Semaine de l'Industrie 2013

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Quelle place pour l’industrie dans le modèle économique calédonien de demain ? Que faire pour lui donner davantage d’espace ? Ouvert parle président du gouvernement, Harold Martin, le Forum qui clôturait la Semaine de l’Industrie a permis aux élus politiques et industriels de débattre autour de ce thème cher à la Fédération des Industries. Extraits.

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Yello

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013

FINCFédération des Industries

Du lundi 18

au vendredi 22 mars 2013

CAHIER DÉTACHABLE

L’industrie vous a ouvert ses portes...

Semaine de l’Industrie :

Des rencontreset des échanges

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Quelle industriepour demain ?Quelle place pour l’industrie dans le modèle économique calédonien de demain ? Que faire pour lui donner davantage d’espace ? Ouvert par le président du gouvernement, Harold Martin, le Forum qui clôturait la Semaine de l’Industrie a permis aux élus politiques et industriels de débattre autour de ce thème cher à la Fédération des Industries. Extraits.

Chez Goodman Fielder

Chez Bluescope

Agroalimentaire, menuiserie, développement durable… les industriels ont ouvert leur portes durant une semaine. Le temps pour le grand public de découvrir le savoir-faire calédonien.Photos : S. F. & Ch. A.

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Chez Batical

A la Française

Chez Le Froid

Chez EMC et ETV

Chez Artypo

Chez Sunray

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Harold Martin,président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie

Philippe Gomès,député de la 2nde circonscription de Nouvelle-Calédonie, membre du Congrès, et de l’Assemblée de la Province Sud

« La création d’emplois,c’est l’industrie »

« Des marges raisonnables et des entreprises modèles »

« Notre industrie est une véritable fierté, elle représente 12 000 emplois, a indiqué Harold Martin en ouverture du Forum. Or, on a tendance à oublier qu’en Calédonie, il n’est pas évident de créer de l’emploi. Ces dernières années, nous nous sommes retrouvés dans un contexte économique extraordinaire, avec des inves-tissements énormes (1 000 mil-liards) des usines du Nord, du Sud, de la SLN qui ont permis de créer des emplois. Mais si ces investis-sements sont quasiment terminés, il faut penser à notre jeunesse. Or, la création d’emplois, c’est vous, l’industrie », a-t-il rappelé.Poursuivant son propos, le pré-sident du gouvernement a indiqué que « plus le marché intérieur aura du pouvoir d’achat, plus le pouvoir d’achat des Calédoniens augmen-tera, plus les entreprises seront florissantes et pourront donc créer des emplois. » Parce que l’industrie est un acteur économique majeur, elle a une responsabilité sur la politique des prix. « Il n’y a certes pas de baguette magique, mais vous avez votre rôle à jouer dans ce domaine. Le débat porte surtout sur les prix dans l’alimentaire. Les produits locaux dans un commerce ne représentent qu’un faible pourcentage sur les 35 000 réfé-rences des grandes surfaces. Mais vous avez néanmoins une part de responsabilité. »Aujourd’hui, il faut apporter une réponse à l’opinion. Harold Martin ne le cache pas, « face à notre système, décrié par certains, de se protéger à l’importation, il faut pouvoir affi-cher, en contrepartie, des prix qui se tiennent… » La formule n’est pas encore trouvée, mais celle qui se dégage est un contrat : l’entreprise est protégée, et, en contrepartie, il pour-rait y avoir un contrat et un engagement sur les prix dont il reste à définir la durée de vie. « Il nous faudra une structure, sorte d’arbitre qui puisse contrôler, suivre. Ce pourrait être une autorité administrative indépendante. »

