Selección de poemas de “Ici commence ici” Sony Labou Tansi ... · Selección de poemas de...

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Selección de poemas de “Ici commence ici” Sony Labou Tansi, 1995 Foto de la serie « Congo » de Elise Fitte-Duval Traducción de Susana Moliner desde Madriz en enero 2014 1

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Selección de poemas de “Ici commence ici”

Sony Labou Tansi, 1995

Foto de la serie « Congo » de Elise Fitte-Duval

Traducción de Susana Moliner desde Madriz en enero 2014

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Poème deux

Il étais une fois Maispourquoi cette fois fragilepourquoi cette foiscassanteoù les choses étaient mal habitées...L'homme s'insurge s'énerve et moisittous ces motsqui ratentdans des cœurs qui partent... Il était un fois Mais pourquoi cette foismortequi fait mal en nous Quittez s'il vous plaît J'ai payé cash ma lourdegrimace de passerj'ai vaincu la mortet la vie.Maintenant...pourcette fois de jadisêtre ou chose en construction

Erase una vez Peroporque esta vez frágilporque esta vez quebradaen donde las cosas estaban mal vividas...El hombre se subleva se enfada y se pudretodas estas palabras se pierdenen los corazonesque parten...Erase una vezpero porque esta vez muerta que nos hace mal dentro de nosotrosIros por favorHe pagado al contado mi deudacon una mueca al pasarhe vencido la muertey la vida.Ahora... paraesta vez de otro tiemposer o cosa en construcción

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je beugle de sonner la vie...je me suis construit à coup de piedsà coups de dentssur mes crises d'espoiret j'aidivisé Lénine par Mao...Maintenant...Vérifions sur l'écorce des chosesle poids exactde notre acte de passerje me révèle à vousje suis l'horrible bourgeois du MOIma viande tapageuse refusevos tractations de paindans vos chairs trafiquéesInhabité ?Et cette fois liquidecette fois de chairoù les choses étaient grossessesnous larguionsnos corps au fond de ce gouffre vénérien qu'on appelait la vieSoulagement dans le caillou des motsdémangeaison le craquement

berreo por sonar la vidame construí a golpe de piesa golpe de dientessobre mis crisis de esperanzay hedividido a Lenin por Mao...Ahora...Verifiquemos sobre la corteza de las cosasel peso exacto de nuestro acto de pasarme revelo contra ustedsoy el horrible burgués de MI MISMOmi cuerpo escandaloso rechazavuestras negociaciones de panen vuestras carnes corrompidasDeshabitado?Y esta vez líquidaesta vez carneen donde las cosas eran embarazostirábamos nuestros cuerpos al fondo de este precipicio venéreoque se llamaba vidaAlivio roto, dentro de piedras de palabrasganas del crujido

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du monde et dans le jaune farci de l'êtreet dans le blanc forcé des hanches...Il étais une fois...ou que l'espoir est inhabitable...il était une foisje hais le cerveauje hais la tornade des cellulesje me dévierge à féconder cette fois atomiqueoù le ciel sortait des ventresje me coupe le souffle à engrosserla boues'il vous plaît...tendez-moi ces gradesd'hommequi beuglent au fondde vos villestendez-moi cette mentionde crapaudces titres de crabes'il vous plaîtversez tout à mon compte de singepar intérim...Mais...il était une foiset je me rappelle à tue-tête

del mundoy en el amarillo relleno del ser y en el blanco forzado de las caderas...erase una vez...en donde la esperanza era inhabitada...érase una vezodio el cerebroodio el tornado de célulasme desvirgo para fecundar esta vezatómicodonde el cielo sale de los vientresme corto el soplo para embarazarel barropor favor... páseme estos títulosde hombreque vocifera en el fondode vuestras ciudadespáseme esta mención de sapoestos títulos de cangrejopor favorderrámelo todo en mi cuenta de monopor interinidad....Pero...érase una vezy me acuerdo a voz en grito

