Schéma 1. LA PRODUCTION · tion de la nourriture typique estonienne, de former l’image de la...

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Ministère Estonien de l’Agriculture 39/41, rue Lai 15056 Tallinn, Estonie Tel +372 625 6101 Fax +372 625 6200 Mél: [email protected], www.agri.ee La nourriture traditionnelle estonienne a été, à travers l’his- toire, pour la plupart ce qui provient du champ, du pâturage, du potager et du verger ou du cours d’eau situé à côté de la cour. La nourriture est caractéristique de notre nature – le ciel bleu de l’Estonie, la terre noire et les champs dorés de céréales. L’authenticité de notre pays et de notre peuple. Toute l’agriculture de l’Estonie a été traditionnellement orien- tée vers la production des aliments. Depuis longtemps, les denrées alimentaires occupent une place dominante dans les échanges avec les peuples voisins, l’exportation des aliments au sens moderne est née au 17e siècle. A partir de cette date, la qualité de la nourriture estonienne a valu des appréciations élevées aux concours européens; les Estoniens eux-mêmes l’es- timent beaucoup. Nous avons pour objectif de garantir une nourriture sûre et conforme aux exigences de tous les points de vue. Cet objectif peut être atteint par la conformité aux exigences des activités liées à toute la chaîne de la manipulation de la nourriture – à partir de la fabrication des matières pre- mières des aliments jusqu’à leur mise à la disposition du consommateur. D’un autre côté, il convient de garantir également que les consommateurs puissent recevoir des informations suffisantes et véridiques sur les aliments, sur lesquelles ils peuvent reposer leurs choix. Les bases de la législation en matière de nourriture (à savoir la manipulation des matières premières des ali- ments et des aliments, le contrôle du manipulateur par lui-même et la surveillance par l’État) sont indiquées dans la Loi estonienne sur la nourriture et dans le règlement 178/2002/CE du Parlement européen et du Conseil éta- blissant les principes généraux et les prescriptions géné- rales de la législation alimentaire, instituant l’Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des procé- dures relatives à la sécurité des denrées alimentaires. Conformément à la Loi sur la nourriture, en Estonie la surveillance de la nourriture par l’État est exercée par les fonctionnaires de surveillance du Service vétérinaire et alimentaire, de l’Inspection de protection de la santé et du Service de protection des consommateurs. En vertu de cette loi, certaines missions sont confiées également aux fonctionnaires du Service des impôts et des douanes. Selon les données du Service vétérinaire et alimentaire, au 1 er novembre 2006, l’Estonie comptait 38 entreprises de transformation du lait immatriculées (dont 6 entreprises qui transforment le lait de leur propre ferme) et 122 (par rapport à 138 l’année précédente) entreprises de manipu- lation de la viande (dont 17 avec une grande et 121 avec une petite capacité de manipulation). Au 10 octobre 2006, les entreprises qui manipulent des matières premières et des aliments d’origine non animale étaient au nombre de 334, dont 187 appartenaient à l’industrie de transforma- tion des céréales et des produits de céréales, 151 manipu- laient des produits de pain, de boulangerie et de pâtisserie et des biscuits (ci-après «produits de pain et de boulange- rie»), 21 manipulaient des céréales et des produits dérivés ESTONIE LA NOURRITURE ET LA SÉCURITÉ DE DENRÉES ALIMENTAIRES L’INDUSTRIE ALIMENTAIRE Pendant les 9 premiers mois de l’année 2006, les entre- prises de l’industrie alimentaire ont produit des ali- ments pour un total de 11,1 milliards de couronnes, ce qui constitue 18% de la production totale de l’industrie de transformation. 28% de la production ont été expor- tés. La plus grande partie de la production de l’industrie alimentaire estonienne est constituée toujours de la production de l’industrie laitière (29%), de celle des boissons (21%) et de celle de la viande (18%). Les bénéfices réalisés par l’industrie alimentaire durant le premier semestre de l’année 2006 étaient de 420 mil- lions de couronnes selon les estimations provisoires, ce qui constituait en moyenne 4,5 % du chiffre d’affaires. LA PRODUCTION Selon les données provisoires, la production totale de l’indus- trie alimentaire était, durant les 9 premiers mois de 2006, de 11,1 milliards de couron- nes, ce qui dépasse de 16% celle de la même période de l’année précédente. En ce qui concerne la valeur pécuniai- re des produits, 29 % (3,2 mil- liards de couronnes) de cette production