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Suicide. Le Suicide du Point de Vue Spirituel 1

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Suicide.Le Suicide du Point de Vue Spirituel

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Allan Kardec, Francisco Candido Xavier, Emmanuel, Yvonne Pereira, Ramatis, Divers, Anonymes.

INDEX.

Note du traducteur.Page 4 à 5.

Le Suicide.(Allan Kardec, Francisco Candido Xavier, Emanuel, Yvonne Pereira et divers).

Vision de la Codification Spirite.Page 6 à 40.

Le suicide du point de vue Spiriteet

(Annexes).Page 41 à 46.

Sous la Lumière de la Conscience Universelle.(Ramatis). Vision spirite, spiritualiste.

Page 47 à 52

Traducteur pour Le suicide du point de vue Spirite

et Sous la Lumière de la Conscience Universelle.

Yannick saurin https://www.facebook.com/profile.php?id=100008454757393

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Dédicace.

A tous les suicidés.

Au secours de tous les suicidés.

A tous les prisonniers de droit commun, prisonniers de guerre de quelque race, couleur, religion, pais, époque... à toutes les vicitimes…

A tous nos amis, frères et sœurs, éloignés, loin de nous tous.

A nos ami Jean Chaniot et Bruno Le Moan.

Nous vous faisons à tous et à toutes la promesse de venir vous récupérer jusqu’au dernier.

Anonymes.

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NOTE DU TRADUCTEUR.

Ami, Amie.

Que la paix, la Lumière et l’amour soient avec vous.

Nous présentons pour vous ce thème : Le Suicide. Ce thème ici présenté est abordé par des paramètres très éclectiques, vu par des personnes de pays, opinions, confessions, mentalités différentes et en dehors du commun pour quelques unes… mais la diversité peut ouvrir des champs merveilleux. Cette présentation, si elle parait étrange dans son commencement peut ouvrir des champs nouveaux pour les personnes ayant besoin de savoir, amplifier, connaître beaucoup plus et voire spirituellement.

Le suicide, cancer animique, terrible parole que nous devons éloigner de notre dictionnaire, de notre esprit, parce qu’il doit disparaître et n’a pas de raison d’exister, parce qu’abnégation absolue.

Nous, considérons le suicide comme une des pires erreurs de l’être humain , tout comme l’avortement, mais dans le cas de l’avortement , le propre être qui va réincarner est en train de subir les actions pernicieuses de ses parents, familiers, autres, renversant les lois divines , mais le suicide , lui-même, réfute le plus grand bien divin qui est l’amour infini du Père, la vie donnée à tous par Dieu.

Nous ne devons pas, nous ne pouvons pas, ne sachant rien des lois divines, mais croyant savoir beaucoup, juger, penser, croire, philosopher, dans notre cécité spirituelle à propos de Dieu et des résultats de notre existence, parce que si nous ne connaissons pas le pourquoi, Dieu sait, et nous ne devons pas oublier qu’aveugles nous sommes, et que nous ne pouvons pas voir de ce fait les lumières divines, que sourds nous ne pouvons pas entendre les musiques divines. Imparfaits, nous devons continuer notre apprentissage sur les divers chemins tracés par Dieu.

Notre objectif, sans faire aucun prosélytisme est de présenter aux personnes d’horizons et d’idées diverses, une version proposée par les explications du côté spirituel. Aux cas ou les personnes ne croyant pas à la réincarnation, au spiritisme, à la TVP (Thérapie des Vies Passées), la Théosophie, l’Esotérisme, Dieu etc. qu’elles soient athées, matérialistes, de courants religieux différents, opposés etc… peu importent les idées. Chacun est libre et doit être respecté dans ses conceptions. L’essentiel, le primordial est d’aider, de sauver celui qui souffre et peut disparaître. Suicide nous devons empêcher cet acte. C’est un de nos devoirs sacrés et tous nous sommes liés divinement pour sauver.

Donc, notre objectif avec ses arguments exposés ici est d’éviter le suicide, de diminuer la chaine incessante des suicidés, et de réduire à son maximum possible, travaillant toutes les argumentations, mais surtout spirituelles, pour que le portal des suicidés se ferme et que soit à sa place la lumière de l’Amour.

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Que soit fermé le portal des suicidés !

Grande est la douleur et notre désespoir, chaque fois que le suicide est commis. C’est une partie de nous même qui souffre et doit être soignée.

Ici dans ce fascicule, nous vous présentons des argumentations qui peuvent être expliquées par toute personne parmi nous, croyante, athée, de n’importe quelle religion, courant philosophique. Il n’importe pas de croire dans les idées de ce petit livre, ce qui importe c’est d’emmagasiner plus d’informations pour argumenter, explorer notre conscient et trouver les étincelles divines dans l’âme de notre frère, voulant disparaître, pour répandre en lui la lumière qui éteindra les Ombres (Trevas).

Peut être, que des idées, des argumentations dans lesquelles nous ne croyons pas, n’accordons aucun crédit, ne donnons aucune importance, peut être, alors, que ces éléments seront pour celui qui veut commettre l’acte, un retour dans la force, la volonté, le combat de réussir, de devenir celui qui à son tour sauvera les autres.

Que celui qui pense, veut commettre l’acte, pour lui-même pense avant tout, d’abandonner sa personne, égoïsme inutile, et qu’il se concentre, réunissant toutes ses forces, capacités pour aide les milliers qui souffrent dans des conditions pires. Parce qu’il y en a beaucoup qui souffre et de façon pire, pire, plus que lui. Ainsi de lâche, de faible, avec lui-même et avec les autres, alors peut être deviendra-t-il le libérateur des autres, un héros inconnu, mais ou il retrouvera toute son âme incommensurable et sera en avant, devant les peurs, si fortes qu’il saura les affronter avec facilités parce qu’il n’aura plus peur de rien. Celui-ci fera des miracles.

C’est notre devoir à nous tous êtres humains, de la même source originelle, c'est-à-dire de la même famille parce que fruit de l’amour du Père, de tenter de sauver notre compagnon en désespoir ultime. Notre devoir sacré de sauver notre Sœur, notre Frère. Et c’est notre cœur qui doit parler, argumenter avec le pouvoir divin de sauver, Secourir. Ce qui importe, ce ne sont pas les idées, mais de sauver une vie avec l’Amour du Père.

Alors prions chacun ou chacune, pour le secours de l‘âme désespérée.

Le suicide étant une des pires erreurs de l’être humain, de conséquences terribles et très, très longues, bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer, parce que profond et ré-initiant tout, perdant amis et restant distancié par les lumières de l’Amour, nous prions à tous de se constituer le Secours. Paix première, Amour premier.

Ouvrez les yeux, priez, travaillez, croyez, là ou vous serez. Nous serons avec vous et avec vos prières, nous prierons pour constituer, ensembles la famille de secours, d’appui , d’actions.

Se répandant, pensez aux autres personnes, par la prière, par l’esprit, par la pensée, demandant aide et là vous trouverez notre cœur se liant avec vous. Nous faisons la promesse et veillons pour vous. Là où vous avez besoin, nous serons à vos côtés de jour et de nuit, mais laissez la lumière arriver parce que comme étincelle divine vous devez briller et ouvrez-vous au Père. Ensemble nous réussirons, parce que notre foi est Jésus, Dieu.

Que la Paix, la Lumière, et l’Amour soient sur notre monde.

Yannick saurin

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Ps : Deux traductions comportent la mention : ‘d’après’ en raison de l’incompatibilité des textes pour la compréhension en langue française et un meilleur entendement.

Le Suicide.(Allan Kardec, Xico Xaviers, Emanuel, Yvonne Pereira et divers).

Vision de la Codification Spirite.

Page 6 à 40.

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LE SUICIDE.

(Allan Kardec, Xico Xaviers, Emanuel, Yvonne Pereira et divers).

Vision de la Codification Spirite.

Dégoût de la vie. Suicide.

943. D'où vient le dégoût de la vie qui s'empare de certains individus, sans motifs plausibles ?

« Effet de l'oisiveté, du manque de foi et souvent de la satiété.

Pour celui qui exerce ses facultés dans un but utile et selon ses aptitudes naturelles, le travail n'a rien d'aride, et la vie s'écoule plus rapidement ; il en supporte les vicissitudes avec d'autant plus de patience et de résignation, qu'il agit en vue du bonheur plus solide et plus durable qui l'attend. »

944. L'homme a-t-il le droit de disposer de sa propre vie ?

« Non, Dieu seul a ce droit. Le suicide volontaire est une transgression de cette loi. »

- Le suicide n'est il pas toujours volontaire ?

« Le fou qui se tue ne sait ce qu'il fait. »

945. Que penser du suicide qui a pour cause le dégoût de la vie ?

« Insensés ! Pourquoi ne travaillaient-ils pas ? L'existence ne leur aurait pas été à charge ! »

946. Que penser du suicide qui a pour but d'échapper aux misères et aux déceptions de ce monde ?

« Pauvres Esprits, qui n'ont pas le courage de supporter les misères de l'existence ! Dieu aide ceux qui souffrent, et non pas ceux qui n'ont ni force, ni courage. Les tribulations de la

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vie sont des épreuves ou des expiations ; heureux ceux qui les supportent sans murmurer, car ils en seront récompensés ! Malheur au contraire à ceux qui attendent leur salut de ce que, dans leur impiété, ils appellent le hasard ou la fortune ! Le hasard ou la fortune, pour me servir de leur langage, peuvent en effet les favoriser un instant, mais c'est pour leur faire sentir plus tard et plus cruellement le néant de ces mots. »

- Ceux qui ont conduit le malheureux à cet acte de désespoir en subiront-ils les conséquences ?

« Oh ! Ceux-là, malheur à eux ! Car ils en répondront comme d'un meurtre. »

947. L'homme qui est aux prises avec le besoin et qui se laisse mourir de désespoir, peut-il être considéré comme se suicidant ?

« C'est un suicide, mais ceux qui en sont cause ou qui pourraient l'empêcher sont plus coupables que lui, et l'indulgence l'attend. Pourtant ne croyez pas qu'il soit entièrement absous s'il a manqué de fermeté et de persévérance, et s'il n'a pas fait usage de toute son intelligence pour se tirer du bourbier. Malheur surtout à lui si son désespoir naît de l'orgueil ; je veux dire s'il est de ces hommes en qui l'orgueil paralyse les ressources de l'intelligence, qui rougiraient de devoir leur existence au travail de leurs mains, et qui préfèrent mourir de faim plutôt que de déroger à ce qu'ils appellent leur position sociale ! N'y a-t-il pas cent fois plus de grandeur et de dignité à lutter contre l'adversité, à braver la critique d'un monde futile et égoïste qui n'a de bonne volonté que pour ceux qui ne manquent de rien, et vous tourne le dos dès que vous avez besoin de lui ? Sacrifier sa vie à la considération de ce monde est une chose stupide, car il n'en tient aucun compte. »

948. Le suicide qui a pour but d'échapper à la honte d'une mauvaise action est-il aussi répréhensible que celui qui est causé par le désespoir ?

« Le suicide n'efface pas la faute, au contraire, il y en a deux au lieu d'une. Quand on a eu le courage de faire le mal, il faut avoir celui d'en subir les conséquences. Dieu juge, et selon la cause peut quelquefois diminuer ses rigueurs. »

949. Le suicide est-il excusable lorsqu'il a pour but d'empêcher la honte de rejaillir sur les enfants ou la famille ?

« Celui qui agit ainsi ne fait pas bien, mais il le croit, et Dieu lui en tient compte, car c'est une expiation qu'il s'impose lui-même. Il atténue sa faute par l'intention, mais il n'en commet pas moins une faute. Du reste, abolissez les abus de votre société et vos préjugés, et vous n'aurez plus de ces suicides. »

Celui qui s'ôte la vie pour échapper à la honte d'une mauvaise action, prouve qu'il tient plus à l'estime des hommes qu'à celle de Dieu, car il va rentrer dans la vie spirituelle chargé de ses iniquités, et il s'est ôté les moyens de les réparer pendant la vie. Dieu est souvent moins inexorable que les hommes ; il pardonne au repentir sincère et nous tient compte de la réparation ; le suicide ne répare rien.

950. Que penser de celui qui s'ôte la vie dans l'espoir d'arriver plus tôt à une meilleure ?

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« Autre folie ! Qu’il fasse le bien et il sera plus sûr d'y arriver ; car il retarde son entrée dans un monde meilleur, et lui-même demandera à venir finir cette vie qu'il a tranchée par une fausse idée. Une faute, quelle qu'elle soit, n'ouvre jamais le sanctuaire des élus. »

951. Le sacrifice de sa vie n'est-il pas quelquefois méritoire quand il a pour but de sauver celle d'autrui ou d'être utile à ses semblables ?

« Cela est sublime, selon l'intention, et le sacrifice de sa vie n'est pas un suicide ; mais Dieu s'oppose à un sacrifice inutile et ne peut le voir avec plaisir s'il est terni par l'orgueil. Un sacrifice n'est méritoire que par le désintéressement, et celui qui l'accomplit a quelquefois une arrière-pensée qui en diminue la valeur aux yeux de Dieu. »

Tout sacrifice fait aux dépens de son propre bonheur est un acte souverainement méritoire aux yeux de Dieu, car c'est la pratique de la loi de charité. Or, la vie étant le bien terrestre auquel l'homme attache le plus de prix, celui qui y renonce pour le bien de ses semblables ne commet point un attentat : c'est un sacrifice qu'il accomplit. Mais avant de l'accomplir, il doit réfléchir si sa vie ne peut pas être plus utile que sa mort.

