sur la piste des Templiers le sentier de Tibéret -...

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1 ntre capitelles, draille, murets en pierre sèche et moulins hydrauliques, le sentier des Tibéret mène les randonneurs sur les traces des agriculteurs d’autrefois. La Vierge du Pioch La randonnée commence sur la place du boulodrome de Vailhan. On sort du village par la route de Neffiès puis, à gauche, le chemin du château qui devient rapidement un sentier creusé dans le schiste. On laisse à main droite le raidillon qui permet d’accé- der, sur son piton rocheux, le Castellas, aux vestiges du castrum de Vallano mentionné en 1170. A main gauche, peu après un rocher couché, on emprunte la sente qui escalade la colline calcaire du Pioch jusqu’à la Vierge de l’Assomption. De part et d’autre s’éta- gent quelques espèces caractéristiques de la flore méditerranéenne : thym vulgaire et brachypode rameux, salsepareille d’Europe et asperge à feuilles aiguës, cistes blanc et de Montpellier, genévriers cade et de Phénicie, pistachiers lentisque et térébinthe, genêt scorpion, chêne vert et chêne kermès... De la Vierge, la vue embrasse le village qui s’étire par grappes du château jusqu’à l’église, s’accroche au barrage des Olivettes E sur la piste des Templiers centre de ressources vailhan conception g. beugnon / illustrations p. soulas, steen © CREDD SEp01 le sentier de Tibéret Ancien relais de Templiers de Tibéret

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ntre capitelles, draille, murets en pierre sèche et moulins hydrauliques, le sentier des Tibéret mène les randonneurs sur les

traces des agriculteurs d’autrefois.

La Vierge du Pioch

La randonnée commence sur la place du boulodrome de Vailhan. On sort du village par la route de Neffiès puis, à gauche, le chemin du château qui devient rapidement un sentier creusé dans le schiste. On laisse à main droite le raidillon qui permet d’accé-der, sur son piton rocheux, le Castellas, aux vestiges du castrum de Vallano mentionné en

1170. A main gauche, peu après un rocher couché, on emprunte la sente qui escalade la colline calcaire du Pioch jusqu’à la Vierge de l’Assomption. De part et d’autre s’éta-gent quelques espèces caractéristiques de la flore méditerranéenne : thym vulgaire et brachypode rameux, salsepareille d’Europe et asperge à feuilles aiguës, cistes blanc et de Montpellier, genévriers cade et de Phénicie, pistachiers lentisque et térébinthe, genêt scorpion, chêne vert et chêne kermès... De la Vierge, la vue embrasse le village qui s’étire par grappes du château jusqu’à l’église, s’accroche au barrage des Olivettes

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sur la piste des Templiers

centre de ressourcesvailhan conception g. beugnon / illustrations p. soulas, steen © CREDD SEp01

le sentier de Tibéret

Ancien relais de Templiers de Tibéret

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puis se perd dans les Monts de l’Espinouse dominés par son bastion avancé, le massif granitique du Caroux (1 091 m).On prend à l’Est le sentier qui traverse la garrigue rase tapissant le sommet du Pioch. C’est ici le domaine des lilliputiens. Tiraillées par les incendies et le surpâturage, balayées par le vent, les plantes ont renoncé à croître. chêne kermès, buis, genêt scorpion, genêt d’Espagne y font figure de bonzaïs.Une capitelle en ruines reconvertie en affût à grives et d’anciennes terrasses soutenues par des murets en pierre sèche témoignent que ces hauteurs aujourd’hui désolées furent jadis le théâtre d’une vie agricole active.A l’intersection des chemins marquée par deux clapas (pierriers), on laisse à droite le sentier qui monte de la plaine par les Mou-lens, à gauche celui qui traverse le Pioch, pour continuer en face. Deux murs parallèles marquent bien-tôt l’emplacement d’une ancienne draille aujourd’hui envahie par la végétation. A droite, un poteau en métal (point géodési-que) signale le point le plus élevé de notre parcours : 343 m. En contrebas, depuis la robuste capitelle des Louvières, s’ouvre un panorama d’exception. Du Nord au Sud : le pic de Vissou, la Cisterne et les vestiges de son château wisigothique, la forêt de pins maritimes du Falgairas, la plaine enfin, qui se perd en toile de fond dans la Méditerra-née gardée par les monts Saint Loup (Agde) et Saint Clair (Sète).