étaient constituée de produits laitiers, viennent ensuite les boissons (21%, soit 2,4 milliards de couronnes) et les produits de viande (18%, soit 2,0 milliards de couronnes) (schéma no 1). Schéma 1. Structure de l’industrie alimentaire (%), les 6 premiers mois de l’année 2006 18% viande et produits de viandee 9% poisson et produits de poisson 4% fruits et légumes 29% produits laitiers 2% fourrage fini 13% produits de pain et de boulangerie 21% production des boissons 4% divers* Source: Service estonien des statistiques * production de l’huile et de la graisse, de la farine et des céréales LA SÉCURITÉ DE DENRÉES ALIMENTAIRES L’inspection de protection de la santé a pour mission d’exercer une surveillance sur les entreprises de vente au détail et de restauration. Le Service vétérinaire et ali- mentaire est tenu d’exercer un contrôle sur tous les autres manipulateurs d’aliments (par exemple la production et la première transformation des matières premières de la nourriture, les entreprises de l’industrie alimentaire, les entrepôts de vente en gros, les entreprises de transport). Le Service de protection des consommateurs exerce une surveillance sur le respect des exigences relatives à la pré- sentation des informations et sur l’exactitude des don- nées présentées au stade de la vente au détail et en gros. Le Service des impôts et des douanes vérifie dans certains cas, dans les postes frontières, les documents qui accom- pagnent les aliments d’origine non animale. de céréales. Selon les données de l’Inspection de la pro- duction végétale, l’Estonie comptait, au 26 octobre 2006, 28 sociétés intermédiaires vendant des fourrages. Les entreprises fabriquant des fourrages finis étaient au nom- bre de 15 au 12 juillet 2006. Dans le premier semestre 2006, les entreprises de l’indus- trie alimentaire occupaient en moyenne 17.447 personnes. 2885 personnes travaillaient dans le secteur de la viande, 2765 dans celui du poisson et 2539 dans celui du lait. Dans l’industrie alimentaire, le salaire brut moyen était, dans le premier semestre 2006, de 7721 couronnes, ce qui est inférieur de 539 couronnes, soit d’environ 7%, au salai- re brut moyen. La plus grande partie de la production totale de l’industrie alimentaire estonienne est constituée de celle de l’industrie laitière (29%), bien que par rapport à la même période de l’année 2005, l’importance de l’in- dustrie laitière ait diminué de 2%. L’importance de la production totale du secteur des boissons et de celui du poisson et des produits de pois- sons a grandi d’1%. La production des secteurs suivants a diminué: les produits de pain et de boulangerie (de 2%), la viande et les produits de viande (d’1%) et les produits laitiers (de 1%). Le pourcentage des fruits et des légumes (4%) et des fourrages finis (2%) est resté le même. Schéma 2. Importance des secteurs dans la production totale de l’industrie alimentaire (%), 2002 à 2006 2002 2004 2005 2006 Industrie laitière Production de boissons Industrie de la viande Industrie du poisson Industrie du pain et boulangerie Source: Service estonien des statistiques * Les données des 9 premiers mois En coopération avec d’autres autorités, les associations professionnelles et avec plu- sieurs autres partenaires, le Ministère de l’Agriculture a établi un plan de développe- ment «La nourriture estonienne», qui a pour objectif de développer la durabilité du sec- teur alimentaire estonien à travers des activi- tés d’information et de commercialisation. Deux objectifs principaux peuvent être relevés: - le développement durable du secteur alimentaire estonien - la protection des intérêts et l’information des consommateurs. Le plan de développement a été établi pour la période 2006–2008. Pen- dant cette période de trois ans, il est envisagé de faire le bilan de la situation de la fabrication, de la transformation et de la commercialisa- tion de la nourriture typique estonienne, de former l’image de la nour- riture estonienne, d’améliorer la compétitivité des denrées alimentaires typiques, les connaissances des consommateurs et leur satisfaction en ce qui concerne la nourriture et les denrées alimentaires estoniens. Le plan de développement va être réalisé à l’aide de divers projets nés en coopération entre le secteur public, le secteur privé et le secteur ter- tiaire. Parmi les activités, différents supports d’information, études, for- mations, séminaires et campagnes d’information jouent un rôle impor- tant. Pour des renseignements sur le plan de développement et sur la nourriture estonienne, consultez le site www.eestitoit.ee. LA NOURRITURE ESTONIENNE

