R E S E A U D E S U R V E I L L A N C E B I O L O G I Q U E D U T E R R I T O I R E 2 0 1 7 P A Y S D E L A L O I R E

rédigé par Adeline CHASTRUSSE - Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique

Retrouvez le bulletin de santé du végétal

sur le web...

www.draaf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr

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A B O N N E M E N T B S V

A C T U A L I T E S

B S V G R A N D E S C U L T U R E S - N ° 3 1 D U 3 O C T O B R E 2 0 1 7

CURSEURS DE RISQUES

COLZA

Limaces : Pour les parcelles n’ayant pas dépassé le stade 3 feuilles

Petite altise : pour les parcelles à moins de 3 feuilles et proches de

parcelles où des repousses de colza sont détruites

Grosse altise : pour les parcelles à moins de 4 feuilles

Pucerons : pour les parcelles à moins de 6 feuilles

Tenthrède : pour les parcelles avec présence de larves

Colza

Début de vol massif des

grosses altises. Pression

limaces toujours faible.

Céréales à paille

Ne pas semer trop tôt.

Gestion des adventices.

Maïs

La lutte contre la pyrale et la

sésamie commence dès

maintenant !

COLZA

Réseau d’observations

22 parcelles sont renseignées cette semaine sous VGOBS avec la répartition suivante :

Loire-Atlantique 4, Maine-et-Loire 5, Mayenne 3, Sarthe 4 et Vendée 6.

Stade phénologique et état des cultures

Au sein du réseau, les stades des colzas sont toujours très hétérogènes : de 1 feuille

(B1) à 9 feuilles vraies étalées (B9).

Un quart des parcelles du réseau sont toujours dans la période de risque vis-à-vis des

limaces et des altises.

Un premier charançon du bourgeon terminal a été capturé dans une parcelle de Sarthe.

Hors réseau, des attaques de noctuelles sont signalés en sud Vendée.

14%

5%

19%

14%

10%

14% 14%

0%

10%

0%

5%

14%

5%

36%

9%

5%

14% 14%

0%

20%

40%

cotylédons étalés(A)

1 feuille vraie(B1)

2 feuilles vraies(B2)

3 feuilles vraies(B3)

4 feuilles vraies(B4)

5 feuilles vraies(B5)

6 feuilles vraies(B6)

7 feuilles vraies(B7)

Rosette (9feuilles et plus)

Stades des parcelles de colza du réseau

(en % du total de parcelles de colza observées)

sem 39 sem 40

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Page 2 RESEAU DE SURVEILLANCE B IOLOGIQ UE DU TERR ITOIRE 2017

PAYS DE LA LOIRE

Som

maire

Limaces

Pour les parcelles entre les stades levée et 3 feuilles

Vigilance particulière pour les parcelles

au stade levée ou cotylédons étalés

Observations et analyse du risque

La pression reste toujours globalement faible cette année même si on note une augmentation des dégâts cette semaine sur

les parcelles touchées.

Sur les 9 parcelles relevées (colzas de levée à 4 feuilles), des dégâts de limaces sont signalés sur 4 parcelles. Les dégâts

sont en augmentation par rapport à la semaine dernière et la surface foliaire détruite peut être importante dans certains cas.

Sur les 11 pièges relevés (colzas de levée à 4 feuilles), 4 sont positifs avec 2 à 10 limaces par m². Ce sont des limaces grises

qui sont observées. Pour 3 pièges, 1 limace noire a également été vue.

Entre émergence et 3 feuilles : pour les parcelles au stade levée ou cotylédons, il faut continuer à être très vigilants. L’intérêt

d’une intervention s’évalue en fonction du stade de la culture, des populations de limaces présentes, du niveau de risque à la

parcelle, des conditions climatiques à la levée, des dégâts observés et de la dynamique de pousse du colza.

À partir de 3-4 feuilles, le colza entre dans une dynamique de pousse plus intense, le risque devient faible.

