Supplément de L’Economiste N°5015 Respect de l ... · Une stratégie qui implique avant tout de...

8
RH COMPETENCES Supplément de L’Economiste N°5015 Page III • Les 3es Rencontres internatio- nales des sciences du manage- ment les 4 et 5 mai • Objectif: encourager les éco- gestes et l’adoption de l’audit social • Les secteurs de l’industrie et des services déjà engagés dans cette voie Ingénieurs de demain: La recette des Ponts et chaussées Paris LES mutations technologiques et la révolution numérique créent de nouveaux besoins au sein de la société. Des changements qui pourraient bel et bien changer la face des métiers de l’ingénierie. Dans un entretien exclusif, le directeur de l’École nationale des ponts et chaussées de Paris, Armel de la Bourdonnaye, nous livre sa vision de l’ingénierie de demain. Une stratégie qui implique avant tout de prendre en considération le déve- loppement durable et la biodiversité mais également de mettre l’accent sur les télécommunications et l’agroalimentaire.o n L’Université privée de Fès vise la reconnaissance Page II n E-cooptation: Quand le parrainage devient virtuel Page VII n Un concours pour récompenser les femmes de la région Mena Page IV Respect de l’environnement Eternel défi pour la recherche Pages IV à VI

Transcript of Supplément de L’Economiste N°5015 Respect de l ... · Une stratégie qui implique avant tout de...

RHCOMPETENCESSupplément de L’Economiste N°5015

Page III

• Les 3es Rencontres internatio-nales des sciences du manage-ment les 4 et 5 mai• Objectif: encourager les éco-gestes et l’adoption de l’audit social

• Les secteurs de l’industrie et des services déjà engagés dans cette voie

Ingénieurs de demain: La recette des Ponts et chaussées Paris

LES mutations technologiques et la révolution numérique créent de nouveaux besoins au sein de la société. Des changements qui pourraient bel et bien changer la face des métiers de l’ingénierie. Dans un entretien exclusif, le directeur de l’École nationale des ponts et chaussées de Paris, Armel de la Bourdonnaye, nous livre sa vision de l’ingénierie de demain. Une stratégie qui implique avant tout de prendre en considération le déve-loppement durable et la biodiversité mais également de mettre l’accent sur les télécommunications et l’agroalimentaire.o

n L’Université privée de Fès visela reconnaissance

Page II

n E-cooptation: Quand le parrainage devient virtuel

Page VII

n Un concours pour récompenserles femmes de la région Mena

Page IV

Respect de l’environnement

Eternel défi pour la recherche

Pages IV à VI

Actu

Mercredi 3 Mai 2017II

L’Université privée de Fès cherche la reconnaissancen Le dossier est déjà déposé au ministère de l’Enseignement supérieur

n Bourses, programmes de for-mation et recherche… au menu

DU nouveau dans les programmes de l’Université privée de Fès (UPF) pour la rentrée 2017-18. C’est ce qu’annonce Saâd Daoudi, recteur de l’université, pour qui l’ambition est de «répondre ef-ficacement aux besoins du Maroc mo-derne et suivre de près les évolutions permanentes de la connaissance». «Nous veillons tout particulièrement à l’actua-lisation des contenus des formations, à la rénovation des méthodes d’enseigne-ment et à l’enrichissement de notre offre de formation», renchérit-il.

En effet, l’UPF compte mettre en place de nouvelles filières de formation

formations de type master en droit des affaires avec deux options en droit nota-rial et en juriste d’affaires, ainsi qu’une formation au Lean management. Par ailleurs, la rénovation de la filière de formation en génie informatique figure à l’ordre du jour.

Sur un autre plan, la rentrée prochaine connaîtra l’achèvement du déploiement de l’ensemble des modules du nouveau système d’information de l’UPF, après une implantation partielle qui a été effec-tuée au cours de cette année.

Créée en 2006 en tant qu’établisse-ment d’enseignement supérieur privé et

promue au statut de la première univer-sité privée depuis 2013, l’UPF est en-gagée dans une politique de recherche permanente de l’excellence. «Nous avons réalisé durant ces dernières années d’importants investissements aussi bien sur le plan des infrastructures et des équi-pements, que sur le plan des ressources humaines pédagogiques et administra-tives», indique Mohamed Aziz Lahlou, président du groupe Somagef, initiateur de l’université. Selon lui, une quinzaine de formations soigneusement choisies et élaborées ont été mises en place et sont toutes accréditées. De la sorte, son uni-

versité s’est engagée résolument sur la voie de reconnaissance par l’Etat.

Concrètement, l’établissement a confié à une commission composée d’enseignants et de responsables pédago-giques et administratifs de l’université la tâche de préparer le dossier de demande de la reconnaissance. Celle-ci est dépo-sée au ministère de l’Enseignement supé-rieur pour la reconnaissance. «A présent, il ne nous reste plus qu’à attendre notre tour pour que notre demande soit trai-tée, tout en étant pleinement confiant sur l’issue positive de l’évaluation», estime Daoudi. Sur un autre registre, l’Univer-sité privée de Fès a tissé plusieurs parte-nariats avec différentes universités et ins-titutions européennes, parmi lesquelles figurent l’université de Lorraine, l’uni-versité de Grenade, l’UPJV, l’université Paris 13, l’ULCO, l’Ecole nationale su-périeure d’architecture et du paysage de Lille (ENSAP), Novancia Paris, l’ESEO d’Angers, le CNAM de Paris, l’ECAM, l’ENSEM, etc. Ces diverses conventions de coopération permettent notamment la mobilité des enseignants et des étudiants dans les deux sens, la mise en place de programmes communs de formation continue et la double diplômation pour certaines filières.

