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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN N°1739 MARDI 14 MAI 2013 www.lesdepechesdebrazzaville.com 100 FCFA ÉDITORIAL Filières Page 2 Préoccupé par la densification et l’ex- tension du réseau électrique des villes congolaises, notamment Brazzaville, le ministère de l’Aménagement du terri- toire et de la délégation générale aux grands travaux entend mobiliser des fonds nécessaires au renforcement des sous-stations de Mbouono et l’érection de 20 postes moyenne et basse tension. Le projet qui intègre également la mise en service des nouveaux transforma- teurs a fait l’objet d’un appel d’offre au- quel seize sociétés ont soumissionné parmi lesquelles Bouygues Énergie, Cmec et Geni-Énergie. Page 3 Au terme des assemblées géné- rales électives organisées à Braz- zaville, la Fédération congolaise de natation a opté pour la conti- nuité en reconduisant Rachel Dominique Ngouabi à la prési- dence. L’athlétisme et le badmin- ton ont, quant à eux, choisi le changement. Jean Baudouin Mounga-Sembé et Thomas Bakala succèdent respectivement à Em- manuel Mpioh et Hilaire Epiphane Kidzié. Les choses ne se sont pas cependant bien passées à la Fédéra- tion congolaise de Taekwondo où les participants à l’assemblée élective se sont séparés en queue de poisson. Page 16 Le Congo vient de se doter d’un centre d’appui à la technologie et à l’innovation. Mis en place dans le cadre de l’ac- cord conclu, en septembre 2010, avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, la structure permettra de réduire les écarts technologiques et scientifiques qui existent entre les pays industrialisés et les pays en voie de développement. Le Congo emboîte ainsi le pas au Mozambique, à Madagascar, au Rwanda et au Niger. Page 3 Brazzaville accueille, depuis ce matin, la conférence internatio- nale des instructeurs des acadé- mies Cisco (Safari) sur la problé- matique de la modernisation de l’enseignement professionnel. La rencontre, qui va durer jusqu’au 23 mai, est organisée par le Centre de formation en infor- matique du CIRAS (CFI-CIRAS), en partenariat avec le programme Cisco Networking Academy et re- groupe plus d’une dizaine des pays d’Afrique de l’ouest et du centre. EIle vise l’intégration des TIC dans les programmes d’éducation et de formation professionnelle au Congo et la dynamisation de l’économie numérique. Page 6 La réunion des bailleurs de fonds internationaux du Mali se tient demain à l’initiative de la France et de l’Union européenne qui es- pèrent lever 600 à 700 millions de dollars. Cependant, dans un do- cument relatif aux préparatifs de cette rencontre, le gouvernement malien table sur un appui interna- tional de 1,96 milliard d’euros pour « reconstruire le pays et stop- per la résurgence d’activistes isla- mistes liés à Al Qaïda dans la par- tie nord du pays ». Page 10 PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE Création d’un centre d’appui à la technologie et à l’innovation NOUVELLES TECHNOLOGIES Les instructeurs des académies Cisco en conclave à Brazzaville Électricité Seize sociétés souscrivent au renforcement de la station de Mbouono MALI Le besoin d’aide internationale estimé à plus de deux milliards d’euros Natation, Athlétisme et Badminton Ngouabi, Mounga-Sembé et Bakala aux commandes des fédérations Rachel Dominique Ngouabi Jean Baudouin Mounga-Sembé Thomas Bakala

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L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N°1739 MARDI 14 MAI 2013www.lesdepechesdebrazzaville.com100 FCFA

ÉDITORIAL

Filières Page 2

Préoccupé par la densification et l’ex-tension du réseau électrique des villescongolaises, notamment Brazzaville, leministère de l’Aménagement du terri-toire et de la délégation générale auxgrands travaux entend mobiliser desfonds nécessaires au renforcement dessous-stations de Mbouono et l’érectionde 20 postes moyenne et basse tension. Le projet qui intègre également la miseen service des nouveaux transforma-teurs a fait l’objet d’un appel d’offre au-quel seize sociétés ont soumissionnéparmi lesquelles Bouygues Énergie,Cmec et Geni-Énergie.

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Au terme des assemblées géné-rales électives organisées à Braz-zaville, la Fédération congolaisede natation a opté pour la conti-nuité en reconduisant RachelDominique Ngouabi à la prési-

dence. L’athlétisme et le badmin-ton ont, quant à eux, choisi lechangement. Jean BaudouinMounga-Sembé et Thomas Bakalasuccèdent respectivement à Em-manuel Mpioh et Hilaire Epiphane

Kidzié. Les choses ne se sont pascependant bien passées à la Fédéra-tion congolaise de Taekwondo où lesparticipants à l’assemblée élective sesont séparés en queue de poisson.

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Le Congo vient de se doter d’uncentre d’appui à la technologie età l’innovation. Mis en place dans le cadre de l’ac-cord conclu, en septembre 2010,avec l’Organisation mondiale dela propriété intellectuelle, lastructure permettra de réduireles écarts technologiques etscientifiques qui existent entreles pays industrialisés et les paysen voie de développement. Le Congo emboîte ainsi le pas auMozambique, à Madagascar, auRwanda et au Niger.

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Brazzaville accueille, depuis cematin, la conférence internatio-nale des instructeurs des acadé-mies Cisco (Safari) sur la problé-matique de la modernisation del’enseignement professionnel. La rencontre, qui va durerjusqu’au 23 mai, est organisée parle Centre de formation en infor-matique du CIRAS (CFI-CIRAS),en partenariat avec le programmeCisco Networking Academy et re-groupe plus d’une dizaine despays d’Afrique de l’ouest et ducentre. EIle vise l’intégration des TICdans les programmes d’éducationet de formation professionnelleau Congo et la dynamisation del’économie numérique.

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La réunion des bailleurs de fondsinternationaux du Mali se tientdemain à l’initiative de la Franceet de l’Union européenne qui es-pèrent lever 600 à 700 millions dedollars. Cependant, dans un do-cument relatif aux préparatifs decette rencontre, le gouvernementmalien table sur un appui interna-tional de 1,96 milliard d’eurospour «reconstruire le pays et stop-per la résurgence d’activistes isla-mistes liés à Al Qaïda dans la par-tie nord du pays ».

Page 10

PROPRIÉTÉINTELLECTUELLE

Création d’uncentre d’appui à la technologieet à l’innovation

NOUVELLESTECHNOLOGIES

Les instructeursdes académiesCisco enconclave à Brazzaville

Électricité

Seize sociétés souscrivent

au renforcement

de la station de Mbouono

MALI

Le besoin d’aideinternationale estiméà plus de deuxmilliards d’euros

Natation, Athlétisme et BadmintonNgouabi, Mounga-Sembé et Bakalaaux commandes des fédérations

Rachel Dominique NgouabiJean Baudouin Mounga-Sembé Thomas Bakala

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2 | POLITIQUE Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

LES DÉPÊCHESDE BRAZZAVILLE

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Il est bien évident que l’agriculture, la pêche, l’élevage serontdemain, sinon les principales, du moins les plus rentablesactivités économiques de ce pays. À la condition, bien sûr,

que se mettent en place rapidement les filières qui permettrontau Congo d’accéder à l’autosuffisance alimentaire et, au-delà decet objectif immédiat, de devenir exportateur de produitsalimentaires. Ce dont nous sommes encore loin, même sides efforts sont faits dans le bon sens depuis plusieurs années.

Le problème ne concerne pas seulement la mise en valeur desterres et des étangs qui constituent, et de loin, le capital le plusimportant que la nature ait mis à notre disposition. Il concerneaussi l’organisation, dans tous les départements, d’usines oud’ateliers qui permettront de transformer sur place les fruits, leslégumes, les poissons, le lait, la viande afin de les rendre aptes àla consommation et aisément transportables. Car les grandscentres de consommation, c’est-à-dire les complexes urbainsresteront, quoi qu’il arrive, situés loin des zones de grande production.

Cette équation ayant été résolue dans de nombreux pays à travers lemonde, il suffit, dira-t-on, de copier ce qui se fait ailleurs pouratteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Sans doute,mais sa résolution s’annonce particulièrement délicate dans unpays qui compte à peine cinq millions d’âmes dont plus de la moitiévivent dans les grandes villes, ce qui veut dire qu’en tout état decause, il faudra favoriser au maximum la mécanisation dans lescampagnes afin que la pénurie de main d’œuvre ne freine pasl’essor de la production; ce qui veut dire également qu’il faudramettre en place des systèmes d’acheminement très performants.

Pour dire les choses encore plus clairement, le Congo disposed’un capital considérable, mais n’est pas encore armé pouren tirer de véritables profits. Il va donc devoir déployer des trésorsd’imagination dans les dix années à venir pour compensersa faiblesse humaine et éviter ainsi d’aliéner sa liberté. Ensachant qu’il sera de plus en plus sollicité par les puissancesindustrielles qui ne disposent pas, elles, du formidable gisementde matières premières végétales et animales qui est le sien et quitentent désespérément de pallier ce défaut en concluant desaccords de très longue durée avec les pays superbement dotéspar la nature comme le nôtre.

De tous les défis que notre pays doit présentement relever,celui-là est assurément l’un des plus essentiels.

Les Dépêches de Brazzaville

ÉDITORIAL

Filières

Cette rencontre avait pour objec-tif d’informer les participants surles projets retenus par le gouver-nement dans le cadre de cetteopération. Le collectif des parle-mentaires de la Lékoumou aconvié sa diaspora à formuler despropositions de projets et d’enprésenter au gouvernement, à l’is-sue d’une réflexion profonde etsoutenue.Le vice-président du collectif etprésident de la séance, Joseph Ki-gnoumbi Kia Mboungou, a remis àchaque district, la liste des projetsdu gouvernement pour la munici-palisation de la Lékoumou. Il leura demandé de diligenter le travailpour l’achever avant juin, mois re-tenu par le gouvernement pour lavalidation du document final.Dans son mot liminaire, JosephKignoumbi Kia Mboungou a in-sisté sur l’unité et l’entente qui

doivent caractériser les filles etfils de la Lékoumou. «Nous avonstous le souci de voir notre départe-ment se moderniser. Ici, il n’y aplus d’opposition ni de majorité.La Lekoumou est notre bien com-mun », a-t-il déclaré. L’orateur a fait comprendre à sonauditoire qu’il n’y avait pas deréelles divergences entre les ca-dres de la Lékoumou au sujet dela municipalisation de cettecontrée. « Les parlementaires, a-t-il ajouté, ont exprimé le désir deformer le collectif dans le but d’ai-der l’exécutif à mieux cerner les be-soins des habitants des cinq dis-tricts que compte le département,dans la mesure où les élus du peu-ple sont bien placés pour connaîtreles doléances de leurs mandants.Ils en recueillent pendant leursdescentes à la base. »Au cours deséchanges, les intervenants sont

revenus, avec insistance, sur lanécessité de briser les diver-gences de leadership et autresqui pourraient faire reculer ladynamique enclenchée par legouvernement pour moderni-ser la Lékoumou. Sur le plan sécuritaire, quelquesparticipants ont proposé au col-lectif des parlementaires, l’organi-sation d’une session de sensibili-sation des ex-combattants auxenjeux de la municipalisationdans la Lékoumou. Certains ont avancé qu’elle seraitla contrée la plus enclavée duCongo. Dans le même chapitre, ila été également demandé au gou-vernement de réexaminer les casdes ex-combattants qui ne sontpas encore réinsérés économi-quement, socialement et psycho-logiquement.

Roger Ngombé

MUNICIPALISATION 2014

La diaspora de la Lékoumou mobilisée pour la réussite de l’opérationÀ la faveur de la rencontre citoyenne initiée le 12 mai, à Brazzaville, par les parlementaires de laLékoumou, les ressortissants de ce département vivant à Brazzaville ont invité les filles et fils de la contréeà taire leurs divergences de tous ordres pour la réussite de la fête de l’indépendance en 2014 couplée auprocessus de municipalisation.

Les ressortissants de la Lekoumou lors de la réunion

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Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013 ÉCONOMIE / SOCIÉTÉ | 3

En vue de garantir auxinnovateurs du Congo etd’ailleurs un accès à desservices locaux d’informationstechnologiques de qualité,l’antenne nationale del’Organisation mondiale de lapropriété intellectuelle (Ompi)s’est dotée d’un centre d’appuià la technologie et àl’innovation (Cati).Fruit de la coopération entre leCongo et l’Ompi dans le cadrede l’accord conclu en septem-bre 2010 par les deux parties,le lancement officiel de ce cen-tre, le 10 mai, intervient auterme du troisième atelier sur

l’utilisation effective de l’infor-mation technique et scienti-fique au titre du programme decette organisation pour 2013. « Je crois fermement que leCati s’acquittera de sa mis-sion avec compétence, et ce, àla grande satisfaction du gou-vernement, du peuple congo-lais et de l’Organisation mon-diale de la propriétéintellectuelle », a indiqué ItukuElangi Botoy, représentant del’Ompi.L’objectif du Cati est de ré-duire les écarts technologiqueset scientifiques qui existententre les pays industrialisés et

les pays en voie de développe-ment membres de l’Ompi. Ildispose de plus de 70 millionsde solutions techniques et plusde 30 000 journaux, articles etautres publications scienti-fiques de renommée interna-tionale. Il promeut les activitésacadémiques et de rechercheauprès des petites etmoyennes entreprises, univer-sités, inventeurs et centres derecherche, afin non seulementde favoriser leur compétitivitésur le marché internationalmais également de créer desemplois.Présentant l’intérêt pour le

Congo de se doter d’un tel cen-tre, le conseiller spécial du mi-nistre du Développement in-dustriel et de la promotion dusecteur privé, Jean-Claude Sa-turnin Ntari, a précisé que leCati était un instrument facili-tant l’accès aux savoirs tech-niques et au transfert des tech-nologies des organisations derecherche vers le secteur in-dustriel par l’exploitation desbrevets d’invention. « [Le Cati] constitue un atoutnon négligeable dans la stra-tégie nationale de développe-ment et permet de relever ledéfi de l’émergence du Congo

à l’horizon 2025 », a-t-il souli-gné.Le centre d’appui à la techno-logie et à l’invention a été déjàlancé au Mozambique, à Mada-gascar, au Rwanda et au Niger.Créée en 1967 en vue de pro-mouvoir le développement etl’utilisation du système inter-national de propriété intellec-tuelle, l’Ompi propose à ses186 États membres la créationde réseaux et plateformestechniques destinés au partagedes connaissances simplifiantles procédures relatives à lapropriété intellectuelle.

Rosalie Bindika

L’acte du député d’Ignié,dans le département duPool, a consisté en la re-mise des clés de l’école etdu forage. Témoin del’événement, le directeurgénéral de Sporafric RenéMarini grâce à qui les deuxouvrages ont été réhabili-tés. La cérémonie a eu lieule 11 mai.« L’école est un cadre ma-jeur dans la formation de l’être humainen général et de l’enfant en particulier.La réhabilitation de l’école primaire deMaty par René Marini constitue unemarque de reconnaissance à l’endroitde ces populations», a indiqué le députéJosé Cyr Ébina qui a ajouté que« L’école et le forage soulageront les ha-

bitants de ce village, aussi bien au ni-veau de l’éducation des jeunes que del’approvisionnement en eau potable. »Créée en février 1996, l’école primairede Maty 1 n’avait alors que deux sallesde classe. Elle a subi une première ré-habilitation en 2007 avec le concoursde l’UPHD et des États-Unis. Six ans

plus tard, plus précisémenten 2013, « grâce à René Ma-rini, un homme de cœur, unbienfaiteur, l’école a fait peauneuve », a vanté le député.Aujourd’hui réhabilitée,l’école compte trois salles declasse, trois enseignants,pour un total de 297 élèves.Le directeur de l’école, AlbertMpanzi, qui a reçu les clés deson établissement des mains

du député d’Ignié a déclaré : « C’est icil’occasion de remercier solennellementmonsieur Marini et tous les bienfaiteursqui ont œuvré pour changer le visage denotre école ». Parmi les invités à cette cérémonie :Vincent Gomez.

