Soixante Ans d’Économie Française

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Soixante Ans d’Économie Française INSEE

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  • N 1201 - JUILLET 2008Prix : 2,30

    Soixante ans dconomie franaise :des mutations structurelles profondes

    Grard Bouvier et Charles Pilarski, division Synthses des biens et services, Insee

    Durant les trente glorieuses, lacroissance conomique reposaitde faon quilibre sur la valeurajoute dgage par lindustrie et la cons-truction dune part, les services dautrepart. Les services ont depuis acquis unrle prpondrant. De fait, en soixanteans, lemploi est devenu en grande majo-rit tertiaire et salari.Le premier choc ptrolier marque unecassure : avant 1974, la croissance taitplus forte et sappuyait sur des gains deproductivit beaucoup plus soutenus.Par la suite, le ralentissement de la pro-ductivit sest transmis aux gains sala-riaux. Le taux de marge des entreprises arecul sous limpact des chocs ptro-liers de 1974 et 1979, plus rapidementdans lindustrie que dans les services. Ilsest ensuite redress durant les annes1980.

    Aprs la seconde guerre mondiale et jusquaupremier choc ptrolier, la croissance cono-mique de la France a t vive et rgulire. De1949 1974, le PIB en volume a progress de+ 5,4 % en moyenne annuelle. Cette crois-sance tait alors porte pour lessentiel par lesactivits industrielles et de construction dunepart, les services principalement marchandsdautre part. Leurs contributions la croissancetaient en outre quasiment gales, de 2,1 et 2,2points respectivement (graphique 1).

    Depuis le premier choc ptrolier, le rythmeannuel de progression du PIB a nettementbaiss, + 2,2 % en moyenne. Cette crois-sance repose dsormais beaucoup plus sur lavaleur ajoute dgage par les services mar-chands, qui a augment de 2,9 % par an.Ceux-ci ont ainsi contribu pour 1,4 point paran la croissance totale. Lactivit des servicesmarchands na recul quen 1975 et 1993 et lavaleur ajoute dgage par lensemble desservices a toujours progress. Depuis 1975,lindustrie et la construction ont pour leur partnettement moins contribu la croissance(+ 0,4 point par an), avec notamment sixannes de rcession industrielle.Ces diffrences de dynamisme ont profond-ment transform lconomie : dominante agri-cole et industrielle au milieu du sicle dernier,elle repose dsormais principalement sur lesservices. La part des services marchands dansla valeur ajoute totale a beaucoup augment :34 % en 1949, prs de 56 % aujourdhui. Dans lemme temps, le poids des services principale-ment non marchands est pass de 12 % 21 %, notamment du fait du dveloppement desservices de sant et dducation. linverse, lepoids de lindustrie est aujourdhui moitimoindre (14 % contre 27 % en 1949) et celui delagriculture a fondu (2 % contre 21 %).

    Des paysans aux salaris du tertiaireLes mutations de lconomie franaise ontencore plus transform la structure de lemploi.Dans les annes 1950, services principale-ment marchands, industrie et agricultureemployaient peu prs le mme nombre de

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    Contribution des branches industrie et constructionPIB (volution en volume)

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    Contribution des services principalement marchands

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    Croissance du PIB et principales contributions de 1950 2007

    Source : Insee, comptes nationaux - base 2000.

  • personnes (graphique 2). lexceptiondune priode de tassement au dbutdes annes 1990, lemploi des servicesmarchands a augment rgulirement,de 1,5 2 % par an. Progressant aumme rythme, les effectifs des servicesprincipalement non marchands ontdpass ceux de lindustrie au dbut desannes 1980. En 2007, les servicesemploient trois quarts des actifs, unepart qui a plus que doubl depuis 1950.Les effectifs de lindustrie ont lgre-ment cr de 1949 1974 (+ 0,6 % paran). Ils baissent depuis, sur un rythmeannuel de 1,5 %. Les emplois dans laconstruction ont fortement augment

    jusquen 1974 (+ 2,7 % par an), sousleffet des besoins aigus en logementslis la croissance dmographique. Ilsont diminu entre 1974 et 1998, maissont repartis la hausse depuis 1999(+ 2,8 % par an). Lagriculture occupait29 % des actifs ayant un emploi en1949. La dcrue de lemploi agricole at rapide jusquau milieu des annes1990 ( 3,6 % par an entre 1949 et1995). Elle a par la suite ralenti ( 1,8 %par an). La branche ne reprsente plusque 3 % des emplois en 2007.Au total, la population occupant unemploi atteint 25,7 millions de person-nes en 2007, contre 19,4 millions en

