Synthèse de géo urbaine - cgeo.be · • Le plan peut-être influencé par la topographie (cf....

SSyynntthhèèssee ddee ggééoo uurrbbaaiinnee :: ffaasscciiccuullee 11

Synthèse géo urbaine 1 : 1

TTaabbllee ddeess mmaattiièèrreess

I. L'urbanisation dans le monde : des origines à nos jours 4

1. Qu'est-ce que une ville? _______________________________ 4

2. Caractère universel et ancien du phénomène urbain ___________________ 4

3. Ville de société de despotisme agraire_________________________ 4

4. Cité Grecque____________________________________ 4

5. Cité romaine ____________________________________ 5

6. Renaissance urbaine : 11e et 12e s. ___________________________ 5

7. L'accélération de l'urbanisation, produit de la révolution industrielle. ____________ 5

8. La croissance récente de la population dans le tiers-monde.________________ 5

9. La mesure de l'extension des villes est devenue difficile dans les pays développés; ______ 5

II. Situations, sites, plan, structure et développement urbains en Europe du Nord-Ouest. 7

1. Renaissance urbaine : 11e et 12e s. ___________________________ 7

2. Site et plan de la ville médiévalle ___________________________ 7

1). Site______________________________________________________________________ 7 2). Plan_____________________________________________________________________ 7

3. Les créations urbaines volontaires au Moyen Age ____________________ 8

4. La ville de la renaissance et des temps modernes : l'affirmation progressive du pouvoir royal centralisé régnant sur ses sujets et dominant la nature. ____________________ 8

1). Glissement de l'urbanisation vers l'atlantique. ___________________________________ 8 2). Développement de l'artillerie en liaison avec celui des états.________________________ 8 3). Les villes de résidences ______________________________________________________ 8

5. La révolution industrielle et le développement des faubourgs. _______________ 9

1). Habitat ouvrier ____________________________________________________________ 9 2). Les quartiers bourgeois _____________________________________________________ 9

A Bourgeoisie en périphérie ___________________________________ 10 B Bourgeoisie au centre ______________________________________ 10 C Le cas de Bruxelles ________________________________________ 10

3). Un débat urbanistique au 19e s. et au début du 20e s. : Modernisme contre culturalisme 11 4). L'urbanisation des faubourgs à Bruxelles _______________________________________ 11

6. La ville de l'entre deux guerres ____________________________ 12


1). De l'habitat ouvrier à la cité jardin_____________________________________________12 A Aspect Politique __________________________________________ 12 B Aspect du plan de masse ____________________________________ 12 C Aspect des habitations______________________________________ 12 D Aspect architectural _______________________________________ 13

2). Le fonctionnalisme dans l'urbanisme : le C.I.A.M et la Charte d'Athènes. ____________13 A Théorie Fonctionnaliste_____________________________________ 13 B C.I.A.M ________________________________________________ 13 C La charte d'Athènes _______________________________________ 14 D Application à Bruxelles _____________________________________ 14

7. La ville dans le cadre des développement fordistes après la 2e guerre mondiale. _______ 15

1). Le contexte Fordiste ________________________________________________________15 2). Périurbanisation___________________________________________________________15 3). Désarticulation des centres-villes, la formation des Central Business Districts métropolitains et la désindustrialisation urbaine. ___________________________________15 4). La fuite des habitants du centre-ville et la formation de quartiers dégradés en première couronne de faubourgs ________________________________________________________16 5). Les réactions culturalistes au zonage et à la monofonctionnalité : la sublimation post-moderniste de la ville préindustrielle. _____________________________________________16

A Loi organique de 1962 => fonctionnalisme => séparation des fonctions ____ 16 B Réactions ______________________________________________ 16 C Situation actuelle _________________________________________ 17

6). La gentrification et l'évolution récente de la population urbaine____________________17 A Exemples ______________________________________________ 17 B Bruxelles_______________________________________________ 17

III. Les structures spatiales de la ville ouest-européenne contemporaine 18

1. L'exemple de Bruxelles________________________________ 18

1). Structure : ________________________________________________________________18 2). Problèmes résultants _______________________________________________________18

2. Les modèles théoriques des structures urbaines_____________________ 18


I. L'urbanisation dans le monde : des origines à nos jours

1. Qu'est-ce que une ville?

• Notion de ville : Spécialisation de la population dans les occupations non agricoles Capital public => monuments et grands édifices Lieu de conservation d'une mémoire écrite => foyer de civilisation Convergences de voies commerciales => pôle de commerce

• Caractéristiques de Weber : Fortifications Marché Tribunaux et lois au moins partiellement autonomes Associations spécifiques Pouvoir politique au moins partiellement autonome

Ces définitions ne s'appliquent qu'aux villes du Moyen-Age européen car trop restrictives.

