Sécurité Sociale U - Banque de données en santé...

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n° 24 – mars 2002 Subutex ® et benzodiazépines en Bourgogne notes et documents U l'Assurance M aladie Sécurité Sociale notes et documents de l'URCAM Bourgogne n°24

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n° 24 – mars 2002

Subutex® et benzodiazépinesen Bourgogne

notes et

documents

Ul 'Assurance M aladie

Sécurité Sociale

notes et documents de l'URCAM Bourgogne n°24

Notes et documents de l'Urcam de BourgogneCollection de travaux et de notes de lecture

Déjà parus :

N°1 : Une typologie des paysages socio-sanitaires. Présentation synthétique des données concernant la Bourgogne.

Avril 98.

N°2 : La Bourgogne : une région sous-médicalisée ? Juin 98.

N°3 : Quelques aspects du nomadisme médical. Juillet 98.

N°4 : Fuite ou attraction de la clientèle des médecins libéraux en Bourgogne ? Septembre 98.

N°5 : Attraction des établissements hospitaliers en Bourgogne. Proximité et/ou qualité ? Novembre 98.

N°6 : Journée d'information sur les filières et réseaux. Publication des actes du 18 Septembre 1998 – Dijon. Décembre 98.

N°7 : La santé en France et en Bourgogne. Une synthèse comparative du rapport du Haut Comité de la santé publique et des

travaux de l'ORS de Bourgogne. Janvier 99.

N°8 : Santé et précarité. Une synthèse bibliographique réalisée par l’Observatoire Régional de la Santé (ORS). Février 1999.

N°9 : Éléments de bilan du dispositif « Médecin référent » (1er semestre 1998). Mars 1999.

N°10 : Étude comparative des consommations de soins et des coûts unitaires par département en Bourgogne. Avril 1999.

N°11 : Étude des honoraires des médecins conventionnés Secteur 2. Mai 1999.

N°12 : Les réseaux de soins coordonnés en Suisse. Juin 1999.

N°13 : La stratégie de santé des groupes privés d’assurances. Juin 1999.

N°14 : La Plate-forme téléphonique Prime-Vert. Étude de faisabilité. Juillet 1999.

N°15 : Séminaire dépistage des cancers gynécologiques. Actes de la journée du 3 juin 1999. Août 1999.

N°16 : Inégalités de santé en Bourgogne. Document préparatoire au PRAM 2000-2002. Septembre 1999

N°17 : Contribution à la Conférence Régionale de Santé – 1. L'action de l'Assurance Maladie et les priorités régionales et

nationales de santé en Bourgogne

N°18 : Contribution à la Conférence Régionale de Santé – 2. La coordination des soins et les réseaux de soins en Bourgogne

N°19 : Le Service Médical du régime général et la régulation des dépenses de santé. Approche économique des missions des

médecins-conseils en terme de modes de coordination. Mars 2000

N°20 : La médecine de ville en Bourgogne. Répartition géographique à venir. Décembre 2000

N°21 : Santé - ce que consomment les Bourguignons. Consommation de soins en médecine de "ville" en 1999. Mai 2001.

N°22 : Le diabète en France et en Bourgogne : Approche des coûts actuels et des avantages attendus d’un dépistage et d’une

prise en charge améliorée. Septembre 2001.

N°Spécial FADB-URCAM Bourgogne : Dr LE DEVEHAT La campagne de dépistage du diabète en Bourgogne Résultats

Novembre 2001

N°23 : Santé - ce que consomment les Bourguignons. Consommation de soins en médecine de "ville" en 2000. Décembre

2001.

N° Spécial URCAM-Université de Bourgogne-faculté de médecine-FMC Bourgogne : Bilan de la campagne Test'Angine en

Bourgogne

SUBUTEX et BENZODIAZEPINESen Bourgogne

Composition du groupe de travail

Chef de projetDr Monin Médecin Conseil Chef de Service ELSM de Côte-d'Or

Membres du groupeDr Canard Médecin libéral Dijon

Médecin coordinateur GT 21 (association généraliste toxicomanie Côte d’Or)Médecin coordinateur Unité Méthadone

Dr Prudhomme de la Boussinière Médecin libéral Châlon–sur-SaôneMédecin responsable Unité MéthadonePrésident de la Coordination des Intervenants en Toxicomanie – Réseau ville hôpital

Dr Simon Médecin libéral BeaunePrésident de GT 21 (association généraliste toxicomanie Côte d’Or)

Dr Mariotte Directeur des Affaires Economiques et Relations Extérieures Laboratoire ScheringPlough

Mme Guillou Pharmacien Laboratoire Schering PloughDr David Pharmacien-conseil ELSM de Côte-d'OrDr Delors Médecin-Conseil Chef de Service ELSM de Saône-et-LoireDr Dérangère Médecin-Conseil ELSM de la NièvreDr Duvernay Pharmacien-Conseil ELSM de Saône-et-LoireDr Lacombe Pharmacien-Conseil ELSM de l'YonneMme Mollot-Derel Sous-Directeur Pôle Santé/Affaires Juridiques CPAM de Côte-d'OrNathalie Sarlin Responsable GDR CPAM de l'YonneKarine Triboulet Chargée de mission, coordination SM URCAM BourgogneDr Vives Médecin-Conseil ELSM d'AuxerreDr Zanni Médecin-Conseil Chef de Service ERSM Bourgogne – Franche-Comté

Dr Corazza Médecin Inspecteur Santé Publique DDASS de l'YonneMme Delforge Pharmacien Inspecteur Régional DRASS Bourgogne

Référents méthodologiques

Dr Brassaud Médecin-Conseil ELSMde Côte-d'Or

[email protected]

Daphné-S. Pawelec Statisticienne URCAMBourgogne

[email protected]

Remerciements aux collaborateurs

HôpitauxComitésDr SgroDr SmolikLaboratoire Schering Plough

1

SUBUTEX et BENZODIAZEPINESen Bourgogne

Sommaire

INTRODUCTION............................................................................................................................5� Contexte de l'étude ..........................................................................................................5� Objectifs de l'étude...........................................................................................................7� Champ de l'étude.............................................................................................................7

I. CONNAISSANCE DES ACTEURS...................................................................................................9

1. LE PROFIL DES PATIENTS BOURGUIGNONS TRAITES PAR SUBUTEX ............................................9

2. LE PROFIL DES PROFESSIONNELS PRESCRIPTEURS ET DELIVRANTS.............................................13� Les médecins prescripteurs de SUBUTEX..............................................................13� Les pharmaciens dispensateurs de SUBUTEX .......................................................15

II. CONNAISSANCE DES PRATIQUES : CONSOMMATION

DU SUBUTEX ET ASSOCIATION AVEC DES PSYCHOTROPES ...........................................................17

1. LES PRATIQUES DE CONSOMMATION DU SUBUTEX EN BOURGOGNE ............................................172. LES PRATIQUES D'ASSOCIATION DU SUBUTEX ET DES PSYCHOTROPES.......................................22

III. ACTIONS PREVUES ...............................................................................................................30

EN RESUME ..............................................................................................................................31

REFERENCES............................................................................................................................33

ANNEXES .................................................................................................................................37� Annexe 1 : Place de la Bourgogne, usagers de l’héroïne...................................................39� Annexe 2 : Liste des spécialités étudiées et code CIP .......................................................41� Annexe 3 : Éléments méthodologiques..............................................................................45� Annexe 4 : Actions ............................................................................................................47� Annexe 5 : Tableaux détaillés des résultats......................................................................49

3

5

INTRODUCTION

CONTEXTE DE L'ETUDE

Depuis 1996, le SUBUTEX (Buprénorphine Haut Dosage BHD), traitement substitutif des

pharmacodépendances majeures aux opiacés, peut être prescrit en France par tous lesmédecins libéraux et délivré dans toutes les pharmacies de ville. Cette nouvelle thérapie estencadrée par un ensemble de textes réglementaires [1] [2] [3] et par diversesrecommandations [4] [5] [6].

La politique française de substitution commence à porter ses fruits, de nettes diminutions desoverdoses, de la consommation d'héroïne et des délits sont observées.

En parallèle, plusieurs cas de décès commencent àêtre imputés à la buprénorphine en association avecdes substances psychoactives, principalement lesbenzodiazépines (BZD) [7] [8] [9] [10].

Nous avons interrogé les établissements hospitaliersbourguignons et le Centre Régional de la pharmaco-vigilance, aucun cas de décès lié au Subutex ® n’a étésignalé pendant la période de notre enquête. Maiscette consommation du médicament et les accidentsen rapport ne sont peut-être pas toujours répertoriés.

Rappelons que la buprénorphine est un agoniste-antagoniste des récepteurs ì (agoniste) et k(antagoniste) cérébraux. Cet effet agoniste ì luiconfère ses propriétés de dépression respiratoirecentrale. Avec un “effet plafond”, car au-delà d’unecertaine concentration la buprénorphine devient sonpropre antagoniste des récepteurs ì. Cette s écuritéd’utilisation rassurante disparaît en cas d’association(massive) avec les benzodiazépines ou avec unealcoolisation. Notamment si la prise debuprénorphine est réalisée par voie intraveineuse [11][12] [13] [14] [15] [16].

A ce propos, la monographie VIDAL 2000 duSUBUTEX

mentionne [6]:

� une mise en garde : "des cas de décès par dépression respiratoire ont été observés, notammenten cas d'association avec des benzodiazépines et lors de mésusage de la buprénorphine".

SUBUTEX [buprénorphine] [6]

• Comprimé sublingual à 0,4 mg, à 2mg ou à 8mg –Boîtes de 7 comprimés.• Traitement substitutif des pharmacodépendancesmajeures aux opiacés, dans le cadre d'unethérapeutique globale de prise en charge médicale,sociale et psychologique.• La prise en charge thérapeutique globale serafacilitée par une pratique en réseaux•Traitement réservé aux adultes et aux enfants deplus de 15 ans.• Posologie conseillée :Mise en place du traitement : dose initiale de 0,8 à4mg/jour en une prise.Adaptation posologique jusqu'à une dose d'entretien :la posologie est ajustée progressivement jusqu'à unmaximum de 16mg/jour en une prise.• Médicament sur Liste I.• Prescription limitée à 28 jours (délivrance fractionnéepossible sur demande du médecin – en absence demention particulière, le pharmacien doit délivrer pourune période maximale de 7 jours)[17].• Les ordonnances sécurisées se sont substituéesaux carnets à souches au 1/10/1999 [18]

•Remboursement Sécurité sociale à 65%.

6

� des interactions médicamenteuses lors de l'association avec des benzodiazépines :cette association "expose au risque de décès par dépression respiratoire d'origine centrale.Il convient de limiter les posologies et d'éviter cette association en cas de risque de mésusage."

Les recommandations de bonne pratique pour ce traitement de substitution (travail en réseau[12] [19], soutien psychologique et social, nombre de patients limités, pharmacien référent,délivrance fractionnée, risque lié au détournement, danger de l’association avec lesbenzodiazépines etc…) ont été reprises et diffusées par l’ANAES [4], le Conseil de l’Ordre[5], le laboratoire Schering-Plough [6], les comités de suivi des traitements de substitution, lapresse scientifique [9] [11] [15] [16] [19]….

La Bourgogne n'est pas une grande zone de toxicomanie, cependant, il existe un réel enjeu desanté publique.

Il est estimé, d’après les chiffres de vente du laboratoire Schering-Plough, qui commercialise leSUBUTEX

, que la Bourgogne compte en août 1999, 1.149 patients (61.800 estimés Franceentière) soit environ 2% de l'ensemble des personnes traitées en France (estimation réalisée sur labase d'une posologie moyenne de 8 mg/j). Nous verrons que le nombre de 1.189 patientsobservés dans notre enquête est très proche. Cette congruence semble montrer que lemédicament mis à disposition est intégralement remboursé et qu’il n’y a pas de détournement.

Les donnØes de l�O.C.R.T.I.S [20] statistiques 1996, très voisines, estiment à 1,6% lesusagers de l’héroïne résidant en Bourgogne alors que les Bourguignons représentent 2,8% dela population française (voir tableau en annexe 1). Ces données OCRTIS concernent lesinterpellations.La répartition des 4 départements de la région est inégale : densité des interpellations pourusage de l’héroïne par 100.000 habitants : France 18, Côte d’Or 9 (507.000 habitants), Nièvre3 (225.000 hb), Saône et Loire 20 (545.000 hb), Yonne 22 (333.000 hb).Il existe depuis quelques années une diminution rØguliŁre du nombre des interpellations pourusage de l’héroïne, elle est irrégulière en fonction des départements :Evolution 95/96 France entière : – 16%, Côte d’Or : – 46%, Nièvre : + 17%, Saône et Loire :+ 587%, Yonne : + 92%1. Attention, cette variation sur 1 an ne représente qu’une tendancequi montre simplement une élévation certaine pour 2 de nos départements.

