Sciences de la vie en Rhin supérieur

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UNE TERRE DE SAVOIRS SCIENCES DE LA VIE EN RHIN SUPÉRIEUR

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Ouvrage d'excellence (F-D-GB) présentant les plus grands scientifiques, organismes et entreprises de pointe dans le domaine des sciences de la vie dans le secteur géographique du bassin rhénan supérieur. Collection Terres de Savoirs des Editions Carré Blanc.

Transcript of Sciences de la vie en Rhin supérieur

Édition trilingue

U N E T E R R E D E S AV O I R S

SCIENCES DE LA VIEEN RHIN SUPÉRIEUR

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’Europe est fortement engagée dans la recherche et l’innovation avec le

pro gram me “Horizon 2020”. Ce nouveau programme de financement se situe

dans le droit chemin de l’“Union de l’innovation”, une initiative phare en faveur

de la croissance et de l’emploi, qui vise à stimuler et à accélérer l’innovation en

Europe.

Notre volonté de soutenir la recherche de haut niveau en Europe est relayée par

différentes mesures concrètes via le Conseil Européen de la Recherche (ERC).

Notre objectif est de renforcer le leadership en matière d’innovation industrielle

avec un soutien tout particulier aux PME et de répondre aux préoccupations

majeures partagées par l’ensemble des Européens.

Le programme “Horizon 2020” permettra de créer une passerelle entre la recher-

che et le marché, en aidant notamment les entreprises innovantes à convertir leur

percée technologique en produits viables avec un réel potentiel commercial.

La Commission européenne encourage les efforts et les investissements dans les

centres régionaux d’excellence. Le potentiel de ces régions sera pleinement atteint

lorsque les compétences seront unies, à travers une collaboration transfrontalière

et à long terme. La région du Rhin supérieur est mondialement connue dans le

domaine des sciences de la vie pour la qualité de ses centres de recherches,

ses scientifiques de haut rang, ses nombreux prix Nobel, ses entreprises de

pointe et ses start-up extrêmement innovantes. Ce livre veut être le reflet de cette

excellence.

Merci beaucoup à vous tous, et j’espère que vous apprécierez ce livre.

Máire Geoghegan-Quinn, Commissaire européenne

pour la recherche, l’innovation et la science

Mit seinem Programm „Horizon 2020“ engagiert sich Europa stark für Forschung und Innovation. Dieses neue Finanzierungsprogramm steht in direkter Verbindung mit der Flagschiff initiative „Innovationsunion“ zugunsten von Wachstum und Beschäftigung, die die Innovation inner halb Europas ankurbeln und beschleunigen möchte.Unser Wille, die europäische Spitzenforschung zu unterstützen, wird von verschiedenen konkreten Maßnahmen des Europäischen Forschungsrats (ERC) getragen. Unser Ziel ist es, durch die spezielle Unterstützung der KMU die Führung in Bezug auf industrielle Innovation auszubauen und die wichtigsten Fragen, die alle Europäer teilen, zu beantworten.Das Programm „Horizon 2020“ wird es ermöglichen, eine Brücke zwischen Forschung und Markt zu schlagen, indem es insbesondere innovativen Unter-nehmen dabei hilft, ihren Durchbruch auf technologischem Gebiet in realisier-bare Produkte mit wahrem Geschäftspotenzial umzuwandeln.Die Europäische Kommission unterstützt die Bemühungen und Investitionen in den regionalen Exzellenzzentren. Das Potenzial dieser Regionen wird dann vollends erreicht sein, wenn die Kompetenzen mittels grenzüberschrei-tender, lang fristiger Zusammenarbeit vereint sind. Die Oberrheinregion ist auf dem Gebiet der Lebenswissenschaften weltweit für die Qualität ihrer Forschungszentren, ihre hochrangigen Wissenschaftler, ihre zahlreichen Nobel-preisträger und ihre höchst innovativen Start-ups bekannt. Das vorliegende Buch möchte diese Exzellenz widerspiegeln.Vielen Dank an alle, ich hoffe, Sie haben viel Freude bei der Lektüre.

Europe is heavily engaged in research and innovation with the program “Horizon 2020”. This new funding is in the right path of the “Innovation Union” f lagship initiative for growth and employment, which aims at stimu-lating and accelerating innovation in Europe.Our commitment to support high quality research in Europe is relayed by various concrete measures through the European Research Council (ERC). Our goal is to strengthen the leadership in industrial innovation with particular support for SMEs and to address the main concerns shared by all Europeans.The program “Horizon 2020” will create a bridge between research and market, including helping innovative companies to convert their breakthrough into viable products with real commercial potential.The European Commission encourages the efforts and investments in regio-nal centers of excellence. The potential of these regions will be fully achieved once skills will be united thanks a cross-border and long-term collaboration. The upper Rhine region is known worldwide in the f ield of life sciences, for the quality of its research centers, its renowned scientists, numerous Nobel laureates, its top of the edge companies and extremely innovative start-ups. This book aims to reflect this excellence.Thank you very much to all of you, and I hope you enjoy this book.

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’Europe est fortement engagée dans la recherche et l’innovation avec le

pro gram me “Horizon 2020”. Ce nouveau programme de financement se situe

dans le droit chemin de l’“Union de l’innovation”, une initiative phare en faveur

de la croissance et de l’emploi, qui vise à stimuler et à accélérer l’innovation en

Europe.

Notre volonté de soutenir la recherche de haut niveau en Europe est relayée par

différentes mesures concrètes via le Conseil Européen de la Recherche (ERC).

Notre objectif est de renforcer le leadership en matière d’innovation industrielle

avec un soutien tout particulier aux PME et de répondre aux préoccupations

majeures partagées par l’ensemble des Européens.

Le programme “Horizon 2020” permettra de créer une passerelle entre la recher­

che et le marché, en aidant notamment les entreprises innovantes à convertir leur

percée technologique en produits viables avec un réel potentiel commercial.

La Commission européenne encourage les efforts et les investissements dans les

centres régionaux d’excellence. Le potentiel de ces régions sera pleinement atteint

lorsque les compétences seront unies, à travers une collaboration transfrontalière

et à long terme. La région du Rhin supérieur est mondialement connue dans le

domaine des sciences de la vie pour la qualité de ses centres de recherches,

ses scientifiques de haut rang, ses nombreux prix Nobel, ses entreprises de

pointe et ses start­up extrêmement innovantes. Ce livre veut être le reflet de cette

excellence.

Merci beaucoup à vous tous, et j’espère que vous apprécierez ce livre.

Máire Geoghegan-Quinn, Commissaire européenne

pour la recherche, l’innovation et la science

Mit seinem Programm „Horizon 2020“ engagiert sich Europa stark für Forschung und Innovation. Dieses neue Finanzierungsprogramm steht in direkter Verbindung mit der Flagschiff initiative „Innovationsunion“ zugunsten von Wachstum und Beschäftigung, die die Innovation inner halb Europas ankurbeln und beschleunigen möchte.Unser Wille, die europäische Spitzenforschung zu unterstützen, wird von verschiedenen konkreten Maßnahmen des Europäischen Forschungsrats (ERC) getragen. Unser Ziel ist es, durch die spezielle Unterstützung der KMU die Führung in Bezug auf industrielle Innovation auszubauen und die wichtigsten Fragen, die alle Europäer teilen, zu beantworten.Das Programm „Horizon 2020“ wird es ermöglichen, eine Brücke zwischen Forschung und Markt zu schlagen, indem es insbesondere innovativen Unter­nehmen dabei hilft, ihren Durchbruch auf technologischem Gebiet in realisier­bare Produkte mit wahrem Geschäftspotenzial umzuwandeln.Die Europäische Kommission unterstützt die Bemühungen und Investitionen in den regionalen Exzellenzzentren. Das Potenzial dieser Regionen wird dann vollends erreicht sein, wenn die Kompetenzen mittels grenzüberschrei­tender, lang fristiger Zusammenarbeit vereint sind. Die Oberrheinregion ist auf dem Gebiet der Lebenswissenschaften weltweit für die Qualität ihrer Forschungszentren, ihre hochrangigen Wissenschaftler, ihre zahlreichen Nobel­preisträger und ihre höchst innovativen Start­ups bekannt. Das vorliegende Buch möchte diese Exzellenz widerspiegeln.Vielen Dank an alle, ich hoffe, Sie haben viel Freude bei der Lektüre.