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il était une fois du sang dans la pailleoser est notre temple...Rappelez-vousnotre sang foufrappait du cœurcomme des mainsrappelez-vousil était cette fois forte dans une viandeoù nous avons construit des barragesrappelez-vousil était cette fois monstreoù nos mains étaient conçues d'alguesnous avions échappé au calmegoulus du monde et goulusde la vievivant coup sur coupcoups sur crabesnous avons vrombi humainsrappelez-vousnous avons dessiné la peursur nos dentsTraque-néant aspire-manèges porte-sanctions nous avons boxé titre d'homme en jeu

erase una vezsangre en la alfombrilla de pajaatreverse es nuestro templo...Recordarlonuestra sangre enloquecidagolpeaba el corazón como manosrecordarloerase esta vez fuerteen una carneen donde hemos construido barricadasrecordarloerase una vez monstruo donde nuestras manos estaban concebidas como algashabíamos escapado a la calmatragonas del mundo y tragonesde la vidaviviendo golpe a golpegolpes sobre el cangrejohemos zumbando humanosrecordarlohemos dibujado el miedosobre nuestros dientesAcorralo-nada aspiro-tiovivos traigo-sancioneshaemos boxeado por el titulo de hombre en juego

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nous avons éparpillé notre droit de citédans l'orage des cellules...il était une foisnous avons désorganisé la genèsebeuglant sous ses boîtes à chaircontre les parois du videcontre la viande mortecontre du sang imbécileil était une foisdes homme faits pour abattre de les méridiensvoicidans ma mémoire le tranchantsangils portaient la sur le doscomme une fauteils portaient la haine commeune lourde marque dans les cœursil était une foispour des coups qui portent sur des chairs qui partentdans les mots enseignés comme des vinsnous avons traversé ce MOI totalitairecomme ombres

hemos dispersadonuestro derecho a la ciudaddentro de la tormenta de células...érase una vezhemos desorganizado la génesisberrando bajo sus latas de carnecontra los muros de vacíocontra la carne muertacontra la sangre muertacontra la sangre imbécilérase una vezhombres echos para abatir losmeridianos aquí, dentroen mi memoria lo afilado de susangrellevaban la vida sobre la espaldacomo una faltallevaban el odio comoun peso marcado en los corazonesérase una vezpor los golpes que llevansobre las carnes que partenen las palabras aprendidas como vinoshemos cruzado ese YO totalitariocomo sombras

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élargissant la viande et la vienous avons bâti cette mienne villede peur et de crisau fond de notre titre de chosedans nos viandes amèressous des sexes foutussur la débauche de respirerà cause de cette fois ferméequi vrombit dans nos osnous avons appuyésurnos index comme sur des détentesnous ordonnons qu'il fasse monde en nousdésignantcette fois simple où l'homme sécrétait l'hommenous avons explosé au centre visqueuxde l'inhabitable race des choses...mais quittez camaradeson m'appellej'irai descendre les vins ou les femmesje vendrai des comprimés de terreur aucoinde la rue

alargando la carne y la vidahemos construido esta ciudad míade miedo y gritosal fondo de nuestro título como cosadentro de nuestra carne amargabajo nuestros sexos estropeadossobre la perversión de respirar a causa de esta vez cerradaque zumba en nuestros huesoshemos apoyadosobrenuestros indices como sobre gatillosordenamos hacer mundo en nosotrosdibujando designandoesta vez simpleen donde el hombre segrega al hombrehemos explotado en el centro viscosode la inhabitable raza de las cosas...pero abandonen camaradasme llamaniré a descargar vino o mujeresvenderé comprimidos de terror en laesquinade la calle

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Et comme le temps comme la hainecomme la peur n'est pas finiedans mes pochesje dirai à tout voixà voix fendrela dislocation du mensonge humainau fond de la chose humainej'irai par les routes et sur les villesdistribuer mon odeur comme un tractAlors germerama fonction de salamandresur nos grades de crapaud... Exchantant cette fois fracassantequi fut ciel en nousMais pourquoi tergiverser dans l'amèreboue du poèmele blanc du monde est douloureuxrappelez-vousil était un foisdes serpents dans les côteset des crabes au cœuril était une fois l'herbe folledans les cerveauxet du sable dans les mots