Si l’on observe le nombre des dØcŁs liés aux « accidents de surdosage » toutes droguesconfondues [21], on constate une diminution très rassurante depuis 5 ans (France entière 465décès en 1995 et 118 en 1999). A mettre au compte de la désaffection constatée pourl’héroïne, de l’amélioration des prises en charge sanitaires et sociales et du développement dela substitution(voir graphique annexe 1).Enfin les données relatives aux décès répertoriés pour surdosage en buprénorphine (France)sont les suivantes [22] [21]: 1998 - 12 cas dont 2 en association avec le Rohypnol, 1999 - 11cas dont 5 avec association au Rohypnol ® et 4 avec du Tranxène ®

1 Les très fortes variations en % sont dues à la variation d'effectifs très faibles.

7

OBJECTIFS DE L'ETUDE

C'est dans ce contexte que l'URCAM Bourgogne a souhaité mener une action sur l'associationdu SUBUTEX

et des psychotropes, avec comme objectif une meilleure prise en charge desusagers de drogues sous traitement de substitution.

Afin de cibler les moyens les plus pertinents pour agir sur ce problème, il est indispensabled'en savoir plus sur les pratiques bourguignonnes de prescription, de délivrance, deconsommation du SUBUTEX

et de son association avec des psychotropes. Connaissance desacteurs et connaissance de leurs pratiques sont donc les deux fils conducteurs de l'analyse.

Les actions à mettre en place auprès des divers acteurs concernés seront déterminées au vudes résultats observés :

• rappel de la réglementation, des recommandations de bonne pratique, participationaux réseaux etc…

Cette étude a été réalisée par les caisses d'assurance maladie et les services médicaux de larégion, en partenariat avec des médecins libéraux engagés dans la prise en charge destoxicomanies et avec le laboratoire Schering-Plough qui commercialise le SUBUTEX

.

CHAMP DE L'ETUDE

L'étude, anonymisée, a porté sur l'ensemble des assurés sociaux (ayants droits et bénéficiaires)des 4 départements bourguignons affiliés au régime général ou au régime agricole d'assurancemaladie, qui, sur toute l'année 1999, ont demandé le remboursement d’au moins uneprescription de SUBUTEX

. Pour ces personnes, il a ensuite été étudié l'éventuelleconsommation de psychotropes sur la même période.Par psychotropes nous entendons les anxiolytiques ou hypnotiques de type benzodiazépines,et antidépresseurs :§ Les benzodiazépines sont étudiées en raison de leur risque de dépression respiratoire [7]

[8] [9] [10] et de leurs effets paradoxaux sur le comportement [11] [16].§ Les antidépresseurs, quant à eux, sont observés en tant que médicaments pouvant être

utilisés pour leur rôle propre (traitement de l’état dépressif et/ou du “syndromeamotivationnel du toxicomane”), mais aussi parfois pour permettre de moduler le dosage dela buprénorphine ou encore pour se substituer en partie aux benzodiazépines.§ Les autres médicaments psychoactifs, ainsi que ceux contenant de la codéine n’ont pas été

recherchés dans cette enquête.Les requêtes informatiques utilisées ont fait l’objet d’une déclaration CNIL (commissionnationale informatique et libertés) par utilisation du thème n° 39 « comportement desconsommateurs »L’extraction a été réalisée à partir du « système informationnel de l’assurance maladie »(SIAM) pour le régime général, et à partir d’ « Infocentre » pour le régime agricole.Le traitement des données a été réalisé en utilisant les logiciels SPSS ® et Excel.La procédure de l’enquête a respecté les règles de confidentialité garantissant la protection desintéressés.L'étude ne porte que sur des agrégats, c’est à dire des ensembles de patients et non desdossiers individuels.

8

Précisons bien qu’il s’agit d’une étude faite après requête informatique, sans avoir recours à lalecture des ordonnances : ainsi les règles de prescription relatives à la posologie à ladélivrance et au fractionnement des prises n’ont pas été vérifiées.

En annexe n° 2 figurent la liste des médicaments ciblés et la méthodologie employée.

9

I.CONNAISSANCE DES ACTEURS

1. LE PROFIL DES PATIENTS BOURGUIGNONS TRAITES PARSUBUTEX

1.1. Une population majoritairement masculine2

En Bourgogne, ce sont des hommes qui suiventmajoritairement un traitement de substitution à basede buprénorphine : 3,9 hommes pour 1 femme.Rappelons qu’une estimation au niveau national faitétat d’un rapport légèrement différent de 3 hommespour 1 femme.

Les femmes sont proportionnellement plusnombreuses en Côte d'Or et dans la Nièvre ;respectivement 27% et 24% contre 18% enSaône-et-Loire et dans l'Yonne.

2 Rappel des résultats observés dans d’autres études, en pourcentage pour le sexe masculin :- Étude SUBSTARES 4 réseaux Bordeaux, Nice, Strasbourg et Paris 68%[8]- Programme OPPIDUM 26 centres France entière75%[33]- Étude nationale SPESUB 71% [34]- Région Nord Pas de Calais 84%[31]- Dans les Vosges 74%[42]- Dans le Haut-Rhin à Mulhouse 82%[35]- Dans le Haut-Rhin à Colmar 80%[36]- Dans les Bouches du Rhône 76%[27]- Dans la Gironde 84%[37]- Dans les Charentes 76%[32]- et données France entière 75%[11]

Pour mémoire …Ø 1189 consommateurs de SUBUTEX

Ø 632 médecins prescripteursØ 505 pharmacies délivrantes

Femmes20%

Hommes80%

27% 24%18% 18%

73% 76%82% 82%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Côte-d'Or Nièvre Saône-et-Loire Yonne

Femmes Hommes

10

1.2. Les 25-35 ans prédominent 3

Les plus jeunes patients sont âgés de 19 ans, le plus âgé atteint 73 ans.L'âge médian est semblable d'un département à l'autre : 31 ans (la moitié des consommants deSUBUTEX ont moins de 31 ans, et l'autre moitié plus de 31 ans), sauf pour la Nièvre où l'âgemédian est plus élevé : 33 ans.

Cette médiane au-delà de 30 ans confirme l’observation habituelle du vieillissement de lapopulation des héroïnomanes bénéficiant d’un traitement de substitution [11].

Répartition des consommants de SUBUTEX selon le sexe et l'âge

3 Moyenne des âges observés dans d'autres études :- Programme OPPIDUM 26 centres France entière 30,4 ans [33]- Région Nord Pas de Calais 28 ans [31]- Dans les Vosges 32 ans [42]- Dans le Haut-Rhin à Colmar 30 ans [36]- Dans la Gironde 31 ans [37]- Dans les Charentes 31 ans [32]- données France entière 27,6 ans [11]- Dans les Pyrénées 34 ans [38]- Dans le Haut-Rhin à Mulhouse 30 ans [35]- Étude nationale SPESUB 30 ans [34]

5 20

75 6647

224 31

51

299 307

183

77

20 90

50

100

150

200

250

300

350

< 20ans

de 20 à24 ans

de 25 à29 ans

de 30 à34 ans

de 35 à39 ans

de 40 à44 ans

de 45 à49 ans

> 50ans

Femmes Hommes

31 62 20

33 51 20

31 64 19

31 73 19

31 73 19

Age des consommantsCôte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

Département

Bourgogne

Médiane Maximum Minimum

11

1.3. Une population urbaine, inégalement répartie au sein de la région

La Saône-et-Loire et l'Yonne sont les deuxdépartements qui comptent le plus de patientssous traitement : respectivement 414 et 410, ilsreprésentent près de 70% des patientsbourguignons.

Département Effectifs Structure

Côte-d'OrZone urbaine 200 84%

Zone rurale 40 16%Nièvre

Zones urbaine 102 81%Zone rurale 24 19%

Saône-et-LoireZone urbaine 334 81%

Zone rurale 80 19%

YonneZone urbaine 274 67%

Zone rurale 135 33%

BourgogneZone urbaine 910 77%

Zone rurale 279 23%

Total 1 189

Les patients sous SUBUTEX sont avant tout des

urbains : 77% d'entre eux vivent en zoneurbaine4.

Les concentrations en zone urbaine sontdifférentes selon le département : 84% despatients Côte-d'Oriens résident en ville, 81%pour les Nivernais et les Saône-et-Loiriensalors que c'est le cas pour seulement 67% despatients Icaunais.

4 On entend par unité urbaine une ou plusieurs communes sur le territoire desquelles se trouve un ensembled'habitations qui présentent entre elles une continuité et comportent au moins 2 000 habitants (…) Une communeest dite urbaine lorsqu'elle appartient à une unité urbaine (INSEE).

Côte-d'Or20%

Nièvre11%

Yonne34%

Saône-et-Loire35%

12

BEAUNE (33)

CHENOVE (9)

DIJON (111)

FONTAINE-LES-DIJON (5)

GENLIS (6)LONGVIC (5)

QUETIGNY (5)

CLAMECY (5)

COSNE-COURS-SUR-LOIRE (9)

IMPHY (7)

NEVERS (66) AUTUN (9)

CHALON-SUR-SAONE (107)CHATENOY-LE-ROYAL (7)LE CREUSOT (51)

DIGOIN (10)

GUEUGNON (9)

MACON (56)

MONTCEAU-LES-MINES(19)

MONTCHANIN (5)

PARAY-LE-MONIAL (7)

SAINT-REMY (6)TORCY (15)

TOURNUS (18)

AUXERRE (86)

AVALLON (11)

JOIGNY (29)MIGENNES (10)

NOYERS (5)

SAINT-FLORENTIN (12)

SAINT-JULIEN-DU-SAULT(5)

SENS (62)

TONNERRE (13)

VILLENEUVE-LA-GUYARD (6)

Répartition en Bourgogne des patients traités par SUBUTEX

Pat ien ts sous Subu tex

de 1 à 10

de 10 à 75

plus de 75

pas de patients

13

2.LE PROFIL DES PROFESSIONNELS PRESCRIPTEURS ETDELIVRANTS

2.1. Les médecins prescripteurs de SUBUTEX

n Quasi-monopole des mØdecins gØnØralistes

Le médecin prescripteur de SUBUTEX est un omnipraticien dans 94% des cas.

Mais seulement 1/3 des omnipraticiens bourguignons prescrivent du SUBUTEX : 496

généralistes bourguignons sur 1.557 (omnipraticiens et médecins à exercice particulieracupuncture, homéopathie…). Dans l'Yonne, les médecins semblent moins spécialisés : 42%des omnipraticiens ont prescrit du SUBUTEX

en 1999.

Spécialité du prescripteur

Département duprescripteur

Omnipraticiens Psychiatreset Neuropsy.

Autresprescripteurs

*Total

Côte-d'Or 132 1 1 134Nièvre 59 3 2 64Saône-et-Loire 151 2 4 157Yonne 134 3 4 141

Bourgogne 476 9 11 496Hors Bourgogne 121 4 11 136

Total 597 13 22 63294% 2% 3% 100%

n Leur localisation

La proportion de prescripteurs de buprénorphine de la Nièvre est relativement faible, 10%pour 14% de la population régionale. Elle correspond à la moindre densité des usagers del’héroïne dans ce département et donc à la faible part de patients sous SUBUTEX

(11% cf.§1.3).

Les prescripteurs hors Bourgogne sont les médecins qui ont été consultés par des patientsbourguignons au cours d’un déplacement hors région. Leur part qui peut paraître importante(22%) s'explique par le fait que les chiffres n'ont pas été pondérés par le nombre de

Côte-d'Or21%

Nièvre10%

Yonne22%

Hors Bourgogne

22%

Saône-et-Loire25%

14

consultations du médecin. On pourra observer dans le paragraphe suivant que ces médecinsont une très petite clientèle de patients bourguignons sous SUBUTEX

.

Si les patients de la Côte d’Or et de la Nièvre se déplacent « moyennement », par rapport à lapopulation générale des utilisateurs du Subutex ®, on observe en revanche un faible taux dedéplacement pour les patients de Saône et Loire et, au contraire, un plus fort taux pour les despatients de l’Yonne. En règle générale, ces déplacements concernent les départements voisins de celui du domicile. Un département semble très attractif, la Seine et Marne qui draine 11 patients différents : dans10 cas, ils viennent du nord du département de l’Yonne et une fois de la Nièvre. Dans les 20cas restants il s’agit de départements lointains, sur toute la France, avec une prédilection pourla couronne parisienne.Il s’agit toujours de prescripteurs différents, nous n’avons pas observé de médecin hors régionspécialisé dans ce type de soins et régulièrement consulté par les bourguignons.

n Combien de patients sous SUBUTEX reçoivent-ils?

Clientèle duprescripteur

Bourgogne Hors Bourgogne

1 malade 238 48% 125 92%de 2 à 4 malades 150 30% 10 7%de 5 à 9 malades 58 12% 1 1%de 10 à 19 malades 38 8% 0 0%20 malades et plus 12 2% 0 0%Total 496 100% 136 100%

maximum 73 6

La majorité des médecins ont une petite"file active" de patients sous SUBUTEX

:78% des prescripteurs bourguignons ontvu en 1999 entre 1 et 4 patients pour untraitement de substitution.

