Sans tambour ni trompette / cent ans de guerres [Chap.4] · des conseils de précaution, des...

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Dossier de presse Léo Dorfner, My life was saved by rock’n’roll - British invasion, 2017. Gravure sur casque, 25 x 30 x 30 cm. Courtesy de l’artiste Sans tambour ni trompette / cent ans de guerres [Chap.4] Giulia Andreani, Sammy Baloji, Léa Belooussovitch, David Brognon & Stéphanie Rollin Morgane Denzler, Léo Dorfner, Harald Fernagu, Charles Fréger, Agnès Geoffray Marco Godinho, Lebohang Kganye, Kapwani Kiwanga, Léa Le Bricomte, Sandra Lorenzi Lucien Murat, Estefanía Peñafiel Loaiza, Régis Perray, Michèle Sylvander, Erwan Venn > Au Musée Massey - Musée International des Hussards, Tarbes du 22.09.2017 > 07.01.2018 Vernissage le jeudi 21 septembre à 18h30 > Au Parvis scène nationale Tarbes-Pyrénées - centre d’art contemporain, Ibos du 13.10.2017 > 13.01.2018 Vernissage le jeudi 12 octobre à 19h Une exposition - deux lieux / en partenariat avec la mairie de Tarbes

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Dossier de presse

Léo Dorfner, My life was saved by rock’n’roll - British invasion, 2017.Gravure sur casque, 25 x 30 x 30 cm. Courtesy de l’artiste

Sans tambour ni trompette / cent ans de guerres [Chap.4]Giulia Andreani, Sammy Baloji, Léa Belooussovitch, David Brognon & Stéphanie RollinMorgane Denzler, Léo Dorfner, Harald Fernagu, Charles Fréger, Agnès GeoffrayMarco Godinho, Lebohang Kganye, Kapwani Kiwanga, Léa Le Bricomte, Sandra LorenziLucien Murat, Estefanía Peñafiel Loaiza, Régis Perray, Michèle Sylvander, Erwan Venn > Au Musée Massey - Musée International des Hussards, Tarbesdu 22.09.2017 > 07.01.2018Vernissage le jeudi 21 septembre à 18h30

> Au Parvis scène nationale Tarbes-Pyrénées - centre d’art contemporain, Ibosdu 13.10.2017 > 13.01.2018Vernissage le jeudi 12 octobre à 19h

Une exposition - deux lieux / en partenariat avec la mairie de Tarbes

Le projet

Conçue comme une réponse au centenaire de la Première Guerre Mondiale, Sans tambour ni trompette – Cent ans de guerres permet de revenir sur la Guerre des Tranchées, mais surtout sur les guerres qui l’ont suivie. Aux quatre coins du monde, les conflits n’ont pas cessé, l’Homme s’obstine au combat. Si des réflexions autour de la mémoire, de la commémoration ou encore de l’Histoire sont inhérentes à la démarche de certains des artistes invités, c’est surtout un regard sur une époque qui est proposé : celle des guerres contemporaines. L’exposition croise des pistes de recherche liées à l’armement, la violence, l’hostilité, la stratégie, les déplacements de populations, la théâtralisation, la réparation, l’information, l’émigration, le territoire. C’est la guerre comme phénomène social et culturel qui émerge. Des luttes au centre desquelles l’humain est présent, plus que jamais. Sans visée documentaire, l’exposition se réfère pourtant au réel avec des œuvres qui s’en détournent, prennent du recul par rapport à ce que les médias peuvent montrer, laissant planer derrière elles poésie et amertume.Conçue en plusieurs chapitres, l’exposition va évoluer et se décliner dans différents lieux, différentes villes. La sélection des artistes sera également modifiée au fil des chapitres.

Sans tambour ni trompette – Cent ans de Guerres est un projet formé de cinq expositions qui a débuté en 2014 à La Graineterie à Houilles, s’est poursuivi en 2015 à l’Artothèque – Espaces d’art contemporain de Caen, puis en 2016 au FRAC Aquitaine à Bordeaux. Il fait étape cette année au Parvis à Ibos et au Musée des Hussards à Tarbes, et prendra fin en 2018 au centre d’art Faux-Mouvement à Metz. Le projet est une réponse à plusieurs entrées à la commémoration du centenaire de la Première Guerre. Un évènement mondial au sein duquel l’art contemporain trouve un rôle important. Pour m’inscrire dans cet évènement commémoratif, j’ai souhaité me concentrer sur le terme « centenaire ». La fin de la Première Guerre Mondiale a en effet laissé place à une Seconde Guerre Mondiale et à des centaines d’autres guerres partout dans le monde. La commémoration est alors envisagée comme un prétexte pour établir un constat, celui d’une permanence des conflits à travers le temps. Ces derniers laissent en héritage d’autres conflits, des traumatismes, des images, des objets, des ruines, des vies décimées. Un héritage que les artistes s’emploient à analyser, déconstruire, réinventer ou fabriquer.

Depuis 2014, la question de l’archive traverse le projet Sans tambour ni trompette – Cent ans de Guerres.

Parvis Scène nationale - centre d’art contemporainLe quatrième chapitre présenté au centr d’art est consacré à la manipulation et à l’invention des archives ayant trait à une mémoire collective traumatisée. Les artistes travaillent les archives comme un matériau, « la description de cette masse extraordinairement vaste, complexe, de choses qui ont été dites dans une culture. » (Michel Foucault) A l’aube du présent, de leurs expériences personnelles, des enjeux et problématiques géopolitiques, le travail des archives (transhistoriques et transculturelles) génère de nouvelles approches des récits formatés des guerres. De nombreuses questions surgissent : Comment parler de la guerre à travers ses archives ? Quels documents ? Quels objets ? Quelles traces, visibles ou invisibles ? Le travail plastique des archives permet-il d’approcher et de transmettre le récit d’une guerre ? Comment et pourquoi ? À la question « à quoi doit idéalement mener une archive ? » Harald Szeemann répond qu’elle doit « raviver ou amorcer la mémoire ». De la Seconde Guerre Mondiale à la Guerre d’Algérie, en passant par le Liban, l’Apartheid sud-africain, la Colonisation ou encore la situation des réfugiés syriens, les

œuvres abordent des problématiques, des géographies, des mémoires qui s’entrecroisent, dialoguent ou se contredisent. Par la matière archive des conflits, impliquant des temporalités et des contextes différents, les artistes invitent à une prise de conscience du lieu de l’Histoire qui, inévitablement, trouve des répercussions dans le présent. Ils/elles en explorent la plasticité et en réinventent la forme, le sens, la sensibilité et le récit. Par un travail de traduction, les archives perdent de leur statut autoritaire (en tant que preuves), original, authentique et figé. Elles entrent alors dans une pensée en mouvement, tout comme le récit de l’Histoire qui, au fil des générations, se transforme par déconstruction, s’ajuste et se complète.

Musée Massey- Musée International des Hussards Au Musée, les guerres sont abordées du point de vue des objets et des corps. Il est ainsi question de costumes (vêtements militaires), des outils, des armes, des symboles, etc. Le decorum militaire est envisagé par la photographie, la sculpture et la peinture. Ainsi, l’œuvre de Morgane Denzler, un montage photographique imprimé sur tissu, évoque le découpage religieux de Beyrouth. L’œuvre, à la fois sensible et objective, engage une approche métaphorique et cartographique d’un territoire. Charles Fréger réalise les portraits de jeunes soldats dont les visages sont grimés de peintures créant un camouflage. Sur une grande table en bois sont présentées plusieurs maquettes de navires de guerre fabriquées par Harald Fernagu. Elles sont formées de pièces métalliques, rouillées et bricolées. Intimement liées au territoire et à l’imaginaire de l’enfance, la construction de bateaux, les œuvres se rapportent également à la notion de stratégie, d’enjeux et d’intérêts. De même, les œuvres de Léa Le Bricomte procèdent d’un détournement des munitions et des armes de guerre. L’artiste manipule ces objets impliquant la violence, le conflit et la mort pour les transformer en totem ludiques et pacifiques. En puisant dans l’espace médiatique, dans l’univers des jeux vidéo et l’histoire de l’art, Lucien Murat hybride la culture populaire et l’imagerie brutale de notre époque. Le parcours au musée distille différentes approches des guerres, leur histoire et leur actualité, en leur conférant une dimension à la fois métaphorique, physique et humaine.

Julie Crenn, commissaire de l’exposition

DES HUSSARDSINTERNATIONAL

(Œuvres - sélection)

Morgane Denzler - Léo Dorfner - Harald Fernagu - Charles Fréger - Léa Le Bricomte - Lucien Murat

Morgane Denzler, Al Azraa Mariam, 2013Impression numérique sur tissu, 600 x 400 cm. Courtesy de l’artiste et Bendana I Pinel Art Contemporain, Paris

Morgane Denzler revisite le medium photographique pour amplifier sa dimension physique et sensorielle. Au sol comme au mur, pliée, enfermée, soclée, découpée, l’image est mise à l’épreuve de sa forme au profit d’une réflexion axée sur l’inscription humaine dans les champs de la mémoire et du territoire.Tout commence véritablement à Beyrouth, en 2010 où Morgane Denzler découvre non seulement un pays, une culture et une histoire complexe, mais aussi une manière de concrétiser la substance de sa réflexion plastique. Sur place, il lui est difficile d’utiliser un appareil photo, les images y sont malvenues. Une contrainte qui va rapidement devenir un atout puisqu’elle va mettre en place différentes stratégies : l’observation, la discrétion, l’écoute, la rencontre, l‘appropriation. Rapidement, elle va travailler à partir des séquelles laissées par plus de trente-cinq années de guerre civile. Des cicatrices et des traumas présents au quotidien, inscrits dans le bâti, les corps et les mémoires. Elle part à la recherche d’indices et de traces de ce qui est visible, ce qui ne l’est pas, ou plus, ce qui reste et ce qui se dissipe. Elle photographie les marqueurs de territoires, à l’instar des différents types de manifestations vernaculaires de la religion dans la rue. Les moulages de vierge en plâtre peints à la main, les affiches immenses signifiant une fête religieuse, des autocollants sur les voitures, les autels, les images de martyrs. En observant ces marqueurs, Morgane Denzler apprivoise une nouvelle dimension cartographique de la ville : les quartiers sunnites, chiites, chrétiens orthodoxes, etc. Chaque religion comporte ses codes, ses signes, ses images, ses frontières. Avec Al Azraa Mariam, la statuette de la vierge Marie se fait spectaculaire, elle impose sa présence et instaure une relation physique avec le regardeur. Al Azraa Mariam associe la rue et la maison, l’affiche et le rideau, la foi et la revendication, l’intérieur et l’extérieur.

Julie Crenn

Léo Dorfner, My life saved by rock’n’roll - Path of glory #1, 2017Gravure sur casque, 25 x 30 x 30 cm. Courtesy de l’artiste

L’œuvre de Léo Dorfner ouvre une infinité de portes sur un univers quotidien d’où il puise ses références, ses figures, ses mots et ses sons. On y trouve des paquets de Gitanes, des peaux tatouées, du texte, du rock, des femmes, son quartier (le XIIIe arrondissement) et ses amis. Un microcosme, le sien, qu’il restitue par la photographie, qu’il transpose sur le papier, au pinceau ou au stylo, et qu’il grave sur des objets. Depuis 2007, il élabore un répertoire de signes et de symboles qui forment une résille sur les peaux de ses amis, de ses amours, de rencontres anonymes et d’objets. Aux titres et aux extraits de chansons rock, il juxtapose des sms reçus ou envoyés, des citations, des slogans, des conseils de précaution, des insultes et des symboles (pintes de bière, tête-de-mort, clés, ampoules, cœurs, avions et pénis constituent un alphabet). Les registres s’entremêlent : du sacré au profane, du personnel au collectif, du passé au présent, du trash au maniérisme. Iconoclaste et transgressif, il fait exploser les hiérarchies traditionnelles en instillant des référents issus de son inimité et des subcultures. Ainsi, une madone tatouée fume une cigarette, une sainte en sous-vêtements porte une hachette, une Piéta est colonisée de signes et d’aphorismes. À Tarbes sont présentés trois casques de soldats, français et allemand, dont il a recouvert les surface de son écriture personnelle. Les mots et les dessins rappellent ceux que les soldats gravent durant les longues périodes d’attente. Les œuvres font échos à la jeunesse des soldats, à une fureur de vivre, à la dimension humaine, violente et insolente de la guerre.

