ST Drezery - Phase 1 - Diagnostic

1. Le contexte paysager et environnemental1.1. Entités paysagères : le relief

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1 . Le contexte paysager et environnemental

1.1. Entités paysagères : le relief

1.2. Entités paysagères : l’eau 1.3. Espaces naturels et biotopes à protéger

1.4. espaces boisés et agricoles

2 . Un développement urbain peu maîtrisé

2.1. L’étalement urbain

2.2. Des parcelles souvent vastes et des dents creuses parsemées

2.3. Des besoins en équipements qui restent à préciser

2.4. Un équipement commercial concentré dans le centre ancien

2.5.Des déplacements axés autour de la voiture

2.6.Des entrées de villes « inégales »

3 . Urbanisation et extensions urbaines

Premières idées

SOURCES

p.3

p.22

p.4

p.10

p.16

p.29

p.30

p.34

p.36

p.37

p.38

p.46

p.55

p.73

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DÉFINITION D’UN PROJET URBAIN POUR LE VILLAGE DE ST DREZERY

1 . Le contexte paysager et environnemental


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Le village de Saint-Drézéry se situe à environ 20 kilo-mètres au nord est de Mont-pellier dans un paysage de douces collines plantées de garrigues et de cultures. Il a été construit au bas de la pente d’un petit puech, entre le ruisseau du Bérange et le Courbessac, à la limite de la Plaine et de la zone des puechs et des collines, à une altitude de 95m. Au sud du village s’étend la plaine culti-vée de Lunel-Mauguio, au nord les reliefs boisés domi-nés par le puech des Mour-gues.

1.1. Entités paysagères : le relief

« Le relief est un des élé-ments constitutif du paysage de St Drezery. Les Puechs et les collines ponctuent l’ouest et le nord du territoire com-munal et forment les limites du paysage. Le point le plus


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Vieux village

haut de la commune étant lePuech du Mas de Carrat auSud, qui culmine à 48 mNGF» (cf. volet paysager duPOS)Du village, on aperçoit deséléments caractéristiques du

grand territoire tels que le Puech des Mourges depuis le Devois, ou le château de Montlaur sur une colline du Bois de Montlaur. Depuis le secteur des Mazes, on aper-çoit au loin le Pic St Loup.

Le Pic St Loup, vue du secteur des Mazes (1)

Puech des Mourges et château de Montlaur, vue du Trial (2)

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Le relief aurait pu être une limite à l’urbanisation du vil-lage qui, logiquement, auraitpu s’étendre sur la plaine. Les risques d’inondation ont sans doute pesé pour qu’il s’étale à l’Ouest du centre ancien, en suivant la D 8 en direction de Montpellier, là où le relief est plus prononcé. Le village semble ainsi avoir « boudé » la zone de la plaine qui a conservé ses grandes étendues de cultures.

L’analyse du relief met en évidence quatre zones dis-tinctes sur la commune :- une zone située au Nord duDevois;- une zone qui referme le vil-lageà l’Ouest;- la zone des Mas, au Sud;- enfi n, la plaine cultivée, àl’Est.

Les zones de relief prononcé

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- La première zone, au nord du Devois, est principalement composée de vignes et de quelques oliveraies. Ce relief coupe visuellement ce secteur du village, et ouvre une vue sur le loin-tain (notamment sur le Puech des Mourges et le château de Montlaur) et sur l’ouest du village (le lotissement du Devois).

Le Trial : une butte boisée qui créée un espace tampon visuel sur le village (1)

Un relief prononcé qui permet des vues sur le Devois et le lointain (2)


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- La seconde zone caracté-ristique referme le village à l’Ouest sur le seul élément de relief véritablement marqué qui limite l’urbanisation. C’est un lieu de ballade agréable au milieu de la garrigue, dans une zone boisée classée, avec des cadrages ponctuels sur les vignes, les cours d’eau en contre-bas et les collines au loin.

- Au Sud, les Mas sont per-chés sur deux sommets en vis à vis. Le vallon entre ces deux éléments importants du patrimoine donne une qua-lité certaine au lieu ; le relief est très perceptible depuis le Chemin des Grives.

- A l’Est, la plaine cultivée, séquencée par les haies et les « rubans verts » des ri-pisylves qui créent plusieurs plans visuels successifs, s’étend au lointain jusqu’aux collines basses qui ferment l’horizon.

L’Enclave de la Garrigue, avec sa zone boisée classée et les vues dégagées sur les étendues de vignes et les collines (3)


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Le secteur des Mazes, un vallon aux qualités paysagères prononcées (4)

Le secteur des Roubines, zone de plaine avec différents plans visuels et les douces collines au loin (5)


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1.2. Entités paysagères l’eau

Un paysage hydraulique effacé en zone bâtie

« Les ruisseaux ont trouvé naturellement leurs lits aux pieds des bassins versants que constituent les fl ancs des puechs et coulent en contournant ces derniers du Nord-ouest vers le sud-est.» (cf : volet paysager du POS)

Plusieurs cours d’eau par-courent le territoire commu-nal de St Drezery. Le Béran-ge au nord de la commune est le ruisseau principal. Il est alimenté par le Cour-bessac qui passe au sud du vieux village, rejoint par le Devois. Le ruisseau des Mazes « referme » le sec-teur des Roubines au sud.

L’eau, une entité paysagère effacée par les infrastructures et le bâti

1. Le contexte paysager et environnemental1.2. Entités paysagères : l’eau

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Si la présence de végétation caractéristique aux abords (bambous, ripisylves…) les rend bien repérables ponctuellement sur la commune, notamment dans la plaine des Roubines à l’Est, ils sont par contre quasi inexistants à l’intérieur des lotissements. Au bord des routes leur présence est signalée par les franchissements plantés de bambous.