• Autres civilisations : Soumise au pouvoir central, n'existe que par et pour lui.

• Aujourd'hui : définition difficile => Urbanisation sociologique > Urbanisation morphologique (délimitation complexe => périurbanisation)

2. Caractère universel et ancien du phénomène urbain

• Urbanisation n'est pas exclusivement diffusionniste (cf. fig. 1 p2) => plusieurs sources d'urbanisation

• Condition d'apparition : Surplus (cf. fig. 2 p3) se rencontre dans climat chaud (agriculture inondée). entraîne l'émergence des élites politique et religieuse (contrôle de l'eau) Ville = lieu de pouvoir Mais le surplus reste limité jusqu'à la révolution agraire (18e s.) => Petites villes.

=> faible part de la population (sauf Thèbes, Rome, Pékin et Bagdad).

3. Ville de société de despotisme agraire Villes royales, plan organisé => espace symbolique de l'empereur qui impose sa

marque.

4. Cité Grecque • Petite cité de marchand, crée des colonies si elle dépasse 10 000 hab. • 3 sites important : acropole (perché, lieu de culte), agora et port.


5. Cité romaine • Rome = ville parasitaire de l'empire, puisse ses ressources partout. • Ville romaine : d'abord camp militaire puis ville ouverte • Plan en damier (conservé dans de rares cas) • Chute de l'empire : phase de régression urbaine => contraction urbaine

importante, économie rurale autocentrée

6. Renaissance urbaine : 11e et 12e s. • Europe du Nord-Ouest :

ville = lieu du pouvoir marchand Autonomie politique importante 2 foyers marchands : Plaine du Pô (Italie du nord) et Pays-Bas

• Au 16e s. : population urbaine < 10 % sauf en Brabant (40%) Petites villes (10 000 – 20 000 hab.)

7. L'accélération de l'urbanisation, produit de la révolution industrielle. • Europe du Nord Ouest : accélération croissance urbaine

Révolution industrielle Développement du chemin de fer

• Ville = Nœud ferroviaire, Foyer de main d'œuvre et Centre de marché Fixe la révolution industrielle dans son enceinte Changement de nature : lieu de production à grande échelle

• Nouveau type de ville : ville ouvrière (usines et mines) => Zones urbaines mal structurées.

8. La croissance récente de la population dans le tiers-monde.

• Du 19e s. à ½ 20e s. : taux d'urbanisation = indicateur de développement économique

• Après 1945 : urbanisation dans les pays du tiers monde ≠ développement économique.

• Explosion démographique + exode rurale + niveau industriel élevé (peu de main d'œuvre nécessaire) = bidonvilisation et sous-emploi urbain massif

>< évolution de l'Europe pendant la révolution industrielle qui devait fixer la main d'œuvre.

• Les plus grandes villes du mondes sont dans le tiers monde >< pouvoir économique

9. La mesure de l'extension des villes est devenue difficile dans les pays développés;

• Population des grandes villes occidentales ↓ (>< villes tiers monde ↑↑↑)

• 1960 –70 : Desserrement urbain en Europe Périurbanisation


Urbanisation sociologique >< urbanisation morphologique => où s'arrête la ville et quelle en est la population ??

• Phases d'urbanisation :

1) Urbanisation relative : pop. urbaine ↑↑ et pop. rurale ↑

2) Urbanisation absolue : pop. urbaine ↑ et pop. rurale ↓

3) Suburbanisation : pop. urbaine ↑ mais pop. centre de la ville ↓

4) Périurbanisation : pop. urbaine ↓ et pop. périphérie ↑ (zone morphologiquement non urbaine)

5) Rurbanisation : pop. urbaine ↓ et pop. rurale ↑

6) Désurbanisation : pop. de toute la zone morphologique urbaine ↓

• Depuis 10 ans : reconquête urbaine des centres anciens par des classes aisées au détriment des pauvres.