Les médecins ayant en charge plus de 20 patients, parfois jusqu’à 70 patients pour certains,sont relativement peu nombreux puisqu'ils ne représentent que 2% de l'ensemble desprescripteurs bourguignons.La moitié des prescripteurs ayant « les plus grosses files actives » de patients traités parSUBUTEX

sont localisés dans l'Yonne.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

1 malade de 2 à 4malades

de 5 à 9malades

de 10 à 19malades

20 maladeset plus

Côte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

15

Les prescripteurs hors Bourgogne comptent pour leur grande majorité (92%) un seul patientbourguignon soigné par du SUBUTEX

dans leur clientèle5.

2.2. Les pharmaciens dispensateurs du SUBUTEX

n Leur localisation

La répartition par département despharmacies dispensatrices duSUBUTEX

est strictement calquéesur celle des prescripteurs duSUBUTEX

.

n A combien de clients dØlivrent-ils du SUBUTEX ?

Clientèle dupharmacien

Bourgogne Hors Bourgogne

1 malade 129 34% 120 97%De 2 à 4 malades 123 32% 4 3%De 5 à 9 malades 65 17% 0 0%De 10 à 19 malades 50 13% 0 0%20 malades et plus 14 4% 0 0%Total 381 100% 124 100%

Maximum 40 4

66% des pharmaciens bourguignons sontdispensateurs du SUBUTEX

pour moinsde 4 patients chacun.Une petite partie de ces pharmaciens(4%) ont plus de 20 clients différents.

Contrairement aux observations faites sur les prescripteurs de SUBUTEX, les très importantes

clientèles de pharmacies sont réparties sur 3 départements : on en trouve dans l'Yonne (40clients au cours de l'année 1999), en Saône-et-Loire (39) et dans la Nièvre (36).

5 Rappelons que le médecin qui n'a vu qu'une seule fois un patient dans l'année est compté de la mêmefaçon que celui qui reçoit régulièrement son patient dans l'année.La forte proportion de médecins hors Bourgogne ayant dans leur clientèle un seul patient s'expliquevraisemblablement par des déplacements saisonniers des usagers de SUBUTEX.

Côte-d'Or20%

Nièvre11%

Yonne20%

Saône-et-Loire24%

Hors Bourgogne

25%

16

Les pharmacies hors Bourgogne sur la période de l'enquête, n'ont pour la très grande majorité(96%) qu'un seul patient bourguignon sous traitement par buprénorphine dans leur clientèle.

0%5%

10%15%20%25%30%35%40%45%

1 malade de 2 à 4malades

de 5 à 9malades

de 10 à 19malades

20 maladeset plus

Côte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

17

II.CONNAISSANCE DES PRATIQUESConsommation du SUBUTEX

et associations avec des psychotropes

1. LES PRATIQUES DE CONSOMMATION DU SUBUTEX ENBOURGOGNE

1.1. Approche de la posologie moyenne quotidienne consommée

n Moins de 9,5 mg/jour 6en moyenne en Bourgogne7

Rappelons que la posologie préconisée par les comités de suivi des traitements de substitutionest comprise entre 8 à 16 mg/j [3] [6] [11] [15] [16].Posologie « préconisée » : 8 ou 12 ou 16 mg/jour en une prise. De préférence 8 mg. En Bourgogne 327 patients soit 28%, consomment entre 8 et 16 mg par jour. La part desbourguignons qui consomment quotidiennement une dose plus faible que 8 mg par jour estrelativement importante (61%). Rappelons que la méthode de calcul ne différencie pas lespatients en début de traitement des autres, ce qui explique en partie la part importante depatients prenant moins de 4 mg de SUBUTEX

® par jour.

6 Ce chiffre est à comparer à ceux observés dans d’autres études :- Région Nord Pas de Calais moyenne 10mg/j pour une médiane à 8 [31]- Dans les Vosges moyenne 6.8 mg/j et médiane à 8 [42]- Dans le Haut-Rhin à Mulhouse moyenne à 8.4 mg/j [35]- Étude nationale SPESUB moyenne 7,6mg/j [34]- Étude SUBSTARES 4 réseaux Bordeaux, Nice, Strasbourg et Paris moyenne 8 mg/j [8]- Dans les Bouches du Rhône moyenne 11,5 mg/j [27]- Dans les Charentes moyenne 6,1 mg/j [32]- Dans les Pyrénées moyenne 11,7 mg/j[38].

7 La méthode de recueil d'information employée ne nous permet pas de connaître la durée destraitements correspondant à chaque remboursement, nous retenons alors la posologie quotidienneconsommée calculée sur une moyenne d’un an. (voir annexe 3 pour les détails méthodologiques).

Pour mémoire …Ø 1189 consommateurs de SUBUTEX

Ø 632 médecins prescripteursØ 505 pharmacies dispensatricesØ 462 consommateurs de SUBUTEX et de

psychotropes simultanément

18

Répartition des patients en fonction des recommandations

Si les consommations quotidiennes de la Côte-d'Or, de la Nièvre et de la Saône-et-Loire sontsemblables (entre 6,5 et 8,5 mg par jour), celle de l'Yonne est nettement supérieure : près de14 mg par jour et par personne soignée.Un cas exceptionnel est localisé dans ce département: 135 mg par jour. A l’évidence laquantité délivrée ne peut correspondre à la consommation de ce seul patient. L’achat dumédicament à des fins de revente semble hautement probable pour ces patients à très fortesprescriptions

50% des patients sous de SUBUTEX® prennent moins de 6,4 mg par jour. 61% des patients

consomment moins de 8 mg de SUBUTEX® par jour, donc « sous-dosés » par rapport aux

posologies usuelles recommandées par les comités.

n Consommation quotidienne de Subutex fi et durØe du traitement

Sur le graphique ci-contre on peut lireque plus la posologie journalière estimportante et plus la durée du traitementest longue (situation logique).On note cependant une exception pourles patients au-delà de 24 mg par jour quisont relativement nombreux à avoir untraitement inférieur à 3 mois à la date del'enquête : il peut s'agir de débuts detraitements ou de traitements qui ont étéinterrompus.

Consommation quotidienne de Subutex Moyenne Médiane Maximum

Département Côte-d'Or 7,17 6,29 34,13

Nièvre 8,52 6,82 35,65

Saône-et-Loire 6,56 5,73 30,31

Yonne 13,72 7,84 135,42

Bourgogne 9,36 6,44 135,42

0%

20%

40%

60%

80%

100%

< à 2

mg

de 2 à 4

mg

de 4 à 6

mg

de 6 à 8

mg

de 8 à

12 mg

de 12 à

16 mg

de 16 à

24 mg

> à 2 4

mg

de 10 à 14 mois

de 7 à 10 mois

de 4 à 7 mois

de 1 à 4 mois

< à 1 mois

356 370

327

136

0

50

100

150

200

250

300

350

400

moins de 4mg

de 4 à 8mg

de 8 à 16mg

plus de 16mg

Bourgogne

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

moins de 4 mg de 4 à 8 mg de 8 à 16 mg plus de 16 mg

Côte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

19

Les patients ayant une posologie inférieure à 2 mg de SUBUTEX® par jour sont plus de la moitié

à avoir un traitement supérieur à 7 mois. Il peut s’agir de débuts ou au contraire de fins detraitements. Cependant ces situations n’expliquent pas entièrement le recours à des doses sifaibles.

1.2. Des pratiques différentes…

n �selon l’âge du patient

Les patients qui ont moins de 25 ans consomment pour 55% d'entre eux moins 6 mg deSUBUTEX

® par jour. 39% des patients âgés de 25 à 40 ans utilisent plus de 8 mg par jour. L'âgemoyen est moins élevé parmi les patients traités par 2 à 4 mg de SUBUTEX

® : moins de 31 ansalors qu'il est de plus de 33 ans au-delà de 16 mg par jour.

• �selon le sexe du patient

Il n’est pas observé de différences majeures de posologie en fonction du sexe.

Consommation quotidienne selon le sexe du patient

SexeConsommation par classe

Femmes HommesTotal

< à 2 mg 45 19% 130 14% 175

De 2 à 4 mg 34 14% 147 16% 181

De 4 à 6 mg 35 14% 148 16% 183

De 6 à 8 mg 33 14% 154 16% 187

De 8 à 12 mg 40 17% 166 18% 206

De 12 à 16 mg 24 10% 97 10% 121

De 16 à 24 mg 18 7% 67 7% 85

> 24 mg 13 5% 38 4% 51

Total 242 100% 947 100% 1189

Proportionnellement les femmes consommant moins de 2 mg de SUBUTEX® quotidiennement

sont plus nombreuses que les hommes. De la même façon les hommes consomment plus queles femmes entre 2 et 8 mg de SUBUTEX

® par jour, respectivement 48% et 42 %.

0%

5%

10%

15%

20%

25%

< à 2mg

de 2 à4 mg

de 4 à6 mg

de 6 à8 mg

de 8 à12 mg

de 12 à16 mg

de 16 à24 mg

> à 24mg

29,5

30,0

30,5

31,0

31,5

32,0

32,5

33,0

33,5

Moins de 25 ans De 25 à 40 ansPlus de 40 ans Moyenne d'âge

20

n � selon les dØpartements

Proportionnellement la posologiejournalière des Icaunais est plusimportante que celle des autresbourguignons : 11% consommentplus de 24 mg par jour.A contrario, la Saône-et-Loire secaractérise par une posologiequotidienne un peu plus faible : 52%consomment moins de 6 mg par jouralors que la moyenne régionales'établit à 45%.

1.3. Nomadisme ou fidélité ?

n � aux prescripteurs de Subutex fi

Près de 80% des patients n'ont consulté qu'un ou deux prescripteurs de Subutex ® différentspendant l'enquête (voir en annexe n° 5 tableau n°11). Quelle que soit la posologie, enmajorité, les patients consultent un ou deux prescripteurs différents. Sauf pour ceux quiprennent entre 16 et 24 mg par jour où le nombre moyen de prescripteurs différents est voisinde 3. (profil atypique des patients à fortes posologies : le nomadisme peut expliquer le

dépassement des doses préconiséespar l’AMM)

Les patients qui ont vu plus de 7prescripteurs différents sont engénéral des patients ayant uneposologie moyenne estiméeimportante: 77% consomment plusde 16 mg de Subutex ® par jour.avec comme extrême un patientayant consulté plus de 9prescripteurs différents pendantl’étude.

Consommation quotidienne de Subutex selon le département

0%

5%

10%

15%

20%

25%

< à 2mg

de 2 à4 mg

de 4 à6 mg

de 6 à8 mg

de 8 à12 mg

de 12à 16mg

de 16à 24mg

> à 24mg

Côte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

Nombre moyen de prescripteurs différents selon la posologie

1.31.5

1.91.7 1.8

2.2

2.8

2.4

1.8

< à 2 mg de 2 à 4

mg

de 4 à 6

mg

de 6 à 8

mg

de 8 à 12

mg

de 12 à

16 mg

de 16 à

24 mg

> à 24 mg Total

21

n � aux pharmacies dispensatrices du Subutex fi

61% des patients sous Subutex ®sont fidèles à leur pharmacie [23](voir en annexe n° 5 tableaun°12). Seuls 18% d'entre eux sesont rendus dans 3 pharmaciesdifférentes ou plus. On noteraégalement que le patient qui avisité le plus de pharmaciesdifférentes pendant l'enquête estun utilisateur atypique duSubutex ® puisque sa posologiequotidienne estimée s'établit àplus de 24 mg.

Nombre moyen de pharmacies différentes selon la posologie

1.31.5

1.7 1.61.8

2.3

2.8

2.4

1.8

< à 2 mg de 2 à 4

mg

de 4 à 6

mg

de 6 à 8

mg

de 8 à 12

mg

de 12 à

16 mg

de 16 à

24 mg

> à 24 mg Total

22

2. LES PRATIQUES D'ASSOCIATION DU SUBUTEX ET DESPSYCHOTROPES EN BOURGOGNE

2.1. Consommation des psychotropes au cours du traitement desubstitution.

POUR QUI SE FAIT LA CO-PRESCRIPTION ? (SUR LES 1 189 PATIENTS)

Sur l'année d'observation, 1999, 1.189 patients bourguignons se sont vus prescrire duSUBUTEX

®. 506 d'entre eux ont eu au cours de cette même année une prescription depsychotropes (benzodiazépines ou antidépresseurs). Mais pour 462 consommants, laprescription était concomitante.

Cette co-prescription a eu lieu dans 39% des cas8, soit 462 patients, pendant la prise deSUBUTEXfi .

