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www.swissphone.com Edition 2 | 2011 Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l’industrie HYBRALERT: l’alerte hybride de Swissphone Page 18 DE935: le terminal qui s’adapte à vos désirs Page 10 Swissphone Et les intempéries de Suisse orientale Page 4 Le Trentin-Haut-Adige choisit Swissphone Page 8

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www.swissphone.com

Edition 2 | 2011

Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l’industrie

HybralErt:

l’alerte hybride de Swissphone Page 18

DE935:

le terminal qui s’adapte à vos désirs Page 10

Swissphone

Et les intempériesde Suisse orientale Page 4

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Editorial

SOLUTIONSSwissphone et les intempéries de Suisse orientale

les pompiers d’entreprise de robert bosch GmbH et secur.CaD

le trentin-Haut-adige choisit Swissphone

PRODUITSDE935: le terminal qui s’adapte à vos désirs

Une programmation des terminaux taillée sur mesure permet de gagner du temps et de l’argent

terminaux d’alerte: un fonctionnement sûr et fiable grâce à une très haute qualité

ARTICLES DE FONDl’alerte: de ses origines à nos jours...

... et demain: Hybralert, l’alerte hybride de Swissphone

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INhALT

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Helmut Adamski,Chief Executive Officer

les situations extrêmes surtout sont révélatrices de la qualité d’un système d’alerte. Un tel cas de figure s’est pré-senté le 10 juillet 2011 quand de vi-olents orages se sont abattus sur la Suisse orientale. Des trombes d’eau ont dévasté la commune de Herisau dans le canton d’appenzell rhodes-Extérieures. Heureusement, grâce à la rapidité et à l’efficacité des forces d’intervention, les dégâts n’ont été que matériels.

Planifié et réalisé avec soin par Swis-sphone, le système d’alerte qu’utilise la centrale d’appels d’urgence can-tonale d’appenzell rhodes-Extéri-

eures a parfaitement aidé les forces d’intervention. la centrale de condui-te des interventions, le réseau d’alerte et les terminaux sont en totale harmo-nie et en mesure de gérer aussi bien le service «normal» d’une journée ordi-naire que les exigences extrêmes liées à une catastrophe. Vous trouverez un récapitulatif des événements aux pa-ges 4 et 5.

l’une des raisons pour lesquelles nos solutions sont capables de répondre aux sollicitations les plus extrêmes, est notre volonté d’améliorer chaque détail de la chaîne d’alerte, en nous basant sur nos nombreuses années d’expérience. rappelons que la force d’une telle chaîne n’est égale qu’à cel-le de son maillon le plus faible. Il faut donc être sans cesse ouvert aux nou-velles technologies tout en s’assurant méticuleusement de leur adéquation et de leur qualité. l’innovation tech-nique n’apporte pas forcément une amélioration des performances du système; par contre, sa bonne utilisa-tion peut permettre la mise en place d’autres fonctions profitables pour l’ensemble.

C’est le cas par exemple du GSM que nous avons étudié de près. Du fait de ses propriétés, nous avons décidé de ne pas l’utiliser pour l’alerte pri-maire, mais plutôt comme possibilité de redondance et message d’acquit pour la planification des interventions, donc comme fonction supplémen-taire. Celle-ci est notamment utile aux pompiers volontaires pour la plani-

Editorial

Chers clients, chers partenaires commerciaux,

fication et la réalisation des groupes d’intervention et permet de renforcer la totalité du système d’alerte. Vous trouverez plus de détails à ce sujet aux pages 16 à 19.

Depuis de nombreuses années, Swis-sphone est connu pour les fonctions décrites ci-dessus et est un interlo-cuteur de choix pour la réalisation de systèmes d’alerte. En tant que tel, nous avons répondu à l’appel d’offres de l’association des pompiers vo-lontaires du trentin-Haut-adige. De par sa situation géographique, le trentin-Haut-adige exige des sys-tèmes d’alerte complexes. Chaque année, de nombreux touristes se ren-dent dans les Dolomites qui présen-tent autant de risques d’accident que l’autoroute du brenner.

Pour coordonner ces multiples inter-ventions dans des conditions clima-tiques extrêmement variables, il faut un partenaire fiable. C’est pour cela que l’association des pompiers volon-taires du trentin-Haut-adige a choisi Swissphone. Vous en découvrirez plus sur la signature du contrat et les conditions-cadres aux pages 8 et 9.

Je vous souhaite une agréable lecture.

Helmut Adamski

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4 auteur: Arthur Lenart | MarCOM relations publiques, Swissphone telecom aG, Samstagern

SOLUTIONS

Swissphone et

les intempéries de

Suisse orientalele 10 juillet 2011, de violents orages se sont abat-tus sur la Suisse orientale. Vers 15h30, des pluies diluviennes ont dévasté la région, occasionnant des dégâts qui se chiffrent en millions de francs. En une heure sont tombés 60 litres d’eau par mètre carré, paralysant le trafic routier et ferroviaire. la portion de voie ferrée entre Herisau et Urnäsch, de la compagnie des chemins de fer appenzeller bahnen (ab), restera inexploitable pendant plusieurs semaines.

la commune de Herisau dans le canton d’appenzell rhodes-Extérieures a été particulièrement touchée. En très peu de temps, la Glatt et le Sägebach, qui ne figurait même pas sur les cartes, se sont transformés en torrents sortant de leur lit et ont inondé maisons, caves et garages. De nombreuses voitures ont été emportées et leurs épaves retrouvées plus loin. Dans la Untere Fabrik, l’eau est montée à 2 m et a ravagé la totalité du complexe industriel.

