Supplément IPM du 6 mars 2013

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Sortez, surfez. Plus d’infos au dos de ce dossier. SPÉCIAL TECHNOLOGIES MOBILES Supplément gratuit à La Dernière Heure Les Sports et à La Libre Belgique du 6 mars 2013

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Spécial : Technologies mobiles

Transcript of Supplément IPM du 6 mars 2013

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Sortez, surfez.Plus d’infos au dos de ce dossier.

SPÉCIAL TECHNOLOGIESMOBILES

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ToutdevientmobileOn vit une époque formidable. Marquée, sur son volet technolo-geek qui ne cessede prendre de l’ampleur, par une multitude de révolutions (parfois de palais, sou-vent de carton, rarement décisives). Mais celle, de toutes, qui, vraiment, se détachedes autres ? La mobilité, ma petite dame.S’il fallait résumer à la truelle ces 25 dernières années high-tech en deux troismouvements bien bancals, on dirait ceci : comme on est passés, plus tôt encore,d’un monde monochrome à un monde en couleurs, nous avons évolué, ces der-nières années, d’unmonde analogique à unmonde digital. D’unmode autarciqueà un mode connecté. Big Step. Depuis, on n’a pas vraiment fait mieux. Certes, il y a

eu le haut-débit, le tactile, la HD,… Pas des avancées mineures,on n’en disconvient pas, mais rien de comparable. En revan-che, on a rendu la technologie existante… mobile. Vraiment.Le GSM ? C’est, outre l’une des inventions les plus cruciales dumonde, un téléphone fixe sans lieu d’utilisation fixe. Lesmartphone ? C’est un super-GSM, et même un PC qu’on aconstamment en poche. La tablette ? C’est un grand smart-phone qu’on loge dans le sac ou sur la table basse. Le Wi-Fi ?C’est pour étendre sa connectivité fixe… sans rester à une po-sition fixe. La 4G ? Son but n’est, contrairement aux apparen-ces, pas de donner une visibilité à des politiciens englués dans

leur entêtement, mais bien d’offrir un confort de surf similaire à celui que vousavez à la maison… en dehors. Les réseaux sociaux ? C’est être ensemble tout seul,sans bouger, sur n’importe quel support.Tout devient mobile. Même le journalisme. Ces lignes n’ont-elles pas été écritessur une tablette, entre un reportage et un bouclage, en route vers la rédac’?La mobilisation des médias, contenus et supports, voilà la véritable révolution denos quotidiens technologiques. C’est un bouleversement inévitable, passionnant,mais brusque. Cet humble supplément s’y frotte, reprenant l’équation à sa pre-mière variable. Parce que la technologie, on peut l’aimer, la haïr ou y être insensi-ble, mais elle devient chaque jour un peu plus inévitable. Et… mobile.

ÉDITOALEXIS

CARANTONIS

02/744.44.55

Vice-Président du conseil d’administration et du comité permanent Patrice le Hodey • Administra-teur délégué et éditeur responsable François le Hodey • Directeur général Denis Pierrard • Respon-sable du magazine Alexis Carantonis • D.A. Eric Guidicelli & Alain druart • Direction, administration,rédaction rue des Francs, 79 – 1040 Bruxelles • Fax (02) 211.28.70 • Publicité IPM Advertising - Na-thalie Legouy (02) 211.28.99 - Bruno Bonte (02) 211.28.73 •(02)211.29.59 • Crédits Une shutterstock

4 ET 5 PRODUITS COMMENT BIENCHOISIR SON SMARTPHONE ?Comparatif des différents produits phares dumarché en fonction de leur seule caractéristique quiparle vraiment à tout le monde : le prix.

6 ET 7 PRODUITS TABLETTES, PC,TABLETTES-PC’S…Alors que la tablette n’en finit pas de s’imposer dansnos foyers, le PC, qui en souffre inévitablement, estloin d’être mort. Lui aussi se transforme pourrépondre aux nouvelles demandes de la société…

8 ET 9 TENDANCES INTERNET, ÀLA MAISON COMME AU TRAVAILPatrick Blocry, directeur de la communication chezVOO et Ronald Ravel, Country Manager pourToshiba Benelux, détaillent les changements quifrappent Internet et les usages informatiques endeux lieux cruciaux : la maison, et l’entreprise

10 APPLIS 25 APPLICATIONSINDISPENSABLES AU QUOTIDIENSélection d’applications mobiles pratico-pratiques àtélécharger de toute urgence, si ce n’est déjà fait

12 ET 13 TENDANCES LAMAISON CONNECTÉE…À l’heure du Smart généralisé, le Home SweetHome n’est pas épargné. Découvrez comment lamaison s’automatise, avec le smartphone en guisede principale télécommande du foyer

14 ET 15 TENDANCES… ET LAVOITURE AUSSI !La voiture qui vole, c’est sans doute un mytheinapprochable à grande échelle et à court terme.Mais la voiture communicante, et qui roule touteseule, elle, a hâte de brûler le bitume…Explications.

SOMMAIRE

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(DR

)

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Les meilleurs smartphones du moment à moins de 300 €Caractéristiques Sony Xperia U HTC One SV Acer Liquid Glow LG Nexus 4 Nokia Lumia 620Système d’exploitation Android 2.3 Android 4.0 Android 4.0 Android 4.2 Windows Phone 8Taille de l’écran 3,5 pouces 4 pouces 3,7 pouces 4,7 pouces 3,8 poucesRésolution de l’écran 854 x 480 pixels 800 x 480 pixels 800 x 480 pixels 1280 x 768 pixels 800 x 480 pixels

Processeur ST-Ericsson NovaThor U8500,cadencé à 1 Ghz

Qualcomm Snapdragon S4,dual-core, cadencé à 1 GHz

Qualcomm Snapdragon,cadencé à 1 Ghz

Qualcomm Snapdragon,quad-core, cadencé à 1,5 Ghz

Qualcomm Snapdragon S4dual-core, cadencé à 1 Ghz

Mémoire interne (RAM) 512 Mb 768 Mb 512 Mb 2 Gb 512 MbStockage intégré 8 Gb 4 Gb 1 Gb 8 Gb 8 GoPort micro-SD Non Oui (32 Gb max.) Oui (32 Gb max.) Non OuiConnectivité Wi-Fi, 3G, GPS, Bluetooth Wi-Fi, 3G, GPS, Bluetooth Wi-Fi, 3G, GPS, Bluetooth, NFC Wi-Fi, 3G, GPS, Bluetooth, NFC Wi-Fi, 3G, GPS, Bluetooth, NFCAppareil photo dorsal 5 Mégapixels 5 Mégapixels 5 Mégapixels 8 Mégapixels 5 MégapixelsAppareil photo frontal 0,3 Mégapixels Non 1,3 Mégapixels 1,3 Mégapixels Oui, VGABatterie Li-ion 1320 mAh Li-ion 1650 mAh Li-ion 1300 mAh Li-Po 2100 mAh Li-ion 1300 mAhDimensions 112 x 54 x 12 mmmm 118,5 x 62,3 x 9,3 mm 117 x 58.5 x 11.5 mm 133,9 x 68,7 x 9,1 mm 115,4 x 61,1 x 11 mm Poids 110 grammes 114 grammes 125 grammes 139 grammes 127 grammes

Points positifs

Originalité du look et de labarrette LED, compétencesmultimédia. Le plus complet et lemeilleur des smartphones àmoins de 200 €

Très bon smartphone,polyvalent, sobre et compétent.Finition au poil (revêtement matd’excellente facture). Son (Beatsaudio intégré) de grande qualité

Acer ne fait pas dans le show,mais est devenu une valeur sûresous Android. Design safe,compétences correctes pour leprix le plus bas de ce comparatif

Assurément le plus puissant dessmartphones jamais conçus àmoins de 300 €. Tout y est, etmême plus…

Design sympathique, multiplescoloris, prix. Une excellenteporte d’entrée vers l’écosystèmeWindows Phone 8

Points négatifs

Pas de possibilité d’étendre lamémoire interne, capture vidéopas à la hauteur, navigation webun peu accrocheuse

4 Go de mémoire, c’est trop peu,même si un port Micro SD est dela partie. Appareil photo moyenpour 300 €

Limitations techniques quipeuvent se faire sentir, mais riend’anormal à ce prix. Parfait pourun premier smartphone

Fâcheux : LG ne vendra pas leNexus 4 au Benelux. Ce serontdonc les plus débrouillards quise le procureront…

Vu les caractéristiquestechniques, les apps Windows,déjà peu nombreuses, netourneront pas toutes sur le 620

Prix conseillé 199 € 299 € 179 € 299 € 259 € (sortie en mars)Cote de la rédac’ 7/10 8/10 8/10 Non coté Non coté (Test imminent)

- de300

Le chiffre est impressionant : en Belgique, ils’est écoulé 1,8 million de smartphones en2012. Année où, c’est historique, le télé-phone intelligent a pour la première fois

ravi la première place de la Wishlist des ca-deaux techno établie par GfK au téléviseur.Preuve, s’il était encore besoin, que le smart-phone est devenu un produit de masse, accessi-ble à tous. Pour l’heure, on estime à un tiers lenombre de Belges qui possèdent pareil engin,doté de son propre système d’exploitation, ca-pable de se connecter au Web, de récupérer dese-mails, de devenir votre passerelle de prédilec-

tion en matière de réseaux sociaux, de visionnerdes vidéos, prendre des photos, télécharger desapplications,… Pour gâter les retardataires, lesswitchers ou ceux qui veulent passer à une gé-nération plus actuelle, c’est une véritable défer-

lante de terminaux à laquelle on assiste depuisfin 2012. Que ce soit pour les fêtes, au CES de

Las Vegas, ou au Mobile World Congress de Bar-celone, la jungle n’a cessé de s’épaissir.