La co-prescrption de SUBUTEX® et de psychotropes a

eu lieu pour 59% des patients nivernais et 32% despatients Saône-et-Loiriens

selon le sexe et l'âge des patients

50% des femmes sous traitement à basede SUBUTEX

® consomment égalementdes psychotropes, cette part augmente à68% pour les femmes âgées de 40 à 44ans.Des différences importantes existentselon l'âge des patients : 54% des 45 –49 ans ont eu une co-prescription deSUBUTEX

® et de psychotropes. 8 Un taux de l’ordre de 30 à 40% semble habituel dans ce type d’études. Associations BZD + buprénorphinedans les autres études en pourcentage :- Dans les Charentes 33%[32]- Région Nord Pas de Calais 39%[31]- Dans le Haut-Rhin à Colmar 44%[36].- Alsace & Moselle 28% [40].

selon le département

35%

59%

32%

42%39%

Côte-d 'Or Nièvre Saône-et-Loire Yonne Bourgogne

20%

35%

44%48%

60%

68%

50%

67%

0 %

27% 29%

40% 42%35%

55%

44%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

< 20

ans

de 20 à

24 ans

de 25 à

29 ans

de 30 à

34 ans

de 35 à

39 ans

de 40 à

44 ans

de 45 à

49 ans

> 50

ans

Femmes Hommes

23

LE PROFIL DES PATIENTS BOURGUIGNONS TRAITES PAR SUBUTEXEN ASSOCIATON AVEC DES PSYCHOTROPES (SUR LES 462 PATIENTS)

Les 3/4 des patients traités par psychotropes enassociation avec un traitement à base de SUBUTEX

®

sont des hommes : 2,8 hommes pour 1 femme.Si l’on compare cette proportion à celle observée pourl’ensemble des consommateurs du SUBUTEX

®

soit 3,9 hommes pour une femme, il apparaît que cesont bien les femmes qui, proportionnellement, font unplus grand usage des psychotropes.

La répartition hommes - femmes est semblabled'un département à l’autre (environ 70% contre30%) à l’exception de l’Yonne où la part desfemmes est bien plus faible : 19% deconsommantes.

33% des patients traités par depsychotropes en association avec leSUBUTEX

® sont âgés de 30 à 34 ans.

Femmes26%

Hommes74%

31% 28% 30%19%

69% 72% 70%81%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Côte-d'Or Nièvre Saône-et-Loire

Yonne

Femmes Hommes

33 62 23

33 51 20

32 54 19

32 53 22

32 62 19

Côte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

Département

Bourgogne

Médiane Maximum Minimum

1 7

33 32 2815

2 214

88

122

76

27

114

0

20

40

60

80

100

120

140

< 20ans

de 20 à24 ans

de 25 à29 ans

de 30 à34 ans

de 35 à39 ans

de 40 à44 ans

de 45 à49 ans

> 50ans

Femmes Hommes

24

L'Yonne concentre 37% des patients soignés parpsychotropes associés au traitement desubstitution soit 160 patients sur les 435bourguignons.Ainsi, la particularité de ce département enmatière de consommation de SUBUTEX

® seretrouve pour la prescription associée depsychotropes.

2.2. Posologie quotidienne du SUBUTEX et consommation depsychotropes

La posologie quotidienne moyenne du SUBUTEX® associé à

un psychotrope est de 10,7 mg pour les patientsbourguignons. Rappelons qu’elle est de 9,4 mg/j pour lapopulation globale des utilisateurs. La posologie moyenne debuprénorphine est significativement supérieure en cas de co-prescription.

Cette moyenne est nettement plus élevée pour les Icaunais(15,1 mg) que dans les autres départements de la région. Laconsommation maximale dans l'Yonne est particulièrementimportante pour un patient: 119,9 mg par jour de SUBUTEX

®

pris en association avec des psychotropes.

50% des usagers de psychotropes sous traitement de substitution prennent moins de 7mg par jour de buprØnorphine.

Rappelons l’étude SUBSTARES [8] « la consommation de benzodiazépines apparaîtsignificativement liée à la posologie du SUBUTEX ® : plus la posologie est faible plus le

Côte-d'Or18%

Nièvre16%

Yonne37%

Saône-et-Loire29%

8.35 7.50 .10 34.13

9.15 6.71 1.07 35.65

7.29 5.88 .27 30.31

15.07 8.53 .34 119.86

10.68 7.03 .10 119.86

Côte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

Département

Bourgogne

Moyenne Médiane Minimum Maximum

Posologie moyenne de Subutex

9.4

10.7

de l'ensemble des

bourguignons

en association avec des

psychotropes

25

risque de consommer des benzodiazépines en association au traitement substitutif estimportant. Cette notion pourrait expliquer le fait qu’un traitement de substitution prescrit àune posologie insuffisante puisse entraîner des signes de sevrage qui, même minimes,amènent le patient à utiliser des psychotropes et prØfØrentiellement des benzodiazépines pourobtenir un soulagement »

2.3. Des pratiques différentes…

n �selon l’âge du patient

La très grande majorité des patients consommant des psychotropes associés au SUBUTEX®

(82%) sont âgés de 25 à 40 ans et ils consomment de 8 à 12 mg par jour de SUBUTEX® (17%).

La moyenne d’âge estrelativement basse pour lespatients consommant entre 2 et 4mg/j de buprénorphine associéeaux psychotropes.On ne note pas de différenceimportante avec l’ensemble despatients sous Subutex ®

n �selon la durØe du traitement

Quelle que soit la posologie quotidienne,la majorité des patients qui prennent despsychotropes associés à du SUBUTEX

® ontun traitement plutôt long (supérieur à 10mois).

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

< à 2mg

de 2 à4 mg

de 4 à6 mg

de 6 à8 mg

de 8 à12 mg

de 12 à16 mg

de 16 à24 mg

> à 24mg

28,029,030,031,032,033,034,035,036,0

Moins de 25 ans De 25 à 40 ansPlus de 40 ans Moyenne d'âge

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

< à 2

mg

de 2 à 4

mg

de 4 à 6

mg

de 6 à 8

mg

de 8 à

12 mg

de 12 à

16 mg

de 16 à

24 mg

> à 24

mg

de 10 à 14 mois

de 7 à 10 mois

de 4 à 7 mois

de 1 à 4 mois

< à 1 mois

26

n �selon le sexe du patient

Consommation quotidienne selon le sexe du patient

SexeConsommation parclasse Femmes Hommes

Total

< à 2 mg 20 17% 31 9% 51de 2 à 4 mg 16 13% 45 13% 61de 4 à 6 mg 17 14% 60 18% 77de 6 à 8 mg 18 15% 50 15% 68

de 8 à 12 mg 18 15% 61 18% 79de 12 à 16 mg 11 9% 41 12% 52de 16 à 24 mg 13 11% 36 11% 49

> à 24 mg 7 6% 18 5% 25Total 120 100% 342 100% 462

83% des femmes et 84% des hommes consomment moins de 16 mg de SUBUTEX® en

association avec des psychotropes. Ils sont 5% d’hommes et 6% de femmes à consommer plusde 24 mg par jour de SUBUTEX

®.

Consommation de buprénorphine et de psychotropes en fonction du sexe.

Les femmes sont proportionnellement plusnombreuses à consommer desantidépresseurs que les hommes (19%contre 16%), (ce qui correspond à uneutilisation plutôt féminine desantidépresseurs dans la populationfrançaise).

Cependant :43% des femmes et plus de la moitiØ deshommes sous traitement parbuprØnorphine consommentsimultanØment des anxiolytiques9.

n � selon les dØpartements

Les patients de Côte-d'Or quiconsomment des psychotropes enassociation avec du SUBUTEX

® ontune posologie moyenne quotidiennede buprénorphine comprise entre 8 et12 mg pour respectivement 25%d'entre eux.Les Icaunais consomment plus de 16mg par jour de SUBUTEX

® en

9 Rappelons que la consommation des benzodiazépines en association avec la buprénorphine est fortement liéeau “ nomadisme ” observation faite dans les Charentes [32]

Consommation quotidienne de Subutex (en association avec des psychotropes) selon le

département

0%

5%

10%

15%

20%

25%

< à 2mg

de 2 à4 mg

de 4 à6 mg

de 6 à8 mg

de 8 à12 mg

de 12 à16 mg

de 16 à24 mg

> à 24mg

Côte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

19%

43%38%

16%

52%

32%

0 %

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Subutex et

Ant idépresseurs

Subutex et

Anxiolytiques

Subutex,

Antidép. et

anxiol.

Femmes Hommes

27

association avec des psychotropes pour 28% d'entre eux.

La distribution est différente de celle observée pour tous les patients traités par SUBUTEX®

qu'ils aient ou non consommé des psychotropes : on observe plus de fortes posologies deSUBUTEX

® parmi ceux qui consomment de la buprénorphine associée à des psychotropes.

25 patients ont une consommation quotidienne estimØe de buprØnorphine supØrieure à24 mg avec des psychotropes ? Une Øtude secondaire est certainement nØcessaire.

2.4. Quels types de psychotropes sont consommés ?

Type de psychotropes selon la consommation quotidienne du Subutexfi

Effectifs Antidépresseurs Anxiolytiques Antidép. &anxiolytiques

Total

inf. à 2 mg 15 17 19 51de 2 à 4 mg 11 24 26 61de 4 à 6 mg 14 36 27 77de 6 à 8 mg 5 50 13 68de 8 à 12 mg 15 38 26 79de 12 à 16 mg 8 29 15 52de 16 à 24 7 20 22 49plus de 24 mg 3 15 7 25Total 78 229 155 462

Les psychotropes les plus consommés par les patients sous traitement de substitution sont lesanxiolytiques (50%) (dont 55% pour les dosages < à 8 mg/j) puis l'association"antidépresseurs et anxiolytiques" (34%). Les patients (15%) consommant les doses les plusfortes de SUBUTEX

® prennent majoritairement des anxiolytiques.

Les benzodiazépines les plus fréquemment prescrites sont les suivantes :

Types debenzodiazépines

nombre deprescriptions en

%

en %cumulés

LEXOMIL 27% 27%ROHYPNOL 17% 44%STILNOX 10% 54%XANAX 9% 63%TRANXENE 9% 72%IMOVANE 9% 80%VALIUM 4% 84%SERESTA 3% 87%TEMESTA 3% 91%LYSANXIA 2% 93%Autresbenzodiazépines

7% 100%

Total 100%

28

Les 2 spØcialitØs les plus usitØes sont le bromazØpam LEXOMIL fi et le flunitrazØpamROHYPNOL fi 1 mg 10

Ces spécialités sont des médicaments à demi-vie courte et à forte bio-disponibilité immédiate(95% en 2 heures pour le Rohypnol ® et 84% pour le Lexomil ®), ceci expliquant leur attraitauprès des usagers de drogues qui peuvent y rechercher un effet euphorisant voire un« équivalent défonce ». Mais bien entendu ces données pharmacologiques expliquent lerisque majeur de dØpression respiratoire liØ aux associations buprØnorphine-flunitrazØpam surtout en cas d�alcoolisation associØe [15] [16] [24].

Sans même parler de l’éventualité de l�utilisation injectable, possible , de cette association.

Le tableau clinique de l’intoxication aiguë à la buprénorphine associe [14] : sédation voirecoma, myosis et bradypnée avec risque d�arrŒt cardiaque anoxique et de dØpressionrespiratoire majeure. Les décès constatés dans la littérature font le plus souvent étatd’alcoolisation et de prise associée de benzodiazépines notamment par voie IV [9] [10] [13][25] [26] [27]

Rappelons que le Rohypnol ® sous sa forme 2 mg a été retiré du marché en avril 1996 surl’initiative du laboratoire après concertation avec la « Commission nationale des psychotropeset stupéfiants » en raison d’une large utilisation détournée de la part des usagers de drogues.

Et que le Rohypnol ® 1 mg ne doit plus être prescrit pour une durée supérieure à 14 joursavec une délivrance fractionnée correspondant à un traitement de 7 jours depuis le 1er février2001 [28]. Depuis cet arrêté il est soumis à la réglementation des stupéfiants.

L’association buprénorphine - benzodiazépines (surtout bromazépam 27% et flunitrazépam17% fréquemment retrouvés 11) peut amener à des effets paradoxaux de type euphorie aveclevée des inhibitions, sentiment de toute puissance pouvant conduire à des actes délictueuxd’une grande violence souvent suivis d’une période d’amnésie [7] [11] [16].

Ainsi de nombreux spécialistes recommandent de ne pas prescrire cette benzodiazépine àdemi-vie courte aux usagers de drogues pour éviter une addiction propre à ce médicament etpour limiter les risques liés au flunitrazépam [4] [7] [29] [30].L’alternative pouvant être de prescrire des anxiolytiques appartenant à une autre classethérapeutique (Atarax®, Buspar®) ou à des neuroleptiques sédatifs (Théralène®, Tercian®,Nozinan®)

La population de patients consommant simultanément et régulièrement du SUBUTEX® etl’un des 2 tranquillisants ci-dessus (Lexomil ® ou Rohypnol ®), représente un effectif de 190personnes. La posologie moyenne de la buprénorphine prescrite à ces assurés est de 11,7mg/jour (significativement supérieure à celle de la population globale des usagers deSUBUTEX® soit 9,4 mg/j).