Mission de sauvetage réussie.Quand on regarde les photos des dégâts quel-ques jours après la catastrophe, on se demande par quel miracle personne n’a été blessé au cours d’intempéries d’une telle violence. Grâce à la rapidi-té des forces d’intervention, les dégâts n’ont été que matériels. En quelques minutes, la centrale de la poli-ce cantonale d’appenzell rhodes-Extérieures a reçu plus de 200 appels. les pompiers des communes de Herisau, Waldstatt, Urnäsch, Hundwil, Schwellbrunn et Schönengrund étaient en intervention permanente.

C’est la centrale d’appels d’urgence cantonale KNZ de la police cantonale de l’appenzell qui a coordonné les interventions, avec le soutien de Swissphone et son système d’alerte tactique de personnes «secur.tPa». les intervenants ont été prévenus par leurs ter-minaux Swissphone via le réseau de radiomessagerie de Swissphone.

Un pont sur le Glatt avant, pendent et après l’inondation

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tir l’utilisation de plusieurs voies de communication.secur.tPa permet d’envoyer des alertes et des infor-mations aux forces d’intervention à partir d’un sys-tème hautement disponible basé sur serveur via une interface homme-machine conviviale. Différentes voi-es de communication sont utilisées, par exemple le réseau de radiomessagerie de Swissphone, le réseau fixe Swisscom et le réseau GSM Swisscom.

Du fait de l’organisation redondante du système, les collaborateurs peuvent, en cas de problème tech-nique sur leur propre site, continuer de travailler im-médiatement à partir de l’autre site, en utilisant le sys-tème partenaire. l’interconnexion permet également de se faire remplacer mutuellement, par exemple la nuit.

Organisation de la centrale d’appels d’urgence dans le canton d’Appenzell Rhodes-Extérieures

Dans l’appenzell rhodes-Extérieures, la centrale d’appels d’urgence cantonale (KNZ) fait partie des services de commandement. C’est ici que sont trai-tés tous les appels d’urgence de la police au 117, des pompiers au 118 et internationaux au 112. 365 jours par an, des mesures immédiates et les forces d’intervention de la police, des pompiers et des au-tres organisations de secours y sont organisées en continu.

Swissphone a été chargée d’installer le nouveau sys-tème «secur.tPa» (alerte tactique de personnes) pour alerter personnes et unités, et remplacer le système SMt. Un système redondant via les deux sites trogen et appenzell a été mis en place et intégré au réseau cantonal de données. En outre, il s’agissait de garan-

KNZ Trogen Serveur 1

Pager

Serveur 2 KNZ AppenzellTelecom operateur

Réseau radio de Swissphone

Réseau cantonal

Tel. FAX SMS

Monsieur Fässler, comment jugez-vous les intempéries du 11 juillet 2011?C’est toujours difficile de compa-rer des événements. En 2002, nous avons également eu de violents orages qui ont causé d’énormes dé-gâts. Par rapport à ceux de 2002, les orages de cette année se sont con-centrés sur un plus petit secteur, mais ont été plus violents. Dans tous les

cas, on peut déjà les qualifier d’événement du siècle.

Pouvez-vous nous décrire le déroulement des interventions?l’assekuranz appenzell-ausserrhoden dispose d’un plan d’alerte échelonné prédéfini. Du fait du nombre d’appels reçus en un laps de temps très court par notre centrale d’appels d’urgence, nous avons rapidement classé les intem-péries comme événement de niveau 5. Ce niveau signifie qu’il s’agit d’un événement naturel qui nécessite la mobilisation de tous les effectifs.les forces d’intervention sont alertées selon un ordre strict: d’abord par terminal, ensuite par téléphone fixe puis par SMS. l’ordre d’exécution des interventions est

Entretien avec Monsieur Robert Fässler, inspecteur des pompiers AR/AI à l’Assekuranz AR

déterminé par les priorités: le secours aux personnes est toujours la première priorité. Concernant les intempéries de Herisau, il a fallu mener de nombreuses interventions de sau-vetage de personnes et de pompage de caves. On pompe d’abord celles qui ont été contaminées par des citernes de chauffage qui fuient, susceptibles de provoquer d’importants dégâts sur le plan écologique.

Avez-vous été satisfait du logiciel de poste de conduite secur.TPA?le poste de conduite a fait ses preuves, son dimensionne-ment est tel qu’il pourrait encore gérer des événements plus graves. Ce système moderne permet aux commandants de planifier eux-mêmes les mutations de personnel et de les ac-tualiser quotidiennement.

Que pensez-vous de l’interaction des différents composants Swissphone en général?l’interaction est excellente, nous n’avons encore jamais eu de problème. Chaque trimestre, nous procédons à des tests complets et variés afin de vérifier les performances du sys-tème entier. Nous en sommes toujours arrivés à la même con-clusion: la communication fonctionne en toute fiabilité, com-me prévu.

