Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

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Solutions de Credit Management Santé économique et performance cash des entreprises françaises 21 secteurs à la loupe Juin 2013

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Solutions de Credit Management

Santé économique et performance

cash des entreprises françaises

21 secteurs à la loupeJuin 2013

Page 2: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Sommaire

Page 3: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Editorial 4

Echantillon et analyses 6

Principaux enseignements 10

Au cœur des secteurs 14

Des interlocuteurs qui comprennent vos enjeux 60

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Gérôme Boulay

Directeur Business Développement & Marketing

Coface Services

Crise(s) économique(s), plans sociaux, faillites spectaculaires : notre quotidien est submergé par ces mauvaises nouvelles. Mais quelle est la situation réelle des entreprises, non pas d’un point de vue macro mais micro-économique ? C’est pour tenter de répondre à cette question qu’EY et Coface Services se sont unis pour réaliser cette étude, mettant en commun leurs expériences complémentaires de la vie des entreprises.

Les entreprises françaises sont confrontées, ces dernières années, à de nombreuses difficultés ralentissant leur développement. L’une des plus importantes est l’accès toujours plus restreint au crédit bancaire. Pour palier le déficit de cette source de financement, les entreprises s’orientent vers le crédit inter-entreprises et deviennent ainsi leur propre banquier, utilisant une part non négligeable de leur trésorerie au détriment, par exemple, d’investissements destinés à leur développement commercial.

Le crédit inter-entreprises, alternative aux modes de financement plus classiques que sont les fonds propres ou les emprunts bancaires, est quatre fois supérieur par sa masse au crédit bancaire de trésorerie. Il contribue également à la fluidité des échanges économiques, permettant de résister à la dégradation de la conjoncture ainsi qu’au rationnement des prêts bancaires (credit crunch).

Bien qu’essentiel au bon fonctionnement du commerce, le crédit inter-entreprises

s’accompagne de risques importants d’impayés pour les fournisseurs. Représentant en France environ 650 milliards d’euros, il se différencie selon qu’il est consenti (cadré par la loi LME), ou subi (retards de paiement). Ces derniers, bien que minoritaires, peuvent engendrer un phénomène de faillite en cascade. Consécutivement, près de 25% des défaillances d’entreprises en France ont pour origine la défaillance d’un client.

Il est primordial aujourd’hui que les entreprises gèrent et protègent de façon optimale leur trésorerie, dans un contexte où elles manquent de cash pour financer leur fonctionnement.

Cette meilleure gestion de trésorerie passe obligatoirement par un bon fonctionnement des transactions entre entreprises (crédits clients et fournisseurs). Pour ce faire, des relations de confiance entre fournisseurs et acheteurs sont indispensables ; elles doivent être confortées par la diffusion d’informations permettant d’identifier parfaitement les risques potentiels et de favoriser ainsi la croissance des entreprises sur le long terme.

C’est dans cette optique que nous proposons différentes solutions, complètes ou modulaires, permettant aux entreprises françaises de développer leur portefeuille de clients, d’en maîtriser les risques, de gérer leurs encours et d’agir efficacement sur leurs besoins de trésorerie.

Editorial

4 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

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La période que traversent actuellement de nombreuses économies de la planète, et que nous appelons crise, pourrait en fait être qualifiée de « normale » : elle est le résultat d’économies qui ne produisent plus assez de valeur ajoutée car elles n’investissent pas suffisamment, vivent au-dessus de leurs moyens, empruntant à court terme pour rembourser le moyen terme, et ne suivant pas assez leur trésorerie.

A un niveau plus microéconomique, les entreprises connaissent une situation semblable, mais pour

des raisons toutefois différentes. Au début des années 2000, juste avant l’éclatement de la bulle Internet, tous les voyants étaient au vert : consommation, bourse, investissements... Dans la quinzaine d’années qui a suivi, plusieurs facteurs se sont cumulés : les investisseurs ont identifié les plus belles entreprises - entendez avec une forte rentabilité - pour créer plus de valeur notamment en réalisant des opérations de LBO. Le problème s’est posé quand l’EBITDA desdites entreprises n’était plus suffisant pour rembourser la dette (le fameux « effet de levier »). Est-ce que la dette était trop importante, ou les business plans trop ambitieux ? La trésorerie était-elle suffisamment sous contrôle ? Le cash et le ROCE étaient-ils des éléments clés dans la stratégie et les arbitrages menés par le management ? Est-ce que les tiers financiers ont exigé suffisamment de transparence et la mise en place des contrôles nécessaires ?

D’une certaine manière, l’ensemble de ces enjeux ont été sous-évalués, avec une conséquence grave pour les entreprises : elles n’ont pas renforcé leurs

fonds propres, ont moins investi et ont perdu la bataille de la création de valeur et des réserves de trésorerie nécessaires, surtout lorsque les banques n’ont plus été capables de les financer comme elles le faisaient historiquement.

Depuis près de 15 ans, nous nous efforçons de proposer des réponses aux entreprises dans le but d’améliorer la gestion de leur trésorerie et de les aider à prendre en compte le capital, le coût de ce capital et la création de valeur. En publiant aujourd’hui une étude globale sur le cash, le BFR

et la dette, nous souhaitons apporter des pistes de réflexion concrètes sur la « culture cash ». L’intégration volontaire (et non subite comme en temps de crise) de cette culture au cœur de l’entreprise est essentielle. Les enjeux pour la France et son tissu industriel sont conséquents et il est urgent que les entreprises se recentrent sur leurs atouts, envisagent d’éventuels « désinvestissements » pour retrouver des marges de manœuvre et se concentrer sur leurs activités créatrices de valeur.

Une étude conjointe d’EY et Coface Services nous est apparue essentielle pour mettre en lumière l’évolution de la situation et les problématiques induites auxquelles l’économie française et ses entreprises doivent résolument faire face.

Un travail conséquent nous attend !

Benjamin Madjar

Directeur Associé Cash and Working Capital Services

EY

Est-ce que la dette était trop importante, ou les business plans trop ambitieux ?

5© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir. © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

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MéthodologieLa présente étude réalisée en partenariat par EY et Coface Services a un double objectif : offrir une vision générale de la santé et du dynamisme des entreprises de 21 secteurs de l’économie française ; plus spécifiquement, analyser l’évolution des composants du BFR (besoin en fonds de roulement) entre 2008 et 2011 des entreprises de plus de 30 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Cette étude dresse ainsi un panorama des entreprises de ces 21 secteurs, au travers de deux axes :

1 Le dynamisme du tissu d’entreprises dans chaque secteur

2 Indicateurs de performance Cash

Elle présente également le score Coface Services, qui fournit un indicateur supplémentaire de santé économique en mesurant le risque de défaillance des entreprises.

Seules les entreprises spécialisées dans les secteurs Holding et Services financiers ont été exclues des échantillons, du fait de la particularité de leurs comptes sociaux, non comparables aux autres secteurs d’activités.

Deux axes d’analyse : dynamisme du secteur et performance cash

❘1❘ Dynamisme du secteurChiffres clés du secteurObjectif :

Positionner le secteur dans son ensemble sans restriction quant à la forme juridique des entreprises ou leur taille en termes de chiffre d’affaires.

Volume :

7,6 millions d’entreprises actives en avril 2013 dont le siège social est situé en France métropolitaine (exclusion des entreprises spécialisées dans les secteurs Holding et Services financiers).

Indicateurs : ɢ Chiffre d’affaires cumulé : somme des derniers chiffres d’affaires déclarés par les entreprises du secteur.

ɢ Chiffre d’affaires moyen : somme des derniers chiffres d’affaires déclarés par les entreprises, divisée par le nombre total d’entreprises du secteur.

ɢ Nombre de salariés : dernier effectif social connu de l’entreprise obtenu lors d’une enquête ou provenant du dernier bilan présent au sein de la base de données Coface Services.

Coefficient de dynamismeObjectif :

Déterminer le niveau de renouvellement du tissu d’entreprises du secteur étudié en 2012 à l’aide de trois indicateurs distincts : les créations, les défaillances et les cessations sur les 12 derniers mois.

Volume :

6 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Echantillon et analyses 1/2

2010 2011 2012

Créations 701 714 576 709 498 420

Défaillances 59 222 58 302 59 048

Cessations 296 053 316 131 302 370

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Indicateurs : ɢ Création : entreprise ayant soit déclaré une reprise d’activité sur la période étudiée, soit une création nette de fonds de commerce.

ɢ Défaillance : entreprise en situation de redressement ou de liquidation judiciaire recensée à la date d’ouverture effective des comptes auprès du tribunal de commerce. Une entreprise ayant connu deux événements de ce type sur les douze derniers mois n’est comptabilisée qu’une fois à la date du premier événement.

ɢ Cessation : entreprise ayant arrêté la totalité de son activité hors procédure de liquidation judiciaire. Une entreprise ayant connu deux événements de ce type sur les douze derniers mois n’est comptabilisée qu’une fois à la date du premier événement.

❘2❘ Indicateurs de performance Cash Objectif : Comparer l’évolution entre 2008 et 2011 des principaux indicateurs financiers relatifs à l’endettement, la trésorerie et le BFR (crédit clients, crédit fournisseurs et rotation des stocks) des entreprises réalisant plus de 30 millions de chiffre d’affaires, répartis selon quatre groupes distincts :

1. De 30 à 50 millions d’euros de CA

2. De 50 à 200 millions d’euros de CA

3. De 200 à 600 millions d’euros de CA

4. Plus de 600 millions d’euros de CA

Volume :

Indicateurs : ɢ Croissance moyenne* du chiffre d’affaires : ((CA N – CA N-1)/CA N-1)*100

ɢ Taux d’endettement moyen : (Dettes financières / (capitaux propres + autres fonds propres)*100

ɢ EBE/Chiffre d’affaires (ratio de rentabilité économique) : Excédent brut d’exploitation / chiffre d’affaires

ɢ BFRE/Chiffre d’affaires : besoin en fonds de roulement / chiffre d’affaires

ɢ BFRE moyen* en jours : (besoin en fonds de roulement / chiffre d’affaires)*360

ɢ Crédit clients moyen (DSO)* en jours : (Clients et comptes rattachés / chiffre d’affaires)*360

ɢ Crédit fournisseurs moyen (DPO)* en jours : (Dettes fournisseurs / achats)*360

ɢ Rotation des stocks moyens (DIO)* en jours : (Stocks nets / chiffre d’affaires)*360

* La moyenne de chaque ratio est agrégée par variable d’analyse en éliminant les valeurs atypiques à chaque ratio. Les valeurs atypiques sont déterminées selon la méthode de l’écart interquartile appliqué au premier quartile pour les valeurs basses et au troisième quartile pour les valeurs hautes.

Ecart interquartile (EIQ) = Q3-Q1 - Valeur basse : Q1-3*EIQ - Valeur haute : Q3+3*EIQ

7© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Nombre d’entreprises par tranche de CA 2008 2011

1. De 30 à 50 M€ 4 129 3 658

2. De 50 à 200 M€ 4 431 3 845

3. De 200 à 600 M€ 1 102 893

4. Plus de 600 M€ 471 415

Total 10 133 8 811

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Echantillon et analyses 2/2Indicateur complémentaire de santé économique : le score Coface ServicesObjectif : Evaluer le risque de défaillance sur un an des entreprises, à l’aide du score calculé par Coface Services.

Volume : Coface Services attribue actuellement un score à 7,5 millions d’entreprises françaises, toutes activités confondues. Pour les besoins de cette étude, les entreprises spécialisées dans les secteurs Holding et Services financiers ont été exclues*, ramenant le nombre d’entreprises traitées pour cet axe d’analyse à 10 133 entreprises en 2008 et 8 811 entreprises en 2011.

Indicateurs : ɢ Les 10 positions du score Coface Services sont réparties au sein de quatre classes de risque établies en fonction du taux de défaillance attendu.

ɢ Un score 1 correspond à la probabilité de défaillance la plus importante, un score 10 à la probabilité de défaillance la plus faible.

* Ainsi que les entreprises de moins de 30M€ de CA

Note des auteurs : l’ensemble des données utilisées dans cette étude sont issues d’informations disponibles publiquement. Si l’information utilisée s’avère incomplète ou incorrecte, EY et Coface Services ne pourront être tenus responsables de toute incidence que cela pourrait avoir sur les résultats ou les analyses présentées dans ce document.

Il convient de noter que les chiffres fournis dans cette étude ne sont pertinents que jusqu’à la date du 31 décembre 2011, sauf indication contraire, les informations bilancielles disponibles pour l’année 2012 représentant moins de 10% du panel.

Classe de risque Très élevé Elevé à moyen Moyen à faible Faible à très faible

Score 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Taux de défaillance moyen attendu sur 1 an

25% 10% 4% 2% 1,3% 0,7% 0,4% 0,15% 0,05% 0%

EchantillonTaille des entreprisesBasée sur un échantilon de plus de 12 000 SIREN d’entreprises (10 000 en 2008 et près de 9 000 en 2011), réparties par taille selon leur chiffre d’affaires, l’étude offre une bonne représentation du panorama économique des entreprises françaises ainsi que de leurs performances en termes de gestion de la trésorerie et du BFR.

Les résultats peuvent être interprétés sur la base d’un périmètre constant (isopérimètre), 4 410

entreprises n’ayant pas changé de catégorie de chiffre d’affaires de 2008 à 2011. Cela permet d’apporter un regard plus poussé et juste sur des données qui dépendent de la stabilité des échantillons sélectionnés sur des périodes variables. Cet axe d’analyse est d’autant plus pertinent que le volume de chiffre d’affaires des entreprises de l’échantillon constant oscille entre 58% et 62% de l’échantillon global entre 2008 et 2011.

11%4%

44%

41%

Taille des entreprises en 2008

Plus de 600 M€

De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€

De 30 à 50 M€

10%5%

44%

41%

Taille des entreprises en 2011

6%

31%

51%

12%

Taille des entreprises en 2011 (isopérimètre)

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Période observéeL’étude analyse l’évolution des principaux indicateurs de performance sur la base des informations publiées par les entreprises depuis 2008. Moins de 10% des

entreprises sélectionnées pour cette étude ayant publié leurs comptes au regard de l’année fiscale 2012, ce panorama se borne à l’année 2011.

0

3000

6000

9000

12000

20122011201020092008

Taille des entreprises

Nom

bre

0

1250

2500

3750

5000

20122011201020092008

Taille des entreprises (isopérimètre)

Nom

bre

Plus de 600 M€

De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€

De 30 à 50 M€

Secteurs d’activitésL’étude couvre 21 secteurs différenciés en fonction du code d’activité de la NAF 2008 (Nomenclature d’Activités Française) des entreprises sélectionnées

Bois, Papier, Carton et Imprimerie

Services aux particuliers

Médias et Loisirs

Textile, Habillement, Cuir

Services collectifs

Biens d'équipement du foyer�

Métaux

Agriculture et Pêche

Biens de consommation

Télecommunications

Informatique et Electronique�

Services aux entreprises

Produits minéraux et Chimie�

Transports et Logistique�

Biens d'équipement industriels

Pharmacie

Bâtiment et Travaux publics�

Distribution�

Agroalimentaire

Moyens de transport

Energie

Echantillon par CA (cumul 2011), (isopérimètre)

229 646

171 428

87 121

86 828

84 917

71 530

61 320

56 955

48 329

46 108

41 362

33 743

32 743

28 846

25 497

21 676

16 241

15 548

13 943

11 016

9 589Bois, Papier, Carton et Imprimerie

Services aux particuliers

Médias et Loisirs

Textile, Habillement, Cuir

Services collectifs

Biens d'équipement du foyer�

Métaux

Télecommunications

Biens de consommation

Agriculture et Pêche

Informatique et Electronique�

Produits minéraux et Chimie�

Pharmacie

Services aux entreprises

Transports et Logistique�

Biens d'équipement industriels

Distribution�

Agroalimentaire

Moyens de transport

Energie

Bâtiment et Travaux publics�

Echantillon par CA (cumul 2011)

374 415

259 520

243 568

134 642

134 335

104 428

99 318

83 625

82 958

73 625

62 216

54 877

45 789

45 419

42 518

31 398

26 116

24 480

23 264

21 406

14 622Télecommunications

Bois, Papier, Carton et Imprimerie

Services aux particuliers

Médias et Loisirs

Biens d'équipement du foyer�

Energie

Textile, Habillement, Cuir

Pharmacie

Services collectifs

Biens de consommation

Métaux

Informatique et Electronique�

Agriculture et Pêche

Transports et Logistique�

Produits minéraux et Chimie�

Services aux entreprises

Distribution�

Biens d'équipement industriels

Agroalimentaire

Moyens de transport

Bâtiment et Travaux publics�

Echantillon par secteur (nombre d’entreprise en 2011)

1 170

865

829

785

693

566

470

420

362

354

335

275

272

240

237

207

201

174

162

133

61

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1

1

2

2

3

3

Répartition en nombre de l’échantillon

Répartition en CA cumulé (bilan 2011, K€)

Répartition en CA cumulé (bilan 2011, K€), (isopérimètre)

Page 10: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Une performance maîtrisée ou subie ?Sur la période 2008-2011, à isopérimètre, on constate une croissance maîtrisée du BFRE (+2%, 27 à 28 jours). Au niveau de chaque composante du BFR, on constate une réduction du DSO de 6% quand le niveau des stocks augmente de 8%. Ce que les entreprises ont gagné sur les créances clients est annihilé par la croissance des niveaux de stocks ; dans le même temps, le DPO a diminué de 5%, ce qui signifie que les entreprises ont perdu du crédit fournisseurs, Enfin, si le CA a augmenté de 1,2%, le taux d’endettement s’est réduit dans chacune des catégories (entre -3% et -11%).

Face à ces résultats, nous nous garderons bien de tirer des conclusions globales. En effet, cette performance 2008-2011 intègre de nombreux facteurs, tels que :

ɢ Les évolutions réglementaires, tant au niveau des entreprises (LME, CMP) ou des banques (Bâle III) ;

ɢ Les nombreux refinancements effectués sur la période, pouvant entraîner des reports d’échéances, des abandons de dettes, une modification de la structure de financement (affacturage à la place de lignes court terme ou prêts moyen terme) ;

ɢ Une pression accrue des tiers, qu’ils soient clients, fournisseurs ou assureurs crédits ;

ɢ Des travaux d’optimisation des processus de gestion du BFR menés en interne ;

Sur le terrain, nous avons constaté que de nombeuses entreprises ont pris des mesures spécifiques afin de maximiser la génération de cash. Si la LME a pu aider à l’optimisation de la gestion des créances clients, les restrictions des assureurs crédits sur certains secteurs d’activités ont eu un impact significatif sur les dettes fournisseurs. Dans ce contexte, de nombreuses entreprises ont travaillé sur la gestion de leurs stocks mais avec un champ d’action limité : les contraintes des plus grands donneurs d’ordre se sont accrues sur la période.

La présente étude révèle qu’il existe une importante marge de progression pour atteindre un niveau de maturité suffisant en matière de « culture cash ».

Chiffre d’affairesUne progression globale de 1,2% à isopérimètreLe chiffre d’affaires total généré par les entreprises de l’échantillon sélectionné s’élève à 1 982 milliards d’euros en 2011, ce qui représente une baisse de 2,3% par rapport à 2008 (2 028 Md€). Cette légère baisse d’activité est le résultat d’une décroissance de 15% en 2009 suivie d’une légère reprise de 7% en 2010, puis de 8% en 2011.

