Septembre 2012

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http://www.agetaac.ulaval.ca/fileadmin/fichiers/fichiersAGETAAC/AGRAL/Agral.Vol44.No1.web.pdf

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C hers fans de l’Agral, Me voici de retour. Gang de chanceux! Oui, vous êtes chanceux de lire mes chroniques à presque toutes les éditions de notre cher journal facultaire.

Comme vous pouvez le constater, ma carrière de chroniqueuse prend de l’essor: j’ai l’honneur d’écrire le premier Mot de l’Agral de la saison! Enfin, je souhaite ardem-ment vous avoir divertis l’an dernier avec mes brillants articles, toujours agréables à lire dans les cours les moins agréables! J’espère que vous réalisez la chance que vous avez d’avoir une personne qui se soucie de votre divertissement cérébral dans les moments les plus lourds de votre vie scolaire. Écrits sur un ton léger, les articles si-gnés Myriam Côté contiennent toujours une certaine morale, une leçon de vie. Ce qui veut dire que vous devez les lire jusqu’à la fin! Bonne rentrée scolaire à tous! Myriam P-S. Pour ceux qui me connaissent moins, j’aimerais spécifier que le dernier paragra-phe est très ironique. Pour ceux qui n’auraient pas encore compris : je ne me prends pas au sérieux.

Les vrais amis pour les nuls

C’est la rentrée scolaire universitaire. OMG! Pour les nouveaux, ça se résume en un mot : INTÉGRATION. (Le mot initiation doit être banni de notre vocabulaire, sa-chez-le.) Oui, cher première, tu vas t’intégrer à notre Ô combien MERVEILLEUSE faculté (ce n’est pas de la prétention, mais bien la pure vérité). Qui dit intégration et première année à l’université dit : NOUVEAUX AMIS. Afin de te guider dans le choix de tes futurs amis, je t’ai concocté un «guideline» qui pourra t’aider à te souve-nir qu’est-ce qu’un VRAI AMI. Un vrai ami, c’est premièrement quelqu’un qui te sauve la face dans les moments les plus difficiles des Baraks et/ou lors des nombreuses autres activités du Comtois où l’on sert de l’alcool. Crois-moi, il est toujours très facile de l’échapper dans nos partys facultaires! Quand tu auras la face dans la bol de toilette, quand tu commenceras à faire le/la fou/folle sur la piste de danse, quand tu auras oublié comment te tenir sur tes deux jambes ou bien quand tu brailleras à cause des vilains garçons qui te brisent toujours le cœur (le dernier élément de l’énumération s’adresse généralement aux filles, qu’est-ce que vous voulez, nous sommes sensibles, surtout en fin de soirée), eh bien, ce sont EUX, LES VRAIS AMIS qui te ramèneront à ton appart, juste à temps

(Suite page 4)

Mot de l’Agral

MYRIAM CÔTÉ, COLLABORATRICE OFFICIELLE DE L’AGRAL

ÉQUIPE DE L’AGRAL

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Sommaire

Édition Septembre 2012

Mot de l’Agral

Éditorial

Congrès mondial des agro-

nomes 2012

EXPÉRIENCES ESTIVALES

Un bref aperçu de la cultu-

re de la pomme au Qué-

bec

Visite du Vignoble du Fau-

bourg

Mon été à la ferme hantée

VIE FACULTAIRE

Et si la SAAC m’était

contée…

La thématique

Le club Zoo

Mmmmmmméchoui!

DIVERTISSEMENT

Devenez des experts!

Québec, une affaire de

broue

Surprenant Shawinigan!

Courrier du Roux

Local 0116, Pavillon Paul-Comtois

2425 rue de l’Agriculture, Québec (Qc), G1V 0A6

Tél : (418) 656-2131 poste 3565 Fax : (418) 656-2610 [email protected]

L’Agral

Journal des étudiants de la Faculté des sciences de l’agriculture et

de l’alimentation

Directrice générale : Maryse Gendron

Rédacteur en chef : David Jeker Secrétaire : Anne-Sophie Dumas

Chef de pupitre : Caroline Beaulieu Responsable de la page couverture :

Raphaëlle Gendron Collaboratrices officielles :

Marie-Pier Landry Myriam Côté

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4 | Le journal l’Agral

pour conserver ta dignité. Tu peux toutefois pardonner à un vrai ami de ne pas t’avoir ramené chez toi quand l’ami en question est dans un état plus lamentable que toi. Saches que cela peut arriver, mais je te conseille d’avoir plus qu’un vrai ami! Un vrai ami, c’est aussi la personne qui t’aidera dans les cours les plus difficiles. Aider, peut prendre ici plusieurs sens : -Aider à rester éveiller en te textant et/ou en te parlant et/ou en dessinant des bonhommes rigolos dans ton agenda et/ou en confectionnant des marionnettes durant un cours plutôt péni-ble ; -Aider à te présenter à un cours important un lendemain de veille en t’appelant jusqu’à ce qu’ils entendent ta voix de party animal hang-over; -Aider à prendre les bonnes notes (genre quand tu manques des informations importantes parce que tu textais et/ou somno-lais) ; -Aider à comprendre l’essentiel de la matière la veille d’un exa-men que tu n’avais pas encore étudié; -Aider à étudier en buvant de la bière (parce qu’il faut toujours lier l’utile à l’agréable!); -Aider à gérer ton stress en fin de session; Bref, les VRAIS AMIS vont t’aider à réussir tes cours et passer au travers de ton bac.

(Suite de la page 3) Ce n’est que lorsque tu vivras des moments plus difficiles dans ta vie que tu sauras qui sont tes VRAIS AMIS. Ce sont eux qui seront là pour t’écouter, t’encourager, te conseiller, te sortir, te changer les idées, te faire rire et même pour te donner des Klen-nex parce que tu brailles ta vie. Ils t’épauleront et te laisseront verser des litres de larmes, de morve et de bave sur leur épaule. LES VRAIS AMIS ne te diront pas nécessairement ce que tu veux entendre, mais ce que TU DOIS entendre pour passer au travers. Dans des situations difficiles, ce sont les meilleurs conseillers, car ils te connaissent, savent ce que tu vaux et com-me ils ne sont pas nécessairement concernés, ils peuvent te don-ner l’heure juste. Bref, ce sont eux qui ne te laisseront pas tom-ber. Les VRAIS AMIS, ce sont eux avec qui tu passeras les meilleurs moments de ta vie universitaire : une vie trépidante et mouve-mentée. La vie universitaire, elle passe très vite, parfois même trop vite. Je te laisse sur un conseil de VRAIE AMIE : Sais bien t’entourer pour mieux savourer ta vie universitaire, car les 3 ou 4 prochaines années seront probablement les meilleures de ta vie!

