Sociétés coopératives - QUIZZ ANNONCES [Info]Scop · 2014-05-01 · La lettre de l’Union...

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La lettre de l’Union Régionale des Scop de l’Ouest [Numéro 32] JUILLET 2009 [Info] Scop ÉDITORIAL Traditionnellement, juin est le mois des assemblées générales des sociétés dont l’exercice court sur l’année civile. Notre Union régionale est maintenant soumise à cette obligation annuelle. Compte tenu de l’intérêt manifesté pour notre intervenant, nous allons chercher chaque année une intervention extérieure de qualité sur un thème mobilisateur afin d’avoir un maximum de présence. L’assemblée générale est un moment essentiel, qui, outre les figures imposées de toute assemblée générale, doit permettre une information et une communication susceptibles d’emporter l’intérêt de l’ensemble des associés. C’est souvent dans ce domaine que les besoins de communication et surtout de mobilisation, notamment dans la période difficile que nous connaissons, sont les plus importants. C’est, de plus, le moment privilégié de réunion de l’ensemble des associés, où l’étude de l’exercice passé mais aussi des événements postérieurs à la clôture de l’exercice doivent être abordés avec précision et sérénité. Le passage des difficultés éventuelles se fait mieux lorsque les choses sont appréhendées, connues et que les propositions de solutions peuvent être alors discutées et soumises à l’appréciation de tous. C’est de cette mobilisation des forces internes qu’une coopérative trouve sa force. N’hésitez pas à vous rapprocher de l’Union régionale ou de coopératives voisines afin de voir comment l’animation de l’assemblée générale peut être un moment de réunion et de mobilisation. À tous de bonnes vacances, malgré la crise. Alain Durand, Président de l’UR Ouest DU CÔTÉ DES CRÉATIONS DU CÔTÉ DES CRÉATIONS (suite) ANNONCES QUIZZ Coordination URSCOP Ouest - 7 rue Armand Herpin Lacroix - CS 73902 - 35 066 Rennes Cedex tél. : 02 99 35 19 00 - mél : [email protected] www.scop-ouest.coop Textes Texto - tél. : 02 23 40 01 58 - mél. : [email protected] www.texto-rennes.com Conception / mise en page Scopic - tél. : 02 40 08 24 77 - mél. : [email protected] - www.scopic.fr Impression sur papier recyclé Média Graphic - tél. : 02 99 86 71 86 - mél. : [email protected] Crédits photos : Fotolia.com / DR Dépôt légal : 3 ème trimestre 2009 - ISSN 5300-1255 Des coopératives s’entraident Le 22 avril dernier, 23 personnes de neuf SCOP du paysage (création, entretien de jardins, élagage d’arbres pour des particuliers ou des collectivités) se sont retrouvées pour échanger sur leurs activités et perspectives. Activité : Après une forte baisse en début d’année, l’activité reprend. La clientèle des particuliers reste stable ou augmente, tandis que les collectivités réduisent leurs budgets. Services à la personne : Cinq des entreprises présentes sont agréées. Ce secteur reste encore à structurer et n’a pas connu l’essor annoncé : réglementation complexe et lourdeur administrative, volatilité du marché, baisse du pouvoir d’achat des ménages. Si ces difficultés sont toutes soulignées par les Scop, celles-ci notent cependant que de nouveaux clients sont venus à elles pour leur qualité de service. Prochain rendez-vous : Le 5 novembre, pour continuer les échanges, envisager des complémentarités ou des réponses groupées pour certains marchés. Deux journées de formation sont également prévues en 2009 sur la dématérialisation des marchés publics. Pour participer à ces travaux, n’hésitez pas à contacter l’UR Ouest. Si vous souhaitez faire paraître un article ou une information, contacter Sophie Denier à l’Union régionale : Mél : [email protected] “ L’assemblée générale est un moment essentiel, qui [...] doit permettre une information et une communication susceptibles d’emporter l’intérêt de l’ensemble des associés... ” “ C’est de cette mobilisation des forces internes qu’une coopérative trouve sa force. ” L’UR s’exporte Depuis le 6 avril, l’UR Ouest a une antenne en Basse- Normandie : elle partage les locaux de la CRES Basse- Normandie à Caen. Des réunions pour accueillir les nouveaux créateurs sont programmées tous les mois comme à Rennes, Morlaix et Nantes. ERRATUM Partie de campagne, SCOP citée dans le précédent numéro, est en fait une agence de communication. AEG 72600 Neufchatel-en-Saônois Activité : élagage et tous travaux paysage Les salariés d’une entreprise d’élagage en dépôt de bilan se donnent les moyens de continuer à travailler ensemble en montant une SCOP… C’est l’histoire d’AEG et de ses trois associés-salariés. « Nous sommes maintenant plus investis, plus motivés : on s’intéresse aux dépenses et au fonctionnement de l’entreprise quand on est associé, et pas seulement à notre fiche de salaire. » Implantée en Sarthe et actifs en région nantaise, en Indre-et-Loire et Orne, AEG pense élargir à terme son activité à l’entretien de