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SOMMAIRE Évocation historique de la CCI 2/15 Les élus de la CCI 16/17 Création/reprise d’entreprise 18/19 Commerce, services, tourisme 20/21 Industrie 22/23 International 24 Infrastructures/Finances 25 Sytèmes d’information 26 Communication 27 Enseignement et Formation 28/32

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SOMMAIRE

Évocation historique de la CCI 2/15

Les élus de la CCI 16/17

Création/reprise d’entreprise 18/19

Commerce, services, tourisme 20/21

Industrie 22/23

International 24

Infrastructures/Finances 25

Sytèmes d’information 26

Communication 27

Enseignement et Formation 28/32

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150 ans déjà...et pas question de souffler !

Édito p. 1

Le choix du message est très significatif. Il s’adresse à l’ensemblede nos entreprises, de nos partenaires et nos collaborateurs.

En effet, en 2000 lorsque je suis arrivé à la CCI, j’entendais tropsouvent cette phrase : la CCI, cette "Vieille dame". Ce n’est pasparce que vous avez 150 ans que vous n’avez pas envie de courir,de sprinter et de vous projeter vers l’avenir.

Revenons à cette édition spéciale 150 ans : trois messages.

Le passé :J’ai souhaité mettre en avant les hommes et les femmes d’entre-prises qui ont fait ce que nous sommes devenus aujourd’hui. Oui,c’est la volonté de développer l’économie mancelle et sarthoise,par son tissu industriel et commercial, sans oublier les sociétésde services qui sont un secteur d’emplois et de perspectives d’avenir.Sans le travail des élus, de leurs présidents et de l’ensemble descollaborateurs, la CCI du Mans et de la Sarthe ne serait pasaujourd’hui ce qu’elle est.

Le présent :Je trouve légitime, qu’aujourd’hui les élus que nous sommesfigurent en pages centrales de cette publication. Ils travaillentpour vous, apportent leurs idées, leurs convictions, construi-sent, donnent de leur temps. J’en profite pour les remercier etils pourront dire demain "J’y étais".

L’avenir :Pour le troisième volet, j’ai souhaité mettre en avant l’actionconjuguée des élus et des responsables de service.Ainsi, vous découvrirez ce que pourrait être notre société dans10 ou 20 ans. Vous verrez qu’il y a certaines idées qui peuventparaître aujourd’hui farfelues ou presque irréalistes, mais quandvous-même ou vos enfants reliront ce document, dans plusieursannées, ils diront peut-être, que nous étions visionnaires.

Devinette :Question : À quel moment est-on vieux ?

Bien amicalement

Bernard [email protected]

Quand le rétroviseur devient plus grand que le pare-brise.

Réponse :

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La Chambre de commerce et d’in-dustrie du Mans et de la Sarthe a150 ans. Comme les entreprisesdont elle représente les intérêtsgénéraux auprès des pouvoirspublics et qu’elle accompagne dansleur création et leur développe-ment, elle est avant tout une orga-nisation humaine. L’établissementpublic prend vie par l’action d’hom-mes d’entreprises. Pleinementoccupées à leurs activités de pro-duction, de distribution ou de servi-ces, des générations d’entrepre-neurs ont cependant consacré dutemps et de l’énergie à animer l’or-ganisme officiel : des acteurs pri-vés engagés dans l’action publiqueappuyés par des collaborateurs quiles ont rejoints dans la réalisationau quotidien de leurs objectifs. Évo-quer l’histoire de la CCI, c’est doncavant tout appeler au souvenir deshommes qui l’ont patiemmentfaçonnée.

La création de laChambre de commerceet d'industrieLa Chambre de commerce et d’indus-

trie du Mans et de la Sarthe est née le23 octobre 1856, héritière de laChambre consultative des arts etmanufactures du Mans, elle-mêmecréée en 1804(1). La douzaine dechambres de commerce antérieures àla Révolution fut de toute manièresupprimée en 1791 par l’Assembléeconstituante. À banquettes désertéesd’ailleurs, le pouvoir prit très viteconscience que les chambres de commerce répondaient à des besoinspermanents des entreprises d’unmême territoire. C'est-à-dire d’organi-

ser, malgré leur grande diversité, leurreprésentation officielle et de mettreen commun des moyens partagés poursoutenir leur activité. Des besoins qui

trouvent écho dans celui des pouvoirspublics de connaître l’opinion desentrepreneurs. C’est un des leurs,engagé en politique, qui fait renaîtrel’institution. Professeur, premierindustriel chimiste français, Chaptalétait aussi ministre de l’Intérieur écou-

té du Premier Consul Bonaparte dont ilsut obtenir le rétablissement deschambres de commerce en 1802.

Au centre d’un département agricole,Le Mans rassemblait alors assez demanufactures pour au moins créer uneChambre consultative. Le 10 juin1804, vingt six fabricants et négo-

ciants manceaux assemblés autour dupréfet Auvray désignèrent les six pre-

miers membres de la Chambre consul-

tative des arts et manufactures duMans. Ils représentaient les activitésdominantes de l’industrie mancelle dumoment : Thibault la tannerie, activi-

té prospère, Jean-Baptiste Desportesl’étamine en déclin, Vaslin la fabrica-

tion de toiles, Guillouard celle des sia-

moises(2), et Vétillart le négoce et lablanchisserie de toiles. Leprinced’Ardenay s’efforçait (avec les Orry etLe Romain) de maintenir la bougiemancelle dont il gardait le prestige.Le collège constitutif était composésurtout de notables issus de lignéesmancelles à l’œuvre souvent depuis unsiècle ou deux dans le négoce et lamanufacture, volontiers pourvoyeusesd’officiers royaux, de robins, d’éche-

vins. On y trouvait par exempleCharles Monnoyer, l’imprimeur domi-

nant, Pierre Bérard, héritier d’unelignée de blanchisseurs de toiles, etVéron dans l’étamine mise à malcomme la bougie par le traitementrévolutionnaire de leur double clien-

tèle aristocratique et ecclésiastique. Parmi eux, des hommes nouveaux quiosaient le coton, la toile imprimée ou la chimie pour tisser, décorer ou blanchir la toile, fabriquer moins cher,

ÉVOCATION HISTORIQUE DE LA CCI

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réchauffaient l’ardeur industrieusemancelle. Thoré blanchissait dans ses cuviers de l’Épau. Jean-BaptisteDesportes imprimait ses siamoises.

Cette chambre stable, qui se renouve-

lait d’un tiers chaque année, limitée àl’arrondissement du Mans, n’avait pasgrand pouvoir : dresser périodique-

ment un état de l’économie, donnerson avis souvent conforme. Elle s’af-

franchit progressivement de la prési-

dence et de l’hospitalité municipales. Illui fut plus difficilement supportable den’avoir pas de budget. Sa grande cause fut le chemin de fer :elle joua un rôle déterminant dans laconstitution de l’étoile ferroviaire duMans(1). Elle fut aussi à l’origine de lasuccursale de la Banque de France en1846.

Déjà on s’y plaignait des droits dedouanes trop faibles sur la toile decoton anglaise, par contre, trop fortssur la graine de trèfle sarthoise ex-

pédiée outre Manche ! La crisefrumentaire, économique et politiquede 1848 passée, la France entrait danssa grande période d’essor écono-

mique, de développement industriel etles hommes du Second Empire étaient

aux affaires. Au Tribunal comme à laChambre consultative, les consulairesmanceaux, souvent les mêmes, voulu-

rent une vraie chambre de commercequ’ils finirent par obtenir par décretsigné par Napoléon III, le 23 octobre1856.En février 1857, les douze premiersmembres s’installèrent. Quatre an-

ciens de la Chambre consultative enformaient le noyau, assuraient lacontinuité : Charles Thoré, ne quittal’ancien fauteuil présidentiel, qu’iloccupait depuis six ans, que pours’installer dans celui de la Chambre decommerce qu’il conserva jusqu’en1860. L’imprimeur Charles Monnoyerétait vice-président et MarcellinVétillart, continuateur de la blanchis-

serie de toiles paternelle de Pontlieue,secrétaire. Le quatrième, Victor Doré,était maître de forges au Mans. Leshuit nouveaux donnaient à la nouvellechambre son assise départementale.Cohin aîné, fabriquait de la toile auBreil-sur-Mérize. Paul Rousseau aussimais à Fresnay-sur-Sarthe, Fialex desvitraux peints à Mayet, Charles Fleuryimprimait à Mamers, Michel Vielle étaitbanquier à Sablé, Terrien minotier à LaSuze. Deux fabricants de papiers,Alexandre Quétin à Poncé-sur-le Loir

En haut : Tannerie Gasnier-Fondeur à Château-du-Loir.En bas : La fonderie de Cordé.

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Évocation historique de la CCI

et Claude Tonnelier à La Flèche com-

plétaient l’équipe consulaire. L’implan-

tation géographique était assez diversifiée, plus que la répartition professionnelle marquée par quatredoublons dans la banque, l’imprimerie,la fabrication de toiles et celle depapier.

La Chambre avait d’emblée une cir-conscription départementale, accédaitau statut d’établissement d’utilitépublique. Son rôle s’élargissait et elle pouvait désormais faire contri-

buer les patentables à un budget, fort modeste : 1 500 F en 1857 pourpayer son concierge et son expédi-

tionnaire, ses frais d’impression, dechauffage et d’entretien. Pour logerson bureau, sa table et ses douze chai-

ses (autant que de membres), elle dutlongtemps se contenter d’une cham-

bre dans les combles de l’ancien cou-

vent de la Visitation, aimablementmise à sa disposition par le Conseilgénéral.

Le contexte économiqueLe Mans retrouvait un commerce dedimension nationale qui prospéraitdans le négoce des produits de l’agri-culture en développement. L’industrietextile s’était modernisée, des fabri-ques de chaussures et des conserve-

ries se créaient, des activités de servi-

ces nouvelles émergeaient avec lanaissance des mutuelles d’assurances.

1856 : quatre ans après la Franceallait signer avec l’Angleterre un Traitéde libre échange qui fît crier les uns.Les autres s’adaptaient, importaientmachines et matières du premier paysindustriel du moment pour baisserleurs coûts.Durant le demi siècle à venir, la Sartheva perdre 11 % de sa population quichutera à 422 000 habitants en1906. De 10 000 âmes en 1804, la

ville du Mans est passée à 27 000 et, dans 50 ans, elle en aura 63 000.En 1856 toujours, le train a deux ans :Paris était à deux jours de diligence, iln’est plus qu’à cinq heures. L’économieva s’en trouver bouleversée.

Les usines sarthoises n’utilisent enco-

re que les chutes d’eau comme forcemotrice, mais le charbon arrive, avecle fer, les matériaux de construction etl’on va désormais aisément exportervers la capitale des produits du solsarthois. L’activité minière locale commence àpâlir : l’extraction d’anthracite sabo-

lienne va cesser et dans 25 ans celledu fer aura progressivement disparu.Les 5 hauts fourneaux que compteencore le département à Antoigné,Chemiré, Cordé, La Gaudinière etVibraye s’éteindront et, des forges quileur sont associées, il n’en subsisteraqu’une en 1906. Des hommes entrepreneurs novateursrétablirent la métallurgie et le textile.En 1849, Langlois installa avenue de Paris une fabrique de magnésiecalcinée. En 1842, dans le quartierSaint-Pavin-des-Champs, Victor Doré,ancien ouvrier d’Antoigné introduisit lafonderie de seconde fusion. Il bénéficiade commandes liées à la constructiondu chemin de fer et en 1855, avec 150 ouvriers, produit 2 000 tonnes de fonte, contribuant au renouveauindustriel du département. Il repritl’ancienne forge d’Antoigné, sonancien employeur où en 1856, il tra-

vaillait 1 500 tonnes de fonte, laconvertissant à la seconde fusion defonte brute anglaise qui allait devenirbon marché par le traité de libreéchange de 1860. Sous la direction deA. Chappée et fils, la fonderie deseconde fusion deviendra le plusimportant établissement de l’ouest dela France, occupant 800 ouvriers à un tonnage multiplié par 10. Au total,

En haut : Atelier de couture de la manufacture Pacory.En bas : Mine d’anthracite de Juigné-sur-Sarthe (le puit de l’Alma).

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Évocation historique de la CCI p. 4/5

elle passa de 4 400 tonnes et 300ouvriers en 1856 à 26 000 tonnes et1 200 ouvriers 50 ans plus tard.Perduraient les carrières d’ardoises, demarbre de Solesmes, de pierre de taillede Villaines. L’argile alimentait denombreuses poteries, tuileries et bri-

queteries, comme celle des frèresDesnos qui, à Écommoy, produisit jus-

qu’à 2 millions de tuiles par an. Lesfours à chaux étaient au mieux de leurprospérité. Les industries les plus diverses s’ins-

tallaient : Pierre Rouy exploitait unefabrique d’huile de graissage au Mansdepuis 1848. L’année suivantePelletier avait entrepris la fabricationde toile métallique. En 1850, Maignanavait fondé à Sablé une carrosserietrès renommée. L’ébénisterie - unedouzaine d’établissements - avait unebonne dizaine d’années florissantesdevant elle avant de devoir affronter laconcurrence industrielle massive.Gourdin fabriquait depuis 1812 deshorloges publiques renommées àMayet.La minoterie restait la principaleindustrie agroalimentaire et prospérait

dans l’exportation. Au Mans fonction-

nait depuis 1829 la conserverie Pellier,puis la chocolaterie Besnier et à LaFlèche depuis 1845, la féculerieBrunet. L’industrie textile se rénovait. Celle de l’étamine(2) des Véron n’était plusque souvenir. Déjà en 1737, ElieSavatier teinturier à Bessé-sur-Braye,faisait tisser des siamoises et descotonnades.Depuis 1837, Cheneau-Diot à LaChartre-sur-Le Loir, et 3 ans plus tard, Adolphe Quantin à Bessé-sur-Braye, filaient le coton d’Amérique.Cohin, fabriquait des toiles au Breil-sur-Mérize, où il occupera, en 1867,jusqu’à 600 ouvriers, hommes oufemmes. À Fresnay, un des plus importantscentres textile du département, PaulRousseau, avait donné un vaste déve-

loppement lucratif à l’industrie toilièreà partir de 1836 en important du fil filé mécaniquement d’Angleterre etd’Écosse, fin et régulier, un quartmoins cher que ceux produits à la mainpar les fileuses locales. Ceux fournis un peu plus tard par des filatures

En haut : Tuillerie de Rouperroux.En bas : Fillature et tissage à Bessé-sur-Braye.

