SAÔNE-ET-LOIRE Encore un motard tué sur la route · Avant le retour des élèves lundi matin, les...

Samedi 31 août 2019 - 1,10 €Édition Mâcon 71F

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FORUM DE LA JEUNESSE

Mâcon :les jeunes mis à l’honneur

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MÂCONUne semaine pour tester les activités proposées par la MJC de l’Héritan

Avant le retour des élèves lundi matin, les professeurs ont effectué leur prérentrée hier dans les écoles, collèges et lycées. Reportage au collège Bréart, à Mâcon. Photo JSL/Adrien WAGNON

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Encore un motard tué sur la route

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SAÔNE-ET-LOIRE

Leur combat contre l’homophobie

2 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION

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« On voit rarement deux hommes ou deux femmes se tenir la main dans la rue en Saône-et-Loire », déplore Germain Louvet, danseur étoile natif de Chalon-sur-Saône. Photo d’illustration JSL/Ketty BEYONDAS

LA RÉPONSE WEB

Interrompre les matchs de football est-il un moyen efficace de lutter contre l’homophobie ?

Votants : 1 006

39 % OUI 61 % NON

En 2018, l’association SOS Homophobie a recueilli 1 905 té-moignages d’actes LGBTphobes, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2017. Selon l’association, c’est la troisiè-me année consécutive d’augmentation des signalements.En 2018, 238 agressions physiques ont été signalées à SOS homophobie. C’est une hausse de 66 % par rapport aux 139 agressions commises en 2017. Pire : au dernier trimestre 2018, une agression physique par jour était rapportée à SOS Homophobie. L’association a aussi enregistré un acte lesbo-phobe par jour avec 365 témoignages d’actes de violences lesbophobes : une augmentation de 42 % par rapport à 2017.

231 agressions physiques à caractère homophobe en 2018

LBTQI+ (lesbiennes, bisexuels, transexuels, queer, intersexes) évoluent. « Je vois des couples homosexuels à Digoin, il faut mettre ces propos sur la table et expliquer que c’est normal. »

Plus de chemin à faire dans les territoires ruraux

De l’autre côté de la caméra, Germain Louvet, danseur étoile à l’Opéra de Paris et natif de Cha-lon-sur-Saône, est apparu dans De l’Amour, le clip vidéo de l’as-sociation Urgence Homophobie, en décembre 2018. Sportif de haut niveau, il approuve la déci-sion de la Ligue de football pro-fessionnel (LFP) de durcir le ton sur les comportements homo-phobes. « Le sport est un vrai miroir de la société. On commen-ce par frémissements à prendre des mesures. L’arrêt des matchs pour des insultes homophobes est un minimum. Le problème est culturel. »

Au cinéma, cela passe par des scénarios qui « ne feraient plus de sujets sur les homos parce qu’ils sont homos. À la télé, je pense à Touche pas à mon poste (l’émis-sion de Cyril Hanouna sur C8, NDLR), qui attise l’homophobie et le sexisme. » Des connaissan-ces de Germain Louvet ont été agressées en Saône-et-Loire. « Les agressions homophobes tou-chent au patriarcat et à l’hétéro-normativité, ça provoque de la haine, de la colère chez les gens. Ça renverse un équilibre, un fon-dement de la société. » Ouvertement homosexuel, il esti-me « qu’il y a encore du chemin à faire, notamment dans le milieu rural. On voit rarement deux hommes ou deux femmes se tenir la main dans la rue en Saône-et-Loire. Je suis parti vivre à Nanter-re à mes 12 ans. Je ne pense pas que j’aurais vécu mon homo-sexualité de la même manière si j’étais resté à Givry. »

Victor LARGE et Justine MALLARD

C asquette rouge vissée sur le crâne, Théodore Thomasz

est sur tous les fronts. « On a bien choisi notre journée, ça co-gne », sourit-il alors que le soleil tape sur le skatepark de Digoin. Une dizaine de personnes entou-rent le jeune homme, on est en plein tournage de la suite de Par un regard, le court métrage de Théodore Thomasz. Publiée le 17 mai 2019 (Journée mondiale con-tre l’homophobie et la transpho-bie) sur le site YouTube, la vidéo compte aujourd’hui plus d’un million de vues.

Le premier épisode abordait la question de l’homosexualité et de l’acceptation en milieu scolaire et en famille, à travers deux couples gays, l’un féminin et l’autre mas-culin. « On est tous témoins de situations homophobes. J’avais moi-même des proches dans des situations délicates, c’est ce qui m’a inspiré le film », explique le jeune réalisateur digoinnais de 18 ans.

Ne pas faire la guerre à l’amour

Depuis, les acteurs comme le réalisateur croulent sous les re-tours positifs. « Beaucoup de personnes sont venues se confier, témoigne Théodore Thomasz, c’est bien si on peut aider à faire passer le message, il y a un aspect pédagogique. Je ne comprends pas qu’on fasse la guerre à l’amour. » Selon lui, les zones rurales, bien que parfois en retard sur la perception des personnes

SAÔNE-ET-LOIRE Société

Ils s’engagent pour en finir avec l’homophobieAlors que le nombre d’agressions homophobes a explosé en 2018 et que la Ligue de football pro-fessionnel fait la chasse aux comportements ho-mophobes, Le JSL donne la parole à des personnes concernées ou qui agis-sent contre la haine et la discrimination.

3Samedi 31 août 2019

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« On voit rarement deux hommes ou deux femmes se tenir la main dans la rue en Saône-et-Loire », déplore Germain Louvet, danseur étoile natif de Chalon-sur-Saône. Photo d’illustration JSL/Ketty BEYONDAS

Laurent (1), 32 ans, habitant de Verdun-sur-le-Doubs, a porté plainte ce lundi pour « harcèle-ment au travail, coups et blessu-res et homophobie » contre cinq personnes. Les faits remonte-raient au mois de mai dernier pour atteindre le point d’orgue ce samedi 24 août avec une agression physique. Laurent et son conjoint auraient été victi-mes d’homophobie par des habi-tants de leur résidence, « des per-sonnes âgées sous tutelle. Tout a commencé par une querelle en-tre voisins à cause de mon chien, expose Laurent. Ça a vite dégé-néré. Ils nous ont d’abord épiés

pendant des semaines. Ils éven-traient nos poubelles et cassaient des œufs sur notre garage. Puis ont commencé à nous insulter : “Sale pédé”, “semeurs de merde”, “sale tapette”, “va te faire sauter par ton copain, on ne vous aime pas”. Le point de non-retour a été l’agression présumée de son con-joint, ce samedi, par le fils d’une voisine : « Il lui a donné deux coups de poing en l’insultant de “pédé”, il a un certificat médical qui l’atteste. Une voisine a même applaudi lorsqu’elle a appris son agression. » Laurent affirme que les harceleurs l’ont poursuivi jus-qu’à son travail : « Ils connais-

saient des collègues de mon commerce et ont répandu des rumeurs. « La compagnie de gendarmerie a confirmé un dé-pôt de plainte pour diffamation à caractère homophobe et pour violences physiques qui, selon le commandant Farrugia, « n’ont elles rien à voir avec l’orientation sexuelle de la victime ». Si Lau-rent est « choqué et en colère », il espère que « la justice donnera une peine exemplaire pour met-tre en lumière l’homophobie en milieu rural. »

Justine MALLARD

(1) Prénom d’emprunt.

Verdun-sur-le-Doubs : un couple a déposé plainte pour injures homophobes

Existe-t-il une différence entre le niveau national et local en termes d’homophobie dans le sport ?« Je ne pense pas qu’il y ait de différence territo-riale. Le rapport de l’association SOS Homo-phobie relève toujours plus d’agressions et d’in-sultes homophobes (lire par ailleurs), mais on manque de chiffres, autant au niveau national que local. D’autant que les acteurs du sport n’en parlent pas, ce qui ne veut pas dire que ça n’existe pas. Il faut libérer la parole. Au niveau local, il y a des clubs et des associations qui se mobilisent et nous, en tant qu’acteur public, on a des dispositifs pour accompagner les initiati-ves qui luttent contre les discriminations.

Que pensez-vous de la décision de la Ligue de football professionnel (LFP) de sévir con-tre les injures homophobes dans les stades ?« La sensibilisation et la répression vont en-

SAÔNE-ET-LOIRE Société

Ils s’engagent pour en finir avec l’homophobieTROIS QUESTIONS À

« C’est important qu’il y ait des prises de parole fortes »

Laëtitia Martinez Vice-présidente de la région Bourgogne Fran-che-Comté en charge des sports, de l’égalité, de la citoyenneté

semble. C’est im-portant qu’il y ait des prises de parole fortes, comme la Une d’Antoine Griezmann dans Têtu (en mai dernier, le champion du monde a fait la couverture du magazine LGBT + avec le slogan « l’homophobie dans le foot, ça suffit », NDLR). Les jeunes ont son poster dans leur chambre, donc ça a un impact. Mais on doit aussi être capable de condamner collective-ment et ne plus tolérer certains agissements dans nos stades. »

Est-on assez performant dans la lutte contre l’homophobie en France ?« Je suis sûre qu’on peut mieux faire. Le sport est un vecteur de cohésion, il transmet des valeurs et on doit être particulièrement attentifs à ce qu’il ne génère pas de discrimination, quelle qu’elle soit. »

Propos recueillis par Victor LARGE

Photo JSL/B. MONTAGGIONI

4 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Samedi 31 août 2019

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Vendredi vers 8 h 30, une opération a mobilisé 14 pompiers à Saint-Germain-du-Bois. Une voiture a en effet été découverte dans l’étang Compate par des passants, qui ont alerté les gendarmes. Plus de peur que de mal, après vérification, les secours ont pu confirmer que le conducteur était sain et sauf. Mais ils ont tout de même effectué auparavant des reconnaissances grâce aux pompiers plongeurs de Chalon et Mâcon, venus épauler les sapeurs de Saint-Germain-du-Bois et Mervans. Les hommes ont vérifié qu’aucune victime ne se trouvait dans l’eau ou dans la voiture.Sur place vendredi matin, le conducteur de 37 ans, témoigne être rentré vers 1 heure du matin (dans la nuit de jeudi à vendredi) d’une partie de pêche avec un ami. Dans le virage, il aurait donné un coup de volant pour éviter un sanglier. Il aurait alors perdu le contrôle de son véhicule, une Citroën Xsara, qui a fini sur le toit dans le plan d’eau. Heureusement, à l’endroit où la voiture a terminé sa course, l’eau était peu profonde : le conducteur a donc pu ouvrir sa portière et s’extraire de cette mauvaise position.