Julie Crenn

Harald Fernagu, Les cuirassés, 2017Techniques mixtes, métal, bois. Courtesy de l’artiste

« C’est en rencontrant des individus, des situations sociales ou politiques particulières, directement liées à mon présent, que je ressens le mieux mon besoin de créer, d’exprimer, d’interroger. Les 17 années passées dans la communauté Emmaüs de Dijon ont rendu mon approche artistique singulière, militante. Dans l’échange, la parole de l’autre est parfois inaudible, les mots sans conséquence. L’expression qui renseigne se construit alors d’attitudes, de comportements, de décalages masquant qui, pour être entendus, nous obligent à nous déplacer de nous-mêmes. Notre société d’outils, de produits et d’images avance frénétiquement, la lenteur de nos corps peine à suivre. C’est pourtant à travers notre corps que nous éprouvons le réel. L’art est en cela le meilleur outil d’investigation de ce monde que nous traversons, car il est par définition mutagène et sollicite le corps tout entier. Ma palette d’outils se constitue donc de corps, le mien et celui du spectateur, de volumes, d’images documentaires, d’objets, de pratiques reprises des arts populaires, d’impertinence dadaïste, de bricolages et de patience. Bien qu’étant chacune le résultat d’un long processus d’analyse, de multiples décisions et de très nombreuses heures de travail, mes sculptures dégagent, dans leur étrangeté, quelque chose de familier qui crée une complicité avec ce qui habite le spectateur. Le temps, précieux à chacun, est ici constitutif de l’œuvre, offert pour mieux se rencontrer, se communiquer, loin de la frénésie de l’immédiateté. Les passionnés de bateaux de guerre quand ils ne sont pas capitaines sur le pont, aiment souvent construire leur propre flottille en miniature. Au fil de cette fascination, leur espace domestique devient une mer encombrée de guerres immobiles. Confinés dans des vitrines, construits dans la passion du détail et du point de colle parfait, qu’ils soient destroyer du passé ou d’aujourd’hui, la guerre à laquelle ils jouent semble inaltérable, éternellement neuve. Dans mon enfance l’arrivée chez mes grands-parents en Normandie se faisait toujours par l’apparition d’un immense bateau de guerre, rouillé par le vent, échoué sur une plage militaire à l’entrée de leur village. Il servait aux exercices d’incendies des marins pompiers. Bien qu’affaiblit par l’usage, il préservait intacte son image guerrière, cela me fascinait. Les cuirassés sont autant de vaisseaux de guerre construits par l’assemblage de rebuts métalliques, brûlés par des soudures volontairement mal faites. Comme leurs aînés, leur proue fend la mer, leurs multiples canons les rendent bagarreurs. La fatigue des matériaux utilisés et la rouille témoignent des guerres passées. Bien que meurtris, ils semblent encore prêts à un énième combat. Un état d’alerte nourri par notre histoire qui empile les conflits, qui, à peine remise d’une guerre, en entreprend une autre. Mes cuirassés naviguent sur cette frontière répétitive entre héroïsme et résignation. La guerre à laquelle ils jouent est la nôtre, une guerre qui s’actualise d’année en année. »

Harald Fernagu

Charles Fréger, Camouflage, 2001Série photographique, 3 tirages C-Print contrecollé sur aluminium, 81,5 x 67,5 cm

Collection Frac Normandie Rouen, Sotteville-Lès-Rouen, courtesy SAIF

Dans Camouflages, l’uniforme colle à la peau. Les visages peints d’hommes et femmes militaires du régiment d’artillerie de marine, à proximité de Rennes en Bretagne, se succèdent. Dans ces portraits, en plan américain, toujours les mêmes pantalons treillis camouflage aux jambes et t-shirt kaki. Hommes et femme posent (presque) tous les bras le long du corps, devant un fond lie de vin brun. Tapis sous la couche de maquillage, les traits du visage sont rendus illisibles ; s’y sont substitués d’autres traits, graphiques, de vert, noir et brun, soudain chargés de traduire un peu de cette identité camouflée. Bandes de couleurs parallèles, arcs de cercle concentriques, taches désordonnées, chacun reconstitue à sa mode sa « nature ».Comme dans les précédentes séries «Water-polo» ou «Pattes blanches», la matière avec laquelle Charles Fréger compose est avant tout la lumière : lumière sur la peau, lumière sur les pigments du maquillage et échos des matières et des couleurs entre elles. Une série de silence, où seules dialoguent les surfaces.

Léa Le Bricomte, Red Cloud, 2017Installation, veste militaire américaine (lanières en cuir, perles en bois, plumes, carapace de tortue, grelot, os), renard en bois recouvert de feuilles d’or, cartouches d’armes à feu, 160 x 65 cm (veste), 34 x 23 cm (renard). Courtesy de l’artiste

Les œuvres de Léa Le Bricomte opèrent à des croisements de territoires fondamentalement contradictoires. L’opposition guerre-paix y trouve une place majeure en traversant un ensemble d’œuvres où les objets liés au monde guerrier se trouvent affublés d’une autre fonction et par conséquent d’une nouvelle signification. Les munitions aux calibres multiples, les obus de mortier, les fusées éclairantes ou encore les grenades à fusil qui, initialement, avaient une fonction offensive et/ou défensive sont recontextualisés dans un champ ludique, méditatif et altruiste. Le processus de détournement génère une conversion de la mort à la vie.Nous rencontrons alors des obus montés sur des roues de skate (Free Ride,2011). Les vestiges de la Seconde Guerre Mondiale sont recyclés en une entité inédite, à la fois attractive et troublante. D’autres œuvres font écho à l’histoire de l’art. Dripping Medals fait ainsi référence à l’histoire de la peinture, les rubans militaires multicolores sont accolées les unes aux autres et créent une impression de coulures. Coupés selon des dimensions variables, ils sont complétés par des médailles, des distinctions issues de différentes époques et conflits. Déclinée en œuvre murale et en drapeau suspendu au bout d’un mat, Dripping Medals rappelle les œuvres d’artistes comme Jackson Pollock, Gerhardt Richter, Bridget Riley ou Ghada Amer. Les transpositions adviennent également d’un point de vue multiculturel, Léa Le Bricomte puise les objets et les références au sein des différentes cultures et philosophies. Ainsi, les APAV 40, obus de mortier et grenades sont associés à des plumes, des perles et les liens en cuir provenant d’une réserve indienne canadienne (Guerre de Tribus, 2012). L’artiste fusionne deux éléments provenant de deux cultures et de deux conceptions extrêmement différentes de la guerre : ses objectifs, ses codes et ses modes d’action. Les APAV 40 renvoient à l’Occident industriel, tandis que les tressages en cuir et les plumes sont issus de l’apparat guerrier indien. Elle croise deux cultures en produisant des talismans alliant la prolifération et la tradition. La prédominance du regard occidental (ses références et sa pensée) est remise en question au profit d’une conception ouverte et sans frontière.

Julie Crenn

Lucien Murat, Megathesis, 2017Acrylique sur canevas, 200 x 240 cm. Courtesy de l’artiste

Lucien Murat met en image le chaos. Un monde post-apocalyptique où l’humanité et tout ce qui la définit se sont évanouis. Que reste-t-il alors ? Une société d’êtres monstrueux, hybridés, mi-organiques, mi-mécaniques, des anges hallucinés, des terroristes aux yeux exorbités, des animaux enragés ou encore des soldats dont les squelettes riants rodent autour des incendies. Un univers carnavalesque et cannibale où planent la violence insolente des frères Chapman, le fourmillement de Brueghel l’Ancien, le goût pour la provocation de Tracey Emin, le surréalisme de Jheronimus Bosch ou encore la démesure et l’humour de Grayson Perry. Ses œuvres étirent aussi l’héritage médiéval des enluminures, des vitraux et des tapisseries historiées. En dehors des modes, l’artiste jouit ainsi d’une liberté de style et de ton qui détonne et fascine. Son imagerie ultra-violente, grotesque et monstrueuse se mêle à un tout autre type d’images : les scènes brodées sur canevas. Nous y rencontrons ainsi une nature morte où un bouquet de fleurs est joliment agencé dans un vase, un troupeau de vaches paissant tranquillement dans un champ, une odalisque se languissant dans la soie, un cavalier chevauchant fièrement, des biches dans une forêt, un calvaire breton autour duquel se sont regroupés des hommes et des femmes vêtus des costumes traditionnels. Pour donner forme au chaos, l’artiste articule les contraires. Le luxe, le calme et la volupté rencontrent le métal hurlant.Les broderies sur canevas font partie des souvenirs d’enfance de Lucien Murat, qui, depuis quelques années, s’emploie à les récolter, les associer et les coudre entre elles. Ensemble, les canevas forment un patchwork où une multiplicité de scènes, de figures et de sujets sont combinés pour devenir le support de la peinture. L’artiste recouvre les œuvres brodées de colle transparente et peint par-dessus les motifs. Si la peinture est synonyme d’invention et de liberté, le canevas, du fait de son cadre technique, ne laisse aucune place à l’improvisation. Il peint à partir des éléments existants dont il étire le dessin original, multiplie les motifs, augmente les scènes ou détourne les sujets. Alors, les motifs intrusifs, paranormaux et anatomiques envahissent la douceur et le calme des scènes bucoliques. Deux imageries se rencontrent pour donner naissance à des compositions où le chaos, l’absurde, l’ironie et l’humour s’entrechoquent.

Julie Crenn

(Œuvres - sélection)

Giulia Andreani - Sammy Baloji - Léa Belooussovitch - David Brognon & Stéphanie Rollin - Morgane Denzler Léo Dorfner - Agnès Geoffray - Marco Godinho - Lebohang Kganye - Kapwani Kiwanga - Sandra Lorenzi Estefanía Peñafiel Loaiza - Régis Perray - Michèle Sylvander - Erwan Venn

Giulia Andreani, Le Rempart, 2015Acrylique sur toile, 190 x 410 cm. Collection particulière

En puisant dans une imagerie générée entre les années 1930 et 1960, la peinture de Giulia Andreani analyse non seulement les archives de l’histoire européenne, mais aussi l’iconographie du pouvoir, dans la sphère publique comme dans la sphère privée. Depuis 2010, elle constitue ce qu’elle nomme un atlas (un clin d’œil à Richter), une source visuelle qu’elle transfère sur la toile et le papier. Inspirée par le cinéma italien, les séries Z, l’histoire de la peinture, l’imagerie politique et les archives familiales, Giulia Andreani alimente « le journal d’une iconophage » qui touche à un imaginaire collectif. Pour cela, elle dépoussière les fonds d’archives oubliés, part à la rencontre d’individus aux destins atypiques, fouille les ouvrages d’histoire de l’art et les albums de familles. Les documents photographiques sont ensuite révélés à l’acrylique sur la toile et à l’aquarelle sur le papier. Chromatiquement, l’artiste impose une unité plastique avec l’utilisation du gris de Payne. Un gris teinté de bleus, un bleu chargé de gris qui traduit un silence et une densité propres aux souvenirs. La couleur participe à un double effet situé entre la persistance et la résurgence. La notion de frontière joue un rôle essentiel, tant sur le plan technique que pictural. L’artiste n’exploite pas la totalité des surfaces, les réserves sont des espaces de respiration comme de trouble. La dimension fantomatique est accentuée par la fluidification des corps et des visages traversés de coulures. Un jeu s’installe entre la surface et la profondeur, entre l’apparition et la disparition, entre la réalité et la fiction, entre le passé et le présent, entre la vie et la mort. Depuis 2012, elle se penche sur la représentation, le rôle et le statut des femmes pendant les deux conflits mondiaux. De la Première Guerre, elle s’attache à restituer une imagerie éclairant sur les femmes au travail. Des femmes qui portent les vêtements et les uniformes des hommes, devenant ainsi des pompières ou des cheminotes. De la Deuxième Guerre, l’artiste choisit d’extraire des images de femmes en arme, des femmes résistantes. Elle s’intéresse aussi aux femmes qui ont fait le choix de partir au front, notamment en tant qu’infirmières. Elles apparaissent d’ailleurs dans Le Rempart, une œuvre manifeste où, avec une vision transhistorique et transculturelle, un groupe de femmes est réuni : les infirmières sur le front, Simone de Beauvoir glissant un bulletin de vote dans une urne, Hannah Höch portant une de ses poupées ou encore Salomé présentant sa propre tête sur un plateau.