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6 auteur: Michael Christoffel | chef de projet, Swissphone Systems GmbH, Stuttgart

SOLUTIONS

Avec Robert Bosch GmbH, Swissphone Systems GmbH a développé un système de saisie et d’analyse centralisées des interventions des unités de pompiers d’entreprise qui permet de rattacher les coûts des interventions directement aux responsables.

les interventions de toutes les unités de

pompiers d’entreprise de

Robert Bosch GmbH sont saisies et

analysées de façon centralisée par secur.CAD

a l’avenir, les 27 unités de pompiers d’entreprise de robert bosch GmbH saisiront toutes les données des interventions dans une base de données centra-lisée, indépendamment de leur taille et des interven-tions, que ce soit dans le domaine de la lutte contre l’incendie, de l’aide technique ou des services de secours. C’est ensuite le bureau central de préven-tion des incendies et des dangers de robert bosch GmbH qui procédera à l’analyse des données. les coûts des interventions pourront ainsi être direc-tement rattachés aux responsables et le besoin de financement des unités de pompiers d’entreprise pourra être documenté avec des valeurs déterminées par l’expérience. le système de saisie des données des interventions a été développé sur la base du lo-giciel de conduite des interventions secur.CaD de Swissphone et est en phase d’essai. bien entendu, la saisie des interventions ne devait pas impliquer de frais administratifs supplémentaires.

Différents groupes d’utilisateursles sections des unités de pompiers, c’est-à-dire les domaines d’intervention dans lesquels travail-le chaque unité de pompiers d’entreprise, sont l’un des piliers du système. les groupes d’utilisateurs et la gestion du matériel le sont aussi. trois groupes d’utilisateurs ont été mis en place au total: les agents d’ordonnancement, les responsables d’équipe et les administrateurs. Chaque groupe a reçu des droits d’accès en fonction de ses domaines d’attribution dans le traitement des interventions et l’administration. les agents d’ordonnancement par exemple ne doi-vent pouvoir voir et piloter que les ressources et in-terventions qui relèvent de leurs compétences. En revanche, les collaborateurs du bureau central ont accès à tous les domaines et peuvent ainsi dres-ser des statistiques globales de toutes les unités de pompiers d’entreprise.

Pompiers d’entreprise

Intranet serveur Web serveur Citrix Serveur de banque de données

Pompiers d’entreprise

Pompiers d’entreprise

Pompiers d’entreprise

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Vue d’ensemble des stocks et des coûtsPour pouvoir déterminer le coût des interventions, la saisie précise du matériel utilisé, p. ex. la mousse ex-tinctrice, est indispensable. Pour cela, un stock de matériel a été mis en place au sein de la base de données des interventions avec la liste du matériel et les prix. le matériel utilisé et son coût sont alors rat-tachés à l’intervention. a tout moment, on peut voir l’état des stocks.

secur.CaD surveille également les quantités minima-les et les dates limites d’utilisation. secur.CaD calcule automatiquement le coût total d’une mission à l’issue de l’intervention à l’aide du module de tarification.

Utilisation adaptée aux besoinsQui dit différence de taille des unités dit aussi diffé-rence d’utilisation de la base des données des inter-ventions. les unités de pompiers d’entreprise plus grandes peuvent ainsi utiliser la solution secur.CaD avec une configuration spéciale comme système de conduite des interventions: dans ce cas, la prise d’appels et l’ordonnancement se font parallèlement aux événements. Pour les unités plus petites, la sa-isie simultanée n’est pas possible du fait d’effectifs moindres. la fonction de saisie ultérieure leur per-met d’entrer plus tard les informations propres à l’intervention. les événements sont alors à la dispo-

sition de toutes les unités de pompiers d’entreprise dans une forme standard et permettent ainsi à la di-rection du groupe de prendre les bonnes décisions en matière de sécurité au sein de l’entreprise. secur.CaD peut être complété à tout moment de modules et de fonctions techniques jusqu’à obtenir un système de conduite des interventions complet.

La plus grande unité industrielle de pompiers d’entreprise d’Allemagneavec plus de 280’000 salariés, robert bosch GmbH fait partie des plus grandes entreprises industrielles au monde. Sur ses sites de production, développe-ment et recherche, elle entretient la plus grande uni-té industrielle de pompiers d’entreprise d’allemagne. l’équipement des différentes unités de pompiers d’entreprise varie selon la taille des usines: la fourchet-te s’étend des grandes unités avec un nombre impor-tant de véhicules spéciaux et de collaborateurs pro-fessionnels aux unités plus petites pour des secteurs moins exposés aux risques.

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SOLUTIONS

Helmut Köchler, le fondateur de l’entreprise, et Wolfram Gapp, le président de l’association, lors de la signature du contrat le 15 juillet 2011 à Bozen. Derrière, de gauche à droite, Roland Bilger, Ing. Libero Cannarozzi, Walter Oberrauch et Pierre Matiz.

L’association des pompiers

volontaires du Trentin-Haut-Adige choisit Swissphone

auteur: Roland Bilger | chef de projet, Swissphone telecom aG, Samstagern Arthur Lenart | MarCOM relations publique, Swissphone telecom aG, Samstagern

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Swissphone telecom aG a remporté l’adjudication des travaux suite à l’appel d’offres lancé par l’association des pompiers volontaires du trentin-Haut-adige concernant la mise en place d’un sys-tème d’alerte numérique. l’adjudication porte sur la livraison de deux stations de contrôle-commande à bozen et Vilpian ainsi que l’installation de 54 stations de base POCSaG et de neuf unités émettrices dans les différents districts.