L’année 2011 aura été plus favorable aux entreprises les plus importantes (plus de 600 M€ de CA) qui enregistrent une progression de près de 19%

par rapport à 2010, et de près de 9% par rapport à 2008. Pour les entreprises des tranches inférieures, le bilan de 2011 par rapport à 2008 est plus mitigé avec une réduction d’activité allant de 11% à près de 19%.

Il convient cependant de noter que sur la base de l’échantillon constant, la variation de chiffre d’affaires est plus prometteuse avec une progression globale de +1,2.

10

Principaux enseignements 1/2

4 - Plus de 600 m€�

3 - De 200 à 600 m€

2 - De 50 à 200 m€

1 - De 30 à 50 m€

Croissance moyenne du CA 2008-2011

-11%

-14%

-19%

9%4 - Plus de 600 m€�

3 - De 200 à 600 m€

2 - De 50 à 200 m€

1 - De 30 à 50 m€

Croissance moyenne du CA 2008-2011 (isopérimètre)

2,1%

0,2%

3,1%

3,2%

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11

Principaux enseignements 1/2Croissance du CA par secteurQue ce soit sur l’ensemble de l’échantillon ou bien à périmètre constant, les secteurs présentant une croissance positive de leur chiffre d’affaires entre 2008 et 2011 sont principalement les secteurs Transports et Logistique, Agriculture et Pêche, Services aux entreprises et Pharmacie.

A périmètre constant, les secteurs Biens et consommation, Agroalimentaire, Textile et Distribution font également partie du top 5.

En revanche, les secteurs montrant le plus de difficultés en matière d’activité commerciale sont les Métaux, les Télécoms, les Biens d’équipement industriels et du foyer ainsi que les Moyens de transports.

Services collectifs

Métaux

Télecommunications

Biens d'équipement industriels

Distribution�

Biens d'équipement du foyer�

Bois, Papier, Carton et Imprimerie

Moyens de transport

Textile, habillement, cuir

Produits minéraux et Chimie�

Informatique et Electronique�

Agroalimentaire

Médias et Loisirs

Biens de consommation

Energie

Services aux particuliers

Pharmacie

Services aux entreprises

Agriculture et Pêche

Transports et Logistique�

Bâtiment et Travaux publics�

Croissance moyenne du CA 2008-2011

135%

20%

5%

3%

1%

-3%

-4%

-8%

-10%

-12%

-14%

-15%

-16%

-18%

-18%

-24%

-25%

-29%

-33%

-38%

-41% Métaux

Informatique et Electronique�

Biens d'équipement du foyer�

Télecommunications

Moyens de transport

Bâtiment et Travaux publics�

Biens d'équipement industriels

Médias et Loisirs

Transports et Logistique�

Produits minéraux et Chimie�

Energie

Bois, Papier, Carton et Imprimerie

Services aux particuliers

Services collectifs

Services aux entreprises

Pharmacie

Distribution�

Textile, habillement, cuir

Agroalimentaire

Biens de consommation

Agriculture et Pêche

Croissance moyenne du CA 2008-2011 (isopérimètre)

13%

10%

7%

7%

3%

3%

3%

3%

3%

1%

1%

0%

0%

0%

-1%

-1%

-1%

-3%

-4%

-4%

-5%

Endettement Baisse du taux d’endettement dans chaque catégorie (entre -3 et -11% à isopérimètre)A périmètre global ou constant, l’échantillon étudié montre un recul du taux d’endettement, en moyenne entre 5% et 9% selon la tranche de chiffre d’affaires ou le secteur d’activité. En effet, ce taux passe de 17% en 2008 à environ 16% en 2011 sur l’ensemble de l’échantillon étudié, et de 17% en 2008 à environ 15% en 2011 à périmètre constant.

Le secteur des Télécommunications enregistre le plus net recul avec un taux qui passe de 18% à 15% entre 2008 et 2011,

tendance qui se vérifie également à périmètre constant.

Les secteurs Informatique et Electronique, Moyens de transports, Produits Minéraux et Chimie, Biens d’équipements industriels connaissent quant à eux une réduction du taux d’endettement supérieure à 10%.

Le secteur Textile est en revanche marqué par un recours à la dette croissant depuis 2008 avec une variation positive de 9%.

4 - Plus de 600 m€�

3 - De 200 à 600 m€

2 - De 50 à 200 m€

1 - De 30 à 50 m€

Evolution du taux d'endettement 2008-2011

-10%

-0,1%

-4%

-6%

4 - Plus de 600 m€�

3 - De 200 à 600 m€

2 - De 50 à 200 m€

1 - De 30 à 50 m€

Evolution du taux d'endettement 2008-2011 (isopérimètre)

-8%

-3%

-11%

-9%

© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

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Besoin en fonds de roulementUn niveau de BFR qui croît sur la périodeLes analyses d’évolution des ratios de BFR d’exploitation (BFRE) sont faites tout au long de l’étude sur l’ensemble des secteurs étudiés. Afin d’affiner l’interprétation des résultats et de relever les variations de performance indépendamment du nombre de sociétés sélectionnées par secteur, il est à noter que cette lecture est complétée par des points spécifiques sur la base d’un périmètre constant.

Le BFRE immobilise un niveau moyen de cash relativement stable entre 2008 et 2011, ne dépassant pas 29 jours pour l’ensemble des tranches analysées. Pour les entreprises de plus de 200 M€ de CA le BFRE ne dépasse pas une vingtaine de jours de CA. A périmètre constant les niveaux de BFRE sont sensiblement identiques.

A isopérimètre, la photographie de fin d’exercice semble révèler une gestion active du crédit clients. Globalement les niveaux de DSO semblent cohérents avec les normes LME.

A périmètre constant, la réduction du crédit fournisseurs de 5% engendre un DPO moyen de 65 jours de CA.

Concernant la gestion des stocks, on constate à isopérimètre que l’indicateur de niveau de stocks marque une croissance moyenne de 8%, soit un DIO 2011 à environ 33 jours de CA sur l’ensemble du périmètre.

Avec un indice aux alentours de 11%, le ratio BFR/CA est relativement stable entre 2008 et 2011.

Dans le même temps, l’indice de rentabilité économique EBE/CA recule d’un point pour atteindre 6% en 2011.

Risque de défaillanceDans l’ensemble, le risque de défaillance est peu élevé pour les entreprises françaises de plus de 30 millions de chiffre d’affaires, que ce soit en 2008 ou 2011. Seulement 1% des entreprises a une probabilité de faillir dans les 12 mois supérieure à 10%.

La tendance s’oriente même à la baisse pour les entreprises de plus de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, aucune entreprise n’étant classée en risque très élevé en 2011 (0,5% en 2008).

Toutefois nous constatons que la situation financière s’est fragilisée en quatre ans avec un glissement conséquent des entreprises du risque très faible au risque moyen. La part des entreprises classées en risque très faible a reculé de 11 points de 2008 à 2011 tandis que celle en risque moyen a augmenté de 9 points.

Dans le détail la situation se durcit pour les entreprises réalisant moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. La part des entreprises en risque très faible est passée de 57% en 2008 à 41% en 2011. Dans le même temps, la part des entreprises en risque élevé à moyen a progressé de 3 points.

En 2011, les secteurs d’activités les moins risqués sont la Distribution, les Biens de consommation et l’Energie avec plus de 60% des entreprises classées en risque faible. Le secteur des Biens de consommation enregistre l’évolution la plus favorable en quatre ans avec une hausse de 5 points du taux d’entreprises en risque faible.

A l’inverse, les secteurs les plus risqués sont ceux du Bois/Papier/Carton, des Transports et logistique, et des Médias et loisirs avec plus de 15% des entreprises en risque élevé. La plus forte variation défavorable revient au secteur des Services aux particuliers dont le taux d’entreprises classées en risque élevé a bondi de 10 points entre 2008 et 2011.

12

Principaux enseignements 2/2

20112008

1 1 8 10

3342

5948

Très élevé Elevé à moyen Moyen à faible Faible à très faible

Répartition par classe de risque des entreprises en 2008 et 2011

Télecommunications

Informatique et Electronique�

Biens d'équipement du foyer�

Biens de consommation

Textile, habillement, cuir

Agroalimentaire

Produits minéraux et Chimie�

Pharmacie

Moyens de transport

Distribution

Energie

Services aux entreprises

Métaux

Médias et Loisirs

Biens d'équipement industriels

Bâtiment et Travaux publics�

Agriculture et Pêche

Services collectifs

Bois, Papier, Carton et Imprimerie

Transports et Logistique�

Services aux particuliers

Evolution du risque élevé de 2008-2011

10%

8%

6%

5%

4%

3%

3%

2%

2%

2%

2%

1%

1%

1%

0%

0%

-1%

-3%

-4%

-6%

-19%

© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 13: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

13

Principaux enseignements 2/2

20112008

29 29 29 3022 23

18 20

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

60 58 63 61 59 5949 52

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

6 57 6 7 6

8 7

Ratio

de

rent

. éco

. EB

E/CA

(iso

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re)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

26 28 31 3021 21 18 20

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A(is

opér

imèt

re)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

32 34 31 3227 26 26 29

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

6 57 6 7 6

8 7

Ratio

de

rent

. éco

. EB

E/CA

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

56 5265 61 59 58 54 51

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A(is

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imèt

re)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

66 6170 66 68 69 63 62

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A(is

opér

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re)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

10 1014 14

7 75 6

Ratio

BFR

/CA

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

10 10

2117

7 8 5 6

Ratio

BFR

/CA

(is

opér

imèt

re)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

67 64 69 67 67 67 60 63

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

33 3630 32

25 27 26 29

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

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)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 14: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)
Page 15: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Agriculture et Pêche 16

Agroalimentaire 18

Bâtiment et Travaux publics 20

Biens de consommation 22

Biens d’équipement du foyer 24

Biens d’équipement industriels 26

Bois, Papier, Carton et Imprimerie 28

Distribution 30

Energie 32

Informatique et Electronique 34

Médias et Loisirs 36

Métaux 38

Moyens de transport 40

Pharmacie 42

Produits minéraux et Chimie 44

Services aux entreprises 46

Services aux particuliers 48

Services collectifs 50

Télécommunications 52

Textile, Habillement, Cuir 54

Transports et Logistique 56

Au

cœur

des

sec

teur

s

Page 16: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

teur

sAgriculture et Pêche

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

© 2013 Propriété d’Ernst & Young – Coface Services. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 168 182 41 13

16391611462011

362 entreprises ; 55 Md€ ; 77% du secteur

176 entreprises ; 29 Md€ (périmètre constant)

Au

cœur

des

sec

teur

sAgriculture et Pêche

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLe secteur recense environ 660 000 entreprises. 99% de ces entités sont des TPE employant près de la moitié des salariés du secteur.

10% de ces entreprises sont localisées dans la région Midi-Pyrénées (63 117 entités).

En nombre d’entreprises, le premier sous-secteur est celui de l’Agriculture, regroupant près de 96% des entreprises. Avec environ 13 000 entreprises (2%), le sous-secteur Négoce de produits agricoles se positionne à la 2e place devant Pêche et Aquaculture (12 000 entreprises, soit 2%).

Le chiffre d’affaires total généré par les entreprises du secteur ayant déclaré un bilan avoisine les 98 milliards d’euros dont 87% pour le Négoce de produits agricoles, 12% pour l’Agriculture et 1% pour Pêche et Aquaculture. Les TPE et PME ont réalisé respectivement 38% et 35% de ce chiffre d’affaires contre 27% pour les grandes entreprises.

II. Coefficient de dynamismeLe secteur Agriculture et Pêche ne parvient plus à renouveler son parc d’entreprises. Ainsi, son coefficient de dynamisme se dégrade de plus en plus depuis janvier 2012 avec, en fin d’année, une faiblesse accrue des créations d’entreprises. In fine, l’ensemble du secteur a connu une baisse des créations de 29% sur un an. Le sous-secteur Agriculture enregistre une forte baisse de 30% des créations, ces dernières diminuant de 7% dans le Négoce de produits agricoles et de 15% dans la Pêche et Aquaculture.

Cette baisse est en réalité le résultat du contraste avec les volumes exceptionnels de créations qui ont suivi la mise en place de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche en juillet 2010.

Par ailleurs, en 2012, 1 192 entreprises ont été placées en redressement ou liquidation judiciaire, soit 4% de moins qu’en 2011. Le sous-secteur Agriculture a bénéficié d’un recul de ses défaillances entre 2011 et 2012 de 6% tandis que les sous-secteurs Négoce de produits agricoles et Pêche et Aquaculture progressaient de 3% et 14%. Enfin, côté cessations d’entreprises, le Négoce de produits agricoles progressait de 8%.

© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 168 182 41 13

16391611462011

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 12 644 -28,5%

Défaillances d’établissements 1 192 -3,9%

Cessations d’établissements 12 722 -23,1%

Coefficient de dynamisme 0,9 -8,7%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Négoce de produits agricoles 84 970 12,8

Agriculture 12 145 0,9

Pêche et Aquaculture 722 1,1

Ensemble 97 837 4,8

362 entreprises ; 55 Md€ ; 77% du secteur

176 entreprises ; 29 Md€ (périmètre constant)

16

Page 17: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

17© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ Le secteur montre une progression de son volant d’affaires de 5% entre 2008 et 2011, due principalement à la croissance des activités de Négoce, alors que l’Agriculture enregistre une baisse de 21% avec un CA qui passe de 1,8 à 1,4 milliard d’euros.

Endettement ❘ Le recul moyen d’un point du taux d’endettement (21%) est sensiblement identique à périmètre constant ou variable et concerne les activités de Négoce tandis que l’Agriculture enregistre une augmentation de 4 points pour atteindre les 29% en 2011.

BFR/CA ❘ Malgré tout, le ratio BFR/CA stable à 9% sur ce secteur affiche une amélioration de 3 points pour l’Agriculture et passe ainsi de 19% à 16% sur la période. Le ratio EBE/CA est en léger recul et passe de 3% à 2%.

BFRE ❘ Avec une moyenne située entre 32 et 35 jours de CA, le ratio 2011 du BFRE Agriculture et Pêche marque une progression de 3% par rapport à 2008 avec une amélioration de 11% sur 2010-2011. Elle ne suffit pas à contrer la baisse des performances des années antérieures qui a touché principalement les plus petites structures. L’Agriculture enregistre une dégradation de 6% contre seulement 1% pour le Négoce.

DSO ❘ Si le DSO global semble s’être amélioré d’un jour (42 à 41 jours soit -2%) pour l’ensemble de l’échantillon, cette amélioration sur les délais de paiement clients est de 3 jours (45 à 42 jours soit -7%) sur un périmètre constant.

DPO ❘ Le ratio du crédit fournisseurs quant à lui semble peu évoluer entre 2008 et 2011 et se stabilise aux alentours de 30 jours en moyenne, satisfaisant ainsi aux normes LME pour ce qui concerne les activités de Négoce et à 60 jours pour l’Agriculture. Cependant, l’analyse à périmètre constant montre une diminution de 13% avec 8 jours en moins de crédit fournisseur dans l’Agriculture, réduisant le DPO de 63 à 54 jours.

DIO ❘ Les stocks ne marquent pas de variation particulière avec un DIO global aux alentours de 21 jours en moyenne. La rotation des stocks reste stable pour le Négoce avec 19 jours de DIO alors que l’Agriculture enregistre une augmentation de quelques jours.

ɢ Maintient de la croissance grâce au Négoce malgré l’effondrement de l’Agriculture.

ɢ Dette et BFR/CA stables avec une rentabilité en léger recul. ɢ Principal facteur de dégradation du BFRE : - 8 jours de crédit fournisseurs.

ɢ Augmentation en risque élevé notamment pour l’Agriculture avec un taux en risque élevé de 10%.

ɢ Aggravation du risque, notamment pour l’agriculture avec un taux d’entreprises en risque élevé de 10%.

20112008

4248

30 32

BFRE

moy

en e

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urs

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A

Agriculture Négoce

20112008

2429

22 21

Agriculture Négoce

Evol

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n du

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20112008

24 2737 36 39 38

30 26

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

20 2124 22 24

20 18 20

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

65 65

40 40

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

AAgriculture Négoce

20112008

44 42 43 4434 34 32 30

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

60 59

28 29

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Agriculture Négoce

20112008

33 33 31 3222

26 26 25

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

43 48

18 19

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Agriculture Négoce

20112008

18 1923 23

1621

1714

DIO

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n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

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8

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10

2

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

16

49

2

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

Agriculture Négoce

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

7% 38% 56%

67%30%3%

2011

Page 18: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

teur

sAgroalimentaire

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLe secteur de l’Agroalimentaire concentre près de 80 000 entreprises, l’Ile-de-France étant la principale région du secteur avec 15% des entreprises pour 18% des salariés. Le premier sous-secteur est celui de l’Industrie agroalimentaire (hors viandes et alcools) avec environ 48 000 entreprises.

En chiffre d’affaires cumulé, le sous-secteur de l’Industrie agroalimentaire occupe la première place avec 96 milliards d’euros (soit 40% du total du secteur), devant le Négoce de produits alimentaires, l’Industrie de la viande et les Vins et spiritueux qui recensent respectivement 90 milliards d’euros (38%), 34 milliards d’euros (14%) et 18 milliards d’euros (8%) de chiffre d’affaires.

Le secteur de l’Agroalimentaire est en majeure partie composé de petites structures (95% de TPE). Bien que les grandes entreprises soient peu représentées dans le secteur (0,5% des entreprises), elles ont généré à elles seules plus de 45% du chiffre d’affaires.

II. Coefficient de dynamismeLe coefficient de dynamisme du secteur de l’Agroalimentaire est orienté à la baisse depuis 2011. Ce sont les sous-secteurs de l’Industrie agroalimentaire et de l’Industrie de la viande qui tirent le coefficient vers le bas.

En 2012, le nombre de créations du secteur a baissé, s’élevant à 5 171 entreprises contre 5 935 en 2011, soit un recul de 13%. L’Industrie agroalimentaire enregistre le plus fort recul des créations avec -18% (3 192 sur les douze derniers mois contre 3 891 en 2011 à la même époque), l’Industrie de la viande reculant de -8%. Cette dernière enregistre également une hausse de 22% de ses défaillances.

Côté cessations d’entreprises, le secteur des Vins et spiritueux progresse de 28% alors que celui du Négoce de produits alimentaires augmente de 7% en un an.

La situation actuelle du secteur agroalimentaire est difficile. Il doit faire face à la menace accrue que représentent les grandes puissances agricoles émergentes (BRICS), ainsi qu’à d’autres facteurs comme le coût élevé du travail, la hausse du coût des matières premières et la petite taille des entreprises françaises sur ce marché.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 168 182 41 13

16391611462011

362 entreprises ; 55 Md€ ; 77% du secteur

176 entreprises ; 29 Md€ (périmètre constant)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 355 426 123 51

49843933032011

955 entreprises ; 135 Md€ ; 56% du secteur

416 entreprises ; 87 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 5 171 -12,9%

Défaillances d’établissements 1 790 +6,6%

Cessations d’établissements 4 584 -7,7%

Coefficient de dynamisme 0,8 -9,1%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Industrie agroalimentaire (hors viande et alcools) 95 958 5,6

Négoce de produits alimentaires 90 475 9,3

Industrie de la viande 33 702 10,1

Vins et spiritueux 18 175 11,5

Ensemble 238 310 7,5

18 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 19: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 355 426 123 51

49843933032011

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ La progression du CA, en moyenne de 7%, est plus marquée pour le Négoce de produits alimentaires et pour les Vins et spiritueux (14% et 12%) alors que la croissance de l’Industrie agroalimentaire et de l’Industrie de la viande progresse de 4% entre 2008 et 2011.