paysages. AME du Point Du Jour 72510 Saint-Jean-de-la-Motte Activité : menuiserie-ébénisterie Un jeu de mots pour le nom d’une SCOP située en Sarthe, à Saint- Jean-de-la-Motte, le long de la nationale, au lieu dit « le Point Du Jour » : les 7 salariés fondateurs lui trouvaient une âme. Atelier Menuiserie Ebénisterie est née le 16 mars 2009 suite à la liquidation judiciaire d’une société de 25 salariés. Ils choisissent d’être en SCOP car ils ont déjà expérimenté ce mode de fonctionnement de 1984 à 1993. Spécialisés dans l’agencement intérieur, ils travaillent pour des donneurs d’ordre et parfois pour des particuliers. Aujourd’hui, ils ne sont plus que cinq salariés à faire face à la crise dans les vastes locaux de l’usine. / Jean-François Sole – commission communication LGF Éco-menuiserie 29800 Ploudiry Activité : menuiserie, charpente, isolation Pourquoi en SCOP ? Yohann Le Goff travaillait auparavant au sein d’une coopérative, il connaissait déjà le statut. Il pense que c’est le meilleur moyen de valoriser le travail, c’est un système idéal pour l’évolution de chacun. C’est une bonne façon de participer à la vie de l’entreprise et de responsabiliser chaque personne. Pour lui, il ne devrait exister que ce statut. / Corinne Houez – commission communication AÏKI, communiquer en confiance 35000 Rennes Activité : conseil en communication Après quelques années de travail commun en free-lance et de réflexion, Marc Péron et Laurence Grocat ont fondé Aïki fin 2008. A l’origine de cette SCOP, on trouve un choix de valeurs fort et l’envie de se démarquer du fonctionnement des grands groupes de la communication, et le pari qu’une répartition des bénéfices plus équitable permet plus d’efficacité dans le travail collectif. Après six mois d’activité, les deux associés présentent de belles références et peuvent affirmer qu’un travail de qualité au long terme auprès de clients choisis est sans doute la meilleure garantie en période de crise. Logique interne, logique externe : le statut coopératif n’est pas qu’une étiquette… Eisenia, vers et terre 35200 Rennes Activité : conseil aux entreprises vers le développement durable Eisenia est le nom latin du ver de terre, dont la principale activité est de transformer les matières organiques en compost. La SCOP du même nom installe, elle, des composteurs au pied des immeubles dans l’agglomération de Rennes pour aborder la réduction des déchets sous un angle plus terre-à-terre (si l’on peut dire) que la prévention théorique. Créée en avril 2009, la SCOP Eisenia propose d’accompagner les entreprises et collectivités sur la longue route du développement durable : installation de composteurs donc, mais aussi formations à la prévention des déchets et mise en place de chartes concertées. Reconnue par l’ADEME (Agence pour le Développement et la Maîtrise de l’Energie), Eisenia élargit son terrain d’action géographique en soulignant sa volonté « que les gens fassent tout seuls » au bout de quelques mois et son souhait de poursuivre son engagement humain et environnemental. SCIC AGSEL 29470 Plougastel-Daoulas Activité : aménagement d’espaces et littoral, entretien des espaces naturels Pourquoi en SCIC ? L’association fonctionne depuis 10 ans. Ce statut a permis de franchir le cap de la transformation d’association en entreprise. Les clients sont en général des clients publics, le fait d’avoir ce statut permet de garder les clients en place et de les faire participer. L’entreprise va pouvoir investir (achat de matériel), se développer et promouvoir son image à l’extérieur. / Corinne Houez – commission communication / www.agsel.fr Mot compte triple 29561 Quimper Activité : agence de communication Pourquoi en SCOP ? Après avoir travaillé 10 ans en indépendant, le dirigeant Hervé Le Bloa a rencontré son associé Yvon Paugam chez Chrysalide (CAE). Ils ont travaillé un an ensemble. L’association fonctionnait bien. Afin de pouvoir développer leur activité, ils décident de s’installer en SCOP. Ils ont découvert le mode de fonctionnement de la SCOP au sein de Chrysalide. Ils ont été séduits par ce mode de fonctionnement, par la responsabilité de chacun notamment, ils trouvaient que ce système leur correspondait. / Corinne Houez – commission communication « Création en verre, SCOP Fluïd » « des traces dans les mémoires, pas sur l’environnement » 1/ Combien de SCOP sont issues de reprise d’entreprises en difficulté ? 1 sur 2 1 sur 4 1 sur 5 2/ Combien de SCOP travaillent dans le secteur du BTP ? 1 sur 2 1 sur 3 1 sur 4 3/ Combien de SCOP travaillent dans les métiers de l’industrie ? 1 sur 2 1 sur 5 1 sur 10 4/ Combien de salariés ont plus de 55 ans dans les SCOP ? 2 % 5 % 8 % 5/ Combien de salariés ont moins de 26 ans dans les SCOP ? 4 % 7 % 14 % 6/ Quel est le pourcentage des femmes parmi les associés- salariés ? 1 sur 2 1 sur 5 1 sur 10 Réponses : 1/ 1 ur 5 ; 2/ 1 sur 3 ; 3/ 1 sur 10 ; 4/ 8% ; 5/ 14 % ; 6/1 sur 5

