Sur le terrain - Vilmorin - Tree and shrub professionnal seeds · Composé de huit espèces, il...

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Vilmorin L’histoire de cette maison a commencé il y a plus de deux cents ans, quai de la Mégisserie à Paris, dans une boutique de graines et se- mences! Aujourd’hui, si la vente des semences potagères constitue 97 % du chiffre d’affaires de l’entreprise, la vente des graines d’arbres prend de l’importance. No- tamment celle des arbustes constitutifs de couverts à gi- bier. « Nous vendons nos pro- duits,soit directement aux clients particuliers, soit à nos distribu- teurs situés notamment en So- logne », précise Mathilde Dat- tée, spécialiste chez Vilmorin. Nous accompagnons en direct, au téléphone s’ils le souhaitent, les chasseurs qui ont un projet de reconversion de terres agricoles.» Quels sont les produits disponibles? « Le mélange Vil- morin Gibier à plume produit des arbustes à baies à l’automne, une période critique pour le petit gibier; pour une bonne protection hivernale, ses arbustes dévelop- pent des feuilles persistantes»,ex- plique Mathilde Dattée. Vil- morin conseille de le semer en bordure des parcelles de culture sous forme de bandes de 2 à 3 mètres de large. Le but est d’obtenir des corridors végétaux,des zones refuges où les oiseaux peuvent se cacher. « L’un des grands avantages de ce semis est sa composition d’ar- bustes permanents faits pour res- ter en place dix ou vingt ans », nous confie Mathilde Dattée. Le second couvert, ap- précié du petit et du grand gibier, est la grande brande ou Erica scoparia plantée en oc- tobre-novembre. Cette belle bruyère pouvant atteindre 1,20 mètre de hauteur dont les fleurs roses en saison donnent à la nature un charme précieux est bien connue des Solognots. Deux autres plantations sont également recherchées des gestionnaires de territoires à grands animaux: les genêts à balai et l’ajonc d’Europe,tous deux présents au catalogue de Vilmorin. Pour compléter la de- mande, le grainetier propose aussi deux mélanges pour les sangliers. Ce semis possède deux déclinaisons,l’une adap- tée aux sols acides,l’autre aux sols calcaires. Le mélange est composé de quatre espèces : le genêt, la brande, le prunier mirogolan et le pommier. Semé habituellement sur de grandes parcelles, le mélange devient un couvert dense et permanent,bien présent en hi- ver, dont le coût est inférieur aux plantations traditionnelles dont la mise en place nécessite un engrillagement. Novabiom Récemment un nouveau « couvert faunistique » , selon les termes de Nova- biom, le distributeur du mis- canthus en France, a fait une apparition remarquée dans la filière cynégétique. « À l’ori- gine, après une carrière à voca- tion décorative vers 1930,le rhi- zome miscanthus s’est développé depuis 2007 avec Novabiom, grâce aux vertus énergétiques de sa biomasse », nous explique Caroline Wathy, chargée de communication chez Nova- biom. Il s’est étendu rapide- ment à d’autres marchés: li- tière pour animaux ou encore paillage horticole. « C’est au cours de ces plantations que nous avons découvert leur impact po- sitif, dans lesquelles venaient se réfugier la petite faune sau- vage. » Cette plante peut en plus faire office de barrière d’envol et constitue en pre- mier lieu une excellente pro- tection contre l’érosion due au ruissellement. En plants ser- rés ou espacés, en bandes de 5 à 15 mètres de large pour “l’effet de bordure” ou en grande parcelle. La souplesse de son mode de culture permet au miscan- thus de s’adapter comme pro- tection de plusieurs types de gibiers. Implanté pour une période de vingt ans, le miscanthus crée des espaces sanctuaires où le gibier n’est pas dérangé. Après la pre- mière plantation, en avril- mai, la première récolte aura lieu deux ans plus tard, puis chaque année suivante. La 129 Jours de C HASS E ÉTÉ 2014 128 Jours de C HASS E ÉTÉ 2014 jourd’hui, les habitudes des chasseurs ont évolué sensi- blement. Ils ont appris à gé- rer les populations du petit et du grand gibier, à seule- ment prélever les intérêts du capital. En parallèle, leur est apparue la nécessité, le goût aussi,par le prolongement du plaisir de la chasse,de l’amé- nagement des territoires de chasse. En toute logique, des entreprises sont nées à par- tir du développement de cette économie ou ont ac- cru leur compétence dans la voie de la chasse. Aujour- d’hui, nous allons nous inté- resser à Vilmorin, le célèbre grainetier, à Agram et son matériel agricole,Novabiom et son “herbe à éléphant”, Vitex et ses agrainoirs, Ter- rea “le régisseur moderne”. Sur le terrain S ur le terrain par Tristan du Soliers Dossier aménagement Tous acteurs de la gestion de territoire L’Agile d’Agram, le must des débroussailleuses. En dessous, en bordure de champ, les bandes caractéristiques des cultures à petit gibier. Ci-dessus, les fruits du prunellier ou épine noire ; la remise à sanglier. Les chasseurs ont conscience que l’équilibre de leur territoire nécessite un travail de tous les jours. Pour les y aider, un outillage toujours plus performants et des techniques d’aménagement très recherchées. Pendant des siècles,les chasseurs ont pu se conten- ter de tuer le gibier sans vrai- ment se soucier du lende- main. Nos deux dernières générations ont assisté à une révolution de la vie des cam- pagnes.Ce fut le remembre- ment et la disparition des haies, avec le déséquilibre de toute une chaîne, depuis les insectes jusqu’au petit gi- bier.Et puis,l’horrible myxo- matose est tombée comme un couperet. Avec la raré- faction du lapin, ce “sauve bredouille” de la chasse po- pulaire, beaucoup de chas- seurs se sont rabattus sur“la plume”. Heureusement à la fin des années 1970,la naissance du plan de chasse et l’obli- gation du tir à balle ont per- mis un rééquilibrage de la pression cynégétique entre petits et grands animaux. Au- PHOTOS: J.-Y. BOULITHE - AGRAM ICONOTEC/ALAMY ICONOTEC/ALAMY