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Page 1: Schéma 1. LA PRODUCTION · tion de la nourriture typique estonienne, de former l’image de la nour-riture estonienne, d’améliorer la compétitivité des denrées alimentaires

Ministère Estonien de l’Agriculture 39/41, rue Lai 15056 Tallinn, Estonie Tel +372 625 6101 Fax +372 625 6200 Mél: [email protected], www.agri.ee

La nourriture traditionnelle estonienne a été, à travers l’his-toire, pour la plupart ce qui provient du champ, du pâturage, du potager et du verger ou du cours d’eau situé à côté de la cour. La nourriture est caractéristique de notre nature – le ciel bleu de l’Estonie, la terre noire et les champs dorés de céréales. L’authenticité de notre pays et de notre peuple.

Toute l’agriculture de l’Estonie a été traditionnellement orien-tée vers la production des aliments. Depuis longtemps, les denrées alimentaires occupent une place dominante dans les échanges avec les peuples voisins, l’exportation des aliments au sens moderne est née au 17e siècle. A partir de cette date, la qualité de la nourriture estonienne a valu des appréciations élevées aux concours européens; les Estoniens eux-mêmes l’es-timent beaucoup.

Nous avons pour objectif de garantir une nourriture sûre et conforme aux exigences de tous les points de vue. Cet objectif peut être atteint par la conformité aux exigences des activités liées à toute la chaîne de la manipulation de la nourriture – à partir de la fabrication des matières pre-mières des aliments jusqu’à leur mise à la disposition du consommateur. D’un autre côté, il convient de garantir également que les consommateurs puissent recevoir des informations su� santes et véridiques sur les aliments, sur lesquelles ils peuvent reposer leurs choix.

Les bases de la législation en matière de nourriture (à savoir la manipulation des matières premières des ali-ments et des aliments, le contrôle du manipulateur par lui-même et la surveillance par l’État) sont indiquées dans la Loi estonienne sur la nourriture et dans le règlement 178/2002/CE du Parlement européen et du Conseil éta-blissant les principes généraux et les prescriptions géné-rales de la législation alimentaire, instituant l’Autorité européenne de sécurité des aliments et � xant des procé-dures relatives à la sécurité des denrées alimentaires.

Conformément à la Loi sur la nourriture, en Estonie la surveillance de la nourriture par l’État est exercée par les fonctionnaires de surveillance du Service vétérinaire et alimentaire, de l’Inspection de protection de la santé et du Service de protection des consommateurs. En vertu de cette loi, certaines missions sont con� ées également aux fonctionnaires du Service des impôts et des douanes.