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Évocation historique de la CCI

françaises lui permirent de fabriqueren quantité. La crise de 1848 lecontraignit à renvoyer un temps sesouvriers, mais il reprit ensuite sonactivité habituelle. Berger de Linthefut le premier à oser fabriquer la toile en grande largeur à la navettevolante.La Sarthe, premier départementchanvrier installait ses filatures dechanvre, au Mans, Champagné, Yvré-

l’Évêque mais la toile de chanvre allaitvite décliner, partiellement remplacéepar la fabrication de bâches et de sacs,par Ransilliat frères et Morancé auMans.Le nombre de tanneries commençait à diminuer et le phénomène allait s’accélérer après la guerre de 1870.En 1851, Mémin et Clavière avaientlancé l’industrie de la chaussure man-

celle qui allait compter une bonnedizaine de maisons et rester florissan-

te jusque vers 1885, exporter vers laBelgique, la Suisse, l’Angleterre et les colonies où la concurrence alle-

mande et américaine allait finir par les supplanter. Le sabot restait roi auxpieds des sarthois et sa fabrication

complétée par la boissellerie, avaitencore de beaux jours. La papeterie, industrie très anciennedans la Sarthe, connaissait entre 1850 et 1860 de beaux jours chezVaissier et cie, à Saint-Mars-la-Brière,et la fabrique Paillard à Poncé-sur-Le Loir, fondée en 1760 par ElieSavatier, mécanisée dès 1815. Lespapeteries de La Flèche fonctionnaientdepuis 1840. La famille Monteaut-Pothier avait créé une fabrique depapiers couchés à Bessé-sur-Braye.Dinocheau se lançait dans la fabrica-

tion de carton au moulin d’Enfer auMans.En 1856, Le Mans n’avait plus quetrois imprimeurs. Après la suppressiondu numerus clausus en 1870, leurnombre augmentera considérable-

ment et ils seront 32 en 1906. Pour les 50 000 soldats de l’Armée deBretagne parqués au camp de Conlieen 1870, le silléen Besnardeau inventala carte postale.

La grande nouveauté du dernier quartdu siècle va être le début de l’industrieautomobile.

Fabrication de boites à l’usine Pellier Frères du Mans.

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En 1854, la Chambre consultative acoopté un entrepreneur de quaranteans, installé depuis une douzaine d’an-

nées sur la commune de Sainte-Croix-

lès-Le Mans. Formé dans sa Lorrainenatale à la fonte des cloches, l’art tra-

ditionnel de la famille, les Manceauxl’ont vu arriver, son sac d’outils au dos,et construire son premier fourneauroute de Paris. Les commandesaffluant, il a agrandi ses ateliers etl’homme suscitait l’admiration de sespairs quand il ne gardait pas le secret.Son établissement modèle pour lafonte des cloches, surtout prospèreentre 1873 et 1885 aura, en 1906,livré 5 000 cloches en France et à l’étranger. Dans l’atelier, son fils Amédée par-

vient à construire le premier véhiculeautomobile. En avril 1873, Amédée Bollée "père" prend son premier bre-

vet pour machine à vapeur et construit"l’Obéissante" qu’il conduit du Mans à Paris, suivie en 1878 de "La Man-

celle". Il crée en 1880 un atelier spécialement outillé, et se lance qua-

tre ans plus tard avec son fils Amédée,dans la construction de locomotives dechemin de fer à voie étroite.Au moment des fêtes données dans le hall de la chambre par l’AutomobileClub de France à l’occasion du circuit de juin 1906, M. de Dion, vice-

président reconnut que Amédée Bolléeétait bien celui qui avait construit lapremière machine automobile.Pendant ce temps Léon, un autre fils,construisait dans le même atelier samachine à calculer. Les deux frères adoptèrent alors lemoteur à explosion. Léon lança sesvoiturettes, premiers véhicules àpétrole que Jamin conduisit à la victoire dans le Paris-Trouville et leParis-Dieppe. Amédée construisit lespremières grandes voitures à pétrolepour voyageurs dont il céda le brevet à Diétrich et cie.

En 1899, Amédée fils prenait posses-

sion, avenue de Paris, d’ateliers consi-

dérablement agrandis pour y fabriquerquantité de moteurs de son systèmepour la maison Diétrich, conjointementavec d’autres voitures. En 1900, Léon installa rue del’Ormeau une usine qui fit l’admirationde ses collègues de la Chambre decommerce et d’où sortaient des voitu-

res de luxe pour l’exportation dotéesde moteur de six cylindres. Elle futbientôt trop petite et Léon fit cons-

truire son usine des Sablons de11 000 m2 où plus de 2 590 ouvriersfabriquaient une voiture chaque jouret où, en 1908, il accueillit WilburWright qu’il avait su convaincre devenir faire au Mans ses premiers volseuropéens.Auguste Bollée à qui succéda Lebert,produisait pour sa part des moulins àvent Éolienne-Bollée. Ernest Bolléecontinua la construction des béliershydrauliques inventés par Mongolfieren 1796, mais perfectionnés par sonpère Sylvain-Ernest Bollée et en instal-

la dans toute la France et à l’étranger.

Amédée Bollée aurait construit la première machine automobile.

Le rouissage du chanvre à Vivoin.

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Evocation historique de la CCI

Cent cinquante ans plustardQue reste-t-il, toute action conjonctu-

relle écartée, toute réalisation obsolè-

te oubliée, de 150 années de réflexion,d’actions, de réalisations de vingt-cinqprésidents, de centaines de membres,plus encore de collaborateurs qui sesont succédés ? Que reste-t-il au ser-

vice des entreprises d’aujourd’hui ?Que reste-t-il qui puisse fonder l’activi-

té consulaire de demain ?

Une représentation des entreprisessarthoises par un monument au centremême de la cité chef-lieu du départe-

ment : l’Hôtel consulaire.

34 ans durant, la Chambre siégea dansune pièce mansardée aménagée dansles combles de l’ancien monastère de la Visitation. Les consulaires mau-

gréaient contre l’escalier sombre,

étroit et tortueux qu’ils devaient grim-

per pour gagner le tapis vert de leursréunions. La Chambre rêva donc en 1875 des’installer dans un bâtiment digne dunégoce et de l’industrie manceaux etsarthois, et d’y réunir le Tribunal decommerce guère mieux logé, le Conseilde prud’hommes qu’elle avait fait créeren 1862, la Bourse aux produits du solqu’elle voulait promouvoir et créa en1886 un musée commercial. Elle pro-

posa d’aménager l’ancienne halle auxblés qui trônait en rotonde au centrede la place de la République, mais laville préféra l’abattre. Le projet erraentre différentes opportunités autourde la place avant de retenir celle de l’ouverture du boulevard RenéLevasseur. La Chambre réalisa là sonprogramme (sauf le musée commer-

cial), et inaugura son Palais duCommerce sous la présidence deTirard, président du Conseil, le 9 février 1890. Elle le complètera pardes acquisitions de propriétés voisinesqui lui serviront en 1956 à promouvoirle Passage du Commerce, en mêmetemps qu’à compléter son siège debureaux fonctionnels. Le tout seraréhabilité et agrandi en 1994.

Moins ostensible, la représentationcontinue des intérêts généraux desentreprises auprès des pouvoirspublics ne cessera de se développerjusqu’à l’inflation. Il s’agit toujours dumême métier : parler au nom desentreprises, donner des avis justifiéspar leurs intérêts généraux, sponta-

nément ou en réponse aux sollicita-

tions des pouvoirs publics élus ouadministratifs. Concrètement, c’estsiéger dans une bonne centaine decomités, commissions, structures lesplus diverses où l’on traite peu ou prou de questions qui concernent lecommerce, l’industrie, ou la presta-

tion de services marchands. C’est être

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l’interface permanente entre deuxmondes : le privé et le public, celui del’entreprise et celui de l’administration,le monde de la production économiquequi se mondialise et le monde politiqueen charge d’une société françaisedémocratique en profonds change-

ments, interprète entre deux culturesqui caractérisent fortement la sociétéfrançaise. En saluant le centenaire de la CCI en1956, le Préfet Trouillet soulignait que"si la fonction préfectorale exige lesqualités d’un homme d’affaires :recherche des contacts humains,exercice de la confiance et du pouvoir,respect des engagements, maintien du prestige, aucun chef d’entreprisene ressemble davantage à un membredu corps préfectoral que lorsque,nanti par ses pairs du mandat de leur défense, il accorde en perma-

nence son action avec les intérêtsnationaux".

L’appui concret au développementéconomique s’exprime dans les servi-

ces et les établissements que laChambre a créé et fait encore aujour-

d’hui fonctionner. Trois grands typesde services existent :

- Les services d’appui à la création etau développement des entreprises :

l’information, l’animation, le conseil etl’assistance.- La formation professionnelle.- Les équipements publics gérés.

Les services d'appui auxentreprisesL’observation et l’information économiqueL’observation et l’information économi-ques sont parmi les plus vieux métiersconsulaires : rapports sur la situationéconomique de la Chambre consultative,avares de chiffres, au Système d’infor-

mation régional sur les entreprises éla-

boré actuellement par l’ensemble desChambres de commerce et d’industriedes Pays de La Loire, en passant par lefichier consulaire créé à la sortie de laguerre et les multiples enquêtes etétudes réalisées par la CCI.Le premier service de la chambre futsa bibliothèque, bien avant la créationde son service d’études, seul servicetechnique existant à la fin des années1960, complété par un Centre dedocumentation économique structuréau début des années 1970.Très tôt, la Chambre publia un bulletinauquel succéda un journal Le Maineéconomique qui devint en 1980 larevue Maine Economie. Aujourd’hui, lebimestriel Maine Eco est diffusé à

Consulaire ?Consul était le nom donné à Paris et dans

quelques autres villes aux juges choisis parmi

les marchands pour connaître certaines

contestations commerciales. Consulaire se

dit de tout ce qui concerne la juridiction

dont les membres sont choisis par élection.

Plus tard, le terme est étendu à la

qualification de l’institution vouée à

la représentation des marchands, détachée

des tribunaux de commerce, c'est-à-dire

les chambres de commerce.

Les dénominationssuccessives de laCCI- Chambre consultative des arts et

manufactures du Mans en 1804

- Chambre de commerce du Mans en 1856

- Chambre de commerce du Mans et

de la Sarthe en 1931

- Chambre de commerce et d’industrie

du Mans et de la Sarthe en 1964

Le siège de la Chambre de Commerce du Mans plaira aux armées d’invasion et de libération. Réquisitionné à différentes reprises pour lesbesoins des armées française, anglaise, belge et américaine pendant laPremière guerre mondiale, il devient après l’armistice le siège del’American Embarkation Center, organisme chargé de regrouper les troupes américaines stationnées en France, en vue de leur retour auxÉtats-Unis. Il est encore réquisitionné à la Seconde guerre mondialequand il abrite tour à tour l’État-Major du Général Gort, Commandant enChef du Corps expéditionnaire britannique, puis l’État-Major anglais deslignes de communications avant d’être utilisé par l’armée allemande et,après la libération, par l’armée américaine. Les services de la Chambredoivent alors se replier dans une annexe.Nombreux sont heureusement les Manceaux qui y ont d’agréables souve-nirs de banquets ou bals, d’expositions ou de manifestations culturelles.

L’ancienne Halle aux blés trônait en Rotonde au centre de la place de la République du Mans.

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Évocation historique de la CCI

toutes les entreprises sarthoises.Premier logo en 1975, première char-

te graphique adoptée en 1995 : laChambre cherche à systématiser sacommunication.

Animation, conseil et assistanceÀ la fin des années 60, trois collabora-

teurs seulement dispensent aide etconseil dans des domaines limités dudroit, au service Études et dans ledomaine de la gestion au Service depromotion des entreprises industriel-

les et commerciales. C’est l'époque de grogne dans les bou-

tiques, quand s’annonce la mutationdes structures commerciales, et derévolte contre un traitement fiscal etsocial des travailleurs indépendantsdevenu archaïque et injuste. À lafaveur des élections de février 1974, la CCI passe sous gouver-

nement CID-UNATI et étend sesconseils et son assistance dans lesdomaines juridiques, fiscaux et so-

ciaux. Parallèlement, elle renforce sesservices de promotion du commerce et de l’industrie. La CCI a construit principalement sonoffre de conseil et d’assistance aucommerce, à l’industrie et aux services

à partir du début des années 1970. Sefaçonne alors progressivement lemétier des collaborateurs avec sescaractéristiques : écouter, observer,enquêter pour déceler les problèmesémergents pour ensuite sensibiliser lesentreprises, les informer, les accom-

pagner dans un diagnostic. Un métierqui s’exprime aujourd’hui dans desdomaines aussi divers que l’accès aufinancement public du développementdes entreprises, la qualité, la sécurité,l’environnement et le développementdurable, la mondialisation, l’innova-

tion, l’intelligence économique, lestechnologies de l’information et de la communication, etc. Le métieraujourd’hui d’une vingtaine de colla-

borateurs se prolonge également dans l’animation de clubs thématiquesd’entrepreneurs, les relations avec lesclubs territoriaux d’entreprises et l’ap-

pui aux unions commerciales et arti-sanales. Ainsi, se déploie la politiquede la CCI de soutien aux entreprises etde veille pour anticiper leurs besoins.Un traitement fiscal et social plusjuste passait par une meilleureconnaissance des revenus des tra-

vailleurs indépendants. La CCI, avec laChambre de métiers, créa pour eux en

En haut : Les Magasins généraux, repris par la Chambre de commerce en1930, ont été créés au lendemain de la guerre de 1870, puis reconstruitsaprès les bombardements du 1944.En bas : La Chambre consulaire a longtemps plaidé pour une Sarthe naviga-ble, mais le port du Mans n’a été pour elle qu’une éphémère exploitation quine survécut pas à la réquisition allemande de toutes les péniches.