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Vilmorin L’histoire de cettemaison a commencé il y aplus de deux cents ans, quaide la Mégisserie à Paris, dansune boutique de graines et se-mences ! Aujourd’hui, si lavente des semences potagèresconstitue 97 % du chiffred’affaires de l’entreprise, lavente des graines d’arbresprend de l’importance. No-tamment celle des arbustesconstitutifs de couverts à gi-bier. « Nous vendons nos pro-duits, soit directement aux clientsparticuliers, soit à nos distribu-teurs situés notamment en So-logne », précise Mathilde Dat-tée, spécialiste chez Vilmorin.Nous accompagnons en direct,au téléphone s’ils le souhaitent,les chasseurs qui ont un projet dereconversion de terres agricoles.»

Quels sont les produitsdisponibles? « Le mélange Vil-morin Gibier à plume produitdes arbustes à baies à l’automne,une période critique pour le petitgibier; pour une bonne protectionhivernale, ses arbustes dévelop-pent des feuilles persistantes», ex-plique Mathilde Dattée. Vil-morin conseille de le semeren bordure des parcelles deculture sous forme de bandesde 2 à 3 mètres de large. Lebut est d’obtenir des corridorsvégétaux, des zones refuges oùles oiseaux peuvent se cacher.« L’un des grands avantages dece semis est sa composition d’ar-bustes permanents faits pour res-ter en place dix ou vingt ans »,nous confie Mathilde Dattée.

Le second couvert, ap-précié du petit et du grandgibier, est la grande brandeou Erica scopariaplantée en oc-tobre-novembre. Cette bellebruyère pouvant atteindre1,20 mètre de hauteur dont lesfleurs roses en saison donnentà la nature un charme précieux

est bien connue des Solognots.Deux autres plantations sontégalement recherchées desgestionnaires de territoires àgrands animaux: les genêts àbalai et l’ajonc d’Europe, tousdeux présents au cataloguede Vilmorin.

Pour compléter la de-mande, le grainetier proposeaussi deux mélanges pour lessangliers. Ce semis possèdedeux déclinaisons, l’une adap-tée aux sols acides, l’autre auxsols calcaires. Le mélange estcomposé de quatre espèces:le genêt, la brande, le pruniermirogolan et le pommier.Semé habituellement sur de

grandes parcelles, le mélangedevient un couvert dense etpermanent, bien présent en hi-ver, dont le coût est inférieuraux plantations traditionnellesdont la mise en place nécessiteun engrillagement.Novabiom Récemment unnouveau « couvert faunistique »,selon les termes de Nova-biom, le distributeur du mis-canthus en France, a fait uneapparition remarquée dans lafilière cynégétique. « À l’ori-gine, après une carrière à voca-tion décorative vers 1930, le rhi-zome miscanthus s’est développédepuis 2007 avec Novabiom,grâce aux vertus énergétiques de

sa biomasse », nous expliqueCaroline Wathy, chargée decommunication chez Nova-biom. Il s’est étendu rapide-ment à d’autres marchés: li-tière pour animaux ou encorepaillage horticole. « C’est aucours de ces plantations que nousavons découvert leur impact po-sitif, dans lesquelles venaient seréfugier la petite faune sau-vage.» Cette plante peut enplus faire office de barrièred’envol et constitue en pre-mier lieu une excellente pro-tection contre l’érosion due auruissellement. En plants ser-rés ou espacés, en bandes de5 à 15 mètres de large pour“l’effet de bordure” ou engrande parcelle.