Europe is heavily engaged in research and innovation with the program “Horizon 2020”. This new funding is in the right path of the “Innovation Union” f lagship initiative for growth and employment, which aims at stimu­lating and accelerating innovation in Europe.Our commitment to support high quality research in Europe is relayed by various concrete measures through the European Research Council (ERC). Our goal is to strengthen the leadership in industrial innovation with particular support for SMEs and to address the main concerns shared by all Europeans.The program “Horizon 2020” will create a bridge between research and market, including helping innovative companies to convert their breakthrough into viable products with real commercial potential.The European Commission encourages the efforts and investments in regio­nal centers of excellence. The potential of these regions will be fully achieved once skills will be united thanks a cross­border and long­term collaboration. The upper Rhine region is known worldwide in the f ield of life sciences, for the quality of its research centers, its renowned scientists, numerous Nobel laureates, its top of the edge companies and extremely innovative start­ups. This book aims to reflect this excellence.Thank you very much to all of you, and I hope you enjoy this book.

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„ Methoden waren für mich immer nur Mittel zum Zweck - ich wollte vor allem medizinisch relevante Fragen klären, mit denen wir über die Jahre konfrontiert worden sind.“

Bereits als Sechsjähriger wusste Ueli Aebi, dass er einmal Theoretische Physik studieren wollte: „Als Kind war ich von Einstein fasziniert. Anstatt Fußball zu spielen, experimentierte ich mit Physikbau­kästen.“ Einer Anregung seines Schwiegervaters folgend studierte er nach dem Physikdiplom auch noch Molekularbiologie - und war dann der erste Doktorand in Biophysik des damals noch jungen Basler Biozentrums. Danach begann Ueli Aebi eine akademische Karriere in den USA. Nach neun Jahren erhielt er einen Ruf ans Biozentrum, wo er 1986 erster Direk-tor des nach seinem Stifter Maurice E. Müller benannten Instituts wurde. Hier leistete er Pionierarbeit auf dem Gebiet der integrativen Strukturbio-logie zur Untersuchung komplexer Strukturen. „Mittels Kombination von Röntgenkristallographie und dreidimensionaler Elektronen­mikroskopie konnten wir ganz neue Einblicke in die Hierarchie biologischer Strukturen gewinnen.“ Forschungsschwerpunkte waren dabei die Untersuchung der Struktur und Funktion des Zellskeletts sowie der Kernporenkomplexe. „Als wir 1986 ein Rastertunnelmikroskop für die Strukturbiologie beantragten, hatte dies schon ein wenig verrückt getönt“, schmunzelt Ueli Aebi, der mit seinen futuristischen Arbeiten zum Wegbereiter der Nanomedizin wurde.Auch nach der Pensionierung gibt es für das Mitglied der Europäischen Organisation für Molekularbiologie (EMBO) und der Academia Europaea viel zu tun. Sein Wissen setzt er in den Firmen Gehring Cut (chirurgische Instrumente für den Gelenkersatz), Therapeomic (Formulierung von Protein Drugs; Gewebeheilung mittels Wachstumsfaktoren) sowie Alpha-O-Peptides (Nanopartikel aus Protein) ein. „Spannende neue Heraus­forderungen...!“ so der Preisträger des Carl Zeiss Lecture Awards der Deutschen Gesellschaft für Zellbiologie sowie des Distinguished Scientist Awards der Amerikanischen Gesellschaft für Mikroskopie.

“For me, methods were always only a means to an end. I wanted to f ind answers to medically relevant questions that we have been faced with over the years.”

As early as at age six, Ueli Aebi knew he wanted to study theoretical physics : “As a young boy I was fascinated by Einstein and his work. Instead of playing football, I experimented with physics kits.” Encouraged by his father-in-law, after obtaining a master’s degree in physics, he turned his attention to molecular biology and eventually became the f irst biophysics graduate student at the Biozentrum in Basel. With his doctoral degree in hand, Ueli Aebi then began an academic career in the USA. After nine years there, he accepted a position back at the Biozentrum where, in 1986, he became the f irst director of the Maurice E. Müller Institute for Structural Biology, named after its sponsor. In this position, he performed pioneering work in the f ield of integrative structural biology aimed at solving complex structures. “ By combining X­ray crystallography with 3­dimensional electron microscopy we were able to gain comple­tely new structural insights into the hierarchical organization of large supramolecular protein assemblies.” Among his research priorities were investigations of the structure and function of the cytoskeleton and the nuclear pore complexes.“ When we asked 1986 to build a scanning tunneling microscope to look at biological specimens, it sounded a little bit crazy”, says with a smile Ueli Aebi. With his futuristic work, he became a pioneer in the f ield of nanomedicine.Although he is now retired, there is still plenty to do for this member of the European Molecular Biology Organisation (EMBO) and the Academia Europaea. His knowledge is benef itting the companies Gehring Cut (surgi-cal instruments for joint replacement), Therapeomic (protein drug formula-tions; growth factor enhanced tissue repair) and Alpha-O-Peptides (protein nanoparticles). “ An exciting new challenge !” according to the winner of both the German Society for Cell Biology Carl Zeiss Lecture Award and the Microscopy Society of America Distinguished Scientist Award.

Dès l’âge de six ans, Ueli Aebi savait déjà qu’il voudrait un jour étudier la

physique théorique : “Enfant, j’étais fasciné par Einstein. Au lieu de jouer au

football, je faisais des expériences avec des coffrets de jeux de physique.”

Suivant le conseil de son beau-père, il s’oriente vers la biologie moléculaire après

son diplôme de physique et réalise un doctorat de biophysique, une première

au Biozentrum de Bâle.

Ueli Aebi démarre alors sa carrière académique aux États-Unis et accepte

9 années plus tard un poste au Biozentrum. De retour à Bâle, il est nommé en

1986 premier directeur de l’Institut Maurice E. Müller du nom de son donateur.

Il fournit alors un travail de pionnier dans l’étude des structures biologiques

complexes. “En combinant la cristallographie des protéines et la microscopie

électronique en 3 dimensions, nous avons pu acquérir de nouvelles connais-

sances sur l’organisation hiérarchique des structures biologiques.” À cette

époque, la recherche qu’il mène se concentre principalement sur la compréhen-

sion de la structure et de la fonction du squelette cellulaire ainsi que sur les com-

plexes de pores nucléaires. “Lorsque nous avons demandé en 1986 à construire

nous-mêmes un microscope à effet tunnel pour analyser des spécimens biolo-

giques, cela semblait un peu fou”, déclare en souriant Ueli Aebi, qui est devenu,

avec ses travaux futuristes, un précurseur dans la nanomédecine.

Maintenant à la retraite, ce membre de l’Organisation Européenne de Biologie

Moléculaire (EMBO) et de l’Academia Europaea reste très occupé. Fort de

ses connaissances, il intervient auprès des sociétés Gehring Cut ( instruments

chirurgicaux pour les prothèses articulaires), Therapeomic (formulation de

médicaments protéiniques ; cicatrisation des tissus aux moyens de facteurs

de croissance) et Alpha-O-Peptides (nanoparticules issues de protéines).

“Un nouveau défi passionnant...!”, affirme le lauréat du Carl Zeiss Lecture Award

de la Société Allemande de Biologie Cellulaire et du Distinguished Scientist

Award de la Société de Microscopie d’Amérique.

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“ Pour moi, les méthodes n’ont toujours été qu’un moyen d’atteindre un but : répondre à des questions médicales importantes auxquelles

nous avons été confrontés durant ces années.”