952. L'homme qui périt victime de l'abus de passions qu'il sait devoir hâter sa fin, mais auxquelles il n'a plus le pouvoir de résister, parce que l'habitude en a fait de véritables besoins physiques, commet-il un suicide ?

« C'est un suicide moral. Ne comprenez-vous pas que l'homme est doublement coupable dans ce cas ? Il y a chez lui défaut de courage et bestialité, et de plus oubli de Dieu. »

- Est-il plus ou moins coupable que celui qui s'ôte la vie par désespoir ?

« Il est plus coupable, parce qu'il a le temps de raisonner son suicide ; chez celui qui le fait instantanément, il y a quelquefois une sorte d'égarement qui tient de la folie ; l'autre sera beaucoup plus puni, car les peines sont toujours proportionnées à la conscience que l'on a des fautes commises. »

953. Lorsqu'une personne voit devant elle une mort inévitable et terrible, est-elle coupable d'abréger de quelques instants ses souffrances par une mort volontaire ?

« On est toujours coupable de ne pas attendre le terme fixé par Dieu. Est-on d'ailleurs bien certain que ce terme soit arrivé malgré les apparences, et ne peut-on recevoir un secours inespéré au dernier moment ? »

- On conçoit que dans les circonstances ordinaires le suicide soit répréhensible, mais nous supposons le cas où la mort est inévitable, et où la vie n'est abrégée que de quelques instants ?

« C'est toujours un manque de résignation et de soumission à la volonté du Créateur. »

- Quelles sont, dans ce cas, les conséquences de cette action ?

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« Une expiation proportionnée à la gravité de la faute, selon les circonstances, comme toujours. »

954. Une imprudence qui compromet la vie sans nécessité est-elle répréhensible ?

« Il n'y a pas culpabilité quand il n'y a pas intention ou conscience positive de faire le mal. »

955. Les femmes qui, dans certains pays, se brûlent volontairement sur le corps de leur mari, peuvent-elles être considérées comme se suicidant, et en subissent-elles les conséquences ?

« Elles obéissent à un préjugé, et souvent plus à la force qu'à leur propre volonté. Elles croient accomplir un devoir, et ce n'est pas là le caractère du suicide. Leur excuse est dans la nullité morale de la plupart d'entre elles et dans leur ignorance. Ces usages barbares et stupides disparaissent avec la civilisation. »

956. Ceux qui, ne pouvant supporter la perte de personnes qui leur sont chères, se tuent dans l'espoir d'aller les rejoindre, atteignent-ils leur but ?

« Le résultat pour eux est tout autre que celui qu'ils attendent, et au lieu d'être réunis à l'objet de leur affection, ils s'en éloignent pour plus longtemps, car Dieu ne peut récompenser un acte de lâcheté, et l'insulte qui lui est faite en doutant de sa providence. Ils payeront cet instant de folie par des chagrins plus grands que ceux qu'ils croient abréger, et n'auront pas pour les compenser la satisfaction qu'ils espéraient. » (934 et suivants).

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957. Quelles sont, en général, les conséquences du suicide sur l'état de l'Esprit ?

« Les conséquences du suicide sont très diverses ; il n'y a pas de peines fixées, et dans tous les cas elles sont toujours relatives aux causes qui l'ont amené ; mais une conséquence à laquelle le suicidé ne peut échapper, c'est le désappointement. Du reste, le sort n'est pas le même pour tous : il dépend des circonstances ; quelques-uns expient leur faute immédiatement, d'autres dans une nouvelle existence qui sera pire que celle dont ils ont interrompu le cours. »

L'observation montre, en effet, que les suites de suicide ne sont pas toujours les mêmes ; mais il en est qui sont communes à tous les cas de mort violente, et la conséquence de l'interruption brusque de la vie. C'est d'abord la persistance plus prolongée et plus tenace du lien qui unit l'Esprit et le corps, ce lien étant presque toujours dans toute sa force au moment où il a été brisé, tandis que dans la mort naturelle il s'affaiblit graduellement, et souvent est dénoué avant que la vie soit complètement éteinte. Les conséquences de cet état de choses sont la prolongation du trouble spirite, puis l'illusion qui, pendant un temps plus ou moins long, fait croire à l'Esprit qu'il est encore au nombre des vivants. (155 et 165)

L'affinité qui persiste entre l'Esprit et le corps produit, chez quelques suicidés, une sorte de répercussion de l'état du corps sur l'Esprit qui ressent ainsi malgré lui les effets de la décomposition, et en éprouve une sensation pleine d'angoisses et d'horreur, et cet état peut persister aussi longtemps qu'aurait dû durer la vie qu'ils ont interrompue. Cet effet n'est pas général ; mais dans aucun cas le suicidé n'est affranchi des conséquences de son manque de courage, et tôt ou tard il expie sa faute d'une manière ou d'une autre. C'est ainsi que certains Esprits, qui avaient été très malheureux sur la terre, ont dit s'être suicidés dans leur précédente existence, et s'être volontairement soumis à de nouvelles épreuves pour essayer de les supporter avec plus de résignation. Chez quelques-uns c'est une sorte d'attachement à la matière dont ils cherchent en vain à se débarrasser pour s'envoler vers des mondes meilleurs, mais dont l'accès leur est interdit ; chez la plupart c'est le regret d'avoir fait une chose inutile, puisqu'ils n'en éprouvent que de la déception.

La religion, la morale, toutes les philosophies condamnent le suicide comme contraire à la loi de nature ; toutes nous disent en principe qu'on n'a pas le droit d'abréger volontairement sa vie ; mais pourquoi n'a-t-on pas ce droit ? Pourquoi n'est-on pas libre de mettre un terme à ses souffrances ? Il était réservé au spiritisme de démontrer, par l'exemple de ceux qui ont succombé, que ce n'est pas seulement une faute comme infraction à une loi morale, considération de peu de poids pour certains individus, mais un acte stupide, puisqu'on n'y gagne rien, loin de là ; ce n'est pas la théorie qu'il nous enseigne, ce sont les faits qu'il met sous nos yeux.

Le Livre des Esprits - Allan Kardec -

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Livre quatrième - Espérances et Consolations. Chapitre Premier. Peines et jouissances terrestres 6. Dégoût de la vie. Suicide.

Questions : - 146. L’instant de la mort est-il fatal ?Réponse : - En dehors de l’exception du suicide, tous les cas de désincarnation sont déterminés préalablement par les forces spirituelles qui orientent l‘activité de l’homme sur la Terre.

Vous éclairant quant à cette exception, nous devons considérer que, si l’homme est esclave des conditions externes de sa vie sur l’orbe, il est libre dans le monde intime, raison pour laquelle, apportant dans sa carte des épreuves de la tentation de déserter de la vie expiatoire et rectificatrice, contracte un débit pénible, celui qui se ruine, démantelant les propres énergies.

L’éducation et la l’illumination de l’intime constituent l’amour dans le sanctuaire de Dieu dans notre âme. Qui les réalise en soi, dans la profondeur de la liberté intérieure, peut modifier le déterminisme des conditions matérielles de son existence, l’atteignant par la lumière et par le bien. Ceux qui les éliminent, cependant, avec leurs propres énergies portent atteinte contre la lumière divine qui palpite en eux-mêmes. D‘ou le complexe de leurs dettes douloureuses.

Il existe cependant des suicides lents et graduels, provoqués par l’ambition ou par l’inertie, par l’abus ou par le manque de considération, autant dangereuses dans la vie de l’âme, que celles que l’on observe de façon spectaculaire, parmi les luttes du monde.

C’est la raison pour laquelle, autant de fois se battent les instructeurs des incarnés, pour l’oraison permanente de l’oraison et de la vigilance, afin que leurs amis ne s’échouent pas dans les tentations.

D’après : Le Consolateur – Emmanuel.

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Entrevue avec Chico Xavier.

Causes des suicides.

Questions : - Le suicide est-il la conséquence de facteurs psychologiques en désagrégation ou d’influences spirituelles en évolution ?

Réponse : - Nous savons tous que ; chaque esprit est propriétaire et maître de son propre monde individuel. Lorsque nous perpétuons la désertion volontaire de nos devoirs, devant les lois qui nous gouvernent, de ce fait nous imprimons des difformités déterminées sur notre corps spirituel. Ces difformités résultent de causes karmiques établies par nous-mêmes, pour lesquelles de retour nous recevons toujours les effets des propres actions.

Le suicide commis dans telle ou telle circonstance, nous générons des lésions et problèmes psychologiques dans notre propre âme, difficultés dont nous serons appelés à vaincre dans la prochaine existence, ou dans les prochaines existences, suivant les possibilités à notre portée.

Ainsi nous formons comme suicidé, de nombreuses tentations au suicide dans le futur, parce qu’en nous réincarnant, nous portons en nous mêmes les tendances et inclinaisons, comme il est évident, dans la récapitulation de nos expériences sur la Terre.

Lorsque nous parlons de ‘tentations’, nous ne nous référons pas à ce type de sensations que nous croyons provenir d’entités positivement malheureuses, cristallisées dans la persécution des créatures humaines. Nous parlons de tentations provenant de notre propre nature.

Nous savons que la tentation en soi, dans la véritable acceptation du mot, nait à l’intérieur de nous. Pour cela nous pourrions illustrer un argument à titre d’exemple, nous rappelant un plateau de maïs et un diamant de haute valeur ; portant le dimant de haut prix à la perception d’un cheval , par exemple, il est certain que l’animal ne démontrerait la moindre réaction ; mais lui présentant le plateau de maïs, immanquablement il réagira, désirant obtenir la nourriture qui lui sera présentée.

Sur un autre point de vue, un homme ne s’intéressera pas pour un plateau de maïs , cependant, il s’intéressera de façon compréhensible pour le diamant.

Juste pour nous souvenir que la tentation nait à l’intérieur de nous.

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Lorsque nous commettons le suicide, nous plasmons* des causes de souffrance très difficiles à être définitivement extirpées. Pour cela de très nombreuses fois, les frères et sœurs suicidés sont répétitifs dans l’épreuve de l’induction au suicide, descendant, non avisés, à la considération pour eux-mêmes.

Les bienfaiteurs de la Spiritualité* sont unanimes, en déclarant qu’à toutes les occasions dans lesquelles nous sommes poussés à déserter les expériences que Dieu nous destine sur la Vie terrestre, nous devons recourir à la prière, le travail, les méthodes d’autodéfense et à tous les moyens possibles de droite conscience, en aide à notre fortification et tranquillité, de façon à ce que nous fuyons le proche puits de l’angoisse.

Ps : *Grande Vida dans le texte original. Ps : *Nous créons du point de vue spirituel.

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Les suicidés quand ils réincarnent.

Questions : - Il nous parait que le suicide est un acte de rupture du plan de Dieu, par lequel l’on paye un prix. Ainsi de quelle manière et avec quels traumas se réincarnent les personnes qui se sont tuées par :

Une balle dans la tête Du venin. Se jetant sous les roues d’un véhicule, A travers de surexposition à des radiations?

Réponse : - Le suicide est lié au sens de la responsabilité. Emmanuel, nous explique que nous sommes coupables pour ce que nous connaissons comme étant une attitude impropre pour nous. Cependant, nous avons, encore des peuples qui adoptent le suicide comme une norme de comportement héroïque. Nous avons des communautés dans le monde qui considèrent le suicide sous ce point de vue. Elles démontrent qu’elles ne possèdent pas une connaissance aussi exacte sur les responsabilités de la vie, produire le bien, comme nous autres les chrétiens qui avons été instruit par les Evangiles de Jésus Christ. Alors, nous allons dire que l’école de Jésus, préparant notre esprit pour la construction d’un monde meilleur, un monde d’amour et de paix et non pas les conflits et guerres que nous avons soufferts, ou que nous sommes en train de souffrir, nous voyons, donc, que pour nous le suicide a déjà acquis des dimensions différentes, parce que nous sommes appelés à valoriser la vie, à comprendre la souffrance comme procédé éducatif et rééducatif de notre personnalité. Donc, le suicide pour nous, les chrétiens est quelque chose d’ingratitude envers les pouvoirs suprêmes qui régissent nos destins. Le suicide pour ceux qui connaissent l’importance de la vie impose un complexe coupable très grand dans nos consciences. Alors nous les chrétiens, qui ont les responsabilités de vivre et de comprendre la vie, en nous suicidant, nous retournons dans l’au-delà avec une lésion dans les structures, du corps physique. De façon que si une balle est reçue dans le crane, en conformité avec la région que le projectile traverse, nous souffrirons dans l’au-delà les lésions conséquentes. Ce sont les esprits malades, les esprits nécessiteux qui ont besoin d’un soin spécial des protecteurs spirituels.

