synthèse du spiritisme

8/6/2019 synthse du spiritisme

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Centre de doctrineet science spirites

Lyonnais

Allan Kardec

SYNTHESE DU

SPIRITISME

LE TERME SPIRITISME ET SA DEFINITION

Ce terme est un nologisme, cest--dire un mot invent par Allan Kardec. Il en donne

lexplication dans son introduction ltude de la doctrine spirite dans le Livre desEsprits .

Il dit : Pour les choses nouvelles, il faut des mots nouveaux, ainsi le veut la clart du

langage pour viter la confusion insparable du sens multiple des mmes termes. Les mots

Spirituel, Spiritualiste, Spiritualisme ont une acceptation bien dfinie, leur en donner unenouvelle pour les appliquer la doctrine des Esprits serait multiplier les causes dj si

nombreuses damphibologie (qui signifie double sens prsent pour une proposition).

En effet, le spiritualisme est loppos du matrialisme, quiconque croit avoir en soi autrechose que la matire est spiritualiste, mais il ne sen suit pas quil croit lexistence des

Esprits ou leurs communications avec le monde visible.

Au lieu des mots spirituel, spiritualisme, nous employons pour dsigner une croyance ceux de

Spirite et de Spiritisme dont la forme rappelle lorigine et le sens radical, et qui, par cela

mme ont lavantage dtre parfaitement intelligibles, rservant au mot spiritualisme son

acceptation propre. Nous disons donc que la doctrine Spirite ou le Spiritisme a pour principe

les relations du monde matriel avec les Esprits ou tres du monde invisible. Les adeptes du

Spiritisme seront les Spirites.

Comme spcialit, le Livre des Esprits contient la doctrine Spirite, comme gnralit, il se

rattache la doctrine spiritualiste dont il prsente lune des phases. Telle est la raison pour

laquelle, il porte en tte de son titre les mots : Philosophie Spiritualiste.

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ETUDEETUDE


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PERMANENCE DU SPIRITISME DEPUIS LA NUIT DES TEMPS

Les phnomnes qui se produisirent en Amrique du Nord avec les surs Fox ne sont rien

comparer avec ceux rvls par ltude de la Bible et les diverses religions disparues. Les faits

et la doctrine a qui ce nom sapplique sont, au contraire, dune date trs lointaine et les divers

lieux, les diverses nations qui les ont connus, leur ont donn toute sorte de noms diffrents.

Depuis les temps les plus anciens, on a la possibilit dobtenir des contacts rels entre les

hommes encore vivants et des tres immatriels comme le sont les Esprits.

Par exemple chez les Brahmines indiens, la liturgie des temples a toujours eu et garde encore

aujourdhui lvocation des morts et des divinits nationales. Cest surtout aux fakirs

appartenant une classe infrieure de la caste sacerdotale, quincombait la charge des

pratiques ncessaires cette vocation.

Chez les Egyptiens, le commerce avec les Esprits entrait pour une grande part dans les

pratiques de linitiation aux mystres, ainsi que celles du culte dIsis et dOrisis. Les prtres et

les devins taient dpositaires des moyens qui permettaient dentrer en rapport avec les tres

du monde invisible, cest--dire les mes des dfunts. Ce sont probablement des mdiums

Chaldens, qui venus en Egypte, initirent les Egyptiens ces notions et pratiques rvlant

plutt de la ncromancie que du Spiritisme moderne.

Dans lAncien Testament, les chapitres VII et VIII de lexode fournissent une attestation

explicite des phnomnes obtenus par les Egyptiens notamment pour ce qui concerne les

matrialisations.

Aaron, sur lordre de Mose, en prsence du Pharaon et dune nombreuse suite de sa cour,

transforme sa baguette en un serpent. Aussitt, les mages du royaume accomplissent le mme

phnomne, mais le serpent dAaron dvore tous les autres (exode, VII, 11, 13). Puis le mme

Aaron, toujours en prsence du Pharaon et de sa cour, transforme en sang les eaux du Nil.

