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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi (ORFE) INDICATEURS DE LA RELATION EMPLOI FORMATION SERVICES SOCIAUX, AUTRES SERVICES AUX PARTICULIERS I . R . E . F Date de mise en ligne : Juillet 2007

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi(ORFE)

INDICATEURS DE LA RELATION EMPLOI FORMATION

SERVICES SOCIAUX, AUTRES SERVICES AUX PARTICULIERS

I . R . E . F

Date de mise en ligne : Juillet 2007

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Conception, méthodologie : Marie-Béatrice ROCHARD, directrice de l’O.R.F.E.

Réalisation et synthèse: Pascal BAUGER, chargée d’études ORFE Bases de données, cartographie, maquettage : Claude CHOUILLET, chargée de mission

Directeur de la publication : Jean-Claude GAPIN-FREHEL, Délégué général du GIP ALFA CENTRE

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SOMMAIRE

Services à la personne et aide à domicile : Synthèse…..……………………………………….

Mouvement de main d'œuvre……………………….……………………………………………. Marché du travail………………………………………………………………………...………. Formation……………………….………………………………….……………………..……… Professions sociales : Synthèse………………………………………………………..………… Mouvement de main d'œuvre……………………….…..………………………………..………. Marché du travail……………………………………….……………………………….……….. Formation……………………….…………………….….……………………………….……… Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers : Synthèse…………………………… Mouvement de main d'œuvre…………………………….……….………..………………….…. Marché du travail………………………………………………………….………………….….. Formation……………………….……………………………………….….………………….…

.p 1-2 .p 3-8 .p 9-16.p 17-22 .p 23-24 .p 25-30 .p 31-38 .p 39-48 .p 49-50 .p 51-54 .p 55-60 .p 61-65

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Métiers du domaine professionnel : Services sociaux, autres services aux particuliers Familles professionnelles Services à la personne, aide à domicile TC2 Assistants maternels

TC1 Employés de maison

Professions sociales VC4 Professionnels de l'action sociale

VC5 Professionnels de l'animation socio-culturelle

Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens

TC6 Employés des service divers

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Services à la personne et aide à domicile

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Chiffres-clés Recrutements : 574 (en 2003)

º CDI : 908 º CDD : 2 536 Sorties : (en 2003)

º Fins de CDD : 2 049 º Démissions : 388 Demandes d'emploi : 6 469 (fin 2005)

º Part des femmes : 98,5 % º Part des jeunes de moins de 25 ans : 14,3 % º Part des chômeurs de longue durée : 37,1 % Durée moyenne du chômage : 12 mois (fin 2005) Inscrits en formation (2004-2005) : 4 003

º Evolution 2003-2004 / 2004-2005 : +3,1 %

Événements influents dans le domaine Adoption par la commission permanente de laRégion Centre le 9 juillet 2004 d’une procédure deformation professionnelle pour la mise en œuvre du"plan de formation de 10 000 personnels soignantset aides à domicile". Création, par la loi du 20 juillet 2001 relative à laprise en charge de la perte d’autonomie despersonnes âgées, de l’APA (AllocationPersonnalisée d’Autonomie) qui succède à la PSD(Prestation Spécifique de Dépendance). Signature en région Centre d’un Engagement dedéveloppement de la formation (EDDF) avec labranche de l’aide à domicile le 13 novembre 2002. Création en 2002 du Diplôme d’État d’Auxiliairede Vie Sociale (DEAVS) qui succède au Certificatd’Aptitude aux Fonctions d’Aide à Domicile(CAFAD) institué en 1988.

Les tendances dans les services à la personne et l’aide à domicile Les trois derniers recensements de la population (1982, 1990 et 1999) avaient permis de mettre en évidence la très forte croissance des effectifs des assistants maternels et des employés de maison en région Centre, passés de 26 000 à près de 39 000 en vingt ans. Avec plus de 1 600 créations supplémentaires, cette croissance s’est poursuivie dans les établissements de 10 salariés et plus du secteur privé entre 1999 et 2003. Toutefois, présentés comme des gisements d’emploi pour les années à venir, assistants maternels et employés de maison ont peu augmenté entre 1999 et 2001 (100 à 200 créations) alors que la conjoncture économique était favorable. Inversement, ils ont

connu une forte croissance en 2002 et 2003 (600 créations par an) alors qu’elle était défavorable. Ainsi, indépendamment du contexte économique, l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) mise en place le 1er janvier 2002, constitue un facteur de développement déterminant pour les services à la personne et d’aide à domicile. Il semble qu’elle soit également un facteur de réduction de la précarité pour ces emplois. En effet, à partir de 2002 la part des recrutements en CDD, bien que toujours largement majoritaires (près de trois quarts en 2003), a nettement diminué au profit des embauches en CDI (plus d’un quart en 2003). Avec 6 469 demandeurs d’emploi, assistants maternels et employés de maison représentent 7,3 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi de la région. Leur nombre a diminué entre 1999 et 2002 (2 600 chômeurs en moins) puis augmenté entre 2002 et 2005 (1 600 chômeurs en plus) et leur profil a changé. En effet, alors qu’en 1999 les demandeurs d’emploi dans ces professions étaient essentiellement des femmes de plus de 40 ans peu qualifiées (46,5 % ne justifiaient d’aucune formation), en 2005 ce sont toujours quasiment exclusivement des femmes mais plus jeunes et surtout plus qualifiées (seulement 27,8 % désormais ne justifient d’aucune formation). Ainsi, structuré au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix autour d’une main d’œuvre féminine de plus de 40 ans peu formée, le marché du travail des services à la personne et de l’aide à domicile les évince aujourd’hui au profit d’une main d’œuvre toujours féminine mais plus jeune et plus qualifiée. Malgré des efforts en faveur de la formation, assistants maternels et employés de maison se caractérisent par un plus faible niveau de formation que l’ensemble de l’emploi régional : en 1999 près de deux tiers des 39 000 actifs en emploi dans ces professions étaient titulaires au plus d’un BEPC contre seulement un tiers dans l’emploi régional total. On recensait en 2004 un peu plus de 4 000 inscrits en formation aux métiers des services à la personne et d’aide à domicile contre un peu moins de 3 500 en 2001, dont les trois quarts au niveau CAP et BEP. La croissance du nombre d’inscrits en formation entre 2001 et 2004 concerne quasiment exclusivement des filles scolarisées dans les CAP et BEP du ministère de l’agriculture dont la part dans la formation aux métiers des services à la personne et de l’aide à domicile est passée de 39 % en 2001 à 45 % en 2004.

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LES MOUVEMENTS DE MAIN-D’ŒUVRE Services à la personne et aide à domicile continuent de créer des emplois Les trois derniers recensements de la population ont mis en évidence la forte croissance des effectifs des professions dédiées aux services à la personne et à l’aide à domicile, passés de 26 056 en 1982 à 38 825 en 1999, soit une croissance de 49,0 % en vingt ans. Celle-ci a particulièrement profité aux assistantes maternelles (12 084 en 1982, 27 692 en 1999 soit une augmentation de 129,2 %) alors que les effectifs des employés de maison diminuaient (13 972 en 1982, 11 133 en 1999, soit une diminution de 20,3 %). Cette croissance s’est poursuivie entre 1999 et 2003. En effet, avec un solde des entrées et des sorties positif dans les établissements de dix salariés et plus du secteur privé, les services à la personne et l’aide à domicile ont créé 1 619 emplois au cours de cette période. Une croissance très dépendante des dispositifs d’aide à l’emploi familial Présentés comme des gisements d’emploi et comme les principaux métiers d’avenir1, les services à la personne et d’aide à domicile évoluent cependant de façon très irrégulière et à contretemps de la conjoncture économique. En effet, en période de conjoncture favorable ils présentent une croissance relativement faible (124 créations d’emplois en 1999 et 229 en 2000) comparativement à des familles professionnelles bénéficiant d’une dynamique similaire, comme par exemple les agents d’entretien qui présentent une croissance nettement positive avec plus de 700 emplois supplémentaires par an. Dans le cas des services à la personne, cette croissance décline à partir de 2001, avec un peu moins d’une centaine de créations mais redevient très fortement positive en 2002 et 2003 avec 600 créations d’emplois par an bien que la conjoncture économique soit défavorable. Cela s’explique très probablement par l’entrée en vigueur de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) à compter du 1er janvier 2002 qui a entraîné une forte croissance de l’activité dans le secteur de l’aide à domicile2. 1. Commissariat Général du Plan, Avenirs des métiers, Rapport du groupe « Prospective des métiers et qualifications » présidé par Claude Seibel, Paris, La documentation Française, 2002, pp. 153-158. 2. Thierry Rivard, « Les services d’aide à domicile dans le contexte de l’Allocation personnalisée d’autonomie », DREES, Etudes et Résultats, n° 460, janvier 2006.

Des créations presque exclusivement pour les femmes de 25 à 49 ans Les données issues des recensements avaient également montré que les emplois de l’aide à domicile et des services à la personne étaient à 99 % occupés par des femmes. Là encore cette tendance s’est poursuivie entre 1999 et 2003 puisque la part des hommes dans le solde des entrées et des sorties reste très faible : 5,6 % en 1999 (7 créations sur 124) et 0,9 % en 2003 (5 créations sur 574). De même, on avait pu observer une augmentation de la part des 25-49 ans passés de 56,4 % en 1982 à 64,2 % en 1999. Là encore, cette tendance s’est poursuivie puisque 88,5 % des créations en 2003 concernent cette tranche d’âge. Au final, la quasi totalité des créations d’emploi de l’aide à domicile et des services aux personnes dans les entreprises de dix salariés et plus du secteur privé concerne des femmes âgées de 25 à 49 ans. Moins de précarité dans les services à la personne et l’aide à domicile Lors du dernier recensement en 1999, 14,2 % des employés de maison et des assistants maternels étaient en CDD contre seulement 6,9 % dans l’emploi régional total. Bien que le nombre de recrutements en contrat à durée déterminée ait augmenté d’un millier par an en 2002 et 2003 par rapport à 1999, leur part a diminué dans les entreprises de dix salariés et plus du secteur privé. En effet, 80,1 % en 1999, voire même 82,5 % en 2001, ils ne sont plus que 73,6 % en 2003. Par ailleurs, alors que l’écart concernant le poids des CDD dans les recrutements des employés de maison et des assistants maternels était de 8 points en 1999 et de 17 points en 2001 avec l’emploi régional total, il s’est réduit à 4 points en 2003. Corrélativement, le nombre et le poids des recrutements en CDI ont augmenté entre 1999 et 2003 : 369 en 1999 soit 19,9 % des embauches, on en dénombrait 908 soit 26,4 % en 2003. Si l’Allocation personnalisée d’autonomie mise en place depuis début 2002 constitue un facteur de développement important pour les services à domicile, il semble qu’elle soit également un facteur de réduction de la précarité des emplois. Celle-ci touche davantage les jeunes : 86,5 % des moins de 25 ans, 72,8 % des 25-49 ans et 64,7 % des 50-59 ans étaient employés en CDD en 2003.

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Poursuite de l’institutionnalisation de l’emploi des services à la personne Plus de neuf mouvements de main-d’œuvre sur dix concernant les services à la personne et l’aide à domicile se font dans le secteur de la santé et de l’action sociale. On observe également que 6,1 % des entrées se font dans le secteur des activités associatives et extraterritoriales qui a créé un peu plus de 200 emplois pour aucune sortie. Le processus d’institutionnalisation des emplois des services à la personne et d’aide à domicile observé au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix semble ainsi se poursuivre. Certes, les statistiques analysées ici ne prennent en compte que les établissements de dix salariés et plus du secteur privé, excluant ainsi les particuliers employeurs et l’emploi direct ou de « gré à gré » qui relèvent du secteur des services personnels et domestiques. Mais il semble néanmoins que la gestion de l’APA par les conseils généraux a eu pour effet de privilégier soit le régime prestataire où les salariés sont rémunérés par la structure gestionnaire du service d’aide à domicile, soit le régime mandataire où la structure sert d’intermédiaire entre le salarié et son employeur au détriment du gré à gré. Cela a eu pour effet de renforcer le poids du secteur de la santé et de l’action sociale où l’activité touche des populations en difficulté et se définit autour de fonction de rééducation, de réadaptation, d’accompagnement social, voire d’éducation, au détriment du secteur des services domestiques où l’activité se définit autour de tâches domestiques. Le plan Borloo de développement des services à la personne, avec la mise en place de l’agrément simple et de l’agrément qualité et la promotion du Chèque emploi service universel (CESU), devrait à nouveau modifier l’équilibre des différents secteurs employeurs des employés de maison et des assistants maternels.