Endettement ❘ La dette est stable avec un taux moyen à 19% : 17% pour la Viande et le Négoce, 20% pour l’Industrie agroalimentaire et 26% pour les Vins et spiritueux, qui toutefois affichent un recul du niveau de la dette de -5% par rapport à 2008.

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA (15%) est en très légère hausse (+1 point) face à un ratio de rentabilité économique qui recule de près d’un point par rapport à 2008.

BFRE ❘ La dégradation de 2 à 4 jours du BFRE (32 jours) se concentre sur les entreprises de moins de 600 M€ de CA et concerne la Viande, le Négoce et dans une moindre mesure les Vins et spiritueux.

DSO ❘ La dégradation du DSO moyen (46 à 49 jours) touche en premier lieu les Vins et spiritueux avec un allongement du crédit clients jusqu’à 9 jours. Les autres sous-secteurs montrent une variation du DSO plus limitée et inférieure à 10%.

DPO ❘ A l’inverse, le secteur enregistre un allongement de 4 jours du crédit fournisseurs. Les Vins et spiritueux gagnent ainsi de 7 à 13 jours, suivis par le Négoce avec 7 jours, et dans une moindre mesure l’Industrie agroalimentaire et la Viande avec 2 jours. L’allongement du crédit fournisseurs semble principalement concerner les entreprises de moins de 200 M€ de CA, plus particulièrement celles de moins de 50 M€ de CA.

DIO ❘ La rotation des stocks varie entre 32 et 35 jours, ce qui constitue un allongement de 5 jours de DIO. Par nature les Vins et spiritueux restent plus longtemps en stock (entre 64 et 68 jours) ce qui correspond à une augmentation d’une semaine par rapport à 2008. Tous les autres sous-secteurs ne montrent pas de DIO supérieur à 30 jours à l’exception de l’Industrie agroalimentaire avec une dérive de 5 jours.

ɢ Négoce et spiritueux tirent la croissance de l’agroalimentaire.

ɢ Légère hausse du niveau de BFR combinée à une rentabilité est en léger recul.

ɢ Légère amélioration des conditions fournisseurs ne permettant pas de limiter la détérioration du crédit clients et de la rotation des stocks

ɢ Augmentation des classes de risque moyen à très élevé de 30 à 52%.

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre) Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

7% 39% 54%

64%29%7%

2011

ɢ Négoce et spiritueux tirent la croissance de l’agroalimentaire.

ɢ Légère hausse du BFR combinée à une rentabilité est en léger recul.

ɢ Légère amélioration des conditions fournisseurs ne permettant pas de limiter la détérioration du crédit clients et de la rotation des stocks.

ɢ Légère progression du risque avec un glissement du risque faible vers le risque moyen à l’exception des « Vins et Spiritueux » dont le taux en risque faible progresse.

20112008

31 3014 18 23

35

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20112008

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Ind. Agroalim. Ind. viande Négoce pdts alim. Vins et spiritueux

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20112008

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BFRE

moy

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urs

de C

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

19 20 20 19 20 1813 12

Evol

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n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

44 4535 37

48 5267

76

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

AInd. Agroalim. Ind. viande Négoce pdts alim. Vins et spiritueux

20112008

47 51 46 4941 43 42 42

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

51 5341 41 51 58

7992

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Ind. Agroalim. Ind. viande Négoce pdts alim. Vins et spiritueux

20112008

52 58 53 5749 49 52 55

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

32 3720 22 21 27

61 68

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Ind. Agroalim. Ind. viande Négoce pdts alim. Vins et spiritueux

20112008

2732 29

35

24 2217

22

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

16

4

16

4

11

49 7

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

9 4 5 214

3

71

10

Ind. Agroalim. Ind. viande Négoce pdts alim. Vins et spiritueux

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

19© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 20: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

teur

sBâtiment et Travaux publics

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLe secteur du BTP compte plus de 2 500 000 entreprises et près de 1 600 000 employés, soit respectivement 30% et 8% des volumes nationaux.

Les entreprises du secteur réalisent un peu moins de 10% de l’activité nationale avec 385 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur la dernière année.

Les TPE qui composent majoritairement le secteur réalisent 40% de l’activité contre seulement 1/4 au niveau national.

Plus de la moitié du chiffre d’affaires du secteur est réalisé par les entreprises de la Construction. Les entreprises spécialisées dans les Matériaux de construction ont toutefois un impact plus important avec un chiffre d’affaires moyen cinq fois supérieur à celui de l’ensemble du BTP.

II. Coefficient de dynamismeLe secteur Bâtiment et Travaux Publics, premier secteur économique français, demeure en croissance en 2012 avec un renouvellement de son tissu d’entreprises de 1,5 grâce à un volume de créations supérieur aux cessations ou défaillances. Toutefois, cette croissance tend à se ralentir depuis deux ans. Fin 2010, la disparition d’une entreprise était compensée par la création de deux entités contre seulement une et demie aujourd’hui.

Le secteur peine à se renouveler face à un nombre de créations en chute libre, de -15% en un an. Pour le seul sous-secteur de l’Immobilier (52% du total des créations du secteur), la baisse atteint 20%.

Les défaillances progressent de 1% en un an après deux années consécutives de baisse. C’est également l’Immobilier qui enregistre les plus mauvais résultats avec une hausse de 8% en un an.

Ces chiffres attestent de la crise que traverse le secteur du BTP, confirmée par d’autres indicateurs tels que les mises en chantier de logements neufs dont la chute atteint près de 20%, ou encore le fort recul de 25% des crédits immobiliers accordés par les banques enregistré fin 2012.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 620 614 161 24

261304875272011

1170 entreprises ; 55 Md€ ; 77% du secteur

577 entreprises ; 29 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 133 325 -15,2%

Défaillances d’établissements 18 960 +1,2%

Cessations d’établissements 67 150 +6,5%

Coefficient de dynamisme 1,5 -19,4%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Construction 197 374 1,3

Matériaux de construction 98 985 5,1

Immobilier 88 939 0,9

Ensemble 385 298 1,4

20 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 21: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ L’Immobilier affiche le plus fort recul du secteur (-43% de CA). La Construction enregistre une forte variation, passant de 64 M€ à 302 M€ entre 2008 et 2011, alors que les autres sous-secteurs voient leur volant d’affaires reculer de 24%.

Endettement ❘ Le BTP enregistre un recul de 3 points de son taux d’endettement moyen qui passe de 17% à 14%. Cette diminution de l’endettement se concentre principalement sur l’Immobilier (de 36% à 26% en moyenne).

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA est passé de 8% à 13% et le ratio de rentabilité de 12% à 8%, touchant plus particulièrement l’Immobilier (BFR/CA : de 16% à 26% ; EBE/CA : de 27% à 20%).

BFRE ❘ Le BFRE se dégrade en moyenne de 2 jours (5 jours à périmètre constant). Cette dégradation se retrouve principalement pour les entreprises de moins de 50 M€ de CA et sur l’Immobilier.

DSO ❘ Le BFRE se dégrade en moyenne de 2 jours (5 jours à périmètre constant). Cette dégradation se retrouve principalement pour les entreprises de moins de 50 M€ de CA et sur l’Immobilier.

DPO ❘ Principal facteur de dérive du BFRE, le crédit fournisseurs affiche une dégradation moyenne de 7 jours ; le sous-secteur de la Construction est le plus touché avec une perte moyenne de 10 jours de crédit fournisseurs, probablement causé par des conditions initialement très supérieures aux normes LME.

DIO ❘ Le DIO montre une progression moyenne de 1 jour sur l’échantillon, traduisant la dégradation des rotations de stocks des entreprises de 50 à 600 M€ de CA ; cette dégradation est particulièrement marquée sur les Matériaux de construction.

ɢ Fort recul de l’immobilier alors que la construction connait une forte croissance.

ɢ Augmentation du poids du BFR/CA mais recul du niveau de rentabilité. Le crédit fournisseur est le principal facteur de dégradation du BFRE.

ɢ Progression du risque particulièrement pour l’Immobilier dont le taux en risque élevé est de 17% en 2011 (+6 points).

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

11% 39% 50%

60%32%8%

2011

20112008

3 6

37 3441 36

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Construction Immobilier Matériaux de const.

20112008

6 8

3626

15 16

Construction Immobilier Matériaux de const.

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

20112008

3026 23

27

11 14

0 3

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

1915 17

14 14 13 13 12

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

94 97

56 62 65 56

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

AConstruction Immobilier Matériaux de const.

20112008

74 79 74 76 70 76 81 73

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

102 94 82 79 7360

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Construction Immobilier Matériaux de const.

20112008

84 7789 81 92 90 94 87

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

13 1322 25

44 48

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Construction Immobilier Matériaux de const.

20112008

28 2824 26 23 24

34 33

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

138

16

8

26

1

11

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

6 3

2620

136

Construction Immobilier Matériaux de const.

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

21© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 22: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

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cœur

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sec

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sBiens de consommation

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLe secteur des Biens de consommation compte un peu plus de 155 000 entreprises, salariant 373 000 employés et totalisant environ 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Plus de 53% des entreprises prennent la forme de sociétés commerciales.

Les entreprises de plus de 50 salariés concentrent près de 60% de l’ensemble de l’activité du secteur.

Dans le détail, le sous-secteur des Soins du corps est porté par les grandes entreprises, ces dernières réalisant près de 70% du chiffre d’affaires global.

A l’inverse, seulement un quart du chiffre d’affaires de l’Horlogerie-Bijouterie-Joaillerie est réalisé par des entreprises de plus de 250 salariés.

II. Coefficient de dynamismeEn deux ans, le renouvellement du secteur dans son ensemble s’est fortement ralenti. En 2010, lorsqu’une entreprise disparaissait, il se créait dans le même temps deux entités. En 2012, la disparition d’une entreprise est tout juste compensée par la création d’une nouvelle.

La dégradation du coefficient de dynamisme résulte d’une baisse importante du volume de créations en un an.

De 2009 à 2010, le secteur a en effet bénéficié du succès du nouveau statut d’auto-entrepreneur avec la création de plus de 20 000 entreprises par an dont plus de 60% sous forme auto-entrepreneuriale. Depuis 2010, le nombre de créations du secteur ne cesse de reculer malgré un net ralentissement de la tendance (-13% fin 2012 contre -27% fin 2011).

Néanmoins, la situation diffère selon le type d’activité. Grâce à un volume de créations en progression sur le troisième trimestre 2012, le renouvellement du tissu entrepreneurial est plus dynamique pour le sous-secteur Horlogerie-Bijouterie-Joaillerie (coefficient de dynamisme à 1,7). A l’inverse, le sous-secteur Jeux et jouets s’est peu renouvelé en 2012 (coefficient de dynamisme à 0,8). Le secteur des Biens de consommation est chahuté par la concurrence mondiale ainsi que par l’évolution rapide du mode de consommation des particuliers en 2012 (succès des tablettes tactiles, recul des achats compulsifs…).

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€1. De 30 à 50 M€

2008 110 137 34 18

1635129952011De 30 à 50 M€

275 entreprises ; 46 Md€ ; 46% du secteur

143 entreprises ; 33 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 14 205 -13,3%

Défaillances d’établissements 2 028 -0,8%

Cessations d’établissements 10 459 -5,7%

Coefficient de dynamisme 1,1 -8,9%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Autres biens de consommation 48 844 1,6

Soins du corps 32 861 8,9

Articles de sport 9 495 1,5

Horlogerie – bijouterie – joaillerie 7 346 1,7

Jeux et jouets 2 038 2,1

Ensemble 100 583 2,2

22 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 23: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ L’activité montre un léger ralentissement (-8%) alors qu’à périmètre constant la variation de CA affiche 10% de croissance, menée par les secteurs de l’Horlogerie-Bijouterie-Joaillerie (+18%) et les Soins du corps (+9%). Les Jeux et jouets affichent une variation positive de CA entre 6% et 17%. Seuls les Articles de sport semblent reculer de 3%.

Endettement ❘ On note un recul de 2 points du taux d’endettement (13%).

BFR/CA ❘ Avec 14%, le ratio ne montre pas d’évolution particulière si ce n’est une légère hausse pour les Jeux et jouets ainsi que les Soins du corps, qui demeurent cependant en deçà de la moyenne du secteur avec respectivement 7% et 13%. De même le ratio de rentabilité reste stable, le plus fort étant celui des Soins du corps.

BFRE ❘ Le BFR d’exploitation s’établit entre 44 et 47 jours et montre une amélioration moyenne de 4 jours. Le secteur Articles de sport affiche la meilleure performance avec une amélioration jusqu’à 38 jours. Il est suivi par l’Horlogerie-Bijouterie-Joaillerie qui gagne 8 jours. Les autres secteurs enregistrent une dégradation, particulièrement les Jeux et jouets qui perdent jusqu’à 17 jours.

DSO ❘ Sur le plan du crédit clients, le secteur affiche une amélioration moyenne de 10 jours de DSO, passant sous la limite légale des 60 jours. A l’exception des Jeux et jouets qui enregistrent un rallongement du délai de paiement de leurs clients de 12 jours, les autres sous-secteurs se font payer plus vite. Cette accélération est principalement liée au changement de législation et concerne surtout les entreprises de moins de 600 M€ de CA.

DPO ❘ Le DPO se stabilise à 71 jours. A l’exception des Soins du corps qui perdent entre 3 et 6 jours, les autres domaines semblent avoir augmenté leur crédit fournisseurs ; plus particulièrement les Jeux et jouets. Articles de sport et Horlogerie-Bijouterie-Joaillerie gagnent en moyenne 10 jours sur leurs règlements fournisseurs.

DIO ❘ La rotation des stocks semble également peu évoluer avec un DIO moyen à 47 jours. Cependant, elle se fait plus longue dans l’Horlogerie-Bijouterie-Joaillerie avec +16 jours, suivis par les Jeux et jouets et les Articles de sport.

ɢ Ralentissement d’activité pour le sport dans un contexte général de croissance.

ɢ Ratio BFR/CA et rentabilité économique stables avec un niveau d’endettement en baisse.

ɢ Domaine des Jeux et jouets face à une dégradation forte de son BFRE.

ɢ Diminution du risque en 4 ans. Toutefois, une surveillance est conseillée pour les sous-secteurs Jeux et Articles de sport dont les taux en risque élevé sont supérieurs à 14%.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

9% 31% 61%

56%32%12%

2011

20112008

58

20

71 63

724

41 44

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Sport

* la partie Autres n’a pas été représentée

Horl. Bij. Joail. Jeux et jouets Soins du corps

20112008

34

19 23 19 17 2013 13

Sport

* la partie Autres n’a pas été représentée

Horl. Bij. Joail. Jeux et jouets Soins du corps

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

20112008

50 45 42 48 54 54

31 36

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

1914 14 13

1613

9 7

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

3725

53 50

1224

6757

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

ASport

* la partie Autres n’a pas été représentée

Horl. Bij. Joail. Jeux et jouets Soins du corps

20112008

7056

67 61 61 55 49 49

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

72 8164 73 87

10679 73

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Sport

* la partie Autres n’a pas été représentée

Horl. Bij. Joail. Jeux et jouets Soins du corps

20112008

66 6478 77 71 74 65 61

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

5166

7793

75 79

42 43

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Sport

* la partie Autres n’a pas été représentée

Horl. Bij. Joail. Jeux et jouets Soins du corps

20112008

49 52 46 4636 43 37 36

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

14

8

14

8

15

6 10 10

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

6

-1

17

7 7 613

10

Sport

* la partie Autres n’a pas été représentée

Horl. Bij. Joail. Jeux et jouets Soins du corps

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

23© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 24: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

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cœur

des

sec

teur

sBiens d’équipement du foyer

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLe secteur des Biens d’équipement du foyer se compose d’environ 67 000 entreprises (moins de 1% du tissu national) qui génèrent 65 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 2% du chiffre d’affaires des entreprises françaises.

L’économie du secteur repose essentiellement sur les PME qui réalisent 35% du chiffre d’affaires contre seulement 25% pour l’ensemble des entreprises françaises.

En volume d’entreprises, le sous-secteur du Meuble est le plus important avec plus de 66% des entités du secteur. En valeur, le secteur est en revanche porté par les entreprises spécialisées dans l’Electroménager et Biens électroniques grand public, comptant pour 58% du chiffre d’affaires global. En moyenne, les entreprises de l’Electroménager réalisent deux fois plus de chiffre d’affaires que les entreprises du Meuble.

II. Coefficient de dynamismeMalgré un net recul des disparitions d’entreprises depuis un an, le coefficient de dynamisme du secteur des Biens d’équipement du foyer continue de se dégrader. La baisse des disparitions ne permet malheureusement pas de compenser le recul des créations qui s’amplifie depuis le début du quatrième trimestre 2012 (-12%, -13% et -14% respectivement fin octobre, novembre et décembre 2012).

Par ailleurs, le tissu économique du secteur est peu stable considérant la durée de vie de ses entreprises : seule la moitié des entreprises créées en 2006 sont toujours actives aujourd’hui.

Côté défaillances, le constat est moins sombre. En un an, la baisse atteint 2%, le recul étant plus marqué pour les seules PME avec une évolution de -8%. Ces résultats permettent de réduire le volume moyen des salariés menacés par une défaillance : en 2011, une défaillance menaçait 5,2 emplois en moyenne contre 4,9 fin 2012.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 82 120 34 11

82588802011

201 entreprises ; 31 Md€ ; 48% du secteur

95 entreprises ; 22 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 4 296 -14%

Défaillances d’établissements 1 418 -1,7%

Cessations d’établissements 3 744 -2,7%

Coefficient de dynamisme 0,8 -11,9%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Electroménager et Biens électroniques grand public 37 441 4,7

Meuble 27 714 1,8

Ensemble 65 155 2,8

24 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 25: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ Le secteur montre une régression de son volant d’affaires de 4% à périmètre constant entre 2008 et 2011, qui se retrouve aussi bien sur les domaines du Meuble que de l’Electroménager.

Endettement ❘ Le secteur enregistre également un recul de son niveau d’endettement qui passe de 11% à 12%.

BFR/CA ❘ Le ratio reste stable à 11% en moyenne avec toutefois une légère diminution entre 2008 et 2009 en lien avec le ralentissement d’activité global de ce secteur. Le ratio EBE/CA également reste stable à 4% ; il est stable pour l’Electroménager mais en recul de 2 points pour le marché du Meuble, recul confirmé à périmètre constant.

BFRE ❘ Avec une moyenne située entre 35 et 28 jours de CA selon le périmètre, le ratio 2011 du BFRE Biens d’équipement du foyer évolue peu et reste proche des 33 jours en moyenne globale. Ce sont principalement les entreprises de plus de 600 M€ de CA qui souffrent d’un besoin en fonds de roulement supplémentaire de 10 jours.

DSO ❘ Si le DSO global semble s’être amélioré de 3 jours (64 à 61 jours soit -4%) pour l’ensemble de l’échantillon, cette amélioration sur les délais de paiement clients est de 14 jours (68 à 54 jours soit -20%) sur un périmètre constant.