Cette fois, encore, les Egyptiens font la mme chose, et le peuple, pour boire, se voit forc de

creuser de nouveaux puits (exode, VII, 20, 22, 24).

Peu de jours aprs, le peuple entier, depuis le Pharaon jusquau dernier de ses sujets, est

infest, par ordre dAaron, dune invasion de grenouilles dgotantes. Une grande diffrence

apparat : Aaron peut ensuite rparer les dommages quil a commands tandis que les sorciers

se montrent impuissants opposer une digue au flau.

Quant aux Hbreux, les pratiques spirites taient trs rpandues. Lvocation des dsincarns

est mentionne dans les livres saints. En plusieurs endroits de la Bible, les manifestations

obtenues correspondent exactement aux phnomnes du Spiritisme moderne.

Nous pouvons lire dans le Lvitique (XX, 6) : Lme qui se sera adresse des mages

et des sorciers, et qui aura eu commerce avec eux, je me dtournerai delle et je la ferai

prir au milieu de son peuple. Nous trouvons plus loin (XX, 27) : Lhomme ou lafemme qui aura en soi lesprit pythonique ou de divination quil soit puni de mort ;

quon le lapide, et que son sang retombe sur lui ! .

Cest sur ces condamnations quil faut remettre sa place la nature providentielle et sacre du

Spiritisme. Il va sans dire que les abus allaient bon train dans le contexte des vocations outrance et vnales des mdiums de lpoque, comme de nos jours.

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Allan Kardec claircit ces interprtations du Spiritisme ancien en spcifiant quil ne faut pas

provoquer les phnomnes mdiumniques. Attendez-les ! Cest limportante et magistrale

distinction quil fait entre le sens des mots : INVOQUER et EVOQUER. Ces deuxmots ne sont pas synonymes quoique ayant la mme racine.

Invoquer : signifie appeler dans soi ou a son secours une

puissance suprieure ou surnaturelle. On invoque Dieu par la

pense. Dans linvocation, ltre auquel on sadresse, vous entend.

Evoquer : Cest faire sortir du lieu o se trouve un Esprit pour

venir vous et manifester sa prsence. Mose dfendait juste titre

dvoquer les mes des dsincarns. On sait que lon ne peut

dranger un Esprit, de mme que ces derniers ne peuvent venir

dranger un incarn sans encourir des dsagrments lors de leurs

incarnations successives.

Ces deux dfinitions, mises en exergue, sont fondamentales dans la saine pratique du

Spiritisme codifi par Allan Kardec. A preuve, si nous prenons pour exemple la prire

recommande dans LEvangile selon le Spiritisme au commencement des runions

spirites, nous lisons : Nous prions le Seigneur Dieu tout puissant de nous envoyer de bons

Esprits Cest une invocation, elle ne sadresse pas un Esprit particulier, mais Dieu qui

dans sa souverainet dsignera les Esprits devant intervenir au cours de la runion qui doit

toujours conserver un caractre sacr.

LA TROISIEME REVELATION

Cest en ce sens que le Spiritisme a t lgitim par Allan Kardec, Lon Denis et Gabriel

Delanne. En clair, le Spiritisme na dautre raison que lamlioration des hommes en

dmontrant quil existe une nergie infinie, ternelle, qui vivifie le monde et quon appelle

Dieu dans notre culture occidentale.

Dieu est lme, la raison consciente, la cause des causes de lUnivers et cest par lUnivers,

pour lUnivers que la Pense Divine sobjective. Ce qui dans lhomme forme la conscience ou

lEsprit veill la vie, cest ltincelle divine originelle de lembryon psychique qui va se

dvelopper dans leffusion de lnergie ternelle incre, intelligente, omnipotente etomnisciente.

