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SEPTen France

à la découvertedes Parcs naturelsde France

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Bouba

Sept et ses amis

énia

Félix Duti

Astrid

Luu Sept

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Voici un guide pour tout savoir sur les parcs naturels

régionaux, nationaux et marins. A quoi servent-ils ?

Comment sont-ils créés ? Quelles richesses recèlent-

ils et quels métiers permettent d’y travailler ?

Mes copains et moi, nous avons passé nos

vacances dans les parcs naturels.

Notre verdict ? En montagne, à la

campagne ou au bord de la mer, les parcs que nous avons visités

nous ont tous subjugués. Croyez-nous, la France métropolitaine et

les territoires d’Outre-Mer regorgent de trésors naturels où l’on peut

pratiquer des dizaines d’activités ! Nous avons bien raison de les

protéger !

dE l’EsPACEPOurlEs EsPèCEs...

Alors, prêts pour le voyage ?

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L’homme a pris conscience qu’il devait protéger la nature. Pour cela, il crée notamment des espaces où la faune et

la flore sont préservées : les parcs naturels. En France, on compte 10 parcs nationaux, 48 parcs naturels régionaux

et 4 parcs naturels marins !

Un parc naturel régional est un lieu remarquable pour ses paysages, sa faune et sa flore typique, mais aussi ses villages. D’ailleurs, un parc naturel naît de la volonté de ces derniers de préserver les richesses naturelles, mais aussi leur architecture, leur histoire, leur culture. Dans les parcs naturels régionaux, les hommes vivent en harmonie avec la nature et les communes tentent de se développer d’une manière durable.

Depuis peu, les hommes ont compris qu’il était urgent de protéger les océans. La créationde parcs marins permet de préserver les mers et leurs habitants, mais aussi de favoriser unepêche durable et une plaisance responsable... Ces parcs naturels marins concernent uniquement la mer et pas le littoral. Leur but est non seulement de protéger le milieu marinmais également de trouver des solutions pour ceux qui en vivent. Le parc marin d’Iroise en Bretagne a vu le jour en 2007. Celui de Mayotte a suivi, en 2010, puis celui du golfe du Lion en Méditerranée, en 2011. Le Parc naturel marin des Glorieuses, qui jouxte celui de Mayotte a été créé en 2012. D’autres parcs marins sont en cours de création comme celui des Estuaires picards, celui d’Arcachon, ou le parc Gironde - Pertuis. La création d’un parc naturel marin en Martinique est également à l’étude. Vous voyez, c’est une vraie déferlante !...

les Parcs naturels régionaux :la nature et ses villages

la vague des parcs naturels marins

Un parc naturel, c’est un espace naturel délimité, mais pas clos ! Un immense parc sans barrière en quelque sorte, où des règles permettent de préserver le paysage et les écosystèmes. Dans un parc naturel, on peut randonner, étudier les plantes, observer les traces d’animaux, faire de l’escalade, de l’équitation, du kayak... A condition de ne pas oublier le maître-mot des parcs naturels :« respect » !

Un parc national est un « joyau » de la nature, un territoire choisi pour la richesse exceptionnelle de ses paysages, de sa faune et sa flore, et aussi de son patrimoine. . . Cette biodiversité doit être sauvegardée. Dans les parcs nationaux, il y a un « cœur de parc », où des règles strictes protègent la nature. On ne peut pas cueillir de plantes, ni se promener en voiture ou faire du feu. Autour du cœur de parc, une zone plus large, « l’aire d’adhésion » englobe les communes qui ont choisi d’adhérer à la charte du Parc national. Les activités sportives ou de loisirs autorisées y sont plus nombreuses que dans le cœur de parc.

les Parcs nationaux ? des joyaux !

uN PArC NAturEl,Qu’Est-CE QuE C’Est ?

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1963 France.Un éden pour le bouquetinPour protéger le bouquetin, en voie de disparition, la France crée son premier parc national : celui de la Vanoise, en Savoie. Il est voisin du parc italien « Grand Paradis », avec lequel il est jumelé depuis 1972. Les deux parcs forment ainsi le plus grand espace protégé d’Europe.

2012 France. Premier parc périurbain d’EuropeLe dixième parc national français, celui des Calanques, est situé aux portes de Marseille. C’est le premier parc périurbain d’Europe, le 3ème au monde après ceux de Sydney et le Cap. Son territoire est essentiellement maritime.

2010 France et Italie. Parc marin international en vueEn 2010, Français et Italiens se sont mis d’accord pour créer ensemble le Parc marin international des Bouches de Bonifacio, dans un détroit séparant la Sardaigne (italienne) de la Corse (française). Ce premier Parc Marin International est encore en gestation.

2007 France. Champ d’algues à préserverLe Parc naturel marin d’Iroise, en Bretagne, est créé dans le but de préserver un espace maritime exceptionnel : c’est le plus grand champ d’algues marines en Europe ( plus de 300 espèces ) et il accueille de nombreuses activités humaines. C’est aussi le premier parc naturel entièrement marin créé en France.

dE l’EsPACEPOurlEs EsPèCEs...

lA PEtItE hIstOIrE

dEs grANds PArCs

1861 France. Fontainebleau,réserve de beautéEmus par la splendeur de la forêt de Fontainebleau, des artistes-peintres obtiennent de Napoléon III la création d’une « réserve artistique » d’un peu plus de 1 000 hectares. Dans le monde moderne, c’est la première mesure volontaire de protection d’un espace naturel.

1872 Etats-unis. Yellowstone, do not destroy !Les Etats-Unis créent le premier Parc national, celui de Yellowstone, dans le Wyoming. D’une surface de près de 9 000 km², cette zone, qui comporte notamment des geysers, est protégée de la destruction.

200 sri lanka.Déjà un sanctuaire !Le roi Devanampiya Tissa établit un sanctuaire de la vie sauvage afin de protéger les animaux et les sites naturels de son pays.

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uN PArC NAturEl,à QuOI çA sErt ?

Imaginez un instant une Terre sans espaces protégés. Le béton viendrait grignoter bien des paysages verdoyants et les mers seraient davantage

polluées  ! Si on ne mettait aucun frein à nos villes, elles s’étendraient dans les zones les plus sauvages. Les parcs naturels permettent de rétablir l’équilibre

entre zones urbaines et espaces naturels. Important, non ?

Des villes de plus en plus grandes, des zones industrielles tentaculaires, des espaces naturels encombrés de grandes routes et de lignes à haute tension… Si on ne disait jamais « stop ! », pas d’immeuble par ici, pas d’autoroute par là, la Terre aurait de moins en moins de grands espaces naturels à offrir aux animaux et aux plantes. Dans les parcs naturels, les hommes ne peuvent pas construire n’importe quoi n’importe où, ni polluer sans vergogne. Ils sont obligés de respecter un équilibre entre zones urbaines et espaces naturels, ce qui est indispensable. Pour être vivable, la Terre a besoin de sa biodiversité et de ses espaces naturels. La disparition d’espèces par exemple ne provoquerait-elle pas de sérieux problèmes dans la chaîne alimentaire ?

Place, place, laissez parler la nature !

Nous avons dépassé cette année le chiffre de 7 milliards d’Humains sur Terre et depuis 2008, les habitants des villes sont plus nombreux que ceux des campagnes. Les citadins ressentent souvent le besoin d’aller « prendre l’air » dans la nature. Les parcs naturels leur donnent la possibilité de s’aérer loin de toute pollution, d’y faire de la randonnée, de l’escalade de la plongée et de découvrir les richesses de la nature. C’est d’ailleurs l’une des raisons d’être des parcs naturels : accueillir les visiteurs et les sensibiliser au respect et à l’importance de l’environnement. Pour cela, des « Maisons du Parc » accueillent le public et des panneaux d’information jalonnent les sentiers.

Promenons-nous,éduquons-nous...

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Obtenir le titre de “Parc naturel régional,” de “Parc national” ou de “Parc marin” est très valorisant pour une région. Les guides touristiques vantent la beauté des paysages (ou des fonds marins), des journalistes viennent faire des reportages, incitant les visiteurs à découvrir ces territoires préservés. Et qui dit visiteurs, dit restaurants, hôtels, commerces... Un parc naturel, cela crée des emplois et des richesses. Mais un tel label se mérite  ! Pour l’obtenir, il faut être prêt à faire des choix en terme de développement économique. Il faut par exemple renoncer à l’exploitation d’une carrière ou encore à l’organisation d’une course de 4x4 ! Du côté des parcs marins, la priorité va aux activités durables de pêche et de plaisance.

dE l’EsPACEPOurlEs EsPèCEs...

Elle est belle,ma région !

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COMMENt CréEruN PArC NAturEl ?

La nature n’a pas attendu les hommes pour être belle ! Mais créer un parc naturel ce n’est pas seulement délimiter une zone naturelle incroyable. C’est

aussi la gérer, l’aménager, la protéger. C’est une véritable organisation !

Qui, le premier, propose la création d’un Parc naturel ? Ce sont souvent les élus locaux, comme les maires de villages par exemple, qui lancent l’idée. Pour les Parcs nationaux et les Parcs marins, l’initiative est lancée par l’Etat et son Ministère de l’écologie. Commence alors un long processus qui peut durer des années ! Un Parc naturel est le fruit de nombreuses discussions, de centaines de réunions, de rapports, de compte-rendus... Objectif : convaincre les autres élus locaux et les habitants du territoire qu’il faut protéger la nature environnante (relativement facile) ; mais aussi un certain nombre de règles liées à la protection du futur Parc naturel (beaucoup moins facile  !). Alors, on négocie, on parlemente et... on finit par se mettre d’accord !

Reste l’ultime validation, au plus haut sommet de l’Etat pour les Parcs nationaux. Pour les Parcs régionaux, la charte du futur Parc naturel est relue par le Préfet de région, puis, s’il est satisfait, transmise au Ministre de l’écologie. C’est lui qui décide ou non du classement en Parc naturel régional. Les Parcs marins sont également créés par arrêté ministériel.

De nombreuses personnes se mettent autour d’une table pour rédiger ce qu’on appelle « la charte » du Parc naturel : des personnes représentant l’Etat, la ville, le département ou la région; d’associations d’habitants, des militants écologiques, des chasseurs... Cette charte fixe les « règles du jeu » destinées à protéger le territoire du parc et à favoriser sa découverte. C’est un contrat, une liste d’engagements qu’il va falloir tenir ! Du côté des Parcs marins, on crée un organe qui regroupe les responsables, les professionnels et les usagers. Cet organe a le pouvoir d’empêcher une activité qui nuirait au milieu naturel.

Pendant 12 ans pour les parcs régionaux et 15 ans pour les parcs nationaux, les gestionnaires veillent à respecter les engagements définis dans la charte. C’est un travail de longue haleine qui demande beaucoup de rigueur ! Et ensuite ? Un territoire classé en Parc national est définitivement assuré de bénéficier de cette protection. Sa charte est réécrite pour viser l’excellence. Quant aux Parcs naturels régionaux reconnus « bons élèves », ils définissent un nouveau projet. Objectif : faire encore mieux ! Et bien sûr, continuer à préserver le territoire et ses habitants.Et les autres ? Ils peuvent être déclassés. Ce fut le cas en 1996 du Parc Naturel Régional du Marais Poitevin. Espérons qu’il regagnera ce titre un jour !

d’abord, on discute !

top là !l’heure des engagements

dernier coup de tampon

Au travail !

Cirque de Gavarnie

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Je m’engage ! En tant que visiteur, je joue un rôle dans la préservation des parcs naturels, qu’ils soient nationaux, régionaux, ou marins. Pour cela, je dois respecter les règles du bon randonneur :Je suis la route ! Je suis les sentiers balisés. Ainsi, je n’abîme pas la flore et je profite des nombreux panneaux explicatifs.dehors les Pierre-à-feu ! Faire un feu, c’est prendre le risque qu’il se propage (sauf lieu aménagé et autorisé).dans les poches les détritus ! Canettes, emballages en plastique, papiers en tout genre arrivent avec moi et repartent avec moi !le silence est d’or ! Nous sommes sur le territoire d’animaux sauvages. N’oublions pas que nos bruits peuvent les effrayer.

dE l’EsPACEPOurlEs EsPèCEs...

Et moi, le visiteur ?

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PArCs NAturEls :dEs hOMMEs Et dEs MétIErs

Recette pour un parc naturel : des plantes, des animaux, des paysages exceptionnels... et des hommes pour veiller à leur préservation ! Environ 1

200 agents travaillent dans les 48 Parcs naturels régionaux français et environ 700 dans les 10 Parcs nationaux. Les métiers exercés sont très variés et pas

uniquement dans la nature !

Des guides pour les visiteurs

Le garde. Dans les parcs nationaux, le garde-moniteur a prêté serment et doit faire appliquer la réglementation du parc. On l’appelle souvent « policier de la na-ture », ce qui est très réducteur : son rôle est principalement d’entretenir le parc, de réaliser un suivi scientifique ou d’effectuer des missions d’accueil du public ou de pé-dagogie à l’environnement. Dans les parcs régionaux, on parle de guide-animateur, éco-garde ou garde vert. Lui n’a pas prêté serment. Il informe le public mais ne peut pas dresser de procès-verbal. L’animateur environnement. Il organise des activités nature pour le public. L’agent de sensibilisation. Il informe le public sur la fragilité du parc et sur les règles de bonne conduite. C’est souvent un « job d’été ».

Animer,éduquer, surveiller

De fins connaisseursdes lieux....

Le conservateur de l’espace naturel.Il est le garant de la bonne gestion et des actions de protection à mettre en place.

Le chargé d’études scientifiques.Il mène des études naturalistes pour le parc (plantes, animaux, roches...).

Le géomaticien. A la fois géographe et informaticien, il établit des cartes « intelligentes ». Il planifie par exemple les meilleurs itinéraires pour la collecte des déchets.

gérer lesespaces naturels

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Les experts en« relooking » nature

L’architecte-conseil. Il conseille les propriétaires et les communes qui veulent améliorer leurs bâtiments ou en construire de nouveaux.

Le chargé d’aménagement, d’urbanisme ou du paysage. Il aide à faire évoluer les projets d’aménagement vers un modèle plus écologique, favorise le développement des énergies renouvelables…

Le chargé de mission patrimoine et culture. Il met en valeur le patrimoine du parc : son histoire, son architecture, ses traditions…

D’indispensableschefs d’orchestre

Le directeur. Il est responsable du bon fonctionnement du parc.

Le responsable administratif et financier. Il veille au respect du droit, à la bonne tenue des comptes et conseille la direction du parc.

Le responsable des ressources humaines. Il s’occupe des embauches, gère les emplois du parc.

L’assistant administratif, le secrétaire, l’agent d’entretien des locaux. Ils aident au bon fonctionnement du parc.

dE l’EsPACEPOurlEs EsPèCEs...

Concevoir,imaginer, développer

diriger,coordonner, conseiller

Plus d’infos sur les métiers des parcs naturels :Atelier technique des Espaces Naturelwww.espaces-naturels.fr, rubrique« métiers »et Métiers de la biodiversitéwww.metiers-biodiversite.fr

Les porte-paroledu parc naturel

Le chef du service tourisme, les agents d’accueil et le chargé de mission “pédagogie à l’environnement”. Ils reçoivent le public et l’informent sur les richesses du parc.

Le chargé de communication. Il conçoit les plaquettes du parc, met en place les programmes d’animation, informe les médias...

Le documentaliste. Il gère les ressources documentaires concernant le parc, comme la photothèque, par exemple..