Le Royaume des Fougères

En contrebas de la capitelle, on prend, à droite, le chemin qui se dirige vers la forêt de pins que l’on contournera par le Nord. Arrivés aux premiers pins, on continue donc tout droit. Le chemin passe entre un jeune bois et un champ entretenu par le syndicat de chasse de Neffiès. Le calcaire à silex du Pioch a fait place à la dolomie gréseuse, plus friable, et le chemin devient sablonneux.Au croisement, on suit le chemin qui s’en-

gage, tout droit, dans une jeune forêt. On débouche sur une piste qu’on prend à gau-che en direction de châtaigniers autrefois exploités. Ils éclairent le paysage et dévoi-lent la nature siliceuse du sol, tout comme les fougères à l’origine du toponyme « Falgai-ras » et les somptueuses lavandes stéchas.

Le chemin longe ensuite d’anciens terrains cultivés. Au carrefour des quatre sentiers, on continue tout droit. Au chêne vert cen-tenaire trônant au milieu d’un espace déga-gé, on prend à gauche un sentier qui plonge puis remonte pour aboutir à une vigne. Il la longe par la gauche et rattrape le chemin carrossable qui, de la départementale 15, rejoint la route du Temple en passant par Tibéret et Lauriol. On prend à gauche en direction des ruines de Tibéret.

Le Temple de Tibéret

Dans le flanc de la colline, derrière le bâ-timent de captage de la source de Tibéret, se cache une petite grotte doublée à l’inté-rieur d’un muret de pierres sèches. Mais la magie du lieu est ailleurs, à quelques mètres plus bas, dans les ruines de Tibéret. L’église Sancte Marie de Tiveret est mentionnée dès 1174. Il en subsiste un chapiteau de la nef

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La randonnée en chiffres

• Distance totale

8 751 m

• Altitude minimum

155 m

• Altitude maximum

343 m

• Montée

322 m

• Descente

322 m

• Vitesse de marche estimée

3 km/h

• Durée de marche estimée

3 h

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et les substructions de l’abside à cinq pans rectilignes. Il y avait là un établissement de l’ordre du Temple (dont le domaine en contrebas conserve le nom) rattaché à la commanderie principale de Sainte-Eulalie-de-Cernon (Aveyron) par l’intermédiaire de celle de Lodève puis de Pézenas. Les dates de 1640 et 1837 gravées sur des claveaux de portes indiquent que l’ancien prieuré et son église ont été convertis en simple exploita-tion agricole.Accolé aux bâtiments, un bassin de charge alimentait trois moulins superposés (peut-être plus) aujourd’hui enfouis sous la végé-tation. On y accède par un escalier en pierre qui débouche sous l’angle Est du bassin. La descente est assez acrobatique, la roche peut se montrer glissante. Au pied du se-cond moulin, une sente rejoint par l’Ouest les bâtiments de Tibéret. On la privilégiera, à l’aller comme au retour, si le sol est hu-mide.

Le col de la borne

On continue sa route vers la ferme isolée de Lauriol que l’on apercevait déjà du haut de la colline, soit en empruntant la piste (so-lution cartographiée), soit en descendant la colline par un petit sentier en contrebas du second moulin pour atteindre un chemin de vigne à suivre par la gauche. Un puits couvert monte la garde à l’entrée de Lauriol mais c’est le sentier fléché « Vail-han » qu’il faut prendre, à gauche, avant le ruisseau des Pitrous (balisage bleu). Il s’en-fonce dans le bois de l’Arboussas, le bois des Arbousiers, repaire de nombreux sangliers. Souilles et terres remuées sont là pour en té-moigner. Sous les buis et les chênes verts, le sentier, souvent raviné, se hisse sur 1,2 km vers le « col de la borne ». Une palombière domine le croisement. A gauche, un che-min qui rejoint le Pioch, à droite celui des Crozes. On continue tout droit. Au premier embranchement, on reste sur la droite pour atteindre la clairière de Font Grelada.