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„Der wissenschaftliche Erfolg beruht auf unserem kreativen Denken und der Fähigkeit, durch unsere positive Einstellung Menschen.“

Bei ihrer Entscheidung für die Molekularbiologie hatte Asifa Akhtar nicht daran gedacht, Forscherin zu werden. Die heutige Direktorin der Abteilung für Chromatinregulierung des Max-Planck-Instituts in Freiburg in Breisgau erinnert sich mit Freude daran, wie ihre Leidenschaft für die Forschung aufkeimte – als Studentin in den Londoner Universitätslaboren, die unge-duldig auf die Ergebnisse der von ihr durchgeführten Forschungen wartete.Die aus Karatschi stammende Forscherin absolvierte 1993 ihr Studium am University College London (UCL) in London, bevor sie 1997 am Imperial Cancer Research Fund in Molekularbiologie promovierte. Ihre Arbeiten erstreckten sich damals auf die Gentranskription und -regulation. Ihr Interesse an Chromatin und Epigenetik wuchs, und so setzte sie ihre Ausbildung mit einem Postdoc am European Molecular Biology Labora-tory (EMBL) in Heidelberg und anschließend am Adolf-Butenandt-Institut für Molekularbiologie in München fort.2001 kehrte sie zum EMBL zurück und leitete dort eine Forschungs-gruppe, bevor sie 2009 beim Max-Planck-Institut startete. Ferner ist sie aktiv am europäischen Exzellenznetzwerk EpiGeneSys beteiligt, wo sie zu Synergien zwischen den Forschern der Epigenetik anregt.Seit kurzem ist sie auch Mitglied der European Molecular Biology Organi-zation (EMBO). Mit ihren Forschungsarbeiten an der Fruchtf liege Droso-phila melanogaster möchte sie dazu beitragen zu verstehen, wie RNA und Proteine die Expression des X-Chromosoms zwischen Männchen und Weibchen regulieren, und zu ermitteln, welche Aspekte dieser Mecha-nismen durch die Evolution hindurch bei den Säugetieren erhalten sind.

“ The key to scientif ic success is creative thinking and the ability to bring people together with a positive attitude.”

Having chosen to pursue a career in molecular biology, Asifa Akhtar never imagined becoming a researcher. As the current Director of the Depart-ment for chromatin regulation at the Max Planck Institute in Freiburg, she recalls with pleasure how she discovered her passion for research while she was a student who waited impatiently the results of her research in the university laboratories of London. Originally from Karachi, she moved to London where she graduated in biology at the University College London (UCL) in 1993. In 1997, she completed a PhD in molecular biology at the Imperial Cancer Research Fund. Her work was focused on transcription and gene regulation. Since her interest in the domain of chromatin and epigenetics keeps on growing, she went on to do postdoctoral research at the European Molecular Biology Laboratory (EMBL) in Heidelberg and then at the Adolf-Butenandt Institute for Molecular Biology in Munich.She returned to the EMBL in 2001 where she led a research group before joining the Max Planck Institute in 2009. She is also actively involved in the EpiGeneSys European network of excellence where she encourages collaborations between epigenetic researchers.As a new member of the European Molecular Biology Organisation (EMBO), her research on the Drosophila model contributes to understand how RNA and proteins regulate the expression of the X-chromosome between males and females, and explores which aspects of these mechanisms are conserved throughout evolution in mammals.

Se destinant à la biologie moléculaire, Asifa Akhtar n’avait pas imaginé

devenir chercheuse. Aujourd’hui directrice du Département de Régulation

Chroma tinienne de l’Institut Max Planck de Fribourg-en-Brisgau, elle se remé-

more avec joie comment s’est révélée sa passion pour la recherche, alors qu’elle

était étudiante dans les laboratoires universitaires londoniens et attendait avec

impatience les résultats des recherches qu’elle y menait.

Originaire de Karachi, elle rejoint Londres et obtient une licence en biologie en

1993 à l’University College London (UCL) avant de valider en 1997 son doctorat

en biologie moléculaire à l’Imperial Cancer Research Fund. Ses travaux portent

alors sur la transcription et la régulation des gènes. Son intérêt pour le domaine

de la chromatine et de l’épigénétique grandissant, elle poursuit sa formation par

un postdoc à l’European Molecular Biology Laboratory (EMBL) d’Heidelberg puis

à l’Institut de biologie moléculaire Adolf-Butenandt de Munich.

Elle retrouve l’EMBL en 2001 pour y diriger un groupe de recherche avant de

rejoindre l’Institut Max Planck en 2009. Elle est par ailleurs activement impli-

quée dans le réseau d’excellence européen EpiGeneSys où elle encourage les

synergies entre chercheurs épigénéticiens.

Membre de l’Organisation Européenne de Biologie Moléculaire (EMBO) depuis

peu, elle contribue par ses recherches sur le modèle de la droso phile à com-

prendre comment ARN et protéines régulent l’expression du chromo some X

entre mâles et femelles, et à déterminer quels aspects de ces mécanismes sont

conservés à travers l’évolution chez les mammifères.

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“Le succès scientifique repose sur notre capacité créative et notre faculté à fédérer par une attitude positive.”

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“J’ai appris toute ma vie. Je suis resté un étudiant !”

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j u l e s h o f f m a n n

L es insectes sont un fil conducteur dans la vie de Jules Hoffmann. Enfant déjà,

il les collecte dans la campagne luxembourgeoise avec son père, professeur

de sciences naturelles. À 17 ans, il publie son premier article scientifique sur

les criquets. Enfin, après des décennies de recherche fondamentale, il reçoit

en 2011 le Prix Nobel de Médecine pour ses travaux sur l’immunité innée chez

les insectes.

C’est après-guerre, au cours de vacances familiales, que Jules Hoffmann

découvre l’Alsace. Plus tard, il s’installe à Strasbourg où il se consacre à ses

études universitaires. Sorti major de l’examen de biologie générale, il intègre le

laboratoire de Pierre Joly, dont il prendra la succession en 1978. Il se lie d’amitié

avec Aimé Porte, qui l’initie à la biologie cellulaire, et fait un stage avec Pierre

Chambon, pionnier de la biologie moléculaire et génétique.

Chercheur au CNRS, Jules Hoffmann s’intéresse d’abord à l’endocrinologie

des insectes, avant d’orienter ses recherches, à la fin des années 1980, vers

les mécanismes de défense de la mouche drosophile. Conscient de la nécessité

de sortir de la “chapelle des insectes”, il se rapproche en 1991 de chercheurs

américains travaillant sur l’immunité innée chez les mammifères. Il développe

ainsi des synergies avec les universités de Yale et Harvard et bénéficie de moyens

supplémentaires.

En 1996, l’équipe de Jules Hoffmann met en évidence le rôle central du récep-

teur Toll dans le fonctionnement de l’immunité de la drosophile. Cette découverte

s’avère capitale, ce type de récepteurs, également présent chez l’homme, jouant

un rôle de déclencheur dans l’immunité adaptative.

“ I have spent my life learning. I have remained a student !”

Insects are a central theme in Jules Hoffmann’s life. Even as a child, he collected them in the Luxembourg countryside with his father, a professor of natural sciences. At 17, he published his f irst scientif ic article about crickets. And f inally, after decades of fundamental research, he received the Nobel Prize in Medicine in 2011 for his work on innate immunity in insects. It was in the post-war period, during family holidays, that Jules Hoffmann discovered Alsace. Later he moved to Strasbourg where he devoted himself to his university studies. After f inishing f irst in the general biology exam, he joined Pierre Joly’s laboratory before succeeding him in 1978. He became friends with Aimé Porte, who initiated him to cell biology and completed a short internship with Pierre Chambon, a pioneer of molecular biology and genetics.As CNRS researcher, Jules Hoffmann f irst worked on the endocrinology of insects before conducting his research on the Drosophila’s defence mecha-nisms at the end of the 1980s. In 1991, aware that it was necessary to leave the “Chapel of insects”, he approaches American researchers working on innate immunity in mammals. He develops synergies with Yale and Harvard universities and benef its from additional resources.In 1996, Jules Hoffmann’s team of highlights the central role of the Toll receptor in the functioning of the Drosophila’s immunity. This discovery proves capital as this type of receptor, also present in humans, plays a trigge-ring role in adaptive immunity.

