Savab - UPV · important de surdosage, particulièrement chez le veau. Dans le but de réduire le...

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Paraît 8 x par an : 2014/6 Ɣ Bureau de dépôt : Oostende 1 Ɣ n° d’enregistrement: P708515 Bulletin d’information de l’Union Professionnelle Vétérinaire 2014 - N° 6 Septembre - Octobre VETERINARIA Section Equine Savab Industrie IA / TE Experts Jeunes Vetos - Vétérinexpo : le découplage en question - FVE : la pléthore frappe désormais toute l’Europe - Médicaments : 150 ans de controverses

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Bulletin d’information de l’Union Professionnelle Vétérinaire

2014 - N° 6 Septembre - Octobre

VETERINARIA

Section Equine

Savab

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Jeunes Vetos

- Vétérinexpo : le découplage en question

- FVE : la pléthore frappe désormais toute l’Europe

- Médicaments : 150 ans de controverses

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SommaireVETERINARIABulletin de l’UnionProfessionnelleVétérinaire

Administration et Rédaction :UPVRue des Frères Grislein 111400 NIVELLESTél. : 067 21 21 11Fax : 067 21 21 14TVA BE 0452 622 [email protected]

N° d’enregistrement :Dépôt légal B.D. 25 949

Editeur responsable :UPV / Dr A. SCHONBRODTRue des Frères Grislein 111400 NIVELLES

Régie publicitaire :Dr Pierre Matheys

[email protected]

Parution : 8 fois par an

Diffusion : 3.000 exemplaires auprès de tous les docteurs vétérinaires francophones établis en Belgique, ainsi que les étudiants de 3e doctorat en médecine vétérinaire.

Les auteurs sont responsables des opinions exprimées dans leurs articles.La revue ne reflète donc pas nécessairement les vues de l’UPV.

«Any reproduction of the contents, totally or partly, is prohibited without previous permission of the Veterinaria’s redaction.»«Toute reproduction du contenu, totale ou partielle, est interdite sans l’accord préalable de la rédaction du Veterinaria.»

Photo couverture : French Bulldog (Photo Andrés Nieto Porras)

Imprimerie : De Smet

2 Cotisations UPV 2014

3 EDITO

5 Stérilisation des chats

6 Vétérinexpo

8 Assistant Vétérinaire

10 Concurrence déloyale

12 Libramont

16 FVE - Congrès 2014 (la suite)

21 Courrier des lecteurs

22 Séminaire initiatique

26 Le clin d’œil de Wite

31 Olla Podrida : Jean-Baptiste II Legrain

38 En 1919, l’Echo Vétérinaire parvenait à faire encore sourire !

42 Médicaments… Un souci séculaire

49 Le choléra en Belgique

52 Le coin de l'herboristerie : La tomate

56 Tourisme : Pays de Liège

59 Nouvelles de l’industrie

60 Annonces

61 Calendrier Belgique

64 Calendrier étranger

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EDITOUn édito assez long où chacun pourra trouver du blé à moudre à son moulin.

Mais pour commencer une question, qui a écrit :

« Jeanne d’Arc s'est éteinte le 30 mai 1431, environ deux heures après sa mort. »

Le gagnant recevra une chope à boire à Vete-rinexpo avec le président…voire plus si affinité !!

Youpie !! Vive la rentrée …

Une nouvelle valise, une nouvelle seringue, de nouvelles aiguilles, une nouvelle blouse de césarienne, une nouvelle voiture…. Et une dé-claration fiscale péniblement remplie pour être impitoyablement analysée par le fisc afin de nous soutirer jusqu’au plus petit et dernier denier péniblement gagné.Au moins, si ce racket légalement organisé ser-vait à doper l’emploi, à aider à l’installation de nos jeunes confrères, à financer le juste prix des vacations vétérinaires depuis bien trop long-temps réclamées…Ben non…..Il y aura toujours besoin de sous pour finan-cer une communauté française, une fédération Wallonie-Bruxelles, des gouvernements provin-ciaux, des intercommunales, des services pu-blics, des allocataires sociaux, des déshérités…Mais ne désespérons pas, bientôt, demain peut-être, nous aussi vétérinaires, nous émargerons aux allocations…à défaut d’avoir eu les moyens pour financer notre travail de sentinelle sanitaire, voire nos (bien trop petites) pensions.Alors demain, dans ces conditions, nous pour-rons nous aussi, nous réclamer d’appartenir à cette société d’équité dans laquelle travailleurs ou non se retrouveront dans la même fange… à chercher à survivre à défaut de vivre.

Youpie !! Vive la rentrée …

Les moissons sont terminées, les formations s’engrangent, les PFCC se stockent. Le cahier des charges sur base des règles ordi-nales avec en toile de fond, l’intérêt général, de-vait baliser les procédures des formations pour en faire un gage de qualité.Force est de constater que ce noble objectif s’est réduit à une chasse aux PFCC et querelles entre organisateurs sur fond d’intérêt financier. Que dire des rumeurs rapportant des carences dans l’application des règles du cahier des charges favorisant (ou défavorisant) les protago-nistes. On parle même de délit d’initié, de conflit d’intérêt…J’offre aux protagonistes les pages du Veterina-ria pour débattre de ce sujet plus que scabreux qui par le doute qu’il suscite ne peut que discré-diter notre profession.Nous sommes bien loin des principes altruistes et associatifs qui étaient la genèse de la FAV et de Formavet.Nous sommes dans l’ère du bisness, de l’écono-miquement rentable, de l’ultralibéralisme, diront certains. Et ce peut-être au détriment de la qua-lité, ou du moins de l’esprit fédérateur que sous-tendait l’objectif initial de Formavet ou du moins qu’espérait l’UPV.Et je peux vous assurer qu’à la table des négo-ciations, la cohésion des forces vives de la pro-fession est le plus fort levier existant.L’UPV n’a jamais voulu la formation obligatoire. Par contre, comme le proposait la Fédération Vétérinaire Européenne, faire reconnaître le vé-térinaire formé auprès du consommateur nous semblait et nous semble toujours répondre au souci de garantir l’intérêt général de la société.En ce, l’Ordre et l’UPV se retrouve.Le consommateur (le client autrement dit) doit connaître, pouvoir choisir le vétérinaire à travers ses compétences. Celles-ci doivent donc être connues, publiées et accessibles.

En long et en large

3

Cotisations UPV 2014

TVA (21%) récupérable pour les assujettis

Après le 31 mars hTVA

Après le 31 mars TVAc A PAYER

Etudiants Gratuit

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S 2013 47,11 € 57 €

2012 125,62 € 152 € 2011 184,30 € 223 € 2010 227,27 € 275 € 2009 280,99 € 340 €

Cotisation de base (praticien exerçant seul) 334,71 € 405 €

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(1) :

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T 2 578,51 € 700 € 3 785,12 € 950 € 4 958,68 € 1160 €

Associations de plus de 4 vétérinaires : 958,68 € (hTVA) soit 1160 € (TVAc) plus 111,57 € (hTVA) soit 135 € (TVAc) par vétérinaire supplémentaire.

Exemple : 6 vétérinaires 1160 € + 270 € = 1430 € TVAc

Cotisation de base (vétérinaire non praticien : fonctionnaire,

chercheur, enseignant, employé,…) 97,52 € 118 €

Pensionnés 52,89 € 64 € Vétérinaires à l’étranger 99,17 € 120 €

(1)Associations : cette cotisation vaut si tous les associés sont membres, le paiement se fait en un seul versement et une seule facture est émise.

DQV 2014 : réduction de 10 € TVAc sur votre cotisation DQV si payée en même temps que votre cotisation UPV (simplification administrative)

Exemple 1 : cotisation de base UPV (405 € TVAc) + cotisation DQV (51 € TVAc) = 456 € TVAc À payer : 446 € TVAc

Exemple 2 : cotisation UPV association de 3 (950 € TVAc) + 3 cotisations DQV (153 € TVAc) = 1103 € TVAc À payer : 1073 € TVAc

La TVA (21%) est récupérable pour tous les assujettis. Une facture acquittée vous sera envoyée après réception de votre paiement sur le compte IBAN : BE38 7420 2554 3872 – BIC : CREGBEBB (se fait par année civile et vaut pour l’année). In fine, moins de 0,92 € (hTVA) par jour pour une défense professionnelle et les avantages membres qui y sont associés. VEUILLEZ AJOUTER VOTRE OU VOS NUMERO(S) D’INSCRIPTION A L’ORDRE EN COMMUNICATION DU TRANSFERT BANCAIRE. Si vous avez des questions ou si vous traversez des moments financièrement difficiles, n’hésitez pas à contacter le bureau de l’UPV ([email protected]). Votre demande sera traitée en toute confidentialité. Transmettez-nous votre « fiche de renseignements » (une par vétérinaire dans le cas des associations), afin de nous permettre de tenir notre fichier à jour et de vous envoyer individuellement les informations ciblées en fonction de vos centres d’intérêts.

UPV – rue des Frères Grislein, 11 – 1400 Nivelles – Tél : 067/21 21 11 – [email protected] 2

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Edito

Il serait judicieux que le consommateur puisse utiliser un outil répondant à ces exigences.C’est sur ce principe qu’est développée la rubrique « un vétérinaire près de chez vous » sur le site www.upv.be. Le membre de l’UPV (oui ! c’est un avantage membre) y annonce ses sphères de compétences sous sa responsa-bilité à travers une liste de sigles. Peut-être faudrait-il un contrôle pour les usurpateurs, me direz-vous.Certes… quoique, faisons confiance à la probité bien connue du vétérinaire ! Les attestations délivrées à travers la formation continue pourraient être un outil de contrôle des compétences an-noncées. A développer en partenariat avec l’ordre ?Ceci dit, je vous fais une confidence, nous sommes entre nous, hein ?La formation obligatoire me débecte ! Non parce que j’estime ne pas en avoir besoin, Non parce qu’elle coûte cher, Non parce qu’elle entrave ma liberté…Mais pragmatiquement, si elle n’était pas obligatoire pour TOUS, certains de mes voisins concurrents resteraient dans l’obscurantisme scientifique, me donnant plus de valeur ajoutée. Bon, je blague. Tout le monde sait que les premiers cri-tères (du moins en animal de compagnie) de « compé-tence » sont la beauté des fleurs sur le parking, le sourire de la crémière, et une grosse voiture signe de réussite professionnelle…Peut-être faudrait-il promouvoir les formations (elles existent !!) sur le sujet. Et n’oubliez pas : faire connaître vos spécificités est déon-tologiquement permis !! A bon entendeur salut !

Youpie !! Vive la rentrée …

Allez hop, retournons au turbin de la lutte contre l’exer-cice illégal et pour la reconnaissance INCONTESTABLE des diverses spécificités de notre pratique contribuant à baliser incontestablement notre profession.Nous continuons à collecter informations, jurisprudences pour alimenter un dossier que devraient défendre en-semble les forces vives de la profession.Je sais que notre Président Tramasure est fort chatouil-leux sur le sujet.Merci à celles et ceux qui nous fournissent les informa-tions. Continuez svp.

Youpie !! Vive la rentrée …

L’antibiorésistance et le système de réflexion mis en place : l’AMCRAVous trouverez ci-dessous un courrier envoyé au pré-sident de l’AMCRA où sont dévoilées nos craintes sur la prise en considération des avis de la pratique vétérinaire francophone…parfois bien différente de la pratique néer-landophone en milieu rural.Je rappellerai aussi que les statistiques démontrent une diminution de 12 % de l’utilisation des antibiotiques en Belgique et ce sans aucun besoin de procédures et autres

directives. Le bon sens des praticiens parle. A bon entendeur, re salut !!

Youpie !! Vive la rentrée …

Le plan chat du SPF !!! NON !!!!!Vous trouverez l’avis de la SAVAB résumé sur le feuil-let libre joint à ce Veterinaria que nous vous conseillons d’afficher dans votre salle d’attente.Pour plus d’information : http://www.upv.be/dossiers/savab/plan-tri-annuels-chat.htm?lng=fr

La SAVAB vous a concocté une série de formations pour répondre aux demandes qui vont fleurir avec cette inep-tie de loi. Surfez sur le site www.formavet.be pour plus d’infos.

UPV

Youpie !! Vive la rentrée …

C’est la dernière rentrée pour la législature 2012-2014 de votre UPV. Des élections en fin d’année vous attendent. La profession attend des candidatures.

Alors, Si l’aventure syndicale vous tente,Si le travail effectué par vos représentants vous déçoit,Si vous avez des projets, des innovations à proposer,

Alors,Venez compléter, remplacer, aider celles et ceux qui de-puis 3 ans (voir bien plus pour certains) forment l’équipe de l’UPV et de ses sections.

D evenez ces chevaliers qui en plus de leur pratique quotidienne, se

consacrent à protéger notre travail.Oyez, Oyez, Bonnes Gens,

Ils arrivent vos sauveurs.Marcel Renard

président

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Stérilisation des chats

En phase avec l’actualité, la SAVAB propose une formation inédite :«Actualités en matière de stérilisation précoce des chats :

avantages et inconvénients, protocoles anesthésiques et techniques chirurgicales.»

Sans aucunement approuver toutes les dispositions de l’AR « chats errants », l’UPV propose aux prati-ciens une formation qui leur permettra de développer leurs compétences, de prendre position et de dialo-guer avec leurs partenaires sur le sujet qui fâche pour le moment.Qui ? Dr Stefan Deleuze, Dr Charlotte SandersenOù et quand ?

● 30 septembre 2014 : région de Liège - SART-TILMAN (ULg - FMV - Amphi C)

● 08 octobre 2014 : région BW - LOUVAIN LA NEUVE (Auditoires Sainte Barbe - UCL)

● 15 octobre 2014 : région Hainaut - MONS (FUCAM - Auditoire 4)

plus d’infos et inscription : www.formavet.be

Monsieur le Président, ….L’UPV souhaite insister sur le fait qu’elle n’est en rien inféodée aux instances ordinales et que nous veillons scrupuleusement à ne pas mélanger les genres. Nous revendiquons farouchement l’indépendance de notre organisation.Dans cet esprit, l’UPV souhaiterait être informée ou interpellée directement par le CA de l’AMCRA et ses différents groupes de travail sans passer par un inter-médiaire quelconque. Comme par le passé, il nous est impossible financiè-rement d’assumer une place au sein du CA de l’AM-CRA. (A moins que ces conditions ne soient modi-fiées) Il n’en reste pas moins vrai que nous sommes les seuls représentants actifs de la partie francophone vétérinaire au sein des groupes de travail. Et par ce fait, nous devons à la profession et à nos membres une information la plus actualisée possible. D’autre part, nous ne voudrions pas que nos membres croient que l’AMCRA ne souhaite pas tenir compte ou s’assied sur l’avis des vétérinaires établis dans la partie francophone du pays . Il serait plus que dom-mageable pour la crédibilité de l’AMCRA et de son judicieux travail de réflexion sur l’antibiorésistance que de telles conclusions circulent au sein du monde vétérinaire francophone et politique.Nous sollicitons le CA de l’AMCRA pour prendre la décision d’informer, et avec toute la confidentialité nécessaire à ces échanges, l’Union Professionnelle Vétérinaire des projets en cours et de l’évolution des dossiers.Notre objectif est d’agir pour l’intérêt général du consommateur mais dans la transparence et l’indé-pendance de la réflexion sur les travaux que néces-site la problématique de l’antibiorésistance .Merci d’être le relais de nos revendications au sein du CA de l’AMCRA.

Photo : Dwight Sipler

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UPV

Comme vous ne pouvez plus l’ignorer, l’UPV commémore cette année le 150ème anniversaire de la naissance des mouvements syndicaux vétérinaires belges.

Ce sera l’occasion de vous présenter une exposition d’ins-truments, documents et objets en relation avec la pratique de la médecine vétérinaire au fil des décennies.

Pour vous allécher, le CHST de l’Université de Liège nous a pro-posé les photos ci-jointes.

L’occasion d’un quiz pour nous tous : à quoi pouvaient bien servir ces objets bizarres ?

Ne perdons pas de vue qu’il y a 100 ans, les antibiotiques n’exis-taient pas, les antiparasitaires et

les anesthésiants étaient d’usage aléatoire et incommode, … et nos précurseurs arrivaient quand même à soigner « toutes les bêtes du Bon Dieu » et ils ont éradiqué la pleuropneumonie infectieuse, la fièvre aphteuse, la peste porcine, à contenir la tuberculose, à imposer l’expertise des denrées alimentaires …

Avec le matériel de l’époque, ils prati-quaient même des césariennes et des extractions de corps étrangers du rumen, etc …

A voir à Vétérinexpo fin novembre.

Le 150ème à VétérinexpoL’expo dans l’expo

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Inauguration du salon 2014

A l’occasion des 150 ans de la défense de la profes-sion vétérinaire, nous souhaitons débattre d’un sujet qui demeure au cœur de notre actualité, l’usage rai-sonné des antibiotiques en médecine vétérinaire.

Cela demeure un grand cheval de bataille pour l’en-semble des médecins vétérinaires à l’échelle natio-nale et internationale. Le danger d’une limitation et/ou d’une suppression de certains antibiotiques est réel. Cela s’est ressenti chez nos voisins français en automne dernier.

A l’échelle européenne, le débat pourrait être ouvert. Marc Tarabella, député européen belge, sera pré-sent lors du débat inaugural du salon en novembre et partagera notre réflexion en nous informant de la position européenne sur la problématique du décou-plage-prescription. Ce projet, s'il se réalise, pourrait être l'amorce de la disparition du stock de médica-ment chez le vétérinaire. Un haut représentant de l’AMCRA sera également à la table des invités . L’UPV et l’ordre vétérinaire prendront évidemment part aux discussions. D’autres personnalités poli-tiques seront également présentes.

Lors de ce rassemblement unique des différents pro-tagonistes de ce sujet, nous espérons une mobilisa-tion massive de la profession à la discussion.

- Doit-on remettre en cause notre usage actuel des antibiotiques ?

- Ne devons-nous pas plutôt renforcer notre com-munication auprès des consommateurs en prô-nant un usage raisonné ?

- Quels dangers planent actuellement sur ce droit d’usage des antibiotiques par les médecins vétéri-naires en Belgique ?

La SGEMV

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à ses questionnements. En fin de formation, ont lieu des examens délivrant un diplôme reconnu d’ "assistant vété-rinaire".

Le contenu des cours est très varié : accueil, contention, techniques de laboratoire,… mais les cours à tendance scientifique y sont moins poussés (la pathologie et la pharmacologie n’étant abordées que succinctement par exemple). De plus, il faut être capable d’étudier en étant laissé un peu livré à soi-même. Un stage est conseillé mais pas obligatoire, donc le vétérinaire peut se retrouver face à quelqu’un qui n’a pas eu l’opportunité de mettre ses cours en pratique.

Existant depuis début 2011, ce diplôme ouvre toutes les portes sur le plan théorique, mais sur le plan pratique, il est encore trop méconnu pour ce faire.

Le plan de formation-insertion (PFI) :

Pour le vétérinaire et l’assistant vétérinaire qui souhaitent se lancer illico presto dans l’aventure, le Forem contrôle et subventionne une période de formation de 4 à 26 se-maines (durée déterminée par le Forem). Lors de cette période, le stagiaire doit rester disponible sur le marché de l’emploi, et ne peut refuser un poste qui lui offrirait une stabilité d’emploi.

L’employé continue de percevoir ses indemnités de chô-mage ou de CPAS durant la période formative, le vété-rinaire lui, ne devant verser qu’une prime (exemptée d’ONSS).

Formation au terme de laquelle le vétérinaire doit enga-ger l’assistant vétérinaire pour un contrat de travail d’une durée équivalente ou plus à celle de la formation (durant ce CDD, le vétérinaire ne perçoit aucun "avantage").

Après la période d’engagement fixée par le Forem, des aides à l’embauche sont alors disponibles au cas par cas (prime à l’emploi, réduction ONSS,…).

Mais attention, le jour où un accès à la profession serait instauré, les personnes ayant suivi un PFI ne seraient peut-être pas reconnues comme «assistants vétéri-naires» en tant que tels, vu qu’aucune certification ne leur aurait été délivrée en ce sens…

Par le biais de cet article, vous avez maintenant un pre-mier jeu de cartes en main, afin de pouvoir employer un assistant vétérinaire en toute quiétude.

Quelle que soit la formation, des aides à l’embauche sont possibles. Nous vous en parlerons dans un prochain ar-ticle.

Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à contacter : [email protected]

Pour le groupe de travail «"Assistants Vétérinaires" :

Valérie MadajPhotos : Valérie Madaj

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Assistant Vétérinaire

Comment démêler les méandres de l’embauche d’un assistant vétérinaire ?

Comme évoqué lors du Veterinaria de mai/juin 2014, les options afin de se former en tant qu’assistant vétérinaire sont nombreuses.

Le futur assistant vétérinaire se retrouve alors face à un choix crucial qui conditionnera plus que probablement son avenir.

Et son employeur, le vétérinaire, se trouve alors confronté à une nébuleuse :

o Quel cursus a suivi son futur employé ? o Celui-ci correspond-il pour un mieux à ses attentes de

par son parcours scolaire ? o Qu’attend-il vraiment d’un assistant vétérinaire (plu-

tôt un soutien administratif, de l’entretien, du soin aux animaux,…) ?

Connaître les différences formatives entre les établisse-ments scolaires peut aider le vétérinaire à voir plus clair, afin de faire son choix en connaissance de cause.

En Belgique, si l’on désire devenir as-sistant vétérinaire, cinq types d’ensei-gnements recon-nus officiellement cohabitent :

L’enseigne-ment secon-daire :

Surfant sur la vague, les établis-sements d’ensei-gnement secon-daire de type p r o f e s s i o n n e l , ouvrent les uns après les autres une section "assis-tant en soins ani-maliers".

Les cours consistent en une partie commune avec les autres élèves de 5 et 6ème professionnelle, avec en plus des cours spécifiques. Les élèves y ont principalement des travaux pratiques sous forme de 4 à 6 semaines de stage, mais aussi des matières telles que la diététique ou l’anatomie sont abordées durant les cours.

La formation oriente surtout vers l’emploi en magasin ou refuge.

L’enseignement supérieur :

A Fleurus, après avoir suivi une première année com-mune d’agronomie, les étudiants peuvent bifurquer soit

vers agro-industrie et biotechnologies, soit vers techno-logue animalier. Ils se spécialisent donc en suivant deux années spécifiques de cours afin de devenir « bachelier en agronomie finalité technologie animalière «.

L’étudiant y aborde aussi bien les animaux domestiques que les animaux de rente. Sélection, alimentation, repro-duction et hygiène sont autant de notions prévues au programme. Des travaux pratiques ainsi que plusieurs stages sont prévus durant la formation.

Ce cursus destine principalement à travailler en parcs animaliers ou en laboratoires.

L’enseignement de promotion sociale :

Précurseur dans le domaine de la fonction des assistants vétérinaires en Belgique, on peut y suivre le programme soit sous forme de cours du jour (2 ans), soit en cours du soir (3 ans). Il délivre un certificat d’enseignement secon-daire supérieur technique d’ « assistant vétérinaire «.

Les cours dispensés sont principalement des matières scientifiques (anatomie-physiologie-biologie-pathologie-pharmacologie), mais aussi du secrétariat. Deux stages, l’un d’observation, l’autre d’intégration, pour une durée totale de 5 semaines, sont nécessaires à l’obtention du certificat.

Le certificat en poche, les débouchés sont principale-ment en cabinets/cliniques vétérinaires. A ce jour, c’est d’ailleurs la formation la plus connue (reconnue ?) par les vétérinaires.

Les cours par correspondance :

La force des cours par correspondance est de pouvoir combiner emploi et formation le temps des études, le tout s’étalant sur 5 années. Durant la première année, l’élève peut avoir recours à l’aide d’un professeur pour répondre

Assistant Vétérinaire

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Références1. Chamberland, 1993. Université Laval, Canada, Elanco Report2. Ziv G, Sulman FG. (1973) Serum and milk concentrations of

spectinomycin and tylosin in cows and ewes. Am J Vet Res. Mar; 34(3):329-33.

3. Bovine Respiratory Disease Source Book for the Veterinary Surgeon 1996: Page 46, table 1.

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UPV

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Les professions libérales sont désormais soumises à la loi sur les pratiques de marché et la protection des consommateurs

Suite à un arrêt de la Cour consti-tutionnelle du 9 juillet 2013, les professions libérales se voient dé-sormais soumises au régime de la loi du 6 avril 2010 relative aux pra-tiques du marché et à la protection du consommateur, plus communé-ment appelée « LPMC ».

La LPMC a remplacé, en 2010, la loi initiale du 14 juillet 1991 afin de transposer la directive européenne du 11 mai 2005 relative aux pra-tiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consom-mateurs dans le marché intérieur.

Cependant, lors de la transposition de la directive, la loi belge ne s’était pas entièrement conformée à cet aspect du droit européen de la consommation. En effet, la LMPC, en son article 3 § 2, excluait de son champ d’application les titulaires de professions libérales, les den-tistes et les kinésithérapeutes.