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Évocation historique de la CCI p. 10/11

1976, l’Office de gestion du commerceet de l’artisanat de la Sarthe, organis-

me comptable et centre de gestionagréé devenu Perspectives en 2006.Parallèlement, elle mit en place unservice d’assistance juridique, fiscaleet sociale.

Face à l'internationalisation de l’éco-

nomie départementale, le service àl’International s’ajoute en 1975 auguichet fort ancien des formalités àl’export et se double de la création etde l’animation d’un club spécifique auxexportateurs : Sarthe Export.

Le dispositif d’aide à la création,reprise ou transmission d’entreprises.À partir de 1980, la CCI développeconsidérablement son action en faveur de la création d’entreprises.Pour faciliter les formalités, elle ouvreson Centre de formalités des entrepri-ses à la fin de 1982.Pour aider les nouveaux entrepreneursà se former, elle adapte son initiation à la gestion des nouveaux commer-

çants créée en 1974, en faveur d’uneformation plus complète. La CCI meten place des collaborations avecCarrefour entreprise Sarthe, et l’Écoledes managers de la Mayenne. La créa-

tion d’entreprises devient un axe de

formation de son École de gestion etde commerce. Enfin, elle crée en 1998le Forum annuel de la création-reprise-

transmission d’entreprises.Pour aider tous ceux qui souhaitentaccéder à l’entreprenariat, elle a misen place progressivement à partir de1995 un véritable service public de lacréation, reprise et transmission d’en-

treprise, dans le cadre du réseauconsulaire Entreprendre en France eten collaboration avec les profession-

nels du conseil aux entreprises. Cinqconseillers appuyés par un centre deressources documentaires, informent,conseillent, assistent, accompagnenttous ceux qui veulent s’installer dans lamise au point de leur projet, facilitentleur accès au financement bancaire età la garantie mutuelle et, s’ils le veu-

lent, suivent leurs trois premièresannées d’activité. Pour favoriser plus particulièrement lanatalité d’entreprises industrielles, laCCI a créé à partir de 1984, un parc de locaux d’activités à faiblesloyers en divers points du départe-

ment : Mamers, La Flèche, Sillé-le-

Guillaume, Château-du-Loir et LaChapelle-Saint-Aubin, cette dernièrepépinière ayant été depuis cédée aux occupants qui souhaitaient ypérenniser leur entreprise.

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Évocation historique de la CCI

Depuis 1997, elle gère en SartheTranscommerce qui rapproche cédantset candidats repreneurs de commerceset activités de services aux particu-

liers.Elle a lancé en 2005, Transreprise, unsite internet spécialisé dans le rappro-

chement de cédants et repreneursd’entreprises industrielles ou de servi-

ces aux entreprises mis en place avecle concours de Sarthe expansion. Cesservices ont été créés et sont animésen relation avec les organisations pro-

fessionnelles des notaires, avocats,experts-comptables.

La gestion d'équipementsLa Chambre a longtemps plaidé pourune Sarthe navigable au-delà du Mansmais le port du Mans n’a été pour elle,à partir de 1935, qu’une éphémèreexploitation qui ne survécut pas à laréquisition allemande de toutes lespéniches.Avant-guerre, elle s’intéressait à unprojet de desserte aéronautique dudépartement du côté d’Allonnes, maisce fut finalement à l’aérodrome desRaineries engendré par le circuitautomobile, qu’elle s’intéresse. Il nereste rien de sa militarisation du sitepar l’occupant puis par le libérateur. LaChambre s’attacha à partir de 1971 àen faire un aérodrome d’affaires deproximité dont le sort et la justificationdoivent beaucoup au Circuit interna-

tional automobile, à la proximité dezones d’activités importantes et d’unréseau routier garantissant son acces-

sibilité rapide de tout point du dépar-

tement.Le stationnement indésirable de poidslourds au Jacobins finit par justifier,même en l’absence de bureau de fretau Mans, la création, à proximité del’autoroute Océane arrivée en 1973,du Centre routier de la Chapelle-

Saint-Aubin, ouvert en juin 1984. Ilaccueille au sein d’une zone de plus

de 4 000 emplois, les personnels etmatériels routiers en stationnement,entretien, ravitaillement, restauration,repos.La Chambre reprit en 1930, au sec-

teur privé déficient, les Magasinsgénéraux du Mans créés au lendemainde la guerre de 1870 et menacés dedisparition. Reconstruits après lesbombardements de 1944, agrandis àplusieurs reprises, depuis ils ont étéconvertis en entrepôts.Sur des terrains achetés à l’Armée, ellea créé le Centre de gros du Manscommercialisé entre 1968 et 1974.Dans le commerce de détail, elle aréalisé entre 1978 et 1986 la zonecommerciale du Moulin aux Moines, cequi lui permit de réinstaller hors de laville, en priorité, des commerçantsmanceaux soucieux d’adapter leurinstallations aux nécessités de la dis-

tribution en pleine mutation.Ses autres implications dans des équi-

pements publics sont partenariales :c’est ainsi qu’elle participe depuis leurcréation en 1980 au capital et auconseil d’administration de la Setram,de la Sopam et plus anciennement desociétés d’économie mixte comme laSociété d’équipement du Mans et laSecos. En 1987, elle a contribué auxcôtés de la Communauté urbaine et duConseil général à la création duSyndicat mixte pour la technopole duMans. Elle joue un rôle déterminant dans lacréation en 1962 de la première gale-

rie marchande du Mans, le Passage duCommerce, en apportant à l’opérationle foncier dont elle dispose autour deson siège.

La formation professionnelleLa vocation enseignante des CCI estquasiment originelle. Déjà celle deMarseille envoyait à Constantinople età Smyrne six jeunes "enfants de lan-

gues" apprendre trois ans durant chez

Les ateliers-écoles des Sablons créés en 1933.En 1956, 150 élèves se préparent aux métiers du fer (justage, tournage,fraisage, serrurerie, forge) du bois, de l’électricité et de la radio-électricité, etaux réparations d’automobiles.

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Évocation historique de la CCI p. 12/13

les Capucins, les langues orientalespour devenir interprètes. La Chambreconsultative du Mans envoyait desouvriers sarthois dans les expositionsuniverselles de Londres et de Paris.

Aujourd’hui, les deux tiers des moyensbudgétaires et humains de la compa-

gnie sont consacrés à pourvoir lesentreprises en ressources humainescompétentes et à faciliter l’épanouis-

sement des collaborateurs dans lamaîtrise de leur métier et une bonneorientation professionnelle.

Après avoir lancé en 1974 sa forma-

tion d’initiation à la gestion des nou-

veaux commerçants, qu’elle a enrichiplus tard de la préparation au Brevetde maîtrise commerciale consulaire,elle a pris le guichet sarthois del’Agefice, organisme chargé de finan-

cer la formation continue des indé-

pendants.

La Chambre de commerce du Manscrée la Chambre interprofessionnellede l’apprentissage de l’industrie et ducommerce sarthois en 1919, qu’elle aintégré à ses services beaucoup plustard, en 1973.

Pour former de la main-d’œuvre quali-fiée et permettre aux jeunes gens de choisir un métier conforme à leurs goûts et à leurs aptitudes, elle a ouvert en 1933 les Ateliers-écolesdes Sablons.

En 1977, elle construit l’Institutconsulaire de formation de la rue HenriChampion, agrandi depuis à plusieursreprises, qui héberge aujourd’hui leGroupe CCI Formation. Près de 15 000apprentis, dont elle a géré les contrats,s’y sont formés aux métiers de lavente, de la restauration, de la phar-

macie, de la réparation de véhicules, labureautique et parmi eux, beaucoupsont devenus chefs d’entreprise, et àleur tour, maîtres d’apprentissage. Desmilliers de stagiaires s’y sont retrouvésen formation permanente, hier auCepic, aujourd’hui à l’Institut de déve-

loppement de la formation continue ouau Centre d’étude des langues.

À partir de 1972, la CCI s’est lancéedans la formation professionnelleinitiale supérieure avec la création del’Escra-Iscam qui, à ce jour, a forméprès de 3 000 cadres à la vente et à la gestion du secteur de la distribution et

Les présidentsSix présidents se succèdent au cours des

20 premières années dans des mandats

courts :

Thoré Charles (1856-1860)

Charles Monnoyer (1860-1862)

Quentin-Vérité (1863-1869)

Lebreton J. (1869-1871)

Quentin-Vérité (1871-1872), le seul à revenir

à la présidence.

Grêlé Aimé ou aîné (1872-1875)

Vétillart Marcel (1875-1881)

Vérité-Bidault Pierre (1881-1885)

Lebert Arthur (1885-1889)

Hédin Marcel (1889-1890)

Leroux Auguste (1890-1891)

Hédin Marcel (1891-1907)

Chauvin Henri (1907-1916)

Leduc-Ladevèze (1916-1920)

Lebert Édouard (1920-1930)

Cohin Armand (1930-1931)

Hiret Georges (1931-1944)

Michon Jacques (1944-1945)

Bailleul Raymond (1946-1951)

Pecquereaux Gabriel (1952-1968), premier

président du Comité d’expansion économique,

et de l’Office de transports et des PTT de

l’Ouest dont la Chambre de commerce du

Mans a très longtemps assuré l’animation.

Les mandats s’allongent au temps de

la complexité croissante de la société

contemporaine qui astreint les affaires

publiques consulaires à une gestation

longue et laborieuse des projets dictée

par les procédures publiques et l’emploi

de deniers publics.

Fisch Jean-Paul (1968-1974)

Perronnelle Roland (1974-1979)

Lescop Gilbert (1980-1981)

Fournigault Bernard (1982-1992)

Bonvoust Jean (1993-1999)

Warain Bernard depuis 2000

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Évocation historique de la CCI

de la maintenance de l’automobile, dela moto et du poids lourd, au Mans,mais aussi par essaimage à Épernay,Avignon, Bordeaux, Bastia et Saint-Denis de la Réunion.

Dès 1984, elle songeait à former desingénieurs et parvint à doter Le Mansde sa première école d’ingénieurs en1992. L'Ismans, installé depuis 1994près de l’université du Maine et desautres écoles d’ingénieurs, est aujour-

d’hui à la Conférence des grandes éco-

les, compte 250 élèves ingénieurs etforme au management de projetsindustriels.Le développement de la formationsupérieure consulaire s’est aussiexprimé dans l’élévation du niveau del’apprentissage avec la création desbaccalauréats professionnels et desBTS.L’EGC du Maine, école du réseau desÉcoles de gestion et de commerce, estnée d’abord d’une filiale créée avec leGroupe Pigier (Esae du Maine) en1989, mais reprise en totalité par laCCI en 1994. L’école est dotée en2006 d’un titre de niveau II (Licence).La contribution de la CCI à la formationsupérieure professionnelle atteindrarapidement l’effectif permanent d’unmillier d’étudiants. En 1990, la CCI a créé avec l’Inspec-

tion académique le salon biannuelFormasarthe.

Enfin au début des années 1970, elle ainvesti dans des terrains route de Lavalpour permettre l’installation de deuxCentres de formation d’apprentis, celuide la métallurgie et celui du bâtimentet travaux publics.

S’adaptant à l’évolution des besoinsdes entreprises, la Chambre a, aucours de son siècle et demi d’existence,abandonné de nombreuses actions et réalisations qui perdaient de leur

intérêt. C’est ainsi qu’elle a par exem-

ple abandonné la concession du portdu Mans et cédé des terrains pourconstruire des habitations sur unepartie des quais. En 2006, elle appor-

te au CIL et à sa gestion paritaire, plusde quarante années de sa gestion de laparticipation des employeurs à l’effortde construction, comme elle a end’autres temps au début des années1970, dissous la Société immobilièresarthoise de construction immobilière.La Bourse de Commerce qui avait étéune justification forte de la construc-

tion de l’Hôtel consulaire a cessé défi-nitivement son activité dans lesannées 1970.

Les compétences des collectivités ter-

ritoriales de 1982 et la régionalisationoffrent à la CCI des opportunités decollaboration et de partenariats crois-

sants. L’intégration de son serviceInternational à CCI International Paysde la Loire, outil régional des CCI pourtraiter l’aide à l’exportation, en est unexemple. Les nombreuses actionsconventionnées avec une ou plusieurscollectivités territoriales en faveur ducommerce en sont un autre.Ses services d’appui aux entreprisesont considérablement évolué. Elle n’apas hésité à revenir sur son offre d’assistance juridique, fiscale et socia-

le qui perdait sa priorité, préférantcollaborer avec les professions libéra-

les de conseil aux entreprises.Aujourd’hui, pour demain, la régiona-

lisation dans l’Europe lui commanded’autres collaborations consulaires auniveau régional et national.

(1) Cf. Joël Grouas, Aux origines de la Chambre deCommerce et d’Industrie, la Chambre Consultativedes Arts et Manufactures du Mans, RevueHistorique et Archéologique du Maine, 2004. (2) Toiles de lin et de coton, rayées, quadrillées,parfois brochées de laine. (3) L’étamine était une étoffe légère à tissu peuserré de crin, de laine, de soie.