Jean-Jacques Koubemba

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Le Congo se dote d’un centre d’appui à la technologie et à l’innovation

L’arrestation de Ngondjo Ghislain, alias Pépito, est unsuccès pour le directeur du parc, Léon Lamprecht, etson équipe en charge du renforcement des lois. Cesderniers mois, en effet, ils ont œuvré dans des circons-tances extrêmement difficiles pour combattre le bra-connage dans et autour d’Odzala.Cette arrestation est qualifiée « d’avancée majeuredans le cadre de la lutte antibraconnage» car «Cela fai-sait longtemps que la direction du parc soupçonnait Pé-pito d’être un braconnier important dans la région. Maisl’obtention de preuves concrètes de son implication a étédifficile à obtenir.»Ngondjo Ghislain a été démasqué enmars suite aux aveux d’un autre braconnier qui a di-vulgué des détails sur ses activités. Pépito a égalementété cité par deux personnes comme étant celui qui lesfournissait en armes et munitions et comme acheteurde l’ivoire.Un mandat d’arrêt contre Pépito a été délivré par leprocureur régional du district d’Ewo le 23 avril etl’équipe de lutte antibraconnage du parc l’a appré-hendé ainsi qu’un de ses complices quelques joursplus tard.

Les écogardes soupçonnés de complicitéD’après les informations recueillies par les servicescompétents, plusieurs écogardes ont collaboré avecPépito en lui procurant des informations sur les itiné-raires de patrouilles et la programmation d’embus-cades. Plusieurs écogardes ont ainsi été interrogés.« On présume que Pépito avait d’influentes connexionsqui lui assuraient l’immunité contre toute poursuite, etnous sommes soulagés de le savoir derrière les bar-reaux », a déclaré Léon Lamprecht, responsable durenforcement des lois qui a aussi salué la collaborationdes autres services comme la justice.

Fortuné Ibara

FAUNE

Arrestation d’un barondu braconnage au parcOdzala-KokouaAfrican Parks, représentée par Jane Edge, a annoncéle 10 mai, à Brazzaville, l’arrestation de NgondjoGhislain, alias Pépito. L’homme est connu par lesservices de répression et de sécurité comme l’un desgrands braconniers et trafiquants d’ivoire.

IGNIÉ/POOL

Le député José Cyr Ébina remet officiellement l’école primaireaux autorités de Maty 1

Le ministère de l’Aménagement duterritoire et de la délégation généraleaux grands travaux a procédé, le 10mai à Brazzaville, à l’ouverture de deuxoffres (045-046) relatives à la créationd’une sous-station de 30/20 KV auposte de Mbouono (arrondissement 8)et au renforcement des capacités dessous-stations A, B, C et du centred’émission. Ces projets concernent pour la sous-sta-tion de Mbouono, la création de deuxtravées : l’une de 30 KV avec départ versLinzolo, et l’autre de 12MVA, 30/20 KV.Les travaux prendront en compte la réa-lisation d’une plate-forme en bétonarmé pour le transformateur, laconstruction d’un poste de 20 KV, l’ins-tallation d’un tableau moyenne tension

équipé d’une cellule arrivée et d’une cel-lule couplage ainsi que de quatre autrescellules départ de 20KV. Outre cela, ilest prévu l’érection de 20 postesmoyenne et basse tension et des ré-seaux basse tension sur l’ensemble desfeeders. Pour les sous-stations A,B,C etle centre d’émission, il est retenu l’amé-nagement d’un nouveau caniveau pourle passage de nouveaux câbles, l’aména-gement de nouvelles plates-formes detransformateurs en béton armé, la four-niture et la pose des transformateurs surles plates-formes de 2x25MVA et de 2 x30 MVA.Autres opérations : le raccordement descâbles de liaison des transformateurs de20 KV et 30 KV, l’aménagement du posteextérieur et enfin, les essais et la mise en

service des nouveaux transformateurs.Ce projet qui s’inscrit dans le cadre de ladensification et de l’extension du réseauélectrique des villes congolaises sera fi-nancé par le budget de l’État.Au total, seize sociétés ont répondu àces appels parmi lesquelles, BouyguesÉnergie, Procob, Bluebird, Electra,Rmt, Eget-Congo, Enco, Cmec, Sotaf-Serel, Abb, Geni-Énergie, Steg-Interna-tional, etc. Les offres vont de 2 à 13 mil-liards et présentent, pour la plupart, desgaranties bancaires avec des délaisd’exécution allant de 12 à 18 mois.Cette cérémonie d’ouverture a eu lieuen présence de l’assistant du ministredélégué aux grands travaux, PlacideMoudoudou.

Jean-Jacques Koubemba

ÉLECTRICITÉ

Seize sociétés candidates à la création et au renforcement des sous-stations à Brazzaville

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Antoinette Sassou N’Guesso : le Trésor vivant de la Na-tionNous aurions pu dire trésor vivant de l’humanité, tantl’œuvre modeste de cette grande Dame a traversé laforêt du Mayombe, parcouru et survolé les airs de toutnotre pays jusqu’à atterrir au-delà de l’océan atlan-tique. Mais la modestie de la personne dont s’agit nousoblige à rechercher pour elle qu’une inscription mini-male au trésor vivant du Congo ou de son Kouilounatal bien qu’il est dit que « nul n’est prophète chezsoi ». Nous ferons donc l’évocation de cette GrandeDame en cherchant à comprendre le statut de Trésorvivant de la Nation (I) et en montrant le patrimoine im-matériel de Mme Antoinette Sassou N’Guesso sus-ceptible de lui faire bénéficier du statut de Trésor vivantde la Nation (II).

I-Qu’est ce que le Trésor vivant de la Nation ?Dans un pays où on vit une inversion des valeurs dés-ormais tournées vers l’accumulation des richesses, legain facile, où la considération et l’honneur sont dusaux personnes non pas en fonction de leur être, maisde leur avoir, une valorisation du patrimoine immaté-riel et moral nous semble importante pour bâtir des in-frastructures mentales devant nous conduire àl’émergence.« Trésor vivant de la Nation » est un terme que nousempruntons de l’Unesco qui parle de Trésor Vivant del’Humanité(A) attribué à certaines personnalités (B) etdont s’est inspiré le Japon pour légiférer à son tour surles Trésors Vivant du Japon (C).

A-Trésor Vivant de l’HumanitéLe Trésor Vivant de l’Humanité fait référence aux per-sonnes désignées comme gardiens de biens culturelsincorporels importants. Il s’agit des personnes qui pos-sèdent à un haut niveau, les connaissances et les sa-voir-faire nécessaires, qui se distinguent par leurintégrité, leur bon sens et leur désir de rendre service. Ces personnes sont considérées comme étant des pa-trimoines vivants en raison de leurs bienfaits et du rôlequ’elles jouent dans les sociétés dans lesquelles ellesvivent. Elles constituent, à ce point, un patrimoine cul-turel immatériel. Les Trésors humains vivants ont pourrôle de guider et d’éclairer la société tout en assurantla transmission de leurs connaissances et savoir-faireaux jeunes générations. Elles se distinguent par leur sens de la charité etl’amour du prochain. Une vertu qui trouve sonfondement dans la bonté. Des actes concretsinspirés par l'amour du prochain, le bienfait, latolérance et le pardon.Ces personnes constituent donc un trésor, unpatrimoine national en raison de leur personna-lité et des valeurs qu’elles incarnent qui méritentd’être préservées. Des valeurs nobles qui marquent la société. Elles sontdes modèles pour la société en général et la jeunesseen particulier.

B-Quelques exemples des trésors vivants de l’humanitéNous pouvons citer quelques personnalités impor-tantes que l’Unesco a établies comme Trésors Vivantde l’Humanité.

Nelson Mandela : pour avoir mis sa vie au service del’humanité. Les valeurs défendues par Nelson Man-dela et son dévouement au service de l’humanité, qu’ila manifesté par son action humanitaire dans les do-maines du règlement des conflits, des relations entreles races, de la promotion et de la protection des droits

de l’homme, de la réconciliation, de l’égalité entre lessexes, des droits des enfants et autres groupes vulné-rables, et du progrès des communautés démunies etsous-développées ont fait de lui un trésor vivant del’humanité.Mère Teresa : Son œuvre auprès des plus démunismanifestée par l'éducation des enfants des rues etl'ouverture du mouroir de Kalighat (Nirmal Hriday) àCalcutta a fait d’elle une femme d’exception. Pendantplus de 40 ans, elle consacre sa vie aux pauvres, auxmalades, aux laissés pour compte et aux mourants,d'abord en Inde puis dans d'autres pays, et elle guidele développement des Missionnaires de la Charité.La libérienne Ellen Johnson Sirleaf est ainsi reconnuepour sa lutte sur les droits de l’homme et contre la cor-ruption qui lui a d’ailleurs valu le prix Nobel de la paixen 2011.La kényane Wangari Maathai qui a reçu plus de cin-quante honneurs, récompenses, distinctions et déco-rations pour ses actions aussi bien dans le domainede l'environnement que dans celui des droits de lafemme est reconnue Trésor vivant de l’humanité.

Le Japon s’en est inspiré pour instituer à son tour, leTrésor vivant du Japon.C-Trésor vivant du JaponEn vertu de la loi de 1950 pour la protection des biensculturels, les biens culturels immatériels sont définiscomme des œuvres dramatiques, musicales, artis-tiques et autres objets culturels immatériels de grandevaleur au regard de l'histoire du Japon ou de l'art (Ar-ticle 2, section 1, partie 2). Ces biens culturels imma-tériels d'importance particulière peuvent être désignés« Biens culturels immatériels importants » parle ministre de l'Éducation, de la Culture, desSports, de la Science et de la Technologie (arti-cle 71, paragraphe 1). En d'autres termes, les biens culturels immatériels re-présentent certaines compétences artistiques. Les per-sonnes ou les groupes qui ont atteint des niveauxélevés de maîtrise de ces compétences particulièrespeuvent être désignés comme leurs conservateurs parle gouvernement japonais dans le but d'assurer leurmaintien.

II-Antoinette Sassou N’Guesso Trésor vivant de la Na-tion, pour quel patrimoine ?Le patrimoine d’Antoinette Sassou N’Guesso est unpatrimoine qui n’est pas visible, mais perceptible. Il nes’agit pas d’un patrimoine matériel ; elle n’en a cure.D’ailleurs, c’est une femme qui a banalisé l’avoir.Elle nous partage plutôt un patrimoine immatériel quifait la fierté des peuples du Kouilou et du Congo. Dé-couvrons ce patrimoine si riche qu’elle a acquis grâceaux valeurs d’amour, de partage, de tolérance, de par-don ; valeurs qu’elle développe depuis son jeune âgeet dont une partie est un héritage légué par sa mère

(amour, charité, partage) et une autre acquise auprèsde son époux (dialogue, pardon, tolérance). Découvrons ce patrimoine qui mérite qu’on fassed’elle, Trésor vivant de la Nation

A-La Fondation Congo AssistanceLe sens du partage et de la solidarité lui ont permis deconstruire un patrimoine extraordinaire, La FondationCongo Assistance qui fait d’elle l’incarnation de l’hu-manitaire au Congo. Créée en 1984, la FCA dotée du statut consultatif àl’ONU est la première initiative congolaise en matièrede l’humanitaire. À l’époque, toutes les ONG et fonda-tions œuvrant dans l’humanitaire au Congo n’étaientque des démembrements des occidentaux. La FCAest la toute première fondation congolaise et c’est unefille du Kouilou qui la sort des fonts baptismaux ; c’estd’ailleurs la toute première épouse du Chef d’État auCongo et même en Afrique Centrale à créer une orga-nisation humanitaire.

B-La reconnaissance de la drépanocytose comme priorité de santé publiqueUn autre patrimoine que Mme Antoinette SassouN’Guesso a offert au Congo, et même à toute la com-munauté noire du monde, est l’ensemble des instru-ments internationaux sortant la drépanocytose del’anonymat et la reconnaissant comme problème desanté publique. Première maladie la plus génétiqueau monde, La drépanocytose est une maladie génétique, grave,héréditaire touchant les globules rouges du sang.D’après les statistiques, la drépanocytose touche prèsde 50 millions de personnes dans le monde, faisantd’elle la maladie génétique la plus répandue aumonde. Au moins 500.000 enfants naissent atteintsde la drépanocytose chaque année et plus de la moi-tié meurent avant l’âge de 5 ans à cause du manquede soins. La drépanocytose est particulièrement fré-quente dans les populations d'origine africaine subsa-harienne, des Antilles, d'Inde, du Moyen-Orient et dubassin méditerranéen. Au Congo, environ 5% d’en-fants naissent chaque année avec la drépanocytose etenviron 80% meurent avant l’âge de 5ans.À l’heure actuelle, la drépanocytose ne se guérit pas etles seuls traitements disponibles ne servent qu’à atté-nuer ou prévenir les douleurs atroces de cette maladie. Découverte en 1910 par Derick, cette maladie n’a ja-mais bénéficié de la moindre prise en charge et c’estgrâce au plaidoyer mené par Antoinette SassouN’Guesso que la drépanocytose a pu être reconnuecomme priorité de santé publique par l’UA, l’OMS,l’Unesco et l’ONU dont la résolution 67/237 fait du 19juin de chaque année, la journée mondiale de luttecontre la drépanocytose. L'adoption de cette résolu-tion, relève de la prise de conscience de la nécessitéd'une plus grande collaboration internationale, y com-

pris à travers des partenariats. Et ce en vue de faciliterl'accès à l'éducation sur la drépanocytose, ainsi qu'à laprise en charge, à la surveillance et au traitement decette maladie sachant que la prise en charge adéquatede la drépanocytose contribuera à une réduction sen-sible de la mortalité due au paludisme et du risqued'infection par le VIH. Cette reconnaissance pourramaintenant amener les Etats et les organisations in-ternationales à investir dans la recherche et assurer lefinancement de la prise en charge de la maladie pouraider les familles comme c’est le cas du cancer, duVIH/sida. On dit donc de Mme Sassou N’Guesso qu’elle a sortila drépanocytose de l’anonymat. Et une telle actionsuffit pour faire d’elle un Trésor vivant de la Nation. À côté de la drépanocytose, on pourra citer son actionde pionnière pour réduire le risque de transmission duVIH/sida de la mère à l’enfant avec l’expérimentationde la viramune au Congo.

C- Un troisième patrimoine : la diplomatie civile et humanitaireUn troisième dispositif mis en place par la Premièredame du Congo est la diplomatie civile et humanitaire.C’est au travers de cette approche qu’elle est parvenueà rapprocher les vues entre les leaders politiquescongolais et à faciliter le retour d’exil de certains d’en-tre eux. C’est également par ce biais qu’elle a multi-plié des initiatives comme le train de la paix et de lasolidarité pour relancer le trafic ferroviaire et la librecirculation des biens et des personnes dans les dé-partements sud de Brazzaville hostiles au régime enplace en 1997 et où subsistaient encore des conflitsarmés. Ce dispositif lui a également permis de s’impliquerdans la résolution des conflits en favorisant le dialogueentre les leaders politiques de l’opposition et ceux aupouvoir, en Côte d’Ivoire et en RDC, en impliquant lesfemmes et les leaders religieux dans la recherche dela paix et le règlement des conflits.Réunies à Brazzaville le 14 février 2008, en Assem-blée générale de la Mission de paix des Premièresdames d’Afrique (Mipreda), les Premières dames ontadopté un Appel dit Appel de Brazzaville dans lequelelles reconnaissaient la diplomatie civile et humanitairecomme un important outil de leur intervention dans larésolution des conflits sur le continent. Elles invitaientalors les femmes africaines à s’engager à leurs côtésdans le cadre de cet outil et lançaient par la même oc-casion un « appel pressant à l’Union Africaine, àl’ONU, aux organisations internationales et régionalesde soutenir cette initiative qui contribue à préserver lapaix, la stabilité, la sécurité, et le développement du-rable du continent ». Une telle action est justificative de la reconnaissanced’un Statut de Trésor vivant de la Nation.