La directive européenne a contra-rio ne prévoyait aucune exception visant les titulaires de professions libérales, ceux-ci étant visés sous la définition d’ « entreprise » don-née par la directive et étant donc soumis aux règles de la protection des consommateurs. Cela a été confirmé à plusieurs reprises par la jurisprudence de la Cour de Jus-tice de l’Union européenne (CJCE, 12 septembre 2000, C-180/98 et C-184/98, Pavlov, point 77 ; CJCE, 19 février 2002, C-309/99, Wou-ters, points 45-49).

Selon la Cour, les titulaires de professions libérales et les autres entreprises visées par la loi se trouvent dans des situations profes-sionnelles comparables, ils doivent donc pareillement être soumis aux règles des pratiques de marché.

La différence de traitement actuel-lement en vigueur ne peut se justi-fier par le fait que « …les titulaires d’une profession libérale ont une certaine responsabilité sociale, dis-posent d’une déontologie propre et se caractérisent par un haut degré d’indépendance et par une relation de confiance avec le client fondée sur la discrétion… » (point B.10 de l’arrêt du 9 juillet 2013).

L’article 3 § 8 de la directive du 11 mai 2005 confirme par ailleurs que ce régime ne porte en aucun cas atteinte aux particularités des pro-fessions libérales.

L’annulation de ces articles a pour conséquence d’imposer désormais à tout professionnel, quel qu’il soit, le respect des règles relatives à la protection des consommateurs et l’inter-diction générale des pratiques déloyales.

De l’avis de Maître Bredael, notre avocat conseil …

En l’absence de poursuites ou de condamnations pénales, une alter-native (civile) pourrait être envisa-

gée : il s’agirait pour la profession (plutôt l’UPV que l’Ordre ?) d’agir devant le Président du Tribunal de commerce pour faire cesser, sous peine d’astreinte, l’exercice illé-gal de la médecine vétérinaire par des non vétérinaires (articles 95 et 113-3° de la loi du 6 avril 2010 sur les pratiques du marché et la pro-tection du consommateur : action en cessation d’un acte- même pénalement réprimé- contraire aux pratiques honnêtes du marché par lequel une entreprise porte atteinte ou peut porter atteinte aux intérêts professionnels d’une ou de plu-sieurs autres entreprises). Depuis un arrêt de la Cour constitution-nelle du 9 juillet 2013, l’applica-tion de cette loi a en effet été étendue aux professions libé-rales.

Cette action en cessation pose toutefois le délicat problème de la preuve puisqu’elle suppose qu’on apporte soi-même la preuve de l’exercice illégal (alors que la charge de la preuve repose, au pé-nal, sur le parquet qui dispose de voies d’investigation interdites aux particuliers et peut même saisir un Juge d’instruction + enquêtes de la police, de l’AFSCA, de l’AFMPS).

Sources :

● Courrier de Me Bredael

● Justine Vilain – étudiante en droit (2ième Master à l’UCL) http://www.lex4u.com/profes-sions-liberales/

Comme vous le savez, votre UPV, en collaboration avec l’Ordre, traque les cas d’exercice illégal de la médecine vététinaire.De plus en plus de « paraprofessionnels » s’arrogent abusivement des qualifications et des titres, voire des enseignes, dont ils font état dans la presse ou dans des annonces publicitaires.C’est ainsi que nous voyons fleurir sur internet ou sur des vitrines des caducées de la plus haute fantaisie.Ne croyez pas « qu’il n’y a rien à faire ».Nous intentons des actions sur base de la loi sur les pratiques de marché et la protection des consommateurs.

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UPV

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Le Pôle Santé AnimaleLa nouvelle star de

Libramont

Et le visiteur lambda n’a pas été le seul à visiter les stands encadrés par l’UPV.

Nous pouvons nous vanter d’avoir vu s’arrêter chez nous toutes les éminences qui ont défilé à la Foire. Ministres, Députés, Présidents, Directeurs, … personne n’a refusé un petit entretien, voire un petit verre au passage. Tout bénéfice pour les différents partenaires de l’UPV réunis au sein de ce nouveau concept initié avec la complicité de la direction de la Foire de Libramont : Faculté de Méde-cine Vétérinaire (CVU), Conseil Régional de l’Ordre, SPF Santé Publique, AFMPS, ARSIA, AWE, comité du Lait ainsi que les firmes MSD et Orffa. A noter que l’AFSCA et le CERVA étaient aussi partenaires, sans être présents sur le Pôle Santé Animale, car regroupés au sein des

services fédéraux de la Ministre de l’Agriculture dans un autre palais.

Citons parmi nos visiteurs de marque, les Ministres Col-lin, Laruelle, Di Antonio et Marcourt, le (encore) Ministre Président Peeters, le Président Lutgen ainsi que le Prince Laurent, le ministre grand-ducal de l’agriculture ou une délégation de la Côte d’Ivoire, mais aussi le nouvel admi-nistrateur de l’AFSCA ou le président de l’AMCRA.

Tous se sont fait un plaisir d’écouter les commentaires de Christian Massard et de Marcel Renard lors de leur visite : rôle du praticien rural, veille épidémiologique et lutte contre l’antibiorésistance, impact économique de la santé animale… nous avons pu faire passer un message que nous espérons écouté et même entendu.

Les exposants du Pôle Santé Animale pouvaient appâter le chaland grâce à un quiz bien équilibré, récompensé par des livres somptueux de photos d’Ardenne et autre lieux offerts par la Province de Luxembourg.

En réalité, c’était l’occasion de valoriser notre profession et d’engager la conversation. Ce dont les représentants de l’UPV ne se sont pas privés !

Et des contacts avec le public, qu’il soit professionnel ou simple visiteur, nous en avons eus : du plus négatif (« vous êtes les complices d’une agriculture intensive ») au plus laudatif (« quel beau métier de soigner les animaux »).

Néanmoins, une question portant sur l’utilisation des anti-biotiques en élevage a clairement démontré la méfiance du public vis-à-vis de l’utilisation des médicaments. Le répondant avait le choix entre 3 options.

« En deux ans, la consommation d’antibiotiques en élevage a

- Diminué de 4%

Outre les vedettes habituelles, les 215.000 visiteurs de Libramont 2014 ont pu rencon-trer divers acteurs de la santé animale au Pôle Santé Animale situé en plein milieu du hall Walexpo.

Inratable !

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- Augmenté de 4 %

- Diminué de 12 %. »

La majorité répondait (par politesse ?) « diminué de 4% », quelques-uns affirmaient « augmenté de 4% » … et seules les personnes bien informées, ou bien coachées par leur interlocuteur UPV ont répondu « diminué de 12% », qui est la réponse exacte, issue d’une récente publication de BelVetSac

Comme quoi, nous avons encore bien du chemin à faire pour reconquérir la confiance du public …

Sur ce sujet, la communication de l’UPV et de la Faculté était soutenue par l’utilisation des « nuages de mots » réalisés suite à l’enquête effectuée lors de la Foire 2013. Déjà publiée dans un précédent Veterinaria, vous trou-verez d’ailleurs inséré dans ce numéro un exemplaire du folder que nous avons utilisé à Libramont. Vous retrouve-rez aussi cette présentation graphique sur notre stand à Veterinexpo.

Le dimanche, lors du treizième cocktail de l’UPV, et à l’oc-casion du 150ème anniversaire des mouvements syndicaux vétérinaires de Belgique (aînés des Français), le thème du débat fut : « les vétérinaires vus par les éleveurs ». Un sujet traité d’une fameuse altitude, puisque la réception se déroulait … au-dessus des stands, sur un espace en plate-forme. Une façon de dominer la thématique.

Marcel Renard, notre Président vénéré, a introduit le dé-bat par quelques commentaires sur l’importance écono-mique de la santé animale, facteur essentiel de rentabilité des élevages et donc de la prospérité wallonne, et donc sur la gratitude que le public doit à un corps de praticiens ruraux motivés.

Ce 150ème anniversaire des mouvements vétérinaires belges est l’occasion de donner la parole à nos parte-naires, ce que fit Marcel après un bref historique des tribu-lations vétérinaires en Belgique en 150 ans (saviez-vous que le Conseil de l’Ordre est né d’initiatives syndicales ?) et des remerciements circonstanciés aux Ministres et ex-Ministres Laruelle, Di Antonio, Lutgen et Collin, ainsi qu’à la Députation Provinciale à l’agriculture du Luxembourg pour leur soutien apporté à la communication de l’UPV (prolongement de la campagne « Vétérinaire rural, bien + qu’un vétérinaire ») et à l’organisation de ce cocktail.

Notre premier orateur invité est Daniel Coulonval, pré-sident de la FWA, qui nous transmet un message concis et concret : "Inutile de se leurrer : la réforme de la PAC est attendue avec anxiété par le secteur de l’élevage et l’avenir des éleveurs est lié étroitement à celui des vétéri-naires, et inversement.

Le rôle des VT comme sentinelles sanitaires doit être valorisé, mais en plus, le président de la FWA voudrait envisager un partenariat avec l’UPV pour la formation des éleveurs et la lutte contre la précarité.

La toute récente déclaration de politique régionale lui semble aller dans le bon sens et notre partenariat dans la prévention doit être rappelé sans cesse.

Une collaboration entre l’UPV et les structures paysannes serait la très bienvenue.

L’orateur suivant, JL Elias, vice-président de l’ARSIA, sou-ligne combien les éleveurs ont évolué en peu de temps

ainsi que les vétérinaires. Désormais, le vétérinaire as-sume un rôle prééminent dans la synthèse des informa-tions pour améliorer le niveau sanitaire du troupeau. Tous doivent parler le même langage dans le contexte d’une approche globale de l’exploitation. De plus en plus, il fau-dra recroiser les informations accumulées dans tous les domaines et au fil des années pour lutter en faveur de l’épidémiosurveillance.

L’ARSIA a 11 ans, ce n’est plus seulement un laboratoire mais aussi un organe de gestion sanitaire et voici l’oc-casion de saluer la présence de l’UPV dans cet organe depuis ses débuts et tout particulièrement en la personne de Denis Lecomte, qui illustre à merveille la nécessité du tandem éleveur-vétérinaire.

En conclusion, la devise de VSF, « quand le troupeau est malade, c’est le village qui meurt » peut être appliquée à la Belgique.

Le bilan de cette première édition du Pôle Santé Animale est très positif pour nous, tant pour la communication vers les différents publics que pour l’intérêt de fédérer les dif-férents partenaires. Des contacts ont déjà été établis, ga-geons que l’année prochaine nous y serons encore plus nombreux et plus performants !

ASPhotos : JP Ruelle et C. Laloux

Chris Peeters, ministre-Président flamand, admiratif de notre PSA

une tribune de poids : Marcel Renard, Christian Massard et Daniel Coulonval

René Collin, tout frais ministre de l'Agriculture wallon, reçoit nos premières doléances

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Un homme qui a défenestré un chat condamné à un an de prison avec sursis

Un habitant de Calais âgé de 30 ans a été condamné en juin par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) à un an de prison avec sursis pour avoir tué le chat de sa com-pagne en le jetant du huitième étage.Le prévenu a également été condamné à effectuer 105 heures de travail d'intérêt général et à une obligation de soins. Le jeune homme, qui a désormais "inter-diction définitive de détenir un animal", devra par ailleurs indemniser les sept associations de défense des animaux présentes à l'audience en tant que parties civiles pour un montant total de 6.300

euros, pour ces faits qui remontent au 13 avril 2014.Interrogé à de nombreuses reprises par le président du tribunal sur le "pourquoi" de son geste, le prévenu a répondu qu'il était "énervé". En cause, selon le rappel des faits à l'audience, une soirée arrosée entre le prévenu, sa compagne et deux amis, à l'issue de laquelle un différend a éclaté concernant d'éventuelles avances envers sa compagne.Alors que la situation semblait s'être cal-mée, au petit matin, le prévenu a lancé un pot de fleur par la fenêtre puis, dans la foulée, un des deux chats de l'apparte-ment, celui de sa compagne. "Pourquoi un chat plutôt qu'un autre ? Pourquoi ce comportement, alors même que le chat appartient à votre petite amie?", a inter-rogé le président du tribunal. "J'ai pris le premier chat qui passait", a répondu le

prévenu, incapable semble-t-il d'expli-quer véritablement son geste.L'homme, qui ne sait pas lire ni écrire correctement, présente un bégaiement prononcé et, pour cela, bénéficie des droits liés au statut d'adulte handicapé. Il est toutefois inséré socialement et professionnellement, bénéficiant d'un emploi encadré dans le domaine des espaces verts.Cette affaire avait suscité un vif émoi dans la région, quelques mois après la condamnation à Marseille à un an de prison ferme d'un homme, après la diffusion de vidéos sur Internet le mon-trant jetant un chat en l'air à plusieurs reprises.

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Marketing the profession

Ce thème était une nouveauté pour nos structures parfois trop bien éduquées : « marketing the profession », autre-ment dit, comment valoriser notre profession économi-quement. On ne parle pas de ça dans un milieu de bonne compagnie (sauf dans les coulisses, en off et aux pauses café), mais les temps changent, comme on le verra plus loin.

Le problème a été posé par un collègue néerlandais, dé-tenteur aussi d’un master en économie : comme toutes les professions médicales, nous réagissons aux problèmes quand ils se posent.En réalité, tous les secteurs économiques qui s’en sortent anticipent.Nous devons donc définir les sujets critiques, même pré-voir leur évolution avant qu’ils se posent et en proposer des solutions précoces.

Comment le public nous perçoit-il ?« Les VT sauvent les animaux ». Initialement c’est une image positive, mais qui s’est

altérée avec le temps, du fait des scandales agro-ali-mentaires et notre complicité supposée avec ce sec-teur, avec l‘antibiorésistance, avec le développement de l’élevage industriel,…

D’autre part, nos structures sont trop petites pour communiquer puissamment avec le public, nos jobs sont très diversifiés et nous ne sommes pas formés aux techniques de communication.

Enfin, chaque VT doit défendre sa profession, mais tenir compte de l’existence de concurrents, un fa-meux défi.

Donc, il faut distinguer une communication interne à la profession et une autre « indirecte », par influence, en passant par des connexions (rubrique « santé » et/ou ani-malières, dans les journaux…)

Mais il est inopportun de dire de nous-mêmes que « nous sommes les meilleurs »: c’est suspect, puisque nous sommes juges et parties.Nous devons donc faire appel à des tiers crédibles, qui expliqueraient nos différents jobs via les médias, des websites, …Initiatives exemplaires : le « chien bleu » ou le « chien plus zen », qui valorisent le rôle du VT.

Ou bien une série TV (NDLR : comme Daktari, qui nous a aussi fait un peu de tort en attirant trop de jeunes incons-cients dans notre discipline pour soigner les fauves ou les dauphins). Devenir les conseillers techniques d’un « Dr House » version VT serait positif.Le rôle de la FVE serait aussi de nous valoriser par l’exa-men détaillé et la critique constructive du traité transatlan-tique.

Quelles inquiétudes pour la profession ?

La suite du vendredi après-midi fut consacrée à des tra-vaux en « ateliers ».Cette technique de réflexion n’avait rien d’original, notam-ment pour la FVE, mais ici, en cherchant ce qui nous est commun au-delà des frontières, même continentales, puisque deux Américains ont participé à notre groupe de travail, nous avons découvert combien les soucis vécus depuis plus de 20 ans par les Belges et plusieurs états méridionaux (Espagne, Italie, Grèce, ...) sont désormais partagés par tous, de l’Est comme du Nord et même outre-Atlantique : la pléthore sévit partout, dans les états où le prix des études devrait être dissuasif pour le plus grand nombre, dans ceux qui disposent d’un numerus clausus, etc …

Le leader norvégien de notre groupe de travail a osé des considérations qui étaient considérées comme blasphé-matoires il y a encore 5 ans : la Fac diplôme 215 VT par an en Norvège pendant que seulement 30 à 40 retraités quittent le secteur. Si on ajoute à cela le déclin de l’éle-vage et les échos dans la presse quotidienne relatifs à la paupérisation des praticiens ruraux, notamment suite au découplage prescription-délivrance, le tableau s’est assombri brutalement là-bas. Même en Suède, qui se présente comme l’exemple à suivre, des VT cherchent du travail.Finis, les discours néo-libéraux de certains états d’Europe centrale (que les meilleurs gagnent, le marché choisira… avec l’arrière-pensée d’une émigration des professionnels vers nos régions soi-disant plus propices), ou vertueux des Nordiques (faisons confiance aux autorités : les états scandinaves ont établi un modèle de contingentement commun réévalué tous les trois ans …).Hé bien, tous ces beaux principes ne marchent pas, la

Congrès FVE 2014 (la suite)La pléthore frappe partout

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profession explose dans tous les états membres. Il se diplôme 600 nouveaux VT chaque année en Grande- Bretagne. Le vase d’expansion des étudiants de Gand se comble très rapidement …. !

Conclusion des Workshops : une recommandation doit être transmise par la FVE à la Commission européenne pour arriver à équilibrer l’offre et la demande de VT dans l’Union européenne !

« Vet for the planet »

Le Confrère Mastain a suivi aussi une formation en éco-toxicologie et nous expose ensuite quelques considéra-tion sur le rôle du VT dans l’environnement. Le titre de son speech : « vet for the planet ».

D’abord, quelques concepts et cas concrets qui font appel à notre expertise Le principe « One Health », qui démontre combien les

santés animale et publique sont liées : des cas de bru-cellose humaine à Brucella melitensis sont reparus en Haute Savoie par la consommation de reblochon

Suite à cette résurgence, une enquête épidémiolo-gique a été effectuée, qui a démontré une prévalence de 31 % d’infection parmi les bouquetins, de la même souche brucellique que les vaches ; il a fallu abattre 197 bouquetins en 2 jours dans le massif du Bargy (hé oui, quand on protège une espèce sans la réguler, elle prolifère au-delà du raisonnable)

Résultat dans la presse : les VT tuent les animaux.En réalité, ces animaux contaminés ne se reproduisaient plus, mais la surpopulation empêchait des animaux sains de venir recoloniser le biotope. La situation s’est assainie après l’opération, mais quels efforts pédagogiques vis-à-vis du public ! Et quelle perte de temps … si seulement, on avait pratiqué un management précoce de la faune !

Autres cas, autres lieux : Les chercheurs ont découvert des cas d’antimicro-

biorésistance parmi des oiseaux sauvages, qui n’ont jamais été traités, mais ont été contaminés, semble-t-il, par une cosélection de bactéries multirésistantes dans l’eau suite à la présence d’ions métalliques.

Des cas probants ont été mis en évidence en Baie de Seine.

Tiens, tiens, et que pense l’orateur de l’usage de l’oxyde de zinc en complément dans les aliments des porcelets ? Hé bien, il faut absolument nous livrer à des études éco-toxicologiques poussées avant de nous lancer dans cette voie.Le temps de la science triomphante est terminé. Il faut adopter désormais une attitude pluridisciplinaire.

Quid des règlements et directives en at-tente ?

Pour rappel, une directive « Hygiène » doit venir compléter les règlements déjà parus relatifs à la Santé Publique, la loi de Santé animale est sur les rails et la directive « médi-caments » est en voie de révision … avec des risques majeurs pour nous et nos clients.

Les « professionnels de la santé aquatique », dont le rôle « historique » a été consacré dans le projet de loi de San-té animale risquent d’être rejoints par des « profession-nels de la santé apicole ».La FVE se livre à un lobbying effréné auprès des CVO (Chief Veterinary Officers) pour éviter que le projet passe tel quel, mais les opposants à nos amendements, s’ils ne contestent pas que nous soyons les plus compétents pour ce job, estiment que nos services seraient trop coûteux … !

Par ailleurs, comme nous poussons à fond le principe d’une « herd health visitation » (schéma de visite pério-dique obligatoire des élevages par le VT d’épidémiosur-veilllance), les éleveurs du COPA-COGECA se débattent comme de beaux diables pour y échapper.

Quant à la directive « hygiène », elle soulève pour l’instant 1069 amendements.Inutile de dire, qu’avec les élections récentes, elle n’est pas prête de sortir des limbes.Un groupe de travail Sécurité alimentaire a été créé depuis des années au sein de la FVE et se préoccupe du sujet. Il sera heureux de recevoir les suggestions des membres.

Du point de vue du bien-être animal, depuis 2012, il est prévu de ne plus châtrer les porcs que sous analgésie prolongée et sous le coup d’une procédure mutuelle. Ce n’est pas encore appliqué dans les faits, mais des pro-grès sont réalisés grâce aux initiatives de l’un ou l’autre état. C’est ainsi que moins de 5 % des porcs néerlandais étaient châtrés de la sorte auparavant et plus de 75 % actuellement.En Belgique, les progrès sont relatifs : d’un côté, une pro-cédure d’infraction a été ouverte contre notre état pour l’existence de loges isolées pour les porcs, mais d’un autre côté, un marché s’ouvre pour les porcs non châtrés, ce qui offre le bon exemple aux autres états membres.

Ouverture des Ordres ?

Les statutory Bodies (en gros, les ordres européens, sauf dans les pays où il n’y en a pas et où ce sont des délégués des autorités qui siègent.. sauf les Belges, qui pâtissent toujours d’un jugement du conseil d’Etat leur interdisant de participer à ces activités « syndicales ») ont réfléchi à la possibilité d’ouvrir les débats du conseil de l’Ordre à des représentants de la population. A nos clients, en somme.

Même en Suède, qui se présente comme l’exemple à suivre,

des VT cherchent du travail.

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Au Royaume-Uni, en Irlande, dans quelques pays nor-diques, c’est déjà le cas. En revanche, en Allemagne, c’est niet et en France, il est question de proposer des passerelles aux représentants d’associations pour le BE animal.En Belgique, aucun délégué n’a pu se prononcer, mais, comme nous le savons, ce n’est pas à l’ordre du jour.Quel est l’intérêt de cette procédure ? D’après la délé-guée britannique, cela permet d’autres approches des problèmes professionnels et les délégués des consom-mateurs sont beaucoup plus fair play qu’on ne le présup-pose. Dont acte… mais ce sont des Britanniques…Les particuliers professionnels (clients, éleveurs, …) sont présents pour que la profession soit plus proche des sou-haits des consommateurs. C’est une façon d’acquérir la confiance du public. Et puis, c’est un choix politique : les autorités l’imposent parfois … ça, c’est plus limpide !Ces personnes sont entrées dans les conseils discipli-naires comme observateurs, mais maintenant, en GB, ils ont un droit de vote lors des sanctions. Selon l’oratrice, c’est une bonne chose, parce que les grilles d’apprécia-tion des clients sont différentes des nôtres.

Corporate Vet Practices, rêve ou cauchemar ?

D’autre part, le sujet des « Corporate Vet Practices » com-mence à turlupiner nos collègues. Leurs statuts sont très divers et vont de chaînes de cliniques franchisées à des associations de moyens, de services et /ou d’investisse-ments. Partage d’unités d’imagerie médicale, partage des services de bureaux comptables, de secrétariat VT, etc…De tous les pays européens, les nordiques sont les plus évolués dans ce sens : 50 % des VT suédois fonctionnent suivant un schéma de ce type.

Cela fait naître évidemment des préoccupations nou-velles : Pour les unités très intégrées, comment résoudre le

problème des salaires ? Le coût des traitements a augmenté pour les clients

(pas nécessairement pour les VT) Le coût des assurances professionnelles a augmen-

téMais l’aménagement de la fin de carrière est plus aisé qu’auparavant, de même que le partage des missions (possibilité de se « spécialiser »).

Aux USA, ce type de structure augmente à toute vitesse, parce que l’équipement à amortir a beaucoup renchéri, et personne ne pense plus à ouvrir un cabinet sans assis-tant. On y compte 7 paraprofessionnels par VT …A noter que la crise a frappé durement là-bas aussi, des faillites y ont eu lieu !Selon les analyses US, le VT privé individuel dispose de plus de liberté (notamment dans le choix des collabora-teurs, des médicaments, …), de plus de possibilités de diversification, mais doit prester plus d’heures et dispose de revenus plus variables.Le « corporate », en revanche, s’il a moins de choix pro-

fessionnel, a plus de temps pour ses actes VT, preste plus d’heures « rentables », perçoit plus de bénéfices, les opportunités sont plus facilement transférées dans la structure, les bases de données sont plus importantes et, en ce qui concerne les jeunes, l‘accès à la profession est facilité et leur encadrement est plus solide.

Los du débat qui s’en est suivi, la queston délicate s’est posée : « ne risque-t-on pas de voir des sociétés pharma-ceutiques (fournisseurs) ou d’élevage (des clients) entrer dans le capital ?»La réponse m’a laissé rêveur : « en Grande-Bretagne, où c’est le cas, le VT reste responsable déontologiquement. Il peut donc s’en aller s’il n’est pas d’accord avec les choix de gestion de la structure, vu qu’il devrait en supporter les conséquences. » Belle définition d’un fusible !

Reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles

Avec quoi je viens encore ?Hé bien, la directive 20113//55/EU devrait être transcrite avec des amendements prévus pour permettre une plus grande mobilité, réduire les étapes administratives et améliorer la protection de la santé publique et la protec-tion du consommateur.

Comment est-ce possible ? Cette directive permet à 7 professions (dentistes, médecins, infirmiers, architectes, etc … et vétérinaires) de professer librement dans tous les états membres, sans devoir subir d‘épreuves d’entrée.Sauf quelques « détails » comme un examen linguistique, etc … et c‘est logique : si un VT découvre un cas de fièvre aphteuse, le moins est qu’il s’explique clairement avec le fermier et avec l’inspecteur. De même, on s’attend bien sûr, à ce qu’un steak soit expertisé de la même façon au Portugal ou en Finlande, ou qu’un chien de vacancier soit soigné de la même façon au Portugal qu’en Allemagne.

Les états membres ont 2 ans pour opérer la transcription en droit national. Une modification qui peut nous concer-ner de tout près : les connaissances au premier jour après le diplôme (day-1 skills) mettront l’accent sur les compé-tences plus que sur les connaissances théoriques. Par exemple, un chapitre est réservé aux euthanasies d’ani-maux isolés ou en groupes.

Une autre modification qui démontre aussi le pragmatisme des autorités, mais qui pourrait nous être désagréable : la Commission aura le doit procéder à des changements mineurs de parties non essentielles de la législation sans en référer au Conseil ni au Parlement. En clair, cela peut signifier notamment la possibilité de déléguer des actes à des non VT sans frein institutionnel …. Encore un dossier pour lequel le lobbying politique sera des plus précieux.Par ailleurs, on y évoque l’encouragement de la Forma-tion Continue des VT par les états membres.

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reprises dans la BD IMI (Internal Market Information Sys-tem).La procédure d’installation d’un VT suivra un chemin plus précis. Par exemple, la connaissance de la langue locale ne pourra être testée qu’après la reconnaissance automa-tique des diplômes. Cela nous atteint assez peu puisque la plupart de nos émigrants s’en vont en France, mais enfin, on ne sait jamais…D’autre part, chaque état membre aura l’obligation de si-gnaler par cette BD les professionnels de la santé, dont les VT, qui ont perdu le droit d’exercer. C’est bien le moins …

Enfin, il faudra améliorer les programmes de formation VT européens : aucun ne satisfait totalement aux exigences légales européennes.

Quelques passages que nous voudrions voir figurer à bref délai :

Le VT est mandaté par l’autorité pour prendre soin des personnes et des animaux

La médecine vétérinaire doit être exercée de fa-çon personnelle et professionnellement indépen-dante (une réponse à l’enthousiasme des tenants du Corporate Vet »)

L’enseignement facultaire doit préparer aussi à suivre la Formation continue

Une information à tous les états membres est souhaitable, relative aux écoles non approuvées par le programme de visite conjoint de la FVE et l’EAEVE

Il n’est pas sûr que les thèses imposées pour obtenir les titres universitaires méritent le temps que les étudiants doivent y consacrer. Il vaudrait

mieux les pousser à davantage de pratique et d’exercices (suggestion d’un prof…..)

Le processus de Bologne en 2 degrés devrait être aménagé, parce qu’il s’applique mal aux études VT

Il faudrait enfin développer une formation par es-pèce ; une base commune devrait subsister, mais une expertise particulière devrait être soutenue selon les vocations déclarées des étudiants.

Un commentaire venu de la salle : chaque professeur désire que sa branche soit avantagée, mais il se crée de plus en plus de disciplines et de techniques médicales et donc VT. Le challenge devient impossible.Un avatar inattendu de la libre circulation des profes-sions : une faculté de médecine et de dentisterie portu-gaise (avec profs portugais et tout) s’est créée dans le sud de la France : minerval = 9000€.

Et les promoteurs affirment aux étudiants qu’ils auront plus de latitude pour professer en France … il paraît que le gouvernement français ne peut rien y faire.

Suite au prochain numéro à Bruxelles en novembre, en espérant qu’elle nous réserve plus de bonnes surprises que de mauvaises. Et espérons que nous sortirons de la crise, qui frappe de plein fouet certaines délégation membres. L’absence de délégués grecs, croates, serbes, portugais, etc … est un symptôme alarmant.

AS

Un pêcheur mordu par un piranha dans les Vosges A Saint-Dié-des-Vosges, la pêche, ça mord dans tous les sens du terme: en mai der-

nier un pêcheur dans un étang local a pris un piranha, qui l'a mordu au doigt quand il a voulu retirer son hameçon, a-t-on appris jeudi. "Au début j'étais un peu sceptique mais j'ai vu le poisson hier (mercredi) chez le garde-pêche qui l'a conservé au congé-lateur, et je peux vous dire que c'est bien un piranha", a déclaré à l'AFP Michel Dorner, le président d'une association locale de pêche à Saint-Dié.

Selon le garde-pêche Jean-Claude Charpy, qui était présent sur les lieux peu après la découverte, le pêcheur a été "mordu au doigt quand il a voulu couper le fil, mais rien de méchant". "Cela fait pas loin de 50 ans que je vais à la pêche, je n'avais encore jamais entendu et vu ça", a dit M. Dorner, amusé.Il suppute qu'une personne avait proba-blement ce poisson carnivore dans un aquarium et s'en est débarrassé récem-ment en le jetant dans l'étang. Plusieurs poissons de ce type peuvent avoir été lâchés simultanément. Le pi-ranha vivant d'ordinaire dans des eaux tropicales à une température d'une ving-taine de degrés - ce qui est loin d'être le cas des étangs vosgiens - le petit

poisson aux dents acérées n'a "aucune chance de survivre et de se reproduire" dans ce milieu, "c'est notre avantage", a dit M. Dorner.

http://www.7sur7.be29/05/14 Source: AFP

VT Surfing

Courrier des lecteurs

Docteur,

Vous êtes vétérinaire rural et donc directement au contact des agricultrices-agriculteurs et de leurs difficultés (économiques, familiales, psychologiques,....) éventuelles, voire de leur détresse, sans toujours savoir comment y répondre.

Le «Groupe de Soutien» aux Agriculteurs de l’Union des Agricultrices Wallonnes propose une écoute, un accompagnement et une entraide en toute confidentialité. Il permet de créer un lien, de l’empathie et un réflexe de solidarité au sein de la profession.

Préoccupées par les difficultés rencontrées dans le monde agricole, les dames de l’UAW ont constitué depuis 2001 au sein de cette dernière un groupe d’agricultrices bénévoles qui viennent en aide à leurs pairs et offrent à celles et ceux qui le demandent des visites et un accompagnement spécifique au sec-teur de manière gratuite.

En binôme, elles se rendent sur place et proposent aux agricultrices et agriculteurs en situation diffi-cile une aide, un accompagnement de la profession et une écoute en toute confidentialité pour rompre l’isolement.

Dans un but déontologique, ces tandems d’agricultrices bénévoles proviennent d’une autre région que celle de la personne aidée afin de permettre aux demandeurs d’être à l’aise.

Cette démarche, le cas échéant, peut être complémentaire aux activités d’Agricall.

L’originalité du service des bénévoles de l’UAW au sein du Groupe de Soutien aux Agriculteurs réside dans le fait qu’il s’agit d’une aide apportée par les agricultrices elles-mêmes. Leur connaissance des ré-alités du secteur agricole est la particularité qui les distingue fortement et constituent un atout essentiel. Celles-ci, avec l’appui de formations pointues, peuvent ainsi mettre leurs compétences aux services de ceux qui en ont besoin.

Si vous estimez que ce service peut être utile à un de vos clients, n’hésitez pas à nous contacter ou à lui transmettre les coordonnées de la personne de contact du groupe : Jacqueline DIET - 0495 89 84 51 - [email protected]

Christine GONAYVice-Présidente de l’UAW

Présidente du Groupe de Soutien

ELEVEURS EN DIFFICULTÉL’Union des Agricultrices Wallonnes

et le Groupe de Soutien aux Agriculteurs.

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UPV

Séminaire initiatique25 juin 2014

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A quel public s’adressait le message des orateurs de l’UPV ?

106 Français, 129 Belges et 6 ressortissants d’autres pays ont suivi la journée. Un peu contraints et for-cés, puisqu’il s’agissait d’une formation participant à l’engagement pédagogique, un cours obligatoire en quelque sorte. A noter l’inversion graduelle des proportions de nationaux, un effet des dispositions prises par la Ministre Simonet il y a déjà quelques années. Forcément !

Mais cela changera peu de choses à l’avenir de nos jeunes collègues, la majorité s’orienteront quand même vers la France, qu’ils soient belges ou fran-çais.

72 % de filles ont été diplômées en 2014, l’évolution normale de toutes les professions libérales, un peu accentuée en ce qui nous concerne.

Une session commune, pour fixer les idées sur l'exercice illégal

Pascal Guérin a passé un temps significatif à faire comprendre à nos jeunes Consoeurs et Confrères l’acuité du débat en cours et dont ils ne se rendent peu compte, tant qu’ils sont à la Fac.

A la question « certains d’entre vous ont-ils fait appel à un dentiste équin pour leur cheval ? », il a bien fal-lu constater qu’un nombre respectable de doigts se sont levés et, non, ils ne savaient pas que c’était une activité réservée aux VT, ni qu’ils se rendaient com-plices d’exercice illégal de la médecine vétérinaire.

Comme chaque année en cette saison, le séminaire initiatique de l’UPV est arrivé peu après les fraises et peu avant les vacances.L’occasion de tâter les dispositions d’esprit de nos presque diplômés, la relève en quelque sorte, aussi bien en France qu’en Belgique.Une nouveauté cette année : la section « Jeunes Diplômés » a pris en mains la formation des « Belges », l’occasion de rafraîchir les idées …

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UPV

Qu’un profane ne pouvait s’occuper que d’animaux en bonne santé ne leur sautait pas aux yeux …

Il était temps que des jeunes diplômés, presque encore des copains d’études, leur fassent prendre conscience de la fragilité des rameaux sur lesquels ils sont assis et qu’ils contribuent à fragiliser eux-mêmes par ignorance.

Le canal de certaines thérapeutiques alternatives pourrait faire pénétrer le renard dans le poulailler, autant que nous en maîtrisions nous-mêmes les élé-ments pour répondre à nos détracteurs.

La session française, pour palper le pouls de nos voisins

Comme toujours, nos amis français devaient venir en tandem, mais cette fois, ce sont les services pu-blics belges qui ont entravé le transport d’un d’entre eux. C’est donc à Jonathan Martinez, docteur en droit chargé de mission au SNVEL, qu’est échu le redoutable honneur de coacher nos presque collè-gues sur le sort qui les attend en France.

D’abord, quelques conseils salutaires- Attention aux amis- On ne se contente pas de miettes- Souvent, les miettes sont moisies !- Ne pas oublier les visites de courtoisie (si

l’accueil est frais, cela vaut toujours mieux que l’ignorance mutuelle, qui peut finir en guerre froide)

- Ne pas s’isoler, un des objectifs des associa-tions professionnelles

Puis, l’exposé des services que le SNVEL peut offrir à ses membres, jeunes ou vieux :

- estimation des clientèles, intéressante pour ceux qui remettent comme pour ceux qui re-prennent

- rédaction des règlements intérieurs pour les structures VT, établissement de statuts et de plans de financement.

Et, finalement, un état des lieux professionnels en France

- d’abord distinguons les rôles respectifs de l’ordre, chargé de protéger la société, de ce-lui des syndicats, chargés de protéger les VT … comme en Belgique

- le SNVEL ne concerne pas les VT salariés, pour éviter d’avoir à trancher des conflits entre des patrons de cliniques et leurs em-ployés ; il représente toutefois 50 % des structures VT libérales en France

- une convention paritaire (ou son équivalent français) a déterminé la valeur minimale du point vétérinaire, qui est de 14,25 € bruts en 2014 ; les salaires minimums sont calculés sur cette base pour un salarié travaillant à temps plein, soit 151,67 heures par mois ; selon les niveaux, on obtient pour un cadre débutant 142,50 € bruts par jour, 171 € pour un cadre confirmé A, 199,5 € pour un cadre confirmé B et 228 € pour un cadre spécialisé.

Les débutants ne décrochent quand même pas le Pérou, mais c’est le minimum légal … à chacun de négocier selon ses talents.

Le quiz, ou « qu’en avez-vous retiré ? »

La journée se concluait par un quiz récompensé de bouquins scientifiques de prix, question de se rendre compte de l’efficacité du message :

o presque tous ont bien saisi l’utilité de la pres-cription (raison de plus pour la FVE et ses membres, dont l’UPV, de lutter pour préser-ver le couplage prescription-distribution)

o le délai de carence, une notion des plus obs-cures au début de la journée, était devenu

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...intègre sans accrocs vos appareils digitaux (radiographie, échographie, analyses,..)

...est utilisé à leur plus grande satisfaction par plus de 170 cabinets

...permet de gérer l’agenda, la clientèle, le stock, la comptabilité, les analyses,...

...conserve vos données dans un datacenter de classe A pour une sécurité absolue

...peut intégrer 7 logiciels externes de gestion de comptabilité

...permet la gestion automatique du stock, entièrement compatible avec 9 grossistes

...importe les résultats d'analyse des laboratoires

...est configurable à l'envi et donc utilisable par tous les types de cabinet

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Un logiciel hébergé sur le web, destiné aux vétérinaires

UPV

limpide, quoique une avanie de plus à subir de la part des « cannibales » qui vampirisent notre profession

o par le biais des cotisations sociales, tous ont compris qu’ils devront bien prendre leur re-traite un jour …

o l’assurance RC apparaît enfin comme un préalable indispensable et ne protège pas

que « les maladroits qui clampent mal les artères », mais dédommage éventuellement aussi les détenteurs accidentés lors de soins

o les centres d’intérêts de nos jeunes collègues sont très divers, professionnels ou autres: ostéopathie, médecine sportive, faune sau-vage, médecine humaine, gestion de parcs zoologiques, industrie pharmaceutique, api-culture, natation, musique ou …pâtisserie.

Ce quiz les obligeait à engager la discussion avec les délégués de l’exposition commerciale et à briser l’écran de timidité qui paralysait les contacts lors des journées précédentes.

Il fut donc particulièrement apprécié par le SNVEL, Marsh, Hill’s, Pégase, CBC, AFMPS, Alcyon, la Dé-pêche Vétérinaire, Prodivet, UCM et MMH que nous remercions chaleureusement.

Texte : ASPhotos : C. Laloux

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Made in USAJe ne remercierai jamais assez mes amis américains, source iné-puisable de réflexion allant parfois jusqu'au mal de crâne, pour toutes les occasions qu'ils me fournissent de me retrouver hilare ou désespé-rément consterné.Dernièrement, après avoir respecté la loi, leur loi, ils ont voulu appliquer la peine capitale à un condamné qui squattait le couloir de la mort en attendant inutilement des jours meilleurs. Le hic, ils n'avaient plus le produit létal habituel à administrer à l'individu qui, dès lors, est rapide-ment passé de condamné à suppli-cié. Alors que certains meurent de ce que l'on appelle pudiquement une longue et pénible maladie, notre condamné à mort est lui passé de vie à trépas via une longue et pé-nible agonie. Même les spectateurs qui pensaient assister à une belle mise à mort ont été dégoûtés par cette ultime représentation bâclée par les râles et les cris de douleur

du prisonnier. En fait, le bourreau s'était mis en tête de tester un nouveau cocktail pour envoyer ad patres le triste sire, rebut d'une société américaine persuadée de son bon droit quand il s'agit de jouer au cow-boy et au voleur.Cette mésaventure serait presque passée inaperçue chez les Euro-péens bien pensants que nous sommes si l'AFP (Agence France presse) n'avait pas relayé la suite de cette information. Etant confronté à une pénurie de barbi-turiques et affolés par l'idée d'un autre « couac » en matière d'exé-cution, des sénateurs républicains se sont penchés sur des méthodes alternatives. Il faut savoir que leur plus grande crainte était que l'opinion publique ne s'indigne de ce type d'exécution « agitée » qui ferait passer la corrida pour une matinée enfantine et que, du coup, le bon peuple américain s'insurge contre ces pratiques barbares et remette en cause le principe même de la peine de mort.Résultat, quelques sénateurs répu-

blicains coiffés de Stetson ou arbo-rant un drapeau confédéré se sont dits qu'il était grand temps de re-venir à de bonnes vieilles méthodes qui avaient fait leurs preuves. Alors au menu, nous avons la chaise électrique, certes c'est un peu technique, il y a du courant et ça peut sentir le cochon grillé si on ne s'y prend pas bien. Mais c'est une solution bien rodée et finale-ment, tout le monde est d'accord pour dire que l'électricité c'est une source d'énergie propre, alors pourquoi pas?Une autre possibilité c'est la chambre à gaz. Depuis plus de 60 ans, les témoignages affluent pour confirmer l'efficacité de la mé-thode. Le cyanure d'hydrogène fait des miracles pour qui sait l'utiliser.Evidemment au pays de John Wayne et Billy The Kid, on peut aussi compter sur les armes à feu! Quoi de plus solennel qu'un beau peloton d'exécution par un petit matin blême et brumeux? Six hommes, six fusils et six balles envoyées avec une précision d'hor-

Le clin d’œil de Wite Le clin d’œil de Wite

loger suisse dans la poitrine d'un condamné et le tour est joué. En plus, au prix du plomb, c'est une bonne affaire. Pour ceux qui me prendraient pour un petit comique, je m'empresse de dire qu'on fusil-lait toujours allègrement dans l'état de l'Utah jusqu'en 2010!Mais nous avons aussi la pendaison. A un mât, une potence ou un arbre, c'est assez banal mais la technique a fait ses preuves sur tous les continents et même sur les mers du globe.Et pourquoi pas la guillotine? Il doit certainement en rester une en bon état dans l'un ou l'autre mu-sée français. C'est folklorique, un peu désuet et ça amuse toujours les enfants.Si nous n'étions pas blancs, chré-tiens et à cheval sur les principes, je proposerais bien la solution choisie par l'actuel président de Corée du Nord pour se débarras-ser de son oncle et principal col-laborateur de feu son père qui présidait avant lui à la destinée de ce merveilleux pays où, parait-il, il fait si bon vivre, et je lâcherais 120 chiens affamés sur le condamné que, dans ce cas-ci, nous appelle-rons « le goûté ».Donc comme vous pouvez le voir, ce ne sont pas les solutions qui manquent et je fais confiance aux sénateurs républicains et à leur imagination débordante pour tro-quer avantageusement quelques fioles de barbituriques surdosés contre une autre méthode d'ex-termination de leurs compatriotes.

Wite

En bref ... suite bisDimanche 9 mars, les thermo-mètres s'affolent, les oiseaux gazouillent et les grenouilles co-

pulent dans la première flaque d'eau venue.Pour certains responsables com-munaux, c'est déjà l'heure des premiers bilans : on a fait des économies sur le sel et on en fera d'autres sur la réparation des routes. La clémence des cieux a permis aux conducteurs d'épan-deuses de sel de profiter de quelques grasses matinées inat-tendues, à écouter les infos dénon-çant les centaines de kilomètres de bouchon comme pain quotidien de ces naufragés de la route qui se rendent à la capitale.Il n'y a plus qu'à espérer qu'ils sau-ront conserver tout ce sel à l'abri de l'humidité. J'imagine mal des tonnes de sel et d'euros partant dans le caniveau à cause d'un robi-net qui fuit ou d'une arrière-saison un peu trop pluvieuse et d'un toit percé.Un autre point positif de cet hiver printanier: nos routes, pourtant si mal entretenues, ont bien résisté aux assauts emphysémateux des rares gelées blanches qui ont pu pointer le bout de leur nez sur le macadam. Nos célèbres nids de poules, inscrits au patrimoine mon-dial de l'UNESCO au même titre que le plan incliné de Ronquière et les chapeaux des Gilles de Binche, auront été conservés intacts. Ces trous qui ont fait notre réputation à travers toute l'Europe et que même l'Albanie nous envie, sont toujours là, fidèles au poste.De là à imaginer que les deniers du sel pourrait servir à réparer nos routes, il n'y a qu'un pas que le modeste contribuable que je suis n'ose envisager! Serait-il possible, pensable et imaginable que je ne me trompe pas et que le MET se METTE vraiment au boulot?Dernière trouvaille du groupe Ki-népolis : des séances « Cinéma De-

luxe » pour avoir le simple privilège de regarder un film tranquille ... c'est à dire sans mangeurs de pop-corn, sans sonneries de GSM, sans odeurs de chips et de sauce qui pue, sans pseudo-spectateurs qui discutaillent entre deux répliques scénarisées.On parle bien de « Cinéma Deluxe» ce qui sous-entend un surplus de 3 EUR au montant déjà prohibitif d'une séance normale de cinémato-graphe. Cela nous amène le prix de la tranquillité à 12,95 EUR!Donc si je comprends bien, aller au cinéma pour regarder un film au calme c'est devenu un produit de luxe?? Avoir la paix pour savourer le sel d'un dialogue percutant ou la qualité d'une belle image, c'est devenu un luxe! On croit rêver!Caler ses fesses sur le velours rouge d'un siège d'une salle obs-cure est dorénavant réservé à une élite dont je ne soupçonnais pas faire partie moi qui n'ai jamais adhéré à aucun groupement, même pas aux scouts.Quant à ceux qui ne voudront pas délier les cordons de leur bourse, en tout cas pour s'assurer d'un peu de calme pendant la projection, ils auront le loisir de dépenser sans compter et de s'acheter un seau de popcorn, un litre de soda, un kilo de chips et une livre de sauce étrangement parfumée. Tout cela pour finir par se vautrer entre deux allées de sièges maculés de taches grasses, les pieds sur ou sous le siège de devant, une main qui pianote sur le clavier de leur GSM pendant que l'autre plonge goulûment au plus profond de ces kilos de nourriture hypercalorique.Ce n’est pas vraiment comme ça que je voyais le cinéma…

Wite

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La cruauté envers les animaux est la violation d’un devoir de l’homme envers lui-même.

Kant

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Le clin d’œil de Wite

A night at the operaPour les plus érudits d'entre vous et pour tous ceux qui partagent les mêmes références que moi, ce titre évoque tout d'abord un excellent film des Marx Brothers mais aussi un album incontournable de mon groupe musical préféré: Queen.Mais c'était aussi le programme de ma journée de dimanche dernier. En fait, je me suis retrouvé en-goncé dans le velours rouge et les dorures de l'Opéra Royal de Liège pour y écouter quelques notes de musique classique.Première impression : l'Opéra, qui vient tout juste d'être rénové et agrandi, superpose avec un goût douteux des vieilles pierres et du bois exotique. Certes, c'est une rénovation mais elle m'a laissé son-geur et perplexe.Deuxième impression : malgré mes 50 ans et mes cheveux grison-nants, j’étais parmi les plus jeunes, c'est déjà ça de pris!

Une fois à l'intérieur, direction les ascenseurs qui nous emmèneront sinon au 7ème ciel, tout au moins au 5ème balcon à quelques cm seu-lement du plafond (surtout quand on a ma taille). A ce propos, je dé-conseille vivement aux personnes souffrant de vertiges de fré-quenter les allées du 5ème balcon, le point de vue à pic sur la fosse d'orchestre pourrait vous donner sinon des envies de suicide, tout au moins des sueurs froides.

Par contre, cette position en alti-tude m'a permis d'avoir une belle vue d'ensemble sur les crânes lui-sants et glabres de mes presque semblables masculins alors qu’une multitude de taches mauves re-présentaient les coiffures de ces dames d'un âge quasiment contem-porain avec la musique que nous nous apprêtions à entendre !Etant donné que je culminais à 10 mètres au-dessus de la fosse d’or-chestre, j’ai pu admirer la rénova-tion complète et soignée de l’impo-sant lustre qui illuminait le théâtre rénové et les visages fanés de mes voisines de siège. Ces dames endi-manchées suçant des bonbons à la violette de la couleur de leurs che-veux, certaines emmitouflées dans des cadavres de vison attendaient impatiemment que le Maestro fasse son apparition.Ce fut chose faite et on vit appa-raître un chef d’orchestre aux chaussures tellement brillantes que j’aurais pu vous dire la couleur de son slip si seulement il avait été en kilt. Un salut à la foule, une poi-gnée de mains au premier violon, un hochement de tête aux trente-cinq autres musiciens et voilà notre Maestro qui s’agite aux premières notes de Josef Haydn.Les petites vieilles s’emballent comme des ados à un concert de Lady Gaga, les rythmes varient, les notes fusent et les dépouilles de vison tendent à provoquer des bouffées de chaleurs chez les spectatrices étourdies par tant de belles mélodies.