DPO ❘ Le ratio du crédit fournisseurs semble peu évoluer entre 2008 et 2011 et se stabilise aux alentours de 60 jours en moyenne. Il satisfait ainsi aux normes LME pour ce qui concerne l’Electroménager (58 jours) mais reste au-dessus pour le Meuble (65 jours). Cependant, l’analyse à périmètre constant montre une diminution de 15% avec 3 jours de crédit fournisseurs en moins dans le Meuble, ramenant le DPO à 62 jours, et de 12 jours pour l’Electroménager, faisant passer le DPO de 63 à 52 jours.

DIO ❘ Les stocks marquent une légère variation avec un DIO global de 33 jours en moyenne. La rotation des stocks reste stable pour l’Electroménager alors que le Meuble enregistre une augmentation de 3 jours (4 à périmètre constant).

ɢ Légère baisse du CA et de l’endettement Ratio BFR/CA et rentabilité économique stables.

ɢ Le BFRE globalement stable en dégradation pour les entreprises de plus de 600 m€ de CA.

ɢ Stagnation du risque dans l’ensemble avec une amélioration constatée pour l’Electroménager compensant la dégradation du risque de la filière Meuble.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008 15% 32% 53%

53%36%11%2011

20112008

36 35 31 28

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Electroménager Meuble

20112008

10 9

1714

Electroménager Meuble

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

20112008

3931

39 42

15 179

19

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

1311 12

10 9 106

9

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

71 6446 53

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

AElectroménager Meuble

20112008

68 65 67 6152 51

2839

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

62 58 58 65

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Electroménager Meuble

20112008

63 64 60 56 61 6351 56

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

28 2940 42

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Electroménager Meuble

20112008

37 3631 31

26 2823

34

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

9

5

12

25 4 5

2

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

10

3

8

4

Electroménager Meuble

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

25© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 26: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

teur

sBiens d’équipements industriels

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurAvec plus de 90 000 entreprises, le secteur des Biens d’équipements industriels compte plus d’un million d’employés. Il se compose aux trois quarts de sociétés commerciales qui réalisent 226 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le premier sous-secteur en volume est celui de la Mécanique avec 80% de l’ensemble des entreprises.

A l’image du tissu économique français, plus de 90% des entreprises sont des TPE, employant moins de 20 salariés. Le sous-secteur des Biens d’équipement électriques est composé de structures de plus grande taille avec une part de PME de 7% et un chiffre d’affaires moyen de 12 millions d’euros contre 6 millions pour l’ensemble du secteur.

II. Coefficient de dynamismeDepuis 2010, le secteur des Biens d’équipements industriels enregistre une érosion progressive de sa population d’entreprises. En 2 ans, le coefficient de dynamisme a reculé de près d’un point, chutant de 1,6 en 2010 à 1,1 en 2012. Cette érosion résulte d’une nette diminution des créations conjuguée à une légère augmentation des disparitions d’entreprises en un an.

Côté créations, avec près de 4 500 nouvelles entités, le secteur enregistre une baisse de près de 11% en un an. Cette baisse est toutefois moins forte qu’en 2011, période durant laquelle les créations d’entreprises reculent de plus de 30%. Parallèlement, la survie des jeunes entreprises du secteur est jugée relativement faible puisque près d’un tiers des entités créées il y a 6 ans ont déjà disparu aujourd’hui.

A l’image des créations, les défaillances marquent un recul en un an (-3%). Néanmoins, ce recul tend à ralentir depuis 2011, date à laquelle le nombre de défaillances baissait cinq fois plus rapidement. Cette baisse des défaillances ne s’accompagne malheureusement pas d’une diminution des emplois menacés du fait d’une part plus importante des PME concernées. Ces dernières représentent 8% de l’ensemble des défaillances, soit une progression de 12%. En 2012, près de 8 500 emplois salariés ont été menacés par la faillite de leur entreprise, soit un quart de plus qu’en 2011.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 392 408 97 36

31813303432011

785 entreprises ; 104 Md€ ; 46% du secteur

347 entreprises ; 61 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 4 512 -10,8%

Défaillances d’établissements 1 165 -3,2%

Cessations d’établissements 3 071 +0,7%

Coefficient de dynamisme 1,1 -10,4%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Mécanique 173 707 5,3

Biens d’équipement électriques 32 447 11,6

Mesure et précision 20 205 3,5

Ensemble 226 359 5,5

26 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 27: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ Le secteur montre un ralentissement de son activité avec un recul de 1% entre 2008 et 2011 à périmètre constant, recul qui passe à 4% pour la Mécanique. Les Biens d’équipement électriques ainsi que le domaine Mesure et précision progressent respectivement de 3% et 10%, mais comptant pour 41% du CA global, cela ne suffit pas à inverser la tendance globale du secteur.

Endettement ❘ La variation négative du taux d’endettement est identique quel que soit le périmètre et recule de 2 points pour passer de 13% à 11% en 2011.

BFR/CA ❘ Sans variation particulière le ratio reste stable à 15% sur ce secteur. Il affiche cependant une amélioration dans les Biens d’équipements électriques avec une diminution de 6 points pour un taux à 12%,amélioration partiellement liée à la croissance de CA dans ce domaine. Le ratio de rentabilité économique montre quant à lui un recul de l’ordre de 12% sur la période.

BFRE ❘ Avec une moyenne située entre 53 et 56 jours de CA, le ratio 2011 du BFRE du secteur marque une amélioration entre 1,4% et 2% par rapport à 2008. Le BFRE est stable à 51 jours pour le marché de la Mécanique et s’améliore de respectivement 3% et 14% pour les Mesure et précision et Biens d’équipements électriques.

DSO ❘ Le DSO du secteur semble s’être amélioré de 6 jours (82 à 76 jours) pour l’ensemble de l’échantillon, une tendance sur les délais de paiement clients qui se confirme également à périmètre constant. Cette amélioration se retrouve sur l’ensemble des sous-secteurs, y compris Mesure et précisions qui à périmètre constant gagne 6 jours de crédit clients.

DPO ❘ A contrario, le ratio du crédit fournisseurs semble se dégrader de 3 jours pour atteindre une moyenne de 73 jours en 2011 (70 jours à périmètre constant avec un crédit fournisseurs diminué de 6 jours).

DIO ❘ La rotation moyenne des stocks montre une augmentation de 2 à 5 jours pour un DIO moyen du secteur entre 52 et 54 jours.

ɢ Ralentissement de l’activité et recul de la dette.

ɢ Le BFR semble maîtrisé malgré une rentabilité économique en baisse.

ɢ Amélioration du BFRE grâce aux efforts portés sur le crédit client.

ɢ Diminution du taux en risque faible au profit du risque moyen. Surveillance conseillée sur la filière « Mécanique » dont le taux en risque élevé est de 10% en 2011, progressant de 4 points.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

9% 41% 50%

59%34%6%

2011

20112008

59 51 51 5173 71

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Biens d’équip. élect. Mécanique Mesure et précision

20112008

10 9

1714

Electroménager Meuble

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

20112008

53 53 56 52 49 48 5169

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

13 13 1411 10

7

12 10

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

83 79 82 75 81 82

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

ABiens d’équip. élect. Mécanique Mesure et précision

20112008

83 78 84 77 77 65 67 71

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

76 71 73 6984 83

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Biens d’équip. élect. Mécanique Mesure et précision

20112008

75 71 74 73 70 65 70 67

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

46 47 49 5168 71

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Biens d’équip. élect. Mécanique Mesure et précision

20112008

52 56 51 5142 45 49 52

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

14

5

17

813

7

19

4

Répa

rtiti

on C

A (m

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mul

.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

125

16

6

22

9

Biens d’équip. élect. Mécanique Mesure et précision

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

27© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 28: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

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sBois Papier Carton et Imprimerie

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLe secteur Bois Papier Carton et Imprimerie compte plus de 74 000 entreprises. A l’instar du tissu économique français, il est essentiellement composé de TPE, à hauteur de 98%, même si leur poids en matière d’emplois est à relativiser (à peine 28%).

Ce sont les PME qui concentrent le plus de salariés : 48% pour seulement 1,9% des entreprises. A l’inverse, les grandes entreprises comptent pour 0,1% des entreprises et pour 24% des salariés.

Les entreprises individuelles constituent la catégorie la plus représentée avec 60% du total devant les sociétés commerciales (23%) et les autres personnes morales immatriculées au Registre du Commerce et des Sociétés (10%).

Les 12 021 entreprises du secteur ayant déclaré leurs comptes génèrent un chiffre d’affaires de 36 milliards d’euros. L’activité Papier, Carton réalise 48% du chiffre d’affaires, suivie de l’Imprimerie, du Bois et de l’Exploitation forestière, avec respectivement 26%, 21% et 5% du chiffre d’affaires.

II. Coefficient de dynamismePorté par des créations d’entreprises toujours supérieures aux disparitions, le dynamisme du secteur Bois, Papier, Carton et Imprimerie est toujours orienté à la hausse. L’activité d’Imprimerie tire le résultat global vers le haut avec un coefficient supérieur à l’ensemble du secteur (1,6).

En 2012, certains sous-secteurs ont enregistré concomitamment une hausse de leurs créations et une baisse de leurs défaillances. Parmi eux, le Papier, Carton a connu une augmentation de 23% de ses créations et un recul de 23% de ses défaillances.

Côté cessations, la plus forte baisse est à mettre à l’actif du sous-secteur Exploitation forestière (-12%).

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 69 84 18 3

28167482011

133 entreprises ; 134 Md€ ; 48% du secteur

73 entreprises ; 87 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 4 200 +0,9%

Défaillances d’établissements 636 -9,7%

Cessations d’établissements 2 541 -3,2%

Coefficient de dynamisme 1,3 +5,8%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Papier, Carton 16 951 18,8

Imprimerie 9 274 1,5

Bois 7 641 2,7

Exploitation forestière 1 894 0,9

Ensemble 35 761 3,0

28 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 29: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ L’analyse à périmètre constant montre une croissance de CA supérieure à 1% principalement grâce aux filières Bois (+5%) et Papier, Carton (+3%) qui représentent 91% du CA du secteur global. A l’inverse l’Imprimerie recule de 10% et l’Exploitation forestière de 28%.

Endettement ❘ Le niveau de la dette progresse de 1 point et passe à 20%, même si à périmètre constant cette variation tend plutôt à la baisse (-2 points).

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA reste stable à 11% même s’il augmente particulièrement pour l’Imprimerie (de 1% à 9%). Le ratio de rentabilité perd quant à lui 1 point et passe à 4% en 2011 pour l’ensemble du secteur.

BFRE ❘ Le secteur montre la meilleure performance en termes de variation de BFRE (-4 jours en moyenne) avec un ratio 2011 à 34 jours (-10 jours pour les filières Exploitation forestière et Papier, Carton). Constat plus mitigé pour les filières Bois et Imprimerie qui ont vu leur BFRE augmenter de plus de 10 jours.

DSO ❘ Malgré une dérive de 32 jours du DSO pour les entreprises de plus de 600 M€ de CA (12% du CA secteur), le niveau du crédit clients montre une amélioration de 10 jours en passant de 62 à 52 jours. Cette performance s’explique grâce aux gains de 14 jours de crédit clients pour la filière Papier, Carton (77% du CA secteur) suivi par l’Imprimerie (-9 jours) et ce, malgré les dérives des secteurs Bois et Exploitation forestière.

DPO ❘ Le crédit fournisseurs perd en moyenne 4 jours et passe de 70 à 66 jours, une tendance qui touche principalement les entreprises de plus de 200 M€ de CA. Ce recul du crédit fournisseurs est le plus significatif dans l’Imprimerie, suivie par le Papier, Carton. La filière Bois gagne 3 jours de DPO tandis que l’Exploitation forestière augmente son crédit de 10 jours.

DIO ❘ Le DIO du secteur enregistre une augmentation de 5 jours faisant passer la rotation des stocks de 37 à 42 jours. Cette augmentation des stocks est la plus significative pour les entreprises de plus de 600 M€ de CA. Sur le plan des filières, seules le Bois et l’Exploitation forestière accusent une augmentation globale de leurs niveaux de stocks.

ɢ Ralentissement de l’activité l’imprimerie et l’exploitation forestière.

ɢ Ratio BFR/CA et rentabilité quasi stables.

ɢ Amélioration très significative du BFRE sauf Bois et Imprimerie.

ɢ Forte progression du risque via une dégradation du taux de risque faible de 16 points. Les filières « Bois » et « Papier, Carton » sont les plus risquées.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

20% 51% 29%

45%42%14%

2011

20112008

32 4729 13 20

33

45 31

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Bois Exploit. Forestière Imprimerie Papier Carton

20112008

27 3121

17 15 14 18 18

Bois Exploit. Forestière Imprimerie Papier Carton

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

20112008

2935

4533 32 30 27

49

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

1824

20 1821

14 12

3

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

49 52

92 10272 64 61 47

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

ABois Exploit. Forestière Imprimerie Papier Carton

20112008

7156 59

48 52 5129

61

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

59 64 6579 92

76 65 63

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Bois Exploit. Forestière Imprimerie Papier Carton

20112008

7464 71 69

56 5942

61

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

56 5532

62

27 33 36 41

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Bois Exploit. Forestière Imprimerie Papier Carton

20112008

3542 40 45

33 3220

37

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

12

4

9

48

6

14

3

Répa

rtiti

on C

A (m

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mul

.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

17

4 4 39

49

4

Bois Exploit. Forestière Imprimerie Papier Carton

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

29© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 30: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

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sDistribution

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLa Distribution représente environ 400 000 entreprises dont près de 21% en Ile-de-France. Le tissu économique du secteur reste principalement composé de petites structures (66% d’entreprises individuelles), avec 98% de TPE qui représentent environ 21% des effectifs.

Les PME, avec 1,2% des entreprises, représentent 28% des emplois salariés. Quant aux grandes entreprises comportant plus de 250 salariés, elles ne sont que 0,1% mais représentent plus de 51% des effectifs.

Le secteur de la Distribution dans son ensemble cumule près de 279 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le sous-secteur de la Grande distribution reste le premier contributeur à ce résultat, en générant à lui seul plus de la moitié du chiffre d’affaires. La Distribution non alimentaire génère 28% du chiffre d’affaires global, suivie par la Distribution alimentaire (14%). En plus d’être la région la plus importante en nombre d’entreprises et en nombre d’employés, l’Ile-de-France est celle qui dégage le plus fort chiffre d’affaires du secteur, avec 91 milliards d’euros. Derrière elle, les régions Nord-Pas-de-Calais et Rhône-Alpes génèrent un chiffre d’affaires respectif de 29 milliards et 25 milliards d’euros.

II. Coefficient de dynamismeEn 2012, le coefficient de dynamisme du secteur de la Distribution est de 1,2, un chiffre qui a reculé de 8% en un an (1,3 en 2011).

Le secteur a enregistré en 2012 46 996 créations d’entreprises, soit une baisse de 17% sur un an.

Les entreprises du secteur ont vu leurs défaillances baisser de 2% sur 12 mois glissants. Les activités de la Distribution alimentaire et non alimentaire ont particulièrement contribué à cette baisse (respectivement -2% et -3%).

L’activité Grande distribution enregistre quant à elle le plus fort recul de créations (-21%) et de cessations (-20%), mais connaît dans le même temps une importante hausse de défaillances (7%).

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 319 312 62 44

31472803352011

693 entreprises ; 269 Md€ ; 41% du secteur

358 entreprises ; 229 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 46 996 -17,3%

Défaillances d’établissements 4 180 -2,1%

Cessations d’établissements 35 137 -11,5%

Coefficient de dynamisme 1,2 -7,5%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Grande distribution 162 973 22,9

Distribution non alimentaire 77 174 2,4

Distribution alimentaire 37 917 2,0

Ensemble 278 064 4,8

30 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 31: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ A périmètre constant, le secteur montre une progression de son volant d’affaires de 3% entre 2008 et 2011 menée principallement par la croissance des activités de la Grande distribution (+5%) suivie par les Distributions non alimentaire (+2%) et alimentaire (+1%).

Endettement ❘ Le taux d’endettement du secteur semble stable, situé entre 12% et 16% pour les Distribution alimentaire et non alimentaire et entre 27% et 28% pour la Grande distribution.

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA reste stable à 1% tandis que la rentabilité économique du secteur gagne 1 point (4%).

BFRE ❘ Avec une moyenne de 5 jours de CA, le ratio 2011 du BFRE marque une amélioration de 1 jour par rapport à 2008. Cette performance est a rapporter aux entreprises de plus de 600 M€ de CA (61% du CA secteur) et plus particulièrement de la Grande distribution (57% du CA secteur) qui gagne 3 jours de BFRE en 2011. Elle compense ainsi les baisses de performance de la Distribution non alimentaire (+3 jours) et de la Distribution alimentaire qui passe d’un BFRE négatif à 6 jours de CA.

DSO ❘ Le DSO global montre une amélioration moyenne de 3 jours (21 à 18 jours) pour l’ensemble du secteur, le maximum de réduction du crédit clients étant atteint par la Distribution non alimentaire, les autres filières améliorant leur DSO dans une moindre mesure.

DPO ❘ L’ensemble du secteur voit son crédit fournisseurs diminuer en moyenne de 4 jours (de 43 à 39 jours), sur l’ensemble des sous-secteurs, et malgré une légère amélioration (+7 jours) pour les entreprises de plus de 600 M€ de CA qui gardent un poids significatif dans la négociation de leurs contrats.

DIO ❘ La rotation des stocks ne marque pas de variation particulière avec un DIO global de 26 jours en moyenne.

ɢ Croissance de l’activité du secteur grâce à la grande distribution.

ɢ Poids du BFR et de la dette stables et rentabilité en amélioration.

ɢ Les améliorations du poste clients endiguent un crédit fournisseurs en baisse.

ɢ Progression du taux de risque moyen (+9 points) au détriment du risque faible (-11 points). La filière de la Grande distribution est jugée la moins risquée avec un taux en risque faible de 69%.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

8% 30% 62%

73%21%6%

2011

20112008

-4

6

21 24

0

-3

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Distrib. aliment. Distrib. non aliment. Grande Distrib.

20112008

14 16 14 15

27 28

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

Distrib. aliment. Distrib. non aliment. Grande Distrib.

20112008

4 47 6

13 12

1

-3BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

27 2521 24

10 11 13 14

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

40 3950 47

5 2

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

ADistrib. aliment. Distrib. non aliment. Grande Distrib.

20112008

15 1322 18

39 3625 27

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

54 52 59 54

34 31

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Distrib. aliment. Distrib. non aliment. Grande Distrib.

20112008

38 3646 41

53 49 45 52

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

13 17

29 3125 25

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Distrib. aliment. Distrib. non aliment. Grande Distrib.

20112008

25 26 27 28 2622 19

27

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

1

4

1

43

1

32

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

-1

2

7

3

-1

4

Distrib. aliment. Distrib. non aliment. Grande Distrib.

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

31© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 32: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

teur

sEnergie

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurAvec 28 000 entreprises, le secteur de l’Energie représente 0,4% du tissu économique français. En trois ans, ce nombre d’entreprises a été multiplié par deux.

Le sous-secteur le plus important est celui de l’Electricité qui compte pour plus de 60% des entreprises et la moitié des effectifs.

Plus de 86% des entreprises sont des sociétés commerciales. Ces dernières réalisent près de 290 milliards de chiffre d’affaires, soit 7% du chiffre d’affaires de toutes les entreprises françaises.

L’économie du secteur est portée par les grandes entreprises avec 65% de l’activité réalisée contre 50% au plan national.

II. Coefficient de dynamismeLe secteur de l’Energie fait partie des rares secteurs à voir sa population d’entreprises se renouveler en 2012. La disparition d’une entreprise y est compensée par la création de pratiquement trois entités.