Aurélie BIDAUT

SAINT-GERMAIN-DU-BOISIl veut éviter un sanglier et finit dans l’étang

Dans un virage, le conducteur a perdu le contrôle de sa voiture, qui a fini sur le toit, dans l’étang. Ce dernier a tout de même pu s’extraire par la portière de cette mauvaise posture. Photo JSL/Aurélie BIDAUT

Manon et Lucie, 15 ans, sont deux des ambassadrices de la carteAvantages jeunes proposée par la Région. Photo LBP/C. J.

L’ an dernier, ce sont en-viron 6 000 jeunes

Bourguignons qui ont profi-té des réductions de la carte Avantages jeunes. La Ré-gion renouvelle son opéra-tion pour 2019-2020, en proposant des éditions lo-cales, « pour aller au plus près des lieux de vie des jeunes ». Ainsi, une carte sera réservée aux moins de 30 ans résidant en Saône-et-Loire, en Côte-d’Or ou dans l’Yonne, où ils pourront bé-néficier, en plus des avanta-ges valables dans toute la région, de réductions spéci-

fiques à ces départements.La Nièvre, quant à elle, a

droit cette année à sa pro-pre offre. En Franche-Com-té, où cette carte existe de-puis plus de 25 ans, le système de ces déclinaisons locales continue de se déve-lopper.

300 avantages locaux

Pour 8 €, le prix de cette carte, des réductions sont ainsi proposées dans les théâtres, cinémas, clubs sportifs, librairies, auto-écoles et boutiques diver-ses.

Au total, la collectivité promet plus de 300 avanta-ges spécifiques à la Saône-et-Loire, la Côte-d’Or et l’Yonne. Certains sont per-manents quand d’autres ne peuvent être utilisés qu’une seule fois. « Et de nouveaux

partenariats seront propo-sés sur présentation de la carte tout au long de l’an-née », précise Denis La-mard, le Bressan conseiller régional délégué à la jeunes-se et à la vie associative et président du Centre régio-nal d’information jeunesse (Crij), en charge de la carte.

Autre nouveauté cette an-née : des jeunes joueront le rôle d’ambassadeurs. Leur mission ? Promouvoir la carte auprès de leurs amis, mais aussi auprès de nou-veaux partenaires poten-tiels. « Il faudrait tout le temps avoir cette carte sur soi », estime Manon, l’une d’entre elles, « car il y a énormément de réduc -tions ». Pour inciter leurs camarades à l’acheter, elles pourront leur donner des coupons de réduction de 1 €.

Camille JOURDAN

BOURGOGNE Jeunesse

La nouvelle carte Avantages jeunes est disponiblePour la deuxième année, les Bourguignons âgés de moins de 30 ans pourront acheter la carte Avantage jeunes, mise en place par la Région, qui offre des réductions dans de nom-breuses structures du territoire.

Jeudi, vers 22 h 30, un couple de jeunes circulait avenue de la Libération au Coteau, près de Roanne (Loire), et a re-marqué une fourgonnette en stationnement devant une boulangerie.Le duo, en état d’ivresse, s’est alors introduit à l’inté-rieur du véhicule. C’est à ce moment que le couple de boulangers, à qui appartient le véhicule, est sorti du com-merce. Une altercation a éclaté entre les quatre prota-gonistes. La jeune fille a sorti une bombe lacrymogène et gazé la boulangère.

Tentative de vol, violences avec arme et état d’ivresseLes deux jeunes ont été inter-pellés et placés en garde à vue au commissariat de Ro-anne. Ils en sont sortis libre vendredi après-midi.Ils comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Ro-anne pour tentative de vol. La jeune fille, âgée de 18 ans, sera également poursuivie pour violences avec arme et en état d’ivresse.

ROANNAISElle gaze la propriétaire du camion dans lequel elle s’était introduite

5ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONSamedi 31 août 2019

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U n jeune motard a effectué une violente sortie de rou-

te ce vendredi entre Monta-gny-lès-Buxy et Cersot, en côte chalonnaise. Une dizaine de pompiers de Givry, Buxy et Saint-Gengoux-le-National, appuyés par une équipe du Sa-mu ont très vite été dépêchés sur place, vers 15 h 45. Mais à leur arrivée, il n’y avait déjà plus rien à faire.

Alexandre Menelet, 25 ans, vivant au Breuil dans la région

Ce vendredi après-midi, un jeune homme conduisant une moto a perdu la vie sur la D977 entre Montagny-lès-Buxy et Cersot. Il avait 25 ans et habitait au Breuil, près du Creusot.

lement le lancement d’actions pour sensibiliser les popula-tions et d’une pétition en li-gne, l’envoi de courrier aux parlementaires, une demande d’audience au ministre et la préparation d’une manifesta-

tion nationale.Entamé le 26 juin dernier, le

mouvement n’impacte pas le quotidien des Saône-et-Loi-riens. Comme d’autres profes-sionnels du secteur public dont la continuité du service

doit être assurée, les pompiers sont “désignés” chaque matin pour tenir leur poste, même s’ils se déclarent grévistes.

Dès lors, la “grève” prend des aspects surtout symboli-ques : banderoles revendicati-

Des pompiers “en grève” lors de leur dernière action publique, le 3 août à Chalon-sur-Saône. Photo d’archives JSL/Marion GIOUSE

3 2,5 %. C’était le taux de participation parmi les

320 sapeurs-pompiers profes-sionnels de Saône-et-Loire, ce vendredi, au mouvement de grève nationale. Les centres de secours les plus mobilisés sont ceux de Chalon-sur-Saô-ne et de Mâcon, et dans une moindre mesure celui de Montceau-les-Mines. Mardi, l’intersyndicale a annoncé « la reconduction du préavis de grève pour deux mois sup-plémentaires (septembre et octobre) ». Elle annonce éga-

ves sur certains centres de se-cours, brassards autour des bras, affichettes sur les véhi-cules d’intervention, pétition de soutien… Pour augmenter la visibilité de leur mobilisa-tion, les grévistes avaient in-vesti la place de Beaune à Chalon-sur-Saône, le 3 août dernier.Les trois syndicats relayant le mouvement au niveau dépar-temental (Fédération autono-me, CGT, Avenir Secours) soutiennent les revendica-tions nationales : retrait du projet de loi de transforma-tion de la fonction publique, revalorisation de la prime de feu, maintien des droits à la retraite… « Nous nous con-certons pour relancer de nou-velles actions à la rentrée », indiquait ce vendredi Alexan-dre Monin, président départe-mental d’Avenir Secours et chef du centre du Creusot.

Damien VALETTE

SAÔNE-ET-LOIRE Social

Les pompiers en attente d’un second souffleLe mouvement national de grève des sapeurs-pom-piers est relancé pour deux mois supplémentai-res par l’intersyndicale. En Saône-et-Loire, après une manifestation publi-que début août à Chalon, les trois syndicats mobili-sés réfléchissent à de nouvelles actions.

du Creusot, est décédé sur le coup. Le jeune homme, qui pilotait une moto grosse cylin-drée de marque Honda aurait, pour des raisons encore indé-terminées, fait une sortie de route. Il circulait sur la D977,

près de la carrière.

Le 36e décès sur la route depuis le début de l’année

Une route qui n’est pas consi-dérée comme véritablement

accidentogène, à en croire les secours. Lors de cet écart, le jeune homme aurait percuté une buse en béton avant d’être éjecté dans un arbre. Sous la violence du choc, la roue avant de la moto s’était com-

plètement désolidarisée de l’engin.

C’est la 36e personne qui perd la vie dans un accident sur les routes du département en 2019.

Geoffrey FLEURY

La roue avant, qui s’est désolidarisée de la moto, témoigne de la violence de l’accident. Photo JSL/Geoffrey FLEURY

MONTAGNY-LÈS-BUXY Faits divers

Sortie de route fatale pour un jeune motard de 25 ans

Chalon-sur-Saône

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malogique de Saône-et-Loire (AOMSL), par la voix de son président Joël Minois, se réjouit de cette décision : « Nous som-mes très contents que la LPO nationale ait eu gain de cause. La justice a reconnu que la dé-cision d’autoriser la chasse ne s’appuyait pas sur des études scientifiques, mais sur des affir-

mations et des opinions. »

300 couplesen Saône-et-Loire

En Saône-et-Loire, la popula-tion de courlis cendrés est esti-mée à 300 couples sédentaires, présents essentiellement dans les prairies humides autour de la Saône, de la Seille et de la

L e 26 août, le juge des référés du conseil d’État a suspen-

du l’autorisation de la chasse au courlis cendré. Après un mo-ratoire de plusieurs années, le ministère de la Transition éco-logique avait en effet donné son feu vert au prélèvement de 6 000 de ces oiseaux jusqu’au 30 juillet 2020. C’est la Ligue de protection des oiseaux (LPO) qui avait déposé un recours. Selon le Conseil d’État, qui a donc suspendu cette autorisa-tion, le ministère n’a pas suffi-samment pris en compte les éléments scientifiques. L’Asso-ciation ornithologique et mam-

Loire. « C’est une espèce fragi-le, plutôt en diminution », assu-re Joël Minois, qui rappelle qu’en 2002, notre département était l’un des bastions de la po-pulation de courlis cendrés, avec 16 % des effectifs natio-naux.

Le président de l’AOMSL pré-cise toutefois que la chasse n’est pas le seul risque encouru par cette espèce. Les pratiques agricoles, notamment la fauche des prairies, représentent égale-ment des menaces réelles. L’as-sociation naturaliste souhaite que la suspension provisoire soit suivie par un arrêt définitif de la chasse au courlis cendré.