    1949. Elle a augment de 0,5 % par ansur la priode, un rythme lgrementinfrieur celui de la population totale.Au sein des 15-64 ans, la part de la popu-lation occupant un emploi a ainsi dcru, de7 6 personnes sur 10, entre le dbut desannes 1950 et le milieu des annes1990. Durant cette priode, le taux dacti-vit des femmes sest fortement dve-lopp. Cependant, la part des jeunes enactivit a diminu avec lallongement de ladure des tudes. Celle des seniors aaussi dcru avec labaissement de lgede dpart la retraite. Dans le mmetemps, le taux de chmage a augment.Depuis 15 ans, la lgre remonte de lapart de la population occupant un emploisexplique notamment par la baisse dutaux de chmage et une augmentation dutaux dactivit des plus de 55 ans.La salarisation croissante de lemploi estun autre fait marquant : aujourdhui,91 % des personnes qui travaillent sontsalaries, contre 64 % en 1949, enraison principalement de la chute delemploi non salari agricole.

    La croissance sest enrichieen emplois

    Entre 1949 et 2007, le PIB a t multiplipar huit en volume, quand le nombre depersonnes en emploi naugmentait quedun tiers (graphique 3). Avant le premierchoc ptrolier, les gains de productivithoraire du travail (dfinitions) taientlevs (+ 5,6 % par an) : le PIB sac-croissait de + 5,4 % par an, pour desemplois en hausse de 0,5 % et unedure effective du travail en baisse de0,8 %. Ce dynamisme des trente glo-rieuses traduisait un phnomne derattrapage au lendemain de la guerre, la fois en termes daccumulation de capi-tal et de progrs technologique.Le rythme tendanciel de croissance sestbris aprs le premier choc ptrolier. Cettecassure nest pas lie un ralentissementdu volume horaire de travail, mais refltecelle du rythme des gains de productivit.Entre 1975 et 1990, ce rythme est de+ 3,1 % par an en moyenne. Depuis ledbut des annes 1990, le ralentissementsest accentu et les gains de productivitsont en moyenne de + 1,7 % par an. Lacroissance est ainsi devenue plus riche enemplois : lpuisement du phnomnede rattrapage se sont ajouts les effetsdes politiques de soutien lemploi.

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    effectifs des branches, en millions de personnes

    Services principalement non marchands

    Services principalement marchands

    IndustrieAgriculture

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    Emploi (salari et non salari) par branches de 1949 2007

    Source : Insee, comptes nationaux - base 2000.

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    PIB en volume

    Emploi (personnes physiques)

    Volume horaire de travail

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    Croissance annuelle du PIB, de l'emploi et du volume horaire de travail

    Source : Insee, comptes nationaux - base 2000.

    Depuis le milieu des annes 1960, la dure annuelle du travail diminueDepuis soixante ans, la dure annuelle dutravail par personne en emploi a diminude 25 %. En 1949, la norme tait dune se-maine de travail denviron 45 heures,avec deux semaines de congs pays.Jusquen 1966, la dure effective du tra-vail a fluctu autour de 1 950 heures paran. La lgre croissance de la dure heb-domadaire durant les annes de recons-truction daprs-guerre a compensleffet de la troisime semaine de congs(1956).Entre 1967 et 1980, la dure annuelle effec-tive du travail salari a baiss de 260 heu-res, du fait de la quatrime semaine decongs pays (1969) et de la baisse de la

