la fete sauvage

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1 Annie Mignard La fête sauvage Emmanuel Tête Vu par

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a paraitre en novembre 2012

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Annie Mignard

La fête sauvageEmmanuel TêteVu par

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Dès qu’on sut où il était, ce fut la ruée. La foule accourut de très loin. Elle comprit tout de suite qu’il s’agissait d’un sacrifice humain, d’un très vieux rite, et qu’il fallait venir. Miracle ! La terre mange un enfant en direct ! Elle l’a happé de sa bouche vorace, elle est en train de le déglutir tout cru.

Italie. Juin 1981. Non loin de Rome, un enfant de six ans tombe dans un puits et reste bloqué à plus de vingt mètres de profondeur. La foule accourt pour assister aux secours qui, pour la première fois, sont retransmis en direct à la télévision pendant dix-huit heures d’affilée, faisant entrer l’information dans l’ère du spectacle. La fête sauvage s’inspire librement de ce fait divers. Dans une langue d’une beauté à couper le souffle, Annie Mignard nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Elle convoque plu-sieurs strates de mémoire collective (depuis la descente aux enfers jusqu’à la passion christique et ses images de mater dolorosa) pour livrer une réflexion passionnante et non dénuée d’humour sur la montée en puissance des médias depuis les années quatre-vingt. Emmanuel Tête nourrit ses dessins de références à l’art italien pour souligner avec ironie la férocité de cette fête sauvage et païenne.

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Un soir de juin des années 1980, dans le centre de l’Italie, un petit garçon courait par la campagne autour de son village. Un petit garçon de cinq ans, bondissant, léger comme un bouchon. Si vous allez dans la campagne à cet endroit près des maisons, vous trouverez une pelade plate et très étendue qui a un air de garrigue méditerranéenne. La végétation est clairsemée, rabougrie ici et là en petits buissons. Elle s’accroche à son calcaire, comme écrasée par le soleil, et elle sent fort l’odeur aromatique des cistes. Même les pins n’y poussent que de loin en loin. Cette campagne est la très ancienne campagne étrusque, qui a traversé les millénaires dans sa sauvagerie et qui est restée dans le même état de terre inculte, pouilleuse, violente, qu’on devine négligée depuis toujours.

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C’était la fin de l’après-midi, dans l’odeur des cistes, l’heure de jouer avant de rentrer à la maison, et le petit garçon galopait entre les broussailles, en sautant avec enthousiasme et en tapant du talon. Sous ses pieds, la terre était dure, fine, poussiéreuse ; il y avait des pierres blanches qui affleuraient. Cette terre brune un peu cabossée où il courait, c’était la même où les Etrusques et les Romains avaient marché en tous sens ; et plus près de nous, des Barbares, des bergers avec leurs bêtes, des voyageurs à pied ou à cheval, des Toscans, des soldats français ou autrichiens, des générations et des générations d’Italiens avaient trébuché sur ces cailloux et soulevé un peu de cette poussière au passage. Jusqu’à cette fin d’après-midi paresseuse de juin, dans la lumière rousse et chaude qui n’en finit pas, où déboule le petit gar-çon. Il fonce au galop contre les rayons obliques du soleil qui décline, en criant tra, tra, tra. Et pour lui seul, tout d’un coup, sous ses pieds le vide. La terre avala l’enfant. Il passait par là, elle s’ouvrit et le goba.

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Cela se fit dans le grand silence de la campagne. Parce qu’on pense toujours au grondement de la terre quand elle tremble, son souffle morne et puissant, son roulis qui se fend sous vos pieds, les cris, le fracas. Ici, rien de tel. L’escamotage est plus vif qu’un trait, l’enfant disparut sans dire ouf dans un trou sur son chemin, une bouche ouverte qui attendait depuis toujours. Et sans doute au cours des siècles quelqu’un qui passait tout près avait fait un écart en disant à ses compagnons : “C’est dangereux, ça, il faudrait le boucher” – et les autres, après un coup d’œil, auraient répondu : “Mais non, c’est un terrier”, ou bien : “C’est un trou de renard.” Les croquis à la une des journaux affichés aux kiosques le montraient bien : une glissoire verticale dans le calcaire à dix degrés près, un œsophage avec quelques étranglements où peut juste s’engouffrer un corps souple de cinq ans. De glissade en étranglement, l’enfant s’immobilisa pour finir dans un goulet à vingt mètres de fond. On songe à l’avancée par saccades d’un petit veau qu’un boa engloutit. L’éternité agit, un bref instant d’éternité. La terre repue n’avait qu’à se rendormir sans même

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cligner un œil sur sa digestion. Les sucs dissolvent l’avalé, il n’en reste plus trace. Ce qui entre dans les entrailles de la terre n’en ressort jamais.

Vieille terre, vieille expérience. Mais qui pense encore à elle ? Dans les temps primordiaux elle était la toute-puissante, la féconde, ambiguë avec ses enfants que tantôt elle aime tantôt elle tue, terrifiante de brutalité, et de son ventre on n’arri-vait guère à sortir. Mais c’était bien avant que le jour et la nuit commencent, et plus personne n’est là pour s’en souvenir. Oubliés, le sang, la terreur sacrée, les labyrinthes, les dieux infernaux, les cercles des enfers où ceux qui entrent laissent toute espérance. Nous ne sommes plus ses enfants et nous n’avons rien à négocier avec elle. Nous allons sur la lune et sur Mars, dans les espaces infinis de l’univers, l’homme est maître de la connaissance, aujourd’hui nous sommes les fils du soleil. Alors la terre, personne n’y a cru. Les parents, les voisins, les carabiniers imaginèrent un fait divers. Ils supposèrent : enlèvement, rançon, pédophile, un chauffard l’a écrasé sur la route,

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un pervers sexuel le séquestre et l’épouvante – des histoires au ras des hommes, des histoires de maintenant. Ils cherchèrent partout le petit garçon perdu. On raconte qu’ils le cherchèrent tout le soir, toute la nuit. Le lendemain tôt, dans le matin brumeux, léger, doré, quand tout dormait encore, ils entendirent sa petite voix forte, fraîche sortir des plantes, comme s’il était très près et nulle part. Il paraît qu’il criait. Il criait, la face levée.

Dès qu’on sut où il était, ce fut la ruée. La foule accourut de très loin. Parce que si les parents, les voisins, les carabiniers avaient cru au siècle d’aujourd’hui, la foule, elle, ne s’y trompa pas. Sa mémoire remonte à la nuit du monde. Elle comprit tout de suite qu’il s’agissait d’un sacrifice humain, d’un très vieux rite, et qu’il fallait venir. Miracle ! La terre mange un enfant en direct ! Elle l’a happé de sa bouche vorace, elle est en train de le déglutir tout cru. Les gens de la foule se pressent. Ils arrivent à pied, ils descendent des bicyclettes, des vespas, ils sortent des camionnettes, des cabriolets de

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luxe, des voitures qui ne trouvent plus où se garer, des autocars. Ce sont des familles avec leurs gosses, des vieilles en tablier, des paysans, des bourgeois des villes voisines, des reporters en moto. Ils viennent de partout. Ils se parlent dans un fouillis de langues, ils envahissent tout en un désordre chaotique d’appels, de cris, d’odeurs fétides. On soulève un enfant pour le faire pisser au-dessus d’un petit buisson. Tout le monde pleure dans un échange d’accolades, il y a des vendeurs de saucisses et de beignets, on dirait le pays de cocagne, quelqu’un est en train de vomir. Pour les gens, c’est le grand retour. Ils viennent retrouver un contact avec un monde perdu, une strate psychique de leur mémoire engloutie par des millénaires d’autres mythes. Un enfant est mangé vif. A mesure que la journée avance, ils sont des centaines, un millier à s’assembler dans ce périmètre, et ils n’en repartent pas. Ils ne peuvent pas repartir, leurs jambes refusent qu’ils partent. Ils errent à pas lents, leur limonade à la main, l’expression pesante et soucieuse. Certains, de fatigue, se sont assis par paquets contre une

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broussaille, au milieu de ceux qui se pressent debout et qui les piétinent. Le soleil est voilé par la poussière qu’ils soulèvent ; c’est une confusion, un air de fin du monde, de désastre, de rafle. Dans la cohue, les gens aperçoivent un bouquet lumineux de caméra et de projecteur qui vient vers eux et les éblouit. Leur œil morne s’irradie, ils donnent un coup de coude à leur voisin. “Eh, Ugo, on nous filme, fais un signe à la mamma !” Et ils agitent joyeusement les doigts vers la caméra : “Ciao, mamma !” Que le micro s’ap-proche, ils répondent avec un visage fervent : “Je suis ici, dit Eusebio, parce qu’il faut être ici. Ça serait un péché de laisser ce pauvre môme tout seul. Tous ensemble ici, on le sauvera, il faut espérer.” Et Ugo, qui a de longs yeux doux d’odalisque, se penche contre l’épaule d’Eusebio pour opiner : “Si on n’a pas l’espoir, on est pis que des bêtes. C’est l’espoir qui fait l’homme. – L’espoir, oui, oui”, disent entre eux les uns, les autres. Mais au fond d’eux-mêmes ils pensent : “La terre est vorace comme la mort, et comme la

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mort elle ne restitue rien. Elle est affamée du sang et de la vie fraîche des hommes.”

Alors le caprice qu’elle s’offre de cet enfant tendre, il faut le célébrer. Il faut courber le dos, se mettre bien avec cette maîtresse terrible de l’empire souterrain, qui vient de rappeler d’un signe ses pouvoirs prodigieux. C’est l’essence du théâtre sacré, les psalmodies, les répons, la foule invente et se souvient, improvise, copie. Les yeux cherchent avidement les personnages. La mère ? “Qu’est-ce qu’elle fait la mère ? Elle est où ? – Elle s’évanouit, on dirait… – Efroia, viens ici près de maman ! – Ah non… Elle se penche… – On la soutient ? Clelia, raconte-moi, je vois rien, elle crie ? Est-ce qu’elle se lamente ? – Une Pietà, je te jure… – Efroia, ici je t’ai dit ! Reste avec maman, donne la main. Clelia, tu la vois, toi, comment est son visage au moins ? – Une Pietà penchée sur son Fils dans les ténèbres… – Elle pleure, alors ?

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– Mais c’est trop loin, moi, qu’est-ce que tu veux que je te dise ! – Bon, pousse-toi, Clelia, que je la voie, tu me caches tout. Ah ! malédiction, ce que c’est d’être une mère. Efroia, arrête de gigoter, tu vois un peu ce que c’est d’être une mère, disgraziata ? Jésus Marie ! Mon cœur va lâcher de ces émotions, ça m’élève l’âme. Prions la Madone ! A genoux ! Efroia, mets-toi à genoux à côté de moi, joins les mains et prie ! Prepotenta ! Et tiens-toi tranquille ou je te jette dans le trou !”

On aurait déduit de ce que raconta l’enfant qu’il était resté longtemps évanoui du choc de sa glissade, peut-être toute la nuit. Et l’on soupira : “Dieu soit loué ! C’est la meilleure chose qui pouvait lui arriver, d’être inconscient avant qu’on le retrouve.” Mais a-t-il été si longtemps évanoui ? Ou devenu absent à lui-même par l’émotion trop forte qu’il avait ? Et comment distinguer la nuit du noir quand on est à vingt mètres de fond ? Toujours est-il qu’il eut dans le noir la sensation qu’il s’éveillait – mais était-ce dans son rêve ou dans son absence ? –, qu’il avait mal, les bras

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au-dessus de sa tête et serré de partout, et qu’il ne pouvait pas bouger. C’était un silence où il n’y avait pas sa mère. Il n’entendait que son cœur qui battait, rapide, lourd, contre la paroi, et son souffle lui revenait sur le cou. Et pendant qu’il appelait sa mère en pleurant, comme quand elle accourait près de son lit et le touchait en lui parlant, toute chaude et proche, et chassait son cauchemar, il sentit qu’il était debout et que ses pieds pendaient dans le vide. Des larmes encore plein les joues, il a cherché en agitant les jambes et il a fait un pas, puis un deuxième, étonné. Il s’est mis à marcher sur le vide dans le noir. C’était comme si ce n’était pas un rêve mais du vrai, et ses vrais pieds qu’il remuait. Il marchait mais ne trouvait pas le sol. Je suis trop petit pour descendre jusqu’au sol. L’idée lui passa, est-ce que ça se peut que j’aie rétréci ? Il était seulement rassuré de se sentir tenu, et il réfléchissait avec une curiosité affûtée par sa peur et par cette obscurité si profonde qu’il pensa un moment, est-ce que le noir est dehors ou dedans mes yeux, est-ce que je suis aveugle ? Car il n’avait en secours dans cette nuit

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que ce qu’il touchait avec sa peau, ce qu’il enten-dait avec ses oreilles et ce qu’il flairait avec son nez, et qui prenait un relief démesuré. Il avait des sensations menues et énormes, l’attention décuplée par de rares bruits soudains, amplifiés, sombres, universels, comme d’un rocher qui s’écroule, d’une cascade sonore, qui lui faisaient battre le cœur mais qui ne duraient qu’un instant dans le silence, et par le contact de cette matière granuleuse qu’en bas il frottait du talon et du genou, ou palpait en haut de ses mains, humant l’odeur acide, tirant le cou pour approcher son nez et renifler autour de lui. Peut-être que l’air était aussi tiède que dehors en juin, l’atmosphère pesante à respirer. On se demande si la terre au fond était moite. On dit qu’elle renferme depuis la naissance du monde des ruissellements par où le temps fond et s’égoutte, des fleuves qui suivent des méandres dans les ténèbres et qu’aucun vivant n’a jamais vus. Il n’était que sensation dans le noir. Il s’était éveillé de son absence pour se trouver dans une solitude si totale qu’elle était sa présence à lui-même. Il ne savait pas où il était ni qui il était, il

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était un corps sans nom, comme avant de naître il avait été un petit corps sans nom entre les parois du ventre de sa mère. A force d’explorer de tous ses sens, de palper du bout de ses doigts, d’écarter ses narines, de tendre l’oreille et d’écarquiller ses yeux, il a dû apercevoir en renversant la tête une infime lueur blanche dans le noir au-dessus de lui, le blanc de la pâle aube qui faisait un point clair et fixe. Alors il a su que c’était du vrai et pas du rêve, parce que c’était le temps de la lumière et du jour. Dans le même moment il a entendu loin, près, un aboie-ment de chien, des voix humaines qui appelaient son nom. Son nom, c’était lui. Et il s’est mis à crier comme eux, avec espoir, de sa voix forte, fraîche. Il criait, la face levée.

On raconte que sa voix résonnait si proche dans le conduit que là-haut ils riaient de soula-gement (“On t’entend ! On t’entend ! On est là !”). Il est tombé dans ce terrier abandonné, un trou de renard, on va l’extraire, le hisser en lui tendant la main, une perche, une corde. Amenez la torche par ici. Et ils amenèrent la torche. Mais

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au fond de l’isthme, ils ne le voyaient pas. Où est la sonde ? Amenez la sonde. Et ils firent aller la sonde, et à mesure que les mètres défilaient ils changeaient de visage, une suée leur venait, et aussitôt : comment le sortir ?, casse-tête, ils lâchaient un mot ou deux sans se regarder. Ils commencèrent par descendre une petite lumière jusqu’à lui, parce qu’il disait, “j’ai peur dans le noir”, et un biberon parce qu’il disait, “j’ai faim”, dont la bouillie était mêlée d’analgésiques parce qu’il disait, “j’ai mal”, menus viatiques humains pour son voyage aux enfers. Cela suffit à le rassurer. Et la voix de sa mère qui le rassura plus que tout. Et même on l’aurait fait rire au début, à ce qu’on rapporte, pendant que des équipes d’hommes là-haut, hors de sa vue, fourbissaient leurs armes pour venir le sauver. “C’est maman, trésor, je suis là. Tu n’es plus seul. On va te sauver.” “On vient te chercher, petit bonhomme, ce ne sera pas long. On va te remonter parmi nous.” Il riait.

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Annie Mignard

La vie sauve, Grasset, 1981.Ecrire aujourd’hui, Autrement, 1985.7 histoires d’amour, Ramsay, 1987 ; HB éditions, 1996.Le père, Seghers, 1991.Les premières espérances, Encre bleue, 1997.Le pré Callot, Encre bleue, 1997.Mère humaine, Paroles d’Aube, 1998.Grands sont les maîtres du Haut-Kœnigsbourg, Le Verger, 1999.Sainte-Marthe, passages, éditions de l’Université d’Avignon, 2000.La nouvelle française contemporaine, ADPF/Ministère des affaires étrangères, 2001.Ecrire, c’est physique, Publie.net, 2010.

www.anniemignard.com

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Emmanuel Tête

Né en 1973, Emmanuel Tête est un artiste français vivant et travaillant à Bruxelles. Il y expose régulièrement son travail, principalement axé sur le dessin et la peinture.Il est aussi illustrateur et affichiste pour des associations militantes et enseigne le dessin à l’école nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles.

www.emmanueltete.eu

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Aux éditions du Chemin de fer

Un mariage en hiver, Annie Saumont & Vincent Bizien

En noir et blanc, Henry Bauchau & Lionel D.

Les histoires de frères, Arnaud Cathrine & Catherine Lopès-Curval

Là-haut, Pierre Autin-Grenier & Ronan Barrot

On a marché sur la tête, Marie Le Drian & Raphaël Larre

Les intermittences d’Icare, G.-O. Châteaureynaud & Frédéric Arditi

Je hais les dormeurs, Violette Leduc & Béatrice Cussol

La vie en rose, Dominique Mainard & Françoise Pétrovitch

L’os d’aurochs, Pierrette Fleutiaux & Cristine Guinamand

La rivière, Annie Saumont & Anne Laure Sacriste

Comme si rien, Jean-Noël Blanc & Ann Guillaume

Une oreille de chien, Nathalie Quintane & Nelly Maurel

L’écorce et la chair, Eric Pessan & Patricia Cartereau

Candelaria ne viendra pas, Mercedes Deambrosis & Marko Velk

Alberto, Daniel Arsand & José Maria Gonzalez

Les prochaines vacances, Dominique Fabre & Olivier Masmonteil

Figures, 36 portraits de la Comédie humaine vus par 36 artistes

La reformation des imbéciles, Nathalie Constans & Jean Lecointre

Rêve d’épingles, Pascal Gibourg & Anne Laure Sacriste

Autrefois, le mois dernier, Annie Saumont & documentation céline duval

Dieu rend visite à Newton, Stig Dagerman & Mélanie Delattre-Vogt

Rien de bien grave, Mercedes Deambrosis & renaud buénerd

Génération perdue, Klaus Mann & Pascale Hémery

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L’écorchure, Ana Maria Sandu & Marine Joatton

Les zones ignorées, Virginie Gautier & Gilles Balmet

L’épouvante l’émerveillement, Béatrix Beck & Gaël Davrinche

Un matin de grand silence, Eric Pessan & Marc Desgrandchamps

L’invention du désir, Carole Zalberg & Frédéric Poincelet

Elodie Cordou, la disparition, Pierre Autin-Grenier & Ronan Barrot

Lord Patchogue, Jacques Rigaut & Frédéric Malette

Ce que le temps a fait de nous, Isabelle Minière & Hélène Rajcak

La dernière fois où j’ai eu un corps, Christophe Fourvel & Natalie Lamotte

Cette bête que tu as sur la peau, Marie Chartres & Gisèle Bonin

Cou coupé court toujours, Béatrix Beck & Mélanie Delattre-Vogt

La vague, Hubert Mingarelli & Barthélémy Toguo

L’homme inépuisable, Denis Lachaud & Ulrika Byttner

Novénaire de l’attente, Clément Pansaers (collection Cheval Vapeur)

Gordana, Marie-Hélène Lafon & Nihâl Martlı

Le pont, Annie Saumont & Philippe Lemaire

N’en-a-qu’un en Très-Haute-Prudence, Christine Van Acker & Yoan Armand Gil

Gide, Sartre et quelques autres, Béatrix Beck

Wakefield, Nathaniel Hawthorne (collection Cheval Vapeur)

Bibiche, Albertine Sarrazin & Annabelle Guetatra

Jeux d’artistes, catalogue d’exposition / Musée-Château d’Annecy

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Achevé d’imprimer pour le compte des éditions du Chemin de fer, Rigny, 58700 Nolay,

par l’imprimerie Lussaud à Fontenay-le-Comte, en octobre deux mille douze.

Dépôt légal : novembre deux mille douze

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