Signalons qu’en matière d’emploi, l’UPF a conclu un grand nombre de partenariats avec des entreprises opé-rant dans divers secteurs d’activité in-

dustrielle et économique ainsi qu’avec des institutions et universités nationales et étrangères. Enfin, des représentants du monde socioéconomique siègent dans son Conseil d’université et sont impliqués dans les prises des décisions relatives à l’orientation et au dévelop-pement de l’offre de formation. Ce qui permet à son management de suivre de près les besoins du marché de l’emploi, et d’adapter constamment l’offre de for-mation à l’évolution rapide du contexte social et économique de notre pays et aux attentes des employeurs.o

Youness SAAD ALAMI

RHCOMPETENCES

telles que le «Génie des énergies renouve-lables et systèmes énergétiques». Celle-ci vise à former des ingénieurs capables de répondre aux enjeux liés à la transition énergétique de notre pays, ou encore des

Plus de 100 millions de DH pour la première Université privée de Fès. C’est l’investissement consenti par le groupe Somagef (30 ans d’expérience) pour mettre en œuvre un campus universitaire aux normes internationales sur une superficie de près de 2 hectares (Ph YSA)

POUR les dirigeants de l’UPF, le rôle d’une université ne se limite pas à assu-rer des formations de qualité et à mener des recherches de haut niveau. L’université, en tant que composante active de la société, se doit de réaliser également un certain nombre d’actions citoyennes au profit de son environnement social. En ce sens, l’UPF a mis en place un système de bourses d’excellence et d’aides financières qui permet à des étudiants méritants mais de situation modeste d’accéder aux études supérieures. Le nombre de bourses s’élève actuellement à 100 bourses annuelles. Par ailleurs, l’Université privée accorde une attention particulière au renforcement des soft skills de ses étudiants: langues, entrepreneuriat, etc., sans oublier de les as-socier à l’animation de la vie universitaire. «Car, au-delà des diplômes, ce sont bien les compétences acquises et le développement personnel qui, par la suite, ouvriront à ces jeunes lauréats les perspectives d’une carrière riche et épanouie», conclut le recteur de l’université. o

Bourses et insertion professionnelle

Actu

Mercredi 3 Mai 2017III

Bac + 4, exp. +15 ans, trilingue (Ar, Fr, Angl)Polyv : Assistanat, gestion de projets, RH,

Evénémentiel,...cherche poste de responsabilité

D081

Responsable administration des ventes10 ans d’exp.

cherche poste stable sur Casa

D084

Tel : 06 48 44 58 683

Tel : 06 62 41 63 92

ASSISTANTE PDG - EXECUTIVE ASSISTANT

JF 31 ANS,

JF diplômée de l'ISCAE17 ans d'expérience en groupes privés

et société multinationale en financeContrôle de gestion, audit, organisation,

risk management et gestion de projetCherche poste de responsabilité

D080

Support commercialGestion et management d’équipe

Satisfaction clientSens de responsabilité, esprit d’initiative

Cherche posteD090

GSM : 0607 65 45 76 GSM : 0672 05 57 95

DIRECTRICE ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE

JF RESPONSABLE ADMINISTRATION DES VENTES

Demandes & Offres d’emplOi

RHCOMPETENCES

■ Interview exclusive avec Armel de la Bourdonnaye, directeur de l’école

■ Numérique, intelligence arti-ficielle, pédagogie interactive... L'ingénieur au coeur des chan-gements

■ Mobilité internationale, stages en entreprise, et forma-tion tout au long de la carrière

Quels sont les métiers de demain et comment s’y préparer? L’une des questions posées aux participants de la 3e rencontre ingénieurs et docteurs or-ganisée dernièrement par l’EMI. Armel de la Bourdonnaye, directeur de l’école nationale des ponts et chaussées de Pa-ris, en faisait partie. Dans cet entretien, le patron de l'une des plus prestigieuses écoles au monde nous livre sa vision de l'ingénieur de demain, et de la stratégie des écoles d’ingénieurs pour s'adapter aux évolutions technologiques pour continuer à servir l'humanité.

- L’Economiste: Comment envisa-

gez-vous l'avenir des métiers de l’ingé-nieur afin d'accompagner les mutations technologiques et nouveaux besoins de la société?

- Armel de la Bourdonnaye: Les mé-tiers d’avenir pour les futurs ingénieurs dépendront d’un mélange entre des élé-ments anciens et d’autres nouveaux. Ils seront basés essentiellement sur le numé-rique et l’intelligence artificielle et devront nécessairement prendre en considération le développement durable et la biodiver-sité. Tout cela pour continuer à servir les besoins de l’humanité à commencer par celui de se nourrir, ce qui explique l’im-portance du secteur de l’agroalimentaire et celui de la gestion des eaux par exemple. Pour assurer le déplacement des popu-lations et le transport des marchandises qui sont en pleine évolution, on doit aussi continuer à construire des ponts et des in-frastructures, à développer les télécom-munications.

- L’international, le numérique et

le facteur temps sont de sérieux défis pour l’ingénieur de demain. Comment les écoles préparent-elles leurs lauréats à ce «nouveau monde»?

