Service formation-sport du SDIS de l'Ain P B...

148
200, avenue du Capitaine Dhonne – CS 80033 – 01001 BOURG EN BRESSE CEDEX Tél : 04 37 62 15 00 – Fax : 04 37 62 15 01 - www.sdis01.fr « Préparons-nous aujourd'hui... ...pour nos objectifs de dem'AIN » Protection des Biens et de l'Environnement et Pré -Module PBE Service formation-sport du SDIS de l'Ain GUIDE DE L'APPRENANT Tous droits réservés SDIS 01 Ne pas jeter sur la voie publique

Transcript of Service formation-sport du SDIS de l'Ain P B...

200, avenue du Capitaine Dhonne – CS 80033 – 01001 BOURG EN BRESSE CEDEXTél : 04 37 62 15 00 – Fax : 04 37 62 15 01 - www.sdis01.fr

« Préparons-nous aujourd'hui...

...pour nos objectifs de dem'AIN »

Protection des

Biens et de l'Environnement

et Pré -Module PBE

Service formation-sport du SDIS de l'Ain

GUIDE DE L'APPRENANT

Tous droits réservés SDIS 01Ne pas jeter sur la voie publique

Formation PBESommaire du document apprenant

PBE

Ce document apprenant réalisé pour le bon usage des interventions spécifiques à la protectiondes biens et de l’environnement regroupe les documents pour la formation du Pré-PBE, PBE,Pré-complément brevet et complément brevet .

- Pré-PBE dans les CIS

- Programme de la formation Pré-PBE et pré-complément brevet

- Épuisement et assèchement

- Matériels de Capture et de sauvetage d'animaux

- Les hyménoptères

- Les ascenseurs

- Les moyens d'éclairage

- Les tronçonneuses

- Le bâchage

- Lot de sauvetage et de protection contre les chutes « LSPCC »

- Les échelles à coulisse et échelles de toit

- Les matériels spécifiques du centre de secours

- Les panneaux solaires (photovoltaïque et thermiques)

- Guide national de référence LSPCC

- PBE en Unité Territoriale et complément brevet

- Programme de la formation PBE

- Utilisation des tronçonneuses

- Capture et sauvetage d'animaux

- Les échelles à mains

Mise à jour le : 22/12/2014 Page N° 1

FI SPVPRE-PBE

Contenu FDT Fiches

Les matériels d'épuisement et d'assèchement 1 FO N°01Capture et sauvetage d'animaux 2Hyménoptères 3 FO N°03Ascenseurs 4 FO N°04Matériel facilitant les interventions des équipes de secours 5 FO N°05La tronçonneuse 6Le bâchage 7LSPCC 8Les échelles à main 9Matériels spécifiques PBE 10Les panneaux solaires 11

12 FO N°12

Programme PRE PBE

LSEC « Route »

Vous poursuivez votre cursus de formation par ce module pré-PBE. A l'issue de cette formation individualisée avec votre Parrain désigné, vous pourrez occuper l'activité opérationnelle d'observateur lors des missions Opérations diverses et participer au stage « Module Protection des Biens et de l'Environnement». Des questions en fin de chaque partie vous permettront de vous situez au niveau de vos connaissances et de vos capacités à mettre en œuvre certains matériels ou certaines techniques. Il est indispensable de maîtriser ces questionnaires « Testez-vous » avant de vous présenter en stage, gage d'une réussite à venir lors des évaluations et de vos activités d'équipier.

Mise à jour le : 01/01/2015 Bureau formation SDIS 01 Page N° 1

FI SPV

Contenu Sources OS FichesLes risques particuliers Intégration 10Les logiciels et sites internet du SDIS 01 Intégration 11Ascenseur PRE-PBE 4 FO 4Les panneaux solaires PRE-PBE 11les tronçonneuses PRE-PBE 6

PRE-INC 1Rappel LSPCC mise en sécurité PRE-INC 2 GNR LSPCCÉchelle à crochets PRE-INC 3Rôle des binômes PRE-INC 4 GNR LANCEObjectifs des reconnaissances PRE-INC 5La protection des personnes PRE-INC 6Repérer les accès / itinéraires de secours / FACE ABCD PRE-INC 7Notions succinctes d'explosimétrie, l'explosimètre PRE-INC 8

Intervention pour fuite de gaz (PGR, PGC) (théorie) INC UT OS3

Périmètre de sécurité PGR / VEA par défaut PRE-INC 9Appréhender l'ARI PRE-INC 11 FO 11

PRE-INC 15Caméra thermique PRE-INC 18SIVOC « Route » théorie Intégration 13LSEC « Route » pratique PRE-PBE 12 FO 12SIVOC « Autoroutes » Intégration 14SIVOC « Autoroute » PRE-INC 19 FO 19

à réussire 20

Programme PRE-COMPLEMENT BREVET

PRE-COMPLEMENT BREVET

Règles de sécurité à respecter

doc apprenantDiaporama

Rouler / dérouler tuyaux / dévidoir ; traditionnels + en « O »

Évaluations : théorique, pratique tuyaux et pratique LSPCC

Vous entamez votre cursus de formation par ce module pré-complément Brevet. A l'issue de cette formation individualisée avec votre Parrain désigné, vous pourrez occuper l'activité opérationnelle d'observateur lors des missions Secours à Personne, d'incendie et participer au stage « Module Secouriste prompt secours» et «Complément Brevet». Des questions en fin de chaque partie vous permettront de vous situez au niveau de vos connaissances et de vos capacités à mettre en oeuvre certains matériels ou certaines techniques.Il est indispensable de maîtriser ces questionnaires « Testez-vous » avant de vous présenter en stage, gage d'une réussite à venir lors des évaluations et de vos activités d'équipier.

Matériel d'épuisement et d'assèchement PBE

I/ Présentation et mise en œuvre de chaque matériel d'épuisement etd'assèchement

Il existe plusieurs types de matériel, tels que :

• les pompes thermiques,• les pompes hydrauliques,• les pompes électriques,• Le matériel divers.

1/ Les pompes thermiques

a/ Moto-Pompes d'Épuisement (M.P.E.)

Elles sont composées d'une pompe + dispositif d'amorçage et d'un moteur à essence.

Il en existe de nombreux types, avec des débits variables (généralement 1000 l/mn), sous unefaible pression (4 bars).

M.P.E. Aspiraux Crépine

Mise en œuvre et précautions :

• MPE placée à l’extérieur pour éviter tout risque d’intoxication,• ne jamais l’utiliser en relais,• amarrer la MPE si la surface n’est pas plane,• utiliser une crépine,• avant l’utilisation, vérifier si tous les organes sont bien fixés,• remplir le bloc pompe d’eau,• prendre des précautions lors du remplissage de carburant,• vérifier le bon déroulement de l’assèchement (crépine, évacuation),• vidanger le corps de pompe et rincer la MPE après chaque utilisation.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

b/ Moto-Pompes Remorquables (M.P.R.)

c/ Moto-Pompes Flottantes CCF 6000

Utilisés par les C.C.F dans la lutte contre les feus de forêt.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

2/ Les pompes hydrauliques

a/ Hydro-éjecteur

L'hydro-éjecteur est utilisé pour aspirer un volume d'eau limité et pour pomper à partir d'unenappe d'eau .

Mise en œuvre et précautions :

• mise en œuvre d’un engin pompe sur point d’eau,• descendre avec une commande en évitant les chocs (raccordée au clapet de vidange),• sangler les raccords des tuyaux,• surveiller la pression à l’engin (8 à 10 Bars lors de l’alimentation),• laver et rincer après usage.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Eau aspirée

Raccordementtuyau de 45mm

P = 10b

Évacuationtuyau de 70mm

b/ Vide-cave

Le vide-cave est utilisé pour aspirer l'eau des caves, les puits, les réservoirs.

Mise en œuvre et précautions :

• descendre avec une commande en évitant les chocs,• sangler les raccords des tuyaux,• disposer le bien d’aplomb sur son embase,• mettre éventuellement un panier en osier,• l’eau d’alimentation doit être entre 6 et 8 bars,• nettoyer de temps en temps la crépine,• laver et rincer après usage.

3/ Les pompes électriques

Mise en œuvre et précautions :

• ne jamais immerger la fiche du câble,• la prise de courant doit être munie d’une prise de terre,• elle doit toujours être dans l’eau lors de son fonctionnement,mais pas

complètement immergée,• ne pas poser la pompe à même le sol du local à épuiser (ou le fond d'un puisard)

mais intercaler un objet (une brique par exemple) pour la dégager, afin d'éviterl'aspiration de boue ou de sable,

• amarrer la pompe au moyen d’une commande,• faire le moins de coude possible avec le tuyau de refoulement,• débrancher la prise avant toute manipulation,• ne transporter la pompe qu’au moyen de sa poignée.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

4/ Le matériel divers

a/ Les aspirateurs à eau

Mise en œuvre et précautions :

• hauteur d’eau ≤ 5 cm,• brancher l’appareil dans un local différent, sur une prise reliée à la terre,• ne pas placer l’appareil sous des écoulements d’eau,• ne pas déplacer l’aspirateur moteur en marche,• ne pas pencher l’aspirateur lorsqu’il fonctionne,• ouvrir le couvercle uniquement lorsque la prise est débranchée,• transporter l’appareil debout,• sécher l’appareil après utilisation.

b/ Les racloirs

Servent à évacuer une fine couche de liquide .

c/ Les cuissardes

Protègent les sauveteurs du milieu liquide.

d/ Les écopes

Servent à enlever l'eau répandue et à la transporter à l'extérieur.

e/ Les serpillières

Servent à canaliser l’eau et permettent l’assèchement des parquets.Elles peuvent être placées au seuil des portes.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

II/ Reconnaissance de la situation

Les causes d’inondation peuvent être diverses : violents orages, fuite sur canalisation, robinetlaissé ouvert, égout fissuré, etc...

La mission des Sapeurs-Pompiers n’est pas de se substituer aux professionnels en effectuantdes réparations, mais de parer à l’urgence en supprimant les causes et les dangers pour évitertoute aggravation.

Toute opération doit être précédée d’une reconnaissance. Elle a pour but de :

• reconnaître la nature et le nombre des locaux sinistrés,• déterminer la cause de l’inondation et la supprimer,• prioriser les opérations (assèchement, mise à l’abri, …),• définir les moyens à mettre en œuvre.

Dans tous les locaux inondés, il est prudent de couper le courant ou de protéger lesinstallations électriques devant rester sous tension, de prendre en compte le risqued’asphyxie (gaz d’échappement…), de noyade (trou…) et d’effondrement (fragilisation…)..

Lorsque l’inondation intéresse un sous-sol, une cave,… il est indispensable d’estimer le volumed’eau à évacuer, car celui-ci conditionne le matériel à utiliser.

Pour évaluer ce volume, il faut faire le calcul suivant :

Longueur (en m) X Largeur (en m) X Hauteur (en m) = VOLUME (en m3)

Les sapeurs - pompiers ont à leur disposition un certain nombre de matériels d'épuisement.

Ce sont les causes et l'importance de l'inondation qui va déterminer le type de matériel àutiliser.

Volume d’eau < 20 m3 Volume d’eau > 20 m3Coupure électricité individuelle Coupure électricité générale

Une MPE Une moto-pompe et un ou 2 vide-cavesUn hydro-éjecteur

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

III/ Les règles de sécurité

Lors d'une inondation, l'eau peut cacher toutes sortes de pièges (trou, outils,....).

1/ Les pompes thermiques

• toujours éteindre le moteur avant de faire le plein d'essence,• ne pas utiliser dans les locaux non ventilés,• penser au refroidissement du moteur.

2/ Les pompes hydrauliques

• attention à ne pas aggraver la situation (apport d’eau),• amarrer le matériel si l’épuisement se fait à profondeur importante.

3/ Les pompes électriques

• DANGER : présence d'eau et d'électricité,• ne jamais immerger la fiche du câble,• vérifier la présence d'une fiche de terre,• toutes manipulations se feront HORS-TENSIONS,• vérifier avant toutes utilisations, l'état des câbles.

4/ Tenue d'intervention

a/ Intervention sur voie publique

b/ Autres

En fonction des conditions météorologiques et du type d'intervention.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Quelles sont les différentes pompes que l'on peut trouver dans le matérield'épuisement et d'assèchement ?

Donner la mise en œuvre ainsi que les précautions d 'emploi d'une MPE.

Donner la mise en œuvre ainsi que les précautions d 'emploi d'une pompeélectrique.

Donner la formule pour calculer le volume d'eau à évacuer d'un local inondé.

Je suis capable de :

Mettre en œuvre les différents matériels d'épuisement et d'assèchement enveillant au respect des règles de sécurité

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Capture/sauvetage d'animaux PBE

I/ Le matériel de capture et de contention

1/ Les carnivores

Le lasso permet de maîtriser les chiens ou les chats.

La lacette est une cordelette d’une longueur de 1,20 m.Elle permet de museler tous les animaux à museau pointu.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

Le brancard permet le transport de chiens blessés.

La cage est indispensable pour soigner ou transporter le chien ou le chat capturé.

La pince à chat permet de saisir le cou du chat et de le serrer grâce à la poignée.

2/ Bovins et chevaux

La cordelette est très utile pour confectionner un licol. On la fait passer autour des cornes(si le bovin en possède), ou autour du cou, puis autour du mufle.

La mouchette est un instrument de contention qui permet de tenir l’animal par le nez.

Le fusil hypodermique est indispensable pour la capture à distance de gros animaux.La distance de tir maximale est d’environ 40 m.Il ne peut être utilisé que sous le contrôle d’un vétérinaire.Le projectile est une seringue remplie d’une drogue anesthésiante.Utilisation possible du fusil hypodermique (vétérinaire).Les sangles de levage sont indispensables pour sortir un cheval ou bovin tombé dans un trou,une piscine, …

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

3/ Les reptiles

Le crochet à serpent permet de capturer les serpents sans les blesser et sans danger.C’est une tige métallique de 50 cm à 1 m., coudée à son extrémité.

La pince à serpent permet de saisir le serpent au plus près de la tête en le maintenant àdistance.

La glacière permet de placer le serpent après sa capture. On peut ainsi le transporter entoute sécurité.

La couverture est utilisée pour la contention des lézards, iguanes. En jetant la couverture surl'animal, il va se sentir caché et va se calmer.

4/ Tenue d'intervention

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Citer le matériel de capture et de contention pour les carnivores.

Citer le matériel de capture et de contention pour les bovins et les chevaux.

Citer le matériel de capture et de contention pour les reptiles.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

Hyménoptères PBE

I/ Généralités

1/ Les guêpes

Les guêpes se reconnaissent grâce à leur taille fineet à leur abdomen annelé de jaune et noir.