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Chico Xavier, continue à propos des suicidés :

Mais le problème est à l’intérieur de nous et au moment de revenir sur Terre, nous demandons pour assumer les difficultés inhérentes à nos propres erreurs. Ainsi…

Si la balle a traversé le centre de la parole, naturellement nous reprendrons le corps physique dans les conditions de muets.

Si elle a traversé le centre de la vision, nous allons renaitre avec un procédé de cécité.

Si nous nous précipitons des hauteurs et annihilons l’équilibre de nos structures spirituelles, nous allons revenir avec des blessures déterminées, qui affecteront notre équilibre.

Lorsque nous nous empoisonnons, lorsque nous empoisonnons nos viscères, nous sommes candidats, lorsque nous revenons sur Terre, au cancer dans les premiers jours de l’enfance, au problème des fluides comburants qui créent le déséquilibre dans le champ moléculaire. De très nombreuses fois, nous trouvons chez un enfant récemment né, un procédé cancéreux que nous ne savons pas justifier, si ce n’est par la réincarnation, parce que l’esprit apporte avec lui cette angoisse, ce déséquilibre qui s’installe en lui.

Par pendaisons, nous apportons des problèmes déterminés da la colonne vertébrale et nous tombons de suite dans des procédés de paraplégie. Nous sommes des enfants liés, cloués au lit durant un temps déterminé, en lutte d’auto correction, d’auto punition, de restructuration des pièces de notre corps spirituel ;

D’après : La Terre et le Semeur – Chico Xavier / Emmanuel – pages 130 et 136.

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154 Quelles sont les premières impressions de ceux qui désincarnent par le suicide ?

La première déception qui les attend est la réalité de la vie qui ne s’éteint pas par avec les transitions de la mort du corps physique, cette vie gravée par des tourments épouvantables, en vertu de sa décision atteinte de suprême rébellion.

Les suicidés doivent continuer, expérimentant les souffrances physiques de la dernière heure terrestre, dans leur corps somatique, indéfiniment. Pendant des années et des années, ils sentent les impressions terribles du toxique qui leur a détruit les énergies, la perforation du cerveau par le corps étranger parti d’une arme utilisée dans un geste suprême, le poids des roches lourdes sous lesquelles ils se sont attirés dans le désir de déserter la vie, le passage des eaux silencieuses et tristes sur leurs dépouilles , ou ils recherchent l’oubli criminel de leurs but dans la monde et par conséquent, la pire émotion du suicidé est d’accompagner , minute après minute le procédé de décomposition du corps abandonné dans le sein de la terre rongé par les vers et pourrissant.

De tous les détours de la vie humaine, le suicide est, peut être le plus grand par sa caractéristique de faux héroïsme, de négation absolue de la Loi d’amour et de suprême rébellion à la volonté de Dieu, dont la justice ne se fait jamais sentir, près des hommes, sans la lumière de la miséricorde.

D’après : Le Consolateur – Emmanuel.

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A propos du suicide.

Gardez, donc, l’existence comme un don ineffable, parce que votre corps est toujours un instrument divin, pour qu’avec lui vous apprenez à croître pour la lumière et pour l’amour, devant la gloire de Dieu- Emmanuel.

Suicide…

Une des plus terribles paroles dans les dictionnaires humains…

Prononcé de la façon suivante, ‘se retrouver six pieds sous terre’, comme disent les anciens, en se référant aux choses les plus sinistres de la vie.

Uniquement Dieu, dispose du droit de vie, par l’intermédiaire de ses lois, rappellent les Instructeurs Spirituels, le sujet étant abordé dans la Codification.

Nous étudierons le douloureux thème dans l’espérance qu’il soit une incitation à la vie, pour autant difficile que nous pouvons nous la figurer, partant des points suivants :

Causes fréquentes du suicide. Cadre général de la situation des déserteurs de la vie, sur le plan spirituel. Conséquences dans de futures réincarnations.

Difficile il sera d’aborder, dans un simple chapitre d’un livre, un problème si angoissant et si sombre, qui s’est aggravé ultimement, dans les communautés terrestres, élevant les statistiques mondiales.

Qu’est-ce qui pourra porter l’homme à recourir à un geste si extrême ?

Voici les questions, inquiétantes, que l’esprit humain formule, sur tous les continents, en face de l’incidence des suicides dans des milliers et des milliers de foyers du monde, foyers humbles, foyers de condition moyenne, palaces somptueux !...

Nous annoterons en thèse, les principales motivations, croyant cependant, que d’autres studieux du sujet puissent apporter de nouvelles raisons, auxquelles nous rajouterons, évidemment, celles que nous mettons en relation comme :

Le manque de Foi. L’Orgueil blessé.

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L’Epuisement nerveux. La Folie. Dégout de la Vie. Blessures considérées incurables. Induction aux phénomènes d’un tiers, incarnés ou désincarnés.

Nous croyons, fermement, que le manque de foi répond pour la presque totalité des suicides.

La foi est la mère affectueuse de la prière.

Celui qui prie avec foi, possède l’entendement éclairé et le cœur fortifié, et suivant Emmanuel, lorsque la douleur nous ‘assombri dans les horizons de l’âme’, nous soustrayant à ‘la sérénité et à la joie, tout parait obscurité enveloppante et une déroute irrémédiable’, nous induisant au découragement et nous insufflant le désespoir ; cependant, si nous allumons dans notre cœur’ une légère étincelle de prière, fils impondérables de confiance ‘ nous nous lions, être, à Dieu.

Analysant les autres causes, nous observerons qu’elles ont toutes pour germe, ici et ailleurs, sur la terre et d’autres mondes, dans cette incarnation ou d’autres incarnations passées, l’absence de foi.

L’orgueil blessé est aussi, un manque de foi, parce que la foi conduit à l’humilité profonde, et celle-ci est ennemie de l’orgueil.  

C’est son meilleur, son plus puissant antidote.

L’orgueil blessé peut mener l’homme à de sérieux désastres, qui se perpétueront durant des siècles, dans son carma.

L’épuisement nerveux, qui pourrait être évité, dans son commencement, si ses mouvements pouvaient avoir recours à ‘la prière, fille de la Foi, qui pourrait éviter de conduire l’être humain, à cette hauteur déjà fortement assailli pour les forces obsessionnelles, au geste extrême.

La folie, à son tour, répond par une quantité élevée de désertions dans le monde.

Et le fameux ‘dégout de la vie’ ?

Combien de cartes ont été laissées par des suicidés se référant à la ‘fatigue de la vie’ et des implications en relation.

Pourquoi ? L’absence de foi, évidemment de foi qui réside et pousse sur les petits chemins les plus sacrés et les plus profonds de l’âme éternelle.

Oui, il y a beaucoup de foi, qui existe, à peine sur les lèvres.

La foi illuminée par la raison, qui est la foi spirite, capable d’affronter le raisonnement’ face à face dans toutes les époques de l’humanité’, supporte et vainc les plus

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sérieux obstacles, inclusivement en relation avec une existence douloureuse, sous l’aspect moral et physique, fertile en problèmes affligeants.

Qui a la foi ne déserte pas de la vie, car il sait que les recours divins, du secours à l’humanité sont inépuisables.

N’épuisent pas les ressources de la miséricorde de Dieu !

Devant la maladie considérée incurable, le malade recherche, quelque fois , dans le suicide, la solution de son problème.

Erreur malheureuse, car à personne il n’est licite de connaître jusque ou arrivent les recours des soins de la Spiritualité Supérieure, qui est la représentation de la Magnanimité Divine.

Combien de fois, les Amis de la Spiritualité interviennent, prodigieusement, lorsque la médecine désespérée à déposer les armes, par épuisements des propres recours ?!...

Il y a un autre type de suicide, celui qui résulte de l’induction, subtile ou ostensive, de tiers, incarnés, ou désincarnés, spécialement et numériquement de désincarnés, n’étant pas trop d’affirmer , par effet d’observation , que la quasi totalité des auto extermination a été stimulé par des entités perverses, ennemis endurcis du passé, qui se liant aux champs mentaux de ceux auxquels ils imaginent , au moment malheureux, le suicide, leur matérialise, à l’heure adéquate , la sinistre idée.

Nous jugeons avoir analysé par une quantité raisonnable d’exemples, les causes les plus fréquentes de suicide.

Nous étudierons, maintenant le cadre général de la situation des transfuges de la vie après la mort.

L’illusion du suicidé est que, avec l’extinction du corps, cessent les problèmes et les douleurs, mais les mots d’André Luiz, revêtus de la meilleure essence doctrinaire, nous informe qu’il sort de la souffrance, pour entrer dans la torture…

Dans les récits des anciens suicidés et ouvres spécialisées, d’origine médiumnique, l’on nous parle de vallées sinistres, ou ont assemblées en funèbres sociétés, ceux qui ont succombé par auto-extermination.

Dans ces régions indescriptibles au langage humain, les cadres sont terribles.

Vision constante des scènes de suicide, le sien et celui des autres.

Souvenirs afflictifs des familiers, du foyer distant, douloureusement perdus dans l’insanité.

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Nostalgie de la vie, vie que le propre suicidé n’aura pas su valoriser, pour lui avoir manqué un peu plus de confiance dans l’aide de Dieu, qui a toujours le moment adéquat pour arriver…

D’autres fois, grande solitude, ombres, cauchemars affreux, avec la sensation de la part du malheureux qu’il se trouve ‘dans un désert, ou les cris et les gémissements ont des résonnances épouvantables’.

Les plus diverses répercussions morales et les plus variés effets psychologiques rendent la présence du suicidé, dans le monde spirituel, comme un authentique enfer, ou il stationnera , nous ne savons pas combien de temps, tout dépendra d’une série de facteurs dont nous n’avons pas les conditions d’approfondir , et qui sont inhérents à la propre Loi de Justice.

Attaques d’entités cruelles.

Accusations et blasphèmes.

Sévices et sinistres railleries peuplent la longue nuit de ceux qui n’ont pas le courage d’affronter l’ennui, la calomnie, le manque d’amour, l’infortune…

Si les hommes pouvaient emporter une bribe de la Vie Spirituelle et regarder à distance, les scènes de souffrance torturante auxquelles sont soumis les suicidés, diminueraient, il est certain, les statistiques, sur les continents les plus malheureux et les plus agités.

Le spiritisme dévoile de tels horizons, disant aux hommes que la vie est le patrimoine de Dieu, qu’il ne lui revient pas de détruire, qu’il accomplira sur terre son auguste mission d’en finir avec les suicides.

Et maintenant, enfin, voyons les conséquences avec vues sur les futures existences. Si la torture de l’esprit, après le suicide est horrible, son retour sur le monde terrien ,

par la réincarnation, se fera sur la base des plus dures peines.

Réincarnations frustrées, c'est-à-dire, qui s’interrompent quand plus grand sera le désir de vivre, ‘l’ennui de la vie’, vie ou il n’aura pas eu de foi suffisante pour valoriser.

Dans le chapitre des maladies impitoyables, il est préférable que nous donnions la parole à Emmanuel, qui en une notable étude, a synthétisé toutes les conséquences :

‘Ceux qui s’empoisonnent ,en conformité avec les toxiques qu’ils auront utilisés , renaissent apportant des affections valvulaires, aux maladies habituelles de l’appareil digestif, aux maladies du sang et aux dysfonctions endocrines, tout aussi bien comme d’autres maux d’étiologie obscure ; ceux qui s’incendient la propre chair , emmagasinent les aigreurs de l’ichtyose ou du pemphigus ; ceux qui s’asphyxient , soit dans le lis des eaux ou dans les

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vapeurs de gaz, exhibent des procédés morbides au niveaux des voies respiratoires, comme dans le cas de l’emphysème, ou des kystes pulmonaires ; ceux qui se sont pendus portent avec eux les douloureux troubles du système nerveux , comme les néoplasies diverses et la paralysie faciale infantile ; ceux qui se sont fracassés le crane ou se sont jetés la tête la première sous les roues destructrices , expérimentent des dysharmonies de la même espèce, notamment ceux qui sont en relation avec les déficiences psychiques , et ceux qui se sont jetés d’une grande hauteur réapparaissent portant des douleurs de dystrophie musculaire progressive ou d’ostéite diffuse.

Suivant le type de suicide, direct ou indirect, surgissent les dystonies organiques dérivées, qui correspondent à diverses calamités congénitales, inclusivement la mutilation et le cancer, la surdité, le fait d’être muet, la cécité et la folie, qui représentent des thérapies providentielles pour la cure de l’âme.

Le suicide, loin d’être la porte de salvation, est le sombre portique d’inimaginables tortures.

Qu’aucun être humain en lisant ces considérations doctrinaires, homme ou femme, permette la permanence dans son esprit, même un instant, de la sinistre idée d’exterminer la propre vie, afin d’éviter que sous les stimuli et l’induction d’adversaires cruels, il vienne à commettre la plus graves des infractions des lois divines.

Ceci est l’appel que le Spiritisme, à ses humbles serviteurs, fait descendre sur les cœurs souffrants.

D’après : La pensée d’Emmanuel. Martins Peralva. Page 214.

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Le suicide et la folie.