4 | COMMUNICATION Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

Anatole Collinet Makosso (au centre) face aux participants

Conférence du ministre Anatole Collinet Makosso Le Colloque scientifique sur le portique atlantique du Congoa plaidé pour l’adoption d’une loi consacrant les Trésorsvivants de la Nation. L’idée a été annoncée par Anatole

Collinet Makosso, ministre de la Jeunesse et de l’éducationcivique qui faisait l’évocation d’Antoinette Sassou N’Guessole 27 avril 2013.

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ÉCONOMIE / SOCIÉTÉ | 5

C’est sur le thème principal, « L’évaluation de la lutte contre la corrup-tion et la concussion au Congo » que les travaux se sont ouverts. AprèsPointe-Noire, cette formation se poursuivra la semaine prochaine àBrazzaville pour des agents venus des villes de Djambala, Ouesso etBrazzaville elle-même. Cette formation, appuyée par le Programmeconcerté pluri acteurs (Pcpa) Congo, est donnée par Georges Guila,chef d’antenne de l’Observatoire congolais des droits de l’homme(Ocdh) à Pointe-Noire, et s’est déroulée sous la responsabilité de Tchi-caya Isaac et de Jean-Claude Mabiala, respectivement référent secré-taire et logisticien de cette plate-forme.

Séverin Ibara

POINTE-NOIRE

Formation des enquêteurs sur la corruption et la concussionL’atelier de formation qui a regroupé les agents de Pointe-Noire et de Dolisie a eu lieu levendredi 10 mai au siège de l’Observatoire congolais des droits de l’homme.

Les participants à l’atelier de formation

C’est au cours d’un entretien avecles Dépêches de Brazzaville, levendredi 10 mai, que le directeurdépartemental de l’élevage duKouilou, Christian AntoineBazabakani, a rappelé l’importancede ce secteur dans l’économiecongolaise.

Le directeur départemental a re-connu que les productions ani-males étaient peu importantes surle plan strictement économiquedans le département du Kouilou.Car, précise-t-il, à l'exception desélevages de volailles, de porcins etde moutons que la populationélève, d’ailleurs en petite quantité,le secteur de l’élevage demeureencore un terrain à explorer.Pour lui, il est donc grand temps quela jeunesse prenne conscience del’importance capitale que joue l’éle-vage dans l’économie d’un pays etdans la vie sociale : « Faire de l’éle-vage n’est pas une activité avilis-

sante, bien au contraire, elle aidela jeunesse à sortir de sa dépen-dance », insiste-il. Le manque d'exploitations profes-sionnelles spécialisées dans le do-maine de l’élevage dans les vil-lages constitue également unfrein au développement de ce sec-teur. La population pratique en-core un élevage archaïque. Afin

d'augmenter la production ani-male – ce qui est sa mission pre-mière – la direction départemen-tale de l’élevage a entrepris desséries de rencontres avec les po-pulations rurales afin de les assis-ter par des conseils pratiques.« Nous demandons à la popula-tion de s’adapter aux nouvellestechniques d’élevage, en commen-çant à parquer leurs animauxafin d’éviter non seulement la di-vagation des animaux, maisaussi les querelles entre les habi-tants, souvent sources de conflitsdans les villages », a rappeléChristian Antoine Bazabakani. L’orateur qui s’est réjoui de la mo-tivation constatée auprès de cer-tains jeunes a souhaité que cetteculture se répande dans tous lesvillages du département, afin d’at-teindre un taux de production lo-cale plus important.

Prosper Mabonzo

ÉLÉVAGE

Christian Antoine Bazabakani : « L’élevage est l’undes piliers économiques d’un pays »

Christian Antoine Bazabakani

Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

Date: 09 mai 2013AAOI no: 001/2013/PNUD-CEDAP/PARSEGDMarché: Fourniture, installation et mise en ser-vice des équipements spécialisés des Centresde Formation et de Production de type Son-ghaï (Centres Songhaï) au Congo Brazzaville.

1.Le Gouvernement de la République duCongo a obtenu un don du Fonds Africain deDéveloppement (FAD) en différentes mon-naies, pour financer le coût du Projet d’Appuià la Réinsertion Socio-économique desGroupes Défavorisés (PARSEGD). Il est prévuqu’une partie des sommes accordées au titrede ce don sera utilisée pour effectuer les paie-ments prévus au titre des marchés de « Four-niture, installation et mise en service deséquipements spécialisés des Centres de For-mation et de Production de type Songhaï (ap-pelés Centres Songhaï) au Congo Brazzaville».

2.Le Programme des Nations Unies pour le Dé-veloppement, Agence d’Acquisitions du Projet,invite, par le présent Appel d’offres, les soumis-sionnaires intéressés à présenter leurs offressous pli fermé, pour la fourniture, l’installation etla mise en service des équipements et matérielscomprenant les lots distincts ci-après :

Lot 1 : Equipements du Centre Songhaï deLouvakou ;Lot 2 : Equipements du Centre Songhaï d’Ot-sendé (Oyo) ;

3.Les soumissionnaires intéressés par l’appeld’offres peuvent obtenir des informations sup-plémentaires et examiner les Dossiers d’appeld’offres dans les bureaux du PNUD au CongoBrazzaville ou de l’Unité de Coordination duProjet PARSEGD, aux adresses suivantes, dèspublication du présent avis :Programme des Nations Unies Pour le Déve-loppementAngle Avenue Foch/rue BehagleB.P. : 465, Brazzaville, République du CongoTél : (242) 81 50 38/67 75 99 / 0660 8576/Tél.Sat. : (31) 20 54 07 183/184 ;Fax : (242) 81 16 79 / (242) 0669 99 27 ;/Fax.Sat. : (31) 20 54 07 188E-mail : [email protected] – / Site Internet :www.cg.undp.orgOu Unité de Coordination du Projet PARSEGDProjet d’Appui à la Réinsertion Socio Econo-mique des Groupes Défavorisés (PARSEGD)Forêt de la patte d’oie, Route de l’aéroport,

Batignolles, Brazzaville (République du Congo)Tél : 00242 066644919 / 00242 05 526 52 96E-mail : [email protected]

4.Le Dossier d’Appel d’Offres peut être obtenuau PNUD, sis Angle Avenue Foch/rue Beha-gle, BP 465, Brazzaville, République du Congodès publication du présent avis, contre pré-sentation d’une quittance de versement d’unesomme non remboursable de deux cent millefrancs (200.000 FCFA) au compte spécial duProjet d’Appui à la Réinsertion Socio-écono-mique des Groupes Défavorisés (PARSEGD) :Intitulé du Compte : Appui à la Réinsertion So-cioéconomique. Banque : La Congolaise de Banque (LCB)Code Banque : 30012Code guichet : 00101N° Compte : 19478001101Clé Rib : 40Code swift : CRAGCGCG

Pour les soumissionnaires non-résidents ce mon-tant devra être majoré d’un montant de cinquantemille francs (50.000 FCFA) pour l’envoi du Dossierd’Appel d’Offres par courrier rapide (e.i. DHL).Dans tous les cas, les frais occasionnés par cepaiement sont à la charge du soumissionnaire.

5.Les clauses des Instructions aux soumis-sionnaires et celles du Cahier des clauses ad-ministratives générales sont les clauses duDossier Standard d’appel d’offres, Passationdes marchés de Biens, publié par la Banqueafricaine de développement, en septembre2010, mis à jour en juillet 2012

Toutes les offres doivent être déposées au bu-reau du PNUD, sis Angle Avenue Foch/rue Be-hagle, Brazzaville, République du Congo auplus tard le 24 juin 2013 à 10 heures 00’(heure de Brazzaville) et être accompagnéesd’une garantie de soumission d’un montant aumoins égal à :

•Pour le lot 1 : Equipements du Centre Son-ghaï de Louvakou : 3.500.000 FCFA•Pour le lot 2 : Equipements du Centre Son-ghaï de Otsendé (Oyo) : 3.500.000 FCFA

Les plis seront ouverts en présence des représen-tants des soumissionnaires qui souhaitent être pré-sents à l’ouverture, le même jour, 24 juin 2013 à10 heures 30 minutes (heure de Brazzaville), ausiège du PNUD, Angle Avenue Foch/rue Behagle,Brazzaville, République du Congo

AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL

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6 | INTERNATIONAL Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

Les familles Gouala, Koko, Dayou et Bobot ont la pro-fonde douleur d’informer parents amis et connaissancesdu décès de leur frère, père, neveu et oncle ModesteGouala (Eté). L’inhumation à lieu le mercredi 14 mai selon le pro-gramme ci-après :9h30m : levée du corps1030m : recueillement au domicile familial 78 rue Ban-gala Poto-Poto11h30m : culte d’action de grâce 13h : départ pour cimetière privé Bouka16h00 : fin de cérémonie

NÉCROLOGIE

La réunion de Brazzaville regroupe les dé-légués des pays d’Afrique de l’Ouest etcentrale francophone, sur le thème « Mo-derniser l’enseignement professionnel parles technologies de l’information et de lacommunication en vue de l’émergenceéconomique de nos pays ». Les partici-pants sont venus d’une dizaine de pays,notamment le Niger, le Sénégal, le Togo, leMali, le Tchad, le Cameroun, la RDC et leCongo, pays hôte. Outre les instructeursCisco, le Safari intéresse aussi les autori-tés politiques liées aux Technologies del’information et de la communication(TIC) et à l’éducation, les institutionséducatives, les entreprises ainsi que lesadministrations.Africa Safari Brazzaville 2013 vise notam-ment : à partager les expériences entre lesacadémies Cisco ; à dynamiser l’économienumérique et à mettre à niveau les com-pétences des instructeurs. La sessionvoudrait également susciter la créationde nouvelles académies Cisco au Congoet faire connaître la pérennité des solu-tions innovantes aux entreprises et ad-ministrations. Un autre objectif consisteà susciter l’intégration des TIC dans lesprogrammes d’éducation et de formationprofessionnelle.

Les résultats attendus sont : le renforce-ment des capacités des académies et descompétences des instructeurs, l’ouverturede nouveaux cursus (IT essential, CCNASecurity, etc.). Les participants devraientégalement avoir la capacité d’utiliser lesTIC dans les programmes d’éducation debase et de formation professionnelle ainsique dans divers domaines de société. Àcela s’ajoutent : la meilleure maîtrise dessolutions qui doivent être déployées dansles entreprises et les administrations ; laformation des jeunes et des profession-nels à la maîtrise des outils de l’économienumérique. Soulignons que Cisco est une multinatio-nale américaine fondée en 1984 par Léo-nard Bosack et Sandra Lerner, spécialiséedans les équipements d’interconnexion deréseaux. Elle a mis sur pied, dès 1993, leprogramme Cisco Networking Academy. Selon le programme préétabli par les orga-nisateurs, la cérémonie d’ouverture, cemardi, a lieu à l’auditorium du ministèredes Affaires étrangères et de la Coopéra-tion, avant la clôture demain. Puis, du 17au 23 mai, se tiendra au Centre de forma-tion en informatique du CIRAS, la forma-tion des instructeurs.

Parfait Wilfried Douniama

NOUVELLES TECHNOLOGIES

Les instructeurs des académies Cisco en conclave à Brazzaville La Conférence internationale des instructeurs des académies Cisco (Safari) estorganisée du 14 au 23 mai par le Centre de formation en informatique du CIRAS, enpartenariat avec le programme Cisco Networking Academy.

«Le président du Soudan du Sud Salva Kiir Mayar-dit arrivera à Khartoum mercredi prochain pourlancer l'arrivée du pétrole du sud à Port-Soudan etdiscuter des questions importantes avec le présidentOmar al-Béchir », a rapporté le journal, citant unesource officielle.Sava Kiir Mayardit sera accompagné des ministresdu Pétrole, des Finances, de la Défense et de l'In-térieur du Soudan du Sud. Le ministre soudanaisdu Pétrole Awad Ahmed Al-Jaz a indiqué que le pé-trole du Soudan du Sud avait atteint la principalestation de traitement au champ pétrolifère de Hi-gleg au Soudan et était actuellement en route pourles terminaux d'exportations à Port-Soudan.Khartoum et Juba ont pendant longtemps été endésaccord au sujet des frais de transit, le nord es-

timant que le sud devait payer pour l'exportationde son pétrole par le biais d'infrastructures souda-naises. En janvier 2012, Juba a décidé de cesser lepompage du pétrole, Khartoum ayant, selon cer-taines sources, commencé à déduire une certainequantité de pétrole destinée à l'exportation encompensation de l'utilisation de ses infrastruc-tures. Dans l'espoir de renouer leurs relations bila-térales, les deux pays ont signé en mars à AddisAbeba un accord de modalités pour mettre en ap-plication les modalités de sécurité qui avaient étédécidées ainsi que l'accord de coopération concluen Éthiopie en septembre 2011. Ils ont égalementdécidé de reprendre l'exportation du pétrole duSoudan du Sud via l'oléoduc du Soudan.

Xinhua

SOUDAN

Le président du Soudan du Sud attendu au Soudan pour lancer l’exportation de pétrole

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INTERNATIONAL | 7Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

1.La Commission Ad’hoc de liquidation de l’Ex-Société de Transport « Pla-teaux-Express » met en vente quatre (4) bus de marque Toyota Coaster, donttrois (3) acquis en 2010 et un (1) en 2012.Le prix de chaque bus est mentionné dans le tableau ci-après :

N° d’ordre Dénomination bus Kilométrage Immatriculation Année de mise en circulation PRIX01 Bus n°1 324.265 248 B14 2010 21.000.00002 Bus n°2 325.748 250 B14 2010 21.000.00003 Bus n°3 355.559 249 B14 2010 21.000.00004 Bus n°4 60.688 599 B14 2012 30.000.000

2.La Commission Ad’hoc sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats intéressés.Ceux-ci peuvent visiter les bus dans les jardins de la résidence de Monsieur le Pré-sident du Conseil Départemental des Plateaux à Djambala.3.Les conditionnalités objet du présent appel d’offres, sont consignées dans lesclauses spéciales disponibles au siège du Conseil départemental des Plateaux àDjambala et peuvent être obtenues au téléphone aux numéros : 05 527 62 29/ 06 853 51 59.4.La durée de l’appel d’offre couvre la période du 10 au 23 mai 2013 et les offresdoivent être déposées tous les jours ouvrables aux adresses suivantes : ➢Présidence de la Commission Ad’ hoc, siège du Conseil départemental des Plateaux, à Djambala;➢Présidence de la Commission Ad’ hoc, 12 rue Djouéli, Moukondo-mazala,à Brazzaville. Les offres remises le 23 mai 2013 après 14 heures ne seront pas acceptées.5.La lettre de soumission doit être adressée à Monsieur le Président de la Com-mission Ad’hoc, avec la mention sur l’enveloppe « achat bus n°_____, immatriculé sous le n°_________ ».