Les nids sont formés de plusieurs étages d'alvéoles,ils peuvent être enterrés, accrochés ou dans un mur.

2/ Les frelons

Plus gros que la guêpe,il est le plus souvent de couleur jaune et roux.

Il mesure de 3 à 4 cm de longueur,et sa piqûre est très douloureuse.

3/ Les abeilles

Plus petites que les guêpes,les abeilles sont de couleur marron.

Elles se regroupent en essaimpouvant contenir de 10 000 à 60 000 abeilles.

Leur destruction n'est effectuée que lorsqu'il existe un danger, sinon il faut contacter unapiculteur.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

II/ Matériel

1/ Le matériel de protection

L'intervenant doit porter une combinaisonde protection intégrale avec casque et gants afin de ne pas être piqué par les insectes.

La combinaison de protection offre une bonne sécurité.

On doit apporter une attention particulièreau serrage au niveau des poignets etdes chevilles et vérifier qu'il n'y aaucun trou dans la combinaisonet notamment au niveau du grillage.

Nettoyer et faire sécher après chaqueintervention.

2/ Le matériel de destruction

Le vaporisateur à pression sert à vaporiser le produit insecticide à l'entrée du nid et sur lesparois de celui-ci.

Il faut le rincer après chaque intervention.

3/ Le produit insecticide

• ne pas fumer à proximité du produit,• ne pas ingérer,• ne pas se frotter les yeux,• se rincer les mains et rincer le matériel.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

III/ Techniques de destruction

1/ Destruction des nids

La destruction du nid doit s'opérer tôt le matin ou à la tombée de la nuit lorsque les insectessont encore rassemblés dans le nid et plus calmes.

• nid suspendu : pulvériser le nid, prendre un sac et récupérer le nid,• nid enterré : pulvériser au ras du sol et creuser,• nid dans un mur : pulvériser l'entrée du nid et creuser si nécessaire,• nid sous une toiture : dégarnir la toiture, laine de verre, lambris et traiter le nid.

Attention aux dégradations.

Il faut s'assurer que le nid est directement accessible avant de faire trop de dégâts (troudans un mur, lambris, plancher).

Prévenir le propriétaire lorsque l'on est obligé de casser pour enlever le nid.

Si les travaux sont trop importants (nombreuses tuiles à enlever), faire appel à unprofessionnel.

Dans un lieu privé, si le nid ne représente pas de danger, sa destruction sera facturéeau propriétaire par le SDIS (le chef d'agrès devra faire remplir au propriétaire unformulaire « intervention payante »).

2/ Précautions à prendre

• ne jamais détruire le nid avec de l'essence,• ne pas allumer de feu dans un conduit de cheminée dans lequel se trouve un nid,• si l'on doit travailler en hauteur (toit, arbre), utiliser obligatoirement le lot de

sauvetage et de protection contre les chutes,• ne jamais frapper sur un tronc renfermant un nid,• éviter l'inhalation et la projection de produit dans les yeux.

3/ Les piqûres

Les piqûres de guêpes ou de frelons provoquent une vive inflammation locale.

Elles peuvent être graves voire mortelles.

a/facteurs de gravité

• le nombre,• le siège,• l'état de santé de la victime,• l'allergie.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

b/conduite à tenir

• Extraire le dard,• Tamponner avec un antiseptique,• Surveiller la victime,• Si aggravation consulter un médecin ou transport à l'hôpital,• Toujours avoir une trousse de secours dans le véhicule.

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Quelles sont les précautions à prendre quand on s'équipe de la combinaison deprotection ?

Quelles sont les précautions à prendre lors de la destruction d'un nidd'hyménoptères ?

Je suis capable de :

– Revêtir la tenue de protection « Hyménoptère »

– De respecter les règles d'utilisation du matériel et des produits de destruction « Hyménoptères »

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

Dégagement de personne d'une cabined'ascenseur

PBE

I/ Introduction

Bien que leur dépannage soit du ressort des installateurs, l'intervention des sapeurspompiers n'est justifiée que lorsque des occupants sont bloqués à l'intérieur.

Certaines précautions essentielles sont à respecter, et chaque sapeur doit connaître lestechniques de déblocage.

Ces interventions sont PAYANTES, SAUF EN CAS DE PROMPT SECOURS (IPOPS 4).

II/ Les différents types d'ascenseurs

1/ Les ascenseurs électriques

Ils se composent essentiellement d’un treuil agissant sur le ou les câbles qui soutiennent lacabine.

Le treuil est entraîné par un moteur électrique.

Le moteur met en mouvement une poulie qui entraîne le déplacement d’un câble au bout duquelsont accrochés d’une part la cabine et d’autre part les contrepoids.

2/ Les ascenseurs hydrauliques

Ces ascenseurs sont identiques aux précédents.

La seule différence étant au niveau de la machinerie. Le moteur treuil est remplacé par unmoteur électrique commandant une pompe hydraulique à huile.

La cabine se déplace dans la gaine grâce à un vérin ou piston.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 /2015

III/ Les principaux éléments qui composent un ascenseur

L'ascenseur est composé principalement de :

• un local machinerie,• un treuil,• une gaine,• une cabine,• un contrepoids,• les guides le long desquels de déplace la cabine.

1/ Le local machinerie

Il peut se trouver en partie haute ou basse de la gaine d’ascenseur, dans l’axe ou décalé decelle-ci.C’est un local ventilé muni d’une porte ferment à clé, sur la porte sont fixées une pancarte derepérage et une boîte contenant la clé du local (boîte rouge).

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 /2015

A l’intérieur du local :

un disjoncteur général,

• un moteur treuil avec électro-frein,• une armoire électrique,• un fer ou crochet de manutention,• une trappe pour manutention du matériel,• les instructions de dépannage pour manœuvre manuelle.

2/ La gaine

C’est le conduit dans lequel se déplace la cabine.

On trouve, dans cette gaine :

• les rails guides de la cabine (en forme de T),• les pendentifs destinés à relier électriquement la cabine à la machinerie,• le contrepoids qui est guidé par des rails (poids à vide + 50% de la charge utile),• une cuvette de 1,30 m de profondeur en bas de gaine,• des amortisseurs de cabine et de contrepoids dans cette cuvette.

On trouve, en partie extérieure de la gaine :

• les portes palières battantes ou coulissantes, manuelles ou automatiques,• le bouton d’appel,• le verrouillage manuel de serrure.

3/ La cabine

La cabine est l’organe destiné à recevoir les personnes ou les charges. La partie principale est un étrier métallique sur lequel sont fixés les câbles de suspente, les coulisseaux et les parachutes.

Les éléments de la cabine sont :

• une porte de cabine automatique,• un opérateur de porte automatique,• un tableau de révision (comporte un arrêt d’urgence coup de poing, un bouton monter-

descendre, une prise de courant),• un éclairage de cabine et de sécurité,• un bloc de sélection des étages, un bouton stop, une alarme,• un panneau d’instructions des manœuvres,• un dispositif de pèse charge.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 /2015

IV/ Les principales causes de blocage de l'ascenseur

• panne du moteur,• panne électrique,• défaut de fonctionnement du frein,• surcharge à l'intérieur de la cabine.

V/ Conduite à tenir pour évacuer une personne bloquée dans un ascenseur

1/ Les mesures à prendre avant l'intervention

• reconnaître les lieux (type ascenseur, emplacement de la cabine et du localmachinerie),

• couper le courant au niveau de l'interrupteur général situé dans le local machineriesauf éclairage de la cabine,

• s'assurer de l'état des personnes à l'intérieur de la cabine.

2/ Le matériel nécessaire à l'opération

• 2 postes radio portatifs,• des projecteurs portatifs,• la trousse de clé ascenseurs,• des gants,• tenue E.P.I. complètes.

3/ Les différents cas d'immobilisation

a/ Immobilisation de la cabine entre deux étages

• pour les ascenseurs électriques

- débloquer le système de freinage,- manœuvrer le volant prévu à cet effet,- lorsque la cabine est arrivée à hauteur d’un étage, une marque apparaît sur le

câble,bloquer le système de freinage.

• pour les ascenseurs hydrauliquesappuyer sur le bouton de couleur rouge.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 /2015

b/ Cabine bloquée à un étage et dont la porte palière reste verrouillée

• procéder à l'ouverture de la porte palière au moyen de la clé adaptée,• une fois la personne dégagée refermer et verrouiller la porte.

c/ Cabine bloquée à un étage et ne peut être déplacée

• évacuer les personnes par la trappe.

4/ Rôle du Chef d'agrès et de l'équipier

a/ Chef d'agrès

• vérifie les tenues d'intervention complète,• fait prendre le matériel,• effectue sa reconnaissance,• se rend à la machinerie,• coupe l'alimentation à l'exception de l'éclairage cabine,• effectue la montée ou la descente en respectant les procédures selon le type

d'ascenseur,• coupe l'éclairage et laisse la machine hors service,• remet le matériel en place (échelle, clé machinerie) et rejoint son équipier,• fait noter ou note l'identité des impliqués,• s'assure qu'aucun dégât n'a été occasionné,• enregistre la marque de l'ascenseur ainsi que les coordonnées de la société de

maintenance,• en cas d'intervention payante, rempli le formulaire,• informe le propriétaire ou le gardien de l'immeuble de l'intervention,• quitte les lieux et s'assure du respect de toutes les consignes de sécurité.

b/ Équipier

• tenue complète,• suit le chef d'agrès,• reste au niveau de la porte palière ou sera réalisée l'évacuation,• indique par radio au chef d'agrès le déplacement de la cabine,• ouvre la porte à l'aide de la clé spéciale,• évacue les personnes en toute sécurité,• referme la porte palière et s'assure que celle ci soit verrouillée.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 /2015

5/ Les mesures à prendre avant de quitter les lieux

• s'assurer de la fermeture des portes palières,• ne pas rétablir le courant,• signaler l'ascenseur Hors Service,• prendre les coordonnées de la société de dépannage pour les prévenir.

VI/ Règles de sécurité

Moyen mnémotechnique

S SituationReconnaître les lieux

E ÉlectricitéCouper le courant dans le local machinerie.

C ContactS'assurer de l'état des personnes à vive voix

U Utilisation des radiosPrendre des moyens de transmissions pour l'intervention avec un mode direct.

R Ramener la cabineDescendre la cabine au niveau souhaité en précisant aux personnes de ne pas bouger jusqu'àl'arrêt de la cabine

I Inviter les personnes à sortirFaire sortir prudemment les personnes de la cabine.

T TechnicienPrévenir la Société de maintenance.

E Empêcher l'accès Refermer les portes palières et signaler la mise hors service de l'ascenseur.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 /2015

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Citer les différents types d'ascenseurs que l'on peut trouver.

De quoi est principalement composé un ascenseur ?

Détailler et expliquer le rôle de l'équipier.

Quelles sont les règles de sécurités à respecter (citer le mnémotechnique SECURITE)pour toute intervention sur un ascenseur ?

Je suis capable de :

– De dégager une personne d'une cabine d'ascenseur en toute sécurité. – De respecter la procédure de mise hors-service des différents types d’ascenseurs.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 /2015

Les moyens d'éclairage PBE

I/ Les appareils électroportatifs

Les moyens d'éclairage individuels sont utiles aux sapeurs-pompiers pour les actions menéesde nuit ou par mauvaise visibilité (milieu enfumé), en extérieur et en intérieur.

Ils se doivent donc de respecter certaines normes pour être robustes et ne pasprovoquer d'explosion : la norme ATEX (ATmosphère EXplosive).

Cette norme impose un marquage spécifique sur les appareils.

Exemple :

Tout matériel d'éclairage individuelutilisé par les SP doit comporté ce type de marquage.

Avec au minimum :

• II comme groupe d'appareil,• Norme CE,• 2 comme catégorie d'appareil,• G : gaz.

Tout moyen d'éclairage doit toujours être allumé à l'extérieur d'une zone potentiellement explosive même s'il est antidéflagrant.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Le corps départemental met à disposition :

• des lampes de casque type F1.

• des lampes en dotation collective dans les engins

Les corps communaux peuvent mettre à disposition d'autres types de lampes à conditionqu'elles répondent à la norme ATEX.

II/ Les éclairages sur moteurs thermiques

1/ Présentation

Les engins des C.I.S. sont dotés de divers moyens d'éclairage fonctionnant à l'aide d'unmoteur thermique.Ils peuvent être :

• les projecteurs sur mâts et les éclairages périphériques des engins,

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

• des projecteurs sur trépieds ou directement fixés sur le châssis du groupeélectrogène,

• des baladeuses, projecteurs de certains engins d'incendie en 12 volts, ...

Des engins sont même spécialement dédiés à ce type de mission :

• la C.E.V.A.R. : Cellule Ventilation et Assistance Respiratoire

Elle permet :

• L'éclairage d'un site• La ventilation de locaux• Le remplissage de bouteilles d'air comprimé

Il en existe 3 dans le département.

Certains C.I.S. sont également dotés de Remorques Groupe Électrogène (RGE).

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

2/ Règles de sécurité

• les moteurs thermiques ne sont pas antidéflagrant

Ne pas utiliser en milieu explosif.

• les moteurs thermiques dégagent des gaz d'échappement

Utilisation exclusivement en extérieur.

• humidité et électricité ne font pas bon ménage

Prudence lors de manipulations en zone humide.Écarter tout appareil avec un fil dénudé ou endommagé.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Que veut dire le sigle « ATEX » ?

Compléter le texte ci-dessous :

« Tout moyen d'éclairage doit toujours être.......................... à …............................. d'unezone potentiellement.................................... même s'il est.............................................. »

Que veut dire « CE.V.A.R. » ?

Que permet la « CE.V.A.R. » ?

Quelles sont les règles de sécurités à respecter lors de l'utilisation d'un moyend'éclairage sur moteur thermique ?

Je suis capable de :

– Mettre en œuvre un groupe électrogène en respectant les règles de sécurité.

– Mettre en œuvre les différents matériels d'éclairage.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Les tronçonneuses PBE

I/ Généralités

La tronçonneuse peut être utilisée pour :

• les opérations diverses après tempête,• le forestage lors des feux de forêt,• les opérations de sauvetage déblaiement,

La tronçonneuse est une machine à moteur thermique à deux temps (2% d'huile de synthèseet 4 % d'huile minérale), elle est équipée d'éléments de sécurité visant à protégerl'utilisateur de graves blessures parfois mortelles.

Il est important de consulter la notice d'utilisation.

II/ La protection individuelle

La protection individuelle n'élimine pas tous les risques mais réduit considérablement lagravité des blessures en cas d'accident.