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La lettre de l’Union Régionale des Scop de l’Ouest

[Numéro 32] JUILLET 2009

[Info]Scop

ÉDITORIAL

Traditionnellement, juin est le mois des assemblées générales des sociétés dont l’exercice court sur l’année civile. Notre Union régionale est maintenant soumise à cette obligation annuelle. Compte tenu de l’intérêt manifesté pour notre intervenant, nous allons chercher chaque année une intervention extérieure de qualité sur un thème mobilisateur afin d’avoir un maximum de présence.

L’assemblée générale est un moment essentiel, qui, outre les figures imposées de toute assemblée générale, doit permettre une information et une communication susceptibles d’emporter l’intérêt de l’ensemble des associés. C’est souvent dans ce domaine que les besoins de communication et surtout de mobilisation, notamment dans la période difficile que nous connaissons, sont les plus importants.

C’est, de plus, le moment privilégié de réunion de l’ensemble des associés, où l’étude de l’exercice passé mais aussi des événements postérieurs à la clôture de l’exercice doivent être abordés avec précision et sérénité. Le passage des difficultés éventuelles se fait mieux lorsque les choses sont appréhendées, connues et que les propositions de solutions peuvent être alors discutées et soumises à l’appréciation de tous. C’est de cette mobilisation des forces internes qu’une coopérative trouve sa force. N’hésitez pas à vous rapprocher de l’Union régionale ou de coopératives voisines afin de voir comment l’animation de l’assemblée générale peut être un moment de réunion et de mobilisation.

À tous de bonnes vacances, malgré la crise.

Alain Durand, Président de l’UR Ouest

DU CÔTÉ DES CRÉATIONS

DU CÔTÉ DES CRÉATIONS (suite)

ANNONCESQUIZZ

Coordination URSCOP Ouest - 7 rue Armand Herpin Lacroix - CS 73902 - 35 066 Rennes Cedextél. : 02 99 35 19 00 - mél : [email protected]

TextesTexto - tél. : 02 23 40 01 58 - mél. : [email protected] www.texto-rennes.com

Conception / mise en pageScopic - tél. : 02 40 08 24 77 - mél. : [email protected] - www.scopic.fr

Impression sur papier recycléMédia Graphic - tél. : 02 99 86 71 86 - mél. : [email protected]

Crédits photos : Fotolia.com / DR

Dépôt légal : 3ème trimestre 2009 - ISSN 5300-1255

Des coopératives s’entraident

Le 22 avril dernier, 23 personnes de neuf SCOP du paysage (création, entretien de jardins, élagage d’arbres pour des particuliers ou des collectivités) se sont retrouvées pour échanger sur leurs activités et perspectives.

Activité : Après une forte baisse en début d’année, l’activité reprend. La clientèle des particuliers reste stable ou augmente, tandis que les collectivités réduisent leurs budgets.