« Notre intérêt est d’avoir une valeur ajoutée locale. Autant produire ici qu’importer et distribuer, a rappelé Philippe Gomès. Un produit importé, c’est un emploi créé ; un produit fabriqué localement, ce sont sept emplois créés », a insisté celui pour qui l’industrie calédonienne ne peut continuer à prospérer qu’à partir du moment où elle est légitime. « Or, elle a toute sa place sur le plan économique, de l’emploi, de la valeur ajoutée, de sa capacité à former des Calédoniens, et pour faire de notre pays un exemple dans l’ensemble de l’outre-mer français. » En revanche, il apparaît indispensable d’intégrer les attentes de la population calédonienne. Et le député d’expliquer : « On ne peut plus avoir une industrie qui n’ait vocation qu’à vendre sur un marché protégé. Le consommateur est prêt à soutenir son industrie. Il y est

attaché, mais il veut un produit de qualité, à un prix compatible avec son pouvoir d’achat. C’est le véri-table enjeu de l’industrie calédo-nienne aujourd’hui. Il faut que les protections accordées soient jus-tifiées en termes d’intérêt géné-ral. » Pour Philippe Gomès, cela revient à remplir trois conditions : « les marges doivent être raison-nables ; les produits de qualité ; et les entreprises, parce qu’elles sont protégées, doivent être des modèles sur le plan social : d’in-

tégration, de dialogue social, et d’accompagnement des salariés. »Si ces trois conditions sont remplies dans le cadre d’accords passés avec la collectivité et les industries, la compétitivité et la légitimité des entreprises en sortiront largement ren-forcées et « nous pourrons continuer à construire un tissu industriel dans notre pays, qui soit garant de création d’em-plois et de développement économique », a-t-il conclu.

« Une vraie questiond’avenir

pour notre économie »

« Avoir une industrielégitime »

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Georges Mandaoué,membre du gouvernement en charge du travailet de l’emploi

Sonia Backès,membre du gouvernement chargée des finances, du budget, de la fiscalité, de l’économie numérique et de l’énergie, porte-parole du gouvernement

« Il faut penser Pays et Filière »

« Créer un secteur du développement endogène au gouvernement »

« Pour un homme de mes convictions, celle d’un indépen-dantiste que je suis, venir parler à celles et ceux qui créent de la valeur dans ce territoire et pour ce territoire est une grande satisfaction, a expliqué Georges Mandaoué. Nous avons, vous et moi, un point commun : chacun à notre place, nous nous battons pour la souveraineté de notre pays… En

effet, chacun sait qu’il n’est pas de souveraineté sans souverai-neté économique. Et on ne bâtira pas ce pays sans renforcer sa souveraineté économique. » Et le membre du gouvernement chargé du travail d’insister sur le fait que c’est aux industriels, acteurs éco-nomiques de ce pays, de contri-buer à la fois au développement du pays, à l’équilibre de la balance commerciale, à celui de la balance des paiements, à l’emploi, à l’in-vestissement. « Vous industriels, producteurs, vous portez une res-ponsabilité lourde. La croissance du pays s’est faite sur un marché très particulier qui combine une forte demande intérieure et un

protectionnisme fort donc vous bénéficiez. Deux aspects qui ont permis aux entreprises calédoniennes de générer des marges plus confortables qu’ailleurs. » Toutefois, selon le ministre du Travail, inégalités, hausses des prix à l’importation, conjoncture générale, vie chère, risques sociaux menacent la consommation, mais aussi les inves-tissements, la compétitivité… « C’est ensemble que nous devons penser demain. Nos équilibres sont la garantie de vos investissements. Nous devons avoir une économie com-pétitive et équilibrée. » Pour Georges Mandaoué, l’industrie peut rester protégée, mais elle doit générer de la richesse. « Il faut penser «pays» et «filière», a-t-il martelé.

