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Solutions innovantes pour la ville durable

Démonstrateurs industriels pour la ville durable

Le réseau Vivapolis vise à fédérer les acteurs publics et privés français qui travaillent à la conception, à la construction et au fonctionnement de la ville durable, sur le territoire national mais aussi à l’étranger, pour leur permettre d’être individuellement et collectivement plus efficaces dans leur démarche et leur action grâce à une meilleure synergie.

Les fiches ont été réalisées par les membres du réseau Vivapolis, réunis au sein de groupes de travail pour présenter des exemples de réalisations innovantes pour la ville durable.

www.cohesion-territoires.gouv.fr/vivapolis

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DÉMONSTRATEURS INDUSTRIELS POUR LA VILLE DURABLEUN SOUTIEN SPÉCIFIQUE DE L’ÉTAT

/// UN DISPOSITIF POUR DES GROUPEMENTS PUBLIC-PRIVÉ

L’appel à projets Démonstrateurs industriels pour la ville durable (DIVD) s’adresse à des entreprises de métiers et de tailles divers : PME, start-up, grands groupes du BTP, du numérique, des transports, des services urbains, mais aussi universités, établissements publics...Ces entreprises et les territoires qui les soutiennent forment des consortiums publics-privés, qui déploient localement des innovations techniques, organisation-nelles et de gouvernance à toutes les étapes de la conception urbaine.

Une équipe interministérielle dédiée

L’accompagnement de l’État est réalisé en mode projet par une équipe interministérielle dédiée, en lien avec les Ministères, Directions et organes de régulation concernés.

Pour chaque DIVD, sont nommés :• un référent national du Plan Urbanisme Construction

Architecture ;• un correspondant local, au sein des services déconcen-

trés en charge de l’aménagement.

Un accompagnement pour lever les verrous techniques, juridiques et financiers à l’innovation

Les démonstrateurs industriels seront demain la vitrine du savoir-faire français à l’international.

À ce titre l’État les accompagne pour lever les verrous à leur concrétisation par :• un appui technique et juridique, et la mise en œuvre

des mécanismes dérogatoires prévus aux codes ;• un soutien financier à l’ingénierie ;• l’animation d’un réseau d’échanges ;• la valorisation nationale et internationale des projets.

On ne souhaite pas déréglementer les procédures mais on se rend compte qu’en aménagement il est parfois nécessaire de lever depetits

verrous. L’accompagnement de l’État […] facilite le dialogue, et c’est à noter avec une majuscule.

Bruno TirmantVNF, au club DIVD du 13 janvier 2017

DONNÉES CLÉS

16 démonstrateurs (2016)

112 entreprises, filiales et EPIC

Équipe dédiée : • 3 coordinateurs, • 4 référents nationaux, • 15 correspondants locaux, • 1 AMO

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/// UNE DÉMARCHE COLLECTIVE SUR MESURE

L’État à l’écoute du Club DIVD

Au travers de cette démarche, l’État et les entreprises adaptent leur fonctionnement pour garantir l’agilité nécessaire au process d’innovation.

Pour co-construire et orienter la démarche, le « club » des démonstrateurs est invité deux fois par an par l’État.

Une méthode innovante : l’exemple du « groupe verrou »

Le groupe verrou réunit les démonstrateurs industriels pour la ville durable et des experts bienveillants, afin :• d’identifier les blocages techniques et juridiques à la réa-

lisation des projets ;• d’acter les engagements de l’État pour contribuer à les

lever ;• de partager les solutions et les bonnes pratiques.

Pour plus d’informations :[email protected]

www.ecologique-solidaire.gouv.frwww.cohesion-territoires.gouv.fr

UN COMITÉ DE PARTENAIRES

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A Carquefou, 600 logements à objectif passif sortent de terre. La ZAC de la Fleuriaye à Carquefou, c’est une équation envi-ronnementale mêlant biodiversité, construction passive et énergie renouvelable. Ce projet a successivement été lauréat Démonstrateur Industriel pour la Ville Durable en mars 2016, puis homologué projet SMILE (Smart Ideas to link energy) en février 2018 puis a obtenu en septembre 2018 le Grand Prix des Green Solutions Awards, catégorie quartier.

INNOVATIONS DÉPLOYÉES Quartier neutre en énergie : production supérieure ou

égale à la consommation. Montage juridique innovant pour le photovoltaïque, développement de transforma-teurs « communicants », optimisation technico-écono-mique sur tous les process. Développement de Smart Grids dans le neuf et l’existant dans un but d’optimisation mais aussi pédagogique et sociétal (Borne d’affichage).

