Setec : AutoCAD Civil 3D accompagne l’évolution du métier...

2
Setec : AutoCAD Civil 3D accompagne l’évolution du métier de maître d’œuvre Il s’agit sans doute d’un des groupes d’ingénierie de travaux publics ayant participé aux chantiers les plus hors du commun. Setec a participé à la construction du tunnel sous la Manche, du viaduc de Millau, à la réfection du Grand Palais, des bassins de la Villette, du Palais des Congrès de la porte Maillot ou bien encore de l’autoroute de la Maurienne. Très modeste, son nom est peu connu du grand public. Setec existe pourtant depuis le milieu des années 50. Si le groupe a participé activement au développement du réseau autoroutier français dans les années 80 et 90, aujourd’hui il participe aujourd’hui à son recalibrage ainsi qu’à son élargissement. Parallèlement, Setec a acquis les compétences nécessaires à la maîtrise d’œuvre dans le domaine ferroviaire. « Nous sommes assez discrets sur nos réalisations, » accorde Jean-Marc Alpe sur un ton feutré. « Vous ne verrez pas flotter notre drapeau sur les chantiers où nous sommes présents. Pourtant, nous sommes un groupe de 1 200 personnes présent sur une dizaine de secteurs économiques et aux branches réparties sur 18 filiales françaises et 8 filiales internationales. » Transports, infrastructures, tunnels, ports, aéroports, industrie, environnement, eau, déchets, Setec maîtrise une expertise aussi bien en études qu’en faisabilité ou en maîtrise d’œuvre sur une diversité de marchés. Quant à Jean-Marc Alpe, le chargé d’études, il fait partie d’un bureau d’une dizaine de projeteurs détachés depuis septembre 2008 pour évaluer l’opportunité d’utiliser Autodesk AutoCAD Civil 3D en lieu et place de MX de Bentley, utilisé par le groupe depuis plus de 10 ans. « Nos fichiers d’entrée et de sortie sont tous au format DWG, » explique Jean-Marc Alpe. « Entre les deux, nous utilisons d’autres formats, ce qui pose un certain nombre d’inconvénients en termes de suivi, d’historique ou d’archivage. Notre idée consiste à n’avoir qu’un seul type de fichier, plus simple à suivre. Le peu d’évolutions du logiciel que nous utilisons nous a amenés à prévoir une modification à terme de nos outils de production. Nous nous sommes donc naturellement tournés vers les solutions Autodesk. Après avoir découvert Civil 3D, j’en ai suivi les évolutions depuis 2005. Je crois avoir pu tester ses limites, et il s’avère un logiciel sain et sérieux. Depuis septembre 2008, nous l’avons fait entrer en production sur des concours de moyennes envergures et des études plus petites mais complètes en termes de domaines, routier, ferroviaire, hydraulique. » Une dernière raison a apporté des arguments supplémentaires pour initier la mise en production de l’application : la possibilité depuis sa version 2008 d’effectuer un partage de données facilitant la collaboration simultanée de plusieurs utilisateurs. Un impératif quand on doit travailler en même temps sur de l’hydraulique, du génie civil et du linéaire ferroviaire. Accompagner le changement Pour Setec, l’évaluation et l’adoption de Civil 3D correspondent également à une nouvelle tendance dans le métier de maître d’œuvre. Désormais, les grands chantiers structurants ou les projets d’aménagement habituellement commandés par l’État, se présentent sous la forme de concessions, de délégations de services publics ou de PPP (partenariats public-privé), qui mettent Setec en contact avec les acteurs privés concessionnaires. « Les temps d’exécution sont devenus beaucoup plus rapides : lorsque nous travaillions avec l’État, il fallait suivre un processus constitué de différentes phases de méthode, d’audit ou de contrôle. Une étude demandait un certain temps, inhérent au fonctionnement de l’administration. Aujourd’hui, tout va beaucoup plus vite. » Plans, listings, tracés, cubatures : tout doit pouvoir être fourni très rapidement. L’utilisation de Civil 3D tombe donc à point nommé : le tableau de quantités du logiciel est mis à jour en temps réel. « Sa réactivité est impressionnante, » confirme le chargé d’études qui n’hésite pas à entrer dans les détails. « Notre métier évolue vers la recherche

Transcript of Setec : AutoCAD Civil 3D accompagne l’évolution du métier...