Y como el tiempocomo el odiocomo el miedo no termineen mis bolsillosdiré en voz altacon voz desprendidala dislocación de la mentira humanaen el fondo de la cosa humanairé por las carreteras y las ciudadesa distribuir mi olor como una octavillaEntonces germinarámi función de salamandrasobre nuestros diplomas de sapo...Excantando esta vez de forma escandalosaque fue el cielo en nosotrosPero porque tergiversar en el amargordel barro de un poemael blanco del mundo es dolorosorecordarloérase una vezserpientes en las costasy cangrejos en el corazónérase una vez la hierba locadentro de los cerebrosy de la arena de las palabras

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il était cette fois rougecette fois mèrecette fois géante malgré toutmais pourquoi s'esquinterau fond mortel des chosesil faut jouer du refus comme on jouedu saxophonele monde c'est du néant en titrenéant en constructionet pour venger le vide j'enseigne la dislocationje dure subversivementdans la chair des chansonsil était une foisnous avons abordé la lumièreavec des trous dans les yeuxnous avons posé exposé l'acte de rongerla vie...nous avons battucomme des machinesau fond inhabité des chosescirculant comme du sang maigresdans les rues lentement mais violemment

erase una vez rojoesta vez madreesta vez gigante a pesar de todopero por qué hacerse dañoen el fondo mortal de las cosas hace falta tocar el rechazo como se tocael saxofónel mundo es la nada en el títulonada en construccióny para vengar el vacíoenseño la dislocaciónperduro subversivamenteen la carne de las cancioneserase una vezhemos abordado la luzcon agujeros en los ojoshemos posado expuestosel acto de roerlavida...hemos golpeadocomo máquinasen el fondo inhabitado de las cosascirculando como la sangre escasade las calles lentamente pero violentamente

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nous avons attaqué la vieavec des marques de honte dans la chairavec des intentions d'acidelà-bas des motslà-bas lune mortevie de pochecœur de craiepersonne n'a eu la chance de remporterson âmelà-bas tout est caillou ciel et peurlà-bas des corps impracticables à deshauts impratiquésles jours tombent comme des ticssur des gens qui enfantentet parlent de la pailleMais ici commencent d'incorrigiblesvivantset même si nos têtes demandent des réparationscoûteusesmême si nous habitonsl'herbe et les feuillesau moins...nous vivons à l'insu de la matièrenous provoquons la matière

hemos atacado la vidacon marcas de vergüenza en la carnecon intención acidaallí palabrasallí luna muerta vida de bolsillocorazón de tizanadie tuvo la suerte de ganarsu almaallí todo es cielo de piedra y miedoallí unos cuerpos impracticables en unosaltos impracticadoslos días caen como ticssobre las gentes que alumbran y hablan de la pajaPero aquí comienzan los incorregiblesque están vivose incluso nuestras cabezaspiden reparaciones costosasincluso si habitamosla hierba y las hojasal menos... vivimos a espaldas de la materianosotros provocamos la materia

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en duel...etchaque soiret chaque matinnous annexons l'inhabitable...ne vous étonnez donc passi notre sang majusculesi nos corps son tendancieuxne vous étonnez pas si nousavons volontairement dépassé la viesi nous sommes devenus chair fortedans votre monde des formalitésne vous étonnez pas si même promus cadavresnous défonçons la matière avec desgestes majusculesNous passons volontaires Volontaires à l'acte de passerQuelle douleurEt quelle erreur nous ferionsde resteravec tout ça de ciel dans les doigtstout ça de trous au cœuril était une foisdans le noir des choses

en duelo... ycada nochey cada mañanaanexionamos lo inhabitableno os sorprendáis entoncessi nuestra sangre es mayúsculasi nuestros cuerpos son tendenciososno os sorprendáis si hemos voluntariamente sobrepasadola vidasi nos hemos vuelto carne duraen vuestro mundo de formalidadesno os sorprendáis si incluso promovemos cadáveresdefendemos la materia con gestos mayúsculosMorimos voluntariosVoluntarios en el acto de morirqué dolorY que error haríamosen quedarnoscon todo ese cielo en los dedostodo eso con agujeros en el corazónérase una vezen el negro de las cosas