Depuis 2006, le secteur enregistre une forte variation des créations, conséquence de ses nombreux enjeux économiques, sociaux et environnementaux (énergies nouvelles, augmentation des besoins en énergie…).

La population d’entreprises est considérée stable et se fortifie avec le temps. 71% des entreprises créées il y a 5 ans sont toujours actives aujourd’hui, et 17% d’entres elles déclarent un chiffre d’affaires supérieur à 500 000 euros.

Concernant les défaillances, la situation s’est durcie en 2012. Avec 126 défaillances, le secteur enregistre une progression de 10% en un an amplifiant, dans le même temps, le coût social. En 2011, la défaillance d’une entreprise menaçait 1,4 salarié en moyenne ; ce rapport a été multiplié par quatre en 2012.

Même constat du côté des cessations d’entreprises où la progression atteint 10% en un an. Avec toutefois un aspect positif : un net ralentissement de cette progression par rapport à la période 2010-2011, durant laquelle le nombre de cessations avait pratiquement doublé.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 55 79 44 52

443876492011

230 entreprises ; 269 Md€ ; 41% du secteur

102 entreprises ; 229 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 2 550 +13,1%

Défaillances d’établissements 126 +9,6%

Cessations d’établissements 1 446 +10,4%

Coefficient de dynamisme 1,6 +2,6%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Pétrole et Hydrocarbures 119 409 49,4

Autres produits énergétiques 94 356 54,2

Electricité 71 044 9,8

Nucléaire 3 485 290,4

Ensemble 288 293 25,3

32 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 33: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ L’analyse montre une progression du chiffre d’affaires de près de 1% entre 2008 et 2011.

Endettement ❘ Le taux d’endettement du secteur, de 18% en 2008, a régulièrement diminué en 2009 et 2010 tendant vers un taux minimum de 16%, avant de connaître un rebond de près de 20% pour atteindre les 19% en 2011.

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA est passé de 11% à 9% entre 2008 et 2011. Le ratio de rentabilité du secteur affiche un recul de 2 points en 2011 par rapport à 2008 avec le plus fort recul affiché par le sous-secteur Pétrole et Hydrocarbures.

BFRE ❘ Le BFR d’exploitation du secteur est en net recul depuis 2008 et représente la troisième meilleure variation par rapport aux autres secteurs. Cela s’explique par les baisses significatives du ratio BFR/CA sur l’ensemble des sous-secteurs. Avec 16 jours, le sous-secteur Pétrole et Hydrocarbures (42% du secteur) améliore sa performance de 31%. L’Electricité (27% du secteur) affiche une amélioration de 25% et le Nucléaire enregistre la meilleure évolution.

DSO ❘ Le DSO global du secteur Energie présente une très légère augmentation (+ 1 jour) sur la période 2008–2011, majoritairement due aux sous-secteurs Autres et Pétrole et Hydrocarbures (83% du secteur en nombre et 74% en volume de CA) qui viennent contrebalancer les améliorations respectives des sous-secteurs Electricité et Nucléaire.

DPO ❘ Le DPO est quant à lui en recul d’un jour par rapport à 2008 malgré un allongement de 8 jours pour les entreprises de plus de 600 M€ de CA. Cette diminution du crédit fournisseurs est la plus marquée sur le sous-secteur Electricité avec 12 jours de moins, suivi par le Nucléaire et le Pétrole et Hydrocarbures (-7 jours).

DIO ❘ La rotation moyenne des stocks pour ce secteur ne marque pas de variation significative et montre une tendance à la stagnation malgré une augmentation comprise entre 4 et 6 jours pour les entreprises de plus de 600 M€ de CA.

ɢ Variation de l’activité et du poids de l’endettement similaires.

ɢ Recul de la rentabilité malgré une diminution du poids du BFR.

ɢ Le BFRE connait un net recul pour l’ensemble des sous secteurs.

ɢ Recul important du taux de risque faible accentué par la filière des autres produits énergétiques dont le taux en risque faible a chuté de 10 points en 4 ans.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

6% 33% 60%

69%27%4%

2011

20112008

19 14

114

-1

23 16

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Electricité

13 16

Autres Nucléaire Pétrole Hydrocarb.

20112008

2429

22 21

Agriculture Négoce

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

20112008

24 2737 36 39 38

30 26

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

20 2124 22 24

20 18 20

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

96 87

133102

31 32

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

AElectricité

44 47

Autres Nucléaire Pétrole Hydrocarb.

20112008

44 42 43 4434 34 32 30

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

93 81121 113

45 39

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Electricité

40 44

Autres Nucléaire Pétrole Hydrocarb.

20112008

33 33 31 3222

26 26 25

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

13 17

29 3125 25

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Distrib. aliment. Distrib. non aliment. Grande Distrib.

20112008

18 1923 23

1621

1714

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

8

2

10

2

11

2

7

1

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

4 4

42

18

-28

1 4 11

ElectricitéAutres Nucléaire Pétrole Hydrocarb.

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

33© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 34: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

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sInformatique et Electronique

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLe secteur Informatique et Electronique représente environ 135 300 entreprises actives en France métropolitaine pour 470 000 salariés.

99% de ces entreprises évoluent dans le sous-secteur Informatique, et plus spécifiquement dans la Programmation et le Conseil en systèmes et logiciels (59%).

L’Ile-de-France capte près de 40% des acteurs, loin devant les régions Rhône-Alpes (10%) et PACA (9%). Près de 93% des entreprises du secteur comptent moins de 10 personnes. Elles sont exploitées à parts égales entre entreprises individuelles et sociétés commerciales (48% chaque).

Les entreprises du secteur totalisent près de 150 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le secteur reste peu concentré, les entreprises de plus de 250 salariés ne représentant que 51% de ce chiffre d’affaires.

II. Coefficient de dynamismePortée par un mouvement de créations toujours soutenu, la population d’entreprises du secteur Informatique et électronique reste en croissance.

Toutefois, le rythme de celle-ci ralentit depuis un an : il y a 12 mois, la disparition d’une entreprise était compensée par la création de 1,6 entité, contre 1,4 fin 2012.

Le secteur reste tiré vers le haut par l’activité Informatique. Parallèlement, depuis décembre 2011, le sous-secteur Electronique perd régulièrement des fonds de commerce et ne renouvelle plus ses entreprises.

Cependant, les résultats notés en fin d’année 2012 montrent une accalmie dans le secteur. Le recul des créations s’amenuise par rapport au résultat relevé fin 2011 (supérieur à 25%). De même pour les cessations qui progressaient de près de 20% à la même période. Seules les défaillances, encore en baisse de 4% fin 2011, repartent à la hausse.

Les entreprises créées entre 2006 et 2011, toujours actives, ont généré près de 47 500 emplois. En regard de ce chiffre, les défaillances mettaient en péril environ 30 600 emplois.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 152 176 59 22

20461591292011

354 entreprises ; 62 Md€ ; 59% du secteur

171 entreprises ; 42 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 18 476 -9,0%

Défaillances d’établissements 1 305 2,7%

Cessations d’établissements 11 648 -0,9%

Coefficient de dynamisme 1,4 -8,5%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Informatique 94 977 3,0

Composants électroniques 10 283 17,3

Ensemble 105 261 3,3

34 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 35: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ La baisse moyenne d’activité enregistrée par le secteur (-4% à périmètre constant) est essentiellement due à l’activité Informatique (91% du CA) et vient masquer une amélioration de 6% du marché des Composants électroniques.

Endettement ❘ Le poids de la dette est stable avec un taux moyen à 10%. Il augmente de 12% à 15% pour le marché des Composants électroniques et recule de 2 points pour celui de l’Informatique, atteignant 9%.

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA 2011 (6% en moyenne) est en légère hausse (+2 points) et se combine à un ratio de rentabilité économique en recul de près d’un point par rapport à 2008, pour atteindre 8%.

BFRE ❘ Le secteur montre une très légère amélioration de son BFRE (entre 1 et 2 jours), avec une moyenne de 17 jours. L’amélioration est plus marquée pour le secteur des Composants (-3 jours).

DSO ❘ Principal facteur de cette amélioration du BFR sectoriel, le DSO du secteur (82 jours) affiche une amélioration globale (-8 jours) quels que soient les tranches de CA ou les sous-secteurs étudiés. Le crédit clients reste néanmoins à des niveaux élevés dans l’Informatique au regard des normes en vigueur.

DPO ❘ Venant affaiblir les performances d’amélioration de cash liées à la diminution du crédit clients, le crédit fournisseurs diminue quant à lui en moyenne de 7 jours avec un DPO passant de 91 à 84 jours de CA.

DIO ❘ Les rotations de stocks n’enregistrent pas de variation particulière avec une moyenne à 18 jours. Les Composants électroniques marquent la plus forte variation (+6 jours) liée à la nécessité des entreprises de faire face aux approvisionnements plus incertains sur un marché difficile.

ɢ Baisse moyenne de la croissance principalement due à l’ informatique.

ɢ Leger recul de la rentabilité combinée à une faible hausse du poids du BFR.

ɢ Légère amélioration du BFRE grâce aux améliorations portées sur le crédit clients.

ɢ Stagnation du niveau de risque en 4 ans avec une répartition homogène entre les notions de risque faible et risque moyen.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

9% 42% 49%

44%40%16%

2011

20112008

57 54

13 12

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Composants électro. Informatique

20112008

1215

119

Composants électro. Informatique

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

20112008

20 18 19 20

12

4

14 15

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

8 913

1012 11 12 12

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

71 62

93 85

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

AComposants électro. Informatique

20112008

9987 89 82 81 73 69 68

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

8876

91 85

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Composants électro. Informatique

20112008

10085 88 87 87 80

64 59

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

70 75

10 10

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Composants électro. Informatique

20112008

17 17 1517

17 20 16 15

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

6

107 6

3

7

0

12

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

21

4 49

Composants électro. Informatique

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

35© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 36: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

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sMédias et Loisirs

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLe secteur Médias et Loisirs est composé d’environ 510 000 entreprises. La région Ile-de-France concentre à elle seule près de 140 000 entreprises du secteur.

Sur le seul sous-secteur Spectacle et activités récréatives sont comptabilisées près de 445 000 entités, soit 87% du secteur.

A l’instar des résultats nationaux, le tissu économique est composé à 99% de TPE employant 15% du total des effectifs. Les effectifs restants sont répartis entre les PME et les grandes entreprises avec des parts respectives de 10% et 75%. La pérennité des établissements du secteur est relativement élevée puisque près de 42% des entreprises ont plus de 10 ans d’ancienneté.

Le secteur représente un chiffre d’affaires de 64 milliards d’euros. Les Spectacles et activités récréatives représentent à peu près 37% du chiffre d’affaires global du secteur, suivis par la Production musicale, cinématographique et de télévision ainsi que la Presse et édition, avec respectivement 32% et 31%.

II. Coefficient de dynamismeEn deux ans, le coefficient de dynamisme des Médias et Loisirs ne cesse de ralentir. A fin 2010, le rapport entre les créations et les disparitions d’entreprises (cessations et défaillances) était de 2,7 contre 2 fin 2012. Ce recul s’explique par un ralentissement des créations.

C’est principalement le sous-secteur Presse et édition qui enregistre une baisse des créations, avec -9% sur un an.

Dans le même temps, le sous-secteur Production musicale, cinématographique et de télévision est confronté également à une diminution des créations (-1%) et à une augmentation des cessations (+17%). Le constat est similaire pour ces deux sous-secteurs : baisse des ventes pour la presse, diminution des recettes publicitaires et surtout concurrence d’Internet.

Enfin, le sous-secteur du Spectacle et des activités récréatives enregistre une augmentation de son coefficient de dynamisme (+7%) grâce au recul des cessations d’entreprises (-15%) et des défaillances (-2%), et ce malgré une baisse des créations (-10%).

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 82 100 20 7

71093642011

174 entreprises ; 43 Md€ ; 50% du secteur

102 entreprises ; 25 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 27 639 -8,6%

Défaillances d’établissements 1 583 -5,0%

Cessations d’établissements 12 149 -9,0%

Coefficient de dynamisme 2 -0,1%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Spectacle et activités récréatives 23 587 2,1

Production musicale, cinématographique et de télévision 20 750 2,0

Presse et édition 19 617 2,1

Ensemble 63 954 2,1

36 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 37: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ L’analyse à périmètre constant n’affiche pas de progression particulière de l’activité pour ce secteur. On noterait plutôt même un recul pour l’activité Presse et édition.

Endettement ❘ Le niveau de la dette du secteur oscille entre 11% et 12% sans afficher de changement significatif à l’exception de la Production musicale, cinématographique et de télévision qui voit son niveau de dette reculer de 2 points pour s’aligner avec le ratio moyen du secteur.

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA est passé de 4% à 5% tandis que le ratio de rentabilité économique progresse de 16% à 17%. On observe peu de variations, mais il existe de fortes disparités au sein du secteur avec un ratio de rentabilité économique à 29% pour la Musique tandis que la Presse et les Spectacles sont à respectivement 11% et 5%.

BFRE ❘ La dégradation du BFRE en jours concerne principalement les entreprises liées à la Presse et édition qui voient leur ratio augmenter de 9 jours alors que les entreprises liées au divertissement s’améliorent sensiblement avec un BFRE négatif témoignant des ressources d’exploitations dégagées par les Spectacles.

DSO ❘ Le niveau moyen du crédit clients évolue entre 74 et 79 jours en 2011 et n’offre pas de variation particulière, si ce n’est pour les entreprises de moins de 50 M€ et de plus de 600 M€ de CA, qui gagnent respectivement 6 et 12 jours de CA sur leur DSO.

DPO ❘ Le crédit fournisseurs raccourcit quant à lui en moyenne de 2 jours, portant le DPO moyen à 86 jours. Cette dégradation concerne principalement les entreprises du secteur Production musicale, cinématographique et de télévision (-11 de DPO).

DIO ❘ Le ratio de rotation des stocks n’offre pas de variation particulière avec un DIO stable à 16 jours, en légère amélioration pour les entreprises de plus de 200 M€ de CA ; il est stable pour les sous-secteurs à l’exception de la Presse et édition qui affiche une augmentation de 5 jours.

ɢ Activité stable malgré le recul de la presse et l’édition.

ɢ Ratios BFR/CA et rentabilité économique quasiment stables mais disparates.

ɢ Légère dégradation du BFRE notamment pour la presse et l’édition.

ɢ La filière production est jugée la plus risquée avec un taux en risque élevé de 20%.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

16% 44% 40%

44%42%14%

2011

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615 10 3

-29 -33

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Presse Edition Mus. ciné TV Spectacles

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

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69 71

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

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37© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 38: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

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sMétaux

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLe secteur des Métaux compte, fin 2012, un peu plus de 20 000 entreprises salariant près de 355 000 employés. Les sociétés commerciales représentent 70% de l’ensemble de ces entreprises et dégagent 85 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur la dernière année (soit 2% du chiffre d’affaires national).

L’activité du secteur est soutenue par les PME et les grandes entreprises. Ces dernières, représentant 15% des entreprises du secteur, réalisent près de 85% du chiffre d’affaires et emploient la même part de salariés.

En volume et valeur, le sous-secteur Travail des métaux est le plus important avec plus de 85% des entreprises et près de la moitié du chiffre d’affaires. En valeur seulement, la Sidérurgie reste un poids lourd de l’économie du secteur grâce à un chiffre d’affaires moyen 7 fois supérieur à celui de l’ensemble des entreprises du secteur.

II. Coefficient de dynamismeEn deux ans, le tissu d’entreprises du secteur des Métaux demeure relativement stable avec un coefficient de dynamisme compris entre 1,2 et 1,0.

Toutefois, dans le détail, le renouvellement du tissu est plus dynamique pour le sous-secteur de la Sidérurgie avec un coefficient de dynamisme de 2,2 en 2012 contre seulement 1,1 en 2011. Fin 2012, le nombre de créations de ce sous-secteur augmente en effet de près de 20% après une forte diminution fin 2011 (-48%). L’arrivée sur le marché français de producteurs de niche semble répondre aux besoins actuels de pays émergents qui ne bénéficient pas encore d’une technicité à forte valeur ajoutée pour la fabrication d’acier et se retournent donc vers le savoir-faire européen.

Concernant les défaillances, le secteur des Métaux enregistre une baisse de 14% en un an accompagnée par un recul du volume d’emplois menacés (5 188 en 2012 contre 8 174 fin 2011).

Les situations diffèrent selon le sous-secteur étudié. Pour la seule activité de la Métallurgie (8% des défaillances du secteur), une progression des défaillances de plus de 10% est enregistrée en un an.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 166 215 45 20

10331591332011

335 entreprises ; 43 Md€ ; 50% du secteur

141 entreprises ; 25 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 1 276 -12,5%

Défaillances d’établissements 463 -14,1%

Cessations d’établissements 859 -1,2%

Coefficient de dynamisme 1,0 -6,8%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Travail des métaux 41 916 4,3

Métallurgie 26 797 22,0

Sidérurgie 16 369 54,2

Ensemble 85 081 7,5

38 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 39: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ Le secteur des Métaux enregistre un recul de son activité de -5%, la Sidérurgie étant particulièrement touchée (-14%), suivie dans une moindre mesure par la Métallurgie (-4%) et le Travail des métaux (-2%).

Endettement ❘ Le niveau de dette du secteur reste stable à 17% et ne marque pas de variation significative.

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA reste stable à 13% et n’affiche une variation significative que pour les entreprises de plus de 600 M€ de CA qui voient leur ratio progresser de 7 points, passant ainsi au-dessus de la moyenne du secteur avec 16%. Parallèlement, le ratio de rentabilité perd 2 points et passe à 4% en 2011 pour l’ensemble du secteur ; la plus forte baisse concerne la Sidérurgie, initialement à 9%.

BFRE ❘ Le secteur affiche cependant un BFR d’exploitation de 47 jours de CA, en amélioration de 2 jours par rapport à 2008. Alors que l’activité de Travail des métaux voit son BFRE grimper de 5 jours pour atteindre 53 jours de CA, la Métallurgie et la Siderurgie améliorent leurs ratios de 6 et 12 jours pour descendre respectivement à 38 et 48 jours de CA.

DSO ❘ Le ratio du crédit clients enregistre une diminution de 2 jours, atteignant 59 jours de CA en 2011. Cette baisse est la plus significative pour l’activité de Métallurgie qui gagne 6 jours de DSO.

DPO ❘ Le crédit fournisseurs se positionne à 63 jours de CA. L’évolution est relativement stable au niveau des sous-secteurs mais la réduction du crédit fournisseurs est plus concentrée sur les entreprises de moindre taille tandis que les plus importantes parviennent à allonger leur DPO de près de 12 jours.

DIO ❘ Les niveaux de stocks du secteur paraissent stables avec une rotation moyenne de 51 jours de CA, en diminution de 1 jour par rapport à 2008. Seul le domaine de la Métallurgie montre un recul plus important avec 3 jours.

ɢ Net recul de l’activité pour l’ensemble des sous secteurs.

ɢ Détérioration de la rentabilité malgré un poids du BFR stable.

ɢ Le BFRE en légère amélioration grâce à une meilleure gestion des comptes clients.