Il y en a pour tous les systèmes (l’omniprésentAndroid – 70 % de PDM -, le toujours désirableiOS sur les iPhone d’Apple et le dernier-né Win-dows Phone 8 qui, propulsé par le lancement dusystème d’exploitation pour PC et tablettesWin-dows 8, n’a jamais eu une aussi belle carte àjouer, sans oublier le tout chaud Firefox OS),tous les prix, tous les écrans (de 3 à 6 pouces).

Le choix le plus smartQuestion fatidique : dans cette phone et flore

EN BELGIQUE, UN BELGE SUR TROISA DÉJÀ CRAQUÉ POUR UN SMART-

PHONE

Pour s’en sortir dansla phone et la flore…Médias, pub, commerce, web, poches : il est partout. Véritable connecteur social ettechnologique, le smartphone n’a pas fini sa folle croisade. Un peu distancé par l’évolutionv/v’du segment ? Peu familier avec les MicroSD, 4G, NFC et autres joyeusetés verbeuses ?Largué entre iOS, Android ou Windows Phone 8 ? Ce comparatif devrait vous permettre deraccrocher votre wagon aux TGV : téléphones à grande vitesse.

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Les meilleurs smartphones du moment à plus de 300 €Caractéristiques Nokia Lumia 920 Samsung Galaxy SIII 4G iPhone 5 HTC 8X Samsung Galaxy Note 2Système d’exploitation Windows Phone 8 Windows Phone 8 iOS 6 Windows Phone 8 Android 4.1Taille de l’écran 4,5 pouces 4,8 pouces 4 pouces 4,3 pouces 5,5 poucesRésolution de l’écran 1280 x 768 pixels 1280 x 720 pixels 1136 x 640 pixels 1280 x 720 pixels 1280 x 720 pixels

Processeur Qualcomm MSM8960Snapdragon, cadencé à 1,5 Ghz

Exynos quad-core, cadencé à 1,4Ghz

Apple A6, dual core, cadencé à1,2 Ghz

Qualcomm Snapdragon,dual-core, cadencé à 1,5 Ghz

Exynos quad-core, cadencé à 1,6Ghz

Mémoire interne (RAM) 1 Gb 1 Gb 1 Gb 1 Gb 2 GbStockage intégré 32 Gb 16, 32 ou 64 Gb 16, 32 ou 64 Gb 16 Gb 16, 32, 64 GoPort micro-SD Non Oui (jusqu’à 64 Gb) Non Non Non

Connectivité Wi-Fi, 3G, 4G, GPS, Bluetooth,NFC

Wi-Fi, 3G, 4G, GPS, Bluetooth,NFC

Wi-Fi, 3G, 4G, GPS, BluetoothWi-Fi, 3G, 4G, GPS, Bluetooth,NFC

Wi-Fi, 3G, 4G, GPS, Bluetooth,NFC

Appareil photo dorsal 8 Mégapixels (stabilisateuroptique)

8 Mégapixels 8 Mégapixels 8 Mégapixels 8 Mégapixels

Appareil photo frontal 1,3 Mégapixels 1,9 Mégapixels 1,2 Mégapixels 2,1 Mégapixels 1,9 MégapixelsBatterie Li-ion 2000 mAh Li-ion 2100 mAh Li-Po 1440 mAh Li-ion 1800 mAh Li-ion 3100 mAhDimensions 129,4 x 67,3 x 9,35 mm 130,3 x 70,8 x 10,7 123,8 x 58,6 x 7,6 mm 132,4 x 66,2 x 10,1 mm 151.1 x 80.5 x 9.4 mmPoids 139 grammes 185 grammes 112 grammes 130 grammes 183 grammes

Points positifs

Une bombe technologique, avecun superbe écran et une bellequalité photo même à faibleluminosité. GPS européenintégré, Monde des enfants bienpensé

Le meilleur smartphone de 2012est désormais disponible enversion 4G. Écran SuperAMOLED absolument épatant

Le plus désirable du lot, et,également, le meilleur iPhoneconçu par la Pomme. Écranépatant, légèreté étonnante.

Aussi convaincant sur la finitionque la fiche technique. Mais c’estson prix, qui fait très fort pource qui est offert. La référenceWP8 en attendant le NokiaLumia 920.

L’écran, XXL, est parfait pour lescontenus multimédias ou le surf.Un produit réellement bluffant,le meilleur des phablets (mi-phone, mi-tablette)

Points négatifsImposant et lourd. Manqued’applications par rapport à laconcurrence.

Sorti en juin, il n’est plus le pluspuissant du marché. Finition decertains plastiques. Le SIV arriveen mars...

Révolution très mineure parrapport à l’iPhone 4S et l’iPhone4. Prix grand-guignolesque.

Aucun défaut… Le revêtementmat, très accrocheur avec lesdoigts gras, peut-être ?

Cher. On a vite l’air idiot, sansoreillette. Stylet efficace, maisencore faut-il y voir une utilité.

Prix conseillé 599 € 599 € De 689 € à 919 € 499 € 649 €Cote de la rédac’ 8,8/10 9/10 8,5/10 8,7/10 8,5/10

+ de300

des plus bigarrée, comment orienter votrechoix ? Choisir un smartphone, c’est bien plusqu’opter pour un téléphone. C’est embrasser unOS, un design, une taille d’écran qui vous accom-pagnera au quotidien. Chacun ses priorités. Maisau moins une est commune à tous : le prix ! Nousavons donc décidé d’orienter notre comparatifsur les 5 meilleurs produits du moment, selonnous, à moins de 300 € et à plus de 300 €.

Faites le choix le plus smart !

Le Xperia Z, star de l’année ?On l’a approché au CES de Las Vegas, où il lous tapa déjà dans l’oeil, on scrute notre casier,à la rédaction, en attente de notre exemplaire de test. En attendant l’annonce, imminente,du Galaxy SIV (le 14 mars à New York, les rédactions d’IPM seront d’ailleurs sur place) deSamsung, le Sony Xperia Z est assurément le smartphone Android le plus emballant de cedébut 2013, au coude à coude avec le tout chaud HTC One. Pourvu d’un écran gigantesque,d’une conception parfaite, d’un design sobre et presque Apple-ien, il place également danssa manche les atouts de l’étanchéité (beaucoup moins gadget qu’il n’y paraît) et de la rapi-dité. Le Xperia Z est belge depuis ce 5 mars pour la malheureusement trop coquettesomme de 649 €.

Le Xperia Z présente la particularité d’être étanche. Moins gadget qu’il n’y paraît… (SONY)

(SO

NY)

220L’ultime trimestre de 2012,traditionnellement l’un des

plus probants, a vu s’écoulerdans le monde 219,4 millionsde smartphones. Samsung enreste le roi incontesté (29 %de part de marché), Apple a(re) bondi à 21,8 % via soniPhone 5 et Huawei, avec

4,9 % de part de marché, con-firme son expansion. Sony,

qui livre de l’excellent boulotavec sa gamme Xperia, trustela quatrième place à 4,5 % de

PdM, devant ZTE.

MERCREDI 6 MARS 2013 SUPPLÉMENT HIGH TECH 05

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Toutes les machines dont on vous parle dansce supplément, ou presque, seraient bienpeu de chose sans le Web. C’est le véritablecœur de la technologie aujourd’hui, la pas-

serelle qui nous unifie socialement et médiatique-ment au monde qui nous entoure. Une bonne con-nexion, stable, rapide et de qualité, est donc cru-ciale. De manière générale, la Belgique, si elle nefait pas partie des moins onéreux, trône assuré-ment en bonne place parmi les pays dont la con-nexion Internet moyenne est la plus qualitative.

Toutefois, il existe des différences, méconnues,et pourtant cruciales, dans l’offre Internet belge.Patrick Blocry, directeur de la communication deVOO (et accessoirement passionné de nouvellestechnologies), sans marketing téléguidé pour sapropre crémerie, revient sur celles-ci avec nous.