« L’industrie calédonienne, ce n’est pas seulement le nickel ; ce sont aussi les PME qui font le dynamisme et la vitalité de notre économie », a indiqué Sonia Backès lors de son intervention, contestant l’idée de donner la priorité absolue aux services et d’abandonner l’industrie. « Le jour où nous n’aurons plus d’industriels, pour qui les services travaille-ront- ils ? » C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le gouver-nement a souhaité accompagner la FINC dans sa démarche de valorisation de l’emploi industriel. « Dans les prochaines semaines, une campagne «métiers de l’industrie» sera lan-cée, a annoncé la porte-parole du gouvernement, et nous sommes particulièrement fiers d’en être partenaire. »Sonia Backès a également souligné son attachement à favoriser l’industrie locale et encourager les distributeurs à jouer le jeu et à promouvoir le « produire calédonien ». » Pour autant, la membre du gouvernement est revenu sur le dispositif des protections de marché. « Il doit évoluer pour qu’il devienne profitable à la fois aux entreprises, aux salariés, mais aussi aux consommateurs. Les protections de marché ne sont pas une fin en soi. Il serait préfé-rable d’utiliser le terme « soutien à l’industrie », moins péjoratif. Cela nous permettrait d’imaginer un plan plus vaste, qui viserait à améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises, qui sont aujourd’hui les vraies problé-matiques. »Sonia Backès a par ailleurs exprimé le souhait de voir, lors de la prochaine répartition des sec-teurs du gouvernement, la création d’un secteur lié au déve-loppement endogène, avec un membre du gouvernement spécifiquement chargé de faire le nécessaire pour maintenir ce tissu productif.

« chacun à notre place, nous nous battons pourla souveraineté de notre pays… »

« Un pays qui n’a pasd’industrie

finit par s’appauvrir »

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André Wama,président du Comité Rhéébu Nùù

Dominique Nacci,directeur des relations publiques du groupe SMSP

« Former des cadres dans tous les secteurs d’activité »

« Pas de pays développé sans une industrie forte »

Pour André Wama, « qui dit distribution dit production et importation des produits manufacturés. Qui dit production des industries locales, production agricole et pêche dit déve-loppement durable de notre pays. » Et le président du Comité Rhéébu Nùù de rappeler que ce développement durable doit passer par une bonne gestion de la ressource humaine. « La promotion du nickel s’est traduite par la promotion des emplois autour du nickel. L’opéra-tion 400 cadres est une réussite. » Mais pour André Wama, cela s’est fait « au détriment de tous les autres secteurs. Or, il est impos-sible de promouvoir un dévelop-pement économique intégré et durable si on ne forme pas des cadres dans les autres secteurs d’activités. »Parmi les mesures que propose le Comité Rhéébu Nùù, il faut engager une politique de déve-loppement durable. « Le dévelop-pement de l’industrie locale comme de l’agriculture, de la pêche n’est possible que s’il y a une stratégie de développe-ment décidée, et les moyens de mise en œuvre arrêtés. » Et André Wama d’interroger : la Calédonie peut-elle se dispen-ser du développement de l’industrie locale ? « Non, et pour trois raisons. » Tout d’abord, le niveau atteint aujourd’hui par le secteur nickel crée les conditions d’un développement du tissu industriel et artisanal. « Ensuite, le tissu économique des TPE représente 96 % des entreprises déclarées, une part de 7 % dans le PIB et 7 700 emplois, contre 5 000 emplois directs dans le secteur nickel. Il a un potentiel de développe-ment formidable dans l’ensemble des communes, à condi-tion qu’il y ait des mesures incitatives. » Enfin, sur le plan de l’emploi et de la formation, le tissu industriel existant est un débouché nécessaire, et son développement est indispen-sable. « Sans la présence des industries de transformation, on ne pourrait pas développer la formation des jeunes Calé-doniens dans tous les corps de métiers. »