Rappelons que cet été, un re-cours déposé par l’AOMSL avait débouché sur la suspen-sion d’un arrêté préfectoral au-torisant la destruction de cor-beaux et de renards. « Ce texte ne s’appuyait pas sur des don-nées chiffrées des dégâts repro-chés à ces espèces », souligne Joël Minois.

Damien VALETTE

SAÔNE-ET-LOIRE Nature

Sa chasse est suspendue : un peu de répit pour le courlis cendréLa justice a suspendu l’auto-risation de chasse au courlis cendré, une espèce présente dans le département, esti-mant que cette autorisation n’avait pas pris en compte les éléments scientifiques disponibles. L’Association ornithologique et mammalo-gique de Saône-et-Loire se réjouit de cette décision.

Un courlis cendré dans son milieu naturel. Photo Marcel Dumas - AOMSL

Ces deux dernières années, les vendanges avaient large-ment débuté à cette date en Saône-et-Loire. On pensait cette fois que les premiers coups de sécateurs atten-draient septembre… Ce ne se-ra pas le cas à la cave de Lugny puisque c’est ce same-di 31 août que débuteront les opérations, avec un peu d’avance sur le calendrier ini-tialement prévu.Le “coup de chaud” de ces derniers jours a accéléré la maturation et la décision de débuter la récolte des cré-mants a été prise par la direc-tion de la cave coopérative et elle s’acheminera sur neuf journées. « Nous commence-rons par les pinots de belle qualité, suivis des gamays avant de terminer par les chardonnays », indique le président Marc Sangoy qui table sur une demi-récolte, le vignoble ayant été touché par divers aléas climatiques.L’heure est à la récupération par les exploitants des caget-tes qui serviront à acheminer les raisins au pressoir et le manque de main-d’œuvre dé-jà évoqué est à nouveau sou-ligné par les responsables qui lancent un appel au re-crutement de vendangeurs.

MÂCONNAISLes vendanges débutent ce samedi à Lugny

8 ACTU SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Samedi 31 août 2019

SAO08 - V1

« Les bénévoles ont été à la hauteur »Bernard Ponceblanc, prési-dent du Comité départemen-tal olympique et sportif de Saône-et-Loire« L’équipe du Comité dépar-temental olympique et sportif de Saône-et-Loire, son per-sonnel, et les jeunes bénévo-les ont été très efficaces pen-dan t l e s hu i t j ou r s du 12e Forum de la jeunesse qui s’est déroulé à Mâcon du 24 au 31 août 2019. Avec le sou-tien des collectivités (Ville de Mâcon, Département de Saô-ne-et-Loire, État, Comité in-ternational Pierre-de-Couber-t i n ) , i l s on t con t r i bué largement à la réussite de cet-te rencontre internationale de 26 délégations de 24 na-tions.Les jeunes bénévoles de Saô-ne-et-Loire ayant la responsa-bilité des équipes ont montré leurs compétences, leurs qua-lités d’encadrement et d’ac-cueil. Merci à eux.Toutes ces personnes ont été au service du Comité interna-tional Pierre-de-Coubertin et ont pleinement atteint l’ob-jectif recherché “L’olympisme à l’école, il faut l’encoura-ger !”Ce thème est aussi repris en Saône-et-Loire par le Comité départemental olympique et sportif, dans la mise en place des classes olympiques de-puis 2018 et ce jusqu’en 2024.La venue de Denis Masseglia, président du Comité français P i e r r e - d e - C o u b e r t i n (CNOSF) confirme l’impor-tance de ce forum et le travail quotidien réalisé par le Comi-té départemental olympique et sportif de Saône-et-Loire. »

Photo JSL/Fanny DUTEL

MÂCON 12e Forum international de la jeunesse Pierre-de-Coubertin

La Saône-et-Loire parée pour les Jeux olympiques de Paris 2024

LE MOT

La délégation chypriote va pouvoir rapporter le bâton du forum au pays. Photo JSL/Fanny DUTEL

Vendredi soir, les quelque 200 participants au forum in-ternational de la jeunesse Pier-re-de-Coubertin étaient réunis au Cosec Schuman de Mâcon pour la cérémonie de clôture. Pour l’occasion, de nombreux officiels de la région mais aussi des instances nationales et in-ternationales Pierre-de-Cou-bertin et des comités olympi-q u e s a v a i e n t f a i t l e déplacement. L’occasion de mettre en avant, outre les jeu-nes participants, toute l’équipe de bénévoles ayant œuvré à l’organisation.

Le moment fort de la soirée a été la transmission du bâton du forum au prochain pays or-ganisateur : Chypre. Mais pour la Saône-et-Loire, cette 12e édition restera dans les mé-moires.

F. D.-P.

Après Mâcon, place à Chypre

P endant huit jours, des jeu-nes des écoles Pierre-de-

Coubertin venus de 24 nations différentes ont pu partager les valeurs communes du sport olympique, à Mâcon. La con-naissance de ses capacités, l’es-

prit de compétition, mais aussi l’excellence et le fair-play.

Autant de principes qu’ont su orchestrer les organisateurs autour du Comité départe-mental olympique et sportif (CDOS) cette semaine notam-ment. « Quand nous avions présenté notre dossier pour l’accueil du forum, il était im-portant d’avoir des arguments solides à développer », confir-me le président du Cdos, Ber-nard Ponceblanc. Fort du sou-tien de l’État, du conseil départemental et de la Ville de Mâcon, le CDOS a en effet présenté un département « avec des capacités d’accueil de différentes villes importan-tes ». Un point positif pour l’organisation des Jeux de Saô-ne-et-Loire en 2020 à Autun,

par exemple, mais aussi pour d’autres grandes manifesta-tions sportives. La candidatu-re du département à la labelli-sation Terre de Jeux 2024 peut donc s’appuyer sur ce partena-riat, fortifié par la réussite du Forum international de la jeu-nesse, qui s’est terminé vendre-di. « Les cinq villes qui postu-lent ont toutes un super dossier. C’est dans la continui-té de notre travail autour des classes olympiques et des la-bels Génération 2024. »

L’esprit sportif, un « héritage »

La visite de Thierry Terret, délégué ministériel du comité d’organisation des JO Paris 2024 lors de la cérémonie offi-

cielle de clôture ne fait que renforcer un dossier cher au CDOS. Mais, pour Thierry Terret, c’est aussi la base de ce qu’il appelle « l’héritage après 2024 ». « C’est un tableau de bord pour l’horizon 2040. Les Jeux sont un outil d’éducation et de relations sociales, de ci-toyenneté. Leur réussite, c’est le signe du sport pour tous. » Des propos confirmés par Pierre Berthier, vice-président du conseil départemental en charge des sports. « Le sport comme vecteur social, nous y croyons. Et c’est pourquoi, mê-me si ce n’est pas une compé-tence obligatoire, une ré-f l ex ion es t l ancée pour apporter un soutien supplé-mentaire. »

Fanny DUTEL-PILLON

Les jeunes ont présenté leur travail de cette semaine, que ce soit en art plastique, sur les thèmes de discussion ou en danse et musique. Les séances de sport ont, elles, été retransmises en vidéo. Photo JSL/Fanny DUTEL

Après une semaine tour-née vers le sport olympi-que à l’école, le Comité départemental olympique et sportif tire un bilan positif de l’organisation du Forum international de la jeunesse. De bon augu-re pour la candidature du département comme base arrière des JO 2024.

UN PARTENARIAT


SAO09 - V1

■RÉFORME DU LYCÉEET NOUVEAU BACCALAURÉAT Une « très belle réforme »

Le sujet avait cristallisé les tensions à la fin de la dernière année scolaire, avec notam-ment l’épisode spectaculaire de rétention des notes du bac-calauréat, menée jusqu’au bout par une vingtaine de pro-fesseurs.

Sur ce point précis, la nou-velle rectrice de l’académie de Dijon, Nathalie Albert-Moret-ti, qui succède à Frédérique Alexandre-Bailly, a indiqué, v e n d r e d i ,que les professeurs concernés n’avaient pas fait l’objet de « sanctions », mais de « rete-nues sur salaire, de quatre jours au maximum, dans le cadre du service en l’occur-rence non effectué ».Un recours contentieux en ré-féré a également été déposé dans l’académie pour « ruptu-re d’égalité lors de l’épreu-ve du baccalauréat ». Mais il a été rejeté par le tribunal administratif.Pour le reste, Nathalie Albert-Moretti parle d’« une très bel-le réforme », entre autres par-ce que « les deux spécialités choisies désormais par cha-que lycéen en terminale of-frent plus de possibilités de combinaisons que les bacs précédents ». « Nous serons bien évidemment attentifs à la pédagogie autour de cette ré-forme », ajoute-t-elle.

■PARCOURSUP« Les derniers dossiers »

« Les équipes académiques sont en train de traiter les derniers dossiers Parcour-

BOURGOGNE Éducation

Bac, Parcoursup, carte scolaire : les dossiers chauds de la rectriceVendredi, lors de la tradi-tionnelle conférence de pres-se, Nathalie Albert-Moretti, nouvelle rectrice de l’acadé-mie de Dijon, a évoqué les sujets brûlants de la rentrée. Et ils ne manquent pas.

La nouvelle rectrice de l’académie de Dijon, Natha-lie Albert-Moretti, était pré-cédemment professeure des universités et doyenne de la faculté de droit, économie et sciences sociales de Tours (Indre-et-Loire).Elle explique ne pas avoir candidaté pour ce poste de rectrice, « mais j’ai, bien sûr, été très honorée d’être solli-citée. C’est une fonction chronophage, à très lourde responsabilité, mais aussi très prestigieuse. Une telle sollicitation se refuse diffici-lement dans une carrière ».Elle ajoute avoir été « très bien accueillie, à la fois par l’ancienne rectrice, Frédéri-que Alexandre-Bailly, et par les équipes ». Elle promet également d’être une rectri-ce « de terrain, dans les qua-tre départements qui com-posent l’académie ».

BIO EXPRESS

sup », assure la rectrice. Elle ne souhaite pas en donner le nombre, « car il y a toujours un laps de temps entre le mo-ment où nous faisons une pro-position à un élève et celui où il nous répond ». Elle demeu-re cependant « confiante

pour que tous les dossiers soient traités de façon satisfai-sante grâce à la mobilisation des équipes académiques ».