Selon les données du Service vétérinaire et alimentaire, au 1er novembre 2006, l’Estonie comptait 38 entreprises de transformation du lait immatriculées (dont 6 entreprises qui transforment le lait de leur propre ferme) et 122 (par rapport à 138 l’année précédente) entreprises de manipu-lation de la viande (dont 17 avec une grande et 121 avec une petite capacité de manipulation). Au 10 octobre 2006, les entreprises qui manipulent des matières premières et des aliments d’origine non animale étaient au nombre de 334, dont 187 appartenaient à l’industrie de transforma-tion des céréales et des produits de céréales, 151 manipu-laient des produits de pain, de boulangerie et de pâtisserie et des biscuits (ci-après «produits de pain et de boulange-rie»), 21 manipulaient des céréales et des produits dérivés

ESTONIE

LA NOURRITURE ET LA SÉCURITÉ DE DENRÉES ALIMENTAIRES

L’INDUSTRIE ALIMENTAIRE

Pendant les 9 premiers mois de l’année 2006, les entre-prises de l’industrie alimentaire ont produit des ali-ments pour un total de 11,1 milliards de couronnes, ce qui constitue 18% de la production totale de l’industrie de transformation. 28% de la production ont été expor-tés. La plus grande partie de la production de l’industrie alimentaire estonienne est constituée toujours de la production de l’industrie laitière (29%), de celle des boissons (21%) et de celle de la viande (18%).

Les béné� ces réalisés par l’industrie alimentaire durant le premier semestre de l’année 2006 étaient de 420 mil-lions de couronnes selon les estimations provisoires, ce qui constituait en moyenne 4,5 % du chi� re d’a� aires.

LA PRODUCTION

Selon les données provisoires, la production totale de l’indus-trie alimentaire était, durant les 9 premiers mois de 2006, de 11,1 milliards de couron-nes, ce qui dépasse de 16% celle de la même période de l’année précédente. En ce qui concerne la valeur pécuniai-re des produits, 29 % (3,2 mil-liards de couronnes) de cette production étaient constituée de produits laitiers, viennent ensuite les boissons (21%, soit 2,4 milliards de couronnes) et les produits de viande (18%, soit 2,0 milliards de couronnes) (schéma no 1).

Schéma 1. Structure de l’industrie alimentaire (%), les 6 premiers mois de l’année 2006

18% viande et produits de viandee

9% poisson et produits de poisson

4% fruits et légumes

29% produits laitiers

2% fourrage � ni

13% produits de pain et de boulangerie

21% production des boissons

4% divers*

Source: Service estonien des statistiques

* production de l’huile et de la graisse, de la farine et des céréales

LA SÉCURITÉ DE DENRÉES ALIMENTAIRES

L’inspection de protection de la santé a pour mission d’exercer une surveillance sur les entreprises de vente au détail et de restauration. Le Service vétérinaire et ali-mentaire est tenu d’exercer un contrôle sur tous les autres manipulateurs d’aliments (par exemple la production et la première transformation des matières premières de la nourriture, les entreprises de l’industrie alimentaire, les entrepôts de vente en gros, les entreprises de transport). Le Service de protection des consommateurs exerce une surveillance sur le respect des exigences relatives à la pré-sentation des informations et sur l’exactitude des don-nées présentées au stade de la vente au détail et en gros. Le Service des impôts et des douanes véri� e dans certains cas, dans les postes frontières, les documents qui accom-pagnent les aliments d’origine non animale.

de céréales. Selon les données de l’Inspection de la pro-duction végétale, l’Estonie comptait, au 26 octobre 2006, 28 sociétés intermédiaires vendant des fourrages. Les entreprises fabriquant des fourrages � nis étaient au nom-bre de 15 au 12 juillet 2006.

Dans le premier semestre 2006, les entreprises de l’indus-trie alimentaire occupaient en moyenne 17.447 personnes. 2885 personnes travaillaient dans le secteur de la viande, 2765 dans celui du poisson et 2539 dans celui du lait.

Dans l’industrie alimentaire, le salaire brut moyen était, dans le premier semestre 2006, de 7721 couronnes, ce qui est inférieur de 539 couronnes, soit d’environ 7%, au salai-re brut moyen.

La plus grande partie de la production totale de l’industrie alimentaire estonienne est constituée de celle de l’industrie laitière (29%), bien que par rapport à la même période de l’année 2005, l’importance de l’in-dustrie laitière ait diminué de 2%. L’importance de la production totale du secteur des boissons et de celui du poisson et des produits de pois-sons a grandi d’1%. La production des secteurs suivants a diminué: les produits de pain et de boulangerie (de 2%), la viande et les produits de viande (d’1%) et les produits laitiers (de 1%). Le pourcentage des fruits et des légumes (4%) et des fourrages � nis (2%) est resté le même.