Les plus chanceuses qui ont encore leurs deux cols du fémur battent la mesure du pied alors que moi, je scrute l'orchestre et tente déses-pérément de comprendre comment on peut écrire une aussi belle mu-sique! Les allegro succèdent aux fortis-simo, les notes ruissèlent des ouïes des violons, les cordes vibrent, les archets virevoltent, les cors toni-truent et les chaussures du Maes-tro brillent toujours de mille feux et ... des applaudissements ponc-tuent ces prouesses musicales.Remarque à l'attention des incultes et autres handicapés musicaux: les morceaux de musique clas-sique sont constitués d'une suite de mouvements entre lesquels il y a des pauses. A la différence d'un concert de Frédéric François où il est de bon ton d'applaudir après chaque chanson afin de galvaniser l'égo de l'interprète, il est rigou-reusement malvenu, voire gros-sier de claper des mains à chaque pause lors d'un concert de musique classique. Tenez-le-vous pour dit!90 minutes plus tard, les oreilles repues par l'interprétation de M'sieur Haydn, l'idée nous est venue d'aller finir cette belle jour-née en sirotant un petit vin blanc en terrasse, c'est d'ailleurs un des grands points positifs de Haydn, il s'accorde parfaitement avec le Chardonnay!

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L'histoire étonnante de deux chiots néo-zélandaisDes ambulanciers néo-zé-landais de la ville d'Orewa se sont retrouvés nez à nez avec deux chiots lors d'une intervention chez une

femme malade. Les deux chiots, des bouledogues fran-çais âgés de cinq mois répondant aux noms de Stella et Stuart, avaient pro-

fité de l'absence de leurs maîtres pour récupérer les médicaments de la femme -dont des anticoagulants- et le bou-ton d'alarme qui se trouvaient sur une table. Stella avait réussi à ouvrir la boîte contenant les pilules et commencé à les ingurgiter une par une. Après avoir, lui aussi, avalé des comprimés, Stuart a alors mâchouillé le bouton d'alarme. Les secours se sont donc précipités jusqu'au domicile de la femme où ils n'ont reçu aucun signe de vie, ce qui les

a poussés à enfoncer la porte. Ils y ont découvert les deux chiots, l'un avec des pilules dans la gueule, l'autre en train de jouer avec le bouton d'alarme.Stuart et Stella ont été emmenés chez le vétérinaire, où ils ont eu un lavage gas-trique. Ils se portent mieux depuis lors.

http://www.7sur7.be23/05/14 Source: Belga

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Jean-Baptiste II Legrain, fondateur de l’Association médicale vétérinaire

de Belgique en 1864

lla odrida

Jean-Baptiste II Legrain descend en ligne directe d’un certain François Legrain nommé le 4 mars 1596 mayeur de Malonne, par lettres patentes d’Ernest de Bavière, prince-évèque de Liège.

Après François Legrain, on trouve la lignée suivante :

Nicolas-François Legrain(1596-1668), notaire et mayeur de Malonne et greffier de Floreffe.

Jean-Baptiste-Norbert Legrain(1639-1705), procu-reur, échevin et greffier de Malonne.

François-Joseph Legrain, échevin à Floreffe, culti-vateur exploitant une ferme.

Antoine-Joseph Legrain, cultivateur à Spy.

Jean-Baptiste I Legrain, maréchal-ferrant exerçant la médecine vétérinaire sans titres à Spy.

Félix-Antoine-Joseph (1810-1867), maréchal-fer-rant à Spy.

Jean-Baptiste II Legrain (1836-1883), médecin vété-rinaire diplômé de l’Ecole de Cureghem en 1858.

Les Legrain étaient à l’origine gens de robe et admi-nistrateurs publics. Les partages des patrimoines dans des familles, souvent très nombreuses, ame-nèrent une branche de la famille Legrain à se consa-crer aux métiers de cultivateur, de maréchal-ferrant et de médecin vétérinaire.

Jean-Baptiste I Legrain exerça les métiers de maré-chal-ferrant et de vétérinaire sans titres à Spy depuis 1789. Il avait quatorze enfants. Ses fils Ferdinand-Joseph (1806-1866) et François-Joseph (1817-1850) deviendront médecins vétérinaires. Un troisième fils Félix-Antoine-Joseph (1810-1867), maréchal-ferrant, reprendra la forge paternelle à Spy où naquit son fils le vétérinaire Jean-Baptiste II Legrain le fondateur de l’Association médicale vétérinaire de Belgique.

L’écu de la famille Legrain, héritage de ses nobles as-cendants, est « d’azur, semé d’étoiles d’or, portant comme pièce le moulin à vent au naturel, girouetté, accompagné à dextre du soleil et à sénestre de la lune, avec la devise: Rien sans vent ». Il est gravé sur la pierre tombale de Nicolas-François Legrain (1596-1668) et de son fils Jean-Baptiste-Norbert (1639-1705) qui existe encore dans la cour contiguë à l’église de Malonne.

Equipage d’une chasse à courre

Portrait du vétérinaire Jean-Baptiste II Legrain (1836-1883).

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Ecu de la famille Legrain gravé sur le tombeau de Nicolas-François Legrain à Malonne

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Ce blason figure aussi sur le fronton du péristyle du quartier abbatial de l’abbaye de Gembloux, au-jourd’hui Faculté d’agronomie, comme écu de l’abbé Jacques Legrain (1714-1790) : « un moulin au naturel girouetté, porté sur l’épée et la crosse en sautoir, et sommé de la couronne comtale et de la mitre ». Cet abbé-comte, frère d’Antoine-Joseph Legrain fit réé-difier intégralement l’abbaye telle qu’on la connaît encore aujourd’hui.

Jean-Baptiste II Legrain naquit le 4 mars 1836 à Spy où il passa toute sa jeunesse. Issu d’une famille de maréchaux-ferrants et de vétérinaires, il opta naturellement pour des études de médecine vétéri-naire à l’Ecole de Cureghem. En 1858 il fut diplômé médecin vétérinaire par le Jury vétérinaire belge. Il s’installa successivement à Spy, à Assesse, à Quare-gnon et finalement à Boussu où il obtint le titre envié à l’époque de médecin vétérinaire du gouvernement. Ce titre ne lui apporta pas plus de succès dans l’exercice de sa profession. Il songea alors à orienter différemment sa carrière. Pendant son séjour dans le Borinage il donna des conférences de vulgarisation à

Boussu, Dour et Pâturages. Finalement, il vint s’ins-taller à Bruxelles où, en débutant, il pratiqua la mé-decine vétérinaire avec son oncle Ferdinand-Joseph Legrain. Il donna aussi des conférences sous le pa-tronage de la Société centrale d’agriculture de Belgique. Désespéré de voir toutes ses peines si peu récom-pensées, il médita sur les causes de sa triste situation matérielle et décida d’en faire part à ses confrères par paroles et par écrits. Voilà comment il aborda la lutte pour la défense professionnelle.

Comme beaucoup de grands réformateurs, il sut parler en connaissance de cause sur les abus qui se partagent le monde, parce qu’il en avait éprouvé lui-même les funestes conséquences. Il déploya une rare activité à secouer l’indolence professionnelle et le 11 septembre 1864 il fonda à la Maison des brasseurs, Grand-Place à Bruxelles, l’Association médicale vétéri-naire de Belgique, émanation des premières sociétés vétérinaires provinciales, dont il fut le secrétaire gé-néral jusqu’en 1867. En janvier 1866, il créa le premier organe de presse professionnel, la Tribune vétérinaire, et en assura la rédaction jusqu’en 1870. La même an-née il sollicita, sans l’obtenir, un emploi de répétiteur à l’Institut agricole de Gembloux.

Jean-Baptiste II Legrain maniait la plume avec aisance et non sans dignité. Jamais il ne descendit dans les bas-fonds de la démagogie pour s’attaquer aux personnalités. Il fustigeait violemment les abus, s’en prenait sans ménagement aux idées, mais tou-jours il respectait l’homme.

Sur le plan professionnel et social Jean-Baptiste II Legrain fut un clairvoyant progressiste et parmi ses réalisations et ses idées qui orientèrent après lui d’autres réformateurs, on peut citer :

1. L’union des vétérinaires belges : fondation des as-sociations professionnelles, création d’une presse professionnelle et institution du denier profes-sionnel.

2. L’élévation sociale du vétérinaire et l’égalité pro-fessionnelle : exemption du droit de patente, ins-cription des vétérinaires sur les listes des électeurs de droit, admission des vétérinaires dans les ad-ministrations publiques et dans les commissions médicales, lutte contre l’empirisme, suppression du titre et de la fonction privilégiée de vétérinaire du gouvernement, défense contre les prétentions des médecins et des pharmaciens concernant le droit de délivrance des médicaments.

3. La réforme de l’enseignement vétérinaire : ratta-chement de l’Ecole vétérinaire aux universités de l’Etat, liberté des cultes et suppression de l’inter-nat à l’Ecole vétérinaire, concours pour le recrute-ment des enseignants, jury d’examen vétérinaire étranger au corps enseignant.

4. La réforme du service vétérinaire militaire : ac-quisition de son autonomie par rapport au service de santé, alignement de la situation (grades et salaires) des vétérinaires militaires sur celle des médecins militaires.

Jean-Baptiste II Legrain laissa également des tra-vaux scientifiques, mais sur ce plan il eut la main peu heureuse. Il publia un mémoire sur les coliques des chevaux et des opuscules sur la pleuropneumo-nie contagieuse, la cellule, la zootechnie, la géologie, la mécanique, l’horticulture, les mariages consan-guins, etc. Certains de ses écrits connurent un succès mérité, mais d’autres suscitèrent des polémiques.

Finalement, le 8 juillet 1870, Legrain prit rang dans l’Armée belge et fut attaché en qualité de vétéri-naire de 2e classe successivement au 4e régiment de lanciers, au 1er et au 2e régiments de chasseurs à cheval et au 1e et 3e régiments d’artillerie. Dans cette nouvelle fonction, il cessa de s’occuper des intérêts professionnels des vétérinaires et il laissa reposer pour toujours sa plume enflammée et sa faconde.

Jean-Baptiste II Legrain avait épousé Isabelle Ryck-mans (1831-1923) qui était depuis 1859 la veuve d’un militaire, un certain Corneille Meiser. Elle était la mère d’un jeune enfant âgé de 12 ans, Jean-Baptiste Meiser. Cet orphelin dont Jean-Baptiste II Legrain devenait par conséquent le beau-père, fera une bril-lante carrière comme militaire et politicien. Il s’illus-trera pendant la Guerre 1914-1918 à la bataille de l’Yser et pendant l’offensive finale. Il terminera sa carrière militaire avec le grade de lieutenant-général à titre honoraire, puis il fera encore une carrière poli-tique dans la commune de Schaerbeek dont il sera bourgmestre pendant dix ans.

Son nom est connu de tous les automobilistes belges puisqu’il a été donné à une place de Bruxelles, la Place général Meiser, le carrefour le plus encombré de la capitale!

Le 29 avril 1883 Jean-Baptiste II Legrain s’éteignit à l’âge de 47 ans, à son domicile, rue Froissart, 52 à Etterbeek. Ses funérailles, civiles, eurent lieu le 2 mai 1883. Il fut inhumé dans la crypte du cimetière com-munal de Laeken, dans un caveau qui existe encore. Sa veuve lui survécut et mourut en 1923 à l’âge de 92 ans.

Il mourut dans l’indifférence totale de la profession vétérinaire comme l’écrivit Jean-Baptiste Hugues dans la courte notice qu’il lui consacra dans l’Echo vétérinaire qui avait succédé à la Tribune vétérinaire.

« Le bien a pour tombeau l’ingratitude humaine », A. de Musset. Marc Mammerickx

Tombeau de Jean-Baptiste II Legrain dans la galerie funéraire de la crypte du cimetière communal de Laeken (concession n° 935).

Ecu de l’abbé-comte Jacques Legrain sur le fronton du quartier abbatial à Gembloux.

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Le lieutenant-général Jean-Baptiste Meiser (1857-1940) en tenue de bourgmestre de Schaerbeek.

Buste du bourgmestre de Schaerbeek Jean-Baptiste Meiser(Photo Varech)

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3 S.G.A. van der Drift, et al. J. Dairy Sci. 2012; 95: 4886–4898.4 Dam, et al. 1988. Theriogenology Vol. 30, No. 3, 583-591.

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La Maison des Brasseurs sur la Grand-Place de Bruxelles où fut fondée l’Association médicale vétérinaire de Belgique en 1864.

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La Maison des Brasseurs sur la Grand-Place de Bruxelles, surmontée par la statue de Charles de Lorraine.

(Photo : Romainberth)

La Maison des Brasseurs sur la Grand-Place de Bruxelles, aujourd’hui Musée de la bière. Porte d’entrée. (Photo : Romainberth)

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INDEX NOMINUM

LEGRAIN, Félix-Antoine-Joseph, né à Spy le 21 mai 1810, mort à Spy le 31 mars 1867, fils de Jean-Baptiste I Legrain, maréchal-ferrant et frère de Ferdinand-Jo-seph et François-Joseph Legrain, vétérinaires. Ma-réchal-ferrant établi à Spy. Père de Jean-Baptiste II Legrain, vétérinaire.

LEGRAIN, Jean-Baptiste I, né à Malonne le 15 juillet 1760. Etabli maréchal-ferrant à Spy. Cité en l’an XII (1803-1804) parmi les artistes vétérinaires du dépar-tement de Sambre-et-Meuse (Namur) exerçant sans titres. Deux de ses fils, Ferdinand-Joseph et François-Joseph, et un de ses petits-fils, Jean-Baptiste II, sont devenus médecins vétérinaires. Il était le neveu de Jean-Gaspard-Joseph Legrain, 52ème abbé-comte de Gembloux.

LEGRAIN, Ferdinand-Joseph, né à Spy le 26 février 1806, mort à Saint-Josse-ten-Noode le 9 décembre 1866, inhumé à Spy, fils de Jean-Baptiste I Legrain, frère de François-Joseph Legrain, oncle de Jean-Bap-tiste II Legrain, tous vétérinaires. Volontaire de la Révolution belge à Spy et combattant des Journées de septembre 1830. Vétérinaire militaire non diplô-mé. Engagé à l’Armée belge le 26 octobre 1832 comme artiste vétérinaire de 2e classe (assimilé lieutenant) au 1er régiment de lanciers. Vétérinaire au corps des ambulances, au 2e régiment de chasseurs à cheval et au régiment de guides. Participa aux campagnes contre l’Armée hollandaise en 1832, 1833 et 1839. Pen-sionné le 8 février 1863 avec le grade de vétérinaire de 1e classe (assimilé capitaine). Fondateur de l’hos-pice de Spy.

LEGRAIN, François-Joseph, né à Spy le 19 mars 1817, mort à Malines le 11 juin 1850, fils de Jean-Baptiste I

Legrain, frère de Ferdinand-Joseph Legrain et oncle de Jean-Baptiste II Legrain, tous vétérinaires. Formé à l’Ecole d’économie rurale et vétérinaire de Bruxelles, 62e élève immatriculé, admis le 15 octobre 1833. Diplômé vétérinaire de 2e classe par le Jury vétérinaire belge en 1837. Engagé à l’Armée belge le 1er octobre 1837 comme vétérinaire de 2e classe (as-similé sous-lieutenant) au 1er régiment de lanciers. Vétérinaire au 1er et au 2e régiment d’artillerie, mort en fonction avec le grade de vétérinaire de 2e classe (assimilé lieutenant). Participa à la campagne de 1839 contre l’Armée hollandaise.

LEGRAIN, Jean-Gaspard-Joseph (alias frère, puis abbé Jacques Legrain), né à Namur le 5 janvier 1714, mort en 1790, frère d’Antoine-Joseph Legrain, culti-vateur, oncle de Jean-Baptiste I Legrain, maréchal-ferrant à Spy. Il entra à l’abbaye de Gembloux en 1737 et devint moine sous le nom de frère Jacques Legrain. Le 3 janvier 1759, ce moine fut élu par ses pairs 52e abbé-comte de Gembloux. Président de la noblesse des Etats de Brabant. On lui doit les magnifiques bâtiments de l’abbaye, aujourd’hui Faculté d’agrono-mie. Il fit reconstruire entièrement l’abbaye (à l’ex-ception de la ferme abbatiale et du porche d’entrée), à partir du 1er mars 1762, sur les plans de l’architecte Laurent-Benoît Dewez. En 1770, le quartier abbatial de la nouvelle abbaye était terminé, il fut inauguré en grande pompe le 28 novembre 1770. Le quartier des moines sera terminé en 1774. L’église abbatiale sera construite à partir de 1774 et sera consacrée cinq ans plus tard.

MEISER, Jean-Baptiste, né à Saint-Josse-ten-Noode le 21 septembre 1857, mort à Schaerbeek le 11 novembre 1940. Fils de Corneille Meiser (?-1869), militaire, et d’Isabelle Ryckmans (1831-1923). Après la mort de son père il fut engagé le 1er novembre 1869 à l’Ecole militaire des enfants de troupe jusqu’à sa 24e année accomplie. Il gravit à l’Armée tous les échelons de la carrière militaire. Général-major le 21 novembre 1914 et Lieutenant-général à titre honoraire le 10 juil-let 1920. Héros de la Guerre 1914-1918. Gouverneur militaire du Brabant de 1918 à 1919. Pensionné de l’Armée belge le 29 septembre 1919. Commandeur de la Légion d’honneur (France) le 24 janvier 1916, Croix de Guerre française le 24 novembre 1919, Croix de Guerre belge le 14 août 1916. Inscrit sur les listes libérales lors des élections communales de 1921 à Schaerbeek. Conseiller communal en 1921, échevin en 1927 et bourgmestre de 1927 à 1938.

SourcesMammerickx M. Rien sans vent, Jean-Baptiste Legrain fondateur de l’Association médicale vétérinaire de Bel-gique. Veterinaria, 1964, III, 18-45.

La Maison des Brasseurs sur la Grand-Place de Bruxelles, sur le côté Sud de la place décorée par un tapis de fleurs

(photo prise le 17 aoùt 2014).

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Echo Vétérinaire, novembre 1919

Page 150 – 155

Autour d’une brochure

Des lignes incisives écrites par Royer en tête du dernier numéro de l’Écho vétérinaire et la lec-ture d’une brochure rose, rapportée de la guerre, m’engagent à exprimer, à mon tour, quelques ré-flexions sur l’organisation du service vétérinaire militaire dans notre pays.

Ce qu’elle valait avant 1914, je n’ai pas à l’exa-miner. Mais personne ne songera à me contredire quand j’affirmerai que cette organisation se mon-tra insuffisante pendant la guerre.

Insuffisante, elle le fut surtout par suite de la pénurie du personnel technique. Quoique grossi et probablement doublé par l’adjonction aux vété-rinaires officiers de carrière de confrères mobili-sés ou volontaires, le personnel se montra numé-riquement disproportionné avec les exigences du service dès la création de nouvelles unités d’artil-lerie. C’est alors que la direction du service se vit contrainte de procéder à une répartition nouvelle des vété rinaires parmi les formations montées ou attelées et les infirmeries ou dépôts de chevaux et de promouvoir, au titre de vétérinaire des jeunes gens n’ayant pas terminé leurs études profession-nelles et dont toutes les connaissances pratiques se résumaient en celles trop rapidement acquises au contact d’un chef de service.

La pénurie des praticiens était parvenue à un tel degré d’acuité en 1918, que des élèves de candi-dature vétérinaire et même, tout à la fin de la cam-pagne, des candidats en sciences naturelles pré-paratoires à la médecine vétérinaire furent, par la force des circonstances, chargés des fonctions de vétérinaire auxiliaire.

Inutile de critiquer. Cette situation fut la résul-tante d’une politique imprévoyante et de notre état d’impréparation mili taire. Maintenant tous les yeux sont dessillés, nous avons le service militaire général et, en cas de mobilisation, les cadres vétérinaires seraient remplis.

A l’armée il existe, dans les services spéciaux de la médecine et de la médecine vétérinaire, toute une hiérarchie avec des auxi liaires, des adjoints, des classes peu connues des praticiens civils et qui, de prime abord, les frappe d’étonne-ment. En effet, il ne peut guère se concevoir de hiérarchie dans les services rendus par des prati-ciens appartenant à des grades différents. Devant un cheval atteint de clou de rue, de fourbure ou de fracture de la jambe, adjudant et lieutenant-colo-nel sont strictement équi valents.

Pour le militaire professionnel, la nécessité de la hiérarchie, dans le service de santé, est un dogme qui ne se discute pas et nous ne le discuterons pas non plus, encore que nous en ayons quelque envie. Nous laisserons au temps, qui démolit les édifices les plus solides, le soin de réformer des idées et des mœurs dont le caractère suranné apparaîtra

Presse

En 1919, l’Echo Vétérinaire parvenait à faire encore sourire !

avec une éclatante évidence dans l’armée démo-cratique dont sera dotée la vraie démocratie de demain!

Constatons avec plaisir, en attendant, qu’à l’ar-mée belge les vétérinaires militaires de carrière furent accueillants pour leurs confrères civils militarisés et ne se prévalurent pas trop de leur grade, sauf de rares exceptions, dans les relations de service.

Sous l’uniforme, le mot confrère n’est guère connu. Il cède la place à des expressions qui marquent et mesurent des distances. Apparem-ment, le sentiment d’égalité est effacé par l’éclat des barres et des étoiles d’or. Mais, je le répète, les civils n’eurent pas trop fréquemment à souffrir de la modestie de leur situation et il est particulièrement agréable de remarquer que, devant les « clients » officiers, ils furent toujours appréciés suivant leur valeur professionnelle, la seule qui existe et qui importe.

Peut-être au point de vue des relations intercon-fraternelles entre militaires et militarisés, avons-nous réellement joui, à l’armée belge, d’une situa-tion exceptionnelle. Il m’a semblé reconnaître qu’ailleurs, dans un pays allié — je ne veux pas préciser davantage, — les vétérinaires militaires haut gradés subissent plus que chez nous cette déformation de l’esprit si fréquente chez les vieux officiers et si amusante à observer en temps de paix.

Dans des discussions d’ordre technique, ils ont toujours raison contre un contradicteur subordon-né et l’on peut leur appliquer cette remarque-très juste de Luigi Barzini, dans ses admirables Scènes de la grande guerre : « Dans la vie militaire, les ar-guments portent les galons de celui qui les émet ».

Une anecdote à ce propos. Cela se passait pendant la guerre quelque part... en Chine. Une vieille culotte de peau de vétérinaire major de 1ère classe s’adresse à un vétérinaire mobilisé et aide-major de 2e classe (la dernière) et lui dit sur le ton employé pour com mander la hausse à mille mètres :

« Voyez la bouche de ce cheval qui ne mange pas et que m’adresse le général X ! »

« — Mon major, il est inutile d’essayer d’ouvrir la bouche du cheval ; il est atteint de tétanos et mourra avant 48 heures ».

« — Je vous dis qu’il y a une plaie dans la bouche. Mettez le pas-d’âne et voyez ! »

Dans le délai prévu, le malade meurt et le major de 1ère classe signe le procès-verbal réglemen-taire dans lequel l’aide-major a consigné, par ordre toujours, tardive concession du quadruple ou simple galonné : mort de crise tétaniforme !

Il y aurait une savoureuse anthologie à faire qui réunirait des traits de cette espèce et, à condition

que l’imagination en fût bannie, le recueil pour-rait utilement servir le jour où viendra en discus-sion la réforme proposée par Royer dans l’avan-cement des vétérinaires militaires et consistant dans l’avancement au choix. Il existe dans d’autres pays, notamment en France.

Chez nous, à présent, une fois passés les examens A et B, épreuves excellentes car elles tiennent en haleine les jeunes officiers, l’avancement fonc-tionne avec la régularité et la fatalité du temps. Les promotions, de même que les décorations, tombent avec l’abondance des pluies d’orage, à des moments prévus à l’avance, quoi que les bé-néficiaires fassent ou ne fassent pas et sans qu’il soit tenu le moindre compte de leurs mérites per-sonnels. Une fois parvenus au grade de major, les vétérinaires avancent automatiquement et se sou-mettent joyeusement à la loi du minimum d’efforts.

Telle est la raison pour laquelle, hormis de très louables mais trop rares exceptions, dans un mi-lieu et avec des moyens où le travail serait facile et fécond, ils sont frappés d’une véritable stérilité au point de vue de la production scientifique.

La brochure rose dont il était question au début de cette revue est une preuve saisissante que le farniente littéraire est bien entré dans les mœurs. Un confrère militaire professionnellement ver-sé dans les questions se rattachant à l’hygiène du cheval de troupe aurait pu faire un excellent ouvrage de vulgarisation en mettant au point des prescriptions hygiéniques et thérapeutiques en

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S’il n’est pas possible de rire de tout avec tout le monde, comme disait Pierre Despro-

ges, constatons combien l’esprit frondeur des vétés avait résisté à 4 ans de guerre.

