Sauvage 3 - Sekhmet, la déesse sauvage · 2018. 4. 13. · Catalogage avant publication de...

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  • TITANJ E U N E S S E

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  • Sekhmet,la déesse sauvage

  • Du même auteur chez Québec Amérique

    JeunesseGranulite, coll. Bilbo, 1992.Guillaume, coll. Gulliver, 1995.

    • MENTION SPÉCIALE PRIX SAINT-EXUPÉRY (FRANCE)Le Match des étoiles, coll. Gulliver, 1996.Kate, quelque part, coll. Titan+, 1998.Lola superstar, coll. Bilbo, 2004.

    SÉRIE KLONK

    Klonk, coll. Bilbo, 1993. • PRIX ALVINE-BÉLISLE

    Lance et Klonk, coll. Bilbo, 1994.Le Cercueil de Klonk, coll. Bilbo, 1995.Un amour de Klonk, coll. Bilbo, 1995.Le Cauchemar de Klonk, coll. Bilbo, 1997.Klonk et le Beatle mouillé, coll. Bilbo, 1997.Klonk et le treize noir, coll. Bilbo, 1999.Klonk et la queue du Scorpion, coll. Bilbo, 2000.Coca-Klonk, coll. Bilbo, 2001.La Racine carrée de Klonk, coll. Bilbo, 2002.Le Testament de Klonk, coll. Bilbo, 2003.Klonk contre Klonk, coll. Bilbo, 2004.

    • PREMIÈRE POSITION PALMARÈSCOMMUNICATION-JEUNESSE 2005-2006

    SÉRIE SAUVAGE

    La Piste sauvage, coll. Titan, 2002.L’Araignée sauvage, coll. Titan, 2004.Sekhmet, la déesse sauvage, coll. Titan, 2005.Sacrilège, coll. Titan, 2006.Les Horloges de M. Svonok, coll. Titan, 2007.

    AdultesLes Black Stones vous reviendront dans quelques instants,

    coll. Littérature d’Amérique, 1991.Ostende, coll. Littérature d’Amérique, 1994.

    Coll. QA compact, 2002.Miss Septembre, coll. Littérature d’Amérique, 1996.Vingt et un tableaux (et quelques craies), coll. Littérature

    d’Amérique, 1998.Fillion et frères, coll. Littérature d’Amérique, 2000.

    Coll. QA compact, 2003.Je ne comprends pas tout, coll. Littérature d’Amérique, 2002.Adieu, Betty Crocker, coll. Littérature d’Amérique, 2003.Mélamine Blues, coll. Littérature d’Amérique, 2005.

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  • FRANÇOIS GRAVEL

    Sekhmet,la déesse sauvage

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  • Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada

    Gravel, FrançoisSekhmet, la déesse sauvage(Titan ; 60)ISBN 978-2-7644-0390-7 (Version imprimée)ISBN 978-2-7644-1518-4 (PDF)ISBN 978-2-7644-1889-5 (EPUB)I. Titre. II. Collection : Titan jeunesse ; 60.PS8563.R388S45 2005 jC843’.54 C2004-942040-2PS9563.R388S45 2005

    Québec Amérique329, rue de la Commune Ouest, 3e étage Montréal (Québec) H2Y 2E1Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010

    Dépôt légal : 1er trimestre 2005Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada

    Révision linguistique : Michèle MarineauMise en pages : André Vallée – Atelier typo JaneRéimpression : février 2007

    Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

    © 2005 Éditions Québec Amérique inc.www.quebec-amerique.com

    Imprimé au Canada

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canadapar l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industriede l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pourl’édition de livres – Gestion SODEC.

    Les Éditions Québec Amérique bénéficient du programme de subventionglobale du Conseil des Arts du Canada. Elles tiennent également à re-mercier la SODEC pour son appui financier.

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  • À Tom

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  • Il n’y a rien de plus palpitant que detomber sur un beau cadavre encore chaud,mais encore faut-il que ce soit dans unebonne histoire bien racontée. Dans la vraievie, c’est une autre affaire. Et quand voustombez sur un vrai cadavre alors que vousvenez de passer deux heures à discuter avecvos amis de la façon dont les auteurs deromans policiers traitent leurs cadavres, il ya de quoi se poser de sérieuses questions.