Le Président de la Commission Ad’hoc

Joseph MBOSSA

AVIS PUBLIC D’APPEL D’OFFRES N°014/DPL /CDPL/CA-2013Vente de quatre (4) véhicules de marque Toyota Coaster des années 2010 et 2012

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Cette déclaration du doyen de l’écolede la santé publique à l’université deHarvard a été faite lors du forum minis-tériel sur le financement de la santé. Il aété organisé par la Banque africaine dedéveloppement (BAD), en partenariatavec l’Agence norvégienne de coopéra-tion pour le développement (Norad). Le forum qui a réuni des responsablesgouvernementaux, des économistes etdes universitaires portait sur l’élabora-tion de stratégies visant à rationnaliserles dépenses de soins de santé et les op-tions novatrices de financement du sec-teur. L’objectif étant d’échanger autourde l’équilibre à trouver entre la baissedes ressources financières consacrées àla santé et les dépenses de ce secteur.Le président de la BAD, Donald Kabe-ruka, a souligné la nécessité pour lecontinent africain d’utiliser ses res-sources internes et l’aide internationaleavec davantage d’efficacité. La promo-tion du dialogue et du partenariat entreles ministres africains des Finances etde la Santé ainsi que les échangesd’idées et de bonnes pratiques en ma-tière de financement de la santé fai-saient partie des discussions. Commed’ailleurs le leadership politique trans-

formationnel dans l’amélioration de lasanté nationale, ainsi que le rôle de lasanté pour le développement écono-mique national et l’éradication de lapauvreté. Pour le doyen de l’école de lasanté publique à l’université de Har-vard, Julio Frenck, « la santé est tropimportante pour être laissée unique-ment aux ministères de la Santé ».D’autres intervenants ont plaidé pourl’optimisation des ressources et des par-tenariats public-privé, les possibilitésd’améliorer les systèmes de santé,compte tenu des évolutions technolo-giques et scientifiques, la nécessité demesurer et collecter les données dispo-nibles afin d’assurer une plus grande ef-ficacité dans le secteur. L’ancien ministre sud-africain des Fi-nances, Trevor Manuel, a partagé sonexpérience en matière d’élaborationdes politiques publiques et a exhorté lesparticipants à réfléchir sur les soins desanté à long terme et la mise en place desystèmes de soins préventifs. L’ancienprésident de l’Équateur, Jamil Mahuad,s’est appesanti sur le leadership en s’ap-puyant sur la transformation écono-mique et sociale de son pays.

Noël Ndong

Informatic Business Servicemédical (IBSmédical), structureœuvrant dans le secteur del’ingénierie médicale, aorganisé le 11 mai à Pointe-Noire, une activité sur lesnouvelles technologies de lacommunication et del’information dans le secteur dela santé. Au cours de cette session, qui aconnu la présence du docteurJustin Imboua, représentant ledirecteur départemental de lasanté de Pointe-Noire, de PierreAlbert Victor Bayonne, maire del’arrondissement 1 Eméry Pa-trice Lumumba, ainsi que de plu-sieurs acteurs du domaine de lasanté, la société a présenté sesactivités ainsi que les produitsqu’elle propose (instruments dediagnostic, dispositifs médicauxstériles et non stériles, consom-mables, réactifs, matériel et logi-ciel). Cette présentation, assuréepar le docteur Christian Lin-guissi, directeur général de IBS-

médical, et Basile Saboukoulou,président-directeur général deIBSGroupe, s’est faite à partir duportail web(www.ibsmedical.net) de IBSmé-dical et de son catalogue qui per-met de choisir et de passer com-mande après inscription. La structure propose, entre au-tres, du matériel d’imagerie mé-dicale, de télétransmission ; desdispositifs d’exploration électrophysiologique ; du matériel dediagnostic, des appareils de labo-ratoire, de nutrition médicale.Ces produits répondent aux be-soins des pays d’Afrique subsa-harienne et du Maghreb en ma-tière de santé. Satisfait de cettedécouverte, le docteur EudesItoua, chef du service de stoma-tologie à l’hôpital général deLoandjili, a confié : « C’est unebonne chose pour le départe-ment et pour le pays. C’est l’oc-casion pour nous d’interpellernotre structure ainsi que le mi-nistère, de prendre contact pour

nous permettre d’avoir du ma-tériel de qualité, pour le bien dela population congolaise. »La prise de commande et la li-vraison des produits est assurée,au niveau du Congo, par IBS-CGCongo, société congolaise ba-sée à Pointe-Noire qui fait l’inter-face entre IBSmédical (filialeindépendante d’IBSgroupe baséeen France) et les clients. Cettesociété, qui entend faire évoluerle domaine de la santé en Répu-blique du Congo, propose plus de13 000 produits dont un échan-tillon a été exposé au cours de lasession. Elle met à dispositionses techniciens qui installent etassurent la maintenance du ma-tériel. « Nous faisons aussi laconduite et l’accompagnementdes changements au sein desstructures », a précisé Davy Sa-boukoulou, président-directeurgénéral de IBS-CGCongo. Uneexposition des produits est pré-vue à Brazzaville.

Lucie Prisca Condhet

SANTÉ

IBSmédical décidée de faire évoluer le secteur AFRIQUE

Julio Frenck : « La santé est trop importante pour êtrelaissée uniquement aux ministères de la Santé »

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8 | INTERNATIONAL Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

Les assises se tiendront du 27 au 31mai à Marrakech sous la présidencedu roi Mohamed VI.Lors des assemblées annuelles dugroupe de la Banque africaine de dé-veloppement (BAD), plusieursthèmes d’intérêt commun pour le dé-veloppement et l’émergence ducontinent africain feront l’objet dedébats. Ces assises seront égalementl’occasion de discuter des orienta-tions stratégiques de l’institutionpour les dix prochaines années.Dansle cadre des préparatifs de cette ren-contre, le ministre marocain de l’Éco-nomie et des Finances, Nizar Baraka,a, en sa qualité de gouverneur duRoyaume du Maroc et président duConseil des gouverneurs de la BAD,rencontré la presse. Il a présenté les différentes mesuresprises par son pays, en étroite colla-boration avec les services concernésde la première institution financièrede développement de l’Afrique, envue de la bonne tenue des assem-blées : infrastructures, protocole,transports, sécurité, communicationet relations avec les médias.« Le Maroc occupe une place impor-

tante au sein de la banque en tantque premier client de cette institu-tion », a rappelé le conseiller spécialdu président de la BAD. Il a soulignéque le royaume chérifien y étaitconsidéré comme « un partenaireexemplaire et un pays modèle » no-tamment en matière d’infrastruc-tures, d’éducation et de santé.Le pays a, en effet, réussi à créer lesconditions pour amorcer un dévelop-pement durable et accéléré. La BADa toujours accompagné le Marocdans la réalisation de ses projets etprogrammes d’investissement et asoutenu les réformes engagées dansdes secteurs prioritaires tels que lamodernisation de l’administration,l’agriculture, l’éducation, la santé, lesfinances, les transports et l’énergie. À cet égard, le cadre de coopérationpour la période 2012-2016 s’articuleautour de deux piliers stratégiquesparfaitement alignés avec les priori-tés du gouvernement : le renforce-ment de la gouvernance et de l’inclu-sion sociale ainsi que le soutien audéveloppement des infrastructures« vertes ».

Nestor N’Gampoula

La 23e édition du Foruméconomique mondial surl’Afrique (WEF) qui s’est tenudu 8 au 10 mai dans la ville duCap, en Afrique du Sud, aclôturé sur un appel desdélégués en faveur de plusd’investissements en Afriquepour limiter la dépendance ducontinent par rapport à l’aidedes donateurs étrangers.Il ressort de ces assises que lecontinent devrait connaître en2013 un taux de croissance de5%. Malgré cette annonce posi-tive, le rapport publié par le fo-rum ajoute que le continentpèche toujours par manque decompétitivité. Au cours de cette rencontre detrois jours, qui a rassemblé unmillier de participants venus de41 pays africains, dont 12 chefsd’État, la Banque africaine dedéveloppement (BAD) a pro-posé de créer un instrument

permettant aux banques cen-trales africaines d’investir unepartie de leurs réserves dans lecontinent. Les représentants dela BAD ont expliqué les détails deleur plan visant à développer l’ins-trument de financement des infra-structures. « Cette idée devraitêtre favorablement accueillie parla plupart des banques centralesdu continent », a estimé LesetjaKganyago, gouverneur adjoint dela Banque de réserve del’Afrique du Sud.Plusieurs participants étaientd’avis que la proposition aide-rait à promouvoir l’autonomieet la compétitivité de l’Afrique.Le recours à l’aide étrangèrepour financer les projets com-merciaux et économiques, n’estpas viable, a indiqué le prési-dent de la BAD, Donald Kabe-ruka, persuadé qu’il faut décou-rager la dépendance parrapport à l’aide des donateurs.

« Nous devons comprendrecomment utiliser les nom-breuses ressources de ce conti-nent pour sa propre transfor-mation », a-t-il relevé.Le président kenyan, UhuruKenyatta, a souligné pour sapart, la nécessité de supprimerles barrières non tarifaires envue d’attirer les investisse-ments. « Je vois dans les 50prochaines années, notre ca-pacité à avoir nos blocs com-merciaux régionaux deve-nant plus intégrés, et à aller dela Communauté est-africainevers une monnaie unique », aindiqué le nouveau présidentkenyan. Il a insisté sur la néces-sité de mobiliser les ressourcesfinancières africaines pour fi-nancer les projets d’infrastruc-tures, plutôt que de dépendrede l’aide étrangère, comme lefait maintenant la BAD.

Boris Kharl Ebaka

AFRIQUE DU SUD

Le Forum économique mondial sur l’Afrique prônedavantage d’investissements pour le continent

BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

Le Maroc accueille les assembléesannuelles de l’institution

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INTERNATIONAL | 9Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

Depuis 2006 sous l'impulsion del'ancien Président de laRépublique française JacquesChirac et de Christiane Taubira, le10 mai est la « Journée nationaledes mémoires de la traite, del’esclavage et de leur abolition ». Au-delà du symbole, cette journéepossède un sens mémoriel et juri-dique très important, puisqu’elleincarne la décision française defaire de l’esclavage un « crimecontre l’humanité ». C’est le 10 mai2001, en effet, que le Parlementfrançais adopta à l’unanimité, endernière lecture au Sénat, la loi quifit de ce crime le crime des crimes.Mais le 10 mai, c’est aussi la Pro-clamation de 1802 du colonel del'armée française affecté à la pro-tection de la Guadeloupe LouisDelgrès, dans la région de Basse-Terre dont il était chef d’arrondis-sement, lorsque – pour résistercontre les troupes consulaires ré-tablissant l’esclavage sur ordre deBonaparte – fut envoyé « à l’uni-vers entier, le dernier cri de l’in-nocence et du désespoir. » LaJournée veut ainsi honorer les in-nombrables souffrances, et dire unpassé dont on ne saura jamais as-sez le nom, après l’avoir tant tu.Les mots prononcés par le Prési-dent de la République française,François Hollande, vendrediaprès-midi, dans l’enceinte du jar-din du Luxembourg, à Paris, ontrésonné d’une intense profondeur,d’un esprit de commémorationtrès puissant, en présence du Pré-sident du Sénat, Jean-Pierre Bel,du ministre de la Culture, AurélieFilippetti, et du ministre des Ou-tre-mer, Victorin Lurel.L’objectif de cette journée n’estpas neutre : la France, actrice de latraite et de l’esclavage, met desmots sur son passé, et accepteainsi son histoire, ses ombres et lespérils qui continuent de peser surelle. Comme l'écrivait l'historienPierre Nora, « L'histoire est la re-construction toujours probléma-tique et incomplète de ce qui n'estplus. La mémoire est un phéno-mène toujours actuel, un lien

vécu au présent éternel ; l'his-toire une représentation dupassé ». C'est sur ce lien que s'est penchéle Comité pour la Mémoire de l’Es-clavage, qui eut pour mission, àpartir de 2004, de rédiger un rap-port sur cette mémoire et de choi-sir une date pour l’honorer. Ladate du 10 mai, répétons-le, estlourde de sens : la Proclamation deDelgrès n'a rien perdu de son échoaujourd'hui. Les mots de ce chefde résistance, trahi par les idéauxrévolutionnaires auxquels ilcroyait tant, dénoncent avec gran-deur l’injustice d’une politique oùla liberté est prise à ceux qui ontlutté pour elle. Ce texte court, trèsrhétorique, mais non moins ha-bité, est prononcé sous l’égide

« des lumières et de la philoso-phie », et crie l’ « innocence et (le)malheur » des « infortunés qu’onveut anéantir ». Et d’emblée, ilsouligne les perversions du pro-tectorat promis par le général Ri-chepance (envoyé avec sestroupes consulaires par le PremierConsul) et sa « proclamation »,«dont les expressions sont si bien

mesurées, que, lors même qu’ilpromet protection, il pourraitnous donner la mort, sans s’écar-ter des termes dont il se sert ». Leracisme est aussi une affaire demots : les mal dire, les ignorer,c’est aussi mener, comme Fran-çois Hollande l’a rappelé dans sondiscours, à l’expression « bienmeuble » pour nommer les es-claves. C’est aujourd’hui peut-êtrela plus grande vigilance requise :les mots ne tuent pas tout de suite,mais à promettre le malheur, ilstueront plus tard.

La liberté est dans les motsCeux que François Hollande a pro-noncés étaient à l’évidence à lahauteur, lui qui a notamment évo-qué avec force la figure de Delgrès

et de tous ceux qui résistèrent aumartyr avec le plus grand des cou-rages. Car la question est ici celledes principes. Delgrès voyait cesprincipes dans la Révolution, au-tour du concept de « liberté ».Apostrophant Bonaparte, ils’écrit : «Et vous, Premier Consulde la République, vous guerrierphilosophe de qui nous atten-

dions la justice qui nous étaitdue, pourquoi faut-il que nousayons à déplorer notre éloigne-ment du foyer d’où partent lesconceptions sublimes que vousnous avez fait si souvent admi-rer ! »Ce foyer, c’est la Révolution.Les conceptions sont celles quigravitent autour de la liberté. Carsi la France reconnaît aujourd’huison implication dans la traite etl’esclavage, si, par la voix de sonPrésident, elle fait mémoire, et serecueille auprès de monumentsanciens ou récemment construits,ce n’est pas seulement pour battresa coulpe, mais c’est surtout pourgarder présent à l’esprit combienelle participa, avec d'autres Na-tions bien-sûr (et pas seulementeuropéennes), à une tragédie qui

était pourtant si éloignée de sesprincipes. François Hollande amartelé cela avec force dans sondiscours de vendredi. En effet, loinde réduire ce travail de mémoire àla seule contrition, il a soulignécombien il permettait à la Répu-blique de se ressaisir, et de pren-dre ses valeurs à bras le corps,dans leur vérité et leur droiture. Il

a affirmé en effet : le 10 mai est cé-lébré « au nom de la République,car la République est née avec lecombat contre l’esclavage ; car laRépublique c’est l’abolition. »François Hollande sait-il qu’enprononçant ses phrases, il est entout point fidèle à la Proclamationde Delgrès ? Faire mémoire, cen’est pas se dénigrer, ou se haïr,mais c’est retrouver les principesessentiels qui fondent le vivre en-semble : c’est se tourner vers ladouleur pour faire naître l’espoir.Delgrès concluait sa Proclamationen ces termes : « Et toi, Postérité !accorde une larme à nos mal-heurs et nous mourrons satis-faits. » La postérité, c’est nous, cesont les larmes que nous versons,qui nourrissent coins et recoinsd’une mémoire tournée vers l’ave-nir, une mémoire qui donne laforce de lutter contre ces mots quirésonnent encore et rongent la Ré-publique de l’intérieur : les motsdu racisme, qui entraînent lesactes racistes, et les pires injus-tices. François Hollande a ainsisouligné : « Le racisme est tou-jours là. Il n’est pas mort. Il prendd’autres formes, d’autres vi-sages. » La République est cettelutte, et cet espoir.Avant de faire la litanie des lieuxde mémoire récemmentconstruits ou en construction,François Hollande a prononcécette phrase : « Le souvenir re-quiert un travail et je tiens à sa-luer les artisans de la mémoire. »Les « larmes de la Postérité »qu’espérait Delgrès sont aussidans ce travail, l’artisanat de ceuxqui érigent, qui célèbrent, quiconstruisent les lieux de l’évoca-tion et du silence. C’est aussi là letravail de la vigilance, ce labeur detous les jours, qui nous prémunitdu retour du racisme et de ses ten-tations. L’exemple de Delgrès,qu’aucun musée ne suffirait à ac-cueillir, est bien vivant. Il vitdans ce travail quotidien, cettevigilance qui doit être celle detous les citoyens.