■AFFECTATIONDES PROFESSEURS Des « ajustements habituels »

Les dernières remontées de terrain faisaient encore état de professeurs sans affecta-tion à quelques jours de la rentrée. Mais pour Nathalie Albert-Moretti et ses équipes, « ces problèmes se situent à la marge et des ajustements se feront bien évidemment à la rentrée, notamment après re-comptage dans les écoles con-

cernées. Mais ce n’est pas in-habituel ».

■BREVET DES COLLÈGES Du monde à la sessionde septembre

À cause de la canicule, les épreuves du diplôme national du brevet avaient été décalées de quelques jours fin juin. Par effet domino, ils seront cette année 166 en Bourgogne à se présenter à la session de sep-tembre dans l’académie, con-tre une vingtaine l’an dernier. Mais pour la rectrice et l’équi-pe académique, le brevet « gardera toute son utilité mê-me si les élèves sont déjà en seconde. Ce sera l’occasion pour ces jeunes d’avoir leur premier diplôme, obtenu de plus dans les conditions d’un examen. Enfin, dans le cas du brevet professionnel, son ob-tention aura une influence im-portance sur la suite des étu-des du jeune concerné ».

Frédéric [email protected]

Nathalie Albert-Moretti succède à Frédérique Alexandre-Bailly. Photo LBP/Philippe BRUCHOT

} Les équipes académiquessont en train de traiterles derniers dossiers Parcoursup. ~

Nathalie Albert-Moretti,rectrice de l’académie de Dijon

} Concernant le mouvement de rétention des notes du baccalauréat,les professeurs concernés ont faitl’objet de retenues sur salaire. ~

Nathalie Albert-Moretti,rectrice de l’académie de Dijon

10 ACTU FORUM Samedi 31 août 2019

SAO10 - V1

À propos de l’article : « Les Gilets jaunes du Magny toujours mobilisés et avec une détermination intacte »cestpasçalavieCe n’est pas fini et ça va continuer de belle. La ren-trée s’annonce chaude. Gi-lets jaunes et syndicats, j’ai compté une grève par se-maine… Bravo, il faut se mobiliser… Et vite !

rorolerebelCe n’est pas vrai ?? Les voilà qui vont recommen-cer leur cirque aux frais de la société qui n’en peut plus de les nourrir à ne rien fou-tre […] Ces GJ devraient bien comprendre qu’ils ne sont qu’une minorité dans le pays, une minorité anar-chique certes, mais une mi-norité…

destroyer71C’est vrai que les mesures GJ ne coûtent que 10 mil-liards qu’il va falloir trou-ver. Dans votre poche ???

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Photographié par Jean-Claude Ortiz près de Cluny, ce moineau a de quoi être fier avec ses deux belles proies réunies dans son bec. Des insectes bien grassouillets qui raviront certainement une nichée d’oisillons affamés.

➤ Si vous aussi vous souhaitez participer à cette rubrique, envoyez-nous vos belles photos ou vos clichés isolites à l’adresse [email protected] (en n’oubliant pas de mention-ner l’auteur et le lieu de la prise de vue).

L’ŒIL DE L’INTERNAUTELe moineau n’est pas rentré bredouille

Un moineau près de Cluny avec deux insectes dans son bec. Photo/Jean-Claude Ortiz

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12 ACTU MÂCONNAIS Samedi 31 août 2019

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rius. Le premier est de refor-mer un collectif. Ici, on tra-vaille avec de l’humain. C’est important d’être bien ensem-ble pour travailler. »

Et pour renouer ces liens, rien de tel qu’un café d’accueil avec de petites viennoiseries. Dans la salle, la très grande majorité des professeurs a le sourire malgré la reprise. « Nous sommes contents de nous retrouver », indique Phi-lippe, professeur d’éducation physique et sportive en poste depuis dix ans au collège Bré-art.

Pour les professeurs, qu’ils

soient expérimentés ou non, la prérentrée n’est pas synonyme de « reprise du travail ». Tous ont reçu leur emploi du temps dès la mi-juillet et ont déjà commencé à préparer leurs cours durant les vacances. Vendredi matin, il est donc surtout question « d’organisa-tion ». Les professeurs se re-groupent souvent par matière, pour évoquer les projets et, s’ils se présentent, les petits soucis pratiques. « On plan-che sur ces questions d’organi-sation depuis plusieurs jours pour que tout soit réglé, com-mente Vincent Lorius, le prin-

cipal. Finalement, aujour-d’hui, c’est une journée plutôt tranquille. »

Objectif prioritaire : la réussite des élèves

En milieu de matinée, tous les professeurs sont conviés à « l’assemblée générale de ren-trée ». Après la présenta-tion officielle des nouveaux professeurs, le principal, ac-compagné de Julie Gril, prin-cipale adjointe et de Cyril No-to , conse i l l e r pr inc ipa l d’éducation, dresse les gran-des lignes de l’année. « C’est

l’objectif politique de la pré-rentrée, explique Vincent Lo-rius. Il faut faire un subtil mé-l a n g e e n t r e l e s caractéristiques de notre éta-blissement et les orientations nationales que nous devons appliquer. » Avec un mot d’or-dre : la réussite des élèves. « Les résultats au brevet ne m’intéressent pas, appuie le principal. L’indicateur impor-tant, c’est que le minimum d’élève se retrouve sans forma-tion en fin de troisième. L’an dernier, il n’y en avait qu’un seul. »

Adrien WAGNON

Vendredi, en milieu de matinée, les professeurs du collège Bréart de Mâcon ont participé à la traditionnelle « assemblée générale de rentrée ». Le principal présente les nouveaux professeurs et fixe les grandes lignes de l’année scolaire. Photo JSL/Adrien WAGNON

G rande première vendre-di matin pour Barbara.

À 23 ans, cette professeure sta-giaire de lettres a effectué sa première prérentrée. « Il y a forcément un peu d’appréhen-sion », dit-elle timidement. Pour l’accompagner et la « guider dans la construction de ses cours et son positionne-ment face aux élèves », elle peut compter sur Lucie, sa tu-trice. Une présence « rassu-rante ».

Les clés du collège : le « cadeau de rentrée » pour les nouveaux

Comme les cinq autres nou-veaux professeurs du collège Bréart de Mâcon, Barbara a eu le droit à un accueil privilé-gié pour cette prérentrée. En tout début de matinée, Vin-cent Lorius, le principal, les avait conviés à une petite réu-nion pour présenter cet éta-blissement de 545 élèves re-partis dans vingt classes. « Cinq par niveau », souligne Vincent Lorius. Après une brève présentation et une peti-te visite des lieux, les “nou-veaux” sont repartis avec leur « cadeau de rentrée » : les clés des salles du collège…

« La prérentrée a plusieurs objectifs, indique Vincent Lo-

MÂCON Éducation

Les profs ont déjà fait leur rentréeAvant le retour des élèves lundi matin, les profes-seurs ont effectué leur prérentrée vendredi dans les écoles, collèges et lycées. Une journée im-portante, notamment pour les nouveaux arrivants. Reportage au collège Bré-art, à Mâcon.

Trois individus ont tenté de dérober des perruches ondulées. Photo d’illustration JSL

D ans la nuit de jeudi à ven-dredi, vers 3 heures du

matin, trois individus ont ten-té de dérober des perruches ondulées au domicile d’un Mâconnais.

Arrivés à vélo, ils se sont introduits dans la volière du particulier, qui élève ces oi-seaux.

Un voisin donne l’alerte et les voleurs prennent la fuite en laissant leur butin

Aidés d’une épuisette, ces in-dividus ont réussi tant bien que mal à attraper des perru-ches, affolant le reste de la volière et cassant même des

œufs présents dans le nichoir.Dans ce vacarme nocturne,

un voisin de la victime a don-né l’alerte. Les trois individus ont pris la fuite, mais le parti-culier a réussi à retenir l’un d’entre eux, qui a finalement pu s’enfuir sur son vélo. Mais dans l’échange, un sac a été laissé à l’abandon. À l’inté-rieur, se trouvaient les perru-ches dérobées, qui ont pu être rassurées et dorlotées par l’éleveur.

Laurie BOUCLET

MÂCON Insolite

Ils tentent de dérober les perruches d’un MâconnaisDans la nuit de jeudi à vendredi, les poli-ciers de Mâcon se sont déplacés au domicile de Mâconnais pour une intervention peu bana-le : un vol de perruches ondulées.

13ACTU MÂCONNAISSamedi 31 août 2019

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I ls sont une bande de huit, aujourd’hui tous amis. Huit

du lycée Lamartine à avoir joué le jeu du bénévolat cette semai-ne à Mâcon, dans le cadre du prix international Pierre-de-Coubertin au centre omnisports. « On se connaissait tous de vue au bahut, mais pas plus que ça », souligne Baptiste Rieber. Tout comme lui, Lahma, Manon, Jus-tine, Capucine, Nelsa, Lisa-Ma-rie et Anaïs ont accepté de rac-courcir leurs vacances estivales d’une semaine. Et ce n’est pas pour se reposer à en croire l’aîné du groupe : « En quatre nuits, j’ai dû dormir 10 heures », sourit Baptiste. Si les lycéens du mon-de entier sont censés fermer l’œil à 23 heures le soir, il est difficile pour eux de respecter cette ré-gle. Rencontres, discussions, blind-test et musique sont sou-vent au programme. « Hier soir, nous avons sorti les guitares. C’était très chouette », raconte Lahna Aouam.

« Je pensais que ce serait plus difficile que ça de parler anglais »

Découvrir des cultures diffé-

ont été mis à l’honneur lors de la cérémonie de clôture du Forum international de la jeunesse. Il leur reste dorénavant deux jours pour « atterrir » de leur se-maine. Lahna, Manon, Justine, Capucine, Nelsa, Lisa-Marie et Anaïs sont attendues en classe de terminale mardi à 10 heures au Lam. En revanche, Baptiste regagnera les bancs de l’école lundi mais en DUT production informatique à Bourg-en-Bresse. À la question de savoir ce qu’ils vont faire pour ce week-end, tous répondent : « Se repo-ser » ou encore « dormir 24 heu-res ».