- Il s’agit de facteurs de nature diffé-

La recette des ponts et chaussées ParisIngénieurs de demain

rente. D’abord, nous avons une contrainte qui consiste à former les ingénieurs en trois ou cinq ans. La question reste donc de choisir le contenu de cette formation qui va permettre aux diplômés d’être opéra-tionnels sur le marché. Il faut ensuite leur donner la possibilité de se reformer tout au long de leur carrière pour apprendre les nouvelles techniques et sciences qui vont se développer par la suite. Quant au nu-mérique, il représente un grand atout, car il nous permet de toucher plus d’étudiants, d’accéder à plus de savoirs et d’expéri-menter de nouvelles méthodes pédago-giques plus interactives entre les profes-seurs, les industriels et les étudiants. Sans oublier la possibilité de former à distance notamment dans le cadre de la coopération internationale. Pour la petite histoire, le 1er auditeur étranger a rejoint l’école des ponts à Paris dans les années 1800.

Toujours est-il, l'international se traduit aujourd’hui de plusieurs façons. L’appren-tissage de la langue anglaise, par exemple, est obligatoire. Un tiers de nos étudiants sont étrangers, ce qui permet un enrichis-sement des échanges culturels entre les élèves issus de nationalités différentes. Enfin, la mobilité internationale pendant les études est devenue obligatoire et la plupart de nos élèves passe de 6 mois à un an à l’international, soit dans des ins-titutions universitaires soit dans le cadre de stages en entreprises à l’étranger. L’en-semble de ces actions contribuent à forger une compétence internationale propre à tous nos étudiants.

- Comment valoriser la relation

entre l’université et le monde de l’en-treprise?

- Dans le cas de notre établissement, il s’agit d’une relation très ancienne.

Un tiers de nos enseignants viennent du monde de l’entreprise. C’est l’expertise de l’entreprise qui s’exprime dans nos for-mations, sans oublier de rappeler qu’on fait de la recherche en commun dans le cadre des contrats, des chaires ou des la-boratoires communs. Notre relation avec le monde de l’entreprise est déployée éga-lement d’une manière indirecte, via le ré-seau de nos anciens élèves en France et à l’international. Ce qui nous permet d’avoir des discussions informelles et de se tenir informé sur ce qui se passe dans le monde économique.

Au niveau d’un Etat, il faut renforcer les conditions favorables pour la promo-tion de la relation entre le monde acadé-mique et celui de l’entreprise. Cela peut se faire à titre d’exemple par des incitations fiscales, des dispositifs facilitant les stages en entreprises, la promotion de la forma-tion en alternance…

- Quelle appréciation faites-vous du niveau de formation des élèves ingé-nieurs marocains inscrits dans votre école?

- Il y a d’une part les étudiants qui y accèdent après le passage du concours d’entrée, des étudiants issus des lycées de classes prépas marocains ou français. A

cela s’ajoutent, d’autre part, d’autres étu-diants de l’école Hassania des travaux pu-blics et de l’EMI en double diplôme pour passer deux ans chez nous. Nous sommes très contents de ces étudiants et étudiantes et de la qualité de la coopération avec les écoles d’ingénieurs marocaines.o

Propos recueillis par Noureddine EL AISSI

L’ÉCOLE des ponts Paris-Tech n’a pas de campus à l’étran-ger. Armel de la Bourdonnaye, directeur de l’école nationale des ponts et chaussées de Paris rappelle que le modèle de développement à l’international est fondé sur le ren-forcement de la coopération avec les institutions locales. «Celle-ci a tissé une coopération historique avec les écoles d’ingénieurs maro-caines comme c’est notamment le cas avec l’école Hassania des tra-vaux publics et l’EMI», souligne-t-il. D’autres projets de partenariat sont développés aujourd’hui avec certaines universités marocaines, comme cela est le cas avec Fès et avec l’université Mohammed VI Polytechnique.o

Coopération avec le Maroc

Armel de la Bourdonnaye, directeur de l’école nationale des ponts et chaussées de Paris: «les nou-veaux métiers de l’ingénieur c’est offrir le meilleur des sciences au service des besoins de l’humanité afin d’améliorer la qualité de vie» (Ph. EP Paris Tech)

RHCOMPETENCESAnAlyse

Mercredi 3 Mai 2017IV

■ En boostant sa responsabilité environnementale et sociétale

■ La fonction RH et l’audit social au coeur des stratégies

■ Les 3es RISM, l’occasion de se pencher sur le sujet

BEAUCOUP de questions à l’ordre du jour. En effet, un vaste programme accompagne les 3es Ren-contres internationales des sciences du management (RISM), organisées conjointement avec la 19e université de printemps de l’audit social et dont L’Economiste est partenaire. Cher-cheurs et praticiens vont ainsi échanger leurs expériences les 4 et 5 mai 2017 à Marrakech sur le rôle de l’entreprise en tant qu’acteur clé pour la concrétisation de solutions d’atténuation et d’adapta-tion aux changements climatiques.

La thématique choisie étant sa responsabilité environnementale et sociétale avec en zoom l’apport de la fonction ressources humaines et de l’audit social. L’objectif est bel et bien d’inscrire l’entreprise en tant que levier

majeur pour ces questions largement débattues depuis le MEDCOP22 et la

Conférence des parties en novembre dernier. Une réflexion globale qui va

L’entreprise, un acteur clé du changement climatiqueaborder les manières de faire de la RSE à la fois un outil d’évaluation de la performance globale des entreprises, une opportunité de développement et un levier de compétitivité à l’échelle locale et internationale. Car plusieurs défis s’ajoutent à l’entreprise avec cette nouvelle ère du digital et des me-naces climatiques. Le responsable des ressources humaines étant au coeur de ce tournant qui se profile. Avant tout, fidéliser les salariés. C’est ainsi que le programme de ces 3es Rencontres internationales prévoit un temps de réflexion sur les conditions de travail, le stress professionnel et la qualité de service perçue. Il s’agira également d’aborder l’importance stratégique du réseautage en petite entreprise, la di-versité, les ambitions et les contraintes des femmes dirigeantes, l’effet «clus-ter» ou encore les principes d’un ma-nagement responsable appliqués à l’en-seignement.