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1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

1999 2000 2001 2002 2003

Entrées Sorties

Entrées - Sorties des établissements de 10 salariés et plusentre 1999 et 2003

Entrées - Sorties des salariés du domaine Aide à domicile

0

100

200

300

400

500

1999 2000 2001 2002 2003

Entrées Sorties

Entrées - Sorties Hommes des établissements de 10 salariés et plus entre1999 et 2003

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

1999 2000 2001 2002 2003

Entrées Sorties

Entrées - Sorties femmes des établissements de 10 salariés et plusentre 1999 et 2003

500 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500

Moins de 25 ans

Entre 25 et 49 ans

Entre 50 et 59 ans

Plus de 60 ans

Entrées hommes Sorties Hommes Entrées femmes

Sorties femmes

Pyramides des âges des entrées - sorties

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

5I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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Types d'entrées des salariés du domaine Aide à domicile

1999 2000 2001 2002 2003

Recrutement CDD 1 487 1 734 1 576 2 305 2 536

Recrutement CDI 369 497 331 552 908

Entrée inconnue 1 8 3 5 1

Entrées 1 857 2 240 1 909 2 862 3 444

1999 2000 2001 2002 2003

Homme 45,5 % 100,0 % 71,2 % 75,6 % 47,5 %

Femme 80,9 % 77,3 % 82,5 % 80,6 % 73,8 %

Homme Femme Ensemble

Moins de 25 ans 51,8 % 87,1 % 86,5 %

Entre 25 et 49 ans 48,3 % 73,0 % 72,8 %

Entre 50 et 59 ans 64,8 % 64,7 %

Types d'entrées des salariés

80,1 %

19,9 %

0,1 %

77,4 %

22,2 %

0,4 %

82,5 %

17,3 %

0,2 %

80,5 %

19,3 %

0,2 %

73,6 %

26,4 %

0,0 %

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

1999 2000 2001 2002 2003

Entrée inconnue Recrutement CDI Recrutement CDD

Types d'entrées

Taux de précarité : entréesen CDD / ensemble desentrées

Types d'entrées des salariés

Taux de précarité des salariés du domaine en région Centre

Taux de précarité par sexe et tranche d'âge en 2003

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

I . R . E . F 6Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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1999 2000 2001 2002 2003

Fin CDD 1 290 1 271 1 190 1 605 2 049

Démission 239 452 394 458 388

Licenciement 75 85 102 105 176

Autre sortie 48 119 60 27 19

Transfert de sortie 2 1 169

Retraite 79 82 77 61 69

Sorties 1 733 2 011 1 823 2 256 2 87074,4 %

13,8 %

4,3 %2,8 %0,1 %4,5 %

63,2 %

22,5 %

4,2 %5,9 %0,1 %4,1 %

65,3 %

21,6 %

5,6 %3,3 %4,2 %

71,2 %

20,3 %

4,7 %1,2 %2,7 %

71,4 %

13,5 %

6,1 %0,6 %5,9 %2,4 %

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

1999 2000 2001 2002 2003

Retraite Transfert de sortie Autre sortie

Licenciement Démission Fin CDD

Types de sorties

Types de sorties des salariés du domaine Aide à domicile

71,4 %68,9 %

13,5 %19,8 %

6,1 %11,3 %

0,7 %5,9 %

2,4 %0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

Fin CDD Démission Licenciement Autre sortie Transfert de sortie Retraite

Femme

Homme

Sorties des salariés du domaine par sexe en 2003

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

I . R . E . F

I . R . E . F 7Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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Entrées % (1)%

femme Sorties % (1)%

femme

Q2 - Santé, action sociale ###############################3 160 91,7 % 99,2 % 2 744 95,6 % 99,3 %

R2 - Activités associatives et extra-territoriales###############################209 6,1 % 100,0 % 0,0 %

Autres secteurs

Ensemble des secteurs

75 2,2 % 99,3 %

3 444 100 % 99,1 %

126 4,4 % 99,3 %

2 870 100 % 99,2 %

Les entrées - sorties du domaine par secteur d'activité en 2003

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

Grille de lecture : Sur 3 444 recrutements de personnes exerçant un emploi d'employé de maison oud'assistant maternel, 3 160 (soit 91,7 %) ont eu lieu dans une entreprise de la santé et de l'action sociale. 99,2% de ces recrutements ont concerné des femmes. La même année, 2 744 personnes exerçant un emploid'employé de maison ou d'assistant maternel sont sortis de ce secteur d'activité. Le secteur a créé 416emplois du domaine en 2003.

I . R . E . F 8Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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LE MARCHÉ DU TRAVAIL Assistants maternels et employés de maison : 7,3 % du chômage régional On recensait 6 469 employés de maison et assistants maternels à la recherche d’un emploi en CDI à temps plein en 2005, soit 7,3 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi de la région. Établi à 7 460 en 1999, leur nombre a constamment diminué jusqu’en 2002 (2 591 chômeurs en moins soit une baisse de 34,7 %) puis recommencé à augmenter jusqu’en 2005 (1 600 chômeurs en plus soit une hausse de 32,9 %). Si la dégradation du marché du travail de juin 2001 à avril 2005 peut expliquer en grande partie cette augmentation du nombre de demandeurs d’emploi, on observera toutefois que la conjoncture économique a un effet retardé sur l’emploi des employés de maison et des assistants maternels. En effet, la dégradation initiée en juin 2001 n’a commencé à se faire ressentir qu’en 2002. Inversement, l’amélioration du marché du travail observable à compter de juin 2005 ne s’est pas encore traduite par une diminution du nombre de demandeurs d’emploi, même si un infléchissement de la croissance du chômage est d’ores et déjà observable (2002/2003 : +12,6 % ; 2003/2004 : +10,6 % ; 2004/2005 : 6,9 %). Un marché du travail féminin plus tendu pour les 50 ans et plus En 2005, la durée moyenne du chômage en région Centre est de 11 mois, de 12 pour les employés de maison et les assistants maternels. De même, la proportion de chômeurs de longue durée (équivalente ou supérieure à un an) s’élève à 37,1 % pour les services à la personne et l’aide à domicile contre 31,6 % dans l’emploi régional total. Ces deux familles professionnelles étant constituées quasiment exclusivement de femmes, les demandeurs d’emploi qu’on y recense sont également quasiment exclusivement des femmes, leur proportion oscillant entre 98,5 % en 2004 et 2005 et 99,3 % en 2000. Concernant l’âge, la durée moyenne de chômage varie du simple au triple selon la tranche considérée : de 6 mois pour les moins de 25 ans, elle passe à 12 mois pour les 25-49 ans et à 19 mois pour les 50 ans et plus. L’évolution du nombre d’employés de maison et d’assistants maternels à la recherche d’un emploi par tranches d’âge épouse la courbe générale : diminution entre 1999

et 2002, augmentation entre 2002 et 2005. Toutefois, la proportion de chômeurs par tranche d’âge présente des évolutions singulières : elle fluctue entre 12 % et 14 % pour les moins de 25 ans, elle décroît de 69 % à 65 % pour les 25-49 ans et augmente de 17 % à 20 % pour les 50 ans et plus. Durcissement du marché du travail pour les non diplômés les plus âgés Les services à la personne et d’aide à domicile se sont développés au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix autour de l’idée que des compétences acquises dans l’univers domestique pouvaient être directement utiles sur le marché du travail sans formation préalable. Ainsi, en 1999, les données du recensement montraient que près de deux tiers (63,8 %) des 38 825 assistants maternels et employés de maison étaient titulaires au plus d’un BEPC, et près de la moitié (49,0 %) – environ 12 700 assistants maternels et 6 300 employés de maison – des femmes âgées de 40 ans et plus sans formation. Conséquence, en 1999, près de la moitié (46,2 %) des assistants maternels et employés de maisons demandeurs d’emploi ne justifiait d’aucune formation. Toutefois, dès la fin des années quatre-vingt-dix, les exigences croissantes concernant la qualité des services rendus aux personnes par les intervenants se sont traduites par un gros effort de formation, essentiellement au niveau V (BEP « services aux personnes », CAP « services en milieu rural », BEP « carrières sanitaires et sociales », CAFAD puis DEAVS à compter de 2002, entre autres) qui représente trois quarts des inscrits en formation. Dès lors, si le nombre d’assistants maternels et d’employés de maison demandeurs d’emploi de niveau VI et V de formation suit la courbe générale entre 1999 et 2002 et décroît (les autres niveaux de formation subissent peu de variations), on peut néanmoins observer que cette baisse est nettement moins importante pour les chômeurs de niveau V (2 624 en 1999 et 1 972 en 2002, soit –24,8 %) que pour ceux de niveau VI (3 370 en 1999 et 1792 en 2002, soit –46,8 %) ; on observe également qu’à compter de 2002, lorsque la conjoncture économique redevient défavorable et que le chômage augmente, le nombre d’assistants maternels et d’employés de maison demandeurs d’emploi de niveau VI stagne aux alentours de 1 800 alors que celui des niveaux V augmente régulièrement jusqu’à 2005 (1 972 en 2002 et 2 851 en 2005, soit

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 10

+44,6 %). De la même façon, dès 2000 et indépendamment de la conjoncture économique, la proportion des chômeurs de niveau V augmente régulièrement jusqu’à 2005 pour passer de 35,0 % à 44,1 % alors que celle des demandeurs d’emploi de niveau VI suivait la pente inverse pour décroître régulièrement de 45,2 % en 2000 à 27,9 % en 2005, la part des chômeurs aux autres niveaux de formation restant relativement stable au cours de cette période (excepté au niveau IV de formation où ils croissent de 6,0 % en 1999 à 11,8 % en 2005). En résumé, les assistants maternels et les employés de maison sans formation tendent à se raréfier sur le marché du travail au profit de ceux justifiant d’une formation, essentiellement de niveau V, mais également de niveau IV. Certes, une partie des assistants maternels et des employés de maison dépourvue de qualification a pu se former – les 597 DEAVS validés en totalité par la VAE entre 2003 et 2006 l’attestent – mais ramené à l’âge, le profil des demandeurs d’emploi par niveau de formation montre clairement que ce sont les moins formés et les plus âgés qui sont touchés par le durcissement du marché du travail. En effet, en 2005, les assistants maternels et employés de maison les moins formés sont proportionnellement plus nombreux chez les plus vieux (57,6 % chez les 50 ans et plus) que chez les plus jeunes (23,4 % chez les 25-49 ans et 6,8 % chez les moins de 25 ans). Inversement, ceux attestant d’une formation de niveau V sont proportionnellement plus nombreux chez les plus jeunes (60,1 % chez les moins de 25 ans) que chez les plus vieux (46,5 % chez les 25-49 ans et 26,8 % chez les 50 ans et plus). Il en va de même pour ceux justifiant d’une formation équivalente ou supérieure au baccalauréat : 21,7 % chez les moins de 25 ans, 17,3 % chez les 25-49 ans et 5,5 % chez les 50 ans et plus. Compte tenu qu’au cours de la période 1999-2005 les taux de tension sont relativement faibles (ce qui signifie que les demandes d’emploi enregistrées suffisent à satisfaire les offres) et que les taux d’écoulement avoisinent les 60 % (ce qui signifie que 60 % des demandeurs d’emploi sont sortis du chômage chaque année), on peut raisonnablement penser qu’une part importante des assistants maternels et des employés de maison éprouvent des difficultés grandissantes pour retrouver un emploi. Il s’agit là encore des moins formés puisque la durée du chômage augmente lorsque le niveau de formation diminue : de 9 mois aux niveaux IV et plus, elle augmente à 12 mois au niveau V puis à 16 mois au niveau VI. Ainsi, il y a tout lieu de penser que le marché du travail des services à la personne et d’aide à domicile qui s’est structuré au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix autour d’une main d’œuvre très majoritairement

féminine de plus de 40 ans peu formée les évince aujourd’hui au profit de professionnels plus jeunes et plus qualifiés.

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Femmes Hommes Ensemble

1999 98,82 % 1,18 % 7 460

2000 99,30 % 0,70 % 5 992

2001 98,67 % 1,33 % 5 346

2002 98,71 % 1,29 % 4 869

2003 98,80 % 1,20 % 5 484

2004 98,45 % 1,55 % 6 063

2005 98,45 % 1,55 % 6 469

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Femmes

Hommes

Evolution des demandes d'emploi du domaine Aide à domicile

40,060,080,0

100,0120,0140,0

1999200020012002200320042005

Base 100 en 1999 par sexe

0

10

20

30

40

50

60

70

80

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans

Hommes

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

4 500

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans

Femmes

Evolution des demandes d'emploi selon la durée de chômage

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

4 500

Moins d'un an Un à deux ansPlus de deux ans

Structure par durée de chômage en 2005

Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail)

11I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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Evolution des demandes d'emploi par tranche d'âge

0

10

20

30

40

50

60

70

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

Hommes

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

4 500

5 000

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

Femmes

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

4 500

Moins de 25 ans25 à 49 ans 50 ans et plus

Structure par tranche d'âge en 2005

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

1999 1 023 5 147 1 290

2000 723 4 126 1 143

2001 673 3 577 1 096

2002 624 3 264 981

2003 755 3 618 1 111

2004 855 3 985 1 223

2005 927 4 206 1 336

12I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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Moins de 25 ans

Hommes

Moins de 25 ans

Femmes

25 à 49 ans

Hommes

25 à 49 ans

Femmes

50 ans et plus

Hommes

50 ans et plus

Femmes

niveau VI 6,9 % 15,6 % 23,5 % 20,0 % 57,9 %

niveau Vbis 11,6 % 9,4 % 12,7 % 10,0 % 10,0 %

niveau V 70,0 % 60,0 % 48,4 % 46,5 % 50,0 % 26,7 %

niveau IV 30,0 % 19,1 % 21,9 % 12,7 % 10,0 % 3,7 %

niveau III et plus 2,5 % 4,7 % 4,5 % 10,0 % 1,7 %

Tous niveaux 10 897 64 4 122 10 1 320

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

2000

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

niveau VI niveau Vbis niveau V

niveau IV niveau III et plus non precisé

Niveau de formation des demandeurs d'emploi par tranche d'âge

Hommes Femmes Ensemble

niveau VI 0,66 % 99,34 % 1 806

niveau Vbis 0,91 % 99,09 % 768

niveau V 1,51 % 98,49 % 2 851

niveau IV 2,36 % 97,64 % 762

niveau III et plus 1,69 % 98,31 % 236

ensemble 84 6 339 6 423

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

niveau VI 3 370 2 693 2 209 1 792 1 858 1 803 1 806

niveau Vbis 852 680 579 588 662 734 768

niveau V 2 624 2 100 2 058 1 972 2 277 2 653 2 851

niveau IV 451 401 347 367 510 616 762

niveau III et plus 144 117 109 122 163 194 236

non precisé 19 1 44 28 14 63 46

Niveau de formation des demandeurs d'emploi à fin 2005 du domaine Aide à domicile

Evolution des demandes d'emploi par niveau de formation

Répartition par niveau de formation pour chaque tranche d'âge et sexe Répartition par sexe pour chaque niveau de formation

Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail)

I . R . E . F 13Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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2004 20052411 Bourges 464 541

2412 Vierzon 150 156

2413 St Amand 166 163

2414 Aubigny 103 70

2421 Chartres 488 571

2422 Dreux 395 387

2423 Châteaudun 104 129

2424 Nogent 76 114

2431 Châteauroux 392 406

2432 Argenton 155 134

2433 Issoudun 64 75

2434 La Châtre 83 65

2441 Tours 976 1 061

2442 Amboise 148 195

2443 Loches 114 123

2444 Chinon 162 154

2451 Blois 419 435

2452 Vendôme 152 131

2453 Romorantin 186 170

2461 Orléans 731 773

2462 Montargis 275 343

2463 Pithiviers 138 148

2464 Gien 122 125

6 063 6 469

Les demandeurs d'emploi du domaine Aide à domicile par zone d'emploi

Demandeurs d'emploi en 2005 et évolution absolue 2004/2005

I . R . E . F 14Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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selon le sexe Nb de chômeursDurée moyenne

de chômage

Hommes 100 11

Femmes 6 356 12

Tranche d'âge Nb de chômeursDurée moyenne

de chômage

Moins de 25 ans 925 6

25 à 49 ans 4 196 12

50 ans et plus 1 335 19

Niveau de formation regroupé(durée de chômage en mois)Nb de chômeursDurée moyenne

de chômage

niveau VI 1 802 16

niveau Vbis 768 12

niveau V 2 845 12

niveau IV 759 9

niveau III et plus 236 9

Moyenne du domaine à fin 2005 = 12 mois

Durée moyenne de chômage, tension sur le marché du travail, indice de fluidité à fin 2005

Familles professionnellesNombre dechômeurs

Duréemoyenne

dechômage

TC1 Employés de maison 3 648 13

TC2 Assistants maternels 2 762 11

Familles professionnellesNombred'offres

enregistrées

Nombre dedemandes

enregistrées

Taux detension

Nombre dedemandessatisfaites

Indice defluidité

Tauxd'écoulement

(%)

Employés de maison 1 870 5 470 0,34 940 0,17 59,4

Assistants maternels 820 4 425 0,19 1 195 0,27 59,6

Aide à domicile 2 690 9 895 0,27 2 135 0,22 59,5

Département Nombre de chômeursDurée moyennede chômage

Cher 927 12

Eure-et-Loir 1 193 12

Indre 677 15

Indre-et-Loire 1 514 12

Loiret 1 371 11

Loir-et-Cher 728 14

Taux detension

offres d'emploienregistrées / demandesd'emploi enregistrées.