Julie Crenn

Sammy Baloji, Untitled #21 from Memoire series, 2006Photographie d’archive digitale sur papier mat satiné, 60 x 160 cm

Courtesy de l’artiste et de la galerie Imane Farès, Paris

Dans le cadre d’une mission consistant à photographier l’architecture coloniale et les sites industriels de Lubumbashi, Sammy Baloji accède aux archives photographiques de l’entreprise minière Gécamines qui fut le poumon économique de la province du Katanga sur plusieurs décennies. De cette rencontre naîtra la série Mémoire (2004-2006) qui questionne l’identité de sa province natale et porte un regard cru sur la colonisation belge et l’image du Noir dans l’inconscient collectif occidental. Dans Mémoire, Sammy Baloji incruste des portraits en Noir et Blanc d’indigènes et de colons dans ses photographies panoramiques en couleur de ruines de bâtiments industriels. Le contraste saisissant met mal à l’aise.En confrontant les époques et les symboles, les photomontages réduisent l’espace-temps et neutralisent tous les discours bien-pensants des protagonistes d’une extinction identitaire planifiée. Les ruines font écho à la destruction culturelle du Katanga et les indigènes qui posent docilement confortent l’idée que l’Occident se fait d’un continent que l’on dit en dehors temps, en dehors du monde. Sammy Baloji détourne le patrimoine colonial industriel et exhume les traumatismes afin d’autopsier l’Histoire. La série Mémoire est l’histoire de l’agonie de l’idéologie coloniale qui se raccroche à des oripeaux en métal sous le regard cave de bons Nègres résignés. Un travail qui, au-delà du Katanga, a des résonances multiples à travers le monde. La photographie, d’instrument de propagande impérialiste, devient un témoin gênant, dangereux. La RDC (République Démocratique du Congo), qui a changé cinq fois de nom, est passée du statut de capricieuse propriété privée à celui de néo-colonie cyniquement économique, via une colonisation violente, une dictature humiliante et une guerre fratricide larvée. Qu’est réellement ce territoire, au-delà des clichés rabâchés de peuple soumis et de rebelles avinés, de mélodies de Rumba et de cacophonie d’armes lourdes ? Sammy Baloji sublime les fantasmes pour mieux casser les icônes préfabriquées et les pseudos vérités aberrantes.

N’Goné Fall

Léa Belooussovitch, Népal, 2015Dessin aux crayons de couleurs sur feutre. 110 x 80cm. Courtesy de l’artiste

Le feutre blanc, matériau isolant et protecteur, est le support des dessins de Léa Belooussovitch. L’artiste travaille à partir d’images prélevées sur Internet. Elles témoignent d’évènements extrêmement violents, des images de guerres et/ou d’attentats dont les victimes sont au premier plan. Elle recadre les images, se concentre sur un visage, une situation d’extrême urgence. Aux victimes, l’artiste souhaite leur rendre une forme d’anonymat et une part de dignité. Munie de crayons de couleur, elle frotte avec vigueur le feutre. Les images devenues floues vont peu à peu se perdre dans la matière duveteuse. L’image originale est méconnaissable, le sujet est abstrait, on y devine à peine les figures. L’œuvre réclame un effort pour établir une mise au point qui s’avère impossible.

Julie Crenn

Le dessin Népal s’inscrit dans la pratique principale de l’artiste, un travail de dessin aux crayons de couleur sur du feutre textile blanc industriel. Réalisés à partir de recadrages dans des images de presse mettant en scène des victimes, vulnérables sous l’objectif du photographe et en situation précaire d’entre-deux, les dessins relatent des événements récents, d’une manière voilée et fantomatique. Le traitement flou du dessin au crayon, dont les pigments se mélangent dans les fibres textiles, altère l’image originale qui passe alors d’une photographie nette à un dessin pratiquement du domaine de l’abstrait. Ici, le titre donne simplement un indice de l’endroit géographique du drame qui se trame en sous-couche : un des violents séismes qui a sévi au Népal en 2015, ici dans la vallée de Katmandou. Les personnages choisis, en situation de douleur et de tension dramatique extrême, regagnent ici leur anonymat, perdus dans les pigments colorés, protégés par l’enveloppement et la propriété isolante du feutre.

Léa Belooussovitch

David Brognon & Stéphanie Rollin, [ G ]efangene : Prisoner, 2017Impression jet d’encre noir et blanc, calque dactylographié, 93 x 128 x 4,5 cm

Courtesy des artistes et la galerie Albert Baronian, Bruxelles

David Brognon et Stéphanie Rollin manipulent un matériau sociétal brut, souvent marginal, dont les motifs récurrents sont l’enfermement, l’attente et le contrôle. Des systèmes de confinement qu’ils confrontent à leurs propres systèmes de réfraction de la réalité, des prismes minimalistes capables de faire jaillir d’éclatants et fugaces arcs-en-ciel.

« Mon grand père, que je n’ai pas connu, a caché des gens durant la guerre et détruit beaucoup de fichier que des « bons citoyens » lui avait donné (il était colonel dans l’armée belge). Il a fini par être pris, et du coup, il a fait quelques camps de travail et de concentration. On lui a tatoué un G. sur le bras (Prisonnier). Tout ce que je sais, vient de mon père. « J’ai demandé à mon père de me tatouer ce G. sur mon bras, de mémoire quant à la forme et à l’emplacement. Comme un transfert direct depuis le bras de mon grand-père (d’ou le G en miroir). L’action, qui a été photographiée, est accompagnée d’un texte tapé à la machine sur calque le texte suivant : I never knew my grandfather. All i ever knew about him was told to me by my father. My Grandfather hid some people during WWII This G was tattooed on his left arm during his detention in one of the several concentration and labour camps he was jailed in as political prisoner. No matter which one after all. This mirrored G was tattooed on my arm by my father, from his own memories of this tattoo on his father’s arm.»

David Brognon

Morgane Denzler, Ceux qui restent 12, 2012-2016Impression sur puzzle, 52 x 40 cm. Courtesy Bendana I Pinel Art Contemporain, Paris

Morgane Denzler revisite le medium photographique pour amplifier sa dimension physique et sensorielle. Au sol comme au mur, pliée, enfermée, soclée, découpée, l’image est mise à l’épreuve de sa forme au profit d’une réflexion axée sur l’inscription humaine dans les champs de la mémoire et du territoire.Tout commence véritablement à Beyrouth en 2010 où Morgane Denzler découvre non seulement un pays, une culture et une histoire complexe, mais aussi une manière de concrétiser la substance de sa réflexion plastique. Sur place, il lui est difficile d’utiliser un appareil photo, les images y sont malvenues. Une contrainte qui va rapidement devenir un atout puisqu’elle va mettre en place différentes stratégies : l’observation, la discrétion, l’écoute, la rencontre, l’appropriation. Rapidement, elle va travailler à partir des séquelles laissées par plus de trente-cinq années de guerre civile. Des cicatrices et des traumas présents au quotidien, inscrits dans le bâti, les corps et les mémoires. Elle part à la recherche d’indices et de traces de ce qui est visible, ce qui ne l’est pas/plus, ce qui reste et ce qui se dissipe. Morgane Denzler commence à récolter des photographies datées des années 1960-1970 qu’elle achète sur un petit marché palestinien. Il s’agit d’images en noir et blanc de vacances, de paysages ou de vie quotidienne. L’accumulation laisse place à l’interrogation : qui sont ces individus ? Où sont-ils aujourd’hui ? Quelles sont leurs histoires ? Les images réclament une histoire que personne ne semble prêt à confier. La mémoire libanaise étant troublée, morcelée et profondément traumatisée, Morgane Denzler se heurte à une impossibilité de raconter. Elle décide alors de se diriger vers une autre forme de mémoire altérée en allant à la rencontre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à Beyrouth. Les images déclenchent un récit, une nouvelle histoire nourrie à la fois d’une part de vérité propre au narrateur et d’une part fictionnelle qui vient s’hybrider à l’image. L’inadéquation entre en écho avec la difficulté de parler de la guerre. Quelque temps plus tard, les photographies sont transposées en puzzles partiellement agencés et disposés individuellement dans un cadre vitré. Sous les puzzles, au mur, sont inscrites des phrases, les fragments de conversations qui nous renseignent partiellement sur ces histoires refabriquées, reconstruites. Ceux qui restent provient d’un constat, celui d’un manque d’une histoire collective dont le récit serait partagé : Comment définir l’objectivité du récit ? Selon quel point de vue ? Qui le construit et avec quelles images ?

Julie Crenn

Agnès Geoffray, Der Soldat ohne Namen, 2017Textes tapuscrits sur soie, vitrine 90 x 120 x 205 cm. Courtesy de l’artiste

À la croisée de la photographie, de la sculpture et des installations, Agnès Geoffray sonde, élabore et réactive les textes et les images. Par le biais de mises en scène, de réappropriations ou d’associations, elle révèle un univers de tensions - latentes et mystérieuses. Les notions d’emprise, d’autorité, et les résistances qui leur font face, occupent une place centrale dans ses recherches. S’élaborant souvent au départ de sources d’archives, ses propositions résultent d’un processus de reconstruction fictionnalisée et interrogent l’idée de réminiscence. Ces récits, ces images que l’on assimile malgré nous, s’ancrent dans nos mémoires, de façon consciente ou inconsciente, et véhiculent l’idée d’une intimité collective, d’un référent commun. Réactiver ce sentiment est une des modalités privilégiées de sa pratique. Glanés au hasard d’un livre, d’internet ou d’archives diverses, elle rejoue et réinvente les textes et les images qui nous environnent quotidiennement, invitant le spectateur à reconsidérer sa mémoire.

Au Parvis, Agnès Geoffray présente une œuvre inédite basée sur les archives de l’artiste Claude Cahun (1894-1954). En 1938, pendant la guerre, Claude Cahun et sa compagne Suzanne Malherbe, elle aussi artiste, s’installent dans une ferme sur l’île de Jersey. Deux ans après, l’armée allemande occupe Jersey. Les deux artistes entrent en résistance en diffusant des tracts. Les messages, tapés à la machine à écrire sur morceaux de papier carbone, sont signés : Le Soldat sans Nom. Les tracts sont dissimulés de différentes manières jusque dans l’intimité des soldats de la Wehrmacht : des boites à gant au creux des poches de leurs uniformes, les deux femmes mènent une résistance insolente. Agnès Geoffray reconstruit les tracts en les tapant à son tour sur des carrés de soie colorés, la soie imprimée était en effet un des médiums de transmission utilisé dans diverses cellules résistantes. L’artiste reproduit les codes couleur et les mises en page élaborés par les deux femmes. Avec la volonté de redonner de la noblesse et une part sensible aux tracts, l’artiste s’est attachée à remettre en perspective la dimension esthétique, poétique et politique de ces écrits. En 1943, Claude Cahun et Suzanne Malherbe vont subir des interrogatoires et vont être condamnées à mort en 1944. Par le biais de recours, la sentence est retardée, puis annulée par la Libération en 1945. En reconstituant, tract par tract, l’œuvre de résistance de Claude Cahun et Suzanne Malherbe, Agnès Geoffray réactive les archives d’un projet résistant, elle pose par ailleurs la question de l’engagement et de la résistance.