14. Le calme et la résignation puisés dans la manière d'envisager la vie terrestre, et dans la foi en l'avenir, donnent à l'esprit une sérénité qui est le meilleur préservatif contre la folie et le suicide. En effet, il est certain que la plupart des cas de folie sont dus à la commotion produite par les vicissitudes que l'homme n'a pas la force de supporter ; si donc, par la manière dont le spiritisme lui fait envisager les choses de ce monde, il prend avec indifférence, avec joie même, les revers et les déceptions qui l'eussent désespéré en d'autres circonstances, il est évident que cette force, qui le place au-dessus des événements, préserve sa raison des secousses qui, sans cela, l'eussent ébranlée.

15. Il en est de même du suicide ; si l'on en excepte ceux qui s'accomplissent dans l'ivresse et la folie et qu'on peut appeler inconscients, il est certain que, quels qu'en soient les motifs particuliers, il a toujours pour cause un mécontentement ; or, celui qui est certain de n'être malheureux qu'un jour et d'être mieux les jours suivants, prend aisément patience ; il ne se désespère que s'il ne voit pas de terme à ses souffrances. Qu'est-ce donc que la vie humaine par rapport à l'éternité, sinon bien moins qu'un jour ? Mais pour celui qui ne croit pas à l'éternité, qui croit que tout finit en lui avec la vie, s'il est accablé par le chagrin et l'infortune, il n'y voit de terme que dans la mort ; n'espérant rien, il trouve tout naturel, très logique même, d'abréger ses misères par le suicide.

16. L'incrédulité, le simple doute sur l'avenir, les idées matérialistes en un mot, sont les plus grands excitants au suicide : elles donnent la lâcheté morale. Et quand on voit des hommes de science s'appuyer sur l'autorité de leur savoir pour s'efforcer de prouver à leurs auditeurs ou à leurs lecteurs qu'ils n'ont rien à attendre après la mort, n'est-ce pas les amener à cette conséquence que, s'ils sont malheureux, ils n'ont rien de mieux à faire que de se tuer ? Que pourraient-ils leur dire pour les en détourner ? Quelle compensation peuvent-ils leur offrir ? Quelle espérance peuvent-ils leur donner ? Rien autre chose que le néant. D'où il faut conclure que si le néant est le seul remède héroïque, la seule perspective, mieux vaut y tomber tout de suite que plus tard, et souffrir ainsi moins longtemps.

La propagation des idées matérialistes est donc le poison qui inocule chez un grand nombre la pensée du suicide, et ceux qui s'en font les apôtres assument sur eux une terrible responsabilité. Avec le spiritisme le doute n'étant plus permis, l'aspect de la vie change ; le

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croyant sait que la vie se prolonge indéfiniment au-delà de la tombe, mais dans de tout autres conditions ; de là la patience et la résignation qui détournent tout naturellement de la pensée du suicide ; de là, en un mot, le courage moral.

17. Le spiritisme a encore, sous ce rapport, un autre résultat tout aussi positif, et peut-être plus déterminant. Il nous montre les suicidés eux-mêmes venant rendre compte de leur position malheureuse, et prouver que nul ne viole impunément la loi de Dieu, qui défend à l'homme d'abréger sa vie. Parmi les suicidés, il en est dont la souffrance, pour n'être que temporaire au lieu d'être éternelle, n'en est pas moins terrible, et de nature à donner à réfléchir à quiconque serait tenté de partir d'ici avant l'ordre de Dieu.

Le spirite a donc pour contrepoids à la pensée du suicide plusieurs motifs : la certitude d'une vie future dans laquelle il sait qu'il sera d'autant plus heureux qu'il aura été plus malheureux et plus résigné sur la terre ; la certitude qu'en abrégeant sa vie il arrive juste à un résultat tout autre que celui qu'il espérait ; qu'il s'affranchit d'un mal pour en avoir un pire, plus long et plus terrible ; qu'il se trompe s'il croit, en se tuant, aller plus vite au ciel ; que le suicide est un obstacle à ce qu'il rejoigne dans l'autre monde les objets de ses affections qu'il espérait y retrouver ; d'où la conséquence que le suicide, ne lui donnant que des déceptions, est contre ses propres intérêts. Aussi le nombre des suicides empêchés par le spiritisme est-il considérable, et l'on peut en conclure que lorsque tout le monde sera spirite, il n'y aura plus de suicides conscients. En comparant donc les résultats des doctrines matérialistes et spirites au seul point de vue du suicide, on trouve que la logique de l'une y conduit, tandis que la logique de l'autre en détourne, ce qui est confirmé par l'expérience.

L’Evangile Selon le Spiritisme Allan Kardec, Chapitre 5.

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Suicide et euthanasie.

953. Lorsqu'une personne voit devant elle une mort inévitable et terrible, est-elle coupable d'abréger de quelques instants ses souffrances par une mort volontaire ?

« On est toujours coupable de ne pas attendre le terme fixé par Dieu. Est-on d'ailleurs bien certain que ce terme soit arrivé malgré les apparences, et ne peut-on recevoir un secours inespéré au dernier moment ? »

La responsabilité spirituelle est aussi grande dans le suicide, comme dans la pratique de l’euthanasie, ou la mort douce, anticipée, connue dans la tradition populaire.

Le suicide ou l’auto-extermination, constitue au point de vue du spiritisme, une des plus sérieuses infractions aux lois de la vie.

Pour lui, se coupe le fils de l’existence. C’est ainsi un des crimes les plus graves devant les codes de la Vie Immortelle.

L’euthanasie* l’est également, soit par l’initiative de quelqu’un ou du propre individu, soit à travers de procédés violents ou graduels, par l’ingestion de drogues létales, en doses continues.

Nous entendons, cependant, dans le suicide et dans l’euthanasie, les tragédies morales, dès quelles blessent fortement la Volonté Divine, altérant ses desseins.

Le suicide anticipé, consciemment, la mort, est dans quelques cas, un procédé euthanasique. L’euthanasie, cependant, exécutée à l’insu de la victime, est considérée comme un homicide.Nelson Hungria, spécialiste du Code Pénal brésilien, dans : Commentaires du Code Pénal’, volume 5, article 131 à 136, nous offre de valeureuses informations contraires à l’homicide euthanasique, à travers de lumineux concepts, de fond essentiellement spiritePrêtons attention à ce notable connaisseur des lettres juridiques ;

‘ Suivant un concept généralisé, l’homicide euthanasique doit être entendu comme celui qui est pratiqué pour abréger pieusement l’irrémédiable souffrance de la victime, à la

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demande ou au consentement de celle là’, éclairant notre éminent compatriote, que la thèse de Binding et de Hoche, auteurs allemands, qui favorisaient l’euthanasie, n’a pas eu de résonnance aucune, dans le droit positif’.

NT * l’auteur, fait entendre, que ce choix est le notre et qu’il avait été demandé, programmé par nous même avant de réincarner. Notre propre demande afin d’expurger des charges délétères accumulées.

Il continue ainsi ;

‘L’homme bien qu’irrémédiablement acculé par la douleur ou miné par un mal physique, n’est pas précisément le gibier estropié que le braconnier abat. Il répugne à la raison et à la conscience que l’on puisse confondre avec la pratique délibérée d’un homicide, le noble sentiment de solidarité et d’abnégation de venir en aide aux malades et aux malheureux. En dehors de cela, l’on ne peut pas oublier que la souffrance est un facteur d’élévation morale (le dessein est le notre) *. Ne craignons pas, à cette époque de retour au spiritualisme, de formuler aussi l’argument religieux ; éliminer la souffrance avec la mort est une diminution matérialiste. C’est ne pas savoir qu’une âme survive à la disparition du corps et que la douleur est le creuset dans lequel notre âme se purifie et se libère en direction de son ascension progressive vers les clartés éternelles. Ainsi est notre but’.

Finalisant ;

‘Mais, si nous devons pleurer, sur la douleur d’autrui, même sans soin et sans soulagement, avec les larmes de notre compassion et de notre désespoir, nous ne pouvons jamais intercepter une vie humaine dans sa fonction finalistique , qui se projette en dehors des choses terriennes’.

‘La licence pour l’euthanasie doit être repoussée, au nom du droit’.

Par rapport à la Doctrine Spirite, l’homicide euthanasique est un homicide, un manque de respects aux lois divines, dans ce qui a rapport à un de ces plus sublimes aspects ; le droit à la vie !

‘L’individu qui autorise le propre mort n’est pas, ne peut pas être dans l’intégrité de son entendement. L’attachement à la vie est un sentiment si fort, que l’homme, dans son état psychique normal, préfère toutes les douleurs et tous les calvaires à la plus suaves des morts.

Défendre l’euthanasie est plus ou moins, faire l’apologie d’un crime. Nous ne démoralisons pas la civilisation contemporaine avec la divulgation de l’homicide. Une existence humaine, bien qu’irrémissiblement prise par la douleur et socialement inutile, est sacrée. La vie de chaque homme jusqu’à son dernier moment, est une contribution pour l’harmonie suprême de l’Univers et aucun artifice humain, pour cela même ne doit la tronquer. Ne nous rendons pas complice avec la mort.

Dans combien de régions s’est arrêté ‘esprit de Nelson Hungaria , quand il fixa de si lumineux concepts , en désaccord avec la jurisprudence de nombreux pays ?

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Faites la recherche.

De très nombreuses fois, au nom de la piété, avec une bonne intention d’abréger ou de supprimer les souffrances du malade et de ses familiers et amis, l’euthanasie est pratiquée, ce qui ne lui retire pas le fait d’être un acte assassin.

NT * l’auteur, ne fait pas référence à la vie maintenue artificiellement lorsque le quantum énergétique de l’individu est épuisé et que son retour vers la Spiritualité est déjà programmé.

Sans aucun doute , bonne est l’intention , cependant le spirite , éclairé, ne la

reconnaitra jamais légalement , en entendant par dessus tout que la souffrance supportée de façon christique , jusqu’au final de l’existence corporelle , peut représenter le terminal, l’épilogue des épreuves nécessaires à la créature , avec des vues pour la Grande Vie.

A la lumière de la Doctrine Spirite, l’on comprend que dans l’instant ultime, le secours divin peut relever le quasi mort ; lui restituer la vie, grâce aux infinis recours de la Spiritualité Supérieure.

Au nom de l’amour et de la consolation, compréhensibles devant toute l’intensité de la souffrance, dans les maladies considérées incurables, sous le point de vue humain, nous ne devons pas soustraire du compagnon dans un procédé rédempteur, l’opportunité de secours.

D’après : La pensée d’Emmanuel – Martins Peralva – page 217.

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L’Euthanasie.

Dans les trames de l’existence humaine, des raisons ténébreuses, comme l’ambition et la crainte, la perversité et le matérialisme, bien comme d’autres de nature passionnelle, ont expulsé des milliers de corps , les Esprits qui en eux auraient du rester plus longtemps.

La thèse que les ‘malades incurables, de corps ou d’esprit, doivent être éliminés au nom de la société, pour qu’elle soit débarrassée d’un poids mort’ englobant le concept matérialiste, par conséquent répulsif, est , dans l’opinion de Nelson Hungaria , le sacrifice calculé des malheureux en holocauste pour la plus grande commodité des heureux’.

Le matérialisme, n’admettant pas l’existence d’une âme, a érigé le faux concept, égoïste, des ci nommées ; ‘vie inutiles les éliminant froidement, pour les considérer onéreuses à la société.

Il pourrait pleuvoir des arguments en faveur de l’euthanasie, ce qui n’empêche pas à la lumière rédemptrice du Spiritisme, que soient ses responsables, des assassins que la ‘Justice du monde ne punie pas toujours, mais que Dieu enregistre, les identifiant dans la comptabilité divine, pour objectifs de douloureux secours, dans d’amères expiations dans le futur, atténuées ou aggravées, par la loi, suivant ses motivations.

L’euthanasie, en somme, est toujours une forme de suicide, pour laquelle ses auteurs répondront dans le futur, dans un degré compatible avec leurs causes déterminantes.

Qui pratique l’euthanasie, pout meilleurs que soient ses intentions, inclusivement pieuses, commet un crime de lèse nature, par rapport à l’instinct de conservation inhérents aux créatures de Dieu.

Les Esprits ont été très clairs, en répondant aux questions formulés par Allan Kardec dans ce magnifique livre qui est ; Le Livre des Esprits’.

Emmanuel, le Grand mentor de Francisco Candido Xavier, en dehors de l’expressif résumé dans le portique de ce chapitre, ne laisse pas de doute, dans aucun de ses messages, quant à la nécessité que soit vécu le dernier instant des êtres incarnés : ‘Pour cela même, dans les propres maladies reconnues obscures par le diagnostic terrestre, fuient les leçons dont le terme est nécessaire d’attendre afin que l’homme ne les oublie pas à l’essence divine’. (???)

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Nous pouvons évaluer l’extension de la responsabilité de ceux qui exécutent l’euthanasie, principalement quand les raisons se fondent sur le crime, dans la crainte de révélations compromettantes, dans des causes passionnelles, dans la perversité, et dans l’entendement à des conceptions provenant des philosophies matérialistes.

Le spirite, en vérité, a une vue différente, plus ample, plus riche, pour examiner le terme ‘Euthanasie’, car il connaît les conséquences morales et psychiques qui l’atteint, exterminant par le temps prévu par les Lois Divines, la vie physique de ses frères de la journée terrienne.