Florence Gabay

FRANCE

10 mai, Journée nationale de la mémoire de l’esclavage

L’ancien port d’embarquement des esclaves de Loango est l’un des plus importants points d’embarquementd’esclaves du golfe de Guinée. Plus de 2 millions d’esclaves venus des zones qui constituent aujourd’hui laRépublique du Congo, la République Démocratique du Congo, l’Angola, le sud du Gabon et le Tchad ont em-barqué depuis le port de Loango vers les Amériques dans ce qui a été appelé le commerce triangulaire. Cecommerce consistait pour les États européens à s’approvisionner en esclaves et en divers produits en Afriqueen échange de leurs produits manufacturés. Il consistait aussi à acheminer ces esclaves vers leurs coloniessur le nouveau continent afin de servir à leur développement. Les colonies européennes sur le continent amé-ricain fournissaient leurs métropoles en coton, tabac, cacao etc. Les personnes qui capturaient les esclaveset qui opéraient dans le royaume Loango n’étaient pas autorisées à les vendre directement aux Européens. Ilfallait passer par des courtiers nommés par le ministre du commerce du royaume, le Ma-Mfouka, dit Ma-fouque par les Français, afin d’éviter que des sujets Loango ne soient vendus. Les Français ont obtenu le droit d’effectuer la traite (le commerce) des esclaves sur la côte d’Angola vers la findu 18ème siècle. La traite et l’esclavage ont été institués en France en 1642. Après une première abolition dansles colonies françaises en 1794, Napoléon rétablit l’esclavage et la traite en 1802 pour des raisons écono-miques. La traite puis l’esclavage seront définitivement abolis en France respectivement en 1815 puis en1848. L’Angleterre a aboli l’esclavage en 1833, les États-Unis en 1865, le Portugal en 1878 et le Brésil en 1888.On retrouve encore aujourd’hui des traces de l’histoire douloureuse de Loango en Amérique latine. Au Suri-nam on vénère encore des divinités du Loango, Zambi et Ma Boumba. Il existe à Cuba des « confradias »Congo-Loango, au Venezuela une communauté Congo-Loango a existé dans la province de Caracas ainsiqu’une milice désignée « Companhia de los Loangos » dans la ville de Coro.

Rose-Marie Bouboutou

Loango, lieu de mémoire de l’esclavage

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10 | INTERNATIONAL / CULTURE Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

Les deux établissements scolaires, FernandNathan (catégorie lycée) et le Groupescolaire Dom Helder Camara (catégoriecollège), ont remporté les palmes de la 5eédition du Slam interscolaire disputées les5 et 11 mai dans l’amphithéâtre AndersHellgren de Sueco à Pointe-Noire.Organisé par l’atelier Styl’Oblique Congo,en partenariat avec l’Institut français duCongo, ce concours offre la possibilité auxjeunes slameurs évoluant dans les écolesd’extérioriser leurs talents dans cetart oratoire, par des textes poétiquesfaisant abstraction de tout formalismerhétorique.Depuis cinq ans, l’atelier Syl’Oblique re-groupe les slameurs de Pointe-Noire dis-séminés dans les différents établisse-ments scolaires, autour du Slaminterscolaire. De l’avis des organisateurs,la qualité des textes s’est améliorée, toutcomme l’élocution et la tenue sur scène.Ce concours de poésie urbaine déclaméeprend de plus en plus d’ampleur dans laville où chaque élève chuchote, déclame,dit son texte librement et sans contrainte.Cela a été le cas au cours des deux-finalesdisputées à Pointe-Noire, le 5 mai pourcouronner les lycéens et le 11 mai pourdistinguer les collégiens.Le 5 mai, la finale a mis aux prises neuf ly-cées. Elle a été remportée par le complexescolaire Fernand Nathan, qui a totalisé

103,5 points devant La Nouvelle pépi-nière, avec 100 points. Le groupe scolaireDom Helder Camara a pris la troisièmemarche du podium.Ce 11 mai, devant un jury impartial et in-transigeant, les slameurs issus des cinqétablissements scolaires ont dit leurstextes, essentiellement axés sur le vécusocial. Ce sont : le Complexe scolaire SaintNicolas, l’Espace scolaire Berphilo, leGroupe scolaire Dom Helder Camara,l’École consulaire Charlemagne, le Com-plexe scolaire La Nouvelle pépinière. Deséquipes composées chacune de six élé-ments, ont pris la scène à tour de rôle enrespectant les règles établies par les orga-nisateurs, telles le respect du temps depassage et des textes. En finale, le Groupescolaire Dom Helder Camara, avec 169points, a pris le dessus sur le Complexescolaire La Nouvelle pépinière. L’Espacescolaire Berphilo, dont c’était la premièreparticipation, est monté sur le podium enoccupant la 3e place. Ce fut du reste la ré-vélation du concours. Le Slam interscolaire est le seul concoursorganisé au Congo dans cette discipline.En triomphant chez les collégiens, leGroupe scolaire Dom Helder Camara, en-traîné par Fann Attikia, décroche sadeuxième victoire après celle de 2009 lorsde la première édition.

Hervé Brice Mampouya

I-CONVOCATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATIONLes Administrateurs de la société sont convoqués à la réunion du Conseil d’Administration qui se tiendra le 22mai 2013 à 10 heures 00, au siège social, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :1.Rapport du Directeur Général pour l’exercice clos le 31 décembre 2012.2.Examen et arrêté des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2012. 3. Affectation des résultats;4.Examen de la situation relative à la libération des souscriptions suite à l’augmentation du capital.5.Pouvoirs pour formalités.Tout administrateur peut se faire représenter par un autre administrateur.

II-CONVOCATION A L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE

Les actionnaires de la société sont convoqués, en assemblée générale ordinaire pour le 22 mai 2013 à 15 h30, au siège social, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :

6.Présentation du rapport de gestion du Conseil d’Administration.7.Examen et adoption des états financiers de synthèse de l’exercice 2012.8.Rapport général du commissaire aux comptes sur les comptes de l’exercice 2012.9.Présentation et approbation du rapport spécial du commissaire aux comptes sur les comptes 2012.10.Affectation des résultats de l’exercice clos au 31 décembre 2012.11.Sort des actionnaires non à jour sur la libération du capital.12.Pouvoirs pour formalités.

Tout actionnaire, quelque soit le nombre d’actions qu’il possède, peut prendre part à cette assemblée, voter parcorrespondance ou s’y faire représenter.Les projets de rapports et les états financiers sont disponibles au siège social.

Le Président du Conseil d’Administration

«DIAMOND CEMENT CONGO »SA en sigle « D.C.C»

Société Anonyme avec Conseil d’Administrationau capital de 10.775.000.000. Francs CFA

Siège social à Brazzaville Rue de l’Amitié Immeuble DiamondBoite Postale 14175 - RCCM n° 10 - B – 1902

**********************

5e ÉDITION DU SLAM INTERSCOLAIRE

Dom Helder Camara et Fernand Nathanremportent les finales

Dans un message rendu public le13 mai, la présidente de laCommission de l’Union africaine(UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, aexprimé sa « profonde tristesse »en apprenant que le Commandanten second de la Missioninternationale de soutien au Mali,le général nigérien, Yayé Garba,avait été retrouvé mort dans sachambre à Bamako.« Au nom de l’UA, la présidente dela Commission exprime sa pro-fonde sympathie et présente sesplus sincères condoléances à la fa-mille du défunt, au peuple, au pré-sident de la République et au gou-vernement du Niger, ainsi qu’à sonreprésentant spécial, chef de laMisma, et à l’ensemble des person-nels civils et militaires de la Mis-sion », souligne la source. Pour Nkosazana Dlamini-Zuma,les qualités professionnelles d’of-ficier et les qualités humaines dugénéral Yayé Garba étaient « re-connues par l’ensemble de sespairs et des hommes et femmesayant servi sous ses ordres ». « En cette circonstance doulou-reuse, la présidente de la Commis-sion voudrait également exprimersa profonde appréciation aux pays

contributeurs de troupes à laMisma, dont le déploiement dansdes conditions difficiles et les sacri-fices consentis par eux, témoignentde la mobilisation du continent enfaveur de la paix, de la sécurité etde la stabilité au Mali. Cette mobi-lisation et cette solidarité partici-pent de la promotion du panafri-canisme et de la renaissanceafricaine auxquelles appelle le cin-

quantenaire de l’OUA/UAque les peuples africainscélèbrent dans l’attache-ment à leurs valeurs par-tagées », poursuit le mes-sage.Officier très apprécié del’armée nigérienne, le gé-néral Yayé Garba a oc-cupé plusieurs fonctionsmilitaires et politiques,notamment lors de l’avè-nement du coup d’Étatperpétré le 26 janvier1996 par l’ancien prési-dent nigérien IbrahimBaré Mainassara. Il a étémembre du Conseil dusalut national (CSN), or-gane mis en place pour lagestion de la transitionmilitaire après le coup de

force suscité.Signalons que selon des sourcesmaliennes, le général Yayé Garbaserait mort d’un arrêt cardiaque.Le Niger a déployé un contingentde 680 soldats dans le cadre de laMisma, en vue de combattre lesgroupes terroristes dans le NordMali afin de recouvrer l’intégritéterritoriale du pays.

Nestor N’Gampoula

Dans le cadre des préparatifs de cette rencontre tant atten-due, les autorités maliennes ont fait savoir qu’elles envisa-geaient de demander une aide de près de deux milliards d’eu-ros pour la reconstruction de leur pays, mais aussi pourstopper la résurgence d’activistes islamistes liés à Al Qaïdadans la partie nord du pays. Le gouvernement malien a indi-qué, dans un document consacré aux préparatifs de la confé-rence, qu’il ne pourrait financer qu’un peu plus de la moitiéd’un plan de 4,34 milliards d’euros pour cette année et l’an-née prochaine, et qu’il avait besoin d’une aide pour la partierestante. Pour ce faire, le Mali a sollicité l’appui de la com-munauté internationale pour financer et mettre en œuvre leplan, jusqu’à un niveau de 1,96 milliard d’euros. « Pour sor-tir de la crise et commencer un développement durable,le Mali a besoin et dépend du soutien technique et finan-cier de la communauté internationale », souligne ce do-cument. Douze priorités visant la reconstruction du pays ontd’ores et déjà été arrêtées dans le plan y relatif. Elles tou-chent, entres autres, les secteurs du maintien de la paix, del’organisation d’élections crédibles et de la lutte contre la cor-ruption. La semaine dernière, le Mali a connu un nouveau re-gain de violences. En effet, des djihadistes présumés ont com-mis trois attentats suicide visant des militaires maliens etnigériens dans la région de Gao, dans le nord du pays. Aumoins cinq kamikazes ont trouvé la mort lors de ces attaquesperpétrées dans les villes de Ménaka et Gossi.

N.N’G.

MALI

L’Union africaine salue la mémoiredu général nigérien Yayé Garba

Le général Yayé Garba

Deux milliards d’euros pour la reconstruction du paysOrganisée conjointement par la France et l’Union européenne, uneconférence des bailleurs de fonds internationaux sur le Mali setiendra le 15 mai à Bruxelles, en Belgique, en vue de lever 600 à700 millions de dollars.

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ANNONCES I 11

Tiras Andang, journaliste aux Dépêches de Brazzaville, la familleMengobi ont la profonde douleur d’informer, les conseillers dépar-tementaux de la Sangha, le Bureau exécutif dudit Conseil, le Particongolais du travail, (PCT), les parents, amis et connaissances dudécès inopiné de Dieudonné Mengobi, président du Conseil dé-partemental de la Sangha, membre du Comité central du PCT, sur-venu le 7 mai au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.La veillée funéraire a lieu au domicile de l’illustre disparu, sis aunuméro 4 de la rue Etaba, derrière le Lycée Thomas Sankara, dansl’arrondissement 7 M’Filou, Brazzaville.La date des obsèques vous sera communiquée ultérieurement.

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Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

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Le temps qui passe ne peut effacer ni la douleur,ni le souvenir d’un être cher.15 mai 2006-15 mai 2013, voici 7 ans que le Sei-gneur rappelait à lui Gilbert Kekola, KG.En cette date d’anniversaire, les veuves, les en-fants KG. Gilbert Kekola, prient tous ceux qui l’ontconnu d’avoir une pensée pieuse pour lui.Une messe d’action de grâce sera dite en sa mé-moire le 15 mai 2013 en la paroisse Sainte-Mariede Ouenzé.Que son âme repose en paix.

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12 | RDC / KINSHASA Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

La mise en place de la nouvelleCommission électorale natio-nale indépendante (Céni) at-teint sa dernière semaine et lesregards des Congolais sont ri-vés sur la société civile et lacomposante opposition où lestractations continuent quant àla désignation de leurs repré-sentants dans cette institution.Les différentes tentatives vi-sant à parvenir à une conver-gence n'ont pas permis de dé-gager le consensus tantattendu dans ces deux groupesqui ont l'obligation de désignerleurs candidats aux différentspostes que la Céni leur a recon-nus au plus tard ce 14 mai.Cette étape importante du pro-cessus électoral congolaissonne définitivement la fin del'équipe Ngoyi Mulunda. Dansles meilleures conditions, ellene devrait pas rester en placeau-delà de la semaine en cours.Cependant, tout dépendra dela capacité des animateurs de lasociété civile et de l'oppositionpolitique à répondre dans le dé-lai aux exigences de la dé-marche en cours, faute de quoi,cela pourrait prolonger le man-dat de l'équipe en place. Dans cette attente, l'informa-tion de l'Agence Belga qui a an-noncé la désignation de l'an-cien président de la

Commission électorale indé-pendante n'a fait qu'apporterun peu plus d'ambiance dansles débats compte tenu du sus-pense qui caractérise le choixdes prochains animateurs de laCéni. Marketing politique del'intéressé ou scoop de l'agenced'information, il est difficile dese hasarder sur ce terrainquand on se souvient des cri-tiques émises par la classe poli-tique congolaise et l'Église ca-tholique contre Malumaluaprès la publication des résul-tats de la présidentielle en2006.Tout compte fait, la popu-lation attend fiévreusement deconnaître les noms de ceux quivont présider aux destinées dela Céni pour se faire une idéede la suite des évènements.Elle n'a cessé de déplorer lescrises postélectorales de 2006et 2011 qui ont eu un effet per-turbateur sur le cours des évé-nements. Elle souhaite désor-mais prendre toutes sesprécautions pour éviter que denouvelles contestations neconduisent le pays vers un nou-veau blocage après leséchéances de 2016. D'où in-siste-t-elle sur le choix des nou-veaux dirigeants de l'institutionchargée de piloter le processusélectoral en RDC.

Jules Tambwé Itagali

Après le passage non fructueuxdes chrétiens à la tête del’institution électorale, d’aucunspensent qu’il serait souhaitable «d’essayer» un responsablemusulman pour conduire cettestructure.Le temps semble jouer contre lestrois composantes chargées dedésigner leurs représentants ausein de la future Céni. À la sous-composante « confessions reli-gieuses » de la société civile, leprocessus se révèle plutôt labo-rieux lorsqu’on considère lescontradictions qui le caractérisentdésormais. Lorsqu’on sait que laprésidence de la nouvelle Cénidoit en principe revenir à une per-sonnalité de souche religieuse envertu de la loi promulguée fin avrilpar Joseph Kabila, on comprendtoute l’agitation qui émaille les mi-lieux. L’Église catholique particu-lièrement entend mettre de l’or-

dre en son sein eu égard aux am-bitions manifestées par ses mem-bres appâtés par la direction del’institution électorale. Au lende-main de l’annonce de la candida-ture de l’abbé Malu Malu à la pré-sidence de la nouvelle Céni faitepar l’agence Belga, la Cenco estvite montée au créneau pour direqu’elle n’avait jamais désigné unecclésiastique pour la représenterau sein de cette institution.La Conférence épiscopale duCongo déclare se conformer à l’es-prit des résolutions issues de soncongrès de décembre 2010 où l’in-terdiction avait été faite aux prê-tres, aux religieux et religieusesde participer aux institutions à ca-ractère politique. Les arche-vêques et évêques de la Cenco es-timent que cela est incompatibleavec leur sacerdoce, mieux avecla mission ecclésiastique qui est laleur, celle de rassembler les âmes

au-delà des clivages idéologiquesou sociologiques. Dans le cas d’es-pèce, a fait observer une sourceproche de la Cenco, il sera tout na-turellement difficile pour un reli-gieux de se mouvoir dans uncontexte politisé à souhait avecune société civile elle-mêmenoyautée de l’intérieur par le poli-tique. Ce qui, indique-t-elle, va àl’encontre des dispositions cano-niques de l’Église et des préceptesqui régulent son fonctionnement.Toutefois, la Cenco déclare ne vi-ser personne dans cette mise aupoint, mais les esprits avertis esti-ment qu’il s’agit là d’une flèche dé-cochée sur l’ancien président de laCéni dont la candidature semblene pas recueillir l’unanimité dansle milieu. Non seulement qu’ellen’a pas encore été confirmée dessources officielles, mais en pluscela n’a pas fait l’objet des discus-sions préalables entre les mem-

bres du groupe « confessions reli-gieuses ».