Accueillir,informer, communiquer

L’étang de Brenne

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Parcs marins

Parcs naturels régionaux

Parcs naturels nationaux

Parc nationaldes écrins

sommaire

Grand Ouest .....................p.14-19Parc naturel régional de la BrenneParc naturel régional Périgord-LimousinParc naturel régional d’ArmoriqueParc Naturel marin d’IroiseParc naturel régional Normandie-MaineParc naturel régional des Boucles de la Seine NormandeParc naturel régional Loire-Anjou-TouraineParc interrégional du Marais poitevinParc naturel régional des Landes de GascogneParc naturel régional de Brière

Nord ........................................p.20-25Parc naturel régional des ArdennesParc naturel régional de la Forêt d’OrientParc naturel régional de la montagne de ReimsParc naturel régional des Marais du Cotentinet du BessinParc naturel régional de la Haute-Valléede ChevreuseParc naturel régional du Gâtinais françaisParc naturel régional Oise - Pays de FranceParc naturel régional de l’AvesnoisParc naturel régional du PercheParc naturel régional Scarpe-EscautParc naturel régional des Caps Marais d’Opale

Grand Est .......................... p.26-29Parc naturel régional des Ballons des VosgesParc naturel régional des Vosges du NordParc naturel régional de LorraineParc naturel régional du Haut-Jura

Massif Centrale .............p.30-35Parc national des CévennesParc naturel régional du PilatParc naturel régional des Monts d’ArdècheParc naturel régional desGrands CaussesParc naturel régional de Millevaches en LimousinParc naturel régional des volcans d’AuvergneParc naturel régional Livradois-ForezParc naturel régional du Morvan

Alpes ....................................... p.36-43Parc national des écrinsParc naturel régional du QueyrasParc naturel régional des Préalpes d’AzurParc naturel régional de ChartreuseParc naturel régional du VercorsParc naturel régional du Massif des Bauges

Méditerranée ...................p.44-51Parc national de Port-CrosParc naturel régional des AlpillesParc naturel régional du LuberonParc naturel régional de CamargueParc naturel régional des BaronniesParc naturel régional de CorseParc naturel régional de la Narbonnaise en Médi-terranéeParc naturel marin du golfe du LionParc naturel régional du VerdonParc naturel régional du Haut-Languedoc

Pyrénées ............................. p.52-55Parc national des PyrénéesParc naturel régional des Pyrénées AriégeoisesParc naturel régional des Causses du QuercyParc naturel régional des Pyrénées Catalanes

Outre-Mer ..........................p.56-63Parc national de la GuadeloupeParc national de La RéunionParc national de GuyaneParc naturel marin de Mayotte Parc naturel régional de GuyaneParc naturel régional de Martinique

Quiz ............................................... p.64

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CentreParc naturel régional de la Brenne

La Brenne doit en partie son aspect marécageux d’aujourd’hui à la découverte

au Moyen-Age, de la carpe danubienne, un poisson adapté à la pisciculture. Des étangs sont alors construits en grand nombre pour l’élevage de ce poisson. Résultat, la Brenne est aujourd’hui une importante zone humide, avec 3 000 étangs... toujours utilisés pour la pisciculture. Mais la Brenne est aussi un important lieu de reproduction pour les oiseaux migrateurs. Des observatoires et des sentiers de découverte ont été aménagés pour observer la faune sans la déranger… Nous avons pu observer des mouettes rieuses et des hérons pourprés. Quant aux poissons, je dois reconnaître que je les ai surtout goûtés, à la Maison du parc  ! Il y avait des frites de carpe et des tartines de carpe fumée. Miam…

Parc naturel régional de la BrenneCentre (Indre)www.parc-naturel-brenne.fr info@parc-naturel-brenne.frMaison du Parc Le Bouchet 36300 Rosnay Tél. 02 54 28 12 12 Infos touristiques : 02 54 28 12 13

L’étang de Brenne au petit matin.

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Aquitaine et LimousinParc naturel régional Périgord-Limousin

La campagne, ici, n’a pas oublié d’être belle  : villages pittoresques, forêts de châtaigniers, collines sillonnées de rivières, églises et châteaux… J’ai emmené tout le monde visiter le château de Jumilhac-le-grand (XIIe/XVe siècle). Il semble sorti d’un conte de fée ! Ensuite, direction Nontron et son Pôle expérimental des métiers d’art. Au fil des expositions, chacun de nous s’est intéressé à un ou plusieurs métiers : ébéniste, designer, sculpteur, chapelière, créatrice textile, ferronnier, céramiste, mosaïste et j’en passe… Nous avons terminé par une dégustation de produits du terroir  : jambon de porc cul noir, foie gras aux figues et au miel, pommes du Limousin. Quels délices !

Parc naturel régional Périgord-LimousinAquitaine (Dordogne) et Limousin (Haute-Vienne)www.parc-naturel-perigord-limousin.fr info@pnrpl.com Maison du Parc La Barde - 24450 La Coquille Tél. 05 53 55 36 00

L’étang de Brenne.

Le château de Jumilhac-le-Grand.

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BretagneParc naturel régional d’ArmoriqueMille sabords  ! Ce parc-là a le goût salé de l’océan. Il s’étend des monts d’Arrée (à l’intérieur des terres) au littoral de la presqu’île de Crozon. Il englobe aussi les îles d’Iroise : Sein, Molène et Ouessant. Astrid nous a emmené en haut du Ménez Hom, une montagne haute de 330 mètres qui était sacrée pour les Celtes. Ici, on a un vaste panorama sur le Finistère et l’océan. Cet endroit a servi à guetter les invasions vikings, puis celles des pirates et des Anglais. Ensuite, nous avons pris le bateau pour l’île d’Ouessant. Je voulais absolument visiter le musée des phares et balises, situé au pied du Créac’h, un phare mythique. Nous avons fait le plein d’histoires de tempêtes et de naufrages…

Parc naturel régional d’ArmoriqueBretagne (Finistère)www.pnr-armorique.fr contact@pnr-armorique.fr Maison du Parc 15, pl aux Foires - BP 27 29590 Le Faou Tél. 02 98 81 90 08

BretagneParc Naturel marin d’IroiseC’est le premier parc naturel marin créé en France. Pour le trouver, rien de plus facile : allez à la pointe de la Bretagne et regardez la mer. Le parc est là ! Il s’étend sur 3 550 km² de zones immergées. Avec d’autres «  p’tits mousses  », nous avons embarqué sur une chaloupe sardinière grâce à une association qui propose des sorties en mer sur des voiliers anciens (ou leur reconstitution). Nous avons navigué jusqu’à l’île d’Ouessant. Un banc de dauphins est venu à notre rencontre   ! Astrid, Duti et moi avons participé à une plongée sous-marine sur une épave. Une multitude de poissons s’y cachaient. Normal : plus de 120 espèces de poissons vivent en mer d’Iroise. C’est aussi le plus grand champ d’algues marines d’Europe !

Parc naturel marin d’Iroisewww.parc-marin-iroise.frPointe des Renards29 217 Le ConquetTél. 02 98 44 17 00

« P’tits mousses », un projet pédagogique du Parc naturel marin d’Iroise.

Plongeur au-dessus d’un champ de laminaires dans le Parc naturel marin d’Iroise.

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Basse-Normandieet Pays de la LoireParc naturel régionalNormandie-Maine

Ca, c’est de la campagne  ! Collines, landes, forêts, bocages, vergers, rivières… Et plein de charmants villages. D’abord Saint-Céneri-le-Gérei, un bourg de carte postale blotti dans une boucle de la Sarthe  ;

puis Lassay-les-Châteaux, doté d’un magnifique château médiéval aux tours impressionnantes  ; enfin Domfront, cité fortifiée du XIe siècle perchée sur un éperon rocheux. Il reste tant de villages à découvrir… Mais Bouba a remarqué de grands vergers de poiriers « haute-tige », qui illuminent le paysage lors de leur floraison en avril. Il nous emmène à la Maison de la pomme et de la poire à Barenton, où l’on peut visiter un musée et un verger conservatoire. Et goûter à quelques délices. J’opte pour un jus de poires. Miam !

Parc naturel régional Normandie-MaineBasse-Normandie (Orne, Manche) et Pays de la Loire(Mayenne et Sarthe)www.parc-naturel-normandie-maine.fr info@parc-normandie-maine.fr Maison du Parc BP 5 61320 Carrouges Tél. 02 33 81 13 33

Haute-NormandieParc naturel régional

des Bouclesde la Seine Normande

Ici, la Seine serpente paresseusement avant d’aller se jeter dans la Manche. Le fleuve peut encore se traverser en plusieurs endroits

par un bac, qui transporte voitures, vélos et passagers d’une berge à l’autre. C’est un service public gratuit. Avec nos vélos, nous avons emprunté un bac à Jumièges -où se trouve l’une des trois abbayes

du parc-, avant d’aller pédaler dans la forêt de Brotonne. Au fil de notre randonnée, nous avons fait des haltes pour visiter un four à pain (à La Haye-de-Routot), la Maison du lin (à Routot), le musée

du sabotier (à La Haye-de-Routot), un moulin à vent (à Hauville) et pour admirer des maisons à colombages. Puis nous avons fait

une journée de canoë sur la Risle. Une belle balade !

Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande

Haute-Normandie (Eure et Seine-Maritime)www.pnr-seine-normande.com

contact@pnr-seine-normande.com Maison du Parc

BP 13 76940 Notre-Dame de Bliquetuit

Tél. 02 35 37 23 16

Vergers dans le Parc naturel régional.

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Centre et Pays de la LoireParc naturel régionalLoire-Anjou-TouraineCette terre est bénie des dieux. Un climat doux, de nombreux cours d’eau

et une terre riche... Il y a tant de choses à voir, que nous ne savions pas par où commencer. Moi, ce que j’aime par dessus tout, ce sont les châteaux ! Il y

en a tout le long de l’itinéraire « La Loire à vélo », qui s’étend sur 800 kilomètres. Sur nos bicyclettes, nous sommes allés de Villandry (quels jardins somptueux !)

à Ussé (beau comme un joyau). Sept nous a entraîné ensuite voir plusieurs sites troglodytes, car ici on trouve des habitations creusées dans la roche. Nous avons visité les souterrains du château de Brézé et les maisons troglodytes de Forges. Puis toute la bande s’est initiée à la vannerie à la coopérative de Villaine-les-Rochers, où travaillent 80 vanniers. J’ai tressé le plus beau des paniers !

Parc naturel régional Loire-Anjou-TouraineCentre (Indre-et-Loire) et Pays de la Loire (Maine-et-Loire)www.parc-loire-anjou-touraine.fr info@parc-loire-anjou-touraine.fr Maison du Parc 15, avenue de la Loire 49730 Montsoreau Tél. 02 41 38 38 88

Poitou-Charenteset Pays de la LoireParc interrégionaldu Marais poitevinIci, on se déplace sur des barques appelées « plates  ». Ce que je n’ai pas manqué de faire. J’ai adoré glisser sur les lentilles d’eau à travers le labyrinthe des canaux, guidé par un batelier. J’ai même vu des loutres ! Le Marais poitevin est la deuxième plus grande zone humide de France après la Camargue. Les zones humides représentent une richesse écologique exceptionnelle mais fragile. Le Parc du Marais poitevin a d’ailleurs été déclassé en 1996 pour n’avoir pas su préserver suffisamment son environnement. Il a alors pris le nom de « parc interrégional » et depuis, les deux régions concernées (Poitou-Charentes et Pays de la Loire) font des démarches pour obtenir à nouveau le label « parc naturel régional ». J’espère qu’il l’obtiendra !

Parc interrégional du Marais poitevinPoitou-Charentes (Deux-Sèvres, Charente-Maritime)et Pays de la Loire (Vendée)2, rue de l’Eglise79510 Coulon Tél. : 05 49 35 15 20 www.parc-marais-poitevin.frwww.emotion-marais-poitevin.fr

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AquitaineParc naturel régional des Landes de GascognePas besoin d’aller en Amazonie pour pagayer sous une voûte de feuillages. Il suffit de randonner en canoë sur la Leyre, qui passe au cœur des Landes. Evidemment, si on s’intéresse de près aux végétaux (aulnes, chênes, saules) ou aux animaux qui peuplent ce milieu (martin pêcheurs, loutres, hérons)- on voit bien qu’on est pas en forêt tropicale ! Dès qu’on s’éloigne de la Leyre, on est au milieu des pins. A l’écomusée de Marquèze, nous avons appris que la plupart des pinèdes ont été plantées au XIXe et XXe siècle, pour exploiter le bois et la résine. Avant, le territoire était surtout constitué de landes humides où des bergers emmenaient leurs moutons. Ils les surveillaient parfois juchés sur des échasses. Un mode de vie disparu !

Parc naturel régional des Landes de GascogneAquitaine (Gironde et Landes)www.parc-landes-de-gascogne.fr info@parc-landes-de-gascogne.fr 33 route de Bayonne 33830 Belin-Béliet Tél. 05 57 71 99 99

Pays de la LoireParc naturel régionalde BrièreAvec les copains, nous avons fait une belle promenade en chaland (une barque d’ici) à travers les marais de la Brière. Nous avons navigué d’île en île et le long de canaux, tout en ouvrant l’œil pour observer les oiseaux. Cela se passait au cœur de la presqu’île de Guérande, à quelques kilomètres du fracas des vagues de l’océan Atlantique… Ce que j’ai préféré, c’est la visite à pied du village de Kerhinet. Une vingtaine de chaumières y ont été restaurées. Ces maisons sont appelées ainsi car leur toit est fait de chaume, c’est à dire de roseaux, abondants dans cette région de marais. Maintenant, je rêve d’une chaumière à moi, avec un potager

protégé par des murets de pierres…

Parc naturel régional de Brière(Loire-Atlantique)Pays de la Loirewww.parc-naturel-briere.fr

tourisme@parc-naturel-briere.fr Village de Kerhinet44410 Saint-LyphardTél: 02.40.66.85.01

Une chaumière dans le Parc naturel régional de Brière.

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La vallée de la Semoy.

Lac d’Orient et lac du Temple.

ArdennesParc naturel régional des

ArdennesIci se succèdent forêts profondes, vallées, cours

d’eau et pâtures. La brume vient parfois les recouvrir, apportant une ambiance mystérieuse.

Je comprends mieux les nombreuses légendes que j’ai pu lire... Nous en avons découvert d’autres

en montant à bord du Train des légendes. Un spectacle plonge les voyageurs dans le monde du

Mawhot, un monstre qui hante la Meuse depuis la nuit des temps... Retour ensuite à la réalité et

aux activités  ! Nous avons traversé la région à VTT grâce à la Voie Verte Trans’Ardennes,

qui relie Givet (proche de la frontière belge) à Charleville-Mézières. A chaque halte, Félix nous

récitait des poésies d’Arthur Rimbaud, célèbre poète qui a grandi à Charleville. Une autre

façon de voyager très loin !

Parc naturel régional des ArdennesArdennes (Champagne-Ardenne)

www.parc-naturel-ardennes.fraccueil@parc-naturel-ardennes.fr

Syndicat mixte du Parc naturel régional des Ardennes

91 place de Launet08170 Hargnies

Tél. 03 24 42 90 57

Champagne-ArdenneParc naturel régional de la Forêt d’OrientComme j’aime le calme apaisant des lacs ! Ici, je suis comblée. Il y a le lac du Temple, fréquenté surtout par les pêcheurs, où j’ai pu écouter le clapotis de l’eau sans être dérangée. Au lac d’Orient on peut pratiquer la voile, la planche à voile, le canoë... Bref, toutes les activités nautiques non motorisées. Enfin, le lac Amance est consacré au motonautisme (jet ski, ski nautique). Evidemment, l’ambiance est plus sonore… Après avoir photographié des hérons et un balbuzard pêcheur depuis un observatoire au lac du Temple, j’ai suivi le sentier de découverte des salamandres où j’ai pu prendre des photos de ce drôle de lézard !

Parc naturel régional de la Forêt d’OrientChampagne-Ardenne (Aube)www.pnr-foret-orient.fr Portail touristique : www.lacs-champagne.frinfo@pnrfo.org Maison du Parc 10220 Piney Office de tourisme intercommunal Tél : 03 25 43 38 88

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Champagne-ArdenneParc naturel régional

de la montagne de ReimsUn mille-feuilles. C’est à cela que ressemble le sous-sol champenois, avec sa craie, ses sables, ses argiles et ses calcaires. Equipé d’un livret trouvé à la Maison du Parc, Luu nous a initié à la géologie à la carrière pédagogique de Mailly-Champagne. Mais la montagne de Reims est surtout connue pour ce que l’homme fait pousser dessus  : les vignes qui donnent le champagne et ses « grands crus ». Nous y avons aussi observé le plus grand ensemble de hêtres tortillards d’Europe, les «  faux de Verzy  ». Ces arbres tordus semblent surgis d’un cauchemar… Après notre promenade en forêt, j’embarque tout le monde pour Reims, visiter la cathédrale, un chef-d’œuvre de l’art gothique. La belle « dame » fête ses 800 ans en 2011 !

Parc naturel régional de la Montagne de ReimsChampagne-Ardenne (Marne)www.parc-montagnedereims.fr contact@parc-montagnedereims.fr Maison du Parc Chemin de Nanteuil 51480 Pourcy Tél : 03 26 59 44 44

Littoral à Sainte-Marie du Mont.

Les « faux de Verzy », des arbres mythiques.

Basse-NormandieParc naturel régional des Marais

du Cotentin et du BessinTout le monde en canoë ! Ici, les marais succèdent aux marais et nous pagayons sur

la Douve, l’un des quatre cours d’eau qui alimentent cette région humide. Félix, notre passionné d’Histoire, nous emmène ensuite admirer des châteaux, manoirs et clochers

fortifiés, nombreux dans la région. Jusqu’au moment où nous arrivons en vue des plages. Nous sommes sur les lieux du débarquement de Normandie ! Je fonce avec Félix visiter

le musée du débarquement de Utah beach, à Sainte-Marie-du-Mont. Les événements du «D Day » le jour où nos alliés ont débarqué pour chasser les Allemand qui

occupaient la France- y sont retracés en détails et nous découvrons des véhicules de l’époque. Je reste sur place pour étudier les cartes d’Etat-Major.