Les équipements de sécurité sont les suivants :

• tenue F1 complète,• casque F1 avec lunette de protection ou casque de protection avec visière et anti-

bruit,• gants de travail,• ceinturon,• veste de protection, • botte ou rangers,• pantalon de sécurité.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

III/ Présentation de la tronçonneuse

Elle possède des équipements qui permettent de travailler en sécurité. C'est pourquoi, il estimportant de les vérifier et de les maintenir en état de fonctionnement.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

1/ Equipements de sécurité de la tronçonneuse

a/ La double gâchette d'accélération

Elle évite toutes accélérations involontaires.Il faut actionner le cliquet du haut si l'on veut actionner la commande de gaz.

b/ Le frein de chaîne

Il sert à bloquer la chaîne en cas de rebond de la machine.Il peut également être activé manuellement en poussant l'arceau vers l'avant.

c/ Le protège guide

Il protège l'utilisateur de tous contact avec la chaîne lorsque celle-ci ne tourne pas.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

IV/ Démarrage de la tronçonneuse

• s'assurer que personne ne se trouve dans le rayon d'action,• enlever le protège guide,• s'assurer que la chaîne ne se trouve pas au contact d'un objet,• poser la tronçonneuse sur un sol dur et plat,• engager un pied dans l'espace de la poignée arrière et bloquer,• tester la gâchette d'accélérateur,• mettre le frein de chaîne,• plaquer la machine au sol avec la poignée avant,• avec l'autre main , prendre la poignée du lanceur et tirer d'un coup sec,• reprendre la machine fermement des deux mains et libérer le frein de chaîne.

V/ Maintenance et entretien

La tronçonneuse doit être nettoyée et contrôlée dès le retour d'intervention .

Il faut :

• vérifier l'affûtage de la chaîne,• contrôle du réglage de la chaîne,• contrôle du fonctionnement du frein de chaîne,• remplissage de l'huile de chaîne et carburant,• nettoyage du filtre à air.

VI/ Conclusion

La tronçonneuse est un outil très dangereux.

Il est donc important d'en connaître le fonctionnement etde l'utiliser avec tout les dispositifs de sécurité en parfait état de marche.

Pour cela, l'utilisation de la tronçonneuse doit être parfaitement maîtrisée,garantissant une intervention sûre et efficace.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Quels sont les équipements de protection individuelle (EPI) lors de l'utilisation dela tronçonneuse ?

Citer les différents équipements d'une tronçonneuse qui permettent de travailleren sécurité.

Citer les règles à respecter lors du démarrage d'une tronçonneuse.

Je suis capable de :

– Mettre en route une tronçonneuse en toute sécurité.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Le bâchage PBE

I/ Le bâchage

1/ Les différents types de bâches

a/ Les bâches textiles

Elles sont confectionnées en tissu imperméabilisé. Elle possèdent des œillets métalliques sur les cotés, permettant de les fixer au moyen deligatures et de clous.

• Avantage : grande solidité,• Inconvénient : leurs poids de transport.

b/ Les bâches en polyéthylène

Ce sont des bâches plastifiées de grandeurs variables.

• Avantage : leur faible poids de transport,• Inconvénient : fragile lors de grand vent.

Il existe des rouleaux de film polyéthylène à usage unique.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

c/ Précautions d'emploi

Pour ne pas détériorer les bâches , il faut respecter quelques précautions :

• avant de déployer une bâche sur une toiture, enlever les clous qui seraient restés surles charpentes,

• ne pas faire reposer la bâche sur des parties saillantes ou des bords tranchants.

2/ Situations de bâchage

Incendie

Cette opération fait partie de la protection et doit être menée conjointement à la phase del’attaque dans le but de préserver le matériel ou le mobilier qui est menacé par les fumées etles eaux de ruissellements.

Intempéries

Il s’agira de protéger le bien menacé du ruissellement de l’eau.La bâche pourra être fixée en cas de vent.

Inondations

Il faudra surélever les biens menacés puis les envelopper à partir du bas.Une autre bâche peut venir recouvrir le tout en cas de pluies.

3/ Techniques de bâchage

a/ Bâchage des toitures

• placer la bâche à cheval sur le faîtage (haut du toit) et la fixer,• déplier et passer dans chaque œillet de la ficelle,• clouer la bâche par l'intermédiaire des œillets sur les chevrons de la charpente,• si d’autres bâches sont nécessaires, les placer successivement, en partant du haut, et

se chevauchant, celle du haut recouvrant partiellement celle du bas afin d’assurerl’écoulement de l’eau,

• pour les bâches en rouleau de polyéthylène les fixer au moyen de contre-lattage, clouésur les chevrons.

b/ Bâchage des meubles et objets divers

• préparer une plate forme de surélévation avec des matériaux,• rassembler les meubles ou objets divers et les placer sur la plate forme,• recouvrir à l'aide d'une bâche.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

4/ Règles de sécurité

• opérer en utilisant le lot de sauvetage et de protection contre les chutesconformément au guide national de référence,

• avant de s'engager, éprouver avec le pied la solidité du support,• repérer et éviter les matériaux fragiles (plaques fibrociment , châssis vitrées…),• pour cheminer sur une toiture à pente moyenne, adopter la position «à quatre pattes»,• pour monter vers le faîtage, cheminer en diagonale (ligne de moins grande pente),• pour découvrir un toit, commencer toujours par la partie amont.

Le principal danger lors du bâchage est la chute d'une hauteur.L'application de bâches sur les toitures pentues, fragilisées et bien souvent humides doiventfaire prendre au sapeur-pompier toutes les garanties de prudence nécessaire à sasécurité.

De plus, le déploiement de bâches par de grand vent peut entraîner le déséquilibre,voire la chute.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

2/ Tenue d'intervention

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Dans quelles situations les SP peuvent être confrontés à une procédure debâchage ?

Expliquer pour chaque situation.

Expliquer la technique de bâchage pour une toiture.

Donner les règles de sécurité à respecter lors d'un bâchage de toiture.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Lot de Sauvetage et de ProtectionContre les Chutes (L.S.P.C.C)

PBE

I/ Composition et caractéristiques

1/ Le matériel

a/ Le sac de transport

De couleur jaune citron, il sert au rangement et au transport du matériel.On les trouvent dans les fourgons, VPI et VTU.Il est de couleur bleu pour le lot de sauvetage échelle (MEA = Moyen Elévateur Aérien).

De couleur rouge, il ne sert que pour la formation.Utilisé avec un mannequin de sauvetage.

Le rangement dans le sac doit permettre l’utilisation rapide et optimale de l’ensemble dumatériel.

b/ La corde

Une corde statique de 30 m minimum pour le lot de sauvetage, (60 m pour le lot échelle),Ø 12 à 13 mm, charge à la rupture › 3000 Kg,allongement inférieur ou égal à 4%

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

A chacune des extrémités, il y a un nœud de huit double.

L'extrémité placée au dessus du sac est munie d'un mousqueton (pour assurer une usure uniforme alterner l'emploi des extrémités).

c/ Le descendeur

De type 8, résistance 2000 Kg.

Il sert :

• à contrôler la vitesse de descente de la victime ou du personnel.• à l’assurance de la victime ou du sauveteur lors de la montée ou lors de la protection

contre les chutes.

Il doit être utilisé exclusivement en point fixe.

d/Les mousquetons ou connecteurs

Six mousquetons minimum symétriques à vis et en option un mousqueton à verrouillageautomatique.Résistance à la rupture 2000 Kg (grand axe) 750 Kg (petit axe).Le lot échelle comprend9 mousquetons minimum symétriques à viset un mousqueton à verrouillage automatique.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

e/ La poulie

1 poulie minimum, à joue fixes ou mobiles.

Résistance à la rupture 2000 Kg.Diamètre de la gorge 12 à 13 mm.

Elle peut servir à dévier la corde ou à faire un mouflage.

f/Les anneaux cousus

Trois anneaux cousus minimum de 0.80 m couleur bleu.Trois anneaux cousus minimum de 1.50 m couleur rouge.

Résistance 2000 Kg.Largeur 18 à 25 mm.

Ils permettent d'amarrer les différents matérielssur des points fixes.

Le lot échelle comprend six anneaux cousus minimumde 0.80 m de couleur bleu clair et3 anneaux cousus minimum de 1.50 m de couleur rouge clair.

g/ Le harnais cuissard

Un harnais cuissard pouvant être enfilérapidement par le sauveteur ou la victime.

Il est utilisé pour descendre,monter et progresser horizontalement.

Le lot échelle comprend 2 harnais.

Le connecteur rapide demi-lune ou triangulaire ne doit jamais être remplacé par un autre modèle.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 22/11/2013

h/ Le triangle d'évacuation

Il permet de monter ou descendre une victime.

Il est en option dans le lot échelle.

i/ Protection et cordelette (en option)

Protection (option)

Afin d’éviter que la corde ne frotte sur des angles vifs ou des matériaux coupants.

Cordelette (option)

Anneau de cordelette fermé par un nœud de 8 pour faciliter la traction lors de la remontée.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

2/ Tableau récapitulatif

MATERIEL L.S.P.C.C. L.S.P.C.C. ECHELLE

Sac de transport Jaune citron Bleu

Corde 30 mètres 60 mètres

1 descendeur type 8 Oui Oui

Mousquetons (connecteurs)6 symétriques à vis

+ 1 à verrouillage auto(option)

9 symétriques à vis + 1 à verrouillage

automatique

1 poulie minimum Oui Oui

Anneaux cousus 3 de couleur bleu (O,80m)3 de couleur rouge (1,50m)

6 de couleur bleu(0,80m)

3 de couleur rouge(1,50m)

Harnais Cuissard 1 harnais 2 harnais

Triangle d'évacuation 1 triangle d'évacuation En option

Protection de corde En option En option

Cordelette En option En option

II/ Règles d'emploi et de sécurité du L.S.P.C.C

1/ Règles à respecter avant l'opération

• vérification du contenu du sac• désignation du personnel• évaluation de la difficulté technique due à l’environnement• évaluation de la hauteur ou de la profondeur• évaluation de l’état de la victime• choix de la méthode de sauvetage :

– Lot de sauvetage

Et / Ou Appel à des renforts (équipes départementale spécialisées : GRIMP,montagne, ...)

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

2/ Règles à respecter pendant l'opération

• Choisir judicieusement les points fixes. Il doivent obligatoirement être doublés pour les amarrages principaux.

• Interdire l'utilisation des cordes et autres matériels du lot de sauvetage pour lesopérations autres que la descente, la remontée ou la sécurité des personnes.

Surveiller la corde avec attention.Il faut veiller notamment à :

• Ne pas marcher dessus.• Éviter les frottements sur les rebords tranchants.• Utiliser les protections.• Ne pas la faire reposer sur des débris (verre …).• Éviter tout contact avec des produits corrosifs, atmosphère corrosive et parties

chaudes.

Veiller également à :

• Porter une attention toute particulière sur les coutures des anneaux lors de laréalisation du dispositif de descente. Ceux-ci doivent être écartés de tout frottements.

• Visser les mousquetons.• Contrôler le bon fonctionnement des appareils de freinage en faisant une traction sur

la corde de descente.• Utiliser le descendeur en point fixe.• Réaliser un double amarrage.• Utiliser un mousqueton pour prolonger les anneaux cousus.• Regrouper le matériel par lot de sauvetage et vérifier que tout les agrès soient

présents.• Vérifier rapidement l'état du matériel (usure anormale, détérioration …). • Ranger succinctement le matériel dans le sac.

3/ Les règles à respecter après l'opération

Au CIS :• Nettoyer le matériel à l'eau sans produit corrosif.• Le faire sécher• Il sera contrôlé par un vérificateur L.S.P.C.C. (ayant reçu une formation spécifique)

Tout constat d’anomalies susceptibles d’entraîner la réformeimmédiate d’un agrès en fibre synthétique ou d'un agrèsmétallique rend le lot indisponible jusqu’au contrôle par unresponsable. Signaler au vérificateur L.S.P.C.C tout incidentsurvenu au matériel ou tout emploi hors des limites de sécuritéainsi que des contraintes exceptionnelles subies.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

III/ Les possibilités et les limites d'utilisation d'un L.S.P.C.C.

1/ Utilisation du L.S.P.C.C.

Les lots de sauvetage et de protection contre les chutes sont destinés :

• Au sauvetage ou à la mise en sécurité d’une personne par l’extérieur• Au sauvetage dans les puits, fosses ou excavations• A la protection contre les chutes • A la reconnaissance d’appartements ou ouverture de porte

2/ Sauvetage d'une personne par l'extérieur

a/ Possibilités

Évacuation verticale de victimes conscientes ou inconscientes.

La solution la plus simple et la plus cohérente est recherchée en cas de danger immédiat.

Lors du sauvetage, il peut être suffisant de monter ou descendre la victime de quelquesmètres pour la mettre en sécurité.

b/ Limites

La hauteur maximale autoriséepour l’évacuation d’une victimepar rapport au niveaude sa réception est fixée par la longueur utile de la corde.

Évacuation verticale Mise en sécurité

En présence de difficultés techniques ou de blessures graves, faire appel, en contactant leCODIS, à une équipe spécialisée (GRIMP, montagne...).

3/ Sauvetage dans les puits, fosses ou excavations

a/ Possibilités

Remontée verticale de victimes conscientes ou inconscientes.

Pour ce type de sauvetage, on a recours éventuellement au matériel de sauvetage traditionnelen plus du lot de sauvetage (échelle à coulisses ...).

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

En cas de doute, sur l'atmosphère respirable, se munir d'un A.R.I.

b/ Limites

Le dénivelé maximal autorisé pour la remontée d'une victime par rapport au niveau de saréception est fixée par la longueur utile de la corde.

En présence de difficultés techniques ou de blessures graves, faire appel, en contactant leCODIS, à une équipe spécialisée (GRIMP, montagne...).

4/ Protection individuelle contre les chutes

a/ Possibilités

Parer les chutes du personnel lors de déplacement dans un environnement hostile (toit,structure métallique...).

b/ Limites

La distance entre les amarrages est déterminée par la hauteur libre sous la personne enprogression (tenir compte de l'élasticité de la corde).

La longueur de la corde après le dernier point de renvoi doit toujours être inférieur à cette hauteurde manière à pouvoir stopper la chute du sauveteur avant qu'il ne heurte un obstacle.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Les points permettant de s'assurerdoivent impérativement êtreau-dessus ou au même niveauque l'axe de déplacement.

5/ Reconnaissance d'appartement ou ouverture de porte

a/ Possibilités

Permet la descente d'un sauveteur en partant des étages supérieurs et d'accéder aux étagesinférieurs dans le cas où la façade n'est pas accessible aux échelles.