Laurie BOUCLET

NOTE Les huit lycéens : Lahna Aouam, Manon Sugnot, Baptis-te Rieber, Justine Letelu, Capu-cine Benoit, Nelsa Ahiafokpo, Lisa-Marie Vallet et Anaïs Qui-clet.

MÂCON Portrait

« En restant à Mâcon, nous avons fait le tour du monde »Huit lycéens de Lamartine ont prêté main forte aux bénévo-les du prix international Pierre-de-Coubertin pendant toute la semaine. Volontai-res, ils garderont en mémoire d’excellents souvenirs de l’événement où quelque 170 jeunes de nationalités différentes étaient réunis.

« Nos professeurs d’éduca-tion physique et sportive nous ont demandé si on sou-haitait aider au Forum inter-national de la jeunesse, à Mâcon. J’ai déposé un dos-sier pour candidater », expli-que Capucine. Tous ont été pris pour « être des étudiants investis » et aimer le sport. Les lycéens mâconnais prati-quent une activité sportive en dehors de leur établisse-ment scolaire, de l’aviron à la danse classique. Une affi-nité avec le sport souhaité dans le cadre du prix interna-tional Pierre-de-Coubertin

Des lycéens investis

rentes et pratiquer l’anglais ont été au cœur de leur motivation. « Mon professeur d’éducation physique et sportive m’a propo-sé cette aventure en me disant que c’était une expérience inou-bliable et passionnante. Et au-jourd’hui, je valide complète-ment », assure Baptiste.

Au cours des quelques jours passés aux côtés de lycéens étrangers, les Mâconnais ont, en effet, beaucoup appris. « On peut se faire des amis des quatre

coins du monde », lance Justine. « En fait, en restant à Mâcon, notre ville, on a fait le tour du monde », expose la bande des huit. Au final, la langue n’a pas été une barrière. « Je pensais que ce serait plus difficile que ça, mais finalement, on arrive à se débrouiller », avance Capucine. Quand la communication a été plus compliquée avec certaines délégations, le mime était natu-rellement de rigeur. Sans oublier que certains lycéens parlaient français couramment. « Comme le Russe, c’est incroyable com-ment il parle bien notre lan-gue ! »

Si l’expérience humaine « for-midable » restera ancrée dans leur mémoire, l’expérience du bénévolat aussi. « C’était une première », ajoute Lahna. Quo-tidiennement, les huit étaient at-tendus vers 7 h 30 au centre om-nisports, où le planning de la journée leur était détaillé. Ran-gement, nettoyage, préparation d’activités et soutien aux enca-drants, les Mâconnais ont été d’un vrai secours.

« Se reposer »« Il faut être multitâche et mo-

tivé », résume Baptiste. Car si d’un côté, il faut strictement obé-ir aux ordres, d’un autre côté, il faut aussi savoir se débrouiller seul. « Mardi, nous avons dû or-ganiser des activités sportives pour les lycéens étrangers pen-dant que les responsables étaient en réunion. C’était stres-sant. Il ne faut pas se rater », témoignent-ils. L’équipe a finale-ment opté pour du football, rug-by, tennis de table, aérobic, molkky, basket fauteuil et tennis de table fauteuil.

Le bénévolat s’est arrêté ven-dredi, pendant lequel les lycéens

Les huit lycéens et un ami ont été mis à l’honneur à la cérémonie de clôture du Forum international de la jeunesse, vendredi soir. Photo JSL/Laurie BOUCLET

} Il faut être multitâche et motivé. ~

Baptiste, l’un des jeunes bénévoles

L’encadrement des activités faisait partie des missions des bénévoles. Photo JSL/Fanny DUTEL


71F14 - V1

biance qui promet d’être festi-ve, les riders offriront aux spectateurs, des figures de très haut niveau. Toujours avec son sourire, Adyl déclare « profiter de chaque instant aux côtés de ces stars ».

Ce Crêchois sait que le plus important « sera de prendre du plaisir, comme je le fais depuis que j’ai découvert le wakeboard ».

Ugo MAILLARD

Adyl Bouazahzah est un des talents locaux qui participera à la compétition internationale de ce week-end au Totem WakePark. Photo JSL/Ugo MAILLARD

S a vie se partage entre ses études et sa passion.

À 17 ans, Adyl Bouzahzah, ce jeune habitant de Crêches-sur-Saône, fait partie de la nouvel-le génération de wakeboar-ders en France.

Adyl est un enfant du Totem wakepark, puisqu’il pratique ce sport depuis sa mise en pla-ce sur la base nautique de Crê-ches-sur-Saône. « Je venais souvent me baigner au lac avec ma mère et j’ai tout de suite été attiré par cette disci-pline. La première fois que j’ai essayé le wake, je suis immé-diatement devenu accro, j’ai d’ailleurs dû saouler ma mère pour qu’elle m’emmène tous les jours. »

L’équipe de France depuis trois ans

Cet été 2011 aura permis à ce jeune étudiant du lycée Léon-Blum du Creusot de découvrir

une passion qu’il « pratiquera toute sa vie ».

Après seulement deux mois de pratique, Adyl Bouzahzah gagne sa première compéti-tion et par la même occasion, sa première planche. « Cette victoire a été un vrai déclic pour moi et peu de temps après, j’ai eu la chance de pou-voir intégrer l’équipe de Fran-ce. »

En intégrant le groupe Fran-ce, Adyl a pu obtenir le statut de sportif de haut niveau. Au niveau national, il a pu se me-surer à l’élite de sa catégorie (junior) en participant aux championnats de France, où il a pris la 4e place. Malgré ce statut prestigieux et ses bons résultats, il ne souhaite pas vi-vre du wakeboard qui, selon lui, « doit rester une passion. Je mène mes études en parallè-le et je souhaite devenir ingé-nieur. »

Une compétition avec les meilleurs de sa discipline

Ce week-end, ce prodige de la région mâconnaise va pou-vo i r se j auger f ace aux meilleurs wakeboarders du monde. Dans le cadre de la compétition Back to school, le Totem wakepark du lac de Crêches-sur-Saône a la chance d’accueillir les meilleurs athlè-tes de ce sport. Dans une am-

MÂCON Sport

Un Crêchois face à l’élite mondiale du wakeboardAdyl Bouzahzah est un jeune prodige dans sa discipline. À 17 ans, ce Crêchois, qui a intégré l’équipe de France de wa-keboard, va participer à la compétition internationale de wakeboard qui se dé-roule ce samedi et diman-che au Totem wakepark de Crêches-sur-Saône.

Le wakeboard est un sport qui a vu le jour dans les années 1980. À l’origine, ce sont des surfeurs qui ont eu l’idée de se faire tracter par un bateau. Depuis, cet-te discipline s’est imposée comme un élément phare des sports nautiques. Les wakeboarders sont tirés par un câble issu d’un télé-ski, ou d’un bateau, et joue avec les vagues et des plate-formes installées sur l’eau pour réaliser des figures. Ce sport nautique a vu sa notoriété augmenter sur ces dernières années. Les professionnels de la disci-pline espèrent voir le wa-keboard aux Jeux olympi-ques d’ici une ou deux éditions.

REPÈRES

pas une mince affaire. Tandis que l’académie (U6 à U11) for-mera les jeunes dans les meilleures conditions avec des entraîneurs tous diplômés. Je n’oublie pas les féminines,

championnes de Saône-et-Loi-re l’an dernier. Je suis un prési-dent bien entouré, confiant pour cette nouvelle saison et nous ferons tout pour réussir. »

Bernard PICHEGRU (CLP)

Le président Stéphane Mangand est confiant à l’orée de cette nouvelle saison. Photo JSL/Bernard PICHEGRUParlez-nous de l’intersaison,

comment cela s’est passé ?

« C’ est une période très importante pour un

club. Aussi, nous avons travaillé très tôt par rapport à l’année précédente sur le recrutement. Comme cela, nous avons pu

garder tous les joueurs que l’on voulait conserver. Vraiment, ce-la a été une anticipation très payante. De plus, le recrute-ment a permis d’avoir deux joueurs par poste et c’est une obligation si nous voulons être capables de jouer les premiers rôles en Régional 1. N’oublions pas non plus que nous avons fait un fort recrutement pour notre réserve qui évolue en Ré-gional 3. Nous voilà donc bien armés pour ce début de saison. Enfin, nous poursuivons notre effort pour la jeunesse avec des U18 qui vont intégrer le pôle senior. Michel Bradaïa sera le responsable des pôles préfor-mation et formation alors que

Bertrand Thollot s’occupera de l’académie. Jean Acedo est le patron du pôle senior. »

Quels sont les objectifs ?« Nous sommes ambitieux et

en coulisse nous avons fait ce qu’il fallait sans faire de folie, car nous voulons rester finan-cièrement dans le vert. En pre-mier lieu, il s’agira de retrouver le niveau national car cela man-que à Mâcon. L’accession en U19 Nationaux serait une très bonne chose à tous les niveaux pour notre rég ion. Nous croyons fermement au retour de la réserve en Régional 2. Tou-tes les équipes à 11 évolueront au niveau régional et ce n’est

MÂCON Football

Stéphane Margand : « Il faut retrouver le niveau national »Samedi à 18 heures, ce sera la première de la sai-son au stade Pierre-Guérin pour l’UF Mâconnais, qui reçoit Paron, un autre can-didat au podium de Régio-nal 1. Après l’ouverture très réussie à Selongey, une confirmation est attendue. Rencontre avec le président Stéphane Margand.


71F15 - V1

Il est possible de bénéficier de réductions (jusqu’à 50 %) selon le nombre d’activités.

■La rentrée des artistesQuel cirque, le spectacle du

Pendart, va démarrer la sai-son dès le 20 septembre jus-qu’au 5 octobre. Comme la troupe du Pendart, des artis-tes amateurs ou profession-nels sont accueillis à la MJC sur la scène permanente. Ils y

trouvent un lieu pour répéter ou présenter leurs spectacles.

■Le tiers lieu accueille les passionnés de tout

Activité numérique, artisa-nale, bricolage ou jardinage, bar associatif, soutien en ma-thématiques, jardin partagé, librothèque, samedi brico, atelier bioéthique, atelier nu-mérique pour partager ses connaissances et croiser des

passionnés, le tiers lieu est là.