ɢ Net glissement du risque faible vers le risque moyen en 4 ans. La sidérurgie est à surveiller avec un taux en risque élevé de 18%.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

11% 50% 39%

53%38%9%

2011

20112008

44 38

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Metallurgie Sidérurgie Travaux des métaux

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18 17 19 1815 16

Metallurgie Sidérurgie Travaux des métaux

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20112008

5245 47 50 45

3752 56

BFRE

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

16 14 1619 18 20 21 19

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

51 4560 59

68 69

DSO

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AMetallurgie Sidérurgie Travaux des métaux

20112008

66 59 60 61 54 5645 41

DSO

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

52 5161 62

73 72

DPO

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Metallurgie Sidérurgie Travaux des métaux

20112008

66 64 64 63 60 60 58 60

DPO

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

47 4466 67

51 52

DIO

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n jo

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Metallurgie Sidérurgie Travaux des métaux

20112008

50 54 52 49 5542

6072

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

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Metallurgie Sidérurgie Travaux des métaux

Répa

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39© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 40: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

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sMoyens de transport

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurEn France métropolitaine, près de 129 700 entreprises actives et environ 869 300 salariés sont recensés pour le secteur des Moyens de transport. Le secteur est plutôt concentré avec 62% du chiffre d’affaires réalisé par les entreprises de plus de 250 salariés.

Le sous-secteur Automobile reste prépondérant (91% des acteurs, construction et négoce confondus). L’activité reste moins concentrée que d’autres sur le territoire, les régions Ile-de-France, PACA et Rhône-Alpes cumulant seulement 38% des intervenants. Les cinq régions suivantes représentent 26% du secteur.

89% des entreprises présentes salarient moins de 10 personnes (tissu important de revendeurs et réparateurs automobiles). 63% des intervenants exploitent en sociétés commerciales.

En chiffre d’affaires cumulé, les entités génèrent 372,5 milliards d’euros dont 87 % par le seul sous-secteur Automobile.

II. Coefficient de dynamismePorté par des créations d’entreprises supérieures aux disparitions, le tissu économique des Moyens de transport reste en croissance. Néanmoins, le rythme ralentit depuis un an : il y a 12 mois, la disparition d’une entreprise était compensée par la création de 1,5 entité.

Malgré les restructurations engagées, le coefficient de dynamisme de l’Automobile se situe au même niveau que celui de l’ensemble du secteur. La Construction navale ainsi que la Construction aéronautique et spatiale maintiennent difficilement leurs populations d’entreprises. Les Autres moyens de transports terrestres décroissent et ne renouvellent plus leur population d’entreprises depuis le 3e trimestre 2012.

L’activité Aéronautique et spatiale enregistre le plus fort recul de créations (-32%) ainsi que la plus forte hausse des défaillances (multipliées par 5). La palme des cessations revient à l’Automobile, où elles progressent de près de 10% en un an. Ce dernier secteur paye également le plus lourd tribut face à la crise, avec 87% des faillites enregistrées en 2012.

70 000 emplois ont été générés par les créations d’entreprises entre 2006 et 2011 quand 34 100 postes de travail étaient menacés par les défaillances sur la même période.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 484 356 74 58

45563324322011

865 entreprises ; 244 Md€ ; 65% du secteur

481 entreprises ; 141 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 14 376 -0,6%

Défaillances d’établissements 2 373 10,6%

Cessations d’établissements 8 235 9,3%

Coefficient de dynamisme 1,4 -9,3%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Automobile 325 475 7,4

Construction aéronautique et spatiale 32 541 109,2

Autres moyens de transports terrestres 9 188 3,2

Construction navale 5 280 4,7

Ensemble 372 483 7,8

40 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 41: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ Le secteur montre un recul de son volant d’affaires de 1% entre 2008 et 2011, qui concerne principalement les domaines de l’Automobile et de la Construction navale avec respectivement -2% et -3%, ainsi que les entreprises de plus de 600 M€ de CA (-2%).

Endettement ❘ Le taux d’endettement (21%) recule de 2 points pour l’Automobile et la Construction Aéronautique et spatiale mais il augmente pour la Construction navale (jusqu’à 40% pour certaines entreprises).

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA est stable à 10% avec un ratio de rentabilité économique en léger recul de 1 point, atteignant 3% en 2011. L’exception reste la Construction navale avec un BFR/CA qui augmente de 5 points pour atteindre 29%, parallèlement au ratio de rentabilité économique qui perd 8 points pour un résultat négatif en 2011.

BFRE ❘ Avec une moyenne de 34 jours de CA, le BFRE ne montre pas d’évolution notable. Principal acteur du secteur, l’Automobile reste figée à 33 jours de CA. Cependant le ratio a été considérablement diminué (-20 jours) dans le domaine de la Construction aéronautique et spatiale (10% du CA secteur).

DSO ❘ Le DSO recule de 3 jours pour atteindre 36 jours de CA. Ce recul est principalement porté par le secteur Automobile tandis que la Construction aéronautique et spatiale ainsi que la Construction navale voient leur DSO dériver de plus de 10 jours.

DPO ❘ Le crédit fournisseurs augmente d’un jour pour atteindre 59 jours de DPO, reflet de la performance de l’Automobile avec un DPO à 58 jours, en amélioration de 3 jours par rapport à 2008. Les autres sous-secteurs montrent à l’inverse un recul du crédit fournisseurs avec une dégradation du DPO oscillant entre 8 et 16 jours.

DIO ❘ La rotation des stocks est moins rapide de 5 jours (DIO à 57 jours) à l’exception de la Construction aéronautique et spatiale qui enregistre une accelération de 11 jours (DIO à 96 jours). La construction navale marque la moins bonne performance du secteur.

ɢ Recul de l’activité pour l’Automobile et la Construction navale.

ɢ Ratio de rentabilité économique en léger recul tandis que le ratio BFR/CA reste quasiment stable.

ɢ Les jours de BFRE sont quasiment stables.

ɢ Forte progression du risque moyen au détriment du risque faible à l’exception de la Construction aéronautique via une stabilité du taux en risque faible de 59%.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

10% 57% 33%

59%32%9%

2011

20112008

33 3357

3721 26

BFRE

moy

en e

n jo

urs

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A

Auto. Cons. aéron et spatialeAutres Cons. navale

5367

20112008

23 21

11 1016 17

Auto. Cons. aéron et spatialeAutres Cons. navale

9

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Evol

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20112008

36 34 34 3726 28

2214

BFRE

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A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

22 2024 22 21 19 17 16

Evol

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

35 33

7456

93 105

54 67

DSO

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AAuto. Autres Cons. aéron et spatiale Cons. navale

20112008

30 2845 40

57 51 5160

DSO

moy

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A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

55 58 63 65

99 90 9881

DPO

moy

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de C

A

Auto. Autres Cons. aéron et spatiale Cons. navale

20112008

54 58 62 58 68 68 63 63

DPO

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

50 55 65 70

107 96

4963

DIO

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de C

A

Auto. Autres Cons. aéron et spatiale Cons. navale

20112008

58 6351 55

40 35 32 37

DIO

moy

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de C

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

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.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

10

3

126

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1Auto. Cons. aéron et spatialeAutres Cons. navale

19

3

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41© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 42: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

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sPharmacie

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurEn France métropolitaine, le secteur Pharmacie compte environ 27 600 entreprises actives pour 229 400 salariés.

87% de ces acteurs sont des Officines de détail, 11% des Grossistes et répartiteurs, les 2% restants des fabricants.

21% de ces intervenants sont en Ile-de-France, les régions PACA et Rhône-Alpes concentrant près de 20%.

91% du tissu étudié emploient moins de 10 salariés. 65% des entreprises du secteur sont exploitées en sociétés commerciales contre 33% en entreprises individuelles.

Les entreprises de la Pharmacie représentent un chiffre d’affaires de l’ordre de 111 milliards d’euros.

62% de cette activité sont captés par les entreprises de plus de 250 salariés, dont les « majors » de la Pharmacie produisant ou commercialisant en France.

II. Coefficient de dynamismeLe dynamisme du secteur Pharmacie (production et distribution) plonge en 2012. Entre restructurations des poids lourds internationaux et contraintes des politiques de santé, le secteur n’attire plus de nouvelles entités.

Fin 2011, le coefficient de dynamisme était de 0,9 : il a donc perdu 0,4 points en un an.

Les créations de fonds de commerce ont été divisées par deux en 2012, indicateur de la faible attractivité autant que de la maturité du marché.

Rappelons qu’en 2012, pour la première fois, la consommation de médicaments a baissé en France.

Si le niveau des défaillances reste faible, en revanche, le nombre de cessations sans reprise de fonds, dans la distribution en particulier, plombe le secteur.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 65 116 41 28

2842115552011

240 entreprises ; 74 Md€ ; 69% du secteur

151 entreprises ; 48 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 600 -52,5%

Défaillances d’établissements 153 4,1%

Cessations d’établissements 1 118 -13,1%

Coefficient de dynamisme 0,5 -46,5%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Industrie pharmaceutique 43 906 194

Grossistes et répartiteurs 52 045 27,4

Officines 14 975 1,8

Ensemble 110 925 10,6

42 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 43: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ Le secteur affiche une progression de son volant d’affaires de 0,7% à 3,1% entre 2008 et 2011 et démontre ainsi sa résilience face aux conditions économiques.

Endettement ❘ La progression de 9% à 11% du taux d’endettement illustre les efforts d’investissements, dans un contexte où le coût élevé de développement des molécules et la concurrence accrue sur le marché des génériques sont de mise. Cette croissance de l’endettement tend également à montrer le maintien d’une politique de rémunération attrayante.

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA a augmenté en moyenne de 1,3% sur la période pour atteindre un niveau proche des 16%. Le ratio de rentabilité économique connaît parallèlement une variation de 1,7% parvenant à un taux moyen de 6,7%.

BFRE ❘ Avec une moyenne située entre 43 et 49 jours de CA, le ratio 2011 du BFRE Pharmacie connaît une dégradation de 7% à 10%. Les sociétés de moins de 200 M€ de CA sont les plus touchées par cet accroissement de leur besoin en financement d’exploitation.

DSO ❘ Si le DSO semble n’avoir été dégradé que de 2 jours (58 à 60 jours), cette dérive s’accentue à périmètre constant et avoisine les 7%, avec un maximum de près de 24% pour les entreprises de 30 à 50 M€ de CA. Pour cette tranche néanmoins, les performances de 29 jours de DSO restent meilleures que celles des entreprises des tranches supérieures.

DPO ❘ Le ratio du crédit fournisseurs semble peu évoluer et se stabilise aux alentours de 65 jours. Mais l’analyse à périmètre constant montre une progression moyenne de près de 11% du crédit fournisseurs.

DIO ❘ Les stocks constituent le point d’explication principal à la progression du BFRE des entreprises du secteur. Le DIO a augmenté en moyenne de 13% et de près de 27% à périmètre constant, ce qui traduit un allongement de la rotation des stocks de 4 à 6 jours.

ɢ Progression de l’activité et de l’endettement témoins de l’effort d’investissement du secteur.

ɢ Rentabilité économique en recul tandis que le ratio BFR/CA augmente.

ɢ L’allongement de la rotation des stocks détériore le BFRE.

ɢ Stagnation du niveau de risque dans son ensemble malgré une légère progression du taux en risque élevé.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

7% 33% 60%

60%34%6%

2011

20112008

46 49

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Pharmacie

20112008

14 14

Pharmacie

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

20112008

5243 43

5647

40 4049

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

17 16 14 13 11 1310

14

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

65 66

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

APharmacie

20112008

70 72 66 66 62 6352 56

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

71 70

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Pharmacie

20112008

78 78 70 69 68 68 64 61

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

39 41

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Pharmacie

20112008

4552

38 37 35 40 36 37

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

13

6

20

8

16

7

14

6

Répa

rtiti

on C

A (m

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mul

.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

17

7

Pharmacie

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

43© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 44: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

teur

sProduits minéraux et Chimie

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurEn mars 2013, 15 000 entreprises actives, employant 315 200 salariés, sont recensées dans le secteur, dont 33% dans la Chimie, 28% dans le Plastique et Caoutchouc, 19% dans les Céramiques et 12% dans le Verre.

Les seuls secteurs Chimie et Plastique et Caoutchouc représentent 82% des effectifs.

Le secteur reste peu concentré géographiquement : l’Ile-de-France et la région Rhône-Alpes représentent chacune environ 15% des acteurs ; la région PACA suit de près avec 10%.

72% des intervenants emploient moins de 10 salariés. 64% des professionnels recensés exploitent des sociétés commerciales.

Les entreprises du secteur totalisent un chiffre d’affaires de 106 milliards d’euros, dont 69 % sont captés par la seule activité de la Chimie, l’activité Plastique et Caoutchouc en générant 21%.

51% de ce chiffre d’affaires est réalisé par les entreprises de plus de 250 salariés.

II. Coefficient de dynamismeLa faiblesse des créations dans le secteur Produits minéraux et Chimie, essentiellement industriel, ne permet pas en 2012 d’y renouveler la population d’entreprises, et le décrochage s’accentue au dernier trimestre 2012.

Dépendant de la bonne santé du BTP et des Moyens de transport, ce secteur est sous contrainte en 2012, en particulier pour les sous-secteurs Chimie, Plastique et Caoutchouc. A l’inverse, le secteur du Verre a mieux résisté.

En 2012, les créations d’entreprises dans le Plastique et Caoutchouc ont reculé de 18% et dans les Céramiques de 12%.

Ce dernier sous-secteur enregistre également une hausse de 30% des défaillances. Côté cessations, la Chimie progresse de 17,7%.

Les entreprises toujours actives créées entre 2006 et 2011 ont généré 27 000 emplois contre 21 400 emplois menacés par les faillites sur la même période.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 208 265 68 19

1572221722011

470 entreprises ; 74 Md€ ; 69% du secteur

226 entreprises ; 48 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 645 -9,4%

Défaillances d’établissements 159 -9,1%

Cessations d’établissements 520 -5,3%

Coefficient de dynamisme 0,9 -3,4%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Chimie 73 336 24,5

Plastique et Caoutchouc 22 652 8,4

Verre 6 168 10,2

Autres produits chimiques 2 736 6,4

Céramiques 1 087 3,4

Ensemble 105 979 15,1

44 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 45: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ Le secteur enregistre un volant d’affaires relativement stable avec une progression à périmètre constant de 2% sur le marché des Céramiques et 1% pour la Chimie et le Plastique et Caoutchouc. Le marché du Verre recule quant à lui de 3%.

Endettement ❘ Si l’activité reste relativement stable, l’endettement du secteur est en recul de 2 points pour un taux moyen à 17%. L’ensemble des sous-secteurs est au niveau de la moyenne, exception faite du Verre affichant un taux moyen à 23%.

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA progresse d’un point pour atteindre 15% (près de 30% toutefois pour le secteur du Verre) tandis que la rentabilité économique reste stable (8%).

BFRE ❘ Avec 43 jours de CA, le ratio du BFRE évolue peu. On relève cependant une augmentation du ratio pour les entreprises de plus de 200 M€ traduisant une légère dérive de leur BFRE. A l’inverse, l’industrie du Verre parvient à améliorer son BFRE dans un contexte d’activité en recul.

DSO ❘ Le ratio du crédit clients recule de 4 jours en moyenne sur l’ensemble du secteur avec un DSO à 59 jours de CA, qui concerne l’ensemble des entreprises à l’exception de celles réalisant plus de 600 M€ de CA. Les sous-secteurs montrent des améliorations significatives en réduisant leur crédit clients de 1 à 12 jours pour atteindre des niveaux de DSO en accord avec les lois LME, à l’exception des domaines de la Chimie et des Céramiques qui en sont néanmoins proches.

DPO ❘ Le secteur perd 2 jours de crédit fournisseurs avec un DPO à 62 jours de CA. Seules les entreprises de plus de 600 M€ parviennent à augmenter légèrement leur crédit fournisseurs. Certains secteurs comme les Céramiques et le Verre peuvent encore perdre de 10 à 13 jours.

DIO ❘ La rotation des stocks s’est faite plus lentement avec une augmentation de 4 jours, pour un DIO à 45 jours de CA. C’est particulièrement le cas des Céramiques et du Verre avec un DIO atteignant respectivement 87 et 62 jours de CA.

ɢ Stabilité relative de la croissance de l’activité et du taux d’endettement.

ɢ Ratio de rentabilité économique stable tandis que le ratio BFR/CA en légère hausse.

ɢ BFRE en jours relativement stable sur la période.

ɢ Glissement du risque faible vers le risque moyen. La filière Chimie est jugée la moins risquée avec un taux en risque faible supérieur à 50%. A l’inverse la filière Verre est à surveiller.

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

8% 46% 46%

53%39%9%

2011

20112008

59 5944 44 39 38 39 36

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Céram.

* la partie Autres n’a pas été représentée

Chimie Plastique Verres

20112008

1216 18 16

2016

22 23

Céram.

* la partie Autres n’a pas été représentée

Chimie Plastique Verres

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

20112008

47 49 44 4031 35 35

47

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

19 18 1915 17 17 19 20

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

7663 62 61 65 57 66 57

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

ACéram.

* la partie Autres n’a pas été représentée

Chimie Plastique Verres

20112008

66 61 65 61 57 5339 46

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

83 7361 60 68 64 72 70

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Céram.

* la partie Autres n’a pas été représentée

Chimie Plastique Verres

20112008

54 58 62 58 68 68 63 63

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

7687

39 42 40 41 5062

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Céram.

* la partie Autres n’a pas été représentée

Chimie Plastique Verres

20112008

45 4841 44

38 40

24

39

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

15

6

15

6

14

5

13 13

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

17

514

613

6

29

8

Céram.

* la partie Autres n’a pas été représentée

Chimie Plastique Verres

Répa

rtiti

on C

A (m

€ cu

mul

.)

45© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 46: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

teur

sServices aux entreprises

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurDans le secteur des Services aux entreprises, les entreprises individuelles occupent une place importante avec une part de 44% contre 31% pour les sociétés commerciales.

99% des entreprises recensées sont des TPE, employant 24% des salariés du secteur.

De leur côté, les PME concentrent 26% des salariés pour 1% des entreprises. Tandis que les grandes entreprises comptent pour 0,1% des entreprises et 50% des salariés.

En nombre d’entreprises, le podium régional est occupé par l’Ile-de-France (37% des entreprises), suivie de PACA (10%) et Rhône-Alpes (10%).

Les Services aux entreprises cumulent un chiffre d’affaires de 216 milliards d’euros. L’Ile-de-France reste le premier contributeur à ce résultat avec 65% du chiffre d’affaires, devant Rhône-Alpes avec 10%. Pour ce qui est de la taille des entreprises en chiffre d’affaires, les grandes entreprises occupent une place majeure (45%), suivies des TPE (29%) et des PME (26%).

II. Coefficient de dynamismeLe secteur des Services aux entreprises enregistre une diminution de son coefficient de dynamisme, le recul semblant s’accélérer depuis fin 2010. La forte baisse d’attractivité est caractérisée par la diminution des créations d’entreprises et renforcée par une augmentation des défaillances.

A partir de janvier 2009, date de mise en place du statut d’auto-entrepreneur, les créations d’entreprises dans le secteur avaient explosé. Mais depuis le début de l’année 2011, on constate une forte diminution. Le nombre de créations connaît une baisse de 35% entre fin 2010 et 2012, passant de 117 256 à 76 397 entités. Cet essoufflement du statut d’auto-entrepreneur s’inscrit dans de nouvelles obligations légales plus contraignantes depuis janvier 2011.

En ce qui concerne les cessations, elles se sont accélérées dans les sous-secteurs de la Publicité et Communication (+10%) et Agences d’intérim (+10%).