Avant de procéder à cette manœuvre, il convient de déterminer l'itinéraire de sortie dusauveteur.

b/ Limites

La hauteur maximum autorisée entre les deux points à atteindre ne doit pas excéder la longueur utile de la corde.

En présence de difficultés techniques ou de blessures graves, faire appel, en contactant leCODIS, à une autre équipe spécialisée (GRIMP, montagne.…).

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Quels sont les différents types de LSPCC que l'on peut trouver chez les SP ?

Donner la composition et les caractéristiques du LSPCC d'un FPT.

Donner la composition et les caractéristiques du LSPCC d'un MEA.

Donner les règles à respecter pendant l'opération, lors de l'utilisation du LSPCC.

Donner les règles à respecter après l'opération, lors de l'utilisation du LSPCC.

A quoi sont destinés les LSPCC ?

Je suis capable de :

– Mettre un harnais de sauvetage.

– Faire un nœud de huit.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Les échelles à main PBE

I/ Les échelle à coulisse

1/ L'échelle à coulisse 2 Plans

Les 2 plans de l’échelle coulissent l’un sur l’autre.

Une corde permet de développer et de reployer l’échelle.

Des parachutes maintiennent l’échelle développée.

On en retrouve 2 modèles :

• petit modèle,• grand modèle.

Elles permettent d'atteindre le 2ème étage.

2/ Nomenclature

Petit modèle Grand modèle

Longueur reployée 3,60 m 5,00 m

Longueur déployée 5,25 m 8,10 m

Largeur 0,30 m 0,30 m

Poids 25 Kg 45 Kg

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

3/ Détail d'une échelle à coulisse

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

Sabot

Échelon

Trait ou corde

Montant

PoulieParachute

II/ L'échelle de toit

1/ Caractéristiques

Échelle de toit en bois avec barreaux semi-circulaire et surélevés pour plus de confort et desécurité.

Souplesse du bois pour les tuiles.

2/ Utilisation et règles d'emploi

L'échelle de toit est utilisée pour progresser sur les toitures lors des feux de cheminéeou lors des opérations de bâchage.

• Utilisation uniquement en appui sur toute la longueur.• Sa résistance horizontale est nulle.• Sa résistance verticale est nulle.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

Matériaux = bois

Longueur = 4 m

Poids = 6,5 kg

Nombre d'échelons = 12

Largeur entre les montants = 37 cm

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Quelles sont les différents types d'échelles que l'on peut trouver sur un VTU ?

Quel étage peut-on atteindre avec une échelle à coulisse 2 plans ?

A quoi sert une échelle de toit ?

Quelles sont les règles d'emploi d'une échelle de toit ?

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08/2015

Matériel spécifique PBE PBE

Étaiement provisoire

1/ Préambule

Les premiers intervenants doivent, dans la mesure du possible, effectuer avant de s'engager,des étaiements sommaires pour réaliser des sauvetages ou des mises en sécurité.

Les étaiements seront consolidés et complétés ultérieurement par des équipes spécialisées.

L'étaiement provisoire ne doit pas avoir pour but de remettre un élément de constructiondéplacé à sa place initiale mais d'éviter des éboulements sur les sauveteurs.

2/ But de l'étaiement

• consolider ou maintenir les murs , plafonds , parois …,• sécuriser le chantier pour les intervenants,• faciliter le dégagement et le sauvetage des victimes,• protéger les biens et les personnes.

3/ Principes généraux

• un étai doit toujours reposer sur un plan dur,• placer toujours une semelle et un chapeau,• il faut placer l'étai perpendiculairement à la charge,• plus un étai est court plus il est résistant,• ne pas s'aventurer dans une zone non étayée,• ne jamais laisser de vide entre le soutènement et la charge.

4/ Les différents moyens d'étaiements

Il existe deux catégories :

• les étais élémentaires.• les étais étrésillonnements.

Les étais élémentaires (vertical)

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Les étais élémentaires (obliques)

Les étais étrésillonnements

5/ Les étais métalliques

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Réalisation par équipes SDRéalisation par équipes SD

Réalisé par SP

Réalisation par équipe SDRéalisation par équipe SD

Résistance: 2000 kg

Petit modèlemini: 0.50mmaxi: 1.00m

H

BPetit modèlemini: 0.50mmaxi: 1.00m

H

B

H

BGrand modèle

mini: 1.60mmaxi: 3.00m

H

B

Grand modèlemini: 1.60mmaxi: 3.00m

H

B

H

B

H

B

Moyen modèlemini: 0.80mmaxi: 1.50m

H

B

H

B

Moyen modèlemini: 0.80mmaxi: 1.50m

Les étais métalliques (vertical)

Les étais métalliques (étrésillons)

Dès que vous avez un doute sur la stabilité d'un bâtimentou que celui ci présente des signes anormaux,il faut demander un spécialiste SD au CTA/CODIS.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Réalisation par équipes SD

Réalisé par SP

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Quel est le but de l'étaiement provisoire ?

Quels sont les différents moyens d'étaiements ?

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Les Panneaux Solaires PBE

I/ Les différents types de panneaux solaires

Il existe 2 sortes de panneaux solaires :

● Les panneaux thermiques

● Les panneaux photovoltaïques

On peut trouver ces deux installations sur tout types de constructions.

Il existe aussi des « Centrale Solaire », généralement en plein champ.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

1/ Les panneaux thermiques

Les panneaux thermiques sont destinés à la production d'eau chaude en générale dansun bâtiment ou une habitation.Ils peuvent aussi servir de chauffage (production d'air chaud), mais ils sont rares.

Ils sont composés de surfaces vitrées, reconnaissables grâce à leur couleur sombre et la présence d'un découpage longitudinal.

Il existe aussi une autre technique pour la production d'eau chaude, les « capteurs solairessous vide », facilement reconnaissables par la présence de grands tubes de couleur bleufoncé.

2/ Les panneaux photovoltaïques (PV)

Les panneaux photovoltaïques sont destinés à transformer la lumière du soleil en électricité.

Il existe 3 sortes de panneaux photovoltaïques :

● Les panneaux PV à membrane amorphe

● Les panneaux PV monocristallin

● Les panneaux PV multicristallin

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

a/ Les panneaux PV à membrane amorphe

Système pour toiture plate, utilisé pour les grandessurfaces de toiture de bâtiments industriels avecune pente inférieure à 3% (5°).

Le silicium, lors de sa transformation, produit un gaz qui est projeté sur une feuille de verreet donne naissance à des cellules photovoltaïques amorphes (atomes non rangés de façonordonnée / silicium non cristallin) de couleur grises foncées, qui sont intégréessur une membrane d'étanchéité souple ou rigide.On retrouve ce genre de cellules, à plus petite échelle, sur les calculatrices et les montresdites « solaire ».

b/ Les panneaux PV monocristallins

Lors du refroidissement, le silicium fondu se solidifieen ne formant qu'un seul cristal de grande dimension.On découpe ensuite le cristal en fines tranches quidonneront les cellules photovoltaïques monocristalinsd'un bleu foncé uniforme.

c/ Les panneaux PV multicristallins

Ce sont les plus utilisés chez les particuliers. Chaque cellule est composée de plusieurs cristaux de silicium ce qui lui donne un aspect bleuté mais pas uniforme. On distingue des motifs créés par les différents cristaux.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Ci-dessous, quelques installations que l'on peut trouver :

Installation comprenant :

– 3 panneaux thermiques « sur-imposés »

– 18 panneaux photovoltaïques « intégrés »

Installation comprenant :

– 2 panneaux thermiques « intégrés »

– 6 panneaux photovoltaïques « intégrés »

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

PHOTOCAPT

II/ Les risques

1/ les panneaux thermiques

Les panneaux thermiques ne représentent aucun danger électrique mais ils sont très fragiles.Ils n'ont pas la même couche de protection que les panneaux photovoltaïques.

Les panneaux thermiques composés de tubes en verre (néon), sont les plus fragiles, ils peuvent être endommagés par la grêle et la température du fluide caloporteur peut être supérieur à 200°C en plein soleil.

Ils peuvent être installés de façon « intégrée » ou « sur-imposée » à la toiture.

« Intégré » « sur-imposé »

a/ Les risques d'effondrement et/ou de chute

L'installation (panneaux + tuyauterie passant sous la toiture) augmente le poids surla structure du toit.

En cas d'incendie, le risque d'effondrement de la toiture est élevé et peut aussi provoquerla chute du ou des panneaux dit « sur-imposés » (panneaux désolidarisés de la structure dutoi).

Ce type d'effondrement ressemblerait à celle d'une verrière et peut provoquer de gravesblessures dues aux éclats de verre.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

PHOTOCAPT

PHOTOCAPT

b/ Les risques de brûlure

La présence d'un antigel circulant dans l'installation, des panneaux thermiques au préparateursolaire, peut provoquer, s'il y a rupture de la canalisation, de graves brûlures.

L'antigel est du « GLYCOL ».

Le Glycol (Ethylèneglycol) est un liquide incolore, un peu visqueux, miscible à l'eau en toutesproportions. On l'utilise, par exemple, pour dégivrer les avions avant le décollage.

G • Température de fusion = -12,7°C L • Température d'ébullition = + 197,6°C Y • Température d'auto-inflammation = + 410°C C • Point éclair = + 111°C (en coupelle fermée) et + 119°C (en coupelle ouverte) O • L.I.E. = 3,2 % L • L.S.E. = 15,3 %

Peu inflammable à l'état liquide, le Glycol à l'état pur, peut se montrer explosif à l'étatgazeux.

Dans les installations thermiques, le Glycol, en faible quantitée (environ 30%), est mélangé avec de l'eau.On appelle ce mélange de « l'eau glycolée ».En plein soleil, l'eau glycolée peut atteindre plus de 200°C.

2/ Panneaux Photovoltaïques

Un panneau photovoltaïque peut supporter une charge d'environ 500kg/m2.

Ils peuvent être installés de façon « intégrée » ou « sur-imposée » à la toiture.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

« Intégré » « sur-imposé »

Les installations de types « intégrées » ne peuvent pas chuter d'un toit mais uniquements’effondrer.

Un panneau PV « intégré » remplace les tuiles et n’alourdit pas la structure contrairementaux panneaux « sur-imposés ».

– Tuile = 30 à 50kg/m2 .– Panneaux PV = 20kg/m2

Ce sont des panneaux très résistant aux chocs, une vitre à base de résine protège les cellulesphotovoltaïques. Il n'y a pas de risque d'éclat de verre lors d'une chute ou d'un effondrement de panneau.

Cette vitre les rend très glissant.

a/ Les risques d'électrisation ou d'électrocution

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

RAPPEL :

Très Basse Tension (TBT) : 0V à 50V en courant alternatif 0V à 120V en courant continu

Risque électrique mortel à partir de 120 Volts continu

Basse Tension (BT) : 50V à 1000V en courant alternatif 120V à 1500V en courant continu

Risque électrique mortel à partir de 50 Volts alternatif

Selon la luminosité apportée, lors d'une intervention la nuit, l'activation des panneauxphotovoltaïques peut avoir lieu. Par conséquent, le câblage reliant les panneaux PV à l'onduleurreste sous tension.

Cette Très Basse Tension de 0V à 120V se doit pourtant d'être prise en considérationpour 2 raisons :

• Il s'agit de courant continu • Le 110 Volts continu colle alors que le 220 Volts éjecte

Dans une installation de panneaux photovoltaïques, on trouve du courant alternatif (BT) dansla partie basse de l'installation qui va de l'onduleur au réseau électrique (utilisateurs / ERDF)et du courant continu (TBT) dans la partie haute, du panneaux à l'onduleur.

L'onduleur permet de mettre hors-tension la partie basse.Si l'installation ne possède pas d'interrupteur « coupure-pompier », il est impossibled'arréter la source d'énergie, donc impossible de mettre hors-tension la partie hautede l'installation.

Plus l'installation est importante, plus le câblage est important et plus les dangers liés aux différents risques électriques sont présents lors d'un sinistre ou toutes autres interventionsdiverses en présence de panneaux PV.

En cas d'électrisation avec du courant continu (partie haute), le risque de fibrillationcardiaque est quatre fois moins importante qu'avec le courant alternatif mais le phénomèned'électrolyse, particulier au courant continu, peut entraîner la formation de caillots sanguins.

2/ La signalétique

Il existe différents pictogrammes dédié au risque photovoltaïque.

On peut les trouver :

– à l'extérieur du bâtiment– à l'accès des secours– Aux accès aux volumes et locaux abritant les équipements techniques– Sur les câbles courant continu (DC) tous les 5 mètres

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

III/ Conduite à tenir

1) Port des EPI obligatoire.

2) Si progression sur un toit, LSPCC obligatoire.

3) A l'approche d'une habitation ou d'un batiment, être vigilant au risque de chutede l'installation.

4) Identifier les panneaux (thermiques ou photovoltaïques).

5) Ne pas démonter un panneau thermique ou photovoltaïque.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

1/ Règles à respecter

a/ Les panneaux thermiques

1) Ne jamais marcher sur les panneaux thermiques (très fragile).

2) Faire attention à la tuyauterie de l'installation passant dans la toiture (sous lestuiles).

b/ Les panneaux photovoltaïques

1) Être vigilant au risque électrique (rupture de câbles / arcs électriques).

2) Lors de fuite de gaz ou d'atmosphère inflammable à proximité de ce typed'éléments sous-tension, ne pas oublier la possibilité de production d'arcsélectriques.

3) Prendre en compte le risque de glissades (surface parfaitement lisse).

4) En cas de feu généralié, ne pas arroser directement les panneaux PV (jet diffuséd'attaque à + 5 m).

5) Lors de la phase de déblai, être attentif aux câbles provenant du ou despanneaux PV.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Citer les 2 sortes de panneaux solaires que l'on peut trouver.

A quoi sert un panneau thermique ?

A quoi sert un panneau photovoltaïque ?

Quels sont les risques par rapport à un panneau thermique ?

Quels sont les risques par rapport à un panneaux photovoltaïque ?

Où peut-on trouver la signalétique ?

Donner la conduite à tenir en général pour une intervention en présence depanneaux solaires.

Donner les règles à respecter en présence de panneaux thermiques.

Donner les règles à respecter en présence de panneaux photovoltaïques.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°- mise à jour le 08 / 2015

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 1

AVANT PROPOS Février 99

AVANT PROPOS

Les techniques de sauvetage employées par les sapeurs-pompiers viennentd'évoluer grâce à la mise en service de matériels largement utilisés dans ledomaine du secours en montagne ou de la spéléologie

Alliant légèreté et résistance, ces matériels permettent la mise en oeuvrede techniques simples et rapides adaptées aux missions des sapeurs pompiers.