    Nous sommes quatre dans notre club :Roxanne, Maude, Mathieu et moi, SteveCharbonneau. Les cadavres, c’est notrepasse-temps favori. Certains élèves préfèrentoccuper les périodes d’activités libres du

    Chapitre 1

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  • jour 5 au basket ou à l’impro, d’autres nejurent que par la photo ou les échecs, d’autresencore organisent le bal de fin d’études, maispour nous, il n’y a rien de plus excitant qu’unebonne histoire macabre. Nous avons doncfondé le club des Cadavres exquis, supervisépar M. Vinet, notre professeur de françaispréféré et grand amateur de thrillers et deromans policiers. Nous ne sommes peut-êtrepas nombreux dans notre cercle, mais noussommes actifs, efficaces et fidèles. Notregrand rêve, c’est de publier un jour un vrailivre, avec plein de sang sur la couverture etplus encore à l’intérieur.

    Le seul problème, c’est que nous n’aimonspas le même genre de cadavres. Roxanneadore les romans policiers à l’anglaise, danslesquels les victimes de meurtres sont un peutrop propres à mon goût. Elles ont générale-ment été empoisonnées et elles sont mortestranquillement dans leur fauteuil à oreilles, sitranquillement qu’on les dirait endormies. Labave, le sang et le reste ont été absorbés parle rembourrage du fauteuil, et il n’y a plus qu’àtrouver le meurtrier parmi une douzaine desuspects aussi riches et hypocrites les uns queles autres. Le coupable est invariablement

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  • celui qu’on soupçonne le moins, et le détec-tive réussit à le confondre à la toute fin duroman, après avoir résolu un problème dugenre de celui-ci : Supposons un train A,ayant quitté la gare à 22 h 34 et roulant à unevitesse de 47 km/h, et dans lequel un alambicdistille de l’arsenic à raison de 1,341dl parheure, et sachant d’autre part qu’il faut 12,6 mlde ce poison pour occire un homme de 84 kg…

    N’étant pas très porté sur les mathéma-tiques, je ne suis pas fou de ce genre de romans.Mais comme je suis très porté sur Roxanne,j’en lis quand même de temps en temps, justepour le plaisir d’en discuter avec elle.

    Maude, elle, aime ses cadavres au futurplutôt qu’au présent : elle adore lire desthrillers dans lesquels l’héroïne est aux prisesavec un démon surgi du passé qui menace dela tuer pendant quatre cents pages et qui n’yarrivera jamais. Maude apprécie ce genred’histoire, mais elle déteste les héroïnes, tropMiss Madame à son goût. Elle essaie doncd’écrire des suspenses dans lesquels les victimesont des problèmes de poids, sont habilléescomme des professeurs d’école secondaire,c’est-à-dire mal, et ont toujours des douzainesde chats, chacun ayant sa personnalité propre.

  • Le problème de Maude, c’est qu’elle aimetellement ses personnages qu’elle est inca-pable de les tuer (ce qui est normal), ni mêmede leur faire peur (ce qui est plus grave.)

    — Tu n’es pas obligée d’écrire un thriller,lui dit souvent M. Vinet. Puisque tu es douéepour les portraits, pourquoi n’essaies-tu pas defaire un roman psychologique ?

    Maude le regarde chaque fois comme s’ildisait la pire des niaiseries. Un roman sansmeurtre, c’est comme une partie de hockeysans rondelle : quel intérêt y aurait-il à voirdes joueurs patiner en rond pendant deuxheures ?

    Mathieu aime bien les thrillers, lui aussi,et particulièrement ceux qui mettent enscène des serial killers névropathes. Pour mapart, je n’aime pas ces tueurs en série qui secroient plus forts que la police et qui multi-plient les indices jusqu’à ce qu’ils se fassentprendre. Les auteurs de ces romans n’ont pasà se casser la tête pour bâtir leurs intrigues : ilsuffit d’ajouter un nouveau cadavre chaquefois que l’intérêt du lecteur commence àfléchir et de faire arrêter le coupable à lafin, quand il est sur le point d’assassiner la

  • fiancée de l’inspecteur. L’avantage de cegenre d’histoires, toutefois, c’est qu’il y a tou-jours un bon nombre de meurtres et que lesauteurs doivent faire preuve d’un peu d’imagi-nation pour décrire les cadavres. Les assassinsdoivent aussi inventer des façons originalesde tuer ou de dépecer les victimes, et ça donneparfois des descriptions réjouissantes.