Lvolution de lEsprit seffectue dans une srie de passages dans la matire, en passant du

minral au vgtal, puis lanimal et au stade o nous sommes parvenus cest--dire

lhomme. Mais l ne sarrte pas lvolution qui demeure continue et infinie, ainsi lme

progresse par ses efforts, ses expriences et ses vertus. Les divers globes de lespace lui

servent de stations progressives.

LEsprit sunit au corps physique mortel au moyen du prisprit, qui est compos de la

quintessence des lments combins des incarnations antrieures. Il volue avec lEsprit dont

il est le support.

La rvlation spirite dmontre que tous les hommes ont la mme origine et sont donc frres, etds lors, solidaires comme les cellules dun mme organe. En consquence, tout ce qui tend

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contrarierla solidarit est ngatif. Tout ce qui contribue son dveloppement va dans le sensde lvolution individuelle et par suite, lie lvolution de toutes les humanits. La Terre

nest pas une plante volue, cest un monde de transition, une espce de purgatoire au sens

catholique du mot. Le Spiritisme met laccent sur un fait essentiel : nul ne peut conqurir son

salut sil ne travaille au salut de ses frres. Ce que nous sommes aujourdhui, nous le

rcolterons demain.

Allan Kardec, Lon Denis, Gabriel Delanne sont les piliers du Spiritisme par lesquels sest

fonde la rvlation spirite promise par le Matre de Galile quant il a parl du Consolateur ou

du Paraclet quil enverrait en temps voulu notre humanit. Ces trois tres choisis par la

Divinit ont eu la gloire daccomplir une mission en assignant la rvlation spirite son

vritable caractre savoir : la preuve de notre immortalit et comment pratiquer une bonne et

saine exprimentation spirite.

CARACTERE PHILOSOPHIQUE, SCIENTIFIQUE ET SPIRITUEL DE LA

DOCTRINE SPIRITE

Cette trilogie indissoluble est nettement formule dans la Revue Spirite de 1807, p 278, sous

la signature dAllan Kardec :

Ce caractre ressort des conditions mmes dans lesquelles elle a t faite, cest en

sappuyant sur des faits, elle ne peut tre quessentiellement progressive, comme toutes

les sciences dobservation. Par son essence, elle contracte alliance avec la science, qui,tant lexpos des lois de la nature, dans un certain ordre de faits, ne peut tre contraire la volont de Dieu, lauteur de ces lois.

Les dcouvertes de la science glorifient Dieu au lieu de labaisser, elles ne dtruisent que

ce que les hommes ont bti sur les ides fausses quils se sont faites de Dieu.Le Spiritisme marchant avec le progrs, ne sera jamais dbord, parce que, si de

nouvelles dcouvertes lui montraient quil est dans lerreur, sur un point, il semodifierait sur ce point ; si une nouvelle vrit se rvle, il laccepte . ( ce qui dtruit toutesprit dogmatique ou sectaire de la doctrine)

Dans la Revue Spirite de 1809, p 258, Allan Kardec donna la prcision suivante :

Le Spiritisme est une doctrine philosophique, qui a des consquences religieuses comme

toute philosophie spiritualiste, par del mme, il touche aux bases fondamentales de toutes les

religions : Dieu, lme et la vie future, mais ce nest pas une religion constitue, attendu quil

na ni temple, ni culte, ni rite et que parmi ses adeptes aucun na reu le titre de prtre ou de

grand prtre. Ces qualifications sont une pure invention de la critique. On est spirite par cela

seul quon sympathise avec les principes de la doctrine et quon y conforme sa conduite. Cest

une opinion comme une autre que chacun doit avoir le droit de professer comme on a celui

dtre Juif, Catholique, Protestant, Islamiste, Cartsien, Diste ou Matrialiste.

Le Spiritisme proclame la libert de conscience le droit du libre examen en matire de foi. Il

combat nanmoins le principe de la foi aveugle imposant lhomme labdication de son

propre jugement. Il dit : toute foi impose est sans racine . Cest pourquoi, il inscrit au

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nombre de ses maximes : Il ny a pas de foi inbranlable que celle qui peut regarder la

raison face face tous les ges de lhumanit .