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nous avons tiré la viandepar les chevauxil était une foisparce que demeurer est horriblenous avons construit l'amourde passer et pour l'écrasement d'écraser...pour le cœur qui sent le cacapour ce qu'on était d'insondablespères du poing fermé qui martèle qui se batqui débat et déconstruitnous avonsinaugurés le siècle des incorrigiblesnous avons fermé nos sexeset l'eau s'est tuedans nos yeux sur nos fronts dans nosventresvivants à titre de forcevivants de forcequi dirait mieuxnous avons fatigué inondé troué la matière

hemos tirado la carnepor los cabellosérase una vezporque permanecer es horriblehemos construido el amorde morirpor la aniquilación de aniquilar... porel corazón que huele a mierdapor eso que era incomprensiblepadre de puño cerradoque martilleaque se golpeaque discute y desconstruyehemosinaugurado el siglo de los incorregibleshemos cerradonuestros sexosy el agua se ha matadoen nuestros ojos sobre nuestras frentes en nuestros vientresvivos a base de fuerzavivos de fuerzaquien lo diría mejorhemos fastidiadoinundado y agujereado la materia

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qui dit mieux nous avons vaincu la cartedu mondemaintenant qu'aucun voltaged'oppressionne peut nous opprimernous déménageons l'Histoireet la viande et le sangmaintenant qu'aucun voltagede honte ne peut noustraversernous déménageons l'enfer et le paradisnous avons enseignél'inondation...creuse-chosesouvre-mesuresnous avons parlé à mots portantsvécu à vie portantemaintenant que le cosmocide est un acquisnous enseignons le cœurde rester... à ceux qui partentà ceux qui tombentnous enseignons le cœur quotidien

quien dice mejor que nadie que hemos vencido el mapa del mundoahora que ningún voltaje de opresiónpuede oprimirnosnos mudamos a la Historiay la carne y la sangreahora ningún voltaje de vergüenza nos puedeatravesarnos mudamos al infierno y al paraísohemos aprendidola inundación...hueco-vacíoobra-medidahemos hablado con palabras bastidoresvivido una vida bastidorahora que el cosmocidio está adquiridoenseñamos el corazónaquedarse... a esos que partena esos que caenenseñamosel corazón cotidiano

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et l'âme ades démangeaisons de rester.Mais humainsPar duretéHumains méchanceté Humains sur avortementQui ditMieux ?...nous habitons les Poèmesnous habitons les chansonsà cause de cette fois-mèreOù Les hommes sortaientduMondeNous avons construitdes villages de visagesLà-basNous avons volontairementdépasséla matière...

y el alma alas ganas de quedarse.Pero humanospor durezaHumanos malvadosHumanos abortadosQuien lo puede decirMejor?habitamos losPoemashabitamoslas cancionesporque esta vez-madreDondelos hombre salendelMundoHemos construidounospueblos de carasAllíNosotros hemos voluntariamentesobrepasado la materia...

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Poème quatre

qui m'a choisiJe réveilleles choses en courant la vie je dis le mondesur énormité de mon sangvivant ce que bon me sembleje dis la chute des sièclesLà-haut les mots ont enfanté et la sauterelle humainecorrige aveuglementcette page de chairoù mon cœur fait blancMais qui m'a choisià ce poste d'espoirje boucle le cieldans ces flaques de terreoùle soleil est épouvantableen ces temps-làsous des vies velueson appelait tous ces-ex vivantsdans la pierreon était bien porteurs d'un corps civil

quien me eligióMe despiertolas cosas recorren la vidayo nombro el mundosobre la enormidad de mi sangreviviendo como mejor me pareceyo nombro la caída de los siglosallá en lo alto las palabras han paridoy el grillo humanocorrige ciegamenteesta página de carneen la que mi corazón se hace blancoPero quien me ha escogidoen este puesto de esperanzayo rizo el cieloen esos charcos de tierradondeel sol es horribleen este tiempo de ahorabajo las vidas abúlicasse llama a todos esos ex-vivientesen la piedrase estaba bien como porteador de un cuerpo civil

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Et l'on allait écrouler la chapelle des blanchesquivalaient deux noiresQui nous avait choisis à ce pouvoirde nommer le coeur dans la peur à ce temps fort habitant le monde du dehorsnous avons eu cette chair de sauter la vie nous avons blessé le monde au rasoirbourrés d'une vie déjè vécuenous avons parlé à titre d'émotionetnos gestes étaient des brèchesau sein noir des figurationsmais qui nous a choisisnos mots étaient des œufsnos mots étaient des têtardsnous avons parlé en deçàde la parolesous ces voûtes de sensibiliseroù dieu habiteMollusques herbacées qui troublaient les eux