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parfait accord avec l’état actuel de la science. On fit appel, pour le rédiger, à un homme de cheval, sans doute à un officier de cavalerie. L’auteur, visi-blement inspiré par le Parfait mareschal de Solley-sel, fit l’étonnante Instruction de 1906 sur les soins à donner aux chevaux en route et en campagne. Il conserva l’anonymat, comme il est de règle dans les opuscules militaires de l’espèce, et je pense qu’il ne faut pas le regretter.

La guerre durait depuis trois ans. La crise de l’avoine sévissait et aussi celle du papier. Dans la quiétude d’un bureau, au Havre, le même homme de cheval ou un autre, ayant entendu des voix..., décida de rééditer la brochure rose et de la faire distribuer aux officiers du service vétérinaire. La mortalité des chevaux, qui était inquiétante, allait diminuer.

Je voudrais pouvoir faire partager à mes lec-teurs l’ahurissement que me causa la lecture de cette brochure. Il me suffirait pour cela d’en citer quelques pages, mais l’éditeur s’est réservé tous droits de traduction et de reproduction et je dois me borner à une rapide analyse émaillée d’ex-traits.

L’instruction sur les soins à donner aux chevaux en route et en campagne comporte deux chapitres relatifs à l’hygiène : pansage, tenue des écuries, des harnais, composition et administration des re pas, etc. Il apparaît avec évidence que l’au-teur, en 1906, avait foi — il était, hélas, en nom-breuse compagnie — dans les traités garants de l’indépendance belge et était loin de se douter qu’à huit ans de là, nos malheureux chevaux lo-geraient dans des abris de for tune — ironie de mots ! — ou bivouaqueraient dans la boue de la West-Flandre. Ses prescriptions, en 1918, man-quaient vraiment d’esprit pratique et d’à-pro-pos…

Il y a des perles dans ces pages. En voici une, épinglée au passage et qu’on regrette de ne pas voir formulée dans le style de Rabe lais (p. 12, Ser-vice en marche, discipline) : « Si un homme est obligé de mettre pied à terre, son commandant lui adjoint, autant que possible, un brigadier... »

Une autre (Devoirs des hommes montés) : « Si le cavalier s’aper çoit, en dessellant, que son che-val est légèrement blessé, il applique sur la partie sensible un gazon frais imbibé de vinaigre, main-tenu au moyen de la sangle ; il en fait rapport à son chef. Si la blessure est assez grave, le cavalier conduit son cheval à l’appel pour le présenter à l’officier commandant ». N’ai-je pas dit que l’au-teur avait lu le Parfait Mareschal ?

Autre part, il a dû s’inspirer de La Palisse par exemple lorsque, gravement, il écrit Boissons: «Les boissons font disparaître le sentiment de la soif ; elles fournissent la plus grande partie de l’eau nécessaire à l’organisme...».

Au chapitre III, la surprise se mêle à l’inquiétude et ces senti ments augmentent à chaque page. II est intitulé : Premiers soins à donner aux chevaux malades, blessés ou boiteux, en attendant l’arrivée du vétérinaire.

Apparemment, il est de règle que ce praticien se fasse longtemps attendre, car les officiers et les cavaliers sont instruits des signes de santé et d’in-disposition permettant de juger si le cheval peut ou non continuer son service.

D’ailleurs ce n’est guère difficile. « Le cheval en santé n’a ni blessure ni maladie qui l’en em-pêchent. II a l’œil vif, la tête et les oreilles mo-biles, l’attention facile à éveiller, l’attitude aisée et les déplacements souples.

« Le poil est bon, l’appétit est satisfaisant, les crottins sont ordinaires et bien moulés. La mem-brane de l’œil est rosée, la bouche fraîche, le rein souple, la respiration calme... »

Qu’un cheval vienne à souffrir de coliques « Il est prescrit de retirer la ration. Bouchonner le ventre et les membres avec de la paille aspergée d’essence de térébenthine et faire promener le malade.

« Si, au bout d’une heure, les symptômes ne s’amendent pas, donner un lavement à l’eau de sa-von, administrer à l’intérieur un litre de café noir additionné d’un verre à vin d’éther sulfurique et renouveler la promenade... »

Faisons des vœux pour que tout cela ne finisse pas par une autopsie !

L’importance des boiteries ne pouvait échap-per à la sagacité de l’auteur de l’Instruction. Aussi cette question est traitée avec des développe-ments particuliers. Les cavaliers, en premier lieu, sont renseignés sur les signes qui permettent de déterminer le membre boiteux. Cela n’est guère compliqué non plus. « Si le cheval boite d’un M. A., il relève fortement la tête et l’encolure au moment où il posera ce membre à terre, tandis qu’il les baisse manifestement au moment où le membre sain vient à l’appui. » Pour le membre postérieur, c’est identiquement la même chose, « mais avec cette différence toutefois que les mouvements de tête et d’encolure sont remplacés par des mouve-ments des hanches...

« Quand on se trouve donc en présence d’un cheval boiteux, il faut rechercher le pied sur le-

quel s’abat le poids du corps, autrement dit, sur le-quel le cheval tombe. Et comme il tombe toujours sur le membre sain, c’est du membre opposé qu’il faut s’occuper.

« Après avoir déterminé le membre dont le cheval boite, rechercher la cause de la boiterie. A cet effet, examiner le membre sur toutes ses faces : méthodiquement région par région. Le pied fait l’objet d’une investigation toute spéciale et approfondie... »

Si le cavalier ne trouve rien, il aura toujours la ressource du cataplasme d’argile vinaigrée ou du vésicatoire sur tout le membre... Décidément, Jacoulet, Barrier, Joly, Liénaux et tous les grands maîtres de la mécanique hippique ont perdu leur temps !

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Médicaments… Un souci séculaire

J’envoie les dernières lignes de la brochure au distingué confrère Straunard, auteur d’un récent et important ouvrage sur la fourbure du cheval. Cette affection n’avait pas de secrets pour le ré-dacteur de la brochure rose : « Elle consiste dans l’inflammation de la chair du pied. Le sang tombe dans les sabots et vient gonfler la chair, qui se trouve ainsi violemment comprimée entre l’os du pied et la corne. Cette compression provoque une très grande douleur chez le cheval.

« Le traitement doit être immédiat et énergique. Exercice forcé, bains froids de deux en deux heures, cataplasmes astringents, etc. ». Je suis forcé d’abréger.

La prescription que voici termine le traitement de la Fourbure et la brochure elle-même : « Mettre

le cheval à la diète, lui donner des boissons addi-tionnées de farine d’orge et... faire pratiquer une saignée par le vétérinaire. » Tirons l’échelle ! Si les sombres prévisions du général Léman et du car-dinal Mercier se réalisent, les Allemands nous feront dans quinze ans une guerre de revanche. D’ici là, il y a des chances pour que la brochure rose soit épuisée, car on ne la vend pas, on la donne ! Il me semble désirable qu’un confrère militaire soit chargé de sa révision, voire de sa refonte totale, en vue d’une nouvelle édition. J’en soumets l’idée au très estimé confrère Migeotte, qui dirige actuellement le service vétérinaire de l’armée belge.

Jos. Hamoir.

Inspection des dépôts, on ne badine pas !

Echo Vétérinaire, août 1872, Page 203

Réflexions critiques sur les obligations im-posées au vétérinaire, par la loi de 1850, concernant les instruments et les drogues.

M. Defosse critique très-judicieusement la loi de 1850 qui oblige le vétérinaire à posséder une collection d’instruments parmi lesquels il y en a dont il ne se sert jamais et même dont il ne pourrait pas se servir. Que l’on se contente, dit-il, d’imposer, puisqu’on reconnaît cette nécessité, les instruments de trousse, le rabot et les entraves, mais que l’on en reste là, sans exiger du vétérinaire la possession du repous-soir et d’autres instruments inutiles.

Passant ensuite aux officines régies égale-ment par la loi précitée, notre confrère pose une question : Pourquoi, dit-il, le vétérinaire qui tient officine ne peut-il avoir chez lui que ce dont il a besoin? et pourquoi est-il forcé de subir une perte réelle par la détérioration des drogues dont il ne se sert pas et qu’il doit quand même posséder?

Poser ces questions, c’est démontrer l’iniquité de la loi qui nous régit.

M. Defosse conclut par cette proposition : Que le vétérinaire voulant tenir pharmacie soit libre d’avoir telles drogues dont il pense avoir besoin, en nombre comme en quantité. La liste de ces drogues sera déposée au secrétariat de la commune que le vétérinaire habite, afin que la commission médicale puisse en prendre connaissance avant de se rendre chez le vété-rinaire pour les vérifier. De cette façon, allo-pathes et homœopathes seront satisfaits; ces derniers surtout, qui doivent, malgré la doc-trine médicale qu’ils professent, posséder une pharmacie allopathique.

Echo Vétérinaire, août 1882, page 236

(AR relatif aux Commissions Médicales Provin-ciales)

Art. 18. — Elles sont chargées de la surveillance et de l’inspection des officines des pharmaciens, vé-térinaires et médecins autorisés à délivrer des mé-dicaments, ainsi que des magasins des droguistes.

Art. 19. — Les visites d’inspections ordinaires ont lieu, autant que possible, une fois par an. Elles sont faites sans avis préalable et à des époques indéter-minées par deux membres de la Commission mé-dicale, dont un pharmacien. Les mêmes membres ne peuvent être chargés plus de deux fois de suite de la visite des mêmes officines.

Art. 20. —Le résultat de ces visites périodiques est consigné dans le compte-rendu annuel des travaux de la Commission.

Un rapport spécial est en outre adressé directe-ment au ministre dans tous les cas où des irrégula-rités graves sont constatées

Art. 21. — Indépendamment des visites pério-diques prescrites par l’article 49, des visites spé-ciales peuvent être ordonnées, si l’intérêt du ser-vice l’exige.

Art. 22. — Un règlement spécial relatif à l’exercice de la profession de sage-femme et à l’organisation des écoles de maternité détermine les attributions des Commissions médicales provinciales concer-nant ces objets.

Echo Vétérinaire, octobre 1883, Page 284

Registre de pharmacie — m. Bonnet de-mande pourquoi les vétérinaires sont obligés de tenir un livre de pharmacie lorsque les médecins-pharmaciens ne sont pas astreints à cette forma-lité. Pourquoi? la question est facile à poser, mais la réponse est introuvable.

Echo Vétérinaire, mars 1908, Page 2

Un projet de loi intéressant non seulement les mé-decins, mais aussi les médecins vétérinaires, tant des villes que des campagnes, au sujet du cumul médico-pharmaceutique vient d’être voté par les sections de la Chambre des Représentants. Ce projet, qui a réuni l’assentiment des divers partis politiques est quasi-certain d’être accepté sous peu par la Chambre même.

Celui-ci prévoit que tout médecin et médecin vé-térinaire, qui, avant le vote de la loi, détient une officine est obligé d’en faire immédiatement la déclaration et ce, avant la promulgation de la loi, sous peine de déchéance de tous ses droits quant à la délivrance des médicaments.

Cette déclaration devra être adressée à la Com-mission médicale du ressort du praticien ; une fois la loi votée, elle sera considérée comme nulle et sans valeur.

Cette nouvelle loi réglementera aussi la pharma-cie au point de vue produits, balances, etc., l’ins-pection de celle-ci sera régulièrement effectuée par un fonctionnaire du Gouvernement désigné à cette fin.

Nous engageons donc vivement nos confrères à remplir cette formalité de déclaration pour s’évi-ter des ennuis et être lésé dans leurs droits acquis. Il serait même désirable que ceux ne possédant pas un dépôt de médicaments, s'empressent d'en créer un, ce qui ne pourra qu'être avantageux à leurs intérêts, d'autant plus qu'avec l'encombre-ment envahissant de notre profession, il ne faut pas négliger volontairement la moindre occasion légale pour se créer des ressources ou pour les augmenter quelque peu.

Menaces de découplage ?Echo Vétérinaire mars 1897, Pages 1-2

Il nous semble que la vitalité professionnelle a du plomb dans l’aile, et si nous n’y prenons garde, nous nous laisserons complètement engourdir par l’indifférence, ce qui nous mettrait en mauvaise posture pour passer le seuil du XXe siècle. Il est pourtant pour le moment une question qui touche à un intérêt vital de la corporation : l’autorisation de délivrer des médicaments à leurs clients pourrait bien sous peu être retirée aux vétérinaires.

Belle constance dans notre pratique : les tracasseries engendrées par l’usage de ce qui devrait être notre meilleur outil.

Contrôle des dépôts, conseils occultes de profanes, vétérinaires d’autoroute, me-naces, vente de produits bidons, dopage, ravitaillement à l’étranger, pauvreté de notre arsenal thérapeutique…

Tout cela existait bien avant autoroutes, Internet, découplage, AFMPS, enregistre-ment et autres aléas de notre modernité…

Notez les chamailleries entre les dosimé-triques, adversaires des « gros paquets », et les « magistraux », qui défendaient la liberté thérapeutique. Qui avait raison ?

Laissons la parole à nos vaillants précur-seurs !

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Il ne nous déplaît nullement de voir un danger poindre à l’horizon professionnel, animé de l’es-poir que le danger strychnisera les sentiments latents des médecins vétérinaires.

Il importe que les Sociétés vétérinaires, à l’exemple de la Société du Brabant, se réunissent à bref délai; que la Fédération entre en lice et que chacun de nous se fasse un devoir de travailler les députés de la nation. Pas n’est besoin de grands essais d’éloquence pour prouver que cette autori-sation doit être maintenue; que son retrait n’est de-mandé que par les seuls et uniques pharmaciens ; que cette autorisation coïncide parfaitement avec les intérêts bien plus importants des agriculteurs ; que même ceux-ci, en général, préfèrent chercher les médicaments chez le médecin vétérinaire que chez le pharmacien. Il y a lieu également de faire observer que celui-ci fait de l’empirisme vétéri-naire et usurpe un droit au mépris de toutes les dispositions légales et de l’honnêteté profession-nelle. Défendons-nous donc, et cela vigoureuse-ment.

Ce n’est pas au moment où les ressources de la profession diminuent qu’il faut en abandonner une qui est même indispensable à bon nombre de vé-térinaires.

Peut-on nier que les ressources de la profession diminuent ? — Évidemment non. — L’hygiène a fait d’incontestables progrès et grâce à ceux-ci bon nombre de maladies disparaissent.

Voyez ce qui arrive pour les maladies du pied des solipèdes : la plus tenace d’entre elles devient excessivement rare, et si elle paraît encore, on la cimente : crapaud et Portland ! !

Les maladies contagieuses, elles aussi, s’en vont, ou bien on nie leur caractère. N’arrive-t-il pas à la pleuro-pneumonie de n’avoir plus même les hon-neurs de figurer au bulletin sanitaire ! Il est vrai que si elle faisait mine de reparaître, on la traite-rait de faussaire, son acte d’authenticité n’étant pas apostillé par M. Nocard.

Malgré tous les progrès de la science, le oui d’Hip-pocrate et le non de Galien ont encore conservé leur droit d’être.

J. Eraers

Echo Vétérinaire Mai 1934

La dernière nouvelle ? Vous 1a connaissez : c’est que les grossistes en produits pharmaceutiques ne veulent plus délivrer de médicaments ni aux mé-decins ni aux vétérinaires, sous prétexte que cela revient — tenez-vous bien ! — à livrer directement ces médicaments aux consommateurs ! !

L’ordre vient, paraît-il, du secrétariat général des Mutuelles pharmaceutiques et des inspecteurs vont contrôler si cet ordre est rigoureusement ob-servé.

Alors quoi ? Ce qu’il y aura de changé ? C’est que le médecin ou le vétérinaire qui aura bien envie de se procurer des médicaments s’approvisionne-ra à l’étranger au lieu de s’approvisionner dans le pays. Un point, c’est tout !

Echo Vétérinaire, mars 1949, Page 21

Chose curieuse : le pharmacien est responsable de la conformité des spécialités. Or, dans une officine bien installée, celles-ci sont tellement nombreuses qu’il lui serait matériellement impossible de les analyser toutes lui-même ! Anomalie !

Il est évident que les firmes auront un intérêt majeur à respecter les indications officiellement données car « si un produit quelconque venait à être reconnu non conforme, elles en subiraient un dommage commercial considérable puisque toute fabrication pourrait leur être interdite. »

L’article 3 prévoit que la vente en détail des spé-cialités pharmaceutiques ainsi que la fourniture aux médecins et médecins-vétérinaires autorisés à tenir un dépôt de médicaments sont réservés aux pharmaciens tenant officine ouverte. Donc voilà ! Monopole exclusif de la vente des médicaments

par les pharmaciens. En ce qui nous concerne, un intermédiaire de plus ! On ne nous dit pas encore s’il en sera de même pour la vente des vaccins et sérums, lesquels on en conviendra, ne sont pas du tout du domaine de la pharmacie. Et l’on ne nous assure pas non plus que Messieurs les pharma-ciens ne transformeront plus leur officine en ca-binet de consultations. Nous savons cependant à quoi nous en tenir à ce sujet et nous savons aussi combien de fois nous avons eu à réparer leurs... erreurs pour employer un euphémisme. Mais on vient souvent nous trouver trop tard et alors, c’est tout de même nous qui trinquons si le cabot ou le chat de Madame ne guérit pas !

Les pharmaciens voudraient voir supprimer le cumul médico-pharmaceutique cependant. Tout pour moi, rien pour vous ! C’est pousser l’égoïsme un peu loin. Il ne manque pas de raisons pour que ce cumul reste permis, en certains endroits, tout au moins. C’est le cas notamment des régions peu peuplées, à ressources donc très limitées, où mé-decins et vétérinaires n’arrivent à se faire une pe-tite situation qu’en combinant leurs visites avec la vente des médicaments. Dans ces contrées, bêtes et gens ont cependant bien le droit, eux aussi, de recevoir des soins ! Espérons que le législateur n’entérinera point semblable proposition.

Irruption des spécialités dans notre arsenal thérapeutique

Echo Vétérinaire juin 1901, Page 122 - 125

Nous trouvons, dans un travail de M. Porcher, inti-tulé De l’Art de formuler, quelques réflexions très justes concernant les spécialités :

« Le marché de la pharmacie humaine et vétérinaire "est envahi par ces dernières. On perd l'habitude de formuler, à la fois par paresse d'esprit, ce qui est inhérent à soi-même, et, aussi, parce qu'on est inondé de ces dites spécialités, qui finissent par attirer l'attention, à la suite d'une réclame insensée, appuyée de certificats auxquels se prêtent de trop nombreux confrères, tous de bonne foi, c'est certain."

Je ne nie pas qu’il y ait de bonnes spécialités (j’ai bien le droit de vendre, sous le nom « d’onguent russe » par exemple, de l’onguent vésicatoire, sui-vant la formule du Codex, et mon onguent russe donnera de bons résultats) et que les meilleurs

praticiens n’y ont pas quelquefois recours, mais on aime surtout à s’en servir quand on connaît leur composition. C’est le cas pour les crésyls, créo-lines, qui ne sont pas des spécialités proprement dites; on sait que ce sont des savons de divers phé-nols et on les utilise à bon escient.

« Quant à la spécialité proprement dite, à composition vaguement connue, son emploi simplifie beaucoup les choses, mais au détriment du propriétaire et de votre intérêt, ainsi que vous allez en juger:

« Vous dites, en effet, au client : Faites comme sur l'étiquette ou sur le prospectus. Aussi qu'arrive-t-il? Quand le client assiste à une scène pathologique semblable, ou à peu près, à celle pour laquelle une première fois il avait fait venir son vétérinaire, il s'empresse de se passer des services de ce dernier, a recours de nouveau à sa poudre ou à son flacon, et suit les prescriptions du prospectus. Il peut se tromper et est alors la première victime de sa manière de faire; le vétérinaire est la seconde victime, car il a perdu une visite, il peut même perdre le client, si cela continue.

« Formulez donc et de façon précise, vous savez ainsi ce que vous employez.

« Méfiez-vous des granules d'alcaloïdes, qui présentent le grave inconvénient, bien qu'on les prétende soigneusement dosés, de l'être, le plus souvent, d'une façon inégale.

« Comme sanction à ce que je viens de vous dire touchant les spécialités, je vous engagerai à éviter soigneusement de tomber dans la fabrication de ces onguents à noms bizarres, de ces baumes à vertus multiples, de ces feux qui guérissent toutes les boiteries, etc. C'est évidemment affaire entre votre conscience et vous, mais ce n'est plus de la pharmacie ni de la médecine, c'est du négoce. Cela peut rapporter, car la crédulité des gens est toujours la source de beaux profits ; mais, finalement, le charlatanisme, et c'en est, arrive à nuire à celui qui l'exploite et à ses confrères.

« Il est patent que l'usage des spécialités est au détriment du médecin vétérinaire, car son intervention est bien souvent écartée par le fait de ces spécialités, dont beaucoup de propriétaires de chevaux ont leur armoire remplie.

« Nous avons sous les yeux un journal dont le titre n'est pas banal : « Le Moniteur agricole et industriel, organe agricole, industriel, financier et d'assurances ». Il est tout plein intéressant, ce petit grand journal qui se publie à Lens (Hainaut). Voici entre autres un extrait d'un article portant comme titre « Du poulinage» :

« S'il arrivait que le poulain soit mort dans le ventre de la mère, ce qui se connaît lorsque les derniers jours de son terme et même auparavant, en mettant le plat de la main sur le flanc de la jument, on ne sent plus remuer son fruit ; cet accident arrive par chute, coup de pied ou effort extraordinaire;

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dans ce cas, pour conserver la jument, il faut prendre une pinte de lait de jument, d'ânesse ou de chèvre, une pinte d'huile, trois chopines de lessive forte et une chopine de jus d'oignons blancs, faire tiédir le tout ensemble, le faire avaler en deux fois à la jument, en laissant deux heures d'intervalle d'une prise à l'autre.

« Si ce remède reste sans effet, il faut qu'une personne adroite, après s'être huilé la main et le bras, tâche de tirer le poulain, en entier ou par pièces ; si la tête se présente on attache une grosse ficelle au menton, en forme de nœud coulant, ce qui aide beaucoup à le tirer.

« Il arrive parfois que le poulain, sans être mort, se présente de travers (c'est toujours du côté de la tête qu'il doit se présenter) il faut, dans ce cas, se servir de la main et du bras de la même façon qu’on vient de le dire, afin de le tourner du sens qu’il doit se présenter.»

Oui, tout ça est imprimé, lu et.... gobé !!

Echo Vétérinaire, décembre 1910, Pages 428-429

Patatras ! nous voilà tout paf d’extase. Vous deman-dez devant qui, que, quoi nous sommes en extase?

Devant des mots !

Mais quels mots ! Oyez :

Le Soudan III et le Scharlach rot.

Que ces mots sont beaux dans leurs mysté-r ieux replis, dans leur cabalistique appel-lation !

Que ces médicaments — car ce sont des médicaments — doivent être énergiques, vigoureux, sûrs de leur af faire, et qu’en ef-fet i ls doivent produire sur les animaux et sur leurs propriétaires!

Ces noms de Soudan III -et Scharlach rot sont destinés au public, aux populations, et nous allons vous donner leur nom de fa-mille mais que connaissent seuls les in-times, les initiés :

Le Scharlach rot, c’est de l’amidoazotolaola-zo-B, naphtol.

Permettez que nous respirions. Dites ce nom à un paysan et s’il n’ôte pas sa casquette, nous voulons être pendu.

Nous attachons beaucoup d’importance au nom des médicaments, car le nom entre pour beaucoup dans leur action. Que de médicaments ont perdu toute influence par la vulgarité de leur appellation.

Un vacher intelligent (la ferme Van Huffelen) ne veut plus employer du sel anglais, — c’est démo-dé, c’est usé — qu’on lui donne un autre nom, tel par exemple : auto-balayo pansa.

Et aussi qu’on l’habille.

Oui, il importe de taire la toilette des médicaments; leur donner du vernis, du coloris.

Ainsi le Scharlach rot est écarlate, couleur très re-commandable.

Enfin, le médicament étant prêt, il faut l’envoyer à destination.

Eh bien, à cet effet, nous ne pouvons employer un meilleur moyen que celui que nous fournit l’inges-teur de Derumier. Vous prendrez la chose pour une réclame si vous le voulez, mais quand on a fait usage de cet appareil dans une exploitation, on ne veut plus s’en passer.

J. ERAERS

La dosimétrie, premiers pas vers une médication « dosée »

Echo Vétérinaire Février 1901, Page 453-454

Que si nos journaux professionnels s’obstinent à ne pas vouloir parler d’une méthode thérapeu-tique, dont les adeptes, ainsi que le dit le profes-seur S. Laura, de Turin, forment aujourd’hui légion, mais demain seront armée cosmopolite, il faut ex-cuser l’humble praticien de rompre une lance en faveur, non pas de ce que d’aucuns appellent une nouvelle médecine (parce qu’ils ne la connaissent pas), mais de cette manière rationnelle d’employer les alcaloïdes et les produits chimiques bien défi-nis et que nous appelons : Alcaloïdo-thérapie-do-simétrique.