Indice defluidité

demandes d'emploisatisfaites / demandesd'emploi enregistrées.

Tauxd'écoulement

Complément à 100 duratio qui rapporte lesdemandes d'emploi del'année N aux demandesd'emploi année N-1additionnées auxdemandes enregistrées del'année N

I . R . E . F 15Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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0

10

20

30

40

50

60

70

8 000

8 200

8 400

8 600

8 800

9 000

9 200

9 400

9 600

9 800

10 000

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Taux d'écoulement domaine Taux de Tension domaine Demandes enregistrées domaine

Evolution des taux de tension, taux d'écoulement et des demandes enregistrées du domaine Aide à domicile

Note de lecture : en 2005, on dénombre 9 895demandes d'emploi enregistrées. Le taux detension (rapport entre offres enregistrées etdemandes enregistrées) atteint le pourcentagede 27,2 %. Parmi les demandeurs d'emploisinscrits pendant l'année 2004, 59,5 % sontsortis du chômage (taux d'écoulement).

I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 16

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 17

LA FORMATION L’effort de formation se poursuit, essentiellement au niveau V Les données issues des trois derniers recensements avaient permis de mettre en évidence une élévation du niveau de diplôme des assistants maternels et des employés de maison entre 1982 et 1999. Ainsi, la part des CAP-BEP est passée de 9 % à 29 % en vingt ans et celle des titulaires d’un diplôme équivalent ou supérieur au baccalauréat de 2 % à 7 %. Malgré cela, 64 % des 40 000 assistants maternels et employés de maison n’étaient titulaires au plus que d’un BEPC en 1999 contre seulement 31 % dans l’emploi régional total. L’effort de formation s’est néanmoins poursuivi entre 2001 et 2004, principalement au niveau V qui représente plus de trois quarts des inscrits. En effet, alors que les effectifs en BTS (une quarantaine d’inscrits), en Brevet professionnel (environ 400 inscrits) et en Brevet de technicien (environ 400 inscrits aussi) sont restés stables au cours de cette période, les effectifs en CAP et BEP ont constamment augmenté pour passer de 2 681 à 3 111, soit une augmentation de 16,0 % pour 430 inscrits supplémentaires1. Des formations presque exclusivement féminines Les filles représentent plus de neuf inscrits en formation sur dix quelque soit l’année. Alors que les effectifs des garçons sont restés faibles (entre 100 et 200) et relativement stables (+8 entre 2001 et 2004) entre 2001 et 2004, ceux des filles ont augmenté de 15,2 % au cours de la même période pour passer de 3 500 à 4 000, soit près de 500 inscrites supplémentaires. Croissance de l’offre de formation du ministère de l’agriculture Plus de la moitié des inscrits en formation (53,5 %) relevaient de l’Éducation nationale en 2004. Toutefois, leur nombre a peu évolué entre 2001 et 2004 pour stagner aux alentours de 2 000 ou 2 100 inscrits et leur poids dans la formation aux métiers des services à la personne et de l’aide à domicile à

1. Au niveau V doivent encore s’ajouter les inscrits au Diplôme d’état d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS) dispensé par la DRASS (29 inscrits en 2001, 130 en 2004) ainsi qu’une partie des 597 DEAVS validés en totalité par la VAE entre 2003 et 2006.

décru au profit des formations dispensées par le ministère de l’agriculture dont la part est passée de 39,0 % des inscrits en 2001 à 44,7 % en 2004 avec plus de 400 étudiants supplémentaires en quatre ans. Ainsi, le ministère de l’agriculture a supporté la quasi totalité de la croissance du nombre d’inscrits dans les formations professionnelles et technologiques des métiers des services à la personne et de l’aide à domicile entre 2001 et 2004. Il accueille 43,2 % des inscrits en CAP et BEP et la totalité des Brevets de technicien et Brevets de techniciens supérieurs alors que l’Éducation nationale héberge 56,4 % des CAP et BEP et la totalité des Brevets professionnels. 5 % des inscrits en formation dans l’Indre et dans les zones d’emploi du sud Les formations aux métiers des services à la personne et d’aide à domicile sont réparties dans vingt zones d’emploi sur vingt-trois en 2004 mais de manière peu homogène. Les zones préfectures qui concentrent près de trois quarts (74,2 %) du total des inscrits en formation de la région accueillent deux tiers (66,0 %) des inscrits en formation aux métiers des services à la personne. Un tiers dans les seules zones d’emploi d’Orléans et Tours, ils sont totalement absents dans celles de Romorantin, Gien et Issoudun. Par ailleurs, alors que l’Indre-et-Loire, l’Eure-et-Loir et le Loiret comptent chacun plus de 20 % des inscrits en formation, on en recense que 5,5 % dans l’Indre. De même, les zones du sud de la région, de Chinon à Saint-Amand, qui n’accueillent que 4,5 % de tous les inscrits en formation de la région, concentrent 5,5 % des étudiants des formations aux métiers de l’aide à domicile et des services à la personne. Peu d’élèves et d’étudiants originaires d’autres régions viennent en région Centre se former aux métiers des services à la personne et de l’aide à domicile. contre 56,4 % à l’Éducation nationale

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2004CAP/BEP 3111BAC PRO/BP 450BAC TECH /BT 403BTS/DUT et assimilés 39

Ensemble 4003

Évolution des inscrits en formation par niveau et sexe : métiers des services à la personne et de l'aide à domicile

Évolution des garçons par niveau de formation

0

50

100

150

200

250

2001 2002 2003 2004

CAP/BEP BAC PRO/BP BAC TECH /BT BTS/DUT et assimilés

Évolution des filles par niveau de formation

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

2001 2002 2003 2004

CAP/BEP BAC PRO/BP BAC TECH /BT BTS/DUT et assimilés

Évolution par niveau de formation

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

2001 2002 2003 2004

CAP/BEP BAC PRO/BP BAC TECH /BT BTS/DUT et assimilés

Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 18

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Les formations professionnelles et technologiques des métiers des services à la personne et de l'aide à domicile

Répartition des niveaux de diplôme : comparaison domaine -Région Centre

77,7

45,5

15,6 18,7

11,2 10,11,0

20,1

0102030405060708090

CAP/BEP BAC PRO/BP BAC TECH /BT BTS/DUT et assimilés

Domaine par diplôme Tous domaines

Effectifs par dispositif et niveau de diplôme

1 756

1 345

383

403

3

64

39

0 500 1000 1500 2000 2500

Éduc. Nat. - scolaire

Agriculture - scolaire

Apprentis

Contrat Qualif

CAP/BEP BAC PRO/BP BAC TECH /BT BTS/DUT et assimilés

Évolution des inscrits en formation (base 100)

96

98

100

102

104

106

108

2001 2002 2003 2004

Évolution des effectifs par dispositif de formation

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

2001 2002 2003 2004

Éduc. Nat. - scolaire Agriculture - scolaire Apprentis

Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 19

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Les inscrits en formation dans les zones d'emploi en 2004 : métiers de l'aide à domicile et des services aux personnes

Zone d'emploi Effectifs formés2411 Bourges 347

2412 Vierzon 147

2413 St-amand 51

2414 Aubigny 52

2421 Chartres 465

2422 Dreux 301

2423 Châteaudun 67

2424 Nogent-le-rotrou 54

2431 Châteauroux 134

2432 Argenton-sur-creuse 57

2434 La Châtre 29

2441 Tours 656

2442 Amboise 163

2443 Loches 50

2444 Chinon 36

2451 Blois 374

2452 Vendôme 163

2461 Orléans 663

2462 Montargis 161

2463 Pithiviers 33

Formés en région centre 4 003

0,00

5,00

10,00

15,00

20,00

25,00

Tou

rs

Orlé

ans

Cha

rtre

s

Blo

is

Bou

rges

Châ

teau

roux

Mon

targ

is

Dre

ux

Ven

dôm

e

Vie

rzon

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St-

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Pith

ivie

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Arg

ento

n-su

r-cr

euse

Loch

es

La C

hâtr

e

Aub

igny

Nb d'inscrits dans le domaine Nb d'inscrits en région

Répartition par zones d'emploi des inscrits en formation par zone

Grille de lecture : La zone de Dreux concentre 7,5 % des inscrits enformation de la filière "services aux personnes" de la région Centre (3,4% des inscrits toutes filières confondues)

Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS

Observatoire Régional de la Formation et de l'EmploiI . R . E . F 20

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Résidents en région Centre Effectifs*

Amboise 136

Argenton-sur-Creuse 69

Aubigny 61

Blois 292

Bourges 344

Chartres 383

Châteaudun 139

Châteauroux 139

Chinon 83

Dreux 245

Gien 68

Issoudun 28

La Châtre 32

Loches 55

Montargis 157

Nogent-le-Rotrou 45

Orléans 582

Pithiviers 92

Romorantin 111

Saint-Amand-Montrond 61

Tours 578

Vendôme 170

Vierzon 102

Ensemble formés résidents Centre 3 972

Résidents hors région centre Effectifs

Auvergne 5

Basse-Normandie 18

Bourgogne 11

Haute-Normandie 63

Ile-de-France 96

Languedoc-Roussillion 1

Limousin 8

Midi-Pyrénées 1

Pays-de-la-Loire 17

Poitou-Charentes 11

Provence-Alpes-Côtes d'azur 1

Rhône-Alpes 2

Ensemble formés résidents hors Centre 234

Résidants dans chaque zone quel que soit le lieu de la formation de la région Centre en 2004 :métiers de l'aide à domicile et des services aux personnes

* Les jeunes résidants en région Centre et suivant uneformation hors région qui n'est pas sous tutelle del'éducation nationale ne sont pas comptabilisés.

Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS

Observatoire Régional de la Formation et de l'EmploiI . R . E . F 21

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Zones d'emploi 2004 2001 Evolution 2001/2004

2411 Bourges 347 92 255

2412 Vierzon 147 174 -27

2413 St-amand 51 51

2414 Aubigny 52 52

2421 Chartres 465 208 257

2422 Dreux 301 183 118

2423 Châteaudun 67 67

2424 Nogent-le-rotrou 54 54

2431 Châteauroux 134 137 -3

2432 Argenton-sur-creuse 57 57

2434 La Châtre 29 30 -1

2441 Tours 656 404 252

2442 Amboise 163 83 80

2443 Loches 50 50

2444 Chinon 36 36

2451 Blois 374 289 85

2452 Vendôme 163 29 134

2461 Orléans 663 396 267

2462 Montargis 161 117 44

2463 Pithiviers 33 33

Région centre 4 003 2 142 1 861

Evolution par zones d'emploi des inscrits en formation : métiers de l'aide à domicile et des services aux personnes

Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS

Observatoire Régional de la Formation et de l'EmploiI . R . E . F 22

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 23

Professions sociales

(Métiers de l'action sociale et animation socioculturelle)

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

24

Les tendances dans les métiers de l’action sociale et de l’animation socioculturelle Les trois derniers recensements de la population (1982, 1990 et 1999) avaient permis de mettre en évidence la croissance des effectifs des professionnels de l’action sociale et de l’animation socioculturelle en région Centre, passés de 10 000 à plus de 18 000 en vingt ans. Avec près de 2 000 créations supplémentaires, cette croissance s’est poursuivie dans les établissements de 10 salariés et plus du secteur privé entre 1999 et 2003. Le dispositif « Nouveaux services, emplois jeunes », qui a permis l’embauche de près de 7 700 jeunes de 18 à 26 ans entre 1999 et 2003 (hors Éducation nationale et Ministère de l’intérieur) – dont près du quart dans le secteur social et plus du tiers comme animateurs – a largement soutenu cette croissance. Ce dispositif explique également que le domaine des professions sociales et de l’animation socioculturelle ait davantage recours aux recrutements en CDD que l’ensemble des autres domaines professionnels (plus de huit recrutements sur dix contre moins de sept dans l’emploi régional total) puisque les emplois jeunes sont des contrats à durée déterminée. On recensait 2 474 professionnels de l’action sociale et de l’animation sportive et socioculturelle à la recherche d’un emploi en CDI à temps plein en 2005 : 42 % dans l’action sociale et 58 % dans l’animation. L’évolution du marché du travail pour ces deux familles professionnelles épouse celle de la conjoncture économique : le nombre de chômeurs diminue lorsque la conjoncture est favorable, il augmente lorsqu’elle est défavorable. Mais au final, ce sont les hommes de 50 ans et plus, ainsi que les titulaires d’un diplômes de niveau V (et les professions correspondantes) qui pâtissent le plus des tensions du marché. En 2004/2005, on recensait près de 4 300 inscrits dans le domaine de la formation au travail social et à l’animation culturelle, sportive et de loisirs, en légère augmentation depuis 2001/2002 (environ 300 inscrits supplémentaires). Ce domaine concerne les formations et diplômes mis en place sous le contrôle direct du ministère de la santé et de la cohésion sociale et pilotés par la DRASS (12 diplômes), ainsi que ceux relevant du ministère de la Jeunesse, des sports et de la vie associative (6 diplômes avec de multiples options) et de l’Éducation nationale (2 diplômes). Ces diplômes, généralement préparés par le biais de la formation continue, de formation en alternance ou par l’apprentissage, sont fortement ancrées dans le monde professionnel.