Swissphone et l’association des pompiers volon-taires du trentin-Haut-adige travaillent ensemble de-puis de nombreuses années déjà. Depuis longtemps, l’association fait partie des clients satisfaits des termi-naux analogiques de Swissphone.

L’association des pompiers volontaires du Trentin-Haut-Adige

l’association a été fondée en 1955 et est subdivisée en neuf districts. Elle réunit 306 unités de pompiers volontaires et 12’800 pompiers actifs.

tandis que le nombre d’interventions pour cause d’incendie est resté constant depuis 1985, le

nombre des interventions techniques, dont font partie les interventions en cas de catastrophe,

a fortement progressé. En 2010, 8’942 inter-ventions techniques et 1’347 interventions

de lutte contre l’incendie ont été menées. l’association des pompiers volontaire as-

sure la protection des personnes et des biens lors d’incendies et d’autre situa-

tions d’urgence dans l’ensemble du land. Cela signifie que les pompiers sont prêts à intervenir dans toutes

les zones habitées du land dans les cinq à maximum dix minutes après la prise d’appel d’urgence.

les pompiers volontaires exercent l’ensemble de leur service (interventions, exercices, formation, entretien des engins et matériels, organisation, gestion, de-mandes de financement, etc.) de manière bénévole, c’est-à-dire durant leurs loisirs, vacances ou congés non-payés. le financement des pompiers volontaires est assuré en général pour moitié par les pouvoirs publiques (municipalités et land) et pour moitié par la population. la formation est donnée par l’école natio-nale des sapeurs-pompiers «landesfeuerwehrschule» de Vilpian. Cette école propose actuellement près de 25 cours différents.

l’association des pompiers fournit aussi de nom-breuses autres prestations. Comme le contrôle des bouteilles à air comprimé et celui des bouteilles des appareils respiratoires, l’entretien des masques res-piratoires, des détecteurs de gaz et des vêtements de protection ainsi que le nettoyage des tenues de protection. En 2010, 13’235 prestations au total ont été fournies.

La province du Trentin-Haut-Adigela province du trentin-Haut-adige s’étend sur une surface de 7400 km² et compte 500’000 habitants. le paysage est marqué par les montagnes des Dolo-mites qui attirent chaque année de nombreux touris-tes. Du fait de sa situation géographique, l’autoroute du brenner, principal axe routier entre le sud et le cen-tre de l’Europe, passe par le trentin-Haut-adige. Out-re l’autoroute du brenner, une multitude de dangers dus aux conditions climatiques et géologiques exige un maximum de disponibilité de la part des pompiers. raison pour laquelle le choix s’est porté sur Swiss-phone.

BOZEN

MERAN

GLURNS

STERZING

BRIXEN

BRUNECK

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PRODUITS

Aujourd’hui, un récepteur de radiomessagerie doit répondre aux exigences les plus variées. Si les pompiers, les services de secours et la police ont tous besoin de systèmes d’alerte, leurs exigences en revanche sont très différentes. Même au sein d’une seule et même organisation, les besoins varient. A cela s’ajoutent les directives propres à chaque région et commune qui utilisent les récepteurs de radio-messagerie.

aujourd’hui, les unités de pompiers se composent majoritairement de volontaires qui remplissent les fonctions les plus variées. Nombre d’entre eux sont à la fois pompiers dans leur commune et pompiers dans l’entreprise de leur employeur. De nombreux collaborateurs des services de secours sont ratta-chés à une unité de pompiers volontaires en plus de leur profession. Comme on ne peut pas exiger de ces personnes engagées qu’elles s’équipent d’un récep-teur de radiomessagerie différent pour chacune de leurs activités, Swissphone a développé un terminal particulièrement flexible répondant à leurs besoins: le DE935, connu également en allemagne sous la dé-nomination bOSS 935.

Personnalisation maximalel’un des principaux attributs du DE935 est sa per-sonnalisation. la fréquence est ainsi programmable

sur une plage de réglage atteignant jusqu’à 10 MHz. au sein de cette plage de réglage, la fréquence de ré-ception peut être modifiée par le choix des profils les différents profils directement sur le récepteur. Malgré les différentes fréquences, la réception des messages du scanner intégré est garantie grâce à différents mo-des de scannage.

Ces nombreuses possibilités de réception exigent une gestion élargie des adresses. le DE935 met à la disposition de son utilisateur 64 adresses arP avec chacune quatre sous-adresses. Ces sous-adresses ne sont pas attribuées de façon rigide, elles sont per-sonnalisables. Si un arP n’a pas besoin de toutes les sous-adresses, celles-ci sont mises à la disposition d’autres arP. au total, 256 adresses indépendantes peuvent ainsi être administrées.

DE935 Le terminal qui s’adapte à vos désirs

auteur: Simon Ulrich | chef de produit, Swissphone telecom aG, Samstagern Arthur Lenart | MarCOM relations publiques, Swissphone telecom aG, Samstagern

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Profils de sélection et de commutationles profils de sélection ont fait leurs preuves pour passer plus facilement d’un groupe d’adresses à un autre. les utilisateurs peuvent, par exemple, définir un profil de sélection pour les jours où ils travaillent et un autre pour le week-end. Ceux-ci sont alors rattachés à des adresses différentes. Pour éviter le chevauchement des adresses rattachées aux profils de sélection, on ne peut activer qu’un seul profil de sélection à la fois.

le DE935 propose désormais des profils de com-mutation. Comme les profils de sélection, ceux-ci peuvent être pourvus d’une ou plusieurs adresses. le terminal possède ainsi 64 adresses ou groupes d’adresses commutables. les dénominations évitant toute confusion possible, ces profils s’administrent facilement et clairement via le menu du récepteur. On peut définir librement quels profils utiliser comme pro-fil de sélection ou profil de commutation.

