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SYNDICAT PROFESSIONNEL DES FABRICANTS DE FILS ET CÂBLES

ÉLECTRIQUES ET DE COMMUNICATION

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Conférence de Presse

6 avril 2017

Stabilité de l’activité en 2016 Déploiement record de la Fibre Optique

Perspectives 2017

1917-2017 100 ans du SYCABEL

Contact presse :

Catherine Barret-Bonnin - Tél : 06 10 85 87 32 - Courriel : [email protected]

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Intervenants

Laurent TARDIF Président du SYCABEL Président de PRYSMIAN Europe du Sud Régis PAUMIER Délégué Général du SYCABEL

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Au cœur des réseaux Un secteur d’excellence L’industrie du câble est très présente en France avec plus de 40 sites de production répartis dans 70 % des régions. Elle emploie près de 9 000 personnes hautement qualifiées et figure parmi les leaders mondiaux du secteur. Bien que peu visible, elle est omniprésente dans le transport et la distribution de l’énergie et des communications, dans les liaisons de transmission de signaux électriques ou optiques, dans les transports ferroviaires, routiers, aériens et maritimes. Elle exploite des procédés industriels très diversifiés, tels que la plasturgie, la métallurgie, la chimie, l’électricité, la mécanique et la transmission d’ondes électromagnétiques pour la fibre optique, toutes parfaitement maitrisées en France et conformes aux normes les plus exigeantes. La vingtaine d’entreprises rassemblées au sein du SYCABEL (Syndicat professionnel des fabricants de fils et câbles électriques et de communication), majoritairement représentative de la profession en France, figure parmi les leaders des industries électro-technologiques de l’hexagone. Plusieurs d’entre elles sont dans le peloton de tête des câbliers au plan mondial. Elle offre un vaste panorama de produits innovants et d’avant-garde qui se caractérisent par leur excellence, unanimement reconnue.

Vers un quotidien de plus en plus électrique et digital Les transitions énergétique et numérique sont désormais une réalité. Ainsi, les nouvelles interconnections électriques de forte puissance assurées par des câbles terrestres ou sous-marins entre les pays européens vont permettre de structurer les grands réseaux et donc d’optimiser les moyens de production installés à plus grande échelle. Ce maillage contribuera à répondre de manière satisfaisante aux pics de consommation que connaissent les différentes régions de l’Europe. L’augmentation phénoménale des flux de données à transmettre sur tous les continents en est une autre illustration. Les volumes de données doublent tous les 18 mois avec les nouvelles applications qui surgissent constamment. La réalité augmentée demandera demain 100 fois plus de débit que les simples vidéos d’aujourd’hui. Pour transmettre ces données, la capacité de transmission par signaux hertziens (antennes ou satellites) ou par signaux électriques (câbles de cuivre) est insuffisante. Il faut utiliser la lumière, la photonique et les lasers afin de moduler et passer les signaux dans les fibres optiques. La demande de câbles ne cesse de croître. Ils sont en effet les maillons vitaux de la diversification et de la multiplication des usages liés aux besoins sociétaux. Les câbliers anticipent ces évolutions en réalisant des avancées technologiques appropriées et optimisées, basées sur une solide R&D, des investigations en matière de matériaux conducteurs et isolants, de systèmes de test et mesure, sans omettre les problématiques d’installation et de fiabilité.

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Stabilité globale de l’activité en 2016

Disparité selon les secteurs

La profession note la consolidation de ses résultats, toutefois marqués par des évolutions très contrastées selon les marchés et les familles de produits

L’activité des fabricants de fils et câbles électriques et de communication a bénéficié en 2016 de la forte impulsion donnée par les câbles sous-marins qui a permis d’enregistrer un chiffre d’affaires global de 2,3 milliards d’euros, en hausse de 2% par rapport à 2015. Les exportations, qui restent stables, ont profité de cet élan et représentent 40% des livraisons.