Chiffres-clés Recrutements: (en 2003)

º CDI : 702 º CDD : 6 111 Sorties : (en 2003)

º Fins de CDD : 5 109 º Démissions : 806 Demandes d'emploi : (fin 2005)

º Part des femmes : 58,9 % º Part des jeunes de moins de 25 ans : 24,3 % º Part des chômeurs de longue durée : 30,1 % Durée moyenne du chômage : 10 mois (fin 2005) Inscrits en formation (2004/2005) : 4 287

º Éducation nationale : 1 887 º Jeunesse et sports : 466 º Santé et cohésion sociale : 1 934

Événements influents dans le domaine Mise en œuvre dans le cadre de la loi du 16 octobre1997 du programme "nouveaux services - emploisjeunes". La circulaire du 8 novembre 2002 met unterme au dispositif. La loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale etmédico-sociale vise à favoriser la coordination, lacomplémentarité, garantir la continuité des prises encharge et l’accompagnement, notamment dans lecadre de réseaux sociaux ou médico-sociauxcoordonnés. Mise en œuvre du schéma régional des formationssociales en région Centre (2001-2005)

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 25

LES MOUVEMENTS DE MAIN-D’ŒUVRE Un domaine toujours très créateur d’emplois Les trois derniers recensements de la population (RP 1982, 1990 et 1999) avaient permis de mettre en évidence la très forte croissance des effectifs des professions sociales, passés de 10 028 en 1982 à 11 864 en 1990 (+ 18,3 %), puis à 18 386 en 1999 (+ 55,0 %), soit une croissance de 83,3 % en vingt ans. Celle-ci a profité aux deux familles professionnelle du domaine : les professionnels de l’action sociale (dont 70 % d’éducateurs spécialisés et 20 % d’assistantes sociales en 1999) étaient 4 868 en 1982 et 7 931 en 1999 soit + 62,9 % ; les professionnels de l’animation socioculturelle (dont 37 % d’animateurs socioculturels et 22 % de moniteurs et d’éducateurs sportifs) étaient 5 160 en 1982 et 10 455 en 1999 soit + 102,6 %. Cette croissance s’est poursuivie entre 1999 et 2003. En effet, le solde des entrées et des sorties est positif dans les établissements de dix salariés et plus du secteur privé. Le domaine des professions sociales continue donc de créer des emplois : 1 960 créations nettes, hors fonction publique et territoriale, entre 1999 et 2003. Les statistiques du CNFPT, qui mettent en évidence une augmentation des effectifs des personnels territoriaux dans la filière sociale de 2001 à 20031, confirment cette tendance. Cinquième domaine ayant le plus recruté entre 1999 et 20032 (troisième en 2003 après les domaines de la propreté et du BTP), les professionnels de l’action sociale et de l’animation socioculturelle présentent toutefois une croissance irrégulière : très légèrement négative en 1999 avec une dizaine d’emplois en moins, elle présentait un solde largement positif les quatre années suivantes avec près de 200 emplois supplémentaires en 2001 et

1. Les données du CNFPT recensaient, dans la filière sociale, 4 910 agents au 31/12/2001 et 5 045 au 31/12/2003, soit une augmentation de 2,7 % pour 135 emplois supplémentaires. 2. Après les domaines "administration, gestion, finances", "commerce et vente", "industries de transformation" et "propreté, sécurité et autres services aux collectivités".

environ 600 par an en 2000, 2002 et 2003. Si les variations d’une année sur l’autre restent difficilement intelligibles, quelques pistes peuvent en revanche être ouvertes afin d’éclairer la tendance globale de forte croissance des emplois sur l’ensemble de la période et les perspectives d’avenir. Par exemple, quel sera l’impact sur l’emploi des professions de l’action sociale et de l’animation socioculturelle de l’extinction du dispositif « Nouveaux services, emplois jeunes » qui a permis l’embauche de 10 495 jeunes de 18 à 26 ans entre octobre 1997 et décembre 20053 (hors Éducation nationale et Ministère de l’intérieur), dont près du quart dans le secteur d’activité dit "social"4 et plus du tiers concernant des animateurs5 ? De la même façon, quels ont été et quels seront les effets sur l’emploi de ces professions de la mise en œuvre des politiques de la ville ou de l’aménagement du territoire telles que l’avaient recommandée les auteurs du Schéma régional des formations sociales en région Centre (2001-2005), ou encore de la précarisation des conditions de vie d’un nombre croissant d’usagers en région6 ? Un recrutement favorable aux hommes et aux moins de 25 ans Les données issues des recensements avaient également permis de mettre en évidence une légère féminisation des professionnels de l’action sociale et de l’animation socioculturelle : 59,1 % en 1982, les femmes représentaient 62,5 % des effectifs en 1999. Cette tendance semble s’être inversée entre 1999 et 2003 puisque le solde des entrées et des sorties est

3. Dont 7 674 au cours de la période étudiée : 1 833 en 1999, 1 832 en 2000, 1 728 en 2001, 1 480 en 2002 et 801 en 2003. Source CNASEA-DRTEFP. 4. C’est-à-dire d’activités s’exerçant dans les domaines de la famille, de la solidarité ou de la santé, ou encore d’activités diverses d’assistance aux personnes âgées ou d’animation. 5. Sportifs : 13,6 %, socioculturels : 12,3 % et autres : 11,3 %. 6. Voir DRASS Centre, Évolution de trois minima sociaux (RMI, API, AAH) 2002/2004, novembre 2005.

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 26

désormais favorable aux hommes : sur 100 créations nettes, 55 concernent les hommes et 45 les femmes. De la même façon, si on a pu observer un net vieillissement de ces professions au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix et une diminution de la part des moins de 25 ans passée de 23,6 % en 1982 à 15,2 % en 1990 puis à 14,1 % en 1999, il semblerait que là aussi la tendance se soit inversée, en tout cas dans les établissements du secteur privé de plus de 10 salariés. En effet, en 2003 neuf créations nettes sur dix concernent les moins de 25 ans, dont plus de trois quarts d’hommes. Si on peut y voir là encore un effet du dispositif « emplois jeunes » destiné aux 18-26 ans, cela repose la question des effets sur l’emploi de l’extinction du dispositif. Un recours massif aux CDD Avec plus de 7 200 entrées et près de 6 600 sorties en 2003, le domaine des professions sociales et de l’animation socioculturelle présente une mobilité de l’emploi relativement importante dans les établissements du secteur privé de dix salariés et plus. Cela tient notamment au fait qu’il a davantage recours aux CDD (incluant les emplois jeunes) que l’ensemble des autres domaines professionnels. Ainsi, en 2003, plus de huit recrutements sur dix se faisaient sous contrat à durée déterminée contre moins de sept dans l’emploi régional total. Corrélativement, plus de trois quarts des sorties (5 109 soit 77,5 %) étaient liés à des fins de CDD. La précarité qui en découle touche davantage les femmes (88,0 %) que les hommes (79,9 %) et s’accroît avec l’âge (82,8 % des moins de 25 ans, 86,1 % des 25-49 ans, 86,3 % des 50-59 ans). En forte croissance entre 1999 et 2003 (soit 2 505 recrutements supplémentaires, +69,5 %) les CDD représentent entre 85 % et 89 % des recrutements entre 1999 et 2003. Inversement, les CDI, bien qu’en légère augmentation (212 recrutements supplémentaires, +43,3 %) représentent entre 10 % et 14 % des embauches contre 24 % à 29 % dans l’emploi régional total. Proportionnellement moins important que dans l’emploi régional total, le nombre de démissions est passé de 539 en 1999 à 806 en 2003, soit une

augmentation de 49,5 %. Si l’évolution de la part des démissions dépend pour une large part de la conjoncture économique – on démissionne plus fréquemment en période de conjoncture favorable – l’augmentation du nombre de démissions entre 1999 et 2003 est également étroitement corrélé au dispositif « emplois jeunes ». En effet, entre octobre 1997 et décembre 2001, 40 % des embauches en emplois jeunes ont donné lieu à des ruptures du contrat de travail ; dans près de quatre cas sur dix le contrat a été rompu à l’initiative du jeune7. Enfin, quasiment inexistants de 1999 à 2002, les transferts d’entrée et de sortie augmentent brutalement pour dépasser les 400 en 2003. Concernant les mouvements entre établissements d’une même entreprise, ils sont vraisemblablement les premiers effets visibles de l’application de la loi du 2 janvier 2002, rénovant l’action sociale et médico-sociale, qui encourage la coopération et la mutualisation par le biais des regroupements et des fusions.

7. Jacques Mothon, « Nouveaux services, emplois jeunes en région Centre au 31 décembre 2001 », Bref Centre Synthèses, n° 14, janvier 2002.

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0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

1999 2000 2001 2002 2003

Entrées Sorties

Entrées - Sorties des établissements de 10 salariés et plusentre 1999 et 2003

Entrées - Sorties des salariés du domaine Professions sociales

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

1999 2000 2001 2002 2003

Entrées Sorties

Entrées - Sorties Hommes des établissements de 10 salariés et plus entre1999 et 2003

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

4 500

5 000

1999 2000 2001 2002 2003

Entrées Sorties

Entrées - Sorties femmes des établissements de 10 salariés et plusentre 1999 et 2003

2 000 1 500 1 000 500 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500

Moins de 25 ans

Entre 25 et 49 ans

Entre 50 et 59 ans

Plus de 60 ans

Entrées hommes Sorties Hommes Entrées femmes

Sorties femmes

Pyramides des âges des entrées - sorties

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

27I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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Types d'entrées des salariés du domaine Professions sociales

1999 2000 2001 2002 2003

Recrutement CDD 3 606 4 954 4 833 5 790 6 111

Recrutement CDI 490 805 619 643 702

Transfert d'entrée 14 30 44 31 406

Entrée inconnue 5 24 46 45

Entrées 4 115 5 814 5 542 6 509 7 219

1999 2000 2001 2002 2003

Homme 87,9 % 81,8 % 83,6 % 90,2 % 79,9 %

Femme 87,5 % 86,7 % 88,4 % 88,3 % 88,0 %

Homme Femme Ensemble

Moins de 25 ans 76,0 % 89,0 % 82,8 %

Entre 25 et 49 ans 84,0 % 87,3 % 86,1 %

Entre 50 et 59 ans 85,8 % 86,5 % 86,3 %

87,6 %

11,9 %0,4 %0,1 %

85,2 %

13,9 %

0,5 %0,4 %

87,2 %

11,2 %0,8 %0,8 %

89,0 %

9,9 %0,5 %0,7 %

84,6 %

9,7 %

5,6 %

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

1999 2000 2001 2002 2003

Entrée inconnue Transfert d'entrée Recrutement CDI Recrutement CDD

Types d'entrées

Taux de précarité : entréesen CDD / ensemble desentrées

Types d'entrées des salariés

Taux de précarité des salariés du domaine en région Centre

Taux de précarité par sexe et tranche d'âge en 2003

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

I . R . E . F 28Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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1999 2000 2001 2002 2003

Démission 539 777 853 757 806

Fin CDD 3 334 4 085 4 256 4 870 5 109

Licenciement 79 150 70 104 145

Retraite 46 71 25 51 68

Transfert de sortie et autres 124 130 169 152 467

Sorties 4 123 5 213 5 373 5 934 6 595

13,1 %

80,9 %

1,9 %1,1 %3,0 %

14,9 %

78,4 %

2,9 %1,4 %2,5 %

15,9 %

79,2 %

1,3 %0,5 %3,1 %

12,8 %

82,1 %

1,8 %0,9 %2,6 %

12,2 %

77,5 %

2,2 %1,0 %7,1 %

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

1999 2000 2001 2002 2003

Transfert de sortie et autres Retraite Licenciement

Fin CDD Démission

Types de sorties

Types de sorties des salariés du domaine Professions sociales

83,4 %

67,3 %

11,5 %13,5 %

1,4 %3,3 % 1,1 %

14,8 %

1,3 %0,4 % 1,2 %0,7 %0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

90 %

Fin CDD Démission Licenciement Autre sortie Transfert de sortie Retraite

Femme

Homme

Sorties des salariés du domaine par sexe en 2003

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

I . R . E . F

I . R . E . F 29Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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Entrées % (1)%

femme Sorties % (1)%

femme

Q2 - Santé, action sociale ###############################3 837 53,2 % 76,0 % 3 775 57,2 % 76,6 %

R2 - Activités associatives et extra-territoriales###############################1 451 20,1 % 55,5 % 1 361 20,6 % 54,7 %

P2 - Activités récréatives, culturelles et sportives###############################1 322 18,3 % 9,0 % 925 14,0 % 20,7 %

P1 - Hôtels et restaurants ############################### 188 2,6 % 50,7 % 205 3,1 % 54,0 %

Q1 - Education ############################### 222 3,1 % 73,5 % 149 2,3 % 54,6 %

R1 - Administration publique############################### 161 2,2 % 88,4 % 159 2,4 % 87,0 %

Autres secteurs

Ensemble des secteurs

37 0,5 % 59,0 %

7 219 100 % 58,8 %

22 0,3 % 63,2 %

6 595 100 % 63,2 %

Les entrées - sorties du domaine par secteur d'activité en 2003

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

Grille de lecture : Sur 7 219 recrutements depersonnes exerçant un emploi dans l'actionsociale ou l'animation socioculturelle, 3 837 (soit53,2 %) ont eu lieu dans une entreprise de la santéet de l'action sociale. 76 % de ces recrutementsont concerné des femmes. La même année, 3 775personnes exerçant un emploi dans l'actionsociale ou l'animation socioculturelle sont sortisde ce secteur d'activité. Le secteur a créé 62emplois du domaine en 2003.