Pourquoi pas un imam !Une tendance de cette sous com-posante, entre-temps, semble je-ter son dévolu sur les musulmansestimant qu’il est temps que lescatholiques et les protestants pas-sent le gouvernail de l’institution àune autre confession religieuse.Pour cette opinion qui prend deplus en plus corps, après le pas-sage non fructueux et décevantdes chrétiens à la tête de l’institu-tion en charge de l’organisationdes élections en RDC, il serait sou-haitable « d’essayer » un imam ouun responsable musulman pourconduire cette structure. C’estdans ce sens que le nom de CheikAbdallah Mangala Luaba se fait deplus en plus entendre comme suc-cesseur du pasteur Daniel NgoyMulunda Nianga qui, lui-même, a

succédé à l’abbé Apollinaire Malu-Malu.Qu’à cela ne tienne. Le délai ac-cordé aux composantes pour ladésignation de leurs délégués à laCéni étant arrivé à son terme ce14 mai sans qu’un véritableconsensus ne soit dégagé en fa-veur d’une personnalité au postede président, le bureau de l’As-semblée nationale pourra doncprendre le dossier à son compte.En lieu et place d’une seule candi-dature à différents postes, lacrainte est qu’on ne bascule dansle choix multiple avec plusieurscandidatures. En cas d’absencede consensus après avoir passé aucrible les dossiers au cas par casen prenant notamment en compteles aspects de géopolitique et degenre, le vote pourra se présentercomme l’ultime recours pour dé-partager les uns et les autres.

Alain Diasso

DÉSIGNATION DES MEMBRES DE LA CENI

La fièvre gagne les milieux ecclésiastiques

PROCESSUS ÉLECTORAL

Jour décisif pour la nouvelle CéniDes divergences demeurent encore au sein de la société civile et del'opposition politique.

À Kinshasa depuis le 4 mai, lesresponsables du Culpac s’attel-lent à la mise sur pied d’un pro-gramme de Banque humani-taire pour la paix toujours dansle cadre de son action d’œuvrerpour la paix, déjà en route autravers de son premier pro-gramme de la Mission humani-taire universelle pour la paix.Et pour le programme deBanque humanitaire pour lapaix, le staff dirigeant de Cul-pac pourra être reçu en au-dience par le chef de l’État Jo-seph Kabila, le président duSénat Léon Kengo wa Dondo,le ministre de l’Intérieur Ri-chard Muyej, le ministre desAffaires étrangères RaymondTshibanda et le ministre de laSanté Félix Kabange. Et Cul-pac espère également unebonne collaboration avec lesreprésentants de l’État congo-lais dans l’organisation, dansles tout prochains jours, de soncongrès international à Kins-hasa. À la recherche des partenairespour la concrétisation de sonprogramme, le staff dirigeantde Culpac a effectué un périple

riche d’activités en Europe etau Proche Orient. Le 20 avril auLiban, le secrétaire général Da-niel Santu Biko, conduisant ladélégation de Culpac, a, dansune allocution, évoqué la paixentre Israël et d’autres pays dela région dont les relations sontdifficiles. C’était au cours de lacérémonie organisée à SerayMont-Liban en l’honneur d’An-toine Sleiman, gouverneur deBekaa et du Mont-Liban, ethomme de paix et grand juristelibanais, en présence des auto-rités libanaises, comme Ma-roun Haymari, directeur du ca-binet et représentantpersonnel du président de larépublique libanaise, le minis-tre de l’Intérieur et de la Jus-tice du Liban, le chef d’état-major général de l’arméelibanaise et des corps consti-tués de l’État du Liban. Dans son intervention sur lethème « Il est plus facile defaire la guerre que la paix »,Antoine Sleiman a rendu hom-mage au Culpac pour ses ef-forts dans la consolidation de lapaix dans le monde, et il a émisle vœu de voir cette paix ré-

gner de nouveau dans l’espacearabe. Pour le gouverneur deBekaa et du Mont-Liban, il nesuffit pas de faire la paix, maisde la maintenir sans un proces-sus de renaissance continue,en tentant de la faire renaîtredu sein du chaos dans le res-pect de l’application des droitsde l’homme tels que consacrésdans le préambule de la Consti-tution du Liban, dans la Chartedes Nations unies et dans lestraités de Genève. Le Conseil asaisi cette occasion pour re-mettre au président internatio-nal des actions humanitaires,Ghassam Dhakhlallah, présentà la cérémonie, l’acte officielpour sa reconduction dans sescharges. Ghassam Dhakhlallahmène des actions humanitairesau nom du Culpac depuis 2003.Avant de se rendre au Liban, ladélégation du Culpac a orga-nisé une importante manifesta-tion le 25 janvier au siège del’Unesco à Paris et des au-diences au département huma-nitaire de l’Union européenne àBruxelles avec l’eurodéputéLouis Michel et André Flahaut.

Martin Enyimo

ACTIONS HUMANITAIRES

Culpac lancera un programme de banque humanitaire pour la paixLes animateurs du Conseil universel pour la paix des nations et des continents (Culpac) reviennent d’une longue tournée enEurope et au Proche Orient, à la recherche des partenaires pour la matérialisation du projet.

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RDC / KINSHASA | 13Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

L’ONG accuse ces sociétés des’adonner à la fraude, au traficd’influence, au chantage et à lacorruption pour se soustraire à leursobligations légales.Dans un communiqué publié leweek-end dernier, la Ligue congo-laise de lutte contre la corruption(Licoco) a mis en cause certainesentreprises fournisseurs des pro-duits pétroliers et leurs alliés pourfraude, trafic d’influence, chantageet corruption. L’ONG a, en effet,trouvé curieux de constater quecertains opérateurs du secteur deshydrocarbures, bénéficiant déjà deplusieurs avantages que l’État leura accordés, « s’en rajoutent d’au-tres de par eux-mêmes et s’ex-cluent du lot des assujettis à la loilà où ils ne le sont pas du fait decette même loi ».Dans ce lot, le document signé parle président de la Licoco, ErnestMpararo, a inscrit les entreprisesTrafigura, Glencore, Addax, Congocontainer, Comexas Afrique, Age-traf, ORS et Sarpd oil.Dans cette dénonciation, la Licocoa notamment fait remarquer que lesfournisseurs des produits pétroliersayant signé des contrats de fourni-ture desdits produits avec l’État viale ministère des Hydrocarbures re-fusent de payer les droits des diffé-rents services de l’État pourtant re-pris et prévus à travers le contratdont ils sont eux-mêmes signa-taires. « Quittant leur casquettede simple fournisseurs, ils sedoublent de plusieurs autresqualités dont celle d’affréteurs/transporteurs maritimes et refu-sent de se conformer à la législa-tion maritime congolaise sousprétexte du bénéfice du contratde fourniture des produits pétro-liers. Alors qu’il s’agit là de deuxprofessions distinctement régiesdans différents États du monde, ycompris la RDC », a regrettél’ONG.

Une chose et son contrairePour la Licoco, il serait, absurdepour le gouvernement de vouloirune chose et son contraire. Seloncette ONG, la fourniture des pro-duits pétroliers relève en RDC desattributions du ministère des Hy-drocarbures, tandis que le trans-port du fret maritime congolais,

dont fait partie le fret pétrolier, re-lèverait du ministère des Trans-ports et voies de communication.Citant la loi qui régit ce domaine, laLicoco a fait observer que «les en-treprises de transport, de transitet autres auxiliaires du secteurdésireux de participer à la des-serte maritime congolaise doi-vent obtenir au préalable leuragrément auprès du ministèredes Transports après avis tech-nique de la Direction de la mari-time et des voies navigables et ce-lui de l’Office de gestion de fretmultimodal (Ogefrem) sur la dis-ponibilité du fret ». De cet avis,s’agissant des transporteurs mari-times, ces derniers sont tenus,avant d’accéder au fret maritimecongolais, de signer un contratd’adhésion avec l’Ogefrem.Selon la Licoco, toutes les dé-marches effectuées par l’Ogefrem,représentant du gouvernementdans le secteur, pour recouvrer lespénalités dues au non-respect destextes n’ont pas donné les résultatsescomptés, car « ces sociétés conti-nuent à résister à leur paiementet ne veulent pas signer uncontrat d’adhésion avec cet office».

Une action en justiceLa Licoco a noté que ce refus amè-nera la Commission interministé-rielle (Transport et voies de com-munication, Commerce extérieur,Hydrocarbure et Ogefrem) insti-tuée par le gouvernement aux finsdu recouvrement des droits del’Ogefrem, à recourir auprès du bu-reau du procureur général de la Ré-publique (PGR) pour des actions derecouvrement forcé. L’une desconséquences de ces actions fut,selon l’ONG, l’ordre du bureau duPGR de la mise au mouillage detrois navires transportant les pro-duits pétroliers au Bas-Congo et ap-partenant aux sociétés Trafigura,ORS et Addax, jusqu’à ce quecelles-ci régularisent leur situationavec l’Ogefrem. La Licoco, a par ail-leurs, souligné qu’en 2012, tous cesaffréteurs/transporteurs n’avaientrien payé à l’Ogefrem. Selon elle,malgré la lettre d’Ami Congo, délé-gué maritime officiel des transpor-teurs des produits pétroliers enRDC, toutes ces sociétés cherchent

des appuis politiques pour frauder.Décrivant la situation financière deces sociétés envers l’Ogfrem, la Li-coco a noté que la dette cumulée detoutes ces entreprises envers l’Oge-frem et le ministère de l’Économieet commerce est évaluée à 4 991800 dollars américains (USD). Dansla répartition, GTM/GIMA Glencoredoit 1 270 216 USD, Addax, 860538,8 USD, Saprd Oil, 264 400 USD,Trafigura, 362 920 USD, ORS, 302410 USD, Agestraf, 302 650 USD,Congo Container, 1 270 080 USD etComexas Afrique, 660 996 USD.Pour la Licoco, de toutes ces entre-prises, seule Orion Oil Ltd possèdeun contrat d’adhésion avec l’Oge-frem. « Mais toutes les autres so-ciétés, n’ayant pas de contratd’adhésion avec l’Ogefrem, nepaient pas non plus les pénalitésretenues à leur charge et droitsdus aux services de l’État, entraî-nant, par la suite, un manque àgagner énorme au trésor publicet services de l’État intervenants(OCC, DGDA, Ogefrem, etc.) », afait savoir l’ONG.La Licoco pense que ces sociétés nepeuvent jamais agir de la sorte sansappui politique et sans s’adonner àla corruption des autorités poli-tiques durant tous ces temps. Ci-tant les informations en sa posses-sion, l’ONG a affirmé que certainsmembres du gouvernement se sontpersonnellement impliqués pourfaire droit à l’illégalité en sorte queles navires qui étaient au mouillageà Matadi soient repartis sans queleurs affréteurs ne se soient acquit-tés des pénalités ni n’aient signé uncontrat d’adhésion avec l’Ogefrem.« Cela sent de la corruption !»,s’est écrié Ernest Mpararo. De l’avisde l’ONG, des pressions politiquesauraient poussé le bureau du PGR àordonner la levée de la mesure demise au mouillage, et donc le départde ces navires sans que les sociétéstransporteurs et fournisseurs desproduits pétroliers n’aient payé lespénalités dues à l’Ogefrem ni signéun contrat d’adhésion.Devant cesréalités, l’ONG a exhorté le PGR, leministère des Hydrocarbures, lePremier ministre et les services del’État intervenant à agir, chacun se-lon le pouvoir et la compétence quela loi lui a reconnus.

Lucien Dianzenza

HYDROCARBURES

La Licoco cible des fournisseurs des produits pétroliers

La famille Essolomwa a la profonde douleur d’annoncer aux pa-rents, amis et connaissances la disparition inopinée de M.ThyRené Essolomwa Nkoy Ea Linganga, survenue le jeudi 9 mai. Ledeuil se tient à sa résidence au n°64, Allée verte, dans la com-mune de Ngaliema. Le programme des funérailles sera communi-qué ultérieurement.Ce communiqué tient lieu de faire-part.

Kinshasa, le 13 mai 2013La famille

NÉCROLOGIE

L’appel a été lancé par le ministrede la Santé publique, Dr FélixKabange Numbi, lors de lacélébration de leur journée, le 11mai, au Grand Hôtel Kinshasa.« Je vous exhorte à vous engager ac-tivement dans les activités de plai-doyer et de lobbying de même dansla conception des programmesd’amélioration de services de santé», a dit le ministre.La journée qui a eu pour thème«Combler l’écart : l’objectif du mil-lénaire pour le développement4,5,6 » a été l’occasion pour le pré-sident de l’Association nationaledes infirmiers du Congo (Anic),Komba Djeko, d’exposer leurs diffi-cultés à leur ministre de tutelle touten sollicitant son implication pourl’amélioration de leurs conditionsde travail. « Nous suggérons qu’unepriorité soit accordée à l’acquisitiondes lits avec matelas des hôpitaux ;des draps de lit, des tensiomètres, del’alcool, bref du matériel qui doit êtreà la portée de chaque infirmier pourson travail en toute sécurité et effica-cité. Il en est de même pour l’uni-forme de travail: beaucoup d’hôpi-taux n’offrent plus la tenue de travailaux infirmiers mais leur deman-dent d’en acheter avec leurs propresfrais», s’est-il plaint.Parlant de leur rémunération,

Komba Djeko a insisté à l’intentiondu ministre de la Santé publiqueque les infirmiers ne demandentpas à être payés comme des méde-cins mais plutôt à être payéscomme membre de l’équipe desanté de première ligne. Sur ce, ilsollicite que les listings des infir-miers soient exclusivement réser-vés à cette catégorie profession-nelle « au lieu de mélanger dans unflou artistique dénommé autres pro-fessionnels de santé».Le président de l’Anic a aussi plaidéen faveur des infirmiers du milieurural. « Nous sollicitons aussi qu’uneattention particulière soit accordéeaux infirmiers du milieu rural oùvivent 60% de la population: l’amé-lioration et la bancarisation des sa-laires et des primes de ces infirmiersconstituent une préoccupation ma-jeure des organisations profession-nelles et des syndicats des infir-miers», a-t-il déclaré.Dr Félix Kabange Numbi qui a ac-cordé une oreille attentive à ces do-léances a demandé à l’Anic de jouerpleinement son rôle en aidant lesinfirmiers dans leur travail. «Il estplus que temps de continuer de tra-vailler avec le gouvernement, no-tamment au renforcement des sys-tèmes de santé », a-t-il souhaité.

Aline Nzuzi

Le ministre de la Santé publique,Dr Félix Kabange Numbi, aréceptionné des mains ducoordonnateur du projet d’appui àla réhabilitation du secteur de lasanté (Parss), Dr JacquesWangata, des clefs de véhiculesqu’il a remises à son tour ausecrétaire général à la Santé, Dr Pierre Lokadi.