„Ich habe mein ganzes Leben lang gelernt. Ich bin Student geblieben !“

Wie ein roter Faden ziehen sich die Insekten durch das Leben von Jules Hoffmann. Bereits als Kind auf dem Luxemburger Land sammelte er sie gemeinsam mit seinem Vater und Lehrer für Naturwissenschaften. Mit 17 Jahren veröffentlichte er seinen ersten wissenschaftlichen Artikel über die Feldheuschrecke. Nach mehreren Jahrzehnten Grundlagenforschung erhielt er schließlich 2011 den Nobelpreis in Medizin für seine Arbeiten über die angeborene Immunität bei Insekten.In der Nachkriegszeit bei einem Familienurlaub lernte Jules Hoffmann das Elsass kennen. Später zog er für sein Hochschulstudium nach Straßburg. Als Jahrgangsbester in Biowissenschaften wurde er nach seinem Examen Mitarbeiter im Labor von Pierre Joly, dessen Nachfolge er 1978 antrat. Er freundete sich mit Aimé Porte an, der ihn an die Zellbiologie heranführte, und absolvierte ein Praktikum mit Pierre Chambon, dem Pionier der Molekularbiologie und Genetik. Als Forscher am CNRS interessierte sich Jules Hoffmann zunächst für die Endokrinologie von Insekten, bevor er Ende der 80er Jahre seine Forschung auf das Abwehrsystem der Tauf liege Drosophila melanogaster lenkte. Der Notwendigkeit bewusst, aus der „Insekten-Clique“ ausbrechen zu müssen, näherte er sich 1991 amerikanischen Forschern an, die an der angeborenen Immunität von Säugetieren arbeiteten. So entwickelte er Synergien mit den Universitäten Yale und Harvard und prof itierte von zusätzlichen Mitteln.1996 wies das Team von Jules Hoffmann die zentrale Rolle des Toll-like Rezeptors bei der Immunabwehr der Tauf liege nach. Diese Entdeckung war von höchster Bedeutung – dieser Rezeptorentyp, der ebenfalls beim Menschen vorkommt, spielt als Auslöser bei der adaptiven Immunabwehr eine wichtige Rolle.

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© CNRS Photothèque.

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“Le CNRS soutient des programmes d’excellence en biologie.”

L e Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s’investit fortement

dans le domaine de la biologie qui constitue, avec la chimie, les deux axes forts

de l’organisme en Alsace.

L’histoire des sciences du vivant s’y est écrite au pluriel grâce à des initiatives

originales et aux efforts constants et conjugués de personnalités scientifiques

pour faire émerger des centres de recherche ayant acquis, depuis, une répu­

tation internationale. C’est ainsi que le CNRS crée dès 1954 le Centre de recher­

ches sur les macromolécules, puis l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire

en 1973, l’Institut de biologie moléculaire des plantes en 1987 ou encore, avec

l’Université de Strasbourg et l’Inserm, l’Institut de génétique et de biologie

moléculaire et cellulaire en 1994.

Riche en personnalités reconnues au niveau international, telles Pierre Chambon

ou Jules Hoffmann, prix Nobel 2011 de physiologie ou de médecine, l’Alsace

possède un vivier de chercheurs qui s’illustrent dans de nombreux domaines

de cette discipline.

Afin de satisfaire aux nouveaux enjeux scientifiques et sociétaux, la recherche en

biologie s’enrichit de nombreuses collaborations avec des chimistes ou encore

des physiciens, que ce soit pour l’élaboration de nouveaux médicaments ou

encore la mise au point de techniques d’avant­garde qui permettent de progres­

ser dans l’analyse du fonctionnement des cellules et des organismes.

L’excellence des sciences du vivant en

Alsace se traduit aussi par les importants

succès du CNRS et de ses laboratoires aux

appels d’offres nationaux dans le cadre des

Investissements d’avenir (Medalis, NetRNA

et Mitocross) et leur rôle prédominant dans

la coordination de projets transfrontaliers

(Interreg en biologie synthétique) ou leur

participation à de grandes infrastructures

européennes.

Observation de mouches du vinaigre (Drosophila melanogaster ) dans un tube sous loupe binoculaire, dans la salle du laboratoire Réponse immunitaire et développement chez les insectes (RIDI) consacrée à l’étude des virus.

Prélèvement de matériel végétal en serre à l’Institut de biologie moléculaire des plantes (IBMP).

„Das CNRS unterstützt Exzellenzprogramme in der Biologie.“

Das Nationale Zentrum für wissenschaftliche Grundlagenforschung (CNRS) engagiert sich stark auf dem Gebiet der Biologie, die gemeinsam mit der Chemie die beiden Hauptachsen der Organisation im Elsass bildet.Dank origineller Initiativen sowie steter und vereinter Bemühungen wissenschaftlicher Persönlichkeiten zur Gründung von Forschungszentren, die seitdem internationales Ansehen errungen haben, wird hier die Geschich te der Lebenswissenschaften vielfältig weitergeführt. So gründete das CNRS ab 1954 das Forschungszentrum für Makromoleküle, anschließend 1973 das Institut für Molekular- und Zellbiologie, 1987 das Institut für Molekularbiologie der Pf lanzen sowie 1994 gemeinsam mit der Universität Straßburg und der französischen Forschungs- und Entwicklungseinrichtung Inserm das Institut für Genetik, Molekular- und Zellbiologie. Das Elsass, reich an international anerkannten Persönlichkeiten wie Pierre Chambon und Jules Hof fmann, dem Nobelpreisträger 2011 für Physio-logie oder Medizin, verfügt über eine ausgezeichnete Talentschmiede für Forscher, die sich in zahlreichen Fachgebieten dieser Disziplin auszeichnen.Um den neuen wissenschaftlichen und gesellschaftlichen Anforderungen zu genügen, bereichert sich die Biologieforschung an zahlreichen Koopera-tionen mit Chemikern oder auch Physikern – sei es für die Entwicklung neuer Medikamente oder die Ausarbeitung hochmoderner Techniken, die einen Fortschritt in der Analyse der Funktion von Zellen und Organismen ermöglichen.Die Exzellenz der Lebenswissenschaften im Elsass schlägt sich auch in den wichtigen Erfolgen des CNRS und seiner Labore bei nationalen Aus schreibungen im Rahmen des französischen Programms Zukunfts-investitionen/Investissements d’Avenir (Medalis, NetRNA und Mitocross), in ihrer vorherrschenden Rolle bei der Koordinierung von grenzüberschreitenden Projekten (Interregprojekt für Synthetische Biologie) sowie in ihrer Beteiligung an großen europäischen Infrastrukturen nieder.

“The CNRS supports programmes of excellence in biology.”

The National Center for Scientif ic Research (CNRS) is heavily involved in the f ield of biology. Together with chemistry, they form the organisation’s two main focal points in Alsace. The history of life sciences in the region is multifaceted thanks to the creative initiatives and ongoing efforts of eminent scientists to set up research centres, which have gone on to earn international acclaim. In 1954, the CNRS created the Macromolecular Research Centre, followed by the Institute of Molecular and Cell Biology in 1973 and the Institute of Plant Molecular Biology in 1987. In collaboration with the University of Strasbourg and INSERM, the Institute of Genetics and Molecular and Cellular Biology was set up in 1994. Home to many internationally recognised personalities, such as Pierre Chambon or Jules Hoffmann, winner of the Nobel prize for Physiology or Medicine in 2011, Alsace boasts a pool of researchers who have distinguished themselves in many areas of the discipline. To meet new scientif ic and societal challenges, biological research is enriched by numerous collaborations with chemists or physicists, both for the formu-lation of new drugs and the development of innovative techniques for the analysis of the way that cells and organisms function. The excellence of life sciences in Alsace is also ref lected in the signif icant success of the CNRS and its laboratories in national competitive bidding within the Future Investments framework (Medalis, NetRNA and Mitocross) and their leading role in the coordination of cross-border projects (Interreg in synthetic biology) or their participation in major European infrastructures.