Évaluation du risque agro-climatique : les pluies orageuses et les températures actuelles sont toujours favorables à l’activité

des limaces. Les températures continuent d’être favorables au développement des colzas. La surveillance doit se maintenir

tant que les colzas restent en période de risque.

Évaluer le risque à la parcelle : Grille ACTA-De Sangosse (voir annexe en fin de BSV).

Pour piéger efficacement les limaces et les reconnaitre : voir BSV précédent

Période de risque

De la levée au stade 3 feuilles

Évaluer le risque sur sa parcelle, c’est prendre en considération :

> l’évolution des captures,

> le stade de la culture,

> la vigueur et la capacité de compensation de la plante,

> les conditions météo en cours et à venir,

> la présence d’auxiliaires.

Pour en savoir plus : http://grandes-cultures.ecophytopic.fr/gc/pr%C3%A9vention-prophylaxie/conduite-de-culture/limaces-

pr%C3%A9venir-par-l%E2%80%99agronomie-plut%C3%B4t-que-gu%C3%A9rir-par

Préparation fine du sol en surface pour éviter les refuges aux limaces

Soigner le semis pour une levée rapide et un bon démarrage de la culture et ainsi limiter la

durée de la phase sensible.

En interculture, les déchaumages successifs perturbent le cycle des limaces ; le broyage fin des

résidus et leur répartition homogène réduisent les abris pour les limaces.

Carabe consommant une limace

Photo prise cette semaine par un

observateur de Vendée

De nombreux auxiliaires des limaces ont été observés dans le

réseau cette semaine : 11 carabes capturés dans une cuvette

jaune dans une parcelle. Plusieurs staphylins odorant ont

également été vus.

CA

85

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Page 3 RESEAU DE SURVEILLANCE B IOLOGIQ UE DU TERR ITOIRE 2017

PAYS DE LA LOIRE

Som

maire

Petite altise ou altise des crucifères

CA

44

Petites altises

Observations et analyse du risque

Ce ravageur est absent du réseau.

Veillez à ne pas détruire les repousses de colza entre la levée et le stade 3

feuilles dans les parcelles adjacentes ou environnantes. Au-delà de 3 feuilles, le risque est faible.

Plus d’informations sur les petites altises dans le BSV précédent.

Période de risque

De la levée au stade 3 feuilles

Seuil de risque

À partir de 8 pieds sur 10 porteurs de morsures

Pour les parcelles à moins de 3 feuilles à proximité de

parcelles où des repousses de colzas ont été détruites

CA

53

Grosse altise ou altise d’hiver

Le vol massif et spectaculaire des grosses altises continue cette semaine.

Sur les 21 cuvettes relevées cette semaine, 19 sont positives avec un cumul de 604 grosses altises capturées (à noter que le

piégeage continue dans les parcelles du réseau en dehors de la période de risque).

Sur les 5 parcelles à moins de 3 feuilles du réseau, 4 signalent des dégâts :

- le nombre de plantes touchées par des morsures sont importantes (plus de 6 pieds sur 10 dans toutes les parcelles)

- 3 parcelles dépassent le seuil de risque (plus de 8 pieds sur 10 avec morsures ET plus de 25% de la surface foliaire

touchée)

Les premiers cas de résistances des altises d’hiver aux pyréthrinoïdes ont été décelés en France. Dans ce

contexte, la prise en compte de la période de risque et du seuil de nuisibilité est capitale pour éviter la

généralisation du phénomène.

Période de risque

De la levée au stade 3 feuilles inclus pour les dégâts de

morsures des adultes

Seuil de risque

À partir de 8 pieds sur 10 porteurs de morsures et 25% de la

surface foliaire détruite

Plus d’informations sur la fiche « COLZA : gagner

la course contre les altises d’hiver »

Gros coléoptère (3 à 5 mm) noir

et brillant avec des reflets bleu

métal l ique sur le dos.

L’extrémité des pattes, des

antennes et de la tête est roux

doré.