Le chemin de l’eau

Font Grelada est la source captée qui aliment en eau le village de Vailhan. Juste au-dessus, un forage, mis en service en 2009, supplée aux déficiences estivales de la source. Dans la descente, on prend la piste de gau-che le long de la ligne électrique qui ali-mente la pompe du forage. C’est le chemin de l’eau matérialisé au sol par une plaque de fonte. Il offre de beaux panoramas sur le lac des Olivettes. Une vigne, un verger et c’est le hameau de la Clastre. Église, presby-tère et cimetière y forment un ensemble des plus harmonieux. C’est par les jardins et le lavoir, alimentés par la source de l’Avelanièr et l’eau du barrage, que l’on rejoint le point de départ.

Un peu de toponymie

L’Arboussas : De l’occitan arboç, « arbou-sier » + suffixe –às à valeur collective, « lieu où abondent les arbousiers ». L’Arbutus unedo a donné de nombreux toponymes : Arbous (Aumelas), Arboussets et Arboussier (St-Guilhem-le-Désert), Lerboussié (Caus-ses-et-Veyran), L’Herbousse (St-Etienne-d’Albagnan).L’Avelanièr : De l’occitan abelanièr, « noi-setier ». On trouve l’Abélanède à Avène et Ferrières-Poussarou, le ruisseau de Lavela-nède à Camplong.La Clastre : De l’occitan claustra > clastre, dans le sens de « presbytère ». Le topony-me se retrouve à Saint-Martin-de-Londres, Saint-Clément-la-Rivière, Saint-Maurice…Le Falgairas : De l’occitan falguieràs (dérivé du latin *filicaria), « lieu couvert de fougè-res ». Cette plante, nuisible à l’agriculture, a inspiré de nombreux toponymes : Faugères, Fallières (Boisset), Falgairettes (Les Rives), Fagairolles (Castanet-le-Haut), Fougayrol (Fos), Falgayrous (Avène, Saint-Pons), Fal-gouze (Riols), Fargoussières (Quarante).Lauriol : Probablement des noms de fa-mille Auriol, Lauriol, ou de l’occitan auriòl,

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laurio, « loriot ».Les Louvières : De l’occitan lobièra, « ta-nière des loups ». Le loup est un grand clas-sique de la toponymie (Louve, Louvière, Loubatières…) mais pourrait dans de nom-breux cas renvoyer à un terme oronymique pré-indo-européen.Les Moulens : De l’occitan molen, « fon-drière ».Le Pioch : Dérivé occitan du latin podium, dans le sens de « hauteur, colline, sommet ». Il s’agit d’un toponyme très répandu. Dans les documents écrits, pioch et puech sont employés à peu près indifféremment.Pioch Perdut : De l’occitan perdut, « per-du » ou altération de pendut au sens de « versant ».Les Pitrous : Nom de famille.Trignan : Il pourrait s’agir d’un domaine gallo-romain : gentilice latin Trinius + suf-fixe –anum (on trouve sur la commune de Neffiès, attestée dès 990, la chapelle alto-médiévale de Saint-Étienne de Trignan qui a succédé à une villa gallo-romaine) ou du nom de famille Trignan attesté à Vailhan dans les anciens registres.Vailhan : Domaine gallo-romain : gentilice latin Vallius + suffixe –anum. On conservera pour la légende l’étymologie populaire des sept « vaillants ».