La construction passive permet d’allier les 3 facettes du développement durable évoquées plus haut en proposant à plus de 1 000 habitants :• Une baisse des charges énergétiques • Un air plus sain à respirer • Une réduction de la surchauffe en été

Les logements seront équipés d’une nouvelle généra-tion de compteurs électriques permettant aux locataires de suivre leurs consommations. Les estimations actuelles sont que pour un logement de 60 m², la facture de chauffage annuelle serait de 100 € en moyenne.

Toutes les toitures exposées au sud seront équipées de panneaux photovoltaïques, et à minima 80% de la consommation électrique du quartier proviendra des ENR. Cela permet à l’opération de prétendre à la classe de labellisation « Bâtiment Passif Plus ou Premium », en étant quasiment autosuffisant en énergie renouvelable. L’objectif étant d’atteindre une couverture à 100% des consommations totales en énergie primaire tous usages confondus des bâtiments.

LA FLEURIAYE, LE PLUS GROS ENSEMBLE CERTIFIÉ BÂTIMENT PASSIF EN EUROPE

ACTEURS CONCERNÉS Maître d’ouvrage : Nantes Métropole, Ville de Carquefou,

Loire-Atlantique Développement SELA Opérateurs immobiliers : Samo, Vilogia Bouygues

Immobilier Urbaniste, Architectes : AUP, Magnum, PADW Opérateurs énergétique et immobilier : Artelia,

Legendre Énergie BET Thermique : Energelio, Albdo,

Pouget Consultants Assistance MOA : Amocité,

Claude Figureau (écologue) Entreprises : Eiffage Construction Gestionnaire du réseau public d’électricité :

Enedis

LES OBJECTIFS

620 logements (1re tranche : 320 et 2e tranche : 300) en accession libre, accession abordable, locatif aidé, lot libre, 5 000 m² de tertiaire, un centre équestre, un Institut Médico-éducatif. Il s’agit de réaliser :

• un véritable lieu de vie combinant équipe-ments culturels (théâtre, FRAC, école de mu-sique), activités tertiaires : 120 entreprises, 1 500 salariés, 1 600 logements à terme, des équipements de loisirs (bowling, relais équestre) et proximité de commerces ;

• une mixité sociale en habitat, avec sur la Fleu-riaye Ouest 30% de logements locatifs sociaux, 25 % de logements en accession abordable et 45% de logements en accession libre ;

• une mixité fonctionnelle avec diversité d’ac-tivités de services et de tertiaire, d’équipe-ments publics et privés à l’échelle d’un bassin de 100 ha agréable à vivre.

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/// La création d’un nouveau quartier péri-urbain comprenant une mixité fonctionnelle et sociale, une diversité des typo-logies bâties, dans un cadre de vie mis en valeur La plus grande opération de logements passifs de France. Trois programmes se répartissent les 318 logements passifs Plus :

• Le programme SOLEO – VILOGIA : 110 logements sur deux immeubles, en R+3, répartis entre logements pour jeunes actifs, logements sociaux, logements en accession abordable et accession libre

• Programme TEMPO – BOUYGUES IMMO : 140 logements répartis en 8 petits immeubles sur 3 étages. 15 à 20 logements seront en accession libre

• Programme PASSIVE’O – SAMO : 68 logements locatifs sociaux uniquement, répartis sur 2 immeubles de 3 étages

/// Yosemite, premier bâtiment de bureau labellisé Passivhaus Premium Construit par le promoteur GSE et commercialisé par Manac’h Immobilier, il est également le seul bâtiment de bureaux de la région à posséder un DPE négatif car il produit plus d’énergie, notamment grâce à sa toiture en photovoltaïque, qu’il n’en consomme. D’une surface totale de 1 630 m² divisibles, ainsi que 56 places de parking, il est réparti sur 3 niveaux (R +2).

/// Une maîtrise des coûts et la définition d’une juste répartition des investissements et des coûts de gestion. Chaque partie prenante de la chaine de construction a pris ses responsabilités pour limiter le coût de construction et le coût de gestion des logements :

• L’aménageur : en définissant des tailles d’opérations critiques pour faire bénéficier d’effet d’échelle les opérateurs immobiliers, • L’urbaniste : en définissant des parcelles limitant les effets de masques et optimisant la captation solaire gratuite de par leur

orientation et une forme de toiture prédéfinie dès le cahier des charges de cession de terrain à l’îlot • Les opérateurs immobiliers bailleurs et promoteurs : en faisant comparer une grande diversité de systèmes constructifs et

d’équipements techniques ; en faisant appel à des montages de type conception /réalisation ; en mettant à disposition leur toiture aux investisseurs solaires sans redevance