Les besoins de connexion ont changé“Il est déjà crucial de souligner que, depuis 18 à

24 mois, les usages d’Internet ont totalementchangé. Et je ne parle pas de marché de niche, maisbien de l’Internet pour Monsieur et Madame-tout-lemonde. Aujourd’hui, si vous prenez la famille typeavec deux enfants, le père télécharge un Powerpointavec vidéo intégrée de 95 Mo pour sa journée deboulot le lendemain, la maman prépare un rapportsur son PC portable avec la télévision digitale inte-ractive en toile de fond, la grande ado consomme dela vidéo sur son iPad tandis que le petit dernier jouepeut-être en réseau sur sa console… C’est un scéna-rio assez neuf, mais qui est réel, et a très vite étéadapté par la société. Et cela ne peut aller qu’ens’accentuant. Il n’y a pas de secret, tout ceci con-somme de la bande passante. C’est pourquoi nous,opérateurs, nous appliquons pour offrir plus de vi-tesse et de bande-passante disponible. Quand VOO

vante le 50 Mbps en download (en descente, c’est àdire la vitesse à laquelle vous pouvez télécharger –et non pas uploader – un fichier depuis Internet), onne fait pas de la vitesse pour faire de la vitesse, pour

la beauté du geste. Notre connexion Fiber 100 à 100Mbps, elle, est destinée à un public de niche, quicherche vraiment l’excellence et la vitesse maxi-mum. Mais le 50 Mbps ? Selon nous, c’est une avan-cée significative pour tout le monde, et qui répond àla demande, en hausse constante, des usagers. Rai-son pour laquelle, dès le 1er avril, nous allons upgra-der presque toutes les vitesses de nos packs Inter-net, qui commenceront désormais à 30 Mbps.”

Là où celles de Belgacom (et Snow, pour ne pasoublier le dernier venu de Base, qui utilise lemême réseau que Belgacom) s’arrêtent,comme le précise le communiqué dela filiale de Tecteo.

Belgium’s gotbande passante

Ce n’est pasfaire la pub descâblos que de ledire, c’est aucontraire totale-ment factuel : lecâble (Voo, Te-lenet, Numéri-cable,…), de parsa structuretechnologique,est une auto-route qui dis-pose de beau-coup plus debande passanteque l’ADSL, le VDSLou le VDSL2. Ça paraîttechnique comme ça, maiscela a une réelle incidencesur les choix du consommateur.“Par exemple, chez nous, reprendPatrick Blocry, si l’on vous vend du 30Mbps, vous aurez du 30 Mbps ou une vi-tesse très proche (qui peut chuter aux heuresde pointe 17h-20h, où le nœud frise la satura-tion). Chez nos concurrents qui utilisent l’ADSL/

VDSL, c’est nettementplus variable. Vous pour-riez recevoir du 30Mbps, mais à condi-tion que votre habita-tion soit située toutprès de la borne, cequi n’est évidem-ment pas le cas detout le monde. Quiplus est, si vous re-gardez la télévisiondigitale en HD enmême temps quevous téléchargezun gros fichier surle Web, forcément,vote connexion ensera impactée

“LES OPÉRATEURS, DONT VOO, N’OF-FRENT PAS DE LA VITESSE POUR LAVITESSE, PAR PRINCIPE. MAIS BIEN

POUR RÉPONDRE AU CHANGEMENTDES HABITUDES DES FAMILLES...”

“Les usages d’Internetont changé ”L’offre Internet belge ? Elle n’est pas parmi les moins chères d’Europe, mais trôneassurément parmi les meilleures. Avec, malgré notre petit marché, d’énormes différencesstructurelles, notamment entre le câble et l’ADSL/VDSL. Les usages d’Internet ayanttotalement muté, il n’est pas sot de refaire le point. Patrick Blocry, directeur de lacommunication de VOO, nous y aide. Objectivement.

77 %77 % des ménages belges

disposent d’une connexioninternet, alors que 79 %

d’entre eux ont au moins unordinateur. L’ADSL/VDSL

reste roi, avec 63 % de partde marché, contre 33 %

pour le câble.

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06 SUPPLÉMENT HIGH TECH MERCREDI 6 MARS 2013

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négativement… Avec le câble, vous n’avez pasces problèmes. L’éloignement n’a aucun impactsur nous. Et, qui plus est, chacun de nos produitsutilise une bande passante spécifique dédiée. Cequi veut dire que la télé interactive, le téléchar-gement de fichier, le jeu sur console, bref, tousces cas de figure quotidiens expliqués plus haut,simultanément, resteront stables…”

Chacun ses avantages... et défautsBien sûr, chaque opérateur a ses avantages.

“Avec le câble, si toute la rue surfe en mêmetemps, une perte de vitesse aux heures de pointeest effectivement possible”, avoue notre inter-locuteur. Pas avec la technologie ADSL/VDSLde Belgacom (et Snow), qui fait du point àpoint. Argument financier de taille également :chez les câblos, pour la télé digitale, vous de-vez vous astreindre d’un abonnement mensuel

à la cablo-distribution (entre 12 et 15 €en Belgique, selon votre position

géographique). Pas de ça chezBelgacom ou Snow. Mais

d’autres points sont àprendre en compte.

Avec la télé par Inter-net, le grand maxi-mum, en termes dedécodeurs, est detrois (plus souventdeux). Chez Voo,c’est cinq, Telenet,quatre. En termesd’enregistrementssimultanés, les li-

mites sont plusstrictes. Sur le câble,

enregistrer deux fluxHD tout en en regardant

un autre ne pose aucunsouci. Autre détail non négli-

geable : la HD des câblos est sou-vent meilleure que celle de Belga-

com ou Snow. Parce que les câblostraitent des images HD en 1080i (1080 li-

gnes, en entrelacé), alors que les fournis-seurs de TV IP travaillent eux le plus souventen 720p (720 lignes, en progressif). En atten-dant que le 1080p (la vraie Full HD), que seul leBlu-Ray peut rendre aujourd’hui, ne deviennela nouvelle norme en télé, le 1080i est sensi-blement meilleur que le 720p, surtout sur ungrand écran – même si, soyons clairs, la diffé-

rence n’est pas immense.Tout ceci n’a aucunement pour but dediriger votre choix, ou de faire migrer

votre contrat Télécom. Mais àl’heure où l’omniprésence du Web

s’avère de jour en jour, il nous asemblé utile de remettre

l’église au milieu du vil-lage et de repréciser

certains essentiels.

Toshiba, désignée ainsi depuis 1939 et la fu-sion de Tokyo Company et Shibaura (d’où lacontraction Toshiba), c’est du très lourdpoint de vue technologie, dans tous les sens

du terme. 3e constructeur de semi-conducteurs aumonde, la firme, qui emploie 200.000 personnessur le globe, est active sur des terrains divers et va-riés tels que ceux des téléviseurs, de l’électromé-nager (sur le marché asiatique), de l’imagerie mé-dicale, de la chimie, de l’énergie, et, bien sûr, desordinateurs. Son focus principal ? Le marché B2B(professionnel, donc). Ronald Ravel, Country Ma-nager Benelux pour Toshiba, explique les défis quiattendent le monde du travail vis-à-vis de la nou-velle révolution informatique.

Si Toshiba signifie toujours quelque chose pour legrand public en Belgique, votre marché principalreste le marché professionnel…“Absolument. Même si nous n’abandonnons pas lemarché consumer, où l’on reste présent notammentavec des ordinateurs et des téléviseurs. Mais depuis1995 et la vente de notre premier laptop, le B2B estancré dans l’ADN de Toshiba. En Belgique, de nom-breuses entreprises, qu’elles soient actives dans ledomaine médical, de l’éducation ou de la financenous font confiance, sans citer les autorités gouver-nementales. Nous comptons bien maintenir cetteemprise, et l’améliorer.”

Vos PC’s pro sont garantis à… 200 %. Vraiment ?“Pour une entreprise, l’achat d’un parc de matériel(ordinateurs, serveurs,…) ne représente que 20 % desa facture informatique. On considère que 80 % decette facture est consacré aux frais de fonctionne-ment, de management, de paramétrages, de répara-tions, de maintenance, d’entretien,… Notre but estde faire diminuer cette marge de 80 %, de la com-presser au maximum. En donnant aux responsablesinformatiques un maximum d’outils et d’ouverturepour les adapter au réseau de l’entreprise, notam-ment. Nous sommes un des seuls constructeurs àposséder notre propre BIOS. Mais, surtout, nousavons une totale confiance en nos ordinateurs. Dansle marché, le taux de panne moyen sur des ordina-teurs pro est de 1,5 %. Chez nous, il est proche de0,5 %. Ils sont testés en interne, mais aussi par TÜV,un organisme de contrôle allemand qui soumet lesordinateurs à une sorte d’équivalent des crash-testspour voitures : longévité, résistance à la poussière,…Tout cela est très poussé. Nous sommes tellementsûrs de la qualité de nos PC’s business, sur lesquelsnous contrôlons absolument tous les composants in-ternes, que nous sommes les seuls à offrir un servicede garantie unique aux entreprises, intitulée 200 %Certainty Program. Son principe est simple : si un de

nos ordinateurs tombe en panne dans la premièreannée, non seulement on le répare à nos frais, mais,en prime, on le rembourse intégralement.”