D’autres possibilités d’individualisation s’offrent à l’utilisateur dans le cadre de l’utilisation du DE935. Selon ses habitudes, l’utilisateur peut ainsi parcourir

les textes de ses messages page après page ou les faire défiler.

a chaque message envoyé sur le réseau, le terminal mesure l’intensité du champ reçu. Sur le DE935, celle-ci est représentée graphiquement au moyen de cinq segments. l’utilisateur peut ainsi avoir une idée de la qualité de la réception et contribuer à l’optimisation du réseau d’alerte.

Les principales fonctions en bref:

• bande passante de commutation programmable jusqu’à 10 MHz (Wide Pll)

• 64 adresses d’appel (arP) commutables avec chacune 4 sous-adresses (256 adresses d’alarme indépendantes)

• 64 profils de commutation ou de sélection possibles

• 256 noms de 8 caractères pour les adresses arP

• affichage de l’intensité du signal (rSSI) par 5 segments

• Option: codage de messages IDEa™ (128 bits)

• Option: multicanal, scanner dans un appareil

Le DE935 possède un afficheur graphique per-mettant plusieurs modes d’affichage:

• 5 lignes de 21 petits caractères, donc 105 signes d’un seul coup d’œil

• 4 lignes de 21 ou 20 caractères normaux

• 3 lignes de 16 caractères gras

• Ecriture proportionnelle disponible pour les caractères de chaque grandeur

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Du fait de l’augmentation sans cesse croissante du nombre des réseaux d’alerte numériques, le nomb-re des terminaux impliqués augmente lui aussi. Ceci exige une programmation précise de chaque appareil. Souvent, les clients souhaitent le faire eux-mêmes, ce qui nécessite beaucoup de temps vu le grand nombre d’appareils, sachant qu’un programmeur est capable de configurer une centaine de terminaux par jour. En présence de plusieurs milliers d’appareils, la programmation individuelle peut prendre des mois et faire exploser les coûts. Et souvent, des erreurs de programmation se glissent au cours de ce processus.

Swissphone gère la programmation

a la demande du client, Swissphone peut s’occuper de la programmation individuelle des terminaux en usine, au siège de Samstagern. Pour cela, le client doit avoir saisi les données de programmation dans un fichier maître et un fichier Excel. les données identiques à tous les terminaux sont inscrites dans un fichier maître. les données propres à chaque termi-nal (comme les adresses arP) sont consignées dans un fichier Excel. Swissphone met à disposition son savoir-faire, tant dans le domaine de la planification

Une programmation du terminal taillée

sur mesure permet de gagner

du temps et de l’argent

PRODUITS

auteur: Stefan Hälg | responsable du management du produit, Swissphone telecom aG, Samstagern Simon Ulrich | chef de produit, Swissphone telecom aG, Samstagern

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des adresses arP que de l’attribution des adresses.avant la programmation à proprement parler, Swis-sphone organise ces données afin qu’elles puissent être rattachées au bon terminal. Swissphone pro-gramme aussi les codes IDEa™ ou les mots de pas-se.

a la fin, une liste est jointe aux terminaux programmés sur laquelle apparaît l’attribution des numéros de sé-rie par appareil. le client peut ainsi rattacher le termi-

nal à l’utilisateur correspondant et le lui remettre. les fichiers de programmation et la liste de rattachement sont enregistrés sous forme électronique. De cette fa-çon, le client dispose des fichiers de programmation dans un endroit sûr et centralisé.

Mise en service plus rapide des terminaux

la programmation étant effectuée par Swissphone, le client s’épargne un travail d’autant plus fastidi-eux que le nombre de terminaux est important. la mise en service des terminaux, par exemple, chez les pompiers est ainsi beaucoup plus rapide et plus efficace. Et grâce à la liste établie par Swissphone, la remise du bon terminal au bon pompier est des plus simples.

Nouvel outil de configuration multiple pour la programmation RES.O

le client peut programmer lui-même les tout nou-veaux appareils de Swissphone appelés terminaux d’alerte rES.O, très rapidement, même s’il en a be-aucoup. avec l’outil de configuration multiple, même la reprogrammation des récepteurs d’une organisati-on peut se faire facilement et rapidement.

Pour programmer elle-même une importante quan-tité de terminaux rES.O, l’organisation doit définir la configuration générale dans un fichier maître. les données individuelles applicables à chaque terminal, par exemple les données telles que le nom de profil, les adresses d’appel, le code PIN de la carte SIM, sont saisies dans un deuxième fichier. Une fois ces données préparées, les appareils peuvent être pro-grammés.

l’outil de configuration multiple se compose d’un PC équipé du logiciel de programmation correspondant et d’une station de programmation avec dix con-necteurs. l’opérateur place la carte SIM correspon-dante dans le terminal rES.O et insère l’appareil dans un connecteur libre. le logiciel de programmation lit le numéro de série du terminal rES.O et celui de la carte SIM insérée. Ensuite, la configuration du fichier maître et les données individuelles sont inscrites dans la mémoire du terminal rES-O. l’impression d’une étiquette facilite l’attribution du terminal à son futur utilisateur.