    dure hebdomadaire effective, qui sest pro-gressivement aligne sur la dure lgale detravail 40 heures. Entre 1980 et 1985, lacinquime semaine de congs (1982) etlabaissement 39 heures de la durelgale hebdomadaire ont entran unenouvelle baisse de la dure effective ( 160heures). Entre 1990 et 1998, la contraction arepris sur un rythme plus faible ( 50 heures)avec le dveloppement du temps partiel,notamment dans les activits de services.Entre 1999 et 2007, les lois de rductionscollectives du temps de travail ont contri-bu labaissement de la dure effectivede 1 530 1 450 heures par an, le tempspartiel se stabilisant dans le mme temps.

  • Lenrichissement de la croissance enemplois varie selon les branches dactivit(dfinitions). Dans lagriculture, les gains deproductivit sont rests trs levs sur len-semble de la priode (tableau 1). Les gainsde productivit dans lindustrie ont baissaprs le premier choc ptrolier, mais sesont stabiliss depuis 1975 (+ 3,7 % par anen moyenne).En 1949, la productivit horaire en niveaudes services marchands (hors immobilier)tait le double de celle de lindustrie. Cetcart traduisait linsuffisance de capitalproductif en France au lendemain de laguerre. compter de 1975, le ralentissementdes gains de productivit a t marqupour les services (de + 4,8 % + 2,2 %) et

    il sest accentu partir de 1990 (+ 1,3 %).La productivit dans les services mar-chands est aujourd hui infrieure de 15 %en niveau celle de lindustrie, une diff-rence lie celle de leurs intensits capi-talistiques respectives.

    Lvolution du salaire moyenpar tte est lie

    celle de la productivitEn 2007, le salaire annuel brut moyenpar tte (dfinitions) atteint 32 200 eurosdans les branches marchandes, contre7 600 euros en 1950 : en euros cons-tants, il a progress de + 2,5 % par andepuis 1950. Jusquen 1974, la hausse

    moyenne tait de + 4,3 % par an, elle sestrduite depuis + 1,3 % (graphique 4).Cette rupture de tendance fait suite celleenregistre sur la productivit. Le cot dutravail par tte a progress plus rapidementque le salaire moyen par tte jusquaudbut des annes 1990, en raison desaugmentations de taux de cotisationssociales employeurs. Cest linversedepuis, avec le dveloppement des politi-ques dexonrations de cotisations socia-les.En 1949, le salaire moyen par tte reldans lindustrie tait infrieur de 30 % celui dans les services. En 2007, la hi-rarchie sest inverse (+ 8 % en faveurde lindustrie) : les augmentations sala-riales sur lensemble de la priode ontt moins fortes dans les services(+ 2,2 %, contre + 3,0 %). Au-del duneffet de rattrapage, cette diffrence dedynamisme salarial traduit lvolution dela structure des qualifications, le dve-loppement spcifique du travail tempspartiel dans le tertiaire et un pouvoir dengociation plus important des salarisdans les grandes entreprises industrielles.

    L'industrie a retrouv son tauxde marge davant choc ptrolier

    Pour les branches marchandes non agri-coles, le taux de marge (dfinitions) sestrduit : 42 % dans les annes 1950,36 % en 1974 (tableau 2). Ce recul sex-plique notamment par leffet de la salari-sation de lemploi et par la hausse descotisations patronales. Le taux de margea ensuite vivement baiss sous leffetdes deux chocs ptroliers (1974 et1979), pour atteindre 29 % en 1982.Les fluctuations du taux de marge sontplus amples dans lindustrie, la fois surmoyenne priode et au cours du cycleconjoncturel. Cette spcificit tient au

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    taux de marge en %

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    13volution annuelle en %

    Taux de marge (chelle de gauche)Taux de marge dans l'industrie (chelle de gauche)Taux de marge dans les services marchands (chelle de gauche)

    Salaire moyen par tte rel (chelle de droite)Rmunrations relles (chelle de droite)

    volution du taux de cotisations patronales

    Salaire moyen par tte rel et taux de marge

    Source : Insee, comptes nationaux - base 2000.