« La Nouvelle-Calédonie est une économie en devenir qui dépend pour partie des transferts de l’État, mais dont la croissance est essentiellement portée par des investisse-ments privés », a indiqué Dominique Nacci en préambule de son intervention, en rappelant qu’Albert Dupuy confiait récemment qu’« en Calédonie, on construit des usines, alors qu’en métropole, on les ferme ». Grâce à ces investis-sements colossaux plaçant le territoire au 5e rang mondial des investissements privés par habitant, la Calédonie a été épargnée par la crise. Et pourtant, le pays et son industrie de transformation rencontrent des difficultés majeures, de concurrence, d’accumulation des pouvoirs, et de répartition des richesses. « Et ce qui est valable pour le secteur de la grande distribution l’est aussi pour les industries de trans-formation ».Retraçant l’histoire de la SMSP, le directeur des relations publiques du Groupe rappelle qu’en 1990, à l’époque où la province Nord rachète la petite entreprise de tâcheronnage

minier, la SMSP n’avait ni titre minier, ni surface financière, alors que la SLN disposait d’un monopole industriel. « Mais la compétitivité d’une économie ou d’un secteur ne se décrète pas. Elle se construit jour après jour, comme l’usine du Nord, avec audace et détermination, a-t-il insisté, soulignant qu’une écono-mie sans conscience, c’est un pays sans avenir. La valeur ajoutée de l’entreprise, c’est l’homme et son projet de société. » Expliquant le partenariat « gagnant-gagnant » engagé par la SMSP avec l’aciériste coréen Posco, Dominique Nacci a rappelé qu’il n’y avait pas de pays déve-

loppé sans une industrie forte, une industrie locale qui pro-duit de la richesse et des emplois pour les Calédoniens. » Et de conclure : par ses choix d’investissement, « la SMSP a relevé le défi de prouver que les Calédoniens sont capables de gérer un domaine d’activité essentiel pour leur pays. »

« Soutenir toutes les

productions locales »

« en Calédonie, on construit des usines, alors qu’en métropole, on les ferme »

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Anthony Lecren,membre du gouvernement chargé de l’économie

Henry Calonne,vice-président de la FINC

« Préserver nos entreprises locales »

« Protéger son industrie n’est pas péjoratif »

Membre du gouvernement, en charge notamment des sec-teurs de l’économie, du commerce et du développement durable, Anthony Lecren a souhaité intervenir et préciser sa vision de l’industrie. « Nous avons besoin de constituer notre tissu productif, industriel. Nous avons besoin de le soutenir par des accompagnements spécifiques (fiscalité, protec-

tion de marché) », a-t-il indiqué. Porteur du projet « Un jour, un arbre, une vie », Anthony Lecren a également insisté sur la néces-sité d’engager une politique de développement durable, « afin de préserver nos entreprises locales, nos emplois ». « Il faut prendre en compte les spécificités de notre territoire, a-t-il ajouté, et peut-être nous fier un peu moins aux orga-nismes extérieurs qui viennent faire des rapports sur notre écono-mie. C’est à nous de bien mesurer et d’évaluer ce que nous voulons faire. Il y a eu transfert de compé-tences. À nous de mettre en place les choses. »

Très heureux de voir l’ensemble de la classe politique réuni dans la salle, Henry Calonne, vice-pré-sident de la FINC, a souligné l’importance, pour un chef d’en-treprise, d’avoir le soutien de ceux qui ont un rôle de stratège quant à la politique économique. « Il est rassurant de savoir que, pour vous, l’industrie a une place importante dans cette économie. » Avoir une industrie compétitive en termes de prix, qui a un rôle social important, est un défi. Le marché est restreint, les investissements sont lourds mais doivent être à la hauteur des produits de qualité que l’on cherche à faire. « Il est clair que la défiscalisation, dans ce contexte, est un levier indispen-sable », a-t-il expliqué.Revenant sur l’intérêt des dispositifs mis en place dans les années 80 en faveur de l’industrie, Henry Calonne a insisté sur le fait que « sur un marché comme celui de la Calédonie, compte tenu de sa taille, sans ces protections, il n’y aurait pas d’industrie locale de transformation. Il ne faut pas se leur-rer ». En revanche, il importe que les entreprises amènent sur le marché un produit de qualité à un prix qui reste com-pétitif. « Un pays qui protège son industrie, sa production, ses emplois face à la concurrence extérieure, cela n’a rien de péjoratif. On peut toujours dénigrer la production locale à travers ses protections de marché, mais je rappelle qu’elles sont incontournables. » En contrepartie de ces dispositifs d’aide et de protection, les investissements réalisés par les industriels sont importants. « Et même si nous sommes sur un petit marché, les unités de production que nous mettons en place correspondent à des marchés beaucoup plus importants, a tenu à souligner le vice-président de la FINC. D’ailleurs, il n’est pas normal qu’un pays de 260 000 habitants ne puisse pas s’autosuffire en termes de consommation de produits agricoles. Quand on regarde nos outils, on a largement de quoi développer