Nous savons, nous autres spirites, que la rénovation spirituelle, conséquent_ au repentis, peut venir au dernier moment.

Nous avons la science, résultant de l’entendement de la doctrine et de l’Evangile, que l’interruption par l’euthanasie, des épreuves nécessaires à l’Esprit réincarné, lui porte préjudice substantiellement.

Nous voyons spécialement, une conséquente génératrice de souffrance, si la victime ne possède pas un gabarit évolutif accentué ; le retard dans la rupture des liens périspirituels qui prennent l’âme à l’enveloppe charnelle, occasionnant des problèmes après la mort.

Cependant, dans la même portée, l’alignement d’autres effets, tout aussi, pour le moins désagréables.

Réhabilitations pénibles, dans des réincarnations en souffrance, pour les responsables de l’euthanasie.

Procédés de perturbation et d’obsession, dans les foyers, produits par la révolte de ceux que l‘euthanasie a assassiné.

Manque de respect flagrant aux Lois de la Vie, qui ne prévoit que chaque être humain, à un quota déterminée de vie corporelle !

Lorsque le malade abrège, par lui-même la désincarnation, soit en promouvant ou en consentant qu’un autre le fasse, il démontre un ‘manque de résignation et de soumission à la volonté du Créateur’.

Allan Kardec cherchant à éclairer le problème, demanda aux Bienfaiteurs Spirituels,

quelles étaient dans ce cas, les conséquences d’un tel acte et ceux-ci lui répondirent, une expiation proportionnée comme toujours à la gravité de la faute, en accord avec les circonstances.  

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Emmanuel rehausse l’importance de la continuité de la vie physique, même dans les

plus grandes souffrances :’Lorsque vous vous trouvez devant quelqu’un dont la mort parait être nimbée d’ombres, souvenez-vous que la vie continue, en dehors de la grande révélation….’

‘Ne vous croyez pas autorisez à appliquer le coup suprême sur ceux que l’agonie rend muet, comme prétexte de consolation et d’amour, parce que de très nombreuses fois derrière les yeux blafards et les mains défaillantes qui paraissent lancer les derniers adieux, à peine apparaissent les avis et les advertances pour que l’erreur soit arrêtée ou pour que le chemin étroit soit réajuster demain.

Prenez soin, autant que possible, des parents et amis qui paraissent s’avoisiner à la mort , dans la maladie mystérieuse, car c’est notre devoir à nous tous qui répondons à l’existence physique par la divine concession , pour refaire le destin , de telle ou telle manière, inclusivement dans l’affliction de la maladie insidieuse, devant laquelle les sacerdoces de la médecine terrestre , peuvent , éventuellement croisées les bras devant…

Les recours de la chirurgie, les providences cliniques, les médicaments et consolations, la solidarité et le confort, la tranquillité et l’affection, dans le silence des soins… tout ceci sont des moyens que le Père concède et que la miséricorde conseille pour que le frère immobilisé sur le lit, nous observe, réconforté , bénéficiant de dédicace et d’intérêt , sans que nous nous permettions que pousse dans notre esprit la tragique idée de lui retirer par l’euthanasie , le droit sacré à la vie.

L’existence physique est une opportunité bénite pour la cure de l’âme, nous assurant aujourd’hui ou demain , la réhabilitation et la croissance vers Dieu , par la compréhension de ses lois d’Amour.

D’après : La pensée d’Emmanuel – Martins Peralva page 178.

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Les témoignages des Suicidés.Même désemparés, il est nécessaire de vivre.

A l’hôpital de Maria, dans le plan spirituel.

Il n’existe pas de regard plus triste que celui des remords, et c’était par là que nous voyions uniquement. Je m’approchais d’une jeune personne qui venait de se jeter du haut d’un édifice. Il cheminait lentement ; l’observant elle me paraissait étrange; c’est comme ci, elle était de porcelaine et avait été reconstituée. Dans les endroits du corps physique ou elle souffrait en raison des fractures, elle présentait quelques difficultés de mouvements.

-Je souris, un peu gêné, recomposant mon sourire, et commençant la conversation :

-Vous êtes suicidée ?

-Non, je ne le suis pas. Je me trouve ici, pour étudier.

-Avec une tristesse expression, je lui dis.

-Ce doit être bien de venir ici dans la condition d’étudiant.

-Pourquoi vous êtes vous suicidée ?

-J’ai été abandonnée par mon fiancé et j’ai jugé que sans lui, je ne pourrais pas vivre.

-Chère sœur, il y a combien de temps que cela s’est produit ?

-Il y a dix ans, que le remord me ronge l’esprit. De très nombreuses fois, je m’étais interrogé, cherchant en moi quelque chose qui puisse interrompre la vie. Il me parait depuis ce terrible jour, que mon esprit n’a jamais cessé de travailler ; c’est un désespoir constant. Pour autant que je reçoive de l’aide, je suis conscient à chaque moment de mon geste inconscient. Quel est donc votre nom ?

-Luiz Sergio, dis-je, étendant ma main en signe de sincère amitié.

-Luiz Sergio, je ne sais pas pourquoi, il n’existe pas sur terre des campagnes d’éclaircissements sur le suicide. L’on parle beaucoup d’avortements, d’assassinats, de vols, mais personne ne pense à alerter sur le pire des crimes. Allons jusqu’au jardin, je me sens un peu fatigué, là tu sauras tout.

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- Bien assis sur un beau petit muret fleuri, j’attendis patiemment qu’elle commença son récit.

-J’avais quinze ans lorsque j’ai connu Alexandre. Cela a été le coup de foudre. Nous nous sommes passionnés l’un pour l’autre. Enivrant nous nous sommes remis l’un à l’autre intimement et je me rendis compte, que je n’étais plus sa chère fiancée, mais la femme dont il était fatigué. J’ai donc commencé à devenir jalouse, désespérée, incertaine et mes réclamations le fatiguaient à chaque fois plus. Un jour je le menaçais de tout conté à mon père. Me regardant fermement, il répliqua :

- ‘Tu n’es pas assez forte ni suffisamment équilibrée émotionnellement pour assumer une relation ? Alors, ais maintenant un peu de dignité pour comprendre que tout est fini. Cela a été très bien lorsque cela a duré’.

Vous ne pouvez pas alors imaginer Luiz ce qui m’arriva. Il avait raison ; je n’étais pas préparée pour une relation aussi intime. N’importe quelle femme lorsqu’elle arrive à ce genre de situation à besoin d’être dépourvue d’idées préconçues et moi, je rêvais toujours d’entrer bras donnés avec mon père dans une église fleurie et mon prince m’attendant sur l’autel avec le regard d’un homme passionné.

- Alors pourquoi avez-vous commencé cette aventure ?

- Passion et manque de courage pour nier.

- Mais aujourd’hui, Lucy, les jeunes femmes sont en train d’y aller aussi, et nombreuses fatiguées, finissent par se marier. L’orientation sur la liberté n’est pas toujours correcte et ainsi de nombreux jeunes se voient pris dans un réseau de remords. Mais et après ? Conte ma sœur, interrompis-je ?

- Alexandre commença à m’éviter. Il suffisait que j’arrive là ou il se trouvait, pour qu’il se retire. Un jour, j’ai été le retrouver chez lui et là, j’ai rencontré une jeune femme de mon âge, qui m’a été présentée comme sa fiancée. J’étouffais, alors un énorme cri de douleur dans ma poitrine. Lorsque je sortis de là, je désirais uniquement mourir. Arrivant chez moi, je pris la décision et sautai à la recherche de la mort. Mais elle, n’existe pas et là je me vis étendue, entièrement moulue, sur le bitume. Je perdis la notion du temps ; me souvenant à peine qu’une petite personne âgée restait toujours à mon coté, me donnant de la force à travers la prière ; c’était ma grand-mère. De très nombreuses fois, je voulu me lever, mais vous ne pouvez pas imaginer quelqu’un totalement cassé ? Ainsi était ma réalité. Je pensais de trop, jusqu’à ce qu’un jour ma grand-mère m’aida à me relever et avec difficulté, nous avons réussi à sortir de là, arrivant jusqu’à un centre spirite. Grace aux prières faites pour les suicidés, nous avons reçu une invitation qui nous a permis un traitement dans le propre centre. Ma souffrance ne cesserait uniquement lorsque j’aurais atteint les soixante quinze ans, époque à laquelle était programmée ma désincarnation naturelle.  

- Sœur pourquoi tout ceci. Nous avons déjà ressenti la présence de suicidés, qui n’avaient pas autant souffert.

- Luiz, beaucoup ont appris à désincarner, et après chaque cas est un cas.

- Allez-y Lucy ? Vous pouvez continuer.

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Oui cela me fait du bien de me souvenir, principalement dans les traitements chez les groupes spécialisés. Ah, ceci est formidable ! J’aimerais relater. Nous étions menés jusqu’à un groupe médiumnique, parce que internés nous nous trouvions dans ce Centre. Lorsque nous entrions dans la salle, beaucoup sentaient une odeur forte, nous-mêmes étions principalement tourmentés par l’odeur de nos propres corps putréfiés, et de très nombreuses fois, nous avions l’impression que les vers nous rongeaient. Le groupe médiumnique qui nous aidait était composé de personnes très équilibrées, alors que nous nous perdions par la faiblesse. Vous ne pouvez pas imaginer le soulagement qu’expérimente l’esprit d’un suicidé au contact avec un médium sachant aimer.

Lorsque le mentor s’approchait du médium, c’était comme si notre esprit s’endormait, anesthésié par les fluides bons de l’incarné, s’éloignant de nous cette désagréable sensation que nous étions en train d’expérimenter depuis l’instant de l’acte insensé. Beaucoup pleuraient, lorsqu’ils étaient retirés ensembles du médium ; c’était comme si l’on tirait l’oxygène. Luiz Sergio, il existe si peu de groupes qui portent assistance aux suicidés ! Pour ces groupes, les médiums psychophones ne sont pas nécessaires, car de très nombreuses fois, le suicidé ne veut pas parler, il désire à peine cesser de sentir le désespoir. Se trompent ceux qui organisent des groupes d’aide aux Suicidés uniquement avec les médiums dits d’incorporation. Les chargés de mission doivent profiter de ceux qui sont d’excellent auxiliaires du Christ, mais toujours oubliés dans la Doctrine : -les médiums donneurs. Uniquement le contact du malade avec un médium équilibré peut le bénéficier. Et là, Luiz Sergio, je suis resté quelques mois, jusqu’à ce qu’un jour j’ai été amené ici, ou je me sens déjà soigné. Je sais, cependant, que j’emmènerai de retour, lorsque je réincarnerai, un corps malade, parce que moi même l’ai détruit et uniquement mon cœur régénéré pourra me soigner.

Elle s’efforçait de ne pas pleurer . Je pris la main de Lucy et la mainenanit , avec les yeux baignés de larmes , et lui dit :

-Ma chère sœur, jamais je n’oublierai ; chaque fois que je le pourrais, je reviendrais vous

voir. Vous représentez aussi pour moi une main tendue. Une main qui a besoin d’être marquée par ma douleur pour revenir à la vie.

-Merci Luiz Sergio, j’ai été contente de vous connaître. Cà a été vraiment bien, votre joie m’a fait rappelé le passé, lorsque je rêvais être heureuse.

-Vous ne reviez pas, Lucy, Vous rêvez, car comme dit Ocaj : ‘ N’assassinons pas nos réalités pour ne pas nous distancier de nos rêves’.

-Elle me fixa et je vis pour la première fois, l’espérance dans ses beaux yeux bleus. Serrant bien fort sa main, je pris congé. Cheminant, je pensais ‘Dieu comme tu es magnanime à sait si bien nous comprendre. Si aujourd’hui nous ne désirons rien, demain, à la recherche de quelque chose nous trouverons et ainsi Père, tu comprends nos faiblesses, ne nous offrant pas pour nous offrir, bien sûr, mais nous offrant ce que nous savons ce que nous voulons, lorsque nous serons enfin adultes.

Que toutes ces lignes puissent ariver aux mains de tous ceux qui se trouvent désespérés et qu’ils sachent que de ce côté de l’horizon il existe quelqu’un qui tous les jours demande à Dieu beaucoup de paix et beaucoup d’amour. Pour tous ses frères.

‘Je vous aime tous mes chers amis.

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D’après : Mains tendues – Luiz Sergio – chap 5 page 29.

Les suicidés par le sacrifice. Doctrine Spirite : Farol, Alicerce. Asa.

A l’hôpital de Maria, dans le plan spirituel.

Alice et moi, nous cheminions en silence. La douleur que nous présentions, nous touchaient suffisamment. Et dans ce grand pavillon, elle était bien vivante. J’embrassais la jeune amie qui me sourit, demandant :

-Et maintenant, Luiz ou irons nous ?

-Allons voir Inacio et Alanda, ce sont elles qui détermineront. Je confesse que je devenais, à chaque fois plus curieux

-Qui dirait, Luiz Sergio , qu’il existe tant de cas de suicide , si variés.

Nous trouvons dans ‘Le Livre des Esprits’, d’excellentes explications, étant dommage que si peu recherche la vérité dans cet ouvrage complet. Nous trouvons à la question 957 :

957 - Quelles sont, en général, les conséquences du suicide sur l'état de l'Esprit ?