Julie Crenn

Marco Godinho, In Memory of Human Amnesia, 2008-2009Triptyque, graphite sur papier, 17,5 x 148 cm chaque Collection Nathalie et Jean Audibert. Courtesy de l’artiste et galerie Hervé Bize, Nancy

Marco Godinho déploie une réflexion sur notre perception subjective du temps et de l’espace. Son expérience de vie nomade, prise entre plusieurs langues et cultures, a donné lieu à une exploration sensible des questions d’exil, de mémoire et de géographie. Ses oeuvres dessinent la carte d’un monde façonné par les trajectoires personnelles et le multiculturalisme. Son oeuvre, à l’esthétique minimaliste, s’inspire des concepts particulaires de la «géophilosophie» chez Deleuze et Guattari sur la présence persistante du corps dans l’espace et la temporalité.

Sous forme d’un triptyque, la phrase « In memory of human amnesia » (en mémoire de l’amnésie humaine) est dessinée en dégradé au graphite sur papier. L’effacement est justifié à gauche, au milieu et à droite faisant ainsi référence aux propositions disponibles lors de la pagination d’un texte.

Julie Crenn

Lebohang Kganye, Ke Sale Teng, 2017Film d’animation, 3’22’’. courtesy Afronova Gallery, Johannesburg. © Lebohang Kganye

Le travail de Lebohang Kganye vise à créer un espace où le passé et le présent convergent pour créer des versions alternatives de l’histoire et de la mémoire. La majeure partie de ses photographies repose sur des autoportraits. La photographe explore l’histoire fictive en utilisant des archives pour faire cohabiter des personnages inventés avec des personnages réels placés dans un nouvel univers. Elle travaille notamment à partir de photographies de famille qui lui permettent non seulement de reflechir aux problématiques liées à la mémoire, au groupe et à l’appartenance à ce dernier, mais aussi d’explorer le cadre politique, historique et économique de l’Afrique du Sud contemporaine et notamment la reconstruction du pays suite aux lois de l’apartheid et à l’amendement des lois territoriale.

« Ke sale teng signifie Notre héritage. Les photographies de famille représentent bien plus que de la simple documentation d’évènements qui ont eu lieu, elles sont un espace de projection en lequel nous pouvons nous remémorer. Ou peut-être un espace pour questionner et inventer une nouvelle histoire. Ke sale teng nous confronte avec le fait que les albums de photos de famille n’ont plus de récit figé mais nous ouvrent à réinterpréter notre passé. Ce type de réinterprétation peut être une manière d’interroger notre besoin de préserver une certaine narration. Les albums photos sont arrangés comme pour raconter des histoires, des témoignages et pour construire des identités. Cependant l’image n’est jamais « complète », seuls des indices visuels nous sont présentés pour permettre à nos imaginaires de « compléter » l’histoire.Plus je mène des recherches sur l’histoire de ma famille, plus il m’apparaît que les histoires de familles comportent un lieu de contradictions, elles sont un mélange de vérité et de fiction. On se réfère parfois aux albums photos de famille comme une manière de comprendre que ce que la famille signifie. Nous héritons souvent d’une flopée d’images qui ont été construites, qui ne tiendrait pas compte des histoires et des souvenirs que renferment ces albums. À travers l’utilisation des silhouettes découpées des membres de ma famille et d’autres accessoires dans le diorama, le film confronte des histories incompatibles, qui sont racontées de manière différentes, parfois même par la même personne – la mémoire combinée avec le fantasme. De telles archives ne révèlent pas de simples réponses, pour moi elles révèlent que le temps peut se disloquer, se reconnecter sans que les choses ne puissent s’assembler à nouveau. »

Lebohang Kganye

Kapwani Kiwanga, Flowers for Africa : Ghana, 2014Protocole écrit et signé par l’artiste, bouquet de fleurs. Collection Frac Poitou-Charentes, Angoulême

Sous le titre générique Flowers for Africa, Kapwani Kiwanga reconstitue, d’après des archives photographiques, les bouquets de fleurs posés sur les tables de négociation ou de célébration des pays africains accédant à la souveraineté nationale. À chaque exposition, la fabrication et l’interprétation sont déléguées à des fleuristes, choisis par les commissaires. Ces sculptures,composées de fleurs naturelles, racontent le temps des transitions politiques et la mémoire des luttes anti-coloniales. Véritables ex-voto, ils font également le récit, par métonymie, du passage d’un régime à l’autre, d’une autorité à l’autre. Flowers for Africa compte à ce jour une dizaine de compositions florales où l’archive, le document source, n’est jamais exposée. Elle est absente pour laisser place à un récit fragmentaire, à l’imaginaire propre à reconstituer le décorum et la réalité fantasmée des cérémonies d’indépendance des anciennes colonies européennes. Quel est le statut de ce vivant pourrissant qui vient contredire le projet patrimonial et mémoriel occidental ? Il est animé d’une vie, d’une identité qui échappe à la fixité des récits autorisés, selon une conception animiste qui s’opposerait au modernisme. L’épistémologie, science née au XVIIe siècle, donne tout pouvoir à la vue qui organise les choses de la nature. À cette hégémonie du visible, Kapwani Kiwanga privilégie des récits fragmentaires et métonymiques. Elle invite à une lecture non linéaire et évolutionniste de l’histoire. Suivant les principes développés pour son projet « Maji-Maji » (la lutte d’indépendance de la Tanganyika menée de 1905 à 1907 contre les colons Allemand), elle laisse la place à l’invisible, à l’image absente et accepte l’obsolescence programmée des matériaux constitutifs de l’œuvre. D’origine tanzanienne, née au Canada, Kapwani Kiwanga vit et travaille en France. Diplômée en sciences sociales, elle porte une attention aux cultures et à leurs mutations, aux identités mouvantes. Elle élabore des protocoles et une méthode où les archives qu’elle exhume sont les points de départ de fictions, de récits qui construisent une autre historiographie de l’Afrique, de ses symboles, de ses systèmes de croyance et de son folklore.

Stéphanie Airaud

Sandra Lorenzi, Aïeux, 2016Installation in progress, objets divers, dispositif sonore, 250 x 300 x 300 cm. Courtesy de l’artiste

Sandra Lorenzi fabrique des mondes, déploie des formes archétypales et originelles, entre Histoire et philosophie, connaissance et imaginaire, comme des antichambres du réel. Pénétrer ces interzones (terme emprunté à William Burroughs, extrait du Festin nu, 1959), c’est traverser une expérience initiatique où la perte de repères conduit à bousculer toute valeur établie. Narrations et volumes, mises en scène et mises en espace, les oeuvres de Sandra Lorenzi constituent des outils propres à contrarier l’ordonnance du réel, comme à le transformer. De ces mondes, surgissent des personnages tragi-comiques, des actants de la «comédie humaine», témoins d’un processus en marche vers l’écriture d’une poétique renouvelée de l’existence. (Nathalie Ergino Directrice de l’Institut d’Art Contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes).

En 2016, lors de l’exposition collective W/W – Woman and War qui s’est tenue à la maison des arts de Chevilly-Larue, Sandra Lorenzi présente une œuvre in situ, Aïeux. Une installation sonore composant avec l’espace d’exposition. Conçue comme un ilot formé d’objets issus du quotidien (vêtement, vélo, paniers, valises, boites etc.), l’œuvre résulte de rencontres avec des personnes âgées, nos aïeux, qui ont traversé différentes guerres. Au Parvis, Sandra Lorenzi réactive l’œuvre en rencontrant de nouvelles personnes issues du territoire tarbais, de nouvelles histoires, dont les récits s’échappent des objets. L’œuvre in progress invite à une réflexion sur la mémoire, le témoignage (notamment les derniers témoins d’évènements passés), le traumatisme et la transmission.

Julie Crenn

Estefanía Peñafiel Loaiza, Un air d’accueil, 2013-2015Série photographique, photographie couleur, contrecollage aluminium, système d’accrochage, 140 x 92 cmCourtesy de l’artiste

Estefanía Peñafiel Loaiza est née en Équateur et habite en France depuis treize ans. Elle appartient à ces deux pays, l’un périphérique, longtemps colonisé et fantasmé, métis et fier, et l’autre central, orgueilleux et nostalgique, cartésien et dominateur ; artiste aux aguets du monde, elle navigue incessamment entre ces deux lieux, physiquement, mentalement, oniriquement, poétiquement, artistiquement. Son travail [...] emprunte des formes diverses, photographie et vidéo, et aussi performance et installation.Le retrait, la protection par l’invisibilité que ces images offrent aux migrants clandestins, nous les retrouvons avec les figures d’anonymes, de sans-grade, de sans-nom, de sans-papiers, photographies dans des quotidiens de personnes qui sont de purs éléments du décor, globalement indifférenciés et individuellement insignifiants car dénués de toute singularité. Travaillant sans grandiloquence, avec des moyens délibérément modestes, l’artiste parvient ainsi sans cesse à déplacer les points de vue, à déjouer les représentations convenues, à ébahir et faire basculer les esprits et les regards, à déstabiliser le rapport que le spectateur croit entretenir avec l’image ; la sobriété de ses moyens renforce la dimension percutante de son propos. Plutôt que montrer des images, elle révèle les signes, elle questionne les représentations, elle interroge les mémoires, elle fait surgir les sédiments de l’Histoire, elle bâtit ce qu’on pourrait nommer une phénoménologie du visible. Ma vision en est transformée, chamboulée : le visible m’apparaît, mais le réel me reste invisible, insaisissable. Ne suis-je pas justement dans une caverne, face aux ombres-mirages ?

Marc Lenot

« Chacune des photographies de la série Un air d’accueil a été prise en laissant l’obturateur de l’appareil ouvert le temps qu’une séquence vidéo défile sur un écran de projection. Ces vidéos, filmées par des caméras de surveillance dissimulées, ont à l’origine pour but de surprendre des migrants clandestins en train de traverser des frontières terrestres (entre le Mexique et les États-Unis, entre la Palestine et Israël, entre autres). Alors que l’image vidéo entendait fournir une preuve incriminante, le procédé photographique fait disparaître les corps au profit des présences fantomatiques, en redonnant aux migrants la protection de l’anonymat. »

Estefania Penafiel Loaiza

Régis Perray, Les Sols de Guerre, 1995-2017Extrait de Le mur des Sols, 180 x 100 cm environ. Courtesy de l’artiste

Depuis le début de sa carrière, les sols et les murs représentent pour Régis Perray un territoire de recherches et d’expériences physiques. Il explore des gestuelles précises, adaptées aux lieux, aux matériaux, aux objets, pour en extraire des fragments d’histoires. Les murs et les sols portent deux fonctions : la première, celle d’abriter, puisqu’ils sont tous deux constitutifs de l’habitat ; la seconde, celle d’être les supports et les surfaces destinés à l’ornementation du foyer. Les sols peuvent être recouverts de carrelage, de tapis ou de plancher, tandis qu’aux murs sont tendues les tapisseries, collés les papiers peints et accrochées les peintures. Régis Perray s’empare du contexte de nos maisons, de leurs apparats, ainsi que du rapport quotidien que nous entretenons avec les motifs qu’elles recèlent, pour en faire un matériau qu’il manipule, déchire, ponce et caresse.Le Mur des Sols (1995-2017) est le fruit d’années de recherches iconographiques, durant lesquelles Régis Perray a rassemblé des cartes postales, des images de presse et des cartes topographiques. Des documents en lien avec les sols du monde, classifiés en plusieurs groupes. Mis bout-à-bout, les groupes constituent un ensemble qui mesure en 2012 plus de 40 mètres. L’ensemble est accroché de manière à ce que chaque visiteur puisse embrasser tous les visuels, l’artiste marque ainsi son attachement à une échelle humaine. Une accessibilité qui permet une prise en compte individuelle de chaque document par tous. Le Mur des Sols est une cartographie évolutive, mentale et concrète qui synthétise les recherches de l’artiste. La mémoire des lieux est bien au coeur de son projet artistique. L’oeuvre est composée de 21 catégories de sols : les sols archéologiques, les sols de morts, les sols d’arts, les sols de paysages, les sols de cartes et plans, les sols de pieds, les sols de convivialité, les sols de planètes, les sols de catastrophes, les sols pollués, les sols de cimetières, les sols religieux et sacrés, les sols de balayage, les sols de routes et voies, les sols de foules, les sols de sports, les sols de guerres qui sont présentés au Parvis, les sols de tapis, les sols habités, les sols de travails, les sols de loisirs.