I . R . E . F 30Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 31

LE MARCHÉ DU TRAVAIL

Des professions sensibles à la conjoncture économique On recensait 2 474 professionnels de l’action sociale et de l’animation sportive et socioculturelle à la recherche d’un emploi en CDI à temps plein en 2005 : 42 % dans l’action sociale et 58 % dans l’animation. Établi à 2 136 en 1999, le nombre de demandeurs d’emploi a diminué entre 1999 et 2000 (408 chômeurs en moins soit une baisse de 20,0 %), puis augmenté entre 2000 et 2004 (829 chômeurs supplémentaires soit une augmentation de 48,5 %) avant de diminuer à nouveau entre 2004 et 2005 (63 chômeurs en moins soit une baisse de 2,5 %). Ainsi, l’évolution du marché du travail pour ces deux familles professionnelles épouse celle de la conjoncture économique. La dégradation du marché du travail de juin 2001 à avril 2005 s’accompagne d’une augmentation du nombre de demandeurs d’emploi au cours de cette période. Inversement, l’amélioration du marché du travail observable à compter de juin 2005 se traduit aussitôt par une diminution du nombre de chômeurs. Un marché du travail tendu pour les animateurs sportifs et socioculturels En 2005, la durée moyenne du chômage en région Centre est de 11 mois, de 10 pour les professionnels de l’action sociale et de l’animation sportive et socioculturelle. La proportion de chômeurs de longue durée (équivalente ou supérieure à un an) s’y élève à 30,1 % et est donc quasiment équivalente à celle de l’emploi régional total (31,6 %). Cette année là, 68,2 % des professionnels de l’action sociale et de l’animation sportive et socioculturelle demandeurs d’emploi sont sortis du chômage. Toutefois, bien que la durée moyenne de chômage, 10 mois, soit équivalente pour les professionnels de l’action sociale et pour ceux de l’animation socioculturelle, le marché du travail est nettement plus tendu pour ces derniers. En effet, alors que les professionnels de l’action sociale présentent un taux de tension de 60 %, indiquant que les 1 231 offres d’emploi sont relativement facilement couvertes par les 2 064 demandes, les animateurs. présentent un taux de tension élevé de 154 %, les 2 724 demandeurs ne

suffisant pas à répondre aux 4 183 offres. Une explication possible à ce taux de tension élevé pourrait être la pénurie des animateurs sportifs et socioculturels en région Centre. Un marché du travail moins favorable aux hommes de 50 ans et plus Entre 1999 et 2005 le marché du travail a été plus défavorable aux hommes. D’une part leur proportion parmi les demandeurs d’emploi a augmenté au cours de cette période alors que celle des femmes diminuait, d’autre part le nombre de chômeur s’est accru de 25,0 % chez les hommes pour seulement 10,2 % chez les femmes. Pour autant, en 2005, 58,9 % des professionnels de l’action sociale et de l’animation au chômage sont des femmes. Concernant l’âge, en 2005 24,3 % des professionnels de l’action sociale et de l’animation sportive et socioculturelle au chômage ont moins de 25 ans, 68,4 % entre 25 et 49 ans et 7,3 % 50 ans et plus. La durée moyenne de chômage varie du simple à plus du triple selon la tranche considérée : de 5 mois pour les moins de 25 ans, elle passe à 11 mois pour les 25-49 ans et à 16 mois pour les 50 ans et plus. L’évolution du nombre de professionnels de l’action sociale et de l’animation sportive et socioculturelle à la recherche d’un emploi par tranches d’âge épouse plus ou moins la courbe générale – diminution entre 1999 et 2002, augmentation entre 2002 et 2005 – même si les effets de l’amélioration du marché du travail à compter de mai 2005 ne s’est pas encore faite sentir sur les moins de 25 et les plus de 50 ans contrairement à ce qu’on observe pour la tranche d’âge intermédiaire. Enfin, la proportion de chômeurs par tranche d’âge fluctue selon les années mais présente des évolutions singulières selon la tranche considérée : elle fluctue entre 23 % et 26 % pour les moins de 25 ans mais reste finalement assez stable au cours de la période, elle varie entre 67 % et 71 % pour les 25-49 ans mais diminue, elle oscille entre 5 % et 8 % pour les 50 ans et plus mais augmente. Au final, chez les professionnels de l’action sociale et de l’animation ce sont les hommes de 50 ans et plus qui subissent le plus les tensions du marché.

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 32

Les diplômés de niveau V plus touchés par les tensions du marché du travail L’action sociale et l’animation socioculturelle et sportive constituent deux domaines très réglementés où l’exercice d’une profession est généralement soumis à la possession d’un diplôme. Cela se traduit, notamment, par le faible nombre – en diminution entre 1999 et 2005 – de demandeurs d’emploi dépourvus de diplôme. Les données du dernier recensement ont ainsi mis en évidence que trois quarts des professionnels de l’action sociale étaient titulaires d’un diplôme de niveau III ou plus et deux tiers des professionnels de l’animation d’un diplôme de niveau IV ou plus. Entre 1982 et 1999 seule la part des diplômes de niveau III et plus a augmenté chez les professionnels de l’action sociale alors qu’elle augmentait à tous les niveaux dans l’animation. De ce fait, c’est la part des titulaires d’un diplôme de niveau IV ou plus qui a le plus augmenté parmi les demandeurs d’emploi de ce domaine entre 1999 et 2005 pour passer de 61 % à 68 %. En 2005, 34,6 % des professionnels de l’action sociale et de l’animation à la recherche d’un emploi étaient titulaires d’un diplômes de niveau III (assistants de service social, éducateurs spécialisés, éducateurs de jeunes enfants, conseillers en économie sociale et familiale, etc.), 33,5 % d’un diplôme de niveau IV (techniciens de l’intervention sociale et familiale, moniteurs éducateurs, animateurs sportifs ou socioculturels) et 29,9 % d’un diplôme de niveau V (aides médico-psychologiques, auxiliaires de vie sociale). Ainsi, bien que proportionnellement nettement moins nombreux parmi les professionnels de l’action sociale et de l’animation, les titulaires d’un diplôme de niveau V pèsent un poids quasiment équivalent aux autres niveaux de diplômes parmi les demandeurs d’emploi. Par ailleurs, leur durée moyenne de chômage – qui diminue lorsque le niveau de diplôme augmente – y est plus longue d’un mois. Les titulaires d’un diplôme de niveaux V et les professions correspondantes sont donc plus durement touchés par les tensions du marché du travail. Un marché du travail peu dynamique dans les zones rurales L’année 2005 marque un changement dans la tendance du marché du travail. En effet, une amélioration depuis le mois de mai 2005 fait suite à la

dégradation observée en région depuis juin 20011. Cela se traduit par un léger recul du nombre de demandeurs d’emploi chez les professionnels de l’action social et de l’animation : 63 chômeurs en moins soit une baisse de 2,5 % entre 2004 et 2005. Toutefois, l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi par zones d’emploi entre ces deux années ne reflète pas cette amélioration de manière homogène. On observe ainsi un clivage très marqué entre les zones situées au nord d’un axe Tours-Châteauroux, où le nombre de demandeurs d’emploi est stable ou augmente, et celles situées au sud où il diminue. On observe aussi un clivage marqué entre les zones d’emploi préfectures (à l’exception de Châteauroux) qui concentrent qui concentrent 64 % des demandeurs d’emploi du domaine en 2004 comme en 2005 alors que le trois quarts zones restantes, souvent plus rurales, apparaissent moins dynamiques sur le marché du travail. Compte tenu de l’hypothèse formulée plus haut concernant la possible pénurie des animateurs sportifs et socioculturels en région Centre, on s’interrogera sur ce clivage rural / urbain qui caractérise le marché du travail des professionnels de l’action sociale et de l’animation lorsqu’on sait par exemple que l’animation sportive et socioculturelle contribue à la survie du monde rural2.

1. Voir à ce sujet « Le marché du travail en région Centre en 2005 », Bref Centre, n° 84, février 2006. 2. Pascal Bauger, « Les pratiques sportives et culturelles des jeunes : un enjeu pour l’aménagement du territoire », Loisir et Société, vol. 27-1, juillet-septembre 2004, pp. 219-250.

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Femmes Hommes Ensemble

1999 61,47 % 38,53 % 2 136

2000 60,77 % 39,23 % 1 708

2001 59,85 % 40,15 % 1 741

2002 57,39 % 42,61 % 1 915

2003 59,71 % 40,29 % 2 281

2004 59,32 % 40,68 % 2 537

2005 58,93 % 41,07 % 2 474

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Femmes

Hommes

Evolution des demandes d'emploi du domaine Professions sociales

60,0

80,0

100,0

120,0

140,0

1999200020012002200320042005

Base 100 en 1999 par sexe

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans

Hommes

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans

Femmes

Evolution des demandes d'emploi selon la durée de chômage

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1 800

Moins d'un an Un à deux ansPlus de deux ans

Structure par durée de chômage en 2005

Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail)

33I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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Evolution des demandes d'emploi par tranche d'âge

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

Hommes

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

Femmes

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1 800

Moins de 25 ans25 à 49 ans 50 ans et plus

Structure par tranche d'âge en 2005

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

1999 521 1 497 118

2000 408 1 204 96

2001 442 1 183 116

2002 460 1 321 134

2003 556 1 582 143

2004 591 1 783 163

2005 601 1 692 181

34I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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Moins de 25 ans

Hommes

Moins de 25 ans

Femmes

25 à 49 ans

Hommes

25 à 49 ans

Femmes

50 ans et plus

Hommes

50 ans et plus

Femmes

niveau VI 1,5 % 1,1 % 1,3 % 1,8 % 5,4 % 10,2 %

niveau Vbis 3,9 % 4,2 % 4,2 % 4,0 % 1,1 % 8,0 %

niveau V 34,1 % 27,0 % 29,0 % 21,5 % 30,4 % 18,2 %

niveau IV 44,9 % 43,9 % 33,1 % 29,6 % 22,8 % 20,5 %

niveau III et plus 15,6 % 23,8 % 32,3 % 43,1 % 40,2 % 43,2 %

Tous niveaux 205 378 706 973 92 88

0

100

200

300

400

500

600

700

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

niveau VI niveau Vbis niveau V

niveau IV niveau III et plus non precisé

Niveau de formation des demandeurs d'emploi par tranche d'âge

Hommes Femmes Ensemble

niveau VI 35,42 % 64,58 % 48

niveau Vbis 38,61 % 61,39 % 101

niveau V 48,10 % 51,90 % 630

niveau IV 42,37 % 57,63 % 819

niveau III et plus 35,19 % 64,81 % 844

ensemble 1 003 1 439 2 442

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

niveau VI 89 67 64 57 51 52 48

niveau Vbis 137 107 101 106 109 109 101

niveau V 594 467 450 513 591 621 630

niveau IV 660 520 544 599 746 856 819

niveau III et plus 644 546 554 619 774 870 844

non precisé 12 1 28 21 10 29 32

Niveau de formation des demandeurs d'emploi à fin 2005 du domaine Professions sociales

Evolution des demandes d'emploi par niveau de formation

Répartition par niveau de formation pour chaque tranche d'âge et sexe Répartition par sexe pour chaque niveau de formation

Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail)

I . R . E . F 35Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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2004 20052411 Bourges 192 192

2412 Vierzon 58 50

2413 St Amand 33 35

2414 Aubigny 23 36

2421 Chartres 183 212

2422 Dreux 164 161

2423 Châteaudun 37 33

2424 Nogent 30 35

2431 Châteauroux 127 111

2432 Argenton 47 38

2433 Issoudun 27 30

2434 La Châtre 25 22

2441 Tours 558 499

2442 Amboise 77 74

2443 Loches 52 41

2444 Chinon 61 46

2451 Blois 191 192

2452 Vendôme 47 55

2453 Romorantin 68 60

2461 Orléans 378 381

2462 Montargis 83 88

2463 Pithiviers 41 37

2464 Gien 35 46

2 537 2 474

Les demandeurs d'emploi du domaine Professions sociales par zone d'emploi

Demandeurs d'emploi en 2005 et évolution absolue 2004/2005

Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail)

I . R . E . F 36Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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selon le sexe Nb de chômeursDurée moyenne

de chômage

Hommes 1 012 11

Femmes 1 450 10

Tranche d'âge Nb de chômeursDurée moyenne

de chômage

Moins de 25 ans 596 5

25 à 49 ans 1 685 11

50 ans et plus 181 16

Niveau de formation regroupé(durée de chômage en mois)Nb de chômeursDurée moyenne

de chômage

niveau VI 48 12

niveau Vbis 101 12

niveau V 629 11

niveau IV 816 10

niveau III et plus 836 10

Moyenne du domaine à fin 2005 = 10 mois

Durée moyenne de chômage, tension sur le marché du travail, indice de fluidité à fin 2005

Familles professionnellesNombre dechômeurs

Duréemoyenne

dechômage

VC4 Professionnels de l'action sociale 1 019 10

VC5 Professionnels de l'animation socio-culturelle 1 411 10

Familles professionnellesNombred'offres

enregistrées

Nombre dedemandes

enregistrées

Taux detension

Nombre dedemandessatisfaites

Indice defluidité

Tauxd'écoulement

(%)

Professionnels de l'action sociale 1 231 2 064 0,60 596 0,29 67,3

Professionnels de l'animation socio-culturelle 4 183 2 724 1,54 654 0,24 65,4

Professions sociales 5 414 4 788 1,13 1 250 0,26 66,2

Département Nombre de chômeursDurée moyennede chômage

Cher 310 10

Eure-et-Loir 433 10

Indre 200 10

Indre-et-Loire 653 10

Loiret 537 10

Loir-et-Cher 297 10

Taux detension

offres d'emploienregistrées / demandesd'emploi enregistrées.

Indice defluidité

demandes d'emploisatisfaites / demandesd'emploi enregistrées.

Tauxd'écoulement

Complément à 100 duratio qui rapporte lesdemandes d'emploi del'année N aux demandesd'emploi année N-1additionnées auxdemandes enregistrées del'année NSource : ANPE - DRTEFP (Marché du travail)

I . R . E . F 37Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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4 100

4 200

4 300

4 400

4 500

4 600

4 700

4 800

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Taux d'écoulement domaine Taux de Tension domaine Demandes enregistrées domaine

Evolution des taux de tension, taux d'écoulement et des demandes enregistrées du domaine Professions sociales

Note de lecture : en 2005, on dénombre 4 788demandes d'emploi enregistrées. Le taux detension (rapport entre offres enregistrées etdemandes enregistrées) atteint le pourcentagede 113 %. Parmi les demandeurs d'emploisinscrits pendant l'année 2005, 66,2 % sontsortis du chômage (taux d'écoulement).