Le président de l’Institut internatio-nal de l’audit social (IAS), Jean-Marie Peretti, est attendu pour parler de la valeur ajoutée, pour les organisations comme pour la fonction RH, de l’audit social, de ses apports, de ses limites et de ses méthodes. Son atout, une prise de température régulière pour savoir si les politiques engagées sont assez efficaces pour atteindre les objectifs. Ou comment permettre aux organi-sations plus d’agilité, de réactivité et de créativité à tous les niveaux pour s’adapter à des contextes mouvants en ces temps de bouleversements écono-miques ou culturels. Pour autant, cette transformation au service des objec-tifs stratégiques de l’entreprise place les directions des ressources humaines dans un exercice délicat. Il leur faut en effet concilier des enjeux de natures différentes entre business et RH, court et long terme.

Tout en assurant la transformation de l’entreprise, les acteurs RH doivent en limiter les risques opérationnels, sociaux, juridiques, médiatiques, po-litiques et financiers, emporter l’adhé-sion du management et des collabo-rateurs, faciliter la mise en œuvre de l’organisation cible, créer les condi-tions pour faciliter le repositionnement professionnel des salariés, tout en pré-servant la qualité du dialogue social.

Du pain sur la planche donc, que les participants de ces 3es RISM à Marrakech vont découper, disséquer et analyser pendant 2 jours pleins. Un travail commun au service d’une com-pétitivité durable.o

Stéphanie JACOB

Les 3es Rencontres internationales des sciences du management (RISM), organisées conjointement avec la 19e université de printemps de l’audit social sont prévues les 4 et 5 mai prochain à Marrakech. Un rendez-vous tourné vers la responsabilité environnemen-tale et sociétale de l’entreprise (Ph. jarmoluk)

Entrepreneuriat Un concours pour révéler le potentiel

féminin de la région MENA■ La finale de la compétition internationale WEMENA à Casablanca

■ Les trois gagnantes se sont partagé la bagatelle de 150.000 dollars

R ÉVÉLER les mei l leures femmes entrepreneurs de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) et leur donner l’opportunité de développer leur entreprise. C’est dans ce sens que la Banque mondiale vient d’organiser à Casablanca, avec le soutien de la Facilité mondiale pour la prévention des catastrophes et le relèvement (GFDRR), la finale mon-diale du concours «WEMENA». Une compétition dont les lauréates se sont partagé la bagatelle de 150.000 dol-

lars, laquelle permettra de mettre sur les rails des projets particulièrement stratégiques pour ces pays.

WEMENA a ainsi récompensé les travaux de trois lauréates choisies sur plus de 200 femmes entrepreneurs de la zone MENA. Leurs projets, à la fois innovants et ambitieux, contri-bueront à développer les secteurs des transports, de l’énergie, des infras-tructures et du développement du-rable au sein de près de huit villes de la région dont notamment Casablanca, Beyrouth ou encore Alexandrie. Au total, près d’une trentaine de femmes ont exposé leur programme devant un jury composé de professionnels du secteur du développement urbain lors de cette finale. L’évènement a par ailleurs permis à plusieurs autres dizaines de femmes présentes de ren-contrer des investisseurs et de bénéfi-cier de précieux conseils émanant de mentors ainsi que de membres solide-

ment formés de la banque mondiale. Des acteurs qui ont permis de guider et d’accompagner ces dernières dans la réalisation de leurs projets écono-miques et sociaux.

Une initiative qui vise dans un premier temps à promouvoir l’entre-preneuriat féminin dans une région au sein de laquelle le taux d’activité des femmes est deux fois moins élevé que dans le reste du monde. Mais pas seulement. Le concours a également pour but de créer de l’emploi, le taux de chômage étant particulièrement élevé dans les pays concernés. Enfin, le programme permettra également aux villes de la région MENA d’être mieux préparées aux retombées na-turelles des changements climatiques telles que les inondations ou encore la sécheresse en leur soumettant un panel de solutions concrètes et réali-sables. o

K.A.

Jean-Marie Peretti: «Il faut susciterles “écogestes” chez chaque salarié»

performance sociale sont étroitement liées. Les enseignants chercheurs doivent dif-fuser ces résultats afin que les dirigeants prennent conscience de l'intérêt réel qu'une politique socialement responsable est une source de développement pérenne. Que les actions menées dans tous les domaines de la responsabilité sociétale, sociale et envi-ronnementale, ont des résultats bénéfiques pour les organisations. L'engagement des salariés est d'autant plus élevé si leur entre-prise s'engage pleinement sur cette voie.

- Ce qui passe forcément par le déve-loppement durable?

- Dans le cadre de leur politique RSE, les entreprises ont un rôle important dans le domaine environnemental. Il faut susci-ter des comportements responsables chez

chaque salarié pour que les «écogestes» de chacun permettent de réduire l'empreinte carbone. Remettre à plat efficacement les pratiques en matière de déplacement, de consommation d'énergie, de traitement des déchets par exemple nécessite de sensibili-ser chaque collaborateur. Mettre en oeuvre une politique d'achat responsable est égale-ment important. Intégrer dans les processus d'évaluation de chaque manager des critères «verts» favorise l'adoption de pratiques ver-tueuses. Prendre en compte dans le domaine des rémunérations les efforts et les résultats, individuels et collectifs, en matière de RSE permettra de lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

- Est-ce que, d’année en année, les DRH assimilent également les oppor-tunités du numérique, que ce soit au Maroc comme en France?