Julie Crenn

Michèle Sylvander, Pourquoi tu pars ?, 2014-2015Vidéo en N&B, 6’37’’. Courtesy de l’artiste

Michèle Sylvander développe un travail artistique qui s’appuie principalement sur la photographie mais déploie également ses formes dans l’installation, le dessin ou la vidéo. Ses oeuvres problématisent la question du genre, des codes sexuels, du code politique, social, du rapport à l’autre. L’autoportrait et la vie de famille y occupe une place centrale ; à travers eux, l’artiste affirme le point de vue suivant lequel la proximité de l’expérience personnelle contient forcément une dimenion collective. Durant le années 1960-1970, les féministes scandaient « personal is political », le personnel et politique. L’autoportrait et la famille, comme terrains de recherches, disent aussi qu’il y a là le noeud de la construction centrale : le « moi » dans le petit jeu de la cellule familiale comme métonymie du « moi » sur la grande scène du monde.

Julie Crenn

« L’oeuvre vidéo intitulée Pourquoi tu pars ? est un montage de photographies retrouvées dans les archives de mon père ui était militaire. Il s’agit d’images « migrantes » issues de ces années passées au Maroc, en Algérie, en Allemagne et plus particulièrement en Indochine où mon père a séjourné pendant deux ans au cours des années 50, sans que nous le suivions cette fois. L’oeuvre est peut-être la trace d’une enfance perdue entre passé et présent, mais elle représente surtout une tentative de répondre à un questionnement plus général inhérent à la colonisation. »

Michèle Sylvander

Erwan Venn, Au champ, Algérie Française, région d’Annaba,1933, 2014

Papier peint, impression numérique. Courtesy de l’artiste

Initié en 2011, Headless repose d’abord sur une intuition, celui d’un lourd secret qui plane depuis longtemps sur sa famille. Une intuition qui s’est matérialisée par la découverte d’une boîte Kodak datée de 1925, remplie de négatifs photographiques. La boîte est mise de côté. Quelques mois plus tard, Erwan Venn découvre un document, une carte d’identité, un ausweis allemand daté du 30 juin 1940. Le document indique la mention « ravitaillement de vin ». Le secret de famille est mis à nu, son grand-père, alors marchand de vin en Bretagne, a collaboré économiquement avec les nazis. L’artiste revient alors vers la boîte de négatifs photographiques pour comprendre le parcours d’un homme, un grand-père qu’il n’a pas connu, mais aussi pour comprendre aussi la France de 1940. La trajectoire individuelle est en mise en regard avec le récit de l’Histoire nationale.L’artiste scanne les négatifs, reconstitue le fil d’une histoire complexe. Du Petit Séminaire à la vente de vin, en passant par différents voyages en France et en Algérie, les images, prises par son grand-père, des amis ou bien d’autres membres de la famille, retracent, fragment par fragment, quarante années d’une vie. Sur l’écran de son ordinateur, Erwan Venn décide de retravailler et de retoucher les images en noir et blanc. Il prélève la peau des figures, leurs bras, leurs jambes, leurs visages. Elles sont réduites à leurs vêtements, à leurs rôles, leurs métiers, leurs genres. Les curés, privés de leurs visages et de leur peau, sont réduits à leurs soutanes noires et à leurs chapeaux. Les demoiselles d’honneur, assises en couronne, se résument à un groupe de robes blanches et à des colliers de perles. La présence des oncles et des tantes à la plage est signalée par des maillots de bain flottant au-dessus de la mer. L’artiste les transforme en présences fantomatiques, à l’image de ce secret qui pesait sur lui et sa famille depuis plusieurs décennies. Les présences fantomatiques nous questionnent ainsi sur les notions de secrets de famille, de traumatismes reçus en héritages, de monstres cachés dans nos placards, de résilience et de capacité à transcender les blessures invisibles.

Julie Crenn

Curriculum Vitae(sélection)

Giulia AndreaniGiulia Andreani est née en 1985.Elle vit et travaille à Paris.

www.giuliaandreani.blogpost.com/

Expositions personnelles

2017 Face au temps, centre d’art Nei Liicht de Dudelange, Luxembourg.2016 Nous autres, La Conserverie, Metz.2015 Tout geste est renversement, Galerie Maïa Muller, Paris.2014 Vestem Muto, GLab Labanque Bethune, Richebourg.2013 Giulia Andreani, L’Escale, Levallois. (non) si passa la frontiera, galerie Bendana-Pinal, Paris.2012 Journal d’une iconophage, Premier Regard, Paris. I shot him down, Musée de la Résistance Nationale, L’Inlassable Galerie, Paris. Peintures et dessins, Hôtel du département de l’Eure, Evreux.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Tous, des sangs mêlés, MAC VAL, Musée Départemental du Val de Marne, Vitry-sur-Seine. Ciao Italia !, Musée national de l’Histoire de l’Immigration, Paris. Les Arques à Meymac, centre d’art contemporain, Meymac. Microsalon #7, L’inlassable Galerie, Paris. Peindre dit-elle #2, Musée des Beaux-Arts, Dole.

2016 Où poser la tête, Institue of Contemporary Art Indian Ocean, Ile Maurice. Ouvrages de dames #2, Galerie Valérie Delaunay, Paris. 17° Premio Cairo, Palazzo Reale, Milan. Par les lueurs - Cent ans de guerres, FRAC Aquitaine, Bordeaux.

Sammy BalojiSammy Baloji est né en 1978.Il vit et travaille à Lubumbashi et Bruxelles.www.imanefares.com/

Sammy Baloji est représenté par la galerie Imane Farès, Paris.

Expositions personnelles & collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos.2015 Biennale de Lyon, Lyon. Beauté Congo, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris. Beastly, Tierisch, Fotomuseum Winterthur, Winterthur, Suisse. All the World’s Futures, Biennale de Venise. Personne et les autres, Pavillon Belge, Biennale de Venise. Visibles/invisibles - L’Afrique urbaine et ses marges, Fondation Blachère, Apt. Spatial Sories : Topographies of Change in Africa, Center of Visual Art, Denver. Odyssées Africaine, Le brass, Bruxelles.2014 Hunting and Collecting, Mu. ZEE Kunstmuseum aan zee. The Divine comedy : Heaven, Hell, Purgatory revisited by contemporary african artists, Museum Für Modern Kunst, Frankfurt. Earth Matters : Land as Material and Metaphor in the Arts Africa, Museum of African Art, Washington. When Harmony went to Hell, Congo Dialogues : Sammy Baloji and Seeley Harris, Autograph ABP, Londres.2013 1:54 Contemporary African Art Fair, galerie Imane Farès, Londres. Present Tense, Fondation Gulbenkian, Lisbonne. Earth Matters, National Museum of African Art, Washington.2012 Distance and desire : Encounters with the African Archive. Part II : Contemporary Reconfigurations, The Walther Collection Project Space, New-York.

Léa BelooussovitchLéa Belooussovitch est née en 1989.Elle vit et travaille à Bruxelles.

www.leabelooussovitch.com/

Expositions personnelles

2017 Rémanences, galerie Paris-Beijing-PBProject, Paris. FACEPALM, Maac-Maison d’art actuel des chartreux, Bruxelles.2015 Léa Belooussovitch : Public View, Platform 102, Bruxelles.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Tremblements, galerie Valérie Delaunay, Paris. Session #6 : Système, galerie Paris-Beijing, Paris. The birth of tragedy, Frederic Collier/contemporary, Bruxelles. Friche, Le Hangar de la Senne, Bruxelles. L’art pour l’Accueil, exhibition & charity event, Bruxelles.2016 Une inconnue d’avance, Bourse Révélations Emerige, Villa Emerige, Paris. Déformation professionnelle, galerie Paris-Beijing, Paris. Collecting, 5 ans de soutien à la création, Maison des Arts Anderlecht, Bruxelles. De la lumière, Francis Carrette gallery, Bruxelles. S.Balleux, L.Belooussovitch, S.Bonin, H.Prinz, D+T Project gallery, Bruxelles. Garden Party & Auctions, Museum Dhondt-Dhaenens, Deurle, Belgique. Learning how to see again, WYA’s European Arts Forum, Bruxelles. 5/5, end of residency show, Fondation privée du carrefour des Arts, Bruxelles. Paperworks, Antena gallery, Chicago.

David Brognon & Stéphanie RollinD.Brognon et S.Rollin sont nés en 1978 et 1980. Ils vivent et travaillent à Bruxelles.

www.brognon-rollin.com/

David Brognon & Stéphanie Rollin sont représentés par la galerie Albert Baronian, Bruxelles.

Expositions personnelles

2017 B.P.S22, Charleroi.2016 Blackbox, Casino-Luxembourg Forum d’art contemporain, Luxembourg.2015 Untitled, galerie Albert Baronian, Bruxelles.2014 Sleeping in a City that Never Wakes up, Frac Poitou- Charentes, Angoulème.2013 Take me off your Mailing List, Youkobo ArtSpace, Tokyo. ArtBrussels, galerie Albert Baronian, Bruxelles.2012 Never Wake, Wall painting, Mudam, Musée d’art moderne Grand-Duc Jean Luxembourg. The Solo Project, Foire d’Art Contemporain, Bâle. I love you but i’ve chosen Darkness, Project Room, galerie Baronian-Francey, Bruxelles. I’m All the Tomorrow’s Broken Hearts, galerie Nosbaum & Reding, Luxembourg.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Les Rencontres Internationales, La Gaïté Lyrique, Paris. Homeland, ARGOS - Center of Art and Media, Bruxelles. Tito’s Bunker, Württembergischer Kunstverein, Stuttgart. Artbrussels 2017, galerie Albert Baronian, Bruxelles. Luxembourg-Salzbourg IV, Traklhaus ArtCenter, Salzbourg.2016 Par les lueurs - Cent ans de Guerres, FRAC Aquitaine, Bordeaux. The Distance of the Day, The Israel Museum, Jerusalem. De Leur Temps (5), Triennale de l’ADIAF, IAC, Villeurbanne. Football : À la limite du Hors Jeu, Musée d’Aquitaine, Bordeaux.

Morgane DenzlerMorgane Denzler est née en 1986.Elle vit et travaille à Bruxelles.

www.bendana-pinel.com/

Morgane Denzler est représentée par Bendana I Pinel Art Contemporain, Paris.

Expositions personnelles

2015 Artissima, galerie Bendana-Pinel Art Contemporain, Turin. Maps in progress, galerie Bendana-Pinel Art Contemporain, Paris.2014 Il reste encore une carte à jouer, CCAM galerie Robert Doisneau, Nancy. Voyage intérieur, centre hospitalier de Seurre, Seurre.2012 Ceux qui restent, Bendana-Pinel Art Contemporain, Paris.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Tous, des sang mêlés, MACVAL, Vitry-sur-Seine. Riga Photography, Riga.2016 Par les lueurs - Cent ans de Guerres, FRAC Aquitaine, Bordeaux. L’oeil de l’expert. La photographie contemporaine, Musée Nicéphire Niepce, Châlon-sur-Saône. CHOICES Paris : 36 artistes, Palais de Tokyo, Paris.2015 Sans tambour ni trompette, Artothèque de Caen. Cardo o Decumanus, FRAC Poitou-Charentes, Angoulême.2014 Paris Photo, Bendana-Pinel Art Contemporain, Paris. Silent Faces, galerie 22,48 m2, Paris. Du sud au Nord, Bendana Pinel Art Contemporain c/o galleri Charlotte Lund, Stockholm. Au délabrement du monde, la photographie reconnaissante, centre d’art, Bourg-en-Bresse.2013 tracé, galerie Lot 10, Bruxelles. Circulation(s), Festival de la jeune photographie européenne, galerie Côté Seine & Trianon, Parc Bagatelle, Paris.