EXPÉRIENCES ESTIVALES

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L e 4 septembre dernier, nous avions la chance d’exercer notre droit de vote. Sans grande surprise, les Québécois ont élu un gouvernement péquiste minoritaire. Le nom-

bre d’élus libéraux est surprenant, dégoûtant même, mais ne change pas grand chose au résultat final qui veut que le Parti Québécois se voit dans l’obligation de travailler avec les autres. Le taux de participation s’est élevé à 74,6%, ce qui est certes nettement supérieur au ridicule 57,4% de 2008, mais c’est tout de même une personne sur quatre qui ne s’est pas prévalu de son droit. Il est difficile de comprendre quelles sont les motiva-tions ou plutôt d’où vient le manque de motivation de tous ces gens. Les Québécois sont tous concernés par le résultat de l’élection. Cependant, il y a probablement une poignée d’imbéciles convaincus que leur existence insignifiante, pourtant si impor-tante à leurs yeux, est absolument intouchable et que peu impor-te le résultat d’une élection et les conséquences de celle-ci, ja-mais cela n’affectera leur vie si sereine. Donc, hormis ceux-ci, tout le monde est conscient que le gouvernement a un certain impact sur nos vies. Le problème c’est que, pour plusieurs, le fait de voter ou non n’a aucun impact sur le résultat d’une élection. Certaines cir-conscriptions sont tout simplement dominées par le même parti

depuis des lunes. Les électeurs de ces «châteaux forts», même ceux qui sont en faveur du parti dominant, ont évidemment très peu d’intérêt à aller voter. Par exemple, la circonscription de D’Arcy McGee a vu le candidat libéral obtenir près de 85% des votes et, sans surprise, affiche un taux de participation relative-ment faible de 65,3%. Le système électoral actuel fait en sorte qu’il y aura toujours des gens qui ne croiront pas que leur vote vaut quelque chose, et ce, avec raison. La solution à ce problème est simple, il suffit de passer à un scrutin proportionnel. Chaque vote compterais alors vraiment et la démocratie québécoise s’en porterait mieux. Il faut donc que le gouvernement accepte un projet de loi qui va en ce sens. Au-cun parti politique élu majoritairement n’a intérêt à ce que cela se produise puisqu’avec un tel système et trois partis politiques se divisant le vote, les gouvernements minoritaires se succéde-ront. ll faut donc un gouvernement minoritaire pour qu’une telle modification du mode de scrutin voit le jour, mais les péquistes se voient probablement déjà majoritaires aux prochaines élec-tions et n’iront pas en ce sens. Il faut donc que la population mette un peu de pression pour que ça change. Comme la lutte contre la hausse des frais de scolarité devrait s’achever avec l’arrivée de Pauline première au pouvoir, pour-quoi ne pas remplir les rues pour une vraie démocratie, pour que chaque vote compte.

Élections et démocratie DAVID JEKER, RÉDACTEUR EN CHEF DE L’AGRAL

ET ÉTUDIANT EN AGRONOMIE

ÉDITORIAL

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Q uel plaisir d’aller cueillir ses pommes. Il s’agit d’une acti-vité très reconnue au Québec. Voici quelques informa-tions intéressantes sur cette culture.

La superficie totale enregistrée en 2004 est de près de 6 900 hectares, distribuée comme suit dans la province de Québec, sur environ 700 entreprises exploitant cette culture: La récolte de pommes, par variété, se répartit ainsi : McIntosh (62.1 %), Empire (4.3 %), Spartan (7.4 %), Cortland (8.7 %), Paulared (4.1 %), autres variétés tardives (10.3 %) et variétés hâtives (3.0 %). On entend par variétés tardives les pommes dites d’automne et par variétés hâtives les pommes dites d’été. La consommation de la pomme fraîche est la plus importante. Elle représente 50 % de la consommation totale, suivie par la consommation de ce fruit en jus et finalement en produits trans-formés.

C’est maintenant le temps des pommes. Pourquoi ne pas faire un petit tour dans un verger du Québec? Voici un lien vous permettant de trouver les vergers où il est possible de faire de l’autocueillette de ce fruit qui paraît-il, aiderait à diminuer la pression sanguine et dont les consommateurs assidus présente-raient un tour de taille moins important… Le lien est : http://www.lapommeduquebec.ca/pages/pqq/region.aspx

Un bref aperçu de la culture de la pomme au Québec

ANNE-SOPHIE DUMAS , ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE

EXPÉRIENCES ESTIVALES

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10 | Le journal l’Agral

P ar un beau samedi ensoleillé, nous longions tranquille-ment (mais pas trop) le fleuve Saint-Laurent en auto. Notre destination : la fête des chants de marins de Saint-

Jean-Port-Joli. Toutefois, une affiche a attiré notre attention : une affiche sur le bord de la route indiquait la présence d’un vignoble dans les environs. Étant toutes deux passionnées par les productions végétales, nous avons dévié de notre trajectoire initiale afin d’aller satisfaire notre curiosité au Vignoble. Arrivées au Vignoble, nous avons tout de suite été séduites par le décor enchanteur. Les rangs de vignes se dressaient au loin et menaient notre regard vers le fleuve. Après avoir admiré le pay-sage, nous nous sommes dirigées vers le kiosque d’accueil à l’allure champêtre. Là, une des propriétaires, Sylvie Vaillancourt, nous a accueillies avec entrain. Voyant qu’elle avait plaisir à nous parler du Vignoble, nous lui avons posé des tonnes de ques-tions. Anne-Sophie et Maryse : Nous ne connaissions pas l’existence d’un vignoble dans ce coin-ci, depuis quand le Vignoble du Faubourg existe-t-il? Sylvie Vaillancourt : Le Vignoble a officiellement ouvert ses portes en 2004, mais nous avions déjà commencé la plantation de vignes de 1999 à 2001. En 1999, les premiers plants, de dif-férentes variétés, provenaient de parcelles d’étude à l’université. De ceux-là, il ne reste aujourd’hui qu’un cultivar, le Ste-Croix. En 2000, nous avons ajouté 10 000 vignes et en 2001, 6 000 vignes se sont ajoutées. Ainsi, au total, nous avons une superfi-cie de 17 000 pieds carrés.

