Secteur extractif togolais Ahoomey-Zunu veut mettre de l ... · imagines un peu le Masculo ?- Ou le...

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Ar th ème A hoo mey-Zunu , P . M., Pd t du Conseil nati onal de supervi si on Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Bi - h e bd omad aire T ogol ai s d I n format i on s e t dAn aly se s N ° 759 du 1 4 NOVE M BR E 20 1 4 P .4 Lutte contre la traite des êtres humains Plu s un e s our ce d e maladi e qu e d ai sance financi è r e L’obésité en Afrique P .7 P .5 P .4 A l’issue d’une visite de travail et d’un entretien avec le Premier ministre Secteur extractif togolais P .3 La bataill e pour l es troi s points d e main s am e di FOOTBALL/CAN 2015 La SFI prom e t l e r e nfor ce m e nt d e s on appui au To g o La promotion d un proj et d e loi au m e nu d un e r e n c ontr e c e v e ndr e di Ahoomey-Zunu veut mettre de l’ordre dans la gestion de l’ITIE-Togo L e s part e nair e s du To go appr é c i e nt e t c ritiqu e nt l e d é roul é d e la SCAPE P .3 Session du Conseil National de Pilotage des Politiques de Développement * «la bonn e gouv e rnan ce doit d abord comm e n ce r c h ez nou s», dixit-il . * Lire les huit recommandations formulées.

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Arthème A hoomey-Zunu, P. M., Pdt du Conseil national de supervision

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°759 du 14 NOVEMBRE

2014

P.4 Lutte contre la traite des êtres humains

Plus une sou rcede m aladie que

d’aisance financière

L’obésité en AfriqueP.7 P.5

P.4 A l’issue d’une visite de travail et d’un entretien avec lePremier ministre

Secteur extractif togolaisP.3

La bataille pou rles trois pointsde mai n samedi

FOOTBALL/CAN 2015

La SF I p r o met leren fo rcement de

son appu i au Togo

La p romotion d’u n p rojetde loi au menu d’u ne

rencontre ce vend redi

Ahoomey-Zunu veutmettre de l’ordre dans

la gestion de l’ITIE-Togo

Les pa rtenai res duTogo app r écient

et cr iti quentle dér ou lé

de la SC APE

P.3 Session du Conseil National de Pilotagedes Politiques de Développement

* «…la bon ne gouver n a nce doit d’abo r d com mencer chez nous», dixit-i l.

* Lire les huit recommandations formulées.

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L’UNION N°759 du 14 NOVEMBRE 2014

CULTUREVient de paraître

" E nt re bon heu r et déceptions" , u n recueil de nouvelles d'élèves du Togo

Littérature/PrixLe p rix V i r ilo décla re for fait

Les Edi tions Awoudy v iennentde faire para ître , "Entre bonheure t dé c ep tions", un re cu e il d enouvelles issu d'un concours de lanouvelle de la la ngue française ;un concours auquel ont participéles élèves de plusieurs lycées deLomé. Deux é lè ve s du Lycé emod erne d'Adidogomé , une duLycée de Bè-Klikamé et une élèved'un lyc ée de Kpal imé, sont leslauréats de c e concours. Ce tteanthologie porte sur 11 nouvelles

de onze jeunes auteurs. MawuseHeka, le directeur d'Awoudy, a étélui-même révélé au public grâce àun concours de nouvelles organisépar la défunte maison des Editionde la Rose, de feu le minis treEphrem Dorkenoo.

L es j eune s au te urs on t ét érécompensés lors d'une cérémoniele 12 novembre dernier au Lycéemoderne d'Adidogomé lors de lad é d i c a c e d u r e cu e i l . L apré senta tion cont inuer a le 19

Le prix Virilo, véritable ovni desprix littéraires, vient d'annoncer lerésultat de ses délibérations. Et cetteannée, le lauréat est … MonsieurPersonne !

Su r l e ur s i t e o f f ic i e l , l e sorg an is a te urs d éc la re n t avoirdécidé de faire la grève et n'ont doncpas pu départager les finalistes.Cette grève serait motivée par "unerentrée littéraire dominée par desl ivr e s mé d ioc r e s (Z e mmour,Tr i e rw e i l e r) ou p e uenthousiasmants, pas beaucoupde pass ion e t encore mois defesses".

Toujours sur leur site Internet, cesjoye ux rigolos on t dist illé l eurssarcasmes dans une dizaine de"revendications pour les prochainesrentrées li ttéraires", don t nousre prenons quelque s morcea uxchoisis :

- On exige plus d'images dansl es l ivr es . Au mo ins d ans le smauvais.

- Du Kind l e au Kind er : Onaime rait b ien un petit jouet enplastique à monter, en lien avec lethème du bouquin. Les livres de plusde 500 p age s pourrai en t être

assortis d'une petite flasque d'alcoolà déguster. Il faut bien du courage,parfois.

-On d e ma nd e g e n t ime n t àChevillard de publier au moins unroman par an.

- On souhaite le bannissementdes photos d'écrivains avec la minerêveuse, la main au menton.

- On exige, non, on demande...OK, on suppl ie d'arrê te r av ecl'autofiction.

Brouilla nt volont airement lespistes, affichant une dérision à la limitede l'humour potache, du vaudeville,voire de la farce bien lourde, lesorg a n is a t e ur s du Pr ix Vir i losemblent avoir jeté leur dévolu surles bienfaits de l'ironie en milieulittéraire. Déjà en 2001, PhilippeButigieg (l'un des fondateurs duPrix) confiait à Libération : " T'as vule Femina... - Ouais, c'est bizarrequ and mê me comme nom. Tuimagines un peu le Masculo ? - Oule Virilo ! - Evidemment ! Le Virilo !Et on mangera des rillettes à chaqueréunion en portant des moustaches.(in Le Prix Virilo, une moustachepour cacher un livre -Libération, 3novembre 2011) ".

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Imprimerie: St Laurent

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

REPÈRESAu cours de leur 6ème séance plénière

Le 11 novembre 2014 au siège du parlement, les députés ont voté àl'unanimité, le projet de loi autorisant l'adhésion du Togo à la ConventionInternationale pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et de sédimentsdes navires, signée à Londres le 13 février 2004.

C'est la deuxième vice-présidente de l'Assemblée Nationale, Mme IbrahimaMAÏMOUNATOU, qui a présidé la séance. L'adoption de ce projet s'estdéroulée au cours de la 6ème séance plénière de la 2ème session ordinairede l'assemblée. Les eaux de ballast sont des eaux rejetées par les navirespour leur équilibre au cours des cargaisons. Le rejet incontrôlé de ses élémentsa entraîné le transfert d'organismes aquatiques et d'agents pathogènes quinuisent à l'environnement, à la santé humaine, aux biens et aux ressources.

Sur l'utilisation des modules PPM et avis généraux du SIGMAPL'Autorité de réglementation des marchés publics a organisé un atelier de

formation des autorités contractantes sur l'utilisation des modules PPM et avisgénéraux du SIGMAP le lundi 10 novembre à Lomé.

Depuis quelques années, le gouvernement togolais s'est engagé dans lamise en place du Système intégré de gestion des marchés publics (Sigmap)avec l'appui de l'Uemoa. L'Armp a jugé important de mettre en place unecellule d'appui à la personne responsable des marchés et un point focal. Lepoint focal aura pour rôle d'assister l'agent responsable des marchés publics.Le Directeur général de l'Armp, M. Réné Kapou a, au cours de son discours,rappelé l'importance de la mise en place du point focal. ''Il est important que cepoint focal, qu'il procède dans les délais raisonnables à la consolidation et àl'acheminement des informations sur les marches publics vers le Sigmap, biensûr, en bonne intelligence avec les autres membres de la cellule, sous lasupervision de la PRMP', a-t-il souligné. Cet atelier va permettre aux autoritéscontractantes de participer efficacement à la concrétisation de ce projet quivise la dématérialisation des procédures de passation des marchés publicsau Togo. Après cette formation, les participants seront capables de créer desutilisateurs à partir du compte AC, d'élaborer et de publier les avis générauxde passation des marchés publics, d'élaborer les plans de passation desmarchés publics.

Des propositions avant, la marche aprèsLes partis politiques de l'opposition se prononcent sur la proposition de loi

du nouveau couple Car-Addi.Après la désignation de Jean-Pierre Fabre comme candidat unique du

Combat pour l'alternance politique 2015, par huit formations politiques, le Caret Addi trouvent que la solution ne réside pas dans la désignation d'un candidatunique. Par contre, ces deux partis politiques exigent les réformesinstitutionnelles et constitutionnelles avant la présidentielle de l'année prochaine.Le parti politique Obuts épouse la vision du Car et Addi. Concernant lamarche qu'organisent les partis membres du Cap 2015 le 21 novembreprochain, Gérard Adja, l'un des responsables de Obuts trouve que la démarcheest inopportune. "Ils devraient faire la proposition de loi d'abord, si legouvernement refuse l'adoption, là ils peuvent faire pression en organisantune marche". Reçu sur la radio Victoire Fm ce mercredi, Gérard Adja aégalement apprécié la démarche des partis Car et Addi en proposant une loide réformes institutionnelles et constitutionnelles.