C’est le directeur du programmeélargi de vaccination (PEV), DrAudry Mulumba, qui a reçu endernier lieu ces clefs. Les deuxcent quatre véhicules réception-nés sont destinés aux antennes decoordination du PEV à traverstout le pays.En plus de ce matériel roulant, lePEV a aussi reçu des réfrigéra-teurs solaires pour pallier lemanque de l’électricité qui est trèsfréquent surtout dans les pro-vinces. Cette dotation est financéepar la Banque mondiale via Parss.Ces véhicules et ce matériel dechaîne de froid dont la remise a eulieu dans l’enceinte de l’Institutnational de recherches biomédi-cales (INRB) sont destinés à ren-

forcer la vaccination de routineafin de lutter contre certainesépidémies, notamment la rou-geole qui affecte les enfants, ma-ladie pourtant évitable par lavaccination.Pour mettre fin à ces maladies, leDr Félix Kabange Numbi pensequ’il faut renforcer le PEV de rou-tine. «Pour éradiquer toutes cesmaladies, nous devons militerpour avoir un PEV de routine dequalité. J’invite donc tous lespartenaires qui nous soutien-nent à investir dans le PEV deroutine», souligne-t-il tout en in-sistant que la vaccination deroutine « nous permettra nonseulement d’améliorer nos indi-cateurs mais aussi de procéder àune vaccination qui immuniseet protège réellement les enfantscontre les maladies pour les-quelles ils sont vaccinés». Le Dr Félix Kabange Numbi aégalement invité les autres pro-grammes à faire du PEV de rou-tine leurs priorités dans le soucid’améliorer la couverture vacci-nale.

A.Nz.

SANTÉ

Les infirmiers exhortés à améliorerleurs services

DOTATION

Du matériel roulant et desréfrigérateurs solaires destinés au PEV

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14 | RDC / KINSHASA Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

Un tour d’horizon de la page Facebookde la dernière téléréalité de la sociétéde téléphonie mobile, au lendemain desa finale le 11 mai, révèlel’assentiment général du public quantau choix du lauréat de sa premièreédition. Dans la majorité des commentairespostés depuis les minutes qui ont suivila publication, messages de félicita-tions et d’encouragements pleuventen faveur de José Hendrix Ndelo.Dans l’un des tous derniers primes quiont précédé la finale, il était visible-ment le favori du jury qui n’avait pashésité à lui attribuer la plus haute cote,le 10, à l’unanimité. Sur les cinq fina-listes, il avait toutes les chances deremporter la mise. Donc pour cer-tains, le sacre de samedi n’était pasune surprise.Au nombre des premières réactionsenregistrées il y a celle de ChristianMangwangu qui s’est réjoui de l’abou-tissement du show non sans allusionsaux téléréalités passées qui n’ont

jusque-là pas recueilli l’adhésion dugrand public. « Pour une fois vodacomfait un choix qui est juste et approuvéde tous », disait-il à la suite du plébis-cite de José Hendrix Ndelo, le samedi,à 21h34. Il y avait eu aussi des proposprémonitoires comme celui en réac-tion à l’interprétation de Général dutube Phrase de Papa Wemba peuavant la publication des résultats. En-voyé le samedi à 19h06, le suivantcommentaire de Miriam Dambonzo :«Félicitation, mais Hendrix gagnedans quelques minutes » en dit long.Une heure plus tard, plusieurs autrescomme Étoile de Beauté ne juraientpas par un autre nom que celui de José: « Hendrix avec 60\60 papa tu es lemeilleur des meilleurs donc moi jesais que tu as tout ce qu’il faut quelsque soient les resultats. Le don, toi,tu l’as dans le sang. Que Dieu te bé-nisse infiniment ». Si plusieurs netrouvent pas à redire sur le lauréat etse contentent d’applaudir ce choix,nombreux sont ceux qui, à contrario,

désapprouvent celui de SamanthaWemba comme meilleure perdante.Paola Bimpe s’était même permise deproférer une menace à l’endroit del’opérateur téléphonique. Commepour dire son haro sur le sujet, elleavait osé prétendre qu’elle briserait sasim. « Soki kaka bobimisi samanthanabuki sim ya voda», affirmait-elleen lingala samedi à 21h 25. Il suffiraitde lire par exemple Labelle Meta Bela

qui n’avait pu s’empêcher de donnerson avis à 20h51 : « En tout cas lesquatre mecs sont meilleurs pourmoi, si l’un d’eux gagne ceconcours, je serais contente, maissoki kaka Samantha oyo wana c’estque masolo ya music ebebi (mdr) ».Antonica Mokwaka conseillait déjà labelle de Kolwezi de ne pas se nourrird’illusions : «Samantha Wemba, tufais rien, Pas toi maman, pleure

déjà ». Moins tendre avec elle aprèsavoir pris connaissance du verdict final,Doudou-blaise Ngwanza Kitondo aclamé sa désapprobation de la sorte : «Samantha ! elle est trop nulle pourêtre la 2e, c'est ridicule !». Encoreplus tranchante, Tracy Keziki a dé-claré en lingala : « Samantha wanaa yebi même pas ko yemba c’estpas normal a bima 2e, pas normaldu tout, ba compter ba vote wanamabé ». Un autre fait qui a provoquéle tollé général sur Facebook en rap-port avec la candidate mal aimée,c’est que la meilleure votante à quirevient la Hyundai Santa Fé n’est au-tre que sa mère. Quoi de plus normalsi elle a maximisé ses votes au pointque Samantha se trouve propulsée àla deuxième place et s’en tire avec unchèque de 10 000 dollars américains.Quant à Vodacom, elle a promis detransmettre incessamment le pro-gramme de la rediffusion de la finaleet de poster sa vidéo sur Facebook.

Nioni Masela

VODACOM BEST OF THE BEST

José Hendrix Ndelo met tout le monde d’accord

Fally Ipupa et les cinq finalistes sur scène dans Liputa

BRÈVES

Division 1 : Mazembe bat Sanga

Balende at home et devient leaderLe TP Mazembe de Lubumbashi apris le leadership de la Division 1après sa victoire sur Sa MajestéSanga Balende, le 12 mai au stadeTshikisha de Mbuji-Mayi, en matchde la 9e journée. L’unique but de lapartie a été inscrit par le buteur tan-zanien Bwana Ali Samata dès la 3e

minute. Désormais premiers, lesCorbeaux du Katanga comptentdix-neuf points pour un goal diffé-rence de +16. Sanga Balende retro-grade à la deuxième position avecdix-huit points et V.Club occupe latroisième place avec seize pointsgrappillés. Dans un autre match dela 9e journée disputé le même di-manche, le SC Rojolu de Kinshasa aaccroché l’AS Dauphins noirs deGoma au stade des Volcans deGoma par un nul blanc de zéro butpartout. Les autres rencontres de la9e journée se jouent le 14 mai, no-tamment Muungano contreV.Clubau stade de la Concorde de Bukavu,Daring Club Motema Pembe contreDon Bosco au stade des Martyrs deKinshasa; Tshinkunku accueille DCVirunga au stade des Jeunes de Ka-

nanga ; le FC Saint-Éloi Lupopo re-çoit TC Élima au stade Frédéric Ki-bassa de Lubumbashi et TP Mo-lunge offre son hospitalité au CSMakiso de Kisangani au stade Ba-kusu de Mbandaka.

Coupe du Congo-préliminaires : la Lifkin tire les équipes au sortLa Ligue de football de Kinshasa(Lifkin) a procédé, le 10 mai en sonsiège au stade des Martyrs, au ti-

rage au sort du tour préliminaire dela 49e édition de la Coupe du Congode football. Cinq équipes évoluantau championnat de l’Entente pro-vinciale de football de Kinshasa(Epfkin) ont déboursé cinq centsUSD chacune pour participer àcette compétition. Et elles ont étéréparties dans deux groupes. L’ASDragons est exemptée de la pre-mière journée des préliminaires enraison de sa régularité à la Coupe duCongo. Le vainqueur de cette étapeva représenter la ville de Kinshasa àla phase finale de la 49e Coupe duCongo, dont la date et le lieu ne sontpas encore déterminés par la Fé-cofa organisatrice de la compéti-tion. Rappelons que la dernière édi-tion a été remportée par Don Boscode Lubumbashi. Selon le calendrier,

AC Foyo et FC MK (V1), ainsi queShark XI FC et OCK (V2) devraients’affronter le 13 mai. Le 15 mai, levainqueur de la première rencon-tre s’opposera à l’AS Dragons etcelui du deuxième match s’expli-quera avec le meilleur perdant. Lafinale de ces préliminaires se jouele 18 mai.

Basket-ball : décès du coach national Théophile Ngoie Wa NgoieL’ancien coach de l’équipe natio-nale féminine de basket-ball de laRDC, Théophile Ngoie Wa Ngoie,est décédé le 10 mai en Afrique duSud où il s’était rendu pour dessoins médicaux. Il avait dirigé lesLéopards dans les années 1980, unefaste période pour le basket-ball fé-minin de l’ex-Zaïre avec des sacrescontinentaux en 1983, 1986 et1994, et deux médailles d’or auxJeux africains. Il a également étécoach des dames des Imprimeries deKinshasa et de BC V.Club. Après sacarrière de coach, il a été membre ducomité des entraîneurs et instruc-teurs de la Fédération internationalede basket association en Afrique ; il aainsi pris part à des formations en fa-veurs des basketeurs et des enca-dreurs techniques. En novembre2012, il a animé à Brazzaville la for-mation Young coach II pour les pro-fesseurs d’éducation physique et lesjoueurs, indique Radiookapi.net. In-vité en juin 2012 à l’émission GrandTémoin sur Radio Okapi, ThéophileNgoie wa Ngoie se plaignait de labaisse du niveau de la balle au panieren RDC et de la précarité des moyensaffectés à cette discipline sportive quia portant à un moment un motif defierté congolaise. Paix à son âme.

Martin Enyimo

Mazembe arrive à Mbuji-Mayi pour dompter l'équipe locale de Sanga Balende

L’artiste musicien Ferré Gola mettra sur le marché le troisième album solode sa carrière intitulé Boîte noire. L’opus, apprend-on, devrait être dispo-nible au mois de juin prochain. En attendant « Chetani » finalise. De son côté, l’orchestre Wenge BCBG de JB Mpiana s’apprête à larguer l’al-bum Balle de match qui va succéder à « Soyons sérieux » sorti en 2011. JBMpiana et ses musiciens ont récemment séjourné à Abidjan où ils se sontproduits dans le cadre du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo or-ganisé par le groupe Magic system. Félix Wazekwa, pour sa part, vient de rendre publique l’affiche de sonprochain album Adamu na Eva. L’artiste promet du « verbe » auxamoureux de belles paroles d’autant plus qu’il sera de nouveau en duoavec le poète Lutumba.La chanteuse Cindy le cœur du groupe Quartier latin sera également surle marché avec son opus de six titres où elle a notamment remixé le tubeElixir de Koffi Olomide. Le titre, déjà très apprécié par le public, confirmele talent artistique de la jeune chanteuse encadrée par le « Grand Mopao».Alain Mpela, ancien de Wenge BCBG finalise également les travaux deFlèche empoisonnée, album dans lequel il va réaliser un featuring avecson ancien patron JB Mpiana. « Afande » a officiellement annoncé cettecollaboration lors de son intervention au concert de Wenge BCBG quis’est déroulé le 30 avril au Palm Beach. À cette occasion, l’ancien « chefdu gouvernement » de l’orchestre cher à Papa Chéri avait interprétéune partie de la chanson qui sera enregistré en duo. Ce qui n’a pas laisséle public indifférent. Maître d’école, Rumba na rumba de Papa Wemba devrait également êtredisponible au courant de cette année. Dans cet opus, Vieux Bokul a réa-lisé trois featuring avec les artistes Jossart Nyoka Longo, JB Mpiana ainsiqu’avec la chanteuse Barbara Kanam. Après une longue attente de ses fanatiques, l’album This is me de KingKester Émeneya devrait également être sur le marché au courant decette année. Par ailleurs, Christian Lema naturalisé Belge , ancien chanteur de Viva lamusica, annonce également la sortie de Il est temps, un album dont certainstitres sont déjà disponibles en écoute sur youtube.

Patrick Kianimi

MUSIQUE

Plusieurs albums annoncéssur le marché du disqueDe nombreux artistes musiciens finalisent les travaux en studio etannoncent les sorties de leurs opus respectifs pour cette année.

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CULTURE / SPORTS | 15Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

FranceCFA, matchs en retard, groupe ALongtemps mené au score à Com-piègne, l’AS Beauvais de DavidLouhoungou remporte finalementle derby de l’Oise (2-1). L’ASBOremonte à la 3e place et peut re-gretter d’avoir perdu tant depoints en cours de saison.Mignon Ndingha et Villemomblevont faire match nul à Roye-Noyon (2-2). Trompé à la 34emaissauvé par un hors-jeu, MignonNdingha a été décisif à la 48e,avant d’être sauvé par sa barretransversale aux 54e et 59e mi-nutes.Sans Christoffer Mafoumbi, rem-plaçant, Lens s’incline à domicileface à Amnéville (0-1).L’UJA Maccabi Paris de ChristelKimbembe s’incline à Jura Sud (1-2) et reste dans la zone de reléga-tion. Il reste trois matchs à l’UJApour sauver sa peau en CFA.

CFA 2, match en retard, groupe CSaint-Louis et Oxence Mbani, titu-laire et décisif à la 82e, sont battuschez la réserve de Colmar (1-2).Cinquième avec 58 points (7 deretard sur le leader), Saint-Louis amal négocié la dernière lignedroite.

EuropeIsraël : finale de la CoupeRelégué en deuxième division,l’Hapoël Ramat Gan de BernardItoua Onanga s’adjuge la Couped’Israël, la deuxième de son his-toire, en battant l’Ironi Kiryat

Shmona, champion d’Israël 2012.À égalité à l’issue du temps régle-mentaire et des prolongations, lesdeux formations se sont départa-gées aux tirs au but (4-2), qui onttourné en faveur de Ramat Gan.Titulaire, Bernard Itoua a jouétoute la rencontre.

République tchèque : demi-finaleretour de la CoupeLe Slovan Liberec de Dzon De-large est éliminé aux portes de lafinale par Jablonec. Vainqueur dumatch aller 4-3, le Slovan s’est in-cliné au match retour sur le scorede 0-2. Titulaire et averti à la 22e,Dzon Delarge a été remplacé à la87e. En fin de match, l’internatio-nal a placé sa tête sur la barre,alors que le but était grand ou-vert. Frustrant pour le Slovan, quia aussi eu un but refusé.

AfriqueMaroc, match en retard de la 25e journéeRien ne va plus au Wydad de Ca-sablanca, battu chez le Wydadde Fès (0-1) en match en retardde la 25e journée. Fabrice Ondamaet Lys Mouithys n’ont pas joué lorsde ce revers. Le WAC n’a plus quequatre matchs pour remonter surla troisième marche du podium,synonyme de qualification enCoupe de la Confédération.

RDC, 8e journéeDon Bosco et Belange Épako s’in-clinent à domicile face au TP Ma-zembe (1-3). Don Bosco est dés-

ormais 6e avec 11 points. Et lecompteur-but de Belange Épakoest bloqué à deux buts.

Ligue 1 et Ligue 2Ligue 1 : 36e journéeJour historique pour Barel Mouko,titularisé pour la première fois desa carrière en Ligue 1. Face àReims, Lille l’a emporté 3-0. Pré-féré à Elana, touché psychologi-quement après ses 7 buts encais-sés en deux matchs, Mouko a

passé un match tranquille,mais s’est fait une petitefrayeur sur le seul tir cadrérémois à arrêter à la 48e :une frappe en angle ferméqui a failli lui passer entreles jambes. Peu à l’aisedans ses sorties, maisconvaincant dans ses re-lances au pied. Brice Samba junior etl’Olympique de Marseillebattent Toulouse 2-1. Grâceau succès du PSG à Lyon,l’OM est assuré de conser-ver la deuxième place et dedisputer la phase de poulesde la Ligue des champions.Sans Tobias Badila, laissé à dis-position de la réserve, Nancychute à Bordeaux (2-3).