• Les bureaux d’études experts en conception passive ou en biodiversité associés directement à la maîtrise d’œuvre urbaine ou des bâtiments, à la demande de l’aménageur,

• L’ensemblier photovoltaïque unique pour faire bénéficier les investisseurs solaires d’économies d’échelles,• Les syndics de copropriété et les géomètres spécialisés, associés dès l’amont pour estimer à leur juste valeur les futures

charges communes et aider à orienter les choix à réaliser en phase de conception

RÉSULTATS OBTENUS

DIMENSION FINANCIÈRE DE L’OPÉRATION

CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE Une gouvernance cohérente, des acteurs impliqués, un

pilotage aux compétences pluridisciplinaires intégrées.

Sur la Fleuriaye Ouest, Nantes Métropole et la Ville de Carquefou sont co-décisionnaires des orientations du pro-jet et ont dès 2011 retenus Loire Atlantique Développe-ment - SELA pour sa proposition d’engagement en matière énergétique et environnemental.

Sur la Fleuriaye Est, le Groupement d’Intérêt Econo-mique créé dès 1995 permet 20 ans après de fédérer l’en-semble des entreprises autour d’actions communes allant du service aux entreprises jusqu’au service à la personne. L’existence même du GIE et le socle d’actions déjà en cours va permettre de proposer de façon efficace un ensemble d’actions d’optimisation techniques et économiques struc-turés autour de l’énergie et l’environnement.

DONNÉES CLÉS

Toutes les toitures sud des bâtiments sont équipées de panneaux photovoltaïques, soit 6 000 m2 qui permettront de couvrir plus de 80% des consommations d’énergie totale des logements.

Si pour l’ensemble des constructions, le béton a été préféré au bois, Bouygues a expérimenté la technique du Thermibloc. Composé à 80% de copeaux de bois et 20% de ciment, il s’agit d’un bloc coffrant avec isolant intégré dans lequel, une fois le mur monté, le maçon coule un voile béton assurant la structure porteuse.

Ce projet est lauréat Démonstrateur Industriel pour la Ville Durable, homologué SMILE, et a reçu, en septembre 2018, le Grand Prix des Green Solutions Awards, catégorie quartier.

Contact : [email protected]

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LES OBJECTIFS

Une boucle à eau de mer offre de fait, en milieu urbain dense, un service adapté aux besoins des opérateurs immobiliers et des abonnés, alliant fiabilité, flexibilité et robustesse technique et financière sur la durée (25 à 30 ans). Elle s’inscrit également dans la logique « low cost easy tech », en ce qu’elle est une innova-tion réplicable et à moindre coût.

La thalassothermie est ainsi un mar-queur fort de l’ÉcoCité méditerra-néenne. Conditionnée par sa position littorale, elle répond à la contrainte climatique méditerranéenne en permet-tant le développement d’un réseau froid et chaud, sans conséquence sur l’ilot de chaleur urbain.

Avec plus de 45% de l’énergie finale consommée en 2014, le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) reste de loin le plus énergivore, devant les transports, l’agriculture et l’industrie. L’ambition sur l’ÉcoCité est ainsi de diminuer de 40 % les émissions de gaz à effet de serre en intervenant au stade de la construction ainsi que d’augmenter la propor-tion des énergies renouvelables à un tiers de la production d’énergie d’ici à 2030.

INNOVATIONS DÉPLOYÉES La thalassothermie, la durabilité pour l’ÉcoCité

La thalassothermie, soit la technologie qui consiste à aller puiser dans l’eau de mer les calories qui alimenteront ensuite le chauffage et la climatisation des bâtiments, constitue une réponse durable à ce problème énergétique. C’est un procédé innovant qui permettra d’assurer une pro-duction d’énergie renouvelable à 70 % et d’améliorer par conséquent le bilan thermique des opérations immobi-lières en facilitant, notamment, la généralisation du BePos. Dans une démarche de développement durable globale, la thalassothermie permet également de réduire les rejets de CO2 et de résorber la précarité énergétique du périmètre via la mise en place d’une solidarité énergétique à l’échelle du quartier de l’ÉcoCité.