A-S et M : 17 000 pieds carrés, cela représente quand même une bonne superficie, vous n’êtes pas la seule à vous occuper de tout cela? S. Vaillancourt : Non, bien sûr. Je suis entourée de mon mari, Sébastien Vaillancourt, et de notre fille qui sont eux aussi pro-priétaires de l’entreprise. A-S et M : Avant de vous lancer dans cette aventure, l’un d’entre vous avait-il une formation en viticulture? S. Vaillancourt : Non, mais suite à l’achat de la terre, mon mari a suivi une formation à l’ITA de Saint-Hyacinthe en microbiolo-gie et vinologie. De plus, en janvier 2011, nous sommes allés suivre une formation à Niagara, en Ontario. Il est bien de noter aussi qu’un Roumain est venu travailler au vignoble pendant les deux premières années. Il nous a donné de bons trucs sur la fabrication du vin, a effectué les analyses des vins et nous a grandement aidés au développement de nos produits. A-S et M : Comme pour la plupart des cultures, il doit bien y avoir une taille à effectuer pour l’entretien des plants… S. Vaillancourt : Nous effectuons une taille au printemps, que nous débutons à l’automne pour avoir le temps de tout faire le vignoble. Suite à cette taille, il ne reste que deux branches et de trois à quatre bourgeons par vigne. Au printemps, nous taillons les repousses et finalement, pendant l’été, la taille est effectuée pour diminuer la partie végétative des plants, permettant ainsi la relocalisation de l’énergie dans les fruits plutôt que dans les branches éparpillées ici et là sur les plants. A-S et M : Pouvez-vous nous parler des différentes variétés de vignes présentes dans votre vignoble? S. Vaillancourt : Nous possédons une très grande variété de cépages. Cela s’explique comme suit. Comme nous sommes les seuls vignerons dans les environs, d’avoir une bonne diversité nous permet de voir quel (s) cultivar (s) s’adapte (nt) bien au climat de la région. Nos cépages rouges sont les suivants : le Sainte-Croix, le Sabrevois, le Lucie Kuhlmann, le Maréchal Foch, le Radisson et le GR7. Le cépage Radisson est extraordi-naire. Il est très résistant, on ne lui dépiste jamais de maladie et il offre de gros fruits bleus. Nos cépages blancs sont les suivants : Adalmiina, Delisle (raisin vert qui à maturité est rose), Kay Gray et Prairie Star. Nous possédons quelques boutures que nous vendons, dont Radisson, Summer Set et Montréal Blue.

(Suite page 11)

Visite du Vignoble du Faubourg, Saint-Jean-Port-Joli

ANNE-SOPHIE DUMAS ET MARYSE GENDRON, ÉTUDIANTES EN AGRONOMIE

EXPÉRIENCES ESTIVALES

On voit ici le kiosque d’accueil du Vignoble du Faubourg ainsi que quelques rangs de vignes au premier plan.

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A-S et M : Quel est le processus de fabrication du vin? S. Vaillancourt : En bref… Tout d’abord, les raisins circulent dans l’égrappoir. Dans celui-ci, ils sont séparés des grappes à l’aide d’une pompe. Les raisins se retrouvent dans les réservoirs de fermentation et les grappes sont dégagées sur le côté de l’ap-pareil. Une fois les raisins présents dans le réservoir, a lieu la chaptalisation. Il s’agit de l’ajout de sucre pour augmenter le taux d’alcool. La consommation du sucre par les microorganis-mes entraîne la fermentation ce qui crée des gaz, qui eux, font monter les raisins en surface (créant le chapeau de marc). Une recirculation des raisins contenus dans ce chapeau de marc est effectuée à l’aide d’une pompe aux 3 semaines environ et est nécessaire, car certains composés présents dans ce chapeau sont nécessaires à la vinification. La filtration est une étape impor-tante. Nous possédons un filtre à plaques. Celui-ci comprend 18 filtres. En fait, 4 filtrations se succèdent, la première à 6 mi-crons, la deuxième à 3 microns, la troisième à 1 micron et la quatrième à 0,45 micron. Finalement, avant l’embouteillage, nous effectuons une filtration de finition. Le transfert final du vin s’effectue directement à cette ultime étape. Les vendanges auront bientôt lieu au vignoble du Faubourg. Pour plus d’informations et si l’activité vous intéresse, vous pouvez consulter le site internet pour connaître les dates. http://www.vignobledufaubourg.com/ Un gros merci à madame Vaillancourt pour son accueil chaleureux!

(Suite de la page 10)

EXPÉRIENCES ESTIVALES

On aperçoit quelques-uns des réservoirs de fermentation utilisés par le Vignoble.

Saviez-vous que…

Les plants sont à leur meilleur de leur production entre la 7e et la 15e année. Après 4 ans de croissance, ils peuvent avoir un bon rendement de fruits, mais ceux-ci sont souvent très acides;

C’est la peau du raisin qui donne la couleur au vin;

Le sol adéquat à cette culture est un sol rocheux, calcaire, donc qui peut être très pauvre;

Que le vin de goutte est en fait le jus qui est conservé et que le vin de presse est obtenu lors du pressage des raisins restés dans le réservoir (raisins du chapeau de marc, se retrouvant sur le dessus du vin de goutte dans le réservoir, une fois la fer-mentation terminée). Le vin de presse peut être utilisé pour la cuisson.

La sécheresse est recommandée pour la culture du raisin. Le sucre se concentre plus dans de petits fruits quand il y a moins d’eau. De plus, quand il y a trop d’hu-midité, cela cause l’apparition de maladies, dont le mildiou.

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Offres de stage rémunéré / emplois d’été

Vous aimeriez acquérir une bonne expérience dans la production végétale ?

Synagri, chef de file dans le domaine de la fertilisation, des semences et des produits de phytoprotection est à la recherche de

stagiaires pour la saison estivale 2013 pour les régions du Témiscamingue, Est de l’Ontario, Rive-Nord et Rive-Sud de Montréal et Québec. Le/la stagiaire fera parti d’une équipe dynamique axée sur la qualité du service à la clientèle.

Rôle du stagiaire Sous la supervision d’un représentant des ventes agronome, le/la stagiaire devra :

- Aider les représentants lors des suivis au champ - Visiter les champs de grandes cultures et/ou les maraîchères

- Participer au dépistage des mauvaises herbes, insectes et maladies

- Comprendre les équipements d’application à forfaits

- Faire des prélèvements de tissus foliaires et d’échantillons de sol

- Faire le semis de parcelles de démonstration ainsi que leur coordination - Participer au travail dans les entrepôts

- Participer aux formations offertes par les fournisseurs

- Apporter un support aux ventes - Fournir une assistance lors des journées de champ

- Installer les affiches aux champs

- Toutes autres tâches connexes

Exigences particulières

- Étudiant en agronomie - Posséder un permis de conduire

valide - Posséder son propre véhicule

Qualités recherchées

- Dynamisme - Débrouillardise

- Sociabilité - Esprit d’équipe

Faites-nous parvenir votre curriculum vitae sans plus tarder à l’adresse suivante : [email protected]

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V ous vous demandez sans doute si j’ai passé l’été avec des fantômes, des araignées et des sorcières? Et bien non! C’est le nom quelque peu original de la ferme qui

reflète bien la personnalité de ses propriétaires où j’ai fait mon stage en production agricole cet été. Ferme maraîchère biologi-que biodiversifiée qui m’a permis d’en apprendre énormément sur l’agriculture et qui fut une expérience personnelle des plus enrichissantes! Ce fut quand même un choc, lorsque je suis arrivée à la ferme, un dimanche soir, et qu’il faisait complètement noir, aucune lumière à l’extérieur, ni dans la toilette compost, ni dans ma roulotte qui n’avait alors pas encore l’électricité et pas d’eau et qui deviendrait alors mon habitacle pour les 4 mois à venir. Pas d’électricité signifie aussi pas de chauffage, et je peux vous dire qu’au début du mois de mai, les nuits sont encore fraîches! Très fraîches aussi pour prendre sa douche dehors sans rideau après une dure journée de travail! Ensuite, j’ai rencontré mes patrons, propriétaires de l’entreprise, un jeune couple très dynamique qui sont par le fait même végétaliens et crudivores, c’est-à-dire qui ne mangent aucun aliments provenant des animaux et que rien de ce qui rentre dans leur bouche n’est cuit! Vous vous dites peut-être qu’ils doivent ressembler à des squelettes sans couleur et sans énergie? Détrompez-vous! Ce sont sans doute les gens que j’ai vu les mieux informés sur leur alimentation et les plus énergétiques de ma vie! Et donc à ce moment, je me demandais quel genre d’été j’allais bien pouvoir passer. Mais bien entendu, étant une fille qui s’adapte très bien à toutes sortes de situation, entourée des gens de la Ferme Hantée au combien sympathi-ques, je n’ai pas eu le choix de me sentir très vite à ma place!