Guerre à la médecine des grands paquets et des grandes bouteilles, qui met le médecin vétérinaire au niveau de l’empirique ; lequel a vite fait de s’assimiler quelques formules grossières, avec les-quelles il fait la concurrence au praticien, préten-dant que celui-ci n’emploie pas autre chose dans ses cures. Et de fait, l’empirique n’a pas toujours tort.

Et à quoi serviraient donc toutes les belles décou-vertes de la chimie moderne, qui nous prodigue ces admirables extraits végétaux, d’une pureté irréprochable, faits, non pour être donnés à doses massives, mais bien pour produire sur les diffé-rentes fonctions de l’organisme cette action faible mais persévérante de la goutte d’eau, tombant sur le granit et finissant par le ronger, l’user, le creuser. Le torrent s’écoule avec fracas le long des flancs du rocher, sans l’entamer pourtant.

Les poudres complexes et les grandes potions, auxquelles vous ne sauriez reconnaître une com-position stable, voilà le torrent ! Le dérangement brusque que vous produisez sur l’organisme par l’administration de ces médicaments hétérogènes et impurs, voilà le fracas !

Aussi, qu’arrive-t-il? et si j’en appelle à la franchise des praticiens, c’est que bien peu d’entre eux ont confiance dans la plupart des médicaments qu’ils emploient et, découragés, s’en tiennent, après quelques années de révolte contre cette impuis-sance, après des essais laborieux et découra-geants, à quelques formules invariablement fixées pour toute la durée de leur pratique. D’autres, oubliant la valeur de leur diplôme, ne se donnent même plus la peine de faire des efforts de mémoire ou de raisonnement et se contentent d’ouvrir un formulaire classique, qui leur sert une prescription toute mastiquée et prête à être digérée.

L’alcaloïdo-thérapeute, lui, prend pour base le seul raisonnement, c’est pour lui une condition de succès, sine qua non. Il traite le malade, non la maladie. La première chose qu’il fait en présence du patient, c’est de distinguer les symptômes, non pas seulement comme l’allopathe pour recons-

tituer la maladie, mais pour en détacher le plus alarmant, auquel il s’attaquera d’abord. L’expec-tation est pour lui un non-sens et il a toujours de-vant les yeux ce principe : Attaquez la maladie à n’importe quel stade. Il analyse chaque symptôme, le dissèque et à chaque manifestation anormale il oppose le remède efficace. Seulement, au lieu de faire agir ce dernier par doses massives, il l’admi-nistre par doses très réfractées, exactement mesu-rées, mais répétées coup sur coup et jusqu’à effet, afin de tenir l’organisme sous l’action constante du médicament, tout en lui imprimant successivement de petits chocs imperceptibles, qui le ramèneront, sans soubresaut et surtout sans dérangement, vers l’état normal.

Echo Vétérinaire, décembre 1901, Page 442-443

Notre confrère M. Geudens est un partisan convain-cu et fidèle de la dosimétrie. Le confrère de Malines tient la dosimétrie pour la seule et bonne méthode thérapeutique; il donne ses raisons, il développe avec soin les résultats qu’il attend de l’emploi des alcaloïdes. Cette théorie est bien séduisante et il s’en faut certainement de bien peu que nous ne soyons tous quelque peu dosimètres.

Nous avons abandonné les gros paquets, les masses douteuses, pour arriver à l’emploi du mé-dicament sous une forme plus quintessenciée.

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M. Geudens s’est trouvé seul représentant de la vétérinaire belge au Congrès d’alçaloïdo-théra-pie organisé, à Paris en 1900. Un des travaux du confrère de Malines, concernant le traitement dosimétrique des maladies de l’appareil génital chez la bovine, a été publié dans le Livre d’or du Congrès. Nous l’en félicitons sincèrement.

Et à propos de thérapeutique, disons ici les amabi-lités échangées entre médecins et pharmaciens et qui doivent donner une singulière idée au public sur la valeur réelle des uns et des autres.

« Faites faire, dit un médecin dans le journal le Matin, 50 ordonnances semblables, faites-les porter chez 50 pharmaciens pris au hasard, soumettez le tout à un chimiste, vous serez étonnés et effrayés des résultats.»

Et les pharmaciens de riposter :

«Envoyez un malade, même une personne bien portante consulter 50 médecins pris au hasard, contrôlez ensuite les diagnostics, vous serez éton-nés et effrayés de leur discordance extrême.»

Un autre pharmacien s’écrie :

« II existe un écueil à la thérapeutique : c'est l'ignorance épouvantable de tous les médecins dans l'art de formuler.»

A qui donner raison ?

Peut-être à tous les deux!!!

En 1931, des vétérinaires d’autoroute, déjà !

Echo Vétérinaire, mai 1931, Pages 99 – 101

Honoré Confrère,

Dans le but de le critiquer dans votre chronique professionnelle de l’Echo Vétérinaire, je me per-mets d’attirer votre attention sur le fait que plu-sieurs confrères livrent à des clients sérums et vac-cins qui sont utilisés directement par ces derniers.

Ces confrères ne se doutent pas du tort qu’il font individuellement à notre profession dont le champ d’action se rétrécit de jour en jour en présence de la diminution constante de la traction chevaline et si l’on commence par mettre dans les mains des cultivateurs les sérums et vaccins contre les mala-dies des poulains, des porcs, des veaux, le tétanos, comme cela se pratique par trois confrères voisins que je pourrais nommer, rien ne les empêche de bientôt se décharger du soin de faire des inocula-tions préventives contre les gourmes, l’avortement épizootique, la polyarthrite, la maladie du jeune âge, etc., etc..

Ils pourraient même éventuellement fournir, sui-vant les cas, de l’électrargol et solution d’ésérine et pilocarpine.

Pour comble, ceux qui se soucient si peu de l’in-tangibilité de notre domaine professionnel, sont souvent des confrères qui pour avoir les coudées plus libres n’assistent jamais à nos réunions et ne font partie d’aucune de nos sociétés. Il faut aussi remarquer que les mêmes confrères ne livrent souvent vaccins et sérums que chez les clients qui se trouvent sur les limites extrêmes de leur rayon, se réservant de les faire eux-mêmes dans les loca-lités qu’ils habitent.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me donner votre avis à ce sujet par la voie de votre publication.

Recevez, cher Confrère, l’assurance de mes saluta-tions confraternelles.

Signature.

Ce que nous pensons de ces agissements, nous avons déjà eu l’occasion de le dire en cette place. C’est que, non seulement ces collègues se nuisent à eux-mêmes et surtout à leurs voisins, mais ils se déconsidèrent et déconsidèrent toute la profession. Il y a également, dans leur conduite, une véritable trahison envers la corporation à laquelle ils appar-tiennent.

Nos sociétés ont réclamé, de la part des laboratoires belges, que ces derniers ne délivrent leurs produits qu’aux seuls docteurs en médecine vétérinaire. Les

Le choléra en Belgique ?One health avant la lettre en 1894…

Quand les médecins s’intéressent aux chevaux !

Echo Vétérinaire, février 1894, Pages 441-443

CHRONIQUE PROFESSIONNELLEEt les empoisonnements à St-Trond ?

Nous allons satisfaire votre légitime curiosité.

Vers le milieu de décembre dernier, une épidémie éclate parmi la population ouvrière du faubourg St-Pierre. Les premières victimes sont des ouvriers travaillant à la su-crerie de Wanze. Tous ces ouvriers, comme bon nombre d’habitants, ont depuis assez longtemps fait de la viande de cheval la base de leur nourriture : celle-ci est immédia-tement accusée être la cause de la maladie.

Non pas que l’on accuse la viande de cheval mangée sous forme de beefsteak, de rôti, mais bien celle transformée en cervelas, saucisses, saucissons.

Les symptômes observés chez les malades sont ceux du choléra.

La maladie continuant à sévir, les déjections sont soumises à l’examen bactériologique d’un professeur de l’Univer-sité de Couvain, M. Denis. Cet honorable savant ne tarde guère à déclarer que la maladie régnante à St-Trond est tout simplement le choléra, puisqu’il a découvert le ba-cille-virgule.

Le public et certaines autorités n’en croient rien.

On en appelle à un second spécialiste, M. Firket, de Liège. M. Firket se prononce comme M. Denis.

Le public continue à rester incrédule.

Enfin M. Van Ermengen, de Gand, est invité à donner son avis : celui-ci est le même que la déclaration de MM. De-nis et Firket.

Le public persiste toujours à n’en croire rien.

Nous allons expliquer les causes de cette persistance d’une idée.

Il y a à St-Trond une fabrique de cervelas, de saucisses et saucissons appartenant à un particulier dont le beau-père est le tenancier d’un clos d’équarrissage.

On en a déduit que les cervelas et saucissons n’étaient pas exclusivement fabriqués avec la viande des chevaux abat-tus à l’Abattoir, mais qu’ils étaient faits également avec la viande de chevaux amenés à l’état de cadavres au clos d’équarrissage et, dans ce cas, il y aurait eu transport clan-destin de viande.

Telles sont ces suppositions. Sont-elles vraies? Nous l’ignorons. La découverte de ce fait concerne la justice.

Il paraît avéré que toutes les personnes qui ont été malades ont mangé des cervelas ou des saucissons incriminés.

Ces cervelas ont-ils joué un rôle dans l’évolution de la maladie sévissant à St-Trond et reconnue être le choléra par la bactériologie ?

Ce qui plaide contre le rôle néfaste de la viande dans cette circonstance, est la période d’incubation remarquée dans

collègues dont il est question plus haut n’ignorent certes pas ces dispositions. Même s’ils n’appar-tiennent à aucune société, ils devraient comprendre qu’ils ont l’obligation morale de respecter les conventions prises par nos associations, rien que du fait qu’ils sont vétérinaires. Ils se désolidarisent de la masse de leurs confrères qui apprécient, eux, les engagements pris par nos instituts sérothérapiques et qui respectent scrupuleusement, d’autre part, les conventions que nous avons prises entre nous, dans nos réunions, de ne jamais mettre aux mains des profanes les produits biologiques que nous devons être seuls à employer.

Faut-il insister sur la malhonnêteté qu’ils commettent vis-à-vis de nos instituts qui respectent loyalement

leur parole? En servant d’intermédiaires entre les instituts et leurs clients, en mettant les produits bio-logiques aux mains de ces derniers, ils exposent les laboratoires précités à subir des reproches, voire des dommages immérités.

Si, par un premier avertissement, ces mauvais confrères ne changent pas leur manière d’agir, nous ne devrons plus les considérer comme faisant par-tie de la corporation, mais comme des êtres nui-sibles. Ne les regardons plus, abandonnons-les à leur triste mentalité, laissons-les seuls... avec leur déshonneur ! Nous n’avons malheureusement pas d’autre recours contre eux.

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cette épidémie. En effet, cette période d’incubation serait au moins de quinze jours.

Cette période d’incubation est-elle admissible?

M. Zundel, dans un travail publié dans le Recueil de mé-decine vétérinaire année 1880, parle de 18 empoisonne-ments par de la viande altérée.

Et presque chaque fois les malades ont ressenti les pre-miers symptômes dans les quarante-huit heures après l’ingestion de la viande. Le plus long laps de temps a été de six jours.

Dans ces épidémies, il a été facile de rattacher les effets à la cause. On se rappelle l’empoisonnement de Moorzeele. Là encore, les malades le sont devenus le lendemain ou le surlendemain de l’ingestion. Une seule fois il y a eu une incubation de trois jours.

Quoique cela, l’idée est avérée à St-Trond que l’épidémie est due à la viande, vu que toutes les personnes qui ont succombé ont mangé du cervelas et des saucissons. On comprend la force de ce fait sur les esprits.

Voici ce que nous en pensons, nous autres médecins de Saint-Trond :

Nous sommes tous d’accord pour admettre l’existence du choléra asiatique dans nos murs. Ce qui, au début, a provoqué parmi nous un moment de doute et d’hésitation, c’est l’existence antérieure, puis simultanée et nullement contestée, de nombreux empoisonnements par des viandes altérées, lesquelles, dès le commencement de décembre, provoquaient immédiatement ou plus ou moins longtemps après ingestion, des vomissements et diarrhées chez beau-coup de ceux qui en mangeaient, et uniquement chez ceux qui en mangeaient.

Quelle a été l’influence de cette intoxication sur l’éclo-sion, la marche, la terminaison des cas de choléra? L’en-quête médicale et judiciaire nous l’apprendra peut-être. Jusqu’ici il paraît certain que la plupart de ceux qui ont succombé au choléra avaient mangé récemment de la viande en cervelas. Quant à croire que l’usage de cette viande ait déterminé directement le choléra à Saint-Trond, aucun médecin n’y songe. Mais que l’usage de cette viande ait produit chez un grand nombre de personnes une prédisposition spéciale, ait créé chez elles une aptitude ou une réceptivité particulière, qui a favorisé l’éclosion du choléra, en même temps qu’une gravité immédiatement plus grande de tous les symptômes et une déterminaison plus rapidement mortelle, cela semble démontré par ce fait que précisément les personnes ayant usé plus large-ment des dites viandes ont été surtout atteintes et quasi foudroyées par la maladie. D’autres n’en ayant pas usé, ont été sans doute postérieurement contaminées par les eaux d’un puits public dans lequel M. le professeur Van Ermengen a découvert de nombreux bacilles virgules.

Comment ces eaux ont-elles été contaminées ? Bien sûr, par imprudence à l’égard des évacuations des premiers malades, jetées imprudemment sur l’ouverture du puits en lavant les pots. Les premiers malades habitaient en effet autour de ce puits et les cas de choléra sont restés assez bien restreints d’abord dans le voisinage. Ce quartier - d’ailleurs est un des plus pauvres et habité par bien des gens à régime mauvais, se trouvant dans de détestables conditions hygiéniques, usant d’une alimentation équi-voque et affaiblis par un travail excessif.

Il est donc bien établi que nous avons à faire au choléra.

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Coronavirus : plus de doute sur la transmis-sion du dromadaire à l'homme

93 décès dans le mondeUne étude américaine a formellement mis en cause les dromadaires comme étant les responsables de la propagation du coronavirus MERS (Middle East Respiratory Syndrome). Prouvé il y a peu, cet état de fait passionne les cher-cheurs qui tentent désespérément de comprendre comment la transmission a lieu. Les choses s'éclaircissent grâce à une étude publiée dans la revue Euro-surveillance.La transmission entre l’homme et le dromadaire est formelle

Les deux auteurs de l’étude, Norbert Nowotny et Jolanta Kolodziejek, ont cherché à savoir si les types de coro-navirus MERS étaient les mêmes entre les dromadaires et l’homme. Pour ce faire, les deux experts en virologie ont prélevé des cellules malades chez ces animaux et chez les hommes venant de la même région. Après analyse, lorsque les échantillons proviennent de la même zone, l’ADN du coronavirus MERS est presque identique.À l’inverse, les deux chercheurs ont comparé des échantillons chez des dromadaires d’Égypte et d’Oman. En fonction de la région géographique où le prélèvement est fait, l’ADN est dif-férent. Ce qui signifie selon un auteur de l’étude “qu’il n’existe pas un seul et même coronavirus MERS chez le dro-madaire”.Ces découvertes permettent de “confir-mer la transmission” selon N. Nowotny. Grâce à cette découverte, les États où les dromadaires sont nombreux vont pou-voir tenter d’endiguer le développement de la propagation chez ces animaux. “Avec ces connaissances, nous pouvons réagir spécifiquement à la propagation du virus. La vaccination des droma-daires est actuellement en discussion”.

Le nez et les yeux des dromadaires, les sources de transmissionÀ travers leur étude, les deux cher-cheurs ont aussi découvert que les ni-veaux de concentration du coronavirus MERS étaient très élevés, particulière-ment dans le nez et les yeux des bêtes. En effet, la muqueuse nasale ainsi que les yeux des dromadaires en sont char-gés. Les jeunes dromadaires seraient les plus sensibles au niveau de ces zones anatomiques. Selon les chercheurs, ils seraient beaucoup plus sensibles aux infections et seraient les plus gros vec-teurs de transmission du coronavirus MERS.

Rappelons-le, le coronavirus MERS est un virus extrêmement mortel. Il a déjà fait 93 victimes à travers le monde. Ce nouveau virus est potentiellement beau-coup plus mortel que son “cousin”, le SRAS, avec un taux de mortalité de 65% contre 8% pour le SRAS. Un pa-tient qui en est la victime souffre d’une infection pulmonaire, de fièvre, de toux et de grosses difficultés respiratoires. La seule différence est que le MERS entraîne aussi une insuffisance rénale aiguë.Les chercheurs ont noté que chez le dro-madaire, il est très difficile de détecter s'il est atteint du coronavirus MERS car il ne souffre d'aucun symptôme, mis à part les éternuements.

Mais quel est le rôle de la chauve-sou-ris ?L'OMS se mobilise pour tenter de lutter contre ce virus voisin du Sras qui a déjà touché près de 500 personnes dans le monde depuis septembre 2012.Le 13 mai, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a tenu à Genève une réunion au sujet du coronavirus. Elle a été décidée en urgence pour faire face à la multiplication du nombre de cas, notamment en Arabie saoudite. Premier foyer de cette infection mystérieuse, la monarchie recense, selon les dernières estimations, 142 victimes pour un total de 483 cas en deux ans. Outre l'Arabie saoudite, des cas d'infection ont été recensés dans d'autres pays, dont la Jor-danie, l'Égypte, le Liban, les Émirats arabes unis et même les États-Unis, mais la majorité des personnes tou-chées avaient voyagé ou travaillé dans le royaume wahhabite.Le nouveau coronavirus responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient a provoqué une épidémie dont l'origine reste encore à confirmer. Son "réservoir naturel", en d'autres termes l'être vivant chez lequel le virus est hébergé de ma-nière permanente, sans provoquer sa mort, semble bien être la chauve-souris.

Mais sa transmission à l'homme, a for-tiori de façon aussi fréquente, n'est pas encore totalement expliquée. Selon plu-sieurs études, le dromadaire serait l'hôte intermédiaire entre le petit mammifère volant et l'homme.La dernière mesure de prévention édictée en Arabie saoudite concerne d'ailleurs ces animaux élevés à grande échelle dans le pays. Selon le ministre de l'Agriculture, Fahd Bel Ghoneim, "il ne faut pas trop s'approcher de ces bêtes, se munir d'un masque en les approchant, porter des gants et bien se laver les mains après chaque contact". Auparavant, les habitants de ce pays avaient déjà été appelés à observer de strictes mesures d'hygiène et à ne pas consommer la viande crue ou le lait non bouilli de ces animaux.Le coronavirus du syndrome respira-toire du Moyen-Orient (MERS-CoV, Middle East Respiratory Syndrom Co-ronavirus) est considéré comme un cou-sin, plus mortel mais moins contagieux, du virus du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) qui avait fait près de huit cents morts dans le monde en 2003. Comme lui, il provoque une infection des poumons, et les personnes touchées souffrent de fièvre, de toux et de diffi-cultés respiratoires. À la différence du Sras, il génère aussi une défaillance rénale.Lors d'une récente mission en Arabie saoudite, les experts de l'OMS avaient estimé que la multiplication des cas pourrait être "due au non-respect des mesures de prévention et de contrôle (du virus) recommandées par l'Orga-nisation". Notant que "la majorité des infections entre humains ont eu lieu dans des établissements hospitaliers", ils avaient souligné la nécessité pour "le corps médical d'améliorer ses connais-sances de la maladie".Actuellement, outre les campagnes publiques, des médecins, des universi-taires et des journalistes se mobilisent pour inciter le public à appliquer les mesures d'hygiène recommandées par les pouvoirs publics. "On cible les ras-semblements publics, les hôpitaux et les marchés pour informer les gens", indique Alya Banaja qui dirige une campagne de sensibilisation à Jeddah, où quelques rares personnes portent un masque dans la rue, même si les ani-mateurs de la campagne ne les recom-mandent que dans les hôpitaux. C'est en tout cas la preuve que le risque est désormais pris au sérieux.

lepoint.frhttp://fr.newshub.org

12 mai 2014http://www.pourquoidocteur.fr

Antoine Llorca Publié le 3 Mai 2014

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plus de risques inutiles ...!

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Le coin de l’herboristerie Le coin de l’herboristerie

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CARTE DE VISITE :Famille : Solanaceae. (Sous-famille : Solanoideae) Genre : Lycopersicon. Espèce : Lycopersicon esculente, tomate ; GB : tomato).Sous-espèce : Variétés botaniques : Variétés commerciales: très nombreuses variétés.Origine : centre d’origine, Pérou Equateur; centre de domestication, Mexique ; cultivars à très petits fruits cultivés dans les Antilles et en Afrique : origine inconnue.Parties consommées : fruits mûrs et uniquement les fruits mûrs.

Exposition : plein soleil.Type de sol : léger, riche en humus ; apports suffisants de calcium.pH du sol : optimum 6,0 à 6,8.Humidité du sol : sol humide mais non détrempé ; tolère la sécheresse. Gradient thermique : selon variété, entre 18 et 29°C, le jour ; 14°C, la nuit (certains cultivars tolèrent 7°C) ; en général, la qualité des fruits diminue dès que la tempéra-ture descend en dessous de 20° C, le jour et 10°C, la nuit ; les fleurs coulent au-delà de 32°C, le jour et 21°C, la nuit.

Type de végétation : plante vivace utilisée comme annuelle en zone tempérée.Parties aériennes : tige sarmenteuse à croissance indéter-minée ; feuilles composées à folioles ovales, tige et feuilles velues et odorantes. NB : Certains cultivars sont à croissance déterminée (les tomates buissons) et d’autres de type intermédiaire ; signalons aussi les variétés à feuilles de pomme de terre. Parties souterraines : touffe radiculaire à enracinement profond (plus d’un mètre).Hauteur : selon variété jusqu’à 2,5 m.Floraison : floraison étalée de juin à octobre sauf les tomates buissons dont les fleurs apparaissent toutes en même temps.

Fleur : bouquet en position axillaire ; calice gamosépale, vert à 5 lobes, accrescent ; corolle gamopétale à 5 lobes, jaune. Fructification : maturité 40 à 80 jours après floraison.Fruit : baie charnue de taille, de forme variable ; couleur rouge, parfois verte, jaune, orange, violacée et même blanche.

Rusticité : plante gélive ; détruite à moins 2°C.

Propagation : semis en cassette en février mars (germination en 1 semaine à

20-30°C) puis repiquage en pots 2 à 3 semaines après la levée, mainte-

nir à l’ombre et à 18°C le temps de la reprise, ensuite endurcir les plants à 15°C, les mettre à l’extérieur par beau temps et les rentrer pour la nuit et enfin transplanter à l’extérieur fin mai début juin ou plus tôt en biotope favorable. Espacement des plants : 60

cm dans et entre les lignes.Taille et soins : placer des

tuteurs pour soutenir la plante ; pincer les gourmands et couper la

tête après la 5° série de fleurs ; quand les tomates commencent à mûrir, couper

à mi-longueur les feuilles qui recouvrent la grappe ; arroser le pied le soir mais limiter les

arrosages en période de maturation.Récolte : à effectuer par temps sec, le soir de préférence, août septembre jusqu’au premières gelées d’automne ; conservation 10 jours à 5°C.

Maladies et insectes nuisibles : mildiou, doryphore, pucerons.Santé : inflammation prostatique et prévention des troubles cardiovasculaires. Toxicité : feuillage et fruits immatures verts avec alcaloïdes toxiques (tomatine, solanine).

Espèces voisines : Lycopersicum cerasiforme tomate cerise ; L. pimpinellifolium tomate groseille, petites tomates rouges comestibles, originaires des vallées côtières du Pérou et peut-être déjà cultivées par les civilisa-tions précolombiennes ; Cyphomandra betaceum arbre à tomates.

LA TOMATE

LA TOMATE A TRAVERS LES AGES

UTILISATION CULINAIRE De nos jours, la diversité des tomates est tout simplement extraordinaire. Elles peuvent être plus ou moins goûteuses, plus ou moins charnues, plus ou moins grosses. Leur couleur à maturité varie du blanc au violet foncé (noire) en passant par le jaune, l’orange, le rose, le rouge et même le vert. Certaines sont bigarrées ou tricolores. L’abondance de leurs formes est aussi généreuse : en groseille, en cerise, en poire, en prune, ovale, en piment, côtelée, bien ronde, aplatie, en cœur de bœuf, en téton, en poivron.

En cuisine, la tomate se prête à toutes les préparations chaudes ou froides, la liste des recettes est impressionnante. Consommées crues avec du sucre, leur saveur rappelle celle du melon. La confiture de tomates vertes (variétés evergreen, green, …) mérite le détour.