Pour un fournisseur de contenus et supports in-formatiques, comment répondre au mieux auxbesoins des entreprises, en 2013 ?“Aujourd’hui, dans notre société, tout est mobile. Ycompris le travail ! Le télétravail prend de l’ampleur,et les gens veulent avoir accès au réseau de l’entre-prise avec une machine de qualité, mais facile àtransporter. Notre réponse : l’Ultrabook. S’il a faitdes débuts timorés sur le marché grand public, sonadoption professionnelle est beaucoup plus satisfai-sante. Je crois qu’il s’agit vraiment d’un produit clé

pour le monde professionnel.Avec notre Portégé 930Z,nous sommes parés. Et lea-ders sur le marché de l’Ultra-book pro. Contrairement àses rivaux, cette machine dis-pose d’un Port Ethernet (pourun accès réseau plus rapide)et d’un port VGA (pour lesprésentations Powerpoint).

Enfin, les IT Managers des différentes entreprisesont dû apprendre quelque chose d’assez nouveaupour eux : gérer, outre Windows, d’autres systèmes,comme iOS ou Android. En tant que fournisseur, ilfaut donner aux entreprises la possibilité d’intégrerau mieux tous les systèmes du marché.”

La tablette a-t-elle sa place dans le monde pro ?“Oui, mais demanière limitée. Hormis la Surface Prode Microsoft, aucune tablette ne permet de rivaliser,en termes de productivité, avec un ordinateur. Maispour certaines tâches consultatives, d’accès au con-tenu, c’est une réponse pertinente, dans une entre-prise aussi. Traditionnellement, le marché B2Bavance également plus lentement que le marché re-tail. Mais je suis sûr que même le tactile, que Micro-soft pousse désormais avec Windows 8, a un avenirdans le monde professionnel…”

Le Toshiba Portégé Z930, avec sonlecteur d’empreintes digitales et

ses ports Ethernet et VGA rares chezses rivaux, est l’Ultrabook n°1 sur le marché

professionnel. Qui est aussi à la recherche demobilité. Et le Z930 ne pèse qu’1,1 kilo… [TOSHIBA]

“L’Ultrabook ?Le futur des entreprises”Ronald Ravel, manager chez Toshiba Benelux, nous détailleles nouveaux besoins informatiques professionnels. Et l’armefatale de Toshiba pour y répondre : le Toshiba Portégé Z930.

L’Internet belge, drivé par desconsommateurs plus quejamais centrés sur le Web, esten train de muter. Il se doit depasser à la vitesse supérieure ![shutterstock]

MERCREDI 6 MARS 2013 SUPPLÉMENT HIGH TECH 07

Page 8: Supplément IPM du 6 mars 2013

iPad 4

Points forts : l’écran Retina, la qualité de finition, lesnombreuses applications iOS optimisées pour la tablette,la fluidité générale du système, son côté accessible pourtous. Toujours la meilleure tablette du marché.Points faibles : Mis à part la fermeture du système, inhé-rente à l’écosystème Apple ? Aucun !Prix : De 499 € (16 Go, Wi-Fi only) à 929 € (Wi-Fi, 3G, 4G,128 Go)

Microsoft Surface

Points forts : aucune tablette ne combinemieux entertainment et productivité quela Surface, livrée avec la suite Office et, dansson bundle le plus populaire, avec le Tou-chCover, une sorte de combi clavier-houssefort bien conçu. Windows RT, version del’OS Windows 8 très allégée est une alter-native fort valable à Android et iOS. Quiplus est, la Surface très bien assemblée (fi-nie au biseau) et équipée (port SD, entréeUSB,…), déboule en plusieurs coloris.Points faibles : le manque d’applicationsdu Windows Store, le côté moins évident àappréhender que l’iPad. Le timing, tardif...Prix : 479 € nue (32 Go), 579 € avec TouchCo-ver (32 Go), 579 € (nue), 679 €avec TouchCo-ver (64 Go)

(MICROSOFT)

(LENOVO)

Ce n’est plus un carton, c’est une palettede cartons ! Plus que jamais, la tablette,segment pratiquement inexistant sur lemarché consumer il y a quatre ans, s’im-

pose dans les ménages du monde. Selon IDC,les ventes mondiales de tablettes ont littérale-ment explosé en 2012, avec une progressionde… 78,4 %.

Au total, pour l’ensemble de l’année 2012, of-fensive des fêtes de fin d’année incluse,128,3 millions de tablettes ont été écoulées. Àtitre de comparaison, l’année 2011 avait vu lenombre de tablettes se vendre à 72 millionsd’exemplaires dans le monde. Presque le dou-ble en volume, donc !

Les raisons de ce boom ?

1Citons en premier lieu l’estompage du côtégadget de la tablette. On se souvient que

lors de la naissance de l’iPad, premier du nom,si l’effet Waouw (pour lequel Apple n’a rien àapprendre de personne) fut bel et bien présent,énormément d’observateurs pointaient le côtéfutile et hybride (entre l’ordinateur et le télé-phone, mais sans aller aussi loin que ses deuxterminaux respectifs dans leurs spécificités) del’ardoise. Ce genre d’analyse se fait de plus en

plus rare. Tout qui a été en contact, de près oude loin, avec une tablette, notera qu’il s’agitsans doute du device le plus confortable poursurfer dans son sofa. et quand on sait que lesurf, la vidéo et les jeux sont les usages les pluspopulaires de la tablette…

2Le marché des tablettes, de moins en moinsémergent, n’a pas traîné à se positionner

dans une logique de diminution des prix. Le ta-rif moyen d’une tablette vendue en 2012 a ainsireculé de 15 %, pour atteindre 461 dollars.

3 La diversification de la tablette est enfineffective. Au départ, Apple était

seul, trop seul sur sa planète. Avecun produit hyperabouti, maispeu mis en branle par ses ri-vaux. Ce qui n’est jamais bon.Aujourd’hui, la concurrence est bel et bienlà : on trouve des tablettes de toutes tailles (de5 à 11,6 pouces), tous prix (de 79 à 900 €), toussystèmes (iOS bien sûr, mais aussi Android etplus récemment Windows RT, dérivatif allégéde Windows 8) pour tous publics (des enfantsjusqu’au cadre supérieur qui a besoin dePowerpoint). Une concurrence accrue pour Ap-ple Au niveau des constructeurs, c’est toujoursApple qui se trouve en tête, avec pas loin de60 % de part de marché récoltés par ses iPad etiPad Mini. Mais comme sur le terrain des smart-phones, Samsung a les dents longues : alorsque le Coréen vient de présenter sa GalaxyNote 8 pouces pour contrer l’iPad Mini, il ne ca-che qu’il espère doubler ses ventes de tablettesen 2013…

X? Des questions concernant les tablettesnumériques ?Ne manquez pas notre chat “Nouveau Produits”,sur dh.be et laibre.be, ce mercredi matin !

(APP

LE)

(MICROSOFT)

PRIX REVUS ÇÀ LA BAISSE, DIVERSIFI-CATION DES TAILLES D’ÉCRAN ET

DES SYSTÈMES EMBARQUÉS : L’OF-FRE TABLETTE, AUJOURD’HUI, EST

MÛRE…

La tablette tactile,ce nouveaumustTrois après la naissance populaire de la tablette (avec lasortie de terre de l’IPad premier du nom, ce produit exploselittéralement, gagnant presque un foyer sur trois enBelgique. C’est qu’aujourd’hui, enfin, il existe une tablettepour tout le monde…

10,7 %Même si le marché des ta-blettes est en plein boom,

et que ce boom est loind’avoir achevé sa détona-tion, il ne représente que

10,7 % du marché des appa-reils connectés à internet…

08 SUPPLÉMENT HIGH TECH MERCREDI 6 MARS 2013

Page 9: Supplément IPM du 6 mars 2013

Le Lenovo IdeaPad Yoga, totalement protéiforme,dispose dun écran réversible, inclinable à 360° etdétachable, pour se muer en tablette. Dispo avec unécran de 11 ou 13 pouces, il se déniche, dans sa pluspetite configuration, pour à peu près 800 €. (LENOVO)

(LENOVO)

Le HP Envy Aio 23 pouces symbolise à merveille lerenouvellement du PC fixe. Sans tour, il mise sur son écrande 23 pouces Full HD tactile et orientable pour devenir lecoeur multimédia du foyer. À partir de 1199 €.(HP)

(HP)

Le Toshiba Satelite U920T est probablement l’undes Ultrabooks hybrides les plus agréables dumarché, à prix décent (999 €). (TOSHIBA)

(TO

SHIB

A)

HP toujours 1er;

les Mac en petiteformeSi beaucoup prévoyaient la montéedu Chinois Lenovo sur la premièreparche du podium, HP reste bel etbien le premier constructeur mondialde PC dans le monde, avec 16 % desmachines écoulées. Lenovo arrive der-rière avec 14,8 %, suivi par Dell (10,7 %),Acer (6,7 %) et Asus.Enfin, côté Apple, les Mac ne sont pasau top. Les ventes d’iMac et de Mac-books ont chuté de 22 % au cours dudernier trimestre 2012, soit la plusforte en 10 ans ! Mais cette chute est àrelativiser : si Apple a écoulé en 2012778.000 Mac de moins qu’en 2011, sesventes d’iPhone et d’iPad ont conti-nué à exploser…

L’iMac, plus fin que jamais, ne s’était plus aussipeu vendu depuis 10 ans… (APPLE)

(APP

LE)

(MICROSOFT)

Les Madame Irma du girontechno n’avaient pas pris beau-coup de risques sur ce coup-là :les ventes de PC, dans le monde,

sont bel et bien en baisse. Une chutede 3,2 % en 2012, pour atteindre352,4 millions d’unités vendues à tra-vers le monde. Une des raisons pourlesquelles le marché des ordinateursest en chute réside, naturellement,dans le succès des smartphones etautres tablettes. Qui ont élargi lespectre technologique des consom-mateurs, sans pour autant que leurs

moyens financiers n’aient été accrus(c’est même tout l’inverse, vu la mo-rosité économique qui n’en finit plus).Il a donc fallu faire des choix, et c’estessentiellement sur les terminauxmobiles que celui-ci se dirige. Mêmesi, attention, il s’est tout de mêmevendu près de trois plus de PC’s (tou-tes catégories confondues) que detablettes en 2012 !