Félix, lui dresse la liste des musées consacrés à la Seconde Guerre mondiale. Il y en a tant !

Parc naturel régional des Maraisdu Cotentin et du BessinBasse-Normandie (Manche et Calvados)www.parc-cotentin-bessin.frinfo@parc-cotentin-bessin.fr Maison du parc3 village Ponts d’Ouve 50500 Saint-Côme-du-Mont Tél. 02 33 71 65 30accueil@parc-cotentin-bessin.fr

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Ile-de-FranceParc naturel régional du Gâtinais français

Gâtinais ? Ce nom provient des terres sablonneuses qui composent le territoire, appelées gâtines. Ici, le paysage

est assez insolite. On y voit des plaines de sable, des forêts, des landes de bruyères et des chaos rocheux. Certains coins sont des paradis pour les grimpeurs, qui viennent escalader les blocs de grès éparpillés dans la forêt. J’en ai fait autant et je me suis régalée. L’endroit le plus connu est la Mer de Sable, une étendue de sable blanc au cœur du massif des Trois-Pignons, avec en son centre, un rocher nommé « le Cul-du-Chien ». Ensuite, j’ai visité le Conservatoire National des Plantes Médicinales, Aromatiques et Industrielles de Milly-la-Forêt, où j’ai goûté une délicieuse menthe poivrée.

Parc naturel régional du Gâtinais françaisIle-de-France (Essonne et Seine-et-Marne)www.parc-gatinais-francais.fr info@parc-gatinais-francais.fr Maison du Parc 52 route de Corbeil 91590 Baulne Tél.: 01 64 98 73 93

Ile-de-FranceParc naturel régional de la Haute-Vallée de ChevreuseLe Chat Botté ? Nous l’avons rencontré  ! Et aussi le Petit Poucet, la Belle au bois dormant et bien d’autres personnages des contes de Perrault. Où ? Au château

de Breteuil où l’univers de ces contes est reconstitué. Un plongeon dans l’imaginaire que j’ai adoré. Puis mon ami

Sept nous a embarqué pour une balade « en l’air » dans la forêt de Rambouillet, avec l’Odyssée Verte. C’est un sentier

suspendu qui permet de se promener à cinq mètres du sol, à hauteur des branches, grâce à une vingtaine de passerelles. L’écorce, les feuilles et les

futaies n’ont plus de secrets pour nous ! Nous sommes allés ensuite à la Bergerie Nationale où naissent plus de 1000 agneaux chaque année. Ce soir, pas besoin de compter les moutons pour

dormir…

Parc naturel régional de la Haute-Vallée de ChevreuseIle-de-France (Yvelines)

www.parc-naturel-chevreuse.fr accueil.pnr.chevreuse@wanadoo.fr Château de la Madeleine Chemin Jean Racine 78472 Chevreuse cedex Tél. 01 30 52 09 09

Promenade en Haute-Vallée de Chevreuse.

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Picardie etIle de FranceParc naturel régional Oise - Pays de FrancePour le trouver, c’est simple  : ce parc est au nord de Paris. On y compte trois massifs forestiers et de petites rivières. Mais avouons-le, ce qui intéressait surtout les copains, c’est le Parc Astérix. Ils y ont foncé ventre à terre  ! Moi, j’avais surtout envie l’aller voir le majestueux château de Chantilly. Heureusement, Enia et Duti y sont venues avec moi. Enia pour la promenade dans l’immense parc, dessiné par l’architecte Le Nôtre à la fin du XVIIe

siècle ; Duti pour voir les Grandes Ecuries, situées à côté du château. Autrefois, 240 chevaux et 500 chiens y vivaient et participaient à des chasses quotidiennes. Aujourd’hui, ce sont les spectacles équestres et les animations qui se succèdent… Diantre, quel style, ces chevaux !

Parc naturel régional Oise- Pays de FrancePicardie (Oise) et Ile de France (Val d’Oise) www.parc-oise-paysdefrance.fr contact@parc-oise-paysdefrance.fr Château de la borne Blanche BP 648 rue d’Herivaux 60560 Orry-la-Ville Tél. 03 44 63 65 65

Le château de Chantilly.

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Basse Normandie, CentreParc naturel régionaldu PercheL’emblème, ici, c’est le cheval. Et pas n’importe lequel : le percheron, bien sûr ! Cet animal élégant et puissant, d’un gris pommelé, fut le grand cheval de travail du début du XXe siècle. Nous avons d’abord admiré ce cheval dans le domaine du manoir de Courboyer, qui accueille la Maison du Parc. Puis nous avons effectué une balade à travers la forêt de Senonches, grâce à un attelage tiré par deux solides percherons. Les forêts sont nombreuses ici, mais aussi les bocages bordés de haies et les rivières. Nous avons admiré de splendides manoirs et de jolis villages. Et dégusté de délicieux jus de pomme. On dit qu’il existe plus de 150 variétés anciennes

et locales de ce fruit !

Parc naturel régional du PercheBasse Normandie (Orne),Centre (Eure et Loir)www.parc-naturel-perche.fr secretariat@parc-naturel-perche.fr Parc naturel régional du Perche

Maison du Parc - Courboyer 61340 Noce

Tél : 02 33 85 36 36

Le manoir de Courboyer et ses chevaux percherons.

Nord-Pas-de-Calais Parc naturel régional de l’AvesnoisAu cœur de la forêt de Mormal, nous avons suivi le circuit de découverte “Itinéraire d’un forestier en herbe”, qui présente les diverses activités des forestiers. Ici, il y a des chênes, quelques hêtres, des charmes et des frênes. Comme nous ne faisions pas de bruit, nous sommes tombés nez à nez avec un cerf, qui a détalé vite fait. Les cerfs sont nombreux à vivre dans cette forêt. Le reste du parc de l’Avesnois est surtout fait de bocages, de prairies et de haies d’aubépines. On peut faire du cyclotourisme, du VTT, de la randonnée pédestre ou équestre… et déguster de nombreuses spécialités que je vous conseille  : Maroilles au lait cru (c’est un délicieux fromage), beurre fermier, jus de pommes…

Parc naturel régional de l’AvesnoisNord-Pas-de-Calais (Nord)www.parc-naturel-avesnois.fr contact@parc-naturel-avesnois.fr Maison du Parc - Grange Dîmière 4 cour de l’Abbaye. BP 11203 59550 Maroilles Tél : 03.27.77.51.60

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Nord Pas de CalaisParc naturel régionaldes Caps Marais d’Opale

Ici, j’ai l’impression de plonger dans la carte de l’Europe : nous avons randonné sur les falaises du cap Gris-Nez et du cap Blanc-Nez qui surplombent la Manche et

nous pouvions voir l’Angleterre juste en face… Plus au sud, les falaises sont remplacées par de grandes plages de sable. C’est un endroit idéal pour faire du char à voile ou du char à cerf-volant. Nos pas nous ont mené ensuite à travers les vallons du bocage boulonnais. Le chemin est jalonné d’auberges où l’on peut déguster les spécialités régionales et jouer à des jeux traditionnels. Cela nous a valu de belles parties avec des jeux dont nous ne connaissions même pas l’existence…

Parc naturel régional des Caps Marais d’OpaleNord Pas de Calais (Pas-de-Calais)www.parc-opale.fr info@parc-opale.fr Caps et Marais d’Opale BP 22 le Wast 62142 Colembert Tél. 03 21 87 90 90

Le terril Sabatier, pas une montagne, mais une ancienne mine !

Nord Pas-de-CalaisParc naturel régional

Scarpe-EscautDu haut de ces terrils, deux siècles d’extraction minière vous contemplent  ! Dans ce parc, une trentaine de terrils constituent une chaîne de collines artificielles. Ce sont les vestiges de l’exploitation du charbon entamée au XVIIIe siècle et aujourd’hui terminée. A présent, les herbes poussent dessus et les bases de loisirs s’installent à leurs pieds, comme celle de Chabaud Latour à Condé sur l’Escaut, ou le lac des

Argales à Rieulay où nous avons fait de la voile. Mais il n’y a pas que le souvenir des mines, ici. Nous avons

compté quatre forêts et nous y avons fait de belles balades. Enfin, sachez que le parc de Scarpe-Escaut

fut le tout premier des parcs naturels régionaux de France. Il fut créé en 1968. Oui Monsieur !

Parc naturel régional Scarpe-EscautNord Pas-de-Calais (Nord)www.pnr-scarpe-escaut.fr contact@pnr-scarpe-escaut.fr Maison du Parc « Le Luron » 357 rue Notre Dame d’Amour 59230 Saint Amand les Eaux Tél. 03.27.19.19.70

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Alsace et LorraineParc naturel régional des Vosges du NordAttention, ne vous fiez pas à son nom  : ce parc n’est pas situé dans le département des Vosges, mais en Alsace et en Lorraine, dans le massif des Vosges du Nord. Ce ne sont pas les occupations qui manquent dans ce parc qui compte de nombreuses forêts... J’ai compté 2 700 kilomètres d’itinéraires de randonnées pédestres, équestres ou VTT, 26 musées et expositions liés à l’histoire ou aux savoir-faire, 118 sites historiques, 35 châteaux forts et 2 châteaux Renaissance ! Souvent construits sur des pitons, les châteaux forts cachent parfois des grottes ou des souterrains qui attirent des tas d’animaux : lézards de murailles, faucons, chauves-souris… N’y aurait-il pas aussi des trésors là-dedans ? Je vais étudier la question !

Parc naturel régional des Vosges du Nord – Réserve de biosphère transfrontalièreAlsace (Bas-Rhin ) et Lorraine (Moselle)www.parc-vosges-nord.fr contact@parc-vosges-nord.fr Maison du Parc BP 24 67290 La Petite Pierre Tél. 03 88 01 49 59

Alsace, Franche Comté, LorraineParc naturel régionaldes Ballons des VosgesA moi les grands espaces ! Le Parc des Ballons des Vosges est l’un des plus vastes de France. Dans ses forêts, qui recouvrent les deux

tiers de sa surface, on peut croiser le grand tétras (appelé aussi grand coq de bruyère), le chamois ou le lynx. J’ai exploré les lieux à

cheval et aperçu plusieurs chevreuils. Ici, les cours d’eau et la richesse du sous-sol ont donné très tôt naissance à de multiples industries. D’où des visites passionnantes à effectuer. Comme celle du parc de Tellure, qui permet de découvrir des anciennes mines d’argent. Après la visite du musée, J’ai plongé dans les mines grâce à la « visite spéléo », avec ligne de vie et tyrolienne, en compagnie d’un spéléologue.Une vraie aventure !

Parc naturel régional des Ballons des VosgesAlsace (Haut-Rhin), Lorraine (Vosges),Franche Comté (Haute-Saône et Territoire de Belfort)www.parc-ballons-vosges.fr info@parc-ballons-vosges.fr Maison du Parc 1 cour de l’Abbaye 68140 Munster Tél. 03 89 77 90 34

Le château de Froensbourg, dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord..

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Franche-comté et Rhône-Alpes Parc naturel régional du Haut-JuraC’est parti pour l’aventure ! Nous nous sommes lancés à pied dans les Grandes Traversées du Jura, sacs au dos et nuit dans les gîtes. De cols en sommets, de forêts d’épicéas en pâturages, nous longeons la Suisse et côtoyons parfois les troupeaux de vaches montbéliardes. D’ici, on peut parfois admirer au loin toute la chaîne des Alpes. Les Lynx, eux, sont tout près mais ils se cachent bien… Nous faisons une halte mémorable au fort des Rousses, où nous tentons la tyrolienne géante du parc aventure (250 mètres), suivie, pour se remettre, par la visite des caves où est fabriqué un succulent fromage du Jura, le Comté : plus de 55 000 Comtés sont affinés ici chaque année. Miam ! Parc naturel régional du Haut JuraFranche-comté (Jura, Doubs) et Rhône-Alpes (Ain)www.parc-haut-jura.fr parc@parc-haut-jura.fr Maison du Haut-Jura 39310 Lajoux Tél. 03 84 34 12 27

LorraineParc naturel régional de LorraineSitué au nord-est de la France, ce parc

est scindé en deux parties : à l’ouest, une région qui compte de grandes forêts

de feuillus ; à l’est, le pays des étangs et le Saulnois, une région où l’on a longtemps extrait

du sel de la terre. Armé d’un guide des promenades à vélo, j’ai fait mon choix parmi la multitude de balades possible. Bouba a exigé de s’arrêter pour acheter des mirabelles dans l’un des nombreux vergers que nous avons croisés. Excellente idée car elles sont délicieuses ! Puis nous avons visité le parc animalier de Sainte-Croix, lieu de découverte de la faune européenne et de la biodiversité mondiale. Duti en a profité pour dessiner des loups gris d’Europe dans son carnet de voyage…

Lorraine (Meuse, Meurthe-et-Moselle et Moselle)Parc naturel régional de Lorrainewww.pnr-lorraine.com Logis Abbatial Rue du Quai BP 35 54702 Pont-à-Mousson cedex Tél. 03 83 81 67 67

Sous-bois dans une forêt de feuillus en Lorraine.

Pique-nique dans les pâturages du Parc naturel

régional du Haut-Jura.

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- Mes amis, quel périple ! Nous suivons le circuit des « 160 kilomètres de Florac »…

Il s’agit d’un célèbre raid d’endurance équestre, qui se déroule chaque année à travers les Cévennes. Nous ne sommes pas des cavaliers de réputation internationale, alors nous ne participons pas à cette compétition ! Mais nous suivons l’itinéraire qui emprunte le tracé originel de la course. Rose, ma jument est assez docile et c’est tant mieux !

Nous sommes près de Florac, notre ville de départ, où se trouve, dans un superbe château médiéval, le siège du parc national. Nous remarquons des huttes de branchages au bord du Tarnon, un affluent du Tarn.

- “Elles ont un drôle d’air, ces cabanes”, fait remarquer Luu. Moi, j’ai compris.

“Et pour cause”, dis-je : “ce sont des castors qui les ont fabriquées”.Je suis enthousiaste à l’idée de pouvoir photographier ces animaux. Nous éloignons les chevaux et je me mets en “planque” pendant un long moment. Je fais plein de super clichés de castors. A la fin, Astrid s’impatiente :

- “Alors, on le fait, ce circuit, ou on campeici ?”

Après avoir traversé de sombres forêts, nous atteignons des pentes herbeuses battues par les vents. Nous gravissons le mont Aigoual. Au sommet, la vue est magnifique. Tout le sud

Toute la bande sillonne le Parc

national des Cévennes à

cheval. Une équipée marquée par la rencontre

de nombreux animaux...

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de la France s’étale à nos pieds jusqu’à la mer.

Nous arrivons maintenant en vue des gorges de la Jonte. Ces gorges sauvages sont le territoire de rapaces réintroduits dans les années 1980, notamment des vautours fauves et moines. J’ai le nez en l’air pour tenter de les apercevoir.Et je ne suis pas déçue : des rapaces tournent dans le ciel. Alors que nous remontons de l’autre côté des gorges,

l’un deux va se poser dans un pin.Nous pouvons l’observer à la jumelle. Alors, “fauve” ou “moine” ? Félix est descendu de sa monture pour consulter un guide de la faune.

- “Vautour moine !” s’exclame-t-il.

Les vautours moines font leurs nids dans les arbres et je vois un nid dans

Les castors sont de retour!

Un vautour moine en vol.

PArC NAtIONAldEs CéVENNEs

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ce pin. Les vautours fauves, eux,

nichent dans les falaises.Le Parc national compte une vingtaine de couples de vautours-moines”. Grâce à mon zoom, je réussis un joli cliché. Nous ne nous approchons pas plus. Le terrain est trop accidenté et nous préférons laisser l’oiseau tranquille.

Nous arpentons ensuite les étendues herbeuses du causse Méjean, vaste plateau calcaire parsemé de fermes isolées. Puis nous traversons les gorges du Tarn, parsemées de canoës multicolores. De gîte en gîte, nous parvenons au mont Lozère. Astrid s’étonne de croiser régulièrement des randonneurs accompagnés d’un ou plusieurs ânes.

- “Normal, explique Félix : le chemin de Stevenson passe par ici.” Stevenson ? “Robert-Louis Stevenson, voyons ! L’auteur de “l’Ile au trésor”.Devant notre air ahuri, notre ami nous explique :

- “Cet écrivain écossais a aussi écrit “Voyage avec un âne dans les Cévennes”. Un itinéraire reprend le chemin qu’il a suivi et de nombreux lecteurs viennent marcher sur ses traces”.