Les lots de sauvetage et protectioncontre les chutes sont destinés :- au sauvetage ou mise en sécuritéd'une personne par l'extérieur ;- au sauvetage dans les puits, fossesou en excavation ;- à la protection contre les chutes dehauteur. Toutefois, en présence de difficultéstechniques dépassant les limites d'uti-lisation des lots de sauvetage et deprotection contre les chutes, ou de vic-times nécessitant un conditionnementparticulier, le chef d'agrès doit faireappel à une équipe spécialisée(GRIMP, montagne, etc...).

Les schémas présentés dans ce guide nationalde référence sont des schémas de principe.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 2

SOMMAIRE Février 99

AVANT- PROPOS P1

SOMMAIRE P2

POSSIBILITES ET LIMITES D'UTILISATION P3* Sauvetage d'une personne par l'extérieur P4* Sauvetage dans les puits, fosses en excavations P5* Protection individuelle contre les chutes P6* Reconnaissance d'appartement ou ouverture de porte P7

LE MATERIEL P8* Composition P 9* Rangement dans le sac P12* Entretien et contrôle P13

POINTS FIXES - AMARRAGES ET NŒUDS P14

L'OPERATION : REGLES DE BASE P17* Les règles à respecter avant l'opération P18* Les règles à respecter pendant l'engagement P19* Les règles à respecter après l'engagement P20

L'OPERATION : PROCEDURE OPERATIONNELLE P21 * Opération de sauvetage par l'extérieur P22 * Opération de sauvetage en excavation P27 * Protection individuelle contre les chutes P30 * Reconnaissance d'appartement ou ouverture de porte P33 * Relevage et transport d’une victime au moyen du harnais du sauveteur P34

SYMBOLES UTILISES

POURQUOIFAIRE ?

ATTENTIONPOINT IMPORTANT

POINT A CONNAITREIMPERATIVEMENT

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 3

POSSIBILITES ET LIMITES D'UTILISATION Février 99

POSSIBILITES ETLIMITES D'UTILISATION

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 4

POSSIBILITES ET LIMITES D'UTILISATION Février 99

SAUVETAGE D'UNE PERSONNEPAR L'EXTERIEUR

Possibilités :

Evacuation verticale de victimes conscientes ou inconscientes. Lasolution la plus simple et la plus cohérente est recherchée en cas dedanger immédiat. Lors d'un sauvetage, il peut être suffisant de monterou descendre la victime de quelques mètres pour la mettre en sécurité.

Limites :

La hauteur maximale autorisée pour l'évacuation d'une victimepar rapport au niveau de sa réception est fixée par la longueur utile dela corde.

En présence de difficultés techniques ou de blessures graves, faireappel, en contactant le CODIS, à une autre équipe spécialisée (GRIMP,montagne...).

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 5

POSSIBILITES ET LIMITES D'UTILISATION Février 99

SAUVETAGE DANS LES PUITSFOSSES OU EXCAVATIONS

Possibilités :Remontée verticale de victimes conscientes ou inconscientes. Pour

ce type de sauvetage, on a recours éventuellement au matériel desauvetage traditionnel en plus du lot de sauvetage (échelle à coulisses....).En cas de doute sur l'atmosphère respirable se munir d'ARI.

Limites :

Le dénivelé maximal autorisé pour la remontée d'une victime parrapport au niveau de sa réception est fixée par la longueur utile de lacorde.

En présence de difficultés techniques ou de blessures graves, faire appel,en contactant le CODIS, à une autre équipe spécialisée (GRIMP,montagne...).

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 6

POSSIBILITES ET LIMITES D'UTILISATION Février 99

PROTECTION INDIVIDUELLECONTRE LES CHUTES

PROGRESSION HORIZONTALE

Possibilités :Parer les chutes du personnel lors de déplacement dans un environ-

nement hostile.

Limites :

La distance entre les amarrages est déterminée par la hauteur libresous la personne en progression (tenir compte de l'élasticité de la corde).La longueur de la corde après le dernier point de renvoi doit toujours êtreinférieure à cette hauteur de manière à pouvoir stopper la chute dusauveteur avant qu'il ne heurte un obstacle.

PPP

Les points permettant de s'assurer doivent impérativement être au-dessusou au même niveau de l'axe de déplacement.

Poutre, Panne

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 7

POSSIBILITES ET LIMITES D'UTILISATION Février 99

RECONNAISSANCE D'APPARTEMENTOU OUVERTURE DE PORTE

Possibilités :Permet la descente d'un sauveteur en partant des étages supérieurs

et d'accéder aux étages inférieurs dans le cas où la façade n'est pas acces-sible aux échelles.

Avant de procéder à cette manoeuvre, il convient de déterminerl'itinéraire de sortie du sauveteur.

Limites :La hauteur maximale autorisée entre les deux points à atteindre ne

doit pas excéder la longueur utile de la corde.

En présence de difficultés techniques ou de blessures graves, faire appel,en contactant le CODIS, à une autre équipe spécialisée (GRIMP,montagne...).

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 8

LE MATERIEL Février 99

LE MATERIEL

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 9

LE MATERIEL Février 99

SAC DE TRANSPORT

De couleur jaune citron, il est destinéau rangement et au transport dumatériel. Il est de couleur bleu pourle lot de sauvetage échelle.

CORDE

Une corde statique de 30 m minimumpour le lot de sauvetage, 60 m pour le lotéchelle minimum, ø 12 à 13 mm, chargeà la rupture >3000kg, allongementinférieur ou égal à 4%.

A chacune des extrémités, il ya un noeud en huit double in-démontable avec gaine thermo-rétractable. L'extrémité placéeau dessus du sac est munied'un mousqueton. Pour assurerune usure uniforme alternerl'emploi des extrémités.

DESCENDEUR

Du type 8, résistance 2000 kg . Il sert: - à contrôler la vitesse dedescente de la victime oudu personnel,- à l'assurance de la victimeou du sauveteur lors de lamontée ou lors de laprotection contre les chutes.

Il doit être exclusivementen point fixe.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 10

LE MATERIEL Février 99

MOUSQUETONS (connecteurs)Six mousquetons minimum symétriques àvis et en option un mousqueton àverrouillage automatique. Résistance à larupture 2000 Kg, (grand axe) 750 Kg (petitaxe).

Le lot échelle comprend 9 mousquetonsminimum symétriques à vis et un mous-queton à verrouillage automatique. Ilspermettent la liaison entre les différentsmatériels.

200 Kg

750 Kg

POULIE

1 poulie minimum, à joues fixes oumobiles, résistance à la rupture 2000 Kg,diamètre de la gorge 12 à 13 mm.

Elle peut servir à dévier lacorde ou à faire un mouflage.

ANNEAUX COUSUS

Trois anneaux cousus minimum de 0,80 mcouleur bleu clair.Trois anneaux cousus minimum de 1,50 mcouleur rouge clair.Résistance 2000 Kg, largeur 18 à 25 mm.

Le lot échelle comprend six anneaux coususminimum de 0,80 m de couleur bleu clair et3 anneaux cousus minimum de 1,50 m decouleur rouge clair.

Ils permettent d'amarrer lesdifférents matériels sur despoints fixes.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 11

LE MATERIEL Février 99

HARNAIS CUISSARD

Un harnais cuissard pouvant être enfilérapidement par le sauveteur ou la victime.

Il est utilisé pour descendre, monteret progresser horizontalement .

Le lot échelle comprend 2 harnais.

Le connecteur rapide demi-lune outriangulaire ne doit jamais êtreremplacé par un autre modèle.

TRIANGLE D’EVACUATION

Permet de descendre ou monterune victime. Il est en option dansle lot échelle.

PROTECTION

CORDELETTE

Pour éviter que la corde ne frotte surdes angles vifs ou sur des matériauxcoupants qui l'endommageraient.

Anneau de cordelette fermé par unnoeud de 8 pour faciliter la tractionlors de la remontée.

( Option )

( Option )

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 12

LE MATERIEL Février 99

RANGEMENT DANS LE SAC

Le rangement dans le sac doit permettre l'utilisation rapide et optimal del'ensemble du matériel.Le rangement est arrêté localement par les services d'incendie et de secours.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 13

LE MATERIEL Février 99

ENTRETIEN ET CONTROLE

Entretien et contrôle de la cordePremière mise en service de la corde : Se référer aux recommandations duconstructeur.Entretien : Après emploi, si la corde est souillée, elle est lavée à grande eau (températuremaxi 30°), sans détergent, puis séchée à plat et à l'ombre.Après utilisation, elle est, au besoin, brossée afin d'éliminer sable et petits cailloux.Contrôle : La durée de vie maxi d'une corde est de sept ans (repère d'année de mise enservice sur le tressage de la gaine par un fil de couleur comme pour les bouteilles ARI).

1995 - Gris Kerguelen 1999 - Vert longchamp 1996 - Bleu évian (clair) 2000 - Jaune sicilien 1997 - Noir 2001 - Rouge montmorency 1998 - Bleu lavandou (foncé) et ainsi de suite

Entretien et contrôle des pièces métalliquesLes pièces métalliques doivent être nettoyées et contrôlées.

Entretien et contrôle des agrès en fibres synthétiquesLa durée de vie des agrès en fibres synthétiques est directement liée aux conditionsd'emploi et d'entretien. L'amortissement de la chute d'une personne, quelque soit la hauteur,peut entraîner après contrôle, la réforme de la corde, du harnais ou des anneaux cousus.

CAUSES DE REFORME IMMEDIATE DES AGRES EN FIBRES SYNTHETIQUES :* Exposition en atmosphère corrosive ; * Partie brûlée et fondue ;* Souillure par produits corrosifs ;* Gaine coupée ou usée et laissant apparaître l'âme de la corde. La gaineprésente une trame de repère d'usure en fil de couleur (repère d'année).* Lorsque l'état de l'âme (contrôlée de manière tactile sur toute la longueurde la corde) présente soit une zone de réduction de diamètre soit une perte desouplesse localisée.

L'entretien de ces matériels incombe au responsable des lots de sauvetage de chaquecentre de secours avec, si besoin, la collaboration d'une personne d'une équipe départe-mentale spécialisée(GRIMP etc...)

LE MATERIEL DOIT ETRE CONTROLE PAR UN RESPON-SABLE AVANT REMISE EN SERVICE

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 14

POINTS FIXES - AMARRAGES ET NŒUDS Février 99

POINTS FIXESAMARRAGES

ETNŒUDS

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 15

POINTS FIXES - AMARRAGES ET NOEUDS Février 99

POINTS FIXESAMARRAGES ET NOEUDS

Points fixes.* Est considéré comme point fixe, tout objet ou structure convenablementancré offrant une résistance suffisante à l'effort demandé. Exemple : Pane, chevrons, poutre, poteau, etc.

Amarrages.* L'amarrage est l'élément essentiel d'un dispositif de descente, de remontée oude protection contre les chutes.* Il est réalisé à l'aide d'anneaux cousus et de mousquetons.* Un amarrage principal doit toujours être doublé sur un même point fixe sicelui-ci est assez résistant, sinon choisir deux points fixes distincts.

Utilisation des amarrages :

Répartition de la charge sur 2 points fixes Seul un point fixe travaille, le deuxièmeétant prêt à prendre le relais

Anneaux cousus

Point fixePrincipal

Point fixe desécurité situéau-dessus du

point fixeporteur

Point fixe

90

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 16

POINTS FIXES - AMARRAGES ET NOEUDS Février 99

Noeud de huit double. Il est réalisé à chaque extrémité de la corde avant de la lover dans le sac. Il sert de noeud de sécurité et noeud d'amarre.

Noeud Français. Il est réalisé à l'aide d'une cordelette. Il sert à aménager une poignée de traction.

Clé d'arrêt sur huit descendeur.

Traction

LES NOEUDS

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 17

REGLES DE BASE Février 99

L'OPERATION

REGLES DE BASE

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 18

L’OPERATION : REGLES DE BASE Février 99

* Vérification du contenu du sac.* Désignation du personnel.* Evaluation de la difficulté technique due à l'environnement.* Evaluation de la hauteur ou de la profondeur.* Evaluation de l'état de la victime.* Choix de la méthode de sauvetage :

- lot de sauvetage ; et ou

- appel à des renforts (équipe départementalespécialisée GRIMP, montagne, etc..)

REGLES A RESPECTER AVANTL’ENGAGEMENT

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 19

L’OPERATION : REGLES DE BASE Février 99

REGLES A RESPECTER PENDANTL’ENGAGEMENT

*Choisir judicieusement les points fixes. Ils doivent obligatoirement êtredoublés pour les amarrages principaux ;*Interdire l'utilisation des cordes et autres matériels du lot de sauvetagepour des opérations autres que la descente, la remontée ou la sécuritédes personnes ;*Surveiller attentivement la corde avec attention. Il faut veillernotamment à :

- Ne pas marcher dessus ;- Eviter les frottements sur les rebords tranchants ;- Utiliser les protections ;- Ne pas les faire reposer sur un sol jonché de débris (verre, sable…) ;- Eviter tout contact avec des produits corrosifs, atmosphère corrosiveet parties chaudes.

*Porter une attention toute particulière sur les coutures des anneauxcousus et les noeuds lors de la réalisation du dispositif de descente.Ceux-ci doivent être écartés de tout frottement ;*Visser les mousquetons ;*Contrôler le bon fonctionnement des appareils de freinage en faisantune traction sur la corde de descente ;*Utiliser le descendeur en point fixe ;*Réaliser un double amarrage ;*Utiliser un mousqueton pour prolonger les anneaux cousus.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 20

L’OPERATION : REGLES DE BASE Février 99

REGLES A RESPECTER APRESL’ENGAGEMENT

* Regrouper le matériel par lot de sauvetage en vue de le contrôler.* Nettoyer sommairement le matériel.* Vérifier l'état du matériel : - Vérification tactile (corps étrangers dans les agrès en fibres synthétiques,écrasement de l'âme, détérioration par la chaleur, usure de la gaine).- Vérification visuelle des pièces métalliques et des agrès en fibres synthétiques(coutures, usures, souillures). - Rangement du matériel dans le sac.

Tout constat d'anomalies susceptibles d'entraîner la réforme immédiated'un agrès en fibres synthétiques ou du descendeur en huit rend le lot indis-ponible jusqu'au contrôle par un responsable.

SIGNALER AU RESPONSABLE TOUT INCIDENT SURVENUAU MATERIEL OU TOUT EMPLOI HORS DES LIMITES DE

SECURITE AINSI QUE DES CONTRAINTESEXCEPTIONNELLES SUBIES.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 21

PROCEDURE OPERATIONNELLE Février 99

L'OPERATION

PROCEDUREOPERATIONNELLE

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 22

PROCEDURE OPERATIONNELLE. SAUVETAGE PAR L’EXTERIEUR Février 99

OPERATION DE SAUVETAGE PAR L'EXTERIEUR

AVANTDésigne le personnelIndique le lieu du sauvetageFixe les moyens d'accès.