Y se ha provocado su derrumbela capilla de las blancasque valían dos negrasQuien nos ha elegido en ese poderde nombrar el corazón enel miedoen este tiempo fuerte habitando el mundo de afueranosotros hemos tenido esta carne de romper la vidanosotros hemos herido al mundo al afeitarborrachos de una vida ya vividanosotros hemos hablado con un titular de emociónynuestros gestos eran brechasen el seno negro de las figuracionespero que nos han escogidonuestros nombres eran huevosnuestros nombres eran renacuajosnosotros hemos hablado de este ladode la palabrasobre estas bóvedas de sentidodonde dios habitaMolúscos herbáceos que enturbian las aguas

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Du langage...qui nous a choisispuisqu'on était portés méchantsdans cette coagulation des choseslà où la bouchedémangenous avons pioché la peurmâchant la paroleà titre d'algueMais qui nous a choisisà ce poste de chose où la viande est lapidaireon parlait au nom d'où l'on était venusvoulez-vous que je vous dise ?Mais ici est venu ici me lapideici mange comme on assassine émotionémotion émotionil est temps...il est l'heure de quitter lavie

del lenguaje.. que nos ha elegidoya que nos hemos portado malen esta coagulación de cosasaquí donde la bocapicanosotros hemos cavado el miedomasticando la palabracomo si fuera un algaPero quien nos ha elegidoen este lugar en el que la carne eslapidariase hablaba en nombre desde donde se había venidoqueréis que os lo diga?Pero el aquí ha llegadoaquí mi lápidaaquí se come como se asesina emoción emoción emociónes el momento.... es la hora de abandonar la vida.

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Poème huit

Maintenant que nos coeursBaissentMaintenant que nos têtesécriventLe large poème des chosescouchée noir sur blancque le silence nous encercleQui peut nous dire pourquoinous avons vaincule noir du monde et le gouffrede choses....

Maintenant qu'iagitant cetteHeure Naïve où le tempsAvait mal germéNous repiquons la preuveSur le sableEt dans la sève de notre oeil colossalnous agitonsfortement ces secondes dures comme des cailloux

Il était pourtant ces oeufs noirs au fond de notre angoisseil était ces bêtes faible et ces têtes fortes

Ahora que nuestros corazonesse agachanAhora que nuestras cabezasescribenEl largo poema de las cosas dormidas negro sobre blancoque el silencio nos rodeaQuien puede decirnos porquéhemos vencidoel negro del mundo y el abismo de las cosas..... Ahora que agitan esta Hora ingenua donde el tiempo Ha germinado mal Nosotros replicamos la prueba Sobre la arena Y en la sabia de nuestro colosal ojo nosotros agitamos fuertemente esos segundos duros como guijarrosEra por tantoesos huevos negrosen el fondo de nuestra angustiaera esas bestias débiles y esas cabezas fuertes

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Il était ce siècle de viande autour de nosventresténébreuxil était cet amour du vide dans ce coeur de resteret ce flagrant délit de bougeret ce pied de l'inhabitéet la chair parlée contre âme écriteet cette tendance à vexerl'universil était ce gros coeur de sauterdans l'amour finaldans la finale lâcheté il était cet écrasant vertige d'écraserdans le tempsdans la têtedans le sangil était cette griseried'être tout contre la vie il était cette griseried'Être tout contre la vie il était ce sens à donnerà la lenteur du monde dans le veineset le sang pourriet les nerfs en ruineset le drapeau des asticotsIl était bien sûr

era ese siglo de carne alrededor de nuestros vientres tenebrososera ese amor del vacío en ese corazón de permanecery ese flagrante delito de moversey ese pie de lo inhabitadoy la carne hablada contra el alma escritay esta tendencia a ofender el universoera ese grueso corazón de saltar en el amor finalen la cobardía finalera este aplastante vértigo de aplastaren el tiempoen la cabezaen la sangreera esta embriaguezde estar del todo contra la vidaera esta embriaguezde Ser contra la vidaera dar sentido a la lentitud del mundo en las venasy la sangre podriday los nervio en quiebray la bandera de los gusanosestaba, claro

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La sauterelle humaineau fondde l'humainecastration...