La Chambre de commerce du Mans en 1906

Président : Marcel Hédin, ingénieur, fondeur lamineur

de cuivre à l’Aune à Montreuil-le-Chétif

Vice-Président : Armand Chappée, fondeur-constructeur

au Mans

Secrétaire : Auguste Maire, négociant en papiers peints

et ameublement au Mans

Trésorier : Théophile Conilleau, fabricant d’engrais

chimiques au Mans

Membres : Auguste Coutard, négociant en grains à

Sablé-sur-sarthe / Louis Gouby, négociant en droguerie

au Mans / Henri Chauvin, fabricant de papiers à Poncé-

sur-Le Loir / Paul Beldant, entrepreneur de travaux

publics au Mans / Georges Delaunay, minotier à La

Flèche / Richard, tanneur à La Ferté-Bernard / Hipolyte

Faribault, négociant en vins et spiritueux au Mans /

André Vétillart, filateur-tisseur de coton à Bessé-sur-

Braye.

La Chambre de commerce du Mans en 1956

Président : Gabriel Pecquereaux

Vices-présidents : Paul Lafagne, Armand Dorise

Secrétaire : Jean Doligé

Trésorier : Charles Jamet

Membres : Raymond Bailleul, Serge Blouet, Fernand

Bone, Paul Bouttier, Jacques Chaussumier, Henri

Ferrandier, Roger Grammont, Jean Loiseau, Maurice

Loiseau, Pierre Martin, Alfred Perreault, André

Troncosso, Roger Vaché, Maurice Viron, Jean Vittecoq

et Alexandre Yvon.

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Évocation historique de la CCI p. 14/15

Notices sur quelques présidents :Charles Thoré a atteint vers 1830 une cer-

taine notoriété en continuant avec son

frère la blanchisserie de toiles créée par

son père, mais qu’il semble avoir abandon-

née vers 1835. Il entreprend alors de trans-

former le domaine de l’Épau en exploita-

tion agricole modèle. Il poursuit le négoce

en gros de toiles, mais développe

surtout ses activités de banque et d’es-

compte et devient le premier directeur de

la succursale mancelle de la Banque de

France créée en 1846. Élu en 1836 à la

Chambre consultative des arts et manufac-

tures du Mans, où son père l’avait

précédé, il en est secrétaire deux ans à

partir de 1838, y revient en 1845 et finale-

ment élu président en 1849 et conduit la

transformation en Chambre de commerce

dont il occupe le siège présidentiel jusqu’en

1860. Il siège également au Tribunal de

commerce. Il entre au conseil municipal aux

côtés des maires Basse et Chalot-Pasquier.

Membre de la Société d’agriculture, scien-

ces et arts de la Sarthe, il s’intéresse au

gemmage du pin maritime.

Charles Monnoyer – D’une famille d’impri-

meurs, au Mans depuis 1751, Charles

Nicolas Monnoyer a pris à 18 ans la suite de

son père disparu prématurément en 1811,

après avoir donné à l’imprimerie familiale

une grande extension en la réinstallant en

l’an IV dans les vastes bâtiments du sémi-

naire Saint-Charles où elle demeurera jus-

qu’à sa fermeture.

Breveté imprimeur du roi en 1815, il aug-

mente encore l’importance de sa maison. De

ses 9 presses et 15 tonnes de caractères,

une trentaine d’ouvriers sortent aussi bien

l’Annuaire départemental de la Sarthe que

le Missel du Mans.

Conseiller municipal de 1824 à 1861, maire-

adjoint en 1832, il organise en 1835 une

société de secours mutuel entre ouvriers

qu’il préside de 1848 à 1862. Censeur de la

Banque de France, il est encore administra-

teur de la Société d’assurance mutuelle

mobilière du Mans, de l’hospice et fonda-

teur des salles d’asile.

Sa carrière consulaire débute au Tribunal

de commerce, il est élu juge par trois fois

entre 1826 et 1841. Elle se déroule aussi à

la Chambre consultative. Entré en 1836, il

est porté à la présidence deux ans après

jusqu’en janvier 1843. Elle se poursuit à la

Chambre de commerce dont il est vice-

président en 1857, puis président en 1860,

année où, deux ans avant sa mort, il est

remplacé par son fils Edmond à la tête de

l’imprimerie.

Marcel Vétillart – Il appartient à une véri-

table dynastie consulaire. Né en 1820, il

prend la suite de la blanchisserie familiale

des bords de l’Huisne à Pontlieue. Estimé

de ses concitoyens, il devient maire de

cette commune, et après son annexion,

adjoint au maire du Mans. Il est élu député

en 1871, puis sénateur. Membre de la

Société d’agriculture, sciences et arts de la

Sarthe où il donne un rapport sur l’exposi-

tion universelle de Londres de 1862.

En 1848, alors qu’il n’a que 28 ans, il est

nommé secrétaire de la Chambre consulta-

tive. Il continue à la Chambre de commerce

qu’il préside de 1878 à 1881. Il siège au

Tribunal de commerce de 1852 à 1861,

organise le Conseil de prud’hommes en

1862 et demeure à sa tête jusqu’en 1880,

quatre ans avant sa mort.

Son oncle Louis Joseph Armand Vétillart,

s’installe à Bessé-sur-Braye où sa descen-

dance sera encore représentée au milieu

du XXe siècle. En 1906 siège donc à la

Chambre de commerce André Vétillart,

tisseur-filateur de coton dans cette localité

du sud-est du département, quatrième de

sa famille à siéger à la Chambre, record que

les Bollée seuls parviendront à égaler.

Marcel Hédin produit des planches, des

barres à décolleter et du fil de laiton dans

le laminoir installé en 1863 dans l’ancienne

forge de l’Aune par son beau-père Chevé,

séparé de Victor Doré. En 1899, dans l’usi-

ne toute proche de la Gaudinière, il installe

une fabrication semblable mais plus impor-

tante. Son premier directeur, Albert Lego

installe une fonderie de laiton concurrente

à Sceaux.

Notices sur quelquesmembres :

Leduc-Ladevèze exploite la filature de

chanvre de Champagné qui a réuni les

maisons Bereau et Reveillère, file 1 100

tonnes de chanvre, lin et jute.

J. Crochard succède en 1874 à Biéron-

Chazelle qui a créé au Mans en 1864 une

fabrique de chaussures à vis.

Chauvin dirige la papeterie de Poncé

fondée par Elie Savatier en 1760.

Tonnelier fondateur des papeteries de La

Flèche en 1840.

Edmond Lanos continuateur et descen-

dant de Aru et Numa Munier de la

fabrique de papiers couchés fondée par la

famille Monteaut-Pothier à Bessé-sur-

Braye au XIXe siècle.

Conilleau construit au Mans vers 1890

une vaste usine de fabrication d’engrais.

Boureau Guérinière construit en 1890,

rue de Wagram, une huilerie moderne.

Gouby traite la soude, avenue de Paris.

(1906)

Les élus de la Chambre de commerce en 1911.

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Les élus de la CCI

MEMBRES DU BUREAUPRÉSIDENT MEMBRES TITULAIRES

Bernard WARAINWarain Reignier, Le Mans

Jean-Luc FOURNIGAULT1er vice-présidentPrésident de la commission FinancesSofim, Le Mans

Jean-Claude BRIANT2e vice-présidentPrésident de la commissionCommunicationÉtoile du Maine 72, Le Mans

Jean-François GIRAULTSecrétaire vice-président déléguéPrésident de la commissionEnseignement et formation

Claude BUCHETTrésorier vice-président déléguéPrésident de la commissionIndustrie, recherche et environnementSarr, Le Mans

Gérald CHRISTSecrétaire-adjoint vice-président déléguéPrésident de la commission AgroalimentaireChrist, Connerré

Jean-Noël GENOTTrésorier-adjoint vice-président déléguéPrésident de la commissionInfrastructures

Patrick DumartinetDumart-Rénovation, Le Mans

Régis Bahier Jacques BobetBobet Technologie, Champagné

Bertrand DubeaurepaireChanzy Tampons, Le Mans

Philippe GobeaudGobeaud SARL, Le Mans

Guy GranierCoopérateurs deNormandie-Picardie, Le Mans

Hubert LaumonierSOA, Le Mans

Claude Le BarsClinique du TertreRouge, Le Mans

Jacky MoussetSaplec, La Flèche

Danielle ParisseauxAGF, Le Mans

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Les élus de la CCI p. 16/17

S

neton,

MEMBRES ASSOCIÉS

e, Jean-Paul BonvalotBonvalot Musique, Le Mans

Catherine CharpentierCommerce non-sédentaire MadameCharpentier, Le Mans

Dominique DacharryPrésident de la commissionRelations internationalesCadex, Le Mans

Patrick FougerayPrésident de la commissionCommerce et servicesMaine Confort, Mulsanne

Dominique FoussierFoussier Quincaillerie,Le Mans

Stéphane GalibertAgence immobilièreLelièvre, Le Mans

ie,

Claude HervéDirect Distribution,Leclerc, Le Mans

Carole Jacquin-GrangerPrésidente de la commission TourismeSobel-Servibois, Saint-Saturnin

Jean-Claude KoenigSogameca, Arnage

Bertrand LegrandSuper U, MamersSAS Madis

Olivier Lévêque Jean-Yves MerdrignacPrésident de la commissionCréation, reprise, transmission d'entreprisesMerdrignac, Le Mans

ux Marie-José Yvon-PassenaudPassenaud Environnement,Champagné

Denis PlanteyCarrier KheopsBac/Groupe CIEDeutsch, Le Mans

Bernard Tsachiris

Michel BaslyIntermarché, Le Lude

Christophe AlletonCouleurs Fleurs,

Le Mans

Françoise BeurySadrin Rapin,

Le Mans

Jacques BlanchetHôtel Arbor, Mulsanne

Daniel CaillaultCabinet Aurexpert,

Le Mans

Jean-Claude CamaretChastagner Delaize, La Ferté-Bernard

Michèle Delagneau

Patrick DodinEs Élec, Yvré-l'Évêque

Philippe DoriseDorise,

Le Mans

Serge DreuxComareg, Le Mans

Jean-Étienne JuretJuret,

Le Mans

Pascale LanchonKookaï, Le Mans

Jean-Pierre PoirierMeubles Poirier,

La Chapelle-Saint-Aubin

Sylvie Roux-BrosseAlroc, Tuffé

Jean-Pierre TrassardLeclerc Socadis, Château-du-Loir

Frédéric TriquetPromoto, Le Mans

Claude TrottierCegelec, Le Mans Jack Vallognes

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CCI Entreprendre en France sert deguide à tout créateur ou repreneurd’entreprise. Alliant formation etconseil, ce service propose d’accom-pagner le porteur de projet, dans tou-tes les étapes de la création ou de lareprise, en lui fournissant un maxi-mum d’éléments concernant la vied’une entreprise (comptabilité, ter-mes juridiques…).

L’objectif de CCI Entreprendre enFrance est de favoriser la reprise et lacréation d’entreprises qui doiventdevenir pérennes. Ce dispositif d’aideest aujourd’hui connu et reconnu.Ainsi, en 10 ans d’existence, CCIEntreprendre en France a reçu 7 460participants aux demi-journées d’infor-

mation et a délivré 1 071 passeports.

En premier lieu, les porteurs de projetsont invités à participer à une demi-journée d’information. "En 4 heures, nousleur proposons d’acquérir une premièreméthodologie de la création/reprised’entreprise", explique Jacques Guibert,directeur du service CCI Entreprendreen France à la CCI du Mans et de laSarthe. Autre avantage de cette pre-

mière rencontre, elle permet auxconseillers d’Entreprendre en Franced’avoir une première idée de la motivation du porteur de projet etégalement de connaître l’état d’avan-

cement de son dossier. "Les conseil-lers sont des apporteurs de savoir-faire, ils utilisent leurs compétencespour aider le créateur ou repreneur àformaliser son projet, mais c’est avanttout à lui de se l’approprier", ajouteJacques Guibert.

Dans le parcours d’obstacles que peutreprésenter la création ou la reprised’entreprise, le conseiller d’Entre-

prendre en France est un véritablepoint de repère. Au terme de plusieursentretiens, lorsque le conseiller juge

que le porteur de projet est solide à lafois au niveau de l’expérience maisaussi du financement, il lui délivre unpasseport Entreprendre en France quiouvre les portes de partenaires (notai-

res, avocats, experts-comptables...).Le porteur de projet commence alors àalterner rendez-vous avec les expertset le conseiller de la CCI qui fait unpoint régulier sur l’avancement dudossier. L’objectif du conseiller est defaire en sorte que le créateur ait undossier bouclé, ce qui lui permettraensuite de passer devant un comité de visa qui pré-garantit les prêts.Composé d’un avocat, d’un expert-comptable, d’un banquier et d’orga-

nismes de prêts, ce comité permet parla suite au client de se rendre chez unbanquier avec une garantie de prêt. Lecomité de visa peut également délivrerdes prêts d’honneur lorsque les fondspropres du monteur de projet sontinsuffisants. C’est un prêt à taux 0 quipeut être assorti d’un remboursementdifféré.

Cet ensemble de démarches est gratuitet sans obligation. À ce dispositif desuivi individuel, s’ajoute un stage de 5jours, payant, permettant de maîtriserles bases de la création ou de la repri-se d’entreprise. "Ce stage permet auxparticipants de mieux connaître lesrouages des professionnels qu’ils vontrencontrer. Ils doivent être initiés àleur langage technique", note JacquesGuibert.

CCI Entreprendre en France travailleégalement avec d’autres structuresqui, comme elle, aident les porteurs de projet. Ainsi, les conseillers de laCCI montent le dossier du créateurpour obtenir un prêt à la créationd’entreprise (PCE) auprès d’OséoBDPME. Ce prêt, plafonné à 7 000 €,permet de lever trois fois son mon-

tant, soit 28 000€ pour démarrer !