Consquent avec ses principes, le Spiritisme ne simpose personne, il saccepte librementet par conviction. Il expose sa doctrine et reoit ceux qui viennent lui volontairement. Il ne

fait aucun proslytisme. Il ne cherche dtourner personne de ses convictions religieuses ; il

ne sadresse pas ceux qui ont une foi et qui cette foi suffit, mais ceux qui, ntant passatisfaits de ce quon leur a donn cherchent quelque chose de mieux.

LA MEDIUMNITE

Dans la Revue Spirite de 1864 la page 78, Allan Kardec dit ceci :

Mais ce nest pas seulement contre la cupidit que les mdiums doivent se tenir en garde ;

comme il y en a dans tous les rangs de la socit, la plupart sont au-dessus de cette tentation ;

mais il est un danger bien autrement grand, parce que tous y sont exposs, cest lorgueil quien perd le plus grand nombre ; cest contre cet cueil que les plus grandes facults viennent

souvent se briser. Le dsintressement matriel est sans profit sil nest accompagn du

dsintressement moral le plus complet. Humilit, dvouement, dsintressement et

abngation sont les qualits du mdium aim des bons Esprits.

La mdiumnit, quels que soient ses aspects, tient de sa qualit en raison de lvolution

morale des mdiums, on peut dire que les qualits requises pour tre entour dune faon

scurisante par les bons Esprits sont : la bont, la bienveillance, la simplicit du cur, lamour

du prochain, le dtachement des choses matrielles. Les dfauts qui les repoussent et ouvrent

la porte aux Esprits infrieurs sont : lorgueil sous toutes ses formes, lgosme, lenvie, la

jalousie, la haine, la cupidit, la sensualit, la luxure et toutes les passions par lesquelles

lhomme sattache la matire.

Contrairement des affirmations dintention, notamment celles dYvonne Castellan dans son

Essai sur le Spiritisme paru dans la collection Que sais-je ? , les effets de la pratique

spirite sur les mdiums dignes de ce nom nont aucun effet ngatif sur leur mental. Au

contraire, ce sont les fluides bnfiques des Esprits suprieurs qui leur donnent un charisme

qui stendra sur tous ceux qui les approchent : conseils, consolations, encouragements

dvelopper leur volont, agir dans le sens du beau, du bien, du juste seront leurs adages.

Dire que le mdium est fragile car son rle tient dans sa passivit est une contrevrit, en tous

les cas, un signe dignorance. Prendre des cas particuliers pour en faire une gnralit

dmontre une faiblesse dans le raisonnement par suite dune tude peu approfondie duproblme.

Le mdium spirite est celui qui fondamentalement doit se perfectionner moralement, or ce

perfectionnement ne peut se raliser que par des exercices de volont gradus mais constants.

Lire chez Madame Castellan que le Spiritisme ralise une contre-ducation, affaiblit sa

volont et livre ses adeptes toutes les fantaisies de linconscient automatique, dmontre que

cette dernire fait preuve dune accablante ignorance. Elle ne cite et na vu que des cas

dobsessions sur des personnes ayant des facults mdiumniques mais sans aucune culture et

enseignement spirite. Elle oublie de citer le nombre de possds ou dobsds guris dans les

centres spirites, l o tous les traitements psychiatriques chouent, faute den dterminer la

vraie cause.

Il est une responsabilit quenseigne le Spiritisme : cest celle de rechercher et de pratiquerune permanente recherche de la Vrit. Dire que la rincarnation est fondamentale, ne signifie

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pas pour autant quil faille laisser sentretenir une vanit nave chez les imptrants du

Spiritisme.

Douglas Home a bien soulign cette lacune chez certains adhrents la doctrine :

Une dame peut croire tout ce quelle voudra, quelle a t la compagne dun empereur ou

dun roi dans une existence antrieure. Mais arrivent souvent une bonne demi-douzaine de

dames galement convaincues, qui soutiennent avoir t chacune la trs chre pouse dumme auguste personnage. Pour ma part, jai eu lhonneur de rencontrer au moins douze

Marie-Antoinette, six ou sept Marie-Stuart, une foule de Saint-Louis et autres rois, une

vingtaine dAlexandre et de Csar mais jamais un simple saint Jean.