Page 1: Setec : AutoCAD Civil 3D accompagne l’évolution du métier ...images.autodesk.com/emea_s_main/files/seteccustomer_story.pdf · Setec : AutoCAD Civil 3D accompagne l’évolution

Setec : AutoCAD Civil 3D accompagne l’évolution du métier de maître d’œuvre

Il s’agit sans doute d’un des groupes d’ingénierie de travaux publics ayant participé aux chantiers les plus hors du commun. Setec a participé à la construction du tunnel sous la Manche, du viaduc de Millau, à la réfection du Grand Palais, des bassins de la Villette, du Palais des Congrès de la porte Maillot ou bien encore de l’autoroute de la Maurienne. Très modeste, son nom est peu connu du grand public. Setec existe pourtant depuis le milieu des années 50. Si le groupe a participé activement au développement du réseau autoroutier français dans les années 80 et 90, aujourd’hui il participe aujourd’hui à son recalibrage ainsi qu’à son élargissement. Parallèlement, Setec a acquis les compétences nécessaires à la maîtrise d’œuvre dans le domaine ferroviaire.

« Nous sommes assez discrets sur nos réalisations, » accorde Jean-Marc Alpe sur un ton feutré. « Vous ne verrez pas flotter notre drapeau sur les chantiers où nous sommes présents. Pourtant, nous sommes un groupe de 1 200 personnes présent sur une dizaine de secteurs économiques et aux branches réparties sur 18 filiales françaises et 8 filiales internationales. » Transports, infrastructures, tunnels, ports, aéroports, industrie, environnement, eau, déchets, Setec maîtrise une expertise aussi bien en études qu’en faisabilité ou en maîtrise d’œuvre sur une diversité de marchés. Quant à Jean-Marc Alpe, le chargé d’études, il fait partie d’un bureau d’une dizaine de projeteurs détachés depuis septembre 2008 pour évaluer l’opportunité d’utiliser Autodesk AutoCAD Civil 3D en lieu et place de MX de Bentley, utilisé par le groupe depuis plus de 10 ans.« Nos fichiers d’entrée et de sortie sont tous au format DWG, » explique Jean-Marc Alpe. « Entre les deux, nous utilisons d’autres formats, ce qui pose un certain nombre d’inconvénients en termes de suivi, d’historique ou d’archivage. Notre idée consiste à n’avoir qu’un seul type de fichier, plus simple à suivre. Le peu d’évolutions du logiciel que nous utilisons nous a amenés à prévoir une modification à terme de nos outils de production. Nous nous sommes donc naturellement tournés vers les solutions Autodesk. Après avoir découvert Civil 3D, j’en ai suivi les évolutions depuis 2005. Je crois avoir pu tester ses limites, et il s’avère un logiciel sain et sérieux. Depuis septembre 2008, nous l’avons fait entrer en production sur des concours de moyennes envergures et des études plus petites

mais complètes en termes de domaines, routier, ferroviaire, hydraulique. »Une dernière raison a apporté des arguments supplémentaires pour initier la mise en production de l’application : la possibilité depuis sa version 2008 d’effectuer un partage de données facilitant la collaboration simultanée de plusieurs utilisateurs. Un impératif quand on doit travailler en même temps sur de l’hydraulique, du génie civil et du linéaire ferroviaire.