« Les conséquences du suicide sont très diverses ; il n'y a pas de peines fixées, et dans tous les cas elles sont toujours relatives aux causes qui l'ont amené ; mais une conséquence à laquelle le suicidé ne peut échapper, c'est le désappointement. Du reste, le sort n'est pas le même pour tous : il dépend des circonstances ; quelques-uns expient leur faute immédiatement, d'autres dans une nouvelle existence qui sera pire que celle dont ils ont interrompu le cours. » Toutes les réponses du Livre des esprits, méritent d’être lues par les studieux.

-Luiz, ici même, combien de cas avons-nous en présence, chacun dans une situation différente ?

-Le docteur Inacio nous sourit, lorsque nous arrivâmes.

-Comment se passent les choses, frères ? Satisfaits avec votre apprentissage ?

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-Nous sommes venus remercier un ami et nous mettre à dispositions pour de nouvelles études.

-Nous étions justement en train de vous attendre. Dans le pavillon trente, il y a deux cas qui méritent d’être étudiés. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous y rendre.

- Pouvons-nous, y aller maintenant ou avons-nous besoin d’une autorisation?

-Attendez un peu, Irany vous y emmènera, elle connaît très bien l’endroit.

Nous nous sommes assis moi et Alice, et je confesse que je ne pourrais dire combien de temps nous avons passé ici. Je sais que j’ai du dormir un petit peu, car je me sentis réconforté après être réveillé par la voix d’Ignacio.

-Ami Irany, je souhaiterais que vous ameniez nos jeunes amis au pavillon trente.

Très gentil, il nous invita à l’accompagner, ce que nous avons fait de bonne grâce. Là arrivant, nous avons reçu des passes de rééquilibre et seulement ensuite nous avons été introduit dans la pièce de traitements, ou quatre corps gisaient immobiles. Je m’approchai. Les quatre patients gémissaient suffisamment. C’était comme s’ils étaient couverts de goudron. le traitement consistait à appliquer des passes réconfortantes, mais même ainsi ils ne se calmaient pas. J’étais peiné. De deux corps s’écoulait un limon jaune, gélatineux. Je ne résistai pas à la curiosité et demandait.

-Comment se sont-ils suicidés?

En désirant attirer l’attention sur une situation déterminée. Ils se graissèrent le corps avec une substance considérée par eux sacrée et ensuite ils se sacrifièrent. Aujourd’hui ils luttent pour se voir libre de ce martyr, mais pour autant qu’ils s’efforcent, ils concentrent leur esprit sur le moment dramatique du suicide.

Quelques médecins, à travers la force mentale, endormirent leur conscience, tourmentée par le remord, qui leur martyrisait le corps. Ils paraissaient exhaler une sorte de fumée. Je demandais

-Combien y-a-t-il de jours qu’ils se trouvent ici ?

Irany me regarda curieusement, peut être surpris par la question idiote que je fis et me répondit :

-De jours ? Cela fait longtemps qu’ils sont ici. La jeune femme, il y a 20 ans, le jeune homme 8 ans, la personne âgée, il y a 30 ans, l’adolescent, il y a 26 ans.

-Mon Dieu, et ils souffrent depuis tout ce temps ?

-Oui Luiz Sergio, la souffrance a été idéoplastifié par la volonté propre.

-Et pour combien de temps finiront-ils par rester ici ?

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-Cela, dépendra de la volonté de chacun d’eux. Nous avons déjà reçu des esprits dans la même situation qui sont seulement restés trois ans ; d’autres plus de trente ans. Dans le livre de la vie nous sommes tous propriétaire de nos écrits, et ils ont gravé la parole douleur d’une manière bien profonde.

Les infirmiers appliquèrent des passes et firent un lavage périspirituel. Avant de quitter le local, je les fixais une fois de plus et je frémis en entendant les gémissements de douleur. En rejoignant le jardin, je sentis la chaleur du soleil qui se répandit sur nos corps et demandai à Dieu pardon pour nos erreurs. Alice avec les yeux baignés de larmes, me dit :

-Luiz, pourquoi l’homme ne se connaît-il pas lui même ? Si tous se préoccupaient avec la vie, elle apporterait de biens grands bénéfices.

- C’est cela que la Doctrine Spirite est en train de faire, sœur donnez à l’homme la clé de la vie éternelle. Mais à l’exemple de tout ce qui nous appelle à la réalité, nous refusons à l’accepter. La Doctrine Spirite est le phare, le but et la direction, parce qu’elle nous éclaircit le chemin, affermie nos pas et nous donne la liberté. L’accepter est renoncer à nous-mêmes.

C’est cela même. Un jour nous y arriverons.

Ainsi, espérons.

D’après : Mains tendues – Luiz Sergio – chap 5 page 99.

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Mémoires d’un suicidé. (Traduit actuellement en Français et publié ).(Synthèse de plusieurs chapitres).

La vallée des suicidés.

Exactement au mois de janvier de l’an de grâce 1891, j’ai été surpris par mon emprisonnement dans une région du monde invisible, dont le panorama désolant était composé de vallées profondes, ou les ombres présidaient , de gorges sinueuses et cavernes sinistres , dans l’intérieur desquelles hurlaient , comme des hordes de démons enragés, des Esprits qui avaient été des hommes , rendus fous par l’intensité et l’étrangéité , véritablement inconcevables , des souffrances qui les martyrisaient.

Qui, ici stationnent temporairement, comme je stationnais, sont les responsables de crime ! C’est la lie du monde spirituel, phalanges de suicidés , qui périodiquement , par ses canaux affluent emmenés par le tourbillon des disgrâces dans lesquelles ils se sont entortillées , se dépouillant des forces vitales qui se trouvent généralement intactes (qui revêtent leurs enveloppes physico-spirituelles) , par conséquent sacrilèges du suicide et provenant particulièrement du Portugal, de l’Espagne, du Brésil et des colonies portugaises d’Afrique, malheureuses personnes en carence de l’aide confortant de la prière ; ces personnes légères et inconséquentes, qui repues de la vie qu’elles n’ont pas voulu comprendre, s’aventurent dans l’Inconnu , à la recherche de l’oubli, dans les précipices de la Mort !

En général , ceux qui s’en remettent au suicide espèrent toujours se libérer des amertumes jugées insupportables , de souffrances et de problèmes considérés indissolubles par la tiédeur de la volonté non éduquée , devenue lâche en présence, de très nombreuses fois de honte , de discorde, de honte, des remords déprimants joints et souillant la conscience, conséquence d’actions pratiquées en rébellion aux lois du Bien et de la Justice.

Moi aussi, j’ai ainsi beaucoup pensé avec une auréole idéaliste que ma volonté croyait, me glorifiant de l’avant.

Je me suis donc trompé ; et des luttes infiniment plus vives et plus rigides

m’espéraient à l’intérieur du tombeau afin de me fouette l’âme incrédule et rebelle, avec justice méritée.

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Les premières heures qui suivirent le geste brutal que je commis, pour moi-même, se

passèrent sans que véritablement je puisse prendre conscience de moi. Mon esprit rudement violenté, comme évanouit, était en train de souffrir un ignoble collapsus. Les sens, les facultés que traduisent le ‘Je’ rationnel, se paralysèrent comme si un indescriptible cataclysme avait renversé le monde, prévalant donc, par-dessus les ruines, la sensation forte d’annihilation qui sur mon être avait fini par tombé. C’était comme si cette détonation maudite, qui jusqu’à aujourd’hui résonne en vibrations mentales (à chaque fois que se desserrent les voiles de mémoire, comme dans cet instant, ou je revis le passé exécrablement), avait dispersé une à une les molécules qui constituent chez mon être la Vie !

Odeurs fétides et nauséabondes, cependant, revinrent, violemment indisposant l’odorat. Une douleur aiguë, violente, folle, assaillît instantanément tout mon corps, se localisant particulièrement dans le cerveau, commençant au niveau de l’appareil auditif. Prise de convulsions indescriptibles de douleur physique, je penchais à gauche le coté droit de l’ouïe ; - Le sang coula de l’orifice, causé par le projectile de l’arme à feu que je m’étais servi pour le suicide et je m‘étais salis les mains, les vêtements, le corps… je n’apercevais rien, cependant. Il convient de me rappeler que mon suicide dérivait de la révolte de m’être retrouvé aveugle, expiation que je considérais supérieure à mes forces, injuste punition de la Nature à mes yeux ayant besoin de voir, pour que soit obtenue, par le travail, la subsistance honorable et fière.

Je me sentais donc toujours, aveugle ; et par cumul de ma désorientation, je me retrouvais blessé. Uniquement blessé et non pas mort ! Parce que la vie continuait en moi comme avant le suicide !

Je commençais à réunir mes idées. Je revis ma vie en rétrospectif, jusqu’à l’enfance, et sans même omettre le drame de l’ultime acte, programmation extra sous mon entière responsabilité. Je me sentais vivante. Je vérifiais par conséquence, en moi que la blessure que j’avais occasionnée en tentant de me tuer avait été insuffisante, augmentant ainsi en moi les si grandes souffrances qui depuis longtemps étaient en train de persécuter l’existence.

Je voulu m’éloigner de ma propre présence, cherchant à reproduire l’acte qui m’avait apporté la disgrâce, c'est-à-dire : reproduire la scène pathétique de mon suicide mentalement, comme si pour une seconde fois je cherchais à mourir afin de disparaître dans la région qui, dans mon ignorance des faits de l’au-delà de la mort, je supposais l’éternel oubli ! Mais il n’y avait rien capable de fléchir cette maudite vision. Elle était avant tout véritable ! Image parfaite de la réalité qui sur mon physique spirituel se reflétait, et pour cela m’accompagnait quelque soit l’endroit ou j’étais, persécutait mes rétines sans lumières, envahissait mes facultés animiques immergées dans des chocs et s’imposait à ma cécité d’Esprit tombé dans le péché, me suppliant sans rémission !

Un jour après un profond épuisement se produisit dans mon être une excitation prolongée ; Une faiblesse insolite me conserva pacifique, comme évanouit. Moi, ainsi que de nombreux compères de mon groupe étaient épuisés, incapables de résister plus longtemps à une situation si désespérée jusqu’à ce que dans l’atmosphère dense et ténébreuse, surgirent des véhicules blancs rompant les ombres avec de puissantes lumières.

Le Secours Spirituel.

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Stationna une sorte de grande caravane de nombreux véhicules sur la place bourbeuse. Descendirent de là des infirmiers et le responsable de l’expédition, lequel se caractérisait par le port d’un turban et d’une tunique hindou.

Silencieux et discrets, ils commencèrent à établir une reconnaissance de ceux qui seraient secourus. Alors, une voix vibrante, parcouru l’air et patiemment fit l’appel de ceux qui devraient être recueillis, lesquels entendant leurs propres noms se présentaient par eux-mêmes. C’est alors que je connu leurs noms et eux le mien.

Emue et un peu effrayée, j’ai alors pu élever ma pensée envers Dieu, pour remercier humblement de la grâce que je reçu.

Note de l’auteur.

Après la mort, avant que l’Esprit s’oriente, gravitant pour le véritable ‘foyer spirituel’ qui lui revient, il sera toujours nécessaire un passage dans une sorte d’antichambre, dans une région dont la densité et les configurations afflictives locales correspondent aux états vibratoires et mentaux des nouveaux désincarnés. Là ils attendent jusqu’à ce qu’ils soient naturellement ‘désanimalisés’, c'est-à-dire que soient défaits les fluides et forces vitales dont tous les corps matériels sont imprégnés. Ici on pourra apercevoir que le séjour dans l’Umbral de l’au-delà sera temporaire, par conséquent généralement pénible. Quelque soient les actions pratiquées, le genre de vie qu’a eu l’entité désincarnée, tels seront le temps et la pénurie dans le local décrit. Il s’en trouve ici quelques uns qui resteront à peine plusieurs heures, d’autres des mois, des années consécutives, revenant à la réincarnation sans atteindre la Spiritualité. S’agissant des suicidés, le cas assume des proportions spéciales, douloureuses et complexes. Là ils demeureront généralement, le temps qu’il leur reste pour la conclusion du compromis de l’existence que prématurément ils ont coupé. Apportant des chargements avantageux de forces vitales animalisées, en dehors des bagages des passions criminelles et désorganisation mentale, nerveuse, et vibratoires complètes, il est facile d’entrevoir quelle sera la situation de ces malheureux pour qui un seul baume existe : la prière des âmes charitables !

Si pendant longtemps, ce séjour s’affine avec les mesures spécifiques à chaque cas, la réincarnation immédiate sera la thérapie indiquée, bien qu’acerbe et douloureuse, ce qui sera préférable à de nombreuses années dans une situation si disgracieuse, ainsi se complétant le temps qui manquait au terminal de l’existence coupée.