- Le champ de responsabilité de la fonction RH s'est en effet élargi ces der-nières années pour répondre aux défis croissants que l'entreprise affronte et, en particulier, celui de la transforma-tion digitale. Le DRH doit à la fois être un exemple de transformation numé-rique réussie pour rendre un service RH de meilleure qualité et aussi anticiper et accompagner la transformation digitale de l'organisation. Cette implication de la DRH dans la transformation digitale de l'entreprise est essentielle. Les DRH, au Maroc comme en France, en sont bien conscients et s'engagent résolument dans la conduite du changement.o

Propos recueillis par Stéphanie JACOB

Président de l'Institut internatio-nal de l'audit social (IAS) depuis 2013, Jean-Marie Peretti, est professeur et chercheur en ressources humaines à l'ESSEC et à l'université de Corse, professeur au sein de l'Institut d'ad-ministration des entreprises de Corse (IAE), mais aussi auteur de nombreux ouvrages et rédacteur en chef de la revue Question(s) de management. Entretien.

- L'Economiste: En quoi l’audit so-cial est un atout pour l’entreprise?

- Jean-Marie Peretti: Pour progresser, il faut pouvoir mesurer les actions et les ré-sultats, analyser les politiques et pratiques de l'entreprise dans tous les domaines de la gestion des ressources humaines et de la responsabilité sociétale. Un processus d'innovation managériale et d'amélioration continue est essentiel et nécessite la mise en oeuvre des démarches rigoureuses de l'audit social, qui contribue de plus en plus au progrès du management et à la perfor-mance globale de l'entreprise. Les DRH qui maîtrisent les démarches et outils de l'audit appliqués au champ des RH et de la RSE permettent à leur entreprise de relever les défis du contexte, d'améliorer en perma-nence leurs politiques et leurs pratiques, de répondre ainsi aux attentes de toutes leurs parties prenantes, de leurs clients comme de leurs salariés. Facteur reconnu de pro-grès humain, social et économique, l'audit social est un instrument essentiel du déve-loppement durable.

- Comment motiver l’entreprise à viser à la fois une économie saine et une vraie performance sociale?

- Les enseignements de la recherche montrent que performance économique et

AnAlyse

➨➨➨

Mercredi 3 Mai 2017

➨➨➨

V

Jean-Marie Peretti: «L’audit social est un instrument essentiel du développement durable» (Ph. L’Economiste)

RHCOMPETENCES

05 22 95 36 00 05 22 36 58 86

OFFREZ À VOS ANNONCESLE MEILLEUR IMPACT

EMPLOI | IMMOBILIER | AUTO-MOTO | CARNET APPELS D’OFFRES | ANNONCES LEGALES

30 000 exemplaires ❙ 150 000 lecteurs

www.anapec.org

Recrute pour une organisation humanitaire

Responsable partenariats entreprises

Profil recherché : Vous êtes titulaire d’un bac+5 en

marketing, vente. Vous justifiez d’une expérience de

gestion de projet et de contact client.

Vous parlez couramment anglais et français, et avez de très bonnes compétences rédactionnelles et d’analyse stratégique.

Si vous possédez les qualifications requises pour le poste, veuillez postuler sue le site

www.anapec.org Référence de l’offre (ET240417458394)

Merci de bien vouloir attacher votre CV

Missions Développer de nouveaux partenariats

installés au Maroc.

Dynamiser et fidéliser les partenaires entreprises existants et assurer une relation de proximité avec les partenaires.

Suivre la mise en œuvre des conventions de

partenariats avec les partenaires

• Réseau de 77 agences ; • 450 conseillers en emploi ; • 15.000 entreprises clientes ; • Base de 300.000 candidatures ; • Un Objectif de 200 000 insertions.

AnAlyse

Mercredi 3 Mai 2017VI

RHCOMPETENCES

n Audit social et RSE au cœur des débats des 3es RISM

n Un trophée pour les entre-prises respectueuses de la diver-sité et l’inclusion

Professeur à l'Université Cadi Ayyad et co-directeur exécutif de la chaire Innovation managériale, Chafik Bentaleb est à la tête du co-mité d’organisation des Rencontres internationales des sciences du ma-nagement. S’appuyant sur des com-munications de haut niveau et le té-moignage autour de tables rondes de chercheurs confirmés, cet événement souhaite engager des recherches scientifiques sur la question du ma-nagement et des économies émer-gentes. Cette année, les Rencontres qui se tiennent au lendemain de la

n Programme Erasmus: L’heure du bilanLa conférence de clôture du programme Erasmus Mundus Al Idrissi II, qui

touche à sa fin après 36 mois d’exécution, s’est récemment tenue à la Maison Sciences de l’Homme de l’Université Hassan 1er de Settat. Les partenaires inter-nationaux du programme coordonné par l’Université de Grenade et co-coordonné par l’Université Hassan 1er de Settat ont pu échanger et dresser le bilan qualitatif et quantitatif de ces mobilités aux multiples enjeux. La rencontre comportait entre autres une présentation des principes basiques de la mobilité académique ainsi qu’un atelier sur la reconnaissance des crédits.