■Le Forum des savoirs : se cultiver, se détendre, s’informer

Il s’agit d’un ensemble de conférences concernant les voyages, l’histoire de l’art et les questions de société. Il est gratuit pour les lycéens et les étudiants (moins de 25 ans).

Planète-Voyage permet de parcourir le monde à la dé-

La MJC Héritan, un lieu ouvert à tous. Photo fournie par la MJC Héritan

et les étoiles avec la présence du Sirius-B Planétarium le 23 octobre. Du 28 au 31 oc-tobre, ce sera “Sur les pas des

premiers hommes”.Pour les jeunes à partir de

11 ans, en plus des nombreu-ses activités (aéromodélisme,

hip-hop, gymnastique ryth-mique, modern’jazz, comé-die musicale, street dance, ragga, théâtre d’impro, cla-

Un programme spécifique a été mis en place pour les enfants et les jeunes. Photo JSL/Agnès GONNOT

La Maison des jeunes et de la culture peut aussi être une solution de garde pour les enfants (hors temps scolai-re).

➤ Les mercredis, la MJC met en place une formule d’accueil des enfants d’âge primaire de 8 h 30 à 18 h 30. L’inscription est proposée à la journée ou à la demi-jour-née. En s’appuyant sur ses activités régulières animées par des animateurs diplômés, elle propose au choix les ate-liers : arts du cirque, gymnas-tique rythmique, yoga en-fants, zap sports, cross training, comédie musicale, web radio et marionnettes.

➤ Pendant les vacances scolaires, l’accueil de loisirs propose des activités. Cet au-tomne, elles seront centrées sur le thème de l’espace avec, du 21 au 25 octobre, l’univers

quettes, théâtre), un espace d’accueil convivial particu-lier leur est dédié. C’est un lieu où les jeunes peuvent se rendre afin de se détendre, se retrouver, jouer. Avec l’ac-compagnement des anima-teurs, ils peuvent concrétiser des projets, comme réaliser un court-métrage, organiser un camp ou une sortie cultu-relle. Ils peuvent participer aussi au club escape game, ou à la web radio.

➤ Pour les enfants de 6 à 10 ans, de nombreuses activi-tés sont proposées tout au long de l’année : atelier ma-rionnettes, aéromodélisme, comédie musicale, cirque, gymnastique rythmique, hip-hop, modern-jazz, street dan-ce, ragga, zap sport, zumba kids, guitare, yoga, théâtre, claquettes.

A. G. (CLP)

Priorité à l’enfance et à la jeunesse

■Nouveauté : le handidanse pour les enfants handicapés

S port, langues vivantes, techniques artisanales,

art de vivre, bien-être fitness, musique, il y en a pour tous les goûts et tous les âges à partir d’un an. Cette année encore, beaucoup sont des nouveautés : Apor de Gas-quet, danse bien-être, atelier de lecture anglaise, zumba kid, chi danse, réflexologie plantaire, atelier “ma vie en mieux”, atelier sommeil et so-phrologie, west coast swing, danse orientale.

Une nouvelle activité, le handidanse, assuré par un professeur de danse-théra-peute, est destinée aux en-fants en situation de handi-cap (moteur, mental ou sensoriel) de 8 à 14 ans.

couverte d’autres peuples et d’autres coutumes (lundi à 14 h 30 et 18 h 30).

Variations sur l’Art est lié à l’actualité des grandes expo-sitions en France et en Euro-pe (mardi à 14 h 30 et 18 h 30).

L’université populaire tente d’aborder les questions de so-ciété de façon ouverte (jeudi à 18 h 30).

Agnès GONNOT (CLP)

MÂCON Loisirs

MJC Héritan : une semainepour tester toutes les activitésLa Maison des jeunes et de la culture (MJC) rouvre ses portes avec une nouvelle équipe et une nouvelle devi-se : « Devenons consom’ac-teurs ». Pour cela, du 2 au 7 septembre, une semaine est offerte, pour tester gra-tuitement, parmi les 80 ac-tivités proposées, celles qui tentent ou interrogent.

■Une nouvelle politique tarifaire au service de tous

Les tarifs sont adaptés à toutes les bourses et de nombreuses réductions sont prévues afin que cha-cun puisse profiter des of-fres de la MJC.

➤ Tarifs dégressifs sui-vant : le nombre d’activi-tés, moins de 18 ans, moins de 25 ans, famille, et QF < 810 €.➤ Tous les détails sur le site : www.mjc-heritanma-con.org➤ Accueil ouvert du lun-di au vendredi de 9 à 20 heures et le samedi de 9 à 12 heures.

REPÈRESUN PARTENARIAT


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La société de pêche L’Ablette bressane organise des anima-tions pour les personnes âgées, les touristes du camping et les enfants durant les vacances scolaires. C’est ainsi que l’an dernier, 630 enfants ont été initiés à la pêche. Plus modeste-ment, mercredi 28 août après-midi, François, Michel et Claude ont accueilli une dizaine de résidents de la Maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie (Marpa) de la Verchère au bord du plan d’eau. « J’ai 92 ans et je pêche pour la première fois de ma vie », raconte Marcel. Roger, lui, se souvient que, quand il était enfant, il pêchait dans la Seille, contrairement à Jacques qui pêchait en mer. Les prises n’ont pas été importan-tes, même si Hermine a attrapé quelques poissons-chats.

Ils se sont installés sous l’ombre des arbres. Photo Progrès/H. DESCOTTES

PONT-DE-VAUXLes seniors s’octroient une session de pêche

Vendredi 30 août, les enseignantes de l’école intercommuna-le du Chaudron ont rejoint leurs classes, qui accueilleront 114 élèves. Un nombre en hausse. Aurore Renoud, directrice, qui a le CM1/CM2, aura une décharge le lundi et sera remplacée par Manon Guerra. Émilie Compigne s’occupera des petites et moyennes sections. Carol Dumortier intervien-dra deux jours par semaine. Delphine Reverdy sera présente pour épauler les enseignantes dans leur tâche. Marlène Remilleux enseignera en grande section et en CP. Blandine Lacarelle prendra les CE1 et CE2. Viviane Leymarie aura les CE2/CM1. Fabienne Contassot, auxiliaire de vie scolaire, viendra en aide aux enfants en situation de handicap.

L’effectif est au complet. Photo Progrès/Hélène DESCOTTES

ARBIGNY-SERMOYERLes écoliers seront encadrés par une équipe entièrement féminine

Toute l’équipe de l’école privée s’est réunie jeudi 29 août pour la réunion de prérentrée. Au total, 132 élèves seront accueillis lundi 2 septembre, soit un effectif stable par rapport à l’an dernier. Il convient de préciser cependant que l’arrivée d’une dizaine de tout petits est prévue à la rentrée de janvier 2020. Autour d’Alexandra Buiron, la directrice, on retrouve la même équipe que l’année dernière, hormis l’arrivée de Coralie Chapeland, qui assurera la décharge de direction le lundi et de Pauline Labbe, qui complétera le mi-temps de Stéphanie Rohart pour la classe de CM1/CM2. Le projet d’école, sur le thème du patrimoine, sera poursuivi cette année pour toutes les classes. Après le patrimoine environnemental, c’est celui historique que les élèves vont être amenés à découvrir à travers des visites sur la commune mais aussi sur celles environnantes, riches d’histoire.

Toute l’équipe prête pour la rentrée. Photo Progrès/Josette ROBIN

REPLONGESLes enseignants sont prêts à accueillir les élèves

teur, entraîneur et directeur spor-tif.

Christian Badin est originaire de Pont-de-Vaux. C’est Xavier As-soignons, alors manager général au RCHB, qui prend contact avec lui, dès 2010. « Je l’ai appelé pour notre projet de création du complexe sportif de Saint-Béni-gne. Il m’a donné des conseils pour son élaboration. Une rela-tion amicale s’est développée. » En avril 2016, Christian se rend à Pont-de-Vaux. Il est très ému de retrouver la ville de son enfance. Il rencontre les responsables techniques des trois pôles (éduca-tif, formation et compétition) du RCHB ainsi que les élus locaux. Son soutien à ce projet ambitieux est total.

Des personnalités du monde rugbystique seront présentes et offriront leurs noms aux vestiai-res du complexe : Cedric Hey-man, Olivier Milloud, Didier Re-tiere, Céline Bernard et Cyril Lafon.

Samedi 31 août sera marqué d’une pierre blanche dans l’his-toire du Rugby club de haute Bresse (RCHB) puisqu’il inaugu-re son pôle formation.

Il a toujours été convenu, du-rant son étude, que le complexe sportif serait un outil dédié à la formation de haut niveau. C’est notamment pour cette raison que l’approche technique s’est faite, à l’époque, en collaboration avec la Direction technique nationale (DTN), aujourd’hui dirigée par Didier Retiere. Cette inaugura-tion doit constituer le fil conduc-teur du bassin RCHB d’aujour-d’hui et, surtout, de demain.

Christian Badin remporte le tournoi des Cinq nations en 1973

Le pôle formation rugby porte-ra le nom de Christian Badin et sera inauguré en sa présence. Pourquoi ? Car il est un ancien joueur de très haut niveau. Il a tapé le ballon ovale, de 1962 à 1973 au Rugby club chalonnais (Saône-et-Loire) et, de 1973 à 1983, au Club athlétique de Brive (Corrèze). Sélectionné à trois re-prises en équipe de France, il a remporté le tournoi des Cinq na-tions en 1973. Puis, il est passé à l’encadrement, en tant qu’éduca-

Christian Badin et Xavier Assoignons, les initiateurs du pôle formation. Photo Progrès/H. LACROIX

SAINT-BÉNIGNE Sport

Le pôle formation rugby sera inauguré en présence d’anciens joueurs internationaux

➤ 11 heures : inauguration des locaux du complexe.➤ 16 h 30 : accueil et allocu-tions, notamment de celle Christian Badin.➤ 19 heures : match amical, ouvert à tous, opposant le Cra-bos d’Oyonnax et le ABCD 15.