Léo DorfnerLéo Dorfner est né en1985.Il vit et travaille à Paris.

www.leodorfner.net/

Léo Dorfner est représenté par la galerie Claire Gastaud, Clermont-Ferrand.

Expositions personnelles

2016 Chercher/Détruire, galerie Anouk Le Bourdiec, Paris.2014 Vivre dans la peur - Rock’n’roll Runaways, galerie Anouk Le Bourdiec, Paris.2011 Ecce homo festivus, galerie Habib & Habib, Paris.2010 Galerie Art:ig, Munich.

Expositions collectivres

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Musée Massey - Musée international des Hussards, Tarbes / Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. GlobalDrawnProject, ECI Cultuurfabriek, Roermond, Netherlands. The violent silence of a new begining, Studio Khana, Le Caire. Venus Vesper, L’Atelier - Espace arts plastiques, Mitry-Mory. Garder le cap, galerie Valérie Delaunay, Paris.2016 The Velvet Underground - New York Extravaganza, Philarmonie de Paris. L’art contemporain selon Charles Perrault, Paju museum, Corée du Sud. Pan, Quartier General, La Chaux-de-Fonds, Suisse. UMAM : 70 ans, Musée des Beaux-Arts, Palais de Carnolès, Menton. Visions Portées, MAC Arteum, Châteauneuf-le-Rouge. J’ai des doutes. Est-ce que vous en avez ?, galerie Claire Gastaud, Clermont-Ferrand. Heiwata Evénement 0, Pavillon des Italiens, Cité des arts de Montmartre, Paris. Art for Autism, Château St Jean de Beauregard.

Harald FernaguHarald Fernagu est né en 1970.Il vit et travaille à Reims.

www.haraldfernagu.com/

Harald Fernagu est représenté par la galerie Polaris, Paris.

Expositions personnelles

2016 Mes Colonies, Galerie Polaris, Paris.2013 Le second secret de Pénélope Projet Ulysse, Marseille capitale européenne de la culture, Marseille. Frac Lanquedoc-Rousillon, Musée de Vaison la Romaine. Pièce à Conviction n°2, centre d’art 360 m3, Lyon.2012 Une Promenade, commande publique, Quartier des Grésilles, Dijon. Pièces à conviction Galerie of, Marseille.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Musée Massey - Musée international des Hussards, Tarbes / Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Les Intentionnels, Galerie Polaris, Paris. Marks, Galerie 1831, Paris. Une collection 3, Frenchart Agency, Paris En toute modestie, Miam, Sète. Amicalement vôtre, galerie Jacquot, Belfort.2016 Une collection 2, Frenchart Agency, Paris. Mes Colonies, galerie Polaris, Paris. Partie de campagne, galerie Polaris, Chassagne-Montrachet.2015 Foire d’art contemporain, Yia, galerie Polaris, Paris; Sans tambour ni trompette, artothèque, Caen. Une partie de campagne, galerie Polaris. Saint-Briac-sur- mer.2014 COSMOS, Musée Minsheng, Shanghai. Au Travail !, centre d’art Esox Lucius, Ligny-en-Brionnais.

Charles FrégerCharles Fréger est né en 1975.Il vit et travaille à Paris.

www.charlesfreger.com/

Expositions personnelles & collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Musée Massey - Musée international des Hussards, Tarbes / Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Wilder Mann in Nantes, Château des Ducs de Bretagne, Nantes. Power Mask, Wereld Museum, Rotterdam. School Chalo at Voyage Ordinaire, galerie des Franciscains, Saint-Nazaire. Bretonnes, Festival des Hautes-Terres, Maison des Associations, Saint-Flour. Naarden Foto festival, Grote Kerk, Naarden, Netherlands. Biennale Socle du Monde, Else Alfelts Museum, Henning, Danemark. Wilder Mann at Arcade, Arcade, Sainte-Colombe-en- Auxois. Yokainoshima, Tempo Photo, Pau. La suite Basque / Guernika, Musée Unterlinden, Colmar. L’épopée de Jeanne D’Arc, Musée des Beaux-Arts, Rouen.2016 La suite Basque, Musée basque, Bayonne. Carnaval Wereldwijd, Afrika museum, Berg en Dal, Netherlands. Yokainoshima, Espace Malraux, Scene Nationale, Chambery. Yokainoshima at Les Rencontres d’Arles, Les trinitaires, Arles. Fabula at the Photographic Center of Clermont-Ferrand, Hotel Fontfreyde, Clermont- Ferrand. L’oeil de l’expert, Musée Niepce, Chalon-sur-Saône. Seuls/Ensembles, Arthoteque de Caen, Caen. Bretonnes, Musée des beaux- arts et de la dentelle, Alençon.

Agnès GeoffrayAgnès Geoffray et née en 1973.Elle vit et travaille à Paris.

www.agnesgeoffray.com/

Agnès Geoffray est représentée par la galerie Maubert, Paris.

Expositions personnelles

2017 Before the eye-lid’s laid, CPI, Pontault-Combault.2016 La Chambre /Sleep Disorder, La chambre 11, Aubervilliers.2015 Failure Falling Figure, ISELP, Bruxelles.2014 Les Heures grises, La Lettre volée, Bruxelles.2012 Distracted area, La Maison rouge, Fondation Antoine de Galbert, Le vestibule, Paris,

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Le spectre du surréalisme, Rencontres de la photographie, Arles. Fotografia Europea Festival, Palazzo da Mosto, Reggio Emilia. Les imaginaires d’un monde in-tranquille, CAC Meymac, Meymac. Le Divan des murmures, Frac Auvergne, Clermont-Ferrand. Chemin de fer, Centre Régional de la Photographie, Douchy- les-Mines. Images/Textes, Galerie Gradiva, Paris. Make truth great again, Galerie Jousse Entreprise, Paris, Troublant la langue et la vision, FRAC PACA, Marseille. Suspens et Syncope, Les Laboratoires d’Aubervilliers, N/Z, Aubervilliers.2016 Un musée imaginé, Centre Pompidou Metz, Metz. Soulèvements, Jeu de paume, Paris. Retour au meilleur des mondes, Frac Auvergne, Clermont- Ferrand.

Marco GodinhoMarco Godinho est né en 1978.Il vit et travaille à Luxembourg.

www.marcogodinho.com/

Marco Godinho est représenté par la galerie Hervé Bize, Nancy.

Expositions personnelles

2017 Poèmes et autres seuils, Musée Pierre-Noël, Saint-Dié des Vosges,France 2016 Joseph Beuys / Marco Godinho, Galerie Hervé Bize, Nancy Black Box, Casino Luxembourg Forum d’art contemporain, Luxembourg No matter the distance, Centre Culturel Portugais-Camões I.P, Luxembourg2015 Another Day, MNAC-Museu Nacional de Arte Contempo- rânea do Chiado, Lisbon, Portugal Something White, chapel of MNHA – Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg Forever Immigrant, PortoM- Colletivo Askavusa,Lampedusa In Festival, Lampedusa, Sicily2014 Fall in Levitation, Art Brussels, stand Galerie Sobering, Brussels, Belgium

Expositions collectives

2017 Mondes flottants, 14ème Biennale de Lyon, La Sucrière, Lyon, France Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Darsena Residency #3, Galleria Massimo de Luca, Mestre Venezia, Italy2016 Dépenses, Labanque - Centre d’art contemporain, Béthune, France Nouvelle sélection d’œuvres de la collection du Frac Paca, Musée de Gap, Gap, France Helldorado, sur les chemins de l’exil, L’Orangerie - Espace d’art contemporain, Bastogne, Belgium Art Central Hong Kong, stand Sapar Contemporary Gallery New York, Hong Kong

Lebohang KganyeLebohang Kganye est née en 1990.Elle vit et travaille à Johannesburg.

www.afronova.com/

Lebohang Kganye est représentée par la galerie Afronova, Johannesburg.

Expositions personnelles

2016 The Armory Show, Afronova Gallery, New-York.2013 Ke Lefa Laka, Market photo Workshop Gallery, Johannesburg.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Nathi.Aha.Sasa / Us.Here.Now, Vienne. Recent Histories, The Walther Collection, Neu-Ulm, Allemagne. 1:54 Contemporary African Art Fair, Afronova Gallery, Pioneer Works, New York. Les territoires du corps, Black Box, Art Paris, Grand-Palais, Paris. Le jour qui vient, Galerie des Galeries, Paris.2016 Give me Yesterday, Prada Foundation, Milan. 1:54 African Contemporary Art Fair, Afronova, Somerset House, Londres. 1:54 African Contemporary Art Fair,, Pioneer Works, New York. Studio Bamako, European Month of Photography, Keher Gallery, Berlin. Recent Histories, New Photography from Africa, The Walther Collection Projet Space, New York. L’Autre Continent, Artistes, Femmes, Africaines, Museum du Havre, Le Havre. Photo Biennale, Cities and Memory, Brandts, Odense, Danemark. KIN, HANGAR centro de Investigacao Artistica, Lisbonne.

Kapwani KiwangaKapwani Kiwanga est née en1978.Elle vit et travaille à Paris.

www.kapwanikiwanga.org/

Kapwani Kiwanga est représentée par la galerie Jérôme Poggi, Paris.

Expositions personnelles

2018 Esker Foundation, Calgary. Musée d’art de Joliette, Québec. Glenhyrst Gallery, Brantford, Ontario. CLARK, centre d’art et de diffusion, Montréal.2017 Botanica, Berggruen Gallery, San Francisco. Flowers for Africa, Or Gallery, Vancouver. Linear, galerie Tanja Wgner, Berlin. The sum and its parts, Reva and Logan Center for the Arts, Chicago. A wall is just as wall, The power Plant, Toronto. Afrogalactica, Fondazione Sand retto Re Rebaudengo, Turin. To be announced, Ar/ge Kunst, Kunstverein, Bolzano, Italie. To be announced, Galerie Tanja Wagner, Berlin.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Les Grands Voyageurs, Diagonale, Montréal. Show Me Your Archive and I will Tell You Who is in Power, KIOSK, Gand. Memories of the Future, Tate, Liverpool. Momentum, Nordic Biennal of Contemporary Art. Faits Alternatifs, FRAC Poitou- Charente, Angoulême. House of Commons, Porticus, Francfort. Contact, Photography Festival, Toronto. Soundings : Protest/Politics/ Dissent, Power Plant Gallery, Durham, USA.

Léa Le BricomteLéa Le Bricomte est née en 1987.Elle vit et travaille à Paris.

www.lealebricomte.tumblr.com/

Léa Le Bricomte est représentée par la galerieLara Vincy, Paris.

Expositions personnelles

2017 Red Cloud, VRAC, Milllau.2016 Sounds of War, La porte des Allemands, Faux Mouvement hors-les-murs, Metz. Explosive Aera, galerie L’oeil Histrion, Hermanville-sur-mer.2015 No Go Zone, galerie Lara Vincy, Paris. War Room 4, Faux Mouvement hors-les-murs, Forbach. Tropical War, LAC, Ile de la Réunion.2014 War Room 3, YIA ART FAIR, galerie Lara Vincy, Le carreau du temple, Paris.2013 War Room 2, YIA ART FAIR, galerie Lara Vincy, Loft Sévigné et Bastille Design center, Paris.2012 War Kit Beach, galerie L’oeil Histrion, Hermanville-sur-Mer. War Room, galerie lara Vincy, Paris.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Musée Massey - Musée international des Hussards, Tarbes / Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. One Cup, Ken Nakahashi Gallery, Tokyo. Un Monde In-Tranquille, centre d’art contemporain, Meymac. À croquer, Le Radar, Bayeux. 14 secondes, Le 116 centre d’art contemporain, Montreuil. Multiples Group Show, galerie Lara Vincy, Paris. En toute modestie, MIAM, Sète. Red Houses, galerie Metropolis, Paris.2016 Galeristes, carreau du temple, galerie Lara Vincy, Paris. Par les lueurs - Cent ans de guerres, FRAC Aquitaine, Bordeaux. Noir c’est noir, AFIAC, Vielmur- sur-Agout.