n L’Anapec organise sa semaine de l’étudiantL’Anapec a récemment organisé, en

partenariat avec l’Université Ibn Zohr, la «Semaine Emploi pour l’Etudiant». Placée sous le thème «l’entrepreneuriat: levier de la promotion de l’emploi», la rencontre était marquée par l’inauguration d’une nou-velle agence universitaire Anapec au sein de l’Université Ibn Zohr. Au cours de cette semaine, qui s’est tenue du 24 au 29 avril dernier, l’agence a visité plusieurs centaines d’écoles et établissements universitaires. Des stands et des ateliers ont ainsi été proposés aux étudiants. Un moyen pour l’Anapec de mieux cerner les besoins et les attentes de ces futurs demandeurs d’emplois.

n 7e journée de la recherche scientifique pour l’Université Hassan 1er

L’Université Hassan 1er de Settat a récemment abrité la 7e édition de la re-cherche scientifique. Un évènement placé sous le thème «Partenariat Université-Entreprise: quels rôles des clusters marocains» qui a été organisé conjointement par l’Université Hassan 1er et par le ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique (MICIEN). Une rencontre qui a no-tamment permis de mettre en exergue des axes de collaboration en matière de recherche et développement entre l’université et l’entreprise. L’évènement était également marqué par la tenue du comité de suivi de la Cité d’innovation de Settat.

L’environnement, un enjeu pour la recherche en managementCOP22 mettent l’accent sur le rôle de l’entreprise en tant qu’acteur clé et levier majeur pour les questions environnementales. Elles s’intéres-sent aussi à la problématique de la diversité et décernent des trophées «Diversité & Inclusion». Entretien

- L’Economiste: Le Maroc abrite

pour la 3e fois les Rencontres inter-nationales des sciences du manage-ment. Quelle est la particularité de cette édition?

- Chafik Bentaleb: Le Maroc a présidé en 2016 deux événements de grande envergure: Le Forum méditer-ranéen pour le climat (MEDCOP22) et la 22e Conférence des parties de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Les thèmes retenus pour ces événe-ments visaient justement à réfléchir à l'importance du rôle de l’entreprise en tant qu’acteur clé pour la concrétisation de solutions d’atténuation et d’adap-

tation aux changements climatiques.

Dans ce contexte, et pour contribuer à cette réflexion globale, chercheurs et praticiens croiseront tout au long de ces deux journées leurs regards et échan-geront leurs vécus et réflexions. C’est une réflexion globale qui va aborder les manières de faire de la RSE en en-treprise qui est un outil d’évaluation de la per-formance globale des entreprises.

- La conduite du

changement ne semble pas être une tâche ai-sée...

- Tout à fait. C’est justement un des en-jeux de ces rencontres. Les participants aux tables rondes, aux sym-posiums et aux ateliers thématiques s’interrogeront sur les principaux chantiers de la fonction RH et de l’audit social à l’heure de la RSE, sur les enjeux de l’innova-tion managériale et les secrets d’une transformation réussie. Dans un souci d’opérationnalisation, les principaux résultats des recherches nationales et internationales menées sur ces sujets seront fécondés avec les réflexions et les témoignages des professionnels présents. L’objectif est de mettre en évidence et renforcer le lien entre la théorie et la pratique.

- Pour la première fois, vous dé-cernez des trophées pour les entre-prises les plus respectueuses de la diversité. Quels sont les critères de sélection?

- La problématique de la diver-sité en entreprise est en effet tout aussi importante. Nous avons prévu de remettre les Trophées marocains «Diversité & Inclusion» en marge de ces rencontres en partenariat avec de prestigieuses institutions comme la CGEM, l’AGEF, le CNDH, le club de la diversité, l’université de Montréal… Ils seront décernés à des entreprises marocaines exemplaires en matière d’égalité des chances et de non-discri-mination, d’égalité hommes/femmes ou d’inclusion professionnelle des per-sonnes en situation de handicap.

Chafik Bentaleb, professeur à l’Université Cadi Ayyad et co-directeur exécutif de la chaire Innovation managériale: «Les trophées seront décernés à des entreprises exemplaires en matière d’égalité des chances et de non-discrimination, d’égalité hommes/femmes ou d’inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap» (Ph. L’Economiste)

- Ces structures pionnières pourraient-elles jouer le rôle de mo-teur pour l’ensemble des secteurs?

- Cette première édition vise à ré-compenser les entreprises inscrivant la diversité au cœur de leur crois-sance, de leurs problématiques RH et de leur mode managérial. Nous avons de beaux exemples d’entreprises ma-rocaines qui ont adhéré à la démarche RSE et qui n’en sont devenues que plus performantes. Avec ces trophées, nous espérons sensibiliser et inciter des entreprises à lutter contre toutes formes de discrimination et à promou-voir la diversité au travail. Et croyez-moi, elles en seront gagnantes.

- Au Maroc, quels sont les sec-

teurs qui font figure de bons élèves dans le management?