Si l’on exclut les câbles sous-marins, le chiffre d’affaires s’inscrit en retrait de 4,9% d’une année sur l’autre, cette variation étant directement liée au cours des matières premières et à la tension exercée sur les prix. En France, à périmètre constant et hors câbles optiques, les volumes de câbles produits sont proches de l’équilibre, les tonnages de métaux se contractant de -1,4%. Cette inflexion est largement compensée par la production record de 11 millions de km de fibres optiques.

Production globale en milliers de tonnes hors câbles optiques

406 405 422 410 395 352 325 317

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

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Répartition du chiffre d’affaires 2016

Cette tendance générale revêt cependant des disparités notables selon les marchés et les gammes de produits.

Il faut tout d’abord souligner l’incidence sur les résultats globaux de l’activité des câbles sous-marins qui évolue au rythme des projets et fluctue d’une année sur l’autre. En 2016, elle a été multipliée par 3 et atteint 10 % du CA.

Dans le domaine de l’énergie, le secteur du transport a connu une nette reprise, notamment à l’exportation. Pour leur part, les réseaux de distribution affichent un résultat satisfaisant en dépit de la faiblesse des ventes de câbles basse-tension et des matériels de raccordement associés.

Toujours sous l’emprise des effets de la crise du bâtiment, conjugués à la hausse des importations, le marché des câbles industriels, de construction et spéciaux ne constate pas d’amélioration. La tendance haussière des mises en chantier observée fin 2016 en France n’aura pas de répercussion avant 6 à 12 mois. En dehors du dynamisme de l’aéronautique, l’atonie du marché de l’Industrie n’a pas non plus été propice à ces familles de produits.

La bonne tenue des câbles de données est toutefois ternie par la mollesse du marché hexagonal au second semestre.

Dans le domaine des télécommunications, l’effritement du marché des réseaux cuivre se confirme tandis que les câbles à fibre optique battent, comme évoqué ci-dessus, un nouveau record historique avec 11 millions de km déployés grâce à la vigueur des investissements dans les réseaux de télécommunications à Très Haut Débit. Pour leur part, les accessoires de télécommunications progressent dans une moindre mesure.

Au fil des ans, la répartition du CA fait d’ailleurs apparaitre la part grandissante des câbles de communication et aboutit en 2016 à un relatif équilibre entre les familles de câbles pour les réseaux d’énergie, pour l’industrie, la construction et les câbles spéciaux et les câbles de communication.

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Répartition du chiffre d’affaires de 2009 à 2016 en K€

2016/2015 – Variations du chiffre d’affaires par secteurs

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

% Câbles sous-marins (submarine cables)

% Mat de racc (connection accessories) y.c AccTEL depuis 2006

% Câbles de communications (communicationcables)

% Conducteurs nus (bare conductors)

% Câbles pour industrie, construction, spéciaux(industrial, building & special cables)

% Divers (Others)

% Câbles de réseaux d'énergie (utilities cables)

28

27

15

10

2

15

2 642

26

34

17

11

2

10

2 784

31

24

36

17

11

2

10

3 054

1

26

38

17

10

2

6

2 896

1

26

38

18

12

1

4

2 640

1

26

34

20

14

1

4

2 527

1

2 299

22

34

25

14

1

4

1

2 347

22

27

26

13

1

10

1

EVOLUTION PAR SECTEURS

(METROPOLE)

CA Volume

% % tendance

Câbles de transport d’énergie 5,1 17,4

Câbles de distribution d'énergie -7,4 0,1 =

Câbles d'énergie:

industrie, construction, spéciaux

-16,1

- 5,9

Câbles de communications

y.c. fibres optiques

8,8

Matériels de raccordement

-7,6

9,0

Energie

Télécom

Conducteurs nus -16,5 -10,5

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Parallèlement, l’activité des câbliers doit être appréhendée au regard des variations des cours des matières premières qui influent directement sur le chiffre d’affaires, en raison de la part importante qu’elles représentent dans les coûts de fabrication des câbles.