• Cf. fig17-20 p15-18


II. Situations, sites, plan, structure et développement urbains en Europe du Nord-Ouest.

1. Renaissance urbaine : 11e et 12e s.

• Reprise du commerce à longue distance (entre Flandre et plaine du Pô) => développement urbain du 11e

• Implantation des villes près d'un monastère ou d'un château mais elles restent indépendantes.

• Implantation à intervalles réguliers (30km) => étapes routières ou fluviales (situation d'estuaire).

• Implantation au croisement de route commerciale et de voies navigables, en fin de voies navigable, en confluence ou diffluence fluviales.

2. Site et plan de la ville médiévalle

1). Site • Séparation spatiale des 3 pouvoirs : => plusieurs sites d'implantation

Castrum = seigneur Portus = marchands Eglise

• Spontanéité => pas de schéma d'arrangement, pas de symétrie • Ségrégation sociale (des métiers)

Intérieur de la ville = métiers nobles Extérieur de la ville = métiers bruyant et gênant

=> Elite à l'intérieur (en hauteur, près des lieux de pouvoir) et pauvres à l'extérieur.

2). Plan • Minimisation de la longueur de l'enceinte => forme circulaire des villes (peu

de portes)

• Rues étroites, non pavées, encombrées, non rectilignes, …

• Regroupement des métiers et corporations par quartiers.

• Le plan peut-être influencé par la topographie (cf. ex. p33)

• Cf. Exemples : Gand (p25), Bruxelles (p26) et Quedlinburg (p30)

• Villes médiévales ≠ villes arabes Impasses => replis en cellules familiales, systématique. Différence entre vie sociale et active très marquée.

• Pas de séparation spatiale entre domicile et travail


3. Les créations urbaines volontaires au Moyen Age

• Villes crées par un prince dans un but militaire (affirmation de son pouvoir) et de peuplement (imposition de sa présence).

• Est Allemagne : colonisation germanique sur les slaves.

• Plan en échiquier, construction régulière mais éléments médiévaux : Eglise par en bout de perspective, rues sur les coins de places, …

4. La ville de la renaissance et des temps modernes : l'affirmation progressive du pouvoir royal centralisé régnant sur ses sujets et dominant la nature.

1). Glissement de l'urbanisation vers l'atlantique. • 2e moitié 15e s. : Urbanisation Europe du Nord Ouest => fermeture

méditerranée par les turcs et colonisation européenne. Au dépit de l'Italie. (cf. tableau p37). Causes : Essor de la bourgeoisie Pouvoir royal des états mercantiliste

• Emergence, renforcement royauté => urbanisation capitale (Londres et Paris) mais pop. limité car économie industrielle et surplus moyen

2). Développement de l'artillerie en liaison avec celui des états. • Renaissance et 17e s. : affirmation militaire du pouvoir royal (France : Vauban

sous Louis XIV) Création de villes militaires fortifiées aux frontières (Grammichele) Fortification des villes existantes.

• Murailles remplacées par fortifications profonde => artillerie puissante. (sauf en Angleterre => isolement ; et en Allemagne => petite guerre seigneuriales). Facilitera les boulevards-promenades aux 19e s.

3). Les villes de résidences • Renaissance : Riches sortent de la ville => châteaux non fortifiés, fenêtres

• Affirmation du pouvoir royal => domination Hô sur nature => Symétrie, aplanissement, … Versailles (1685) : Création de ville autour de résidence royale =>

reglement urbanistique strict => maisons + basses que partie basse du château. => ville = décor mettant palais en valeur

• 18e s. : Place royales néoclassique => pouvoir royal absolu, primauté de l'hô sur la nature (cf. ex: urbanisation de Bruxelles p44). Pas en Hollande ni en Angleterre => pas de pouvoir absolu qui s'impose, existence d'un parlement. Places minérales Statue royale au centre Symétrie


5. La révolution industrielle et le développement des faubourgs.

• Croissance énorme mais les faubourgs sont denses car les pauvres n'ont pas les moyens de se déplacer loin des usines.