Schéma 2. Importance des secteurs dans la production totale de l’industrie alimentaire (%), 2002 à 2006

2002200420052006

Industrie laitière

Production de boissons

Industrie de la viande

Industrie du poisson

Industrie du pain et

boulangerie

Source: Service estonien des statistiques

* Les données des 9 premiers mois

En coopération avec d’autres autorités, les associations professionnelles et avec plu-sieurs autres partenaires, le Ministère de l’Agriculture a établi un plan de développe-ment «La nourriture estonienne», qui a pour objectif de développer la durabilité du sec-teur alimentaire estonien à travers des activi-tés d’information et de commercialisation.

Deux objectifs principaux peuvent être relevés:

- le développement durable du secteur alimentaire estonien- la protection des intérêts et l’information des consommateurs.

Le plan de développement a été établi pour la période 2006–2008. Pen-dant cette période de trois ans, il est envisagé de faire le bilan de la situation de la fabrication, de la transformation et de la commercialisa-tion de la nourriture typique estonienne, de former l’image de la nour-riture estonienne, d’améliorer la compétitivité des denrées alimentaires typiques, les connaissances des consommateurs et leur satisfaction en ce qui concerne la nourriture et les denrées alimentaires estoniens.

Le plan de développement va être réalisé à l’aide de divers projets nés en coopération entre le secteur public, le secteur privé et le secteur ter-tiaire. Parmi les activités, di� érents supports d’information, études, for-mations, séminaires et campagnes d’information jouent un rôle impor-tant. Pour des renseignements sur le plan de développement et sur la nourriture estonienne, consultez le site www.eestitoit.ee.

LA NOURRITURE ESTONIENNE

Page 2: Schéma 1. LA PRODUCTION · tion de la nourriture typique estonienne, de former l’image de la nour-riture estonienne, d’améliorer la compétitivité des denrées alimentaires

Schéma 7. Structure de l’exportation des produits agricoles 2005, % du montant

23% Poisson et produits de poisson

20% Lait et produits laitiers

17% Boissons, bière, alcool

7% Viande et produits de viande

33% Autres produits

Le marché estonien de la viande pendant les 8 premiers mois de 2006 est caractéri-sé par une gamme de produits similaire, un faible niveau de spécialisation et une concurrence vive sur le marché intérieur. Les exportations de la viande et des pro-duits de viande constituent 6,9% de tou-tes les exportations des produits agrico-les (pendant la même période en 2005 ce pourcentage était de 7,2%).

En ce qui concerne la viande et les produits de viande, la balance commerciale exté-rieure pendant les 8 premiers mois de 2006 était négative (-351,5 millions de couron-nes) et en 2005 elle était également néga-tive pendant la même période (-318,3 mil-lions de couronnes).

Durant les 8 premiers mois de 2006, les exportations des produits de viande étaient de 346,8 millions de couronnes. La plupart de la production va dans les pays de l’UE (94,1%), les plus grands partenaires sont restés les mêmes : la Lettonie (33,9%) et la Lituanie (31%). Les exportations vers la Rus-sie représentent 4,4% de toutes les expor-tations des produits de viande.

Dans la même période de l’année 2005, les exportations des produits de viande étaient de 328,7 millions de couronnes. La plupart de la production a été exportée vers les États membres de l’UE (97%). Les partenai-res les plus importants étaient la Lettonie (39,8%) et la Lituanie (34,8%). En 2005, les exportations vers la Russie représentaient 1,8% des exportations.