1er Binôme

Chef d’agrès

2ème Binôme

Chef Equipier

Se munit d’un lot de sauvetage.Se rend au lieu désigné

Se munit d’une commande.Suit le Chef

PENDANTVa chercher la victime etl’approche de l’endroit choisipour l’évacuer.

Choisit un ou deux points fixes.Réalise l'amarrage.Installe le dispositif de descenteaprès avoir estimé la hauteur.

Relie le harnais de la victime àla corde à l'aide du mousqueton.Vérifie la fermeture de tous lesmousquetons.

Engage la victime dans ladescente sans lâcher le brinlibre de la corde.

Contrôle et régule la descentede la victime.

Equipe la victime dutriangle ou du harnais

Engage la victime dans ladescente.

Aide à approcher la victime.

Accroche la commande, quisert à écarter la victime de lafaçade, à l’anneau dorsal.Envoi l’autre extrémité au2ème binôme

Se munit du matérielsur ordre.

Ecarte la victime de lafaçade.

Réceptionne la victime.

APRES Vérification et rangement dans le sac sur place .

Vérification, entretien du lot de sauvetage par le responsable dès le retour au centre de secours.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 23

PROCEDURE OPERATIONNELLE. SAUVETAGE PAR L’EXTERIEUR Février 99

PENDANT L'ENGAGEMENT

1er BINOME

2ème BINOME

2 points d'ancrage2 anneaux cousus

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 24

PROCEDURE OPERATIONNELLE. SAUVETAGE PAR L’EXTERIEUR Février 99

MANOEUVRE SPECIFIQUEPoint fixe constitué par un sauveteur

Dans la mesure ou l'urgence de la situation rend impossible l'installation de toutamarrage, l'équipier sert de point fixe.

Cette manoeuvre spécifique est garante de rapidité. Toutefois, le chef d'agrèsdoit participer à la mise au vide de la victime.

L'équipier, muni du harnais équipé du descendeur, est assis sur le sol, lesdeux pieds contre le mur, et contrôle la descente. La hauteur entre le 8 descendeur et le point d'appui sur le passage au vide de lacorde doit obligatoirement être supérieure à 20 cm.

1er Binôme

Chef Equipier

S’équipe du harnais

PENDANT

Va chercher la victime etl’approche de l’endroit choisipour l’évacuer.

Equipe la victime du triangle.Accroche la commande àl’anneau dorsal du triangle.Envoie l’autre l’extrémité au2ème binôme.

Vérifie la fermeture de tous lesmousquetons et de leur bonnemise en place.

Installe le descendeur surle harnais

Régule la descente surordre du Chef.

Engage la victime dans ladescente.Contrôle la descente.

2ème Binôme

Ecarte la victime de lafaçade.

Réceptionne la victime.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 25

PROCEDURE OPERATIONNELLE. SAUVETAGE PAR L’EXTERIEUR Février 99

MANOEUVRE SPECIFIQUEPoint fixe constitué par un sauveteur

20 cm

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 26

PROCEDURE OPERATIONNELLE. SAUVETAGE PAR L’EXTERIEUR Février 99

APRES L'ENGAGEMENT

VERIFICATION DU MATERIEL

Une fois l'opération terminée, les matériels sont regroupés pour les vérifications :

- Tactile : pour détecter les corps étrangers dans les agrès en fibres synthétiques,l'écrasement de l'âme, l'usure de la gaine, la détérioration par la chaleur ;- Visuelle : des pièces métalliques et des agrès en fibres synthétiques(coutures, usures, souillures).- Identifier les causes de réformes immédiates.- Après inventaire le matériel est rangé dans le sac de transport.

DE RETOUR AU CENTRE DE SECOURS, LE MATERIEL SERA, ANOUVEAU VERIFIE.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 27

PROCEDURE OPERATIONNELLE. SAUVETAGE EN EXCAVATION Février 99

OPERATION DE SAUVETAGE EN EXCAVATION

AVANTDésigne le personnelIndique le lieu du sauvetageFixe les moyens d'accès.

Chef d’agrès

Chef Equipier Chef Equipier

Binôme d'exploration Binôme de remontée

Se munit d’un lot.S’équipe du harnais

Se munit d’un lot de sauvetage.

PENDANTChoisit un ou deuxpoints fixes.Réalise l’amarrage dela corde de descente.Choisit un ou deuxpoints fixes.Réalise l’amarrage du 8descenseur.

Aide le Chef àl’installation dudispositif dedescente.

Choisit un ou deuxpoints fixes.Réalise l’amarrage dela corde de remontée.Choisit un ou deuxpoints fixes.Réalise l’amarrage du 8descenseur.

Installe sur la corde unepoulie qu’il relie à sonharnais au moyen d’unmousqueton.

Vérifie la fermeture detous les mousquetons.

Coiffe un ARI si besoin.

S’engage dans ladescente en emportantl’équipement préparépar le binôme deremontée.

APRES

Equipe la victime du triangled’évacuation. Commande laremontée.

Se fait remonter en mêmetemps ou après la victime.

Vérification et rangement dans le sac sur place.

Vérification, entretien du lot de sauvetage par le responsable dès le retour au centre de secours

Installe sur la corde unepoulie qu’il relie autriangle d’évacuation dela victime au moyend’un mousqueton.

Vérifie la fermeture detous les mousquetons.

Donne la corde deremontée équipée dutriangle d’évacuation etde la poulie au chef dubinôme d’exploration.

Remonte la victime et laréceptionne.Participe à la remontée duchef binôme d’exploration.

Installe le dispositifde remontée de lavictime avec lechef.Fait filer la cordede remontéeemportée par lechef binômed’exploration.

Remonte la victimeet la réceptionne.Participe à laremontée du chefbinômed’exploration.

Contrôle la descente duchef.

Participe à la remontéede la victime.Remonte le chef.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 28

PROCEDURE OPERATIONNELLE. SAUVETAGE EN EXCAVATION Février 99

PENDANT L'ENGAGEMENT

Nœud français réalisé à l’aide d’unecordelette pour faciliter la traction surla corde lors de la remontée.

Binôme d'explorationBinôme de remontée

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 29

PROCEDURE OPERATIONNELLE. Février 99

APRES L'ENGAGEMENT

VERIFICATION DU MATERIEL

Une fois l'opération terminée, les matériels sont regroupés pour les vérifications :- Tactile : pour détecter les corps étrangers dans les agrès en fibres synthétiques,l'écrasement de l'âme, l'usure de la gaine, la détérioration par la chaleur.- Visuelle : des pièces métalliques et des agrès en fibres synthétiques(coutures, usures, souillures).- Identifier les causes de réformes immédiates.- Après inventaire le matériel est rangé dans le sac de transport.

DE RETOUR AU CENTRE DE SECOURS LE MATERIEL SERA, ANOUVEAU, VERIFIE.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 30

PROCEDURE OPERATIONNELLE.PROTECTION CONTRE LES CHUTES Février 99

PROTECTION INDIVIDUELLECONTRE LES CHUTES

AVANT Indique le cheminementDésigne le personnelChef d’agrès

Chef Equipier

Se munit d’un lot de sauvetage.S’équipe du harnais

Suit le chef.

PENDANT

Se munit d’anneaux cousus et demousquetons.

APRES Vérification et rangement dans le sac sur place.

Vérification, entretien du lot de sauvetage par le responsable dès le retour au centre de secours

S’engage dans la progression enréalisant si nécessaire desamarrages intermédiaires.

Une fois l’intervention terminée,récupère les anneaux cousus à sonretour.

Choisit un ou deux points fixes.Réalise l’amarrage du 8 descendeur.

Vérifie la fermeture de tous lesmousquetons.

Assure le chef dans la progression.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 31

PROCEDURE OPERATIONNELLE.PROTECTION CONTRE LES CHUTES Février 99

PPP

Exemples de Progression

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 32

PROCEDURE OPERATIONNELLE.PROTECTION CONTRE LES CHUTES Février 99

APRES L'ENGAGEMENT

VERIFICATION DU MATERIEL

Une fois l'opération terminée, les matériels sont regroupés pour les vérifications :- Tactile : pour détecter les corps étrangers dans les agrès en fibres synthétiques,l'écrasement de l'âme, l'usure de la gaine, la détérioration par la chaleur.- Visuelle : des pièces métalliques et des agrès en fibres synthétiques(coutures, usures, souillures).- Identifier les causes de réformes immédiates.- Après inventaire le matériel est rangé dans le sac de transport.

DE RETOUR AU CENTRE DE SECOURS LE MATERIEL SERA, ANOUVEAU, VERIFIE.

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 33

PROCEDURE OPERATIONNELLE Février 99

RECONNAISSANCE D’APPARTEMENTOU OUVERTURE DE PORTE

* Cette opération est effectuée par un BINOME.L'installation du dispositif de descente est le même que pour l'opération de sauvetagepar l'extérieur .Le chef est équipé du harnais et l'équipier régule la descente.

de sauvetage par l'extérieur .

FORMATION INCENDIE

LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES Page 34

PROCEDURE OPERATIONNELLE Février 99

RELEVAGE ET TRANSPORT D’UNE VICTIMEAU MOYEN DU HARNAIS DU SAUVETEUR

La conception de certains harnais permet le relevage et le transport d’une victime sur ledos du sauveteur au moyen d’un seul harnais.

Cas d’une victime inconsciente :

Le sauveteur doit :

a) – placer la victime en PLS ;b) – étaler le harnais sur le sol du côté dos de la victime, sangles desserrées ;c) – basculer la victime sur le harnais ;d) – passer les jambes de la victime dans les sangles inférieures et serrer ces dernières ;e) – passer les bras de la victime dans les sangles supérieures sans serrer ces dernières ;f) – se positionner de dos sur la victime ;g) – passer ses bras dans les sangles supérieures du harnais ;h) – relier les sangles supérieures au moyen du connecteur demi-lune ;i) – serrer les sangles supérieures ;j) – se mettre à quatre pattes pour se relever ;k) – positionner correctement la victime sur son dos ;l) – ajuster le serrage des sangles du harnais.

Cas d’une victime consciente :

Le sauveteur doit réaliser les opérations "d " à "i" les opérations "k" et "i".

Reproduction autorisée pour les services d’incendie et secours dans le cadre de la formation dessapeurs-pompiers.

Direction de la défense et de la sécurité civilesBureau des formations et la prospective

"Dépôt légal" Février 1999

I.S.B.N 2-11-091417-3

Le guide national de référence LOTS DE SAUVETAGE ET DE PROTECTION CONTRELES CHUTES a été élaboré par :

La direction de la défense et de la sécurité civiles,Sous-direction des services de secours et des sapeurs-pompiers,Bureau des formations et de la prospective,avec le concours des sapeurs-pompiers professionnels, volontaires et militaires.

Il peut être consulté auprès des directions départementales des services d’incendie et desecours .

200, avenue du Capitaine Dhonne – CS 80033 – 01001 BOURG EN BRESSE CEDEXTél : 04 37 62 15 00 – Fax : 04 37 62 15 01 - www.sdis01.fr

« Préparons-nous aujourd'hui...

...pour nos objectifs de dem'AIN »

Protection des

Biens et de l'Environnement

Service formation-sport du SDIS de l'Ain

GUIDE DE L'APPRENANT

Tous droits réservés SDIS 01Ne pas jeter sur la voie publique

A

2 FormateursMesures conservatoires suite à des intempéries

Les tronçonneuses (règles de sécurité et mise en œuvre)OS N° 01 + FDT N° 01 + FO N° 01

T 30 min

P 03h30

B

2 FormateursMise en œuvre des échelles à coulisse et plates

Échelle à coulisse et échelle plate(mise en œuvre échelle à coulisse et échelle plate)

OS N° 02 + FDT N° 02.1 / 02.2 / 02.3 + FO N° 02.2 / 02.3

P 04h00

C

4 FormateursProtection contre les chutes et reconnaissance

d'appartement

LSPCC JAUNE

OS N° 03 + FDT N° 03.1 / 03.2 / 02.3 / 03.3+ FO N° 03.2.1 / 03.2.2 / 03.3.1 / 03.3.2

P 08h00

D

1 Formateurs / 1 Vétérinaire ou 1 SP Risques AnimaliersCapture et sauvetage d'animaux

- Différentes espèces d'animaux- Comportement et dangers- Risques liés aux interventions animalières- Moyens de protection du personnel- Rôle du vétérinaire SP- Lot animalier

OS N° 04 / 05 / 06 / 07 + FDT N° 05 / 07 + Application OS N° 04

T 04h00

P 04h00

MAJ : Le 24/01/2014

PROGRAMME PBE" Protection des Biens et de l'Environnement "

Utilisation de la tronçonneuse PBE

I/ Les procédures d'utilisation de la tronçonneuse

a/ Définition

Abattage : c’est le terme employé pour faire tomber un arbre.

Tronçonnage : c’est le terme employé pour le débitage d’un arbre abattu en bûches.

Ébranchage : action d’enlever les branches d’un arbre déjà abattu.

Élagage : action d’enlever les branches d’un arbre, nuisibles à son développement sur pied.

Abattage Ébranchage Tronçonnage

b/ Démarrage de la tronçonneuse

• s'assurer que personne ne se trouve dans le rayon d'action,• enlever le protège guide,• s'assurer que la chaîne ne se trouve pas au contact d'un objet,• poser la tronçonneuse sur un sol dur et plat,• engager un pied dans l'espace de la poignée arrière et bloquer,• tester la gâchette d'accélérateur,• mettre le frein de chaîne,• plaquer la machine au sol avec la poignée avant,• avec l'autre main , prendre la poignée du lanceur et tirer d'un coup sec,• reprendre la machine fermement des deux mains et libérer le frein de chaîne.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

C/ Procédure des différentes opérations

Abattage

• Il faut considérer la force et la direction du vent, l’inclinaison et l’équilibre de l’arbre,ainsi que l’emplacement des grosses branches. Ceci déterminera la direction de chute,

• Faire une encoche du côté de la chute en commençant par l’entaille supérieure, puis enfaisant rejoindre l’entaille inférieure. Elle doit être profonde d’environ 1/3 dudiamètre de l’arbre,

• Ensuite faire le «trait d’abattage» qui doit être horizontal et au moins 5 cm au-dessusdu plan horizontal de l’encoche. Ne jamais couper jusqu’à l’encoche car la bande de boisrestante agit comme une charnière qui contrôle la chute de l’arbre,

• Au moment où l’arbre commence à tomber, arrêter le moteur et poser la tronçonneuse,mais continuer à surveiller.