Pour les parcelles à moins de 4 feuilles

Altise adulte

Dégâts d’altise

CA

53

0

100

200

300

400

500

600

700

sem 37 sem 38 sem 39 sem 40 sem 41 sem 42 sem 43 sem 44 sem 45 sem 46

no

mb

re d

e g

rosse

s a

ltis

es p

iégé

es

Cumul des captures de grosses altises dans les parcelle du réseau Pays de la Loire

2017 2016 2015 2014 2013

B S V G R A N D E S C U L T U R E S - N ° 3 1 D U 3 O C T O B R E 2 0 1 7

Page 4 RESEAU DE SURVEILLANCE B IOLOGIQ UE DU TERR ITOIRE 2017

PAYS DE LA LOIRE

Som

maire

Pucerons

Période de risque

Jusqu’au stade 6 feuilles (B6)

Seuil de risque

À partir de 20 % des plantes porteuses de pucerons

Arrivée des pucerons (ailés et aptères) dans le réseau.

Ce sont surtout des pucerons vert du pécher qui sont observés dans 4 parcelles. Toutes dépassent le seuil de risque avec

35-40 % de plantes touchées, voir 70% de plantes atteintes.

Des pucerons cendrés sont également observés mais ils sont plus rares.

Il est important de faire SES propres observations dans SES parcelles. Les pucerons sont cachés sous les feuilles de colza.

Pensez à bien retourner les feuilles de vos colzas pour observer la présence ou non de pucerons.

En Pays de la Loire, des larves de 6

parcelles prises au hasard ont été

analysées sur les 2 dernières

campagnes.

Des populations résistantes ont été

trouvées dans les 6 parcelles.

Source : Terres Inovia

Le puceron vert du pécher est le puceron le plus nuisible à l’automne car il peut être porteur de virus. Les dégâts

directs (prélèvement de sève) sont exceptionnels. De plus, sa nuisibilité est accrue par sa forte capacité à

coloniser et à se disperser dans les parcelles de colzas.

Le puceron cendré peut également transmettre des virus au colza mais il est beaucoup moins mobile que le

puceron vert, le rendant donc moins nuisible que celui-ci.

Pucerons verts (1 ailé et des aptères) -

photo prise cette semaine par un observa-

teur en Mayenne

CA

53

Colonie de pucerons cendrés

CR

AP

L

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Page 5 RESEAU DE SURVEILLANCE B IOLOGIQ UE DU TERR ITOIRE 2017

PAYS DE LA LOIRE

Tenthrède de la rave

Les larves de tenthrèdes commencent à être observées dans le réseau. 5 parcelles sont concernées (dont 4 toujours en

période de risque) : de 3 à 40 % des plantes avec présence. La surface foliaire détruite par les tenthrèdes est difficile a

estimée car confondu avec les morsures d’altises et de limaces.

Des adultes de tenthrèdes de la rave sont toujours piégées dans 7 parcelles sur les 15 pièges relevés.

L’adulte n’est pas nuisible. C’est la larve (fausse chenille gris verdâtre à noire d’environ 2 cm) qui cause des dégâts. Elle

consomme rapidement le limbe des feuilles, ne laissant que les nervures. La présence d’un grand nombre d’adultes

n’occasionne pas forcément le développement d’un grand nombre de larves.

Soyez vigilant à l’évolution des dégâts en cas de présence de larves dans vos parcelles.

Période de risque

De la levée au stade 6 feuilles (B6)

Seuil de risque

À partir de 25% de la surface foliaire détruite et en conditions

favorables au ravageur

So

uff

let

Atl

an

tiq

ue

Larve de tenthrède de la rave

CA

44

Tenthrède de la rave adulte

CR

AP

L

Dégâts de tenthrède de la rave

Pour les parcelles avec présence de larves

Vous pouvez également observé dans votre cuvette jaune et sur vos

colzas des Baris. Ce sont des charançons de 2,4 à 5 mm. Ils ne sont

pas considérés comme des nuisibles pour la culture du colza.