I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 38

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LA FORMATION Un domaine de formation compartimenté et très structuré Le domaine de la formation au travail social et à l’animation culturelle, sportive et de loisirs concerne les formations et diplômes mis en place sous le contrôle direct du ministère de la santé et de la cohésion sociale et pilotés par la DRASS, ainsi que ceux relevant du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, des sports et de la vie associative. Il dépend également des politiques de formation relevant de la Région dont 1 % des dépenses d’intervention était consacré aux formation sanitaires et sociales en 2005. Enfin, du fait du flou entre formations initiale et continue qui caractérise ce domaine, il dépend aussi des formations professionnelles continues initiées par les partenaires sociaux et les Organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA). On compte douze diplômes en travail social relevant du ministère de la santé. Le Certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS), créé en 2004, est venu s’ajouter au Certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale (CAFDESIS), au Diplôme supérieur en travail social (DSTS), au Diplôme d’État d’assistant de service sociale (DEASS), au Diplôme de conseiller en économie familiale et sociale (DCESF), au Diplôme d’État d’éducateur spécialisé (DEES), au Certificat d’aptitude aux fonctions d’éducateur technique spécialisé (CAFETS) remplacé depuis 2005 par le Diplôme d’État d’éducateur technique spécialisé (DEEST), au Diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE), au Certificat d’aptitude aux fonctions de moniteur éducateur (CAFME), au Diplôme de technicien de l’intervention sociale et familiale (DTISF) et au Certificat d’aptitude aux fonctions d’aides médico-psychologiques (CAFAMP) suivi du Diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS, ex CAFAD). A ces diplômes en travail social délivrés par le ministère de la santé s’ajoutent ceux du secteur socioculturel relevant du ministère de la Jeunesse, des sports et de la vie associative : Diplôme d’État de directeur de projet d’animation et développement (DEDPAD), Diplôme d’État

relatif aux fonctions d’animation (DEFA) et Brevet d’État d’animateur technicien et d’éducation populaire (BEATEP) comportant trois options (activités culturelles et d’expression, activités scientifiques et techniques, activités sociales et vie locale) et une vingtaine de spécialités telles qu’animateur coordinateur dans les établissements pour personnes âgées et dans les réseaux gérontologiques, accompagnateur de projet en direction des personnes dépendantes ou handicapées ou encore animateur social de territoire. A ces diplômes du secteur socioculturel il faut ajouter le Brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien (BAPAAT) dans le secteur socio-sportif, les Brevets d’État (1er, 2ème et 3ème degré) dans le secteur sportif, ainsi que le Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) créé en 2001. Ce dernier, par la variété des dix spécialités qu’il propose (elles vont des activités nautiques à l’animation culturelle en passant par les techniques de l’information et de la communication), se trouve à l’interface des trois secteurs couverts par le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative. Enfin, appartiennent également au domaine de la formation au travail social le BTS en économie sociale et familiale qui est le diplôme requis pour accéder à celui de conseiller en économie familiale et sociale (DCESF), ainsi que le BEP carrières sanitaires et sociales qui ouvre à la fois sur les domaines professionnels de l’aide à domicile, de la santé (auxiliaire puéricultrice, aide soignant ou préparateur en pharmacie) et de l’action sociale (moniteur éducateur et technicien de l’intervention sociale et familiale). Des formations initiales très ancrées dans le monde professionnel La caractéristique essentielle de la formation initiale dans le domaine de la formation au travail social, tout comme dans celui de l’animation culturelle, sportive et de loisirs, est son ancrage dans le monde professionnel. Cela contribue à générer une frontière floue entre formation initiale et formation continue. Ainsi, dans le domaine des formations sociales, certains dispositifs de formation de niveau III avec maintien dans

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 40

l’emploi sont considérés comme formation initiale bien qu’ils soient financés sur les fonds de la formation continue. Inversement, toutes les formations financées par des employeurs, des OPCA ou dans le cadre de dispositifs publics relèvent de la formation continue quelle que soit la nature de la validation de la formation. Au niveau national, toutes filières confondues, trois quarts des élèves bénéficient d’une prise en charge financière dont près de la moitié (46 %) dans le cadre d’un contrat de travail1 pour seulement un peu plus d’un tiers (36 %) en région Centre2. De la même façon, le DEFA relève très fréquemment de la formation professionnelle continue et le BAPAAT, le BEATEP et le DEDPAD sont délivrés à l’issue d’une formation en alternance. Le BPJEPS peut être préparé par la formation initiale mais uniquement en alternance, ainsi que par l’apprentissage ou par la formation continue. Le Brevet d’État premier degré (BE1) quant à lui présente un cas un peu particulier puisqu’il comprend deux parties complémentaires : une formation commune acquise soit par la réussite à un examen sec (très souvent présenté en candidat libre), soit par un contrôle continu des connaissances, soit par équivalence pour les titulaires du DEUG STAPS ; une formation spécifique au sport choisi qui s’obtient, elle, à l’issue d’un examen ou d’un contrôle continu des connaissances ou d’une formation modulaire pour certaines disciplines. Il n’y a pas d’homogénéisation du volume horaire et des contenus entre les différentes disciplines ; ainsi, certains BE peuvent être obtenus dans un délai très court alors que celui de ski alpin (absent en région) peut s’étendre sur quasiment quatre ans.

1. Pour 33 % des cas la prise en charge financière est liée à une situation d’emploi, pour 10 % à un contrat de qualification ou d’apprentissage, pour 3 % à un emploi jeune, pour 26 % à une aide aux demandeurs d’emploi, pour 18 % à une bourse d’État et pour 7 % à l’intervention d’un conseil régional ou général. Voir Actualités Sociales Hebdomadaires, 1er septembre 2006, n° 2467, p. 20. 2. Les auteurs de l’évaluation du schéma régional 2001-2005 des formations sociales estimaient en région Centre à 27 % le pourcentage de stagiaires salariés, à 26 % celui des demandeurs d’emploi et à 9 % la part de l’alternance. Voir Thierry Rivard, François Bigot, Évaluation du schéma régional des formations sociales en région Centre (2001-2005), LERFAS, 2006, p. 31.

Plus de quatre milles inscrits en formation en 2004/2005 Le partage des formations entre plusieurs ministères nécessite de croiser plusieurs sources statistiques afin de pouvoir estimer le nombre d’inscrits en formation. L’Enquête Écoles de formation de la DRASS recensait 1 934 inscrits dans les établissements qu’elle pilotait en 2004/2005, dont plus de la moitié (57,8 %) de niveau III et près d’un quart (24,3 %) de niveau V. Ces étudiants en formation sociale comptaient 32,6 % d’éducateurs spécialisés, 17,6 % d’aides médico-psychologiques, 14,6 % de moniteurs éducateurs et 12,9 % d’assistants de service social ; le dernier quart couvre le reste des diplômes à l’exception de la formation au Certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS), diplôme d’encadrement intermédiaire de niveau III créé en 2004, qui n’existe en région que depuis la rentrée 2005/2006. L’enquête annuelle menée par la Direction régionale de la jeunesse et des sports depuis 2003 auprès des quatorze organismes de formations qu’elle agréé fait état de 466 inscrits dont 58,2 % de Brevets d’État premier degré (BE1) et 24,5 % de Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS). Enfin, les sources du rectorat recensaient 1 887 inscrits dont 1 700 dans les deux années du BEP Carrières sanitaires et sociales. Soit, au total, plus de quatre milles inscrits en formation dans le domaine de l’action sociale et de l’animation sportive, culturelle et de loisirs en 2004/2005, dont seulement 10 % dans l’animation culturelle, sportive et de loisirs. Augmentation sensible des effectifs entre 2001/2002 et 2004/2005 Le nombre d’inscrits en formation est passé de 3 977 à 4 287 (+ 310 places) entre 2002/2003 et 2004/2005, soit une augmentation de 7,8 % en trois ans. Cette augmentation est exclusivement due à la croissance des effectifs dans les formations de l’action sociale pilotées par la DRASS puisque dans le même temps on enregistrait une baisse des effectifs en formation dans les établissements agréés par Jeunesse et sports (- 16,1 %)

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et une stagnation dans ceux de l’éducation nationale. Cette augmentation est essentiellement liée au développement des formations de niveau V (+ 221 inscrits) dont la part passe de 49,0 % à 50,6 % et de niveau III (+ 124 inscrits) dont la part passe de 30,0 % à 30,7 %. Sur la période on observe une relative stagnation des niveaux IV et une diminution des niveaux I et II. Les éducateurs spécialisés (80 inscrits supplémentaires, + 14,5 %), les auxiliaires de vie sociale (79 inscrits en plus, + 154,9 %) et les moniteurs éducateurs (52 inscrits en plus, + 22,8 %) sont les formations sociales dont les effectifs ont le plus progressé. Dans le domaine de l’animation culturelle, sportive et de loisirs on compte 81 inscrits supplémentaires dans la formation au BPJEPS (+ 270 %). Créé en 2001, il a pour vocation de remplacer le BE1 et le BEATEP qui perdent respectivement 66 et 75 inscrits en formation. Une articulation territoire/niveaux de formation patente et peu équilibrée Là encore, le partage des formations entre plusieurs ministères nécessite de croiser différentes sources statistiques afin de pouvoir appréhender la dimension territoriale de la formation dans le domaine de l’action sociale et de l’animation culturelle, sportive et de loisirs. Une première représentation de l’ensemble de l’offre de formation peut être tirée de l’analyse de la capacité d’accueil par zones d’emploi en 20053. Celle-ci se répartit dans quatorze zones d’emploi sur vingt-trois, dont 58,1 % dans les deux seules zones de Tours et Orléans et 88,3 % dans l’ensemble des six zones préfectures. Les formations de niveau V qui représentent 45,5 % de la capacité d’accueil se concentrent dans treize zones d’emploi ; 24,2 % de cette capacité intéresse des formations de niveau IV partagés entre huit zones ; 28,2 % de la capacité d’accueil concernent des formations de niveau III et se répartissent dans six zones d’emploi : les zones préfectures, à l’exception de celle de Châteauroux, et celle d’Issoudun. Enfin, 3,1 % de la capacité d’accueil sont dédiés aux

3. Annuaire Formation professionnelle des jeunes 2005/2006 édité par le GIP Alfacentre (pp. 84, 88-89 et 92-94).

formations de niveau I et II et se concentrent exclusivement à Tours et Bourges. On peut également avoir une représentation partielle sur les inscrits en formation : pour l’animation culturelle et sportive à partir de l’enquête annuelle menée par la Direction régionale de la jeunesse et des sports depuis 2003 auprès des organismes de formation qu’elle agréé ; pour le BEP carrières sanitaires et sociales et pour le BTS en économie sociale et familiale à partir des données du rectorat. Ainsi, alors que l’ensemble des inscrits en formation de la région se répartissent entre les vingt-trois zones d’emploi, ceux de l’animation culturelle, sportive et de loisirs se concentrent dans huit zones en 2005 (une de moins, Issoudun, que les deux années précédentes) : les six zones préfectures plus celles de Romorantin et Saint-Amand, dont plus de la moitié à Bourges (27,9 %) où s’est ouvert le CREPS en 2004 et Orléans (23,6 %). De la même façon, les inscrits dans les formations du BEP carrières sanitaires et sociales et du BTS en économie sociale et familiale se répartissent dans douze zones sur les vingt-trois dont plus du tiers (35,8 %) dans les seules zones de Blois et Orléans et près des trois quarts (73,4 %) dans les six zones préfectures. Ces deux formations génèrent peu de navettes puisque seulement une trentaine d’étudiants résidents en région vont se former à l’extérieur et moins d’une centaine d’étudiants résidents hors Centre viennent se former en région. A l’inverse, les formations dispensées par Jeunesse et sports génèrent beaucoup de migrations interrégionales, du fait essentiellement de la répartition des spécialités et des options sur le territoire national. Ainsi, à titre d’exemple, sur les 320 diplômes délivrés par la Direction régionale du Centre dont le département d’origine est connu4, 190 (59,4 %) étaient originaires de la région et 130 (40,6 %) venaient d’une autre région. De la même façon, sur les 223 résidents connus en région diplômés de Jeunesse et sports en 2005, 35 (15,7 %) l’ont été hors région. Enfin, on peut obtenir des indications sur la distribution géographique de l’appareil de formations dans le travail social à partir de l’évaluation du

4. La DRDJS du Centre a délivré 365 diplômes en 2005 mais le lieu de résidence de 45 diplômés est inconnu.

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schéma régional des formations sociales en région Centre (2001-2005)5. Celui-ci avait pour ambition de favoriser la dimension territoriale de l’offre de formation en articulant territoire et niveaux de formation. Si les auteurs de l’évaluation du schéma observent une extension et un mouvement de territorialisation de l’offre de formation, on est loin tout de même de la répartition géographique équilibrée présentée dans le rapport GESTE6. En effet, alors que le schéma « visait des formations articulées avec les marchés du travail locaux (niveau V) »7 on doit constater que les 16 établissements (dont 6 délocalisés) inscrits au schéma régional se répartissent pour l’heure dans neuf zones d’emploi, en ignorant donc quatorze. Au final, on observe l’existence de deux pôles de compétences pour les formations supérieures. L’un, ancien, à Tours, centré sur les formations du travail social, l’autre, émergent et lié à la création du CREPS à Bourges à l’automne 2004, et dédié aux formations de l’animation culturelle, sportive et de loisirs. Les formations de niveau III et IV se répartissent de façon encore peu équilibrée entre les zones d’emploi préfectorales à l’exception de celle de Châteauroux où le niveau III est absent. Enfin, si « la seule régulation qui structure aujourd’hui ce système d’emploi (…) est une régulation locale, qui donne à chaque territoire sa spécificité dans les combinaisons possibles des métiers, des qualifications, et des fonctions de l’intervention sociale »8, huit zones d’emploi sur les vingt-trois que compte la région, soit plus du tiers, n’accueillent aucune formation.