Sandra LorenziSandra Lorenzi est née en 1983.Elle vit et travaille à Montreuil.

www.sandralorenzi.com/

Expositions personnelles

2016 Prospective des Murs #1, « Depuis que les bals sont fermés », Maison du peuple, Vénissieux PQSU, Pourvu qu’elle soit utile, Fondation Ecureuil,Toulouse

2015 Des mots et des dents, Le Pad la cabine, Angers2013 Humor melancholicus,galerie Martine et Thibault de la Châtre,Paris2012 Petit organon, galerie du Passage de l’Art, Marseille

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. De Minaralis, CAIRN centre d’art, Digne-Les-Bains Dessins perturbateurs, Galerie Métropolis, Paris Red houses, Galerie Métropolis, Paris2016 Laboratoire Espace Cerveau, Station 1(0), IAC Villeurbanne, avec FRAME De Mineralis, Athanor, CRAC à Sète - avec le Musée de l’invisible w/w, Art, femmes & guerre, Maison des Arts, Chevilly Larue, commissariat Julie Crenn Sculpere, galerie Polaris, commissariat Julie Crenn2015 Documents, 1929-2015, commissariat Léa Bismuth Furiosités, galerie Frédéric Lacroix Chimères, Château du Rivau2014 looking For search, # Prospect, groupe FRAME, Campus Saint Jean d’Angély, Nice sans tambour ni trompette, cent ans de guerres, La Graineterie, Houilles cosmic players,galerie Martine & Thibault de la Châtre,Paris

Lucien MuratLucien Murat est né en1986.Il vit et travaille à Paris.

www.lucienmurat.com/

Expositions personnelles

2016 Oups I did it again, galerie LKFF, Bruxelles. K11, Gare de Marlon galerie, Paris.2015 Tidy Chaos, galerie LKGG, Bruxelles.2013 Lapin est proche, galerie Vanessa Quang, Paris.2012 1812-2012, Musée Bonaparte, Ajaccio.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Musée Massey - Musée international des Hussards, Tarbes / Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos.2016 En toute modestie, MIAM, Sète. Animals save the worls, galerie LKFF, Bruxelles. Par les lueurs - Cent ans de guerres, FRAC Aquitaine, Bordeaux. 4 Pièces, Breaking and Construct, Bruxelles. Le Sein-Dessin, galerie Vidoequidem, Paris. Ca ira mieux demain, galerie ALB, Paris.2014 La Forme Animale, Casablanca. Duo Show, Dastan’s Basement, Teheran. Vanistas : Contemporary Reflections on Love and Death from Collection of Stephane Janssen, Phoenix Art Museum, Phoenix, USA.2012 Noir Clair, galerie Vanessa Quang, Paris. Tess Dumon & Lucien Murat, Paris.

Estefanía Peñafiel LoaizaEstefanía Peñafiel Loaiza est née en 1978. Elle vit et travaille à Paris.

www.alaingutharc.com/

Estefanía Peñafiel Loaiza est représen-té par la galerie Alain Gutharc, Paris.

Expositions personnelles

2017 Ecole Supérieure d’Art et Design, Grenoble.2016 FRAC Franche-Comté, Besançon. Casa tomada, Maison Salvan, Labège.2015 SWAB Solo, Barcelone. En diagonale, Prisme, Biarritz. Fragments liminaires, Prix AICA, Centre Photographique d’Il-de- France, Pontault-Combault.2014 L’espace épisodique, Le Crédac, centre d’art contemporain, Ivry-sur-Seine.2013 Estefanía Peñafiel Loaiza et Thu Van Tran, Villa du Parc, centre d’art contemporain, Annemasse. Sala proceso, arte contemporaneao, Cuenca, Equateur.2012 Sismographies, galerie Alain Gutharc, Paris. Expocsicion, Arte Actual, Quito. La visibilité est un piège, Nuit blanche, Al-Ma’mal Lab, Jérusalem. No vacancy, The Hangar, Beyrouth.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos. Soulèvements, Huberman Museu Nacional d’Art de Catalunya, Barcelone. Soulèvements, MUNTREF, Museo Universidad Nacional Tres de Febrero, Buenos Aires. Pièces d’été, Malbuisson. 2016 Soulèvements, Jeu de Paume, Paris. Horizon, Le Magasin, Grenoble. Excusez-moi de vous avoir dérangés, Retrospective des Prix AICA France de la critique d’art, centre culturel canadien, Paris.

Régis PerrayRégis Perray est né en 1970.Il vit et travaille à Nantes.

www.regisperray.eu/

Expositions personnelles

2016 Inauguration du Petit Musée des Beaux-Arts. L’abbaye fleurie, Abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen l’Aumône.2015 L’abbaye fleurie, Abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen l’Aumône. En chemin, galerie Confluence, Nantes.2014 Serial Flowers, La toute petite galerie américaine, Bruxelles. Les Ponsées, galerie Gouvernnec Ogor, Marseille.2013 De la Mairie au Château... Patinons, patinons !!!, Musée des ducs de Wurtemberg, Montbéliard. Patinons, patinons !!!, La Nuit Blanche, Paris. La découverte du Portugal, Travessa da Ermida, Lisbone.2012 Les Bouts du monde, galerie Gouvernnec Ogor, Marseille. Intime Campagne #2, galerie Laizé, Bazouges-La-Pérouse.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos.2016 Archipel Di Rosa, MIAM, Sète. Du musée des beaux-arts au musée d’arts, l’histoire, deux artistes Luca Gili - Régis Perray, L’Atelier, Nantes. Par les lueurs - Cent ans de guerres, FRAC Aquitaine, Bordeaux. Going Under, galerie Maubert, Paris. Shadoks forever, MIAM, Sète. Régis Perray emménage hors les murs, «Au sens propre», Musée de Grisolles. Rendez-vous à Saint Briac, Le Village expériemental, Bazouges-La-Pérouse.

Michèle SylvanderMichèle Sylvander est née en1944.Elle vit et travaille à Marseille.

www.documentsdartistes.org/

Expositions personnelles

2015 À mon retour je te raconte, Château de Servières, Marseille.2012 La Répétition, galerie of, Marseille.2011 Almost Beautiful Life, Gandygallery, Bratislava.

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos.2016 Quand la matière devient forme, collection de Sébastien Peyret, centre d’art contemporain, Istres. My body is a Cage, Musée du Grand Hornu, Merveilles de l’Orientalisme, Musée Regards de Provence, Marseille. Let’s Dance, Corps en mouvement, Festival a-part, Les Baux-de-Provence. CAFE IN, Mucem, Marseille. Comité de Pilotage pour Paréidolie, Salon du dessin contemporain, Château de Servières, Marseille.2015 MOVE, galerie Cultures Interface, Casablanca. Paréidolie, Salon du dessin contemporain, Marseille.2014 20 ans, anniversaire du MAC, Marseille. La SUMMA, Art Fair, galerie Sobering, Paris, Madrid. Traveling, galerie Karima Célestin, Marseille. Women on paper, Gandy gallery, Brastislava. Paréidolie, Salon du dessin contemporain, galerie du Château de Servières, Marseille. Le dessin, un genre ?, galerie du Cinquième, Galeries Lafayette, Marseille.

Erwan VennErwan Venn est né en 1967.Il vit et travaille à Châtellereault.

www.erwanvenn.net

Expositions personnelles

2017 Headless, Un passé composé, La conserverie, Metz.2014 Faith, Frac Poitou-Charentes, Hors-les-Murs.2013 Faith, Mam Galerie, Rouen. Parades, Musée des Blindés, Saumur.2011 Accurasy, Mam Galerie, Rouen;

Expositions collectives

2017 Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres (chap.4), Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos.2016 Par les lueurs - Cent ans de guerres, FRAC Aquitaine, Bordeaus. Hors sol, FRAC Poitou- Charentes. La candeur conquérante, galerie RDV, Nantes. Microscopie du banc, La Graineterie, Houilles.2015 Interdépendance, nuit blanche, Cnes, Paris. Sans tambour ni trompette, Artothèque, Caen. Furiosité, galerie Frédéric Lacroix, Paris. Bon pour les yeux, bon pour la tête, FRAC Poitou-Charentes Hors les Murs. Hulaut & Clarke and Friends, GOTHIC CINEMA, Château- Gontier. L’art s’emporte, Médiathèque François Mitterand, Poitiers.2014 ChEEse, plEAse...!;), Château d’Oiron. Sans tambour, ni trompette, centre d’art La Graineterie, Houilles. Le secret, Château de Rivau. Silent Faces, galerie 22,48m2, Paris. Faites vos jeux, Biennale d’art, Gonesse. Concentration(s), Roubaix.

Articles de presse (sélection)

Retrouvez SANS TAMBOUR NI TROMPETTE sur : https://crennjulie.com

LA GUERRE MISE EN LUMIÈRE

Didier Arnaudet © Stephane FedorowskiDans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, le Frac Aquitaine a demandé à Julie Crenn, critique d’art et commissaire indépendante, de concevoir une exposition qui se confronte à la guerre, de celle que l’on a pris pour la Der des Ders à la persistance meurtrière qui domine encore dans la complexe et douloureuse situation actuelle. Un propos qui résonne avec une ampleur vertigineuse.Comment avez-vous souhaité aborder ce thème de la guerre et donc vous impliquer dans cette problématique ?Depuis ma formation en histoire de l’art, les problématiques liées à l’Histoire et à la mémoire traversent mes recherches. En 2013, avec Maud Cosson, directrice du centre d’art de la Graineterie à Houilles, nous avons réfléchi à la question de la commémoration du centenaire de la Première Guerre. Comment traiter le sujet ? Comment les artistes s’emparent-ils de la guerre d’une manière globale ? Nous avons établi une recherche et avons décidé de partir de la commémoration pour l’élargir au sujet de la guerre, de la Première Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui. Le projet « Sans tambour ni trompette » a été présenté pour la première fois à la Graineterie à Houilles, puis en 2015 à l’Artothèque de Caen, il se poursuit cette année au Frac Aquitaine, l’année prochaine à Tarbes et se terminera en 2018 entre la France, la Pologne et l’Allemagne. Il se déploie dans le temps, chaque chapitre est une exposition nouvelle qui ouvre chaque fois à d’autres approches. Le sujet est malheureusement transhistorique, transculturel, intemporel, profondément humain… Il me paraît impossible, en tant que commissaire d’exposition et critique d’art, de ne pas en parler.

Le Parvis Scène Nationale Tarbes-Pyrénées - Centre d’art contemporain

Le centre d’art contemporain du Parvis est un espace à part dans le paysage artistique français. Intégré à la Scène nationale éponyme et implanté dans un centre commercial Leclerc depuis prés de 40 ans, Le Parvis centre d’art est un des tous premiers lieux dédié à la création contemporaine en France et en Midi-Pyrénées. Ces différentes spécificités en font un des lieux les plus atypiques du territoire national.Le nouveau centre d’art contemporain du Parvis, inauguré le 16 janvier 2014 avec une exposition de Michel Blazy, déploie ses surfaces d’exposition sur 300 m2 et profite d’une belle hauteur sous plafond de 4m50. Avec ce nouvel espace, Le Parvis centre d’art contemporain continue à se penser comme une fabrique d’imaginaires où la création la plus actuelle s’exprime en toute liberté.Son projet artistique s’appuie sur “L’esprit des lieux”, autrement dit, sur la multiplicité des enjeux qui le traversent : les pratiques populaires, l’hybridation des disciplines artistiques, le monde rêvé , le monde réel, le rapport au vivant, le paysage et l’architecture. L’action en direction des publics est, par ailleurs, une préoccupation majeure du centre d’art.Innovante et conviviale elle place l’artiste au cœur de son projet et propose aux publics de vivre la création dans le partage, l’expérimentation et l’originalité.Parmi les artistes exposés depuis prés de 40 ans on trouve : Erik Diteman, Alain Séchas, Atelier van Lieshout, Franck Scurti, Xavier Veilhan, John Armleder, Bernard Frieze, Claude Lévêque, Claude Closky, Pierre Joseph, Christophe Drager. Plus récemment Jean-Luc Verna, Lida Abdul, Djamel Tatah, Mounir Fatmi, Anita Molinero. Enfin, Jacques Lizène, Arnaud Labelle-Rojoux, Dora Garcia, Les frères Chapuisat, Botto & Bruno, Damien Deroubaix, Myriam Mechita, Philippe Mayaux, Gisèle Vienne, John Cornu, Simon Boudvin & Vincent Ganivet, Marnie Weber, Pierre Malphettes, Julien Salaud, Lionel Sabatté, Michel Blazy, Céleste Boursier-Mougenot, Jérôme Zonder, Berdaguer & Pejus, Céline Cléron, Claire Tabouret, Nina Childress, Philippe Quesne, Philippe Ramette, Jean-Xavier Renaud, Davide Balula, Dominique Blais, Jeremy Deller, Rolf Julius, Eddie Ladoire, Rainier Lericolais, Élodie Lesourd, Arnaud Maguet...