    Si Mathieu aime lire ce genre d’histoires,il se refuse à en écrire. Il ne manque pourtantpas d’imagination : quand les filles ne sontpas là, il me raconte souvent son projetd’écrire un jour l’histoire de Goula, une vam-pire qui travaillerait dans l’industrie de lapornographie. Chaque semaine, il invente unnouveau rebondissement toujours plus tru-culent que le précédent. L’ennui, c’est qu’iln’a jamais écrit une seule ligne de ce roman.Plus il m’en parle, plus je me doute qu’il nel’écrira jamais, et c’est dommage, surtout qu’ils’obstine à écrire des poèmes…

    Je m’en fous de tes poèmes, Mathieu ! Ceque je veux savoir, moi, c’est ce qui arrive auxvictimes de Goula. Si tu ne veux pas en faireun roman, tu pourrais au moins en faire unenouvelle, non?

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  • Il me jure chaque fois qu’il va s’y mettre :a) aussitôt qu’il aura composé son pro-

    chain poème ;b) aussitôt qu’il aura fait le ménage de

    son bureau ;c) aussitôt qu’il aura terminé son travail

    d’histoire.Moi, je crois que la bonne réponse est

    plutôt :d) jamais.Il m’a un jour confié que Maude n’ap-

    précierait sans doute pas le style porno-gothique (il a sûrement raison) et qu’ellepréfère la poésie (tout le monde peut setromper). Et puisque Mathieu vendrait sonâme au diable pour séduire Maude…

    — Séduire Maude, moi ? Qu’est-ce qui tefait dire ça ?

    — Presque rien, Mathieu, presque rien :ton visage qui s’illumine chaque fois qu’elleentre dans la pièce, tes pupilles qui se dilatent,l’attention que tu portes à chacun de ses com-mentaires, la façon que tu as de rire à chacunede ses blagues… Est-ce que je continue ?

    — Tu veux dire que je suis pire que toiquand Roxanne est dans les parages ? Au fait,qu’est-ce qui arrive avec vous deux? Voudrais-

  • tu qu’on en parle dans notre revue, ou bientrouves-tu que je ne me mêle pas de mes af-faires ?

    Oui, bon, c’est-à-dire que…Bref, Mathieu voudrait bien séduire

    Maude, et Maude n’est pas aveugle, mais elleest tellement persuadée que son problème depoids la rend indésirable qu’elle ne veut pasvraiment y croire, surtout que Mathieu, lui,est si mince…

    La vérité, c’est que Maude souffre nonseulement d’un problème de vision, mais plusencore d’un manque de vocabulaire : Mathieun’est pas mince, il est maigre, et je dirais mêmefamélique ; et Maude n’a pas un problème depoids, elle est appétissante. Mais cela ne meregarde pas, Mathieu a raison.

    Roxanne et moi, c’est plus compliqué,évidemment : nos propres histoires d’amourne nous semblent-elles pas toujours plus com-pliquées que celles des autres ?

    Mais revenons à nos cadavres. Personnel-lement, j’aime écrire des histoires avec descrimes sordides et des dépouilles bien sai-gnantes. Je les aime décapitées, étripées,éborgnées, puis coupées en petits morceaux(pas trop petits cependant : ils doivent être

  • reconnaissables). Les crimes que j’imagine nese produisent jamais dans des châteaux, maisplutôt dans des garages, des ruelles, des cime-tières d’autos. Les victimes ne sont pas desbarons, des princesses ou des joueurs detennis, mais des vendeuses de vêtements oudes livreurs de pizzas, des concierges ou dessecrétaires. Des gens ordinaires qu’on pourraitrencontrer au coin de la rue, ou alors dans unroman de Stephen King. Et quand ils se fontassassiner, leurs cadavres sont aussi dégueu-lasses qu’ils peuvent l’être dans la vraie vie.J’ai un ami dont le père est propriétaire d’unabattoir. Un jour, il m’a montré ce qui se pas-sait quand on laissait une carcasse de cochonen plein soleil : ça grouille de mouches etd’asticots, ça pue, il y a même des nuages degaz bleu qui…

    — Arrête !C’est chaque fois la même chose : aussitôt

    que je veux parler de ce qui arrive aux vraiscadavres dans la vraie vie, Maude et Roxannepoussent les hauts cris. Il faudra bien que jem’y fasse : personne n’aime mes descriptions.N’empêche que je persiste à penser que lescadavres qu’on rencontre dans les romans

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  • sont trop propres. C’est mon idée, et je n’endémords pas.

    Nous parlons donc beaucoup de cadavres,ce jour-là, et la discussion est animée, commeelle l’est toujours quand nous mettons ladernière main à Cadavres exquis, notre petiterevue de création littéraire. Les deux poèmesde Mathieu sont acceptés sans discussion, etil en va de même pour le compte rendu delecture de Maude. Elle a lu un thriller qu’ellea trouvé excellent, et son résumé nous donnetous envie de le lire. Du beau travail. Tout lemonde lui fait des compliments, ce qui esttoujours agréable pour Maude, mais aussipour nous : quand Maude rougit, elle est encoreplus appétissante.