« Un pays qui protège son

industrie,[...] face à la concurrence

extérieure, cela n’a rien

de péjoratif. »

« C’est à nous de bien mesurer et d’évaluer ce que nous voulons faire. »

nos activités pour être autosuffisants ; or, on importe… beaucoup, quasiment tout. » Une concurrence avec les pro-duits importés, fabriqués pour des marchés largement plus importants, et donc, avec des coûts de production beaucoup plus faibles, ce que le chef d’entreprise calédonien déplore. Conscients qu’il y a des choses à faire évoluer, les industriels réclament toutefois de l’attention. « L’industrie reste fragile. Attention à ne pas la plonger dans la même situation qu’en métropole. Gardons à l’esprit que si nous avons la chance d’avoir une industrie minière forte, nous devons également avoir une industrie de transformation solide, qui permette d’avoir un tissu industriel créateur d’emplois. En ce sens, avoir un responsable du développement endogène serait un grand pas en avant. »

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Ce qu’ils en pensentLes étudiants de 1ere et 2e année de BTS Assistant de gestion des PME-PMI ont assisté au Forum-débat. Impressions…

Leila« Je trouve que la Semaine de l'industrie était très intéressante. Elle a permis d'avoir plus de connaissances sur l'industrie locale. Je suis contente d'avoir participé aux visites. Concernant le forum, c'était enrichissant. Cela permet d'être un acteur dans un débat qui concerne la Nouvelle-Calédonie et notre avenir. »

Lydie« Il n'y a pas d'avenir sans industrie locale développée. Ma visite à La Française a été constructive au niveau de la connaissance du processus de fabrication jusqu'à la vente. »

Jordan« Une semaine riche en rencontres, et des PMI volontaires et accueillantes ! »

Pierrette« J'ai moins de doutes sur mon avenir dans les entreprises locales. »

Marie-Louise« La conférence était très instructive, les politiques s’inté-ressent à l'industrie. »

Jennifer« Les discours ont apporté beaucoup de réponses à nos interrogations, en particulier l'emploi local. »

Nathanaëlle« Les interventions des politiques sur le développement durable montrent leur préoccupation sur un sujet qui nous touche beaucoup, nous les jeunes. »

Andréa« Une grande satisfaction pour nous, étudiants de BTS ! J’ai pris au sérieux mon rôle d’encadrer les visiteurs et ça m’a beaucoup plu. »

Charly« Ça nous a permis de découvrir le processus de fabrica-tion et de connaitre les valeurs de l’entreprise, mais aussi de nouer de nouveaux liens. »

Franny« L’industrie, le cœur de l’activité économique calédonienne. Une expérience à renouveler. » FINC

Fédération des Industries

FAISONS AVANCERLA CALÉDONIE,PRODUISONS LOCALEMENT !Sources FINC

911,598

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des produits de grande consommationsont importés

des calédoniensestiment que l’industrieest nécessaire pourla Nouvelle-Calédonie

des produits dans un hypersont concernéspar les protectionsde marché