Leur « vache à lait »* comme aime si bien le dire Léa, propriétai-re de la ferme avec son conjoint Arham, est la production de jeunes pousses et de graines germées. Cela comprend des pous-

ses de radis, de chou kale, de sarrasin, de pois, de tournesol et d’herbe de blé. À faire attention; l’herbe de blé ne se mange pas. En fait, il faut en extraire le jus qui constitue en un nectar hautement vita-miné. Faciles à produire, ce sont des sources extraordi-naires de chlorophylle lors des longs mois d’hiver. Le cycle de production étant relativement court, on ne

rencontre pas de problèmes d’insectes et de maladies. Le pro-cessus est simple : on prépare notre mélange de terre, on sème, on maintient un bon éclairage et une température idéale, on arrose quotidiennement et on récolte le tout au bout d’environ une semaine lorsque les pousses sont au stade de deux feuilles. Et c’est surprenant comment on retrouve le goût des légumes dans les pousses : les pousses de radis goûtent le radis et il en va de même pour les pousses de chou kale. Excellente en salade, cette verdure locale et écologique, disponible à l’année est très dense en nutriments. Vous pouvez visiter le site suivant pour un complément d’informations : http://www.onpeutlefaire.com/jeunes-pousses-et-graines-germees

Ils produisent aussi de nombreux légumes dont je n’en connaissais même pas la moitié : concombre citron, concombre serpent, topi-nambour, céleri rave, radicchio, kale, etc. J’ai fait de belles découvertes comme le chou rave qui est devenu un de mes légumes préférés. Aussi farfelu que cela puisse paraître, il cultive aussi le pissenlit, qui se vend très bien à l’Ac-comodation Bio, épicerie dont ils sont fièrement propriétaires et où ils vendent légumes, jeunes pousses, produits biologiques, etc. et où on vous sert d’excellents jus extrêmement vitaminés! Je vous invite à vous y rendre au 1298, 2e Avenue dans limoilou ou consulter leur site internet : http://www.monlimoilou.com/accommo- dation-bio/

Ils font aussi partie du réseau Équiterre qui les aide à écouler une partie de leurs

légumes sous forme de paniers ASC (agriculture soutenue par la commu-nauté). Mise en marché au combien facilitante pour le producteur et très grati-fiante pour le consomma-teur. Le principe est sim-ple : les clients, que l’on appelle alors les partenai-res, s’abonnent à un panier d’une valeur de 20 ou 35$

(Suite page 15)

Mon été à la ferme hantée CAROLINE BEAULIEU, CHEF DE PUPITRE DE L’AGRAL

ET ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE

EXPÉRIENCES ESTIVALES

Jeunes pousses de sarrasin

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qu’ils recevront à chaque semaine pendant environ 20 semaines à partir de la fin du mois de juin et ce, jusqu’à la fin du mois d’octobre. On se rend à un point de chute déterminé par son fermier de famille, on reçoit nos légumes, et on les mange! Les paniers sont payés en deux versements. Soit un au début et l’au-tre au milieu de la saison. Cela représente un grand avantage pour le producteur qui bénéficie d’un capital de départ en com-mençant sa production. Pour de plus amples informations, vous pouvez consulter le site internet qui suit : http://equiterre.org/

Comme si ce n’était pas assez, Léa et Arham vendent aussi leurs pro-duits au Marché de solidarité ré-gionale de Québec. Cet OBNL (organisme à but non lucratif) a pour but de promouvoir l’achat de produits écologiques et locaux. Le principe n’est encore là pas bien compliqué. Tout d’abord, les gens qui désirent y faire des achats doi-vent devenir membre et payer de modiques frais d’adhésion annuels de 20$. En tout, c’est 32 producteurs qui offrent plus de 985 produits, que ce soit des légumes, de la viande, des produits céréaliers, des produits laitiers, etc. Ils affichent leurs produits sur internet et les membres ont du vendredi jusqu’au lundi pour faire leur commande qu’ils viendront chercher lors du point de chute, le mercredi ou le jeudi au local du marché de solidarité

(Suite de la page 13) situé au 870 avenue de Salaberry, local 111. Si vous voulez en savoir plus sur cet organisme, ou peut-être même vous y abon-ner, vous pouvez consulter le site internet suivant : http://www.marchequebec.org/

On voit alors la grande volonté des propriétaires de promouvoir au maximum l’achat local et la consommation de produits biolo-giques. Ils sont jeunes, ils démarrent leur entreprise, ils font beaucoup d’erreurs encore, mais ils sont dotés d’une volonté à

toute épreuve et d’une motivation inébranlable. Ils tra-vaillent forts, sans répits, et je suis persuadée qu’un jour, leurs efforts seront largement récompensés. Pour ma part, ils m’ont donné le goût de faire pareil. J’ai la certitu-de que plus tard, je ferai aussi pousser des légumes biolo-giques et que j’élèverai des animaux au grand air afin de faire comme Léa et Arham, de prouver à la population que la culture biologique ça marche, que c’est rentable, gratifiant et en respect avec l’environnement et la santé des gens.

Voilà donc un bref résumé de mon été, je vous conseille de faire de même dans la prochaine édition de l’Agral!

*On entend par « vache à lait », production lucrative assurant un bon revenu.