Dix appareils programmables en même temps

l’outil de configuration multiple Swissphone permet de programmer dix appareils en même temps: de cette façon, un opérateur expérimenté peut program-mer jusqu’à cent terminaux rES.O par heure.

Comme un tel outil de configuration multiple ne sert souvent qu’au moment de la remise des terminaux et pour la première configuration, nous proposerons un kit en location si la demande est suffisante.

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14auteur: Werner Schär | responsable du département de gestion de la qualité, Swissphone telecom aG, Samstagern Bruno Jentner | chef de l’unité d’affaires communication industrielle, Swissphone telecom aG, Samstagern

la vie ou la mort peuvent être l’affaire de quelques se-condes pour les personnes ayant besoin d’aide. Qu’il s’agisse du dégagement d’un blessé au mètre près ou de l’alerte ciblée de l’équipe de sauvetage, la fia-bilité et la précision des produits et systèmes utilisés sont décisives. a son siège de Samstagern, Swiss-phone et ses collaborateurs qualifiés et expérimentés

développent et produisent de tels systèmes et produ-its pour l’alerte fiable et la sécurité au travail. Quand la sécurité est en jeu, il est impératif que les produits fonctionnent parfaitement bien et sans dérangement pendant toute leur durée de vie. C’est pour cette rai-son que le concept de qualité «Swiss made» est plus qu’une formule toute faite pour Swissphone.

terminaux d’alerte:

un fonctionnement sûr et fiable

grâce à une très haute qualité

ARTICLES DE FOND

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Penser en termes de qualité dès le tout débutDepuis plus de quarante ans, la notion de qualité est profondément enracinée dans les lignes directrices de l’entreprise et dans le travail quotidien des quelque 300 employés du groupe. la qualité des produits et systèmes entre en ligne de compte dès la phase de développement et de conception, s’améliore au cours de la production et est surveillée en permanence au moyen de mesures étendues d’assurance qualité. Car les produits Swissphone doivent aussi pouvoir fonctionner parfaitement bien lorsque les conditions climatiques et mécaniques et la corrosion affectent les produits exposés. le laboratoire de Swissphone dispose ainsi d’un large spectre de dispositifs d’essai et de techniques de mesure ultramodernes (voir en-cart) afin de procéder à des tests complexes et ap-profondis. Pour nos clients, cela signifie que la sécuri-té de fonctionnement en intervention à l’extérieur et la

Tests environnementaux et autorisations:Pour des tests environnementaux particuliers ou des homologations, p. ex. à propos de la compatibilité électromagnétique, la protection face aux décharges électrostatiques ou la qualification atEX (homologa-tion pour l’utilisation dans les zones présentant des risques d’explosion), l’équipe de qualité mandate des laboratoires d’essai accrédités et accompagne le processus.

Tests mécaniques:les sollicitations mécaniques peuvent concerner tant le transport du produit que son fonctionnement nor-mal. Pour s’assurer que les produits répondent aux exigences, Swissphone les soumet à des tests de sollicitation avec chutes jusqu’à deux mètres de hau-teur, tests de vibration et d’accélération et tests de choc.

Tests climatiques:les produits Swissphone sont utilisés dans le mon-de entier. Il faut donc simuler toutes les sollicitations thermiques et climatiques possibles: Swissphone procède à des tests intensifs de température et des

fiabilité sur plusieurs années seront garanties au plus haut degré. bien entendu, nous sommes aussi certi-fiés ISO 9001:2008.

Nos clients confirment la très haute qualitéSwissphone est le leader qualité incontesté en ma-tière de produits d’alerte sûrs et de produits de sé-curité au travail pour les personnes travaillant seules. Dans les enquêtes au sujet de la satisfaction des clients, ils donnent régulièrement à Swissphone les meilleures notes dans le domaine de la qualité des produits et des prestations. Mais ces notes ne nous incitent pas à nous reposer, mais au contraire à faire toujours mieux: Swissphone se donne les moyens de rester leader qualité et continue d’investir dans la qualification de toutes les personnes impliquées dans le processus afin d’atteindre un maximum de qualité et de fiabilité.

essais climatiques (de -20 °C à +55 °C avec une hu-midité relative comprise entre 5 et 98%), des tests de changement de température et des tests de chocs de température.

Tests combinatoires:Pour des solutions de produits spécifiques, il est possible de combiner des tests mécaniques et clima-tiques. les tests de sollicitation suivants sont possi-bles: chaleur/froid avec vibration, chaleur/froid avec choc mécanique, changement de température avec vibration ou chaleur humide avec vibration.

Test de protection IP:Ces tests renseignent sur la protection du boîtier con-tre l’entrée indésirable de poussières, de corps étran-gers solides et d’eau. le résultat des tests est par exemple la protection IP54.

Tests de corrosion/tests de brouillard salin:le test de brouillard salin vérifie si le produit résiste à la corrosion quand il est exposé à une atmosphère saline et implique une aspersion continue ou un sto-ckage en climat cycliquement humide et normal.