10 Le Rohypnol ® et le Tranxène ® étaient en tête de liste dans le Nord Pas de Calais [31], le Tranxène ® leLexomil ® et le Rohypnol ® dans les Vosges [42] et enfin le Rohypnol ® dans le Haut-Rhin à Colmar [36].11 Voir les pourcentages d’associations flunitrazépam et buprénorphine dans diverses études :- Étude SUBSTARES 4 réseaux Bordeaux, Nice, Strasbourg et Paris 41%[8],- Dans les Charentes 23%[32],- Région Nord-Est 13%[40],- Dans les Bouches du Rhône 28%[27]

29

Le comportement de ces 190 patients, soignés par des tranquillisants et de la buprénorphine,se révèle également bien particulier si l’on décompte le nombre total de prescripteursauxquels ils ont recours, (soit pour le SUBUTEX® soit pour les psychotropes) : moyenne de3,4 médecins / patient.

47% de ces 190 patients consultent plus de 2 médecins. Rappelons que seulement 20% despatients de la population initiale rencontraient plus de 2 praticiens.

Ainsi nous confirmons que le recours à une prescription de tranquillisant en sus du Subutex ®est observé en même temps qu’un nomadisme médical. Cet élément avait déjà été cité dansd’autres régions [31] [32].

2.5. Nomadisme ou fidélité ?

Nous observons une augmentation significative du nombre de prescripteurs différents parpatient en fonction de la posologie moyenne prescrite.

Ceci nous amène à proposer l’une ou l’autre des 2 hypothèses :

• Soit le nomadisme induit une forte consommation de Subutex ® associé à despsychotropes.

• Soit une forte consommation (par dépendance plus intense à l’héroïne ou par mésusage dela buprénorphine) implique pour l’utilisateur la nécessité de diversifier ses sources deprescription.

Nombre moyen de prescripteurs différents selon

la posologie

1.41.6

2.1 2.02.2 2.2

3.1

2.8

2.1

< à 2 mg de 2 à 4

mg

de 4 à 6

mg

de 6 à 8

mg

de 8 à 12

mg

de 12 à

16 mg

de 16 à

24 mg

> à 24 mg Total

Nombre moyen de pharmacies différentes selon la posologie

1,31,6

1,8 2,0 2,22,6

3,2

2,6

2,1

< à 2 mg de 2 à 4mg

de 4 à 6mg

de 6 à 8mg

de 8 à 12mg

de 12 à16 mg

de 16 à24 mg

> à 24 mg Total

30

Au terme de cette étude, au vu de ce que nous avons observé, il convient de souligner lesdifférentes actions que nous pouvons envisager :

III Actions prévues(voir détail en annexe n° 4)

1.Diffusion de l’analyse régionale des co-prescriptions deSubutex ® Benzodiazépines

Cette diffusion concerne tout un ensemble de professionnels de santé.

2.Préciser le positionnement de l’Assurance Maladie

Au sein des comités de suivi des Traitements de Substitution : projet de protocoled’engagement sur le travail en réseau.

3.Améliorer la connaissance des « incidents » ou « accidents »liés à la co-prescription

Action auprès des services hospitaliers

4. Apporter aux professionnels de santé une aide

• Mutualisation des expériences en réseau• Connaissance du fonds d’aide à la qualité des soins de ville (FAQSV)

5. Intégration d’un volet toxicomanie

Auprès du réseau hépatite C. Dossiers REBHOC/REVHOC

31

EN RESUME…

Les patients sous SUBUTEX®…

1189 patients ont consommé au moins une fois du SUBUTEX® pendant l'année 1999

§ pour la majorité d'entre eux, ce sont des hommes âgØs de 25 à 35 ans .§ 70% sont concentrés dans l'Yonne et la Saône-et-Loire ; il s'agit d'une population essentiellement urbaine

(77%des patients sont concentrés en zone urbaine).

Les professionnels de santé…

632 prescripteurs différents en 1999 dont 78% localisés en Bourgogne. Et 505 pharmaciesdifférentes qui ont délivré du SUBUTEX

®.§ 78% des prescripteurs bourguignons ont une file active de moins de 4 patients sous

SUBUTEX®.

§ 66% des pharmacies de la région ont vu de 1 à 4 malades différents cours de l'année 1999

La consommation de SUBUTEX®…

§ 50% des patients consomment moins de 6,3 mg de SUBUTEXfi par jour en moyenne sur1999 (médiane 6,29)§ 28% des patients ont une posologie moyenne quotidienne respectant les recommandations

(8 à 16 mg/j), 61% en dessous, et 11% au-delà.§ 65% des "trŁs forts utilisateurs" de SUBUTEXfi ont une durée de traitement supØrieure

à 10 mois à la date de l'enquête, (toutefois les patients à plus de 24mg de SUBUTEX® par jour

restent relativement nombreux à avoir un traitement inférieur à 3 mois : 14%§ l’âge moyen des patients sous SUBUTEX

® est moins ØlevØ parmi ceux qui consommententre 2 et 4 mg par jour de SUBUTEX

® (31 ans).§ l'Yonne concentre une importante part des patients avec une forte posologie journalière

(restant dans les normes AMM)§ 80% des patients n'ont consulté en 1999 qu’un ou deux prescripteurs diffØrents.§ Il existe une corrélation entre la consommation journalière observée et le nombre de

médecins prescrivant pour ce patient.§ 61% des patients sont fidèles à une pharmacie.

La consommation de SUBUTEX® en association avec des psychotropes…

§ 50% des femmes et 36% des hommes sous SUBUTEXfi ont consommé en même tempsdes psychotropes en 1999. Leurs caractéristiques sont très semblables à celles de l'ensembledes utilisateurs.§ leur consommation moyenne est cependant plus élevée : 50% des patients consomment

plus de 7,50 mg/j de buprØnorphine, associée à des antidépresseurs ou à desbenzodiazépines (médiane à 7,5 en cas de co-prescription avec des psychotropes et de 6,3pour la population globale des utilisateurs du Subutex fi )§ les psychotropes les plus consommés sont les anxiolytiques seuls (50% des patients) avec

la part prépondérante du Lexomil ® (27%) et du Rohypnol ® (17%) mais aussi enassociation avec des antidépresseurs (34%).

33

Références1 - Ministère des affaires sociales, de la santé et de la ville. Direction générale de la santé. CirculaireDGS/SP3195 n° 29 du 31/3/1995 relative au traitement de substitution pour les toxicomanesdépendant des opiacés.

2 - Gagnon A, Mucchielli A, Etudes SPESUB & SUBSTARES. Communication orale congrès THS 3(Toxicomanie Hépatites Sida) Nice 11/1997 Documentation Schering Plough.

3 - Commission de la transparence. Avis de la commission préparatoire à l’arrêté du 30/1/1996 relatifà l’inscription du Subutex ® sur la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assuréssociaux. Bull. Officiel du Ministère du travail et des Affaires sociales n° 96/9 bis : 30-32

4 - A.N.A.E.S. Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé. Conférence de consensus :modalités de sevrage des toxicomanes dépendants des opiacés. 23-24 avril 1998. Fédération Françaisede Psychiatrie (disponible sur support CD)

5 - Conseil National de l’Ordre des Médecins. Direction Générale de la Santé. Conseil National del’Ordre des Pharmaciens. Recommandations pour les prescriptions des traitements de substitution.

6 - Subutex ® Dictionnaire Vidal éd. 2000 p 1938-1939

7 - Utilisation abusive du flunitrazépam (Rohypnol ®) par les toxicomanes. Revue Prescrire mai 1996 tome 16 n°162: 376-377

8 - De Ducla M, Gagnon A, Mucchielli A, Robinet S, Vellay A, Etude SUBSTARES. Suivi depatients pharmacodépendants aux opiacés traités par buprénorphine haut dosage à partir de réseaux desoins. Etude rétrospective nationale. Expérience de médecins généralistes français. European HarmReduction Utrecht 1998 Ann. Med. Interne 2000 151, suppl A p A 27 - A 32

9 - Buprénorphine et substitution. Un intérêt confirmé. Revue Prescrire février 1999 tome 19 n° 192:102-106

10 - Reynaud M, Petit G, Potard D, Courty P. Utilisation détournée d’une association buprénorphine-benzodiazépines : 6 décès. Presse médicale 1997 n°28 p 1337-1338

11 -Touzeau D, Jacquot C, Les traitements de substitution pour les usagers de drogues. Pharmascopiesoins et thérapie. 1998 Arnette éd. 320 p.

12 - Pinoit JM, Une nouvelle étape dans la prise en charge de certains toxicomanes. Santé Bourgogne.Observatoire Régionale de la Santé Bourgogne. n°25 oct. 1997 p 1-2

13 - Clément R, Fix-Durand MH, Rodat O. Subutex-benzodiazépines : attention danger mortel.Concours Médical 27/3/1999 121-12 : p 915-917

14 - Lapostolle F, Gueye P, Baud F, Produits de substitution : attention à l’overdose. Revue dupraticien tome 13 n° 470 23/9/1999 p 1395-1398

15 - Fontaa V, Senninger JL, Le médecin et le toxicomane. Guide pratique. Collection réflexes.Heures de France éd. 1998 283 p.

16 - Gibier L. Prises en charge des usagers de drogues. Collection conduites. Doin éd. 2000 341 p.

34

17 - Arrêté du 20/9/1999 relatif au fractionnement et à la délivrance de certains médicaments à base debuprénorphine. JO du 24/9/99 p 14231-14232

18 - Décret n° 99-249 du 31/3/1999 relatif aux substances vénéneuses et à l’organisation de lapharmacodépendance, modifiant l’article R 5194 du code de la santé publique (ordonnancessécurisées). JO du 1/4/1999 p 4847-4852

19 - Gagnon A, Robinet S, Bronner C, Parquet PJ, Substitution des opiacés : place et rôle des réseaux.Analyse d’une enquête auprès des médecins généralistes. Revue du praticien tome 14 n° 5092/10/2000 p 1627-1635

20 - Ministère de l’intérieur. Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants(OCRTIS). Statistiques 1996

21 - Ministère de l’intérieur. Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants(OCRTIS). Statistiques 1999

22 - Inciyan E, Le détournement des médicaments par les toxicomanes est marginal. Journal LeMonde 27/1/1999

23 - Clergeat F, A propos de la prescription et de la délivrance de Subutex dans l’arrondissement duHavre. Le stéthoscope Havrais. n° 42 mars 1999 p 25-27

24 - Afflelou S, Diagnostic et prise en charge d’une consommation de benzodiazépines chez lespatients traités par Subutex ®. Pratiques en évolution. Documentation Schering Plough février 1999

25 - Tracqui A, Petit G, Potard D. et al. Intoxications mortelles par buprénorphine (Subutex ®), etbenzodiazépines : 4 cas. Journal de Médecine légale et de Droit Médical 1997 n°3 : 213-223

26 - Tracqui A, Tournoud C et al. Intoxications aiguës par traitement substitutif à base debuprénorphine haut dosage, 29 observations cliniques, 20 cas mortels. Presse médicale 1998 n° 27/12: 557-561

27 - Ronflé E, Thirion X, Lapierre V, Pradel V, Masut A, Micaleff J, Coudert C, Sanmarco JL,Mabriez JC, Substitution par le Subutex : les 2/3 des patients sont observants. Une étude en médecinegénérale dans les Bouches du Rhône. Revue du praticien tome 15 n° 521 8/1/01 p 23-28

28 - Arrêté du 1/2/2001 relatif à la durée de prescription et au fractionnement de la délivrance desmédicaments à base de flunitrazépam administrés par voie orale. JO du 7/2/01 p 2073

29 - Jamoulle M, “ Être en Roche ”, utilisation compulsive du flunitrazépam (Rohypnol ®). Etudedans une population de toxicomanes consultants en médecine de famille. Collectif de santé de Gilly-Haies 159 rue du calvaire B 6060 Gilly Belgique. 1995 123 p. - Revue Prescrire février 1996 tome 16 :410-411

30 - Bertschy G, Pourquoi et comment éviter de prescrire du flunitrazépam (Rohypnol ®) autoxicomane. Médecine et hygiène 1995 – 53 : 1861-1864

31- Beauvillain J, Petit P, Cyran C. Buprénorphine haut dosage. Analyse régionale descriptive à partirdu codage du médicament. Etude réalisée par URCAM Nord Pas de Calais. email :[email protected]

32 - Fumeau B, Malinvaud F, Mattern B, Mausset J, Richaud M, Sevestre G, Subutex : attention auxpatients nomades et aux co-prescriptions de benzodiazépines ! 2 mois d’observations à partir desdonnées SIAM en 1998 Revue du praticien tome 14 n° 517 p 2133-2137

35

33 - Thirion X, Barrau K, Micallef J, Haramburu F, Lowenstein W, Sanmarco JL, Traitements desubstitution de la dépendance aux opiacés dans les centres de soins : le programme OPPIDUM desCentres d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance (Observation de la consommationdes Produits Psychotropes Illicites ou Détournés de leur Utilisation Médicamenteuse) Ann. Med.Interne 2000 151, suppl A p A 10 - A 17