Sous nos pieds

Le sentier du Temple permet d’appréhen-der la complexité de la structure géologique aux alentours de Vailhan et de récolter une variété intéressante de roches. Le village lui-même est bâti sur des terrains carbonifères (Viséen supérieur) composés essentielle-ment d’argilites gris-vert foncé où baignent de gros blocs massifs de calcaires à Produc-tus (Le Castelas, Roque Redonde, Roque de Loup). L’ascension du rocher de la Vierge se fait dans du terrain dévonien (Emsien) composé de calcaires à silex. On passe en-suite dans du Gedinnien-Siegenien à dolo-mies gréseuses et dolomies. Au Falgairas, on

traverse une bande de Gedinnien inférieur à grès et calcaires gréseux avant de retrouver le Gedinnien-Siegenien jusqu’aux ruines de Tibéret. Le sentier, jusqu’à la source cap-tée de Vailhan, traverse alors une mosaïque complexe de terrains s’étageant de l’Ordovi-cien (Arénigien inférieur à schistes gréseux gris-verdâtre à jaune-rouille) au Carbonifère (Viséen supérieur) en passant par le Silurien (calcaire gréseux gris en plaquettes) et le Dévonien.

Sources documentaires

• Les Amis de Cabrières, « Les moulins de Cabrières (Hérault) », Arts et Traditions ru-rales, Dossier n° 10 : Les Moulins de l’Hé-rault, 1989, 39-48.• Maryse Chardenas, « Les moulins de Ti-beret : relevés architecturaux », Arts et Tra-ditions rurales, Dossier n° 10 : Les Moulins de l’Hérault, 1989, 20-38.• Aline Durand, « Quelques inédits du fonds de Malte concernant le terroir de Ti-beret (Cabrières, Hérault) », Arts et Tradi-tions rurales, Dossier n° 10 : Les Moulins de l’Hérault, 1989, 11-19.• Simon Jean, Les Templiers de Pays d’Oc et du Roussillon, Loubatières, Portet-sur-Ga-ronne 2003, 414 p.• André Soutou, « Les Templiers de Tive-ret », Études sur Pézenas et sa région, 3/4, 1972, 3-9.

Pour préparer la visite

• Recherche documentaire : les Templiers, les moulins hydrauliques, les capitelles, les drailles, la transhumance, la flore méditer-ranéenne

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Coupe du sentier de Tibéret

Coupe des moulins de Tibéret

Salle des meules du moulin intermédiaire

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1. Accès aux ruines du château féodal 2. Rocher couché en contrebas du château

3. Panorama depuis la Vierge 4. Capitelle en ruines du Pioch

5. Anciennes terrasses des Moulens 6. Draille des Louvières

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7. Point géodésique 8. Capitelle des Louvières

9. Accès à la forêt de pins maritimes du Falgairas 10. Entrée dans le jeune bois de pins

11. Entre châtaigniers et pins maritimes 12. Chêne centenaire

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13. Vigne au-dessus de Tibéret 14. Captage de la source de Tibéret

15. Ruines du relais templier de Tibéret 16. Entrée du chemin de Lauriol à Vailhan

17. Croisement du col de la borne 18.Entrée du chemin de l’eau

9centre de ressources

vailhan Lecture de carte / Cycle 3 SEp01

Le document joint est l’agrandissement d’un extrait des cartes topographiques IGN 2644 Ouest Servian et 2643 Ouest Lodève.Le sentier de Tibéret y est représenté par un trait épais. La lettre D indique le point de départ et la flèche le sens de la marche.

La légende

1. Que signifient les initiales IGN ? Coche la bonne réponse.

r Institut Géologique National

r Institut Géographique National

r Institut Géométrique National

2. Observe attentivement la légende puis dessine dans les carrés la manière de représen-ter…

3. En suivant le parcours sur la carte, indique si tu rencontreras ou non ces éléments en chemin.

une source : une excavation souterraine :

un lagunage : un terrain de sport :

un phare : un moulin à vent :

un bâtiment remarquable : un point géodésique :

4. Vois-tu d’autres sources sur cette carte ? Si oui, indique leur nom ?

5. En dehors du village de Vailhan, vas-tu rencontrer d’autres habitations ? Si oui, lesquelles ?

une source un lagunage un phare un bâtimentremarquable

une excavationsouterraine

un terrain de sport

un moulin à vent

un pointgéodésique

nom prénom date / /

le sentier de Tibéret

10centre de ressources

vailhan Lecture de carte / Cycle 3 SEp01

6. Dessine dans les carrés la manière de représenter une limite...

7. Combien de limites le sentier du Temple va-t-il couper ?

L’altitude

1. Les nombres, sur cette carte, représentent des altitudes en mètres. A quelle altitude se trouve…

la mairie de Vailhan : Lauriol :

le point géodésique : le sommet du Pioch Perdut :

la source de Tibéret : l’église de Vailhan :