100 tables de plus pour le CEG de Ségbé100 tables pour le Collège d'enseignement général de Ségbé. C'est ce

qu'apporte comme don, l'association pour le Saint Coran.D'une valeur de 1.800.000 F CFA, le don a été réceptionné par le secrétaire

général de la préfecture du Golfe entouré des chefs traditionnels du milieu desmains du président de l'association, El Hadj Djobo Ousmane. Le CEG deSégbé est une initiative de la communauté locale et compte deux salles declasses construites en appâtâmes améliorées pour la 6è etla 5è. Le présidentdu Comité Villageois de Développement (CVD) a saisi l'occasion pour faireappel aux plus hautes autorités pour les besoins de l'établissement. Lesautorités ont profité de cette remise pour sensibiliser les élèves sur la maladieà virus Ebola et sur le civisme.

Trois jours de formation aux députésEn vue de renforcer le système de gestion des finances publiques du

Togo, il est organisé à l'endroit des parlementaires togolais, un atelier deformation depuis le 12 novembre 2014 autour du thème : le guide didactiquepour l'examen des lois de finances en vue de son appropriation.

Les projets de lois ont à la fois un caractère juridique, économique etfinancier. C'est Madame TIGNPKA Ayawovi, présidente de la commissiondes finances et du développement économique, qui a présidé la cérémonied'ouverture. Elle a au nom du Président de l'Assemblée Nationale remerciéla Délégation de l'Union Européenne mais aussi salué la disponibilité descollaborateurs et des services dont l'assistance a grandement facilitél'organisation de l'atelier. Les travaux de cet atelier s'étaleront sur trois jourset seront conduits par Monsieur Jean Alotounou, consultant en financespubliques, appuyé par les conseillers résidents du Fonds MonétaireInternational (FMI) qui accompagnent les réformes des finances publiques.

e x a m in e r a v e c bo nh e u r e tdéceptions à la fois certains texteséca rtés; Mawuse Heka é tait là,calme et amoureux, amoureux dec e s h e rb e s q u i s e mu e n tdélicatement en fleurs. A ces troisgrands jurés, j'avais parlé du critèrede la gentillesse, nous avons ri etave c bonheur nous avons d éçucette gentillesse-là: on ne fait pasla littérature avec de la gentillesse!",a déclaré Anas Atakora.

Théâtre

" Abik u " , u n spectacle d'opérettece soi r au Goethe Institut

T ir é du l ivr e "Ab ik u" dudramaturge et enseignant béninois,Camille AMOURO, et mis en scènede Javier Lopèz PIÑÒN, Abiku estune comédie musicale qui remet lesrapports entre tradition et modernité.Composé d ans l a structure del'opéra, ce spectacle chante lad émys t if ic a tion de s pra t ique sreligieuses endogènes.

Un jeune garçon, Abi offense sonpère et par ricochet, les dieux et latradition. " Tu ne toucheras pas lesatô " lui a signifié son géniteur.Pourt an t son mépris pour le str a d i t ions l 'y a pouss é . Soncomportement hautain envers lesattributs des divinités va le propulser

d a ns un e a v e ntur e d e fu i t e ,d'incompréhensions, de pardonmais surtout d'attaques. Au final, ellese révèle une initiation où sa surviesera marchandé e, menac ée etdébattue entre prêtes, dignitaires, ethommes de l'ombre, tous choquéspar son acte. Mais ces derniersabordent différemment la démarchede sanction à lui infliger.

Camille Adébah Amouro, né le 26juin 1963 à Boukoumbé (Bénin) estun dramaturge, metteur en scène etchroniqueur béninois, un monumentde la dramaturgie au Bénin. Sondrame politique Goli a fait date dansl'histoire du théâtre africain de languefrançaise.

novembre au Lycéemoderne de Sokodéet le 22 novembre àKa ra, aux Af fair esso c i a l e s e t a uCollège Chaminade.

Le livre est issud'une collaborationen tr e l es Edit ionsAwoudy e t l 'ONGCe rcle cu lturel delu t t e co n t r e l adéperdition scolaire(CERCULDES). Leco nc ou rs a é t éco nd u i t so us l ahoule tt e du j eunepoète Anas Atakora,e x- ens eign a nt d efra nçais au Lycéem o d e r n ed'Adidogomé , et lejeune critique Edem Latevi.

"Le bureau des Editions Awoudya vu couler e ncre et salive. Pourobtenir les onze lauréats dont lestextes forment cette anthologie denouvell es, i l a f allu des alle rs-retours, des séances de travail etd e d é l i b é r a t ion a ux a l l ur e samicalement coriaces: Kodjo EdemL at ev i ét ai t là a ve c son air àsoupçonn e r l 'ima g in a ir e d e sjeunes; Ayam Panam, l'initiateur dece beau proj et, étai t là auss i à

Le mouvement terroriste BokoHar a m, à tr a ve rs l'un de se snombreux sites de propagande, apro féré des menac es contre lesommet de la Francophonie qui set ie ndr a à Dak ar se lon l e s it ed'information Al lAfr ica. Dans unmessage laconique, ces terroristesse disent décider à combattre "lesmécréants qui souillent la terre desmusulmans", toujours s elon lespropos rapportés par AllAfrica.

Cette information est à prendreau sérieux car un des combattantsde Ansar Dine au Mali, Ahmed OulAmara, tué par les soldats françaisdans une attaque, avait déclaré queson mouvement dispose d'hommesdans tou tes l es ca pital es de laCedeao.

S'il est vrai que les mouvementsterroristes de l'Afrique de l'Ouests'imbriquent et lutt ent pour lesmê mes r a isons , l es r isqu e n ts e ra i e n t r é e ls. L e s a u tor it é sfrançaises, sénégalaises sont donc

averties.Boko Haram a déjà entrepris des

attaques sur le camerounais.Ce mou v e me n t t e r ro r i s t e

islamique en Afrique de l'Ouest estvu en fait non comme un véritableprob l ème r e lig i eux, mais un eémanation des conflits de politiquepoliticienne entre les différents partispol itiques du Nigéri a. Alors quel'a rrivé e du président GoodluckJonathan a permis l'extinction dumouvement rebelle du delta pourune mei l le ur e r ép a r ti t ion de srecettes du pétrole, on soupçonneles milieux politiques, défavorablesà une c andida tur e de l 'a ctue lprésident sortant à la présidentielle,d'instrumentaliser Boko Haram.

Le groupe islamiste est à l'originede p lusieurs att entats ayant desdiza ines de morts au Nigéria . Ledernie r attentat en date est celuid'un collège ayant fait plus de 70morts.

Sommet

Boko H aram menace le som met de laF rancop honie d'attaques ter ror istes

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3NATIONALES

L’UNION N°759 du 14 NOVEMBRE 2014

Late Pater

En lieu et place de la déclarationdu Gouv ernement, prévue pourêtre lue à la fin de la session 2014du Conseil national de pilotage despo l it iqu e s d e d é ve lopp eme n t(C NPPD) / Re vu e a n nu e l l econjointe de mise en œuvre de laSCAPE en 2013, le Premier ministreSé l é a god j i Ah oome y-Zu nu apr é f é r é «e n t ou t e h umi l i t é»accepter tout ce que les partenairesve naie nt d e dé cla rer. Mie ux, ilavoue cerner l’utilité de la réuniondu Cons eil d e ce 13 novembre2014 qui doit donner le ton d’unemei lleur e compréh ension de laStratégie de croissance accéléréee t d e pr omo t io n d e l ’e mp lo i(S CAPE ) . Av e c l ’ a b s e nc eremarquée de plusieurs ministres,Ahoomey-Zunu di t avoir comprisque beaucoup de ministres n’ontpas encore compris la Stratégie. Ilévoque l’absence d’une approchetra nsve rsale dans le trav ail desministères. Il s’est étonné que seules3 réunions aient pu se tenir en 2013sur les 14 r éun ions annue ll esprévues, contre 5 en 2012. Pis est,selon se s mots, le ministère del’Economie et des finances ne jouepas son rôle d’accompagnement,pr é f é r a n t d i s t r i bu e r d e sremontra nces ici et là . Séa nceten ante, il d emand e au minis treDjossou Sémodji de la Planificationde préparer une communication enconseil des ministres pour brieferses collègues.