Deux boucles à eau de mer au cœur de l’ÉcoCitéDeux boucles à eau de mer sont actuellement en ser-vice sur l’ÉcoCité d’Euroméditerranée, et permettront à terme d’alimenter près d’un million de mètres carrés. Sur le secteur de la Joliette et d’Arenc, le réseau de thalas-sothermie Thassalia porté par le Groupe Engie, alimente depuis 2016 les premiers bureaux et commerces. Il per-mettra, à terme d’alimenter plus de 500 000 m² soit une

QUAND L’ÉCOCITÉ CARBURE À L’EAU DE MER

production de 16 MW de froid et 18,6 MW de chaud. Plus au nord, sur le périmètre de l’Extension, depuis le prin-temps 2017, les premiers bâtiments de Smartseille sont chauffés et climatisés par « Massileo » un réseau d’énergies renouvelables intelligent déployé par Optimal Solutions (filiale de Dalkia, groupe EDF) et qui alimentera à terme 500 000 m2 de bâtiments. Ces projets exemplaires sont tous deux accom-pagnés par l’ADEME et le FEDER, ainsi que par les collectivités locales et le programme des investissement d’avenir.

BOUCLE DE THALASSOTHERMIE

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ACTEURS CONCERNÉS Massileo Optimal Solutions Dalkia (groupe EDF) Euroméditerranée Eiffage Immobilier Grand Port Maritime de Marseille DIR Méditerranée Conseil Général Bouches-du-Rhône SNCF Réseau Ville de Marseille

CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE Dans le cadre d’un partenariat avec Eiffage Construc-

tion, Optimal Solutions a étudié une solution bas carbone qui utilise les énergies renouvelables locales pour alimenter l’écoquartier Smartseille.

Optimal Solutions s’est alors orientée vers la thalas-sothermie puis a adapté sa solution, en accord avec l’EPA Euroméditerranée, pour lui permettre d’alimenter l’en-semble des bâtiments à construire dans le périmètre Euro-méditerranée 2.

DONNÉES CLÉS

75 % d’énergies renouvelables et de récupération

80 % de réduction des émissions de CO2 (par rapport à une solution énergétique traditionnelle)

500 000 m2 de bâtiments

21 MW de capacité de production de chaud et de froid (dont 2,5 MW pour l’écoquartier Smartseille)

4 kWh restitués en chaud ou froid pour 1 kWh électrique consommé

/// 10 M€ d’investissement pour la 1re tranche.

/// 1,7 M€ de subventions (778 000 € de subvention ADEME et 942 000 € de subvention FEDER).

DIMENSION FINANCIÈRE DE L’OPÉRATION

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Saint-Laurent du Maroni est la « capitale de l’ouest » guya-nais, en pleine croissance démographique et urbaine. Située dans l’embouchure du fleuve Maroni et sur la route du littoral, la ville est transfrontalière par sa relation avec le Surinam. C’est une plateforme logistique pour toutes les marchandises remontant le Maroni.

Aujourd’hui, deuxième ville de Guyane, la ville deviendra la première ville de Guyane à l’horizon 2030. Les enjeux de développement urbains sont donc majeurs. La muni-cipalité cherche à développer stratégies de développe-ment innovantes, adaptées à la singularité du territoire et à la dimension transfrontalière des problématique avec les communes de Saint-Laurent du Maroni en Guyane et d’Al-bina au Suriname.

La Ville a sollicité l’EPFA Guyane, depuis 2012, pour l’accom-pagner dans l’élaboration de sa stratégie urbaine. Dans ce contexte un atelier international d’urbanisme sur le thème des solidarités territoriales et du développement urbain de la ville de Saint-Laurent s’est déroulé du 6 au 20 mai 2016 via « les Ateliers de Cergy » pour réfléchir à la transition urbaine et les futurs possibles de Saint Laurent du Maroni.

Le Maroni Lab est une proposition de cet atelier interna-tional d’urbanisme de Saint Laurent du Maroni, apparue comme un outil pertinent sur le territoire sous forme d’une association indépendante pour accompagner et impulser les initiatives des acteurs de l’urbain, qu’ils soient institu-tionnels, professionnels, habitants ou usagers. Le Maroni Lab a été créé début 2018 et va mettre en place ses pre-mières activités dans le courant de l’année.

INNOVATIONS DÉPLOYÉES Le Maroni Lab, laboratoire d’expérimentations urbaines

a pour objet l’animation d’une réflexion inclusive sur le développement urbain de Saint-Laurent du Maroni et de développer des actions innovantes à travers :• Les ressources. Un accès facilité aux données urbaines ;

un lieu de production et d’échange de données ; un espace de capitalisation et de diffusion des expériences.

• Les échanges. Un lieu de réflexion ; un lieu de partage d’expériences ; un lieu ou des partenariats se créent ; un lieu d’innovations.

• Les actions. Accompagner et mener des projets urbains ; générer des expérimentations urbaines ; accompagner les initiatives des usagers et habitants.