Ébranchage

• Tenir fermement la tronçonneuse à deux mains,

• Garder toujours la machine en contact avec le tronc en la faisant glisser de branche enbranche pendant le déplacement.

Tronçonnage• Si le tronc est couché au sol , couper le tronc de haut en bas et arrêter la coupe au

2/3 du tronc. Si cela est possible retourner le tronc pour terminer la coupe,

• Si l'une des extrémités du tronc repose sur un support scier de bas en haut et arrêterl'entaille au 1/3 du tronc. Finir la coupe par le haut,

• Si les deux extrémités reposent sur des supports, le risque est de coincer latronçonneuse dans l'entaille. Pour éviter cela, scier le tronc de haut en bas, arrêterl'entaille au 1/3 du tronc et terminer la coupe par en bas,

• Si la chaîne se coince dans l'entaille, couper le moteur et dégager au moyen d'un braslevier. Ne tirer jamais sur la tronçonneuse car vous risqueriez de vous blesser avec lachaîne au moment ou celle-ci se décoince.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

• Effet de fouet

• Faire attention lors de la coupe de broussailles ou de branches fines, car elles peuventse coincer dans la chaîne et être projetées vers l’utilisateur ou le déséquilibrer,

• Pendant la coupe d’une branche sous tension, faire attention à la possibilité d’êtrefrappé par la branche par suite de retour élastique lorsque la tension des fibres debois se trouve libérée.

D/ La maintenance et l'entretien de la tronçonneuse

La tronçonneuse doit être nettoyée et contrôlée dès le retour d'intervention .

Il faut :

• Vérifier l'affûtage de la chaîne,• Contrôle du réglage de la chaîne,• Contrôle du fonctionnement du frein de chaîne,• Remplissage de l'huile de chaîne et carburant,• Nettoyage du filtre à air.

II/ Les règles de sécurité

• Vérifier que la zone de travail est bien dégagée pour éviter de perdre l'équilibreou de glisser,

• Attention aux branches pointues, cailloux et tout autres objets pouvant blesser,

• Dès que le moteur tourne, il faut maintenir fermement la tronçonneuse des deuxmains : une main sur la poignée arrière et l'autre sur la poignée avant,

• Si l'on doit se déplacer avec la tronçonneuse, penser à bloquer la chaîne avec lefrein de chaîne . Si le transport est prolongé, arrêter le moteur et couvrir leguide avec le protège guide,

• Ne jamais utiliser une tronçonneuse au dessus du niveau des épaules,

• Toujours voir et savoir où se situe le bout de son guide,

• Prévenir et regarder avant l'abattage final,

• Ne jamais commencer à couper sans avoir repéré un chemin pour échapper à lacoupe de l'arbre.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

A/ Conclusion

La tronçonneuse est un outil très dangereux.

Il est donc important d'en connaître le fonctionnement etde l'utiliser avec tout les dispositifs de sécurité en parfait état de marche.

Pour cela, l'utilisation de la tronçonneuse doit être parfaitement maîtrisée,garantissant une intervention sûre et efficace.

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Quels sont les différents termes employés lors de l'utilisation de latronçonneuse ?Expliquer chaque terme.

Qu'est ce que « l'effet de fouet » ?

Citer les différentes règles de sécurité à respecter lors de l'utilisation de latronçonneuse.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

Capture/sauvetage d'animaux PBE

I/ Les espèces animales

1/ Les catégories

On peut classer les espèces animales en 3 catégories :

- Espèces sauvages : espèces qui vivent dans la nature et ne sont pas habituées au contact de l'homme.- Espèces protégées : faune sauvage captive, leur détention est réglementée.- Espèces domestiques : espèces communes apprivoisées par l'homme.

2/ Identification des animaux domestiques

Les chiens / Les chats : tatouage ou puce, fichier central

Les bovins : bague sanitaire à 10 chiffres (les 2 premiers représentent le département)

Les chevaux : livret signalétique et une puce électronique (chevaux de courses)

3/ Les Nouveaux Animaux de Compagnie

Les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) sont des animaux sauvages détenus par desparticuliers : toutes sortes de serpents, iguane, varan, caïman, mygale, scorpions, perroquet,singe...

Aujourd'hui la législation est encore assez confuse, rien n'empêche quelqu'un de détenir unanimal non venimeux.

Mais la capture, le transport et la captivité de certaines espèces sont interdits.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

La vipère est un serpent trapu, de petite taille (moins de 80 cm), une queue courte.Ses mouvements sont plus lents que ceux de la couleuvre.Sa tête est triangulaire, une ligne zigzagante foncée le long de son dos et un V sur sa têtesont les caractéristiques de la vipère.C'est un serpent venimeux.

La couleuvre est un serpent svelte et allongé, sa queue est effilée.Il n'a pas de V sur la tête.De couleur gris, brun, roussâtre ce n'est pas un serpent venimeux.La couleuvre à collier est protégée, on ne peut donc pas la tuer, la blesser ou la vendre.

En intervention, il est important de se protéger les mains, d'utiliser un crochet ou unepince à serpent.Placer le serpent dans un sac et le remettre à la police ou au vétérinaire.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

II/ Comportements et dangers

1/ Situations diversesMISSION RISQUES CONDUITE A TENIR

Chien blessé accidenté ouinanimé Morsures.

Approcher l’animal par l’arrière pourapprécier ses réactions.

Museler le chien, le mettre sur unbrancard.

Chien bloqué sur une paroirocheuse Morsures.

Faire intervenir une équipe GRIMP.Si le chien est affamé, ne lui donner à

manger qu’après l’intervention pouréviter tout comportement agressif

Chien enfermé dans unevoiture

Pour le chien : coup dechaleur souvent mortel.

Si on peut ouvrir la voiture : mouiller lechien pour le refroidir,

l’emmener chez le vétérinaire. Si on ne peut pas ouvrir la voiture,

l’arroser.

Chien dans une voitureaccidentée Morsure.

Faire intervenir un animalier.Attraper l’animal avec un lasso

et le faire sortir.

Chien méchant menaçant lasécurité Morsure.

Faire intervenir un animalier.Maîtriser l’animal avec un lasso

ou au filet.Faire intervenir les forces de l’ordre.

Chat perché au sommet d’unarbre

Griffure.Morsure. Ce n’est pas une urgence

Cheval ou vache ayant glissédans un trou

Coup de pied, coup decorne. Un animal affolé

peut être trèsdangereux, il faut

souvent le tranquilliseravant d’intervenir.

Faire intervenir un vétérinaire.Faire intervenir des animaliers ( et

plongeurs ou GRIMP si nécessaires ).

Cheval ou bovin tombé dansune piscine Noyade de l’animal.

Pomper rapidement l’eau jusqu’à ce quel’animal puisse avoir pied.

En attendant soutenir l’animal et luimaintenir la tête hors de l’eau.

Écurie ou étable en feu

Affolement des bêtes quiont tendance à retournerdans le feu, risque de se

faire bousculer oupiétiner.

Attention aux cornes

Il faut sortir les animaux le plus vitepossible ( pour les chevaux leur couvrir

la tête ), et les maintenir parqués.Faire intervenir un vétérinaire.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

Accidents de camiontransportant des animaux

vivants

Animaux divaguant sur lavoie publique qui peuvent

provoquer de gravescollisions.

Animaux excités trèsdifficiles à récupérer.

Faire intervenir un vétérinaire.Récupérer les animaux en divagation et

les charger dans une bétaillère vide.Trier les animaux restant

dans le camion.

Cheval ou bovin en divagation

Accident de lacirculation.

Coup de pied, de corne oucharge de l’animal.

Bloquer la circulation.Agir dans le calme, ne pas exciterl’animal pour éviter le sur accident.Faire intervenir un animalier et un

vétérinaire ou une personne connaissantbien les animaux ( agriculteur ) qui

organisent la capture.

Animaux exotiques ou decirques

Spécifique à l’animal :éléphant, girafe,

panthère, bison, singesont les plus dangereux.

Faire intervenir un vétérinaire.Calmer la population.

Prévenir le propriétaire.

Serpent proche d’unehabitation

Morsure parfoismortelle.

Attention aux espècesparfois détenues par les

particuliers et quipeuvent êtredangereuses.

Les serpents sont des espècesprotégées

Attraper le serpent et le relâcher 3 kmplus loin.

S’il s’agit d’une espèce exotique, ne rienfaire sans la présence d’un spécialiste.

2/ Conduite générale à tenir

Les animaux n'ont pas la même façon de réagir face à l'homme.

En général, l'animal en confiance se laisse aborder.

Il suffit de le prévenir pour ne pas le surprendre et de ne pas laisser transparaître lemoindre signe d'intimidation.

- Assurer sa propre sécurité (tenue de protection adaptée : tenue d'intervention) et celle des autres (périmètre de sécurité)- Protéger l'animal en maintenant un périmètre de sécurité afin d'éviter le sur- accident- Adopter une attitude calme et déterminée- Ne pas soutenir le regard de l'animal- Éviter les mouvements brusques- Adapter son comportement et son équipement en fonction de l'attitude de l'animal

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

3/ Procédures particulières

Animal enlisé, dans l’eau ou dans une excavation : Ce sont des interventions particulières et c’est donc le vétérinaire qui jugera des moyens à mettre en œuvre.

Relevage d’un animal blessé : Il doit être transporté sur un plan dur et relevé en s’inspirant des méthodes de secourisme. Toutefois la contention de l’animal doit être parfaite pour éviter tout risque d’accident.

Capture d’oiseau :

- Filet- Appât par graines- Lance en jet diffusé- Échelles à coulisses ou aériennes

Capture de reptiles :

- Se protéger les mains par des gants- N’engager que le minimum de personnel- Faire éloigner les curieux- Utiliser un crochet à serpent- L’équipier assure la protection de son binôme à l’aide d’un bâton- Placer le reptile dans un sac- Le remettre aux forces de l’ordre

Le chat : Il commence par faire le gros dos, se dresse sur des pattes raidies, hérisse les poils du dos et de la queue qu’il place sur le côté du corps. Il aplatit ensuite les oreilles, plisse le nez, émet un grondement entrecoupé du crachement. Si le chat « crache », le « point critique » est franchi = On risque l’attaque

Le chien : On retrouve certains signes (érection des poils du dos, expression du museau, position de la queue et des oreilles). Pour aborder un chien, l’homme doit se faire considérer comme l’individu dominant, l’animal adoptant alors une attitude de soumission :

la soumission active : il est légèrement courbé, la queue basse, les oreilles en arrière et contre la tête. Il donne de petits coups de langue et de patte avec les antérieurs, etremue souvent la queue. Il faut s’en méfier car ils sont très craintifs et peuvent avoir peur d’une main qui s’approche d’eux et perdre tout contrôle.

La soumission passive : le chien se met sur le dos et expose son abdomen. Les oreilles sont repliées contre la tête et la queue entre les pattes

Un chien en position de soumission doit être traité doucement. Il ne comprendrait pas une réaction violente alors qu’il s’avoue vaincu.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

Chiens / Chats :

- Ne pas fixer l’animal- Ne pas s’approcher trop vite en respectant la « zone de fuite »

Ne pas rentrer dans la « zone critique » pour éviter l’affrontement

La ligne de fuite : c'est la distance de sécurité pour l'animal, distance minimum qui le sépare de son adversaire, lui offrant encore la possibilité de s'enfuir.

● Vache : environ 5 mètres● chien : environ 10 mètres

La ligne critique représente l'espace vital normal de l'animal, c'est la distance à partir delaquelle l'animal se sent coincé et n'a plus d'autre alternative que de répondre par l'attaquechez le dominant et la soumission chez le dominé.

● Chat : 50 centimètres à 1 mètre● chien : 1,50 à 3 mètres

Certains dispositifs de capture (lasso ou pince) permettent de respecter ces règles.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

ZONE DE FUITE ZONE CRITIQUE

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Donner la conduite générale à tenir pour une capture et/ou un sauvetaged'animal.

Concernant la capture et/ou sauvetage d'un chien, celui-ci peut adopter 2types de soumissions. Lesquelles ? Expliquer.

Qu'est ce que la ligne de fuite ? Expliquer

Qu'est ce que la ligne critique ? Expliquer

Quelles sont les trois catégories d'espèce animale ?

Que veut dire « N.A.C. » ?

Compléter le texte ci-dessous :

« Sur une intervention en présence de NAC, il est important de se protégerles...................,d'utiliser un...........................ou une...................................................Placer leserpent dans un................... et de le remettre à la........................ ou àun............................................. »

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

Les échelles à mains PBE - INC

I/ Généralités

1/ Notions générales

Les échelles à mains sont utilisées par les sapeurs-pompiers lors de leurs multiples missions.

On en distingue trois types :

Echelle de toit Echelle à coulisse Echelle à crochets (deux plans)

Les échelles à coulisse et les échelles à crochets sont des agrès de sauvetage.

Les échelles de toit sont des agrès à utiliser uniquement pour la progression sur une toiture.

2/ Emplacement des échelles à mains

VTU

ECHELLE A COULISSE

+

ECHELLE DE TOIT

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

0/29

ENGIN-POMPE

ECHELLE A COULISSE

+

ECHELLE DE TOIT

+

ECHELLE A CROCHETS

DEBORD MAXI DES ECHELLES

=

90 CM

POSITION D'ATTENTE DE L'ECHELLE A COULISSE.

MISE EN PLACE DES QUE POSSIBLE PAR LE CONDUCTEUR.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

1/29

II/ Les échelles à coulisse

1/ Définition

Les échelles à coulisse à deux plans servent à faire des attaques de feu ou des sauvetages auxpremiers et deuxièmes étages et à atteindre des toitures peu élevées.

a/ L'échelle à coulisse 2 plans

Les 2 plans de l'échelle coulissent l'un sur l'autre. Une corde permet de déployer et dereployer l'échelle. Des parachutes maintiennent celle-ci développée.

RESISTANCE A LA RUPTURE

L'échelle développée et appuyée peut supporter 2 hommes sur le 2ème plan. L'échelle ne peut être utilisée horizontalement uniquement non- développée (elle peut alors supporter 2 hommes).

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

2/29

2/ Manoeuvres

a/ Manoeuvre à deux sapeurs-pompiers

PORTER L'ECHELLE

Le Chef et l'équipier s'agenouillent, et se saisissent des montants.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

3/29

EQUIPIER

CHEF

Le Chef se placeau niveau

des parachutes

L'équipier se placeà

1 pas des sabots

Position de départ, petit plan au sol

Le Chef commande « Porter l'échelle »

Le Chef et l'équipier se relèvent et portent l'échelle à l'épaule dans un mouvement continu.

