Spectres de masse de phospholipides et polypeptides non proteges. Une technique simple d'obtention...

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Fayf!l0?,d F;1ebP- et &arc! Teller Service de Specmc&trie de Vesse, Tnstitxt de Chi,ie, 1Jniversite Tnuis Pasteur, 1, rue Elaise P&Cdl, &7,X8 %easbourq (Prance) Id spoctror&tric de masse des diacyl-l&it-hines A pksente des difficult&s dues 2 leur instabilitii; thcrmiqu e et 2 lew faible volatilite.

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Page 1: Spectres de masse de phospholipides et polypeptides non proteges. Une technique simple d'obtention du spectre complet.

Fayf!l0?,d F;1ebP- et &arc! Teller

Service de Specmc&trie de Vesse, Tnstitxt de Chi,ie, 1Jniversite Tnuis Pasteur,

1, rue Elaise P&Cdl, &7,X8 %easbourq (Prance)

Id spoctror&tric de masse des diacyl-l&it-hines A pksente des difficult&s dues

2 leur instabilitii; thcrmiqu e et 2 lew faible volatilite.

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Les phospholipides suivants ant gti. i?tudi%s : 0 4 R-CO q myristoyle (M-6771, prntadi;canoyle (M=705), iso- et ant&sopentad&anoyle

(M=705), palmitoylc (M=733), w-cyclohexyl-undecanoyla (M-7571,

heptadkanoyle (M-7611, phytanoyle (M-845); E 0 R-CO = palmitoyle (M=719),

0 C R-CO q p&mitoyle CM=6911

Dans tow les cas, on observe notamnent les pies suivants , qui permettent une analyse

structurale: - le pit mc&culake M, touiours accompa& d'un pit M+l imprtezlt (intensit&

variable se&on le produit; sans do&ion comprenant la tkte polaire -0- P

@ 0-0-(CH 1 -N(CH,)3);

22 .I - un pit M-33 important; 00

- les pits attendus des fragmentations, p. ex.

R-m' ; 0

R-C’@ '0 J-

OH : R-C&% 74 ; R-C-&' '0 3

O-B,. R-C30°t 128

Les spectres sent obtenus pendant me dur& suffisante pow les &udes habituelles

(mesures p&c&es de masses, &tude de m&stables en "linked scan", etc.). IJars chaque cas,

le pit m&culaire (accompagng de M+l), est plus intense 2 une femp&ature opti-nale, au-dessus

de laquelle on observe &galement deux pits, D (parfois peu intense) et D-17 (ce dernier, plus

intense), CH -0COR I 2

CII -OCOR t. I 2

CH-OCOR ,D

AH*-OCOR

YS-OCOR' E

CI!,-OCOR' -

accompagks de leers fragments. Ces pies deviennent de tr& loin majeurs

re n'est pas observable) quand l'or cst rempla& par le platinc rhodie, ou

(et le pit rrkole'culai

en p&sence de di-

vers sels &talliques (p. ex. CdC12). Le p?Lc D Gsulte d'une simple trans-est&ification inter

molkculaire : dans le spec-tre de m&.nge de deux diacyllicithines, on observe les 4 series de

pits D (X et R'), et E (R,R,R' et K,K',R'), et surtout D-17 et E-17. _

In mgthcde simple d&rite i.ci popour des phospholipides se prSte aussi 2 l'ohtention

des spectres de masse complets d'autres substances pcu volatiles et fragiles. P. ex., nous

avons obtenu les pits mol&ulaires et les fragments correspndant aux sjquences pour plusieurs

polypeptides likes, comne Tyr-Gly et Gly-Gl.y-Tyr. Nous poursuivons itvidernment l'etude de

cette m6_thoda.

Nous remercions M. Ph. Bissere* pour les phospholipides, et les Drs. A. Van

Corsselaer et Luu Bang pour les peptides.

Rgf&mnice et Note :

(1)

(2)

G.W. Wood, R.Y, Leu, G. Morrow, G.F.S. Rae, C.E. Schmidt, Jr. et J. Tuehner,

Chemistry and Physics of Lipids, 2, 316-333 (1977)

Spectromkre 2 double focalisation Thomson lW208B (g&om&tr,ie A%ttauch-Herzog).

F.nergie des &Lectrons 70eV. Tempkature de la chambre d'ionisation variant de 200

2 230°

(Received in UK 8 September 1980)