34 - Duburcq A, Charpak Y, Blin P, Madec L, Suivi à 2 ans d’une cohorte de patients sousbuprénorphine haut dosage. Résultats de l’étude SPESUB (suivi pharmaco-épidémiologique duSubutex ® en médecine de ville). Rev. Epidém. et Santé Publique 2000, 48, p 363-373

35 - Gainet JM, Cholley D, Weill G. Un réseau de soins évalue les résultats d’un programme desubstitution par buprénorphine-haut-dosage. Revue Médicale de l’Assurance Maladie n°1 janviermars 2000 : 15-20

36 - Cholley D, Weill G, Losson J. Traitement de substitution par buprénorphine-haut-dosage.(SUBUTEX). Suivi de la prescription à Colmar, Haut -Rhin. Revue Médicale de l’AssuranceMaladie 3 / 1997 : 63-70

37 - Delile M, Ferrière JP, Besoins psychosociaux des patients sous traitement de substitution.L’expérience du réseau ville-hôpital pour la toxicomanie de Gironde. Revue du praticien tome 14 n°492 13/3/2000 p 501-510

38 - Spoerry A, Mezzaroba F, Bonnet P, Degré A, Suivi sur 3 ans d’une population de maladesdépendants aux opiacés. Revue médicale de l’assurance maladie. n° 3 juill. Sept. 2000 p 21 –27

39 - Risques hépatiques et respiratoires sous buprénorphine (Subutex ®) Revue prescrire 1997 tome17 n° 174 p 429

40 - Cholley D, Weill G, Traitement de substitution par buprénorphine haut dosage Concours médical22/5/99 121-20 p 1552-1555

41 - Auriacombe M, Tignol J, Sevrage et prise en charge des toxicomanes aux opiacés. Revue dupraticien 1995 n° 45 p 1383 - 1387

42 - Seyer D, Dif C, Balthazard G, Sciortino V. Traitement de substitution par buprénorphine haut-dosage : les recommandations sont-elles suivies ? Revue Médicale de l’Assurance Maladie ¾ 1999 :43-50

37

ANNEXES

LISTE DES ANNEXES

• Annexe 1 : place de la Bourgogne : usagers de l’héroïne 39

• Annexe 2 : liste des spécialités étudiées 41

• Annexe 3 : éléments méthodologiques 45

• Annexe 4 : détail des actions 47

• Annexe 5 : tableaux détaillés des résultats 49

LES PATIENTS BOURGUIGNONS TRAITES PAR SUBUTEX®

Tab1 : Patients sous SUBUTEX®- Régime d'assurance maladie par département ............... 49Tab2 : Patients sous SUBUTEX® - Sexe par département .................................................. 49Tab3 : Patients sous SUBUTEX® - Sexe par âge ............................................................... 49

LES PHARMACIES DISPENSATRICES DU SUBUTEX®

Tab4 : Pharmacies dispensatrices de SUBUTEX® - Département par spécialité .................. 50

LES PRATIQUES DE CONSOMMATION DE SUBUTEX® EN BOURGOGNE

Tab5 : Patients sous SUBUTEX® - Consommation de SUBUTEX® par la durée du traitement deSUBUTEX® ................................................................................................................ 50

Tab6 : Patients sous SUBUTEX® - Consommation de SUBUTEX® par l'âge des patients ...... 50Tab7 : Patients sous SUBUTEX® - Caractéristiques de l'âge des patients par la consommation

de SUBUTEX®............................................................................................................ 51Tab8 : Patients sous SUBUTEX® - Consommation de SUBUTEX® par le sexe des patients ... 51Tab9 : Patients sous SUBUTEX® - Consommation de SUBUTEX® par le département des

patients ..................................................................................................................... 51Tab10 : Patients consommant quotidiennement plus de 24 mg de SUBUTEX® - Âge par le

département des patients ........................................................................................... 52Tab11 : Patients sous SUBUTEX® - Consommation de SUBUTEX® par le nombre de

prescripteurs différents.............................................................................................. 52Tab12 : Patients sous SUBUTEX® - Consommation de SUBUTEX® par le nombre de

pharmacies dispensatrices différentes ........................................................................ 52

38

LES PATIENTS BOURGUIGNONS TRAITES PAR SUBUTEX® EN ASSOCIATION AVECDES PSYCHOTROPES

Tab13 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des psychotropes- Régime d'assurancemaladie par département .......................................................................................... 53

Tab14 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des psychotropes- Sexe pardépartement .............................................................................................................. 53

Tab15 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des psychotropes- Sexe par âge....... 53

LES PRATIQUES DE CONSOMMATION DE SUBUTEX® EN ASSOCIATION AVEC DESPSYCHOTROPES EN BOURGOGNE

Tab16 : Patients sous Subutex® en association avec des psychotropes- Consommation deSubutex® par la durée du traitement de Subutex® .................................................... 54

Tab17 : Patients sous Subutex® en association avec des psychotropes- Consommation deSubutex® par l'âge des patients ................................................................................ 54

Tab18 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des psychotropes- Caractéristiques del'âge des patients par la consommation de SUBUTEX® ................................................ 54

Tab19 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des psychotropes- Consommation deS® par le sexe des patients ........................................................................................ 55

Tab20 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des psychotropes- Consommation deSUBUTEX® par le département des patients ............................................................... 55

Tab21 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des psychotropes- Type depsychotropes par sexe ............................................................................................... 55

Tab22 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des psychotropes- Type depsychotropes par département ................................................................................... 56

Tab23 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des psychotropes- - Consommation deSUBUTEX® par le nombre de prescripteurs différents.................................................. 56

Tab24 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des psychotropes- - Consommation deSUBUTEX® par le nombre de pharmacies dispensatrices différentes ............................ 56

LES PATIENTS BOURGUIGNONS TRAITES PAR SUBUTEX® EN ASSOCIATION AVECDES ANXIOLYTIQUES

Tab25 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des anxiolytiques - Régime d'assurancemaladie par département .......................................................................................... 57

Tab26 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des anxiolytiques - Sexe pardépartement .............................................................................................................. 57

Tab27 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des anxiolytiques - Sexe par âge ..... 57

LES PRATIQUES DE CONSOMMATION DE SUBUTEX® EN ASSOCIATION AVEC DES ANXIOLYTIQUES EN

BOURGOGNE

Tab28 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des anxiolytiques - Consommation deSUBUTEX® par l'âge des patients................................................................................ 58

Tab29 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des anxiolytiques - Consommation deSUBUTEX® par le sexe des patients ............................................................................ 58

Tab30 : Patients sous SUBUTEX® en association avec des anxiolytiques - Consommation deSUBUTEX® par le département des patients ................................................................ 58

39

ANNEXE 1 : PLACE DE LA BOURGOGNE : USAGERS DEL’HEROINE

Ces données concernent les interpellations pour usage illicite de l’héroïne. Le nombre total des utilisateurs estbien entendu supérieur.

moyenne France 18médiane France 13

Densité (en interpellations par100.000 habitants)

Classement

90 Belfort 132 159 Nord-Est 106 28 Nord-Est 73 375 Paris & RP 58 457 Nord-Est 56 551 Nord-Est 55 692 Paris & RP 53 768 Nord-Est 50 854 Nord-Est 48 911 Sud 38 1093 Paris & RP 34 1794 Paris & RP 30 1895 Paris & RP 28 1977 Paris & RP 24 2291 Paris & RP 22 2789 Yonne 22 2871 Saône et Loire 20 3178 Paris & RP 13 4621 Côte d'Or 9 5758 Nièvre 3 79

Données OCRTIS (Office central pour la Répression du Trafic Illicite desStupéfiants) 1996 Ministère de l'Intérieur.

DECES PAR SURDOSE EN FRANCE

Tous toxiques confondus : héroïne, médicaments, solvants, cocaïne, ecstasy

Source : Données OCRTIS 1999 France entière, à rapprocher du nombre des interpellations pour usage del’héroïne : 17.356 en 1995 et 6.141 en 1999.

Décès par surdose (tous toxiques confondus)

172 185228 236

318350

411

499454

564

465

393

228

143 118

0

100

200

300

400

500

600

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999

41

ANNEXE 2 : LISTE DES SPECIALITES ETUDIEES

SPECIALITES CIP CLASSIFICATION

Subutex 0,4 Mg 3394442 BuprénorphineSubutex 2 Mg 3395140 BuprénorphineSubutex 8 Mg 3394399 Buprénorphine

Classe ATC : ANTIDEPRESSEURS

Norset 15mg Cpr 3445412 Nassa (Noradrénergique et Sérotoninergique Spécifique)

Effexor 25mg Cpr 3373606 Irsna (Inhibiteurs De La Recapture De La Sérotonine Et DeLa Noradrénaline)

Effexor 37,5mg Cpr 3373612 IrsnaEffexor 50mg Cpr 3373641 IrsnaEffexor 75mg Cpr 3373658 IrsnaEffexor Lp 37,5mg Gélule 3465633 IrsnaIxel 25mg Gélule 3419774 IrsnaIxel 50mg Gélule 3419857 IrsnaDéroxat 20mg Cpr 3352538 Irs (Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine)Floxyfral 100mg Cpr Enr 3319831 IrsFloxyfral 50mg Cpr Enr 3272911 IrsProzac 20mg Gélule 3310095 IrsProzac 20mg/5ml Sol Buv 3360420 IrsSéropram 20mg Cpr 3383361 IrsSéropram 2mg/0,05ml Sol Buv Gtte 3465372 IrsSéropram 40mg Cpr 3383378 IrsZoloft 100mg Gélule 3403460 IrsZoloft 50mg Gélule 3403419 IrsAnafranil 10mg Cpr Enr 3037015 ImipraminiqueAnafranil 25mg Cpr Enr 3004352 ImipraminiqueAnafranil 75mg Cpr Enr 3244843 ImipraminiqueClomipramine Merck 10mg Cpr 3420725 ImipraminiqueClomipramine Merck 25mg Cpr 3420783 ImipraminiqueClomipramine Rpg 10mg Gélule 3463858 ImipraminiqueClomipramine Rpg 25mg Gélule 3463864 ImipraminiqueClomipramine Rpg 50mg Gélule 3463870 ImipraminiqueDéfanyl 100mg Cpr 3333860 ImipraminiqueDéfanyl 100mg Cpr 3285813 ImipraminiqueDéfanyl 50mg Cpr 3308603 ImipraminiqueDéfanyl 50mg/1ml Ad Sol Buv 3308632 ImipraminiqueElavil 10mg Cpr Enr 3035157 ImipraminiqueElavil 25mg Cpr Enr 3035163 ImipraminiqueInsidon 50mg Cpr Enr 3053244 ImipraminiqueInsidon 50mg Cpr Enr 3053238 ImipraminiqueKinupril 2,5mg Cpr 3230611 ImipraminiqueKinupril 2,5mg Cpr 3222474 ImipraminiqueKinupril 7,5mg Cpr Enr 3282128 Imipraminique

42

SPECIALITES CIP CLASSIFICATION

Classe ATC : ANTIDEPRESSEURS (suite)

Laroxyl Roche 25mg Cpr Enr 3057302 ImipraminiqueLaroxyl Roche 40mg/Ml Sol Buv Gtte 3057325 ImipraminiqueLaroxyl Roche 50mg Cpr Enr 3057319 ImipraminiqueLudiomil 25mg Cpr 3140233 ImipraminiqueLudiomil 25mg/5ml Sol Inj 3170978 ImipraminiqueLudiomil 75mg Cpr 3222913 ImipraminiquePertofran 25mg Cpr Enr 3082062 ImipraminiqueProthiaden 25mg Gélule 3190886 ImipraminiqueProthiaden 75mg Cpr Enr 3250097 ImipraminiqueQuitaxon 10mg Cpr Pellicule 3332926 ImipraminiqueQuitaxon 10mg/Ml Sol Buv Gtte 3125972 ImipraminiqueQuitaxon 25mg Cpr 3132564 ImipraminiqueQuitaxon 25mg/2ml Sol Inj 3126026 ImipraminiqueQuitaxon 50mg Cpr Pellicule 3332932 ImipraminiqueQuitaxon 5mg Cpr 3089093 ImipraminiqueSinéquan 10mg Gélule 3096495 ImipraminiqueSinéquan 25mg Gélule 3096503 ImipraminiqueSinéquan 50mg Gélule 3096526 ImipraminiqueSurmontil 100mg Cpr 3102267 ImipraminiqueSurmontil 25mg Cpr 3102296 ImipraminiqueSurmontil 40mg/Ml Sol Buv Gtte 30ml 3102250 ImipraminiqueTofranil 10mg Cpr Enr 3106762 ImipraminiqueTofranil 25mg Cpr Enr 3106779 ImipraminiqueTofranil 25mg/2ml Sol Inj 3106756 ImipraminiqueHumoryl 200mg Gélule 3215528 Imao (Inhibiteurs De La Monoamine-Oxydase)Marsilid 50mg Cpr 3064874 Imao (Inhibiteurs De La Monoamine-Oxydase)Moclamine 150mg Cpr Enr 3332501 Imao (Inhibiteurs De La Monoamine-Oxydase)Moclamine 150mg Cpr Enr 3332493 Imao (Inhibiteurs De La Monoamine-Oxydase)Athymil 10mg Cpr 3215043 Autres AntidépresseursAthymil 30mg Cpr 3261178 Autres AntidépresseursAthymil 60mg Cpr 3370737 Autres AntidépresseursClédial 50mg Cpr 3258667 Autres AntidépresseursMiansérine Merck 60mg Cpr 3483335 Autres AntidépresseursStablon 12,5mg Cpr Enr 3293391 Autres AntidépresseursVivalan 100mg Cpr 3197003 Autres AntidépresseursVivalan 300mg Lp Cpr Enr 3308276 Autres AntidépresseursVivalan 50mg Cpr 3197138 Autres Antidépresseurs