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F r e i b u r g i n s t i t u t e F o r A d v A n c e d

s t u d i e s

„Freiräume für Exzellenz innerhalb der Universität.“

Das Freiburg Institute for Advanced Studies (FRIAS) ist die erfolgreiche Antwort der Universität Freiburg in Breisgau auf die Exzellenzinitiative 2007 des Bundes und der Länder. Formuliertes Ziel war und ist es, Spitzenforschung innerhalb der Universität möglich zu machen, Nach­wuchs zu fördern und im internationalen Diskurs wieder eine stärkere Rolle zu spielen. Gemäß dem Motto „die Stärken stärken“ unterteilt sich FRIAS in Forschungsschwerpunkte, die zu gleichen Teilen Disziplinen aus den Natur­ und Geisteswissenschaften vereinen. Ergänzt werden diese durch interdisziplinäre Forschungsgruppen an den Schnittstellen von Forschungs­feldern.Die School of Life Sciences – LifeNet rückte vor allem systembiologische Projekte – Studien zur zellulären Organisation, suprazellulären Entwicklung und Funktion sowie zur molekularen Pathologie von Krankheiten – in ihren Fokus. Innerhalb von drei Fellow­Gruppen waren Freiburger Wissenschaftler, Nachwuchsforscher und externes Know­How in verschiedenen Projekten vereint. Bislang wurden allein in LifeNet rund 25 Fellows gefördert und mehr als 400 Publikationen veröffentlicht. Vor allem in der Systembiologie wirkte die Interdisziplinarität bereichernd: Mathematiker, Mediziner, Biologen und Physiker beleuchteten hier gemeinsam Fragestellungen unter verschiedenen Aspekten – und dies mit Erfolg. So stieg die Universität Freiburg im Times Higher Education Ranking innerhalb der letzten zwei Jahre um 45 Plätze.Bereits in seiner jungen Geschichte hat das Freiburger Erfolgsmodell für Exzellenz innerhalb der Universität Vorbildcharakter für andere Insti­tutionen dieser Art erreicht.

“Space for excellence within the university.”

The Freiburg Institute for Advanced Studies (FRIAS) is the University of Freiburg’s successful response to the excellence initiative 2007 of the federal government and states.The objective was, and remains, to enable top quality research within the university, to support young scientists and to play a larger role in international dialogues. “ Strengthen the strengths”: this motto acts as the basis for the division of the FRIAS into research foci, which combine disciplines from the sciences and humanities in equal measure. These are complemented by interdisci­plinary research groups at the interfaces of research f ields.The School of Life Sciences ­ LifeNet mainly focused on system biological projects: studies into cellular organisation, supracellular development and function, and the molecular pathology of illnesses. Within three groups of fellows, scientists and young researchers from Freiburg worked alongside external specialists on different projects. Around 25 fellows have been supported in LifeNet alone and more than 400 publications have been released. This interdisciplinarity has reaped particular rewards in the area of systems biology: mathematicians, medics, biologists and physicians jointly examined issues from different aspects – and with success.This is evidenced by the fact that Freiburg University has risen by 45 places in the Times Higher Education Ranking over the last two years.In its short existence, the Freiburg success model for excellence within the university has already become an example for other similar institutions.

L e FRIAS (Institute for Advanced Studies) à Fribourg est la réponse couronnée

de succès de l’Université de Fribourg-en-Brisgau à l’Initiative d’Excellence de

2007, lancée par l’État fédéral et les Länder. L’objectif énoncé était et demeure

de permettre une recherche avancée au sein de l’Université, d’encourager les

jeunes scientifiques et de jouer à nouveau un rôle plus important dans le discours

international.

Selon la devise “Consolider les forces”, FRIAS se compose de domai nes de

recherche qui réunissent de façon égale des disciplines provenant des sciences

naturelles et humaines. Elles sont complétées par des groupes de recherche

interdisciplinaires qui interviennent à l’interface des domaines de recherche.

LifeNet (School of Life Sciences) s’est concentré principalement sur des projets de

biologie des systèmes avec notamment des études sur l’organisation cellulaire,

sur le développement et la fonction supra-cellulaire, ainsi que sur les pathologies

moléculaires des maladies. Trois groupes de recherches composés de scienti-

fiques fribourgeois et de jeunes chercheurs ont travaillé sur différents projets en

partenariat avec des spécialistes externes. Jusqu’à présent, rien qu’à LifeNet,

près de 25 chercheurs ont reçu une bourse et plus de 400 publications ont été

diffusées. L’interdisciplinarité est particulièrement enrichissante dans la biologie

des systèmes où mathématiciens, médecins, biologistes et physiciens mettent

ensemble en lumière des problématiques sous différents aspects, et ce avec

succès. Durant les deux dernières années, l’Université de Fribourg-en-Brisgau

est ainsi montée de 45 places dans le classement du Times Higher Education

Ranking.

Dans sa courte existence, le modèle de réussite fribourgeois pour l’Excellence

au sein de l’université, est devenu un exemple pour d’autres institutions

comparables.

“De l’espace dédié à l’Excellence au sein de l’université.”

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H U M A N F R O N T I E R S C I E N C E P R O G R A M

O R G A N I Z A T I O N ( H F S P O )

„Wer von der HFSPO gefördert werden will, muss in der Forschung Neuland betreten.“

Die 1989 gegründete Human Frontier Science Program Organization (HFSPO) mit Sitz in Straßburg geht auf Initiative des damaligen japa­nischen Premierministers Nakasone zurück. Ziel ist es, grenzüberschrei­tende Forschung zu fördern, die insbesondere Nachwuchswissenschaftler integriert. Die HFSPO ist die einzige weltumspannende Organisation ihrer Art, hoch kompetitiv und interdisziplinär angelegt. Sie verfügt über ein Budget von knapp 60 Millionen US­Dollar und wird von den Beiträgen der 14 Mitgliedsstaaten f inanziert, von denen Japan den größten Anteil schultert. Dabei agiert die HFSPO bei der Auswahl der Projekte völlig unabhängig.Das Programm fördert interkontinentale Zusammenarbeit in der Grund­lagen forschung mit einem Fokus auf interdisziplinäre Ansätze in den Lebenswissenschaften, insbesondere auf die Erforschung komplexer Mechanismen von molekularer Ebene bis zur Systembiologie. Förderungs­kriterien sind in erster Linie herausragende Qualität, basierend auf einer interessanten Fragestellung, sowie die Neu artigkeit des Forschungsgebiets und das damit verbundene Risiko, auf das sich der Wissenschaftler einlässt. Die Dauer der einmaligen Förderung für Stipendien und Forschungspro­jekt liegt bei drei Jahren. Seit 1990 hat die Organisation mehr als 6 000 Wissenschaftler aus über 70 Ländern in ihren verschiedenen Programmen unterstützt und vielen jungen Wissenschaftlern den Start in eine erfolgreiche Karriere ermöglicht. Wie herausragend die geförderten Wissenschaftler sind, bezeugt nicht zuletzt die Vielzahl an internationalen Auszeichnungen für die von der HFSPO geförderten Wissenschaftler. Allein 18 von ihnen erhielten den Nobelpreis, unter ihnen auch der Straßburger Universitätsprofessor Jules Hoffmann, der 1995 mit einem Grant gefördert wurde und 2012 den Nobelpreis für Medizin verliehen bekam.

“Anyone wanting to be supported by the HFSPO must break new research ground.”

The Human Frontier Science Program Organization (HFSPO), founded in 1989 with its headquarters in Strasbourg, goes back to an initiative of Mr. Nakasone, the former Prime Minister of Japan. The objective is to promote cross­border research that involves particularly young scientists.The HFSPO is the only worldwide organisation of its type. It is highly competitive and places an emphasis on original, interdisciplinary research. It has a budget of around 60 million US Dollars and is f inanced by contributions from its 14 members, the largest share coming from Japan. The HFSPO acts in a completely independent manner when selecting projects.The program promotes intercontinental collaboration in basic research in the life sciences with a focus on inter­disciplinary approaches to the study of the complex mechanisms of living organisms, from the molecular level up to system level approaches.The selection criteria are the exceptional quality of the project which must tackle a particularly interesting question, as well as the novelty of the research area and the associated risk taken by the scientist. The support for fellowships and collaborative research grants is for three years.Since 1990, the Organisation has supported more than 6,000 scientists from more than 70 countries through its various programs and has helped many young scientists make a successful start to their careers. The excellence of the scientists supported by the Program is evident not least in the number of HFSPO scholars that have received international recognition. 18 of them have gone on to receive the Nobel Prize, including Jules Hoffmann, a professor from Strasbourg University, who was the recipient of a grant in 1995 and was awarded the Nobel Prize for Medicine in 2012.