L’INDUSTRIE DE LA VIANDE

L’INDUSTRIE DES CÉRÉALES

La production L’industrie transformant les céréales et les produits de céréales donne, en ce qui concerne la valeur, environ 15% de la production totale de l’industrie alimentaire estonien-ne. Plus de trois quarts de cette production est constituée de la production totale des entreprises fabriquant des pro-duits de pain et de boulangerie et un quart, c’est la pro-duction totale des entreprises fabriquant des farines et des céréales et des fourrages � nis (schéma 5).

Schéma 3. Fabrication de produits laitiers de 2003 à 2006 (mille t)

Selon les données du Service estonien des statistiques, l’Estonie a produit, durant les 9 premiers mois de 2006, 527,2 tonnes de lait cru (tableau 1), soit 3,1% de plus que pendant la même période en 2005. Les entreprises de trans-formation du lait se sont approvisionnées en lait dans une quantité qui constituait 87,7% de toute la production, soit 462,1 mille tonnes. La quantité du lait acheté par les indus-tries du lait a augmenté durant les 9 premiers mois de 2006

L’INDUSTRIE LAITIÈRE

Tableau 1.

* selon les données des 9 premiers mois

Ier semestre 2003 2004 2005 2006*

Production du lait crue (en mille tonnes)

613.0 652.4 670.4 527.2

Lait acheté, % 79 82 85 88

Source: Service estonien des statistiques

de 5,2%, par rapport aux 9 premiers mois de 2005.

Le lait acheté contenait en moyenne 4,0 % de matière gras-se et 3,3% de protéines. Le prix d’achat du lait cru des 9 pre-miers mois de 2006 était en moyenne de 3,798 couronnes/kg, ce qui représente 4,7%, soit 18,6 cents de moins que dans la même période de 2005.

Selon les données provisoires, l’importance de l’industrie laitière par rapport à la production totale de l’industrie de la transformation constituait, durant les 9 premiers mois de l’année 2006, 5,0% de la production totale de l’indus-trie de transformation et 28,6% de l’industrie alimentaire. Le développement de la production (schéma 3) est carac-térisé par une orientation vers les produits avec une valeur ajoutée élevée. Selon les données provisoires, la production des produits suivants a diminué: le lait écrémé en poudre (-26,7%), le lait en poudre entier (-24,9%) et le beurre (-2,1%). La production des produits suivants a augmenté: le froma-ge blanc (18,7%), le fromage (16,4%), la crème (8,0%) et les produits laitiers fermentés (6,0%). La production du lait de consommation a également augmenté (de 25,7%).

2003 2004 2005 2006

fromage blanc

fromage

beurre (80 à 90%)

lait écrémé en poudre

lait en poudre et mélanges

lait acidi� é

crème

lait de consommation

Source: Service estonien des statistiques

Compte tenu les 8 premiers mois de l’année 2006, la balance commerciale extérieure des produits lai-tiers était toujours positive (+787,2 millions de cou-ronnes), les exportations de ces produits dépas-sent 5,6 fois leurs importations. Les exportations des produits laitiers constituaient 19,3% de toutes les exportations des produits agricoles (4958,6 mil-lions de couronnes) et 30,9% des exportations des produits alimentaires.

La plupart de la production a été exportée vers les États membres de l’Union européenne (83,8%). Les plus grands partenaires commerciaux parmi les États membres de l’UE étaient l’Allemagne (2,6%), la Lettonie (18,3%) et les Pays Bas (8,7%). Les exportations vers la Russie ont augmenté 1,8 fois (66,3 millions de couronnes), en constituant 15,4% de toutes les exportations.

Les produits les plus exportés étaient, durant les 8 premiers mois de l’année en cours, le fromage, le lait en poudre et les produits laitiers non conden-sés. Les exportations des produits de lactosérum vont toujours en augmentant (64,6 %), principale-ment vers la Russie (97,5%), bien que cela ne consti-tue que 3,6% de toutes les exportations.