Classe ATC : ANXIOLYTIQUES HYPNOTIQUES

Anxyrex 6mg Cpr 3153477 Anxiolytique BenzodiazépineDiazépam Ratiopharm 10mg Cpr 3253115 Anxiolytique BenzodiazépineDiazépam Ratiopharm 2mg Cpr 3253109 Anxiolytique BenzodiazépineDiazépam Ratiopharm 5mg Cpr 3253090 Anxiolytique BenzodiazépineEquitam 1mg Cpr 3417404 Anxiolytique BenzodiazépineLexomil 6mg Cpr 3174284 Anxiolytique BenzodiazépineLysanxia 10mg Cpr 3183662 Anxiolytique BenzodiazépineLysanxia 40mg Cpr 3261072 Anxiolytique BenzodiazépineNordaz 15mg Cpr 3272957 Anxiolytique BenzodiazépineNordaz 7,5mg Cpr 3272963 Anxiolytique BenzodiazépineNovazam 10mg Cpr 3257260 Anxiolytique BenzodiazépineSéresta 10mg Cpr 3314704 Anxiolytique BenzodiazépineSéresta 10mg Cpr 3095946 Anxiolytique BenzodiazépineSéresta 50mg Cpr 3095969 Anxiolytique Benzodiazépine

43

SPECIALITES CIP CLASSIFICATION

Classe ATC : ANXIOLYTIQUES HYPNOTIQUES (suite)

Sériel 50mg Cpr 3177845 Anxiolytique BenzodiazépineSériel 50mg Cpr 3232231 Anxiolytique BenzodiazépineTémesta 1mg Cpr 3153359 Anxiolytique BenzodiazépineTémesta 2,5mg Cpr 3148996 Anxiolytique BenzodiazépineTranxène 10mg Gélule 3107690 Anxiolytique BenzodiazépineTranxène 50mg Cpr 3172032 Anxiolytique BenzodiazépineTranxène 5mg Gélule 3107709 Anxiolytique BenzodiazépineUrbanyl 10mg Cpr 3181373 Anxiolytique BenzodiazépineUrbanyl 20mg Cpr 3252073 Anxiolytique BenzodiazépineUrbanyl 5mg Gélule 3172380 Anxiolytique BenzodiazépineValium 10mg Cpr 3111272 Anxiolytique BenzodiazépineValium 2mg Cpr 3111266 Anxiolytique BenzodiazépineValium 5mg Cpr 3111289 Anxiolytique BenzodiazépineVératran 10mg Cpr 3260670 Anxiolytique BenzodiazépineVératran 5mg Cpr 3260664 Anxiolytique BenzodiazépineVictan 2mg Cpr 3240302 Anxiolytique BenzodiazépineXanax 0,25mg Cpr 3264449 Anxiolytique BenzodiazépineXanax 0,5mg Cpr 3264455 Anxiolytique BenzodiazépineHalcion 0,125mg Cpr 3344510 Hypnotique BenzodiazépineHavlane 1mg Cpr 3248781 Hypnotique BenzodiazépineMogadon 5mg Cpr 3068174 Hypnotique BenzodiazépineNoctamide 1mg Cpr 3298684 Hypnotique BenzodiazépineNoctamide 2mg Cpr 3314762 Hypnotique BenzodiazépineNormison 10mg Capsule Molle 3275306 Hypnotique BenzodiazépineNormison 20mg Capsule Molle 3283903 Hypnotique BenzodiazépineNUCTALON 2MG CPR 3217906 Hypnotique BenzodiazépineROHYPNOL 1MG CPR 3484613 Hypnotique BenzodiazépineROHYPNOL 1MG CPR 3275298 Hypnotique BenzodiazépineROHYPNOL 1MG CPR 3484607 Hypnotique BenzodiazépineIVADAL 10MG CPR 3335480 Hypnotique ZolpidemIVADAL 10MG CPR 3404531 Hypnotique ZolpidemSTILNOX 10MG CPR 3296107 Hypnotique ZolpidemSTILNOX 10MG CPR 3390361 Hypnotique ZolpidemIMOVANE 7,5MG CPR 3274206 Hypnotique ZopicloneIMOVANE 7,5MG CPR 3284989 Hypnotique ZopicloneZOPICLONE MERCK 7,5MG CPR 3488700 Hypnotique ZopicloneZOPICLONE RPG 7,5MG CPR 3455497 Hypnotique ZopicloneZOPICLONE RPG 7,5MG CPR 3455480 Hypnotique Zopiclone

45

ANNEXE 3 : ELEMENTS METHODOLOGIQUES

• Pour les assurés qui étaient affiliés au régime général et au régime agricole la mêmeannée (8 sur les 1 189), nous avons décidé de les affecter à un seul régime sur la basesuivante :

- au régime où ils avaient été affiliés le plus longtemps- si les périodes d'affiliation étaient d'une durée équivalente, nous les avons affectés

au régime de la dernière période

• Pour les assurés qui ont changé de cantons d'habitation dans l'année (4 sur les 1 189),nous avons retenu le dernier domicile.

• Pour calculer la consommation quotidienne moyenne sur un an de SUBUTEX®, nous avons

procédé par estimation en calculant :- la consommation globale de SUBUTEX

® : nombre de boîtes multiplié par 7comprimés et multiplié par le dosage en milligrammes (0.4, 2 ou 8 mg)

- la durée du traitement en jours : date de la dernière prescription de SUBUTEX® en

1999 + 30 jours - date de la première prescription de SUBUTEX®.(pour estimer au

mieux la période totale de prise du SUBUTEX®)

consommation moyenne quotidienne = consommation globale / durée du traitement enjours

• Pour déterminer si le traitement sous buprénorphine était prescrit en association avec uneprescription de psychotropes nous avons considéré les cas suivants :

- les cas �, � et � représentent les hypothèses d'une consommation simultanée deSUBUTEX

® et de psychotropes- les cas � et � sont les hypothèses de non-association des deux médicaments.

SubutexDate de la 1ère

prescriptionDate de la dernièreprescription + 30 jours

psychotropes

psychotropes

psychotropes

psychotropes

psychotropes

47

ANNEXE 4 : DETAIL DES ACTIONS PREVUES

1. Diffusion de l�analyse rØgionale des co-prescriptions de Subutex BenzodiazØpines :

◊ Médecins inspecteurs de Santé Publique DDASS des 4 départements et DRASSBourgogne ;

◊ Pharmaciens inspecteurs régionaux ;

◊ Quatre Comités de Suivi de Traitement de Substitution ;

◊ Ordre des Médecins et des Pharmaciens ;

◊ Union Régionale des Médecins Libéraux de Bourgogne ;

◊ Médecins des Conseils Généraux ;

◊ Aux professionnels de santé de Bourgogne via :

• La revue de l'Assurance maladie Bourgogne

• Les revues des CPAM (spécificités départementales notamment) ;

• Le site INTERNET URCAM Bourgogne

◊ Instances conventionnelles CCPL et CMPL ;

◊ Centre de Pharmacovigilance ;

◊ Centres de soins spécialisés ;

◊ Réseaux GT 21 et 89 ;

◊ Médecins des prisons ;

◊ Associations de lutte contre la toxicomanie (SDAT, SEDAP, AIDES…) ;

◊ Caisses Nationales d’Assurance Maladie ;

◊ Madame Nicole MAESTRACCI, Présidente de la MILDT (MissionInterministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie) ;

◊ Madame CORMIER DGS ;

◊ Elus locaux contre le SIDA ;

◊ Associations FMC ;

◊ UTIP = structure FMC pharmaciens ;

◊ Chambre syndicale des pharmaciens ;

◊ Pr GISSELMANN.

48

2. PrØciser le positionnement du Service MØdical de l�Assurance Maladie au sein desComités de Suivi des Traitements de Substitution : projet de protocole d’engagement surle travail en réseau :

◊ Apport d’informations anonymes 1 fois par an à partir des bases de codage de lapharmacie de Subutex, Méthadone, benzodiazépines, antidépresseurs remboursésdans le département ;

◊ Information du médecin traitant et du pharmacien de l’existence d’autres médecinsprescripteurs et d’autres pharmaciens délivrant pour un même patient avecinformation en parallèle du patient. Accord du Conseil de l’Ordre des Médecins etdes Pharmaciens à recueillir ;

◊ Intervention possible du médecin-conseil auprès du patient dans le cadre del’article 324-1 du Code de la Sécurité Sociale. Cet article précise les modalitésréglementaires de la prise en charge thérapeutique des assurés atteints d’uneaffection de longue durée.

◊ Rappel de la réglementation et des recommandations de pratique aux médecins etpharmaciens de Bourgogne.

3. AmØliorer la connaissance des « incidents » ou accidents liés aux co-consommations deSubutex et de Benzodiazépines :

◊ Incitation des services hospitaliers à faire doser la buprénorphine et lesbenzodiazépines en cas d’accident.

◊ Courriers aux chefs de service des urgences et des services de réanimation de la régionles incitant à faire des déclarations au Centre Régional de Pharmacovigilance 21.

4. Apporter aux professionnels de santØ une aide à la prise en charge des patients soustraitement de substitution :

a. Mutualisation des expériences des réseaux entre les départements :

◊ Consultations spécialisées ;◊ Réseaux de prise en charge.

b. Faire connaître le Fonds d’Aide à la Qualité des Soins de Ville Bourgogne (Cf.plaquette d’information) qui peut financer notamment des actions :

◊ De coordination des soins ;◊ D’amélioration des pratiques professionnelles.

5. IntØgration d�un volet toxicomanie dans les dossiers REBHOC/REVHOC du réseauhépatite C.

49

ANNEXE 5: TABLEAUX DETAILLES DES RESULTATS

LES PATIENTS BOURGUIGNONS TRAITES PAR SUBUTEX®

Tab1 : Patients sous SUBUTEXfi - RØgime d’assurance maladie par dØpartement

Effectif

3 236 239

4 122 126

10 404 414

18 392 410

35 1154 1189

Côte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

Département

Total

RégimeAgricole

RégimeGénéral

Régime

Total

Tab2 : Patients sous SUBUTEXfi - Sexe par dØpartement

Sexe

Femmes HommesTotal Ratio H/F

Département Côte-d'Or 64 175 239 2.7

Nièvre 30 96 126 3.2

Saône-et-Loire 76 338 414 4.4Yonne 72 338 410 4.7

Total 242 947 1189 3.9

Tab3 : Patients sous SUBUTEXfi - Sexe par âge

Effectif

5 1 6

20 51 71

75 299 374

66 307 373

47 183 230

22 77 99

4 20 24

3 9 12

242 947 1189

< 20 ans

de 20 à 24 ans

de 25 à 29 ans

de 30 à 34 ans

de 35 à 39 ans

de 40 à 44 ans

de 45 à 49 ans

> 50 ans

Classed'âge

Total

Femmes Hommes

Sexe

Total

50

LES PHARMACIES DISPENSATRICES DE SUBUTEX®

Tab4 : Pharmacies dispensatrices de SUBUTEXfi - DØpartement par spØcialitØ

Effectif

Départementdu pharmacien

Côte-d'Or 101

Nièvre 55

Saône-et-Loire 122Yonne 103

HorsBourgogne

124

Total 505

LES PRATIQUES DE CONSOMMATION DU SUBUTEX® EN BOURGOGNE

Tab5 : Patients sous SUBUTEXfi - Consommation du SUBUTEXfi par la durØe du traitement duSUBUTEXfi

Tab6 : Patients sous SUBUTEXfi - Consommation du SUBUTEXfi par l’âge des patients