L’Human Frontier Scientific Programm Organization (HFSPO), dont le siège

est à Strasbourg, fut créée en 1989 sous l’impulsion du premier ministre japo-

nais Nakasone. L’objectif de cette initiative est d’encourager la recherche au-delà

des frontières, en particulier celle qui intègre les jeunes scientifiques. Avec son

envergure mondiale, l’HFSPO est unique en son genre, hautement compétitive

et à caractère interdisciplinaire. Elle dispose d’un budget de près de 60 millions

de dollars américains financé par les contributions des 14 états membres, dont

le Japon pour la plus grande part. L’HFSPO opère néanmoins de manière totale-

ment indépendante quant au choix des projets.

Mettant l’accent sur les approches interdisciplinaires dans les sciences de la vie,

en particulier pour l’étude des fonctions complexes d’organismes vivants. Le

programme encourage les collaborations de recherche fondamentale à l’échelle

intercontinentale. Les critères d’attribution de l’aide sont d’abord la qualité

exceptionnelle du projet portant sur une question particulièrement intéressante,

de même que l’originalité du domaine de recherche et, par voie de conséquence,

le risque pris par le scientifique. La durée du financement des bourses d’études

et des projets de recherche est de 3 ans.

Depuis 1990, l’Organisation a soutenu, dans leurs programmes respectifs, plus

de 6 000 scientifiques issus de plus de 70 pays différents et a permis à de nom-

breux jeunes scientifiques de démarrer leur carrière avec succès. La multitude

de brillants bénéficiaires de bourses HFSPO témoigne, au niveau international,

de l’excellence des scientifiques soutenus par le programme. Ainsi, 18 d’entre

eux ont obtenu un prix Nobel par la suite, dont le Professeur d’université

strasbourgeois Jules Hoffmann qui a bénéficié d’une aide en 1995 et s’est vu

décerner le prix Nobel de Médecine 2012.

“Celui qui souhaite être soutenu par l’HFSPO doit ouvrir de nouveaux horizons dans la recherche.”

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Edwin Constable, vice-président à la recherche de l’Université de Bâle.

u n i v e r s i t é d e b â l e

„Wissen bewegt uns - 550 Jahre Exzellenz.“

Die Region und Universität Basel blicken auf eine lange Tradition in den Bereichen Life Sciences und Medizin zurück – von Paracelsus über die ersten Studien über Nukleinsäuren bis hin zur Gegenwart, in der die Universität und ihre Kliniken eng mit der Pharmaindustrie zusammenarbeiten.Die Universität hat die Lebenswissenschaften seit langem als zentralen Prof ilierungsbereich ausgewiesen. Ihre zentrale Schlüsselfunktion wurde im Strategieplan 2014-2021 festgehalten.Jener basiert auf einem translationalen Konzept, bei dem Grundlagen- und angewandte Wissenschaft, insbesondere im medizinischen Kontext, symbio-tisch zusammenwirken. Verstärkt wird dies mit der Gründung eines Depar-tements für Medizinische Forschung innerhalb der Medizinischen Fakultät. Wichtig für Spitzenforschung ist auch die Bereitstellung einer hervorragenden Infrastruktur – derzeit entsteht ein neues Hauptgebäude für die Biowissen-schaften. Dem Bedarf an modernsten Instrumenten zur Visualisierung von biologischen Proben bis auf Molekularebene wird durch die Errichtung von Core Facilities für Imaging und Datenverarbeitung Folge geleistet.Die assoziierten Institute Swiss TPH und Friedrich Miescher Institut haben hierbei entscheidenden Anteil. Dieses goldene Dreieck der Forschung wird durch die Interaktion mit der FHNW weiter verstärkt.Die Zusammenarbeit mit der Life Sciences-Industrie basiert auf lang jährigen Beziehungen und zunehmend auf bilateralen Kooperationsprogrammen von Forschungslaboren.All dies wäre ohne die engagierten Wissenschaftler nicht möglich, deren Enthusiasmus und Können der Universität zu ihrer Position als Innovatorin und Leader in der Life Sciences-Forschung verhelfen.Die Universität freut sich auf weitere 550 Jahre als aktive Partnerin im Basler Life Sciences-Cluster.

“Knowledge moves us - 550 years of excellence.”

The University of Basel and the region of Basel have a long tradition in life sciences and medicine – from Paracelsus to the f irst studies of nucleic acids and up to the present. It is the basis for close working relationships between the University, its aff iliated hospitals and the pharmaceutical industry. Life sciences has long been recognised as one of the University’s central missions. It continues to hold this place in the Strategic Plan for 2014-2021. It is based on a translational approach between basic and applied sciences, which is especially symbiotic in the medical context. This was reinforced with the establishment of a Department of Medical Research within the Faculty of Medicine. Providing an excellent infrastructure is important for cutting-edge research, and so a new headquarter for the life sciences is being built. The need for advanced tools for visualisation of biological specimens down to the molecu-lar level will be achieved by establishment of core facilities for imaging and related data processing. The associated Swiss Tropical & Public Health Institute and Friedrich Miescher Institute also play decisive roles. This golden triangle of research is further enhanced by interaction with the FHNW (Northwest Switzerland University of Applied Sciences). The collaboration with the life sciences industry is based on long-standing relationships and increasingly on bilateral cooperation programs between research laboratories. All this would not be possible without dedicated scientists, who through their enthusiasm and skill elevate the University to its position as an innovator and leader in life sciences research. The University is looking forward to another 550 years as an active partner in the Basel area life sciences network.

“La connaissance nous fait avancer – 550 ans d’excellence.”

L es domaines des sciences de la vie et de la médecine sont inscrits de longue

date dans l’histoire de l’Université de Bâle et sa région – depuis Paracelse en

passant par les premières études sur les acides nucléiques jusqu’à nos jours –

et constituent le fondement de collaborations étroites entre l’Université, ses

hôpitaux et l’industrie pharmaceutique.

Depuis longtemps, les sciences de la vie occupent sans aucun doute une place

centrale dans cette Université, place qu’elles conservent dans le plan stratégique

2014 – 2021.

Cette approche translationnelle entre science fondamentale et sciences appli­

quées s’exprime par une symbiose forte dans le contexte médical. Cette

tendance a été encore renforcée par la création d’un département dédié à

la recherche médicale au sein de la Faculté de Médecine.

Une recherche de pointe va de pair avec une infrastructure d’excellence, c’est

pourquoi un nouveau siège des sciences de la vie est en construction. Ce besoin

d’instruments des plus avancés pour la visualisation d’échantillons biologiques

jusqu’au niveau moléculaire se traduit par la mise en place d’une plateforme

dédiée à l’imagerie et l’exploitation de ces données.

L’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse et l’Institut Friedrich Miescher

associés à l’Université jouent également un rôle décisif. Grâce à son interaction

avec la haute école spécialisée de la Suisse du Nord­Ouest (FHNW), le potentiel

de ce Triangle d’or de la recherche se voit encore renforcé.

La collaboration avec l’industrie des sciences de la vie repose

sur une relation déjà ancienne et, de plus en plus, sur des

programmes de coopération bilatérale entre les laboratoires

de recherche.

Tout ceci ne serait bien évidemment pas possible sans l’engage­

ment des scientifiques qui grâce à leur enthousiasme et leur com­

pétence permettent de placer l’Université en termes d’innovation

et de position au plus haut niveau de la recherche en sciences

de la vie.

En tant que partenaire actif du réseau des sciences de la vie de

la région bâloise, l’Université se réjouit des 550 années à venir.… Do

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emis.

82 ScienceS de la vie en Rhin SupéRieuR une Terre de SavoirS

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D r José de Chastonay, CMO Bachem AG.

B A C H E M A G

“The peptide specialist for research and the biotech and pharmaceutical industries.”