Création/reprise d’entreprise

Jean-Yves MerdrignacPrésident de la commission Création,

reprise, transmission d'entreprises

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Création/reprise d’entreprise p. 18/19

CCI Entreprendre en France monteégalement des dossiers Agefiph,association de gestion du fonds pourl’insertion des personnes handicapées,qui a pour objet de favoriser l’accès etle maintien dans l’emploi des person-

nes handicapées. Pour des projetsfinancièrement plus importants, la CCIaide au montage du dossier qui estensuite présenté devant le comité deCarrefour entreprise Sarthe.Cet accompagnement réalisé par CCIEntreprendre en France permet àenviron 80 % des entreprises passéespar le service de franchir le cap destrois années d’activité.

ProjetL’accompagnement des créateurs ourepreneurs d’entreprise est un facteuressentiel pour la réussite du projet.Outre CCI Entreprendre en France, denombreux organismes se sont lancésdans l’aide aux porteurs de projets."Pour le quidam qui décide de se met-

tre à son compte, cette multitude d’of-

fres est peu transparente", remarqueJean-Yves Merdrignac, président de laCommission création, reprise, trans-

mission d’entreprises.Afin de faciliter la démarche des por-

teurs de projet, la CCI a décidé d’ins-

taller une maison de la création -

transmission d’entreprise dans sonhall, regroupant l’ensemble desacteurs de la création. "L’idée est queles différents partenaires de la créa-

tion ou de la reprise d’entreprisesunissent leur force pour mettre àdisposition, dans un même lieu, lemaximum d’éléments permettant auxporteurs de projet de mettre en placeleur dossier, explique Jean-YvesMerdrignac. L’objectif est d’aider lespersonnes dans leurs démarches."Cette maison de la création-transmissiond’entreprise permettra donc au por-

teur de projet de gagner du tempsdans ses démarches et également de

rendre plus accessible et plus clair lacréation ou la reprise d’entreprise.

Et demain ?La création de la maison création-

transmission d’entreprise est un grandpas en avant dans l’aide qu’apporte laCCI aux porteurs de projet. Dans cettevolonté de simplifier l’accès à l’infor-

mation pour les futurs créateurs ourepreneurs, Jean-Yves Merdrignacimagine dans l’avenir un systèmeinformatique qui permettrait de savoirsi le porteur de projet a déjà une idéeprécise. "On peut envisager que, dansun futur proche, des écrans tactilessoient installés pour que le porteur deprojet remplisse clairement quelquescritères concernant par exemple ledomaine d’activité choisi. Ce premierrecentrage permettrait d’indiquerimmédiatement les personnes àcontacter et ainsi de prendre rendez-

vous avec un conseiller". L’objectifserait d’inciter les personnes intéres-

sées par la création ou la reprise d’entreprise à avoir un projet clair et bien défini rapidement. "Une foiscette première étape franchie, lesconseillers pourraient ensuite propo-

ser aux créateurs ou aux repreneurs,grâce à une banque de données nationale, des informations sur lesentreprises à reprendre ou celles qui se sont créées dans un secteurprécis". Et pourquoi pas réduire lesdémarches administratives au maxi-

mum ? "L’idéal serait de pouvoirstructurer son entreprise dans lajournée avec bien sûr un travail enamont".

Témoignage

Corinne Papin A2M, Roëzé-sur-Sarthe

"En 2004, avec mon mari, Stéphane Papin,

nous avons créé l’entreprise A2M (Atelier de

maintenance multitechnique). Pour monter

notre projet, nous nous sommes adressés à

CCI Entreprendre en France. Après avoir

assisté à la réunion d’information qui nous a

conforté dans l’idée de nous lancer, nous

avons eu plusieurs entretiens avec un

conseiller. Ces rencontres ont été un fil

conducteur dans notre démarche de création.

Elles nous ont également évité de faire

des erreurs et appris à avoir un regard sur

le long terme. En participant au stage de

5 jours, nous avons été éclairés sur les

questions juridiques et fiscales, mais aussi

sur la réalisation d’une étude de marché".

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Plus de 11 000 entreprises commer-ciales et de services sont inscritesà la CCI du Mans et de la Sarthe. 46 % d’entre elles sont situées surl’agglomération mancelle. Le servi-ce Commerce, services et tourismea pour rôle l’appui au maintien et audéveloppement de ces entreprises.

Des opérations collectives sont sou-

vent menées en partenariat avec lescollectivités pour préserver et déve-

lopper le tissu commercial local : dia-

gnostics de territoire en vu d’adapterl’offre commerciale aux attentes desconsommateurs, opérations en zonerurale pour le maintien du derniercommerce, aides au financement desinvestissements... Le service accom-

pagne et informe les commerçants lorsdes grands travaux ayant des inciden-

ces sur les entreprises : tramway,déviations, réhabilitation de centresvilles...

Ces actions sont complétées par lamise en place de "Démarche qualité"dans les entreprises pour servir aumieux la clientèle et ainsi valoriser lecommerce traditionnel.

Le service est également l’interlocu-

teur des Unions commerciales etartisanales lors de leur création etaccompagne certaines d’entre ellespour leur suivi administratif.

Le travail quotidien au service com-

prend également l’aide à la transmis-

sion des entreprises grâce au dispo-

sitif Transcommerce, l’appui à la formation des commerçants et leconseil individuel aux dirigeants.

ProjetNombreuses sont les communes quidisposent encore aujourd’hui dequelques commerces : cafés, épice-

ries, boulangeries, boucheries... Mais

qu’en sera-t-il demain ? L’arrivéedans les petites communes d’unepopulation plus jeune doit s’accom-

pagner d’une adaptation de l’outilcommercial. C'est pourquoi la CCImise sur l'opportunité de développeren Sarthe un nouveau concept pourmaintenir une activité commercialesur les petites communes : un maga-

sin "multiservices" avec une enseignespécifique. Un large choix d’activitéset de services à la population pour-

raient y être regroupés : alimentaireavec dépôt de pain, relais poste,relais SNCF, point banque, internet,etc.Ces commerces auraient une basecommune : surface, enseigne, logo,fournisseurs, vente en libre-service,camion itinérant... et une identitébien marquée avec un visuel et unesignalétique facilement identifiables.

Et demain ?Toujours dans le souci d'apporter plus de services à un client pressé,qui souhaite aller à l'essentiel,Bernard Warain et Patrick Fougeray,président de la commission Commerceet services, imaginent le lance-

ment de magasins "tout en un",c'est-à-dire plusieurs enseignes dumême univers (sport, enfant...)réunies dans un même espace : "On peut envisager un pôle maisonavec architectes, notaires, entrepri-

ses du bâtiment, décoration... Leclient peut facilement comparer les offres donc à chacun d'être lemeilleur !"Côté commerce électronique, pourréduire les coûts de transport etpromouvoir le commerce sarthois,pourquoi ne pas créer des centralesd'achat dans le département. "Cettemise en réseaux des commerçantsleur permettrait de mutualiser descoûts et de travailler main dans lamain", souligne Bernard Warain.

Commerce, services,tourisme

TémoignagePatrick et Martine Houtin, restaurant la Clé

des Champs à Champagné

"Dans le cadre de notre activité, nous avons

reçu une aide Orac de 10 500 € sur un total

d'investissement de 70 000 €. Cela nous a

permis de réaménager nos salles de restauration

et de concevoir un parc paysager. Le service

Commerce de la CCI s'est montré très réactif

par rapport à nos attentes et a travaillé

efficacement avec le Pays du Mans pour

monter le dossier. Pour une petite structure

comme la nôtre, c'est un vrai coup de pouce."

Patrick Fougeray

Président de la commission Commerce et services

Carole Jacquin-GrangerPrésidente de la commission Tourisme

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Commerce, services, tourisme p. 20/21

Le service informe, conseille etaccompagne les entreprises du sec-

teur touristique, essentiellement leshôteliers restaurateurs. "Nous partici-

pons à l'Observatoire de l'activitéhôtelière sarthoise dans le cadre duréseau Cyvel, avec nos partenaireshabituels : le Comité régional du tou-

risme, le comité départemental dutourisme et les Pays, explique LaurentMariot, conseiller au Tourisme. Ainsi,les hôteliers peuvent se situer parrapport à leurs collègues (taux d'oc-

cupation, clientèles étrangères...). Demême, les collectivités orientent leurpromotion en fonction des résultats."

Pour les professionnels, le serviceorganise régulièrement des réunionsd'informations sur les dispositifsconcernant la profession : les démar-

ches qualité, les aides à la création età la modernisation des établisse-

ments, etc. Le service relaie aussi desopérations régionales, notammentactuellement la "Charte de confiance",dont l'objectif est de changer l'imagede la profession auprès du grandpublic et par conséquent favoriser lerecrutement des salariés.

Ces opérations collectives sont ren-

forcées par des accompagnementsindividuels lors de projets de création,modernisation et transmission, pro-

posés en partenariat avec le Comitédépartemental du tourisme.

ProjetDepuis l'accueil d'une délégation québécoise de la vallée de la Gatineauen septembre 2003, le projet de créa-

tion d'un village québécois en Sartheavance. L'idée : proposer aux tou-

ristes - français et étrangers - un envi-

ronnement typiquement québécois,

comme s'ils y étaient ! D'une centained'hectares, le site comprendrait : deshébergements avec piscine, desmagasins et restaurants avec produitsquébécois, un grand plan d'eau, uneforêt pour des activités de plein air,une salle de spectacle, un parc anima-

lier (porcs-épics, outardes… qui peu-

vent s'acclimater en Sarthe) et uncentre de recherches généalogiquesfranco-québécois.

Et demain ?"Parler du tourisme en Sarthe aujour-

d’hui devient plus aisé : grâce auTGV, aux autoroutes, les distances sesont raccourcies et notre départe-

ment est devenu un centre routierincontournable entre le Nord et le Sud !explique Carole Jacquin-Granger, présidente de la commission Touris-

me. Nos voisins anglais s’installent deplus en plus dans notre région, cer-

tains Parisiens également. Notrecadre de vie, nos infrastructures danstous les domaines attirent mais nousvoudrions plus pour demain !Imaginons : notre village québécoisfonctionne à plein rendement, lesaéroports des départements limitro-

phes nous permettent d'aller àLondres, New York, Oslo, Berlin,Madrid, etc. Mais nous recevons également des hommes d’affaires dumonde entier qui n’ont pas hésité àinstaller leurs maisons mères dansnotre département. Les entreprisesqui s'installent ont l'obligation deconstruire des bâtiments harmonieuxet d'être respectueuses de l'environ-

nement. Ainsi, il fait bon y travaillerau milieu d'un cadre verdoyant. Des salles de spectacles en plein air,style théâtre antique où l’ancien et lemoderne peuvent se côtoyer voientle jour. L’eau a une importance

croissante. Partout où vous avez deslacs, des étangs, des grandes pisci-

nes, vous avez du mouvement, del’économie en plein essor !En bref, des infrastructures, un peud’exotisme, un tourisme d’affaires,des équipements culturels futuristeset des activités aquatiques, voilà notrefutur département. Certains pointssont utopiques mais pour d’autres uneffort politique peut être le déclen-

chement d’un essor économique.La Sarthe devient un centre de tra-

vail, de loisirs, mais où il continue àfaire bon vivre car les responsableset les élus locaux auront su tra-

vailler ensemble sans rivalité poli-tique ou conjoncturelle, mais pour lebien de notre département, on peutrêver !"

TOURISME

TémoignagePatricia et Fabrice Caudard, Brit'Hôtel

Le Cottage, Arnage

"Nous avons reçu le soutien de la CCI pour

obtenir la certification Hôtelcert, une démarche

de qualité de service (réservation, accueil des

clients) validée par l'Afaq Afnor. Pour cet outil

de management efficace, qui permet aussi

bien de fidéliser la clientèle que d'impliquer

le personnel, nous avons apprécié d'avoir à

nos côtés un conseiller motivé et convaincant

lors de ses interventions auprès de notre

personnel avant la visite de l'auditeur."

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Le tissu industriel sarthois estdense et évolue. Pour soutenir laperformance des entreprises àcaractère industriel, quel que soitle secteur, le service Industrie de laCCI met son savoir-faire en matiè-re de création, de transmission,d’innovation et de développementdurable, à leur service.

Aujourd’hui, pour le maintien et lavitalité du tissu économique d’un ter-

ritoire, l’un des enjeux majeurs est latransmission des entreprises à carac-

tère industriel. En Sarthe, 30 % desdirigeants d'entreprises industriellesde plus de 10 salariés ont plus de 55ans. "La Chambre de commerce cher-

che à mobiliser tous les acteurs éco-

nomiques autour de la transmission,une opération délicate dont le dé-

roulement conditionne grandementl’avenir de l’entreprise", expliqueMaurice Thoumazeau, responsableDéveloppement industriel à la CCI. Confrontés à la difficulté d’organiser lacirculation de l’information entre lescédants d’entreprises industrielles etles repreneurs potentiels, la CCI et

Sarthe expansion ont signé, ennovembre 2003, une charte de parte-

nariat avec l’Ordre des experts-

comptables de la Cour d’appel d’Angers,l’association des experts-comptables,la Chambre des notaires et l’Ordre desavocats du Mans, pour mettre en placeun dispositif de rapprochement gratuità la disposition des professionnels et des repreneurs d’entreprises. Suiteà cette charte, un outil internet,www.trans-reprise.com, est en lignedepuis 2005.