- “Moi, s’exclame Enia, je vais écrire “Voyage avec un copain savant dans les Cévennes” “!

Des randonneurs sur le Mont Aigoual.

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Parc nationaldes Cévennes Languedoc-Roussillon (Lozère, Gard) et Rhône-Alpes (Ardèche)

A voir : les vallées cévenoles, le massif de l’Aigoual, le mont Lozère, les gorges du Tarn et de la Jonte, le causse Méjean.A faire : Randonnée pédestre, équestre, à VTT : 5 000 km d’itinéraires balisés.Faune : 2 410 espèces animales (45 % des vertébrés de France). 20 espèces de chauves-souris. Nombreux rapaces menacés : aigle royal, faucon pèlerin, grand duc, vautours fauves et moines... Flore : riche et diversifiée.

Siège du Parc national : 6 bis place du Palais 48400 FloracTél. 04 66 49 53 00info@cevennes-parcnational.frwww.cevennes-parcnational.fr

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Rhône-AlpesParc naturel

régional des Monts d’Ardèche

Dans ce parc situé au sud-ouest de la région Rhône-Alpes, il y a mille et une activités à faire ! Alors nous nous sommes éparpillés au gré de nos envies : Luu et Félix ont foncé vers le Moulin de Mandy – un ancien moulin à eau restauré -, Sept a opté pour le musée de la châtaigneraie, Astrid a filé pour une randonnée aquatique suivie d’une via Ferrata, Enia est allée visiter des villages de charme... Quant à moi, je me suis rendue au musée de la laine et du mouton, pour photographier la tonte des moutons et le travail de la laine. Ensuite, nous nous sommes retrouvés autour de Bouba, qui nous avait préparé une délicieuse tarte aux myrtilles, une spécialité ardéchoise que je vous conseille !

Parc naturel régional des Monts d’ArdècheRhône Alpes (Ardèche)www.parc-monts-ardeche.fr Tourisme : www.decouverte-monts-ardeche.fraccueil@parc-monts-ardeche.fr Domaine de ROCHEMURE 07380 JaujacTél : 04 75 36 38 60

Rhône-Alpes(Loire et Rhône)

Parc naturel régionaldu PilatDescendre une montagne en trottinette tout-terrain ? C’est ce que nous avons fait depuis le crêt de L’Oeillon, un des sommets du Pilat. Une descente échevelée et une belle partie de rigolade ! Sur ce massif proche de Lyon et de Saint-Etienne, nous avons visité Malleval, un village qui surplombe le Rhône et compte de belles maisons Renaissance. J’ai ensuite emmené Luu et Félix voir la Maison des Tresses et Lacets, dans la vallée du Dorlay. Plus de 50 machines en bois datant de 1750 y fabriquent lacets et cordons avec des fils multicolores. Le tout par le biais de l’énergie hydraulique ! Le reste de la bande est parti à Condrieu faire du ski nautique grâce à un téléski semblable aux remontées mécaniques des sports d’hiver. Original, non ?

Parc naturel régional du PilatRhône-Alpes (Loire et Rhône)www.parc-naturel-pilat.fr info@parc-naturel-pilat.fr Maison du Parc Moulin de Virieu 42410 Pelussin Informations touristiques :

www.pilat-tourisme.frTél. 04 74 87 52 00

Les pâturages du Parc régional du Pilat et ses belles vaches ont donné le savoureux fromage « Rigotte de Condrieu ».

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Midi-PyrénéesParc naturelrégional desGrands CaussesPas question de venir ici sans descendre les magnifiques gorges du Tarn. Nous avons donc loué des canoës-kayaks. J’ai adoré me laisser glisser dans les rapides entre les hautes falaises. Le parc compte aussi d’autres gorges (celles de la Dourbie et de la Jonte) et bien sûr, des causses. Ce sont de vastes plateaux calcaires. Le Causse du Larzac est le plus connu. J’ai embarqué toute la bande faire un tour sur le vélorail du Larzac - sorte de pédalo sur rails- pour un parcours de 16 kilomètres avec viaducs et tunnels. Après cela, nous étions un peu fatigués, mais cela ne nous a pas empêché de visiter Micropolis la cité des insectes, un bourdonnant parc de loisirs pour futurs entomologistes !

Parc naturel régional des Grands CaussesMidi-Pyrénées (Aveyron)www.parc-grands-causses.fr info@parc-grands-causses.fr 71, bd de l’Ayrolle BP 50126-12101 Millau Cedex Tel. : 05 65 61 35 50

En Ardèche, randonneurs dans la régions des Sucs (sommets en forme de pain de sucre).

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LimousinParc naturel régional de Millevaches en LimousinOrganisé autour du vaste plateau de Millevaches, ce parc est un « château d’eau », où naissent de nombreuses rivières : la Vienne, la Vézère, la Creuse, la Corrèze… C’est un lieu où la vie est encore rythmée par l’agriculture : vaches et brebis limousines peuplent les pâturages. Pourtant, Millevaches ne veut pas dire mille vaches mais probablement mille « vatz », c’est-à-dire mille « sources ». Nous avons arpenté le plateau à cheval. Arrivés au lac de Vassivière, la randonnée s’est terminée par un bon bain pour tout le monde. Duti et Enia ont ensuite visité le centre d’art contemporain situé sur une petite île de ce lac. On y voit des sculptures partout : dans le centre, mais aussi dans la nature.

Parc naturel régional de Millevaches en LimousinLimousin (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne)

www.pnr-millevaches.frinfo@pnr-millevaches.fr

Parc naturel régional de Millevaches en Limousin

Le Bourg 23 340 Gentioux-Pigerolles Tél : 05 55 67 97 90

AuvergneParc naturel régional des volcans d’AuvergneDirection le point le plus haut du Massif Central  ! C’est le Puy de Sancy, 1 886 mètres, situé sur le massif des monts Dore. Facile  : il y a le téléphérique... Autour des monts Dore, le parc des volcans compte trois autres massifs  volcaniques : les monts Dômes, les monts du Cantal et le Cézalier. D’ailleurs, c’est le plus vaste parc de France Métropolitaine. Nous avons enchaîné avec la visite de Vulcania, un parc d’attraction consacré aux volcans et aux phénomènes naturels. Au programme, films 3D ou 4D, écran à 180 %, plates-formes dynamiques, parcours pédagogiques... nous avons appris une foule de choses sur les géants endormis -ou non- de la planète.

Parc naturel régional des Volcans d’AuvergneAuvergne (Cantal et Puy-de-Dôme)www.parc-volcans-auvergne.com parc.volcans@wanadoo.fr Montlosier 63970 Aydat Tél. 04 73 65 64 00

AuvergneParc naturel régional

Livradois-ForezC’est le nez en l’air que j’ai visité ce pays de moyenne montagne : que d’oiseaux  ! J’ai photographié des palombes, des éperviers et même un milan royal… Nous nous sommes rendus dans la ville de Thiers, célèbre pour ses fabriques de couteaux et Bouba nous a fait goûter un délicieux fromage, la fourme d’Ambert (une cousine du bleu). Puis, nous avons visité le « Jardin pour la Terre » d’Arlanc. C’est un parc de six hectares à l’image d’un planisphère, qui permet d’effectuer un tour du monde sur les traces des explorateurs : 2 000 variétés et 700 espèces de plantes sont restituées sur leur continent d’origine. C’est ainsi que nous avons retrouvé le géranium en Afrique et la tomate en Amérique du Sud…

Parc naturel régional Livradois-ForezAuvergne (Puy-de-Dôme et Haute-Loire)

www.parc-livradois-forez.org info@parc-livradois-forez.org

BP 17 63880 St-Gervais-sous-Meymont

Tél. 04 73 95 57 57

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Le village d’Anost, dans le Parc naturel régional du Morvan.

BourgogneParc naturel régionaldu MorvanUne balade dans le parc du Morvan, c’est un plongeon dans le «  grand vert  », celui de la campagne, avec forêts, haies de bocage et rivières. Pour notre part, nous avons plongé en VTT  ! Le parc compte 2 400 kilomètres d’itinéraires. Nous avons fait le début de la «  Grande traversé du Morvan  », en partant d’Avallon, le nez en l’air à travers les chemins. Puis nous sommes allés voir le spot de descente de Breuil, connu des accros du VTT. Il y a une piste noire avec sauts, tables, marches, bascule, une piste bleue sur laquelle je me suis fait quelques frayeurs et même une piste pour Fauteuil tout terrain (FTT)  ! Je vous avoue qu’ensuite, je me suis jeté sur un sandwich au jambon du Morvan, un délice qui m’a remis d’aplomb.

Parc naturel régional du MorvanBourgogne

(Côte-d’Or, Nièvre, Saône-et-Loire et Yonne)www.parcdumorvan.org

contact@parcdumorvan.org Maison du Parc

58230 St-Brisson Tél. 03 86 78 79 00

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- Valgaude quoi ? - Valgaudemar !

C’est le nom de la vallée dans laquelle nous sommes partis en randonnée itinérante, allant de refuge en refuge. Située au cœur du Parc national des Ecrins, cette vallée donne accès à de magnifiques lacs d’altitude.Nous cheminons avec Bruno, un guide de haute montagne, car Sept, Bouba et moi nous apprêtons à effectuer un parcours d'alpinisme, une « course », comme disent les adeptes de ce sport.Nous arrivons au refuge de Chabournéou. C'est un chalet posé sur un promontoire rocheux avec une vue captivante sur le Sirac, le dernier sommet au sud du massif des Ecrins. Nous posons nos sacs et, assis dans l'herbe, nous observons la formidable face nord de cette montagne, du socle de glace jusqu'à la couronne. Enia enlève ses chaussures de randonnée, s'étale dans l'herbe et soupire d'aise, bientôt imitée par tous… sauf Sept et Bruno, qui vont se présenter au gardien du refuge et se renseigner sur la météo de demain.Duti m'agrippe le bras.

- «Il y a mes copines dans les parages », lance-t-elle en me montrant les prairies de rhododendrons qui s'étendent à nos pieds. De petites taches sombres surgissent ici et là

Dans le Parc national des Ecrins,

Astrid, Bouba et Sept s'initient à

l'alpinisme grâce aux conseils d'un

guide. Au coeur de la haute-montagne,

une surprise les attend...

AstrId

Des marmottes ! Duti a saisi son appareil photo. Elle cadre les marmottes avec un large sourire au lèvre, ravie de n'avoir pas emmené son matériel pour rien. Pendant que nous installons nos affaires dans un dortoir du refuge, Duti reste aux aguets : elle a vu des traces de chamois !On parvient quand même à la persuader de nous rejoindre pour le dîner, que nous partageons avec les autres randonneurs dans la salle commune.Après une courte nuit, Sept, Bouba, Bruno et moi nous levons à l'aube pour admirer le lever du soleil puis nous nous préparons, direction le pic Jocelme :

“Nous chaussons nos crampons, nous nous encordons et entamons l'ascension, aidés de nos piolets.

La descente du refuge de Vallonpierre.

PArC NAtIONAldEs éCrINs

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Tout à coup, alors que nous faisons une pause sur un rocher, Bruno saisi ses jumelles et observe une crête.

- « Un lagopède ! » s'exclame-t-il. Cet oiseau est très rare à observer. En hiver, son plumage devient tout blanc pour être invisible sur la neige ».Nous nous passons un à un les jumelles.

- « Le lagopède s'est installé pendant les dernières glaciations en Europe. Il est toujours là, en altitude, mais il est menacé par les évolutions climatiques ».

Peu après, nous atteignons le sommet du pic Jocelme, qui culmine à 3 458 mètres. La vue est à couper le souffle.Les Ecrins comptent une centaine de

sommets de plus de 3 000 mètres !Bruno, notre guide, nous apprend que la Barre des Ecrins, point culminant du massif, atteint 4 102 mètres. Nous sommes loin, très loin des tracas quotidiens…Le soir, épuisés et fiers, nous retrouvons le reste de la bande, qui a effectué une randonnée à flanc de montagne, à travers des vallons verdoyants. Dans la salle commune du refuge, nous étalons sur la table une carte du Parc national des Ecrins. Nous voulons choisir notre prochaine destination. Il y a l'embarras du choix car le massif compte sept vallées - sept, notre chiffre fétiche ! Outre le Valgaudemar, où nous nous trouvons, il y a la Vallouise, le Briançonnais, le Champsaur, l’Embrunais, l’Oisans et le Valbonnais.

- Allez, on vote !

Parc nationaldes Ecrins

Provence Alpes Côte d’Azur (Hautes-Alpes), Rhône-Alpes (Isère)A voir : la Meije (3 983 m d'altitude), la barre des Écrins (4 102 m d'altitude). Flore : 216 espèces rares ou menacées et 35 espèces endémiques (vivant uniquement ici).Faune : 40 couples d'aigles royaux, 15 000 chamois et 600 bouquetins.Randonnée pédestre : 700 km de sentiers balisés.VTT et randonnées équestres possibles uniquement en dehors du « cœur du parc ».Une maison du Parc national accueille les visiteurs dans chacune des sept grandes vallées des Écrins.

Siège du Parc national : Domaine de Charance 05000 GapTél : 04 92 40 20 10info@ecrins-parcnational.fr www.ecrins-parcnational.fr

Cette marmotte des Alpes prépare son terrier.

AlPE

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Qui dit «  Mercantour  », dit «  meutes de loups » ! Une vingtaine de loups chassent à travers le Parc national du Mercantour et aux alentours. J’aimerais bien voir de mes yeux cet animal de légende, mais il est difficile de l’apercevoir en randonnée. J’emmène donc toute la bande au centre Alpha, un parc des loups situé près de Saint-Martin-de-Vésubie.Là, des affûts permettent d’observer

des loups en semi-liberté.J’ai en tête bien des histoires de loup. Celles des contes d’antan, mais aussi celles des journaux d’aujourd’hui, car depuis leur retour en France dans les années 90, les loups qui vivent en liberté dans la montagne s’attaquent parfois aux troupeaux de moutons. Tout le monde ne les voit pas d’un bon œil, mais moi, je les trouve fascinants !Quand nous repartons, nous quittons Luu et son copain Alexis. Demain, ils iront se balader dans le vallon du Lauzanier, près du village de Larche. Alexis, qui est non-voyant, veut tester un sentier spécialement aménagé pour les personnes en situation de handicap. Les personnes en fauteuil peuvent circuler sans effort sur près d’un kilomètre jusqu’au cœur du vallon. Grâce à l’Handi ecoguide, audioguide équipé d’un GPS, les malvoyants bénéficient d’informations sur la nature qui les entoure, en fonction de leur position

Dans le Parc national du

Mercantour, nos amis ont rendez-

vous avec le loup, mais aussi avec les artistes des temps anciens.

Cette fois, c’est Félix qui

raconte...

FélIx

géographique et de l’orientation de leur tête. L’invention intrigue beaucoup Luu et Alexis, qui adorent les nouvelles technologies...

Quant à nous, nous prenons la direction de la Vallée des Merveilles pour une randonnée de plusieurs jours. Nous voulons voir les dessins tracés sur la pierre par les hommes de l’âge de Bronze il y a plus de 3 000 ans. Car qui dit « Mercantour » dit aussi « gravures rupestres ». La Vallée des Merveilles et celle de Fontanalbe sont mondialement célèbres pour ces traces de vie de nos ancêtres. On compte près de 36 000 gravures ! Le lieu est

PArC NAtIONAldu MErCANtOur

Un loup d’Europe.

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Le mont Bégo depuis Fontanalbe et les lacs jumeaux. © Parc natio-nal du Mercantour, Jean-Marie Cevasco

protégé et les visites possibles à condition d’être accompagné par un garde moniteur du Parc national. Au pied du mont Bego, qui domine la vallée des Merveilles, j’éduque mes amis aux mystères de ces lieux :

- « Sachez que le mont Bego était peut-être sacré autrefois. C’est ce que pensent certains chercheurs, car la plupart des gravures sont situées autour de ce mont. Mais attention, les orages peuvent être violents par ici... ».Nous redescendons à travers les prairies alpestres jusqu’au refuge des Merveilles, où nous passons la nuit.

Le lendemain, notre guide nous emmène voir les gravures, tracées sur de grandes dalles rocheuses. Elles représentent des hommes, des animaux, des armes, ainsi que des

figures géométriques.- «  Les gravures témoignent des croyances

d’agriculteurs des temps anciens », explique le garde.Je suis impressionné par ces images qui me transportent à travers les âges. Mais Astrid me tire par la manche. Il est temps de redescendre dans la vallée. Nous suivons un sentier en direction du village de Tende où nous comptons prendre le «  train des Merveilles » pour Nice. D’un coup, je m’arrête net : plusieurs hommes armés de filets font la chasse aux papillons. Devant nos airs éberlués, l’un d’eux sourit :

- «  Nous sommes entomologistes et nous participons à un inventaire de la faune et de la flore du Mercantour. Vous savez, parmi les « petites bêtes », beaucoup d’espèces sont encore mal connues ». Enia, elle, regarde le ciel avec inquiétude depuis que j’ai parlé de violents orages. Heureusement, il reste plutôt bleu.