Swissphone et les tests de qualité

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ARTICLES DE FOND

De tout temps, on a discuté de nouvelles méthodes d’alerte. De nouvelles formes et moyens qui devraient rendre l’alerte plus efficace apparaissent régulière-ment. Ces derniers temps, la question de transmettre l’alerte par des réseaux tEtra ou GSM est souvent discutée. Dans le premier numéro de ce magazine, l’article «alerte – Quo vadis?» traitait déjà de l’alerte par SMS.

Un grand nombre des arguments cités à l’époque, s’opposant à l’alerte par SMS, ne sont plus d’actualité aujourd’hui. a cela s’ajoutent les aspects qui plai-daient déjà en 2005 pour une utilisation accrue des téléphones portables: forte diffusion dans le public, grande acceptance au porter, maniement simple et coutumier. Pour ces raisons se pose toujours davan-tage la question, si les téléphones portables sont des appareils adéquats pour la transmission de l’alarme.

GSM contre RADIOMESSAGERIEles téléphones portables peuvent recevoir et envoyer des SMS. En outre, ils permettent d’autres fonctions comme la téléphonie ou Internet. Mais ceci justement est un point faible, tant pour les téléphones portab-les que pour les réseaux GSM et tEtra. tous deux sont parfaitement adaptés aux besoins de leurs do-maines d’utilisation respectifs et remplissent leur mis-sion dans les domaines commercial et professionnel. Mais un système d’alerte et un système commercial de communication ne sont pas soumis aux mêmes exigences.

Pour expliquer une chaîne d’alerte, Helmut Köchler, fondateur de l’entreprise, prenait toujours l’exemple du guetteur qui, à l’aide d’une trompe, d’une cloche ou d’une lampe, prévenait la population de l’approche d’un danger. Si ce système est désuet, il contient toutefois un facteur important que doi-vent impérativement respecter les déclenchements d’alerte actuels: l’indépendance du terminal final. la cloche qu’actionne le guetteur est entendue par tou-tes les personnes des environs. Pour la propagation de l’alerte, peu importe le nombre de personnes à proximité immédiate. C’est un signal qui se diffuse de façon uniforme dans toutes les directions et qui ne disparaît pas, même si les murs l’atténuent.

L’alerte: de ses

origines à

nos jours ...

auteur: Harald Pfurtscheller | responsable des technologies, Swissphone telecom aG, Samstagern Arthur Lenart | MarCOM relations publiques, Swissphone telecom aG, Samstagern

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Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l’industrie – Edition 2 | 2011 17

L’indépendance du récepteur final est déterminanteCette indépendance du récepteur final est l’avantage décisif que possède l’alerte par radiomessagerie comparée aux réseaux GSM et tetra. Ces deux ré-seaux sont prévus pour la communication vocale et de données et disposent d’un lien up et down. Pour cette raison, il faut être connecté aux réseaux pour recevoir des messages. Cette dépendance du récep-teur final est un goulot d’étranglement quand, du fait d’une intervention, de nombreux appareils se trou-vent dans une cellule et doivent se connecter. les cel-lules ne peuvent administrer qu’une quantité limitée de connexions et restreignent progressivement leur service quand celles-ci augmentent.

les réseaux de radiomessagerie fonctionnent sur le principe de la radiodiffusion. Ils sont indépendants du récepteur final et ne sont donc pas sujets à l’engorgement que les réseaux GSM et tEtra (ainsi que leurs équivalents tetrapol, antares, etc.) peuvent subir. Comme le son d’une cloche d’alarme, l’alerte est diffusée sur un grand secteur et peut, indépen-damment du nombre d’utilisateurs, être reçue par chaque terminal. Ce facteur joue un grand rôle, sur-tout dans une situation de crise quand de nombreu-ses forces d’intervention se concentrent sur une seu-le cellule du réseau. Comme sa structure est moins complexe que celle des réseaux tetra ou GSM, le ré-seau de radiomessagerie est moins sujet aux déran-gements et on peut l’agrandir plus facilement.

Le facteur humainDans une chaîne d’alerte, il faut tenir compte du facteur humain, en plus du facteur technique. Une alerte s’adresse à des personnes. le système le plus élaboré techniquement ne sert à rien si les forces d’intervention ne parviennent pas à interpréter les alertes correctement. Il est donc absolument néces-saire de vérifier le contenu informationnel des mes-sages d’alarme. Selon la situation, trop ou trop peu

d’informations peuvent nuire à la chaîne d’alerte. au moment des attentats du 11 septembre 2001, des pompiers ont reçu sur leur terminal un code signalant la collision d’un avion avec un bâtiment. Croyant qu’il s’agissait d’un petit avion qui n’aurait provoqué que très peu de dégâts matériels, de nombreux inter-venants ont sous-estimé la gravité de l’événement et ne sont pas sortis. Ils ont découvert l’ampleur de la catastrophe progressivement par le biais des médi-as et de leurs propres yeux. Dans ce cas, la chaîne d’alerte n’avait pas réussi à transmettre l’ampleur de l’événement aux intervenants alertés, ou insuffisam-ment.