Ces cours d’eau structurent la commune visuellement, mais pour l’instant, aucun aménage-ment de mise en valeur, de promenade de berge, n’a été envisagé, et l’enjeu serait d’offrir une continuité visuelle et structurante de ces éléments identitaires.

Le Devois franchi par le RD118

Le Courbessac, secteur des Roubines Le Bérange, à proximité de l’ancienne coopérative


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Le risque d’inondation

Le relief très marqué du-département (partant dela Méditerranée et montant-progressivement versles Cévennes) infl ue sur le cli-mat et les conditions mé-téorologiques que l’on y rencontre. Eté très sec suivi d’un automne aux pluies abondantes. Le départe-ment est soumis aux pluies cévenoles.

Ce phénomène provoquant de fortes précipitations en peu de temps est lié à la confi guration géographique du Massif Central qui joue un rôle de barrière orogra-phique, obligeant ainsi les basses couches atmos-phériques et les nuages chargés d’humidité pous-sés par les vents marins du sud-est à une ascendance forcée, qui provoque un re-froidissement de l’air et par conséquent des pr cipita-tions importantes. Orienté sud-ouest/ nord est, il forme aussi une limite entre les masses d’air chaud et hu-mide d’origine méditerra-néenne et les masses d’air atlantiques plus froides.

Zones classées au PPRIaléas très importants

aléas importants


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Ces deux phénomènes conjugués sont à l’origine de précipitations intenses à caractère orageux caracté-risées par leur puissance et leur rapidité d’évolution.

Le territoire communal à été classé en aléa fort face au risque inondation dans le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM). En effet, le site est particu-lièrement vulnérable à ce type de danger. Le com-mune dispose d’un Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRI) dans le-quel sont repérées les zo-nes inondables du territoire (zones inconstructibles).

Les cartes ci-jointes mon-trent les principales zones inondables de la région (en rouge) ainsi que les por-tions de cours d’eau de la commune qui doivent faire l’objet d’aménagements (re-calibrage essentiellement).Il est à noter que la com-mune a déjà connu en septembre 2003 une crue par débordement de cours d’eau, par ruissellement et par coulée de boue qui a fait l’objet d’un classement

en catastrophe naturelle (dernière crue majeure).

POS et PPRI

Entre le PPRI et le POS, les zones à aléas forts et les zones inondables ne coïn-cident que partiellement. C’est le règlement le plus restrictif qui est donc appli-cable. On compte dans le PPRI un plus grand nombre de zones considérées inon-dables et inconstructibles dans le secteur des Roubi-nes. Plus au centre du villa-ge, le POS classe certaines zones inondables qu’on ne retrouve pas dans le PPRI, et inversement, la zone dé-fi nie par le PPRI est à cer-tains endroits plus large. La zone inondable au sud le long du ruisseau des Riaux est plus large dans le POS que le PPRI.

Zones classées inondables au POS

aléas très importants

aléas importants

zones inodables (POS)


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Requalibrage des cours d’eau

Un étude hydraulique a été effectuée en octobre 1997 par la direction Départe-mentale de l’Hérault, afi n de défi nir le requalibrage des cours d’eau présents sur la commune, suite à une étude en amont des risques d’inondations. Actuellement aucun cours d’eau n’a été requalibré. Cette étude est à prendre en compte dans les futurs aménagements.

Situation des coupes de requalibrage des cours d’eau, étude 1997

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Rejet et pollution : une ré-glementation stricte

Le territoire communal se partage en deux bassins versants (Vidourle et Etang de l’Or). Toutefois, l’impact du bassin versant du Vi-dourle sur la commune est minime car il ne concerne qu’une faible partie du ter-ritoire et le site ne possède pas de cours d’eau impor-tant (au sens hydrologique du terme) se déversant dans ce bassin. Les caractéristiques du bassin sont typiques de cel-le du littoral méditerranéen avec un étiage sévère, des débits moyens très faibles et des crues d’automne parfois violentes. Enfi n, il est à noter que la période d’étiage s’accompagne d’un assèchement d’une grande partie du réseau hydrogra-phique. Le territoire se situe en « zone sensible » à la pollu-tion au titre de la directive CEE portant sur les « Eaux résiduaires urbaines* ».

Cette zone de protection s’applique à l’ensemble du bassin versant de l’étang de l’Or**. Elle favorise la protection de l’étang qui est fortement soumis au risque d’eutrophisation (eau de-venant turbide, changeant de couleur et devenant impropre à la vie aquati-que). Ce phénomène ést encouragé par l’accroisse-ment des activités humai-nes sur le bassin versant.

Cette directive impose des normes de rejet dans le mi-lieu naturel notamment pour l’azote et le phosphore.Malgré cela, il semble que la seule application des nor-mes de rejets des stations d’épuration ne suffi se pas à améliorer de façon signi-fi cative l’état de l’étang de l’Or. Seule une réduction conjointe des apports ur-bains et agricoles seraient suceptible à améliorer cet état (La partie Sud du bas-sin versant étant déjà clas-sée en « zone vulnérable »).


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1.3. Espaces naturels et biotopes à protéger

La diversité du milieu na-turel

La commune est située dans un cadre environne-mental remarquable com-posé d’espaces naturels présentant un intérêt écolo-gique spécifi que.

Elle se situe notamment sur un axe migratoire majeur à l’échelle nationale. Aussi, la partie Nord du territoire de Saint-Drézéry appartient à une Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux, la ZICO des Hautes Garri-gues du Montpelliérais. Elle a pour fonction d’assurer la conservation et la gestion des espèces répertoriées.