PROGRAMME

Une mauvaise nouvelle a été annoncée vendredi 30 août pour la rentrée car la fermeture d’une classe a entraîné le départ de Sandra Ferrand, enseignante. Cette fermeture était déjà prévue pour l’an dernier mais avait été mise en attente avec la fusion avec Bagé-la-Ville. L’effectif reste toutefois stable avec 96 enfants. Audrey Guyard, directri-ce, sera déchargée par Céline Montalan.

BÂGÉ-DOMMARTINLa rentrée se fera avec une enseignante en moins

L’équipe enseignante et encadrante. Photo Progrès/Jeannine BESSON


71F17 - V1

les frais de garderie des élèves entre le repas et la reprise des cours.

Le nombre croissant de l’ef-fectif des élèves fréquentant la cantine a également forcé le conseil à réfléchir à un agran-

dissement de celle-ci, devenue exiguë. Étant en partenariat avec l’Agence technique dé-partementale (ATD), qui aide les municipalités dans des dé-marches d’aménagement et de construction de locaux

communaux (entre autres ser-vices), une étude va être pro-posée par cet organisme qui devrait rendre ses conclu-sions dans l’automne (chiffra-ge du coût, plans, conformi-té).

Jean GATILLE (CLP)

Les effectifs sont en hausse à l’école. Photo JSL/Jean GATILLE

Avec une météo toujours bienveillante et des tempéra-tures qui inciteront les vététis-tes à partir de bon matin sur les sentiers du Haut Mâcon-nais, l’édition 2019 se présen-te sous les meilleurs auspices.

Les 400 participants déjà pré-inscrits ce jeudi seront sans nul doute rejoints par de nombreux autres amateurs de randonnée, lesquels auront à leur disposition un panel de circuits pour tous les âges et tous les niveaux, depuis le par-cours kids, la nouveauté de l’année, avec inscription gra-tuite et horaire libre, jusqu’au 57 km pour les experts, en passant par le 20, 31 et 43 km, aux difficultés variées et déni-velés plus ou moins accen-tués.

Les meilleurs spécialistes se sont peut-être déjà inscrits pour le challenge Strava, ré-servé aux grimpeurs (mascu-

lins et féminines), et qui est doté de beaux lots.

Cela fait de belles balades en perspective au départ de la Teppe Saint-Martin à partir de 7 heures et, pour les person-nes qui accompagneraient les cyclistes et auraient envie de

se détendre les jambes, se dé-roule dans le même temps et dans un autre secteur de la commune la randonnée pé-destre de l’amicale des an-ciens élèves d’Azé, avec trois circuits au programme.

François MOURON (CLP)

Le plaisir de rouler en famille sur les sentiers. Photo d’archives JSL/François MOURON

AZÉ Randonnée

Tous les signaux sont au vert pour le 8e Roc d’Azé

Lundi, le groupe scolaire Jacques-Pacros vivra la ren-trée avec une nouvelle direc-trice. Françoise Barthélemy, 45 ans, habitant Mâcon, était jusqu’à présent directrice de l’école des Perrières dans la ville préfecture. Elle a deman-dé sa mutation pour occuper le poste laissé vacant par Oli-vier Petit. Le groupe scolaire compte sept enseignants pour

autant de classes, dont une classe Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire) ac-cueillant des enfants handica-pés. Françoise Barthélemy enseignera trois jours par se-maine dans la classe de CE2-CM1 qui comporte 28 élèves, et se consacrera à sa fonction de directrice le quatrième jour.

Gérard COULON (CLP)

Françoise Barthélemy est la nouvelle directrice et accueillera 28 élèves dans sa classe de CE2-CM1. Photo JSL/Gérard COULON

LA ROCHE-VINEUSE Éducation

La nouvelle directrice du groupe scolaire est arrivée

L a rentrée des classes a oc-cupé une grande partie du

dernier conseil municipal de rentrée, sous la présidence de la maire Sophie Chamoulaud.

Les conseillers devaient no-tamment se prononcer sur le choix du prestataire de servi-ces de fournitures pour la can-tine. Après l’appel d’offres lan-cé en fin d’année scolaire (la municipalité doit renouveler cet appel d’offres tous les trois ans), la société RPC, déjà prestataire, a été choisie avec le repas et le pain.

La légère augmentation a conduit les conseillers à révi-ser les tarifs de la cantine, qui passe à 4,70 € le repas. Une partie de ces tarifs couvrent

SAINT-SYMPHORIEN-D’ANCELLES Conseil municipal

Rentrée scolaire : ça bouge autour de la cantineLa rentrée scolaire a été le sujet principal du der-nier conseil municipal. La société RPC a de nou-veau été choisie pour les fournitures de la cantine, alors qu’un agrandissement de cette dernière est aussi à l’étude, à cause d’un effectif croissant d’élèves.

■Une pétition pour le mur antibruit le long de l’autorouteUne pétition a été lancée dans le dossier de la cons-truction d’un mur anti-bruit le long de l’autoroute. Beaucoup de riverains se plaignent d’une gêne récur-rente, le trafic étant en aug-mentation permanente. La commune va s’adresser à Mâconnais Beaujolais Agglomération qui suit de près ces problèmes de nui-sances.

■Le recensement de la population à venirL’année 2020 verra un re-censement de la popula-tion sur la commune et les élus recommandent aux habitants de répondre aux questions, surtout sur le nombre d’occupants, les subventions étant liées au nombre d’habitants.

Au fil du conseil

18 ACTU CLUNY ET RÉGION Samedi 31 août 2019

71F18 - V1

les possibles afin de satisfai-re le maximum de clients. Le client peut apporter son lin-ge, ses vêtements à laver, sé-cher, repasser, nous pouvons effectuer les trois opérations, ou en choisir seulement une. Le tout sera prêt dans un délai de trois jours. »

Que veut dire le système Aqua ?

« L’Aqua nettoyage est un

lavage à l’eau polyvalent qui permet de nettoyer tout type de textile sans émission de polluants. Nous n’utilisons aucun solvant, mais des pro-duits biodégradables, nous avons investi dans un tout nouveau système de machi-nes. Notre priorité était de trouver un procédé écologi-que, respectueux de l’envi-ronnement et de la santé. Nous avons rencontré Do-

minique Vitale de la société Diseco, qui nous a con-seillé les meilleures machi-nes. »

Comment avez-vous appris ce métier ?

« J’ai suivi ces derniers mois plusieurs cycles de for-mation au CTTN (Centre technique industriel et insti-tut de recherche sur l’entre-tien des textiles) d’Écul-

Lætitia et David Gelin viennent d’ouvrir Ô Lavage Doux, une laverie, repasserie et point relais. Photo JSL/Paul BOUILLET

Lætitia, quel est votre par-cours professionnel ?

«J’ ai travaillé 15 ans pour la commune de Matour, dont 10 au

service enfance et jeunesse. Avec David, nous avions imaginé ce projet il y a une dizaine d’années, mais il ne s’est pas concrétisé. Puis au début de l’année 2019, nous avons franchi le pas. »

Quels services proposez-vous ?

« Sous l’enseigne Ô lavage doux, c’est une blanchisserie pressing Aqua, une repasse-rie et un point relais (Mon-dial relay). Nous nous adres-sons à tous : particuliers, professionnels, restaurants, hôtels, gîtes, campings, col-lectivités… Même les cou-ches de boulangeries. Nous proposons toutes les formu-

ly (69), pour acquérir la maîtrise de ces nouvelles techniques. »

Avez-vous des projets d’avenir ?

« Oui, pour le moment, nous sommes installés dans ce local, mais nous devrions intégrer l’espace commercial qui sera créé dans le futur bâtiment Lion d’Or. Nous te-nons à remercier Stéphane Bonin pour l’installation électrique et Bernard Théve-net pour la plomberie, ainsi que les membres de la muni-cipalité qui sont à nos côtés depuis le début. »

Paul BOUILLET (CLP)

PRATIQUE Ouverture ex-ceptionnelle le lundi 2 sep-tembre. Ensuite, ouverture du mardi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 13 h 30 à 18 h 30, et le samedi de 8 h 30 à 15 h en continu. Carte de fidélité disponible, représentant une remise de 10 % effectuée lors du dixiè-me acha t . Con tac t au 03.73.83.97.74 ou [email protected]

MATOUR Commerce

Ô lavage doux, une laverie qui se veut écologiqueGelin Nettoyage s’agrandit. L’entreprise a décidé d’ouvrir un nouveau commerce. David Gelin permet ainsi à sa fem-me Lætitia d’être à la tête de cette nouvelle offre de servi-ce : Ô lavage doux. Rencon-tre avec cette dernière.

} Nous n’utilisons aucun solvant, mais des produits biodégradables. ~

Laetitia Gelin, gérante de Ô Lavage Doux

« Afin de stopper la pousse des mauvaises herbes dans le cimetière communal, pas d’autre solution que de l’huile de coude », indiquent les élus de Saint-Léger-sous-la-Bussiè-re. Pour désherber les lieux, la municipalité a décidé de faire appel à tous les bénévoles. Rendez-vous est donc donné à celles et ceux qui le pourront, et équipés du matériel adéquat pour ce genre de travail, le samedi 7 septembre à 9 heures sur le parking du cimetière. Le maire, Pierre Lapalus, et son équipe remercient d’avan-ce les participants espérés nombreux.

SAINT-LÉGER-SOUS-LA-BUSSIÈREDésherbage du cimetière : la mairie lance un appel aux habitants

Dans notre édition de dimanche 25 août, nous annoncions l’implantation d’une école de la nature d’inspiration Steiner-Waldorf au Mont-Saint-Romain. Cette information a, semble-t-il, fait planer un doute sur l’avenir de l’Auberge du Mont-Saint-Romain. Or, le restaurant reste bel et bien ouvert. L’école sera hébergée dans un des gîtes de l’établissement. Elle n’impacte-ra pas le fonctionnement du restaurant. L’Auberge du Mont-Saint-Romain, tenue par Anne-laure Girardon et Kenny Pelayo depuis trois ans, est un restaurant saisonnier ouvert tous les week-ends et les jours fériés d’avril à octobre. Il propose une cuisine continue de 10 à 19 heures.