Ils plaquent l'échelle contre le casque avec le bras extérieur et se servent de l'autre bras comme balancier.

PRESENTER L'ECHELLE

Le Chef et l'équipier se présentent face au point désigné par le Chef d'agrès.

L'échelle est mis au bas de l'épaule et posée au sol sur son petit plan.

Le Chef commande « Poser l'échelle »

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

4/29

DRESSER L'ECHELLE

Le Chef commande « Dresser »

Le Chef d'équipe se saisit de l'échelle par ses montants et la fait pivoter en effectuant un demi-tour. L'équipier appose ses pieds sur les sabots et fait pivot.Le Chef dresse l'échelle à la verticale par petites saccades successives.

DEPLOYER L'ECHELLE

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

5/29

L'équipier maintient l'échelle.Le Chef appose sa jambe sur les échelons et libère la corde.

Corde sur l'épaule, coudes sur les montants, le Chef libère les parachutes et déploie l'échelle.

Arrivé à l'endroit voulu, le Chef plaque la corde sur le coté de l'échelle pour rengager les parachutes.

Une fois l'échelle déployée, le Chef attache le bout libre de la corde à hauteur de la poitrineet au centre de l'échelon.

CALCULER LE PIED D'ECHELLE

Le Chef calcule le pied d'échelle.

Exemple pour une fenêtre situéeau 2ème étage, soit 6 m.

1/5 x 6 m = 1,2 m + 0,60 m = 1,80 m Le pied de l 'échelle est de 1,80 m

Cette distance permet d'obtenir une bonne stabilité et facilite la montéeperpendiculairement au sol en tenant les échelons à bout de bras.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

6/29

1/5 hauteur + 0,60 m.

Pour ajuster le pied d'échelle dela façade, le Chef empoigne un échelon à hauteur du ceinturon, paume vers le haut, et un autre à hauteur de poitrine, paume vers le bas.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

7/29

Méthode rapide et pratique de pied d'échelle :

Se tenir debout en tendant le bras vers l'avant.Il est possible de saisir un échelon en gardant les bras étendus

et en se tenant droit.

MONTER A L'ECHELLE

Attention au point de station,

LES DEUX PIEDS NE DOIVENT JAMAIS ÊTRE SUR LE MÊME ECHELON,

le risque de désiquilibre étant important.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

8/29

Le chef monte en cadence et sans saccade, en élevant en même temps le bras droit

et le pied gauche, puis le bras gauche et le pied droit.

L'équipier face à la montée maintient l'échelle par les montants.

REPLOYER L'ECHELLE

L'échelle est remise à la verticale.

L'équipier la maintient par les montants.

Le Chef détache la corde, tire dessus et l'éloigne du pan pour libérer les parachutes.

Le Chef baisse l'échelle par saccades successives et la retourne pour la déposer sur son petit plan.

L'échelle est ainsi prête pour être ramenée à l'engin ou réutilisée.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

9/29

b/ Manoeuvre à un sapeur-pompier

Un sapeur-pompier seul peut manoeuvrer l'échelle à coulisse, toutefois, en raison de son poids, il est préférable d'en faire assurer la manoeuvre par deux hommes.

PORTER L'ECHELLE ET LA POSER A TERRE

Saisir l'échelle par ses montants du coté des parachutes.

Puis, par poussées successives, avancer sous l'échelle jusqu'au niveau d'équilibre.

Pour porter l'échelle, la placer de chant sur l'épaule, les sabots en avant, le petit plan contre le casque, la main saisissant un échelon avec le bras semi tendu.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

10/29

DRESSER ET DEVELOPPER L'ECHELLE

Le sapeur-pompier dresse l'échelle en la saisissant par les montants et l'appuie contre un support, les sabots à terre.

Le sapeur-pompier détache la corde, redresse l'échelle, déverrouille les parachutes en tirant sur la corde.

Quand l'échelle est à bonne hauteur, il procède à la remise en place des parachutes.

Il attache le bout libre de corde au milieu d'un échelon ou sur le côté, suivant l'emplacement.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

11/29

MISE EN PLACE DE L'ECHELLE

L'échelle doit dépasser le bord du toit,entre 3 et 5 échelons, pour servir d'appuiaux personnes qui s'en serventpour monter ou descendre.

Dans la mesure du possible,les échelles à coulisse doivent être amarrées.

Lors d'une reconnaissance pour un feu,ne jamais installer une échelle face à un ouvrant,mais la positionner sur le côté.(cas particulier : voir « position de l'échelle en itinéraire de secours »)

Le sapeur-pompier doit être assuré :

- Soit avec un LSPCC

- Soit avec une sangle de maintien

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

12/29

PENETRATION PAR UNE FENÊTRE

Ouvrant étroit

L'échelle est positionnée sur le côté de l'ouvrant.

Ouvrant large

L'échelle est positionnée sur le côté dans l'ouvrant.

EVACUATION D'UNE VICTIME - OUVRANT ETROIT

Placer le sommet de l'échelle juste au niveau de l'appui de la fenêtre et guider le descente de la victime.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

13/29

POSITION DE L'ECHELLE EN ITINERAIRE DE SECOURS

Ouvrant étroit

Placer le sommet de l'échelle juste au niveau de l'appui de la fenêtre.

Ouvrant large

Placer l'échelle de façon judicieuse, pour ne pas gêner la sortie d'un binôme.

Pour pouvoir la déplacer plus facilement d'une issue à l'autre, l'échelle ne doit pas être amarrée lorsqu'elle est utilisée en itinéraire de secours.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

14/29

III/ Les échelles à crochets

1/ Définition

Les échelles à crochets sont des agrès de sauvetages.

Elles sont utilisées pour monter d'étage en étage par l'extérieur des habitations lorsque les communications sont impraticables ou inexistantes.

Par ailleurs, elles peuvent être utilisées en prolongement des échelles à coulisse ou aériennes, ainsi que pour accéder aux toits terrasses.

2/ Caractéristiques

3/ Règles d'emploi

L'échelle à crochets est faite pour ne supporter qu'un homme.

Elle doit être employée uniquement suspendue par ses crochets.

Elle ne doit jamais être appuyée ou posée sur les pieds des montants.

SA RESISTANCE HORIZONTALE EST NULLE

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

15/29

crochet

L'échelle à crochets possède2 pointes à l'extrémité

des crochets.

entretoise

4/ Manoeuvres

POSITION D'ATTENTE Crochets vers le bas

POSITION DE TRAVAIL

Crochets vers le haut

PORTER L'ECHELLE

Echelle en position de travail.

Se placer contre le montant gauche à hauteur des 3ème et 5ème échelons.

Saisir le montant le plus proche avec la main droite, se relever et prendre l'autre montant avec la main gauche.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

16/29

Poser l'échelle sur l'épaule en pivotant d'un quart de tour, crochets a l'intérieur.

Avancer vers le milieu et saisir un échelon, bras tendu.

Trouver la position d'équilibre de l'échelle, les crochets à hauteur des yeux.

DRESSER L'ECHELLE

L'échelle en position de travail.

Se placer contre le montant à hauteur des 3ème et 5ème échelons.

Saisir avec la main, du côté opposé aux crochets,le montant le plus près de soi.

Se fendre du côté des crochets, engager l'autreavant-bras sous l'échelle pour saisir le secondmontant.

Donner à l'échelle un mouvement de bascule pour la dresser à la verticale, crochets en avant.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

17/29

Pour accrocher l'échelle, la monter par brassées,la maintenir en équilibre, bras tendu vers le haut,les pouces derrière les montants.

TOURNER L'ECHELLE

Position de départ = Echelle dréssée

Amener l'échelle à soi.

Faire tourner l'échelle en croisant les bras, sans changer de main et en collant l'échelle au corps.

Pour revenir à la position initiale, soulever l'échelle et, en la faisant pivoter, pousser les deux bras vers l'avant.

ABAISSER ET POSER L'ECHELLE

Poser doucement le dos des crochets à terre.

Poser l'échelle en s'accroupissant.

L'échelle doit être remise en « position d'attente »dès lors qu'elle ne sert plus.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

18/29

MONTER DEPUIS LE SOL

Le Chef doit indiquer le point à atteindre et commander « Dresser ».

L'équipier dresse l'échelleet l'accroche au 1er étage.

L'équipier teste la solidité du point d'appui en se suspendant à l'échelle.

L'équipier indique au Chef « Echelle testée ».

Le Chef saisit l'échelle par les montants et exerce une traction jusqu'à ce que l'un de ses pieds soit au niveau du 1er échelon.

L'équipier se place derrière l'échelle pour la maintenir. Il indique au Chef « Echelon » lorsque le pied de celui-ci atteint le 1er échelon.

Le chef progresse sur l'échelle en se hissantà la force des bras, les pieds placés alternativementen sécurité dans les échelons.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

19/29

A l'étage, il se penche et crochète le balcon avec une jambe tout en conservant un pied d'appui dans l'échelle.

Il inverse ses mains puis se laisse glisser sur le balcon.

Il ne saute pas sur celui-ci et en évalue la solidité.

1 2

3 4

Ensuite, une fois sur le balcon, le Chef commande « Monter ».

Il maintient l'échelle par les crochets puis il assure l'équipier à son arrivée.

L'équipier monte de la même façon que le Chef. Il se rétabli à l'étage.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

20/29

MONTER D'ETAGE EN ETAGE

Le Chef doit indiquer àl'équipier le point à atteindre et commander « Dresser ».

L'équipier dresse l'échelle, la retourne et l'accrocheà l'étage supérieur au commandementdu Chef « Tourner ».

Le Chef se penche, surveille l'ascension de l'échelle etcommande « Tourner » dès que les crochets ontdépassé le balcon supérieur.

L'équipier teste la solidité du nouveau point d'appui.

Indique au Chef « Balcon testé ».

L'équipier se place derrière l'échelle pour la maintenir et pousse sur celle-ci avec la paume des mains, les doigts repliés.

Le Chef monte sur le balcon en s'aidant de l'échelle.

Il se positionne sur le côté et maintient le montant del'échelle avec la main la plus proche, engage l'autremain sur le montant opposé et le pied sur le 1eréchelon pour monter.

A l'étage, le Chef engage une jambe dans le balcontout en conservant un pied en appui sur l'échelle.

Il inverse ses mains puis se laisse glisser le long descrochets et vérifie prudemment la solidité du soltoujours en appui sur les crochets.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

21/29

L'équipier maintient l'échelle.

Au commandement du Chef, il monte à l'échelle(le Chef maintient l'échelle par les crochets)et se rétablit sur le balcon.

DESCENDRE D'ETAGE EN ETAGE OU AU REZ DE CHAUSSEE

Le Chef descend le premier.

Il se met en appui avec ses mains sur les crochets,engage une jambe dans l'échelle.

Il repositionne ses mains en maintenant ses appuis.

Il amorce la descente tout en épousant l'échelle.

L'équipier maintient l'échelle par les crochets, se pencheet prévient le Chef lorsqu'il arrive à l'étage inférieuren disant « Balcon » ou « Echelon ».

Dès que l'indication « Balcon » est donnée, le Chefengage une jambe au balcon, pivote autour d'un montanten effectuant un changement de main pour entrersur le balcon.

Le Chef dégage son autre jambe en se réceptionnantsur le balcon.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

22/29

Pour la descente de l'équipier, le Chef se placederrière l'échelle, la maintient et commande« Descendez » tout en exerçant une poussée avec lapaume des mains et doigts fermés.

L'équipier descend de la même façon que le Chef.

Il pénètre au niveau inférieur de la même manière.

L'équipier décroche l'échelle du balcon, la tourne et l'accroche sur celui-ci ou la pose au sol en position d'attente.

NOTA :

Les échelles à crochets sont utilisées pour monter d'étage en étage par l'extérieur des habitations.

Pour redescendre, prioriser les communications existantes.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

23/29

IV/ L'échelle de toit

1/ Définition

L'échelle de toit est utilisée pour progresser sur les toitures lors de feux de cheminées ou lors des opérations de bâchage.

Elle est en bois avec des barreaux semi-circulaires et surélevés pour plus de confort et de sécurité.

2/ Caractéristiques

Longueur = 4 m

Poids = 6,5 kg

RESISTANCE HORIZONTALE ET VERTICALE NULLES

3/ Règle d'emploi

UTILISATION UNIQUEMENT EN APPUI A PLAT SUR TOUTE LA LONGUEUR

4/ Mise en oeuvre

Matéiels de base :

– Echelle de toit

– Echelle à coulisse

– Commande en sac

– Cône de signalisations

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

24/29

Installer l'échelle à coulisse et l'amarrer.

Se longer pour réceptionner l'échelle de toit

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

25/29

Amarragede l'échelle à coulisse à l'aide de la commande

(nœud de batelierou cabestan)

Emploide la longede maintienau travail

quand l'échelleest amarrée.

Mettre en place l'échelle de toit

L'échelle de toit doit être amarrée

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

26/29

Le premier échelondoit être en appui

sur le montant amarré,de l'échelle à coulisse

Soit à l'aide de la commande

Soit avec une sangle

Prolongement possiblepar une autre échelle de toit

INTERDICTION

L'utilisation de l'échelle de toit sur les crochets de service ou pare-neige est à proscrire.

– Tout le poids reposerait sur un seul échelon

– Risque de chute en cas de rupture

Crochets de service

L'EMPLOI DU LSPCC EST OBLIGATOIRE POUR TOUT TRAVAIL EN HAUTEUR

Pare-neige

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

27/29

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

A quoi sert une échelle à coulisse ?

Combien d'homme peut supporter une échelle à coulisse développée et appuyée, et sur quel plan ?

Donner la formule du pied d'échelle.Calculer le pied d'échelle pour une hauteur de 8 m.

En position statique, peut-on avoir les 2 pieds sur le même échelon ?

Sur une échelle à coulisse, le pompier doit être assurer. Par quels moyens ?

Doit-on amarrer une échelle à coulisse lorsqu'elle est utilisée en itinéraire desecours ?

A quoi sert une échelle à crochets ?

Donner les règles d'emploi de l'échelle à crochets.

Où se situe les crochets quand l'échelle à crochets est en position d'attente ?

Où se situe les crochets quand l'échelle à crochets est en position de travail ?

A quoi sert une échelle de toit ?

Quelle est la résistance horizontale et verticale d'une échelle de toit ?

Donner la règle d'emploi d'une échelle de toit ?

Pour la mise en oeuvre de l'échelle de toit, citer le matériel de base.

Peut-on utiliser l'échelle de toit sur les crochets de service ou pare-neige ?

Quel matériel est obligatoire pour tout travail en hauteur ?

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

28/29