Les impressions et les sensations pénibles, provenant du corps charnel, qui accompagnent l’Esprit toujours matérialisé (que nous appellerons de répercussions magnétiques, en vertu du magnétisme animal) existent chez tous les êtres vivants, et leurs affinités avec le périsprit. Il s’agit d’un phénomène identique à celui d’une personne qui a eu une jambe ou un bras amputé ; sentant des fourmillements dans la paume de la main qui n’existe plus, ou sur la plante des pieds, également inexistante. Nous avons connu dans un hôpital un pauvre ouvrier qui avaient eu les deux jambes amputées, et les ressentant si vivement, qu’il tenta de se lever comme s’il possédait ses membres, oubliant qu’ils ne les avaient plus. Il chercha à se lever, se leva donc, et dans une terrible chute, se blessa. De tels phénomènes sont faciles à observer.

D’après : Mémoires d’un suicidé. Yvonne A Pereira. Première partie : La vallée des suicidés.

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Annexe.

ESPRITS SUICIDÉS.

Ce sont des êtres qui souffrent intensément. Quand ils se communiquent, ils présentent, une souffrance si atroce qu´ils émeuvent tous les membres de la réunion. Certaines fois, ils sont devenus fous de douleur par les hallucinations dont ils souffrent, en vertu de la répétition de la scène dans laquelle ils ont détruit le propre corps. Par les douleurs superlatives dont nous supposons la teneur, ils arrivent aux réunions, dans l´état maximum d´agonie et de lassitude.

Il revient au doctrinateur* de les secourir et de soulager leurs souffrances à travers les passes.

Ils n´ont pas besoin de tant de doctrination , mais de consolation . Ils sont en train de chercher une cause pour leurs souffrances afflictives. La vibration amoureuse des participants, les effluves tranquillisantes de la Spiritualité, agiront comme un doux sédatif, les soulageant et beaucoup finissent par s´endormir pour être ensuite emmenés par les travailleurs spirituels.

NT : * Lors de séances de désobsession

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Le suicide du point de vue

Spiriteet

(Annexes).Page 41 à 46.

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LE SUICIDE DU POINT DE VUE SPIRITE.

Causes du suicide.

Désespoir, l’individu se trouve incapable d’assumer les compromis de la vie. Vision Matérialiste de la Vie (La recherche du rien, de l’annihilation). Conditions pathologiques (Dépression). Usages de drogues. Influence Spirituelle. Tendances récidivistes.

Causes du suicide.

La perplexité devant la continuité de l’existence. Liaison très intense avec la matière (faim, froid et rigidité cadavérique, putréfaction). Irradiations de maladies antérieures. Réflexions du Trauma du périsprit :

Blessures sanglantes fréquemment.Mutilations survenant de l’acte.

Identification vibrationnel avec d’autres esprits dans les mêmes conditions. Irradiations délétères aux incarnés (André Luiz Libération). Souvenir constant de l’acte du suicide. N’arrive pas à s’approcher des parents désincarnés.

Réflexes du Périsprit.

Cicatrices, marques et blessures de l’acte commis. Cordon d’argent dilacéré. Présence de fluides animalisés ( ces fluides seulement se dispersent après avoir

parcouru le temps normal de leur existence).

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Réincarnation d’un suicidé.

Il reste rarement très longtemps dans la spiritualité. Il est obligé de répéter sur terre l’expérience qu’il abandonna. Le suicidé retourne dans des conditions très pénibles de souffrance, aggravé par le

déséquilibre qu’il causa dans le propre périsprit. Il passera inévitablement par la tentation comme suicidé, ayant en sa faveur la propre

souffrance et les éclaircissements qu’il aura reçu dans la spiritualité. Normalement, il réincarne ensemble avec les esprits qui ne lui sont pas en affinité.

Aides aux suicidés.

Désincarnés.La prière.

Aux incarnés avec tendances au suicide.La prière.Traitement médical/ psychologique.Traitement des vices.Orientation spirituelle et développement moral.Espérance du lendemain et compréhension des lois divines.

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LE SUICIDE DANS LA VISION SPIRITEANNEXES.

1. L’homme est un composé triple de la Nature : Humaine, astrale, et spirituelle, c'est-à-dire matière, fluide et essence. Ce composé pourrait aussi être traduit dans une expression plus concrète et populaire, assimilable au premier degré de l’observation : le corps charnel, le corps fluidique ou périsprit et l’âme ou l’Esprit, étant que du dernier s’irradient la Vie, l’Intelligence, les Sentiments, etc… etc. Étincelle ou se vérifie l’essence divine et qui chez l’homme marque l’hérédité céleste ! De ces trois corps, le premier est temporaire, obéissant à peine aux nécessités des circonstances inaliénables qui entourent son possesseur prédestiné à une désorganisation totale par sa propre nature putrescible, provenant du limon primitif, c'est-à-dire la chair. Le second est immortel et tend à progresser, se développer, se perfectionnant à travers des travaux incessants dans les luttes des millénaires, c’est le fluidique, c’est le fluidique. Alors que l’Esprit, éternel comme l’Origine de laquelle il provient, lumière impérissable, qui tend à briller de nouveau toujours plus magnifique jusqu’à faire une représentation en degré relatif de l‘Eclat Suprême que lui fournit la vie, par la Gloire de son même créateur, c’est l’essence divine, image et ressemblance, (qui sera un jour), du Tout Puissant : Dieu.

2. Vivant sur la Terre, cet être intelligent, qui devra évoluer pour l‘Eternité se nomme Homme ! étant donc, l’homme, un Esprit incarcéré dans un corps de chair ou incarné.

3. Un Esprit revient de nombreuses fois dans un nouveau corps charnel sur Terre, nait de nombreuses fois afin de partager la convivialité dans les sociétés terriennes, comme l’Homme, exactement comme il est porté à changer de vêtements plusieurs fois….

4. Le suicidé est un esprit criminel, qui a failli dans ses compromis qu’il avait avec les Lois sages, justes et immuables, établies par le Créateur, et qui se voit obliger à répéter l’expérience sur terre , prenant un nouveau corps , alors qu’il avait détruit celui que la Loi lui avait confié comme instrument d’aide dans la conquête du propre

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perfectionnement , dépôt sacré qu’avant il devait estimer et respecter plutôt que de détruire , vu qu’il ne pouvait pas se permettre de ne pas assister aux droit de ne pas manquer aux grands compromis de la vie planétaire , pris avant la naissance en présence de la propre conscience et devant la paternité Divine , qui lui fournira pour autant la Vie et les moyens.

5. L’Esprit s’un suicidé reviendra à nouveau dans un corps terrien dans des conditions plus pénibles de souffrance, aggravées par les résultats du grand déséquilibre que le geste désespéré provoqua dans son corps astral, c'est-à-dire son périsprit.

6. Le retour d’un suicidé dans un nouveau corps est la loi. C’est une loi inaliénable, irrévocable. C’est une expiation irrémédiable, à laquelle il devra se soumettre volontairement ou non, parce que pour son propre bénéfice, il n’y aura pas d’autre recours, si ce n’est la répétition du programme terrien qu’il avait cessé d’exécuter.

7. Succombant au suicide, l’homme rejette et détruit le désir sacré, dont les facultés sont permises par la loi, pour la conquête de situations honorables et dignes pour la propre conscience, car les souffrances lorsqu’elles sont supportées héroïquement, dominée par la volonté souveraine de vaincre, sont comme une éponge magique à effacer de la conscience coupable le brouillard infamant, de très nombreuses fois, d’un passé criminel dans des étapes terriennes antérieures. Mais si au lieu de l’héroïsme Salvateur, l’homme préfère la fuite aux labeurs prometteuses, cela équivaut à un auto-attentat qui révèlera bien le limon de l’infériorité qui rend malheureux son caractère, retardera le moment désiré pour la satisfaction des plus chers désirs, en raison qu’il ne pourra jamais se détruire puisque la source de sa Vie réside dans son Esprit et celui ci est indestructible et éternel comme le Foyer Sacré dont il descend.

8. Dans la Spiritualité, rarement le suicidé restera très longtemps. Il descendra prestement pour la réincarnation, quelque soit l’amas des conséquences endommagées portées. Il pourra ajourner l’Accomplissement de cette inaliénable nécessité au cas où les circonstances atténuantes fournissent les capacités pour l’entrée dans des cours d’apprentissage édifiant qui faciliteront les batailles futures dans le rôle de sa réhabilitation même.

9. Le suicidé est comme un clandestin de la Spiritualité. Les lois qui régissent l’harmonie du monde invisible sont contraires avec sa Présence dans ces firmaments avant l’époque déterminée et légale ; ils sont tolérés, aidés et convenablement acheminés, parce que l’excellence des mêmes, provenant du sein amoureux du Père Altissimo , établit que soient incessamment renouvelées les opportunités de corrections et de réhabilitation à tous les pécheurs.

10. Renaissant dans un nouveau corps charnel , le Suicidé remontera la programmation des travaux et batailles divers , auxquels il avait imaginé erronément, pouvoir échapper par les faits du Suicide ; il expérimentera de nouvelles taches, épreuves

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similaires ou absolument identiques à celles qu’il aura prétendu éloigner ; il repassera inévitablement par la tentation même du suicide, parce que lui-même s’est mis dans cette circonstance difficile portée pour la réincarnation expiatoire aux amères conséquences du passé délictueux ! A une telle tentation, il pourra évidemment résister, en raison que dans la Spiritualité il aura été dument éclairé et préparé pour cette situation. Cependant s’il venait à faillir une seconde fois, ce qui serait improbable, alors sa responsabilité se multiplierait, multipliant pour cela même, de façon désastreuse, les séries de souffrances et les batailles de réhabilitation, en raison qu’il est immortel !

11. L’état indéfinissable, d’angoisse inconsolable, d’inquiétude afflictive , de tristesse et d’insatisfactions permanentes ; les situations anormales qui se décalquent et se succèdent dans l’âme, dans l’esprit, et dans la vie du suicidé réincarné, indescriptibles à la compréhension humaine et qui sont seulement assimilable par lui-même, uniquement lui permettront le retour à la normalité en concluant finalement les causes qui les aura provoqué, après des existences expiatoires, témoignages sévères ou ses valeurs morales seront durement confirmatives, s’accompagnant de larmes sans interruptions, réalisations ennoblissant es, renoncements douloureux dont il ne pourra pas s’absenter… pouvant une labeur si difficile exiger de lui la persévérance d’un siècle de luttes , de deux siècles… peut être plus… suivant le degré des propres démérites et des dispositions pour les combats justes et inaliénables !

12. De telles déductions ne nous laissent, absolument aucune illusion autour du futur qui nous attend. Tôt, cependant, nous comprenons, que dans l’épineuse actualité dans laquelle nous vivons, un itinéraire unique, se présente comme un recours à des possibles adoucissements dans un avenir dont nous ne pouvons pas prévoir la distance la distance. Soumettons-nous aux impératifs des lois que nous avons enfreint, observons les conseils et orientations fournis par nos mentors aimant , laissons-nous éduquer et guider et guider à la saveur de son haut critère*, comme brebis , soumises et désireuses de retrouver la consolation suprême d’une bergerie…

D’après : Mémoires d’un suicidé.Yvonne Do Amaral Pereira

Dicté par l’Esprit Camilo Castelo Branco.

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NT : * L’auteur fait référence à Jésus et au Sermon de la Montagne

Sous la Lumière de la

Conscience Universelle.

(Ramatis). Vision spirite, spiritualiste.Page 47 à 52.

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SOUS LA LUMIERE DE LA CONSCIENCE UNIVERSELLE.

(Ramatis). Vision spirite, spiritualiste.

Chapitre 4.

SUICIDE.

QUESTION ;-Comment est vu dans le champ spirituel le problème du suicide ? RAMATIS ;- Nous ne pouvons pas oublier que la semence est libre, cependant, la

récolte est obligatoire. Donc, le suicide pour être interprété, maintenant comme pathologique,, maintenant comme désespoir pour cause de perte de biens matériels; maintenant comme résultats de passions insatisfaites et, maintenant comme punition à quelqu’un.

Dans tous les cas, il continue d’être un crime douloureux et par conséquent, sujet aux pénalités légales, faisant que le suicidé devra incarner nouvellement pour compléter le cercle de vie interrompue et ensuite, une autre réincarnation de risque pour recueillir le semence de l’ivraie, soldant son débit dans la comptabilité sidérale, perdant temps et énergie dans son évolution spirituelle.

Le suicidé est une transfuge des responsabilités par lui crées. Fuyant le devoir karmique, non seulement il ne prolonge pas son aspiration libératrice, mais il augmente aussi son solde négatif devant la Loi d’Action Réaction.

QUESTION ;-Même dans le cas de maladies mentales, comme dans les psychoses maniaco-dépressives, phase dépressive, est-il toujours sujet aux peines ?

RAMATIS ;- Suivant les critères médicaux simplifiés, les maladies peuvent être ; héréditaires, dégénératives et infectieuses.

Et les dépressions mentales, de quelque origine, sont considérées aujourd’hui comme génétiquement transmissibles, et spirituellement elles seraient déflagrantes par la programmation périspirituelle, résultant de l’état primaire animique de l’être, ou de ses vices,

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passions, sentiments impures, actions douloureuses et , surtout par les agressions alcooliques, le tabac, les substances euphorisantes ou hallucinatoires, que portent la contexture subtile du périsprit de matière dense et impropre pour sa future ascension angélique.