Les axes de migrations des oiseauxSource DIREN

1. Le contexte paysager et environnemental1.3. Espaces naturels et biotopes à protéger

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ZNIEFF

Le territoire de Saint-Dré-zéry est bordé à l’Ouest par la « Zone de Protection Spéciale » du réseau Na-tura 2000. La proximité de ce site peut apporter cer-taines contraintes. En effet, les projets situés hors d’un site Natura 2000 peuvent

Certaines portions de ri-pisylve des cours d’eau particulièrement dévelop-pés possèdent une valeur écologique remarquable : ces milieux constituent une composante importante de l’équilibre des écosystèmes aquatiques dans un envi-ronnement exclusivement agricole. Les ripisylves sont également des zones d’ac-cueil et de refuge pour de nombreuses espèces ani-males et végétales ainsi que des zones de repos pour les oiseaux migrateurs. Certai-nes ripisylves sont même classées en ZNIEFF et / ou Natura 2000 : les ripisylves de la Bénovie, du Bérange, du Lez, du Lirou et du Vi-dourle.

rentrer dans le champs de l’obligation de réaliser une évaluation d’incidence dans la mesure où ils sont sus-ceptibles d’affecter de façon notable le site, compte tenu de la distance, de la topo-graphie, de l’hydrologie, du fonctionnement des éco-systèmes, de la nature et de l’importance du projet, des caractéristiques du site et de ses objectifs de conser-vation. Toutefois, les opéra-tions uniquement soumises à un régime de déclaration (ex : défrichements) échap-pent au champs de l’éva-luation des incidences. Certains sites faisant partie de la ZICO et présentant un intérêt écologique excep-tionnel possèdent en plus un classement spécifi que en Zone Naturelle d’Inté-rêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF). Ces sites se caractérisent par la présence d’espèces d’oiseaux très rares et de biotopes favorables à leur nidifi cation (Deves de Pe-ret, pic Saint-Loup, plaine de Salinellles, puech des Mourgues).

Localisation des ZNIEFF et ZICOSource DIREN


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Zone humide

Une zone humide à été répertorié sur le territoire communal en bordure du Bérange, mais elle ne béné-fi cie à ce jour d’aucune me-sure de protection. Ceci est dommage car les zones hu-mides sont des milieux éco-logiquement remarquables qui accueillent une grande diversité d’espèces végéta-les et animales spécifi ques. Ces milieux jouent un rôle important en participant à la régulation du régime des eaux et à leur épuration. La dégradation de ces zones peut favoriser les risques d’inondation ou de séche-resse accrus, la réduction de l’épuration naturelle des eaux et la dégradation du milieu naturel.

Localisation des zones humidesSource DIREN


1919

On peut se demander pour-quoi cette zone humide ne s’étire pas plus sur la com-mune, le long des cours d’eau, et quelles peuvent être les réelles mesures à prendre pour protéger un tel milieu.

Enjeux

- Préserver l’habitat ainsi que les zones de reproduc-tion des espèces protégées

- Conserver et entretenir les espaces boisés, les zones de garrigues ainsi que les ripisylves (créer d’autres espaces protégés?)

- Préserver les zones humi-des (en créer d’autres?)

Localisation des zones humides présenties sur le territoire de St Drezery

Zones humides DIREN

Zones humides préssenties


2020

Secteur des Roubines, une végétation luxuriante à certains endroits

Ripisylves visible du cours d’eau le Devois à proximité de la RD118

Secteur des Roubines, un paysage structuré par des « rubans » de ripisylves


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Le régime des vents

La situation géographique du département (entre les vallées de l’Aude et du Rhô-ne) le protège relativement des vents forts d’Ouest et du Nord (Mistral) qui ne touchent que l’extrémité Est du département (vent moins violent que dans la vallée du Rhône mais très fréquent.

En revanche le départe-ment est très exposé à la Tramontane (vent sec de Nord Ouest très fréquent en hiver et au printemps) qui souffl e sur l’ensemble du département. Les vents ve-nant du Sud et de l’Est (Ma-rin et Grec) sont plus rares mais souvent très violents et associés à des passages perturbés en Méditerranée.

Ensoleillement

La ville de Montpellier compte en moyenne 2700 heures d’ensoleillement par an.

Enjeux

- Limiter l’embroussaillement et entretenir les espaces boi-sés- Favoriser l’activité agricole (entretien du milieu naturel / cou-pure entre les espaces boisés)- Entretien des chemins d’accès pour favoriser la circulation des véhicules de pompiers

Le risque incendie

Les feux de forêts sont très fréquents dans la région Languedoc-Roussillon, et particulièrement dans le secteur de Saint-Drézéry. Les communes limitrophes du territoire sont majoritai-rement classées à risque fort dans le Dossier Dépar-temental des Risques Ma-jeurs (DDRM). Malgré cela, Saint-Drézéry est classée en risque faible ou nul dans le même DDRM. Cette dif-férence de classement peu s’expliquer par l’environne-ment et la géographie du site.

En effet, la commune ne dis-pose pas de grands espa-ces boisés ou de garrigues susceptibles de favoriser la propagation d’un éven-tuel feu de forêt. De plus, la zone urbanisée du village est relativement regroupée (pas d’urbanisation diffuse entourée d’espaces natu-rels) et en partie encerclée par le Bérange.

La commune étant clas-sée en zone à risque

faible ou nul, elle ne dis-pose pas de PPRif, ce qui ne permet pas de délimiter d’éventuelles zones à ris-ques. Néanmoins, les zo-nes à traiter avec la plus grande attention seront les zones boisées et les friches bordant le village.