La vitalité du tissu économique sar-

thois passe par la nécessité d’innoveren permanence. Consciente de cetenjeu, la CCI a inclus dans son serviceIndustrie un volet innovation et intelli-gence économique (IE). Pour l’IE, ellemène des actions de sensibilisationavec, tous les mois, l’organisation depetits-déjeuners Gesico (gestion desinformations et des connaissances) etapporte des conseils individuels enterme de gestion des informations etdes connaissances et de protectiondes savoir-faire.D’échanges et de conseils, il en estaussi question pour l’innovation avecle Prim (Pôle de recherche et d’inno-

vation du Maine), géré par la CCI etl’université du Maine. Cette associa-

tion a pour objectif de favoriser l’inno-

vation industrielle en rapprochant lesentreprises, les enseignants et leschercheurs au niveau local. La CCI propose également des actionsindividuelles pour le développementdes projets innovants (produits ouprocess). "Nous accompagnons l’en-

treprise dans les différentes étapes de la démarche d’innovation, de l’idéejusqu’aux premières séries indus-

trielles, explique Angélique Barré,responsable Projets innovants. Nous lamettons en contact avec des parte-

naires spécialisés selon ses besoins(protection des innovations, démarche

commerciale...) et nous assurons lesuivi de l’avancée des projets".

L’objectif du service Industrie est ausside soutenir les entreprises dans lamise en place d’un développementviable sur le long terme. Dans cetteperspective, la Chambre de commerceles accompagne sur les questions de développement durable, termegénérique regroupant l’environne-

ment, la sécurité, la santé, la perfor-

mance économique, le social... "Lescritères d’évaluation des entreprisesont changé, avant il s’agissait uni-quement de la qualité des produits, dudélai et du prix. Aujourd’hui, le chefd’entreprise doit prendre en compted’autres éléments comme l’impactenvironnemental de l’activité et desproduits. Les exigences des clients etdes donneurs d’ordre ont évolué,constate Cyrille Naoarine, responsableQSE (qualité, sécurité, environnement)à la CCI. Réfléchir à la problématiquedu développement durable, c’estassurer la pérennité de l’entreprise etle développement des territoires". La CCI met principalement l’accent surl’environnement, l’hygiène, la sécuritéet la santé au travail en menant dif-férentes actions : organisation de confé-

rences par le club environnement/sécurité de la CCI, réalisation de diagnostics techniques et réglemen-

taires, veille réglementaire, animationde groupes de travail. La Chambre decommerce, propose également auxentreprises des outils d’accompagne-

ment à la certification. Ce n’est sansdoute pas un hasard si la Sarthe est ledépartement qui compte le plus d’en-

treprises certifiées iso 14 001, normede management de l’environnementdans la région des Pays de la Loire.

ProjetLa CCI est membre fondateur del’Institut automobile du Mans (IAM) qui

Industrie

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Industrie p. 22/23

a vu officiellement le jour en 2006. Samission est centrée sur l’animationindustrielle régionale. "L’institut serale bras armé pour coordonner les pro-

jets en matière d’innovation dans lafilière auto-moto-camion. Il devramettre les acteurs en contact, identi-fier les ressources et rechercher lespartenaires industriels et les finance-

ments", affirme Claude Buchet, président de la commission Industrie,recherche, environnement de la CCI.L’IAM est situé sur le technoparc des24 Heures du Mans. Il abritera un halld’exposition, des salles de formation,de bases de données et de simulationsvirtuelles ainsi que des ateliers."C’est un projet qui se veut rassem-

bleur. Il n’y a pas de concurrence entreles structures", souligne ClaudeBuchet. Sur les 52 000 salariésemployés par l’industrie dans laSarthe, 7 774 travaillent pour l’auto-

mobile(1), les possibilités de dévelop-

pement sont donc importantes. Parmi les partenaires de l’IAM figurentle pôle de compétitivité à vocationnationale et régionale Automobile hautde gamme qui met en place une orga-

nisation interrégionale sur la Bretagne,les Pays de la Loire et le Poitou-

Charentes et le pôle à vocation natio-

nale EMC2 (ensembles métalliques etcomposites complexes).

Et demain ?L’automobile est une industrie forte-

ment ancrée dans la Sarthe. Mais parlons aussi d'agroalimentaire, autre secteur fort du tissu industrielsarthois : avec ses 11 355 salariés,c'est le premier employeur industrieldu département. L'activité agro réunit l'ensemble desproduits, véritable vivier d'entreprises.On y retrouve tous les métiers de bouche, de l'ultra-frais à la conserveappertisée, en passant par le produitfrais.

Vitrine sur le plan national, voire inter-

national, des produits phares y sontfabriqués : les rillettes du Mans, lespoulets de Loué... Les autres métiersgagnent tout autant leurs lettres denoblesse. On ne plaisante pas avec la qualité en Sarthe ! Il suffit pour s'en convaincre de voir le nombre designes de qualité (label rouge, logo AB,logo CQ) présents dans l'ensemble du département et dans tous lesmétiers : rillettes, volailles, produitsfrais, conserves, vergers...Cependant, ces secteurs sont très cloisonnés. Pour rapprocher cesindustriels, une commission agro-

alimentaire, présidée par Gérald Christ, a été créée à la CCI en 2005. desréunions d'informations sont organi-

sées et la CCI réalise une veille normative et réglementaire. Cette volonté de mutualiser les compétences, est un enjeu qui concer-

ne l’industrie dans son ensemble."L’avenir, c’est le travail en réseau.Pour rester compétitives, les PME-PMIdevront regrouper leurs compétenceset monter des dossiers ensemble",prévoit Claude Buchet.

(1) Chiffres Profil Sarthe 2004

TémoignageChristian Peinado BELIPA, Écommoy

"Notre entreprise, spécialisée dans les

panneaux de particules de bois, a travaillé

avec le service Industrie de la CCI pour un

dossier CAP (Contrat d’appui à la performance).

La CCI nous a aidés à monter le dossier et

nous a mis en rapport avec différents

partenaires. Lorsque nous avons des questions

concernant des subventions ou la recherche

et le développement, nous faisons souvent

appel à la CCI car c’est pour nous un gain de

temps, la certitude d’avoir un dossier bien fait

et d’être dirigés vers les bons interlocuteurs".

ACI

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À l'heure de la mondialisation, ledéveloppement à l'international estun atout incontournable pour lesentreprises, même les petites… Pourles accompagner, la CCI a mis enplace tout un ensemble de presta-tions organisées à l'échelon régionaldepuis 2001.

En Sarthe, le commerce extérieur seporte bien. L'évolution est meilleureque la tendance nationale puisque les

échanges qui étaient déficitaires deplus de 74 millions d'euros en 2001ont dégagé un excédent de 183,396millions d'euros en 2005. Les secteursles plus représentatifs sont les équi-

pements pour l'industrie automobile,les secteurs papier/carton, le matérielélectrique et bien sûr les produits alimentaires avec les filières lait etviande. Mise à part l'industrie agro-

alimentaire, on retrouve d'ailleurs lesmêmes secteurs à l'importation.

Le service Appui à l'international de laCCI du Mans et de la Sarthe s'inscritdans le dispositif CCI InternationalPays de la Loire qui regroupe les huitCCI de la région avec une vingtaine depersonnes dédiées à l'international. Ceréseau travaille avec le Conseil régio-

nal pour la mise en oeuvre du pro-

gramme des opérations à l'étranger.Celui-ci finance également certainesaides destinées aux PME exportatricescomme l'analyse internationale pourune première étude de marché ou unepremière participation à un salon àl'international et comme le finance-

ment des VIE (Volontaires internatio-

naux en entreprise) recrutés par lesPME ligériennes pour une mission d'unan à l'étranger.

CCI International entretient des liensétroits avec les missions économiquesà l'étranger et ses partenaires privi-légiés que sont les 112 CCIFE (Cham-

bres de commerce et d'industrie françaises à l'étranger) et l'agencenationale pour l'exportation Ubifrance.

Par ailleurs, la CCI du Mans participe àl'animation de l'association SartheExport. Ses 60 adhérents se réunis-

sent tous les mois pour évoquer unpays, une technique export ou visiterune entreprise. Le site internetwww.sarthe-export.asso.fr qui affichele savoir-faire de ses adhérents a reçu84 000 visites en 2005.

ProjetOutre la poursuite de la détection denouveaux exportateurs et le suivi deprojets individuels, l'accent est mis surl'appui aux porteurs de projets degroupements ou de filières. Uneattention particulière est portée pourdétecter, animer et accompagner desrapprochements d'entreprises autourde projets concrets.

Et demain ?La commission Relations internatio-

nales de la CCI du Mans et de laSarthe, présidée par DominiqueDachary, se réunit tous les 2 moispour imaginer et mettre en œuvredes actions de soutien à l'exportationdes entreprises sarthoises. Commentréussir à mettre en œuvre ce poten-

tiel exportateur que constitue le tissuindustriel disséminé dans le départe-

ment et la région ? "L'opportunitéde prendre en charge l'indemnitéd'un VIE Pays de la Loire pendant unan est une chance à saisir, expliqueDominique Dacharry. Pour un indus-

triel, le VIE c'est : très peu de frais àsa charge, la prospection par unjeune formé à ses produits dans unpays étranger ou d'une clientèleétrangère, une vision neuve de nou-

veaux marchés sans forcément pas-

ser du temps à sillonner un paysétranger, des rapports réguliers surla prospection/la vente, un soutienadministratif et un suivi des objectifsde travail par un accompagnateur dela CCI.Quel chef d'entreprise n'en a pas rêvé ? Ceci est du domaine du possible,poursuit le président de la commissionRelations internationales. Envisageonsensemble ces opportunités, regrou-

pons nos synergies pour faire évolueret augmenter les chiffres d'affaires.Contactez l'équipe de la CCI qui vousrendra visite. Essayons de construireensemble."

International

Yves Legarda, Sorbial, Spay

"Nous travaillons depuis 4 ans à l'international.

Pour nos nombreuses démarches, nous

recevons l'appui du service International de

la CCI, notamment dernièrement pour le

recrutement d'un VIE. C'est aussi par leur

intermédiaire que nous avons trouvé un avocat

à Cuba. Il est essentiel à l'export d'avoir des

compétences à proximité pour assurer une

bonne réactivité face à nos besoins."

Témoignage

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Infrastructures/Finances

International p. 24/25Infrastructures/ Finances

Le budget exécuté de la Chambre decommerce et d’industrie s’élevait à19 115 550 € en 2005 : un exerciceterminé avec un résultat de 10 651 €.La Taxe additionnelle à la taxe profes-

sionnelle (TATP) des entreprises ycontribue pour 29,1 %. Elle était de35,5 % il y a dix ans. Les ressourcesproviennent principalement des acti-vités de formation professionnelle etde gestion des services publics àcaractère industriel ou commercial. Le taux de la Taxe additionnelle à lataxe professionnelle que la CCI estautorisée à prélever, est parmi les plusfaibles de France et place la CCI duMans et de la Sarthe au 18e rang duclassement national pour la modicitéde son imposition. Sur une longuepériode, dans une perspective d’allè-

gement des charges sur les entrepri-ses, on peut se féliciter de cette per-

formance de moindre charge fiscaleconsulaire. Sans ignorer cependantque la TATP finance les missions deservice public que la CCI doit obliga-

toirement assumer au profit desentreprises. Sans perdre de vue nonplus que c’est elle qui permet à laChambre consulaire d’amorcer les toursde tables de financement d’actions etde réalisations dont elle prend l’initiative. La CCI veut développer sa relationfournisseur-client avec les entreprises.Elle doit aussi multiplier les partena-

riats avec les collectivités territoriales,pour répondre aux besoins nouveauxdes entreprises, si possible en les anti-cipant, et par conséquent disposer pourcela d'une réelle capacité de mobilisa-

tion financière.

Exprimer l’intérêt général des entreprisesauprès des pouvoirs publics à l’occasiondes grands projets d’infrastructuresest une des missions premières de laChambre de commerce et d’industrie.Les occasions n’ont pas manqué, cer-

taines étant encore très actuelles, dedonner des avis sur des projets, demiliter pour leur réalisation, de suivrecelle-ci. Il en est ainsi des liaisonsautoroutières, du TGV Atlantique, del’avenir de la desserte TGV du Mans, del’interconnexion TGV au sud de larégion parisienne, du réseau haut débit.

La Chambre consulaire a parfois créédes infrastructures locales, se char-

geant de les faire évoluer, en tout casde les gérer, comme l’aérodrome duMans-Arnage et le Centre routier de laChapelle Saint-Aubin.

50 %formation

36 %appui aux entreprises et représentation des intérêts collectifs

14 %équipements gérés

COMMISSION FINANCES COMMISSION INFRASTRUCTURES

Répartition du Budget 2005

Jean-Luc Fournigault1er vice-présidentPrésident de la commission Finances

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Aujourd'hui, l'information est uneressource stratégique. Face à cetenjeu la CCI offre et développe unensemble d’outils et de services pouraccompagner l’entreprise notam-ment vers la révolution numérique.

Nouvelle base de données des CCI surles entreprises de la région, leSystème d’information régional sur lesentreprises (Sire) permettra de cen-

traliser l’ensemble des informationscollectées sur les 90 000 entreprisesdes Pays de la Loire. Il revient à la CCIdu Mans et de la Sarthe de maintenir àjour le fichier des quelque 13 700répertoriées en Sarthe. Le Sire rendrapossible une connaissance plus finedes entreprises et des territoires et en prévoir certaines évolutions. Dèslors, le développement des nouvelles

technologies de l’information etnotamment Internet sont au cœur despréoccupations de la CCI. Ainsi, lasensibilisation des entrepreneurs àl’utilisation d’Internet constitue-t-ellela base des deux programmes. Unesérie d’ateliers pratiques ont été misen place sur l’ensemble du départe-

ment. De plus, l’accompagnement deprojets par des diagnostics et duconseil permet aux dirigeants de nepas rester sans réponse. La CCI a elle-

même développé trois outils on linepreuve de son implication dans larévolution numérique, lemans.cci.fr,trans-reprise.com et l’annuaire dessous-traitants sarthois sarthe.biz.

e.business et e.administrationDans le cadre de son activité courante,l’entreprise a chaque jour davantagerecours à l’outil informatique, notam-

ment dans ses relations avec l’admi-

nistration. C’est ce qu’on appellel’e.administration. Pour en favoriserl’accès, la CCI organise une formationd’une journée dédiée aux télé-

procédures. Les formalités (déclara-

tions, TVA, visas douaniers, déclara-

tions Urssaf...) mises en place par lesadministrations y sont présentées.Plus généralement, avec la croissancedes échanges électroniques et de l'e-business, la sécurité devient de plus en plus cruciale. C’est pourrépondre à cet enjeu que les CCI ontcréé une signature électronique"Chambersign", reconnue par l’État,qui permet de sécuriser les échanges.Cette signature est délivrée par leCentre de formalités des entrepriseset permet l’identification certaine d’unémetteur de message ou de formalitéssur internet.