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L e secteur agroalimentaire regroupe une multitude d’inter-venants de différents milieux. De la cueillette à la trans-formation, en passant par la distribution, de nombreuses

personnes sont impliquées dans toute cette chaîne de produc-tion. Mais quelle est la place des jeunes au sein d’une telle indus-trie? Or de tout doute, la relève à sa place! La Semaine de l’agriculture, de l’alimentation et de la consom-mation (SAAC) de l’Université Laval est l’occasion idéale pour vous, chers étudiants, de venir démontrer votre savoir-faire au grand jour. La SAAC, c’est avant tout 25 étudiants de différents

programmes de notre faculté qui forment une équipe pour une an-née. L’objectif principal de la SAAC est de lever le voile sur le secteur agroalimentaire en rendant accessibles au grand public les connaissances techniques et s c ien t i f i que s liées au do-maine de l’a-

groalimentaire et de la consommation. De plus, la sensibilisa-tion, le partage d’une passion, le lien entre l’étude et la pratique ainsi que la formation de futurs professionnels sont des objec-tifs visés par la SAAC. Le point culminant de notre travail acharné est sans aucun doute la présentation du plus grand sa-lon étudiant au Canada en janvier. Cette année, celui-ci se tien-dra du 18 au 20 janvier 2013 au Centre de Foires d’Expocité. Le salon, c’est une ferme où l’on retrouve la plupart des animaux constituant les productions animales du Québec. C’est aussi un immense jardin intérieur où les visiteurs peuvent déambuler tout en remplissant leur sac de connaissances. Il ne faut pas oublier le côté thématique qui permet aux visiteurs de déguster les pro-duits de chez nous, de rencontrer différents acteurs du secteur agroalimentaire, et sans oublier les étudiants qui sont présents dans différents kiosques pour partager leur savoir avec le grand public. Enfin, un symposium est présenté en continu lors de l’événement. Cuisiniers, conférenciers, raconteurs et bien

d’autres se succèdent afin de piquer la curiosité des visiteurs. Année après année, le salon attire plus de 15 000 visiteurs. La SAAC, ce n’est pas seulement le salon en janvier. En effet, le méchoui, le saloon et le banquet sont d’autres activités or-ganisées par la SAAC. Un salon d’une telle envergure et de multiples activités ne peu-vent pas avoir lieu sans la participation active des étudiants de la FSAA. C’est grâce à vous, chers étudiants, qu’année après an-née, la SAAC connait un tel succès. Que vous soyez menuisier, cuisinier, bon orateur, écrivain, jardinier ou tout simplement passionné par le secteur agroalimentaire, vous pourrez trouver une place au sein de la SAAC! Cette année, ce sera la 38e édition de la SAAC et celle-ci se déroulera sous un nouveau thème et slogan. Ceux-ci vous seront dévoilés lors du fabuleux Méchoui de la SAAC! De plus, vous y découvrirez le nouvel exécutif pour cette 38e édition! Enfin, la SAAC, c’est une chance inouïe pour vous, étudiants de la FSAA, de venir transmettre votre passion aux tout-petits comme aux plus grands, mais c’est aussi l’occasion idéale d’a-grandir votre réseau de contacts et qui sait, de dénicher un em-ploi! Venez nous rencontrer au local 0114 ou écrivez-nous ([email protected]) et il nous fera plaisir de vous accueillir! Pour tout savoir, suivez nos activités dans l’AGRAL, la Feuille de chou ou en devenant ami avec nous sur Facebook! Au plaisir!

L’ÉQUIPE DE LA 38E EDITION DE LA SAAC

Et si la SAAC m’était contée…

VIE FACULTAIRE

Montage de l’érablière durant la semaine précédant le Salon.

Des jeunes étudiants sont captivés devant un kiosque du jardin.

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B onjour, chers étudiants du Comtois! La Thématique s’est refait une beauté cette année avec

sa toute nouvelle équipe! Mais avant de nous présenter, nous allons vous dresser un petit topo de ce qu’est la Thématique! La Thématique c’est une division de la SAAC. En bref, la Thé-matique représente le tiers du Salon de la SAAC. La salle de la Thématique est l’endroit où l’on retrouve les intervenants du milieu agroalimentaire, c’est-à-dire les entreprises de transforma-tion, les entreprises de dégustation ainsi que les partenaires de l’événement. On y accueille également des organismes à but non lucratif ainsi que des organisations commerciales. Toutes ces entreprises sont essentielles à la réussite du Salon de la SAAC. Mais bien entendu, il ne faudrait pas oublier les personnes qui contribuent le plus au succès du Salon, VOUS, étudiants de la FSAA! Chaque année, les étudiants peuvent s’impliquer soit en étant bénévoles pour une entreprise de dégustation, soit en pré-parant un kiosque abordant un sujet de l’agroalimentaire qui les inspire et qui est en lien avec le thème de l’an-née. Pour vous, cet été, nous avons sillonné le Québec en entier afin de dénicher les entre-prises qui se démar-quent le plus dans le milieu de l’agroalimen-taire. Nous avons visité et parcouru plusieurs événements agroali-mentaires profession-nels et ouverts au pub-lic. Le nouveau mandat a débuté par le sensa-tionnel SIAL à Mon-tréal, au mois de mai dernier. Cela nous a permis de découvrir des entreprises qui se démarquent par leurs innovations et leur passion. Certaines d’entre elles étaient très intéressées à venir rencontrer la clientèle de Québec lors du Salon de la SAAC. Parmi ces entreprises, nous retrouvons une entreprise fabri-

quant de la crème glacée au champagne, une entreprise qui nous fait redécouvrir les olives ainsi qu’une entreprise de produits d’érable. C’est ensuite au Festibière de Québec que la Thé-matique a pris un p’tit coup pour vous! Encore une fois, de très belles rencontres et de belles découvertes nous ont inspirés pour le Salon. Par la suite, la Thématique s’est dirigée vers Expo-Québec où elle a fait des rencontres exceptionnelles avec des entreprises produisant des fromages à griller ou encore des pâtisseries aux légumes. Pour terminer notre parcours, nous avons été aux Bières et Saveurs de Chambly ainsi qu’aux Ven-danges de Magog. Nous avons également visité les marchés publics de la région de Québec et de la Montérégie afin de dé-couvrir les produits du terroir les plus exceptionnels. Cette année, la thématique sera composée de Joël Rodier, étudi-ant en 3e année en STA et directeur de la Thématique, Cynthia St-Denis, étudiante en 4e année en agronomie et adjointe à la Thématique ainsi que de Stéphanie Vignola, étudiante en 2e année en STA et 2e adjointe à la Thématique. Cette année, afin

que vous soyez toujours au courant de ce qui se passe à la Thématique, nous multi-plierons nos publications dans l’Agral. C’est en nous lisant que vous découvrirez les nom-breuses entreprises québécoises qui figureront au Salon de la 38e édition de la SAAC. Ne vous gênez pas de venir nous rencontrer au bureau de la SAAC afin de discuter avec nous des entreprises que vous connaissez et que vous désirez voir au Salon cette année. De plus, n’hésitez pas à venir jeter un coup d’œil sur le babillard de la SAAC où nous af-ficherons très bientôt des idées de kiosques étudiants ainsi que des postes à combler lors de la tenue du Salon.

Nous vous souhaitons une très belle entrée scolaire et au plaisir de vous rencontrer!

La thématique JOËL RODIER, CYNTHIA ST-DENIS ET STÉPHANIE VIGNOLA,

L’ÉQUIPE DE LA THÉMATIQUE DE LA SAAC

VIE FACULTAIRE

L’Équipe de la thématique de la SAAC. De gauche à droite : Stéphanie Vignola, Joël Rodier et Cynthia St-Denis.