Au deme urant , la décl arat ionco mmun e d e s p a r t e n a i r e stechniques et financiers du Togo,lors de la revue, projette le regardcritique de ceux-ci sur l a mise enœuvr e d e l a SCAPE . L ir e inextenso.

Sur la performance de laSCAPE en 2013. Les partenairesdu Togo notent les performancesglobalement encourageantes de laSCAPE en 2013, première annéede sa mise en œuvre, notammentla croissance qui s’est maintenue àun niveau honorable, ainsi que lepr og r è s s ig n i f i c a t i f d u t a uxd’achèvement du primaire et du tauxd e pa ssa ge au s econd air e. Ild e me ur e , c e p end a n t , qu e l amajorité des indicateurs de progrèsde la SCAPE se situent en dessousdes objectifs prévus pour l’exercice2013. Sur le plan de la santé, il resteencore des défis importants, qui sontexacerbés par l’actuelle épidémiede mal adi e à virus Ebol a. L espartenaires estiment que ces défispourraient être mieux traités avecl’accé léra tion de s r éformes encours , no t a mme n t c e l l e s qu itouchent au cadre institutionnel. Parailleurs, tirée principalement par lesin v e s t is s e me n ts p ub l i cs , l acroissance togolaise et ses effetssont particulièrement perceptibles àLomé et dans la Région maritime,mais peu ressentis dans les autresrégions du pays. Cette croissancedemeure encore insuffisa mmentin c l us iv e e t n e g é n è r e p a ssu f f is amme n t d ’e mp lois pour

enrayer, voire inverser, la courbedu chômage, notamment celui desjeunes. Enfin, les partenaires notentl’a bsenc e d’avanc ées notab lesdans le processus d’organisationdes élections locales en 2013, alorsque la tenue d’élections législativesinclusives et pacifiques en juillet del a m ê m e a n n é e o f f r a i t u n eopportunité pour une percée à cetégard.

Sur le financement de laSCAPE. Les partenaires du Togoa ppr é c i e n t l ’e f for t g lob a l d emob i l is a t ion d e s r e ssourc e sinternes traduit par la progressiondu taux de pression fiscale. La miseen place de l’Office Togo lais desRecettes, ainsi que l’émergence depro jets innov ants tel que TogoInvest Corporation, témoignent dela ferme volonté des autorit ésd ’in trodu ir e d e s r éformes qu ipourront accroître durablement lesc ap a c it é s d e mob i lis a tion d eressources du pays, dans le cadrede stra tégie s de lut te contre lacorruption et d e promotion del’investissement privé. Cependant,les part enair es du Togo rest entpréoccupés par les conditions etcritères d’élaboration du budget en2013, qu i, comme en 2014, ontconduit au vote de lois de financepeu centré e sur la SCAPE et peuréalistes, nécess itant ensuite unrecours répét é à d es co llect ifsbudg ét a ir e s . Un e import a n t econséquence de cette situation estque l’ac cord sur un progra mmemacroéconomique et de réformesappuyé par l e FM I, ob tenu enoctobre 2013, n’a pas pu devenireffectif, et tout ou partie des appuisbu dg é t a i r e s e t c e r t a in sf in anc e me nts d e s pr inc ip a uxbailleurs n’ont pas pu être délivrésou mobilisés par la suite. La tenued’une table ronde des bailleurs defonds pour le fina nceme nt de laSCAPE a dû être reportée. Les fluxd’aid e e n f aveur du Togo , quiavaient atteint un pic historique de448 mil lions de doll ars e n 2012,ont baissé à 379 millions de dollarse n 2013, s e lon l e s donn é e sprovisoires r ense ignée s par laplateforme de gestion de l’aide. Lapr io r i t é a é t é do nn é e a uxinvestissements routiers, alors queles dota tions pour les secte ursso c i a u x s e s on t vu e ssubstant ielle ment rédui tes. Lesp a r t e n a ir e s e nco ur a g e n t l egouvernement togolais à assurerun niveau adéquat de ressourcesen faveur des sect eurs socia ux,a f in d e so u t e n i r l ’ e f fo r td’amélioration des indicateurs dansces domaines.

Sur la mise en œuvre et lesuivi de la SCAPE. Fac e à lamultiplicité des défis, les partenairesdu Togo sugg èrent un meill euragencement des priorités à courte t moy en t e rme , a insi qu ’undialogue renforcé dans la mise enœuvre de la SCAPE, tant au seinde l’administration publique que vis-à - v i s d e s p a r t e n a ir e s . L ac a p i t a l is a t ion d e s d i f f é r e n tsprogramme s de r éforme au s ein

Session du Conseil National de Pilotage des Politiques de Développement

Les partenai res d u Togo app récient etcr itiquent le dér oulé de la SCAPE

des administr ations in terve nusdepuis 2008 présente des résultatsencourag eants, mais deme ureencor e lente. L es départe mentsministériels restent confrontés audoub le prob lème du manqu e decadres e t de faibl es ca pacit és,auquel s’ajouten t la timidité dudi alogue sur l es pol itique s, lafaiblesse des systèmes de gestiondes ressources humaines, la forteconc e n tra t ion du pouvo ir d edécision au sein des hiérarchiesadministratives, le cloisonnementd e s pr in c i p a u x mi n i s t è r e str a n sv e r s a ux e t l e f a ib l ed é v e lo pp e m e n t d e l ’ i n t e rmin isté riali té. Les capac ités deprogrammation, budgétisation etsu iv i - é v a l u a t ion d e me ur e n tinsuffis antes , tan t au sein desmin ist è r e s tra nsv e rs a ux qu esectoriels, ce qui affecte la qualitéet le taux d’exécution des projetset programmes.

Le dispositif institutionnel de suiviet de coordination (DIPD) peine àjouer pleinement son rôle dans lefonctionnement du dialogue Etat-donateurs ainsi que pour le suivide l’efficacité du développement auTogo . Sur un min imum d e 14réunions annuelles prévues pourto us l e s o rg a n e s d u DIPDconfondus, seules 3 réunions ontpu se te nir e n 2013 , con tre 5 en2012. En outre, la qualit é de lapr é p a r a t io n e t du su iv i d e ssess ions des comité s sector ielspourrait être améliorée.

Re co mm an da ti on s etengagements des partenairesdu Togo. Les partenaires du Togorecommandent i) que la SCAPE

reprenne sa place centrale enamon t de tous les processus dedéveloppement et que les prioritésgouve rne men ta l es à court e tmo y e n t e rm e , g lo b a l e s e tsectorielles, lui soient clairementalignées ;; ii) qu’une revue à mi-­

parcours de la SCAPE soit réaliséeen 2015 ; cette revue tirera profitde la vision à long terme du Togoen cours de f inalisation et desréalités budgétaires, afin de mieuxrefléter les enjeux et défis auxquelsle pays se voit confronté ; iii) quela concertation et le dialogue entreles secteurs public et privé soientd av an ta ge int ens if ié s af in d edonner à l’initiative privée un rôleaccru dans la mise en œuvre desob je ct ifs de l a SCAPE et sonfinancement ;; iv) que la stratégie

glob al e de fina nc eme nt d e laSCAPE à travers le budget, l’AidePublique au Développement et lesautres modalités envisagées (tellesque les Partenariats Public-Privé)soit clarifiée et discutée ; v) que tousle s efforts néc ess aires so ie ntentrepris pour mettre en place unc a dr e d e co l l a bo r a t i onins titut ionne lle c lari fié e ntre lesprincipaux Ministères transversauxet sectoriels, pour l’élaboration etle financ ement d’un progra mmetriennal d’investissements publicscoh érent ave c la SCAPE et lesobj ectifs de déve loppe ment dugouvernement ;; vi ) que le

Secteur extractif togolais

A hoo mey-Zu n u veut mettre de l’o r d redans la gestion de l’IT I E -Togo

norma l que l ’ITIE , qu i e s t unprocessus devant nous permettred’améliorer notre gouv ernance,devienne un instrument de conflits,de division et de parti pris qui nepeuvent que nuire au processus.J’insiste là-dessus et c’est pour celaque j’ai voulu le dire publiquementici dans cette salle, alors que ce n’estpas exactement le lieu. Je voudraisque chacun le comprenne et lecomprenne définitivement». Parcet te mise au po int fait e le 12novembre 2014, au moment delanc er l’a telier de formation duGroupe multipartite et des partiespr e na n t e s de l ’ITIE a u Togo ,Séléagodji Arthème Ahoomey-Zunuen a visiblement marre de la guerreet du détournement d’objectif dans