• Ségrégation sociale : implantation des usines (+ouvriers) => exodes des riches vers le haut de la ville

• Expansion spatiale de ville grâce au chemin de fer, au tramway et au métro

• Bruxelles : 2 foyers d'expansion : Quartier Léopold (catholique – aristocratique) et Louise => Faubourg volontariste (>< spontané), plan en damier. Les riches s'exilent + en faubourg car il se déplacent + facilement et consomment

+ d'espace => extension S-E et Est + importante que le Nord et l'Ouest pauvre.

1). Habitat ouvrier • Concentré près des usines, sur terrains moins cher => canaux, voies de

chemin de fer, fond de vallée => inégalité sociale

• Densification massive d'intérieurs d'îlots (impasses, bataillons carrés)=> insalubrité

• Ensuite, usines s'implantent en faubourgs => besoin de place et volonté des riches de récupérer le centre-ville.

• Conditions d'insalubrité extrême => association de construction (Edouard Ducpétiaux) => quartier ouvrier + propre renfermant toute la vie sociale des ouvriers => contrôle social du patron

• Bassins miniers : Patrons créent les corons pour fixer la main d'œuvre et la contrôler (habitat = moyen de pression) (ex : cité du Bois du Luc p60, phalanstère)

• Allemagne : spéculation immobilière sur le logement ouvrier => "Mietskasernen"

• Belgique : "maisons de rapport"

• 19e s., politique des milieux catho. : Classe ouvrière en campagne pour ne pas qu'elle s'échauffe => élément de STABILISATION SOCIALE (favorisé par trains et trams)

• fin 19e s (après émeutes 1886) : loi favorisant l'accès à la propriété => STABILISATEUR SOCIAL

• Début 20e s. : Agencement ordonné, ouvert, caractère imposant => hygiène et contrôle social => cité remplaçant les quartiers insalubres (ex: cité Hellemans p61-62)

2). Les quartiers bourgeois Au 19e siècle, la bourgeoisie adopte2 types de comportement :


A Bourgeoisie en périphérie

• Dans les pays où il n'y a pas de pouvoir central fort, avec une loi sur l'expropriation des classes pauvres du centre => Etat libéral

• La bourgeoisie utilise les chemins de fer et le tramways pour s'exiler en périphérie

• Les classes pauvres restent au centre

• Ex: Angleterre et Etats-Unis

B Bourgeoisie au centre

• Dans les pays avec un pouvoir central fort et ayant une loi permettant l'expropriation des classes pauvres du centre

• La bourgeoisie mène de grandes opérations urbanistique grandes percées hausmanienne appropriation des quartiers centraux à prestige le long des grands

axes (loi expropriation et plus value) => nouveau type de structure sociale => ségrégation verticale dans les grandes maisons de maîtres expropriation des quartiers insalubres du centre Hygiénisme sanitaire et social

• Les pauvres sont refoulé en périphérie

• Ex: Paris

C Le cas de Bruxelles

• Se situe entre les deux tendances

• Anspach => hygiénisme social et sanitaire => grandes percées

• la bourgeoisie refuse de rester en ville => périurbanisation => population de la ville ↓↓

• Les grandes réalisation architecturales le long des axes n'attirent personne et l'Etat doit les racheter.


3). Un débat urbanistique au 19e s. et au début du 20e s. : Modernisme contre culturalisme

MODERNISME CULTURALISME

Anspach, Léopold II, Haussmann Buls, Viollet le Duc, Beyart, Unwin

• Modernisation • Hygiénisme et progrès

• valorisation du Moyen Age, ville préindustrielle

• Romantisme => recrée comme il le veut, et non comme c'était au Moyen Age => mise en valeur >< enfermement

Grandes opérations urbanistiques Reconstitution d'immeuble médiévaux

Grandes percées néoclassique Petites rue tortueuses asymétriques

Tendance centralisatrice du pouvoir Création d'une historiographie pseudo-nationale => indépendance

Grande bourgeoise modernisatrice (Anspach) Petite bourgeoisie urbaine, corporations (Buls)