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U ne équipe dynamique vous offre une soirée que vous ne serez pas prêts d’oublier!! En

effet, le mercredi 19 septembre se dé-roulera le traditionnel méchoui gastro-nomique organisé par la Semaine de l’agriculture, de l’alimentation et de la consommation. Tout d’abord, pour ceux qui ne le sau-raient pas, la SAAC c’est plusieurs acti-vités dont un salon qui se déroule au mois de janvier et qui est organisé uni-quement par des étudiants de la Faculté des Sciences de l’Agriculture et de l’Ali-mentation de l’Université Laval. Cette année, nous pouvons vous assurer que notre équipe a bien l’intention de se démarquer par sa créativité, son dyna-misme et sa vivacité! Vous ne pourrez manquer le gigantes-que chapiteau qui se dressera sur le côté gauche du pavillon Paul-Comtois où notre équipe pétillante se fera un plaisir de vous servir l’apéro dès 18 h. Les plus rapides d’entre vous auront la chance de se délecter d’un fameux cocktail qui sera gratuit pour les 100 premières per-sonnes. Afin de vous faire patienter jusqu’au repas, il sera possible de vous procurer de l’alcool, et ce jusqu’à 23 h. Notre équipe de la gastronomie a œuvré très fort tout l’été afin de vous concoc-ter un repas inoubliable. Vous aurez droit à des plats qui uniront des formes diversifiées, des couleurs flamboyantes ainsi que des textures surprenantes. En effet, attendez-vous à être surpris puis-que la soirée se déroulera sous le thème de l’insolite. Vous trouverez sur les tables une attirante trempette de bette-raves accompagnée de croûtons. Par la suite, la soupe duo carotte et céleri vous impressionnera par son jeu de couleur inhabituel. Connaissez-vous la différen-

ce entre le sanglier et le porc? Vous aurez la chance de la découvrir, car ces deux viandes feront partie du plat prin-cipal et elles seront accompagnées d’une rémoulade de céleri-rave, d’une tomate à la provençale et de pommes de terre assaisonnées. Question de vous rendre aussi rond que notre fameux dessert, un chou farci à la glace vanille le t o u t nappé d’un coulis de c h o -colat terminera ce festin. Tout ce d é l i c i e u x repas vous sera servi pour la modes-te somme de 18 $ en prévente. Par contre, si vous décidez à la der-nière minute de ne pas passer à côté de cette superbe soirée, il vous est possible de vous procurer les billets à la porte au coût de 20 $. La vente de billet se fera à compter du lundi 10 septembre 2012, de 11h30 à 13h30, à la cafétéria ou en tout temps au bureau de la SAAC (CMT-0114). C’est au cours de cette soirée que l’équi-pe de la SAAC vous dévoilera le thème et le slogan tant attendu. Pour cet évè-nement spécial, notre invité d’honneur, M. Errol Duchaine, de l’émission la Semaine Verte, nous fera le plaisir d’un discours lors de cette soirée. N’ayez crainte, cette soirée officielle n’aura rien de formel. Ainsi, suite au repas, la musi-que entraînante fera lever la tente jus-qu’à épuisement de vos jambes! Nous vous attendons en grand nombre pour partir cette année haute en couleur du bon pied!

Mmmmmmméchoui!

VIE FACULTAIRE

JENNIFER HEROUX-ALAIN, ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE ET ADJOINTE AUX COMMUNICATIONS POUR LA SAAC

Le club Zoo MYRIAM CÔTÉ, ÉTUDIANTE

EN AGRONOMIE

B onjour les Zoomaniaques! Oui oui, je m’adresse à vous les

passionnés de sciences animales de tou-tes sortes! En effet, le Club Zoo a pour mission de faire découvrir les dessous des nombreuses productions animales que l’on retrouve au Québec. Des visi-tes de fermes, de centres, d’expositions et de colloques sont organisées tout au long de l’année. De nombreux soupers-conférences ont également lieu ici mê-me au Comtois. Toutes ces activités ont pour objectif de nous montrer ce qui se passe sur le terrain, de voir différents types de régie, de découvrir des produc-tions exotiques, de nous informer des nouvelles technologies ou pratiques. Bref, ce sont des occasions rêvées d’ap-prendre une foule de choses dans un cadre plus pratique et dynamique que théorique. Nous vous invitons à partager vos idées et suggestions lors des midis -implications à propos des visites ou des conférences que vous aimeriez que l’on organise cette année. La carte de mem-bre, au coût de 5$, sera en vente lors de ces midis ou des activités. Au plaisir de vous voir lors des activités, Le Club Zoo Myriam Côté, Présidente Marie-Philip Brisson, Vice-Présidente Annick Gagnon, Trésorier Andréa Chalifour, Secrétaire Valérie Delorme, Publiciste

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A imes-tu avoir un pouvoir de décision? Aimerais-tu avoir la possibilité de devenir juge? Aimes-tu donner ton point de vue? Aimerais-tu gagner le fameux ruban

rouge? Si tu as répondu OUI à plusieurs de ces questions, le Club d’Expertise de l’Université Laval est pour TOI! C’EST QUOI??? Une compétition d’expertise consiste à juger ou identifier des espèces animales et des spécimens végétaux (par exemple, des bovins laitiers, des chevaux, des moutons, de l’ensilage, des grains, des fleurs, etc.) Il s’agit d’une activité où les connaissances, l’esprit critique ainsi que le jugement des étudiants sont mis à l’épreuve. Les compétitions permettent de jumeler l’aspect théorique et pratique de la formation universi-taire en agriculture. Les étudiants développent leur esprit de synthèse et de vulgarisation ainsi que leur bagage de connais-sances et leur réseau social; des atouts majeurs pour leur future vie professionnelle. C’EST QUI??? Le Club d’expertise de l’Université Laval re-groupe des étudiants de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA). Il s’agit d’équipes qui participent à des compétitions d’expertise agricole à travers la province et en Ontario. De plus, le Club organise une compétition lors du Sa-lon de l’agriculture, de l’alimentation et de la consommation organisé par les étudiants de la Faculté. De nombreuses équipes venant des différentes écoles d’agriculture du Québec et de l’Ontario y participent chaque année. Il s’agit en fait de compéti-tions amicales inter écoles. Les deux équipes (A et B) sont for-mées de 4 membres et un membre substitut participe également à toutes les compétitions. Bref, nous misons sur les forces de chacun pour être des équipes très performantes.