La mise en œuvre de l’ITIE a étérévélatrice des forces et faiblessesde l a gouve rnance du sec teurextractif togolais, mais elle a surtoutfavorisé la confiance et le dialoguee n tr e l e s commun a u t é s , l e sentreprises et le Gouvernement. Debonne guère ! Et c’est ce qui permetd ’a ppr e ndre d e s chos e s. L ereportage de la télévision nationaley a même consacré un dossier.«Ces derniers temps, il y a unc e r t a in nombr e d e r e mou s ,d’incompréhensions qui minent leprocessus chez nous. Nous auronsl’occasion de remettre de l’ordred a ns tou t ça , p a rc e qu e j ’a idemandé à convoquer le Conseilde supervision pour lundi prochain ;a p r è s , j e pr é s id e r a ipersonnellement, avec le ministredes Mines, le Comité de pilotageparce qu’il est important que jepuisse avoir le contact avec lesmembres du Comité de pilotagepour faire passer un certain nombrede messages et faire en sorte quel’on comprenne que la volonté detous doit être d’améliorer la gestiondes industries extractives et que labonne gouvernance doit d’abordcommenc er chez nous , mê med a ns l a ma ni è r e d e gé r e r l eprocessus et dans les relations quenous pouvons établir avec tous lesautres acteurs. Je voudrais insisterlà-dessus parce qu’il n’est pas

VERBATIM

L’opposition togolaise s’était retranchée pendant des jours, dans unesalle commune, pour décider de la stratégie à adopter face au candidatde l a mouvance présidentiel le au sc rutin président iel de 2015.L’ensemble de ces hommes et femmes était décidé à faire bloc contretout candidat du parti au pouvoir détenant le record de longévité dans lagestion des affaires du pays. Ils ont dénommé leur rencontre «conclave».Ici la fumée blanche devrait être «un candidat unique» de l’opposition.

Très tôt, les divergences se faisaient jour et chacun tentait de lescamoufler tout en maintenant la corde toujours raide. F inalement, leslangues se sont déliées et le pot-au-rose était mis sur la place publique.Alors commença la guerre des tranchées. Par presse interposée, l’onsaura que tout le monde est coupable et victime à la fois. Pour ne pasparaître traitre, l’on s’évertue à nouer des alliances circonstanciellespour des positions communes dirigées, évidemment, contre l’autrecamp.

Le «conclave» n’a pas uniquement contribué à diviser les gens. Il atout de même permis à ceux qui sont restés, même s’ils sont de micro-partis, de désigner un «candidat unique». Les frondeurs aussi ont trouvéleur illumination; ils ont rendu publique une proposition de loi sur lesréformes constitutionnelles et institutionnelles. Leur position a été rejointpar l’autre opposition restée observatrice de loin des évènements.

Le «candidat unique» et son entourage ont trouvé que la propositionde loi de leurs anciens alliés n’a rien de positif et ne peut jamais conduireà l’alternance. D’où ils proposeront, dans les jours à venir, une autreversion des fameuses réformes.

Visiblement, l’objectif poursuivi par ces leaders politiques estcomplètement détourné au profit d’une guerre de leadership plus nuisibleque constructive. Ne se reconnaissent-ils plus dans la loi qu’ils ontvo tée à l’Ass emb lée na tiona le pourta nt re jet ée par l e groupeparlementaire Unir ? Ont-ils subitement oublié la promesse faite aupe up le de re st er un is en tout e circonst ance pour ob te nir l esréformes…l’alternance ?

F inalement, ils donnent tous raison à Nicolas Lawson, le leaderdu PRR, qui ne cesse de répéter que les propos des chefs de l’oppositionne sont que de la «poudre aux yeux.» «Ils mentent aux populations…ilsne feront rien…ils n’ont aucun programme» dit-il souvent.

La poud re aux yeuxVERBATIM Par Eric J.

gouv e rn e me n t r e n forc e sonengagement et son action dans laréforme de l’administration publiqueet notamment la réforme de lach a i n e P l a n i f ic a t io n-Programma tion-Budgé tisat ion-Suivi-Evaluation, ceci dans l’espritde la mise en a pplication d esdirec tiv es commun aut air es enmatière de budgets-programmes ;vii) qu’une attention particulière soitaccordée aux secteurs concouranta u dé ve lopp emen t huma in e tparticulièrement à celui de la santé,compte tenu des nouveaux risquesé merg e nts qu i me n a ce n t l e sprogrès enregistrés ; viii) que lesprochains cycles de planifications ’a ppui en t da va nt ag e et p lusexplicitement sur l’approche desdroits de l’homme préconisée dansla SCAPE , conformément à lacompréhe nsion commune de lacommunauté internationale, queto us l e s pr og r a mme s d eco op é r a t io n d e vr a i e n t f a i r eavancer la réalisation des droits del ’ ho mm e co n t e n u e d a n s l adéclaration universelle et dans lesconventions internationales. Cettea pproche f a ci li t er ai t à l a foisl’évaluation des besoins et le suivide la performance des différentsprogrammes.

* Lire les huit recommandations formulées.

* « la bonne gouvernance doit d’abord commencer chez nous»,dixit-il.

la gestion des ressources financièresa u s e i n d e l ’ IT IE -Tog o .Instinctivement , un membre duComité de supervision, dépité parce qu’il voit en interne sans pouvoirle dire, a applaudi la fin du discoursdu Premier ministre pour le couragepris.

Au-de là, i l f aut fouin er pourdécouvrir le conflit et la division entrele Comité de pilotage et le Secrétariattechnique. Tout tourne autour del’argent. On parle de milliards defrancs Cfa prétendument dépensés,mais dont on n’arrive pas à identifierclairement le bé néficiaire de ladépense. Pis, depuis la publicationdu premier rapport national, un conflitexiste autour du milliard sur les 1,7

Arthème Ahoomey-Zunu, Premier ministre, Pdt du Conseil national de supervision

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ECO-NATIONALE 4

L’UNION N°759 du 14 NOVEMBRE 2014

Lutte contre la traite des êtres humains

La p rom otion d’u n p rojet de loi aumen u d’u ne rencontre ce ven d redi

différents acteurs pour renforcer leuraction et leur coordination. Elle viseégalement à promouvoir l’adoptiond’un projet de loi sur la traite despersonnes, pour l’application desdisposit ions du Pro tocole à laConvention des Nations unies contrela criminalité organisée, visant àprévenir, réprimer et punir la traitedes personnes, en particulier desfemmes et des enfants, ratifié en 2009par le Togo.

La tr aite de s p ersonne s e stconsidérée comme la troisième formede criminalité la plus répandue dansle monde, après le trafic d’armes et letrafic de stupéfiants. Elle génère unprofit estimé à plus de 32 milliardsd’euros par an, environ 20 960milliards de francs Cfa, qui menacela stabilité des Etats en raison del’économie souterraine engendréepar les profits liés à cette criminalité.On estime à plus de 2,5 millions lenombr e de v ict ime s qu i son tannuellement recrutées et exploitéesà tra vers l e monde , subissa ntquotidiennement toutes sortes deviolences et de violations des droitshumains fondamentaux.

Les formes d’exploitation les plusrépandues dans le monde sont letravail forcé et l’exploitation sexuelle,

L’ambassade de France au Togoorganise, en collaboration avec lesautorités togolaises, une Journéed’information et d’échanges sur latraite des êtres humains au Togo cevendredi 14 novembr e 2014 àl’Agora Senghor à Lomé. Cettejournée sera ouverte par le ministreKoffi Essaw de la Justice et desrelations avec les institutions de laRépublique, son collègue John SiabiAglo du Travail, de l’emploi et de lasécurité sociale et par l’ambassadeurd e F r a nc e a u Togo , M a rcFonbaustier. La journée, organiséeen partenariat avec le Réseau delutte contre la traite des enfants auTogo (RELUT ET), PLAN Togo,l’Unicef et Terre des Hommes, réunirales différents acteurs de la lutte contrela traite des personnes, issus desautorités comme de la société civile,et engagés dans la prévention de cephénomène, dans sa répressioneffective et dans la protection desvictimes.

Ce tt e r encon tre , d’a prè s uncommuniqué officiel de l’ambassadede Franc e, a pour obje ctifs desensibiliser les décideurs et la sociétécivile sur les actions et les défis liés àla lutte contre ce phénomène et defavoriser les échanges entre les

A l’issue d’une visite de travail et d’un entretien avec le Premier ministre

La SF I p r omet le ren forcementde son appui au Togo

Jean Afolabi

cons truc t ion d e c e nouv e a uterminal, rendu possible grâce àl’important apport financier de laSociété F inancière Internationale,p e r me t t r a d ’op é r e r un etr a ns fo rma t ion ma j e ur e d el’économie togolaise en vue dereconquérir un rôle central dans letransport des marchandises enAfrique».