LE MARONI LAB, LABORATOIRE D’EXPÉRIMENTATIONS URBAINES

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/// Pour lancer le processus, les premières actions identifiées sont :• La mise en place d’une cartographie participative réalisée par les habitants et lycéens avec le soutien professionnels et

de professeurs des lycées. Cela permettra d’identifier les atouts et les contraintes des quartiers, notamment dans les zones informelles et ainsi localiser avec les usagers de la ville, les sites ou thématiques de projets les plus porteurs pour le développement du territoire.

• Lancer un appel à micro-projets pour stimuler les porteurs de projets et les amener à faire aboutir leurs idées.

• Des ateliers thématiques réguliers. L’un a déjà eu lieu sur l’auto-construction et les coopératives d’habitat. D’autres pourraient être organisés sur le transport, les énergies renouvelables, le numérique, par exemple.

/// A l’heure actuelle, plusieurs actions ont été menées :• Les acteurs locaux ont été sensibilisés. 60 personnes issues des institutions, du milieu professionnel, du milieu association et

des personnes individuellement ont participé à la présentation/débat sur le projet en octobre 2017.

• Deux ateliers thématiques ont été menés, l’un sur la production sociale de l’habitat a regroupé 25 personnes et l’autre sur l’auto-construction a regroupé 15 personnes.

ACTIONS DÉPLOYÉES

ACTEURS CONCERNÉS Le consortium du DIVD Maroni Lab est constitué par la

Ville de Saint-Laurent du Maroni et l’Etablissement Public Foncier et d’Aménagement de la Guyane (EPFAG). L’EPFAG est le pilote du consortium.

Par ailleurs, aujourd’hui de nombreux acteurs sont mobili-sés ou manifestent leur intérêt pour participer au Maroni Lab ou aux projets qu’il soutiendra : • Institutions : AFD, DEAL de Guyane, ADEME, CAF, CNRS,

Ateliers de Cergy, le Ministère de la cohésion des terri-toires et le ministère de la transition écologique et soli-daire à travers le label « Démonstrateur Industriel pour la Ville Durable ».

• Professionnels : SODIM, Bouygues, architectes locaux, bureau d’ingénierie sociale.

• Associations : 6 associations locales (Jeunesse, Médiation sociale, Santé, Théâtre, Vidéo, FabLab).

• Habitants & usagers : une dizaine de personnes à titre individuel.

CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE Le Maroni Lab a aussi pour objectif de favo-

riser l’émergence de projets portés par des structures ou personnes qui n’auraient pas la capacité ou la reconnaissance suffisante de le faire sans soutien. Ceci per-mettra de faire émerger des idées issues directement des usagers de la ville et habitants des quartiers populaires. Le Maroni Lab peut ainsi se positionner comme une forme de garant entre porteurs et financeurs.

Le Maroni Lab est aussi un espace qui peut accueillir des chercheurs ou étudiants, qui invite à la capitalisation sur les projets dans le but de favoriser l’innovation.

Les projets qui pourraient être soutenus ont trait à l’ur-bain mais peuvent être de tout ordre : cartographie d’un quartier, aménagement d’une place, d’un jardin partagé, installation de mobilier urbain, application mobile de gestion du transport, voiture partagée ou pirogue, archi-tecture bioclimatique, auto-construction, etc.

Les actions du « Maroni Lab » concerneront aussi les dimensions du développement durable suivantes :

• l’accompagnement de l’émergence d’une économie sociale et solidaire à travers un territoire productif per-mettant d’utiliser les ressources localement ;

• la cohésion sociale, la participation des habitants en les intégrant aux différents processus qui seront mis en place.

La mobilité, avec des formes urbaines vertueuses à l’échelle des quartiers et de la ville.

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LES OBJECTIFS

Objectifs techniques • L’objectif est un projet urbain sans

émission de CO2 en local, en respectant des critères énergétiques ambitieux (RT 2012 – 15% – équivalent au programme EFFI-NERGIE).

• Un objectif BEPOS / EFFINERGIE pour les bâtiments pour minimiser les besoins énergétiques.

Objectifs de mutualisation • La stratégie énergétique dépasse le sec-

teur de l’île Folien en étudiant notamment l’intérêt de déployer la solution énergétique projetée pour l’Ile Folien sur le quartier du Faubourg de Lille à Valenciennes, quartier NPRU. En effet, la stratégie fait la part belle au potentiel de mutualisation (entre réseaux – géothermie et solaire par exemple), de stockage et d’effacement des productions sur le site afin d’optimiser la gestion éner-gétique du site entre d’une part l’apport d’électricité sur le site via des ouvrages hydrauliques de production installés en rive gauche sur un bras de décharge de l’Escaut et d’autre part, l’installation d’un réseau de chaleur géothermique. L’étude énergétique du quartier a permis de mettre en exergue les possibilités de mutualisation énergétiques entre différentes structures : lycée, clinique, Rives créatives, Data center…

La SAS Ile Folien a engagé à Valenciennes, sur l’Escaut cana-lisé, la réalisation d’un quartier exemplaire, reproductible, de 47 000 m² de surfaces bâties, sur une île au cœur de Ville. Cet aménagement va créer 3 000 m² de tertiaire (surface de plancher) et 35 000 m² de logements.