Services à la personne : Cinq des entreprises présentes sont agréées. Ce secteur reste encore à structurer et n’a pas connu l’essor annoncé : réglementation complexe et lourdeur administrative, volatilité du marché, baisse du pouvoir d’achat des ménages. Si ces difficultés sont toutes soulignées par les Scop, celles-ci notent cependant que de nouveaux clients sont venus à elles pour leur qualité de service.

Prochain rendez-vous : Le 5 novembre, pour continuer les échanges, envisager des complémentarités ou des réponses groupées pour certains marchés. Deux journées de formation sont également prévues en 2009 sur la dématérialisation des marchés publics.

Pour participer à ces travaux, n’hésitez pas à contacter l’UR Ouest.

Si vous souhaitez faire paraître un article ou une information, contacter Sophie Denier à l’Union régionale :Mél : [email protected]

“ L’assemblée générale est un moment essentiel, qui [...] doit permettre une information et une communication susceptibles d’emporter l’intérêt de l’ensemble des associés... ”

“ C’est de cette mobilisation des forces internes qu’une coopérative trouve sa force. ”

L’UR s’exporteDepuis le 6 avril, l’UR Ouest a une antenne en Basse-Normandie  : elle partage les locaux de la CRES Basse-Normandie à Caen.

Des réunions pour accueillir les nouveaux créateurs sont programmées tous les mois comme à Rennes, Morlaix et Nantes.

ERRATUMPartie de campagne, SCOP citée dans le précédent numéro, est en fait une agence de communication.

AEG72600 Neufchatel-en-Saônois Activité : élagage et tous travaux paysage

Les salariés d’une entreprise d’élagage en dépôt de bilan se donnent les moyens de continuer à travailler ensemble en montant une SCOP… C’est l’histoire d’AEG et de ses trois associés-salariés. « Nous sommes maintenant plus investis, plus motivés : on s’intéresse aux dépenses et au fonctionnement de l’entreprise quand on est associé, et pas seulement à notre fiche de salaire. » Implantée en Sarthe et actifs en région nantaise, en Indre-et-Loire et Orne, AEG pense élargir à terme son activité à l’entretien de paysages.

AME du Point Du Jour72510 Saint-Jean-de-la-Motte Activité : menuiserie-ébénisterie

Un jeu de mots pour le nom d’une SCOP située en Sarthe, à Saint-Jean-de-la-Motte, le long de la nationale, au lieu dit « le Point Du Jour » : les 7 salariés fondateurs lui trouvaient une âme.Atelier Menuiserie Ebénisterie est née le 16 mars 2009 suite à la liquidation judiciaire d’une société de 25 salariés. Ils choisissent d’être en SCOP car ils ont déjà expérimenté ce mode de fonctionnement de 1984 à 1993. Spécialisés dans l’agencement intérieur, ils travaillent pour des donneurs d’ordre et parfois pour des particuliers. Aujourd’hui, ils ne sont plus que cinq salariés à faire face à la crise dans les vastes locaux de l’usine. / Jean-François Sole – commission communication

LGF Éco-menuiserie29800 Ploudiry Activité : menuiserie, charpente, isolation

Pourquoi en SCOP ? Yohann Le Goff travaillait auparavant au sein d’une coopérative, il connaissait déjà le statut. Il pense que c’est le meilleur moyen de valoriser le travail, c’est un système idéal pour l’évolution de chacun. C’est une bonne façon de participer à la vie de l’entreprise et de responsabiliser chaque personne. Pour lui, il ne devrait exister que ce statut. / Corinne Houez – commission communication

AÏKI, communiquer en confiance35000 RennesActivité : conseil en communication Après quelques années de travail commun en free-lance et de réflexion, Marc Péron et Laurence Grocat ont fondé Aïki fin 2008. A l’origine de cette SCOP, on trouve un choix de valeurs fort et l’envie de se démarquer du fonctionnement des grands groupes de la communication, et le pari qu’une répartition des bénéfices plus équitable permet plus d’efficacité dans le travail collectif. Après six mois d’activité, les deux associés présentent de belles références et peuvent affirmer qu’un travail de qualité au long terme auprès de clients choisis est sans doute la meilleure garantie en période de crise. Logique interne, logique externe : le statut coopératif n’est pas qu’une étiquette…

Eisenia, vers et terre35200 Rennes Activité : conseil aux entreprises vers le développement durable

Eisenia est le nom latin du ver de terre, dont la principale activité est de transformer les matières organiques en compost. La SCOP du même nom installe, elle, des composteurs au pied des immeubles dans l’agglomération de Rennes pour aborder la réduction des déchets sous un angle plus terre-à-terre (si l’on peut dire) que la prévention théorique. Créée en avril 2009, la SCOP Eisenia propose d’accompagner les entreprises et collectivités sur la longue route du développement durable : installation de composteurs donc, mais aussi formations à la prévention des déchets et mise en place de chartes concertées. Reconnue par l’ADEME (Agence pour le Développement et la Maîtrise de l’Energie), Eisenia élargit son terrain d’action géographique en soulignant sa volonté « que les gens fassent tout seuls » au bout de quelques mois et son souhait de poursuivre son engagement humain et environnemental.