avant même la réception d’une alarme, les forces d’intervention doivent savoir que faire dans une si-tuation critique. En cas d’alarme, les membres des pompiers volontaires se rendent le plus vite possible à la caserne. Ils réagissent directement à l’alarme sans connaître les détails du déclenchement. Ce n’est qu’une fois sur place qu’ils obtiennent les détails sur l’intervention à venir. Il est donc important d’utiliser des appareils dédiés aux alertes. la personne aler-tée sait immédiatement que chaque alarme entrante signale une situation très sérieuse et exige une action immédiate.

l’objectif d’une alerte est de mobiliser de l’aide rapidement. l’interaction entre technique et per-sonne est décisive pour le succès de l’opération. En cas d’alerte, la personne doit échanger son rôle actuel contre celui d’un secouriste. la tech-nique doit être en mesure d’atteindre la personne aussi bien un jour normal que lors d’une catastro-phe. Swissphone a plus de 40 ans d’expérience dans ce domaine et est le partenaire idéal pour la planification, le développement et la réalisation de systèmes d’alerte.

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Une alarme signale une situation d’urgence et doit être diffusée rapidement et sûrement. Pour cela, il est conseillé, comme décrit dans l’article précédent inti-tulé «alerte: de ses origines à nos jours», de recourir à des réseaux d’alerte tels que le réseau POCSaG, indépendants du lieu et du terminal utilisé. Ce réseau transmet des alarmes qui sont reçu-es par tous les récepteurs POCSaG des environs.

Malgré tous les efforts visant à étendre les réseaux de radiomessagerie à l’ensemble du territoire, quelques secteurs encore ne sont pas couverts. Dans certains pays, il n’existe pas de réseau uniforme au niveau nati-onal, mais seulement des réseaux régionaux distincts. Si un pompier, par exemple, se trouve en dehors de son réseau d’alerte régional, il pourra à l’avenir être atteint quasiment partout à l’aide d’Hybralert et ne sera plus limité à un secteur géographique restreint.

Améliorer la probabilité de réceptionPour combler les lacunes dans la couverture réseau et sécuriser l’envoi des messages, il est conseillé d’utiliser une alerte hybride. Celle-ci complète et re-lie les alertes existantes à d’autres technologies de transmission. la diffusion d’une alarme par des voies multiples améliore la probabilité de réception dans les secteurs où la couverture est insuffisante ou pro-blématique. autrefois, les alertes étaient également diffusées par des sirènes ou téléphones fixes. Ces derniers sont stationnaires et ne répondent donc pas aux exigences de mobilité de notre époque. Du fait de sa vaste diffusion dans le secteur commercial, le réseau GSM se prête bien à une association avec la radiomessagerie.

la radiomessagerie peut utiliser le réseau GSM soit comme solution redondante, soit pour l’alerte simul-tanée via SMS ou GPrS. l’alerte primaire continue de s’effectuer via le réseau de radiomessagerie car, du fait de sa structure indépendante par rapport au récepteur final, il offre une plus grande sûreté de transmission que le réseau GSM. l’assurance immo-bilière de Zurich Gebäudeversicherung Zürich (GVZ) utilise même deux réseaux de radiomessagerie indé-pendants associés au GSM: son propre réseau privé (le réseau d’alerte intercantonal suisse «SIKaN») et le réseau national (telepage Suisse «tPS»).

ARTICLES DE FOND

... et demain:

HyBRALERT, L’ALERTE HyBRIDE DE SWISSPHONE

Dans de nombreuses régions du Royaume-Uni, comme par exemple dans le Pays de Galles, l’accessibilité des personnes peut être augmentée par l’utilisation du réseau GSM.

auteur: Ingo Schmuckli | responsable de l’unité d’affaires sûreté publique, Swissphone telecom aG, Samstagern Arthur Lenart | MarCOM relations publiques, Swissphone telecom aG, Samstagern

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Le magazine de Swissphone pour la sécurité publique & l’industrie – Edition 2 | 2011 19

Sécurité et mobilitéla réception sûre des messages d’alarme transmis sur plusieurs réseaux et utilisant des technologies dif-férentes exige des solutions futées pour la réalisation du terminal. Il faut notamment veiller à ce que son maniement reste aussi simple que possible, malgré la complexité accrue des techniques mises en oeuvre.

Les challenges techniques suivants ont dû être résolus lors de la réalisation:

• les différentes technologies de réception utili-sées ne doivent pas se perturber mutuellement.

• le besoin supplémentaire d’énergie pour le GSM exige un mode de fonctionnement économique..

• les coûts qui résultent de l’envoi de SMS doivent être contrôlables.

• l’affichage des alarmes transmises quasi-simultanément par des réseaux différents ne doit se faire qu’une seule fois.

• l’intégration dans des systèmes existants doit être aussi aisée que possible.

Swissphone a déjà mis en place quelques systèmes d’alerte hybride. Dans le canton de Schwyz, le sys-tème rES.O est associé à la redondance par SMS et en France, le système utilisé par le SDIS64 se com-bine à la redondance par GPrS. Des comptes rendus d’expériences rassemblées avec les deux projets se-ront publiés dans le prochain s.press.

L’alerte hybride de SwissphonePOCSAG

GSM

GPRS / SMS

inte

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iona

leré

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nale RES.OCentrale

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EvéNEmENTS

Au sommaire du prochain numéro, vour trouverrez notamment:

la sécurité au travail pour les travailleurs isolés

Nouvelle centrale de conduite des interventions pour la police de Bremerhaven

Système d’alerte pour les pompiers de l’aeroport de Paderborn

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