La souplesse de son modede culture permet au miscan-thus de s’adapter comme pro-tection de plusieurs typesde gibiers. Implanté pourune période de vingt ans, lemiscanthus crée des espacessanctuaires où le gibier n’estpas dérangé. Après la pre-mière plantation, en avril-mai, la première récolte auralieu deux ans plus tard, puischaque année suivante. La

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jourd’hui, les habitudes deschasseurs ont évolué sensi-blement. Ils ont appris à gé-rer les populations du petitet du grand gibier, à seule-ment prélever les intérêts ducapital. En parallèle, leur estapparue la nécessité, le goûtaussi, par le prolongement duplaisir de la chasse, de l’amé-nagement des territoires dechasse. En toute logique, desentreprises sont nées à par-tir du développement decette économie ou ont ac-cru leur compétence dans lavoie de la chasse. Aujour-d’hui, nous allons nous inté-resser à Vilmorin, le célèbregrainetier, à Agram et sonmatériel agricole, Novabiomet son “herbe à éléphant”,Vitex et ses agrainoirs, Ter-rea “le régisseur moderne”.

Sur le terrainS u r l e t e r r a i npar Tristan du Soliers

D o s s i e r a m é n a g e m e n t

Tous acteurs de lagestion de territoire

L’Agile d’Agram, le must desdébroussailleuses. En dessous,en bordure de champ, les bandescaractéristiques des cultures àpetit gibier. Ci-dessus, les fruitsdu prunellier ou épine noire;la remise à sanglier.

◆ Les chasseurs ont conscience que l’équilibre de leur territoire nécessiteun travail de tous les jours. Pour les y aider, un outillage toujoursplus performants et des techniques d’aménagement très recherchées.

Pendant des siècles, leschasseurs ont pu se conten-ter de tuer le gibier sans vrai-ment se soucier du lende-main. Nos deux dernièresgénérations ont assisté à unerévolution de la vie des cam-pagnes. Ce fut le remembre-ment et la disparition des

haies, avec le déséquilibrede toute une chaîne, depuisles insectes jusqu’au petit gi-bier. Et puis, l’horrible myxo-matose est tombée commeun couperet. Avec la raré-faction du lapin, ce “sauvebredouille” de la chasse po-pulaire, beaucoup de chas-

seurs se sont rabattus sur “laplume”.

Heureusement à la findes années 1970, la naissancedu plan de chasse et l’obli-gation du tir à balle ont per-mis un rééquilibrage de lapression cynégétique entrepetits et grands animaux. Au-

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plante atteint 3 mètres dehaut. Autre point positif : lemiscanthus giganteus, est « unrhizome qui ne produit pas degraine et ne se propage pas ; ilest donc stérile et non invasif ».Plus encore, en l’absence deproduits phytosanitaires né-cessaires à la plante, une mi-crofaune se développe àproximité, escargots, vers deterre… « D’autre part, très sou-vent après avoir utilisé le mis-canthus comme couvert à gibier,les chasseurs valorisent leur in-vestissement en récoltant et ven-dant leur récolte comme paillage,litière… », fait remarquer Ca-roline Wathy. Ou comme cesagriculteurs-chasseurs del’Oise qui chauffent leur ha-bitation avec la récolte de leurs4 hectares de miscanthus. Agram S’il est une entre-prise qui connaît sur le boutdes doigts les outils néces-saires à l’entretien d’une pro-priété, d’un territoire, c’estbien Agram. Et cela depuis1956! D’autant plus que sonprésident, Jean-Baptiste Gil-bert, est lui-même un disciplede Saint-Hubert. Les pro-

priétés de chasse font tradi-tionnellement partie de sesclients. Toutefois, une condi-tion doit être retenue pourutiliser les machines Agram,« posséder un tracteur munid’une prise de force et d’un rele-vage », nous explique Jean-Baptiste Gilbert. Ces ma-chines s’adressent à un usagesemi-professionnel, voire pro-fessionnel. « Et en aucun cas aupossesseur de 1000 mètres car-rés de jardin », sourit le prési-dent d’Agram.

Dans la gamme des ma-chines Agram, certaines sontdévolues « à l’entretien de l’es-pace naturel, à celui de la fo-rêt, à l’entretien des allées, de ce-lui des fossés, des cours d’eau.Plus encore, l’entreprise proposedes distributeurs d’agrainage oude compléments alimentaires

pour le gibier. Des remorques etdes bennes… ». Rien ne man -que. Avec les machines desti-nées aux tracteurs de plus de