SCIC AGSEL29470 Plougastel-DaoulasActivité : aménagement d’espaces et littoral, entretien des espaces naturels

Pourquoi en SCIC ? L’association fonctionne depuis 10 ans. Ce statut a permis de franchir le cap de la transformation d’association en entreprise. Les clients sont en général des clients publics, le fait d’avoir ce statut permet de garder les clients en place et de les faire participer. L’entreprise va pouvoir investir (achat de matériel), se développer et promouvoir son image à l’extérieur. / Corinne Houez – commission communication / www.agsel.fr

Mot compte triple29561 Quimper Activité : agence de communication

Pourquoi en SCOP ? Après avoir travaillé 10 ans en indépendant, le dirigeant Hervé Le Bloa a rencontré son associé Yvon Paugam chez Chrysalide (CAE). Ils ont travaillé un an ensemble. L’association fonctionnait bien. Afin de pouvoir développer leur activité, ils décident de s’installer en SCOP. Ils ont découvert le mode de fonctionnement de la SCOP au sein de Chrysalide. Ils ont été séduits par ce mode de fonctionnement, par la responsabilité de chacun notamment, ils trouvaient que ce système leur correspondait. / Corinne Houez – commission communication

« Création en verre, SCOP Fluïd »

« des traces dans les mémoires, pas sur l’environnement »

1/ Combien de SCOP sont issues de reprise d’entreprises en difficulté ? 1 sur 2 1 sur 4 1 sur 5

2/ Combien de SCOP travaillent dans le secteur du BTP ? 1 sur 2 1 sur 3 1 sur 4

3/ Combien de SCOP travaillent dans les métiers de l’industrie ? 1 sur 2 1 sur 5 1 sur 10

4/ Combien de salariés ont plus de 55 ans dans les SCOP ? 2 % 5 % 8 %

5/ Combien de salariés ont moins de 26 ans dans les SCOP ? 4 % 7 % 14 %

6/ Quel est le pourcentage des femmes parmi les associés-salariés ? 1 sur 2 1 sur 5 1 sur 10

Réponses : 1/ 1 ur 5 ; 2/ 1 sur 3 ; 3/ 1 sur 10 ; 4/ 8% ; 5/ 14 % ; 6/1 sur 5

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Le Sillon s’affiche : quoi de plus normal pour un imprimeur…

Régulièrement, l’imprimerie du Sillon communique avec ses clients, prospects, réseaux divers pour informer sur son actualité et montrer son savoir faire grâce à des visuels originaux.

En ces temps de crise de la finance, il a semblé que « l’humain » méritait d’être remis à l’honneur. Ca tombe bien, c’est justement l’argument premier des SCOP. L’équipe a donc choisi de communiquer sur son identité coopérative.

C’était également l’occasion de montrer que les coopérateurs du Sillon (et pas seulement les commerciaux !) savent se mobiliser pour mettre en valeur efficacement l’expérience, la créativité et le savoir-faire de l’entreprise.

Et comme une bonne photo parle autant qu’un grand discours, chacun a pris son tee-shirt, son jean et ses baskets : direction un grand champ bien vert et un beau ciel bleu (imprim’vert oblige !), sous l’œil avisé de Jean-Claude, photographe modeste et génial. Heureusement, c’était le 1er avril : ce jour-là, on peut tout se permettre !

Le rendu est à l’image du plaisir pris à faire les prises de vue. Ce fut un vrai moment de convivialité. Aucun doute, « l’humain » était bien là… témoin du subtil équilibre de développement personnel, de partage des décisions et d’exercice de la responsabilité qui fait que les SCOP avancent.

(d’après Marc Delavaud, imprimerie du Sillon)

Fluïd, verre et merA l’origine de Fluïd, on trouve du verre, des voyages et des rencontres. Les quatre associés (2 Français, 2 Danois) de cette SCOP travaillent et exposent leurs œuvres à Belle-Ile-en-mer, dans un ancien hangar à bateaux transformé en atelier de souffleurs de verre.