- Sans doute le secteur indus-triel, et certains secteurs de services comme les banques, les assurances ou les télécoms, qui ont des pratiques managériales élaborées et formali-sées. Et le premier défi au Maroc est de formaliser ses pratiques qui de-vraient être élargies à d’autres comme par exemple le secteur hôtelier où il y a beaucoup de mobilité et de turn over et des pratiques peu innovantes en RH.o

Propos recueillis par Badra BERRISSOULE

Mercredi 3 Mai 2017 VII

E-cooptation

Le boom des recommandations virtuellesRecommander son frère, son voi-

sin ou un ami a longtemps représenté un moyen évident pour pourvoir un poste. Aujourd’hui, à l’ère des réseaux sociaux et parallèlement au dévelop-pement du sourcing, la cooptation est toujours employée mais prend désor-mais un nouveau tournant: celui du tout numérique. Une pratique baptisée «e-cooptation» qui commence à être adoptée par les entreprises, que ce soit de manière spontanée, assistée ou encore externe via des coopteurs pro-fessionnels. Une démarche innovante qui a le mérite d’être particulièrement avantageuse en termes de temps et de coût, mais qui requiert néanmoins une bonne dose d’objectivité pour être réussie. Oubliez donc vos clichés tradi-tionnels sur la question et découvrez la dimension 2.0 de cette pratique grâce à Hanane Ellioua, professeur chercheur en GRH et psychologie comportemen-tale à l’Université Hassan Ier.

n Une panoplie de nouveaux «gad-gets» virtuels pour coopter

- La cooptation virtuelle peut prendre différentes formes. Celle-ci peut tout d’abord être spontanée. Les employés d’une entreprise peuvent dans ce cas de figure diffuser naturellement des offres d’emploi sur Facebook, Linkedin ou en-core Viadeo grâce à l’option «partager» présente sur les applications dédiées au recrutement telles que Work@, OhMyJob, BranchOut ou encore Beknown. Le lien vers cette offre va ensuite circuler de manière virale. Toujours en interne, l’e-cooptation peut également être assistée et totalement «automatisée». L’installation d’outils tels que «Referral Engine» sur les médias sociaux permet ainsi de recher-cher dans le réseau des collaborateurs de l’entreprise les profils avec le meilleur matching. Une multidiffusion d’offres d’emploi qui s’effectue en un seul click, suggérant alors aux employés les candi-dats les mieux placés. Enfin, l’e-coopta-tion peut être externe. Keycoopt fait par exemple appel à un réseau de coopteurs «professionnels», anonymes et extérieurs à l’entreprise, moyennant une rémunéra-tion financière. La plateforme joue ainsi le rôle d’intermédiaire de recrutement.

- L’avis du spécialiste: Qu’elle soit interne ou externe à l’entreprise, l’e-cooptation repose sur une panoplie de sites spécialisés dans le domaine et qui apportent une réelle valeur ajoutée aux recruteurs. La démarche permet en effet de multiplier par dix le vivier de talents au sein d’une société. Parmi les plate-

- L’avis du spécialiste: Les pro-grammes de cooptation des salariés ne doivent pas être complexes. Ainsi, la première condition à leur réussite consiste à établir un processus clair, effi-cace et transparent. Mais pas seulement. Le volet communicationnel s’avère éga-lement crucial. En effet, la communica-

RHCOMPETENCES

formes extérieures aux entreprises, les sites comme Keycoopt connaissent un important succès du fait de l’attention apportée à leur qualité et à leur éthique.

n Rigueur et objectivité avant tout- Pour réussir un programme de par-

rainage virtuel, il demeure tout d’abord essentiel de fixer des règles claires et pré-cises, indiquant par exemple si les membres famil iaux peuvent être cooptés ou encore si un employé peut conseiller à son supé-rieur un membre de sa propre équipe. Il est également conseillé de mettre l’accent sur une bonne communication à travers la mise en œuvre d’un site web spécifiquement dédié, l’affichage d’un règle-ment ou encore via des annonces régulières in-tégrées à la newsletter du groupe. Enfin, une démarche de cooptation virtuelle efficace repose aussi sur l’instauration d’un système de ré-compense en nature ou numéraire qui valori-sera l’action de coopter elle-même en plus de l’embauche.

tion en interne permet d’expliquer aux collaborateurs l’utilité de la démarche et les paramètres à maîtriser, sans toute-fois dévoiler les informations qui restent quant à elles confidentielles.

n Un formidable gain de temps mais attention au filtrage des candidats

- La cooptation virtuelle est plus ra-pide et plus ciblée qu’une démarche de cooptation «traditionnelle». Ainsi, en l’espace de quelques jours seulement, le manager peut se voir recommander plu-sieurs dizaines de candidats. Une grande réactivité qui permet de réaliser une sé-lection ad hoc en un délai très court et de la soumettre aux recruteurs. La tech-nique s’avère également autrement moins onéreuse que la démarche classique, per-mettant notamment d’éviter les coûts imposés par les cabinets de recrutement. Cependant, il subsiste toujours un risque de «confiance», nécessitant de filtrer mi-nutieusement les candidats suggérés.

- L’avis du spécialiste: La démarche de parrainage virtuel simplifie clairement la procédure de cooptation et en réduit inexorablement les coûts. Les coopteurs recommandent par ailleurs des compé-tences plus susceptibles de correspondre à la culture de l’entreprise. Néanmoins, le recours à cette technique peut augmenter sensiblement le risque de «copinage», le-quel s’avère être grandement néfaste à la productivité du groupe. Ce type de coop-tation peut également créer des «clans» et des réseaux entre collaborateurs, ce qui peut rapidement développer des conflits d’intérêts en interne.

n Une pratique naissante au Maroc- L’e-cooptation, particulièrement dé-

veloppée en Europe, commence à appa-raître sur le marché marocain. Plusieurs sites spécialisés tels que «Xpertize.ma» proposent aux membres de coopter leurs connaissances avec une rémunération à la clé. De grands noms du monde de l’entreprise marocaine ont également été cooptés dont notamment Ahmed Rahhou, devenu via cette démarche administra-teur indépendant au sein d’Aluminium du Maroc il y a quelques mois de cela.