Transformation !Les constructeurs du PC’s savent

donc, mieux que quiconque, que le

désintérêt pour le PC doit être endi-gué au plus vite. Microsoft, avecson nouveau système d’exploitationWindows 8 (qui mise sur le tactile),leur donne fort heureusement dugrain à moudre et de nouveauxform-factors à créer. Résultat, le PC,tel qu’on l’entend aujourd’hui, vadépasser sa dichotomie fixe/porta-ble pour explorer de nouveaux hori-zons. Le portable ? Hybride ou con-vertible (c’est selon), il jouera majo-ritairement les transformistes pourpasser du format tablette au couple

clavier/écran, si cher à ceux quicherchent la productivité. Le desk-top fixe ? Il supprime la bonnevieille tour (intégrant de plus enplus les composants de l’ordinateurderrière l’écran, façon iMac) et sedote d’un écran, toujours pluslarge, tactile, et orientable/inclina-ble, histoire de se muer plus que ja-mais en centre multimédia dufoyer. Notons enfin la baisse de prixdes Ultrabooks, nouveaux typesd’ultraportables très légers et per-formants, dont la croissance futsans nul doute freinée par un tariftrop coquet dans le contexte ac-tuel.

Pour résumer…Le PC n’est certainement pas

mort. Il ne pourra de toute évidencejamais l’être dans le giron profession-nel, et, même s’il est condamné à sefaire de plus en plus rare dans lefoyer, il n’est pas près d’abandonnerle combat, quitte à muer totale-ment…

MÊME SI LES VENTES DEPC DANS LE MONDE SONTEN CHUTE, IL S’EST VENDUPRESQUE TROIS FOIS PLUSD’ORDIS QUE DE TABLET-

TES EN 2012

Le PC, dos aumur,se réinventeUltrabooks, convertibles, hybrides… Acculé par la tablette et lessmartphones, le PC cherche à renouer avec la croissance etl’intérêt public en jouant les transformistes.

MERCREDI 6 MARS 2013 SUPPLÉMENT HIGH TECH 09

Page 10: Supplément IPM du 6 mars 2013

STIB.BE > TRANSPORTS EN COMMUNVotre ligne en temps réel, l’arrêt le plusproche… l’appli de la Stib fait l’essentiel,avec talent et en rendant le tout fluide.

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RAILTIME > CHEMINS DE FERCalcul d’itinéraire porte à porte, horairesen temps réel, géolocalisation, perturba-tions… L’app d’Infrabel est complète.

Gratuit

LATEFORGOOD > CHEMINS DE FERCréée par un prof d’unif namurois et un deses élèves, l’app permet de simplifier leremboursement SNCB en cas de retardsrépétés. Malin ! Gratuit

CARBU.BE > VOITURELes pompes essence les moins chèresautour de vous, à tout moment. L’investis-sement est réel, mais c’est vite rentabilisé !

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BEROADS > VOITUREToutes les routes belges scannées entemps quasi réel : radars fixes, perturba-tions, images de Street View et des web-cams officielles… Un must have !

Gratuit

FACEBOOK > RÉSEAUX SOCIAUXL’app sociale la plus indispensable. Globale-ment bien pensée bien que perfectible. Topversion ? Windows Phone 8 !Gratuit

TWITTER > RÉSEAUX SOCIAUXLes gazouillis prennent encore plus desens depuis un smartphone, en plein cœurde l’instantané.Gratuit

WHATSAPP > MESSAGERIE INSTANTANÉELe successeur du SMS. Gratuit à l’usage, etcapable d’envoyer photos et vidéos surtoutes les plateformes.Variable

SKYPE > TÉLÉPHONIE VOIPIndispensable pour passer ses appels viaInternet, et donc éviter la surfacturationvia le réseau GSM. Must.Gratuit

LINKEDIN > RÉSEAUX SOCIAUXLe réseau social professionnel par excel-lence. Collègues ou contacts pros (croisésen voyage d’affaires, etc.), plus qu’amis, s’ycroisent et y échangent. Gratuit

SPOTIFY > STREAMING MUSICALSi vous possédez un compte Spotify Pre-mium, cette app est incontournable.Version iPad magnifique.Gratuit

DEEZER > STREAMING MUSICALLe penchant français de Spotify, tout aussibien pensé sur mobiles. Le petit plusmaison ? La sélection Deezer.

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GARAGEBAND > CRÉATION MUSICALEL’appli made in Apple est brillante. Ellepermet d’enregistrer, au moyen d’unefoule d’instruments et d’effets, la piste sonde vos rêves. 3,99 €

TUNE IN > RADIOS EN LIGNE70.000 stations radio, de la premièrenationale à locale, dans une app gratuite ?Non, vous ne rêvez pas. Gratuit

SOUNDHOUND > RECONNAISSANCEMagique, l’app reconnaît les morceaux quevous chantonnez ou qui passent à la radioen une seconde ! Shazam fait le même enmieux, mais est payant.

Gratuit

IBOOKS > LIVRES NUMÉRIQUESLa bibliothèque numérique d’Apple. Lestore n’est pas parfait, mais progresse. Lesclassiques gratuits, en revanche, onadore... Gratuit

AMAZON KINDLE > LIVRES NUMÉRIQUESLe grand rival d’iBooks, multiplateformes.Interface de lecture au poil et garantie desmeilleurs prix. Gratuit

FLIPBOARD > AGRÉGATEUR DE CONTENUS

App géniale, qui permet de combiner, dansun magazine virtuel, les statuts Facebook,Twitter & Co de vos proches et les articlesd’info qui vous plaisent le plus.

Gratuit

LA DH > ACTUALITÉSPour suivre l’actu dans un confort opti-misé pour les smartphones.

Gratuit

WIKIPEDIA > INFOS, BASE DE DONNÉESSource de savoir variablement fiable, maisqui a le mérite d’être immense, gratuite etdans certains cas parfaitement documen-tée. Et c’est gratuit !

Gratuit

FLASHLIGHT > LAMPE DE POCHEUtilise le flash de l’appareil photo en guise delampe de poche d’appoint. L’une des apps lesplus utilisées au monde !Gratuit

FORTIS EASYBANKING > ARGENTToutes les grandes banques ont leur applide gestion. Mais celle de Fortis est, de loin,la plus ergonomique. Surtout sur iPad.

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PHARMACIE.BE > SANTÉPermet, selon votre position, de localiser lapharmacie de garde la plus proche. Cru-cial. Mais où reste la version Android ?

Gratuit

IPILULE > SANTÉVous avez l’oubli de la pilule facile ? Sau-vées ! iPilule 2 vous alerte, discrètement(peut-être trop) de l’heure de prise.

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MYSHOPI > E-COMMERCEEn plus d’être un super-éditeur de listes decourses, cette app, sacrée meilleure applibelge, permet de récolter des bons de réduc-tion. Pratico-écono, on adore.

Gratuit

TRANSPORTS COMMUNICATION MUSIQUE

LECTURE OUTILS PRATIQUES

25 applicationsmobilesindispensables au quotidienPlus hier et moins que demain, les applications mobiles sont devenues indispensables.Sans elles, l’intérêt des smartphones et tablettes diminue drastiquement. Mais que faire sivous prenez le train en marche ? Dans les centaines de milliers d’applications disponiblessur l’App Store, le Google Play Store, le Marketplace ou le Windows Store, facile de s’yperdre… Voici 25 apps pratiques et cruciales pour bien démarrer.

10 SUPPLÉMENT HIGH TECH MERCREDI 6 MARS 2013

Page 11: Supplément IPM du 6 mars 2013

WWW.LOGIC-IMMO.BE, LE TRAIT D’UNION ENTRE VOUS ET LES PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER

Vous cherchez à louer ou à acheter une maison, un appartement ou un terrain ? Entrez dans un monde de simplicité et de convivialité sur le site www.logic-immo.be. En quelques clics, vous accédez à plus de 40.000 annonces de qualité constamment mises à jour par des professionnels de l’immobilier. Aussi à partir de votre iPhone ou iPad, grâce à des applications dernier cri. Pas de mauvaises surprises, pas de perte de temps… Votre nouveau chez-vous est à portée de main. Tout de suite.