« Après un apprentissage traditionnel en France, nous avons voyagé au Danemark, pays reconnu pour la qualité et la vitalité de ses métiers d’art, raconte Fabien Barbeau, l’un des deux associés français. Nous y avons passé un peu plus de 7 ans dans des verreries ou à étudier le design du verre. Nous y avons également rencontré nos deux associés danois, et notre envie de travailler ensemble est née là-bas. L’envie mais aussi le besoin : le travail du verre exige un équipement matériel important (fours, espace), qui rend le partage d’un outil de travail et la coopération indispensables.

Devant la concurrence et les difficultés du montage d’entreprise au Danemark, nous sommes revenus en France tous les quatre, où nous avons croisé la SEMA (Société pour l’Encouragement des Métiers d’Art), qui nous a informé sur le statut SCOP. Les démarches de création ont alors démarré, jusqu’à la rencontre avec l’Union régionale des SCOP. Là, Jérôme Carpinelli nous a aidés à boucler notre dossier, ce qui n’était pas une mince affaire puisque nos seuls apports étaient du matériel et des matières premières, mais pas de fonds… L’appui de l’UR a été décisif !

Aujourd’hui, nous sommes une exception dans le monde du verre en France. Le choix du statut SCOP pour une profession artistique, artisanale est inhabituel, et je suis persuadé que notre engagement collectif existe grâce à notre expérience danoise commune. En Scandinavie, l’artisan innove, invente et partage son travail. Les habitudes de coopération, de travail collectif y sont donc bien plus développées qu’ici, où l’artisan est solitaire et chargé de conserver des savoir-faire. »

Le site de Belle-Ile offre à Fluïd un cadre de choix et des visiteurs nombreux – les rencontres sont plus faciles et construisent les relations sur le continent.

Fluïd et son histoire forment un bel exemple de SCOP dans les métiers d’art et l’artisanat, et peut-être une fenêtre ouverte dans ce secteur sur les formes collectives d’entreprenariat. Que le vent leur soit propice !

Changement de direction à la SORAPELJean-Claude Braud, directeur depuis 1989, a souhaité prendre sa retraite fin 2008 et Philippe Tridon a été élu administrateur, puis président-directeur-général à l’automne 2008.

DES cocottes ET DES PRIXOrganisé par la Boutique de gestion, le concours Talents Bretagne dans la catégorie Economie sociale a récompensé le restaurant Histoire de cocottes à Muzillac par un prix de 1 500 € et le droit de concourir au niveau national pour ce restaurant solidaire installé dans une maison de retraite. Ouverte aux résidents comme aux clients extérieurs, cette SCOP est aussi une entreprise d’insertion. Joël Gallix et Isabelle Ticos ont imaginé ce projet innovant pour créer du lien entre générations, rompre l’isolement des personnes âgées et favoriser le retour à un emploi stable pour les trois salariés en contrat d’insertion. Soutenue par les collectivités locales, Histoire de cocottes propose aussi des ateliers culinaires et un service traiteur. Et une mention spéciale pour La Vie enchantiée, bar ouvert en SCOP à Rennes, qui a reçu 1 500 €, ainsi qu’à la SCOP Grand Huit/Epicerie 21 lauréate régionale Pays de la Loire du même concours !www.histoiredecocottes.frwww.la-vie-enchantiee.coopwww.epicerie21.com

30 ans POUR l’imprimerie ET L’ATELIER du BocageLe 15 mai dernier, l’Imprimerie et l’Atelier du Bocage organisaient une soirée coopérative pour fêter leurs 30 ans. Près de 400 personnes ont répondu à l’invitation : élus, clients, partenaires et simples curieux.

Pop-Korn déménageL’agence de communication alternative brestoise vient d’emménager dans de nouveaux locaux, plus spacieux, dans le quartier Saint-Martin de Brest. Plus d’espace pour caser toutes leurs idées donc ! www.popkorn.com

POINT SUR... DES NOUVELLES DES SCOPLA VIE DE L’UNION RÉGIONALE

Le contrat de partenariat, appelé plus couramment « Partenariat Public-Privé », permet à une collectivité publique de confier à une entreprise la mission de concevoir, financer, construire puis éventuellement maintenir et gérer des équipements publics. La collectivité verse un loyer à l’entreprise qui assure ces missions avant d’en devenir propriétaire.