- « T’inquiète pas », lui dis-je, « l’inventaire des nuages, lui, va rester très limité pour aujourd’hui » !

Parc nationaldu MercantourProvence Alpes Côte d’Azur (Alpes-Maritimes et Alpes-de-Haute-Provence)

A voir : les vallées et villages du Mercantour, le musée des Merveilles, le Centre Alpha...Le Parc national est jumelé au Parco naturale Alpi Marittime, son voisin italien. Projet de parc naturel européen réunissant les deux parcs.Flore : 200 espèces rares et 30 endémiques (ne vivant nulle part ailleurs dans le monde).Faune : En plus des bouquetins, chamois et mouflons, on compte une quarantaine de loups. Du côté des oiseaux, des gypaètes barbus et des tétras lyre nichent ici.600 km de sentiers balisés.

Siège du Parc national : 23 rue d’Italie BP 1316 06000 NiceTel : 04 93 16 78 88 www.mercantour.eu

AlPE

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Le sol au lieu-dit « les Ciappes »

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Opération photo animalière. Avec Sept et Bouba, j’accompagne Duti qui veut prendre en photo les animaux qui peuplent la Vanoise. J’aime ces montagnes où je viens skier l’hiver. Grâce à la présence du Parc national, le paysage n’est pas abîmé par des remontées mécaniques partout ! C’est la première fois que je viens en été et je redécouvre chaque sommet avec un œil neuf. C’est tellement différent de marcher à travers les alpages en prenant son temps !Depuis le lac de Tignes, nous grimpons vers les sommets. Ici, c’est ambiance haute montagne : pelouses alpines,

éboulis de rochers, cols et pics.A plusieurs reprises, nous entendons des cris stridents : les marmottes sont en mode “alarme”.

- “Il paraît que ce cri est un aboiement, explique Duti, notre passionnée d’animaux. “Mais le son est tellement aigu qu’il est proche d’un sifflement !” Au cours d’une pause, nous observons toute une famille de marmottes qui joue sur un rocher. Duti, qui possède un appareil doté d’un puissant zoom, s’amuse à les prendre en photo. Avant d’arriver au refuge, nous passons près d’un impressionnant glacier et nous longeons

Enia, Duti, Sept et Bouba traversent la Vanoise sac au dos. Chaque jour,

ils empruntent de nouveaux sentiers et

chaque soir, ils dorment dans

un refuge. Enia raconte...

éNIA

plusieurs lacs. Nous nous sentons loin de nos petites habitudes. D’ailleurs, ce soir, nous dormons dans un refuge où les toilettes sont à l’extérieur, dans un cabanon ! Le lendemain, après un solide petit déjeuner, nous attaquons l’étape la plus dure de notre périple : nous allons grimper 840 mètres de dénivelé pour atteindre le prochain refuge. Je me concentre sur ma respiration et je regarde mes pieds. Cela m’évite de voir ce qui reste à gravir... L’après-midi, nous arrivons sur un vaste plateau, aux pieds des glaciers. Quel paysage magnifique ! Je suis fourbue mais fière d’être arrivée au but, au refuge de l’Arpont. Au-dessus de nous, s’élève le dôme de Chasseforêt, haut de 3 586 mètres. C’est le point culminant des glaciers de la Vanoise (c’est écrit sur un panneau d’information du refuge).

Alors que nous nous reposons en admirant la vue, Sept lève la main vers le ciel :

- “Regardez !” Un grand rapace plane au-dessus de nos têtes.

Une marmotte sur le qui-vive.

Un jeune gypaète barbu.

PArC NAtIONAldE lA VANOIsE

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- “Un gypaète barbu”, affirme Duti, qui a empoigné son appareil photo. Le gardien du refuge nous raconte que cet oiseau protégé vient souvent observer les occupants du refuge. “Des gypaètes barbus nichent dans les gorges du Doron, non loin d’ici. Ces rapaces qui ressemblent à des vautours se nourrissent de cadavres d’animaux. Ils ont une technique bien à eux pour briser les os les plus longs : ils s’envolent avec l’os dans leurs serres puis le laissent tomber. Ils peuvent ainsi ingérer l’os brisé”. Sept et Bouba affirment en riant que les gypaètes viennent ici pour repérer un randonneur dont les os seraient à leur goût. La blague est douteuse, mais c’est bien parce qu’ils faisaient peur que ces charognards ont autrefois été décimés.

Après une courte nuit, nous quittons le refuge pour une belle journée de randon-née : nous apercevons des bouquetins à plusieurs reprises... Le dernier jour, nous redescendons dans la vallée en traversant une odorante forêt de pins.Nous fêtons la réussite de notre périple par une fondue aux cêpes au refuge-Porte de l’Orgère. Dans ce lieu, qui appartient au Parc national, on peut visionner des films sur la Vanoise et discuter avec un garde-moniteur. Juste avant de reprendre le train à Modane, c’est une bonne façon de retrouver la civilisation tout en gardant un pied dans les cîmes...

Randonneurs devant le Dôme de Chasse-forêt © Parc national de la Vanoise, Patrick Folliet

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Parc nationalde la VanoiseRhône-Alpes (Savoie)

Le parc compte 14 km de frontière commune avec le Parc national du Grand paradis (Italie). A voir : la grande Casse (3 855 m) et le Mont Pourri (3 779 m). La Réserve naturelle de la Grande Sassière, pour voir de nombreux chamois.A faire : Randonnée pédestre : 600 km de sentiers balisés.VTT uniquement sur les pistes autorisées.Faune : en plus des marmottes, 1 900 bouquetins, 6 000 chamois, 125 espèces d’oiseaux nicheurs (20 couples d’aigles royaux, 3 couples de gypaètes barbus...)Flore : 107 espèces protégées.

Siège du Parc national :135 rue du docteur Julliand. BP 705.73007 Chambéry CedexTél : 04 79 62 30 54info@parcnational-vanoise.frwww.parcnational-vanoise.fr

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Provence AlpesCôte d’Azur

Parc naturel régional

des Préalpes d'AzurEntre la Côte d’Azur et les hautes montagnes du Mercantour, s'étend un territoire de moyennes montagnes composé de vallées fertiles et de forêts. Les cours d’eau sont sauvages, les pâturages magnifiques. Avec un club local, Astrid et Luu font une descente en canyoning dans un endroit appelé La clue de Saint-Auban. Sauts dans l'eau en vue ! Pendant ce temps, une randonnée me fait passer près d'un troupeau de moutons. Le berger, m'explique que sa corporation doit composer avec la présence du loup, de retour dans la région depuis les années 90. La cohabitation entre cet animal et les troupeaux n'est pas toujours facile. En tout cas, son chien, un patou, ne perd pas les bêtes des yeux !

Rhône-AlpesParc naturel régional de Chartreuse

Amis des forêts profondes, entrez dans votre domaine ! Il n’y a plus de bandits de grand chemin, mais dans cette montagne boisée au relief abrupt, vous pouvez -outre la randonnée- pratiquer l’escalade ou la spéléologie. La région est aussi connue pour la présence du monastère de la Grande Chartreuse, fondé en l’an 1084 (la liqueur des pères Chartreux est célèbre !). Pour ma part, je me suis intéressé à d’autres vestiges du temps. Des ossements d’ours des cavernes vieux de 30 000 ans ! Ils ont été découverts dans une grotte des falaises du Mont Granier. Le musée de l’Ours des cavernes, à Entremont-le-Vieux, permet de se mettre dans la peau d’un paléontologue qui effectue cette découverte. Passionnant !

Parc naturel régional de ChartreuseRhône-Alpes (Isère et Savoie)www.parc-chartreuse.net accueil@parc-chartreuse.net Maison du Parc 38380 St-Pierre de Chartreuse Tél. 04 76 88 75 20

Provence-Alpes-Côte d’AzurParc naturel régional du Queyras

Ici, il y a en moyenne 300 jours de soleil par an ! Bien agréable quand on aime les sports de pleine nature… Grâce à une école d’escalade, nous avons tenté une via ferrata, c’est-à-dire un itinéraire sportif dans une paroi rocheuse, avec câbles, échelles… Bref, de quoi s’amuser. Nous avons

progressé au dessus du Guil, une rivière de montagne, puis nous avons escaladé le rocher qui mène aux pieds des remparts de Fort Queyras. Notre

séjour s’est poursuivi à Saint-Véran, (2 042 m, la plus haute commune d’Europe), par une randonnée jusqu’à l’observatoire du pic de Château Renard (2 930 m, le plus haut observatoire d’Europe). Aucune pollution lumineuse. Pour observer les étoiles, c’est le paradis !

Parc naturel régional du QueyrasProvence-Alpes-Côte d’Azur (Hautes-Alpes)www.pnr-queyras.fr et www.queyras-montagne.compnrq@pnr-queyras.fr Parc naturel régional du Queyras La Ville 05 350 ArvieuxTel : 04 92 46 88 20

Parc naturel régionaldes Préalpes d'Azur

Provence Alpes Cote d’Azur(Alpes-Maritimes)

pnr.prealpesdazur@orange.frwww.pnr-prealpesdazur.fr

2, avenue Gaston de Fontmichel 06460 Saint Vallier de Thiey

Tel. 04 92 42 08 63

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Rhône-AlpesParc naturel régional

du Massif des BaugesPour présenter ce parc à toute la bande, j’ai étalé une carte et pointé le

massif situé entre Chambéry, Albertville et Annecy. « C’est ici ! Vignes et vergers au sud, sources du lac d’Annecy au nord, cœur des Bauges

au centre ». Le massif des Bauges recèle de nombreuses cavités souterraines. Du coup, nous sommes partis avec un guide pour une

demi-journée de spéléologie. Nous avons appris que le karst présent dans le sous-sol du massif contient toute l’eau qui coule vers les lacs

d’Annecy et du Bourget. Nous sommes ressortis crottés, mais ravis ! Le lendemain, nous avons profité du soleil pour faire une balade jusqu’au

col d’Orgeval, à la découverte de la Réserve nationale de chasse et de faune sauvage. Nous y avons vu de nombreux chamois !

Parc naturel régional du Massif des BaugesRhône-Alpes (Savoie et Haute-Savoie)

www.parcdesbauges.com info@parcdesbauges.com

Maison du Parc 73630 Le Chatelard Tél. 04 79 54 86 40

Rhône-AlpesParc naturel régional

du Vercors

J’ai entraîné toute la bande dans la “Grande traversée du Vercors”. Nous avons marché de refuge en refuge. Une aventure, qui nous a permis d’observer des aigles et d’écouter la nuit le cri du hibou grand Duc. Ensuite, nous avons fait un détour par le Mémorial de la Résistance. Il raconte comment, pendant la deuxième Guerre mondiale, un groupe de résistants décida de s’opposer aux Allemands avant d’être

anéanti. Chapeau bas… Nous avons quitté le Vercors avec dans nos souvenirs des rivières impétueuses, des plateaux ensoleillés, des forêts odorantes et

des vallons fleuris... C’est un paradis du randonneur, qui peut cheminer à pied, à cheval, à VTT (et l’hiver en ski nordique, raquettes ou traîneaux à chiens ).

Parc naturel régional du VercorsRhône-Alpes (Drôme et Isère)www.parc-du-vercors.fr info@pnr-vercors.fr Parc naturel régional du Vercors 255, Chemin des Fusillés 38250 Lans-en-Vercors Tél. 04 76 94 38 26

Chamois dans le Parc naturel régional des Bauges.

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En route la troupe ! Nous descendons à pied vers la calanque de Sormiou. Des criques aux eaux bleutées nous attendent. Avec palmes, masques et tubas, nous allons à la rencontre des poissons dans ces lieux où plongea autrefois le commandant Cousteau, explorateur des océans mondialement connu. Avant de partir, j’ai étudié la faune et la flore de la Méditerranée et j’ai emporté un guide dans mon sac. Aussi, entre deux plongées, je peux informer chacun sur ce que nous observons :

- « Ce petit poisson caché dans un trou, c’est un gobie à grosse tête. Il attend sa proie. Oh, regardez par là, un banc de daurades qui passe ! » On replonge. Enia m’attrape le bras et me désigne un poisson rouge doté d’une belle épine dorsale.

- « Facile, dis-je en sortant la tête de l’eau. C’est une rascasse rouge. Belle couleur n’est-ce pas ? Mais son épine dorsale est venimeuse ! Venez par là, j’ai vu un banc de girelles. Regardez bien : les femelles sont de couleur brune tandis que les mâles sont très colorés ».

Je suis fier de ma science. De retour à la crique, Félix s’étonne : « C’est drôle, ces espèces de

Armés de palmes, masques et tubas,

nos amis vont à la rencontre de la faune sous-marine

du Parc national des Calanques. Marin

et terrestre, ce Parc national tout proche

de Marseille a été créé en avril 2012.

C’est le dixième créé en France !

sEPt

prairies qui poussent sous l’eau ! » J’en rajoute une couche. « Ignorant ! Ce sont des herbiers de Posidonie ». Je lui mets mon guide sous le nez. On y lit que beaucoup d’animaux et de végétaux trouvent protection et alimentation dans cette plante marine. « Ici, on doit la protéger contre les nombreux mouillages de bateaux : les ancres abîment trop souvent cet écosystème précieux».

- « Dis-donc, Monsieur-je-sais-tout ! » lance Félix.

Ces prairies sous-marine s’apellent Herbier de posidonie

Calanque d’En vau.

PArC NAtIONAldEs CAlANQuEs

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Que sais-tu de la grotte préhistorique Cosquer  ? ». Je feuillette mon guide.

- « Heu, là, je suis collé : mon guide ne parle que de la nature ! » Luu se lance :

- «  Elle a été découverte dans les années 80 et son entrée s’effectue par un tunnel qui se trouve à plusieurs dizaines de mètres sous l’eau. Mais elle est interdite au public ».

- «  Pas mal  », le félicite Félix, qui est passionné d’histoire. Il prend un ton professoral :  « La grotte Cosquer est située au cap Morgiou, que vous pouvez apercevoir au loin sur votre gauche. Elle abrite plusieurs dizaines d’œuvres peintes et gravées il y a environ 27 000 et 19 000 ans. Aujourd’hui, l’entrée est sous l’eau, mais à l’époque, le niveau de la mer était 120 mètres plus bas qu’aujourd’hui ».

- « Merci et n’oubliez pas le pour-boire du guide », commente Astrid en riant.

- « N’oubliez pas non plus que Luu, Félix et moi, nous commençons notre stage d’escalade cet après-midi ». J’ajoute en brandissant mon guide :

- « Nous allons peut-être voir de près la faune des falaises. Ecoutez : avec ses 40 centimètres d’envergure, le molosse de Cestoni fait partie des plus grandes chauve-souris d’Europe. Il gîte dans les parois verticales des Calanques. Il est bien sûr interdit de s’approcher de cette espèce très sensible au dérangement humain ».

- «  Même pas peur ! », rigole Astrid. Nous la laissons prendre le chemin du stage d’escalade avec Luu et Félix. Pendant ce temps, Bouba, Duti, Enia et moi participons à une sortie en kayak de mer.C’est sur l’eau, en pagayant au ras des flots, que nous prenons la mesure de la beauté des Calanques :

Parc nationaldes CalanquesRégion : Provence Alpes Côte-d’Azur (Bouches-du-Rhône)

Parc national marin à plus de 80%, terrestre et périurbain A voir : la calanque d’En-vau, les falaises du Devenson, les cabanons des calanques de Morgiou et de SormiouA faire : Randonnée pédestre, palmée, en kayak ; plongée sous-marine, voies d’escalade… L’accès au massif peut être limité l’été selon les conditions météo (risques d’incendie). Renseignements sur l’accès au massif des Calanques, tél : 0811 20 13 13Faune : le lézard ocellé et de nombreuses espèces marines protégées (mérou brun...)Flore : nombreuses plantes protégées (Sabline de Marseille, Astragale de Marseille, Lys maritime...)

Siège du Parc national :Bât A4 - Parc Valad - Impasse Paradou13009 MarseilleTél. : 04 91 72 65 73gipcalanques@gipcalanques.frwww.gipcalanques.fr

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elles sont vraiment majestueuses. Dire que nous sommes juste à côté de Marseille, la deuxième plus grande ville de France ! Ce lieu méritait vraiment d’être protégé...