Rigueur, symétrie Irrégularité du plan urbain, tableaux urbains pittoresque

4). L'urbanisation des faubourgs à Bruxelles • Exil de la bourgeoisie bruxelloise en périphérie car elle refuse les travaux

d'Anspach Création de faubourgs bourgeois => Quartier Louise (bois de la cambre

=> style anglais) Création de faubourgs aristocratiques => Quartier Léopold => plan en

damier Boulevards à la place des remparts (démoli sous Napoléon)

• Plan de Besme 1866 (Léopold II) plan néoclassique mais assouplissement en cours de réalisation. bois de la cambre (bourgeoisie libérale, style anglais) >< Parc du

cinquantenaire (pouvoir royal, néoclassique) • Poursuite des ségrégation sociale Est – Ouest en périphérie => plan de Besme

moins avancé à l'ouest qu'à l'est.


6. La ville de l'entre deux guerres

1). De l'habitat ouvrier à la cité jardin

A Aspect Politique

• Gouvernement d'union nationale en Belgique => sociaux (P.O.B.), catholique et libéraux

• Création de la "Société Nationale des Habitations à Bon Marché" qui dirige toutes les société locales de logement social.

• Conception de logement ouvriers : Catholique : Ouvriers hors des villes, accès à la propriété Socialiste : Logement dans les villes, en location, coopératives Libérale : ségrégation spatiale entre habitat bourgeois et ouvrier =>

sécurité

• Compromis entre les trois tendances : Cité-jardin Catholique : Stabilisation sociale car prolétaire responsabilisé Socialiste : Hygiène, espace, coopérative Libérale : loin des villes => sécurité

• ≠ vision des créateurs (Unwin et Howard) : villes-jardins autonomes

• = quartiers de maisons individuelles entourées d'un jardin

• Située en périphérie (bout des ligne de trams) => terrains moins chers

• Certaine en société coopérative de locataire (Logis et Floréal) => fait peur à la droite

• Embourgeoisement d'une partie privilégiée de la classe ouvrière

B Aspect du plan de masse

• Annonce l'urbanisme fonctionnaliste et le zonage

• Ordre organique (Parker et Unwin)

• Articulation autour d'un centre civique

C Aspect des habitations

• Plan type => réduction des coûts.

• Hygiénisme

• Plan minimum => pas de caves, douche, petit réduit, …

• Potager = occupation de l'ouvrier, épargne


D Aspect architectural

• Opposition entre 2 modèles : Modèle culturaliste : Style cottage anglais (Eggericx : Logis et

Floréal) Modèle moderniste : Maison fonctionnaliste cubiste, idée du Bauhaus

de Dessau (béton, architecture d'extérieur et d'intérieur)

• 1925 - … : Manque de moyens => immeubles en hauteur et vente d'appartement et de maisons. => reconstitution du capital => nouvelle constructions.

• 1945 - … : Les cités qui "survivent" sont celles qui maintiennent les contraintes urbanistiques assurant l'homogénéité de l'ensemble de la cité.

2). Le fonctionnalisme dans l'urbanisme : le C.I.A.M et la Charte d'Athènes.

A Théorie Fonctionnaliste

• Zonage => Séparation spatiale des fonctions

• Articulation autour du centre civique => hiérarchie sociale et fonctionnelle

• Plan cohérent pour l'ensemble de la ville

• >< promiscuité de la ville industrielle du 19e s.

• >< imbrication habitat – industrie

• ex : L.J.F. Dubois à Bruxelles => séparation "quartier du travail" dans la vallée et "quartier du repos" vers l'Est

B C.I.A.M

• Congrès Internationaux d'Architecture Moderne (1928, La Sarraz)

• Définit les fonctions qui régissent l'urbanisme fonctionnel : Habiter Produire Se délasser

• Définit les objets de l'urbanisme fonctionnel : La division du sol L'organisation de la circulation La législation


C La charte d'Athènes

• Origine : conclusion du 4e C.I.A.M en 1933

• // Pensée de Le Corbusier

• Démarche des modernistes : recherche des conditions idéales pour la production et l'implantation de logement hygiénique à moindre coût.