Jésus disait : ‘Vous êtes des Dieux’ et personne ne pourra atteindre la divinité sans avoir auparavant revêtu le vêtement resplendissant et immaculé pour les banquets éternels avec le bien et l’amour.

Ainsi, il peut stationner dans les vallées des Ombres pendant des millénaires, cependant l’étincelle divine de chacun recherche la lumière d’où il vient pour pouvoir briller, en conformité avec sa destination dès le moment de la propre individualisation dans le sein de l’univers.

QUESTION ;- Nous aimerions que vous nous éclairiez mieux sur le suicide par maladie.

RAMATIS ;- Il y a toujours une altération mentale dans les cas de suicide, n’important pas que cette altération soit le fruit d’une maladie, comme le cancer, ou les abus de substances psycho actives ou de quelque autre cause extérieure, parce que le motif fondamental est dans le périsprit pour être le registre dans la mémoire de l’individu dans ses vies, depuis l’électron jusqu’à l’homme. C’est l’Akhasa des maîtres indiens, que nous pourrions interpréter comme étant la mémoire de Dieu se manifestant dans l’énergie grossière, laquelle envoie toujours vivre et évoluer et non pas de rechercher la factice morte comme la cessation de la vie, car nous savons qu’elle n’existe pas dans l’Univers. La mort est une simple transformation de forme en énergie, ou vice versa.

Ensuite, quelque soit la raison qui puisse être du suicide, il retardera uniquement l’évolution spirituelle et de très nombreuses fois, dans les cas de malades terminaux, il y a un insuccès de sauvetage karmique, lorsqu’il était pratiquement réalisé, ayant l’esprit (en dehors de compléter le temps restant) de revenir pour une expérience de vie, cependant avec une aggravation de sa dette.

QUESTION ;- Cela ne pourrait-il pas constituer une atténuation dans les cas de suicide, lorsque la notion d’honneur et de dignité porte la personne, ou pour la perte de ses biens ?

RAMATIS ;- La grande Loi prend en considération, au point, à la virgule, l’action humaine et sa motivation et tout est pesé et mesuré avec exactitude. Ainsi l’honneur et la dignité humaine sont pris en compte comme effets d’une éducation à l’intérieur des patrons supérieurs de conduite humaine ; et aussi il sera observé et enregistré la quantité de vanité, d’orgueil et d’autres défauts des humains. Tout ceci sera additionné au compte karmique pour la prochaine réincarnation ; cependant la nouvelle expérience dans la matière sera faite dans des situations plus précaires.

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Déjà la perte de biens matériels, comme cause d’auto-extermination est considéré comme aggravante, et ensuite portera à un réajustement encore plus pénible, alors que l’esprit incarné ne possède rien et n’emportera rien de l’univers de forme, si ce n’est le bien pratiqué, l’amour sans désintéressé et la sagesse acquise. Tout ceci représente les trésors du Ciel ; le reste ce sont des biens matériels, qui finissent par être rongés par la rouille du temps.

QUESTION ;-Nous avons appris de quelques cas, que des personnes jeunes

désillusionnées par erreurs amoureuses, ou pour ne pas accepter les restrictions familiales, tout comme les conjoints abandonnés par l’autre, laissent une communication, accusant quelque chose ou quelqu’un, comme cause de leur suicide. Ceci pourrait-il être considéré comme un motif important ?,

RAMATIS ;- Non. Souvenons-nous de la différence entre la vie éternelle et la momentanée. La première est conséquence de tout l’amas accumulé dans le périsprit, alors que la seconde est le réflexe de ce cumul dans l’instant fuit de son existence terrienne. Il est su que l’ascension spirituelle est le produit du travail constant de la raison humaine pour vaincre les impulsions instinctives animales, et cependant , les cas de frustrations au nom d’un prétendu amour , ou d’une passion irréfrénable , causant l’acte irrationnel de la propre mort , démontre seulement le retard de l’individualité qui a besoin d’un correctif pédagogique dû , dans la sublime école de la vie .

De même il pourrait être argumenté lorsque des adolescents rebelles, se tuent dans l’intention de punir les parents, dont l’unique intérêt est la félicité de leurs enfants, les éduquant pour qu’ils soient des citoyens utiles et responsables dans la société, ou ils auront à s’intégrer un jour.

QUESTION ;-Donnez nous le jugement supérieur, dans le cas de suicidés induits par l’usage de la drogue.

RAMATIS ;- Ces cas représentent une double transgression ; l’élimination du corps physique, le scaphandre du périsprit pour sa manifestation terrienne et le manque d’hygiène mentale dans la préservation du cerveau organique, principale véhicule de manifestation de l’essence dans la forme. Les drogues ont toujours été utilisées dans les cultes antiques, et maintenant elles sont ici, pouvant être facilement acquises, alors beaucoup les expérimentent et seulement un pourcentage s’en rend dépendant.

QUESTION ;- L’habitude alcoolique amène à des altérations mentales et de très nombreuses fois au suicide, et comme c’est une habitude socialement admise, la société ne serait-elle pas coupable et non pas l’individu ?

RAMATIS ;- Si ainsi nous pensions, comme quelques sociologues, l’individu n’aurait aucune culpabilité et nous jugerions la société responsable ; Cependant, suivant l’anthropologie, l’homme serait surgit le premier, ensuite réunis en noyaux familiaux, lesquels formèrent les groupes, qui réunis formèrent les tribus, et ainsi progressivement, jusqu’à atteindre le stade social actuel avec la complexité connue de tous.

L’évolution naturelle de l’homme, comme agent des usages et coutumes sociaux se met en évidence par les propres transformations des agroupements humains ; c’est l’homme malade qui rend un environnement malade , et lorsqu’il évoluera de l’égoïsme à l’altruisme , la société deviendra plus juste et égalitaire Ce n’est pas la modification de l’environnement

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qui transformera l’homme , comme prêchent certains doctrinateurs socialistes , mais l‘être humain lorsqu’il aura acquis les postulats des grands maitres spirituels. Ce n’est pas l’environnement qui fait l’homme, cependant, l’homme est l’agent transformateur de l’environnement, sous tous les aspects.

QUESTION ;-Dans les cas de suicides collectifs, induits par de fausses croyances ou leaders, quelle est l’attitude des esprits supérieurs ou purs, dans l’évaluation de cette erreur ?

RAMATIS ;- N’oubliez pas que le libre arbitre est la faculté développée par l’esprit dans son chemin vers l’angélitude.

Si quelque personne cesse de faire usage de cette qualité essentielle, elle devient robotisé, n’utilisant plus la faculté la plus importante qui est la raison humaine, un des membres de l’évolution spirituelle ; et même ainsi les peines de la loi lui reviennent.

QUESTION ;- Pourriez vous nous éclairez un peu Mieux ? RAMATIS ;- Dans l’Univers, il y a la complexité de la manifestation de l’essence

dans la forme, cependant les lois qui régissent cette manifestation sont simples ; que l’on pourrait donner comme exemple avec quelques phrases de l’Evangile ; ‘A chacun sera donné suivant ses œuvres’ ou, ‘Vous payerez jusqu’au dernier centime tout ce que vous avez fait’  ; ou ainsi, ‘Traitez les autres comme vous aimeriez que l’on vous traite’.

Il n’existe aucun privilège pour personne. Dans les niveaux supérieurs de la vie, il existe en réalité une égalité des droits, et elle est pour tous. Les causes sont prises en compte, mais surtout l libre arbitre.

QUESTION ;-Cependant nous avons des doutes quant aux notions du libre arbitre et de déterminisme, et nous aimerions un meilleur éclaircissement.

RAMATIS ;- Le propre Paul enseignait que l’on donne l’aliment conformément à l’âge de chacun. Faisant une analogie avec le système éducationnel, l’on pourrait dire, que dans l’école maternelle, l’enfant est complètement attendu par les assistantes, aidant aux nécessités primaires de l’alimentation et hygiène, étant dépendant quasi complètement.

Au cours préparatoires, élémentaires et moyens, l’enfant commence à développer la perception simple de l’environnement, cependant, il doit être orienté par les instructeurs. En commençant le début des classes, il a ses travaux marqués et un programme a être accompli sous l’orientation des professeurs, qui font tout pour leurs formations, stimulant leur apprentissage.

En rentrant dans le second degré, il existe une certaine liberté pour choisir tel ou tel chemin pour sa professionnalisation. La méthode pédagogique est plus flexible, étant donné à l’étudiant plus de notion de responsabilités et devoir, dont les racines, auront été lentement et progressivement, cultivés dans les niveaux inférieurs.

Nous arrivons donc , enfin, à la faculté, ou la fonction d’éducateur est de simples orientation et d’évaluation, laissant toute la responsabilité à l’individu de décider quel sera la meilleure option pour se transformer en un bon ou un mauvais professionnel , dans un humanitaire ou dans un égoïste, dans un sage ou un pseudo-sage, ou choisir un idéal divin , spirituel humain ou matériel, pour ensuite , souffrir le jugement par la propre option.

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Cependant, le libre arbitre est la conquête de l’esprit dans sa recherche de lumière, alors que le déterminisme est le résultat d’un plan évolutif singulier à chacun.

RAMATIS ;- Il nous manque quelques explications quant au karma des leaders qui induisent aux suicides collectifs. Quelle est votre explication ?

QUESTION ;- Suivant quelques théories sociales, les leaders de groupes ont été choisis premièrement par la force physique, ensuite c’était le meilleur guerrier, et ainsi, évoluant pour être aujourd’hui, le plus habile politicien ou le plus brutal dictateur.

Dans chacun de ces états, il y a un leader ou des leaders, dont les souvenirs restent dans la mémoire périspirituelle, et dans un moment adéquat, ils s’installent dans le groupe en fonction des nécessités karmiques. Cependant tous ont le libre arbitre de suivre ou non, l’orientation de leur leader, dépendant du degré de fanatisme, fruit de cécité spirituelle ; et dans ces cas ils devront de nouveau, retourner dans la chair pour accomplir les desseins de la Loi.

QUESTION ;- Mais ils ont été induits par quelqu’un au suicide ; il nous parait quasiment nul leurs responsabilités et beaucoup plus de celui qui aura induit à l’erreur. Que pouvez nous nous répondre ?

RAMATIS ;- Il est écrit dans la Loi ; ‘Tu ne tueras point’. Qu’est-ce que le suicide, si ce n’est pas se tuer soi même ? Cependant, à l’intérieur de la théorie évolutionniste spirituelle, ce procédé est non seulement retardé pour la personne comme aussi pour les autres qui auront cessé de réincarner et d’évoluer. Il y a en dehors du dommage personnel, le préjudice pour la collectivité.

Quant au leader, il est simplement un détonateur psychique des tendances provenant du périsprit de ses adeptes qui dans des époques passées, ont appartenu tous au même groupe d’âmes endettées dans les troupes de conquêtes de peuples ou de membres de confréries complices avec les morts par la Sainte Inquisition , ou d’autres groupes religieux fanatiques, lesquelles parlèrent au nom de Jésus , cependant oubliant ses fondements de sagesse, comme ‘Un aveugle peut-il conduire un autre aveugle ? Les deux ne vont-ils pas tombés dans un trou ?

‘Pourquoi m’appelez vous Maitre, si vous ne faites vous pas ce que je vous dis ?; ‘Prenez garde, que personne ne vous trompe, car nombreux viendront en mon nom disant ; Je suis le Christ ; et beaucoup vous tromperont’.

Ce sont des advertances ; cependant au lieu de suivre les enseignements magistraux de Jésus, ils restent, écoutant les faux prophètes , accomplissant les dogmes humains avec leur rituel in fructifiant , perdus dans cette foret sauvage d’erreurs et de mensonges, alors que l’unique chemin est l’Evangile.

QUESTION ;- Dans le cas de l’honorable harakiri des Japonais, comment expliquez-vous que cela fasse partie de la culture ?

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RAMATIS ;- Se superposant à la culture, les instincts primitifs sont, plus sages, manutention de la vie dans tous les champs de l’univers. La harakiri japonais appartient à la vieille civilisation des samouraïs japonais orgueilleux , et devant cette proposition , c’est plus une attitude d’orgueil d’une certaine classe et non pas un phénomène global, surtout dicté par le cancer animique de la fierté , commun dans d’autres époques, donc, inacceptable dans le monde moderne, et la Grande Loi se fera sentir dans le lieu et le temps dus.

QUESTION ;- Y aurait-il d’autres éclaircissements sur le suicide que vous pourriez nous donner ?

RAMATIS ;- Nous croyons avoir exposé les multiples hypothèses possibles, et avoir été bien clair que l’acte de suicide causé par une charge délétère du périsprit, empêchant la libération de l’esprit et, par conséquent doit être éliminée à travers du corps physique pour le réservoir commun de la mère terre. Si ceci ne se produit pas, il y aura deux réincarnations ; une pour terminer le temps prescrit, et la seconde, afin de nouvellement, faire le drainage. L’on peut parler d’aggravant et d’atténuant, cependant le débit doit être soldé ou par l’amour ou par la douleur. Dans le premier cas, sont joints dans la matière les trésors du Ciel, et dans le second il s’accomplit s’accomplir une peine. Dans les deux cas ; il y a le sens libérateur de l’esprit, cependant, dans l’un des d’eux s’accélère cette conquête.

Fin.

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