Les cours des principales matières premières se sont affermis en cours d’année sans pour autant retrouver le niveau moyen de 2015.

Le cours du cuivre, malgré un fort rebond en fin d’année, ressort en moyenne annuelle à 4 863 $/T, en recul de 11,2% sur un an. De la même façon, l’aluminium dont les cours ont régulièrement progressé, termine l’année en retrait de 4,3% pour s’établir à un cours annuel moyen de 1 610 $/T. A cet égard, il faut noter que l’euro est resté stable en moyenne annuelle par rapport au dollar à 1,11 €/$, bien qu’il ait faibli en fin d’année 2016.

On note également la forte hausse du plomb et la fermeté de l’acier.

Concernant les polymères, les cours sont restés fermes à haut niveau, plus particulièrement pour les polyéthylènes. Depuis 2015, les polymères sont dé-corrélés du cours du Brent. Le phénomène s’est amplifié en 2016 alors que le Brent dévissait encore.

Les résines, essentiellement employées dans les matériels de raccordement, sont restées fermes avant de repartir à la hausse en fin d’année.

Déploiement record de la fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH) Elément déterminant de la capacité de la France à tirer parti de la révolution numérique, les infrastructures Très Haut Débit sont un levier de croissance et de compétitivité économiques auxquelles le SYCABEL apporte une contribution essentielle.

Afin de suivre l’activité des industriels de la fibre optique en relation avec les ambitions de couverture du pays en Très Haut Débit, édictés par le plan France Très Haut Débit, le SYCABEL a mis en place un indicateur avancé, publié chaque trimestre. Il complète l’observatoire de l’ARCEP qui donne, pour sa part, la vision des opérateurs sur la progression du raccordement des logements à la fibre optique en France. L’indicateur du SYCABEL est réalisé à partir des données collectées auprès de ses adhérents qui constituent la grande majorité des fournisseurs de composants de réseaux optiques. Il exprime les résultats en indice de variation par rapport à la moyenne de l’année 2008, considérée comme référence (base 100). Sont pris en compte tous les équipements optiques passifs : les câbles à fibres optiques, les composants et accessoires de télécommunications fournis en France par les industriels et déployés dans les réseaux optiques, tels que les réseaux longue distance, métropolitains, capillaires, FTTLA, FTTH, points hauts 4G/LTE. Dans le cadre du plan France Très Haut Débit, le nombre total de lignes fixes à équiper en THD (FttH + autres technologies - débit > 30 Mbit/s) à l’horizon de 2022 est estimé à 35 millions pour couvrir 100% du territoire. Le dernier indicateur industriel du SYCABEL, ci-dessous, retrace l’évolution du déploiement depuis 2008 et met en évidence le redressement qui s’est accéléré à partir du 4

ème trimestre de 2013 et s’est nettement

accru depuis le troisième trimestre de 2015. Malgré un très léger tassement au dernier trimestre, il affiche en 2016 un record de déploiement jamais égalé. Le FttH Council positionne la France au 19

ème rang en Europe malgré la dynamique soutenue du taux de

pénétration de la fibre optique qu’il confirme également, en précisant d’ailleurs que la progression française de 2016 est la seconde en Europe.

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Indicateur industriel trimestriel du SYCABEL 1