OUI, MAIS?!? Je vous entends d’ici : « Ah non pas encore de l’étude et de la compétition c’est trop stressant pour moi! ». C’est là que vous vous trompez! Le mot le dit : EXPERTISE, vous jugez des classes aux meilleures de vos connaissances. Ras-surez-vous, nous organisons également des pratiques pour vous préparer aux classes. POUR VOUS CONVAINCRE… En plus, toutes ces compéti-tions sont accompagnées de banquets formels bien arrosés qui vous permettent de festoyer tous les rubans et prix que vous avez gagnés. C’est également un bon endroit pour faire des connaissances avec des personnes amusantes et former des liens d’amitié avec des étudiants de partout au Québec et en Ontario. Qui n’aime pas prendre une bonne p’tite bière en bonne com-pagnie? Ceci dit, si je n’ai pas encore suscité votre intérêt, je peux également vous assurer qu’il n’y a aucuns frais à débourser lors des compétitions. Le Club se charge de payer le transport, le banquet et la compétition. Venez nous voir au midi implication, il nous fera un plaisir de vous donner de plus amples renseignements sur notre merveil-leux Club! Visitez notre page Facebook et joignez notre groupe : Club Ex-pertise Université Laval Courriel : [email protected]

Devenez des experts! MYRIAM CÔTÉ, ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE

ET PRÉSIDENTE DU CLUB D’EXPERTISE DE L’UNIVERSITÉ LAVAL

VIE FACULTAIRE

L'équipe A 2011-2012, l'équipe grande championne lors de la compétition organisée à Guelph. De gauche à droite : Christine

Breton, Benoît Soucy, Myriam Côté et Cindy Jaton.

Tous les participants à la compétition d'expertise de Guelph

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L a session vient à peine de commencer que j’ai déjà be-soin de relaxer… Je me plais bien, comme plusieurs, à boire une boisson alcoolisée obtenue par transformation

de matières amylacées par voies enzymatiques et microbi-ologiques (une bonne bière!) pour décrocher du stress universi-taire. Je suis malheureusement des plus difficiles! Une Coors light, pour moi, ne me permet pas de relaxer, c’est simplement un agent éructant qui fait souffrir mon foie plus qu’autre chose. Une bonne bière, pour ma part, provient d’une microbrasserie, leurs bières ont beaucoup plus de vertus qu’une petite frette de dépanneur (tout en gardant malheureusement les mêmes désa-vantages). Plusieurs microbrasseries offrent leurs bières dans la région de Québec, certaines les offrent même dans les marchés de grandes surfaces. Ma première bière de microbrasserie à Québec a été consom-mée un soir d’hiver frisquet, après une belle soirée de ski au relais du lac Beauport. Au bas des pentes de ski se trouve l’Ar-chibald microbrasserie, servant tout près de 10 bières artisana-les. J’ai été charmé par le décor rustique, l a nomenclature de leurs produits (i.e. : la matante, la joufflue, la chipie, la tite kriss, la ciboire, etc.) et aussi par leur goût. Si vous trouvez que le lac Beau-port ça fait un peu loin pour une petite bière, Archibald a récemment ouvert un restau-rant dans le coin de Duplessis. Et tant qu’à s’y rendre, prenez le temps de déguster leurs nachos au poulet qui sont simple-ment paradisiaques! Si, par un bel après-midi de septembre, l’envie vous prend, vous pouvez toujours vous rendre sur la Grande Allée et prendre

place sur la terrasse de l’Inox et savourer votre type de bière préféré tout en observant l’achalandage de cette avenue historique.

Pour un souper pré Barak, je vous propose une flammekueche (pizza mince) accompagnée d’une bonne bière de saison des 3 Brasseurs à la place Sainte-Foy près du Simons. L’ambiance y est relax avec un petit côté pub plutôt sympa. Si jamais vous allez cueillir des pommes sur

l’ile d’Orléans, faites un arrêt aux puits à la microbrasserie de l’ile d’Orléans et dégustez leurs bières sur leur magnifique ter-rasse avec une vue époustouflante sur la Côte-de-Beaupré. Ma quête aux microbrasseries est en continuelle évolution, ma prochaine destination c’est la Barberie dans le quartier St-Roch, anciennement poubelle (trash) de Québec. On y sert une tren-taine de bières différentes, certaines sont même plutôt origina-les. Je pense à la blonde lime et framboise ou bien l’ambrée aux piments forts qui piquent ma curiosité. J’en aurai certainement pour plusieurs soirées avant de goûter toutes les bières qui tentent mes papilles gustatives. Notez qu’il est possible de louer un baril de bière en fût pour une célébra-tion avec plusieurs convives, et ainsi profiter de la fraicheur du fût et impressionner vos potes avec ce produit unique! Si vos transports sont limités, je vous invite à faire un tour au monde des bières sur Marie de l'Incarnation, de vous laisser conseiller par le personnel et de déguster nos bières d’ici. Vous pouvez aussi créer des paniers cadeaux qui s’offrent fabuleuse-ment bien et qui dépannent beaucoup quand la fête de ton beau-père (frère, père, chum) arrive à grands pas et que vous avez épuisé les idées cadeaux au Canadian Tire. Je vous invite à consommer avec modération afin de bien gouter toutes les subtilités des bières de chez nous et pourquoi ne pas vous laisser tenter par un accord bière et bouffe!

Québec, une affaire de broue MARIE-PIER LANDRY, ÉTUDIANTE EN AGRONOMIE

ET COLLABORATRICE OFFICIELLE DE L’AGRAL

ALIMENTATION

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B onjour à tous chers lecteurs assidus du meilleur article de l’AGRAL. Je tiens à informer les premières années que l’Article de Hockey est un article avec beaucoup

d’expérience et de sérieux. Par contre, nous allons débuter par deux mauvaises nouvelles. Nous avons essayé de contacter Pa-trick Roy pour avoir une collaboration spéciale, mais il a décidé d’aller à un show d’humour à RDS. Nous avons également re-joint Jacques Martin, mais ce dernier avait déjà accepté une offre alléchante de P.K.P. Nous vous promettons plein d’autres colla-borateurs de renommés au cours de la prochaine saison. Est-ce qu’on va être capable de livrer la marchandise? Probablement pas. J’aimerais bien féliciter les Cataractes de la SUR-PRENANTE ville de Shawinigan pour avoir acci-dentellement brisé la coupe mémorial lors d’une soirée mouvementée. Dilion Donnely s’est rapide-ment excusé d’avoir trébuché, car il faisait trop noir et avait trop bu de jus d’ananas… En parlant de Shawinigan, la 47e finale des Jeux du Québec a été une excellente édition cette année et vraiment surprenante. Voici le top 3 : 1-Capitale-Nationale 2- Rive-Sud 3-Laurentides. Tant qu’à parler des Jeux, on ne peut pas oublier les fameux Jeux de Londres. Débutons avec notre Despatie national qui a terminé sa carrière professionnelle. Enfin, nos blondes vont arrêter d’écouter le plongeon! Du côté de l'athlétisme, le coureur Caster Semenya a conservé sa médaille d’or au 800 m féminin. Vous vous souvenez de lui… euh d’elle! Sinon, la Reine n’a pas semblé charmée par l’ouverture des Jeux, elle qui n’a pas souri durant toute la cérémonie et qui semblait plus intéressée par ses ongles que par le spectacle. Côté volleyball de plage, il ne faut pas oublier le match mémorable des deux Québécoises face aux Britanniques. Ce fût 3 sets intenses, mais que voulez-vous, la foule a déconcentré nos espoirs. Au moins, il y avait encore beaucoup de bikinis durant le tournoi, malgré la nouvelle règle-mentation! Bon, nos recherchistes experts ont essayé de suivre l’actualité entourant le lock-out de la seule ligue de hockey au monde, soit la LNH. Voici où sont rendus les négociations : « Régis fout la m*rde avec son amphithéâtre, la seule solution pour ne pas avoir une autre équipe canadienne dans la ligue, c’est un lock-out ». Fait intéressant, la dernière fois qu’il y a eu un lock-out dans la LNH, soit en 2004, le mariage gai a été approuvé. Coïn-cidence? Peut-être pas. Selon un grand philosophe du nom de Brett Hull, quand les gars se réunissent le soir et qu’il n’y a pas de hockey à écouter, ils se mettent à parler de leurs sentiments