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Port-Cros ! Sept kilomètres carrés de forêts de pins et de chênes verts au milieu des eaux bleutées de la Méditerranée. Notre petit paradis pour la journée... Sur le port, nous nous séparons en deux groupes. Duti, Bouba, Enia et Félix empruntent le sentier des plantes pour se rendre à la plage de la Palud. Ils vont observer la flore méditerranéenne sur les bords du chemin, puis la faune sous-marine, car la plage de la Palud est un endroit unique d’observation :on peut y emprunter un sentier sous-marin afin d’observer avec palmes,

masque et tuba la faune et la flore.Le deuxième groupe -le mien- va s’intéresser directement au monde sous-marin. Avec Astrid et Sept, je me rends en effet au club de plongée pour effectuer une sortie sur la Gabinière, un îlot situé au sud de Port-Cros. Une aventure possible parce que nous avons déjà une expérience de la plongée.

Equipés comme des « pros », nous plongeons près de l’îlot à la suite de Sylvie, notre monitrice. Très vite, nous évoluons au milieu d’une myriade de poissons. Je ne tarde pas à apercevoir un mérou. Je le reconnais à sa grosse «  bouche  » qui lui donne l’air gourmand. Je suis fasciné par ce poisson

Toute la bande est au bord de la mer,

à Hyères, près de Toulon dans le Var,

à la découverte des richesses du

Parc national de Port-Cros.

Luu fait le récit de ces journées

méditerranéennes.

luu

qui peut vivre une cinquantaine d’années et atteindre un mètre trente de long. Bientôt, j’en découvre un autre derrière un rocher, puis encore un autre... Je suis comblé. Grâce au travail de préservation mené par le Parc national, l’espèce est passée en 50 ans de 60 à 600 individus. Avant de remonter, Sylvie nous montre un immense banc de poissons longs et fins comme des couteaux, qui passe à la pointe du tombant. Des barracudas !

A notre retour sur la terre ferme, Sylvie nous montre des oiseaux qui nichent dans les rochers du bord de mer.

- « Ce sont des puffins. Ces oiseaux protégés viennent sur nos îles pour mettre au monde leurs petits, puis ils partent en mer le reste de l’année ». Nous croisons un Zodiac remplis de touristes.

- « Ils n’ont pas de combinaison de plongée, ceux-là ! », s’étonne Sept.

- «  Je pense qu’ils vont faire du «  whale watching  », explique Sylvie. Ils vont au large à la rencontre des dauphins et des baleines, pour les observer depuis le bateau.

Au port, nous nous informons à la Maison du Parc. Nous y apprenons que le «  whale watching  » est en plein développement et que le parc se mobilise pour encadrer cette

Port-Cros et son port.

Le mérou, un poisson «maousse costaud ».

PArC NAtIONAldE POrt-CrOs

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pratique. Bien organisée, elle peut sensibiliser le public à la survie des mammifères marins. Sinon, elle peut gêner les animaux. Sur les quais, nous retrouvons nos amis et nous reprenons le bateau pour l’île voisine de Porquerolles afin d’y passer la nuit.

Demain, nous sillonnerons les chemins de cette île à vélo, sauf Bouba, notre jardinier en chef, qui veut découvrir des variétés anciennes d’arbres fruitiers au Conservatoire botanique national méditerranéen. Il nous parle déjà de mûriers, de figuiers et d’oliviers... Accoudé au bastingage, je suis rêveur. Je repense à notre plongée et aux touristes qui partaient à la rencontre des cétacés. Je doute que les baleines apprécient ces bateaux qui viennent vrombir près d’elles. Mais nous-même, nous venons de plonger au milieu des poissons. Les avons-nous dérangé ? Je ne pense pas, car nous n’étions pas nombreux. S’il y avait eu quinze groupes de plongeurs, ce serait une autre affaire...

Le sentier sous-marin de Prort-Cros.

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Parc nationalde Port-CrosPACA (Var)

Parc terrestre et marin. Le parc concerne l’île de Port-Cros, mais son action s’étend aussi sur l’île de Porquerolles, le domaine du cap Lardier, la presqu’île de Giens et les salins d’Hyères.A voir : le sentier sous-marin (Port-Cros), de belles plages et de nombreux forts.A faire : randonnée pédestre, randonnée palmée, plongée sous-marine. Vélo sur l’île de Porquerolles.L’accès aux massifs forestiers peut être limité par les conditions météo (risques d’incendie).Faune : 144 espèces d’oiseaux (dont 40 espèces nicheuses), 180 espèces de poissons.Flore : 602 espèces terrestres, 500 espèces d’algues

Siège du Parc national :Castel Sainte-Claire83418 Hyères CedexTél : 04 94 12 82 30accueil.pnpc@espaces-naturels.frwww.portcrosparcnational.fr

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Provence Alpes Côte d’AzurParc naturel régional des AlpillesQuand je suis arrivée au pied du massif des Alpilles – une chaîne de montagnes rocailleuses de 30 kilomètres de long sur 10 kilomètres de large - je n’avais qu’une envie : arpenter les sentiers pour y humer les parfums de la Provence. Mais avant de partir, nous nous sommes

informés via le téléphone sur le niveau de risque d’incendie. Niveau orange : pas de soucis  ; rouge : ouvert le matin de 6h à 11h ; noir : accès

au massif interdit. Notre balade, qui fut matinale, nous a donné la chance d’apercevoir un aigle de Bonelli, l’emblème du parc. Puis nous avons visité le

château des Baux de Provence, où nous avons pu voir fonctionner des machines de guerre identiques à celles du Moyen-Age : trébuchet, couillard et bricole. Impressionnant !

Parc naturel régional des AlpillesProvence Alpes Côte d’Azur (Bouches du Rhône)www.parc-alpilles.fr contact@parc-alpilles.fr Parc naturel régional des Alpilles 10-12, avenue Notre Dame du Château13103 Saint-Etienne du Grès Tél : 04 90 54 24 10

Provence-Alpes-Côte d’AzurParc naturel régional du

Luberon« On va à Roussillon ! » Duti l’a décidé. Notre artiste veut peindre les paysages du sentier

des ocres. Il est vrai que la terre a ici, dans les anciennes carrières, des couleurs surprenantes,

qui vont du jaune au violet en passant par l’orange. Nous la laissons au Conservatoire des ocres, où elle va faire un stage de peinture, et nous allons nous promener dans la magnifique forêt de cèdres du Petit Luberon. Ensuite, Félix nous emmène aux ruines du fort de Buoux, près duquel nous voyons de nombreux grimpeurs s’exercer sur les falaises. Jusqu’au XVIe siècle, Buoux a constitué une défense essentielle pour la région. Après cela, nous enfourchons nos vélos. En route, nous rencontrons une famille qui fait le tour du Luberon à vélo  : 230 km au total !

Parc naturel régional du LuberonProvence-Alpes-Côte d’Azur(Vaucluse et Alpes-de-Haute-Provence)www.parcduluberon.fr contact@parcduluberon.fr 60, place Jean Jaurès BP 122 84404 Apt Cedex Tél. 04 90 04 42 00

Pause goûter sur un sommet du Parc naturel régional du Luberon.

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Provence Alpes Côte d’AzurParc naturel régional de Camargue

Le territoire du parc est situé dans le delta du Rhône et c’est le domaine des “ gardians ”, ces hommes qui gardent les manades (les troupeaux de taureaux ou de chevaux qu’on peut apercevoir ici et là). Alors à cheval tout le monde ! Au domaine de la Palissade, nous avons enfourché de blancs et fringants

chevaux camarguais pour découvrir les marais et les lagunes. Pas fous, nous ne sommes pas allés taquiner les taureaux, mais

nous avons admiré les flamants roses et croisé des ragondins. C’est déjà une rando qui décoiffe, surtout les jours de mistral, le grand vent d’ici. Ensuite, nous avons longé en VTT la digue, qui sépare le marais du Vaccarès de la Méditerranée. Vive les grands espaces !

Parc naturel régional de CamargueProvence Alpes Côte d’Azur (Bouches-du-Rhône)www.parc-camargue.fr info@parc-camargue.fr Centre d’information du Parc Pont de Gau 13460 Les Saintes-Maries-de-la Mer Tel : 04 90 97 86 32

Rhône-Alpes/Provence Alpes Côte d’Azur

Parc naturel régional des Baronnies(en cours de création)

Quel bonheur de faire une balade à vélo dans les Baronnies  ! Nous longeons des oliveraies, des champs de lavande, des vignes, des vergers, des bois de genévriers et des pinèdes... Les parfums du Sud se succèdent... Enia, Bouba et Duti sont aux anges. A Nyons, ils vont visiter le jardin des arômes, qui regroupe de nombreuses espèces de plantes à parfum, aromatiques et médicinales, puis vont visiter une distillerie de lavande. Pendant ce temps, Astrid, Félix, Luu et moi entamons une randonnée aquatique dans les Gorges d’Ubrieux, près de Buis-les-Baronnies. Nous observons les grimpeurs accrochés aux falaises. La région est un haut-lieu de l’escalade en France et demain, ce sera notre tour de grimper...!

Parc naturel régional des Baronnies (en cours de création)Rhône-Alpes(Drôme)/Provence Alpes Côte d’Azur (Hautes-Alpes)www.baronnies-provencales.frSyndicat Mixte des Baronnies ProvençalesLe Village26510 SahuneTél : 04 75 26 79 05

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Départ pour une randonnée équestre dans le Parc naturel régional de Camargue.

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Languedoc-RoussillonParc naturel régional

de la Narbonnaise en MéditerranéeCe parc comprend à la fois des étangs proches de la mer et de la moyenne montagne. Il va de la Méditerranée aux montagnes des Corbières. Nous avons choisi les étangs en participant à une sortie organisée par le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) des pays narbonnais. Notre groupe a exploré l’île Sainte-Lucie, située en plein cœur des paysages lacustres. Nous avons pu observer des flamants roses, des échasses blanches et des sternes naines. Je serais bien resté ici en Robinson pour cultiver mon potager. Mais Félix voulait aussi visiter Amphoralis, le musée des potiers gallo-romains de Sallèle d’Aude. Les mains dans l’argile, nous y avons fabriqué des briques !

Parc naturel régional de la Narbonnaiseen Méditerranée

Languedoc Roussillon (Aude)www.parc-naturel-narbonnaise.fr info@parc-naturel-narbonnaise.fr

Domaine de Montplaisir 11100 Narbonne

Tél. 04 68 42 23 70

Le calme des étangs, dans le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée.

CorseParc naturel régionalde CorsePar où commencer ? Il y a tant de choses à voir ! Peut-être par une

randonnée dans la vallée du Fangu, qu’on appelle aussi Filosorma... Nous y avons admiré la forêt de Piriu, peuplée de pins, d’eucalyptus et surtout de remarquables

chênes verts multiséculaires. Ils seraient parmi les plus vieux du monde. Ensuite, nous avons opté pour une excursion en kayak dans la presqu’île de Scandola. Nous avons pagayé entre des rochers abrupts qui surplombent les eaux de la Méditerranée. Ils abritent de nombreux oiseaux marins et des plantes rares. Sportif et impressionnant ! Notre séjour s’est terminé avec la visite du Village des Tortues, situé sur la commune de Moltifao, où nous avons fait connaissance avec la tortue d’Hermann, qui, dans la nature, peut vivre jusqu’à 40 ans !

Parc naturel régional de CorseCorse (Corse-du-Sud et Haute-Corse)www.parc-naturel-corse.com infos@parc-naturel-corse.com 2, rue Major Lambroschini BP 417 20184 Ajaccio cedex Tél. 04 95 51 79 10

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Languedoc-RoussillonParc naturel marindu golfe du Lion

A Port-Vendres, au petit matin, nous croisons les pêcheurs qui débarquent les poissons pour la

criée. Puis nous embarquons avec un club de plongée le long de la côte des Pyrénées-Orientales. Ici, la mer regorge d’espèces animales remarquables : mérous, hippocampes, congres, mu-rènes, requins pèlerins, tortues caouannes... Une grande partie de l’espace marin est protégée grâce au Parc naturel marin du golfe du Lion, fraîchement créé en octobre 2011. Il couvre un peu plus de 4 000 km² d’espace marin. Après notre expédition pendant laquelle j’ai photographié un mérou !, nous allons nous reposer sur le port de Canet-en-Roussillon, où sont amar-rés des bateaux de plaisance du siècle dernier. Je suis ravie de pouvoir les peindre !

Parc naturel marin du golfe du LionLanguedoc-Roussillon (Pyrénées-Orientales et Aude)parcmarin.golfe-lion@aires-marines.frwww.parc-marin-golfe-lion.frPassage du vieux portBP 0566660 Port-VendresTél : 04 68 68 40 20

Un mérou dans sa cachette dans le Parc naturel marin du golfe du Lion.

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PACAParc naturel régional du VerdonQuelle histoire ! Le village des Salles-sur-Verdon a été englouti dans les années 1970, lorsqu’un barrage a donné naissance au lac de Sainte-Croix. Mais les habitants ont recons-truit leur commune sur les berges. C’est maintenant un endroit magnifique où nous pratiquons planche à voile et catamaran. A l’est du lac, nous remontons aussi le Verdon en canoë pour découvrir une partie des vertigi-neuses gorges du Verdon. Nous nous rendons ensuite dans les basses gorges (du Verdon, toujours) à l’ouest du lac. Un guide nous fait découvrir en canoë des grottes habitées à la Préhistoire. Félix nous entraîne alors au musée de la Préhistoire de Quinson, pour en apprendre plus encore sur le passé de cette magnifique région.

Parc naturel régional du VerdonPACA (Alpes-de-Haute-Provence et Var)www.parcduverdon.frinfo@parcduverdon.frDomaine de Valx04360 Moustiers Ste-MarieTél. 04 92 74 68 00

En kayak dans les basses gorges du Verdon.

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Le village de Minerve, où vivaient autrefois les chevaliers Cathares.

Midi-Pyrénées et Languedoc-Rousillon Parc naturel régional du Haut-Languedoc

Situés au sud du Massif Central, cette terre a une histoire  mouvementée : les Cathares (mouvement religieux du Moyen-Age) y ont été traqués par l’Inquisition (l’organisation chargée de les juger). Des protestants s’y sont cachés pendant les guerres de religions, les maquisards y ont organisés la résistance contre l’occupant allemand… Aujourd’hui, c’est plus tranquille ! Pour ma part, je me suis lancé en VTT sur la “Passa Païs”, la Voie verte du Haut-Languedoc, aménagée sur une ancienne voie ferrée. On peut aussi l’emprunter à pied ou à cheval. Toutes les portions ne sont pas encore terminées, mais la balade est agréable, entre villages pittoresques, lacs, vignes et vallées. Je vous la conseille !

Parc naturel régional du Haut-LanguedocMidi-Pyrénées (Tarn) et Languedoc-Rousillon (Hérault) www.parc-haut-languedoc.fr accueil@parc-haut-languedoc.fr 1, place du Foirail BP 9 34220 Saint Pons de ThomièresTel : 04.67.97.38.22

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Le cirque de Gavarnie  ! C’est ce lieu que nous avons décidé de visiter en premier dans le Parc national des Pyrénées. Ce cirque mesure six kilomètres de diamètre et la cascade qui s’y jette tombe de 422 mètres de haut  ! Autant dire que le paysage est spectaculaire. Certains d’entre-nous veulent filer vers le haut du cirque tandis que d’autres préfèrent l’approcher par le bas. Nous faisons donc deux groupes  : Astrid, Sept et Félix, accompagnés d’un guide, marcheront jusqu’à la « brèche de Roland  » , une trouée dans les falaises situées au dessus du cirque.La légende raconte que cette brèche fut ouverte lors de la bataille de Roncevaux par Roland, neveu de Charlemagne, avec son épée Duran-

dal !Pendant ce temps, Duti, Luu, Enia et moi approcherons par la vallée, en partant du village de Gavarnie.

Mon groupe suit un sentier muletier en direction du cirque. Après une montée en lacets sous les hêtres et les sapins, nous arrivons sur le bien nommé «  plateau de Bellevue ». d’ici, on a une vision panoramique du site et des sommets. Avec mes jumelles,

Nos amis explorent les hautes

montagnes du Parc national des

Pyrénées. Paysages somptueux et

espèces rares sont au rendez-vous. Bouba raconte...

bOubA

j’observe les lieux.- «Quelles falaises ! » Les parois du cirque

de Gavarnie atteignent près de 1 500 mètres de haut, en trois étages successifs. « Je vois des randonneurs du côté de la brèche de Roland, mais difficile de savoir si ce sont nos amis. C’est trop loin ! ».

Le soir, nous retrouvons nos adeptes de haute-montagne. Félix est aux anges :

- «  Un sacré coup d’épée, ce Roland  !  » s’amuse-t-il. «Sa brèche est impressionnante  : 40 mètres de large sur 100 mètres de haut  !  » Pour atteindre leur but, nos amis ont traversé un torrent et chaussé des crampons afin de passer sur un glacier. Une expérience sportive réussie ! Nous échangeons nos photographies du jour en nous amusant à reconnaître les lieux où sont passés nos groupes.