• L'urbanisme moderniste fixe les "relations entre les lieux d'habitation, de travail et des loisirs de telle façon que le cycle journalier des activités : habiter, travailler, récupérer, se produise dans l'économie de temps la plus stricte".

• Habitation = élément primordial de l'urbanisation

• Rupture avec la parcelle, la rue et l'alignement de voirie

• Constructions hautes, éloignées les unes des autres, entourée d'espaces verts

• Distance habitation – lieu de travail = minimum possible

• Voies de circulation rapide

• Effets négatifs : Néglige le rôle social de la rue => Vitalité urbaine Néglige les effets sociologique des grands bâtiments => criminalité Néglige la mobilité entres les zones éclatées => encombrement

D Application à Bruxelles

• Projet de Victor Bourgeois : 1931

• Création d'un quartier résidentiel à l'ouest du canal, protégé des fumées des usines de l'Est habitat proche du lieu de travail Parc de Laeken au Sud (espace de loisirs) Accès au lac d'Hofstade par le train de la zone industrielle => "ville

verte" (espace de loisirs) Longeant l'autostrade d'Anvers => grande voie de communication


7. La ville dans le cadre des développement fordistes après la 2e guerre mondiale.

1). Le contexte Fordiste Cf. tableau p50

• Changement du statut de consommation : Economie de l'offre → économie de la demande (recours au crédit)

• Salaire ↑ // gains de productivité ↑ ≠ 19e (offre et demande) ≠ entre 2 guerre (indice des prix) => politique de Keynes

• Changement du statut du Logement : bien de consommation durable => accès à la propriété encouragé (stabilisateur social) => Belgique : loi De Taeye (1948) pour les cathos et loi Brunfaut (1949) pour les socios.

2). Périurbanisation • Accès généralisé à la propriété => terrains peu coûteux => périphérie de + en

+ lointaine.

• Habitat pavillonnaire (consommateur d'espace, de réseaux et d'énergie)

• Voiture => accélération de la périurbanisation et de la construction d'infrastructure autoroutière.

• Maison symbole de la personnalité de chacun dans une société individualiste ne s'inscrit plus dans le paysage rurale => dégradation du paysage rural marque l'isolement, cachée => pas de contacts sociaux => rupture

sociologique entre ruraux et néo-ruraux

• Désurbanisation du centre ville => dégradation du centre urbain car continuent à en utiliser les infrastructures sans payer les taxes.

3). Désarticulation des centres-villes, la formation des Central Business Districts métropolitains et la désindustrialisation urbaine. • Croissance du tertiaire => implantation de bureaux dans le centre ville puis

en seconde couronne (années 70) et en zone périurbaine (aujourd'hui) Circulation automobile ↑↑↑ (encouragé par le pouvoir public) Pénétration des voies routières rapides dans le centre ville

• Pas de rénovation des quartiers insalubres => destruction

• Destruction du front de rue continu => bureaux ou blocs entourés de pseudo espace verts

• Prix immobiliers en ville ↑↑ Fuite des industries manufacturières Création de zonings périphériques => Circulation automobile ↑


4). La fuite des habitants du centre-ville et la formation de quartiers dégradés en première couronne de faubourgs • Fuite des riches habitant en périphérie

Circulation et engorgement ↑ Pollution des villes ↑ Dégradation du centre car il ne reste que des population pauvres => moins

de taxes => exode urbaine

• Dégradation des transports commun ou mauvais désservement des zone périurbaine Circulation et engorgement ↑ Pollution des villes ↑ => dégradation centre urbain

=> exode urbaine

• Cercle vicieux => Bruxellisation (cf. fig. 103 p91)

• Transformation sociale des quartiers de 1ère couronne abandonné => Grand immeubles subdivisés loués à des populations pauvres => ségrégation ethnique => spéculation immobilière (baisse de valeur des immeubles et rachats par de grandes sociétés)

5). Les réactions culturalistes au zonage et à la monofonctionnalité : la sublimation post-moderniste de la ville préindustrielle.