CA

53

Cuvette jaune : outil indispensable pour suivre les insectes

Dès la levée du colza, installez votre cuvette jaune.

Pour l’altise d’hiver, non sensible à la couleur jaune, la cuvette doit être enterrée (bord

supérieur à 1-2 cm au-dessus du sol).

Pour les autres insectes, la cuvette doit toujours être comme « posée » sur la végétation.

Le fond de la cuvette suit le niveau supérieur de la végétation.

Placer la cuvette à au moins 10 m de la bordure de la parcelle.

Remplir la cuvette d’eau avec quelques gouttes de mouillant.

CA

44

Som

maire

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Page 6 RESEAU DE SURVEILLANCE B IOLOGIQ UE DU TERR ITOIRE 2017

PAYS DE LA LOIRE

Céréales à paille

Ne pas semer trop tôt !

La période de semis conseillée en Pays de la Loire s’étend du 10 au 30 octobre. Respectez ce conseil, c’est :

limiter certaines maladies telles que le piétin échaudage ou le piétin verse,

limiter le risque vis-à-vis de la JNO (Jaunisse Nanisante de l’orge),

permettre une meilleure gestion des adventices qui germent préférentiellement à l’automne.

Gestion des adventices dans les parcelles de céréales

Gérer les adventices en intégrant les méthodes de lutte agronomiques permet de :

limiter les infestations,

réduire les coûts de désherbage,

préserver l’environnement,

préserver les solutions chimiques face aux problèmes grandissant des résistances.

Une méthode qui a fait ses preuves et qui est bien adaptée aux céréales à paille : décaler la date de semis et réaliser des

faux semis.

La technique du faux semis consiste à travailler le sol très superficiellement pour qu’un maximum de graines présentes dans

les 2 premiers cm du sol germe. Il suffit ensuite de détruire mécaniquement les plantules levées (passage de herse étrille,

houe rotative, herse d’un semoir combiné, …).

Plus le semis est tardif, plus on détruit d’espèces adventices levées dans l’interculture.

Pour que cette technique présente toute son efficacité, il faut :

des conditions météo début octobre humides pour faire lever massivement les graminées

un sol et un temps sec après le semis. En cas de météo pluvieuse, l’arrachage mécanique des graminées sera moins

efficace. Les graminées ont également tendance à repiquer.

Période préférentielle de levée Profondeur de germination

Graminées

Agrostis jouet du vent Septembre-décembre superficielle

Folle avoine Septembre-octobre et février-mars profonde

Brôme stérile Août-octobre superficielle

Pâturin annuel Août-mai superficielle

Ray-grass Août-octobre et février-mai superficielle

Vulpin Septembre-novembre et février-mars superficielle

Dicotylédones

Fumeterre officinale Août-octobre et février-mars moyenne

Gaillet grateron Septembre-novembre et février-mars moyenne

Géraniums Août-octobre moyenne

Matricaire camomille Août-octobre et février-mars superficielle

Som

maire

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Page 7 RESEAU DE SURVEILLANCE B IOLOGIQ UE DU TERR ITOIRE 2017

PAYS DE LA LOIRE

Som

maire

Maïs

Source : Arvalis Institut du végétal, Journée technique Bretagne 08/11/2016

La protection des maïs grain et fourrage de l’année prochaine contre la pyrale et la sésamie* commence dès à présent.

Les premiers retours de bilans larvaires effectués dans les parcelles du réseau et hors réseau montrent une présence

importante de larves cette année.

Les larves de ces 2 foreurs passent l’hiver dans les cannes de maïs. La réduction des populations passent donc par la

gestion des cannes dès à présent :

broyage systématique et au ras du sol

Incorporation des résidus. Le labour est la solution la plus efficace car les résidus seront enfouis plus en profondeurs

Le petit plus : broyer et enfouir les résidus de cannes permet également de réduire les risques fusariose et de mycotoxine

pour le blé suivant.