Une journée d’information a été organisée le 19 mars dernier à l’initiative de l’UR Ouest et de la fédération du BTP sur cette nouvelle forme de contrat. Les représentants de la dizaine de SCOP présentes ont pu découvrir les avantages et limites des PPP, en particulier pour les SCOP.

Si les PPP séduisent les collectivités locales, c’est qu’ils permettent de transférer les budgets d’investissement en charges de

fonctionnement  ; dans des périodes où leurs capacités d’emprunt sont faibles cela permet de mener à bien, malgré tout, des chantiers nécessaires (écoles, hôpitaux, maisons de retraite…). De plus la collectivité n’a à s’occuper ni de la maintenance ni de l’entretien.

Les PME peuvent postuler ou être à l’initiative de ces dispositifs, mais pour des chantiers de petites dimensions. Les PME intéressées doivent s’adosser à une banque qui assurera le montage juridique et financier et qui percevra les loyers versés par les collectivités.

Aussi les SCOP doivent trouver des solutions pour rassurer les banques et des pistes de réflexion au niveau national sont en cours d’élaboration.

L’entreprise responsable du PPP choisit un architecte et les différents intervenants pour mener à bien le chantier de A à Z.

« Pour une entreprise générale, c’est assez simple, explique Yann Châtel, directeur financier de la CMEG à Caen. Nous pourrions réunir des entreprises fiables et compétentes que nous connaissons pour conduire le chantier. Il reste à convaincre une banque et à répondre à l’appel d’offres avec des délais souvent très courts… Pour le moment nous n’avons pas trouvé l’appui bancaire, décisif ».

Cette journée a apporté des informations très complètes sur le montage des PPP grâce à l’intervention d’Eva Dekany, spécialiste des PPP à la BTP Banque et aux interventions des SCOP participantes. Il reste à présent à aller plus loin et à accompagner éventuellement les entreprises intéressées par ces marchés.

Le 19 juin dernier, l’assemblée générale de l’UR Ouest a rassemblé plus d’une centaine de personnes venues prendre connaissance du rapport d’activité et échanger sur les perspectives pour 2009.

Alain Durand, président de l’UR, a rappelé que la coopération est née de crises successives et que la période doit permettre, plus que jamais, de valoriser le modèle coopératif. La formation coopérative, les actions de communication, les relations avec les collectivités locales, les rencontres thématiques autour de l’éco-construction ou des métiers du paysage, la reprise-transmission : ces actions sont menées par l’UR Ouest avec une équipe renforcée et restructurée en 2008.

Les résultats financiers sont très satisfaisants et permettent d’aborder 2009 avec confiance. L’accompagnement des SCOP sera renforcé, la formation coopérative également. L’UR participera à la démarche nationale pour aménager le nom et la signature du mouvement. L’ensemble des SCOP sera consulté avant la fin de l’année.

La seconde partie de l’assemblée générale, ouverte à tous, était consacrée à la crise actuelle. Nicolas Bouzou, économiste et professeur à l’IEP de Paris, a décrypté les causes et les spécificités de cette triple crise – augmentation du coût des matières premières, crise immobilière et crise du système bancaire. Les fonds propres, la trésorerie des SCOP sont autant d’atouts pour traverser le mieux possible « cette période volatile et incertaine ». Ce peut être aussi l’occasion de saisir des opportunités car « les critères de réussite se déplacent. Des PME avec des salariés fortement impliqués dans leur entreprise, avec des fonctionnements plus décentralisés et souples, sont mieux armées pour s’adapter que des entreprises pyramidales » a souligné Nicolas Bouzou.

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE de l’UNION RÉGIONALE : QUELQUES NOUVELLES...

Partenariat Public-Privé : quelle place pour les Scop ?

LA FORMATION COOPÉRATIVE Sylvie Lecarpentier, déléguée régionale« La formation coopérative est un outil d’animation coopératif. Il s’agit de présenter la vie d’une entreprise sous toutes ses facettes en insistant sur les spécificités coopératives. Nous construisons des liens avec le vécu de chaque participant. Les différentes sessions correspondent aux niveaux d’implication des participants dans leurs SCOP.

Ce qui PEUT FREINER...Surtout la disponibilité, mais c’est justement un des intérêts des formations coopératives de prendre du recul pour réfléchir au-delà des questions du quotidien. Ensuite, les SCOP ont tendance à favoriser des formations en lien avec leur activité, alors que la formation coopérative, en travaillant sur la structure, est un investissement pour le fonctionnement collectif et la prise de responsabilité. Enfin, la promotion et l’épanouissement des individus, comme il a été rappelé à l’assemblée générale de l’UR, est une valeur fondatrice du mouvement coopératif, que nous voulons réaffirmer.

