Stonehenge, Salisbury, Londres … ARCHIVE : les 2 séjours affichent complet

Trois jours seulement mais quels trois jours... Pensez donc ! Après tant d’années, ce n’est pas un

oubli que nous nous apprêtons à réparer mais deux puisque nous vous emmenons voir Stonehenge

et son cercle de pierres levées ainsi que Tower Bridge (le Pont de la Tour) sur/sous lequel nous

sommes si souvent passés sans jamais nous arrêter. Ajoutez à cela un passage au centre national de la mer de Boulogne - nous ne sommes plus allés à Nausicaa depuis des lustres - et la découverte

de Salisbury, petite ville de province anglaise plus ou moins inconnue des étrangers... Voici donc

réunis tous les ingrédients d’un mini-séjour «à l’anglaise» comme on les aime.

�1

Vendredi : Nausicaa - Grande-Bretagne

Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas arrêtés à Boulogne-sur-Mer où Nausicaa, Centre National de la Mer, a élu domicile voici des années. De refontes en agrandissements, le «petit» centre des débuts (ouvert en 1991) est devenu l’un des plus grands centres aquatiques d’Europe.

Situé entre Londres, Paris et Bruxelles, le Centre National de la Mer est devenu un incontournable en France et en Europe. Centre de découverte de l'environnement marin unique en son genre, Nausicaa est tout à la fois ludique, pédagogique et scientifique, essentiellement axé sur les relations entre l'Homme et la Mer.

Sa mission reste la même : sensibiliser pour faire évoluer les comportements afin que nous puissions mieux bénéficier des services rendus par la mer à l’Homme. Pour cela il faut parvenir à vivre au quotidien sans entamer le capital de la nature et ce n’est pas une mince affaire.

Samedi : Stonehenge - Salisbury

La légende veut que Merlin ait amené les pierres de Stonehenge d'Irlande... en une nuit ! Quel homme ce Merlin ! Aujourd'hui, même si l’on a relégué l'enchanteur barbu aux oubliettes, on ne sait toujours pas exactement comment les constructeurs du célèbre monument mégalithique ont pu amener plus de 80 «pierres bleues» de quelques tonnes chacune depuis le Pays de Galles et ce il y a plus de 40 siècles ! En revanche, une chose est de plus en plus certaine : Stonehenge n'est pas juste un cercle de pierre planté au beau milieu de la campagne anglaise...

Tous les étés, durant les périodes les plus sèches, les conservateurs du site ont pris l'habitude d'apporter de l'eau pour maintenir verte l'herbe poussant naturellement alentour. Seulement voilà, il y trois ou quatre ans, le tuyau d'arrosage mis en place pour l’occasion n'avait pas la bonne dimension et se révéla trop court pour atteindre la section incomplète du cercle. Une chance, car l'herbe, en se desséchant, fit apparaître des taches de végétation plus claire, dessinant au sol l'emplacement des blocs manquants. Les yeux attentifs du personnel firent le reste.

�2

à p.d. 419 €

En effet, lorsque des vestiges archéologiques ont été enfouis très longtemps à un endroit, l'herbe y pousse moins bien. L’une des grandes trouvailles archéologiques du siècle serait donc due à un arrosage estival raté.

Mais la découverte la plus importante provient d'une cartographie numérique détaillée de Stonehenge et de ses environs, dans le cadre du Stonehenge Hidden Landscapes Project (projet des paysages cachés de Stonehenge). Cette cartographie unique a permis de mettre au jour des monuments jusqu'ici inconnus, et de mieux comprendre les restes de certains autres découverts précédemment. De quoi tordre le cou à l'idée que Stonehenge est un mystérieux site isolé, loin de toutes zones d'activité humaine. Les chercheurs estiment même qu'il pourrait s'agir d'un lieu de passage très fréquenté. Reste à savoir à quoi il était destiné. Et là, mystère et boule de gomme !

Beatniks vegans, néo-druides en cape, adorateurs du soleil et autres fêtards viennent en nombre y célébrer les solstices. Mieux vaut éviter le coin à ce moment quand on sait que l’apparition du soleil entre les deux pierres du grand trilithon peut attirer plus de 20 000 personnes... Notre passage sera donc beaucoup plus serein mais, nous l’espérons, tout aussi enrichissant.

Nous profiterons aussi de la journée pour nous rendre à Salisbury.

Ville de campagne discrète, Salisbury vous accueille au cœur d’un paysage rural typiquement anglais. La silhouette familière de sa cathédrale s’élançant au-dessus des champs verdoyants figure dans tous les guides touristiques.

Sa salle capitulaire renferme l’exemplaire le mieux préservé des quatre originaux de la Magna Carta, ou Grande Charte, un pacte

conclu en 1215 entre le roi d’Angleterre Jean sans Terre et un groupe de barons en révolte. Cet accord porte sur des questions de fiscalité, de droits féodaux et de justice. A l’époque, c’est un flop. Et pourtant, la charte passe pour l’ancêtre de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Pas mal, pour un texte qui n’est resté que quelques semaines en vigueur.

Avec ses maisons à colombages, sa cathédrale, ses musées et certaines des plus belles demeures historiques d’Angleterre, Salisbury ne demande qu’à être explorée.

Et pour rester dans le ton, nous visiterons ensemble le Salisbury Museum et sa galerie Wessex. Ciblant une très longue période, (500 000 av. J.-C. à 1220 apr. J.-C.), elle retrace l’histoire captivante de la région en mettant à l’honneur les vestiges emblématiques de Stonehenge et de Old Sarum. Parmi les artéfacts présentés dans ce cadre, on retrouve

un modèle de site de fouilles du XIXème siècle, de même que de nombreuses découvertes récentes faites à l’aide de détecteurs de métaux. Accompagnés de présents funéraires, de vieux restes humains sont exposés avec délicatesse dans la même position qu’au moment de leur découverte.

Notre guide pour la journée saura nous raconter tout cela très bien. Dimanche : Londres : Tower Bridge

Lorsqu’Elisabeth II voit le jour, il relie les deux rives de la Tamise depuis une trentaine d’années seulement. Présent dans tous les manuels scolaires depuis des générations, Tower Bridge (le Pont de la Tour) reste avec l’indéboulonnable souveraine, Big Ben, les bus à impériale et les taxis, l’une des icônes de la capitale britannique.

�3

A la fin du 19ème siècle, l’est londonien est un quartier industriel et populaire. Pour franchir la Tamise, le pont le plus proche est London Bridge. D’autres ponts ont bien été construits à l’ouest de celui-ci mais à l’est, rien ! Lorsque la décision de construire un nouveau pont est prise, la principale contrainte est de ne pas entraver le trafic fluvial. L’examen des nombreux projets donne lieu à des joutes animées entre les architectes et c’est en 1894 que l’on inaugure la structure néo-gothique que nous connaissons si bien aujourd’hui : deux tours reliées par un pont routier à bascule et une passerelle pour les piétons.

La machinerie, à vapeur à l’époque, et des accumulateurs d’énergie permettent au pont de s’ouvrir en une minute seulement. Les bateaux de grands gabarits peuvent alors entrer dans Londres…

Pas question cette fois-ci d’emprunter le pont sans nous arrêter. Nous visiterons donc l’exposition qui lui est consacrée, l’occasion pour nous de découvrir l’antre de la bête. La genèse du site, les machineries victoriennes et surtout, la passerelle ! Située à plus de 42 mètres au dessus de la ville, elle est l’endroit idéal pour profiter des vues magnifiques que Londres a à offrir.

�4