VOTRE NOUVEAU CHEZ-VOUS EST À PORTÉE DE MAIN.

Page 12: Supplément IPM du 6 mars 2013

Frigo, four, lave-linge, chaudière,

volets, éclairage : c’est la connecti-vite aigûe, et généralisée ! Le foyerconnecté est assurément l’une des

tendances à suivre en 2013. Le concept,pas franchement neuf – le fantasme estpresque poussiéreux –, est de plus en plusconcret. Surtout, il est en plein coeur de lastratégie 2013 de deux géants de l’indus-trie (pour ne citer qu’eux) : LG et Sam-sung. C’est ce qu’on a pu constater au CESde Las vegas, où la maison connectéeposa sa tente sur une belle partie dushowfloor.

Le principe ? Des appareils électromé-nagers communicants, connectés et capa-

bles de relayer/recevoir une info perti-nente à/e votre smartphone, tablette, PCou TV. Le tout via les technologies Wi-Fi(bien installé) et NFC (Near Field Commu-nication, communication en champ pro-che, qui est en train de devenir un stan-

dard). Exemples ? Préchauffer le four de-puis votre smartphone alors que vousêtes sur la route, activer l’aspirateur robotvocalement à distance et observer sonoeuvre via sa caméra embarquée, recevoirl’alerte de la fin du cycle de votre machineà laver sur votre Smart TV ou la liste desvictuailles manquantes dans votre frigosur votre mobile, pendant que vous faitesles courses. Ce réfrigérateur, chez LG, estmême capable ensuite de suggérer unerecette en fonction des aliments restants,et d’envoyer les infos de cuisson au fourSmart Oven de la même gamme…

De son côté, l’autre titan sud-coréenSamsung a également reprécisé son atta-chement au foyer connecté. Mais le côtéfonctionnel et pratique n’est pas en restepour autant. L’annonce d’un réfrigérateurdont les compartiments sont convertibles(frigo ou surgélateur) en pressant un seulbouton, celle d’un micro- ondes/four/grill/toasteur (oui, tout ça dans le même appa-reil) et d’un four permettant deux cuis-sons différentes simultanément et dans lemême compartiment ne nous démententpas…

QUAND LE SMARTPHONEPARLE AU FRIGO QUI TRANS-

MET AU FOUR...

2013,et la maisonconnectée prend vie…Et pourquoi les téléphones, tablettes et téléviseursseraient-ils les seuls à mériter leur statutd’appareils conectés ? L’industrie voit bien plus loin,et veut vous mettre en réseau… toute la maison.Wi-Fi et NFC vont effectivement contribuer àrendre nos foyers intelligents. Voici comment.

À Batibouw aussiC’est Frédéric François, le porte-parole du salon quinous le confirmait avantmême son ouverture : la domo-tique est une des thématiques qui intéresse et fait venirles Belges à Batibouw. “Là où la domotique était jadis ré-servée aux logements neufs, elle devient aujourd’hui accessi-ble facilement aux logements anciens grâce à la technologiesans-fil.”Ainsi, on a pu découvrir l’iTYDOM1000 de Delta Dore, unsystème de domotique sans fil via Smartphone et ta-blette. “L’avantage c’est que ce système peut aussi être ins-tallé par des locataires car il est totalement sans fil et peutdonc être facilement démonté lorsqu’on déménage.”Dès que la passerelle est connectée à unmodem, il suffitd’encoder les six derniers chiffres de l’adresse Mac de lapasserelle TYDOM1000 dans l’application. L’installationDelta Dore est dès lors prête à être pilotée (à partir dusmartphone ou de la tablette). L’applicationiTYDOM1000 permet de commander localement les so-lutions domotiques telles que les volets roulants, por-tes, éclairage, chauffage ou alarme. Celle-ci peut être té-léchargée gratuitement, la passerelle est quant à elledisponible au prix de 290 €.Rayon sécurité, Aiphone a aussi présenté sa dernièrenouveauté, le vidéophone JM Vizocam Touch, doté d’ungrand écran tactile 7 pouces qui rend l’utilisation trèssimple et l’identification des visiteurs très claire. Lesgrandes touches tactiles et les pictogrammes intuitifsfacilitent la commande et la navigation. Les boutons-poussoir classiques ont été supprimés. De ce fait, lespostes intérieurs ont adopté une forme plus resserrée etattrayante, ce qui les fait s’intégrer plus discrètementdans l’intérieur.“Les portiers vidéo de la série JM Vizocam Touch sont enoutre équipés d’une caméra panoramique grand angle de170° qui offre une vue d’ensemble de l’entrée, de façade à fa-çade. Ceci empêche le visiteur de se trouver dans l’anglemort, comme c’est le cas avec des caméras classiques, et dedéformer l’image. Il est par ailleurs possible de focaliser unezone spécifique pour plus de détails, grâce à la fonction digi-tale Pan/Tilt et Zoom. L’utilisateur peut choisir de communi-quer avec les visiteurs avec ou sans combiné. En touchantl’écran, vous pouvez parler au visiteur via le microphone etle haut-parleur incorporés. Si vous préférez communiquervia le combiné, vous pouvez le décrocher à tout moment.Cette option est parfois pratique dans des environnementsbruyants. Le système est extensible jusqu’à quatre portiers ethuit postes intérieurs qui sont connectés entre eux. Enfin,grâce à la fonction mémoire, vous pouvez aussi savoir quiest venu sonner chez vous en votre absence et qui a traînédevant la maison.” Prix de la bête ? À partir de 1.325 €,hors TVA.

12 SUPPLÉMENT HIGH TECH MERCREDI 6 MARS 2013

Page 13: Supplément IPM du 6 mars 2013

Domotique. Contraction de Domus (la mai-son, en latin) et d’Informatique. Branchequi décrit tout processus de contrôle etd’automatisation du foyer. Un phénomène

qui n’est pas neuf, mais qui gagne, de plus en plusvite et de plus en plus fort, le grand public belge.

L’automatisation du chauffage (79%), del’éclairage (71 %), de la porte de garage (54 %) etdes volets roulants (50 %) revêt à ses yeux unevaleur ajoutée indéniable. Pour près d’un tiersdes Belges (31 %), piloter sa maison est non seu-lement la voie de l’avenir mais elle procure enoutre un sentiment de plus grande sécurité(22 %). Tels sont les résultats tirés de l’étude de

marché indépendante, effectuée par iVOX pour lecompte de Somfy, acteur crucial du marché de ladomotique belge. L’enquête a été réalisée débutfévrier 2013 auprès d’un échantillon représenta-tif de 1.000 Belges.

En dépit de la crise persistante et de la réces-sion économique, 32 % des Belges interrogésconfirment avoir des plans concrets de construc-tion ou de transformation dans un délai de troisans. Jusqu’ici, cela ne fait jamais que confirmerque le mythe du Belge qui a une brique dans leventre n’en est pas un. Plus intéressant dans cequi nous occupe ici : 42 % des sondés disent réflé-chir à l’automatisation de leur maison, point qui

figure dans le top 6 de ses plans d’investissement.À la question de savoir ce qu’ils automatiseraienten premier, plus des trois-quarts des 1.000 Bel-ges interrogés optent pour le chauffage (79 %),suivi de près par l’éclairage (71 %), la porte de ga-rage (54 %) et les volets roulants (50 %).

Préjugés à tuer dans l’oeufEnviron 44 % des personnes interrogées asso-

cient l’automatisation à un coût élevé. C’étaitvrai hier, ça l’est de moins en moins aujourd’hui.Il est tout à fait possible de démarrer une instal-lation domotique avec moins de 1.000 € ! L’en-quête révèle par ailleurs que près d’une per-sonne interrogée sur cinq (17 %) pense quel’automatisation ne peut être envisagée quedans une nouvelle construction. Encore une fois,l’argument tient de moins en moins. C’étaitexact lorsque la domotique signifiait systémati-quement câblages, saignées et paramétrageélectrique de compétition. Le sans-fil a totale-ment changé la donne… Le procédé est à peuprès le même chez tous les acteurs de ce gran-dissant marché : une interface (passerelle), con-nectée à votre routeur Internet, puis, des récep-teurs sans-fil à caser un peu partout (interrup-teurs, volets,…). Et, en bout de chaîne, un outilde contrôle, qu’il s’agisse d’un panneau intégrésur un mur, d’une télécommande, voire, commec’est de plus en plus fréquent, une applicationdédiée qui permet de transformer votre smart-phone ou tablette en télécommande de toute lamaison.

L’effervescence du Palais 9 de Batibouw a té-moigné, une fois encore, de l’importance que ladomotique prend, et surtout de sa généralisation.Et vous, l’envisagez-vous à court terme ?