L’intérêt de ces formationsLa promotion et l’épanouissement des individus, comme il a été rappelé à l’assemblée générale de l’UR, sont des valeurs fondatrices du mouvement coopératif, que nous voulons réaffirmer.

Pour Laetitia Degoulange, directrice de l’UR : « La formation est un levier pour favoriser le développement des coopératives et la

promotion des coopérateurs. Elle permet de renforcer les compétences et de fidéliser les talents. »

La formation ça coûte cher ?Les OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés, auprès de qui toutes les entreprises cotisent pour la formation de leurs salariés) prennent en charge intégralement les frais liés à la formation coopérative : faire une demande au moins un mois avant la formation suffit. Le DIF (droit individuel à la formation) est un cadre intéressant et bien adapté aux formations coopératives, qui se situent au carrefour des intérêts des salariés et des structures. N’hésitez pas à contacter votre délégué pour plus de précisions…

Nouveauté 2009 : Des formations pour l’extérieurUne journée est maintenant proposée aux partenaires du développement économique et aux acteurs-relais de l’emploi-formation pour qu’ils se fassent les ambassadeurs des statuts SCOP et SCIC. Nous espérons qu’en connaissant mieux ces statuts, les domaines d’activités, les possibilités en création et transformation, ils sauront détecter et aiguiller les projets à potentiel coopératif. »

Dates DES FORMATIONSConsulter le site de l’UR : www.scop-ouest.coop

FORMEZ-VOUS, INFORMEZ-VOUS !

L’avis de…… un participant nouvel associéJean-Baptiste Nicoul, Créabois (35) Je suis entré à Créabois en juin 2008, attiré par le poste proposé (chargé d’affaires). J’ai pris conscience des particularités du statut SCOP au fil du temps, avec ses avantages et ses inconvénients, grâce aux moments de prise de décision. En mai 2009, j’ai suivi la formation « Bienvenue en SCOP » avant de devenir associé. Bertrand Laurenceau, délégué régional (et formateur hors pair d’après moi), est donc venu dans nos locaux, ainsi que 5 autres participants. Il a exposé les différents aspects de la coopération (historiques, chiffres, fonctionnement) avant que nous ne nous penchions sur les statuts de nos SCOP respectives. Le statut coopératif ne fonctionne que si on accepte de s’y investir dans la durée, il faut quelquefois se le rappeler, c’est aussi le rôle des formations de l’Union régionale…

… un administrateurDidier Bezannier, SCETEC (72)La SCETEC est une SCOP de 114 personnes qui propose des services d’électricité, plomberie, chauffage, etc. Didier Bezannier y est salarié depuis 17 ans, comme électricien d’abord, comme magasinier après 2004. Il est entré au CA en 2007 « pour savoir ce qui se passe dans l’entreprise et ce que je peux y apporter ». Cette année, la direction lui a proposé de participer au stage « L’implication dans le co-pilotage » : 9 jours pour améliorer ses connaissances en gestion et comptabilité, apprendre à lire un bilan, parler des relations avec les membres du CA, le PDG, mais aussi travailler un projet précis en lien avec une préoccupation du moment de la SCOP. Les échanges entre les stagiaires sont une partie non-négligeable du stage. « On parle de problèmes qu’on rencontre et on s’aperçoit en discutant qu’ils ne sont finalement pas si importants que ça. Le stage a changé ma vision du CA, j’ai appris, à présenter les problèmes ou les questions autrement… parce que discuter avec les autres, ça s’apprend ! »

… un PDGErik Dangremont, PDG SCETECPour la coopérative et le Président du conseil d’administration que je suis, il est toujours intéressant de voir à la table du conseil de nouveaux administrateurs. Cependant, pour gagner en temps et en efficacité il m’a semblé profitable de permettre aux novices de suivre une formation adaptée à cette nouvelle fonction d’administrateur. Ainsi tout nouvel arrivant au conseil se voit offert la possibilité sans obligation, de participer à la formation «maîtrise de la co-responsabilité». La gouvernance, le rôle de l’administrateur, la gestion et la stratégie de la Scop sont des thèmes importants qui permettent au stagiaire de mieux appréhender son mandat d’administrateur.

Nicolas Bouzou, Laetitia Degoulange et Alain Durand