er trimestre 2008 - 4ème trimestre 2016

Indice 100 = moyenne trimestrielle 2008 Selon l’ARCEP, le nombre total de lignes déployées en THD est actuellement de 15,8 millions dont 3 dans la seule année 2016. Pour atteindre une couverture de 80% des locaux en FttH (débit > 100 Mbit/s), soit 28 millions de lignes fixes, le SYCABEL estime qu’il faut doubler le rythme annuel pour passer à 4 millions de prises éligibles au FttH. Au-delà de 2022, si le plan France THD est tenu, il est prévu un mix technologique (VDSL2, FttN, 4G fixe et, pour l’habitat le plus dispersé, le satellite de nouvelle génération) pour faire migrer les 7 millions de lignes FttH restantes. Il conviendra pour cela d’amener la fibre optique dans les zones rurales, au cœur des quartiers et des villages, et installer les réseaux mobiles 4G/5G avec un raccordement en fibre optique de toutes les stations de base. Il faudra y ajouter environ 3 millions de lignes nouvelles à créer, sur la base de 300 000 logements et établissements professionnels neufs par an. C’est un total de 10 millions de lignes FttH qui seront ainsi à déployer pour parvenir à la couverture totale du pays en THD. L’industrie de la fibre optique est mobilisée pour la réussite de ce plan et la généralisation du FttH sur tout le territoire et sera capable de répondre à la demande si elle dispose d’une visibilité suffisante. Elle est dotée de nombreuses unités de recherche et développement et de production des équipements passifs (fibres, câbles, composants et accessoires de raccordement) qui composent un réseau en fibre optique. Elle maîtrise toute la chaîne d’approvisionnement, garantit la conformité de ses produits aux normes de performance et de qualité, leur installation selon les règles de l’art, par un personnel formé et qualifié. Ces atouts lui permettent de répondre aux critères d’exigence d’une infrastructure en fibre optique homogène, interopérable, performante, pérenne et évolutive. En parallèle, des référentiels techniques de déploiement partagés sont édités par Objectif Fibre, le Comité d’experts fibre optique de l’ARCEP et la Mission France THD. Le SYCABEL participe activement en tant qu’expert à l’élaboration de ces guides et recommandations.

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Perspectives 2017 L’horizon s’éclaircit Alors que le redémarrage de l’économie française se fait attendre, le frémissement ressenti en 2016 par l’industrie française du câble et des matériels de raccordement est de bon augure pour les adhérents du SYCABEL qui affichent un optimisme prudent.

La situation conjoncturelle en ce début d’année 2017 ne laisse pas présager d’évolution marquante des tendances mais plutôt une relative stabilité. La modernisation des réseaux d’énergie, la vitalité du marché des Télécommunications et, plus particulièrement, le déploiement du Très Haut Débit, resteront des sources soutenues de débouchés pour la profession, à condition que les Réseaux d’Initiative Publique confirment leur essor. Par ailleurs, la reprise attendue dans le secteur de la construction devrait conduire à une légère amélioration dans le temps, en raison du décalage mécanique de la demande de câbles et accessoires pouvant aller jusqu’à la fin de l’année.

Un enjeu majeur pour le SYCABEL : la sécurité électrique La sécurité des personnes et des biens est une préoccupation constante des industriels du câble dont les produits sont présents dans toutes les activités humaines. Largement investis depuis de nombreuses années dans les travaux de normalisation tant au plan national qu’européen, ils développent des câbles aux performances accrues qui freinent la propagation du feu, retardent et réduisent les émissions de fumées toxiques, et améliorent les conditions d’intervention des secours et leur sécurité.

► Le Règlement Produits de Construction La « sécurité incendie » est un impératif primordial du Règlement européen Produits de Construction (RPC) qui est entré en vigueur le 1

er juillet 2013 pour les câbles en remplacement de la Directive

Européenne Produits de Construction 89/106/CEE. Il fixe les exigences essentielles auxquelles les produits installés de manière permanente doivent répondre. Ces exigences sont déclinées en Euroclasses et réparties selon des méthodes d’évaluation harmonisées. Il s’agit de garantir la transparence sur les performances « au feu » des produits, afin de permettre leur libre circulation et leur libre utilisation sur le marché européen. En ce qui concerne les câbles, les Euroclasses caractérisent les performances de réaction au feu et comprennent sept classes principales (cf le tableau ci-dessous). Trois critères additionnels (l’opacité des fumées, les gouttelettes, l’acidité) sont également pris en compte pour les classes B1

ca à D

ca

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Le guide RPC du SYCABEL pour les acteurs de la construction