C’est une plante potagère vivace utilisée en zone tempérée comme annuelle. La forme sauvage Lycopersicum cerasi-forme est originaire de l’Equateur et du Pérou. Ses fruits devaient être consom-més mais il ne semble pas que cette plante ait été domestiquée avant son introduction au Mexique. Au Mexique, elle était cultivée par

les Aztèques avec le maïs qui lui servait de tuteur. Les fruits étaient assez petits et très amers. Déjà à l’époque, il y avait une certaine diversité de taille, de forme, de couleur (jaune, orange ou rouge). Les conquistadors la ramenèrent vers 1540, en Espagne et en Italie. Ce fut d’abord une plante

ornementale appréciée, utilisée en zone non gélive pour la décora-tion de balcons et tonnelles. Son lointain cousinage avec les solana-cées indigènes à fruits rouges et toxiques (morelle douce amère, belladone) la rendait suspecte et l’éloignait des cuisines. Les Napolitains qui avaient hérité d’une variété orange, y virent plutôt une plante médicinale, une plante magique, une plante aphrodisiaque. Ils se mirent à la consommer sans modération frite dans l’huile avec du sel et du poivre comme les aubergines et les champignons. Elle y gagna les noms de pomo d’oro et de poma amoris qui passa dans plusieurs langues européennes (love apple, liebesapfel). Mais le vocable qui finit par s’imposer est celui que les Espagnols utilisèrent dès le début, à savoir tomate dérivé du Nahuatl tomatl qui désignait en réalité au Mexique une autre solanacée, le tomatillo ou Physalis ixocarpa.Les Italiens finirent par tomber amoureux …de la tomate. Les sélectionneurs, agronomes et jardiniers se mirent en travail et la culture de la tomate pris de l’essor d’abord dans le Sud où on avait entre-temps également adopté les variétés rouges puis à Gênes et Nice alors italienne. Côté cuisine, il semble que son usage alimentaire se soit surtout développé sous forme de sauces mais la

tomate a mis plus de 200 ans pour devenir incontournable des tables italiennes. La première recette de pâtes à la sauce tomate date seulement de 1891. Entre-temps, la tomate était passé en Provence-Côte d’Azur, en Roussillon et avait essaimé un peu partout en Méditerranéenne. La consommation en frais fit bientôt partie des habitudes alimentaires du Midi de la France. Ce furent les révolutionnaires marseillais qui exportèrent cette mode à Paris.Malgré ce parrainage, la tomate resta encore pendant quelques décennies fondamentalement méconnue au Nord de la Loire. Elle ne réussit sa percée qu’au début du XX° siècle, dans les années 1920-1930. Parallèlement, avec les progrès de la sélection variétale et les techniques de production sous verre, la culture de la tomate

progressa vers le Nord de la France, gagna la Belgique, la Hollande, l’Angleterre, l’Allemagne pour finir par rejoindre en Europe centrale les variétés issues de Méditerranée. Elle retraversa l’Atlantique dès le début du XIXe siècle et débarqua aux USA plus précisément en Caroline du Sud, tête de pont idéale pour la reconquête du continent. Dans les années 1950, les Américains qui étaient jusqu’alors dépendants des Européens pour leurs cultivars prirent l’initiative et depuis, l’essentiel de la tomatologie est américaine.

RECETTE : COULIS DE TOMATES Ingrédients : (pour 4 personnes) : 1 kg de tomates bien mûres, 50 gr d’échalotes finement hachées ; 2 gousses d’ail écrasées, 1 bouquet garni ; 1 petit poivron, 1 dl d’huile d’olive, 1 pincée de sucre, 1 cuillerée à soupe de concentré de tomate ; sel, poivre au moulin.Temps de préparation : 10 minutes. Temps de repos : 0 minute.Temps de cuisson : 1 heure.

Total : 1 heure et 10 minutes.Matériel : 1 casserole à fond épais de préférence en inox. Préparation : 1. Monder les tomates : avec la

pointe du couteau, enlever la trace du pédoncule ; pratiquer une incision en croix au pôle opposé ; plonger les tomates ainsi préparées dans de l’eau frémissante et les retirer à l’écumoire après quelques secondes ; les plonger ensuite dans l’eau glacée ; peler sans écraser la chair ; épépiner et concasser les

tomates pelées ; parer le piment et le couper en morceaux.

2. Faire tiédir l’huile d’olive avec l’ail, l’échalote, les tronçons de pi-ment et le bouquet garni dans une

casserole à fond épais.3. Après 2 minutes, ajouter les ➥

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Le coin de l’herboristerie

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LA FAMILLE LYCOPERSICON Outre les espèces comestibles sauvages L. esculente var. cerasiforme (tomate cerise) et L. pimpinellifolium (tomate groseille) le genre comprend encore L. cheesmanii à très petits fruits oranges non comestibles, poussant unique-ment aux Iles Galápagos et L hisurtum, L. parviflorum, L. chmielewskii, L. chilense, L. peuvianum, L. pennel-lii, toutes à fruits verts non comestibles et qui occupent diverses niches écologiques au Pérou et au Chili. Ces huit espèces s’hybrident entre elles et ont été très utilisées pour l’amélioration de la tomate cultivée auxquels ils confèrent des gènes de résistance aux maladies et aux conditions pédo-climatiques stressantes (salinité, froid, sécheresse…).

LA TORTUE ET LE LYCOPERSICON L. Chesssmanii est le seul Lycopersicon à fructifier diffici-lement dans les champs et serres expérimentaux. Le mystère a été éclairci récemment. Il semble que les graines de cette

espèce doivent être ingérées par la tortue des Galápagos et être maturées par les sucs digestifs de celle-ci pour devenir fécondes. Bel exemple de solidarité végétal-animal.

tomates, le sucre, et le concentré.4. Cuire à feu très doux, tout en re-

muant à la cuillère en bois jusqu’à réduction complète, soit environ 1 heure.

5. Retirer le bouquet garni ; mixer jusqu’à l’obtention d’un coulis ho-mogène ; saler et poivrer.

6. Servir tel quel en accompagnement de poissons, de côtelettes d’agneau

ou l’incorporer à une sauce de pâtes.

7. Bon appétit !!!

Adapté d’une recette familiale

UTILISATION EN PHYTOTHERAPIE La tomate n’est pas utilisée en phy-tothérapie, ni inscrite à la pharmaco-pée. Toutefois, la médecine populaire

y recourt en certaines circonstances.Usage interne : Racine (décocté) : mal de dents.Usage externe : Pulpe de tomate (lavage) : traitement des peaux grasses.Fruits en tranche (application in situ): traitement de première intention en cas de brûlures et de coup de soleil.Contre-indications :Les personnes à système digestif fra-gile ne devraient consommer que des tomates pelées et épépinées. On connaît aussi des cas d’allergie aux tomates. La tomate n’est jamais seule en cause, soit le problème s’étend aux autres solanacées pommes de terre, aubergines, poivrons…, soit il est lié à la présence de terpènes, molécules également décrites chez les agrumes, les carottes, le sa-fran, la verveine …Remarque : La couleur rouge de la to-mate est due à sa teneur en lycopène. Ce pigment de la famille des caroténoïdes, seul ou associé à d’autres substances également pré-sentes dans ce fruit, aurait une action préventive contre certains cancers, notamment

ceux de la prostate et du pancréas. Signalons également que la cuisson, loin de détruire le lycopène, augmente sa disponibilité de même que l’ajout d’un peu d’huile. Les publicitaires des grandes firmes productrices de sauces tomate et de ketchup n’ont pas tardé à exploiter cette veine mais la FDA a mis un terme à ces pratiques.Il semble en effet que l’effet préventif des produits à base de tomate soit mo-deste et qui, plus est, conditionné par une grande consommation usuelle. L’histoire n’est pas finie car il a été observé récemment que l’ingestion de lycopène de synthèse à doses pharma-ceutiques ralentirait la progression de certains cancers.

Texte et photos : Josy Arendt

Etat de la biodiversité dans le monde et en Wallonie Depuis 1992 et la signa-ture de la Convention sur la diversité biologique à Rio,

beaucoup de rapports montrent que de très nombreuses espèces disparaissent et que le processus s’accélère, assimi-lant la situation actuelle à la sixième grande extinction qui s’est produit sur Terre depuis l’origine de la vie et cela, à un rythme qui n’a jamais été égalé au-paravant. Les chiffres varient fort d’une analyse à l’autre, mais en moyenne on estime qu’un cinquième à un quart des espèces vivantes pourraient disparaître d’ici 2050 avec des conséquences non négligeables pour l’ensemble des éco-systèmes. Certains estiment ainsi que la vitesse d’extinction est plus rapide que la vitesse d’identification et de descrip-tion des espèces.L'état de la biodiversité en Wallonie est de plus en plus inquiétant. Les bilans ré-alisés récemment sur différents groupes biologiques montrent que plus de 40% des espèces sont menacées dont 25% sont en danger critique ou éteintes (Rap-port sur l’Etat de l’Environnement wal-lon 2006). Depuis les bilans précédents, la situation ne s’est pas améliorée, bien au contraire, même si certaines espèces particulières ont bénéficié de l’arrêt de leur destruction grâce à de meilleures pratiques (fin de l’utilisation de pesti-cides à base d’organochlorés pour les rapaces, vieillissement des forêts feuil-lues pour la cigogne noire, disparition des taillis au profit de forêts plus âgées pour certaines espèces de pics). Ces quelques améliorations particulières ne compensent pas l’érosion globale de la biodiversité en Wallonie.Les principales causes de cette évolu-tion sont bien connues : la destruction continue des habitats naturels et semi-naturels qui conduit à leur isolement et à leur fragmentation, avec en particulier l’intensification agricole et l’eutrophisa-tion qui lui est liée.L'origine de ces problèmes est évidente. Avec en moyenne 2 Wallons à l'hectare (0,6/ha pour la province de Luxem-bourg à plus de 3/ha pour le Hainaut et le Brabant wallon), la densité des activi-tés humaines y est telle qu'il existe très peu d'espace disponible pour la nature. Estimation de la qualité biologique potentielle du territoire en trois classes basées sur l’occupation du sol allant des zones urbaines et cultures (mauvaise qualité potentielle) aux forêts feuil-lues et aux friches (terrains militaires, réserves naturelles, zones abandonnées, … de bonne qualité potentielle)Avec plus de 95 % du territoire exploité de manière très intense (urbanisation,

agriculture, sylviculture, un réseau de routes inégalé en Europe (> 40 m/ha), ...), il reste aussi peu de place à la nature dans les zones exploitées. La figure ci-dessus montre une estimation grossière de la qualité biologique potentielle en fonction de l’occupation du sol qui montre bien l’intensité des activités au nord du Sillon Sambre-et-Meuse. Elle montre aussi qu’au sud, l’Ardenne n’est pas nécessairement une zone potentiel-lement riche et diversifiée vu la domi-nance des plantations de résineux et de prairies utilisées de manière plus ou moins intensive. Depuis peu, moins d’1 % de la surface (10.000 ha) de la Wallonie bénéficie de protection efficace à travers des sta-tuts de protection définis par la loi de la conservation de la nature (réserves naturelles domaniales et agréées et sta-tuts assimilés). Or, cette politique de protection de sites devrait être dévelop-pée pour atteindre les niveaux de celles qui existent dans les pays et régions voisines (de l’ordre de 2 à 3 %) pour garantir le maintien de certaines popu-lations, espèces ou écosystèmes rares et menacés.En complément à la loi sur la conserva-tion de la nature, de nombreuses oppor-tunités réglementaires existent, comme par exemple les zones naturelles au Plan de secteur, mais les surfaces réservées sont trop faibles, mal réparties et l’appli-cation des contraintes résultant de ces règlements est loin d’être efficace. Par ailleurs, les réglementations qui visent à contrôler l’intensification des activi-tés, comme la protection des bords de cours d’eau, devraient être renforcées pour rendre cohérentes les activités de production avec les potentialités du mi-lieu et éviter des problèmes en dehors des zones où elles s’appliquent. Quant aux statuts de protection des espèces, bien que mentionnant explicitement l'interdiction de détruire volontairement les habitats ou les refuges des espèces protégées, ils sont en pratique loin d'être

appliqués. Les différents règlements ou statuts de protection actuels ne per-mettent pas de garantir la pérennité de la biodiversité.

Par le Département de l’Etude du Milieu Naturel et Agricole (DEMNA)

http://www.uvcw.be

Enquêtes pic cendré et grand corbeau La situation du Pic cendré est très critique chez nous comme dans les pays limi-trophes. Aves demande à ce

que tout oiseau nicheur soit signalé à [email protected] Grand Corbeau, lui, semble plutôt progresser au Sud du Sillon Sambre-et-Meuse. Les couples nicheurs de-viennent difficiles à recenser puisque trop nombreux. Ils forment cepen-dant des regroupements importants en période internuptiale et notamment en période de chasse. Il est plus facile d’effectuer des comptages lors de ces regroupements. Aves cherche donc à localiser des dortoirs afin de pouvoir appréhender les effectifs. Ils devraient commencer à être observables à partir de juin, une fois la reproduction finie. Pour toute info, contacter [email protected].

Coa News, la newsletter ornitholo-gique d’Aves,

n°64, 30 avril 2014.

VT Surfing

Photo : David Hofmann

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Troisième ville de Belgique, Liège se niche dans un bassin cerné de collines, au confluent de la Meuse et de l’Ourthe. Grand port fluvial, métropole économique et commerciale proche de l’Allemagne, elle est le siège des institutions économiques de la Région wallonne. Son passé glorieux a laissé un patrimoine riche en églises et en musées. Liège est également une ville universitaire que les étudiants (campus du Sart Tilman) contribuent à rendre vivante.

Liège n’est pas la plus belle ville belge, mais elle véhicule une réputation justifiée de cité accueillante et vivante. Au centre de Liège se trouve le «Carré», un petit périmètre plein de cafés gorgés d’étudiants sept jours sur sept. Liège possède aussi un patrimoine architectural non né-gligeable.

La Province de Liège au cœur des saveurs gourmandes.

Bières, alcools, fromages, charcuteries, escargots, gaufres, chocolats, confiseries...

Comment passer sous silence ce patrimoine du goût si cher aux Wallons, dont témoigne la grande variété de produits de terroir de qualité ? Un savoir-faire qui se dé-cline en recettes inédites et savoureuses proposées par des chefs talentueux... Parmi les spécialités locales lié-geoises, citons la célèbre Pils Jupiler, le pékèt (genièvre de grain) et ses 30 variétés, les boudins, la salade lié-geoise (pommes de terre, lard, haricots), les boulets-frites accommodés d’une sauce au sirop ou encore les rognons relevés de baies de genévrier. Côté sucreries, la gaufre de Liège, la bouquette et le Café liégeois sont incontour-nables !

Le Pays de la Basse-Meuse est riche en producteurs de fruits (pommes et poires) mais on y trouve aussi du sau-mon fumé, du foie gras de canard et la fameuse recette de «L’oie à l’instar de Visé». Quant à Chaudfontaine, la réputation de ses eaux, mais aussi des langues de chats et des bâtons de l’artisan-chocolatier Galler dépasse largement nos frontières.

Dans les Cantons de l’Est, la gamme des produits du terroir se compose de charcuteries artisanales, de salai-sons (jambon d’Ardenne de Montenau) et de gibier que l’on retrouve au menu des restaurants. Ici, la brasserie de Bellevaux propose 4 bières brassées avec l’eau de source locale, et Malmedy ses baisers (meringues) de Malmedy. Le pays de Herve est un terroir réputé pour son

fromage de Herve, (doux ou piquant !), son sirop de Liège (jus concentré de poires, de pommes et de dattes), ses cidres et aussi bières d’abbayes.

La présentation étant terminée en route pour nos décou-vertes.

A tout seigneur tout honneur… La Distillerie Radermacher à Raeren (www.distillerie.biz).

En 1836, Peter Radermacher, agriculteur de métier, créa une distillerie de genièvre. Le moulin qu’il possédait lui permit d’utiliser le grain moulu comme matière première pour la production de genièvre. Aujourd’hui l’entreprise fa-miliale est gérée par la cinquième génération de produc-teurs de genièvre et compte 10 employés. Aujourd’hui, Bernard Zacharias est à la tête des affaires et son esprit inventif crée de nouveaux produits toujours aussi éla-borés et aussi agréables à déguster. Ne ratez pas son whisky qui porte le nom de son grand-père et son dernier bébé, son Gin que nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de goûter. Ici vous n’aurez que du bon et même du très bon…

La Brasserie de l’Abbaye du Val-Dieu à Aubel

La brasserie, installée dans les murs même de l’abbaye (XIIIème siècle), s’est inspirée des recettes utilisées au-trefois par les moines brasseurs du Val-Dieu, pour pro-

longer cette tradition. Les bières actuelles sont donc de vraies bières d’abbaye, de fermentation haute, non pas-teurisées, simples, sans aromates et brassées suivant l’ancienne méthode à infusion. Une autre particularité: ici, le maître brasseur est... une femme. Mais la tradi-tion ne se retrouve pas uniquement dans ces bières. Le pays d’Aubel regorge, en effet, de produits qui se font l’emblème des traditions culinaires de la région. Dans les vergers des environs mûrissent les pommes et les poires qui donneront naissance au cidre et au sirop de Liège. Tout comme les verts pâturages laissent paître le bétail qui offrira une fine charcuterie (www.val-dieu.com).

Pour votre pause repas, nous vous conseillons, à deux pas, le Restaurant Aux Berge de la Bel. Outre la qualité des plats, le décor y est superbe (www.aubergedelabel.be).

Pas de Pays de Liège sans fromage de Herve… Alors, une visite de la Fromagerie du Vieux Moulin à Battice s’impose (www.fromagerie-du-vieux-moulin.be). L’accueil y est assez ‘rustique’ mais le fameux Herve y est roi.

Les apéros de Philomène à Grand-RechainLa fascinante histoire de la liquoristerie « Les Apéros de Philomène » commence en 1993. A l’époque, Jean-Pierre Born fabrique du vin et du ratafia dans sa cave. Le liquoriste soutient activement qu’amour de la nature et du travail bien fait n’entravent aucunement l’innova-tion en respectant un contexte de tradition et d’artisanat. L’authenticité du goût est rendue intacte par la distillation du vin non recuit marié aux fleurs d’arbres et de sol… Un parfum doux et amer, le rafraîchissement délicat d’une nature tantôt douce ou fruitée, tantôt amère ou épicée (www.boutique-de-philomene.be). Les Apéros de Philo-mène vous propose également une gamme de plus de 24 pékets différents fruités ou au goût de plantes ou de fleurs. La gamme des vins de fruits est un mélange de savoir-faire entre le fruit et le vin. Nouvelle gamme les liqueurs comme cannelle, figue, exotique...

Vins & Elixirs de Franchimont à TheuxDepuis 1995, la Fleur de Franchimont est devenue un pro-duit phare de la région de Theux. Ce breuvage unique

Invitation au voyage

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Pays de L iège

Produits de terroir leger

Gare de Liège Guillemins

Distillerie Radermacher - Bernard Zacharias

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Resto Auberge de la Bel

Page 33: Savab - UPV · important de surdosage, particulièrement chez le veau. Dans le but de réduire le risque de surdosage, le poids corporel de l’animal devra être soigneusement déterminé

Invitation au voyage

et surprenant, fermenté de fruits à base de pommes, doit son goût unique au contact prolongé entre le vin de pomme et les fleurs sauvages de sureau, provenant di-rectement de la région ! La Fleur de Franchimont se boit jeune et fraîche pour profiter au mieux de toutes les ca-ractéristiques de sa préparation et se sert idéalement en

apéritif. Elle accompagne aussi parfaitement les entrées sucrées telles que le foie gras ou le jambon melon. Lais-sez-vous séduire par un vin de région tout droit issu du Cœur de l’Europe (www.fleurdefranchimont.be).

Pour votre nuitée direction Manaihant Les Coteaux du Vinave.

Jamy, Henry et leurs enfants vous accueillent sur le pla-teau de Herve les bras ouverts. Ils ont aménagé des chambres d’hôtes dans une ancienne ferme de famille entièrement restaurée. Une vue panoramique, une am-biance chaleureuse, un service souriant et dévoué. Tout ce qu’il faut pour passer un agréable moment à Manai-hant. 4 chambres de 85 à 90 euros (petit déjeuner com-pris) avec possibilité de tables d’hôtes sur réservation. Ce que nous vous conseillons, car le proprio est aussi un traiteur très réputé dans la région. Toujours bon à savoir (www.lescoteauxduvinave.be).

Bon séjour et bonne route.

Patrick Thibaut

Coteaux du Vinave

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Rabbit Island au Japon ? Le rêve de tout enfant amou-reux des animaux pourrait-il se réaliser ? Après les cochons de Pig Island, les singes de

Monkey Island et les chevaux d'Assateague, voici Okunoshima, également connue sous le nom de Rabbit Island. Imaginez une île où plusieurs centaines de lapins vivent et veulent jouer avec vous. Si vous apportez de la nourriture, bien évidemment.

Située au coeur de la Mer du Japon, la petite île est occupée par une foule de lapins, mi-sauvages, mi-domestiqués, qui se baladent librement entre les arbres et les bâtiments et accourent à l'arrivée du moindre touriste. En effet, des visites sont régulièrement organisées sur l'île, grâce à un ferry. Cela permet notamment aux visiteurs de passer un peu de temps en compagnie d'adorables compagnons à fourrure. Et, en échange d'une petite friandise, les lapins sautillent joyeusement autour des touristes. À noter que s'ils adorent le chou et les carottes, les lapins ne refuseront certainement pas quelques croquettes.

De quoi contrebalancer l'historique, un peu plus sombre, de l'île… Car Rabbit Island n'a pas toujours été recouverte de lapins. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, c'était surtout un site de production d'armes

chimiques. Et si les lapins attirent très cer-tainement plus les visiteurs que le Musée du Gaz Toxique, leur arrivée sur l'île pourrait être liée aux armes chimiques.

Entre 1929 et 1945, l'île d'Okunoshima a accueilli une usine ultrasecrète de produc-tion de gaz mortels et d'armes chimiques. Au cours de cette période, plus de 6.000 tonnes de gaz toxiques ont été produites par l'armée japonaise, rapporte The Guardian. Selon le journal britannique, les autorités japonaises ont même retiré l'île, choisie pour sa localisation peu connue et éloignée des populations, des cartes. À l'époque, une colonie de lapins avait été amenée sur l'île par les scientifiques pour tester les effets des armes.

Si certains sont persuadés que les lapins actuels sont des descendants des cobayes de la Seconde Guerre Mondiale, libérés par les ouvriers à la fin de la guerre, d'autres en sont beaucoup moins convaincus. Il sem-blerait, en effet, que l'ensemble des lapins ayant subi des tests aient été tués lorsque la production de gaz a été stoppée.

Une autre théorie a également été avan-cée, d'après le Smithsonian Mag. En 1971, huit lapins auraient été lâchés sur l'île par des écoliers. Après plusieurs années et une reproduction au top niveau, la population de lapins serait ainsi passée de huit individus à des centaines. Sachant qu'aucun prédateur, comme les chiens et les chats, ne vivent sur

l'île, le groupe de lapins devrait très vite atteindre le millier de spécimens. Attirant largement les touristes, ces lapins restent une espèce invasive, non native de l'île. Par conséquent, ils ont totalement décimé la végétation. Toutefois, avec un mini ter-rain de golf, de belles plages et des sites de camping, si les lapins restent sages, ils ne devraient pas mourir de faim.

http://www.maxisciences.com/%eele/rabbit-island-une-ancienne-le-secrete-qui-abrite-des-habitants-un-peu-parti-culiers_art32762.htmlCopyright © Gentside Découverte

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Nouvelles de l’industrieF

NOUVEAU :Vetmedin® 10 mg comprimés à croquer Avec le lancement de Vetmedin® en 2000, Boehringer Ingelheim a inauguré le nouveau millénaire en donnant un nouvel élan au traitement de l’insuffisance cardiaque congestive§. En 2008, l’étude QUEST - la plus grande étude indépendante jamais réalisée en cardiologie canine - a marqué le début d’une nouvelle étape importante dans le domaine1.

Boehringer Ingelheim continue à investir en cardiologie. Avec le lancement deVetmedin® 50 x 10 mg comprimés à croquer, nous vous offrons une alternative pour les grandschiens qui nécessitent une dose de Vetmedin® plus élevée. Les comprimés de 10 mg peuvent être divisés en deux parties égales de 5 mg.