Ligue 2 : 36e journéeMission réussie pour Mo-naco et Delvin Ndinga, as-surés de remonter enLigue 1 après leur succès àNîmes (1-0). Une nouvellefois remplaçant (16 en-trées en cours de match

pour 7 titularisations), DelvinNdinga est entré à la 80e minute.Avec six points d’avance sur Guin-gamp, Monaco n’a besoin que d’unpoint, lors des deux prochainsmatchs, pour être sacré cham-pion. Guingamp atomise Lens au Rou-dourou (7-0) et fait un grand pasvers la Ligue 1. Remplaçant, La-dislas Douniama est entré à la 76e

minute et a participé à la fête en

marquant le 7e but breton à la 86e.Son 8e but de la saison en cham-pionnat (pour 6 passes décisives).Mené à Auxerre, Angers arrachele point du nul (2-2) dans les ul-times secondes (90e, +4) grâce aubut de la tête de Fodé Doré. Moinsen vue dans la construction, Dorén’en est pas moins décisif etmarque ainsi son 3e but de la sai-son en championnat (pour 6passes décisives). Également titu-laire, Arnold Bouka Moutou a jouéà un surprenant poste de latéraldroit. Averti à la 40e.Sans Prince Oniangué, ménagé enraison d’une douleur au genou,Tours partage les points avecArles (0-0). Très mauvaise opération de Lavalet Oscar Ewolo, battus à domicilepar le Gazélec Ajaccio (1-2). LesTangos avaient ouvert le score,mais le Gazelec a égalisé : un peucourt sur l’égalisation, Ewolo atenté sa chance à la 67e, mais safrappe au ras du poteau est inter-ceptée par le portier corse. Rem-placé à la 73e. Après ce revers, La-val redescend à la 18e place avecun point de retard sur Le Mans,17e et premier non relégable.Karl Madianga était convoquédans le groupe pro du Mans, cor-rigé à domicile par Le Havre (0-4).Il s’agissait de sa deuxième appa-rition sur la feuille de match aprèsle nul face à Arles, fin avril. Jordan Massengo n’était pas dansle groupe d’Istres, défait à domi-cile par Dijon (2-3).

Camille Delourme

FOOTBALL

Les résultats des Diables rouges et des Congolais de la diaspora

Barel Mouko a disputé, à 34 ans, le premier matchde sa carrière en Ligue 1

Au terme du neuvième congrèsde la Fédération panafricainedes cinéastes (Fépaci), qui s’estdéroulé du 3 au 5 mai à Johan-nesburg (Afrique du Sud), leMalien Cheik Oumar Sissoko aété élu secrétaire général de l’or-ganisation. Réalisateur et récompensé parl’Étalon du Yennenga au Fespacoen 1995, Cheick Oumar a rem-porté 24 voix contre 14 en faveurde son challengeur sud-africain,Rapitse Montshom.

Né en 1945 à San, Cheick Ou-mar Sissoko a obtenu un di-plôme d’études approfondiesd’histoire et de sociologie afri-caine et un diplôme de l’Écoledes hautes études en sciencessociales, en histoire et cinéma.Il a également pris des coursde cinéma à l’École nationalesupérieure Louis-Lumière enFrance.Cheick Oumar Sissoko a étéministre de la Culture dansson pays entre 2003 et 2007 et

directeur du Centre nationalde la production cinématogra-phique du Mali entre 1992 et1998. Il a réalisé de nombreuxfilms, dont Guimba, le tyran,qui lui a valu la récompensesuprême au Fespaco de 1995et a remporté plus d’une di-zaine d’autres prix internatio-naux. Le nouveau secrétairegénéral du Fépaci a égale-ment obtenu des prix de l’ex-Organisation de l’unité afri-caine, d’Air Afrique et de

l’Union économique et monétairedes États d’Afrique de l’Ouest. AvecNyamanton, la leçon des orduresen 1986, il a remporté le prix Ouma-rou-Ganda de la meilleure premièreœuvre. Après Finzan (1989), LaGenèse (1999), il a été lauréat duprix du meilleur long métragelors du Festival de film africainde Milan en 2000. La même an-née, il réalise Battù, qui obtien-dra l’année suivante le prix RFICinéma du public au Fespaco.

Tiras Andang

FÉDÉRATION PANAFRICAINE DES CINÉASTES

Cheick Oumar Sissoko élu secrétaire général

Page 16: Seize sociétés souscrivent au renforcement de la station ...ibsmedical.net/public/actuscroll/pdf/Journal_les... · le Centre de formation en infor-matique du CIRAS (CFI-CIRAS),

16 | SPORTS Les Dépêches de Brazzaville n°1739 - Mardi 14 mai 2013

L’Association sportiveponténégrine (ASP) a été tenueen échec hier à domicile, par leClub athlétique RenaissanceAiglon (Cara) sur un score dezéro but partout. Cetterencontre s’est jouée dans lecadre de la dixième journée duchampionnat.La phase aller de la saison spor-tive 2012-2013 n’est pas sou-riante pour les protégés du pré-sident Okondzi qui n’ont que 10points, après dix journées de lacompétition, alors qu’ils sontdemi-finalistes de la dernièreédition. Sur dix matchs joués,les Ponténegrins en ont gagnédeux, ils ont fait quatre nuls etperdu quatre matchs. Cependant, son adversaire Cara,qui poursuit son chemin, faitpartie des cinq premières

équipes avec 16 points. Ce der-nier allait faire plus si les atta-quants n’avaient pas péché à lafinition. En effet, les Aiglons sesont procuré plusieurs occa-sions de buts, qu’ils n’ont pas puconclure, à cause de mala-dresses et d’imprécision. « On ne comprend plus rienparce qu’aujourd’hui, les en-fants ont bien joué. Ce matchnul est quand même un bon ré-sultat par rapport à la périodeque nous traversons avecl’équipe. Je pense qu’il a sou-lagé certains joueurs. Avec dixmatchs, dix points, nous réflé-chissons sur cette situationpour mieux poursuivre la com-pétition. Nous avons un grandproblème au niveau de la fini-tion », a indiqué l’entraîneur del’ASP, Jean-Claude Mankelo, qui

a félicité sa défense. Toutefois, ila ajouté que ce n’était pas uneraison de baisser les bras. De soncôté, l’entraîneur de Cara a égale-ment déploré l’imprécision de sesattaquants. « Nous avons péchépar manque de réalisme offensif.Les attaquants ont eu un excès desûreté et de confiance. Voilà pour-quoi on repart avec un point », aexpliqué l’entraîneur. Soulignons que la première ren-contre de la dixième journée àPointe-Noire a été favorable à laJeunesse sportive de Talangaï(JST), un club de Brazzaville,qui a battu Bilombé, à domicile,1-0. JST compte maintenant 12points et Bilombé 11 points,alors que le championnat est lar-gement mené par AC Léopards,avec 23 points.

Charlem Léa Legnoki

NatationRachel Dominique Ngouabi réélue pourun nouveau mandat de quatre ans La présidence de la structureconsacrera cette olympiade à lapréparation des Jeux africains deBrazzaville 2015 et des JeuxOlympiques de 2016.Rachel Dominique Ngouabi a dé-veloppé son plan d’action pourl’olympiade de 2013-2016 aucours de l’assemblée généraleélective qui s’est tenue le 12 maiau stade Alphonse-Massamba-Débat. Elle entend donner lemeilleur d’elle-même pour pour-suivre la campagne de vulgarisa-tion de la discipline sur tout leterritoire en vue d’élargir la miseen place des ligues départemen-tales et de créer le maximum declubs. Ce qui permettra à la fé-dération d’accomplir sa visiond’organiser régulièrement descompétitions dans tous les dé-partements du pays. La Fédéra-tion congolaise de natation, rap-pelons-le, ne compte que sixligues départementales. « Nousallons continuer à aller à l’inté-rieur du pays pour vulgariserla discipline. Nous nous bat-trons avec l’aide de nos parte-naires dont le ministère pouravoir les moyens de combler lemanque de piscines à l’inté-rieur du pays. Nous leur don-nerons le matériel nécessairepour qu’ils puissent être enca-drés dans de bonnes condi-tions », a indiqué Rachel Domi-nique Ngouabi. La formation des encadreurs etofficiels constitue selon elle une

occasion pour pallier le manqued’officiels congolais dans lescompétitions de haut niveau.« C’est embarrassant, a-t-ellesoutenu, de voir le Congo orga-niser les Jeux africains sans of-ficiel compétent. Au cours decette olympiade, la chance seradonnée aux nageurs détectéspour leur fort potentiel, des’épanouir à travers la prépa-ration technique des Jeux afri-cains de Brazzaville 2015 et desJeux Olympiques de 2016 », apoursuivi Rachel DominiqueNgouabi. La présidente de la fédérationsera aidée dans l’exercice de sesfonctions par quatre vice-prési-dents, notamment Albert Bo-bongo, Jérôme Ongoua Djom,Mpoussa Mokouka et HarmetKimbouala. Le secrétariat géné-ral est assuré par Aristide Mona,qui a pour adjoint Alain PatrickObamy. Le poste de trésorier gé-néral étant resté vacant, EliseWamabelé assume les fonctionsde trésorière générale adjointe.Marie-Louise Mandoungou etAloïse Bowa sont membres ;Jean René Mokonokala et RenéDiankenga sont commissairesaux comptes.

Athlétisme Jean Baudouin Mounga Sembé suc-cède à Emmanuel Mpioh à la têtede la fédération nationaleSon élection à la tête de la Fédé-ration congolaise d’athlétisme(FCA) pour un mandat de quatreans, est la plus grande surprise à

l’issue des assemblées généralesélectives.Président de la structure pen-dant huit ans, Emmanuel Mpioha passé le témoin à Jean Bau-douin Mounga Sembé lors del’élection qui s’est tenue le 11mai à Brazzaville. L’ancien prési-dent s’est incliné 17 voix contre19 au second tour, après unscore de parité de 18 voix par-tout au premier tour. Son rem-plaçant a été un ancien athlètede haut niveau, champion duCongo en saut en longueur, capi-taine de l’équipe de l’universitéet champion universitaire du re-lais 4x100m dans les années1979-1980. Le nouveau prési-dent souhaite collaborer avec lesécoles de formation de sport etd’éducation physique, en vue dedétecter les athlètes et formerdes entraîneurs et officiels tech-niques. Jean Baudouin Mounga Sembé apromis d’assurer la préparationdes athlètes aux Jeux africainsde Brazzaville 2015 et aux JeuxOlympiques de 2016, et de su-perviser par ailleurs l’organisa-tion régulière des compétitionsnationales. Il ambitionne d’orga-niser un cycle de meetings dé-partementaux chaque année,ainsi qu’une compétition sous-régionale, une année sur deux.Le président entrant luttera pourfaire aboutir le projet de laConfédération africaine d’Athlé-tisme sur la création à Brazza-ville d’un centre sous-régional,avec l’appui du ministère des

Sports et de l’Éducation phy-sique, sans oublier la création decentres spécialisés pour les en-traîneurs dans les différents dé-partements. L’autre défi qui l’at-tend consiste à placer desathlètes d’élite dans les grandscentres à l’étranger, d’invento-rier et suivre ceux de la diaspora.Il devra relancer le projet d’écoled’athlétisme, assorti de l’adapta-tion du « Kids athlétic’s ». Pour réussir un tel défi, le nou-veau président de la FCA travail-lera avec une équipe de quatrevice-présidents : Elenga Obva,Jerry Massala, Maurice Loko etJacques Engouindi. JonathanMiassingamana est secrétaire gé-néral, secondé par Heldy NgomaSolo. Patricia Kemenguet, qui as-sume les fonctions de trésorièregénérale, a pour adjoint RogerMbaya.

BadmintonThomas Bakala à la tête de la Fé-dération congolaise Le nouvel élu ambitionne de vul-gariser la discipline à travers toutle pays. Élu président de la Fé-dération congolaise de badmin-ton le 11 mai au cours de l’as-semblée générale élective, pourun mandat de quatre ans, il suc-cède à Hilaire Épiphane Kidzié. « Nous nous proposons de met-tre les accents sur les axes sui-vants : le badminton en milieuscolaire, la formation desjoueurs et entraîneurs, des offi-ciels de cours et administra-teurs, l’acquisition de matériel

et de moyens financiers », a dé-claré Thomas Bakala.Le badminton en milieu scolaireest, selon lui, l’une des exigencesde l’expert de la fédération mon-diale accréditée auprès de laconfédération africaine. Pour cedernier, sans badminton scolaire,il n’y a pas de champion. ThomasBakala s’est engagé, pour sa pre-mière expérience à la tête de lafédération, à assurer la vulgarisa-tion de la discipline dans tout lepays en vue de détecter les nou-veaux talents. Il a promis d’orga-niser des compétitions natio-nales et de peser de tout sonpoids pour que les athlètescongolais puissent participer àdes compétitions zonales et in-ternationales. Thomas Bakalamettra par ailleurs l’accent surl’organisation de stages pour en-traîneurs, joueurs de haut ni-veau, officiels de cours et admi-nistrateurs, en vue d’atteindrel’excellence. Le président de lafédération congolaise de bad-minton sera aidé dans l’exercicede ses fonctions, par Charles Vic-toire Bantadi, son vice-prési-dent. Jean Robert Bindélé, quiassume les fonctions de secré-taire général, a pour adjoint Pé-tra Doriane Bambi. CélestineNtoh s’occupera des finances,avec Dorcila Nadège Abissa.Jean-Jacques Ikama et VickCheirick Bakala sont membres.Aristide Mathieu Clotaire Okokoet Mélanie Makoyi Nkosso sontcommissaires aux comptes.

James Golden Éloué

Assemblées générales électives des fédérations sportives

L’ex leader a été laminé 6-1 par l’ACLéopards de Dolisie qui occupedésormais la tête du peloton.FC Kondzo n’a pas pu conserver lapremière place de la compétition àl’issue de la 10e journée. En déplace-ment à Dolisie, l’équipe a pris unedouche froide devant les Fauves duNiari qui ont largement dominé lematch. Rudy Guelord Bhebey Ndey amis à mal la défense de FC Kondzo eninscrivant 4 buts. Junior Mankiessélui emboitait le pas avec deux réalisa-tions. Cette victoire a permis à l’ACLéopards de Dolisie de reprendre lapremière place du championnat qu’ilavait perdue après son match reportécontre Inter Club. Les Fauves duNiari ont désormais 21 points alorsque FC Kondzo s’approprie la 2e placeavec 20 points. Par ailleurs, AS Cheminots totalise 18points en faisant match nul 1-1 face àInter Club. L’équipe se pointe ainsi entroisième position. Tongo FC, en re-

vanche, prenait le dessus sur US SaintPierre, 1-0 grâce à Lansana Sylla.Cette courte victoire a permis àl’équipe de totaliser 18 points et deconquérir la 4e place. Étoile du Congo arrive en 6e placeavec 15 points. Les Stelliens ont, eneffet, pris le dessus sur Munisports 3-0. Dans les autres rencontres, les Dia-bles noirs, avec 12 points, n’ont pasfait mieux que de courber l’échineface à Patronage Sainte Anne, sur lescore de 0-2. Sébaré inscrivait le pre-mier but de la rencontre à la 47e mi-nute. Patronage a su profiter des dé-faillances techniques de la défensedes Diables noirs pour doubler la miseà la 69e grâce à Willy Degou. Saint Michel de Ouenzé a battu Nico-Nicoyé 1-0 grâce à Roméo Ayessa, au-teur de l’unique réalisation de la ren-contre à la 3e minute. Cuvette FC atenu en échec La Mancha en faisantun match nul 0-0.

Rominique Nerplat Makaya

CHAMPIONNAT NATIONAL DE FOOTBALL

ASP tenue en échec par Cara à Pointe-Noire FC Kondzo perd sa place de leader