2. Calcule la différence d’altitude (dénivelé) entre…

la mairie et le point géodésique :

le point géodésique et la source de Tibéret :

la source de Tibéret et Lauriol :

Lauriol et le sommet du Pioch Perdut :

le sommet du Pech Perdu et l’église :

3. Indique maintenant par une flèche Ú les parties du trajet qui montent et par une flèche Ø les parties de trajet qui descendent.

du village de Vailhan au point géodésique :

du point géodésique aux ruines de Tibéret :

des ruines de Tibéret à Lauriol :

de Lauriol au sommet du Pioch Perdut :

du sommet du Pioch Perdut à l’église :

de commune de canton

11centre de ressources

vailhan Lecture de carte / Cycle 3 SEp01

L’échelle

1. Quelle est, sur la carte, la distance en ligne droite entre :

l’église et le point géodésique :

le point géodésique et la source de Tibéret :

2. Sachant que la carte est au 1/10 000ème (1 cm sur la carte représente 100 m dans la réalité), quelle est la distance réelle, à vol d’oiseau, entre :

l’église et le point géodésique :

le point géodésique et la source de Tibéret :

3. Quelle est, sur la carte, la longueur du sentier du Temple ? (aide-toi d’une ficelle)

4. Quelle distance vas-tu parcourir dans la réalité ?

Les points cardinaux

1. Complète la rose des vents avec les abbréviations suivantes : N, NE, NO, S, SE, SO.

2. Cette carte est orientée, ce qui signifie que le Nord se trouve en haut de la carte.

Dès que tu quittes la statue de la Vierge, dans quelle direction marches-tu ?

Lorsque tu vas du point 239 au point 173, dans quelle direction marches-tu ?

12centre de ressources

vailhan Lecture de carte / Cycle 3 SEp01

En classe Sur le terrain

Vailhan

Le Castelas

Le Pioch

Les Moulens

Les Louvières

Le Falgairas

Tibéret

Lauriol

L’Arboussas

Pioch Perdut

Les noms de lieux

1. Voici une liste de noms de lieux, les lieux (hameaux, collines, bois…) que tu rencon-treras en parcourant le sentier de Tibéret. Imagine l’étymologie de chacun d’eux, c’est-à-dire son origine, et note-la dans la première colonne. Sur place, nous essayerons ensuite de comprendre pourquoi les hommes ont donné tel nom à tel lieu.

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16centre de ressources

vailhan Lecture de carte / Cycle 3 SEp01

Connaissances, capacités et attitudes

• Savoir lire et utiliser des représentations cartographiques• Situer un lieu dans l’espace

Socle commun de connaissances et de compétences - juillet 2006

• Lire et utiliser différents langages : la carte• Utiliser les termes exacts qui correspondent aux notions étudiées dans les divers domaines scolaires• Utiliser la construction d’un mot inconnu pour le comprendre• Comprendre les sigles• Résoudre des problèmes relevant de la propotionnalité et notamment des problèmes relatifs aux échellesProgramme du cycle des approfondissements - juin 2008

le coin des ENSEIGNANTS

CorrectionLa légende1. Institut Géographique National2.