CONCLUSION

Le Spiritisme, en dpit de ses contempteurs, est une science et une philosophie parce quilprouve irrfutablement lexistence de lme, son immortalit, les rapports entre incarns et

dsincarns en se basant sur des faits prcis, parfaitement tablis, prouvs, expriments et

contrls par des savants comme : Crookes, Wallace, Zoclner, Flammarion, Aksokoff,

Gibier, Richet, Lombroso, Bozzano pour ne citer que ceux-l.

De nos jours de faits patents de la survie se prsentent notamment par les phnomnes

dnomms : Transcommunication .

Le Spiritisme est une philosophie spirituelle parce quil nous explique clairement le problme

de lexistence, le pass, le prsent et lavenir de lhumanit ; il apporte une solution toutes

les grandes questions existentielles : lexistence de Dieu, limmortalit de lme, la mort, la

vie dans lAu-del et la prexistence, les rcompenses et les punitions, la souffrance humaine

ou les preuves, les expiations terrestres, les ingalits davancement, dintelligence, de

moralit, de fortune, de classes sociales, de races ; les communications avec les dsincarns,

les ides innes, la folie, les enfants prodiges, les phnomnes des maisons hantes, les

mdiumnits, la pluralit des existences, la rincarnation, la pluralit des mondes habits, etc.

Le Spiritisme a donc pour consquences immdiates : la ruine irrmdiable des doctrines

matrialistes et des religions fanatiques ou dogmatiques, le rtablissement dune foi base sur

la raison, le cur, la science, la paix, la concorde, lharmonie, la fraternit, la solidarit et

lamour dans les deux humanits terrestre et supraterrestre, la consolation dans les preuvesde la Vie, labsurdit du suicide et du dsespoir, enfin la rgnration invitable de lindividu

et de la socit.

Le Spiritisme, de par les communications manant dEsprits chargs de nous instruire, nous

enseigne des rgles morales pour toutes les situations de la vie ; il nous donne les moyens

dallger et de gurir les souffrances morales et corporelles de nos semblables par la pratique

de la mdiumnit gurissante ; il nous montre comment nous pouvons accomplir notre

perfectionnement physique, intellectuel et moral et atteindre ainsi un bonheur relatif, toujours

plus grand, au fur et mesure que nous faisons un pas dans la voie de la perfection.

Enfin, on retrouve les principes du Spiritisme, dans tous les enseignements de Jsus le Christet dans toutes les religions antiques disparues.

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Le Spiritisme permet de distinguer ce quil y a de vrai et de faux dans les religions.

Nous ne saurions mieux, avant de mettre un point final cette synthse, que de rappeler cette

communication reue le 15 avril 1860 Marseille par lintermdiaire du mdium Brian

Dorgeval (cite dans la bibliographie dAllan Kardec dHenri Sausse) et ayant pour titre :

Avenir du Spiritisme

Le Spiritisme est appel jouer un rle immense sur la Terre ; cest lui qui reformera la

lgislation si souvent contraires aux lois divines ; cest lui qui rectifiera les erreurs de

lhistoire ; cest lui qui ramnera la religion du Christ devenue dans les mains des prtres, un

commerce et un vil trafic ; il instituera la vritable religion, la religion naturelle, celle qui part

du cur et va droit Dieu, sans sarrter aux franges dune soutane ou au marchepied dun

autel. Il n'teindra jamais lathisme et le matrialiste auxquels certains hommes ont t

pousss par les abus incessants de ceux qui se disent les ministres de Dieu, prchent la charit

avec une pe dans chaque main, sacrifient leur ambition et lesprit de domination des

droits les plus sacrs de lhumanit.

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