Le Parvis Scène Nationale Tarbes Pyrénées – Centre d’art contemporain reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, du Conseil Général des Hautes-Pyrénées, du Grand Tarbes, de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditérranée, du GIE du Méridien Ibos.Le Parvis centre d’art contemporain est membre de l’association DCA et du réseau Air de Midi - Art Contemporain en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon et du LMAC, Laboratoire des Médiations en Art Contemporain de Midi-Pyrénées.

INSTITUTIONS

Musée Massey - Musée International des Hussard, Tarbes

Le musée Massey porte le nom de son père fondateur : Placide Massey (1777-1853). Ce botaniste, horticulteur de talent et directeur du Potager de l’Orangerie du Parc de Versailles, achète, entre 1825 et 1852, aux abords de la ville, onze hectares de terrain pour y poser sa demeure au cœur d’un arboretum aux essences rares.Il se charge du parc et confie les plans de la maison à l’architecte tarbais Jean-Jacques Latour qui imagine un palais cairote agrémenté d’un jardin d’hiver sur la façade sud, surmonté d’une tour « minaret », observatoire de la vie du jardin et des Pyrénées. A sa mort, selon les termes de son testament, il lègue l’ensemble de ses propriétés à Tarbes. Le projet initial est partiellement abandonné et repris en 1858 sous l’impulsion d’Achille Jubinal (1810-1875), député des Hautes-Pyrénées depuis 1852 et maire de Bagnères-de-Bigorre qui, souhaite doter sa circonscription de « collections artistiques ». La maison de Placide Massey est agrandie de deux salles au sud, destinées à recevoir un musée et une bibliothèque. Le jardin d’hiver est déplacé à l’ouest du parc, actuelle orangerie. En 1864 les premières salles sont inaugurées, un muséum d’histoire naturelle pour conserver l’esprit de Placide Massey et un musée des beaux-arts pour présenter les collections initiées par Achille Jubinal.A la fin du XIXème siècle, le musée s’enrichit d’un fonds archéologique constitué de chapiteaux romans et gothiques provenant d’églises du département. En 1955, Marcel Boulin, jeune conservateur, élève de l’ethnologue Georges-Henri Rivière, est nommé à la tête du musée. Il s’intéresse à la société agropastorale des Hautes-Pyrénées, au « cheval tarbais » à l’origine de l’implantation des régiments de hussards à Tarbes. La nouvelle collection «Hussards» engage la ville dans une campagne de travaux d’agrandissement entre 1957 et 1963.En 2006, la ville entreprend la rénovation et la modernisation de l’établissement. Les travaux ont débuté en juin 2009 et se sont achevés en 2011.Un centre de conservation et d’études patrimoniales est aménagé dans le bâtiment 103 de l’ancien arsenal au nord de la ville. Il abrite, depuis 2009, les réserves du musée et les archives municipales. Après quinze ans de fermeture et une complète rénovation du bâtiment et des collections, l’ouverture a eu lieu en avril 2012. Le musée Massey propose ainsi deux parcours qui permettent de découvrir les deux grandes collections qui, depuis Marcel Boulin, s’identifient en Musée International des Hussards et Musée des Beaux-Arts.

DES HUSSARDSINTERNATIONAL

Autour de l’exposition Sans tambour ni trompette - Cent ans de guerres -(CHAP.4)

Pour les scolaires > La visite d’exposition et son atelier de création : « Réparer les scènes de guerre » À partir d’une sélection d’images de guerres (puisées dans les livres d’histoire et la presse contemporaine) et d’ojets divers symbolisant les duels et les conflits, le élèves créeront de nouveaux paysages, sortes de diorama où toutes les symboliques de guerre et de detruction sont détournées et désamorcées pour construire un nouveau récit apaisé qui, grâce à l’hybridation avec d’autres signes et images, montrera la rencontre, la création, l’union et la fraternité.> Primaires, collèges, lycées - Durée : 2h

> La conférence histoire de l’art pour les enfants « Les artistes représentent la guerre »La guerre est un thème fondamental de l’histoire de l’art. Dès la Préhistoire, l’art rupestre comprend de nombreuses représentations de scènes de guerre et de combat. Les élèves découvriront, lors de cette conférence très documentée, comment on est passé, au cours des siècles, d’une représentation héroïque de la guerre à une représentation déchantée des conflits humains.> Cycle 3, collèges, lycées - Durée : 1h30

> La visite à deux voix : Profession, reporter de guerreEn dialogue avec les oeuvres de l’exposition au Parvis, les élèves rencontrent un correspondant de guerre. Différentes questions seront abordées : comment les reportages de guerre sont-ils fabriqués ? Quel regard critique y apporter ? Peut-on décrire ou filmer la misère et la souffrance générées par la guerre ? Pourquoi être reporter de guerre et comment le devient-on ?> collèges, lycées - Durée : 2h

Pour les étudiants> Rencontre avec Julie Crenn, commissaire

d’expositionDans le cadre du module de formation des étudiants en art et en histoire de l’art aux métiers de l’exposition, Julie Crenn rencontre les étudiants de l’Ecole Supérieure des Arts de Tarbes et de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour dans l’exposition qu’elle présente au Parvis.- Vendredi 13 octobre - 14h-16h

> Conférence de Nicole Zapata, conservatrice du Musée Massey - Musée International des HussardsRegard sur l’immersion des oeuvres de l’exposition Sans tambour ni trompette dans la collection permanente du musée.- Jeudi 23 novembre - 14-15h /

> Le sec et l’humide + bord de scèneRencontre avec Guy Cassiers metteur en scène au théâtre du livre de Jonathan Littell sur la langue du fascisme.- Jeudi 23 novembre - 20h-23h

Pour les familles et les groupes en hors-temps scolaire

> La visite d’exposition et son atelier de création : « Réparer les scènes de guerre » Petits et grands découvrent ensemble une exposition et participent conjointement à un atelier de création originale, expériences irremplaçables pour une approche conviviale des oeuvres d’art. À partir d’images et d’objets du quotidien montrant et/ou symbolisant la guerre que nous apprendrons à détourner, nous reconstruirons un nouveau paysage apaisé et porteur d’espoir.De 7 à 99 ans – Durée : 1h30.- Jeudi 24 octobre - 10h30-12h - Jeudi 02 novembre - 10h30-12h - Mercredi 22 novembre - 14h30-16h- Mercredi 20 décembre - 14h30-16h

> Les petits déjeuners histoire de l’art : l’art et la guerreAutour d’un chocolat chaud, d’un panier de croissants et d’une sélection de livres d’art représentant les plus belles œuvres du patrimoine universel, les enfants découvrent des récits simples et vivants relatant la vie des artistes et les grandes thématiques de l’histoire de l’art. Cette fois ci nous découvrirons comment les artistes ont représenté la guerre au cours des siècles. De 7 à 99 ans – Durée : 1h.- Mardi 24 octobre - 10h-11h- Vendredi 03 novembre - 10h-11h

Pour le tout public> Visite nocturne de l’exposition au Musée Massey + concert Nous poursuivrons le vernissage de l’exposition au Parvis par une visite nocturne et en fanfare de l’exposition présentée au Musée Massey !- Jeudi 12 octobre - 20h30-21h30 > La Fuite ! (théâtre)Mikhaïl Boulgakov / Macha Makeïeff, - Mardi 14 et mercredi 15 novembre- 20h30, au Parvis, Ibos

> Temps fort « La mémoire et l’archive » Le sec et l’humide / Guy Cassiers (théâtre)Jeudi 23.11 à 20h30 au Parvis, IbosVilla / Sarah Siré (théâtre) - Samedi 25 novembre à 17h à l’abbaye de l’Escaladieu

> Tapis Rouge (danse) Nadia Beugré - Mardi 28 novembre à 20h30 au Parvis, Ibos

> Et bien d’autres rendez-vous à découvrir sur :

www.parvis.net www.musee-massey.com

Informations pratiques

Le Parvis, centre d’art contemporainCentre MéridienRoute de Pau65420 Iboswww.parvis.net

Magali GentetResponsable du centre d’art [email protected]

Karine MathieuChargée de mission de la mise en oeuvre du projet du centre d’[email protected]

Catherine FontaineService des publics [email protected] - 05 62 90 60 82

Horaires d’ouverture Du mardi au samediDe 11h à 13h et de 14h à 18h30Horaires modulables pour les groupesEntrée libreFermé les jours fériés

Scolaires et autres groupesVisites et ateliers adaptés aux niveaux des classes et des groupesUniquement sur réservationExpositions et activités gratuites

Pour venir au centre d’art du Parvis à Ibos

En voiture : Depuis Toulouse : Autoroute A64, sortie 12. Après l’échangeur, au premier rond-point : suivre direction Le Parvis scène nationaleDepuis Pau : Autoroute A64, sortie 12. Après l’échangeur, au premier rond-point : suivre direction Le Parvis scène nationale

En avion : Paris Orly Ouest / Tarbes Lourdes Ossun (2 fréquences par jour avec Air France) Paris Orly Ouest et Paris Charles de Gaulle / Pau Uzein (8 fréquences par jour avec Air France)

En bus depuis Tarbes centre : Place Verdun - ligne de Bus Alezan n°6 - Ibos centre commercial

Informations pratiques

Musée Massey - Musée international des Hussards Tarbes-Pyrénéesrue Achille Jubinal

65000 Tarbesau sein du Jardin Massey

+33 5 62 44 36 95www.musee-massey.com

Nicole Zapataconservatrice du musée

Véronique RenaudotService des publics

[email protected] +33 5 62 44 36 95 (accueil)

+33 5 62 44 36 96 (relations publiques)

Horaires d’ouverture Ouvert tous les jours sauf le mardi

De 10h00 à 12h30 et de 13h30 à 19h00 du 15 avril au 15 octobreDe 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 du 16 octobre au 14 avril

Fermé le 25 décembre, 1er janvier et 1er mai

Tarifs Plein tarif : 5€

Tarif réduit : 2€50 par personne pour les groupes de plus de dix personnes.Gratuité : pour les moins de 18 ans, les étudiants, les demandeurs d’emploi, le 1er di-

manche du mois, le mercredi pour un adulte accompagnant au moins un enfant.Pass famille valable 1 journée : 5 € 2 adultes + enfant(s)

Pass annuel Musées : 10€ par personne, permet d’accéder librement aux musées de Tarbes et de recevoir les informations par mail

Scolaires et autres groupesVisites et ateliers adaptés aux niveaux des classes et des groupes

Uniquement sur réservation

Pour venir au muséeMusée Massey au coeur du Jardin Massey

Entrée rue Achille Jubinal - 65000 Tarbes - Franceaccès par la route D935 B

coordonnées GPS : N : 43° 14’ 22.716’’ E : 0° 4’ 33.178’’Un parking est réservé pour les visiteurs du Musée

entrée sur la voie nord en face du Musée.