Localisation des zones à risques d’incendieSource DIREN


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1.4. Espaces boisés et agricoles

Espaces boisés peu nom-breux situés pour l’essen-tiel sur les reliefs

Pour l’essentiel, trois es-paces boisés proches du village s’accrochent sur les reliefs:

- La bande boisée du Pei-routenque épouse la pente raide du coteau Ouest du village et continue de l’autre côté de la route départe-mentale 118 avec le secteur boisé du Puech Haut ;

- Le boisement du puech Aury, composé de la Com-bette et de la Lèque au sud, est morcelé de champs et de vignes ;

- Sur le site du Trial, le boi-sement est très réduit et morcelé par de récentes plantations d’oliviers. C’est le seul boisement qui s’in-sère dans le village. Il ac-cueille une activité de VTT.

Des zones boisées parsemées, pour certaines très vulnérables

1. Le contexte paysager et environnemental1.4. Espaces boisés et agricoles

23Des zones classées et de nombreux éléments végétaux caractéristiques, mais pour beaucoup isolés et vulnérables

Zones boisées

Zones boisées classées

Alignements de platanes

Haies

Ripisylve 11


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« En application du code de l’urbanisme, les POS et aujourd’hui les PLU peu-vent classer les bois, forêts, parcs, arbres isolés, haies et plantations d’alignement comme espaces boisés à conserver, à protéger ou à créer. Le classement inter-dit tout changement d’affec-tation ou tout autre mode d’occupation du sol. Ce classement entraîne le rejet de droit des demandes de défrichement. Il soumet les coupes à autorisation préalable, sauf si elles sont prévues dans le cadre :

- d’un aménagement fores-tier en forêt domaniale ou communale

- d’un Plan Simple de Ges-tion approuvé

- de catégories de coupes défi nies par arrêté préfec-toral (AP du 18 septembre 1978). » (source : http://www.ain.pref.gouv.fr)

La dénomination « espa-ces boisés classés » (EBC) s’appliquent à certaines parties des boisements ci-tés ci-dessus. Y sont ex-clus:

- La partie sud du boise-ment du puech Aury.

- La majorité des terrains boisés du Trial

Dans ce classement s’ajou-te le parc public du centre ancien de Saint Drézéry ainsi qu’une parcelle boi-sée située dans la plaine au nord-est de la ville. Des ensembles végétaux spéci-fi ques sont également pro-tégés tels :- les platanes de la D54 et de la D158- la ripisylve localisée le long du Bérange et ponctuelle-ment sur ses affl uents.La plus part des boisements sont situés au POS en zone ND, non constructible. Ce-pendant, le boisement du Trial, y compris sa partie classée, se situe en zone 1NA qui ouvre le site à l’ur-banisation future.

(1) Zone boisée classée isolée sur le Trial


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Un Paysage viticole iden-titaire mais en déclin.

Dans une région historique-ment viticole, la culture de la vigne sur la commune deSaint Drézéry a façonné le village.

A proximité immédiate des habitations les parcelles cultivées se dispersent ir-régulièremlent au Sud et à l’Ouest. Cependant, sur le coteau du Devois au Nord du village, une importante zone de culture regroupe 26 ha de vigne. Clairement visible depuis la zone habi-tée, elle marque fortement l’image du quartier.

Dans un secteur où près de 60% des surfaces agricolessont consacrées à la vigne, de grandes entités viticolessont présentes sur la com-mune (source : Analyse des espaces agricoles et naturels de l’agglomération de Montpellier, décembre 2003).

Elles se trouvent cependant plus éloignées des zones habitées : - A l’ouest, le long de l’affl uent du Vallongue ; - Au sud, autour du mas du Puech haut ; - Au nord au lieu dit les châtaigniers. Conséquemment aux re tructurations de la fi lière, la coopérative viticole de Saint-Drézéry a fermé de nièrement. Ce bâtiment modeste, proche de l’e trée Nord du village, offre par son emplacement et sa fa-çade typique de coopér tive, un rappel de cette vocation viticole. Un projet préser-vant ces caractéristiques est à élaborer.

Vignes et oliveraies : un paysage identitaire qui a tendance à disparaître

vignes

oliveraies


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La plaine de Roubines, de nombreux champs de vignes

Secteur du Trial, des vignes qui créent une qualité identitaire au lieu

Secteur des Roubines, les cultures céréalières


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L’olivier, une évolution du regard

Après un regard unique-ment agricole sur l’olivier, celui-ci s’est transformé au cours du XXème siècle. En effet, dans les années 1970 et surtout 1980-1990, suite aux arrachages répétés, se met en place une mode or-nementale: on commence à se rendre compte de la va-leur paysagère de cet arbre. Cette prise de conscience intervient en même temps que les grands aménage-ments urbains sur la côte. Cette mode a pour but de vendre aux touristes un Sud typique, stéréotypé : lavan-de, pierres sèches, oliviers, cigales, pins… D’où la mul-tiplication des espaces verts dans lesquels apparaît l’oli-vier. A ce moment, l’olivier envahit littéralement les es-paces verts de l’ensemble du Sud de la France, jusqu’à frôler la surreprésentation dans certaines communes. Pour les particuliers, c’est le caractère esthétique qui prime, avec son feuillage vert-argenté et pérenne,

la beauté singulière d’un tronc tortueux et unique. En ce début d XXIème siècle, on assiste aujourd’hui à l’augmentation des parcel-les cultivées, et les actions de rénovation d’anciennes oliveraies se multiplient. Aujourd’hui, l’olivier remplit ces deux fonctions, l’orne-ment et la production.Sur la commune de St Dre-zery, on repère plusieurs oliveraies abandonnées, particulièrement sur le sec-teur du Trial, qui façonnent une réelle identité au lieu. Dans ce même secteur, des jeunes oliviers viennent d’être plantés, notamment sur des parcelles défi nies par le SCOT.On retrouve quelques olive-raies encore « en service » sur le secteur des Mazes au sud.