- L’avis du spécialiste: Le parrainage virtuel entame sa lancée sur le marché marocain, profitant notamment de l’effer-vescence du marché des réseaux sociaux. Néanmoins, la généralisation de cette jeune pratique peut prendre beaucoup de temps étant donné les freins sociaux et culturels que présentent le milieu de l’entreprise marocaine. o

Karim AGOUMI

Stratégie

■ Diffusion spontanée d’offres d’emploi sur Facebook et Linkedin grâce à l’option «Parta-ger» présente sur les applications Work@ ou OhMyJob

■ Installation d’outils tels que «Referral Engine» sur les médias sociaux, permettant de rechercher en interne les candidats avec le meilleur matching

■ Recours à des coopteurs externes profes-sionnels

Les outils du parfait coopteur virtuel

La cooptation numérique représente la version 2.0 du parrainage traditionnel. Une démarche qui repose sur une panoplie de sites spécialisés dans le domaine et qui apporte une véritable valeur ajoutée aux recruteurs, à condition de demeurer vigilant pour éviter de recruter des salariés inadaptés (Ph. Magazine)

■ Contrôle fiscal, clôture mensuelle des comptes, IFRS, consolidation,...Date: maiTel: 05 22 48 65 79E-mail [email protected]

■ La gestion du stressDate: 2-3 maiTel: 05.22.45.12.72E-mail: [email protected]

■ La gestion des risquesDate: 4-5 maiTel: 05.22.45.12.72E-mail: [email protected]

■ Gestion et dématérialisation des archivesDate: 4-5 maiTel : 0522 20 90 00/06 61 686 418E-mail: [email protected]

■ Analyse transactionnelle

«Certification 101»Date: 5 et 6 maiRens: bmh Coach / HamATTel: 05 22 20 97 20 / 06 61 60 95 53E-mail: [email protected]

■ «Just writing – Prise de conscience de soi, amélioration de la créativité et efficacité ac-crue par l’écriture structurée»Date: 6/7 et 13/14 maiTel: 05 22 36 57 26E-mail: [email protected]

■ Gestion électronique du courrier départ et arrivéeDate: 8-9 maiTel : 0522 20 90 00/06 61 686 418E-mail: [email protected] ■ Aspects juridiques d’une acquisition internationale

Date: 9 maiTel: 05 22 23 74 85E-mail: [email protected]

■ L’approche processus et les indicateurs de performanceDate: 9-10 maiTel: 05.22.45.12.72E-mail: [email protected]

■ Exigences et démarche des normes ISO 14001 V: 2015Date: 11-12 maiTel: 05.22.45.12.72E-mail: [email protected]

■ Les techniques de paiements et d’encaissement à l’interna-tional - Assistanat de directionDate: 11 et 12 maiTel: 05 22 48 50 27E-mail: [email protected]

■ Nouvelle réglementation des marchés publics et procédures de soumission

Date: 12 maiTel : 0522 20 33 05E-mail: [email protected]

■ Exigences et démarche ISO 22000 sécurité alimentaireDate: 15-16 maiTel: 05.22.45.12.72E-mail: [email protected]■ Les cercles de qualité et démarches d’améliorationDate: 16-17 maiTel: 05.22.45.12.72E-mail: [email protected]

■ «Achats publics: réglemen-tation, procédures d’achat, exécution et bonne gouver-nanceDate: 18 et 19 maiTel : 0522 20 33 05E-mail: [email protected]

■ Psychométrie: Formation à l’outil Innermetrix Date: 19 mai

Tel: 06 90 59 75 70Email: [email protected]

■ Exigences et démarche ISO 50001 efficacité énergétiqueDate: 18-19 maiTel: 05.22.45.12.72E-mail: [email protected]

■ La résolution de problème et la prise de décisionsDate: 18-19 maiTel: 05 22 48 50 27E-mail: [email protected] ■ Transformation Lean dans une participationDate : 24 maiTel: 05 22 23 74 85E-mail: [email protected] o

VIII

Votre calendrier de formation

Mercredi 3 Mai 2017

Contact: Abdelaziz OUAHID

[email protected]

RHCOMPETENCES

à retourner à L’Economiste au70, Bd. Massira Khadra - Casablanca

Tél.: 05.22.95.36.00 -Fax: 05.22.36.59.26

Nom:.....................................................................................

Adresse:.............................................................................

Téléphone:........................................................................

(prière d’écrire en majuscule)

• Parution:

Règlement en espèces: 240 DH TTC pour 1 module / parution1 module = 4 cm (H) x 6 cm (L)

Je joins mon chèque de 1.800 DH TTC pour deux modules / parution2 modules = 8 cm (H) x 6 cm (L)

• Demandes d’emploi

• Offres d’emploi

Mardi

Offres ou Demandes d’emploiBon de commande Vous êtes diplomé en:

Economie, Gestion, Droit, Finances,

Journalisme

Envoyer votre CV & lettre de motivation + photo par mail : redaction @leconomiste.com

MISSIONS :

Nous vous offrons, outre une rémunération attractive

Optez pour une carrière de

Journaliste économique

et une formation performante, la possibilité de vous investir et d’évoluer au sein d’un groupe

leader en pleine expansion.

Les Documents de

Vous êtes curieux, persévérant, rigoureux, parfaitementfrancophone et disposez d’une bonne culture générale.

Vous avez de plus, un très fort esprit d’initiative et de synthèse, le sens du travail en équipe

et êtes doté d’un excellent relationnel.

En charge de la couverture de l’information économique, politique, sociétale ou financière, vous assurerez avec objectivité, densité et richesse la rédaction de dossiers,

d’analyses, d’enquêtes, de reportages et d’articles.