    Moyennes annuelles (en %)1950-1974 1975-1989 1990-2007 1950-2007

    PIB 5,4 2,5 1,9 3,6Total des branches (hors immobilier)Valeur ajoute 5,3 2,4 1,9 3,5Productivit horaire 5,6 3,1 1,7 3,7Dure annuelle du travail 0,8 0,9 0,6 0,7Emploi 0,5 0,2 0,9 0,5AgricultureValeur ajoute 3,3 2,9 0,9 2,4Productivit horaire 7,0 7,2 4,2 6,2Dure annuelle du travail 0,2 0,6 0,6 0,5Emploi 3,5 3,4 2,6 3,2IndustrieValeur ajoute 6,4 1,5 1,8 3,7Productivit horaire 6,3 3,7 3,7 4,8Dure annuelle du travail 0,5 0,5 0,4 0,5Emploi 0,6 1,6 1,5 0,6ConstructionValeur ajoute 5,9 0,6 0,5 2,8Productivit horaire 3,5 2,9 0,6 2,4Dure annuelle du travail 0,4 0,9 0,3 0,5Emploi 2,7 1,4 0,2 0,8Services principalement marchands (hors immobilier)Valeur ajoute 5,8 3,2 2,5 4,1Productivit horaire 4,8 2,2 1,3 2,9Dure annuelle du travail 0,6 0,5 0,5 0,5Emploi 1,6 1,5 1,7 1,7

    Valeur ajoute, emploi, dure et productivit horaire du travail

    Lecture : dans les services marchands, la valeur ajoute a augment de 5,8 % par an entre 1950 et 1974. Durant cette priode, laproductivit horaire a progress de 4,8 % par an, lemploi de 1,6 %, tandis que la dure annuelle du travail a diminu de 0,6 %.Source : Insee, comptes nationaux - base 2000.

  • contexte plus internationalis et concur-rentiel dans lequel elle volue : lin-dustrie ressent plus directement lesvariations importantes de demande etde prix des matires premires. La fortebaisse du taux de marge entre 1950(45 %) et 1975 (26 %) rsulte des effetsde la salarisation et des hausses de tauxde cotisations, mais aussi du fait que lesgains de productivit par tte nont passuffi compenser les effets cumuls dela progression des salaires rels et de ladgradation des termes de lchange.Aprs le premier choc ptrolier, laugmen-tation du prix des matires premires a

    t dans un premier temps plus vive quecelle des prix la production, si bienquele prix de la valeur ajoute dgagepar la branche industrielle na pas suivi laprogression des prix la consommation.Entre 1975 et 1982, les hausses des tauxde cotisations employeurs ont par ailleurscontribu pour 0,5 point par an ladiminution du taux de marge.Les services marchands, moins exposs la conjoncture extrieure, ont subi avecun dcalage laugmentation du prix deleurs consommations intermdiaires etles hausses plus fortes des rmunra-tions relles par rapport aux gains de

    productivit. Le taux de marge de lin-dustrie a atteint son point bas en 1975,celui des services marchands en 1982.Par la suite, les taux de marge des deuxbranches ont bnfici de la politiquede dsinflation comptitive engagedurant les annes 1980, ainsi que ducontre-choc ptrolier de 1986. En 1989,les deux branches avaient ainsiretrouv des taux de marge proches deceux de 1974. Depuis le dbut desannes 1990, les taux de marge de lin-dustrie et des services marchands ontbaiss lgrement.

    Source

    En juillet 2008, les comptes nationaux ontpubli des sries rtropoles jusquen1949. Elles sont disponibles dans la ru-brique comptes nationaux annuels dusite www.insee.fr.