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 238 309 59 18

17552772172011

566 entreprises ; 84 Md€ ; 39% du secteur

268 entreprises ; 46 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 76 397 -15,3%

Défaillances d’établissements 5 690 +2,9%

Cessations d’établissements 47 104 -1,1%

Coefficient de dynamisme 1,4 -14,7%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Autres activités de services aux entreprises 127 949 1,9

Activités juridiques, comptables et gestion 36 704 0,7

Agences d’intérim 26 818 10,2

Publicité et Communication 24 911 1,7

Ensemble 216 382 1,6

46 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 47: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ Le secteur montre une progression de son chiffre d’affaires de 3%. Les Activités juridiques, comptables et gestion, les Agences d’interim et la Publicité et Communication ne représentent que 44% du volume échangé en 2011 et affichent une activité respectivement en recul de 1%, 4% et 8% entre 2008 et 2011.

Endettement ❘ Le niveau d’endettement moyen du secteur reste stable à 9%.

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA connaît une amélioration de 16 points sur la période pour un taux moyen de 30%. Ce taux est en diminution sur l’ensemble des sous-secteurs à l’exception des Activités juridiques, comptables et gestion en hausse de 20%. Agences d’interim et Publicité et Communication s’améliorent d’un point seulement avec des ratios respectifs à 6% et 2%. Le ratio de rentabilité économique perd quant à lui 1 point atteignant un taux moyen de 5%.

BFRE ❘ Le BFR d’exploitation du secteur augmente de 2 jours en moyenne pour atteindre 17 jours de CA. La plus forte augmentation concerne les Activités juridiques, comptables et gestion ainsi que la Publicité et Communication (+8 jours).

DSO ❘ Le DSO du secteur voit le crédit clients réduit de 1 jour en moyenne avec un ratio à 97 jours. Cette amélioration semble commune à l’ensemble des sous-secteurs et atteint parfois 7 jours de réduction du crédit clients.

DPO ❘ Les améliorations portées sur le crédit clients semblent néanmoins contrebalancées par la réduction globale du crédit fournisseurs : en effet, les sous-secteurs enregistrant des DPO en baisse, parfois jusqu’à 15 jours, portent le ratio moyen du secteur de 94 à 91 jours de CA.

DIO ❘ La faible variation dans les rotations des stocks (11 jours de DIO maximum) est également un facteur contribuant à l’augmentation du BFRE de ce secteur.

ɢ Progression du chiffre d’affaires et niveau d’endettement stable.

ɢ Léger recul de la rentabilité économique face au ratio BFR/CA qui s’améliore significativement.

ɢ Jours de BFRE en légère augmentation du fait de la réduction globale du crédit fournisseurs.

ɢ Légère progression du risque avec une hausse du taux du risque moyen au détriment du risque faible. Surveillance conseillée pour la filière de la publicité avec un taux de 15% en risque élevé.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

12% 48% 40%

50%40%10%

2011

20112008

10

18 18 20

2

10

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Jur. Compt. Gest. Interim

20 19

Autres Pub. et Comm.

20112008

912

8 710

8

Jur. Compt. Gest. Interim Autres

8 8

Pub. et Comm.

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

20112008

16 1519 21

-4

137 4

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

10 9 9 9 86

12 12

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

104 10375 71

98 97

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

AJur. Compt. Gest. Interim Autres

103 100

Pub. et Comm.

20112008

92 96 106 9984 94 88 87

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

85 8671

56

94 93

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Jur. Compt. Gest. Interim Pub. et Comm.

11098

Pub. et Comm.

20112008

89 87100 95

84 83 8193

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

9 9

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10 11

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Jur. Compt. Gest. Interim Autres

2 2

Pub. et Comm.

20112008

810

7 810

86 6

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

174

51

6

-11

5 5 6

Répa

rtiti

on C

A (m

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.)De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

29

8 6 2 2 5

Jur. Compt. Gest. Interim

40

4

Autres Pub. et Comm.

Répa

rtiti

on C

A (m

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mul

.)

47© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 48: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

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sServices aux particuliers

I. Chiffres clés du secteurLe secteur Services aux particuliers compte près de 550 000 entreprises, dont 50% sont des entreprises individuelles et 44% des sociétés commerciales.

Le tissu économique est composé de 99% de TPE et de 1% de PME.

Le secteur totalise un chiffre d’affaires de 81 milliards d’euros (entreprises ayant déclaré un bilan) dont 86% sont réalisés par les entreprises du Tourisme.

Les TPE réalisent plus de la moitié du chiffre d’affaires global.

Les PME et les grandes entreprises représentent respectivement 25% et 21% du chiffre d’affaires des Services aux particuliers.

D’un point de vue régional, l’Ile-de-France concentre le chiffre d’affaires du secteur, avec 37 milliards d’euros. Derrière, PACA et Rhône-Alpes génèrent un chiffre d’affaires de respectivement 7 milliards et 6 milliards d’euros.

II. Coefficient de dynamismeLe coefficient de dynamisme du secteur des Services aux particuliers est légèrement plus faible que la moyenne nationale avec 1,4. Le secteur reste malgré tout en croissance, du fait d’un niveau de créations supérieur aux disparitions d’entreprises.

L’ensemble du secteur enregistre une baisse de ses créations de 13% et une augmentation de 5% de ses défaillances sur un an.

Le sous-secteur Tourisme baisse de 12% pour les créations et augmente de 5% pour les défaillances. Le sous-secteur Autres activités de services aux particuliers connaît la plus forte baisse des créations (-14%) et une forte hausse des défaillances (6%).

Comme pour les Services aux entreprises, le secteur des Services aux particuliers bénéficie d’une embellie de créations entre 2009 et 2011 grâce au statut d’auto-entrepreneur. Le nombre de créations diminue de 30% entre fin 2010 et 2012, passant de 79 750 entités à 55 609 entités.

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 55 609 -13,0%

Défaillances d’établissements 9 684 +5,0%

Cessations d’établissements 40 628 -5,4%

Coefficient de dynamisme 1,1 -9,7%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Tourisme 69 589 0,8

Autres activités de services aux particuliers 11 757 0,3

Ensemble 81 346 0,6

48 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 71 80 22 5

62067692011

162 entreprises ; 21 Md€ ; 26% du secteur

72 entreprises ; 11 Md€ (périmètre constant)

Page 49: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

III. Performance cashCA ❘ Le secteur affiche une progression de CA de 3% entre 2008 et 2011 plus particulièrement de 2% pour le secteur du Tourisme.

Endettement ❘ Le niveau de dette du secteur est stable depuis 2008 avec un taux moyen à 15%.

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA 2011 reste négatif tout en s’améliorant de 9 points pour un taux à -10%, tandis que le ratio de rentabilité economique moyen stagne à 8%.

BFRE ❘ Depuis 2008, le BFR d’exploitation est en recul de 6 jours et affiche un BFR négatif ramené à 11 jours en 2011. Cette baisse de performance semble toucher l’ensemble des entreprises à l’exception des sociétés entre 200 M€ et 600 M€ de CA, qui enregistrent une amélioration moyenne de 12 jours pour atteindre un ratio BFRE négatif de 16 jours.

DSO ❘ Le crédit clients du secteur ne marque pas de variation particulière et stagne avec un DSO à 36 jours de CA.

DPO ❘ Le crédit fournisseurs affiche en revanche une amélioration de performance de 5 jours, faisant passer le DPO de 59 à 64 jours de CA.

DIO ❘ Enfin, la rotation des stocks est légèrement accélérée pour atteindre un DIO moyen de 4 jours.

20112008

-23

-11-16

-11

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Autres Tourisme

20112008

17

915 15

Evol

utio

n du

taux

d'

ende

ttem

ent

Autres Tourisme

20112008

-23

-9-16 -13

-4

-16

-3

2

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

16 16 15 1512

159 7

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

50 49

34 34

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

AAutres Tourisme

20112008

36 32 35 39 3542

30 27

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

76 7857 62

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Autres Tourisme

20112008

5363 66 65

5464

54 54

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

10

5 4 3

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Autres Tourisme

20112008

54

54

3 3 3 3

DIO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

-9

7

-12

9

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1

4

Répa

rtiti

on C

A (m

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.)

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€ EBE/CABFR/CA

-10

24

-10

6

Autres Tourisme

Répa

rtiti

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A (m

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mul

.)

49© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre) ɢ Progression du chiffre d’affaires notamment dans le Tourisme

ɢ Niveau d’endettement stable.

ɢ Rentabilité économique en stagnation tandis que le ratio BFR/CA reste négatif tout en s’améliorant.

ɢ Poids du BFRE en recul grâce l’amélioration du crédit clients.

ɢ Forte progression du risque face à une chute du taux en risque faible. Surveillance toute particulière pour la filière du tourisme avec un taux de 16% en risque élevé.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

15% 54% 31%

61%34%5%

2011

Page 50: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

teur

sServices collectifs

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLe secteur des Services collectifs se compose de plus de 1 150 000 entreprises et compte près de 5,5 millions d’employés, soit respectivement 15% et 30% des volumes nationaux.

Le sous-secteur de la Santé humaine est le premier en volume avec 45% de l’ensemble des entreprises, suivi par les Autres services collectifs (38%).

Le secteur génère dans sa globalité près de 122 milliards d’euros de chiffre d’affaires dont 46% sont réalisés par les grandes entreprises. Près de 60% du chiffre d’affaires sont le fait d’entreprises situées en région Ile-de-France.

II. Coefficient de dynamismeDans son ensemble, le secteur des Services collectifs voit son tissu d’entreprises doubler depuis deux ans. Lorsqu’une entreprise disparaît, il se créé dans le même temps un peu plus de deux entités (coefficient de dynamisme de 2,2 fin 2012 contre 2,0 fin 2011).

Le sous-secteur des Autres services collectifs, représenté en majeure partie par des organisations associatives, contribue grandement à cette performance avec un coefficient de dynamisme de 8 fin 2012 contre 6 fin 2011. Ce sous-secteur progresse rapidement grâce à une chute de 30% des cessations en un an.

A l’inverse, le renouvellement du tissu d’entreprises du sous-secteur Traitement des déchets ralentit fortement face à des volumes de cessations et défaillances en forte hausse, respectivement +21% et +32% en un an. Ce secteur, mature mais faiblement rentable, possède aujourd’hui peu de leviers pour renforcer sa compétitivité face aux restrictions des dépenses publiques, cumulées aux durcissements des négociations avec les industriels sur la valorisation de leurs déchets.

Concernant le sous-secteur de la Santé humaine, le plus important en volume, le renouvellement des entreprises évolue positivement avec un coefficient de dynamisme de 2, en progression de 9% en un an. Cette performance résulte d’un volume de cessations d’entreprises en baisse, -18% par rapport à 2011.

Plus de 600 M€De 200 à 600 M€

De 50 à 200 M€De 30 à 50 M€

2008 142 103 18 7

4131051502011

272 entreprises ; 45 Md€ ; 72% du secteur

127 entreprises ; 34 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 54 526 -9,0%

Défaillances d’établissements 1 914 -6,8%

Cessations d’établissements 23 298 -16,0%

Coefficient de dynamisme 2,2 +7,5%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Autres services collectifs 48 255 69,1

Santé humaine 35 099 1,9

Traitement et recyclage des déchets 31 789 8,4

Enseignement 6 822 0,6

Ensemble 121 965 3,6

50 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 51: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ La progression moyenne de CA du secteur Services collectifs est de 3%, mais il convient de noter que la Santé humaine voit son activité augmenter de 16%.

Endettement ❘ La dette recule d’un point pour afficher un taux à 15% et reste stable pour l’ensemble des sous-secteurs, de même que la rentabilité économique qui, à l’exception de l’Enseignement (-6% pour un ratio à 4%), reste stable à 7%.

BFR/CA ❘ On assiste à une dégradation de l’indice BFR/CA du secteur passant de -8% à +1%, tendance que l’on retrouve principalement dans le sous-secteur Traitement et recyclage des déchets.

BFRE ❘ Le BFRE moyen (6 jours) affiche une très légère amélioration (-1 jour). Cependant les domaines de l’Enseignement et du Traitement et recyclage des déchets progressent de 18 et 3 jours pour atteindre un ratio de 12 jours de CA. Le BFRE de la Santé se dégrade de 7 jours tout en restant négatif. Seules les entreprises de plus de 600 M€ de CA affichent des performances négatives en amélioration de 10 jours (37% de l’échantillon).

DSO ❘ Le crédit clients montre des signes d’amélioration avec un DSO qui diminue de 2 jours pour atteindre 66 jours. Cette amélioration ne concerne toutefois que la Santé avec un DSO ramené de 40 à 37 jours, tandis que celui du Traitement et recyclage des déchets augmente de 2 jours.

DPO ❘ Le crédit fournisseurs n’affiche pas de variation (DPO stable à 78 jours), et ce grâce aux secteurs de l’Enseignement et du Traitement et recyclage des déchets qui allongent leur DPO à 91 et 84 jours, alors que le domaine de la Santé perd 16 jours de trésorerie avec un DPO ramené à 68 jours.

DIO ❘ Le relatif allongement de la rotation des stocks (+ 2 jours en moyenne pour un DIO du secteur à 10 jours de CA) ne concerne que le Traitement et recyclage des déchets.

ɢ Progression du chiffre d’affaires avec de fortes disparités.

ɢ La dette reste relativement stable sur l’ensemble du secteur.

ɢ Le ratio BFR/CA se dégrade significativement.

ɢ BFRE s’améliore légèrement avec de fortes disparités.

ɢ Secteur peu risqué malgré un recul du taux en risque faible principalement pour les filières de l’enseignement et de la Santé humaine avec des taux inférieurs à 40%.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

9% 38% 54%

67%29%4%

2011

20112008

-16

-50

3012

-9 -2

15 12

BFRE

moy

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n jo

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A

Autres Enseignement Santé Trait. recycl. déchets

20112008

17

4

12 12 13 13

21 20

Evol

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n du

taux

d'

ende

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ent

Autres Enseignement Santé Trait. recycl. déchets

20112008

8 10 72

80

-16-26BF

RE m

oyen

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jour

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CA

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

15 17 16 13 13 14

31

20

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n du

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

41 42

92 91

40 37

82 84

DSO

moy

en e

n jo

urs

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AAutres Enseignement Santé Trait. recycl. déchets

20112008

67 61 70 73 57 5579

129

DSO

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A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

81110

7491 84

68 75 84

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Autres Enseignement Santé Trait. recycl. déchets

20112008

81 75 81 82

46

84

4471

DPO

moy

en e

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urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

2 2 31

8 9 811

DIO

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A

Autres Enseignement Santé Trait. recycl. déchets

20112008

810

7 8 79

4

7

DIO

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A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

2

7

0

7

26

-7

6

Répa

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€EBE/CABFR/CA

-14

29

3 4 37

-2

6

Autres Enseignement Santé Trait. recycl. déchets

Répa

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.)

51© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 52: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

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sTélécommunications

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurLe secteur des Télécommunications compte un peu moins de 5 700 entreprises actives pour 163 500 salariés, dont 85% dans les Services et 15 % dans les Equipementiers.

Les sociétés commerciales occupent une place prépondérante avec 86% du parc contre seulement 10% d’entreprises individuelles. 80% des entreprises recensées salarient moins de 10 personnes.

Au classement des régions, le podium est occupé par l’Ile-de-France (46% des entités), suivie des régions PACA (13%) et Rhône-Alpes (8%).

En valeur, le secteur reste générateur d’un important chiffre d’affaires au regard du peu d’entreprises présentes, d’environ 63 milliards d’euros. Le secteur apparaît fortement concentré, 91% de l’activité étant générée par les entreprises de plus de 250 salariés.

Enfin, 84% de ce chiffre d’affaires revient au sous-secteur des Services de télécommunication et 96% aux entreprises franciliennes.

II. Coefficient de dynamismeDepuis décembre 2011, un basculement se produit dans le secteur des Télécommunications : le secteur ne renouvelle plus sa population d’entreprises. Le marché est saturé avec un suréquipement des foyers, les marges des opérateurs sont tirées vers le bas par les offensives sur les prix et les services des opérateurs low-cost.

Pour l’heure, le retournement de conjoncture touche principalement le dynamisme des Equipementiers.

Les défaillances de ces acteurs doublent quasiment sur un an et les cessations progressent également de 18%.

Près de 8 500 emplois ont été crées au sein des nouvelles entreprises entre 2006 et 2011 alors que 3 200 emplois sont menacés par les défaillances.

4. Plus de 600 M€

3. De 200 à 600 M€

2. De 50 à 200 M€

1. De 30 à 50 M€

2008 20 26 14 12

91225152011

61 entreprises ; 45 Md€ ; 72% du secteur

33 entreprises ; 34 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 589 -7,7%

Défaillances d’établissements 159 -5,4%

Cessations d’établissements 475 1,7%

Coefficient de dynamisme 0,9 -7,5%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Services de télécommunication 52 759 35,8

Equipementiers de télécommunication 10 382 27,5

Ensemble 63 141 34,1

52 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 53: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ Le secteur enregistre un léger recul de son volant d’affaires (-3%) entre 2008 et 2011 qui concerne principalement les Equipementiers (-11% à périmètre constant) alors que les Services ne reculent que de 2%.

Endettement ❘ Les Télécommunications ont fait reculer leur niveau de dette de 4 points pour le réduire à moins de 15%. Seuls les Equipementiers affichent un taux d’endettement supérieur à la moyenne avec 18%.

BFR/CA ❘ Le ratio BFR/CA a reculé de 9 points sur la période pour atteindre un ratio négatif de -9% (Equipementiers 3% ; Services -11%) parallèlement à un ratio de rentabilité économique progressant de 3 points pour atteindre 13% (Equipementiers -10% ; Services -17%).

BFRE ❘ Avec une moyenne située à 13 jours de CA, le ratio 2011 du BFRE affiche une dégradation de 3 jours, soit -25% par rapport à 2008. Les Equipementiers enregistrent une dégradation de 26 jours pour un BFRE porté à 73 jours de CA alors que les Services de télécommunications gagnent 3 jours et affichent un ratio négatif.

DSO ❘ Quel que soit le sous-secteur, l’ensemble de l’échantillon affiche une amélioration de son crédit client de 13 jours en moyenne.

DPO ❘ Ces performances sont ternies par un ratio du crédit fournisseurs en baisse de 13 jours, réduisant le DPO de l’ensemble du secteur à 99 jours en moyenne : les Equipementiers et les Services de télécommunications perdent ainsi respectivement 3 et 15 jours de trésorerie.

DIO ❘ La rotation des stocks du secteur ne semble pas évoluer avec un DIO moyen stagnant à 20 jours de CA, cependant ce délai se rallonge de 18 jours en 2011 pour les Equipementiers.

ɢ Leger recul de l’activité.

ɢ Amélioration du poids de la dette.

ɢ Le ratio BFR/CA a reculé significativement combiné à un ratio de rentabilité économique qui progresse.

ɢ Dégradation significative du BFRE lié à une forte réduction du DPO.

ɢ Risque plutôt modéré via une nette progression du taux de risque moyen cumulée à une diminution du risque élevé.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

7% 62% 31%

48%27%25%

2011

20112008

4773

2

-1BFRE

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urs

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A

Equipementiers Services télécom.

20112008

19 18 1814

Evol

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taux

d'

ende

ttem

ent

Equipementiers Services télécom.

20112008

1 116

3618

-29

222

BFRE

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

18 1911 11

29

11

22 23

Evol

utio

n du

taux

d'e

ndet

tem

ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

129 116 100 87

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

AEquipementiers Services télécom.