ProjetPour répondre au fort besoin pour lesentreprises de disposer, en un lieu, desressources nécessaires pour faciliter

leurs projets Internet, la CCI souhaitedévelopper une agence de l’économienumérique. Cette agence, située dans le hall de la CCI, constituera lavitrine des bonnes pratiques, des nouveaux outils, des offres locales des fournisseurs, les formations enSarthe et animera les réseaux d’entreprises du secteur de l’économienumérique.

Et demain ?Un portail économique et de servicesconstitué d’un ensemble d’espacesthématiques gérés par les différentsservices de la CCI, constituera "l’entrée virtuelle" de la CCI et de sesservices (formations, ressources...)."L’objectif, à court terme, est de permettre l’accès par internet à l’ensemble des ressources et descompétences de la CCI (informations,fichiers, prises de rendez-vous, cata-

logues de ressources, télé formalités,formations, clubs d’entreprises, gui-

des de création...)", souligne BernardWarain. Les quatre premiers espacesen développement sont : les techno-

logies de l’information, l’environne-

ment, l’intelligence économique etl’annuaire des prestataires de servicesaux entreprises en Sarthe.L’ambition de la CCI est d’accélérer l’éclosion de la filière e-commerce en Sarthe par la mise en réseau des acteurs (prestataires Web, info-

graphistes, hébergeurs de données, e-commerçants, juristes, transpor-

teurs, organismes de paiement enligne, prestataires marketing...) et lamutualisation des besoins. Demain, lesnouveaux outils génèreront de nou-

veaux comportements chez les clients,entreprises et particuliers. Les prévoir,c’est capter avant d’autres, de nou-

veaux marchés.

Systèmes d’information

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Page 28: SOMMAIRE - jmquetin.free.frjmquetin.free.fr/0genea/imagesjm/150_ans.pdf · 150 ans déjà... et pas question de souffler ! Édito p. 1 Le choix du message est très significatif.

Ces dernières années, la CCI a faitévoluer son image de marque en affi-chant une identité forte et dyna-mique, notamment par une présencerenforcée dans les médias locaux(TV, presse écrite, radio), mais aussien donnant un sérieux coup de neuf àsa charte graphique.

La CCI s'est dotée d'une nouvellecharte graphique pour valoriser etrenforcer son identité et son imageauprès des entreprises, mais aussi dugrand public. Le principe du dynamis-

me des courbes d'une vague aux cou-

leurs du logo (lequel reste inchangé) aété retenu. L'objectif est d'harmoniserl'ensemble des documents émis encréant une homogénéisation visuelleet en améliorant la lisibilité de toutesles actions de communication. "À travers ce changement d'identitévisuelle, nous avons souhaité plus quejamais donner du dynamisme, de la cohérence et de la clarté à nos actions", explique Jean-Claude Briant, président de la commissionCommunication de la CCI. La CCI a également développé un véri-table partenariat avec la télévisionlocale, Canal 8, afin de réaliser desémissions qui visent à faire découvrirle monde de l'entreprise au plus largepublic.

L'information et la communicationpassent aussi par le support Maine écoédité par la CCI. Magazine d'informa-

tion sur l'économie locale et générale,il diffuse un maximum d'informationsutiles à toutes les entreprises sarthoi-

ses : actualité économique, tendancedes marchés, aspects juridiques etréglementaires, veille technologique,opportunités d'affaires... Mais cet outil de diffusion de l'infor-

mation ne pourrait exister sans un travail de veille économique, derecherche et de traitement de

l'information réalisé par le Centre d'information économique (CIE) de laCCI. Véritable centre de ressources, ilapporte une réponse rapide à toutesles questions sur l'entreprise, sonenvironnement ou sur l’économie.Pour cela, le CIE dispose d’un fondsdocumentaire composé de plus de 50 titres de périodiques, d’annuairesd’entreprises, de rapports et d’étudessur l’économie nationale, régionale ou sarthoise. Il assure une veille informative permanente sur l'en-

vironnement économique, à traversl’analyse d'articles sur les entreprisessarthoises et l’actualité économiquelocale.

ProjetLa volonté de la CCI est de se positionner comme acteur incontour-

nable en matière de veille économiquelocale. L'idée serait de mettre en placeune lettre électronique à destinationdes entreprises internautes avec pour objectif d'apporter une infor-

mation rapide et pertinente sur l'éco-

nomie (tableaux de bord, indicateursconjoncturels, observations/étudeséconomiques...)

Et demain ?"En Sarthe, un des hauts lieux du journalisme se trouve au niveau duTechnoparc, explique Bernard Warain.Tout au long de l'année s'y déroulentdifférentes manifestations (24 Heuresauto, moto...) qui font venir un bonnombre de journalistes nationaux etinternationaux. Alors, pourquoi ne pas profiter de ces événements pourdiffuser de l'information sur les initiatives économiques sarthoises et créer un pôle de rencontres "journalistes-info" fondé sur les inno-

vations."

500 responsables d'entreprises interrogés

Le magazine d'information économique,

Maine Éco, diffusé tous les deux mois à

14 300 entreprises sarthoises (commerçants,

industriels et prestataires de services),

dispose d'une notoriété incontestable.

La perception qu'en ont ses lecteurs a été

analysée lors d'une étude de lectorat réali-

sée en novembre 2005 auprès de 500

responsables d'entreprises. Il en ressort

que : 96 % des décideurs interrogés

connaissent Maine Éco, 93 % le lisent,

80 % des lecteurs trouvent l'information

traitée dans le magazine assez intéressante,

voire même 16 % très intéressante,

et enfin 64 % considèrent Maine Éco

comme un magazine d'information sur

l'économie locale.

Témoignage

Sytèmes d’information p. 26/27CommunicationCommunication

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Page 29: SOMMAIRE - jmquetin.free.frjmquetin.free.fr/0genea/imagesjm/150_ans.pdf · 150 ans déjà... et pas question de souffler ! Édito p. 1 Le choix du message est très significatif.

S’impliquant pleinement dans l’ap-prentissage, la formation profession-nelle et l’enseignement supérieur, afind’optimiser l’insertion professionnelledes jeunes et la formation de tous lessalariés, la CCI n’a jamais hésité àdéployer d’importants moyens pourdévelopper ce service et accomplirses différentes missions : enseigneret former, conseiller, réaliser desbilans de compétences, préparer à lavalidation des acquis de l’expérienceet accompagner vers l’emploi.

Les activités d’enseignement et deformation de la CCI représentent,avant tout, un service rendu aux entre-

prises. "Notre souci permanent est decontribuer au développement desentreprises en formant, aujourd’hui, lepersonnel dont elles auront besoindemain et en préparant les futursrepreneurs ou créateurs. Nous som-

mes la cheville ouvrière entre le passéet l’avenir", explique Jean-FrançoisGirault, le président de la commissionEnseignement et formation de la CCIdu Mans et de la Sarthe. "C’est pour-

quoi, toutes les formations que nousmettons en place répondent réelle-

ment à la volonté des entrepreneurs.Notre volonté est de coller à la réalitéet d’être un lien utile entre le salarié etl’entreprise."Ainsi, plus de la moitié du budget de la chambre consulaire est consacrée à la formation. "Grâce à ces finan-

cements, nous pouvons proposer desformations pour tous les niveaux, dans tous les secteurs d’activités, collectives ou sur-mesure, qui danstous les cas correspondent auxbesoins des salariés et des entrepri-ses", souligne Jean-Louis Chevalier,directeur de la Formation. Pour cefaire, le service Enseignement et formation s’appuie sur deux types de produits : la formation initiale (formation en alternance-apprentissage

et enseignement supérieur) et la formation continue (formation dessalariés d’entreprise, formation-

reconversion).

Des résultats remarquables grâce àdes enseignants de qualitéDe toute évidence, cette politiqueporte ses fruits. Pour s’en convaincre,il suffit de prendre connaissance desrésultats qui montrent que le tauxd’insertion des apprentis, étudiants oustagiaires dans l’entreprise, à 6 mois,atteint les 80 % en moyenne, voire les98 % pour l’Escra. "Telle est bien lapreuve que nos formations répondentvraiment aux attentes des chefs d’entreprises, précise Jean-FrançoisGirault. Cette réussite s’appuie sur lescompétences de formateurs ou inter-

venants expérimentés, en prise avec le monde de l’entreprise et formésgrâce à un programme interne original".

Six établissements pour une mêmevocationLe pôle formation de la CCI, comprendsix établissements (le Groupe CCIFormation, le Groupe Escra-Iscam,l’EGC du Maine, l’Ismans, d’IDFC-CELet l’IDC) et deux services transversaux(l’informatique et la communication).

Le Groupe CCI FormationAu cours des années 80, le CFA quitteprogressivement le modèle du lycéeprofessionnel pour entrer dans unedynamique de véritable centre de for-

mation professionnelle en alternance, àtravers la mise en place d’une organi-

sation tournée vers l’entreprise. Dans les années 90, le CFA devient CCIFormation et renforce de nouveau laqualité et la variété de son offre. Desoutils sont ainsi mis en place pourdévelopper une pédagogie spécifiquede l’alternance, les premières forma-

tions de maîtres d’apprentissage voientle jour, de même que le dispositif de

Enseignement etFormation

Guillaume de Farcy, ancien élève de l'Escra-

Iscam (promotion 2003), aujourd'hui

conseiller commercial pour la concession

BMW à Rennes.

"J'ai voulu entrer à l'Escra car c'est l'école

de référence dans le monde de l'automobile

et la formation que j'y ai reçue m'a

complètement emballé. Et bien qu'ayant déjà

intégré le milieu professionnel, j'ai pu parfaire

ma connaissance du produit automobile

dans tous les domaines, de la mécanique

au management, en passant par la démarche

commerciale. L'enseignement de l'Escra a,

en effet, la spécificité d'être très éclectique

et permet d'acquérir une bonne culture

générale qui me sert tous les jours dans

mon métier. C'est un très bon bagage."

Témoignage

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Page 30: SOMMAIRE - jmquetin.free.frjmquetin.free.fr/0genea/imagesjm/150_ans.pdf · 150 ans déjà... et pas question de souffler ! Édito p. 1 Le choix du message est très significatif.

Enseignement et Formation p. 28/29

formation de formateurs internes.Depuis la fin des années 90, CCIFormation poursuit le développementde ses activités de formation et deconseil. Il devient ainsi, en 2004, leGroupe CCI Formation et l’ensembledes formations dispensées (plus de 40diplômes préparés) est regroupé enInstituts des Métiers*. Chaque année,il accueille 1 500 apprentis, encadréspar 130 formateurs. * Institut consulaire des métiers de l’automobile,

Institut des métiers du commerce, Institut supérieur

du management et de la gestion (BTS), Institut des

métiers de l’informatique, Institut des métiers de la

restauration, Institut des métiers de la santé,

Institut des métiers de la formation.

Le Groupe Escra-IscamL’Escra (École supérieure du commer-

ce des réseaux de l’automobile) a vu le jour en 1972, tandis que l’Iscam(Institut supérieur du commerceautomobile du Mans) est né en 1985. "Ce groupe a vocation à for-

mer des professionnels pour la distribution automobile, capables des’intégrer dans l’ensemble desréseaux", résume Olivier Selfort, ledirecteur de l’établissement. Dans cetesprit, le Groupe Escra-Iscam, dontl’école professionnelle est implantéesur plusieurs sites français, a récem-

ment mis en place une formation d’attaché commercial en véhiculesindustriels.

L’EGC du MaineCréée en 1989, l’École supérieured’administration des entreprises a pris la dénomination d’École de gestion et de commerce du Maine en 2003.Rayonnant sur les départements de laSarthe, de l’Orne et de la Mayenne, elle appartient à un réseau national de 25 écoles et accueille plus de 70 étudiants (près de 25 par promo-

tion) sur une formation de trois ansreconnue par l’État.

L’EGC, désormais implantée sur latechnopôle de l’Université du Maine,"forme des cadres opérationnels engestion, commerce et management,destinés à travailler dans des PMEgénéralistes. Nous développons plusspécifiquement les concepts d’entre-

preneuriat et de création d’entreprise.Nous privilégions également les liensdirects avec le monde du travail et, parconséquent, les stages en France et àl’étranger. C’est pourquoi, nous obte-

nons d’excellents résultats d’insertiondans l’entreprise**", souligne AlainGarcia, directeur de l’EGC du Maine.** 95 % au bout de six mois.

L’IsmansL’Institut supérieur des matériaux etmécaniques avancés (Ismans) a étéfondé en 1987 et a été habilité par lacommission des Titres d’ingénieurs en 1992. Il forme des ingénieurs dans le domaine des sciences et technologies de l’information et de lacommunication appliquées au génienumérique des matériaux, à l’ingénie-

rie virtuelle en mécanique et auxmathématiques pour l’ingénieriefinancière et managériale. Membre de la Conférence des grandesécoles et Campus européen de l’uni-

versité du Québec, l’Ismans a suacquérir une dimension internationaletout en développant une double com-

pétence dans l’ingénierie et le manage-

ment. "Nous formons 250 ingénieurspar an qui trouvent aisément du tra-

vail, notamment dans les secteurs del’aéronautique, des matériaux, descosmétiques ou de l’industrie navale.En 2005, 60 % de la promotion étaitplacée avant d’obtenir son diplôme",souligne Alain Le Méhauté, directeurde l’Ismans, rappelant les liens fortsqui unissent l’école et les entreprisessarthoises, en termes de recherche etd’innovation. "Nous avons même créédes entreprises de pointe sur le site".