Vetmedin® vous est proposé dans les présentations suivantes :

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* Prix grossiste H/TVA 6%

VETMEDIN® comprimés à croquer pour chiens Pimobendane 1,25 mg/2,5 mg/5 mg/10 mg par comprimé Indication Pour le traitement de l'insuffisance cardiaque congestive canine due à une cardiomyopathie dilatée ou à une insuffisance valvulaire (régurgitation valvulaire mitrale et/ou tricuspide).Posologie et voie d’administration Ne pas dépasser la dose recommandée. Déterminer précisément le poids corporel. La dose doit être administrée oralement et dans la fourchette de 0,2 à 0,6 mg de pimobendane/kg de poids corporel, divisée en deux prises quotidiennes. La dose quotidienne conseillée est de 0,5 mg de pimobendane/kg de poids corporel, divisée en deux prises quotidiennes (0,25 mg/kg de poids corporel par prise). Chaque prise doit être donnée approximativement 1 heure avant la prise alimentaire. Le produit peut être associé à un diurétique, comme le furosémide par exemple.Contra-indications Ne pas utiliser le produit en cas de cardiomyopathies hypertrophiques ou de maladies pour lesquelles l'amélioration du débit cardiaque n'est pas possible pour des raisons fonctionnelles ou anatomiques (par exemple, une sténose aortique). Le produit étant principalement métabolisé via le foie, il ne doit pas être utilisé chez les chiens présentant un dysfonctionnement hépatique important. L'innocuité du produit n'a pas été évaluée chez les chiennes gestantes ou allaitantes. Effets indésirables Dans de rares cas, un léger effet chronotrope positif (augmentation du rythme cardiaque) et des vomissements peuvent apparaître. Cependant, ces effets sont dose-dépendants et peuvent être évités en réduisant la dose administrée. Dans de rares cas une diarrhée transitoire, une anorexie ou une léthargie ont été observées. Bien qu’une relation de causalité avec le pimobendane n’ait pas été clairement établie, dans de très rares cas, des signes d’atteinte de l’hémostase primaire (pétéchies sur les muqueuses, hémorragies sous cutanées) ont pu être observés au cours du traitement. Ces signes disparaissent à l’arrêt du traitement. Dans de rares cas, un accroissement de la régurgitation mitrale a été observé durant le traitement de longue durée, avec du pimobendane, de chiens souffrant de maladie valvulaire mitrale.Distributeur SCS Boehringer Ingelheim Comm.., Avenue Ariane 16, 1200 Bruxelles Sur ordonnance vétérinaire. E.R.: E. Daacke - 2014/062

§ Insuffisance cardiaque congestive due à une cardiomyopathie dilatée ou une insuffisance valvulaire1 Effect of pimobendan or benazepril hydrochloride on survival times in dogs with congestive heart failure caused by naturally occurring myxomatous mitral valve disease: the QUEST study. Häggström J, Boswood A, O’Grady M, et al. J Vet Intern Med 22:1124-1135, 2008.

SCS Boehringer Ingelheim Comm. V, Animal Health Avenue Ariane 16, 1200 Bruxelles

Service clientèle: tél.: 02/773.34.56 – fax: 02/773.33.99 E-mail: [email protected] abcd

Avec ce lancement, nous vous offrons la gamme la plus complète et la plus facile à utiliser en cardiologie. Pour réaliser davantage cette ambition, nous introduirons dans un avenir proche, deux présentations supplémentaires sur le marché !

Nouveau !50 x 10 mg

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DEMANDE D'INSERTION D'UNE PETITE ANNONCE DANS LE VETERINARIA Nom: Prix par parution : Prénom : Nombre de parutions : Adresse : Montant Total : Code Postal : Offre d'emploi: GRATUIT Ville : Membre UPV : GRATUIT N° Ordre : Non membre UPV/ non vétérinaire: 50 € hTVA N° T.V.A. : 1 lettre par case, en lettre imprimé, 1 espace après chaque mot

Envoyez-nous la grille accompagnée de votre paiement avant la date de bouclage du Veterinaria UPV Rue des Frères Grislein 11 B - 1400 Nivelles — Fax : 067/21 21 14 — E-mail: [email protected] Paiement anticipatif au compte 310-1105287-58 (IBAN: 95 3101 1052 8758)

DEMANDE● Diplômé 2010, cherche poste rural

ou mixte. Autonome obst BV, chir convenance PA + expérience en petite Eq.

Préférence pour Namurois ou Hainaut mais étudie toute proposition

CV ou renseignement : [email protected] Réf. : 191 IV, V, VI/14

A REMETTRE● À remettre, pour cause de départ à

l'étranger, belle clientèle PA d'une Clinique Vétérinaire du Brabant Wallon. L'immobilier à vendre comporte un rez de chaussée entièrement professionnel tout équipé. L'étage comporte 2 apparts spacieux et 1 studio de garde. Voir sur site UPV.

Tél : 0496/90.67.99 Réf. : 192VI/14

● À remettre : clientèle gros animaux et petits en province du Luxembourg. Possibilité de logement.

Soit louer ou acheter. Accès à la comptabilité.

Tél : 0474/03.94.44 Réf. :193VI/14-V/15

Annonces Calendrier - Belgique

18/09/2014 08:00 à 12:00UPV - Experts - EquinsPour les praticiens identifica-teurs comme pour les contrô-leurs (matinée)Erreurs ou fraudes à l’identifi-cation des équidés? Comment vérifier la conformité des passeports étrangers les plus fréquents? Exercices de vérifi-cation de conformité des docu-ments.Lieu : Sart-Tilman (Liège) - ULg FMV Salle PolyvalenteOrateur : Dr Charlie LeroyRens. : UPV Tél. : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] heures valorisables AFSCA - 7 PFCC

18/09/2014 13:00 à 17:00UPV - Experts - EquinsPour les praticiens identifica-teurs comme pour les contrô-leurs (après-midi)Identification des chevaux: tra-vaux pratiques de signalement graphiqueLieu : Sart-Tilman (Liège) - ULg FMV Salle PolyvalenteOrateurs : Dr Jean-François Cabaraux (FMV, ULg) et Dr Véronique Bodart (CWBC)Rens. : UPV Tél. : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] heures valorisables AFSCA - 9 PFCC

18/09/2014 14:00 à 16:00Cercle des vétérinaires de la région de Ath et TournaiLa fourbure : reconnaître les lésions du pied pour chercher les causes chez le bovin et dans l’élevageLieu : Pipaix (Le Trolls et Bush)Orateur : Dr Yves DebeauvaisRens. : Dr Pierre Dejonckheere Tél : 068/84 20 44 [email protected]

18/09/2014 20:30 à 22:30Cercle Vétérinaire de l’Entre Sambre et MeuseLa fourbure : reconnaître les lésions du pied pour chercher les causes chez le bovin et dans

l’élevageLieu: Barbençon (Salle commu-nale de Barbençon)Orateur : Dr Yves DebeauvaisRens. : Dr Ruddy Coulon Tél : 071/53 32 28 [email protected]

19/09/2014 08:00 à 16:30UPV - ExpertsA l’attention des CDM de l’AFSCAProgramme de formation à la communication professionnelle et à la gestion de conflits - Mo-dule 1 : connaissance de soi et dynamique des comportements (jour 1)Lieu : Loyers (Namur) (Burogest Office Park)Orateur : Mr Jean-Pierre BastienRen. : Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

19/09/2014 18:30 à 21:15FMV - CVUSoirée didactique en imagerie équineIndications des nouvelles tech-niques d’imagerie médicale (IRM et scanner) et démons-tration d’échographie chez le chevalSur base de la présentation illustrée de cas cliniques et par l’utilisation du vote élec-tronique, les formateurs feront découvrir de façon interactive aux participants les indications de l’IRM dans l’examen ortho-pédique et du scanner et de l’échographie dans l’examen de la tête. Lors d’une démonstra-tion pratique la formatrice réa-lisera et commentera l’examen échographique du grasset. Une séance de questions-réponses avec les trois formateurs com-plètera la séance qui se termi-nera autour d’un drink.Lieu: ULg - FMV - Amphi-théâtre A (Liège)Orateurs: Dr Fabrice Audigie (Cirale, Fr), Dr Valeria Busoni, Dr Laurence Evrard (FMV, Ulg)Rens.: www.formavet.be2,25 PFCC (QCM certificatif pour obtenir 4,5 PFCC)Formation gratuite, en anglais

24/09/2014 08:00 à 16:30UPV - ExpertsA l’attention des CDM de l’AFSCAProgramme de formation à la communication profession-nelles et à la gestion de conflits - Module 2 : comprendre le processus de communication et l’appliquer au quotidienLieu : Loyers (Namur) (Burgogest Office Park)Orateur : Mr Jean-Pierre BastinRens. : UPV Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

25/09/201420:00 à 22:00Association Vétérinaire de la Province du LuxembourgLes anémies canines et félines: comment orienter votre dia-gnostic en quelques minutes avant de l’affiner par vos résul-tats de laboratoire ?Lieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Dr Vincent PironnetRens.: Dr Dominique Bonnevie [email protected]

25/09/14SRNMV-GA Approche des troubles res-piratoires chez le veau après l’époque des antibiotiquesOrateur : Bart Pardon

26/09/14CVTLieu : Pipaix Des bovins et des mycoplasmes: pathologies, épidémiologie, dia-gnostic, prophylaxie, traitement et management du troupeauOrateur : Prof. Jacques Mainil (ULg)

27/09/2014 Journée Pluridisciplinaire VétérinaireDes formations pour votre quo-tidienOrganisation : UPV et FormavetDétail des formations sur www.formavet.beLieu : Louvain-la-NeuveInscription : www.jpv.upv.be ou www.formavet.be ou [email protected] 6 à 12 PFCC

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Calendrier - Belgique

01/10/2014 08:00 à 12:00UPV - CPRCycle de 6 ateliers pratiques en médecine bovine :Alimentation et PathologiesModule 3 : Alimentation et pathologie des bovins laitiersLieu : Bouge (La ferme du Quartier)Orateur : Dr Pierre-Emmanuel RadigueRens.: UPV - Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

02/10/201420:30 à 22:30Cercle Vétérinaire de l’Entre Sambre et MeuseLa gestion du poulain nouveau-né par le vétérinaireLieu : Barbençon (Salle com-munale de Barbençon)Orateur : Dr Laureline LecoqRens.: Dr Ruddy Coulon Tél : 071/53 32 28 [email protected]

09/10/2014 14:00 à 18:30Association Vétérinaire de la Province du LuxembourgRobots de traite pour les nuls ou le B-A-BA du robot de traite : découverte interactiveLieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Drs Emilie Knapp, Benjamin BoudryRens. : Dr Dominique Bonnevie [email protected] PFCC

09/10/2014 20:30 à 22:30Cercle Vétérinaire du CentreEpilepsieOrateur : Dr Dominique PeetersRens. : Dr A-M. Teucq Tél. : 064/54 98 90 [email protected]

10/10/2014 08:05 à 16:30UPV - ExpertsA l’attention des CDM de l’AFSCAProgramme de formation à la communication professionnelle et à la gestion de conflits - Mo-

dule 1 : connaissance de soi et dynamique des comportements (jour 2)Lieu : (Loyers) (Burogest Office Park)Orateur : Mr Jean-Pierre BastinRens. : UPV Tél. : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected]

19/10/2014 09:00 à 14:00Bureau d’études Vétérinaire du Centre S.C.R.L.La consultation en ophtalmolo-gie du chien et du chatLieu : Hôtel Charleroi AirportOrateur : Dr Pascale LybaertRens. : Tél : 064/21 35 69 Fax : 064/22 32 [email protected]

22/10/2014 08:00 à 17:00UPV - CPRAtelier pratique en médecine ruraleNouvelle approche diagnostique et thérapeutique du veau diar-rhéiqueLieu : Bouge (La Ferme du Quartier)Orateur : Dr Pierre-Emmanuel RadigueRens. : UPV Tél. : 067/21 21 11 Fax.: 067/21 21 14 [email protected] PFCC

22/10/2014 08:00 à 16:30UPV - ExpertsA l’attention des CDM de l’AFSCAProgramme de formation à la communication professionnelle et à la gestion de conflits - Mo-dule 3 : se gérer soi-même (gé-rer son temps et ses priorités)Lieu : Loyers (Namur) Burogest Office ParkOrateur : Bastin Jean-PierreRens. : UPV Tél. : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

23/10/2014 08:00 à 12:00UPV - CPRCycle de 6 ateliers pratiques en

médecine bovine : Alimentation et PathologiesModule 4 : Alimentation et pathologie du bovin viandeuxLieu : Bouge (La ferme du Quartier)Orateur : Dr Pierre-Emmanuel RadigueRens. : UPV Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

23/10/2014 20:00 à 22:00Association Vétérinaire de Charleroi asblLes tests dynamiques en hormo-nologieLieu : Ransart (L’Orchidée)Orateur : Dr Van de Weerdt Marie-LysRens. : Dr Audrey Lorent Tél : 071/32 17 85 [email protected]

06/11/2014 20:00 à 22:00Association Vétérinaire de la Province du LuxembourgSémiologie neurologique : examen clinique du chien et du chat souffrant de myélopathie ou d’affection du système ner-veux périphériqueLieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Pr. Dominique PeetersRens. : Dr Dominique Bonnevie [email protected] PFCC

06/11/2014 20:30 à 22:30Cercle Vétérinaire de l’Entre Sambre et MeuseCardiomyopathie félineLieu : Barbençon (Salle Com-munale de Barbençon)Orateur : Dr Natacha De Vis-scherRens. : Dr Ruddy Coulon Tél : 071/53 32 28 [email protected]

07/11/2014 08:00 à 16:30UPV - ExpertsA l’attention des CDM de l’AFSCAProgramme de formation à la communication professionnelle et à la gestion de conflits - Mo-

Calendrier - Belgique

dule 4 gérer la relation avec des personnes qui doivent appliquer mes directivesLieu : Loyers (Namur) (Bu-rogest Office Park)Orateur : Jean-Pierre BastinRens. : UPV Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

12/11/2014 08:00 à 17:30UPV - CPRAtelier pratique en médecine ruraleLa vache couchée : de l’exa-men au chevet de l’animal à l’approche de troupeauLieu : Bouge (La Ferme du Quartier)Orateur : Dr Pierre-Emmanuel Radigue Rens. : UPV Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

13/11/2014 08:00 à 12:00UPV - CPRCycle de 6 ateliers pratiques en médecine bovine :Alimentation et PathologiesModule 5 : Alimentation et pa-thologie du pré troupeau laitierLieu : Bouge (La Ferme du Quartier)Orateur : Dr Pierre-Emmanuel RadigueRens. : UPV - Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

13/11/201420:00 à 22:00Association Vétérinaire de la Province du LuxembourgLe tympanisme ruménal : de la prévention à la marsupialisationLieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Dr Bertrand GuinRens. : Dr Dominique Bonnevie [email protected] PFCC

14/11/2014 14:00 à 16:00Les Cercles d’Ath et de Tour-naiLe tympanisme ruméral : de la prévention à la marsupialisationLieu : Pipaix (Le Trolls et Bush)

Orateur : Dr Bertrand GuinRens. : Dr Pierre Dejonckheere Tél : 068/84 20 44 [email protected]

14/11/2014 20:30 à 22:30Cercle Vétérinaire de l’Entre Sambre et MeuseLe tympanisme ruménal : de la prévention à la marsupialisationLieu : Barbençon (Salle com-munale de Barbençon)Orateur : Dr Bertrand GuinRens. : Dr Ruddy Coulon Tél : 071/53 32 28 [email protected] PFCC

20/11/2014 20:30 à 22:30Cercle Vétérinaire du CentreGestion du diabète sucré chez le chatOrateur : Dr Miguel CamposRens. : Dr A-M Teucq Tél : 064/54 98 [email protected]

21 – 23/11/2014VétérinexpoLe rendez-vous annuel de tous les vétérinaires francophones de Belgique … et au-delàLieu : Ciney – Expo, marché couvert de Ciney

27/11/2014 20:00 à 22:00Association Vétérinaire de Charleroi a.s.b.l.Radiologie abdominale du chien et du chat : de l’ombre à la lumièreLieu : Ransart (l’Orchidée)Orateur : Dr Paul BarthezRens. : Dr Audrey Lorent Tél : 071/32 17 85 [email protected]

04/12/2014 08:00 à 20:00UPV - CPRCycle de 6 ateliers pratiques en médecine bovine :Alimentation et PathologiesModule 6 : Alimentation et pathologie du pré troupeau viandeux

Lieu : Bouge (La Ferme du Quartier)Orateur : Dr Pierre-Emmanuel RadigueRens. : UPV - Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

04/12/2014 à 22:00Association Vétérinaire de la Province du LuxembourgAnomalies du poulain nouveau-néLieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Dr Sigrid GrulkeRens. : Dr Dominique Bonnevie [email protected]

04/12/2014 20:30 à 22:30Cercle Vétérinaire de l’Entre Sambre et MeuseOutils diagnostiques des mala-dies infectieuses utilisables en fermeLieu : Barbençon (Salle com-munale de Barbençon)Orateur : Dr Hugues GuyotRens. : Dr Ruddy Coulon Tél : 071/53 32 28 [email protected] PFCC

08/12/2014 13:00 à 17:00UPV - CPRL’UPV organise pour la DQVFormation Initiale certificative dans le cadre de l’agrément DQV.Lieu : Loyers (Namur)Rens. : UPV: Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected]

10/12/2014 08:00 à 16:30UPV - ExpertsA l’attention des CDM de l’AFSCAProgramme de formation à la communication profession-nelle et à la gestion de conflits - Module 5 : gérer une commu-nication difficile et l’appliquer à bon escientLieu : Loyers (Namur) (Burogest Office Park)Orateur : Mr Jean-Pierre BastinRens. : UPV Tél : 067/21 21 11 Fax : 067/21 21 14 [email protected] PFCC

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Page 36: Savab - UPV · important de surdosage, particulièrement chez le veau. Dans le but de réduire le risque de surdosage, le poids corporel de l’animal devra être soigneusement déterminé

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Dénomination: Trifexis 270 mg/4,5 mg comprimés à croquer pour chiens Trifexis 425 mg/7,1 mg com-primés à croquer pour chiens Trifexis 665 mg/11,1 mg comprimés à croquer pour chiens Trifexis 1 040 mg/17,4 mg comprimés à croquer pour chiens Trifexis 1 620 mg/27 mg comprimés à croquer pour chiens Substances actives: spinosad et milbémycine oxime Espèces cibles : chiens Indications: Traitement et prévention des infestations par les puces (Ctenocephalides felis) chez le chien lorsqu’il y a une indication concomitante de prévention de la dirofilariose (L3, L4 Dirofilaria immitis) et/ou de traitement d’infestations par les nématodes gastro-intestinaux dus à des ankylostomes (L4, adulte immature L5 et adulte de An-cylostoma caninum), à des vers ronds (adulte immature L5, et Toxocara canis adulte et Toxascaris leonina adulte) et des espèces du genre Trichuris (Trichuris vulpis adulte). L’effet préventif contre les réinfestations par les puces découle de l’activité adulticide et de la réduction de la production d’œufs. L’effet dure jusqu’à 4 semaines après une seule administration du médicament vétérinaire. Le médicament vétérinaire peut être utilisé dans le cadre d’une stratégie thérapeutique de lutte contre la dermatite par hypersensibilité aux piqûres de puces (DHPP). Contre-indications: Ne pas utiliser chez les chiens de moins de 14 semai-nes. Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité aux principes actifs ou à l’un des excipients. Effets indésira-bles: Les vomissements constituent un effet indésirable fréquemment observé et surviennent dans les 48 heures suivant l’administration. Dans la plupart des cas, les vomissements étaient transitoires et légers et n’ont pas nécessité de traitement symptomatique. À des doses de 30 et 60 mg de spinosad et 0,5 à 1 mg de milbémycine oxime par kilo de poids vif, des effets de léthargie, anorexie/perte d’appétit, diarrhée, prurit, une dermatite et un érythème de la peau et du pavillon de l’oreille ont été fréquemment observés. L’hypersalivation, les tremblements musculaires, l’ataxie et les crises convulsives étaient peu fréquents. Les rapports post-commercialisation ayant trait au spinosad indiquent que, dans de très rares cas, une cécité, des troubles de la vision et des problèmes oculaires peuvent être observés. La fréquence des effets indésirables est définie en utilisant la convention suivante : • très fréquent (effets indésirables chez plus d’1 animal sur 10 au cours d’un traitement) • fréquent (entre 1 et 10 animaux sur 100) • peu fréquent (entre 1 et 10 animaux sur 1 000) • rare (entre 1 et 10 animaux sur 10 000/) • très rare (moins d’un animal sur 10 000, y compris les cas isolés) Posologie et mode d’administration : Voie orale. Posologie :Le médicament vétérinaire doit être administré conformément au tableau suivant pour garantir une dose de 45 à 70 mg de spinosad et 0,75 à 1,18 mg de milbémycine oxime par kilo.

Poids (kg) du chien

Dosage et nombre de comprimés à administrer:

Trifexis270 mg/4,5 mg

Trifexis425 mg/7,1 mg

Trifexis665 mg/11,1 mg

Trifexis 1040 mg/17,4 mg

Trifexis1620 mg/27 mg

3,9–6,0 1

6,1-9,4 1

9,5–14,7 1

14,8–23,1 1

23,2–36,0 1

36,1–50,7 1 1

50,8-72,0 2

Mode d’administration: Le médicament vétérinaire doit être administré avec de la nourriture ou immé-diatement après le repas. Selon la situation épidémiologique locale, le médicament vétérinaire peut être administré à intervalles mensuels, tout au long de la saison, aux doses recommandées, comme indiqué ci-dessous. Ce produit combiné (Trifexis) ne doit toutefois pas être administré pendant plus de 6 mois con-sécutifs par an. Si le chien n’accepte pas le(s) comprimé(s) directement dans la bouche, ceux-ci peuvent être mélangés avec de la nourriture. La durée de l’efficacité peut être réduite si la dose est administrée à jeun. Le chien doit faire l’objet d’une surveillance rigoureuse après l’administration du comprimé. En cas de vomissement dans l’heure suivant l’administration et si le comprimé est visible, administrer une nou-velle dose complète. En cas d’oubli d’une dose, administrer le médicament vétérinaire au cours du repas suivant. Reprendre ensuite un schéma posologique mensuel à partir de ce jour.Chiens ne vivant pas dans des zones endémiques de dirofilariose : Trifexis peut être utilisé dans le cadre de la prévention saisonnière des infestations par les puces (en rempla-cement d’un traitement par un médicament antipuces monovalent) chez les chiens qui présentent également une infestation par des nématodes gastro-intestinaux. Un traitement unique est efficace pour une élimina-tion des nématodes gastro-intestinaux. Après le traitement de l’infestation à nématodes, la prévention de l’infestation par les puces doit être poursuivie avec un produit monovalent.Chiens vivant dans des zones endémiques de dirofilariose :Il convient de tenir compte des recommandations énoncées à la rubrique 4.5 avant tout traitement par Trifexis. Pour la prévention de la dirofilariose, ainsi que pour le traitement et la prévention concomitants des infestations par les puces, le médicament vétérinaire doit être administré à intervalles mensuels ré-guliers pendant la saison des moustiques et des puces. Le médicament vétérinaire doit être administré au cours du mois précédent l’apparition attendue des moustiques. Il est recommandé que le traitement pour la prévention de la dirofilariose soit poursuivi à intervalles mensuels réguliers pendant au moins 1 mois après la dernière exposition aux moustiques, mais que Trifexis ne soit pas administré pendant plus de 6 mois consécutifs par an. Si Trifexis est utilisé en remplacement d’un produit préventif contre la filariose, la première dose de Trifexis doit être administrée au cours du mois suivant la dernière dose de l’ancien médicament. Chez les chiens se rendant dans une région d’endémie de filariose, le traite-ment doit commencer dans le mois suivant l’arrivée. Le traitement doit être poursuivi mensuellement, la dernière administration ayant lieu un mois après le départ du chien de cette région, mais Trifexis ne doit pas être administré pendant plus de 6 mois consécutifs par an. Pour obtenir des informations sur le moment optimal pour commencer le traitement avec ce médicament vétérinaire, demander conseil à un vétérinaire.Reg.N°: EU/2/13/155/001-015

À usage vétérinaire - à ne délivrer que sur ordonnance vétérinaire.

Entreprise responsable: Eli Lilly and Company LtdPriestley RoadBasingstokeHampshireRG24 9NL ROYAUME-UNI

comprimés à croquer pour chiens

Calendrier - Belgique

11/12/2014 La LiégeoiseLes anesthésies qui font peur ... le chien brachycéphale, le chat cardiaque, le chien polytrau-matiséLieu : Visé (salle des Tréteaux)Orateur : Dr Charlotte SandersenRens. : Dr Sandra Jolly Tél : 0478/50 23 [email protected] ou www.laliegeoiseasbl.be

18/12/2014 20:00 à 22:00Association Vétérinaire de la Province du LuxembourgAcidose ruminale subaigüe Lieu : Libramont (Hôtel l’Amandier)Orateur : Dr Hugues GuyotRens. : Dr Dominique Bonnevie [email protected] PFCC

Calendrier - Étranger

26/09/2014 - 27/09/2014 Les journées de l’Association pour la Formation en Ophtalmologie Vétérinaire à Paris (Ecole d’Alfort)Vendredi 26 septembre : la cataracte -> examen du cristallin, indications et contre-indications de la chirurgieSamedi 27 septembre : Pathologie du cristallin

Infos : Dr Firmin Weverberg  Tél : 02/395 53 93 ou www.afov.net