20112008

105 105 11591 100

7296 95

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

99 96115

100

DPO

moy

en e

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A

Equipementiers Services télécom.

20112008

63 67 65 66 61 63 58 52

DPO

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

5370

11 9

DIO

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de C

A

Equipementiers Services télécom.

20112008

2124

1619 20

1521 21

DPO

moy

en e

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

-22

132 8

-5

12

-3

26

Répa

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

20

-10 -11

17

Equipementiers Services télécom.

Répa

rtiti

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mul

.)

53© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 54: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Au

cœur

des

sec

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sTextile, Habillement, Cuir

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurEn mars 2013, le secteur compte près de 126 600 entreprises actives pour 359 000 salariés. En nombre d’entreprises, le segment Habillement (fabrication et négoce) représente 84% du secteur et compte pour 76% des effectifs. Sur l’ensemble du secteur, l’industrie Textile compte pour 13% des entreprises et le Cuir pour 4%,

Géographiquement, l’Ile-de-France représente plus du quart des intervenants (27%), suivie des régions PACA (11%) et Rhône-Alpes (10%).

86% des entreprises du secteur emploient moins de 10 salariés. 56% des professionnels exploitent leurs fonds en société commerciales.

En valeur, les entreprises totalisent un chiffre d’affaires de 68 milliards d’euros. Le secteur reste cependant morcelé et peu concentré, les entreprises de plus de 250 salariés ne représentant que 35% de ce chiffre d’affaires. L’Habillement réalise à lui seul 77% de l’activité cumulée.

L’Ile-de-France, principal bassin de consommation, concentre 44% de l’activité, suivie du Nord-Pas-de-Calais, région traditionnelle de production textile, avec 11%.

II. Coefficient de dynamismeLe secteur Textile/Habillement/Cuir peine à se renouveler avec une orientation à la baisse depuis 2010.

Les entrées de nouveaux acteurs sont en recul sur cette même période.

Le niveau des défaillances est étale à fin 2012 après être resté élevé durant l’année. Il est orienté à la hausse dans l’activité de l’Habillement, plus directement concernée par la consommation des ménages.

Les cessations se sont accélérées dans le Textile.

Ce secteur industriel est en recul depuis de nombreuses années, accablé par la concurrence asiatique.

A l’inverse, portée par le luxe, l’activité Cuir reste dynamique par rapport à l’ensemble du secteur, grâce à une progression de 7% des créations cumulée à une chute des défaillances de plus de 30%.

Entre 2006 et 2011, les entreprises créées et toujours actives ont généré 54 700 emplois. Dans le même temps, les effectifs salariés des sociétés défaillantes s’élevaient à 47 700 postes.

4. Plus de 600 M€

3. De 200 à 600 M€

2. De 50 à 200 M€

1. De 30 à 50 M€

2008 110 138 23 6

713120972011

237 entreprises ; 25 Md€ ; 36% du secteur

123 entreprises ; 16 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 12 554 -12,7%

Défaillances d’établissements 2 134 -0,2%

Cessations d’établissements 9 632 -4,3%

Coefficient de dynamisme 1,1 -9,5%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Habillement 52 487 2,1

Textile 10 657 2,2

Cuir 5 191 3,3

Ensemble 68 334 2,1

54 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Page 55: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ L’analyse de la variation à périmètre constant montre une croissance de CA de près de 7% principalement due à la progression des filières Cuir (+41%) et Habillement (+7%) qui représentent 89% de l’échantillon. A l’inverse le Textile recule de 2%.

Endettement ❘ Le niveau moyen de la dette progresse de 3 points et passe ainsi à 15% en 2011.

BFR/CA ❘ Le ratio de rentabilité ne montre pas d’évolution particulière tandis que le ratio BFR/CA dérive légèrement (+1 point) à 17%. Il augmente de 4 points pour le Cuir et le Textile atteignant respectivement 21% et 19%.

BFRE ❘ Le secteur montre une dégradation de la performance sur le plan du BFR d’exploitation avec une augmentation de 5 jours pour un ratio BFRE à 58 jours de CA. L’Habillement connaît une moindre dérive avec un BFRE inférieur à la moyenne du secteur tandis que le Cuir et le Textile sont à plus de 70 jours et enregistrent des dégradations respectives de +10 et +14 jours.

DSO ❘ Malgré une amélioration du crédit clients d’un jour pour le secteur (51 jours) ainsi que pour le Textile, le DSO n’affiche pas d’amélioration pour l’Habillement et augmente de presque 9 jours pour le Cuir.

DPO ❘ 2011 révèle un allongement moyen de 2 jours sur le crédit fournisseurs, portant le DPO du secteur à 66 jours, malgré le Cuir et le Textile qui perdent 10 et 3 jours de crédit fournisseurs.

DIO ❘ Un allongement de 6 jours porte le délai de rotation des stocks à 68 jours. Les améliorations apparentes de performance du DIO dans les secteurs du Cuir et du Textile ne parviennent pas à contrebalancer l’allongement de 10 jours de stocks du secteur principal de cet échantillon, à savoir l’Habillement.

ɢ Progression significative du CA sauf pour le textile.

ɢ Augmentation du niveau moyen de dette.

ɢ BFR/CA et rentabilité économique quasiment stables.

ɢ Dégradation du BFRE lié à l’allongement du délai de rotation des stocks.

ɢ Risque important avec un taux de 13% en risque élevé. Légère exception pour la filière textile dont le taux en risque faible a progressé de 3 points.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

13% 40% 47%

53%33%14%

2011

20112008

6074

50 53 61 70

BFRE

moy

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n jo

urs

de C

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Cuir Habillement Textile

20112008

17

2721 22

15 16

Cuir Habillement Textile

Evol

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n du

taux

d'

ende

ttem

ent

20112008

71 70

44 5133

57

10 17

BFRE

moy

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A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

20 2118

21 2317

1115

Evol

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taux

d'e

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ent

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

42 51 49 4862 61

DSO

moy

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urs

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ACuir Habillement Textile

20112008

59 57 51 4736

62

926

DSO

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A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

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DPO

moy

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Cuir Habillement Textile

20112008

63 67 65 66 61 63 58 52

DPO

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A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

5746

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DPO

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Cuir Habillement Textile

20112008

6777

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48

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

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714

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Cuir Habillement Textile

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Au

cœur

des

sec

teur

sTransports et Logistique

Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

I. Chiffres clés du secteurEn mars 2013, un peu plus de 110 300 entités actives et 1,1 million de salariés sont comptabilisés dans le secteur Transports et Logistique en France métropolitaine.

Les Transports terrestres y comptent pour près de 89% du nombre d’entreprises, suivi de l’Entreposage et stockage (7%), des Transports par eaux (3%) et du secteur aérien et spatial (1%).

La population du secteur se répartit essentiellement entre les entreprises individuelles (43%) et les sociétés commerciales (48%). 85% des entreprises y salarient moins de 10 personnes.

Les entreprises du secteur génèrent un chiffre d’affaires global de l’ordre de 161 milliards d’euros. Les entités de plus de 250 salariés représentent 60% de ce montant. L’Ile-de-France concentre plus de 52% de l’activité du secteur.

Enfin, les Transports terrestres cumulent 53% de l’activité du secteur.

II. Coefficient de dynamismeLe secteur Transports et Logistique fait actuellement du sur-place et ne renouvelle plus ses entreprises. Le recul de son coefficient de dynamisme s’accélère depuis mars 2012.

Il y a 12 mois, la disparition d’une entreprise était compensée par la création de près de 1,2 entité. Aujourd’hui, lorsqu’une entreprise disparaît (cessation ou défaillance), il ne se crée plus qu’une entreprise.

Le sous-secteur Transports terrestres tire le dynamisme du secteur global vers le bas. Cette activité représente en effet la majorité des mouvements d’entreprises (près de 90%). Fin 2012, ce même sous-secteur enregistre le plus fort recul des créations et la plus forte hausse des défaillances.

110 100 empois se créent dans les entreprises du secteur entre 2006 et 2011. Sur la même période, les défaillances d’entreprises en menacent 66 600.

4. Plus de 600 M€

3. De 200 à 600 M€

2. De 50 à 200 M€

1. De 30 à 50 M€

2008 221 185 45 17

20411601992011

420 entreprises ; 25 Md€ ; 36% du secteur

228 entreprises ; 16 Md€ (périmètre constant)

Indicateurs Volume 2012 Evolution sur un an

Créations d’établissements 7 834 -10,8%

Défaillances d’établissements 1 936 +7,1%

Cessations d’établissements 5 850 +2,5%

Coefficient de dynamisme 1,0 -13,9%

Sous-secteurs CA cumulé (en M€)

CA moyen (en M€)

Transports terrestres 85 675 3 ,3

Entreposage et stockage 39 176 9,9

Transports aérien et Spatial 22 331 32,5

Transports par eaux 13 595 13,0

Ensemble 160 777 5,1

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Répartition de l’échantillon par tranche de CA (nombre)

III. Performance cashCA ❘ Ce secteur ne montre pas de variation significative de CA pour les activités d’Entreposage et stockage, tandis que les Transports aériens perdent en moyenne 6% de CA, et que les Transports par eaux et les Transports terrestres enregistrent respectivement une progression de 6% et 8%.

Endettement ❘ Le taux d’endettement du secteur n’affiche pas de variation particulière avec un ratio à 14% à l’exception des Transports aériens et des Transports par eaux qui marquent les deux plus fortes progressions avec des taux respectifs à 32% et 29%.

BFR/CA ❘ Le ratio de rentabilité moyen du secteur reste stable à 6% tandis que le ratio BFR/CA perd 3 points tout en restant négatif (-1%). Seul le secteur des Transports par eaux affiche un ratio BFR/CA positif en 2011 avec une dégradation de 11 points.

BFRE ❘ Le BFR d’exploitation du secteur est stable (2 jours) mais non uniforme : l’Entreposage et stockage ainsi que les Transports aériens affichent des améliorations significatives de leurs performances alors que l’on assiste à une forte dégradation du ratio BFRE concernant les Transports par eaux.

DSO ❘ Le DSO global du secteur présente une très légère augmentation (+3 jours) du crédit clients, majoritairement due aux activités Entreposage et stockage ainsi que Transports par eaux qui voient leurs performances dégradées de 4 et 35 jours pour atteindre un niveau supérieur au secteur (63 jours contre 56 en moyenne).

DPO ❘ Cette dérive des performances de la gestion clients est partiellement compensée par un crédit fournisseurs allongé de 6 jours en moyenne, pour un DPO de 66 jours.

DIO ❘ La rotation moyenne des stocks pour ce secteur ne marque pas de variation significative et montre une tendance stable, à 3 jours de DIO.

ɢ Activité stable avec de fortes disparités par filière.

ɢ L’endettement est également stable à l’exception des transports aériens et maritimes.

ɢ Le ratio BFR/CA perd des points tout en restant négatif.

ɢ Nette diminution du taux en risque faible tout particulièrement pour les filières transports par eaux et terrestres dont les taux ont chuté de plus 25 points en 4 ans.

Le risque de 2008 à 2011

Faible à très faibleMoyen à faibleElevé à moyen

2008

18% 44% 38%

57%33%10%

2011

20112008

11 8

-14 -20

15

35

-7 -5

BFRE

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A

Entrep. et Stock Aérien et spatial Maritime Terrestre

20112008

10 9

2126 22

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Entrep. et Stock Aérien et spatial Maritime Terrestre

Evol

utio

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20112008

-11

7 51 3

-18 -19BFRE

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

12 13 13 1419

15

27 26

Evol

utio

n du

taux

d'e

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tem

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

59 63 53 53

27

6350 50

DSO

moy

en e

n jo

urs

de C

AEntrep. et Stock Aérien et spatial Maritime Terrestre

20112008

54 56 55 5850

58

3644

DSO

moy

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n jo

urs

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A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

57 65 74 67

31

63 63 66

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

Entrep. et Stock Aérien et spatial Maritime Terrestre

20112008

63 64 55 65 55 6484 89

DPO

moy

en e

n jo

urs

de C

A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

20112008

2 2

79

7 8

4 3

DPO

moy

en e

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urs

de C

A

Entrep. et Stock Aérien et spatial Maritime Terrestre

20112008

3 3 3 3 4 4

8

12

DIO

moy

en e

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A

De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFRE/CA

-2

5 0 61 4

-8

21

Répa

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De 30 à 50 M€ De 50 à 200 M€ De 200 à 600 M€ Plus de 600 M€

EBE/CABFR/CA

14

-5

7

-1

7

-3

8

Entrep. et Stock Aérien et spatial Maritime Terrestre

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Page 60: Santé économique et performance cash (EY, Coface Services)

Coface Services accompagne les entreprises tout au long de leur cycle de vente

Focus sur 3 des offres Coface ServicesEtudes économiques Nous sécurisons votre stratégie marketing et commerciale par la connaissance approfondie de vos environnements économiques. Nous vous proposons des études de marché et de veille pour analyser, surveiller et anticiper la santé des entreprises d’un environnement économique donné.

Solution ElliproNous évaluons en un clin d’œil la santé des entreprises avec lesquelles vous entretenez des relations d’affaires (ou commerciales), qu’elles soient clientes, prospects, fournisseurs ou concurrentes.

Diagnostics balances âgéesNous vous offrons un diagnostic de votre balance âgée qui présente notamment la ventilation de votre portefeuille clients par classe de risque, secteur d’activité et région, ainsi qu’un comparatif sectoriel et le calcul d’un score synthétique.

60 © 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Solutions de Credit Management

Coface Services en quelques chiffres...

Une base de données orientées business :

ɢ 8,5 millions d’entités actives dont 7,5 millions sont scorées

ɢ Près de 1,5 million de liens capitalistiques

ɢ 60 000 enquêtes annuelles

Une proximité constructive avec les clients et partenaires d’affaires :

ɢ 500 collaborateurs

ɢ 8 sites d’opérations en France

“ “Développer des relations de confiance entre les entreprises grâce à la diffusion d’informations permettant d’identifier parfaitement les risques potentiels et de favoriser ainsi la croissance des entreprises sur le long terme.Gérôme Boulay, Directeur Business & Développement Marketing, Coface Services

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EY a développé une approche structurée centrée autour du cash en intégrant les spécificités secteurs

Une approche centrée autour du cashPrévoir

ɢ Prévisions de trésorerie à CT (13 semaines)

ɢ Prévisions de trésorerie MT (Budget et BP)

ɢ Développement d’outils / AMOA logiciels

ɢ Formation et transfert de compétences

Mesurer et contrôler ɢ Diagnostic organisation, processus : Potentiel d’optimisation

ɢ Procédures de suivi et de contrôle des cash-flows

ɢ Reportings BFR / Trésorerie / Capex

ɢ Mise sous contrôle des flux de trésorerie

Optimiser ɢ Conduite de projet d’optimisation du BFR

ɢ Optimisation des cash-flows intra-mensuels

ɢ Optimisation du financement CT

61© 2013 EY et Associés – Coface Services. Tous droits réservés. Cette publication est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir.

Notre approche Une équipe pluridisciplinaire de consultants expérimentés bénéficiant d’une compétence reconnue pour l’identification et l’assistance à la mise en œuvre des potentiels d’amélioration du EFR.

Une expérience reconnue dans des contextes économiques et des secteurs différents, en France ou à l’international, pour vous proposer un service adapté à la taille de toutes les entreprises.

Une expérience vous permettant de bénéficier des meilleures pratiques du marché et d’un benchmark constamment actualisé.

Les entreprises se focalisent plus que jamais sur leur génération de cash pour répondre aux demandes des actionnaires, sécuriser l’avenir et libérer des ressources pour la croissance externe comme les investissements.

Dans le contexte actuel de criticité de la liquidité, les efforts pour générer mieux et plus de cash retenu au sein du BFR sont indispensables. Si le niveau de maturité sur ces sujets a très nettement progressé ces dernières années, il reste le plus souvent un potentiel d’amélioration non négligeable.

Pour être pérenne, l’intégration du cash dans la culture et les pratiques des acteurs internes est incontournable, tant dans la détermination de la stratégie que dans les pratiques quotidiennes.

“ “Sensibiliser à l’importance du cash et à l’utilisation du capital est une nécessité si l’on souhaite opérer des changements durables, mettre la création de valeur au cœur de la stratégie du groupe, aligner les objectifs de chaque département et permettre d’améliorer la performance.

Benjamin Madjar, Directeur Associé EY

La réalisation de l’étude a été menée par Nicolas Lassiaille et Benjamin Madjar, soutenus par le reste de l’équipe WCS composée de : Gilles WILLOT, Alain FALOMIR, Yann GUERIN, Mickael PIFFARD, Romain FEZARD, Julien BERTRAND, Monise LAW-QUOAYE, Adeline MUNAROLO, Pierre CHAPELLE, Damien VALTIER, Morgane RENAUDIN, Tancrède CAULLIEZ, Magali ARLET, Isabelle COSSON.

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EY | Assurance | Tax | Transactions | Advisory

EY est un des leaders mondiaux de l’audit, du conseil, de la fiscalité et du droit, des transactions. Partout dans le monde, notre expertise et la qualité de nos services contribuent à créer les conditions de la confiance dans l’économie et les marchés financiers. Nous faisons grandir les talents afin qu’ensemble, ils accompagnent les organisations vers une croissance pérenne. C’est ainsi que nous jouons un rôle actif dans la construction d’un monde plus juste et plus équilibré pour nos équipes, nos clients et la société dans son ensemble.

EY désigne les membres d’Ernst & Young Global Limited, dont chacun est une entité juridique distincte. Ernst & Young Global Limited, société britannique à responsabilité limitée par garantie, ne fournit pas de prestations aux clients. Retrouvez plus d’informations sur notre organisation sur www.ey.com

Cette étude a été réalisée par EY et Associés et Coface Services. Pour EY, sous la direction de Benjamin Madjar, avec la participation de Nicolas Lassiaille et avec la collaboration du studio graphique. Pour Coface Services, sous la direction de Gérôme Boulay avec la participation de Thierry Bès et Patricia Roche.Cette étude est la propriété exclusive d’EY et Associés et Coface Services ; sa reproduction est interdite sans l’autorisation expresse des titulaires des droits.

Cette étude est établie à partir d’informations obtenues auprès d’un panel de sociétés sélectionnées par EY et Coface Services sur la base des publications desdites entrepriseS. En conséquence, elle est un reflet des informations reçues et ne peut être considérée comme exhaustive.

Coface Services se positionne aujourd’hui comme le premier opérateur intégré de services de credit management sur le marché français en proposant des solutions, complètes ou modulaires, permettant aux entreprises de développer leur portefeuille clients, d’en maîtriser les risques, de gérer de façon optimale leurs encours et d’agir efficacement sur leurs besoins de trésorerie. Disposant d’une organisation experte et de services à valeur ajoutée, Coface Services est propriétaire d’une base de données exhaustive et multi-sources sur les entreprises françaises totalisant 9,4 millions d’établissements actifs (sièges et secondaires).

Cette publication présente une synthèse d’éléments dont la forme résumée a valeur d’information générale. Elle n’a pas vocation à se substituer à une recherche approfondie ou au jugement d’un professionnel. Ni EYGM Limited, ni aucun autre membre de l’organisation mondiale EY ne pourra être tenu pour responsable d’un dommage occasionné à quiconque aurait agi ou s’en serait abstenu en fonction de son contenu. Pour toute précision utile, consulter le professionnel approprié.

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