A Loi organique de 1962 => fonctionnalisme => séparation des fonctions

• Fonctionnalisme >< idée de départ de ces créateurs => provoque l'éclatement de la ville car ne tient pas compte des réalités sociologiques

B Réactions

• Mouvements contre laxisme urbanistique et spéculation immobilière dès 1960-70 par habitants (comité de quartiers) et intellectuels (annonce le mouvement écolo)

• Nostalgie de la ville moyenâgeuse mythique (Architectes Krier et Culot) mixité sociale et de fonctions, organisé en quartier par paroisse proximité, circulation piétonne, petits déplacements refus de la destruction capitaliste par fonctionnalisme, refus de

l'hygiénisme moraliste Reflet du désarroi de la petite bourgeoisie urbaine dont les valeurs

urbaines qui faisaient son milieu de vie traditionnel ont disparu • Postmodernisme dénaturé et industrialisé appliqué au immeuble de

bureaux (façadisme) ≠ idéologie de départ qui excluait les ensembles monofonctionnels au profit de la diversité du centre urbain


C Situation actuelle

• Périurbanisation: couple de 30-40 ans avec enfants => ↓

• Rurbanisation (croissance endogène du monde rural) dû à l'encouragement des PME => ↑

6). La gentrification et l'évolution récente de la population urbaine • Réappropriation du centre ville par classes aisées et moyennes, jeunes

intellectuels isolé en début de carrière : les "yuppies => dualisation sociale dans le centre ville

A Exemples

• Paris : pauvres dans HLM de banlieue, gentrification favorisé par le prix élevé de l'immobilier (1960) => exemple : Quartier des Maris

• Londres : Docklands (aucune préoccupation sociale)

• Amsterdam : esprit + social

• USA : opérations massives de gentrification

B Bruxelles

• + timide car : Faible attachement de la bourgeoisie au centre ville dès le 19e s. Laxisme urbanistique => dégradation du centre ville Faible prestige social

• D'abord gentrification commerciale, puis habitat (1980-90)

• Concentration accrue de population pauvre dans les quartiers les plus dégradés

• Insuffisant pour pallier à la baisse du revenu par habitant de bxl

• Ne fait pas croître la population des quartiers car remplace des grandes familles d'immigrés => Baisse des la population des communes de 2e couronne

• Insuffisant pour pallier à l'évolution négative de la ville car départ de ces population quand elles ont 30-40 ans et un ménage.

• Immigration étrangère ↑, immigration du pays ↓


III. Les structures spatiales de la ville ouest-européenne contemporaine

1. L'exemple de Bruxelles • Cf. cartes et commentaires p105 – 111

1). Structure : • Centre : Central Business District sans habitants

• 1ère couronne : habitat dégradé du 19e s., population immigré pauvre ou belges pauvres âgés

• 2e couronne : classes moyennes ou aisées mais âgées

• Couronne externe (hors limite région) : jeunes ménages avec enfants, propriétaires, classes moyennes ou aisées.

• Hors agglomération morphologique : prend les revenus moyens et supérieur de Bxl, qui s'affaiblit p/r à la moyenne nationale

2). Problèmes résultants • Problèmes + importants qu'ailleurs => spécificité fédérales belges et limitation

de la région Bxl – capitale

• Barre fiscale des régions fort liée aux revenus de la population résidante => stagnation et appauvrissement à Bxl

• Quartier de bureaux qui échappent aux précomptes immobiliers (bâtiments d'administrations de l'état ou internationales)

• Bcp de charges liées aux navetteurs qui viennent travailler à Bxl mais n'y paient pas leur impôts (60% des actifs de bxl).

• Charges spécifiques à sa fonction nationales et internationale

• Charges de sa population défavorisée => chômage ↑↑ (+ que moyenne belge), essentiellement population étrangère peu qualifié

2. Les modèles théoriques des structures urbaines Cf. schémas p115 – 116

• E.W. Burgess (1925) : ségrégation concentrique

• H. Hoyt (1939) : modèle sectoriel, extension radiale

• C.D. Harris et E.L. Ullman (1945) : modèle de noyaux, effet d'agglomération ou de répulsion

• Bruxelles : superposition de Hoyt et Burgess + effet noyaux (quartier centraux ethniques)

• C. Kesteloot (1980) : résulte du fonctionnement du marché immobilier et du cycle de vie du logement


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