Le lendemain, c’est tous ensemble que nous prenons la direction de la réserve naturelle du Néouvielle. Nous longeons une myriade de lacs aux eaux bleutées.Ici poussent des pins à crochets qui sont parmi les plus hauts d’Europe.

On en trouve jusqu’à 2 600 mètres. Duti prend en photo des isards, ces cousins du chamois, qui gambadent avec agilité sur

Rando au Pic du Néouvielle au bord du lac !

PArC NAtIONAldEs PyréNéEs

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Un jeune Isard, cousin du chamois.

les pentes abruptes de la montagne.

Je parle d’un petit animal que j’aimerais observer :

- «  Dans les torrents peut se cacher le desman, un petit mammifère qui se sert de sa trompe quasiment comme un éléphant. Cet animal vit uniquement dans les Pyrénées, ainsi que dans le nord de l’Espagne et du Portugal ».

Enia regarde autour d’elle d’un air un peu inquiet :

- « Et les ours ? Il y en a, par ici ? ».Je la rassure : «  Tu ne risques rien  ! Ils évitent les humains. Les ours des Pyrénées n’étaient plus que 6 ou 7 dans les années 1990. Depuis les opérations de réintroduction, on compte une petite vingtaine d’ours sur l’ensemble des Pyrénées. Inutile de préciser qu’il faut les protéger au maximum pour éviter qu’ils ne disparaissent ! »

- «  Et ça, c’est quoi  ?  » demande Félix en montrant du doigt un grand volatile noir posé près d’un bosquet de pins. J’ouvre des yeux ronds. «  Mais c’est un grand tétras  !  Un oiseau de plus en plus rare. Lui aussi est très protégé ».

- « C’est le royaume des espèces rares, ici ! » s’exclame Enia. Je crois bien qu’elle a raison...

Parc nationaldes PyrénéesAquitaine (Pyrénées-Atlantiques)et Midi-Pyrénées (Hautes-Pyrénées)

Le parc compte 15 km de frontière commune avec le Parc National d’Ordesa et du Mont Perdu (Espagne)A voir : le cirque de Gavarnie, le Vignemale (3 298 m). Le Parc national compte 6 vallées et plus de 100 lacs de montagne.A faire : Randonnée pédestre : 350 km de sentiers balisésVTT uniquement sur les pistes autorisées.Faune : 5 600 isards, 13 couples de gypaètes barbus, 320 couples de vautours fauves, 37 couples d’aigles royaux…et quelques ours.Flore : plus de 200 espèces endémiques (vivant uniquement ici).

Siège du Parc national :Villa Fould2 rue du IV septembre. BP736.65007 TarbesTél : 05 62 54 16 40pyrenees.parc.national@espaces-naturels.frwww.parc-pyrenees.com

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Midi-Pyrénées Parc naturel régionaldes Pyrénées Ariégeoises

C’est un parc tout récent puisqu’il a été créé en 2009. Il s’étend au sud de Toulouse, des Pré-Pyrénées à la frontière de l’Espagne et de l’Andorre. Il compte

plusieurs sommets de plus de 3 000 mètres. Nous avons pu gravir l’un d’eux, le Pic de Montcalm (3077 mètres). De là-haut, on a une vue merveilleuse sur toutes les Pyrénées ariégeoises. Félix nous a aussi fait visiter la grotte préhistorique de Niaux. Munis d’une lampe, nous nous sommes enfoncés dans une cavité longue d’environ 800 mètres avant de découvrir de magnifiques dessins d’animaux. On jurerait que les ours, les vrais, ne sont pas bien loin… Félix avait réservé à l’avance car les groupes sont limités à 20 personnes. Pour préserver les fresques, bien sûr !

Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises (Ariège)www.parc-pyrenees-ariegeoises.fr info@parc-pyrenees-ariegeoises.fr Pôle d’activités – Ferme d’Icart09240 MontelsTél. : 05 61 02 71 69

Midi-PyrénéesParc naturel régional des Causses du QuercyQuand j’ai aperçu le village de Rocamadour, j’ai ouvert des yeux ronds  : on dirait un village du Moyen-Age, accroché à une colline oubliée par le temps. Ensuite, j’ai découvert que Rocamadour est également le nom d’un délicieux fromage de chèvre. Nous en avons avalé une tartine avant de nous enfoncer à 103 mètres de profondeur dans le gouffre de Padirac (grâce à un ascenseur). Là commence sous terre une marche longue de plus d’un kilomètre, suivie d’une balade en barque. Après ça, nous étions content de retrouver le soleil, mais Luu nous a emmené dans le« triangle noir ». Cette zone située autour des communes de Caniac, Quissac et Reilhac est épargnée par la pollution lumineuse. Un bon plan pour observer les étoiles…

Parc naturel régional des Causses du QuercyMidi-Pyrénées (Lot)www.parc-causses-du-quercy.org contact@parc-causses-du-quercy.org 11 rue Traversière - B.P. 10 46240 Labastide-MuratTél. 05 65 24 20 50

Accroché à sa colline, le village de Rocamadour.

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Languedoc-Roussillon Parc naturel régionaldes Pyrénées Catalanes Ce ne sont pas les richesses qui manquent ici  : le parc comprend neuf stations de ski, deux citadelles Vauban (célèbre architecte militaire), deux stations thermales et sept réserves naturelles... J’ai tout de suite lorgné vers les sommets. Direction le massif du Canigou. Cette montagne offre aux randonneurs tout un réseau de sentiers, ainsi que de nombreux refuges. Après l’ascension (2  784 mètres, quand même  !) et mon retour dans la vallée, j’ai pris le fameux train jaune, un tortillard qui serpente dans les Pyrénées depuis 1910 ! Luu en a profité pour faire escale à Mont-Louis pour y voir le premier four solaire au monde, ainsi qu’à Font-Romeu Odeillo-Via pour visiter le plus grand four solaire du monde. Il ne voulait plus partir !

Parc naturel régional des Pyrénées CatalanesLanguedoc-Roussillon (Pyrénées-Orientales)www.parc-pyrenees-catalanes.fr et www.parc-naturel-pyrenees-catalanes.comparc@pyrenees-catalanes.fr 1, rue Dagobert66210 Mont-Louis Tel. 04 68 04 97 60

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A l’assaut !Notre but d’aujourd’hui, c’est le sommet du volcan de la Soufrière, à 1 467 mètres d’altitude. Je suis un peu nerveuse. Il faut dire que le volcan est actif ! Des dégagements de vapeur, des fumerolles et des sources chaudes jaillissent ici et là sur ses flancs et son dôme. Nous cheminons d’abord à travers la forêt luxuriante. Duti et Bouba s’arrêtent tous les dix pas pour admirer la flore. Ici, c’est une orchidée, là, un ananas rouge (qui n’est pas un fruit mais bien une fleur)... Je suis obligée de les rappeler à l’ordre de peur de les perdre.

Nous arrivons ensuite sur la savane d’altitude. Quelle chance, la vue se dégage  ! Nous pouvons observer les fumerolles qui s’échappent du dôme... et la pente qui reste à grimper ! Une fois en haut, nous découvrons les cratères. Ca sent le souffre ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que la vue vaut le coup d’oeil. D’ici, on peut admirer à la fois Basse-Terre et Grande-Terre (les deux parties de l’île), la mer des Caraïbes, les îles des Saintes et de la Désirade...

Le lendemain de cette randonnée mémorable, le temps reste au beau fixe, ce qui nous permet d’envisager une randonnée aquatique avec un club spécialisé dans le

Forêt tropicale, volcan, cascades

et barrière de corail... La bande des sept explore le Parc national

de la Guadeloupe. Une aventure

sportive racontée par

Astrid.

AstrId

canyoning. Accompagnés d’un moniteur, nous rejoignons la rivière Le Galion.C’est parti pour deux heures de glissades, de sauts et de bains bouillonnants au fil de la descente. « C’est un Aqualand à ciel ouvert ! » s’exclame Enia.

Le temps de se sécher et nous partons visiter le Parc animalier et botanique des Mamelles, baptisé ainsi en référence aux deux sommets jumeaux tout proches. Non seulement nous découvrons la faune et la flore de la Guadeloupe - iguanes, insectes multiples, fougères arborescentes... - mais en plus nous y empruntons des ponts suspendus qui permettent d’observer de près la canopée tropicale, c’est à dire la cime des arbres.

- «  Est-ce que la bande des Tarzan et Jane veut aussi explorer la jungle sous-marine  ?  » demande Sept. Je réplique « Et comment ! Je

La cascade aux Ecrevisses.

Colibri sur Balisier rouge.

PArC NAtIONAldE lA guAdElOuPE

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rêve de visiter le Grand Cul-de-Sac Marin ». Félix ouvre des yeux ronds : «Le Grand quoi ? ». « Cul-de-Sac Marin. C’est le nom de la baie étroite qui relie Basse-terre et Grande-Terre. Côté terre, cette baie est bordée par des mangroves et des forêts marécageuses. Côté mer, elle est protégée par un récif corallien de 30 kilomètres de long. C’est un habitat de choix pour la faune sous-marine ! »

Le lendemain, nous prenons contact avec un club local pour effectuer une plongée, sauf Bouba et Félix qui préfèrent une visite de la mangrove en kayak. Sous l’eau, nous admirons toutes sortes de poissons et la barrière de corail me laisse rêveuse. Je trouve émouvant qu’il s’agisse là des squelettes extérieurs de milliers de petits animaux, les polypes. D’autant que le corail est menacé par le réchauffement climatique...

Notre moniteur de plongée raconte que le Parc national de la Guadeloupe souhaite réintroduire ici le lamantin, un mammifère marin qui a disparu de la région depuis le début du XXème siècle. Du coup, à notre retour, quand je vois à quai un bateau estampillé «  Parc national  », je questionne un garde-moniteur qui monte à bord. Il confirme :

- « Un travail réalisé avec des chercheurs de Floride et de Cuba nous a permis d’étudier les ressources alimentaires dont bénéficieraient ici les lamantins. Nous allons maintenant construire un centre de soin pour les animaux. Le projet avance... » Je lui serre la main en lui promettant :

- «Et moi, je reviendrai pour voir vos futurs protégés ! »

Le fameux volcan la soufriere.

Parc nationalde la guadeloupeDépartement : Guadeloupe

Label UNESCO : Réserve Mondiale de la BiosphèreA voir : Le volcan de la Soufrière, les chutes du Carbet, le Grand Cul-de-Sac Marin.Parc terrestre et marin.A faire : nombreuses randonnées, grâce aux 150 kilomètres de « traces » (sentiers) entretenues par le Parc.Faune : 13 espèces de chauves souris, 17 espèces d’oiseaux forestiers endémiques des Petites Antilles, 4 espèces de grenouilles dont 2 espèces n’existent qu’en Basse Terre de Guadeloupe.Flore : Environ 360 espèces d’arbres, 300 espèces de fougères, et une centaine d’espèces d’orchidées.

Siège du Parc national : Habitation BeausoleilMontéran, 97120 Saint-ClaudeTél : 05 90 80 86 00parc.guadeloupe@espaces-naturels.frwww.guadeloupe-parcnational.fr

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Grandiose  ! C’est le terme qui me vient à l’esprit devant les paysages de l’île de La Réunion. A peine arrivés, Luu nous emmène voir le célèbre volcan du Piton de la Fournaise. Nous restons bouches bées devant l’immense caldeira de 9 kilomètres sur 13 (une caldeira, c’est un cratère géant produit par l’effondrement de la partie centrale d’un volcan). Sur les pentes du volcan, Luu, passionné de géologie, s’arrête toute les deux minutes pour observer les roches volcaniques.

- «En refroidissant, nous explique-t-il, le magma se transforme en roche appelé basalte. Regardez ! celle-ci forme de gros cristaux ! ».

Nous suons à grosses gouttes sous le soleil dans notre ascension vers le cratère Dolomieu. Je ne suis pas très rassurée. Et si une éruption survenait ? Après tout, le Piton de la Fournaise est l’un des volcans les plus actifs du monde.

- « Ne t’inquiète pas, intervient Luu, le volcan est très surveillé. En cas d’activité géophysique anormale, il y a une phase de préalerte, mais ce n’est pas le cas actuellement. Après, il y a la phase d’alerte n°1 (irruption imminente), puis n°2 (éruption) !Au sommet, nous avons juste le temps de voir les 300 mètres de vide du cratère. De

Ascension du volcan, recherche

d’un oiseau rare, randonnée vertigineuse, la

bande de copains enchaîne les

aventures sur l’île de La Réunion.

Duti raconte cette équipée.

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gros nuages arrivent et un épais brouillard nous entoure. Heureusement, nous avions prévu pulls et capes de rando  ! De tels changements de temps sont courants ici, le balisage des sentiers est donc très bien fait et nous redescendons sans encombre à notre point de départ. Ouf !

Le lendemain, est une journée spéciale « Tuit-Tuit ». C’est le nom créole de l’échenilleur de la Réu-nion, un oiseau en danger critique

d’extinction.Désireuse de m’informer sur cet oiseau, j’ai inscrit notre groupe à une sortie menée par un garde-moniteur du Parc national. Nous nous levons très tôt pour entamer notre marche dans la Réserve de la Roche écrite, qui constitue le seul lieu où vit le Tuit-Tuit. Après plusieurs pauses silencieuses, nous entendons son chant (« Tuit ! Tuit » ! bien sûr...) et nous parvenons même à voir un des ces oiseaux rares, dont je prends une photo. J’ai le cœur qui bat quand je pense qu’il ne reste que 25 à 30 couples de ces petits oiseaux gris. Il faut absolument les sauver !

Le Piton de la Fournaise, éruption de janvier 2012.

Tuit tuit (échenilleur de la Réunion).

PArC NAtIONAldE lA réuNION

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Mais pourquoi cette espèce et de nombreuses autres ne se trouvent qu’ici (on parle d’espèces « endémiques ») ? Parce que l’île de La Réunion est isolée au milieu de l’océan Indien. Les espèces qui ont échoué ici au gré des vents cycloniques, des alizés et des courants marins ont évolué sur place et sont devenues propres à l’île. Cette biodiversité est un des trésors de La Réunion.

Après une nuit dans un gîte de montagne, nous nous levons aussi tôt qu’hier pour marcher jusqu’au sommet de la Roche Ecrite. C’est le point de jonction des cirques de Mafate et de Salazie. D’un seul coup d’oeil, nous embrassons les principaux sommets de l’île. Le paysage est somptueux... et les pentes qui nous attendent, vertigineuses  ! Car dans les prochains jours, nous allons descendre dans le cirque de Mafate avec un guide.

Au programme  : deux jours de marche et une nuit en gîte dans un espace naturel totalement dépourvu de routes. Un paradis pour les randonneurs courageux. Il ne faut pas avoir peur de monter, de descendre, de monter toujours et de descendre encore. Je préviens les copains :

- «Il faudra rapporter tous nos déchets dans nos sacs. Sinon, les seuls éboueurs possibles sont les hélicoptères, ce qui fait cher du ramassage... » Luu étale une carte et nous montre le circuit prévu. Astrid est enthousiaste :

- « En route pour l’aventure ! », s’exclame-telle...

Le cirque de Mafate.

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Parc nationalde la réunionDépartement : La Réunion

A voir : le Piton de la Fournaise, les cirques de Salazie, Mafate et Cilaos.A faire : randonnée pédestre, équestre, canyoning...Faune : 43 vertébrés, dont 13 endémiques (qui ne vivent qu’ici) ; au moins 2 000 espèces d’invertébrés avec un taux d’endémisme important.Flore : environ 1 600 espèces indigènes (originaires de la région), recensées sur tout l’île.

Siège du Parc national :112 rue de Sainte-Marie97400 Saint-DenisTél : 02 62 90 11 35contact@reunion-parcnational.fr www.reunion-parcnational.fr

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Amazonie. Ce mot me fait rêver ! J’y suis enfin... Astrid et moi sommes au bord du fleuve Maroni, à Maripa-Soula, une commune situé dans le Parc amazonien de Guyane. Nous y préparons une excursion avec Marc, un membre de la compagnie des guides de Guyane. C’est lui qui va nous faire découvrir les trésors que recèle la forêt primaire...

Maripa-Soula marque la limite entre le pays Amérindien des Wayanas et le pays des Alukus. Ces derniers sont les descendants des esclaves échappés autrefois des plantations de la Guyane hollandaise. Nous croisons donc des membres des deux communautés. Nous rencontrons aussi des Créoles, des Brésiliens, des Haïtiens... Autant dire que Maripasoula est une bourgade pluri-ethnique ! Le fleuve Maroni, lui, est le principal moyen de communication, car ici, tout le monde se déplace en pirogue.