La visite du directeur régional del a SF I s’es t ache vé e pa r un erencontre avec des représentantsdu se ct eur pr iv é (cha mbre ducommerce, association des grandese n tr e pris e s , a ssoc i a tion d e sindustries – GITO et Patronat) quilu i a p e rm is d ’a p pr é c i e r l acontribution du secteur privé audéve loppement économiqu e etsocial du Togo, et d’entrevoir lesperspectives pour une meilleurecon tr ib u t io n d e l a SF I a udéveloppement du secteur privélocal. «Cette rencontre avec lesreprésentants du secteur privé nousa permis d’entrevoir les opportunitéset déf is du déve loppement dus ec te ur pr iv é a u Togo , e t le sperspectives pour un soutien plus

En visite de travail à Lomé, ledirecteur régional de la SociétéF inancière Internationale (IFC –International finance corporation)pour l’Afrique de l’ouest et du centre,Mme Sar an Ke bet-Koulibaly, aéchangé, le mardi 10 novembre2014, avec le Premier min istreSéléagodji Ahoomey-Zunu sur lespossibilités de renforcement del’appui de son institution au Togo.Elle a par ailleurs félicité les autoritéstogolaises pour les efforts entreprispour améliorer le climat des affairesqui viennent de se traduire de façonencourageante d ans le derniercla ssement du rapport «Do ingBus in e ss 2015» , ind iqu e unco mmun iqu é d e l a Ba nq u emondiale. «Nous avons félicité lesautorités togolaises pour les effortsde reformes entrepris pour faciliterla pratique des affaires dans le pays.Le pays vient d’être classé 3ème des10 meilleurs réformateurs par ledernier rapport «Doing Business»et ceci est très positif pour le pays.Nous avons également rassuré lesautorités de no tre engagementà les soutenir dans leurs effortspour attirer des investissementspr i v é s , e t à r e n for c e r l e sfinancements dans les secteurspr io r i t a ir e s pour sou t e n i r l acroissance économique et créer desemplois», a déclaré Mme Kebet-Koulibaly.

Un tour au Port autonome deLomé a pe rmis à M me Kebe t-Koulibaly de constater l’évolutiondes infrastructures en cours deréalisation dans le cadre du projetde terminal à conteneurs «LoméContainer Terminal – LCT», pourl e q u e l l a S F I a a pp or t é unfinancement de 82,5 millions dedollars (41,250 milliards de francsCfa) et mobilisé 142 millions dedollars (71 milliards) auprès d’autresinve stiss eurs pour sout enir lacon s truc t ion d e c e t e rmi n a lultramoderne de manutention desconteneurs de transbordement. AFrederik Kamperman, présidentd ir e ct eur g é né ra l d e L CT, d er e le v e r à ce suj e t qu e : «L a

mais on recense également d’autresformes d’exploitation telles quel’esclavage, la servitude et le traficd’organes. Comme d’autres pays dela région, le Togo n’est pas épargnépar ce phénomène, étant à la fois unpays d’origine, de transit et dedestination des victimes de la traitedes êtres humains.

La rencontre de ce jour s’inscritdans le cadre d’un projet régionald’appui à la lutte contre la traite desêtres humains dans les pays du Golfede Guinée, financé par la coopérationfrançaise. Ce projet, qui se déploieau Bénin, au Cameroun, au Ghana,au Nigeria et au Togo vise à appuyerle renforcement d es ca paci tésnationales, notamment par le soutiena u sys t è me jud ic ia ir e e t a uxorganisations de la société civile, etla consolidation des mécanismes decoopération régionale. Il a égalementpour obje cti fs d e f avorise r l eséchanges de bonnes pratiques et lamise en place d’actions communesentre les pays bénéficiaires destinéesà renforcer la prévention de la traite,à améliorer la répression effective desactes constitutifs de traite et à offrirune protection adaptée des victimes.

Besoins de liquidités bancairesI n jection de 71 m illiar ds Cfa

au Togo cette sem ai ne

accru de IFC. Nous intervenonsd é j à d a ns l e d oma i n e d e sinfrastructures, de l’agro business,de la manufacture et du secteurfinancier, mais nous pensons àa c c ro î tr e nos a c t iv i t é s pourcontribuer à faire du secteur privéle véritable moteur de la croissanceéconomique», a conclu SaranKebet-Koulibaly.

L a Soc i é t é f in a nc i è r einternationale (IFC), membre duGroupe de la Banque mondiale, estl a pr i nc ip a l e ins t i tu t ion d ed év elopp emen t a u monde a uservice exclusif du secteur privé.Elle collabore avec des entreprisesprivées dans une centaine de payse t cons a c re son c ap i t al , sone xp e r t is e e t son in f lu e nc e àl’élimination de l’extrême pauvretéet à la promotion d’une meilleurerépartition des richesses. Au coursde l’exercice 2014, IFC a fourni plusd e 22 mi ll i ards de do ll a rs d efinancements pour améliorer lesconditions de vie dans les pays endéveloppement et pour résoudre lesproblèmes de développement lesplus urgents.

Niger vient avec 110,500 milliardse t l a Gu in é e -Biss a u , 15 ,000milliards.

D'après la Banque centrale, lamo y e nn e d e s s oumi ss io nshebdomadaires, sur le marché desadjudications, est passée de 1.289,2milliards en août 2014 à 1.199,6milliards en septembre 2014, soitune baisse de 7,0% . Le taux moyenpon d é r é sur l e gu ic h e the bdomada ire est ressor ti, enmoyenne mensuelle, à 2,53% ,quasi-stable par rapport au niveaud e 2 ,54% e nre g is tré l e moisprécédent.

sont ressortis respectivement à2,5000% et 2,5319% .

L 'op é r at ion a e nr e g is tr é l aparticipation de quarante-cinq (45)établissements de crédit provenantdes huit (08) places de l'Unionmonétaire ouest africaine (Umoa).De loin, les établissements bancairesdu Burkina Faso s'adjugent 277,240milliards. Ils sont suivis de ceux dela Côte d'Ivoire et du Mali avecrespectivement 229,922 milliards et208 ,550 mi l l i a r ds . L e sétablissements du Bénin décrochent182 ,000 mi ll ia rds , et ce ux duSén égal, 128,325 mill iards. Le

Da ns l e c a dr e d e s e sadjudications hebdomadaires, laBa nqu e c entral e d es Eta ts del 'Afr iqu e de l'ou e st (Bc e ao) aprocédé, valeur 11 novembre 2014,à une injection de liquidités d'unmontant de 1 222,677 milliards defrancs Cfa, sur 1 325,000 milliardsen adjudication. Les banques eté t a b l iss e me n ts d e c r é d i t dus 'a d jug e n t 71 , 140 m i l l i a r ds ,légèrement moins que la semaineprécédente. Cette opération arriveà échéance le lundi 17 novembre2014, indique un communiqué del a Ba nqu e c e n tr a l e . L e t a uxmarginal et le taux moyen pondéré

Mme Saran Kebet-Koulib aly, Directeur rég ional de la SFI

Secteur extractif togolais

A hoo mey-Zu n u veut mettre de l’o r d redans la gestion de l’IT I E -Togo

il laver les écuries et enlever lamauvaise graine qui peut projeterune mauvaise image du Togo vis-à-vis du Secrétariat international del’ITIE. Lequel Secrétariat internationalde l’ITIE n’est certainement pas maltomb é en prenant l’ini tiativ e derendre visite au Togo «en vue deprendre connaissance des réalitésdu terrain». De quoi ne pas s’écarterde la philosophie qui sous-tendl’Initiative pour la transparence dansles industries extractives (ITIE) :promouvoir les bonnes pratiques dela transparence et de la redevabilitédans la gouvernance du secteurextractif, notamment les secteurspétrolier, gazier et minier.

gouvernance. Des échanges decourriers, pas toujours courtois, ent é mo ign e n t . Aux d e r n i è r e snouvelles, on a usé de dribble et desubterfuge au Comité de pilotagepour faire annuler la réunion quide vait se tenir l e lundi pass é.D’aucuns tentent même de brouillerl’étendue des pouvoirs établis entrele Conseil national de supervision,le Comité de pilotage et le Secrétariattechnique de l’ITIE-Togo (les troisorganes qui animent le processus).