5. Thierry Rivard, François Bigot, Évaluation du schéma régional des formations sociales en région Centre (2001-2005), LERFAS, 2006, pp. 14-19. 6. GESTE, Étude sur l’emploi et la formation dans le secteur sanitaire, social et médico-social dans la région Centre, Rapport final, juin 2005, pp. 66-69. 7. Thierry Rivard, François Bigot, op. cit., p. 13. 8. Élisabeth Maurel, « De l’observation à la typologie des emplois sociaux », in Jean-Noël Chopart (dir.), Les mutations du travail social. Dynamiques d’un champ professionnel, Paris, Dunod, 2000, p. 47.

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2001/2002 2002/2003 2003/2004 2004/2005DRASS 1 370 1 637 1 824 1 934Jeunessse et sports 539 443 466Éducation nationale 1 799 1 801 1 865 1 887

Total 3 169 3 977 4 132 4 287

2002/2003 2003/2004 2004/2005Niveau V 1 949 2 061 2 170Niveau IV 736 721 738Niveau III 1 192 1 275 1 316

Niveau II et I 100 75 63Total 3 977 4 132 4 287

Évolution des inscrits en formation selon le niveau de diplôme et le ministère délivrant les diplômes

Évolution des inscrits en formation selon le ministère délivrant les diplômes

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

2001/2002 2002/2003 2003/2004 2004/2005

DRASS Jeunessse et sports Éducation nationale

Évolution des inscrits en formation selon le niveau de diplôme

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

2002/2003 2003/2004 2004/2005

Niveau V Niveau IV Niveau III Niveau II et I

Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 43

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Nb d'étudiants en formation 2002/2003 2003/2004 2004/2005 Nivau Évolution absolue

Évolution relative

Assistants de service social 213 243 249 III 36 16,9Educateurs spécialisés 550 598 630 III 80 14,5Moniteurs éducateurs 228 256 280 IV 52 22,8Educateurs techniques spécialisés 79 82 74 III -5 -6,3Aides médico-psychologiques 282 341 340 V 58 20,6Educateurs de jeunes enfants 125 119 130 III 5 4,0Conseillers en économie sociale et familiale 17 34 35 III 18 105,9Auxiliaire de vie sociale 51 51 130 V 79 154,9Technicien d'intervention sociale et familiale 14 25 24 IV 10 71,4Diplôme supérieur de travail social 39 41 19 II -20 -51,3CAFDESIS 39 34 23 I -16 -41,0CAFERUIS 0 0 0 I-II 0

DRASS 1 637 1 824 1 934 297 18,1BE 1 337 256 271 IV -66 -17,5BE 2 22 0 21 II -1 -100,0BEATEP 127 106 52 IV -75 -59,1BPJEPS 30 78 111 IV 81 270,0DEFA 23 3 11 III -12 -52,2

Jeunessse et sports 539 443 466 -73 -16,1CAP Métiers du fooball 0 35 29 V 29BEP Carrières santaires et sociales 1 616 1 634 1 671 V 55 3,4BTS Economie sociale et familiale 172 175 174 III 2 1,2

Éducation nationale 1 788 1 844 1 874 86 4,8

Évolution des inscrits en formation selon le niveau de diplôme et le ministère délivrant les diplômes

Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 44

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Évolution des inscrits en formation par sexe et niveau de diplôme

Évolution des garçons par niveaux de formation (Éducation nationale)

0

20

40

60

80

100

120

140

2001 2002 2003 2004

CAP-BEP BTS-DUT et assimilés

Évolution des filles par niveau de formation (Éducation nationale)

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1 800

2001 2002 2003 2004

CAP-BEP BTS-DUT et assimilés

Evolution des garçons par niveaux de formation (Jeunesse et sports)

0

50

100

150

200

250

300

350

2003 2004 2005

Niveau IV Niveau III et plus

Évolution des filles par niveaux de formation (Jeunesse et sports)

0

50

100

150

200

250

2003 2004 2005

Niveau IV Niveau III et plus

Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 45

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Évolution des inscrits en formation par sexe et niveau de diplôme

Répartition des niveaux de diplôme en 2004/2005 : comparaison domaine - région Centre

51,6

17,4

3133,8

20,4

45,8

0

10

20

30

40

50

60

Niveau V Niveau IV Niveau III

Action sociale et animation Tous domaines

Évolution des inscrits en formation

96

98

100

102

104

106

108

110

2002/2003 2003/2004 2004/2005

Évolution du domaine

Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 46

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Capacité d'accueil Travail social Animation culturelle, sportive et de loisirs

BEP Carrières sanitaires et sociales Total (Effectifs) Total (%)

Bourges 104 156 51 311 10,8Vierzon 0 0 65 65 2,3Saint-Amand 0 0 34 34 1,2Aubigny 0 0 0 0 0,0Chartres 60 25 70 155 5,4Dreux 0 0 90 90 3,1Châteaudun 0 0 0 0 0,0Nogent 0 0 0 0 0,0Châteauroux 47 80 60 187 6,5Argenton-sur-Creuse 0 0 0 0 0,0Issoudun 14 9 0 23 0,8La Châtre 0 0 15 15 0,5Tours 578 249 145 972 33,7Amboise 17 0 35 52 1,8Loches 0 0 0 0 0,0Chinon 0 0 0 0 0,0Blois 54 38 124 216 7,5Vendôme 0 0 0 0 0,0Romorantin 12 18 0 30 1,0Orléans 300 242 160 702 24,4

Capacité d'accueil en formation par zones d'emploi en 2005

0

5

10

15

20

25

30

35To

urs

Bou

rges

Châ

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roux

Dre

ux

Am

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e

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Aub

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Travail social et animation culturelle, sportive et deloisirs

Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 47

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Animation culturelle,

sportive et de loisirs (%)

Inscrits en région (%)

Bourges 27,9 8,5Vierzon 0,0 2,0Saint-Amand 1,7 1,1Aubigny 0,0 0,1Chartres 3,4 9,3Dreux 0,0 3,4Châteaudun 0,0 1,1Nogent 0,0 1,5Châteauroux 10,5 5,6Argenton-sur-Creuse 0,0 1,0Issoudun 0,0 1,1La Châtre 0,0 0,4Tours 20,8 21,9Amboise 0,0 1,9Loches 0,0 0,8Chinon 0,0 1,2Blois 9,7 8,8Vendôme 0,0 2,3Romorantin 2,6 0,9Orléans 23,6 20,2Montargis 0,0 4,5Pithiviers 0,0 1,1Gien 0,0 1,5

Répartion par zones d'emploi des inscrits en formation dans les établissements agréés par Jeunesse et sports en 2005

0

5

10

15

20

25

30

Bou

rges

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ent

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Am

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Chi

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Gie

n

Animation culturelle, sportive et de loisirs Région

Les inscrits en formation dans les zones d'emploi : l'animation culturelle, sportive et de loisirs

Évolution de la répartition des inscrits en formation par zones d'emploi dans les établissements agréés par Jeunesse et sports entre 2003 et 2005

05

1015202530354045

Bou

rges

Tour

s

Blo

is

Rom

oran

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Nog

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Isso

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n

Inscrits en formation 2003 Inscrits en formation 2004 Inscrits en formation 2005

Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 48

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 49

Coiffeurs, esthéticiens, et employés des services divers

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

50

Chiffres-clés Recrutements : 1 732 (en 2003)

º CDI : 455 º CDD : 1 253 Sorties : 1 742 (en 2003)

º Fins de CDD : 1 103 º Démissions : 422 Demandes d'emploi : 853 (fin 2005)

º Part des femmes : 87,0 % º Part des jeunes de moins de 25 ans : 42,3 % º Part des chômeurs de longue durée : 19,9 % Durée moyenne du chômage : 7 mois (fin 2005) Inscrits en formation (2004-2005) : 2 162

º Evolution 2003-2004 / 2004-2005 : +3,8 %

Éléments de compréhension Le métier de la coiffure est un des rares métiersartisanaux réglementé : pour diriger un salon il fautêtre titulaire du Brevet professionnel ; en revanche,les autres intervenants du salon peuvent n’avoiraucun titre. La tendance générale des petites structures estd’abandonner le statut dit en nom propre pour seconstituer en société anonyme. De plus, ces petitesstructures sont de plus en plus liées à des structuresplus grosses par des contrats commerciaux(franchise, agrément, etc.), ce qui modifie l’activité(obligation de rendement par exemple) et laconstruction des qualifications professionnelles. Le nombre de points de vente de carburants estpassé de 40 000 en 1980 à 17 000 en 2000, dont4 000 appartiennent à des grandes surfaces, 4 000aux pétroliers et 9 000 à des indépendants. Cetteévolution s’est accompagnée d’une disparitionimportante d’emplois.

Les tendances dans les familles professionnelles des « coiffeurs, esthéticiens » et des « employés des services divers » Les trois derniers recensements de la population (1982, 1990 et 1999) avaient permis de mettre en évidence la croissance des effectifs des coiffeurs, des esthéticiens et des employés des services divers (pompistes, teinturiers, etc.) en région Centre, passés de 7 500 à 11 600 en vingt ans. Avec près de 300 créations supplémentaires (dont 87 % de femmes) cette croissance, bien que nettement ralentie, s’est poursuivie dans les établissements de 10 salariés et plus1 du secteur privé entre 1999 et 2003.

Le recours aux Contrats à durée déterminée (CDD) y est légèrement supérieur à la moyenne régionale mais l’écart qui s’élevait à 11 points en 2000 et 2001 est passé à 6 points en 2002 puis à 2 points en 2003. En revanche, la précarité qui découle des recrutements en CDD est plus faible qu’en moyenne régionale pour les femmes (66 % contre 76 % dans l’emploi régional total) et pour les plus de 50 ans (45 % contre 63 %). La part des démissions est plus importante chez les coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers (26,6 % en 2002 et 24,2 % en 2003) que dans l’ensemble des autres domaines professionnels (respectivement 22,2 % et 20,5 %), mais la part des licenciements y est plus faible (6,5 % contre 11,3 % en 2002 et 7,4 % contre 13,2 % en 2003).

Avec 853 demandeurs d’emploi en 2005, coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers représentent 1,0 % des chômeurs en région. Ces professions semblent dépendantes de la conjoncture économique. En effet, on observe que la dégradation du marché du travail qui accompagne la récession économique à partir de juin 2001 se traduit aussitôt par une augmentation du nombre de demandeurs d’emploi. Avec une durée moyenne de 7 mois, le chômage de courte durée domine dans ces professions. Toutefois, il touche davantage les hommes qui restent en moyenne au chômage 11 mois contre 7 mois pour les femmes. De la même façon, les coiffeurs et les esthéticiens retrouvent un emploi en moyenne au bout de 7 mois de chômage alors que les employés des services divers mettent en moyenne 11 mois.

Avec 2 162 jeunes, coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers représentent 2,8 % des inscrits en formation de la région en 2004. Ce sont quasiment exclusivement des filles (95,2 % en 2004 contre 94,6 % en 2001) et très majoritairement (69,3 %) des CAP et des BEP destinant uniquement aux métiers de la coiffure et de l’esthétique : 1 271 en 2001, on en recensait 1 499 en 2004, soit 228 inscrits supplémentaires à ce niveau pour une croissance de 17,9 %.

Les formations de cette filière sont concentrées dans neuf zones d’emploi sur les vingt-trois, dont 39,3 % dans la seule zone de Tours, 15,1 % dans celle de Bourges et 12, 9 % dans celle de Chartres.

1. Les statistiques utilisées ne prennent donc pas en compte les entreprises de moins de 10 salariés, extrêmement nombreuses, ni les indépendants (37,8 % parmi les employés des services divers et 18,5 % parmi les coiffeurs esthéticiens en 1999). Voir Cahier Services sociaux, autres services aux particuliers, ORFE, 2004, p. 8.

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MOUVEMENTS DE MAIN D'OEUVRE

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1999 2000 2001 2002 2003

Entrées Sorties

Entrées - Sorties des établissements de 10 salariés et plusentre 1999 et 2003

Entrées - Sorties des salariés du domaine Artisanats, petits commerces

0

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1999 2000 2001 2002 2003

Entrées Sorties

Entrées - Sorties Hommes des établissements de 10 salariés et plus entre1999 et 2003

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1999 2000 2001 2002 2003

Entrées Sorties

Entrées - Sorties femmes des établissements de 10 salariés et plusentre 1999 et 2003

500 400 300 200 100 0 100 200 300 400 500

Moins de 25 ans

Entre 25 et 49 ans

Entre 50 et 59 ans

Plus de 60 ans

Entrées hommes Sorties Hommes Entrées femmes

Sorties femmes

Pyramides des âges des entrées - sorties

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

51I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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Types d'entrées des salariés du domaine Artisanats, petits commerces

1999 2000 2001 2002 2003

Recrutement CDD 511 834 863 1 224 1 253

Recrutement CDI 115 218 533 452 455

Transfert d'entrée 6 15 99 24

Entrée inconnue 7 23 44 3

Entrées 639 1 091 1 539 1 680 1 732

1999 2000 2001 2002 2003

Homme 84,0 % 68,6 % 41,3 % 84,4 % 81,2 %

Femme 77,6 % 79,7 % 64,0 % 65,7 % 66,0 %

Homme Femme Ensemble

Moins de 25 ans 86,3 % 72,3 % 79,3 %

Entre 25 et 49 ans 75,4 % 62,3 % 66,7 %

Entre 50 et 59 ans 33,2 % 48,1 % 44,8 %

80,0 %

17,9 %

1,0 %1,1 %

76,5 %

20,0 %

1,4 %2,1 %

56,1 %

34,7 %

6,4 %2,8 %

72,9 %

26,9 %

0,2 %

72,4 %

26,3 %

1,4 %

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

1999 2000 2001 2002 2003

Entrée inconnue Transfert d'entrée Recrutement CDI Recrutement CDD

Types d'entrées

Taux de précarité : entréesen CDD / ensemble desentrées

Types d'entrées des salariés

Taux de précarité des salariés du domaine en région Centre

Taux de précarité par sexe et tranche d'âge en 2003

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

I . R . E . F 52Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

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1999 2000 2001 2002 2003

Démission 163 269 287 428 422

Fin CDD 342 618 773 1 027 1 103

Licenciement 46 119 126 105 129

Retraite 19 35 19 38 39

Transfert de sortie et autres 33 110 80 12 49

Sorties 602 1 151 1 285 1 610 1 742

27,0 %

56,9 %

7,6 %3,1 %5,4 %

23,4 %

53,7 %

10,3 %

3,1 %

9,6 %

22,3 %

60,2 %

9,8 %1,5 %6,2 %

26,6 %

63,8 %

6,5 %2,4 %0,8 %

24,2 %

63,3 %

7,4 %2,2 %2,8 %

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

1999 2000 2001 2002 2003

Transfert de sortie et autres Retraite Licenciement

Fin CDD Démission

Types de sorties

Types de sorties des salariés du domaine Artisanats, petits commerces

57,8 %

71,6 %

28,0 %

18,5 %

8,9 %5,3 %

1,3 %3,0 % 0,5 %1,1 % 3,5 %0,4 %

0 %

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

80 %

Fin CDD Démission Licenciement Autre sortie Transfert de sortie Retraite

Femme

Homme

Sorties des salariés du domaine par sexe en 2003

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

I . R . E . F

I . R . E . F 53Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

Page 58: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

Entrées % (1)%

femme Sorties % (1)%

femme

J1 - Commerce et réparation automobile###############################567 32,7 % 40,9 % 653 37,5 % 45,7 %