Secteur du Trial, des plantations d’oliviers abandonnées

Les Mazes, un paysage ponctué d’oliveraies

Jeunes oliviers récemment plantés sur le Trial


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Classement AOC, un fort potentiel qui ne freine pas l’urbanisation

Saint Drézéry se situe dans l’un des trois secteurs de l’agglomération Montpel-liéraine ayant la plus forte production en AOC. Ses nombreuses parcelles clas-sées en AOC ne sont pour-tant pas toutes consacrées à la culture de la vigne. Nombreuses sont en friche, boisées ou bien accueillent des cultures céréalières.Par conséquent un potentiel non négligeable existe pour le développement d’une activité vinicole de qualité. Rappelons que la durée d’amortissement d’une par-celle de vigne est d’environ 15 ans (source : Analyse des espaces agricoles et naturels de l’agglomération de Mont-pellier, décembre 2003).

Par ailleurs, des espaces classés AOC le sont aussi en « espace boisé classé ». Des choix devront être faits car certains espaces boisés remarquables d’un point de vue paysager, se doivent d’être maintenus en l’état.

Le classement en AOC n’est pas un frein à l’urbanisation puisque l’on remarque des constructions sur différents espaces classés, principa-lement :- Le quartier des Manelly au sud ;- Le lotissement du Devois au nord,- La butte du Trial.

Ces parcelles construites devraient en toute logique, ne plus bénéfi cier de l’ap-pellation AOC.

Vignes et classement AOC

vignes

parcelles classées en AOC

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2 . Un développement urbain peu maîtrisé


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1.1. L’étalement urbain

Un étalement le long des voies historiques et sur les reliefs à l’ouest

Historiquement, le village s’est implanté à proximité du croisement des deux routes principales, au commence-ment de la plaine mais à l’abris des inondations, les mas, fermes agricoles, se localisant sur le sommet des collines.

carte de St Drezery, 1951

2. Un développement urbain peu maîtrisé 2.1. L’étalement urbain

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Dans la période de l’après guerre jusqu’à la fi n des an-nées 70, le nombre des im-plantations reste modeste.

Cependant, les nouvelles habitations ne s’établis-sent pas dans le prolonge-ment du centre ancien mais s’éparpillent, pour l’essen-tiel, le long de la RD118 en direction de Montpellier.

C’est le début de l’étale-ment urbain.



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La décennie des années 80 voit s’accélérer le rythme de cet étalement. Le quartier du Pouzade à l’Ouest de la RD54, tandis qu’une autre partie renforce l’installation le long de la RD158. La dis-persion loin du centre an-cien est confi rmée.


2. Un développement urbain peu maîtrisé 2.1. L’étalement urbain

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Au cours des quinze der-nières années le village se densifi e sans réelle maîtrise de son développement mal-gré la réalisation de lotisse-ments pavillonnaires (ex : le quartier du Devois).

Les conséquences de ce développement non plani-fi é se traduisent par la pré-sence de nombreux terrains vierges mitant le village, un manque de liaison piétonne, une absence de commer-ces et d’équipements dans les nouveaux quartiers, une consommation très impor-tante de foncier et la créa-tion d’importants réseaux.

carte de St Drezery actuelle


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1.2. Des parcelles sou-vent vastes parsemées de parcelles vides

Une densité hétérogène, avec un centre compact et une zone Sud peu dense

A l’exception du centre an-cien et sans que cela soit une règle, on note une tendance à la réduction de la taille des parcelles à mesure que le vi lage s’étend.Ainsi, le nouveau lotissement au Nord du village offre des parcelles de moins de 1000 m², comme le quartier du D vois ou celui autour de la RD54 au Sud . Le reste du vil-lage présente de vastes par-celles pouvant atteindre plusde 6000 m² qui s’insèrent dans un tissu urbain distendu et morcelé. C’est dans la partie Sud du triangle fromé par le RD 54 et la RD 8 que les surfaces de parcelles sont les plus impor-tantes, et on remarque que le découpage parcellaire s’est fait de manière assez aléa-toire. La taille des parcelles peut se justifi er par l’absence

Le parcellaire

Parcelles +4000m2Parcelles 3000-4000m2

Parcelles 2000-3000m2

Parcelles 1000-2000m2Parcelles 0-1000m2

Parcelles centre ancien

2. Un développement urbain peu maîtrisé 2.2. Des parcelles souvent vastes et des dents creuses parsemées

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d’assainissement collectif et un terrain argileux qui absor-be mal les eaux.

Les dents creuses

C’est dans ce même triangle Sud que l’on retrouve le plus de dents creuses, de délais-sés entre les parcelles bâties. Ces dents creuses se clas-sent en trois catégories :

- Les petites dents creuses, qui sont entourées de près par les parcelle bâties. Il n’y a pas de grande possibilité de parcellisation ( ou 2 parcelles à créer). La construction de maisons individuelles paraîts’imposer.

- Les moyennes dents creu-ses : elles s’imbriquent sou-vent entre les parcelles bâties ou sont formées de plusieurspetites parcelles. Les possibi-lités d’occupation sont moinsrestreintes (construction de maisons individuelles ou d’un habitat intermédiaire).

- Les grandes dents creuses:regroupent plusieurs parcel-les; elles donnent la possi-bilité de construire des loge-ments collectifs.

Petites « dents creuses »

Moyennes « dents creuses »

Grandes dents creuses

Classifi cation des dents creuses


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2.3. Des besoins en équi-pements qui restent à préciser

Espaces publics

Le village possède peu d’es-paces publics bien aména-gés. Le Parc du château est un lieu de rencontre entre les anciens du village, les ama-teurs de pétanques et les en

La commune envisage dans les années à venir de com-pléter ses équipements avec la construction d’un restau-rant scolaire, d’un gymnase et l’extension de l’école (4 classes). Pour cela, elle pos-sède plusieurs terrains derriè-re l’école et a inscrit au POS une large zone réservée pour des équipements. Cette zone s’étend jusqu’au Chemin de la Lavande. .

Actuellement insuffi sante, la station d’épuration va être détruite et remplacée par une station plus grande prévue pour 4000 habitants, et sur laquelle se rajoutera dans le temps un module pour 2000 habitants supplémentaires. A proximité immédiate de la sta-tion actuelle, le POS reserve un emplacement pour une éventuelle extension ; cette zone n’aura plus lieu d’être avec la nouvelle station.

fants viennent y jouer après l’école. L’autre lieu de rencontre est le stade. Les jeunes viennent y jouer au foot, se retrouver près de l’abris bus pour discu-ter…les parents qui attendent les enfants sortant de l’école se rejoignent sur le parking à proximité de celle-ci.

Ces espaces sont regroupés dans ou à proximité imm diate du centre et il n’existe aucun lieu public aménagé dans les quartiers plus éloignés.

Les équipements

Les écoles, le terrain de foot, la salle Georges Brassens

Ces équipements s’organi-sent dans un même îlot, ils créent une sorte d’espace de transition entre le centre an-cien et les extensions situées à l’Ouest. La restructuration et la mise en valeur de cet îlot a fait l’objet d’une étude en 2002 et d’un projet en cours d’achèvement.

Les équipements existants et projetés

Equipements

Plateau central

Équipements projetés

Zone non aedifi canti

Emplacements réservés

station d’épuration station d’épuration projetéeprojetée

Plateau sportifPlateau sportif

EcolesEcoles

Ancienne coopérativeAncienne coopérativeStation d’épurationStation d’épuration

actuelleactuelle

zone commercialezone commercialeprojetéeprojetée

Extension de l’écoleExtension de l’écoleRestaurant scolaire et gymnaseRestaurant scolaire et gymnase

2. Un développement urbain peu maîtrisé 2.4. Un équipement commercial concentré dans le centre ancien

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2.4. Un équipement com-mercial concentré dans le centre ancien

Les commerces sont regrou-pés dans le vieux village et s’évèreront nettement insuf-fi sants en regard de l aug-mentation du nombre d’ha-bitants prévue du nombre d’habitants lors de l’extension du village.Dès maitenant, la commune s’apprête à créer un espace regroupant les commer-ces existant dans un nouvel ensemble situé le long de l’avenue de a Méditerranée,

complété de logements aidés à l’étage (250m2 de loge-ments, 3 à 4 logements).

L’étude réalisée en 2002 pré-voit une surface de 430 m2 de commerces.

Il est envisagé par ailleurs de créer une zone artisanale à l’entrée du ville au sud, en connexion directe avec le RD54.

Les zones commerciales existantes et projetées

Commerces existants

Projet d’une zone de commerces (surface de 430 m2)

zone artisanale ?zone artisanale ?

Projets de commercesProjets de commerces


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Voies historiques

Voies de desserte

Voies internes

Réserves foncières

Parking existant

Parking projeté

Hiérarchie des voies et réserves foncières

2. Un développement urbain peu maîtrisé 2.5. Des déplacements axés autour de la voiture

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Hiérarchisation des voies

La RD118 et la RD54

Ces voies sont très marquan-tes dans le paysage urbain de St Drezery qu’elles découpent en croix. Elles ont joué un rôle décisif dans son urbanisation extensive (cf précédemment les différents étapes de l’ex-tension).

Ces voies font partie du grand maillage qui irrigue les alentours du territoire, ce qui explique qu’elles soient rela-tivement empruntées (4 000 véhicules transitant chaque jour sur la RD 118) :- la RD118 rejoint le Lien au Sud-Ouest et les villages de St-Jean-De-Cornies et Bau-lieu au nord-est;- la RD54 en direction de Sussargues au Sud et Mon-taud au Nord.

RD118 1

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La RD118, un voie assez large à l’ouest du village qui peut permettre des aménagements.

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RD118

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La RD118 dans le vieux village : une voie étroite où l’on a des problèmes de circulation aux heures de pointes (4000 véhicules/jours). Un feu alterné est envisagé au niveau du bar.

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RD54

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La RD54, au nord est bordée de près par des alignements de pla-tanes. La voie est étroite et les bas côtés sont très peu aménagés, limites abandonnés.

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Le chemin des grives, une voie d’accès aux Roubines

Le chemin de Azerolles qui dessert le triangle Sud du vil-lage est une petite route dont la largeur varie en fonction des sections. A certains en-droits, deux voitures ont du mal à se croiser. Elle longe les mas en sinuant sur la topograhie, entre maisons individuelles et espaces en friche. Cette route est un accès direct au secteur des

Roubines lorsqu’on arrive de Montpellier. L’aménagement des secteurs des Mazes de-vrait conduire à revoire le rôle de cette voie.

Chemin des grives

La largeur du chemin des Azerolles varie selon les sections. A cer-tains endroits, deux voitures ont bien du mal à se croiser

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Stationnement

Un parking public entoure le plateau sportif. Celui-ci n’est pas aménagé et très peu planté. Son intégration à l’e vironnement par des planta-tions, des cheminements pié-tons est indispensable.

Les stationnements le long du plateau sportif sont très succinctement aménagés (9).

L’emplacement réservé pour le futur parking près du cimetière à l’est du village (10).

9 10


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Déplacements piétons

La confi guration urbaine de Saint-Drézéry favorise aujourd’hui grandement les déplacements en voiture même pour de courtes dis-tances à l’intérieur même du

village. L’absence d’aména-gements piétonniers est parti-culièrement marquent sur les deux axes structurants du vil-lage que sont la RD158 et la RD54, comme l’a soulignée l’étude d’Olivier Kauffmann.Dans les voies des-servant l’intérieur des

quartiers, le piéton utilise la chaussée pour se déplacer, les véhicules ayant une vites-se modérée.

Il est à noter que du foncier est réservé pour des futurs cheminements piétonniers.

Les piétons empruntent facilement les voies internes aux lotissements pour cir-culer, mais celles-ci se terminent bien sou-vent en cul de sac et ne communiquent pas entre elles pour offrir une réelle conti-

nuité de cheminements.

Cheminements piétons

Réserves foncières

Des cheminements piétons discontinus


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Le long de la RD 8, des amé-nagements très succincts ont été réalisés pourles piétons, mais ils restent ponctuels et n’assurent pas de continuité. On trouve très peu d’aménagements piétons sur la RD58 et ceux existants sont très étroits et semés d’embûches. Le piéton se re-trouve sans cesse confro té à des obstacles(platanes, fossés) et à la vi-tesse excessive des voitu-res qui le frôlent. L’absence de commerces de proximité ainsi que les faibles possi-bilités d’utilisation de trans-ports en commun (2 lignes de bus viennent d’être suppri-mées...) rendent l’utilisation de la vo ture prépondérante.

L’absence d’alternative à la voiture défavorise et fragi-lise une partie de la popula-tion n’ayant pas accès à ce mode de transport (person-nes âgées, enfants..) et les familles aux revenus trop modestes pour s’offrir une voiture.

Objectif : - Créer un réseau de cheminement piétonnier et cyclable à l’échelle du village- Mettre en place des systèmes de voiture partagées (en s’appuyant notamment sur le dynamisme sein des nouveaux quartiers urba-nisés)- Mettre en place un système de voiture-taxi favorable aux personnes ayant des diffi cultés à se déplacer.

Des cheminements sé-quencés le long de la RD118 mettant le piétons en danger sur plusieurs

sections


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L’entrée Nord du village par la RD54 est caractéristique des villages de la région montpe-liéraine. On longe des éten-dues de vignes et au second plan, on aperçoit le clocher de l’église qui domine le village,environné de quelques toitu-res noyées dans la végéta-tion. Malgré leur discontinuité les alignements de platanes (unilatéral puis bilatéral) qua-lifi ent frotement l’entrée dansle village.Alignements de platanes

Des alignements de platanes caractéristiques, mais inégaux

2. Un développement urbain peu maîtrisé 2.6. Des entrées de villes « inégales »

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Sur la RD à l’Est, l’alignement de platane nous guide jus-qu’au centre du village. Après le premier virage, on aperçoit la coopérative, qui sert de re-père.


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Au sud de la RD54, Une longue allée de platanes guide majes-tueusement jusqu’à l’entrée du village.


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A l’ouest de la RD118, le décor est plutôt dérisoire, avec des bas côtés en friche. Les habitations ne sont pas réellement visibles et ne permettent pas de cerner l’entrée dans le village. On ne sais pour ainsi dire pas trop où l’on arrive...

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3 . Densifi cation et extension urbaine(Premières idées)



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Le Chemin des Grives, une voie dont le rôle est à redé-fi nir

Le Chemin des Grives doit, dans le cadre de l’extension du village, faire l’objet d’une attention particulière. Son statut actuel de voie de des-serte devrait évoluer : l’ur-banisation de ses abords et l’aménagement du secteur des Roubines vont en faire une voie assez empruntée, qui délestera une partie du trafi c de la RD118.

3. Densifi cation et extension urbaineFinir le village

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Actuellement, le Chemin des Grives est plutôt étroit. Sa lar-geur est de 7 m en comptant les accotements, avec 4m en moyenne de chaussée (par-fois moins). Dans son état actuel, il n’est pas possible d’y faire passer un trafi c im-portant de véhicules.

Le POS prévoit d’élargir cette voie, mais dans une pers-péctive qui ne prend pas en compte le projet d’extension. Deux scénarios sont envisa-gés pour faire de ce «che-min» une voie de desserte confortable. Ces deux scé-narios mettent en évidence le besoin d’une refl exion sur le plan circulatoire à l’échelle de la commune.


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Extension sud : élargis-sement du Chemin des Grives

scénario 1 : Voie à double sens, plantée, emprise de 15,50 m de large

Un premier scénario prévoit un élargissement à 15,50 m. Cette nouvelle voie serait à double sens, avec un terre plein planté qui séparerait un cheminement piétonnier et une piste cyclable à double sens.En ne plantant que d’un seul côté, en limitant au maximum la largeur de la chaussée (5,50 m), on cherche à mini-miser les acquisitions fonciè-res nécessaires.


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Projection en plan de l’em-prise nécessaire à l’élargis-sement et au retraitement du Chemin des Grives (scénario 1, emprise 15,50 m).On observe que les zones réservées inscrites au POS sont très insuffi santes.


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liaison à la RD54, 1er cas de fi gure

liaison à la RD54, 2ème cas de fi gure


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Extension sud : élargis-sement du Chemin des Grives

scénario 2 : Voie à sens unique, plantée, emprise de 13 m de large

Un autre scénario consiste-rait à traiter la voie en sens unique sur une partie de son linéaire. Cette voie mesure-rait 13 m, avec un terre plein planté séparerant le chemi-nement piétonnier et la piste cyclable de la chaussée.


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Ce dispositif exige de créer une autre voie fonctionnanat dans le sens de circulation inverse. Elle serait reliée au Chemin des Grives par des voies perpendiculaires pour créer des boucles de circu-lation internes et assurer la liaison avec la RD118.