La domotique,un Belge sur trois en veutL’automatisation de sa maison, “c’est cher et compliqué” ?Non, ça l’était ! Aidée par les smartphones et la technologiesans-fil, la domotique se fait de plus en plus simple etdiscrète à implémenter, tout en allégeant sérieusement sanote finale. Ce n’est pas pour rien qu’un tiers des Belgesestime que l’avenir est au pilotage de sa maison…

Electrabel et Belgacom s’y mettent aussiLa domotique intéresse bien du monde. Y compris Electrabel et Belga-com. Le fournisseur d’énergie, depuis l’an dernier déjà, propose saSmart Energy Box : une centrale à connecter à votre modem, un jeu dequatre prises à brancher aux appareils dont vous souhaitez contrôler laconsommation électrique et une appli smartphones/tablette pour con-trôler tout ça au jour le jour, graphes à l’appui. Ce qui est aussi possiblesur Internet. Pratique et fonctionnel, mais pas vraiment donné : 139 €pour le matériel, plus une mensualité de 3 € par mois pour l’abonne-ment. Pas certain que le gain en énergie soit vite rentabilisé, mais le sys-tème permet au moins de détecter des anomalies ou surconsomma-tions !Cette année, Electrabel a poussé son concept Smart plus loin, en s’atta-quant cette fois au chauffage de votre domicile. Avec le même principe,mais décliné au Thermostat. Avec le Smart Thermostat (120 €) ou leSmart Thermostat Touch (tactile, 295 – ! – €), vous pouvez régler à dis-tance la température de votre home sweet home, pièce par pièce. Et tou-jours depuis une app. Le système nécessite toujours un abonnement

mensuel à 3 €/mois, mais il estoffert (si commande avant le20/3) pendant la premièreannée. Belgacom, de son

côté, a profité de Ba-tibouw pour ma-térialiser ses am-bitions en domo-tique. Avec deuxpacks toujoursHome&Care,centrés sur lasécurité.

EBelgacom Home Control (499 € + 9,99 €/mois d’abonnement) : Cettesolution, la plus onéreuse, permet de garder un œil sur la maison par-tout et à tout moment via smartphone (Android et iOS), tablette ou PC.En cas de détection de mouvements ou de fumée, l’utilisateur reçoit unmessage contenant un lien qui le renvoie aux images enregistrées. Ilpeut également observer la situation en temps réel. Outre la détectionde mouvements ou de fumée, Home Control signale également touteentrée dans la maison. L’utilisateur peut activer ou désactiver son sys-tème d’alarme à distance et contrôler si les fenêtres et portes sont bienfermées. Il peut aussi commander l’éclairage afin de créer l’illusiond’une présence à la maison. Totalement sans-fil, le pack comprend unecentrale avec sirène intégrée, une caméra HD d’intérieur à vision diurneet nocturne et détecteur de mouvements, un détecteur de mouvementsinfrarouge sans fil, 2 porte-clés avec commande à distance, deux cap-teurs de porte magnétiques sans fil, un détecteur de fumée sans fil etune prise intelligente.EBelgacomHome View (149,99 € + 4,99 €/mois d’abonnement) : cette of-fre n’inclut que la caméra diurne à détec-teur de mouvement, ainsi qu’unecaméra extérieure. Avec, tou-jours, notification d’une si-tuation anormale et possi-bilité de consulter les ima-ges en temps réel.Il est indispensable de bé-néficier d’une connexionVDSL2 pour avoir accèsaux packs Home&Carede l’opérateur histo-rique.

À gauche, le Belgacom Home Control. À droite,l’Electrabel Smart Thermostat, qui permet deréguler la température àdistance.(BELGACOM/ELECTRABEL)

MERCREDI 6 MARS 2013 SUPPLÉMENT HIGH TECH 13

Page 14: Supplément IPM du 6 mars 2013

On n’a jamais autant parlé de technologiedans la voiture qu’en ce moment. Que cesoit au Consumer Electronics Show de LasVegas, plus grande foire de l’électronique

grand public au monde, où le gargantuesque NorthHall lui fut dédié; aux Salons de l’Auto de Detroit,Bruxelles et Paris et, plus récemment, au MobileWorld Congress de Barcelone, cela s’est précisé,plus que jamais : l’avenir de nos habitacles seramultimédia, ou ne sera pas. Et la voiture, en ellemême, plus autonome que jamais.

1 La télématique embarquée se fait de plus enplus impressionnante et connectée, communi-

quant avec Internet, les apps de votre smartphoneet réagissant à vos gestes ou votre voix. Une évolu-

tion “inévitable”, commentait avec nous au CES deLas Vegas un expert du stand de Ford (actif sur ceterrain avec sa solution multimédia embarquéeSync). “Aujourd’hui, les gens qui ont un smartphoneveulent pouvoir continuer à en bénéficier à 100 %dans leur voiture, en toute sécurité. L’auto, sorte detunnel qui nous coupe de la technologie mobile etd’Internet, c’est un concept qui est en train demourirà petit feu…”

2 Sur le plan de la sécurité, et c’est quelquechose qu’on voit chez de plus en plus de cons-

tructeurs, une bardée de caméras et capteurs rendchaque jour un peu plus concret le fantasme de lavoiture qui se conduit (presque) toute seule. Tou-jours au CES, Toyota, via sa marque de luxe Lexusa, à son tour (rendons à Google ce qui est à Goo-

gle), exposé et fait la démo d’un véhicule maisonqui roule tout seul. En l’occurrence une berlineLexus LS600H munie d’un (imposant !) appareil detélédétection au laser (Lidar) sur son toit. “Un dis-positif capable de détecter tout objet à 360 degrésdans un rayon de 70 mètres”, nous précise Toyotavia son expert maison, Jim Pisz. Pour être franc,l’ensemble fait un peu Delorean rafistolée dans ungarage par des geeks… “Un peu, sourit Pisz, maisnous n’utilisons cette voiture que pour nos recher-ches internes dans le cadre de la sécurité automobileaméliorée par l’électronique. C’est un véhicule de re-cherche, de démo. On ne le vendra jamais commeça ! Mais cette voiture, telle que vous la voyez, sym-bolise d’une certaine manière le futur de la con-duite.”

Pas remplacer le pilote, mais l’aiderMême si elle en est tout à fait capable, cette

auto… nome n’est pas destinée à remplacer le con-ducteur. “Prenez-la plutôt comme un super co-pi-lote. Nous pensons qu’avoir quelqu’un derrière le vo-lant reste indispensable. Sans compter les gens quiaiment conduire !”Quand bien même Toyota/Lexusvoudrait commercialiser cette voiture, il ne lepourrait pas à ce stade. Il n’a pas demandé d’auto-risation de circulation aux autorités. Démarcheque, pionnier sur le terrain de la voiture autonomeavec BMW et Volvo, comme Google et l’équipe-mentier Continental, Audi a lui effectuée pour cer-tains États américains, comme celui du Nevada, oùLas Vegas brille de mille feux. Et la marque aux an-neaux a reçu le précieux cachet, devenant, avec legroupe Volkswagen dans son ensemble, le premierconstructeur obtenant le droit de vendre et mettresur le bitume des voitures autonomes assistées.

Toutes ces technologies, si certaines sont prêtespour, ne sont pas encore commercialisées. Un phé-nomène qui changera dès 2013, et crescendo. Jus-qu’à, selon le magazine Wired, équiper de série75 % du parc automobile en 2040. On peut s’en ré-jouir : sur les 500.000 km parcourus par les GoogleCars, un seul accident a été noté. Lorsque le modeautomatique était… désactivé !

“LA VOITURE DU FUTUR NE REMPLA-CERA PAS LE CONDUCTEUR, MÊME SIELL E POURRAIT. PRENEZ-LA PLUTÔT

COMME UN SUPER-COPILOTE…”

L’une des fameuses Google Cars,voitures autonomes selon Google.Sur le toit, le LIDAR, sytèmerotatif de télédétection par laser,qui génère une carte précise en3D de l’environnement de lavoiture. [©google]

La voiture du futurse conjugue au présentLa voiture qui roule touteseule ? Nous y sommes. Leconducteur, demain, seraplus que jamais assisté etconnecté. Explications.

Envoyer son autose garer toute seuleAudi s’est donc, lui aussi, montré très présent au CES. Notam-ment avec une démo de son Piloted Driving System, variantemaison de voiture qui se conduit toute seule, “mais dans descirconstances limitées”, nous dit-on sur le stand. C’est-à-direseulement dans une certaine configuration de trafic (plutôtencombré) et avec une vitesse maximale de 60 km/h. “On neveut pas remplacer le conducteur, juste l’assister à certains mo-ments”, nous dit de son teuton accent le démonstrateur Audi.Les caméras, capteurs ultrasons et le balayage laser analysentla route et la situation, la transmettent au tableau de bordqui est devenu un écran LCD, et prennent le relais du conduc-teur. Qui a tout loisir de surfer sur le Net ou lancer un appel

Skype ou un film pendant ce laps de temps… “Fonctions quise désactivent automatiquement lorsque vous repassez en modemanuel.” Impressionnant. Mais pas autant que le Piloted Par-king. Où le véhicule – en l’occurrence une précieuse A7 – in-habité, se gare tout seul si vous n’avez pas le temps de cher-cher une place ! Via une app sur le smartphone du con-ducteur, le véhicule se verrouille et part à la recherched’une place libre. Grâce à une base de données réperto-riant les dimensions du parking et grâce à une con-nexion data avec ce dernier qui permet d’indiquer lesemplacements libres, la voiture se guide, seule. Une fois laplace trouvée, ce sont les capteurs de la voiture quipermettent de la parquer, même dans un endroitexigu… Bluffant ! Mais contrairement à la conduite as-sistée, cette technologie- ci nécessite l’installation de cap-teurs sur la voiture, mais également dans le parking. Onn’est pas près de les voir arriver dans nos Q-Park publics.