Q2 - Santé, action sociale ###############################565 32,6 % 80,5 % 508 29,2 % 79,2 %

P1 - Hôtels et restaurants ###############################104 6,0 % 58,4 % 107 6,1 % 58,0 %

J3 - Commerce de détail, réparations############################### 81 4,7 % 17,4 % 83 4,8 % 25,6 %

Autres secteurs

Ensemble des secteurs

414 23,9 % 57,8 %

1 732 100 % 58,2 %

391 22,4 % 58,0 %

1 742 100 % 59,3 %

Les entrées - sorties du domaine par secteur d'activité en 2003

Source : EMMO-DMMO (DRTEFP)

Grille de lecture : Sur 1 732 recrutements de personnes exerçant un emploi comme coiffeur, esthéticien ouemployé des services divers, 567 (soit 32.7 %) ont eu lieu dans une entreprise du commerce et de laréparation automobile. 40,9 % de ces recrutements ont concerné des femmes. La même année, 1 742personnes exerçant un emploi comme coiffeur, esthéticien ou employé des services diverssont sortis de cesecteur d'activité. Le secteur a supprimé 10 emplois du domaine en 2003.

I . R . E . F 54Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

Page 59: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

MARCHÉ DU TRAVAIL

Femmes Hommes Ensemble

1999 83,99 % 16,01 % 731

2000 84,20 % 15,80 % 538

2001 80,17 % 19,83 % 474

2002 83,50 % 16,50 % 491

2003 83,44 % 16,56 % 622

2004 84,07 % 15,93 % 728

2005 86,99 % 13,01 % 853

0

100

200

300

400

500

600

700

800

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Femmes

Hommes

Evolution des demandes d'emploi du domaine Artisanats, petits commerces

60,0

80,0

100,0

120,0

140,0

1999200020012002200320042005

Base 100 en 1999 par sexe

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans

Hommes

0

100

200

300

400

500

600

700

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins d'un an Un à deux ans Plus de deux ans

Femmes

Evolution des demandes d'emploi selon la durée de chômage

0

100

200

300

400

500

600

700

Moins d'un an Un à deux ansPlus de deux ans

Structure par durée de chômage en 2005

Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail)

55I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

Page 60: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

Evolution des demandes d'emploi par tranche d'âge

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

Hommes

0

50

100

150

200

250

300

350

400

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

Femmes

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

Moins de 25 ans25 à 49 ans 50 ans et plus

Structure par tranche d'âge en 2005

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

1999 284 383 64

2000 201 292 45

2001 149 270 55

2002 155 295 41

2003 245 331 46

2004 291 395 42

2005 365 438 50

56I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

Page 61: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

Moins de 25 ans

Hommes

Moins de 25 ans

Femmes

25 à 49 ans

Hommes

25 à 49 ans

Femmes

50 ans et plus

Hommes

50 ans et plus

Femmes

niveau VI 4,2 % 3,0 % 4,6 % 4,0 % 26,7 % 11,8 %

niveau Vbis 4,2 % 6,6 % 4,6 % 3,8 % 20,0 % 8,8 %

niveau V 70,8 % 69,0 % 72,3 % 61,8 % 53,3 % 55,9 %

niveau IV 20,8 % 18,4 % 10,8 % 22,3 % 23,5 %

niveau III et plus 3,0 % 7,7 % 8,1 %

Tous niveaux 24 332 65 372 15 34

0

50

100

150

200

250

300

Moins de 25 ans 25 à 49 ans 50 ans et plus

niveau VI niveau Vbis niveau V

niveau IV niveau III et plus non precisé

Niveau de formation des demandeurs d'emploi par tranche d'âge

Hommes Femmes Ensemble

niveau VI 21,62 % 78,38 % 37

niveau Vbis 15,22 % 84,78 % 46

niveau V 13,09 % 86,91 % 550

niveau IV 7,32 % 92,68 % 164

niveau III et plus 11,11 % 88,89 % 45

ensemble 104 738 842

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

niveau VI 56 36 34 32 42 34 37

niveau Vbis 54 45 40 31 37 41 46

niveau V 485 360 307 312 380 439 550

niveau IV 111 84 74 97 138 175 164

niveau III et plus 23 13 9 15 22 29 45

non precisé 2 10 4 3 10 11

Niveau de formation des demandeurs d'emploi à fin 2005 du domaine Artisanats, petits commerces

Evolution des demandes d'emploi par niveau de formation

Répartition par niveau de formation pour chaque tranche d'âge et sexe Répartition par sexe pour chaque niveau de formation

Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail)

I . R . E . F 57Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

Page 62: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

2004 20052411 Bourges 48 90

2412 Vierzon 13 16

2413 St Amand 6 8

2414 Aubigny 9 10

2421 Chartres 55 61

2422 Dreux 49 41

2423 Châteaudun 14 12

2424 Nogent 11 18

2431 Châteauroux 39 41

2432 Argenton 17 15

2433 Issoudun 6 9

2434 La Châtre 11 5

2441 Tours 161 170

2442 Amboise 17 28

2443 Loches 14 17

2444 Chinon 21 26

2451 Blois 53 61

2452 Vendôme 16 12

2453 Romorantin 24 25

2461 Orléans 90 118

2462 Montargis 26 42

2463 Pithiviers 17 14

2464 Gien 11 14

728 853

Les demandeurs d'emploi du domaine Artisanats, petits commerces par zone d'emploi

Demandeurs d'emploi en 2005 et évolution absolue 2004/2005

Source : ANPE - DRTEFP (Marché du travail)

I . R . E . F 58Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

Page 63: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

selon le sexe Nb de chômeursDurée moyenne

de chômage

Hommes 110 11

Femmes 739 7

Tranche d'âge Nb de chômeursDurée moyenne

de chômage

Moins de 25 ans 361 4

25 à 49 ans 438 9

50 ans et plus 50 17

Niveau de formation regroupé(durée de chômage en mois)Nb de chômeursDurée moyenne

de chômage

niveau VI 37 12

niveau Vbis 46 9

niveau V 547 8

niveau IV 163 6

niveau III et plus 45 7

Moyenne du domaine à fin 2005 = 7 mois

Durée moyenne de chômage, tension sur le marché du travail, indice de fluidité à fin 2005

Familles professionnellesNombre dechômeurs

Duréemoyenne

dechômage

TC0 Coiffeurs, esthéticiens 723 7

TC6 Employés des services divers 115 12

Familles professionnellesNombred'offres

enregistrées

Nombre dedemandes

enregistrées

Taux detension

Nombre dedemandessatisfaites

Indice defluidité

Tauxd'écoulement

(%)

Coiffeurs, esthéticiens 758 1 746 0,43 419 0,24 68,9

Employés des services divers 239 191 1,25 35 0,18 61,1

Artisanats, petits commerces 997 1 937 0,51 454 0,23 68,0

Département Nombre de chômeursDurée moyennede chômage

Cher 122 7

Eure-et-Loir 132 7

Indre 69 8

Indre-et-Loire 237 8

Loiret 183 8

Loir-et-Cher 95 7

Taux detension

offres d'emploienregistrées / demandesd'emploi enregistrées.

Indice defluidité

demandes d'emploisatisfaites / demandesd'emploi enregistrées.

Tauxd'écoulement

Complément à 100 duratio qui rapporte lesdemandes d'emploi del'année N aux demandesd'emploi année N-1additionnées auxdemandes enregistrées del'année NSource : ANPE - DRTEFP (Marché du travail)

I . R . E . F 59Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi

Page 64: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

110

120

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1 800

2 000

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Taux d'écoulement domaine Taux de Tension domaine Demandes enregistrées domaine

Evolution des taux de tension, taux d'écoulement et des demandes enregistrées du domaine Artisanats, petits commerces

Note de lecture : en 2005, on dénombre 1 937demandes d'emploi enregistrées. Le taux detension (rapport entre offres enregistrées etdemandes enregistrées) atteint le pourcentagede 51,5 %. Parmi les demandeurs d'emploisinscrits pendant l'année 2005, 68 % sont sortisdu chômage (taux d'écoulement).

I . R . E . F Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi 60

Page 65: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNOLOGIQUE

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

2001 2002 2003 2004

CAP/BEP Bac Pro/BP

BTS/DUT ET ASSIMILES

Evolution par niveau de formation

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

2001 2002 2003 2004

CAP/BEP Bac Pro/BP

BTS/DUT ET ASSIMILES

Evolution des garçons par niveau de formation

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

2001 2002 2003 2004

CAP/BEP Bac Pro/BP

BTS/DUT ET ASSIMILES

Evolution des filles par niveau de formation

Evolution des inscrits en formation par niveau et sexe : coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers

2004

CAP/BEP 1 499

Bac Pro/BP 549

BTS/DUT ET ASSIMILES 114

Ensemble 2 162

Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS

Les inscrits en formation par niveau

61Observatoire Régional de la Formation et de l'EmploiI . R . E . F

Page 66: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

90,0

95,0

100,0

105,0

110,0

115,0

120,0

125,0

2001 2002 2003 2004

Evolution du domaine

Evolution des inscrits en formation

69,3

45,8

25,4

15,2

5,3

20,4

0,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

70,0

cap/bep bac pro/bp bts/dut et assimiles

Domaine par diplôme Tous domaines

Répartition des niveaux de diplôme : comparaison domaine - Région Centre

901 499 27

570 82

28505

0 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600

Apprentis

Educ. Nat. - scolaire

Contrat Qualif.

BTS/DUT ET ASSIMILES Bac Pro/BP CAP/BEP

Effectifs par dispositif et niveau de diplôme

Les formations professionnelles et technologiques du domaine : coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

2001 2002 2003 2004

Educ. Nat. - scolaire Apprentis Contrat Qualif.

Evolution des effectifs par dispositif de formation

Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS

Observatoire Régional de la Formation et de l'EmploiI . R . E . F 62

Page 67: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

Les inscrits en formation dans les zones d'emploi en 2004 : coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers

Zone d'emploi Effectifs formés2411 Bourges 326

2412 Vierzon 16

2421 Chartres 278

2422 Dreux 16

2431 Châteauroux 101

2441 Tours 849

2451 Blois 235

2461 Orléans 240

2462 Montargis 101

Formés en région centre 2 162

0,00

5,00

10,00

15,00

20,00

25,00

30,00

35,00

40,00

Tou

rs

Orlé

ans

Cha

rtre

s

Blo

is

Bou

rges

Châ

teau

roux

Mon

targ

is

Dre

ux

Vie

rzon

Nb d'inscrits dans le domaine Nb d'inscrits en région

Répartition par zones d'emploi des inscrits en formation par zone

Grille de lecture : La zone de Bourges concentre 15 % des inscrits enformation de la filière "coiffure, esthétique et autres spécialités desservices aux personnes" de la région Centre (8,5 % des inscrits toutesfilières confondues)

Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS

Observatoire Régional de la Formation et de l'EmploiI . R . E . F 63

Page 68: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

Résidents en région Centre Effectifs*

Amboise 65

Argenton-sur-Creuse 28

Aubigny 23

Blois 161

Bourges 187

Chartres 173

Châteaudun 40

Châteauroux 69

Chinon 45

Dreux 71

Gien 35

Issoudun 35

La Châtre 11

Loches 46

Montargis 70

Nogent-le-Rotrou 40

Orléans 203

Pithiviers 36

Romorantin 63

Saint-Amand-Montrond 34

Tours 383

Vendôme 50

Vierzon 49

Ensemble formés résidents Centre 1 917

Résidents hors région centre Effectifs

Aquitaine 3

Auvergne 7

Basse-Normandie 77

Bourgogne 34

Bretagne 6

Champagne-Ardenne 2

Etranger 1

Haute-Normandie 20

Ile-de-France 16

Languedoc-Roussillion 1

Limousin 9

Pays-de-la-Loire 93

Poitou-Charentes 24

Rhône-Alpes 1

Ensemble formés résidents hors Centre 294

Résidants dans chaque zone quel que soit le lieu de la formation de la région Centre en 2004 : coiffeurs,esthéticiens et employés des services divers

* Les jeunes résidants en région Centre et suivant uneformation hors région qui n'est pas sous tutelle del'éducation nationale ne sont pas comptabilisés.

Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS

Observatoire Régional de la Formation et de l'EmploiI . R . E . F 64

Page 69: Services aux particuliers - Centre-Val de Loire · Coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers TC0 Coiffeurs, estheticiens TC6 Employés des service divers. Observatoire

Zones d'emploi 2004 2001 Evolution 2001/2004

2411 Bourges 326 251 75

2412 Vierzon 16 16

2421 Chartres 278 188 90

2422 Dreux 16 16

2431 Châteauroux 101 90 11

2441 Tours 849 766 83

2451 Blois 235 221 14

2461 Orléans 240 191 49

2462 Montargis 101 94 7

Région centre 2 162 1 801 361

Evolution par zones d'emploi des inscrits en formation : coiffeurs, esthéticiens et employés des services divers

Source : Rectorat (DEP) - DRAF - Conseil Régional - DRDJS - DRASS

Observatoire Régional de la Formation et de l'EmploiI . R . E . F 65

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Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi