Sante precarite Hygi ne 13-12-2008 - province de …. Prendre soin de soi en situation de...
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1.
Institutions présentes
ADMR (Chimay), Au Four et au Moulin (Mons), CLPS de Charleroi-Thuin, CLPS de Mons-
Soignies, CLPS du Hainaut occidental, CPAS de La Louvière, CPAS de Braine-le-Comte,
CPAS de Mons, CPAS de Mouscron, CPAS de Soignies, CPAS d’Eghezée, CPAS de Tournai
(Centre de scolarité et de loisirs et Maison de quartier La Ruche), DGAS (Marcinelle),
Emmaüs France, Emmaüs Le Bizet, Espace Citoyen – Maison des Parents (Dampremy),
Espace Citoyen (Marchienne-au-Pont), Institut Paul Lambin, IPH (Mons), IPSMa
Promotion sociale, L’Abri asbl (La Louvière), L’entraide de Ghlin asbl, Ligue Belge F.
des patients fibromyalgiques (Mons), Lire et Ecrire (La Louvière), Maison maternelle Le
Kangourou (Baudour), Maison médicale La Brèche (Châtelineau), Maison médicale La
Glaise (Marchienne-au-Pont), Maison médicale Le Car d’or (Mons), Maison Saint Paul
(Mons), PSE de Charleroi, PSE de Mons, PSE de Peruwelz, PSE de Saint-Ghislain, PSE de
Solre-sur-Sambre, Resto du Cœur (Mons), SAIS (Tournai), SEPT asbl (Mons), Symbiose
asbl (Chapelle-lez-Herlaimont), Ville Santé (La Louvière).
Introduction
Depuis plusieurs années, la plateforme « Santé précarité » s’intéresse aux spécificités
que rencontrent les personnes et les groupes en situation de précarité dans leur rapport
à la santé. Après les thèmes comme « santé et logement » et « santé et alimentation »
notamment, le contenu abordé lors de cette journée porte sur l’hygiène (corporelle,
alimentaire, …) et les différentes actions envisageables dans ce domaine.
Plate-forme d’échanges Education santé
Observatoire de la Santé du Hainaut
Santé – précarité – hygiène : prendre soin de soi en
situation de précarité ?
Institut Provincial de Formation, Mons,
le 13 décembre 2007
2.
Déroulement de la matinée :
9 h 00 – 9 h 15 : Introduction
� Pierre Bizel – Responsable du Secteur Education Santé (SES) – OSH
� Bérengère Lens – Infirmière en santé communautaire – SES - OSH
9 h 15 – 10 h 45 : Prendre soin de soi en situation de précarité dans une
perspective communautaire
� Florence C. de Grammont, Responsable des programmes de santé
communautaire à Emmaüs France
10 h 45 à 11 h 00 : Pause
� Des stands sont organisés pour présenter différents outils, brochures,
documents de référence et expositions
10 h 45 à 11 h 00 : Ateliers
� Atelier 1 : l’hygiène comme contenu d’une action d’éducation santé
Martha Sturtewagen et Sandrine Ricotta, Lire et Ecrire, La Louvière
� Atelier 2 : l’hygiène comme outil de communication dans le rapport au corps et
à l’autre
Lucie Mahieu, Maison Saint Paul, Mons
� Atelier 3 : l’hygiène et la qualité de vie
Laurence Dofny, Maison des Parents, Dampremy
12 h 30 à 13 h 00 : Synthèse et conclusions
� Claude Renard, Responsable du Plan Directeur Provincial en Promotion de la
Santé (PDPPS), SES – OSH
3.
Prendre soin de soi en situation de précarité – Florence C. de
Grammont – Association Emmaüs France
Le mouvement Emmaüs créé par l’abbé Pierre en 1949
a pour but « d’agir pour que chaque homme, chaque
société, chaque nation puisse vivre, s’affirmer et
s’accomplir dans l’échange et le partage, ainsi que
dans une égale dignité » (extrait du Manifeste
universel).
Aujourd’hui, Emmaüs, mouvement solidaire et laïque,
est présent sur quatre continents, dans 41 pays
différents : pays "développés", nouveaux pays
industrialisés, pays en voie de développement, pays
moins avancés.
Les communautés Emmaüs, aujourd’hui au nombre de 115 en France, ont pour vocation
de lutter contre l’injustice sociale. Elles proposent des lieux d’accueil, de vie, de
travail et de solidarité. Leur but est d’affirmer l’identité et la place de tous dans la
société, quelles que soient les situations personnelles.
Durant 16 ans, Mme Florence de Grammont a été appelée à travailler sur la prévention
du sida. Si dans un premier temps, la santé concernait uniquement les médecins, par la
suite, il y a eu une volonté de former les travailleurs sociaux à la santé.
Cependant, les travailleurs sociaux avaient de nombreuses difficultés à aborder le sujet
du sida avec les personnes qu’ils rencontraient (barrière de l’intimité, de la sexualité,
de la culture, …). Pour contrer ces difficultés, ils ont inventé l’idée d’une trousse de
toilette. Il ne s’agissait pas alors d’offrir des trousses de
toilette « SDF » mais plutôt d’offrir un « bel objet qui parle
du respect qu’on a pour l’autre ». Appel a été fait à de
grandes marques (ex. Yves St Laurent, …) pour voir si elles
souhaitaient participer à ce projet. Plusieurs de ces
« sponsors » ont ainsi offert de belles trousses avec
shampoing, savon, eau de toilette, …. Cette trousse a permis
de réanimer la relation entre la personne accueillie et les
travailleurs sociaux et a constitué une première étape pour
parler de la santé dans sa globalité.
4.
Plus tard, les travailleurs sociaux ont choisi d’impliquer les personnes dans le choix du
contenu de la trousse « As-tu besoin de cela ? Peut-être connais-tu quelqu’un dans ton
entourage qui en aurait besoin ? ».
De cette manière, la personne accueillie déploie ses compétences et devient ainsi un
véritable relais.
A partir de cette trousse, c’est un véritable programme de santé communautaire qui a
démarré. Ce programme s’est structuré autour de 3 axes : la formation en continu,
l’information du public, la mise en compétence de personnes relais santé accueillies à
Emmaüs.
Il a fallu aussi répondre aux besoins/inquiétudes des travailleurs sociaux. Pour cela, la
DRASS a permis à des équipes de santé mentale de dégager du temps pour les
travailleurs sociaux.
Autre changement majeur, si par le passé, ce sont les personnes « dans le besoin » qui
allaient à la rencontre des travailleurs sociaux, médecins, … dorénavant le leitmotiv
serait « aller vers ». L’Etat a donc encouragé la mobilité des services d’aide à se
déplacer vers les lieux de précarité. Cette démarche a été très bénéfique et a pour
objectif « Réveiller le désir des personnes à se faire du bien ».
Mme de Grammont souligne également l’importance de défendre la santé et la
promotion au niveau des pouvoirs publics. Emmaüs a par exemple reçu un
financement pour la campagne Manger-Bouger. Grâce à ce financement et à un travail
avec le réseau médico-social, des actions se sont renforcées. Cela a permis de sortir
d’actions ponctuelles (ex. atelier cuisine, jardin, …) et d’en faire un axe pédagogique et
de réflexion transversale dans toute l’association.
F. de Grammont explique que les travailleurs sociaux sont encore confrontés à de
nombreux cas de gale et qu’il est difficile d’éradiquer le phénomène. Les personnes
atteintes de la gale refusent par exemple de prendre une douche car elles craignent le
manque d’intimité, le vol de leurs chaussures et ont honte parce que leurs pieds
sentent mauvais.
A la place de la douche, les travailleurs sociaux ont proposé les bains de pied. Ceux-ci
ont particulièrement bénéficié aux personnes car ils leur ont permis de soigner leurs
blessures, de leur faire retrouver des sensations de plaisir et des moments de
convivialité. Les bains de pied ont débouché ainsi sur de véritables moments d’échanges
sur des sujets très différents.
Des séances de massage ou de réflexologie ont également été très bénéfiques car elles
ont permis de réenclencher le plaisir à partir de sensations et non à partir de la parole.
5.
« Partager le savoir, c’est partager le pouvoir ». F. de Grammont nous explique son
expérience en retraçant son parcours. Elle a suivi une formation en santé
communautaire composée de cours théoriques le matin (par ex. soins de la gale, des
dents, …) et de mise en pratique l’après-midi qui lui donnait l’occasion d’aller au
domicile des gens et de leur transmettre ce qu’elle avait appris le matin.
A partir de ces expériences sur le terrain, des groupes relais se sont progressivement
formés. Ces groupes procurent de multiples avantages aux personnes-relais qui les
composent et au sein desquels elles sont cooptées. Ainsi elles bénéficient :
� des compétences des unes et des autres,
� d’une formation progressive,
� d’un accès à des services auxquels elles n’auraient jamais eu accès en d’autres
circonstances (avocat, …) et d’une certaine légitimité (« accompagnant
Emmaüs »).
Par ailleurs, à partir de leurs spécificités culturelles, elles ont la possibilité d’atteindre
d’autres milieux. La fonction des relais était à la fois d’informer, d’orienter,
d’accompagner. Leurs compétences et leurs acquis ont été évalués.
Actuellement, il y a toujours un accompagnement de sociologues. Ils sont vigilants à
avoir un regard sur les actions pour qu’il en reste quelque chose (avoir de l’écrit, du
regard scientifique).
6.
Ateliers
Les participants ont eu le choix de participer à l’un des trois ateliers proposés.
Atelier 1 : l’hygiène comme contenu d’une action d’éducation santé
Animé par Mesdames Martha Sturtewagen et
Sandrine Ricotta de Lire et Ecrire (Place
communale, 2 - 7100 La Louvière – Tél. :
064 31 18 80 - Mail : centre.borinage@lire-
et-ecrire.be)
Mouvement d'Education permanente qui a
pour objectif le développement de
l'alphabétisation en Communauté française.
L'association se compose de trois structures de coordination et de 14 entités régionales
et locales, que vous pouvez retrouver sur l'internet (http://www.lire-et-ecrire.be).
Atelier 2 : l’hygiène comme outil de communication dans le rapport au corps et à
l’autre
Animé par Madame Lucie Mahieu de la Maison Saint-Paul
(Rue Saint-Paul, 17 – 7000 Mons – Tél. : 065 34 80 94)
La Maison d’accueil Saint-Paul propose accueil,
hébergement et accompagnement d'hommes adultes en
grande précarité.
Atelier 3 : l’hygiène et la qualité de vie
Animé par Madame Laurence Dofny de la Maison des
Parents (Place Albert Ier, 40 – 6020 Dampremy -
Tél. : 071 53 26 20)
Cette structure a pour objectif global de soutenir la
fonction parentale en privilégiant le développement de
l’estime de soi, le bien-être dans la fonction parentale, en
valorisant les ressources de chacun, en développant une
approche préventive et éducative.
7.
Synthèse
L’objectif de cette journée était de mettre en débat la problématique de l’hygiène au
sens large dans un contexte de précarité et/ou de précarisation.
L’angle d’approche privilégié était de prendre en considération le rapport complexe
qu’entretiennent ces concepts dans leur association.
Un rapport complexe à plusieurs niveaux …
Dans son rapport à soi …
� D’abord, prendre soin de soi n’est pas seulement une affaire entre soi et soi.
Cette démarche n’a de sens que dans le cadre d’une relation.
� C’est pourquoi on prend soin de soi non pour soi, mais en fonction du regard de
l’autre. Pour préserver une appartenance. Si l’on ne se sent pas important, si
l’on doute de sa valeur, si l’on n’a pas trouvé sa place, prendre soin de soi n’a
pas de sens.
Dans son rapport à l’autre …
� Notre perception de soi est façonnée par des mots, des gestes et des regards
perçus dans l’enfance. Si cette expérience a été satisfaisante, nous pourrons
construire une image saine du corps et une bonne estime de soi. Si ce n’est pas
le cas, la relation au corps sera plus difficile, et on préfèrera oublier ce mal-
aimé de différentes manières : mauvaise nourriture, surmenage, absence
d’hygiène de vie,…
Dans son rapport à l’environnement …
� Les problématiques d’hygiène concernent également le rapport que les
personnes entretiennent avec leurs environnements.
� Que ce soit face à leur propre environnement physique (milieu de vie), à leur
environnement social (réseau relationnel) ou à leur environnement de travail ou
scolaire, les problématiques liées à l’hygiène provoquent une mise à distance
pour ne pas dire une mise à l’écart des populations démunies, renforçant ainsi
leur isolement social et leur exclusion.
8.
Une grille d’analyse a été proposée aux 70 personnes présentes dans les trois ateliers
afin de pouvoir recueillir les reflets de cette mise en débat. Cette grille d’analyse
portait sur :
� les représentations de l’hygiène,
� la place de l’hygiène pour la santé chez les personnes en situation de précarité,
� les recommandations pour la pratique,
� les idées principales.
9.
Ci-dessous, un tableau reprenant les grilles d’analyse complétées pour chaque atelier.
Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3
Les représentations de l’hygiène
� Lien entre le manque d’hygiène et la santé n’est pas évident.
� Représentations liées à l’histoire et à la culture (où est la norme ?).
� La saleté est une carapace ! Se laver c’est la perdre, peur du changement.
� Le confort et la propreté doivent être un droit pour tous.
� Tout le corps est imprégné de ce que la personne vit (odeur de la misère).
� Pas usage de la brosse à dents car douleur.
� L’homme ne doit pas être coquet.
� Estime de soi / confiance en soi.
� Hygiène en lien avec les thématiques de santé de manière globale.
La place de l’hygiène pour les personnes en situation de précarité
� L’hygiène touche beaucoup de domaines liés à la personne et notamment le logement.
� Ce n’est pas seulement une question de moyen.
� Prendre soin de soi.
� Hygiène et santé sont associés.
� Importance d’assumer son rôle de parent.
� Permet de se revaloriser, de se réapproprier son corps (antécédents de violence, maltraitance).
� Porte d’entrée, permet de créer des liens, d’entrer en relation avec l’autre.
Les recommandations pour la pratique
� Aborder l’hygiène de façon détournée mais pas de manière directe et individuelle.
� Importance de parler de l’hygiène en collectif mais régler les problèmes en individuel.
� Répertorier les structures d’aide.
� Manque de connaissances (les remettre dans un contexte leur permet de retrouver leurs gestes).
� Hygiène permet de retrouver un contact (vie communautaire).
� Parfois, c’est la contrainte.
� Aller à la rencontre de la population, du réseau pour évaluer les besoins.
� Construire ensemble les propositions d’action.
� Inclure le politique.
� Respecter le souhait de garder
9.
10.
� Choisir le bon interlocuteur pour aborder la question avec les résidents (attentive).
son image ‘misérable’ – permet parfois de mettre la distance.
� Etre à l’écoute de ce que les gens ressentent.
� Valorisation des compétences de chacun.
� Travail sur l’estime de soi.
� Diversifier les portes d’entrée (jardinage, relooking).
Les idées principales
� Quel est le niveau d’hygiène acceptable (nombre de douches,…) ?
� Quel type d’hygiène (maison domestique, corps) ? Moi, je préfère la rue à la douche !
� Travailler de manière transversale avec tous les intervenants (intégrer comme thématique).
� Respecter le souhait de garder son image, telle qu’elle est.
� Rencontrer la personne et non seulement percevoir le parent.
� « Se faire beau », cela permet de se réconcilier avec son « avant ».
� Faire identifier la problématique par le groupe plutôt que par les professionnels.
10.
11.
Quels enseignements …
Les enseignements suivants constituent la synthèse des échanges entre les participants
des ateliers.
Prendre en compte les écarts de représentation ….
� existant entre les représentations des professionnels et la réalité des problèmes tels qu’ils sont vécus par cette population.
Insister sur l’analyse des problèmes d’hygiène ….
� ce d’autant plus que les populations démunies ne les expriment pas de manière explicite. Les problèmes d’hygiène sont à décoder, à analyser et à comprendre dans leur complexité à travers des états de somatisation, de repli sur soi ou de fuite.
� Il s’agit de travailler sur l’émergence des représentations, l’identification des freins, des résistances et des difficultés d’expression.
Favoriser la communication ….
� En situation de ruptures, les populations démunies apparaissent aux professionnels plus difficiles à cerner et à comprendre. Elles ont développé des comportements de repli qui freinent la communication dans un processus complexe de détérioration du regard des autres et pire, du regard sur elles-mêmes.
� La différence entre accessibilité à l’hygiène et acceptabilité à l’hygiène demande aux professionnels une capacité d’écoute, de décodage des attitudes, des comportements et des valeurs des populations concernées
Prendre en compte la globalité des problèmes …
� Toutes les actions recensées et évaluées traduisent la nécessité de ne pas dissocier l’hygiène de l’aspect physique, social, psychologique et relationnel des individus en difficulté.
� Elles soulignent et mettent en avant la pertinence des réponses proposées en terme de prise en charge globale de proximité.
� Travailler en réseau en associant les différents intervenants gravitant autour des populations démunies apparaît incontournable.
Prendre conscience qu’il est d’emblée plus impliquant de travailler auprès de
populations démunies….
� Cet aspect porte sur l’éthique qui oriente le cadre d’action des professionnels. Car, plus encore que les autres publics, les populations démunies amènent les professionnels à se questionner et à se positionner sur leurs pratiques, leur rôle et leurs finalités dans le système global de prise en charge des plus démunis. Cela nécessite plus de temps, plus d’implication, plus d’écoute, plus d’attention et plus d’investissement.
12.
Inscrire les actions dans la continuité et la durée …
� La réalité du travail de l’urgence piège les professionnels par les contraintes liées aux échelles de temps et de durée des logiques institutionnelles.
� Ces logiques sont en contradiction avec la réalité des populations démunies : ces dernières nécessitent un travail de longue haleine qui devraient être à l’abri des durées de vie des dispositifs.
Eviter tout risque de stigmatisation …
� La spécificité de la problématique de l’hygiène auprès des populations démunies comporte le risque d’en faire une problématique stigmatisante, en renforçant un processus de désignation et de différenciation et en attribuant la seule responsabilité (pour ne pas dire culpabilité) à ces personnes : comme s’il s’agissait d’une question de choix rationnel pour elles …
� C’est parfois plutôt un non choix et il importe de le reconnaître dans sa dimension de souffrance…
� Car les limites sont fragiles entre une politique de santé publique ciblée en direction des populations en situation de précarité et un renforcement du contrôle social, dont, sous prétexte d’aggravation de la crise, on a un peu trop oublié les dangers très réels.
� Quand on traite de la santé des populations en situation de précarité, il y a toujours un risque de les instrumentaliser.
� Ainsi, un raccourci dangereux guette : celui qui, issu d’une analyse de corrélation, voire de causalités, tirerait un mode d’action : « parce que les personnes en situation de précarité connaissent plus de problèmes d’hygiène qui peuvent causer ou aggraver des problèmes de santé, il est tentant de réduire une politique d’amélioration de la santé de ces personnes par une éradication de ce problème ».
� Mathématiquement, épidémiologiquement, on a peut-être raison : sans doute pas d’un point de vue pratique, politique ou éthique.
� La volonté de connaître le point de vue des bénéficiaires de nos actions ne vient pas contrecarrer les orientations des professionnels mais peut conduire à modifier de façon significative les axes d’intervention, en vue d’une réelle adéquation des réponses aux besoins et aux attentes des personnes. Plus fondamentalement encore, réintroduire leur participation au cœur de l’élaboration de nos programmes est en quelque sorte la mise en acte du fondement de la loi contre la précarisation : l’égale dignité de tous les êtres humains, chacun pouvant être regardé comme acteur de sa propre vie et de la construction d’un mieux-être pour tous.
13.
Documents et outils de référence présentés
Plusieurs stands étaient organisés par l’OSH et le CLPS Mons-Soignies pendant les
moments de pause et d’accueil afin de présenter des outils, des brochures, des
documents de référence et des expositions en rapport avec la thématique de l’hygiène.