    Dfinitions

    La branche dactivit regroupe des unitsde production homognes, cest--dire quifabriquent des produits (ou rendent des ser-vices) qui appartiennent au mme item de lanomenclature dactivit conomique. Unsecteur dactivit regroupe des entreprisesclasses selon leur activit principale.Le taux de marge rapporte lexcdent brutdexploitation la valeur ajoute.Le salaire moyen par tte correspond au sa-laire annuel moyen brut par salari. Pour treexprimes en termes rels, ses volutionssont corriges du dflateur de la consomma-tion des mnages. Les rmunrations sala-riales intgrent en outre les cotisationssociales employeurs.La productivit du travail rapporte la va-leur ajoute en volume lemploi, mesuren personnes physiques (productivit partte) ou en heures (productivit horaire).

    Bibliographie

    P.-A. Pionnier, J. Bournay, Lconomiefranaise : ruptures et continuits de 1959 2006 , Insee Premire n 1136, 2007.

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    OUI, je souhaite mabonner INSEE PREMIRE - Tarif 2008Abonnement annuel : 74 (France) 92 (tranger)

    Nom ou raison sociale : ________________________ Activit : ____________________________Adresse : _________________________________________________________________________________________________________ Tl : _______________________________Ci-joint mon rglement en Euros par chque lordre de lINSEE : __________________________________.Date : __________________________________ Signature

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    Direction Gnrale :18, Bd Adolphe-Pinard75675 Paris cedex 14Directeur de la publication :Jean-Philippe CotisRdacteur en chef :Gilles RotmanRdacteurs :C. Dulon, A.-C. Morin,T. Mot, C. PfisterMaquette : PDCCode Sage IP081201ISSN 0997 - 3192 INSEE 2008

    Moyenne annuelle, en %1950-1974 1975-1982 1983-1989 1990-2007

    Branches principalement marchandes (hors agriculture et immobilier)Taux de marge en fin de priode 36,2 29,1 35,9 31,9Variation moyenne annuelle du taux de marge 0,2 0,9 1,0 0,2Contributions la variation du taux de marge :

    des gains de productivit (+) 2,7 1,3 1,7 0,9du salaire par tte rel () 2,5 1,4 0,5 0,7de la salarisation () 0,3 0,1 0,0 0,1du ratio prix de VA/prix de la consommation () 0,1 0,4 0,1 0,4du taux de cotisations employeurs () 0,1 0,3 0,2 0,1des autres lments (+) 0,0 0,1 0,1 0,1

    dont industrieTaux de marge en fin de priode 30,1 27,5 33,9 29,5Variation moyenne annuelle du taux de marge 0,5 0,3 0,9 0,2Contributions la variation du taux de marge :

    des gains de productivit (+) 3,5 2,1 2,2 2,1du salaire par tte rel () 2,9 1,3 0,9 0,9de la salarisation () 0,2 0,0 0,0 0,0du ratio prix de VA/prix de la consommation () 0,7 0,4 0,1 1,3du taux de cotisations employeurs () 0,1 0,5 0,3 0,1des autres lments (+) 0,0 0,2 0,1 0,2

    dont services principalement marchands (hors immobilier)Taux de marge en fin de priode 39,0 27,5 35,5 30,7Variation moyenne annuelle du taux de marge 0,1 1,4 1,1 0,3Contributions la variation du taux de marge :

    des gains de productivit (+) 2,3 0,9 1,3 0,5du salaire par tte rel () 2,2 1,2 0,1 0,5de la salarisation () 0,5 0,3 0,2 0,2du ratio prix de VA/prix de la consommation () 0,3 0,6 0,3 0,2du taux de cotisations employeurs () 0,1 0,1 0,1 0,1des autres lments (+) 0,0 0,1 0,0 0,0

    Dcomposition des variations du taux de marge par branche d'activit

    Lecture : jusqu'en 1974, le taux de marge a baiss de 0,5 point par an dans l'industrie. La diminution du nombre de non-salariscontribue pour 0,2 point cette baisse. Le diffrentiel entre prix de la valeur ajoute et prix de la consommation pse pour 0,7point. La hausse des taux de cotisations employeurs contribue pour 0,1 point. La contribution des autres lments provientprincipalement des effets des impts lis la production, nets des subventions d'exploitation.Source : Insee, comptes nationaux - base 2000.