Applicable aux câbles dès juin 2016, le RPC devient obligatoire en Europe le 1

er juillet 2017, date à

laquelle les produits doivent disposer du marquage CE et d’une Déclaration de Performance (DdP) délivrée par un laboratoire notifié. La mise en œuvre du RPC a conduit le SYCABEL à publier un guide, « Le Règlement Produits de Construction appliqué aux câbles » qui s’adresse aux maîtres d’ouvrage privés et publics, aux bureaux d’études et de contrôle, aux architectes, aux installateurs, aux distributeurs et aux importateurs. Il présente les critères de réaction au feu définis par la norme NF EN 13501-6 qui classifie et encadre la performance des produits (cf les Euroclasses énumérées ci-dessus). Les câbles pris en compte sont les câbles isolés d’énergie, de commande et de communication. Le guide du SYCABEL traite successivement de la sécurité incendie, des nouvelles obligations, de la réponse des industriels du câble et des applications pratiques. Il préconise de manière très concrète le choix de câbles à utiliser pour chaque type de bâtiments. Il s’attache en particulier à faire connaître la nouvelle segmentation des performances établie par la profession. En effet, afin de répondre à tous les cas de figure existant dans la construction, les adhérents du SYCABEL ont développé des gammes de câbles aux performances adaptées aux divers niveaux de sécurité requis. Ils les ont organisées selon une segmentation des performances simplifiée : optimale, améliorée et basique :

L’action du SYCABEL pour accompagner l’entrée en vigueur du RPC va s’intensifier en 2017 avec la poursuite des tests systématiques auxquels sont soumises toutes les gammes de câbles. Parallèlement, le syndicat accélère sa communication vis-à-vis des prescripteurs, installateurs et clients afin qu’ils s’assurent de la conformité des produits qu’ils préconisent, installent et utilisent. Tous les câbles achetés chez les industriels ou les distributeurs doivent être étiquetés avec le marquage CE précisant l’origine et la performance des produits. NB : le guide ne concerne pas la résistance au feu dont les normes harmonisées ne sont pas intégralement publiées.

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► Le diagnostic électrique obligatoire dans les logements loués

La loi ALUR du 24 mars 2014 avait annoncé l’obligation pour les propriétaires bailleurs d’informer leurs locataires de l’état de l’installation intérieure d’électricité de leurs logements. Le décret d’application n°2016-1105, publié le 11 août 2016, précise les modalités pratiques de ce dispositif qui entrera en vigueur en deux temps : - à partir du 1

er juillet 2017 - en même temps que le RPC - pour les logements situés dans un immeuble

collectif dont le permis de construire a été délivré avant le 1er

janvier 1975 - à partir du 1

er janvier 2018 pour tous les autres logements.

Le diagnostic de l’installation électrique doit être remis au locataire par le bailleur avec le contrat de location. Cette mesure a pour but de renforcer la sécurité des occupants et d’encourager la rénovation des installations électriques dangereuses. Elle s’applique à la fois aux nouveaux contrats de location mais aussi lors du renouvellement d’un bail si l’installation d’électricité a plus de 15 ans. Le contrôle de l’installation intérieure d’électricité doit être effectué par un diagnostiqueur certifié et doit porter sur l’aval de l’appareil général de commande et de protection, jusqu’aux bornes d’alimentation des équipements fixes et jusqu’aux socles de prises de courant. Il ne concerne que les constituants visibles de l’installation et ne s’applique pas aux matériels d’utilisation en eux-mêmes.