Cette nouvelle voie permet-trait d’épaissir l’extension sud.


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Un maillage de voies traver-santes serait mis en place afi n de relier le RD118, le Chemin des Grives et la nouvelle voie créée.


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Du fait de la présence du mas des Mazes, il n’est pas envisageable de prolonger ce dispositif à l’Ouest, jus-qu’à la jonction avec la RD54. Ce scénario n’apporte donc qu’une solution partielle au problème des acquisitions foncières.


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Le renforcement du maillage viaire et des che-minements piétonniers

L’aménagement des dents creuses doit permettre de ren-forcer le maillage existant en créant une continuité qui faci-lite les déplacements piétons et offre différentes possibilités d’accès aux véhicules.

Dans le secteur des Roubi-nes, un nouveau maillage irri-guerait l’extension à partir du maillage existant, avec une voie principale qui relierait le chemin des Azerolles (conti-nuité du Chemin des Grives) et la RD54.

RD54


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Scénario A

Le Chemin des Grives est en partie à sens unique et forme une boucle de circulation avec la nouvelle voie créée au Sud des Mazes.La partie Est de la voie qui re-joint la RD 54 reste à double sens.


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Scénario B

La partie Sud de la RD54 et la partie Est de la RD118 sont mises à sens unique, ce qui permet de récuperer une par-tie de la chaussée pour des aménagements cyclables et piétonniers.


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Quel avenir pour le plateau sportif?

Dans la perspective du surc-croît de population attendu pour les 20 prochaines an-nées, il convient de s’interro-ger sur le devenir du plateau sportif. Cette grande emprise située en très près du centre du village pourrait accueillir un apport conséquent de log-ments ce qui aurait le dou-ble avantage, et de conforter le centre ancien, et d’alléger le programme de l’extension périphérique. Cela permettrait de ne pas développer l’urba-nisation que par l’étalement urbain, comme cela s’est fait depuis 30 ans.

Financièrement, cette vaste emprise, si elle accueillait un programme dense, procure-rait à la collectivité des recet-tes importantes sans doute utiles pour équilibrer le bilan global de l’extension urbaine.


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Un espace central

La création d’un espace central dans le secteur des Roubines prenant appui sur la ripisylve, permettrait d’ac-cueillir des équipements (no-tamment les équipements sportifs actuellement dans l’îlot central) a, les espaces publics entre et de créer un lien avec le centre du village et le quartier des Mazes.Cet espace pourrait égal-meent accueillir des bassins de rétention des eaux de pluie.


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SOURCES

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Règlements- Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté d’Agglomération de Montpellier, document d’étape, Projet d’aménagement et de développement durable 21 décembre 2004- Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté d’Agglomération de Montpellier, document d’étape, Diagnostic et rapport de synthèse, septembre 2004- POS de St Drezery , échelle 1/2000 et 1/5000e, POS approuvé par DCM le 20 décembre 2000, modifi é par DCM le 12 avril 2007 + zonage des routes et réservations- Plan d’Occupation des Sols, St Drezery, Règlement ll3, approuvé le 20 décembre 2003- Plan d’Occupation des Sols, St Drezery, Emplacements reservés, approuvé le 20 décembre 2003- Plan d’Occupation des Sols, St Drezery, Note sur les réseaux, approuvé le 20 décembre 2003Zonage assainissements, éch.1/5000e, 28 novembre 2000- St Drezery, le volet paysager du POS, phase 1 : diagnostic et propositions pour POS ; phase 2 : étude thématique du vieux village et proposition pour POS, Olivier Kauffman, Florence Durville, juin 1998

Etudes- Etude pour le réaménagement du centre ville de St Drezery, SCP d’architectes Denis Boyer-Gibaud_François Percheron- Requalifi cation des départementales, dossier de synthèse, Olivier Kaufman, février 2003- Présentation du projet de restructuration et de mise en valeur des équipements sportifs et scolaires et des espaces publics associés au Centre du village, Mairie de St dRezery, octobre 2002- Etude préliminaire « projet de réaménagement du cimetière », Atelier 02, juin 2004- Ananlyse des espaces agricoles et naturels de l’Agglomération de Montpellier, Unités paysagères, systèmes de productions agricoles, valeurs économiques et pratiques sociales, UMRIn-novation Montpellier, P.Thinon, F. Jarrige, B.Nougarèdes, G.Pariset, décembre 2003- Etude hydrolique générale des secteurs urbanisés, présentation, méthodes et résultats, DDE Hérault, octobre 1997

Développement durable/Environnement- Développement durable, villes, régions…, agir localement, Ed.Alternatives économiques, HS Oratique n°29, mai 2207- Carte des axes de migration : Atlas régional éolien concernant l’avifaune (réalisé en 2000 – mise à jour en 2005) – Edité par « Méridionalis » Union d’associations naturalistes du Langue-doc Roussillon- Carte des risques inondation et incendie : Préfecture de l’Hérault – Dossier départemental des risques majeurs – 2004- Carte des zones humides : Contours des zones humides – DIREN Languedoc Roussillon – Date de validité 01/01/1996 – Mise à jours tous les 10 ans - ZICO : Contours des ZICO – DIREN Languedoc Roussillon – Date de validité : 16/09/2003- ZNIEFF : Contours des ZNIEFF – DIREN Languedoc Roussillon – Date de validité : 16/06/2003- Zone de protection spéciale Natura 2000 : Contours des zones de protections spéciales – DIREN Languedoc Roussillon – Date de validité : 21/06/2006

Population/habitat- Enquête annuelle de recensement, INSEE, 2005- Programme Local de l’Habitat, modifi cation 2007-2012, Urbanis, 16 mai 2007

ST Drezery - Phase 1 - Diagnostic

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