L e Tog o e s t d é c l a r é p a ysconforme à la norme ITIE. Mais celane doit pas être une fin en soi. Aussile Premier ministre, et à travers luile Président de la République, doit-

milliard de francs Cfa notés dans lesécarts entre les déclarations desparties prenantes. Le délai de la finoctobre fixé pour renouveler lebénéfice d’un Fonds logé sur l’ITIE-Togo vient d’expirer sans que leTogo ne s’exécute. Et pour cause,l’argent de ce Fonds est toujoursdépensé sans qu’on ne ma îtriseexactement les vrais acteurs de ladépense. Les pièces justificatives,e l le s , on t de l a p e ine à êtr eprod u i t e s… Et b e n d ’a u tr e smauvaises découvertes, au point oùil se dit qu’un commis de la Banquemondiale est soupçonné de se mêlerà cette promotion de la mauvaise

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En Côte IvoireLa Banque m on diale s'i nqu ièted u n iveau élevé de la pauv reté

"Cette crise a affaibli l'Etat, détérioréle potentiel économique et accentuéle taux de pauvreté de la population,qui avait atteint près de 50% ", avaitexpl iqué en novembre 2013 lePremier ministre ivoirien, DanielKablan Duncan. L'économie du paysconn a ît de puis tro is ans un ecroissance remarquable : de 9,8%en 2012 aprè s "d'import an te sréformes", le taux de croissance aatteint 8,7% en 2013 et de 8 à 10%sont prévus pour 2014. Mais cetteforte croissance ne profite pas auxpopulations. La Côte d'Ivoire estclassée par l'ONU 171eme en termesd'indice de développement humainen 2014 sur 187 pays.

que la crise politico-militaire de 2000-2011 "est passée par là, mais il n'y apeut-être pas que la crise". Pourréduire le taux de pauvreté, M.Diagana préconise la mise en placed'un "système de protection sociale",avec des "cantines scolaires pournourrir les enfants pauvres", ou lamise en place de "projets à forteintensité de main d'œuvre pourd is tr ibu e r d e s e mplo is à de sp e rsonn es a ux comp é t e nc e sminimes".

La Côte d'Ivoire a vécu de 2000 à2011 une crise politico-militairesanglante marquée par la partitionpendant près de neuf ans du pays.

La Banque mondiale a estimé, le11 novembre, que le niveau depauvreté en Côte d'Ivoire, premièreéconomie d 'Afriqu e de l 'oue stfrancophone, est "inquiétant" auregard des fortes potentialités dontd ispos e l e p a ys . Se lon d e sstatistiques officielles, près d'unhabitant sur deux est considérécomme pauvre en Côte d'Ivoire,rapporte l'agence Ecofin. "La Côted'Ivoire est confrontée à des taux depauvreté inquiétants, surtout parrapport au potentiel énorme dontdispose le pays", a déploré OusmaneDiagana, le chef des opérations dela banque en Côte d'Ivoire, indiquant

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5SPORTS

L’UNION N°759 du 14 NOVEMBRE 2014

La bataille pou r les tr ois poi ntsFOOTBALL/CAN 2015

Les Eperviers du Togo affrontent samedi à Kégué, le Syli national de la Guinée pour le compte de la 5e journée de la Coupe d'Afriquedes Nations avec une obligation de victoire après s'être relancé dans la compétition en battant l'Ouganda en aller et retour. Mais leshommes de Tchanilé Tchakala doivent faire à des adversaires qui ont eux aussi besoin des trois points pour se relancer.

Après un début raté dans la com-pétition, les Eperviers se sont bienrattrapés en dominant en aller et re-tour les Cranes de l'Ouganda (0-1 et1-0). Deux victoires qui leur ont faitdu bien et leur ont permis de se re-placer dans le groupe E avec 6 pointsderrière le Ghana, le grand favori dugroupe qui compte 8 points. Mais pourun groupe qui doit livrer deux quali-fiés comme tous les autres, l'Ouganda(4 pts) et la Guinée (4 pts) peuventaussi revenir s'ils l'emportent lors decette 5e journée.

"Certes, nous avons repris descouleurs avec nos deux victoires,mais le chemin de la qualification n'estpas encore totalement dégagé. Maisil nous faut gagner la Guinée pourespérer figurer parmi les deux qua-lifiés", affirme le sélectionneur TchaniléTchakala qui entend se servir dumatch aller perdu à Casablanca (2-1) pour mettre en place un schémacapable de poser de problème auxGuinéens. " A l'aller nous avons ététrop na ïfs et cela nous a coûtés. Maisdepuis là, nous avons corrigé beau-coup de choses, ce qui nous a per-

mis de nous relancer ".Pour gagner face à la Guinée,

Tchanilé peut compter sur son groupequi a véritablement fait le plein. Lecapitaine Emmanuel Adebayor quivoulait des "guerriers, des combat-tants " est, depuis peu servi avecdes joueurs décidés à se qualifierpour une seconde CAN consécuti-vement. A cela, il faut ajouter la quali-f ica t ion d e M at th i eu Dosse v id'Olympiakos (Grèce) et d'AlbanSabah de Dresde (Allemagne). Lesdeux joueurs qui attendaient depuisle démarrage des éliminatoires leurqualification sont désormais aptes àjouer avec les Eperviers. "C'est unebonne nouvelle. J'ai hâte de joueravec mon pays et d'apporter macontribution à la qualification. Ne pasavoir réussi à le faire sur les précé-dents matches a été gênant pourmoi. A présent que tout est rentrédans l'ordre, il ne me reste qu'à medonner à fond si le coach me faitcon f ia nc e ", a v a nc e M a t th i e uDossevi.

Dussuyer : "On y va pour les3 points"

Premier du groupe E à l'issue dela première journée, le Syli a vu sonavance fondre au fur et à mesureque les journées s'enchaînent. Aprèsune victoire inaugurale face au Togo2-1, la défaite face à l'Ouganda (0-2) conjuguée avec la victoire duGhana face au Togo (2-3) a fini parentamé le moral de la troupe de Mi-chel Dussuyer qui, sur les deux con-frontations suivantes face au Ghanan'a empoché qu'un petit point.

Mais avec encore deux rencon-tres à jouer face au Togo et àl'Ouganda, Michel Dussuyer estimeque la qualification encore possiblepour les Guinéens. "On va se battrejusqu'au bout, c'est le message quej'ai livré aux joueurs. C'est vrai qu'onn'est pas dans la meilleure des posi-tions mais en tout cas on a encorenotre destin en nos mains si on ve-nait à gagner nos deux matchs. Dansle cas contraire, il faudra comptersur le résultat des autres." Et pourles Guinéens, le match de Lomé estd'une importance capitale pour con-tinuer à rêver. Mais face à un Togorevanchard, la tâche ne sera pas

aisée pour Soumah Seydouba et sescoéquipiers.

Depuis dimanche, les Guinéensont élu domicile à Cotonou, histoirede se mettre dans le bain et sentir leTogo de près. "Je sais que jouer leTogo au stade mythique de Kéguén'est pas facile. La rencontre s'an-nonce très dure mais, une chose estcertaine, nous on y va pour rempor-ter les 3 points", assurait le techni-cien français.

Mais Michel Dussuyer doit comp-ter avec quelques absences. Jus-qu'hier le doute planait encore sur laprésence de Kevin Constant deTrabzonspor (Turquie) et d'AbdoulRazzagui Camara de SCO Angers(France). Deux joueurs qui de-vraient beaucoup apporter au Sylipuisqu'ils sont titulaires et en formeces derniers temps dans leur club,selon la presse locale. En plus deces deux absences majeures, lesGuinéens qui aiment le beau jeu de-vront composer avec une pelousede Kégué qui donne le tournis à tousles adversaires.

L'Angola et le Qatar, contrai-rement à ce qui a été annoncé,ne sont pas candidats à l'orga-nisation de la Coupe d'Afriquedes nations (CAN) 2015 retiréeau Maroc, a appris l'APS de sour-ces médiatiques.

''Le Qatar a démenti mercredi êtreun possible candidat pour accueillirla CAN 2015 après la décision de laConfédération africaine de football(CAF) d'en retirer l'organisation auMaroc'', écrit le site du quotidien sportiffrançais L'Equipe.

''Le vice-président de la Fédéra-tion qatarienne de football, Saïd al-Mouhannadi, a ainsi affirmé que pré-

senter le Qatar, un pays non afri-cain, pour organiser la CAN, n'a pasde sens'', a dit le responsable qataricité par la même source.

La Confédération africaine de foot-ball (CAF), qui a confirmé les datesde l'épreuve (17 janvier-8 février),a retiré mardi son organisation auMaroc, qui demandait le report de lacompétition, à cause de l'épidémiede fièvre Ebola.

La CAF a en outre disqualifié lasélection marocaine, qui devait par-ticiper en tant que pays hôte.

Cité par des médiats, le vice-pré-sident de la Fédération angolaise defootball, John Lusevikueno, a dé-

O rgan isation de la CA N 2015: l'A ngolaet le Qata r démentent être can didats

menti la candidature de son pays.L'Angola, qui avait organisé la

CAN 2010, va entrer ''dans une sé-rie de contraintes financières'', a ditle dirigeant de la Fédération ango-laise de football. Il a ainsi dénié toutfondement à l'information selon la-quelle son pays serait candidat à l'or-ganisation de la CAN 2015, carn'étant pas sûr de se qualifier sur leterrain.