Charlène Fronteau, ancienne élève CAP

Vente alimentaire (promotion 2003),

aujourd'hui boulangère à Noyen.

"Durant les deux années du CAP, j'ai

apprécié le sérieux et la disponibilité de

l'encadrement. Les professeurs m'ont

toujours soutenu et c'est, à mon avis, le

plus important dans une école de formation.

Grâce à cet enseignement et à mon

diplôme, j'ai immédiatement trouvé du

travail dans le domaine qui me plaisait et,

aujourd'hui, au sein de la boulangerie que

j'ai reprise récemment avec mon mari,

je mets quotidiennement en application

ce que j'ai appris au centre".

Témoignage

150 ans 27/09/06 17:11 Page 31

Page 31: SOMMAIRE - jmquetin.free.frjmquetin.free.fr/0genea/imagesjm/150_ans.pdf · 150 ans déjà... et pas question de souffler ! Édito p. 1 Le choix du message est très significatif.

L’IDFC-CELL’IDFC-CEL regroupe, depuis 2005,l’Institut pour le développement de laformation continue (IDFC) et le Centred’étude des langues (CEL). La vocationde cet établissement est d’aider lesentreprises et leurs salariés à s’adap-

ter aux mutations économiques ettechnologiques par l’entretien et leperfectionnement des compétences."Nous pouvons proposer une palettequasi illimitée de formations courtes,classiques ou sur-mesure, en fonctiondes souhaits exprimés par les entre-

prises que nous accompagnons dans ladéfinition des besoins et dans la ges-

tion des actions de formation, expliqueMichel Juzeau, directeur de l’établis-

sement. Les stages peuvent être intraou inter-entreprises".Le CEL, quant à lui, qui appartient à unréseau national, a su faire ses preuvesen près de vingt années d’existence enmatière de formation linguistique.

L’IDCL’Institut pour le développement descompétences assure une position d’in-

terface entre les besoins en nouvellescompétences des entreprises et lesétablissements de formation de la CCI."Nous constituons une structure sou-

ple proposant des prestations auxentreprises (diagnostic de ressourceshumaines...) et aux salariés, aux jeunesou aux personnes sans emploi (bilande compétences, validation des acquisde l’expérience, diagnostic ou reclas-

sement professionnel...)", résumeMarie Duchaine, responsable de l’IDC.

Et maintenant ?Les mutations économiques, techno-

logiques et démographiques du mondedu travail vont encore s’accélérer. Le rôle des services Formation de laCCI, dans ce contexte, est plus quejamais de produire des compétencesnécessaires au développement des

entreprises. Pour ce faire, la CCIdemeure, en permanence, à l’écoutedes entreprises avant d’identifier, voired’anticiper les besoins, pour proposerdes réponses adaptées."Déjà, ces dernières années, le dispo-

sitif de formation a beaucoup évolué,tant dans la méthode que dans lesmoyens mis en œuvre. L’introductionde l’informatique a notamment chan-

gé beaucoup de choses, expliqueJean-François Girault. Nous avons l’obligation d’augmenter notre réacti-vité et d’individualiser de plus en plusles enseignements".Dans cet esprit, les responsables de laCCI, élus et techniciens, sont en trainde développer un dispositif de "modu-

larisation" des formations. "Cetteinnovation consiste à adapter les cursus aux besoins individuels enorganisant la formation en blocs decompétences correspondant à desgrands secteurs d’activités, expliqueOlivier Selfort. Notre objectif est d’intéresser un nouveau public,notamment salarié, qui souhaite renforcer ses compétences tout enprenant son temps pour passer lediplôme. Ce système doit nous per-

mettre d’individualiser les parcours."

Les projetsLa construction et l’adaptation deslocaux sur le campus de la CalifornieCe projet est mené en partenariat avecla Région, le Département et Le Mansmétropole. Il comporte deux chantiersétroitement liés : la construction delocaux complémentaires et la restruc-

turation de certains bâtiments oucorps de bâtiments. "Notre objectif estd’améliorer les conditions de travail detous les usagers et surtout de colleraux besoins en favorisant, en particu-

lier, l’individualisation de la formation,explique Jean-Louis Chevalier. Cestravaux, qui devraient s’achever mi2007, doivent nous permettre de

Enseignement et Formation

Guillaume Opportune, ancien élève de

l'EGC, aujourd'hui fondateur et gérant de

la SARL Autonomis (vente de matériel

médical et paramédical) au Mans.

"À l'EGC, j'ai avant tout apprécié le

caractère concret de l'enseignement et,

dans ce même esprit, la qualité des

intervenants qui ont su nous faire part de

leur expérience quotidienne en entreprise.

C'est à la suite d'un stage effectué dans le

cadre de l'école que j'ai trouvé mon premier

emploi et c'est également avec le soutien

de la CCI que j'ai pu créer mon entreprise.

Cette création correspondait d'ailleurs à

mon projet de fin d'études".

Témoignage

150 ans 27/09/06 17:11 Page 32

Page 32: SOMMAIRE - jmquetin.free.frjmquetin.free.fr/0genea/imagesjm/150_ans.pdf · 150 ans déjà... et pas question de souffler ! Édito p. 1 Le choix du message est très significatif.

Enseignement et Formation p. 30/31

consolider le pôle formation desmétiers de l’automobile et d’offrir unmeilleur accueil aux apprentis, grâce àla rénovation des locaux du CFA."Le chantier comprend la réhabilitationdu bâtiment de l’Escra-Iscam (déjà encours), la construction de nouveauxlocaux (bureaux, salles, ateliers pour ledomaine de l’automobile), le déplace-

ment du centre de ressources vers unespace trois fois plus important et lacréation d’une zone d’accueil pour lesapprentis. De surcroît, ces travauxsont intégrés dans le cadre d’unedémarche HQE (Haute qualité envi-

ronnementale).

La création d’une nouvelle écolesupérieure double compétencePour répondre à un besoin fort, la CCIa choisi de mettre en place une écolesupérieure d’ingénieur d’affaires enpartenariat avec la Région, leDépartement, Le Mans métropole etl’École supérieure de vente de la CCI deVersailles. Elle sera implantée sur latechnopole universitaire, au sein d’unpôle d’enseignement supérieur CCIregroupant également l’Ismans etl’EGC du Maine.Ce projet, qui verra le jour dès sep-

tembre 2007, vise à apporter à destechniciens, techniciens supérieurs ouingénieurs une formation sur trois ans,de haut niveau I (bac +5), représentantune compétence supplémentaire dansles domaines du développement commercial, de la coordination d’affai-

res et dans la gestion des entreprises.

Les projets des écolesGroupe CCI FormationLe Groupe CCI Formation est en trainde mettre en place un projet quin-

quennal qui vise à rendre l’apprentiacteur autonome de son projet et de saformation. Pour répondre à ce projet,cinq lignes directrices ont été définies :accompagner le jeune dans son projet

de formation professionnelle, ouvrir etadapter l’offre de formation au terri-toire, fixer et développer la missionsociale et éducative du CFA, favoriserla professionnalisation des acteurs etadapter les moyens aux objectifs.

Groupe ESCRA-ISCAMLe Groupe Escra-Iscam s’est fixé troisobjectifs : asseoir la formation dans ledomaine des véhicules industriels enformant des attachés commerciaux,s’ouvrir à de nouveaux publics par lebiais de la "modularisation" et, sur-

tout, mettre en place, au sein des nou-

veaux locaux, un pôle automobile rap-

prochant les formations dispenséespar l’Escra-Iscam et le Groupe CCIFormation. "Il s’agit de proposer unepépinière de compétences couvrantl’essentiel des métiers de l'automobile,d’unifier et de mutualiser les moyenspour répondre à toutes les deman-

des", explique Olivier Selfort.

L’EGC du MaineL’EGC du Maine a la volonté, dès larentrée 2008, de franchir le cap des100 étudiants. À cette même époque,elle devrait aussi entrer dans ces nou-

veaux locaux du Campus universitairesur le pôle aménagé par la CCI.Parallèlement, si le dossier déposé enRégion est accepté, l’école devraits’ouvrir à l’apprentissage et ainsi aug-

menter encore ses effectifs.

Laurent Audry, ancien élève du CFA (de

1988 à 1992), aujourd'hui propriétaire de

la carrosserie des Pins à Changé.

"Le CFA m'a beaucoup apporté puisque j'ai

été embauché dans l'entreprise où j'avais

suivi mon apprentissage. J'y suis devenu

chef d'atelier, avant de créer ma propre

entreprise de carrosserie.

J'ai surtout apprécié que les cours soient

donnés par des formateurs qui connaissent

très bien le milieu professionnel et c'est

pour cela que l'enseignement est vraiment

concret. C'est ce qui fait la différence entre

le CFA et les autres établissements.

D'ailleurs, depuis mon installation, j'ai

accueilli une dizaine d'apprentis.

Aujourd'hui encore, je forme trois apprentis

de CCI Formation et je ne suis pas inquiet

pour leur avenir. L'alternance est vraiment

une bonne école !"

Témoignage

Alain Kermorvant, directeur de la

Formation des MMA.

"Nous travaillons avec le Centre d'étude

des langues (CEL) depuis de nombreuses

années et avons même renforcé,

récemment, cette collaboration pour des

formations de groupes ou individuelles.

Ainsi, aujourd'hui nous déléguons la

quasi-totalité de la prestation, qui nous

satisfait pleinement. À l'évidence, le CEL

a bien pris conscience de la nature de nos

besoins et de nos exigences".

Témoignage

150 ans 27/09/06 17:11 Page 33

Page 33: SOMMAIRE - jmquetin.free.frjmquetin.free.fr/0genea/imagesjm/150_ans.pdf · 150 ans déjà... et pas question de souffler ! Édito p. 1 Le choix du message est très significatif.

Enseignement et Formation

IsmansDès la fin de ce mois d'octobre, l'un desprojets phares de l'Ismans sera sousles feux de l'actualité : le bateau réali-

sé par les étudiants, conçu par unancien élève et soutenu par de nom-

breuses entreprises sarthoises, pren-

dra part à la célèbre course trans-

atlantique La Route du Rhum, barrépar François Angoulvant, professeur àl'Ismans.De plus, l'institut va ouvrir une nou-

velle section axée sur la double compétence "mathématiques etmanagement".En parallèle, l'Ismans a initié et déve-

loppé un projet européen prônantl'instauration de nouveaux modèles de gouvernance pour la science et l'innovation. "Il s'agit d'un modèlealternatif qui doit renforcer l'efficacitédes centres de recherche", expliqueAlain Le Méhauté, qui travaille avec de nombreux partenaires publics etprivés sur ce dossier majeur.

L’IDFC-CELL’IDFC-CEL prévoit de développer denouvelles formations, notammentdans les secteurs de l’international etla santé (en partenariat avec le centrede l’Arche, sur l’immobilisation desrachis). De plus, l’institut s’apprête àmettre en place des ateliers perma-

nents de bureautique, assurant uneformation personnalisée et encoremieux adaptée aux besoins.L’IDC souhaite, davantage encore, êtrele médiateur entre l’entreprise et lessalariés et renforcer l’accompagne-

ment de la personne dans sa recher-

che d’emploi.En résumé, le service Enseignement etformation souhaite conforter et déve-

lopper ses partenariats et inscrire sesactivités dans le cadre de la loi Fillonqui favorise la formation tout au longde la vie, à travers des processuscomme le DIF (Droit individuel à laformation) et la VAE (Validation desacquis de l’expérience).

Yann Le Naour, ancien élève de l'Ismans

(promotion 1999), aujourd'hui responsable

d'agence pour l'entreprise Teuchos à

Mérignac (33). Cet ingénieur travaille

essentiellement pour le groupe Safran

(ex-Snecma), dans le domaine des moteurs

à propulsion solide.

"La formation que j'ai reçue à l'Ismans a

totalement répondu à mes attentes :

renforcer mes compétences en mécanique

et acquérir la pratique de nouveaux outils,

notamment dans les domaines des matériaux

et des calculs éléments finis. Grâce aux

enseignements techniques dispensés à

l'école, j'ai pu intégrer le monde de

l'aéronautique, comme je le souhaitais,

mais aussi me familiariser avec les notions

de gestion de projet et de management qui

me sont utiles chaque jour. En ce sens,

l'Ismans propose un enseignement à la fois

de haut niveau, mais aussi très pratique et

concret qui permet d'être immédiatement

opérationnel, autonome et capable de

travailler dans de nombreux domaines

d'activités. Aujourd'hui, je suis encore en

contact avec certains de mes anciens

professeurs, qui ont toujours su se montrer

disponibles et je travaille régulièrement

avec des anciens élèves de l'école".

Témoignage

Établissements Effectifs annuels Effectifs pédagogiques Taux de réussite aux examens Taux d’insertion professionnelle à 6 mois

Groupe CCI Formation 1 500 apprentis 130 77 % 80 %

Groupe Escra-Iscam 160 stagiaires 50 90 % 98 %

EGC du Maine 70 étudiants 40 80 % 95 %

Ismans 240 étudiants 110 95 % 70 %

IDFC/CEL 4 200 personnes formées 80 personnes

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Page 34: SOMMAIRE - jmquetin.free.frjmquetin.free.fr/0genea/imagesjm/150_ans.pdf · 150 ans déjà... et pas question de souffler ! Édito p. 1 Le choix du message est très significatif.

Publication de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe - Octobre 2006 Maquette, mise en page, gravure : Belouga communication – Impression : Auffret Plessix – Tirage : 20 000 exemplaires

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