40 chevaux, il existe des enginsà broyer, parfaits pour l’en-tretien des pâtures, des ver-gers… D’autres machinessont destinées à l’entretien desallées forestières, des borduresde bois, des allées de chasse.Notamment ce broyeur d’ac-cotement capable de travaillerdans la largeur du tracteur,mais aussi latéralement, etsurtout de se redresser ver-ticalement pour couper lesbranches qui retombent surl’allée. Cette machine, le mo-dèle Farmer 167, est certai-nement la machine la plusadaptée à faire les layons dansles roselières, les allées dansles sous-bois, les ronciers im-pénétrables… On découvreaussi des machines avec desbras capables de tailler les haiesles plus vives verticalement

Sur le terrainS u r l e t e r r a i n

mais encore de les aplanir ho-rizontalement à leur sommet.À destination des micro- etminitracteurs cette fois, Agrama développé des outils d’unegrande qualité. C’est le casdes broyeurs de la gammeGarden ou encore de son ex-ceptionnelle tondeuse GyroGreen.Terrea Mais si de plus enplus de gens souhaitent en-tretenir eux-mêmes leur pro-priété, très souvent pour leplaisir, d’autres préfèrentsous-traiter cette tâche. C’est« la raison d’être de Terrea », nousexplique Alexandre Lemaire,son directeur. « J’ai créé Terreaen 2010. Le profil type de notreclient est un propriétaire exploi-tant agricole ou aspirant à deve-nir. Dans ce cas, nous l’accom-pagnons pour les formalités

Le miscanthus de Novabiomcrée des espaces sanctuaires

où le gibier n’est pas dérangé.En dessous, deux lapins

en pleine forme!En bas, l’image reposanted’une clairière où pousse

l’herbe vitale aux cervidés.

Superbe coq faisan. À droite, mélange Gibier à plume développépar Vilmorin. Composé de huit espèces, il produit des arbustes

à baies à l’automne, une période critique pour le petit gibier;il offre également une bonne protection hivernale.

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d’accès à la profession. Qu’il soithéritier ou investisseur. Noussommes gérants indépendants. »Plutôt spécialiste de la grandeculture, Terrea gère des pro-priétés de 70 à 500 hectares,sur tout dans le grand Bassinparisien, mais aussi dans l’Al-lier et la Sologne. « Nous effec-tuons les tâches d’un régisseur.C’est un avantage pour les pluspetites propriétés dont les reve-nus ne permettent pas de payerdes salariés à temps plein.Nousgérons le décisionnel », préciseAlexandre Lemaire. En clair,Terrea se charge des relationsavec le personnel pour mettreen place les différentes actionsnécessaires au projet établi. Sice personnel n’existe pas, l’en-treprise fait appel à des pres-tataires extérieurs. « Là on està 100 % dans la délégation, il n’y

a plus ni salariés, ni bien sûr derégisseur salarié puisque Terrea leremplace », ajoute son prési-dent. Le grand intérêt pour lepropriétaire est l’absence decon traintes. Il sait exactementcombien la prestation va luicoûter.

Et la chasse ? Sur lesvingt propriétés dont s’oc-cupe Terrea, dix-sept sont despropriétés de chasse. C’esttout dire. L’aménagement cy-négétique, c’est l’affaire deTerrea. Un projet est définiavec le propriétaire en pré-sence, s’il existe, de son res-ponsable de chasse. Ensuite,Terrea se charge de sa mise enœuvre, par exemple, pour l’as-solement des cultures à gibier.« Les compétences de Terrea per-mettent une parfaite harmonieentre culture traditionnelle et cul-ture à gibier. On peut même dire,avec le recul, que les deux se com-plètent; d’autant mieux qu’elless’inscrivent dans un projet définidès notre arrivée à la gestion dela propriété », conclut Alexan -dre Lemaire.Vitex Il paraît impossibled’aborder le sujet de l’amé-nagement des territoires dechasse sans parler de Vitex. Eneffet, qui ignorerait encore lepouvoir attractif du Crud

Scrofix principalement sur lessangliers, mais aussi sur lescervidés. Cette poudre ma-gique permet de les attirer etsurtout de les maintenir surun territoire de chasse. Il est“le” produit phare de la gam -me, vendu à plusieurs milliersde tonnes chaque année. Vi-tex propose aussi tous lestypes de goudrons présentssur le marché, « à une saisoncorrespond un type de viscositéparticulier; à une autre, une cer-taine fluidité », indique ÉricMeens, le directeur général deVitex. « Nous fabriquons 80 %de l’ensemble des produits quenous commercialisons », précise-t-il. C’est aussi le cas des fa-meux agrainoirs autoportésVitex à mettre derrière un vé-hicule. Sécurité, piégeage, at-tractifs, agrainages, découpegrand gibier, la gamme Vitexest large. On comprend pour-quoi à l’heure actuelle, Vitexest diffusé dans 1600 pointsde vente et possède un carnetd’adresses de 150000 chas-seurs! ◆

Agram, www.agram.frNovabiom, www.novabiom.comTerrea, www.terrea.frVilmorin, www.vilmorin.comVitex, www.vitexchasse.com