''L'Angola va essayer de se qua-lifier sur le terrain et cela commencepar son match de samedi face auGabon'', a dit le dirigeant angolais.

Membre du Comité exécutif de laCAF, le Congolais Constant Omari a

déclaré mardi à RFI que plus dequatre pays sont candidats à l'orga-nisation de la CAN 2015 maintenuedu 17 janvier au 8 février.

F O O T B A L L /

Zidane : " Ce n'est pas le mêmemétie r que qu and j'étais joue u r ! "

Avec son doublé mardi face à la Turquie, Neymar poursuit son superbedébut de saison. Le talent brésilien n’en finit plus d’affoler les statistiques.

« C’est la meilleure période de ma carrière, oui. Mais je veux plus, je neveux pas m’arrêter là. Je veux toujours être le meilleur possible. » Mardi, ausortir de la rencontre amicale entre son Brésil et la Turquie, Neymar acquies-çait, à la question de savoir s’il était dans la forme de sa vie. Comment ne pas luidonner raison, après son nouveau doublé ? S’il ne fait que poursuivre sonincroyable réussite statistique avec la Seleçao, lui qui en est à 7 buts en 5 capescette saison et culmine désormais à 42 buts – agrémentés de 24 passesdécisives – en 59 sélections, force est de constater que le jeune avant-centre ala même réussite en club.

Avec 10 réalisations en autant de rencontres de Liga, il a déjà dépassé sontotal pions de la campagne précédente – 9 buts en championnat. Comme lapreuve que sa période d’adaptation est terminée, et qu’il est monté en puis-sance pour se rapprocher des sommets. Alors qu’il culmine à 19 buts en 21apparitions toutes compétitions confondues sur cet exercice, le buteur brésilienest en effet, sur le papier, bien au-dessus des deux meilleurs joueurs de laplanète foot à ce moment précis de sa carrière.

Sur ses 5 premières années en professionnel, Neymar a déjà trouvé lechemin des filets à 205 reprises. Son actuel coéquipier Lionel Messi affichaitpour sa part 125 buts, Cristiano Ronaldo 118. S’il y a matière à débat quant auxchampionnats dans lesquels ils ont évolué, il faut bien avouer que le Barcelonaisest impressionnant. Et du haut de ses 22 ans, il faut forcément s’attendre àencore mieux à l’avenir.

Chelsea : vers u nmercato hiver nal r iche

Selon l’ensemble de la presse britannique, Chelsea annoncera aujourd’huiun bénéfice record de 25 M€. Avec un chiffre d’affaires en augmentation, lesBlues sont plus que jamais une superpuissance européenne.Daily Express,Daily Mirror, Daily Star… Les tabloïds sont aujourd’hui unanimes : Chelseava aujourd’hui faire une grande annonce, celle d’un bénéfice de 25 M€ surl’année en cours, et un chiffre d’affaires porté à 405 M€. Entre augmentationdes droits TV, les ventes lucratives de David Luiz ou Juan Mata et desrecettes commerciales en hausse, les Blues affichent une santé financièrejamais égalée sous l’ère Abramovich.

Alors qu’il faisait jusqu’alors davantage parler pour les dépenses du richis-sime propriétaire russe – qui pour rappel, a claqué plus d’un milliard depuissa prise de pouvoir il y a 11 ans –, le club londonien est aujourd’hui rentré deplain-pied dans les dynamiques du football actuel, se mettant à l’abri de lamenace du fair-play financier. Pour les médias britanniques aucun doute, cebénéfice marque l’entrée de Chelsea dans le cercle très fermé des plusgrandes puissances du football mondial.

« Et maintenant, domine l’Europe ! », titre ainsi le Daily Express, qui croitsavoir que les Blues se montreront très actifs lors du prochain mercatohivernal, donnant ainsi plus de crédit encore aux rumeurs envoyant uncertain Marco Reus au chevet de Mourinho. Avec une gestion plus stable etréfléchie, Chelsea est en tout cas en adéquation avec son temps. Ses rêvesde grandeur ont plus de chance encore de se concrétiser.

Cinq défaites, cinq victoires et deux nuls : le bilan de Zinedine Zidane à la têtede l'équipe B du Real Madrid n'est pas honteux pour l'instant. Après des débutsdifficiles, son équipe pointe à la 12e place du groupe 2 de la Segunda B, latroisième division espagnole. De quoi faire oublier à l'ancien meneur de jeu lapolémique liée à ses nouvelles fonctions et sa possible suspension de troismois, pour l'instant en suspens. Même si sa nouvelle vie n'a rien de facile. "Cen'est pas le même métier que quand j'étais joueur !, avoue Zizou dans unentretien accordé au F igaro en marge de la Danone Cup, dont il est leparrain. Ça, c'est sûr ! C'est beaucoup plus difficile, c'est autre chose? Maisavec le travail, je vais y arriver."

Pour parvenir à briller dans son nouveau rôle, le Ballon d'Or 1998 comptebien appliquer les mêmes préceptes qui lui ont permis de se faire un nom en tantque joueur. "Je reste un amoureux du jeu, confesse Zidane. J'ai toujoursaimé le ballon et je veux aujourd'hui que mon équipe joue, que les joueurss'amusent. Évidemment, il faut un équilibre entre la défense de son but etl'attaque, mais ce qui me plaît avant tout, c'est de voir mes joueurs pratiquerle football que j'aime. Et c'est ce que fait mon équipe depuis le début de lasaison: on joue et on joue bien ! (?) Mais ce que j'attends de mes joueurs, c'estqu'ils jouent au football et qu'ils prennent du plaisir. Et c'est ce qui se passe."

Pour cela, Zidane "essaye de transmettre" à ses jeunes joueurs. "Jesuis là pour ça. C'est le début d'une aventure. C'est du boulot et ce qui estimportant, c'est de sentir les événements et les gens, le discours à tenir etles décisions à prendre? Le sentir ! Moi, je fais tout pour que cette équipes'améliore. C'est ce que l'on est en train de faire."

B résil, Barça : Neymar n’en finitplus d’affoler les statistiques !

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6MESSAGE

L’UNION N°759 du 14 NOVEMBRE 2014

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7ACTU-PLUS

Résultats du tirage N°1243 de LOTO BENZ du mercredi 12 Novembre 2014Numéro de base

17 37 90 8885

L OTO B EN Z

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1242DE LOTO BENZ DU 05 Novembre 2014

Nous participons ce mercredi 12 Novembre 2014 au tirage de Loto Benz qui porte leN°1243.

Lors du dernier tirage de LOTO BENZ il y a eu des gagnants de gros lots à DAPAONG,KARA, NOTSE, KPALIME, TABLIGBO et LOME.

Ainsi, les opérateurs 10004, 4003 et 80027 basés respectivement à KARA, KPALIMEet TABLIGBO ont recesés chacun un gros lot de 1.000.000F CFA.

A DAPAONG et NOTSE les points de vente 1115 et 2221 ont enregistré chacun un lotde 500.000F CFA.

Dans la capitale, nous avons dénombré un lot de 500.000 F CFA, un lot de 525.000FCFA, un lot de 600.000F CFA, quatre lots de 750.000F CFA, trois gros lots de 1.000.000FCFA, un gros lot de 1.250.000F CFA, un gros lot de 1.500.000F CFA, un gros lot de2.000.000F CFA, un super gros lot de 3.000.000F CFA et un maxi gros lot de 8.500.000FCFA gagnés auprès des opérateurs 60140, 90140, 30228, 6442, 7044, 9030, 70001,7130, 70321, 70322, 6429, 70200, 5031, 70337 et 70003.

Au PMU’TG, le tiercé du mardi 11 Novembre 2014, a permis à un parieur ayant trouvéla combinaison gagnante dans l’ordre de remporter la somme de 580.000F CFA.

La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du paysdans les Agences Régionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS ! BONNE CHANCE A TOUS !