Maintenant... soyons honnêtes...Passons...iciestcastration nette...

el saltamontes humanoal fondodel humanocastración.... Ahora...seamos honestos Pasemos...aquí es Castración nítida....

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Poème douze

J'ai soufflédans l'argile doucementpour direle nomde nos corpsJ'ai aveuglé le mondeen traçant du sabledans nos côtésDoucementnos yeux rythmésont écrasécette viande écrasantequi nous monte à la gorgeSous nos âmes-rythmeau pied de cette mortécraséeoù la viande faitce que bon lui semblenous avons soufflécomme vent dans la fosse des chosesEt pour ce temps qui charrie mon coeurj'étais et je restele suspens

Soplé en la arcilla dulcementepara decirel nombre de nuestros cuerposCegué el mundotrazando arenaen nuestros costadosDulcementenuestros ojos pautadoshan arrolladoesta carne arrolladaque nos sube a la gargantaBajo nuestras almas pautadasal pie de esta muertearrolladadonde la carne hacelo que mejor le parecehemos aspiradoscomo viento en la fosa de las cosasY en ese tiempo que arrastraba mi corazónestaba y manteníael suspense

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Taillé comme un ringau coeur de l'universirréfutable preuve irréfutable nuitirréfutable grossesse j'éventre la matièreje la peuple d'un rirequi fait peur en moije l'enferme en moije la force à la fraternitéNe vous étonnez pas si j'annoncecette chair à tiroirsle grillon enfouira son aileje plonge ma tête titanesquedans les entrailles cadencées de lamamelleuniverselleje suis j'étais et je reste digne de la matièreJe m'exile au fond des choses parce que mère-chose moi-mêmechoses mère aussiJ'ai construit dans nos yeuxcette caution d'espoir inhabitablej'ouvre le ring des choses à la chose-humaine

Tallado como un ringen el corazón del universoirrefutable prueba irrefutable nocheirrefutable embarazoirrefutable materiadestripo la materiala pueblo de una risaque me da miedo la encierro en mila fuerzo a la fraternidadNo se sorprendan si anuncioesta carne en cajonesel grillo esconderá su alasumerjo mi cabeza titánicaen las entrañas cadenciosas de la ubre universalera y sigo siendo digno de la materiaMe exilio en el fondo de las cosasporque yo mismo-madre-cosacosas madre tambiénHe construido en nuestros ojosesta fianza de esperanza inhabitableabro el ring de las cosas en la cosa-humana

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J'inventela course et démangeaisonLe temps maigritdans mes poches mais je suis bien côte du néantCrible d'exils au coeur des chosesje suis bien coté des hublotsEt dites-vousSi je suis là Si je suis vivantc'est pas formalité Moi que vous rencontrezAu pied de mes motsj'ai vaincu le mensonge humainJ'ai triomphéDu monde et de la vieEt chaque soirAu fond de mon coeurJe construisLe chemin de la nuitChaque soirJ'emprunte l'amour

inventoel recorrido y la mudanzael tiempo adelgazaen mis bolsillospero soybien considerado por nada.Acribillado de exiliosen el corazón de las cosasestoy bien considero por las escotillasY decidmeSi yo estoy aquíSi yo estoy vivoes por una simple formalidadYo al que encontrareisAl pie de mis palabrashe vencido la mentira humanaTriunfe en el mundo y la vidaY cada nocheen el fondo de mi corazónConstruyoEl camino de la nocheCada nocheTomo prestado el amor

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Des choses et je me prêteà DieuChaque soir Je m'endette de moiMais grand Dieuà qui est cette boucheQui parleEn moià qui cette âmeQui défonce ma vie...et qui m'étonneet qui me reprend.

de las cosas y me prestoa DiosCada nocheme endeudo de mi mismo Pero el gran Diosde quien es esta bocaQue hablaEn mide quien es esta almaquien desfonda mi vida...y quien me asombray quien me recoge.

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