Effectif

4 8 61 49 30 17 5 1 175

1 16 71 53 24 13 2 1 181

13 54 57 35 13 5 6 183

11 63 56 39 14 4 187

1 11 56 60 53 19 4 2 206

9 35 46 20 8 2 1 121

2 22 31 18 10 1 1 85

1 12 21 11 5 1 51

6 71 374 373 230 99 24 12 1189

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationpar classe

Total

< 20ans

de 20à 24ans

de 25à 29ans

de 30à 34ans

de 35à 39ans

de 40à 44ans

de 45à 49ans

> 50ans

Classe d'âge

Total

Effectif

32 11 12 7 6 2 10 14 10 7 9 20 34 1 175

17 16 10 10 10 9 4 3 4 10 9 28 51 181

5 7 12 7 11 6 6 6 7 9 11 35 61 183

10 8 10 14 7 5 2 10 5 6 10 31 68 1 187

3 8 10 5 5 8 7 10 12 8 12 41 77 206

2 4 2 4 5 2 5 4 8 26 59 121

3 3 2 2 3 1 6 6 18 41 85

1 2 4 1 2 2 6 4 4 25 51

70 52 65 45 43 36 38 50 44 56 69 203 416 2 1189

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommation parclasse

Total

< à1

mois

de 1à 2mois

de 2à 3

mois

de 3à 4

mois

de 4à 5

mois

de 5à 6mois

de 6à 7

mois

de 7à 8

mois

de 8à 9mois

de 9à 10mois

de10 à11

mois

de11 à12

mois

de12 à13

mois

de13 à14

mois

Durée en mois

Total

51

Tab7 : Patients sous SUBUTEXfi - CaractØristiques de l’âge des patients par la consommation duSUBUTEXfi

32 31 62 20

31 30 52 20

33 32 73 20

32 32 47 21

33 32 62 19

32 31 51 21

33 33 50 22

33 32 46 24

32 31 73 19

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationpar classe

Total

Moyenne Médiane Maximum Minimum

Tab8 : Patients sous SUBUTEXfi - Consommation du SUBUTEXfi par le sexe des patients

Effectif

45 130 175

34 147 181

35 148 183

33 154 187

40 166 206

24 97 121

18 67 85

13 38 51

242 947 1189

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationpar classe

Total

Femmes Hommes

Sexe

Total

Tab9 : Patients sous SUBUTEXfi - Consommation du SUBUTEXfi par le dØpartement des patients

Effectif

33 14 68 60 175

37 17 81 46 181

38 24 68 53 183

46 19 70 52 187

48 24 72 62 206

23 14 37 47 121

13 9 17 46 85

1 5 1 44 51

239 126 414 410 1189

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationpar classe

Total

Côte-d'Or NièvreSaône-et-

Loire Yonne

Département

Total

52

Tab10 : Patients consommant quotidiennement plus de 24 mg de SUBUTEXfi - ´ge par ledØpartement des patients

Effectif

1 1

1 11 12

21 21

1 2 1 7 11

2 3 51 1

1 5 1 44 51

de 20 à 24 ans

de 25 à 29 ans

de 30 à 34 ans

de 35 à 39 ans

de 40 à 44 ansde 45 à 49 ans

Classed'âge

Total

Côte-d'Or NièvreSaône-et-

Loire Yonne

Département

Total

Tab11 : Patients sous SUBUTEXfi - Consommation du SUBUTEXfi par le nombre de prescripteursdiffØrents

Effectif

136 29 8 2 175

117 39 19 3 3 181

92 51 20 10 7 3 183

99 56 21 5 5 1 187

101 64 25 7 7 1 1 206

46 34 23 12 5 1 121

19 28 16 11 4 2 4 1 85

27 7 5 4 2 4 2 51

637 308 137 54 33 11 6 2 1 1189

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationparclasse

Total

1 2 3 4 5 6 7 8 9

Nombre de prescripteurs différents

Total

Tab12 : Patients sous SUBUTEXfi - Consommation du SUBUTEXfi par le nombre de pharmaciesdispensatrices diffØrentes

Effectif

139 31 2 3 175

119 46 10 6 181

108 42 20 8 4 1 183

117 44 14 8 2 1 1 187

125 37 28 8 2 3 3 206

60 21 18 7 8 3 2 2 121

29 18 15 6 11 4 1 1 85

25 11 4 5 2 1 1 1 1 51

722 250 111 51 29 9 11 2 3 1 1189

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationparclasse

Total

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Nombre de pharmaciens différents

Total

53

LES PATIENTS BOURGUIGNONS TRAITES PAR SUBUTEX® EN ASSOCIATION AVEC DES

PSYCHOTROPES

Tab13 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des psychotropes- RØgime d’assurancemaladie par dØpartement

Effectif

83 83

1 73 74

4 129 133

7 165 172

12 450 462

Côte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

Département

Total

RégimeAgricole

RégimeGénéral

Régime

Total

Tab14 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des psychotropes- Sexe par dØpartement

Sexe

Femmes HommesTotal Ratio H/F

Département Côte-d'Or 26 57 83 2.2

Nièvre 21 53 74 2.5Saône-et-Loire 40 93 133 2.3

Yonne 33 139 172 4.2

Total 120 342 462 2.9

Tab15 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des psychotropes- Sexe par âge

Effectif

1 1

7 14 21

33 88 121

32 122 154

28 76 104

15 27 42

2 11 13

2 4 6

120 342 462

< 20 ans

de 20 à 24 ans

de 25 à 29 ans

de 30 à 34 ans

de 35 à 39 ans

de 40 à 44 ans

de 45 à 49 ans

> 50 ans

Classed'âge

Total

Femmes Hommes

Sexe

Total

54

LES PRATIQUES DE CONSOMMATION DU SUBUTEX® EN ASSOCIATION AVEC DES

PSYCHOTROPES EN BOURGOGNE

Tab16 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des psychotropes- Consommation duSUBUTEXfi par la durØe du traitement du SUBUTEXfi

3 2 7 2 1 2 6 4 4 3 5 12 51

3 4 2 4 5 3 1 2 4 4 2 4 23 61

3 3 3 3 3 2 3 2 6 5 17 27 77

1 1 2 3 4 2 6 2 4 5 8 29 1 68

3 1 4 5 4 5 3 3 6 19 26 79

1 2 1 1 1 1 3 1 4 15 22 52

3 2 1 1 2 4 11 25 49

1 1 1 3 4 3 12 25

11 11 19 14 15 16 13 25 19 27 33 82 176 1 462

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommation parclasse

Total

< à1

mois

de 1à 2

mois

de 2à 3

mois

de 3à 4

mois

de 4à 5

mois

de 5à 6

mois

de 6à 7

mois

de 7à 8

mois

de 8à 9

mois

de 9à 10mois

de10 à11

mois

de11 à12

mois

de12 à13

mois

de13 à14

mois

Durée en mois

Total

Tab17 : Patients sous Subutexfi en association avec des psychotropes- Consommationdu Subutexfi par l’âge des patients

Effectif

13 14 11 8 4 1 51

6 23 19 7 5 1 61

4 19 23 20 5 3 3 77

2 24 23 14 3 2 68

1 3 15 26 24 7 2 1 79

4 15 21 7 4 1 52

2 11 18 11 6 1 49

1 10 10 4 25

1 21 121 154 104 42 13 6 462

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationpar classe

Total

< 20ans

de 20à 24ans

de 25à 29ans

de 30à 34ans

de 35à 39ans

de 40à 44ans

de 45à 49ans

> 50ans

Classe d'âge

Total

Tab18 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des psychotropes- CaractØristiques de l’âgedes patients par la consommation du SUBUTEXfi

35 34 62 25

31 30 49 20

34 32 57 22

32 32 47 23

34 34 53 19

32 31 48 21

33 33 50 22

35 35 43 27

33 32 62 19

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationpar classe

Total

Moyenne Médiane Maximum Minimum

55

Tab19 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des psychotropes- Consommation duSUBUTEXfi par le sexe des patients

Effectif

20 31 51

16 45 61

17 60 77

18 50 68

18 61 79

11 41 52

13 36 49

7 18 25

120 342 462

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationpar classe

Total

Femmes Hommes

Sexe

Total

Tab20 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des psychotropes- Consommation duSUBUTEXfi par le dØpartement des patients

Effectif

9 8 19 15 51

9 10 26 16 61

15 13 24 25 77

13 12 20 23 68

21 10 19 29 79

9 11 15 17 52

6 7 9 27 49

1 3 1 20 25

83 74 133 172 462

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationpar classe

Total

Côte-d'Or NièvreSaône-et-

Loire Yonne

Département

Total

Tab21 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des psychotropes- Type de psychotropes parsexe

23 55 78

51 178 229

46 109 155

120 342 462

Antidépresseurs

Anxiolytiques

Antidép. et anxiolyt.

Type depsychotropes

Total

Femmes Hommes

Sexe

Total

56

Tab22 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des psychotropes- Type de psychotropes pardØpartement

Effectif

18 39 26 83

4 39 31 74

31 55 47 133

25 96 51 172

78 229 155 462

Côte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

Département

Total

Antidépresseurs Anxiolytiques

Antidép. etanxiolyt.

Type de psychotropes

Total

Tab23 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des psychotropes- - Consommation duSUBUTEXfi par le nombre de prescripteurs diffØrents

39 7 3 2 51

38 13 7 3 61

30 26 11 4 4 2 77

29 22 11 2 3 1 68

30 23 16 3 6 1 79

23 11 11 2 4 1 52

9 16 7 8 2 2 4 1 49

9 5 3 3 1 3 1 25

207 123 69 27 20 8 5 2 1 462

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationparclasse

Total

1 2 3 4 5 6 7 8 9

Nombre de prescripteurs

Total

Tab24 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des psychotropes- - Consommation duSUBUTEXfi par le nombre de pharmacies dispensatrices diffØrentes

37 12 1 1 51

38 15 5 3 61

44 15 12 4 1 1 77

31 23 4 7 1 1 1 68

36 17 16 4 2 2 2 79

24 7 9 3 4 2 1 2 52

13 9 10 4 7 4 1 1 49

10 6 3 3 1 1 1 25

233 104 60 29 16 6 8 2 3 1 462

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationparclasse

Total

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Nombre de pharmacie

Total

57

LES PATIENTS BOURGUIGNONS TRAITES PAR SUBUTEX® EN ASSOCIATION AVEC DES

ANXIOLYTIQUES

Tab25 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des anxiolytiques - RØgime d’assurancemaladie par dØpartement

Effectif

39 39

1 38 39

4 51 55

7 89 96

12 217 229

Côte-d'Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

Département

Total

RégimeAgricole

RégimeGénéral

Régime

Total

Tab26 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des anxiolytiques - Sexe par dØpartement

Sexe

Femmes HommesTotal Ratio H/F

Département Côte-d'Or 10 29 39 2.9

Nièvre 10 29 39 2.9Saône-et-Loire 16 39 55 2.4

Yonne 15 81 96 5.4

Total 51 178 229 3.5

Tab27 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des anxiolytiques - Sexe par âge

Effectif

3 7 10

13 43 56

17 73 90

11 34 45

5 13 18

1 6 7

1 2 3

51 178 229

de 20 à 24 ans

de 25 à 29 ans

de 30 à 34 ans

de 35 à 39 ans

de 40 à 44 ans

de 45 à 49 ans

> 50 ans

Classed'âge

Total

Femmes Hommes

Sexe

Total

58

LES PRATIQUES DE CONSOMMATION DE SUBUTEX® EN ASSOCIATION AVEC DES

ANXIOLYTIQUES EN BOURGOGNE

Tab28 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des anxiolytiques - Consommation duSUBUTEXfi par l’âge des patients

Effectif

4 3 4 3 2 1 171 6 10 4 3 24

3 7 15 6 1 2 2 361 20 17 8 2 2 50

1 6 12 13 6 383 9 15 1 1 291 3 11 3 2 20

1 7 6 1 1510 56 90 45 18 7 3 229

< à 2 mgde 2 à 4 mg

de 4 à 6 mgde 6 à 8 mg

de 8 à 12 mgde 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg> à 24 mg

Consommationpar classe

Total

de 20à 24ans

de 25à 29ans

de 30à 34ans

de 35à 39ans

de 40à 44ans

de 45à 49ans

> 50ans

Classe d'âge

Total

Tab29 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des anxiolytiques - Consommation duSUBUTEXfi par le sexe des patients

Effectif

8 9 17

7 17 24

3 33 36

13 37 50

9 29 38

6 23 29

2 18 20

3 12 15

51 178 229

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationpar classe

Total

Femmes Hommes

Sexe

Total

59

Tab30 : Patients sous SUBUTEXfi en association avec des anxiolytiques - Consommation duSUBUTEXfi par le dØpartement des patients

Effectif

4 2 7 4 17

5 3 9 7 24

4 5 11 16 36

9 9 13 19 50

9 7 7 15 38

5 6 7 11 29

3 5 1 11 20

2 13 15

39 39 55 96 229

< à 2 mg

de 2 à 4 mg

de 4 à 6 mg

de 6 à 8 mg

de 8 à 12 mg

de 12 à 16 mg

de 16 à 24 mg

> à 24 mg

Consommationpar classe

Total

Côte-d'Or NièvreSaône-et-

Loire Yonne

Département

Total