La SAS Ile Folien développe ce projet d’aménagement dans le cadre d’un PUP (Projet Urbain Partenarial) signé en 2015 avec la Ville de Valenciennes.

INNOVATIONS DÉPLOYÉESL’ambition en terme d’énergie est affichée.

« Troisième Révolution Energétique »Le projet est inscrit dans la démarche « Troisième Révo-lution Industrielle », développée par la Région Hauts de France. Cette Troisième Révolution Industrielle (REV3 TRI) a notamment pour objectif le développement de la produc-tion d’énergies renouvelables décentralisées.

Énergie hydro-électrique et géothermieLes aspects énergétiques sont traités d’une part par l’ap-port d’électricité sur le site via des ouvrages hydrauliques de production installés sur l’Escaut et d’autre part, l’installa-tion d’un réseau de chaleur géothermique.

Éclairage et mobilité innovantHormis les bâtiments, une voirie technique entoure le projet immobilier et prévoit un éclairage adapté. Selon les matériels installés, des certificats d’économie d’énergie sont accessibles. Il est aussi envisagé sur site de proposer des bornes de rechar-gement électrique pour voitures et vélos, ainsi qu’un bouquet de mobilité mutualisés.

ACTEURS CONCERNÉS La SAS Ile Folien, société ayant pour actionnaires Voies

Navigables de France et Sofilo, filiale d’EDF.

CONSTRUIRE SA STRATÉGIE ENERGÉTIQUE

LA GOUVERNANCE ASSOCIÉE

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/// Une méthodologie reproductible a été produite et met en exergue les éléments à simuler pour définir une stratégie énergétique :

• Besoins et consommations : besoins thermiques et électriques au pas horaire par typologie de bâti et d’usage. En affectant les différents systèmes énergétiques aux bâtiments, cela permet de simuler les appels de puissance, c’est-à-dire les courbes de charge.

• Production : les quantités d’énergie produite et leurs coûts calculés par l’analyse des moyens de production locaux sur sites (sur les bâtiments : solaire photovoltaïque et thermique, pompes à chaleur…), moyens de production déportés internes (sur le quartier : géothermie, pompes à chaleur, unités de cogénération ou de trigénération, voitures électriques en stationnement…) et moyens de production déportés (externes : fournisseurs et surtout les centrales hydrauliques).

• Stockage : les nouvelles possibilités de stockage thermique / électrique sur sites / quartier/ piles thermiques, batteries, voitures électriques…

• Micro-grid : sur le trio production, stockage et consommation à deux échelles : bâtiment et quartier.

• Pilotage des consommations et changement et maitrise des comportements : Afin d’aider au bon pilotage via les réseaux intelligents et désamorcer la crainte des nouvelles technologies, définition de la démarche collaborative et de participation citoyenne au processus de suivi et d’évaluation.

RÉSULTATS OBTENUS

CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE Il s’agit aussi de mettre en place les gouvernances pos-

sibles et stratégiques pour la bonne gestion des réseaux énergétiques envisagés sur le site. Les réseaux intelligents (smart grids) sont des vecteurs d’efficacité énergétique sur le site par le couplage synchrone de la production et de la consommation d’énergie sur le site. La solution à cette problématique passe par un dialogue entre l’ensemble des protagonistes de l’électricité :

• les acteurs de la production décentralisée hétérogène

• le réseau énergétique construit,

• une voiture électrique avec un système de stockage lui aussi électrique,

• l’utilisateur final qui dialogue avec son compteur intelligent.

Il ne s’agit pas d’être autonome énergétique-ment mais de concevoir un dialogue électrique intelligent.

L’évolution de la réglementation et le dernier décret n° 2016-704 du 30 mai 2016 relatif aux expérimentations de services de flexibilité locaux sur des portions du réseau public de dis-tribution d’électricité va optimiser la gestion des marges de manœuvre et le rôle de chacun des acteurs.