et tombent en amour les uns avec les autres. Nos stagiaires nous ont informés qu’il y aurait des alternatives au lock-out de la LNH et que ce n’est pas la seule ligue au mon-de… Nous allons leur donner une chance quand même… Avec la remarquable saison des Cataractes de Shawinigan, la LHJMQ reprend de la notoriété et regagne en popularité par rapport aux fans des Canadiens. Ceci dit, la saison de la ligue junior majeure sera intéressante à surveiller cette année. En plus, les billets sont moins chers! Un autre sport à voir, c’est le fameux baseball! Les Capitales de Québec sont en route vers un 5e championnat et un 4e championnat de suite! Dire que les autres équipes améri-caines font du bashing en disant qu’elles ne comprennent pas comment les gens du Nord font pour jouer au baseball dans la neige… Nos stagiaires nous informent aussi qu’un sport inter-national de grande envergure se déroule avant chaque match de football du R&O, soit le Tailgate! Là où les équi-pements de sports sont des trucs de cuisine et seulement manipulés par des mâles. Oui oui, c’est très sécuritaire puisque les femmes ne touchent pas aux BBQ! Nous autres à la chronique de hockey, on aime parler de la vraie actualité et non des potins. La nouvelle acquisition du CH, Brandon Prust, va enfin nous permettre de rapatrier Marie-Pier, la valise no 7 du Banquier, au Québec. Dans la section politique de la chronique hockey, nos sources nous ont confirmé que le nouveau gouvernement nous assure que la nouvelle équipe des Nordi-ques sera composée uniquement de joueurs francophones. Au-cune ethnie ne sera acceptée ni aucun Américain, seulement des Québécois pure laine. Il y aura au moins 2 Tremblay dans l’ali-gnement. Comme à l’habitude, voici notre liste des tops x! S’il y a un lock-out cette année, vous aller être obligé de partager la télécom-mande avec votre blonde, voici donc un top 3 des émissions à éviter si elle réussit à prendre le contrôle de ladite télécomman-de et un top 3 des émissions à découvrir pour conserver vos heures d’écoute.

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Surprenant Shawinigan! NICOLAS SIGMEN, GRAND SCHTROUMPH, PIER-LUC TARDIF, ÉTUDIANT EN AGROÉCONOMIE ET

ALEXANDRE TESSIER, ÉTUDIANT EN NUTRITION

CHRONIQUE SPORTS

Émissions à éviter : 3. Yamaska 2. Les reprises de Chambre en ville 1. Yamaska

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C her Roux, J'ai un problème... Dès que je jase à une fille, j'ai tou-jours une espèce de démangeaison qui me prend, mais la

merde, c'est que si je gratte le sujet de ma démangeaison, ça donne l'impression que... comment le dire... on dirait que je me … tu sais ce que je veux dire, en la regardant, puis ça détruit mes chances. Que dois-je faire? Molasson Cher Molasson, Je crois que c’est un complot de la mafia contre la population. Tu vois, la mafia se cherche un moyen autre que la drogue pour rendre les gens dépendants. La stratégie que je perçois est de rendre les hommes incapables de rencontrer d’autres filles que celles qui sont engagées par leurs bons soins. Ainsi, ils s’assurent un contrôle sur ces gens pour que ces derniers puissent leur servir de main-d'œuvre bon marché pour prendre le contrôle sur les cowboys. On ne s’en doute pas, mais il existe bel et bien une guerre entre les ninjas, les pirates, les cowboys et la mafia. Ce combat perdure depuis la nuit des temps et il n’est pas prêt d’être terminé! Je soupçonne même qu’ils pourraient avoir infil-tré la très sainte Barak… Pour résoudre ton problème, c’est très simple : va voir un médecin chinois dans le quartier latin de La Pocatière. Il a trouvé l’antidote au poison chinois de Chev Chelios dans Crank! C’est sûr qu’il va t’aider, si ton portefeuille est bien rempli et que tu es prêt à sacrifier un peu de ta jeunesse en échange… M. Roux

Cher Roux, Je sens que des choses étranges se déroulent dans le Comtois. Les gens ont l’air infectés par un virus abrutis-sant. Certains ont l’air de zombie! Je suis un grand voyageur et, en Afrique, j’ai vu des villages complets atteints de ce mal mystérieux. Je n’ai jamais entendu parler de personne en rémis-sion, seulement de l’agrandissement des cimetières… Les gens qui ont vu les infections se propager s’accordent tous sur la même chose : les chats sont vecteurs de la maladie. Avec le nombre de chats présents dans le Toast café, je suis très in-quiet… Que dois-je faire? M. Umbrella Cher M. Umbrella, Tu joues trop aux jeux Resident Evil. Les chats sont des ani-maux de compagnie très courant et ils sont inoffensifs sauf, ceux du Toast café. Surtout celui qui est trop parfumé! Ces cré-atures regardent les clients d’un air hautain et on ressent leur mépris. Personnellement, je suis contre leur présence sur Terre, mais les gestionnaires refusent de s’en départir. Ce sont des filles et elles trouvent ça « cute »… Pathétique! Bref, il faut éliminer les chats avant que le virus ne devienne incontrôlable et que nous soyons surpassés par les zombies. As-tu déjà lu le Guide de survie aux zombies par Max Brooks? C’est un ouvrage com-plet basé sur des observations comportementales et des expéri-ences prouvées scientifiquement très convaincantes. La solution est très radicale, mais hautement efficace. Je te laisse lire le livre pour t’en imprégner et faire ton opinion. M. Roux

Courrier du Roux MAXIME LACROIX, ÉTUDIANT EN AGRONOMIE

PSYCHOLOGIE

*La présente chronique se veut un exercice de détente mentale. Aucun commentaire ou opinion émis dans cet article ne doit être pris au sérieux. Vous pouvez envoyer vos idées pour la chronique par courriel au : [email protected]

En somme, bonne session à vous peuple du Comtois! P.-S. Nous allons laisser beaucoup de fautes volontairement pour pouvoir tester la nouvelle équipe de l’Agral. Nous leur souhaitons bonne chance. Et pour le plaisir de vos yeux, voici une autre photo de la fameuse Marie-Pier!

(Suite de la page 25)

Émissions à écouter : 3. Toutes les émissions de rénovation sur HGTV 2. MMA Unsensored Live sur Spike TV 1. Playmate show and tell sur Spike TV

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