Nous aussi, d’ailleurs. Au petit jour, nous embarquons pour remonter la rivière Inini, un affluent du Maroni. La jungle bruisse de cris d’animaux. J’essaye de voir des paresseux, des perroquets, des toucans. Astrid, elle, rêve de rencontrer un jaguar, le plus gros félin d’Amérique ou un anaconda, qui peut atteindre huit mètres de long. Finalement,

Sept et Astrid sillonnent en

pirogue les cours d’eau des territoires du Parc amazonien

de Guyane. C’est l’aventure, et les

animaux sauvages ne sont pas les

seuls à leur réserver des

surprises...

sEPt

c’est notre rencontre avec une famille de loutres géantes qui marque cette journée.

Marc est ravi : “c’est le signe que dans cette zone, l’eau n’est pas trop polluée

par l’orpaillage clandestin, qui pollue les eaux (...)”. Orpaillage   ? Marc

explique   : “la recherche de paillettes d’or dans le sable des rivières. Il y a de nombreux sites aurifères dans la région et beaucoup de chercheurs d’or travaillent illégalement. L’orpaillage pollue les eaux par le mercure et du fait des boues qui sont rejetées”. De fait, nous croisons parfois des pirogues dont les occupants ne ressemblent ni à de paisibles locaux, ni à des touristes. Marc les évite soigneusement.

Après plusieurs jours de navigation et plusieurs nuits dans des carbets -des abris de bois dans lesquels nous dormons dans des hamacs-, nous nous sentons vraiment l’âme d’aventuriers. Au cours d’une excursion dans la montagne Machoulou -un des sommets de

Des enfants dans une pirogue sur le Haut-Maroni .

Cérémonie du Maraké.

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Parc nationalde guyaneDépartement de Guyane

Avec le parc national des Tumucumaque, dans le Brésil voisin, il forme l’espace protégé de forêt tropicale le plus grand du monde. A voir : forêt primaire, savanes-roches (reliefs rocheux isolés). A faire : excursions en pirogues, randonnée avec guides-accompagnateurs, sentiers balisés.Faune : 480 espèces de poissons d’eau douce, plus de 180 espèces de mammifères, près de 300 espèces de reptiles et d’amphibiens, plus de 700 espèces d’oiseaux et plusieurs centaines de milliers d’espèces d’insectes.Flore : environ 5 500 espèces recensées, dont plus de 1 500 arbres.

Siège du Parc national : 1 rue Lederson 97354 Remire-Montjoly Tél : 05 94 29 12 52 compg@wanadoo.frwww.parc-guyane.gf

la Guyane-, nous avons la chance d’observer le coq de roche orange, un oiseau au plumage éclatant qui est très rare.

Un matin, nous faisons une halte dans un village d’Amérindiens Wayanas, un des six peuples amérindiens de Guyane. Il règne une certaine agitation. Marc va s’informer. “Un maraké est en cours et nous sommes autorisés à y assister”, nous dit-il. “Le maraké est la fête qui marque l’initiation des jeunes”. De fait, des enfants d’une douzaine d’année sont parés de colliers de perles et de coiffes de plumes. “Ils ont dansé toute la nuit et vont montrer leur courage en surmontant la douleur”. Des adultes leur appliquent sur le corps une parure en vannerie. “Des fourmis rouges sont cousues dans cette parure”, explique Marc. “Leur piqûre est très douloureuse”. Certains visages se crispent mais aucun cri ne retentit. Je suis admiratif...

Les jeunes effectueront ensuite un jeûne d’une semaine et un test de tir à l’arc. Ils feront alors partie du monde des adultes.

- “Tu aimerais, toi, vivre un rite initiatique pour quitter le monde de l’enfance ?” me demande Astrid, un brin tentée.

- “Je me pose la question... Est-ce qu’un voyage comme celui-ci ne serait pas lui aussi initiatique ?”.

Un Coq de roche.

Des Carbets dans un village du Haut-Maroni.

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MayotteParc naturel marinde Mayotte Nous sommes allés à Mayotte ! Cet ensemble d’îles de l’archipel des Comores, dans l’océan Indien, est devenu un département français en avril 2011. Le Parc naturel marin de Mayotte n’est guère plus vieux, puisqu’il a été créé début 2010. Equipés pour la plongée sous-marine, nous y avons observé de nombreux dauphins, des tortues de mer et même des dugongs, une espèce rare en voie de disparition qui est aussi un cousin du lamantin (appelé vache des mers !). Le lagon, magnifique, est ceinturé par une double barrière de corail -phénomène assez rare  ! - qui compte près de 200 km de récifs coralliens. Un paradis pour la plongée et pour les pêcheurs qui vivent des poissons du lagon. Mais qu’on ne s’y trompe pas : ces récifs sont menacés par le réchauffement climatique et les activités humaines. Attention, fragile…

Parc naturel marin de MayotteMayottewww.aires-marines.fr/parc-naturel-marin-mayotte.htmlparcmarin.mayotte@aires-marines.fr14 Lot Darine MontjolyIloni – 97660 DembeniTél : 02 69 60 73 65

« Le Foundi du lagon », série animée en 3D consacrée à la biodiversité du lagon de Mayotte.

Fonds marins dans le Parc naturel marin de Mayotte.

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GuyaneParc naturelrégional de GuyaneIci, c’est l’aventure : Piranhas, caïmans, boas, ibis rouges et vautours font partie du paysage. Nous sommes allés en canoë à la découverte de la réserve naturelle des marais de Kaw, la plus vaste zone humide de France. Fascinés, nous avons assisté au repas aquatique des zébus. Duti ne quittait plus son appareil photo. Une fois la nuit tombée, nous sommes allés à la rencontre des caïmans : leurs yeux brillaient dans la lumière de nos torches. Astrid était ravie. Moi, j’avais hâte de retrouver la terre ferme, où nous avons fait frire du poisson pour le dîner. Nous avons dormi cette nuit dans des cabrets. Ce sont des abris de bois, sans murs, où des hamacs nous attendaient… L’aventure, je vous dis !

Parc naturel régional de GuyaneGuyanepnrguyane.free.frpnr-guyane@wanadoo.fr Rue François AragoBP 539- 97344Cayenne cedexTél : 05 94 28 92 70

MartiniqueParc naturel régionalde Martinique

S’il est un volcan qui me fascine, c’est bien la montagne Pelée, en Martinique ! En 1902, une éruption accompagnée d’une nuée ardente

a entièrement détruit la ville de Saint-Pierre. Nous grimpons au sommet par le versant nord et nous nous retrouvons dans les nuages ! Tant pis pour la vue... Nous allons ensuite à Saint-Pierre visiter le Musée Volcanique. Le lendemain, nous faisons une virée en canoë dans la mangrove de la baie de Genipa. C’est une forêt de palétuviers aux longues racines qui s’étend dans les baies aux eaux calmes. Nous apprenons que cet écosystème fragile filtre l’eau, jouant un rôle vital dans le développement de certaines espèces et protègeant le littoral de l’érosion. Rien que ça !

Parc naturel régional de la MartiniqueMartiniquewww.pnr-martinique.comPNRM@wanadoo.fr Domaine de Tivoli - BP 437 97200 Fort-de-France cedex Tél. 05 96 64 42 59 - Fax. 05 96 64 72 27

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E-M

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1/ En France, les loups ont disparu dans les années 1930. Mais en 1992, deux loups venus d’Italie ont été réintroduits dans le Parc national du Mercantour. Combien de loups vivent aujourd’hui dans les Alpes françaises ?

a/ Environ 80 loupsb/ Environ 800 loupsc/ Environ 8 000 loups

2/ Autrefois assez répandus, les lynx ont peu à peu disparus des massifs français, d’abord dans les Vosges, le Massif Central et le Jura, puis dans les Alpes et les Pyrénées. En 1974, dans quel massif sont-ils revenus, grâce à l’un de nos pays voisins ?

a/ Les Pyrénées, via l’Espagneb/ Les Vosges, via l’Allemagnec/ Le Jura, via la Suisse

Mal-aimés parce qu’ils faisaient peur, de

grands prédateurs ont failli disparaître :

leurs aires d’habitat se sont réduites

et les chasseurs les ont décimés.

Heureusement, les parcs régionaux et

nationaux participent aujourd’hui à leur

protection.

QuizPrédateurs en danger

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3/ Comme le loup et le lynx, les ours se sont raréfiés à cause de la chasse et de la réduction de leurs aires d’habitats. Pourtant, ils n’ont jamais complètement disparus du pays. Combien en restait-il au début des années 1990 ?

a/ 7 ou 8b/ Entre 70 et 80c/ Environ 800

4/ Seul félin capable de broyer les carapaces de tortues pour les consommer, le Jaguar voit son habitat réduit du fait de la déforestation. Un Parc national récemment créé Outre-Mer lui offre une garantie de survie. Lequel ?

a/ Le Parc national de La Réunionb/Le Parc amazonien de Guyanec/ Le Parc national de la Guadeloupe

5/ Disparu du territoire français pendant un siècle, le vautour moine a été réintroduit entre 1992 et 2004 dans le Parc naturel régional des Grands Causses. On compte aujourd’hui une vingtaine de couples de ce grand rapace. Quelle est son envergure ?

a/ 85 à 95 centimètresb/1, 65 à 1,85 mètresc/ 2,65 à 2,85 mètres

Répo

nses

:

1/a/ On estime que près de 80 loups vivent en France aujourd’hui, essentiellement dans les Alpes, mais quelques loups ont été détectés aussi dans le sud du Massif Central et dans les Pyrénées. Leur nombre est en augmentation.

2/c/ Le lynx a été réintroduit dans le Jura Suisse au début des années 1970. Il est naturellement passé dans le Jura Français où l’on compte une centaine de lynx aujourd’hui (il est présent dans le Parc naturel régional du Haut-Jura). Des Lynx vivent aussi dans les Vosges et dans les Alpes.

3/a/ Il n’en restait que 7 ou 8 ! Des ours slovènes ont été lâchés dans les Pyrénées à la fin des années 1990 puis en 2006. En 2008, on comptait 15 à 20 ours dans les Pyrénées (françaises et espagnoles). L’espèce reste en grand danger d’extinction.

4/b/ Le Parc amazonien de Guyane. Espèce vivant uniquement sur le continent américain, le jaguar a récemment disparu de l’Uruguay et de larges zone du Brésil et de l’Argentine. Le parc de Guyane permet de préserver de larges étendues forestières nécessaires à sa survie.

5/c/ Avec 2,65 à 2,85 mètres d’envergure, le vautour moine (qui tient son nom de l’apparente « tonsure » qu’il porte sur le crâne) est l’un des plus grands rapaces de France. Il reste en danger d’extinction.

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Science, nature, engagement citoyen.

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17, rue Henry Monnier • 75009 Paris • tél. : 01 53 34 84 72

cabrera.editions@yahoo.fr • http://7autourdumonde.canalblog.com

dépôt légal : octobre 2007 • n°éditeur : 978-2-35606 •

ISBN : 978-2-35606-001-3 • conforme à la loi n°49.956 du 16 juillet 1949 sur les

publications destinées à la jeunesse • Imprimé en France

SEPT autour du monde, numéro double (24-25), magazine bimestriel publié par les

éditions Cabrera, EURL au capital de 5000 € • Siège social : 17, rue Henry Monnier -

75009 Paris • Rédaction : 2 rue Victor Beausse - 93100 Montreuil • Tél. 01 48 57 35 87 •

Courriel : septautourdumonde@yahoo.fr • Publication régie par la loi n° 49-956 du

16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse • Comité de direction :

Alice Bréchet, Mathilde Bréchet, Laurence Jehanno • Dépôt légal : à parution •

Création : 4 novembre 2006 • Impression : Imprimeries de Compiègne (Groupe

Morault) • ISSN : 1956-2055 • Commission paritaire : 1112K89171 • Directrice de la

publication et rédactrice en chef : Mathilde Bréchet • Texte : Claire Goujon-Charpy •

Illustrations : Anne Heidsieck • Maquette : Eva Jérôme et Miguel Ramis •

Couverture : © L.Nédélec - Parc national des Pyrénées.

P4 à 5 : © Dominique Vincent - Parc national des Ecrins. P6 à 7 : © PNRPL – C.Molitor. P8 à 9 : © Parc national

de La Réunion, Jean-François Bègue. P10 à 11 : © PNR Brenne. P14 : © PNR Brenne. P15. Haut : © PNRPL -

C.Molitor ; bas : © PNR Brenne. P16. Haut : © Yannis Turpin – Agence des aires marines protégées ; bas : ©

Hippocampe. P17 : ©PNR Normandie. P18/19 : © T.Thudor. P20. Haut : Philippe PAPIER ; bas : © Parc naturel

régional de la forêt d’Orient. P21. Haut : © PNRMR.JPG ; bas : © E.Génot. PNR des Marais du Cotentin et du

Bessin. P22 : © PNR Haute-Vallée de Chevreuse. P23 : © PNR Oise Pays de France. P24. : © Denis Guillemin.

P25 : © Samuel Dhote1. P26 : © Sycoparc. P27. Haut : © PNR Lorraine ; bas : © Parc naturel régional du Haut-

Jura. P28. Haut : © Parc national des Cévennes, Jean Pierre Malafosse ; bas : © Parc national des Cévennes,

Bruno Descaves. P.29 : © Parc national des Cévennes, Rémi Noël. P30 : © F.Coste. Parc du Pilat. P31 : ©

N. Dupieux - PNR Monts d’Ardèche. P33  : © Parc naturel régional du Morvan. P34  : © Pierre Masclaux

- Parc national des Ecrins. P35  : © Robert Chevalier - Parc national des Ecrins. P36  : © Parc national du

Mercantour, Christian Joulot ; P37. © Parc national du Mercantour, Jean-Marie Cevasco ; P38. Haut : © Parc

national de la Vanoise, Mylène Herrmann ; bas: © Parc national de la Vanoise, Jacques Perrier. P 39 : © Parc

national de la Vanoise, Patrick Folliet. P41 : © PNRMB - Marc Cornillon. P42. Haut : © GIP des Calanques ;

bas : © Anne-Laure Clement. P44. Haut : © H. Bergère ; bas : © S. Ruitton. P45 : © N. Barraqué. P46. © Parc

naturel régional du Luberon. P47 : © M.Mercier.PNRC. P48 : © PNR Narbonnaise. P49 : © Emmanuelle Rivas

– Agence des aires marines protégées. P50 : © Parc naturel régional du Verdon. P51 : © Michel Coroir – Parc

naturel régional du Haut-Languedoc. P 52 : © A.Riffaud - Parc national des Pyrénées. P53 : © L.Nédélec -

Parc national des Pyrénées. P54. © T. Gabet. P. 56 : © Parc national de Guadeloupe. P57 : © Parc national

de Guadeloupe. P58. Haut : © Parc national de La Réunion-Gabriel Deguigne ; bas : © Parc national de La

Réunion - Céline Hoarau. P59 : © Parc national de La Réunion. Jean-François Bègue. P60. © Parc amazonien

de Guyane - H. Griffit. P61. Haut : © Parc amazonien de Guyane – S.Unterthiner ; bas : © Parc amazonien

de Guyane - H. Griffit. P62. Haut : © Clap ; Bas : © Alexandra Gigou - Agence des aires marines protégées. •

Sept autour du monde est imprimé sur du papier provenant de forêts gérées durablement.

La rédaction n’est pas responsable de la perte ou de la détérioration des textes & photos qui lui sont adressés pour appréciation. La

reproduction même partielle de tout matériel publié dans ce magazine est interdite.

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Sept amis, originaires des quatre coins du monde, partent à la découverte des parcs naturels de France et d’Outre Mer. A travers leurs récits de vacances et leurs aventures, nous découvrons ces zones protégées et leur richesses.

Félix, éternel bavard et féru d’histoire, nous conte les légendes du Mercantour, les invasions vikings et de pirates. Duti, artiste amoureuse de la nature, s’émerveille devant les marmottes pyrénéennes et les fleurs sauvages de la Réunion. Astrid, sportive et meneuse, nous entraîne à l’assaut des crêtes de la Vanoise ou à la rencontre des tortues de Mayotte... Tout comme le reste de la bande : Enia, Bouba, Luu et le petit dernier appelé Sept nous mènent de splendeurs en splendeurs. Voici un ouvrage ludique, coloré, idéal pour comprendre le rôle des parcs naturels, qu’ils soient nationaux, régionaux ou marins... et pour devenir des ambassadeurs de ces joyaux de la nature ! (A partir de 8 ans)

Les éditions Cabrera présententà la découverte des parcs naturels,le dernier né de la collection Sept en France.

Réalisé avec l’aide de Parc Nationaux de Franceet de la Fédération des Pacs Naturels Régionaux

Prix public : 9.50 € T.T.C.