Loterie Nationale Togolaise

L’UNION N°759 du 14 NOVEMBRE 2014

Etonam Sossou

300 millions de personnes et l’OMSprévenait, en 2011, que l’Afriquevivait une dangereuse transition

L’obésité en Afrique

Plus u ne sou rce de maladie que d’aisance fi nancièreL’Organisation Mondiale de la Santé met en garde contre les dangers du surpoids dans les pays du Sud. «Quoi? Comment?», s’étonne l’Occidental, «Le continent

noir ne compterait pas que des Biafrais efflanqués par la disette?» «Quoi? Comment?», s’insurge l’Africain, «En quoi le surpoids serait-il une menace?»épouse grêle se verra accusé dene pas l’entretenir comme il se doit.Les plus conscientisées au dangerdu surpoids feront appel au miracledu rembourrage: quelques chiffonsglissés dans la culotte…

Sur le continent, un tiers desfemmes et un quart des hommesseraient en surpoids. Dans la zoneaustrale, c’est la majorité des Sud-Africaines qui se d irigent versl’obésité. L’Afrique est le moinscouv e r t p a r l e s ch a în e sint e rna t ion a l es d e f a st- food .Pourtant, après les ravages de lasous-nutrition et de la malnutrition, ile st à son tour v ict ime d e l asurnutrition. Et corpulence n’est pastoujours synonyme d’opulence.L’obésité n’est plus une maladie deriches. L’épidémie mondiale touche

En Afrique de l’Ouest, on ne ditpas «être gros», on dit «être enforme». La corpulence féminine està la fois canon de beauté et signeextérieur de richesse. Quand lesEuropéennes combattent leursrondeurs à coup de liposuccions,certaines Africaines se gavent deproduits destinés à engraisser lebétail, notamment à base de cortisoneou de psychotrope

Au Togo, le culte de la corpulencea conduit à l’organisation de l’électionde Miss Nana Benz. Critère deprésélection défini par les initiateurs

du concours: peser au moins 90ki los. Une femme trop maigreent endr a circul er sur e lle desrumeurs de maladie. Le mari d’une

Le Chef du canton de TogovilleLes familles VOSSAH, DABLA et TOVOR de TogovilleM. Sylvestre Amévi DABLA, Journaliste, Consultant MédiaM. Bernard Kokou DABLA, Manager des Etablissements Bernarko&FrèresMme Louise Adjowa DABLA, épouse LADE-AHLIDJA, revendeuse àLoméOnt la profonde douleur d’annoncer le décès de

AVIS DE DÉCÈS

Les cérémonies funéraires se dérouleront comme suit :Vendredi, 14 novembre 201418h00- 21h30 : Veillée de prières et de chants, corps présent, au domicile dela défunte à Lomé quartier Hanoukopé FranciscainSamedi, 15 novembre 20146h30 : Chapelle ardente au domicile de la défunte à Togoville quartier Hétsiavi

près du lycée10h00 : Messe d’enterrement en la paroisse St Esprit de Togoville suivie de

l’inhumation au cimetière municipal12h00 : Funérailles et sortie de deuil à Togoville

Dimanche, 16 novembre 20149h30 : Messe d’action de grâces en la paroisse St Antoine de Padoue de

Hanoukopé à LoméMaison mortuaire : Maison DABLA, 26 Rue Gnogbo, juste après laPharmacie pour tous à Hanoukopé Franciscain.

DABLA Tchotcho Thérèsenée TOVOR

survenu à Lomé le 25 septembre2014 dans sa 93ème année

nu tri tionne lle. Le nombr e d esobèses âgés de moins de 5 ans yest passé de 4 millions en 1990 à

13,5 millions en 2010.Le cercle est vicieux: une femme

enceinte sous-alimentée donne plussouvent naissance à des enfants aupoids insuffisant, qui ont une capacitéplus faible que les autres à absorberles calories. À terme, ils sont plusvulnérables à la prise de kilos. Grosd’avoir été trop maigre…

Dans un contexte d’urbanisationgalopante, de bouleversement desmodes de vies et d’augmentation ducoût des produits alimentaires, la malbouffe est devegnue une règle pourles populations. Outre le fait que lesAfricains mangent trop peu de fruitset de légumes et font de moins enmoins d’exercices, c’est aussi unproblème culturel.

Aussi, les africains délaissent-ilsd e p lus e n p l us l a cu is in etr adi tionne lle pour le «pr êt- à-manger». Le contenu des assiettesa profondé me nt ch ang é e t laconsommation de sucres et degra isses ajouté es a fortementaugmenté en même temps que lesfemmes délaissaient leurs cuisinespour se l ance r d ans un e vi eprofessionnelle active.

Les chiffres de l’obésité sont tels

dans de nombreux pays, que l’OMSn’a p as hés ité à p arl er d’une«épidémie d’obésité». Les femmesrestent majoritairement les plustouchées. Elles qui travaillaientdurement dans les champs se sontlaissées rattraper par le mode devie à l’occidentale. Être grosses, c’estpour ces femmes la preuve de laréussite sociale sur un continent oùbeaucoup se couchent le ventrevide, mais c’est aussi un signe debonne santé alors que les paysafricains sont durement touchés parla pandémie du sida. En effet, lesp ersonn es cont aminé es son tcaractérisées par leur maigreur. Unefemme grosse rassure les hommes.

Après des siècles de malnutrition,l’obésité sera-t-elle le nouveau fléaudu continent ? La sonnette d’alarmee s t t ir é e e t d e s a c t ions d esensibilisation commencent a êtremises en place pour faire face à ceproblème de santé publique. Para i l l e ur s l e surpo ids touch epr inc ipa l e men t l es v il l e s qu iconcentrent 40% des populations.En milieu rural l’alimentation restesaine et les activités physiques sontimportantes.

C’est ainsi que les vidéos publiéespermettent par exemple, de voir lejournal d’informations de certainescha înes de télévision. Les nouveauxarticles parus sur certains sites internetd’informations sont eux aussi relayéspar les réseaux sociaux.

Malheureusement, au delà de lapolitique de la présence sur internetet du «m’as-tu vu ? », ces réseauxsociaux sont sous ou mal utilisés. AuxEt a ts-Un is , pre squ e tous l e sjournalistes de renom sont présentset actifs sur «Twitter». Certains d’entreeux ont d’ailleurs avoué que c’est àpartir de ce réseau qu’ils ont dénichédes scoops. Dans beaucoup depays, des hommes politiques seservent des réseaux sociaux pourgagner des voix ou de nouveauxadhérents. Les multiples applicationsdont disposent ces réseaux sociauxpermettent de trouver et d’entrer encontact avec des sources d’informationou des potentiels clients. Aux Etats-Unis toujours, la police se sert desréseaux sociaux pour recueillir desinformations sur certaines personnesqui tentent de se soustraire à la justiceou pour recueillir des témoignages.Elle lance par exemple un avis derecherche et un internaute, à desmilliers de kilomètres reconnaît

l a p e rsonn e e t lu i donn el’information. Facebook par exemplecompte à l’he ure actue lle descentaines de millions de membres àtravers le monde. On peut y retrouverdes images et vidéos inédites, recueillirdes témoignages en un temps recordsur des évènements qui ont lieu aubout du monde. D’autres réseauxsociaux sont également des minesd’informations lorsqu’on sait s’en servirà l’exemple de flickr où on partagedes images, You Tube et Daily Motionpour les vidéos ou encore Wikipédiadont les écrits sont les plus plagiéspar les étudiants.

F a c e book no us a ppr e ndé g al e me n t qu e se s me mbr e s«publient chaque mois, plus d’unmilliard de photos, des millions dev id é os e t p lus d ’un mi l l i a rdd’informations diverses&» : une mined’in formations qui peuvent être

les plus sophistiqués ». C’est donctrès « tendance » en ce moment auTogo: il faut être présent sur la toile.

On se donne rendez-vous surSkype par exemple, on profite deFacebook pour dire au monde entierqu ’on e s t e n c e mome nt e nvacances à l’étranger, qu’on estheureux en couple ou alors qu’one st a u vo la n t d e sa voi ture .Quelques futés y guettent despersonnalités pour recueillir desinformations. D’autres cherchentl’âme sœur. Les artistes élargissentleur cercle de fan, annoncent denouv e l l e s p a r u t ions e t d e sévènements. Les chefs d’entreprisevulgarisent leurs produits. Lessupports de médias glanent denouveaux lecteurs et téléspectateurs.

Les motivations avouées desin te rn au t e s son t d e se f air econna ître, de dialoguer avec desproches, de retrouver des amis oudes cama rades de cl asse, departager un centre d’intérêt oue ncor e d ’é l a r g ir un r é s e a uprofessionnel ou commercial. JeanA. pense pour sa part que « lesréseaux sociaux sont très tendanceen ce moment. Pour certains, c’estl’endroit où on doit être pour avoirle sentiment d’apparte nir à ungroup e e t mê m e d ’e x is t e r.Appartenir à un réseau social pources personnes, est comme changerrégulièrement de téléphone pourd’a utres, juste dans le but demontrer aux autres qu’on possèdeles téléphones les plus coûteux ou

Les réseaux sociauxDes canaux d’i nfo r mations mal exploités

e xp lo i t é e s pour d iv e rs i f i e rl’information contenue dans nosjournaux ou faire connaître nosproduits.

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