Outils et documents présentés par l’OSH
� Le CDROM Education à l’hygiène
� L’hygiène – PSE Liège
� Hygiène corporelle - www.hygiene-educ.com
� Hygiène alimentaire - www.hygiene-educ.com
� Hygiène au quotidien - www.hygiene-educ.com
� Hygiène domestique - www.hygiene-educ.com
� Je suis propre, tu es propre, nous sommes propres… La propreté, c’est l’affaire
de tous - CPAM Boulogne sur Mer
� Trivial Prévention Santé – SEDAP – France
� A fleur de peau Prendre soin de soi c’est être bien dans son corps, pour être bien
dans sa tête - IFSI – France
� 3 dossiers sourirepourtous 6-8ans, 8-10 ans et 10-12 ans – Fondation santé
dentaire
� Nous brossons à l’école – Fondation santé dentaire
� L’eau comme boisson à l’école – Fondation santé dentaire
� Danse avec les poux (outil et brochure) : Question Santé
� Poux, qui es-tu ? Où es-tu ? Que fais-tu ? – Mutualités Chrétiennes
� Des livres pour enfants sur l’hygiène corporelle
� Léo et la Terre – INPES
� La réfrigération, une question de degré – Assurance Maladie Sécurité Sociale Ille
et Vilaine
� 3 fardes documentaires sur l’hygiène : Hygiène – Outils (2) et Hygiène à l’école
maternelle - OSH
� 2 fardes documentaires sur l’estime de soi : Notions théoriques et Outils - OSH
� 2 outils – animations (personnes handicapées) :
Hygiène alimentaire et Lavage des mains
� Le livre « On s’en lave les mains » + présentation
� De l’hygiène à la santé – La revue la Santé de
l’Homme
14.
� La santé, un bien-être global Dossier Ressources - Animations – OSH et CLPS-Ho
� Les brochures et dépliants donnés lors du colloque « logement »
� La liste des outils disponibles au GRPS du Nord Pas de Calais
Outils et documents présentés par les CLPS présents
CLPS Mons-Soignies :
� une mallette « Sourire pour tous »,
� une malle « Les diables de la découverte et l’hygiène au
quotidien »,
� divers livres destinés aux enfants et aux ados sur l’hygiène corporelle et l’estime
de soi.
Contact : Antonella Deiana, rue de la Loi, 30 à 7100 La Louvière,
tél. 064 84 25 25, [email protected].
CLPS Tournai :
� divers livres pour enfants sur l’hygiène corporelle,
� un dossier Ressources – Animations « La santé, un bien-être
global ».
Contact : René Dejonckheere, rue de Cordes, 9 à 7500 Tournai, tél. 069 22 15 71,
Affiches OSH présentées
� 3 affiches : Mes dents, c’est mon sourire, J’y pense
tout au long de la journée et la Toise – Fondation santé
dentaire
� 1 affiche : En bonne santé et bien dans ta peau tes
mains sont-elles propres ? – COIB
� 2 affiches (1 enfant et 1 adulte) : Lave-toi les mains au
savon, plusieurs fois par jour, en comptant jusqu’à 30 -
INPES
� 6 affiches: La sécurité alimentaire l’affaire de tous –
AFSCA
� 4 affiches : Les aventures de Ohlala – AFSCA
� 1 affiche : mangerbouger.be Et si on pensait à… -
Initiative de la Ministre de l’Enfance, de l’Aide à la
Jeunesse et de la Santé en Communauté française
� 3 affiches OSH de l’outil « En route vers la santé » sur le
15.
lavage des mains et sur le brossage des dents
� 8 affiches hygiène extraites de l’exposition « Les Images de la santé » - OSH
Dans la farde remise aux participants
� présentation du déroulement de la journée
� l’article : Prendre soin…. de madame De Grammont
� listes adresses et outils
� liste des participants
� bon de commande de l’outil Education à l’hygiène de l’ADES du Rhône
� CLPS La Louvière : présentation de la mallette sur l’hygiène + proposition d’une
formation à l’utilisation de l’outil
� Se moucher c’est utile ! – ONE
� guide du sourire éclatant – Fondation santé dentaire
� Mon carnet sourire – Fondation santé dentaire
� Présentation du site sourirepourtous
� Bien manger + Brossage régulier = Dents en bonne santé – CERIN
� La sécurité alimentaire l’affaire de tous - AFSCA
� L’ABC des menus équilibrés et de l’hygiène (partie hygiène) – CIRIHA
� mangerbouger.be Et si on pensait à… - Initiative de la Ministre de l’Enfance, de
l’Aide à la Jeunesse et de la Santé en Communauté française
� Le corps, cible de marketing – Question Santé