L’«Arrêté de sécurité», qui abroge et remplace l’Arrêté du 22 octobre 1969 portant réglementation des installations électriques des bâtiments d'habitation, fixe les objectifs à atteindre et donne présomption de conformité aux installations électriques des bâtiments d'habitation conçues et réalisées, entre autres, selon les prescriptions du titre 10 de la norme NF C 15-100 de 2002. La NF C 15-100 est la seule norme reconnue pour garantir le respect des objectifs de l’Arrêté. L’un des objectifs de l’Arrêté stipule que «l’installation électrique évite les risques d’incendie, limite la propagation du feu et de la fumée, contribue à la sécurité des occupants et à l’intervention des secours, et, le cas échéant, assure le fonctionnement des installations de sécurité». Selon la segmentation établie par le SYCABEL pour l’application du Règlement Produits de Construction en France, les câbles répondant le mieux à cette exigence doivent être choisis dans les Euroclasses du tableau ci-dessous.

Performance "Optimale" : câbles répondant aux incendies dont les conséquences (fumées, gaz) seraient les plus dramatiques

Performance "Améliorée" : câbles qui limitent les dégagements de fumées opaques et toxiques

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Le SYCABEL est en campagne aux côtés de ses partenaires de la filière électrique, réunie autour de cette cause commune : faire connaître le diagnostic électrique obligatoire. Il s’agit non seulement d’informer mais aussi d’interpeller les propriétaires bailleurs afin qu’ils anticipent l’entrée en application de la réglementation pour éviter l’engorgement des demandes de travaux. L’information est indispensable car cette nouvelle obligation est encore peu connue des personnes qui mettent des logements en location. L’interpellation est cruciale car, au-delà du diagnostic à effectuer, il convient de faire prendre conscience aux propriétaires de leurs responsabilités vis-à-vis de leurs locataires.

1917-2017 : le SYCABEL a 100 ans Une plate-forme professionnelle soucieuse de l’intérêt général Il existe plus de 100 associations de fabricants de câbles dans le monde, réparties dans une trentaine de pays. Créé en 1917, le Syndicat Professionnel des Fabricants Français de Fils et Câbles Electriques et de Communication (SYCABEL) est le plus ancien. Il représente l’un des plus importants secteurs de la construction électrique en France. Membre actif de la Fédération française des Industries Electriques, Electroniques et de Communication (FIEEC), de la Fédération Européenne des syndicats de fabricants de câbles (EUROPACABLE), et membre associé de la Fédération des Minerais, Minéraux industriels et Métaux non ferreux (FEDEM), le SYCABEL poursuit avec détermination ses missions originelles de promotion du métier et de défense de ses intérêts, dans le respect des principes du développement durable et la recherche constante de solutions à forte valeur ajoutée. Le métier du câble est né en France avec le besoin de transporter l’énergie électrique à la fin du XIXème siècle. Les avancées rapides de la science de l’électricité ont entraîné les très nombreuses mutations de cette industrie au cours du siècle dernier. Acteur majeur du développement économique et de l’aménagement du territoire, elle répond aux contraintes des applications les plus complexes. Son offre de produits innovants, d’avant-garde et multiples est appréciée pour ses performances, sa robustesse et sa fiabilité. Les câbliers nationaux tissent un réseau de compétences largement réparti à travers l’hexagone. Les procédés intervenant dans la fabrication des produits - plus de 40 opérations dans certains cas - rendent le travail en équipes pluridisciplinaires indispensable. Cette culture industrielle très ancrée sur le territoire s’accompagne d’une démarche qualité volontariste, partie intégrante des stratégies d’entreprises. A ce titre, le SYCABEL analyse et surveille le marché et les facteurs influents ; il étudie les composantes de coût et publie des indicateurs ; il développe des actions collectives et élabore des réponses « métier » aux besoins sociétaux ; il pilote et coordonne la contribution de la profession à la normalisation sectorielle ; il est son porte-parole auprès des Pouvoirs Publics et assure le suivi de l’évolution du cadre législatif ; il entretient les relations institutionnelles avec les grands acteurs sectoriels.

Afin de dresser le bilan de ce siècle d’expertise de haute technologie au service de l’intérêt général et d’anticiper les défis du siècle à venir, le SYCABEL fêtera officiellement cet anniversaire en septembre prochain.

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