3. Oui : source, bâtiment remarquable, excavation, point géodésiqueNon : lagunage, phare, terrain de sport, moulin à vent

4. Font de Garot, Source de Perdut5. Lauriol6.

L’altitude1. mairie de Vailhan : 181 m ; point géodésique : 343 m ; source de Tibéret : 239 m

Lauriol : 173 ; Pioch Perdut : 298 m ; église de Vailhan : 163 m

une source un lagunage un phare un bâtimentremarquable

une excavationsouterraine

un terrain de sport

un moulin à vent

un pointgéodésique

de commune de canton

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2. le point géodésique et la source de Tibéret : 104 m la source de Tibéret et Lauriol : 66 m Lauriol et le sommet du Pioch Perdut : 125 m le sommet du Pioch Perdut et l’église : 135 m

3. du village de Vailhan au point géodésique : Ú du point géodésique aux ruines de Tibéret : Ø des ruines de Tibéret à Lauriol : Ø de Lauriol au sommet du Pioch Perdut : Ú du sommet du Pioch Perdut à l’église : Ø

L’échelle1. l’église et le point géodésique : 14 cm

le point géodésique et la source de Tibéret : 12 cm 2. l’église et le point géodésique : 1 400 m = 1,400 km

le point géodésique et la source de Tibéret : 1 200 m =1,200 km 3. Quelle est, sur la carte, la longueur du sentier du Temple ? 87 cm 4. Quelle distance vas-tu parcourir dans la réalité ? 8 700 m = 8,7 kmLes points cardinaux1.

2. NE / NOLes noms de lieuxVailhan Nom latin Vallius + suffixe -anum (domaine gallo-romain)Castelas Dérivé de castèl, avec suffixe péjoratif -às, désignant généralement

des ruinesPioch Dérivé occitan du latin podium, « hauteur, colline, sommet »Moulens Occitan molen, « fondrière, crevasse dans le sol »Louvières Occitan lobièra, « tanière des loups »Falgairas Occitan falguieràs, « lieu couvert de fougères »Tibéret Étymologie obscure, pourrait venir de tuf (roche formée près des

sources)Lauriol Nom de famille ou occitan auriòl, laurio, « loriot (oiseau) »Arboussas Occitan arboç + suffixe -às à valeur collective, « lieu où abondent

les arbousiers »Pioch Perdut Occitan perdut, « perdu », ou altération de pendut, « versant »

N

S

EO

NENO

SESO

centre de ressourcesvailhan Lecture de carte / Cycle 3 SEp01

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vailhan Vocabulaire / Cycle 3 SEp01

nom prénom date / /

les moulins à eau de TibéretEn contrebas de l’ancien relais de Templiers de Tibéret, sur la commune de Cabrières, s’étagent trois moulins autrefois actionnés par la force de l’eau provenant de la source de Tibéret. Cette source est aujourd’hui captée pour alimenter le village de Fontès.

Le vocabulaire du moulinEn utilisant les définitions suivantes, replace les six mots en gras dans les bonnes cases sur la coupe des deux premiers moulins de Tibéret.arbre : axe vertical qui reçoit le mouvement de rotation de la roue hydraulique pour le transmettre à la meule volante.bassin de charge : réservoir qui permet le stockage des eaux pour l’alimentation des moulins.meule : pièce cylindrique en pierre servant à broyer, moudre (céréales, olives...).meule dormante : meule inférieure, fixe.meule volante : meule supérieure, actionnée par la roue hydraulique.puits : galerie verticale permettant de canaliser les eaux du bassin de charge.roue hydraulique : pièce circulaire munie de pales ou de godets permettant de mettre la meule volante en mouvement grâce à la force de l’eau.

19centre de ressources

vailhan Lecture de carte / Cycle 3 SEp01

Connaissances, capacités et attitudes

• Connaître un vocabulaire juste et précis pour désigner des objets réels

Socle commun de connaissances et de compétences - juillet 2006

• Utiliser les termes exacts qui correspondent aux notions étudiées dans les divers domaines scolairesProgramme du cycle des approfondissements - juin 2008

le coin des ENSEIGNANTS

Pour aller plus loinLes Amis de Cabrières, « Les Moulins de Cabrières (Hérault) », Arts et Traditions ru-rales, Dossier n° 10 : Les Moulins de l’Hérault, 1989, 39-48.Mentor de Cooman, Les Moulins de l’Hérault : de Ganges à Agde, E&C, Bez-et-Es-paron 2004, 159 p.Louis Gillet, Les Moulins d’autrefois, s.l.n.d., 37 p.

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