* la sésamie est surtout présente au sud de la région (85, sud 44, sud 49 et vallée de la Loire). À noter que cette

année, des larves ont été trouvée au nord de la Loire. Les fortes chaleurs de cet été ont pu favoriser leur migration.

Les larves de sésamie sont plus sensibles au froid. Si les températures hivernales au nord de la région se trouvent

dans les normales, elle devraient ne pas survivre. À suivre pour l’année prochaine...

Réduire les populations de pyrale et

sésamie doit se faire collectivement.

Parlez en à vos voisins !

Les larves peuvent être présentes très bas dans les

tiges, que ce soit en maïs fourrage ou maïs grain. Source : CA 44

(*) 1 = risque faible; 2 = risque assez faible; 3 = risque moyen; 4 = risque assez fort; 5 = risque fort

R E S E A U D E S U R V E I L L A N C E B I O L O G I Q U E D U T E R R I T O I R E 2 0 1 7 P A Y S D E L A L O I R E

Rédacteur : Adeline CHASTRUSSE - CA 44 - adeline.chastrusse@loire-atlantique.chambagri.fr

Directeur de publication : Jean-Loïc Landrein - président du Comité régional de surveillance biologique du territoire

Groupe technique restreint : Arvalis, Chambres départementales d’agriculture (CA 44, CA 49, CA 53, CA 72, CA 85, CRAPL,

Coop de France Ouest, Négoce Ouest, Terres Inovia

Observateurs : Acti Négoce, Agriculteurs, Agrial, Bernard Agri Service, Brouard AgroSolutions, CAM, CAVAC, CA 44, CA

49, CA 53, CA 72, CA 85, CER France 53 et 72, CLASEL, Coop Herbauges, ECLA, FNAMS, GEVES, Hautbois SAS, Pelé

Agri-Conseil, SAS Jeusselin, Soufflet Atlantique.

Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CRAPL dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu’ils auront réalisées sur leurs parcelles.

Action pilotée par le ministère chargé de l’Agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

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Page 8 RESEAU DE SURVEILLANCE B IOLOGIQ UE DU TERR ITOIRE 2017

PAYS DE LA LOIRE

Retrouvez toute l’actualité sur la protection intégrée des cultures via le portail dédié :

http://grandes-cultures.ecophytopic.fr/grandes-cultures

ÉcophytoPIC

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Page 9 RESEAU DE SURVEILLANCE B IOLOGIQ UE DU TERR ITOIRE 2017

PAYS DE LA LOIRE

Évaluation du risque de présence de limaces sur une parcelle (source ACTA et De Sangosse)

Cette grille est utilisable pour toutes les cultures

BILAN évaluation du

risque à la parcelle:

Entrez ici votre indice de valeur de risque

SOL

Argileux 5

Limono-argileux 4

Argilo-calcaire 4

Limoneux 2

Limono-sableux/champagne crayeuse 1

Sableux 0

Le précédent

Colza 6

Céréales d’hiver 4

Cultures de printemps 1

Pluri-annuelles (prairies, jachères…) 5

La date d’implantation

Colza/Blé Maïs/Tournesol

Précoce 1 Précoce 4

Normal 2 Normal 2

Tardif 4 Tardif 1

Sensibilité de la culture mise en place

Blé/orge/prairies 1

Maïs 2

Tournesol 4

Colza 6

Historique de la parcelle

Beaucoup de limaces 4

Quelques limaces 2

Peu de limaces 0

Végétation lors de l’interculture

Très développée 4

Peu développée 2

rare 0

Travail du sol

Déchaumage après récolte + labour 0

Labour sans déchaumage après récolte 2

Déchaumage après récolte 1

Déchaumage mais pas après récolte 2

Absence du travail du sol 4

Préparation lit de semence

Grossière 4

Intermédiaire 2

Fine 0

Calculez ici la somme :

Somme des valeurs prises pour les différents

critères de risque

Niveau de risque à la parcelle

Inférieur à 18 Faible

Entre 18 et 23 Moyen

Entre 23 et 28 Fort

Supérieur à 28 Très fort

ANNEXE