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Déployer le potentiel des smartphones dans l’habita-cle ? Tout le monde, et les constructeurs les pre-miers, s’accordent à dire que c’est une nécessité. Uneréponse à fournir, vite, aux demandes croissantes et

vives des mobinautes. L’un des obstacles majeurs à la con-crétisation de ce désir pourtant commun ? Chaque construc-teur a sa petite solution de connectivité et de télématique,perso. Difficile d’avancer en front commun dans ce con-texte…

Les géants de l’automobile, massés au MWC de Barcelone,tiennent peut-être un début de solution : le MirrorLink. Ils’agit d’un dispositif qui permet au conducteur d’utiliser l’ap-plication mobile de son smartphone sur son système multi-média embarqué (encore faut-il donc en disposer d’un…) entoute sécurité. 85 constructeurs depuis Ford jusqu’à Re-nault, en passant par PSA, Chrysler, Nissan, Honda, Hyundai,BMW, VW, Fiat ou General Motors, ont d’ores et déjà adoptéle MirrorLink.

On ne badine pas avec la sécurité“Les gens utilisent les services mobiles et leurs applications

80 % de leur temps. Les 20 % du temps restant, ils sont dansleurs voitures”, affirme, sans rire, Jorg Brakensiek, coordina-teur technique du Car Connectivity Forum à l’AFP. “Il y apourtant un moyen vraiment sûr pour le conducteur de les uti-liser”, a-t-il précisé. Sécurité oblige, les applications qui tran-sitent par le MirrorLink doivent cependant répondre à desobligations légales avant de se retrouver sur l’écran, face auconducteur. Par exemple, le texte doit avoir une taille mini-mum et certaines fonctions comme le clavier ne sont pas ac-cessibles quand la voiture est en mouvement. “L’hypothèsede base, c’est que l’application est sur le téléphone, expliqueM. Brakensiek, vous n’utilisez la voiture que comme un acces-soire.” Le Car Connectivity Forum, qui regroupe pratique-ment tous les grands constructeurs, a été créé pour dévelop-per cette technologie il y a deux ans. Cette première versionde MirrorLink, réalisée grâce à Sony Parrot et JVC, est faitepour être installée dans des véhicules existants. La pro-chaine étape sera qu’elle soit intégrée directement lors de laconstruction des voitures…

Le MirrorLink promet deprofiter des apps de votresmartphone sur l’écran devotre habitacle. [car

connectivity forum]

Le pontultime ?MirrorLink, et votre voituredevient un second écran desmartphone…

Cette Lexus, qui roule toute seule, ne sera jamais commercialisée ainsi. Les caméras et capteurs vont devoirpasser par la case miniaturisation et intégration, le cadre légal devra s’affiner. Mais on y vient… [lexus]

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On n’est pas près de voir ce concept car d’Audi sur nos bosselées routes wallones, mais l’intégration d’écrans detype OLED directement dans la carosserie (interactive) reste impressionnante...[audi]

Un exemple de télématique directement embarquée par le constructeur. En l’occurrence le système multimediaSync, de chez Ford. Qui permet de téléphoner et d’envoyer des messages. Entre autre...[Ford]

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Sortez, surfez.

Ce câble qui apporte le confort dans les foyers... et maintenant en dehors !

PUBLI-REPORTAGE

Gratuit pour tous nos clients Internet. Bonne nouvelle, grâce à notre service Wi-Free, vous béné� ciez désormais d’un accès Wi� gratuit en dehors de chez vous, partout en Wallonie et dans les 6 communes de Bruxelles desservies par VOO ! Vous pouvez donc surfer sur internet au départ de votre ordinateur, tablette ou smartphone partout où un point d’accès Wi-Free est disponible : que ce soit à l’arrêt de bus, au centre commercial, chez des amis, au restaurant... Vous êtes libre de consulter vos e-mails en rue, mettre à jour votre pro� l Facebook, tweeter, regarder des vidéos sur YouTube, skyper avec vos proches... Il y a déjà 200.000 points d’accès Wi-Free ! Hé oui, vous êtes si bien chez VOO. Mais maintenant aussi en dehors de chez vous !

Il n’ est pas si lointain le temps où les toits de nos villes étaient couverts d’une forêt d’antennes de télévision. Heureusement, l’ arrivée du câble dans les foyers a mis � n à cette pollution visuelle. Ce n’ est évidemment pas son seul e� et béné� que.

La télédistribution - aujourd’hui assu-rée par VOO - a révolutionné nos habi-tudes de consommation télé. D’abord, en multipliant le nombre de chaînes disponibles. Ensuite, en donnant accès à quiconque dispose de la prise coaxiale, à la télévision numérique, c’ est-à-dire, essentiellement, à une image HD et à un son d’une qualité inouïe, jamais vue jusque-là.

au système Wi-Free ! Surfer à l’arrêt de bus, tweeter du restaurant, skyper au centre commercial, modi� er votre sta-tut Facebook depuis un banc public est désormais possible pour les abonnés à l’ Internet de VOO. Gratuitement, en plus ! C’ est-à-dire sans passer par une connexion 3G, chère et moins réactive.

Comment ça marche ? C’ est simple. Il su� t de vous trouver à proximité d’ un point d’accès VOO (par exemple le modem Wi-Fi d’ un abonné Internet VOO ; il y en a déjà 200.000 activés) pour pro� ter d’une connexion inter-net haut débit. Qu’ on se rassure, cela n’ a� ecte pas les performances du modem de l’abonné, parce que ledit modem envoie deux signaux distincts et séparés : un signal privé, juste pour l’ abonné et un signal public pour les utilisateurs de Wi-Free.

N’ est-ce pas paradoxal pour le câble, d’ o� rir un service... sans � l ? A l’ exté-rieur, en plus ! On parie que le câble n’ a pas � ni de nous surprendre.

Depuis, le câble n’ a cessé de nous éton-ner. La numérisation des signaux son et image a rendu possible cette révolution inimaginable quelques années plus tôt : la télévision numérique interactive. Oui, celle qui vous permet de mettre votre programme sur pause ou encore d’ enregistrer un, deux et même trois programmes simultanément. Mieux ! De commander un � lm à l’ heure que vous voulez, sans sortir de chez vous.

Autrement dit, vous êtes maître de la télé grâce au VOOcorder et à sa télé-commande ! Vous n’ êtes plus tenu de vous faire dicter vos horaires par elle. Vous la regardez exactement quand vous voulez. Vous la consommez à la carte, quand bon vous semble.

Longtemps on a pensé que le câble allait ne servir qu’ à la télédistribu-tion. C’ était mal connaître les ingé-nieurs qui, très vite, ont trouvé en lui le moyen, d’une part, d’ y faire passer de la voix et, ce faisant, de remplacer voire de supplanter le � l de téléphone et, de l’autre, en véhiculant des données

numériques, d’ apporter aux familles, au cœur de leur maison, cette formi-dable dernière invention du XXe siècle: internet. A haut débit, s’ il vous plait !

Car la supériorité du câble sur l’ADSL ne fait plus de doute pour personne. Là où le � l du téléphone permet des vitesses de téléchargement théoriques de 30 Mbps, un jour peut-être de 50 Mbps, un câblo-opérateur tel que VOO autorise déjà, avec son o� re Fiber 100, une vitesse de download de 100 Mbps. Et ce n’ est pas � ni.

On ne retiendra pas que la perfor-mance chi� rée. On retiendra surtout les béné� ces gagnés par les utilisateurs du web : ainsi, la vitesse pour téléchar-ger une chanson, une vidéo ou un � lm, de gros � chiers bien lourds, peut varier du simple au triple ! De plus, la puis-sance qu’ o� re le câble permet à davan-tage de personnes de surfer en même temps, confortablement, sur la même connexion Wi-Fi. Les familles com-prendront très vite l’ intérêt de dispo-ser, avec le câble, d’un très important supplément de puissance.

A propos, le Wi-Fi, parlons-en. Avec le boom des smartphones, tablettes et autres ordinateurs portables, le Wi-Fi est devenu un must dans la mai-son aussi bien qu’au bureau. Voici qu’ il sort en rue, grâce

Pour toutes informations et conditions de nos o� res, adressez-vous à notre contact center au 0800 800 25, dans un point de vente ou sur www.voo.be