    Roxanne nous soumet un récit policiertrès réussi, dont nous discutons un bonmoment : son histoire a plus de trente pages,et nous ne savons pas s’il faut la publier en unseul morceau ou bien la découper en deux outrois épisodes. Comme nous ignorons s’il yaura d’autres livraisons de notre revue avantl’été, nous décidons de la publier telle quelle.Tant pis si le numéro est déséquilibré, et tantpis si ça coûte cher de papier : M. Vinet nousassure qu’il nous dénichera des sous.

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  • Je soumets pour ma part une nouvelledont je suis assez content et qui s’intitule« Un festin pour les mouches ». Le texted’une dizaine de pages raconte l’histoire d’uninspecteur qui se penche sur un cadavre trouvédans un champ. Il en fait une descriptioninterminable, bourrée de détails juteux. Cen’est qu’à la toute fin qu’on apprend que l’ins-pecteur travaille pour le ministère de l’Agricul-ture et qu’il examine une carcasse de cochon.

    Mathieu est d’accord pour qu’on la publie.« C’est dégueulasse, c’est vrai, mais c’estquand même moins pire que ce qu’on mangeà la cafétéria… »

    Maude et Roxanne voudraient que jel’expurge de ses passages les plus dégoûtants,mais je m’obstine : «Si j’étais un auteur amé-ricain, vous seriez prêtes à accepter n’importequoi ! Mais vous me connaissez, alors vousanalysez, vous chipotez sur des détails, vousme prêtez des intentions… Mathieu a raison :la vraie vie est parfois bien plus dégueulasseque la fiction ! Avez-vous regardé les infor-mations, dernièrement ?»

    Nous avons une discussion passionnanteà ce sujet, mais comme le temps nous manque,c’est M. Vinet qui a le dernier mot :

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  • — C’est un bon texte, Steve, mais jepense que les filles ont raison : on risqued’avoir le comité de parents sur le dos…

    Il n’a pas à insister longtemps pour meconvaincre. Ayant déjà eu des problèmesavec les autorités de mon école, je préfère metenir tranquille pour un bout de temps. Jen’aurai donc pas de texte de fiction dans cenuméro, et je me contenterai d’un compterendu du dernier roman de Stephen King,que j’ai moyennement apprécié.

    Nous bouclons notre réunion tout justeavant que la cloche sonne, et c’est à ce moment-là que nous découvrons notre premier vraicadavre.

    C’est un cadavre bien propre, et j’oseraismême dire sympathique, du moins de primeabord. C’est Roxanne qui l’aperçoit la pre-mière en ouvrant la porte de la classe. Il estlà, recroquevillé sur lui-même, en plein milieudu corridor. Elle ne pousse pas de cri strident,elle ne s’évanouit pas et elle se pencheraitvolontiers pour le ramasser si elle le pouvait.(Roxanne n’aime pas qu’on en parle, maissa jambe gauche est emprisonnée dans unappareil compliqué qui l’empêche de se

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  • pencher et qui l’oblige à marcher avec unecanne.)

    M. Vinet est le premier à parler.— Qu’est-ce que c’est que ça ? On dirait

    que quelqu’un a laissé tomber son chapeau…C’est un chapeau, oui, c’est bien ça. Drôled’idée de porter un chapeau de fourrurequand il fait si chaud… Ma foi, on dirait latoque de Davy Crockett. J’en avais unecomme ça quand j’étais petit…

    M. Vinet se penche, il prend le chapeaude fourrure dans ses mains, mais il le laisseretomber aussitôt et se relève tellement vitequ’on le croirait propulsé par un ressort.

    Maude émet alors un cri, un tout petit criétouffé mais glacial, et elle recule jusqu’aumur, comme poussée par le souffle d’uneexplosion. Les yeux écarquillés, elle fixe lechapeau de fourrure.

    Mathieu et moi, nous nous approchons,et nous comprenons enfin ce qui a provoquécette réaction : ce n’est pas un chapeau defourrure, mais un raton laveur. Un raton laveuradulte, visiblement mort depuis quelquesjours. Une de ses pattes avant a été grossière-ment arrachée, et la tête, presque entièrementsectionnée, forme un angle horrible avec le

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  • Fiches d’exploitation pédagogique

    Vous pouvez vous les procurer sur notre site Internet

    à la section jeunesse/matériel pédagogique.

    www.quebec-amerique.com

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