DONNÉES CLÉS

Extension possible du réseau de géothermie de l’île Folien vers les Rives créatives, le lycée de l’Escaut, la polyclinique Vauban et le quartier du faubourg de l’île

Possibilité d’obtenir un taux d’ENR proche de 50%, ce qui permet d’envisager une TVA réduite de 5,5 % au lieu de 20%

Production d’électricité par une microcentrale hydroélectrique installée sur la chute d’eau : • Puissance : 100 à 120 MW – Productible : 700 à 800 Mwh/an • Investissement : 1 M€

Possibilité d’autoconsommation sur les PAC du réseau de géothermie – temps de retour estimé de 25 ans environ (sans les aides potentielles)

Production d’électricité par une microcentrale hydroélectrique installée sur l’écluse : • Productible : 80 Mwh/an environ • Possibilité d’autoconsommation sur l’écluse ou 1 PAC du réseau de géothermie.

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AMENAGEMENT DE L’ILE FOLIEN A VALENCIENNES

REFERENTIEL DE DEVELOPPEMENT DURABLE

ZAC du Chevalement – 5 Rue des Molettes 59286 ROOST-WARENDIN

SARL au capital de 100 000 €Siren 393 677 240 - RCS Douai

Site : www.airele.com

Valenciennes et la CAVM sont un miracle économique et urbanistique. La situation y est en effet préoccupante au milieu des années 80, une ville dégradée à l’image sinistrée. La reconversion économique dans les domaines stratégiques de l’automobile et du ferroviaire, accompagnée d’une ambi-tieuse politique de rénovation urbaine et de développement des transports en commun par les élus locaux au tournant des années 1990, ont permis à la CAVM et à la Ville de trouver un nouveau souffle au cours des 20 années écoulées. S’ins-crivant dans la continuité de cette logique de reconquête industrielle et urbaine, l’Ile Folien est l’un des grands projets urbains que la Ville et la CAVM ont inscrit à leur agenda pour cette deuxième décennie du 21e siècle.

INNOVATIONS DÉPLOYÉES VNF et EDF, propriétaires fonciers de l’Ile Folien, ont pris

avec l’ensemble des partenaires l’engagement de réaliser dès 2012, autour de l’éco-port de plaisance fluvial un quar-tier durable, exemplaire dans sa conception, reproductible dans sa méthode, audacieux par son volet architectural et technique, qui redéfinit un art de bien vivre ensemble, intègré dans la ville et équilibré. Au-delà de la conception de ce projet, de sa planification et de son adaptation aux procédures urbaines, il est apparu nécessaire aux parte-naires de narrer la genèse de ce nouveau quartier au travers d’un référentiel axé sur le développement durable (RDD). Traduire et partager les ambitions du projet en matière de développement durable ; laisser une trace écrite, elle aussi exemplaire et innovante.

L’aménagement durable est une approche transversale qui prend en compte les possibilités du site, ses spécificités et la culture des acteurs du territoire. De même que le projet de l’architecte urbaniste en chef du projet s’impose aux archi-tectes des promoteurs, le RDD s’impose aux investisseurs.

RÉFÉRENTIEL DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE L’AMÉNAGEMENT DE L’ÎLE FOLIEN À VALENCIENNES

UN DOCUMENT AU SERVICE DE L’OFFRE URBAINE INTÉGRÉE

ACTEURS CONCERNÉS La ville de Valenciennes La Communauté d’Agglomération Valenciennes

Métropole (CAVM) Voies navigables de France (VNF) EDF AIRELE-cabinet conseils

ACTEURS CONCERNÉS  et leur approche du Développement durable

Les axes de l’Agenda 21 de la ville de Valenciennes   : Créer une culture commune du développement durable ; Renforcer l’attractivité et le rayonnement de Valenciennes ; Améliorer le cadre et la qualité de vie ; Favoriser une mobi-lité durable ; Développer une politique de l’habitat et des équipements publics dans les quartiers ; Mettre en œuvre un suivi de l’Agenda 21 de la Ville.

Les objectifs Développement durable de la CAVM  : Économie, Habitat-logement et projets de rénovation urbaine ; Cohésion sociale, Aménagement et équipements sur le territoire ; Environnement ; Animation.

Les 8 objectifs de développement durable de VNF  : VNF co-responsable ; intermodalité et le report modal; ges-tion optimisée de la ressource en eau et respectueuse de l’environnement ; accessibilité et développement territo-rial des usages de la voie d’eau  ; performance environnementale et sociétale du domaine et patrimoine bâti de VNF ; modèle de développe-ment socio-économique durable de la filière du transport fluvial ; conduire une démarche exem-plaire sur les grands projets à venir ; démarche de management du développement durable renforcée.

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/// Construire sur l’île Folien, un cœur de ville exemplaire, bordé d’un Eco port fluvial, dont le mode opérationnel et les ambitions sont transcrits dans un RDD pour l’île Folien.