The Bachem Group has been operating for more than forty years, and has made a name for itself as a specialist for peptides and active ingredients. It was one of the f irst companies to make peptides and amino acid deriva-tives commercially available for a wide customer base.Bachem generates around one f if th of its turnover from manufacturing bio chemicals for research purposes. These are offered in the form of a cata-logue of products to which up to two hundred chemicals are added each year, and there is also the possibility of commissioning customised molecules. The main customers for the catalogue products and custom syntheses are research laboratories from around the world.Peptides are exceptionally well suited for use as ingredients in medicines and, over the past few years, Bachem has increasingly become a supplier of active ingredients for pharmaceutical products. This represents about 80% of today’s group sales. As a service provider, it invests in the development of optimal manufacturing processes and produces active ingredients for biotech and pharmaceutical companies across the world. Peptides supplied by Bachem are also used in the veterinary sciences sector and the cosmetics industry. Alongside its headquarters in Bubendorf in the canton of Basel-Country, Bachem also has production sites in Vionnaz in the canton of Valais, in the USA and in Great Britain. Products are shipped throughout the EU from its distribution site in Weil am Rhein, where sterile products for early clinical trials are also manufactured.The Bachem Group places particular focus on ensuring that its products are of the highest quality, to guarantee perfect research conditions and the reliable manufacture of pharmaceuticals. Their success justif ies this approach: this listed company has been reporting solid f inancial f igures for many years, and is the undisputed number one in the peptide business.

„Der Peptidspezialist für Forschung, Biotech- und Pharmaindustrie.“

In den über vierzig Jahren ihres Bestehens hat sich die Bachem Gruppe als Spezialistin für Peptide und Aktivwirkstoffe einen Namen gemacht. Als eines der ersten Unternehmen machte sie Peptide und Aminosäure-derivate für eine breite Kundenbasis kommerziell zugänglich.Rund ein Fünftel des Umsatzes erwirtschaftet Bachem mit der Her stellung von Biochemikalien zu Forschungszwecken. Diese werden zum einen in Form von Katalogprodukten angeboten, deren Angebot jährlich um bis zu zweihundert Chemikalien erweitert wird. Zum anderen gibt es auch die Möglichkeit, maßgeschneiderte Moleküle in Auftrag zu geben. Hauptab-nehmer der Katalogprodukte und Kundensynthesen sind Forschungslabore aus aller Welt.Aufgrund der hervorragenden Eignung der Peptide als Wirkstoffe in Medi-kamenten entwickelte sich Bachem in den letzten Jahren mehr und mehr zu einem Anbieter von Arzneimittel-Aktivwirkstoffen. Dies entspricht heute etwa 80% des Firmenumsatzes. Als Dienstleister investiert sie in die Entwicklung optimaler Herstellungsverfahren und produziert Aktiv-wirkstoffe für Biotech- und Pharma unternehmen weltweit. Auch im Veterinärbereich und in der Kosmetik branche werden Peptide von Bachem verwendet. Neben dem Hauptsitz in Bubendorf im Kanton Basel-Landschaft führt Bachem weitere Produktionsstandorte in Vionnaz im Wallis, in den USA sowie in Großbritannien. Am Distributionsstandort im badischen Weil am Rhein werden Produkte in die ganze EU versandt und Sterilabfüllungen für die frühe klinische Erprobung durchgeführt. Ein besonderes Augenmerk legt die Bachem Gruppe auf die Spitzen - qua lität ihrer Produkte zur Sicherstellung makelloser Forschungs-bedingungen und einer reibungslosen Arzneimittelherstellung. Der Erfolg gibt ihr Recht: Seit Jahren verzeichnet das börsenkotierte Unternehmen solide Finanzkennzahlen und ist die unumstrittene Nummer Eins im Peptidgeschäft.

Avec plus de quarante ans d’existence comme spécialiste des peptides et des

substances actives, le groupe Bachem s’est fait un nom. L’entreprise a été l’une

des premières à fabriquer des peptides et des dérivés d’acides aminés destinés

à être commercialisés pour une large clientèle.

Bachem a réalisé près d’un cinquième de son chiffre d’affaires grâce à la fabrica­

tion de produits biochimiques à des fins de recherche. Ces derniers sont commer­

cialisés dans un catalogue proposant jusqu’à deux cents produits chimiques

supplémentaires chaque année. Il est également possible de commander des

molécules sur mesure. Les principaux clients des produits du catalogue et

des synthèses à façon sont les laboratoires de recherche du monde entier.

Grâce aux aptitudes exceptionnelles des peptides comme composants de

médicaments, Bachem a continuellement conforté son statut de fournisseur

de substances actives au cours des dernières années. Leur vente représente

aujourd’hui 80 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. En tant que prestataire de

services, l’entreprise a investi dans le développement de procédés de fabrication

optimisés, et produit des substances actives pour les entreprises pharmaceu­

tiques et biotechnologiques à l’échelle mondiale. Les peptides de Bachem sont

également utilisés dans le domaine vétérinaire et pour l’industrie cosmétique.

Outre son siège principal à Bubendorf dans le canton de Bâle­Campagne,

Bachem a étendu ses sites de production à Vionnaz dans le Valais, aux

États­Unis ainsi qu’en Grande­Bretagne. Depuis le site de distribution badois de

Weil Am Rhein, les produits sont expédiés dans toute l’UE et des remplissages

dans des conditions stériles sont réalisés pour les essais cliniques précoces.

Le groupe Bachem porte une attention particulière à l’excellence de ses

produits afin de garantir des conditions de recherche sans faille et une fabrication

de médicaments des plus f iables. Leur succès est justifié : depuis des années,

l’entreprise cotée en bourse enregistre des indicateurs financiers solides. Il est

incontestablement le Numéro Un sur le marché des peptides.

“Le spécialiste des peptides pour la recherche, la biotechnologie et l’industrie pharmaceutique.”

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D r François Sellal, Xavier Regnaut et D r Jean de Barry, fondateurs d’IHD.

I n n o v a t I v e H e a l t H D I a g n o s t I c s

“Tools for a better diagnostic of neurological pathologies.”

Innovative Health Diagnostics (IHD) is the result of the meeting of an INSERM researcher who initiated innovative diagnostic methods, a clinician neurologist specialized in Alzheimer’s disease and a former mana­ger of biotechnology companies. Strengthened from an initial partnership with the Institute of Cellular and Integrative Neurosciences of Strasbourg, IHD develops tools that improve the diagnostic of neurodegenerative pathologies. IHD has developed tools to help diagnose Alzheimer’s disease based on the detection of biomarkers from a simple blood screening. These tools placed on the market in 2013 allow neurologists to better focus their diagnostics and offer an earlier treatment to the patients. IHD technology also helps to improve the chain of development of new drugs. It uses validated biomarkers on cellular cultures, animal models and human cells. Biotechnology and pharmaceutical companies can therefore perform better qualif ied preclinical and clinical trials. Member of Alsace Bio­Valley and of the trinational network Neurex, IHD embodies the excellence of life sciences in the Upper Rhine region. The synergies it created between clinicians, scientists and industries are reflected by the current emergence of innovative solutions in the f ight against diseases related to aging.

„Methoden für eine bessere Diagnose neurologischer Erkrankungen.“

Innovative Health Diagnostic (IHD) ist das Ergebnis der Begegnung zwischen einem Forscher der französischen Forschungs­ und Ent­wicklungseinrichtung INSERM, der innovative Diagnosemethoden begründete, eines praktizierenden Neurologen und Alzheimer­Spezialisten sowie einem mit der Leitung von Biotechnologieunternehmen bestens vertrauten Unternehmer. Dank einer initialen Partnerschaft mit dem Ins­titut für Zelluläre und Integrative Neurowissenschaften (INCI) entwickelt IHD Methoden, die eine verbesserte Diagnose von neurodegenerativen Krankheiten ermöglichen.So hat IHD Tests zur Diagnose von Alzheimer ausgearbeitet, die auf dem Nachweis von Biomarkern in einer einfachen Blutprobe beruhen. Diese ab 2013 auf dem Markt erhältlichen Methoden ermöglichen den Neurologen eine bessere Objektivierung ihrer Diagnosen und eine frühzeitigere Betreuung der Patienten.Die Technologie von IHD ermöglicht ebenso die Verbesserung der Ent wicklungskette neuer Medikamente: Sie verwendet zugelassene Biomarker sowohl auf Ebene der Zellkultur als auch auf der des Tiers oder des Menschen – so können die Biotechnologie­/Pharmaunternehmen besser qualif izierte vorklinische und klinische Versuche durchführen.Als Mitglied von Alsace BioValley und des trinationalen Netzwerks Neurex verkörpert IHD die Exzellenz der Life Sciences am Oberrhein. Die Synergien, die es zwischen praktizierenden Ärzten, Wissenschaftlern und Unternehmern zu schaffen verstand, äußern sich heute in der Emergenz innovativer Lösungen im Kampf gegen die mit dem Altern der Bevölkerung verbundenen Krankheiten.