Accompagner le changement

Pour Setec, l’évaluation et l’adoption de Civil 3D correspondent également à une nouvelle tendance dans le métier de maître d’œuvre. Désormais, les grands chantiers structurants ou les projets d’aménagement habituellement commandés par l’État, se présentent sous la forme de concessions, de délégations de services publics ou de PPP (partenariats public-privé), qui mettent Setec en contact avec les acteurs privés concessionnaires. « Les temps d’exécution sont devenus beaucoup plus rapides : lorsque nous travaillions avec l’État, il fallait suivre un processus constitué de différentes phases de méthode, d’audit ou de contrôle. Une étude demandait un certain temps, inhérent au fonctionnement de l’administration. Aujourd’hui, tout va beaucoup plus vite. »Plans, listings, tracés, cubatures : tout doit pouvoir être fourni très rapidement. L’utilisation de Civil 3D tombe donc à point nommé : le tableau de quantités du logiciel est mis à jour en temps réel. « Sa réactivité est impressionnante, » confirme le chargé d’études qui n’hésite pas à entrer dans les détails. « Notre métier évolue vers la recherche

Page 2: Setec : AutoCAD Civil 3D accompagne l’évolution du métier ...images.autodesk.com/emea_s_main/files/seteccustomer_story.pdf · Setec : AutoCAD Civil 3D accompagne l’évolution

d’un équilibre entre la qualité indispensable des études et les exigences de rapidité de nos partenaires. »Les nouvelles contraintes d’exploitation des concessionnaires posent en effet la question de la pertinence des coûts d’investissements face aux coûts de maintenance des projets importants sur lesquels ils s’engagent. Il n’est pas question de concevoir un ouvrage qui va demander des coûts d’entretien ultérieur élevés. Impossible non plus de conserver un ouvrage de coût initial trop élevé. « Il convient donc souvent d’imaginer la solution technologique intéressante qui permettra de gagner plus dans la durée, » explique Jean-Marc Alpe.Il s’agit presque de la recherche de la quadrature du cercle, mais avec Civil 3D, Setec est convaincu de pouvoir y parvenir. « Il s’agit d’un produit neuf, » tempère Jean-Marc Alpe. « Mais nous sommes persuadés qu’Autodesk va nous donner les moyens d’aller plus loin. La mise en place d’un tel produit dans un bureau d’études déjà installé ne va toutefois pas d’elle-même : il faut changer les habitudes de travail et les méthodes. Heureusement, on trouve aujourd’hui plus facilement des habituées de l’environnement d’Autodesk, que des personnes qui connaissent le produit de Bentley. »

Des métrés au juste prix

L’équipe de Jean-Marc Alpe est composée de jeunes gens aux âges compris entre 23 et 27 ans. Depuis l’entrée en production de Civil 3D, elle

a pu se pencher sur des études de faisabilité ou retravailler sur des projets déjà traités. « Nous avons travaillé sur une route départementale de 5 kilomètres pour laquelle nous avons réalisé 4 variantes. Nous avons réalisé un test sur 5 kilomètres autoroutiers comprenant un échangeur. Nous étudions aussi les élargissements d’autoroutes. Nous nous sommes attaqués à une vingtaine de kilomètres ferroviaires avec interconnexions et nous sommes également sur des études de haltes ferroviaires de 300 mètres de long pour des transports régionaux. Pour toutes ces études, Civil 3D nous a permis de vérifier ses capacités multi-surfaces et multi-axes de manière simple et efficace. »

Jean-Marc Alpe illustre de lui-même les surprises auxquelles son équipe s’est trouvée confrontée. Par exemple, d’avoir pu sortir des données ferroviaires d’une base de travaux de ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) le lendemain de la première formation sur Civil 3D. Ou encore la facilité avec laquelle son équipe a pu refaire une ligne LGV pour un tronçon Rhin-Rhône. « Nous nous sommes attaqués progressivement à des choses sérieuses, » insiste le concepteur. « Des passages à niveau, des interconnexions, des chantiers avec contraintes. Comme ce passage à niveau en ville dont les voies étaient coincées entre une voie ferrée, une rivière, une autoroute et une montagne. » Un cas de conception assez complexe.« Finalement la seule difficulté à laquelle nous sommes confrontés, concerne les ressources nécessaires pour obtenir ces résultats, » conclut Jean-Marc Alpe. « Mais en revanche les possibilités de développements externes par le biais de ses API, qui vont nous permettre de personnaliser cet outil, sont un avantage certain. Nous faisons un pari qui peut paraître risqué, mais nous sommes sûrs qu’il est pertinent car nous avons une bonne confiance dans l’avenir. »

u www.setec.fr

© 2008 Autodesk. Tous droits réservés