/// Le projet s’inscrit dans un contexte à la fois porteur et complexe : une île qui se tourne enfin vers le cœur de ville, une activité fluviale qui s’affirme, des enjeux de développement durable de la Vallée de l’Escaut, des engagements de l’ensemble des parties prenantes.

/// Le résultat est l’engagement selon cinq axes partagés : • Finalité 1 : lutter contre le changement climatique et protéger l’atmosphère ; • Finalité 2 : la biodiversité, les milieux et les ressources ; • Finalité 3 : recherche l’épanouissement de tous les êtres humains ; • Finalité 4 : la cohésion sociale et la solidarité• Finalité 5 : mode de production et de consommation responsables.

/// Ce RDD est entériné depuis 2011, au stade de l’avant-projet et se décline au fur et à mesure de l’évolution des chantiers. Il a servi aussi à la reconnaissance du projet auprès de la Région Hauts-de-France en devenant un quartier référencé « Troisième Révolution Industrielle ». Il sera ensuite suivi par un tableau de bord et devra répondre à l’engagement initial du projet : ne pas émettre de CO2 localement.

RÉSULTATS OBTENUS

Les 9 engagement d’EDF : environnement [énergéticien le moins émetteur de CO2 d’Europe / adapation de la pro-duction et des offres au changement climatique / impact environnemental réduit notamment sur la biodiversité] ; sociétal [accès à l’énergie et l’éco efficacité énergétique / proximité avec les territoires / effort éducatif sur l’énergie] ; gouvernance [partage des valeurs au sein du Groupe en relation avec les parties prenantes / diffusion des activi-tés et résultats du Groupe en matière de développement durable / participation au débat national et international].

CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE Ce RDD a été rédigé sur la base de l’analyse des docu-

ments de définition du projet (les études de faisabilité et d’approfondissement technique et ensuite, l’Avant-Projet), d’entretiens avec les institutions locales, d’ateliers de copro-duction avec la maîtrise d’ouvrage et son équipe de maî-trise d’œuvre : architecte, urbaniste, paysagiste, économiste de la construction, bureaux d’études spécifiques.

L’aménagement de l’Ile Folien est une opération d’amé-nagement à caractère privé, conduite par la SAS Ile Folien, la

DONNÉES CLÉS

Le RDD a fait l’objet d’une commande d’assistance auprès d’un cabinet spécialisé : AIRELE

Le RDD a été rédigé pendant 12 mois sur le fondement d’ateliers participatifs mais aussi en lien étroit avec des documents réglementaires : Etude d’Impacts, Déclaration Loi sur l’Eau…

Le RDD a vocation a être vécu/partagé par les futurs habitants et a rayonné dans le quartier du faubourg de Lille.

maîtrise d’ouvrage. La maîtrise d’ouvrage réunit un comité de pilotage et un comité technique pour la durée de l’amé-nagement de l’Ile Folien. Le comité de pilotage comprend la maîtrise d’ouvrage et ses partenaires : VNF, EDF, la Ville de Valenciennes, la CAVM, les syndicats intercommunaux en charge des compétences transports et déchets, la maîtrise d’œuvre (Studio Odile DECQ), des intervenants techniques missionnés par la maîtrise d’ouvrage.

L’objectif de ce comité de pilotage est de partager et de mutualiser l’ensemble des informations relatives au déroulement de ce projet et de valider collégialement les orientations stratégiques prises, et de suivre les études techniques et économiques aux différentes étapes d’éla-boration du projet.

Les habitants de l’Ile, à travers l’Association Syndicale Libre (ASL), seront appelés à participer au comité de pilo-tage et, au-delà du temps de l’aménagement et de la commercialisation du quartier, à un comité de suivi, ras-semblant l’aménageur, les promoteurs, la Ville, la CAVM : tous auront un rôle à jouer dans le suivi et l’évaluation de la performance du quartier au regard du développement durable.

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Solutions innovantes pour la ville durable

Démonstrateurs industriels pour la ville durable

Le réseau Vivapolis vise à fédérer les acteurs publics et privés français qui travaillent à la conception, à la construction et au fonctionnement de la ville durable, sur le territoire national mais aussi à l’étranger, pour leur permettre d’être individuellement et collectivement plus efficaces dans leur démarche et leur action grâce à une meilleure synergie.

Les fiches ont été réalisées par les membres du réseau Vivapolis, réunis au sein de groupes de travail pour présenter des exemples de réalisations innovantes pour la ville durable.

www.cohesion-territoires.gouv.fr/vivapolis