Innovative Health Diagnostic (IHD) est le fruit de la rencontre d’un chercheur

INSERM à l’origine de méthodes de diagnostic innovantes, d’un neurologue

clinicien spécialiste de la maladie d’Alzheimer et d’un entrepreneur rompu à la

direction de sociétés de biotechnologies. Fort d’un partenariat initial avec l’Institut

des Neurosciences Cellulaires et Intégratives de Strasbourg, IHD développe des

outils permettant d’améliorer le diagnostic des pathologies neurodégénératives.

IHD a ainsi mis au point des outils d’aide au diagnostic de la maladie d’Alzheimer

reposant sur la détection de biomarqueurs à partir d’un simple prélèvement

sanguin. Ces outils mis sur le marché en 2013 permettent aux neurologues de

mieux objectiver leurs diagnostics et offrent une prise en charge plus précoce

des patients.

La technologie d’IHD permet également d’améliorer la chaîne de développe-

ment des nouveaux médicaments. Elle utilise en effet des biomarqueurs valides

aussi bien au niveau de la culture cellulaire que chez l’animal ou l’homme. Les

sociétés de biotechnologie/pharma peuvent ainsi mener des essais précliniques

et cliniques mieux qualifiés.

Membre d’Alsace BioValley et du réseau trina tional

Neurex, IHD incarne l’excellence des sciences de

la vie dans le Rhin supérieur. Les synergies qu’elle

a su y créer entre cliniciens, scientifiques et indus-

triels se traduisent aujour d’hui par l’émergence

de solutions innovantes dans la lutte contre les

maladies liées au vieillissement de la population.

“Des outils pour mieux diagnostiquer les pathologies neurologiques.”

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104 ScienceS de la vie en Rhin SupéRieuR une Terre de SavoirS

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n o v a r t i s

“Changing the practice of medicine.”

In the heart of the Upper Rhine Valley lies an exceptional scientif ic endeavor. Here, in a state-of-the-art campus in Basel, more than 2,500 scientists, physicians and others from the Novartis Institutes for BioMedical Research (NIBR) are working to discover innovative medicines that address unmet medical need.At the earliest stages of research, NIBR’s priorities are determined by the needs of patients and its understanding of diseases, not the potential market size of a medicine.Indeed, medicines developed by NIBR treat some of the world’s most com-mon diseases including arthritis, multiple sclerosis, diabetes, heart disease, respiratory disease, osteoporosis and many types of cancer. But NIBR also has a special focus on rare diseases and those of the developing world. Patients with these conditions are often in critical need of new medicines. Right now, scientists at NIBR are inves tigating treatments for more than 40 rare diseases. Meanwhile, they are targeting infectious tropical diseases such as malaria and tuberculosis. St Johann campus is NIBR’s largest research center. It is at the epicenter of BioValley, the Upper Rhine Valley’s cluster of companies and universities doing pioneering biotechnology research. NIBR associates have world- leading scientif ic expertise in areas such as high-throughput screening, natural products, biomarker development, biologics, regenerative medicine and epigenetics.Alongside NIBR at St Johann is the Friedrich Miescher Institute (FMI). FMI is dedicated to fundamental biomedical research in neurobiology, epigenetics and cancer mechanisms.

„Neue Perspektiven für die Medizin.“

Im Herzen des Oberrheintals liegt ein aussergewöhnliches wissenschaftliches Unternehmen. Hier, auf einem hochmodernen Campus in Basel, arbeiten mehr als 2 500 Wissenschaftler, Ärzte und andere Mitarbeiter an den Novartis Institutes for BioMedical Research (NIBR), um innovative Medikamente zu entdecken, die unerfüllte medizinische Bedürfnisse erfüllen.In den frühesten Phasen der Forschung werden Prioritäten von NIBR von den Bedürfnissen der Patienten und dem Verständnis von Krankheiten be stimmt, nicht anhand der potenziellen Marktgröße eines Arzneimittels.In der Tat behandeln Medikamente von NIBR einige der weltweit häuf igsten Krankheiten, einschließlich Arthritis, Multiple Sklerose, Diabetes, Herz-Kreislauferkrankungen, Atemwegserkrankungen, Osteo-porose und viele Arten von Krebs. Aber ein besonderer Fokus wird auf seltene Krankheiten und Krankheiten der Entwicklungsländer ebenfalls gelegt. Patienten mit diesen Erkrankungen haben oft einen kritischen Bedarf an neuen Medikamenten. Im Moment untersuchen NIBR Wissenschaftler Behandlungen für mehr als 40 seltene Krankheiten. Gleichzeit konzentrieren sie sich auf tropische Infektionskrankheiten wie Malaria und Tuberkulose.Der Campus St. Johann ist das größte Forschungszentrum von NIBR. Er liegt im Epizentrum vom BioValley, einem Cluster von Unter nehmen und Hochschulen im Oberrheintal, die bahnbrechende biotechnologische Forschung leisten. Ihre Mitarbeiter in Basel verfügen über ein weltweit führendes wissenschaftliches Fachwissen in Bereichen wie High-Through-put-Screening, Natur produkte, Biomarker-Entwicklung, Biologika, regene-rative Medizin und Epigenetik.Neben den NIBR in St. Johann gibt es das Friedrich Miescher Institut (FMI). Das FMI beschäftigt sich mit grundlegender biomedizinischer Forschung in der Neurobiologie, Epigenetik und Krebsmechanismen.

L a vallée du Rhin supérieur est reconnue pour sa démarche scientifique

exceptionnelle. Sur un campus bâlois à la pointe du progrès, plus de 2 500

scientifiques, médecins et autres spécialistes des Instituts Novartis pour la

Recherche Biomédicale (NIBR), unissent leurs efforts afin de découvrir des

médicaments innovants qui répondent aux besoins médicaux non satis-

faits.

Aux premiers stades de la recherche, les priorités des NIBR sont déter-

minées par les besoins des patients et la compréhension des patholo-

gies, et non par la taille du marché potentiel d’un médicament.

En effet, les médicaments développés par les NIBR traitent certaines des

affections les plus fréquentes au monde y compris l’arthrite, la sclérose en

plaques, le diabète, les cardio pathies, les maladies respiratoires, l’ostéo-

porose et de nombreux types de cancer. Les recherches sur les maladies

rares et les pathologies des pays en développement restent également

prioritaires. Les patients atteints de telles affections ont souvent un besoin

crucial de nouveaux médicaments. Actuellement, les scientifiques des NIBR

étudient des traitements destinés à plus de 40 maladies rares et ciblent les

maladies infectieuses tropicales, telles que la malaria et la tuberculose.

Le campus de St Johann est le plus grand centre de recherche des

Instituts Novartis pour la Recherche Biomédicale. Il est situé à l’épicentre de

la BioValley, pôle de compétitivité composé de sociétés et d’universités de

la vallée du Rhin supérieur qui réalisent des recherches biotechno logiques

innovantes. Ses collaborateurs présents sur le site bâlois possèdent des

compétences scientifiques de niveau mondial, dans des secteurs tels

que le criblage à haut-débit, les produits naturels, le développement de

biomarqueurs, les produits biologiques, la médecine régénératrice et

l’épigénétique.

À côté des NIBR de St Johann, se trouve l’Institut Friedrich Miescher (FMI).

Le FMI est dédié à la recherche biomédicale fondamentale en neurobiologie,

en épigénétique et sur les mécanismes du cancer.

“Changer la pratique de la médecine.”

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Édition trilingue

U N E T E R R E D E S AV O I R S

SCIENCES DE LA VIEEN RHIN SUPÉRIEUR

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