Les importations des produits laitiers ont dimi-nué, pendants les 8 premiers mois de l’année en cours, de 17,4% (soit de 36 millions de couronnes) par rapport à l’année précédente, en constituant 2,3% des importations des produits agricoles. 97% des importations étaient des importations en pro-venance des pays de l’UE (dont 24,5% de Lituanie, 21,5% de Finlande, 17,0% de Lettonie et 14,5% d’Al-lemagne). Les produits les plus importés étaient le fromage (1189,6 tonnes), les produits de lactosé-rum (1183,1 tonnes), les glaces (1089,2 tonnes) et les produits laitiers fermentés (637,1 tonnes).

Schéma 4. Nombre des entreprises de l’industrie de la viande chaque année

Entreprises

Pendant les 8 premiers mois de 2006, il a été exporté 10,9 mille ton-nes et importé 25,1 mille tonnes de viande et de produits de viande.

Pendant les 8 premiers mois de 2005, il a été exporté 9,3 mille ton-nes et pour satisfaire aux besoins du marché intérieur, il a été impor-té 23,7 mille tonnes de viande.

Selon les données du Service vétérinaire et alimentaire (*les données de 2006 datent du 17 novembre 2006), en 2006 il y a 122 entreprises de manipulation de viande en Estonie.

Schéma 5. Fabrication des produits de céréales

Source: Statistiques conjoncturelles du Service estonien des statistiques

Fourrages � nis

Produits de pain

Farine de céréales

Schéma 6. Consommation des céréales et niveau des ressources propres

Perte

Consommation industrielle

Consommation pour la semence

Consommation humaine

Consommation fourragère

Niveau de l’autoapprovisionnement

LE COMMERCE EXTÉRIEURPendant l’année 2005, les produits agricoles (groupes de mar-chandises 01 à 24 de la nomenclature des marchandises) ont été exportés pour 6950,1 millions et importés pour 10.985,9 millions de couronnes. L’importance des produits agricoles constituait 7,2% de toutes les exportations et 8,6% des impor-tations des marchandises.

Le volume des exportations a augmenté de 24,3% et celui des importations de 14,6% par rapport à l’année précédente, le sol-de négatif de la balance commerciale s’élevait à 4035,8 millions de couronnes. La balance commerciale de l’Estonie est positive, en ce qui concerne les États membres, avec la Lettonie, la Grèce, la Slovénie, Chypre et Malte et négative avec tous les autres pays. En ce qui concerne les pays partenaires les plus impor-tants hors du marché communautaire, la balance commerciale était positive avec la Russie, la Suisse, l’Ukraine, le Kazakhstan et la Moldavie (cf. le schéma 7).

La consommationLa plus grande partie de la demande du marché intérieur estonien est constituée de la consommation des céréa-les en tant que fourrages (schéma 6). Pendant l’année de récolte 2004/2005, les fourrages constituaient 64% de la consommation des céréales, dans la deuxième position il y a la consommation humaine (19%), viennent ensuite la consommation pour la semence (10%) et la consommation industrielle (7%). La consommation industrielle signi� e la consommation des céréales pour la production des bois-sons alcooliques et d’autres produits, à l’exclusion de la nourriture et des fourrages

Par rapport à l’année précédente, les importations des pro-duits agricoles (cf. le schéma 8) de Finlande ont augmenté de 445,2 millions de couronnes, de Pologne de 245,2 mil-lions de couronnes, du Danemark de 197,9 millions de couronnes, de Lettonie de 218,4 millions de couronnes et de Suède de 180,8 millions de couronnes. Les volumes des importations ont diminué le plus en cas de pays suivants: les importations d’Ukraine de 100,0 millions de couronnes, celles de République Tchèque de 88,0 millions de couronnes, celles de Norvège de 64,7 millions de couronnes et celles de Hongrie de 61,2 millions de couronnes.

Schéma 8. Structure de l’importation des produits agricoles 2005, % du montant

14% Boissons, bière, alcool

10% Viande et produits de viande

9% Poisson et produits de poisson

8% Concentrés nutritionnels

7% Fruits, baies

6% Sucre et pâtisseries sucrées

5% Fourrages

6% Café, thé, assaisonnements

5% Conserves de fruits et de légumes

30% Autres produits

Tsd. t