BLANOTÉcole de la nature au Mont-Saint-Romain : précision sur l’Auberge

La Ferme du mont rouge orga-nise une soirée burgers ce same-di 31 août. Dans les pains fournis par un autre agriculteur, Jean-Philippe Ducroux, de Saint-Chri-stophe-la-Montagne dans le Rhône, Marine et Benoit vont glisser des steaks hachés de veau, du cheddar, de la roquette ainsi qu’un chutney d’oignons. « Ce sera donc une soirée burgers 100 % local », annonce Marine.

« L’idée du burger, nous l’avons reprise après le marché des plai-sirs gourmands de novem-bre 2018, à Mâcon. Notre con-cept avait beaucoup plu à la clientèle, retrace Marine Sec-kler. Nous les vendons aussi lors des marchés d’été à Cluny. Le concept du burger marche fort. Nous lui avons ajouté le mar-queur des produits locaux, qui colle bien aux attentes de nos clients dans le Clunisois. »

Ce samedi, Marine Seckler et

jeunes actifs. »Frédéric RENAUD (CLP)

PRATIQUE La vente de burgers se déroule à l’Étape, l’ancien res-taurant de Blanot, dans le haut du village. Tarif : 16 €. Rensei-gnements : 03.85.36.24.76.

Benoit Corsin recevront les con-vives à l’Étape, cet ancien restau-rant désormais vacant. « Nous avons trouvé un accord avec le propriétaire des murs qui est aus-si l’ancien exploitant de la ferme, précise la jeune agricultrice. Et puis notre soirée participera aus-si à l’animation du village, où la plupart des agriculteurs sont des

Marine et Benoit, de La Ferme du mont rouge. Photo JSL/Frédéric RENAUD

BLANOT Cuisine

Les “burgers de Blanot” mettent à l’honneur qualité et produits locaux

Marine Seckler et Benoit Corsin sont les deux associés du Gaec de la Ferme du mont rouge. Ces jeunes agriculteurs produisent principalement des viandes bovines, en éleva-ge biologique, ainsi que des agneaux et des œufs. La vian-de est transformée et com-mercialisée à la ferme, notam-ment en plats cuisinés vendus en bocaux de 200 ou 500 g (blanquette, bœuf bourgui-gnon, sauce bolognaise…).

CIRCUITS COURTS

19ACTU TOURNUS ET RÉGIONSamedi 31 août 2019

71F19 - V1

Interventionà domicile

Réparation

Vente

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6J/7(Lundi au samedi)

1575

5030

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seil régional et le reste par la SNCF.

La SNCF indique qu’elle a

jusqu’à 2022 pour finaliser l’accessibilité de la gare. Une prochaine vague de

travaux devrait donc con-cerner l’accès aux quais.

Cécile KETTANJIAN

Le bâtiment de la gare de Tournus sera en travaux jusqu’au début de l’année 2020. Photo JSL/Cécile KETTANJIAN

Parallèlement à cette re-mise aux normes du bâti-ment de la gare, la SNCF entreprend également des travaux annexes. De-puis le mois de juillet, les usagers ont déjà pu obser-ver la présence d’échafau-dages qui permettent d’assurer la réfection to-tale du toit en zinc et se termineront au 31 octo-bre. La chaudière de la gare fera aussi l’objet d’un remplacement. Les sièges de la salle d’attente, situés à l’intérieur du bâtiment, pourraient également fai-re l’objet d’un renouveau.

La toiture de zinc de la gare sera totalement refaite à neuf en accord avec l’architecte des Bâtiments de France. Photo JSL/Cécile KETTANJIAN

Des travaux annexes

À Tournus, les travaux d’accessibilité aux per-

sonnes à mobilité réduite commencent mais unique-ment au niveau du bâti-ment de la gare. L’édifice va faire l’objet de nouveaux aménagements. La rampe pour handicapés, située de-vant la gare, sera détruite car la pente est trop raide. À la place, une nouvelle sera construite, plus douce. La pierre de Comblan-chien, de couleur marbre, sera de nouveau utilisée car la gare se situe dans le site patrimonial de l’abbaye de Tournus.

Selon nos informations, le guichet restera au même endroit mais sera aménagé pour les personnes à mobi-lité réduite. Aujourd’hui placé trop haut, il sera abaissé de manière à facili-ter la communication avec les agents de la SNCF. Con-cernant les toilettes, les deux W.-C. devraient être détruits au profit d’un seul, plus spacieux et donc ac-cessible aux personnes tou-chées par un handicap. À l’intérieur, une barre de maintien sera installée et la robinetterie sera fixée à hauteur des personnes en fauteuil roulant.

Où acheter son billet ?Le temps des travaux, le

guichet sera toujours ou-vert au public mais déplacé sur le parking. « Les places réservées sur le parking serviront à l’espace de ven-te SNCF qui sera externali-sé dans un bungalow pen-dant la durée des travaux », précise le service commu-nication de la SNCF. Les horaires du guichet reste-ront inchangés. La SNCF n’a pas souhaité communi-quer sur le montant des travaux mais précise que ceux concernant l’accessi-bilité à la gare ont été fi-nancés à 75 % par le con-

TOURNUS Travaux

La gare se met aux normes pour les personnes à mobilité réduiteLa gare de Tournus va faire l’objet de travaux pendant un peu moins de cinq mois, jusqu’au début de l’année 2020. Le gros de l’intervention consiste à remettre aux normes le bâtiment pour les person-nes à mobilité réduite.

« Tout stationnement sera in-terdit le long du bâtiment de l’accueil » jusqu’à la fin de l’année, précise l’arrêté mu-nicipal de la Ville de Tournus. En effet, les échafaudages ne permettent pas le stationne-ment le long de la gare. De plus, un bungalow contenant le matériel des ouvriers sera installé sur le chantier. Le bungalow accueillant le gui-chet extérieur, situé au ni-veau des passages souter-rains, rend la circulation en voiture, au pied de la gare, difficile mais pas impossible.

Le stationnement est désormais impossible le long du bâtiment de la gare. Photo JSL/Cécile KETTANJIAN

CIRCULATION ET STATIONNEMENT

} Les places réservées sur le parking serviront à l’espace de vente SNCF qui sera externalisé dans un bungalow pendant la durée des travaux. ~

La SNCF

20 ACTU LE FAIT DU JOUR

FRAN

CE M

ONDE

SAO20 - V1

tal. Il faut débloquer le carcanfinancier qui étouffe l’hôpital», estime en écho, ChristophePrudhomme, porte-parole del’Association des médecins ur-gentistes de France. La CGTsanté appelle à une journée demobilisation le 11 septembrepour l’hôpital public, autourde laquelle elle espère fédérer

d’autres syndicats. Avec unerevendication : « Que, dans leprochain budget de la sécuritésociale, les parlementairessuppriment la taxe sur les sa-laires pour les hôpitaux. Celapermettrait de dégager 4 mil-liards d’euros », plaide Chris-tophe Prudhomme.

E.B.

novembre. Un « point d’éta-pe » de leurs travaux sera or-ganisé début septembre. Leministère envisage d’annon-cer à ce moment-là de premiè-res mesures, si des pistes « uti-les et d’application rapide » sedégagent du pré-rapport.

Refonte de la médecine de ville

Au ministère de la Santé,« on suit de très près la situa-tion et son évolution ». Lessolutions à la crise, comple-xes, ne pourront se mettre enœuvre que sur le long terme etappellent une refonte de l’of-fre de soin. En organisant no-tamment différemment la mé-decine de ville pour que lespatients n’arrivent plus enmasse aux urgences, faute depouvoir se faire soignerailleurs.

Mais la tension qui montejour après jour dans les servi-ces d’urgence appelle à uneréponse politique rapide. Par-ti le 18 mars dernier, en réac-tion à une agression de soi-gnants à l’hôpital Saint-A n t o i n e à P a r i s , l emouvement s’est étendu rapi-dement et s’est ancré dans ladurée. Voilà maintenant cinqmois que les personnels para-médicaux (infirmiers, bran-cardiers ou aides-soignantesportent essentiellement laprotestation) demandent da-vantage de lits, davantage d’ef-fectifs et une revalorisation deleurs salaires.

Convergence des luttesLe collectif inter-urgences

cherche à faire monter la pres-sion sur le gouvernement enfédérant la psychiatrie et lesEHPAD, autres secteurs ensouffrance. « Le mouvementdes urgences porte l’ensembledes revendications de l’hôpi-

L a température ne redes-cend pas aux urgences. Le

nombre d’établissements engrève ne cesse de progresser.A u c o m p t e u r v e n d r e d i30 août, ils étaient 233. Soitdeux fois plus qu’à la mi-juin,lorsqu’Agnès Buzyn avait an-noncé le déblocage de 70 mil-lions d’euros pour tenter d’ar-rêter la crise. La prime derisque de 100 euros promisepar la ministre de la Santécommence à être versée sur lafiche de paie des personnels,mais elle ne suffit pas à calmerleur colère.

Des problèmes anciensLe mal, aux urgences, est en

effet plus profond. Manqued’effectifs, surcharge de tra-vail, cadences infernales, insé-curité à l’accueil : les problè-mes, anciens, n’ont pas étérésolus dans l’été. En vingtans, la fréquentation des ur-gences a plus que doublé, avec21,4 millions de passages en-registrés en 2017. Or, durantla même période, quelque100 000 lits ont été supprimésdans les hôpitaux, qui encomptent désormais moins de400 000.

Mesures début septembreVoila l’équation. Pour la ré-

soudre, Agnès Buzyn a confiéune mission à Thomas Mes-nier, député LREM de Cha-rente et Pierre Carli, présidentdu Conseil national de l’ur-gence hospitalière. Ils doiventrendre leurs conclusions en

Les personnels en grève depuis cinq mois veulent accentuer la pression sur le gouvernement. Photo Julio PELAEZ

SOCIAL Plus d’un tiers des services toujours en grève

Aux urgences, la colère ne retombe toujours pasAprès des mois de conflit, les personnels des urgen-ces ne désarment pas. Ils demandent toujours da-vantage d’effectifs, une revalorisation des salai-res et de meilleures con-ditions de travail.

QUESTIONS À

« Nous sommes déterminés »Où en est le mouvement de grève aux urgences ?Nous poursuivons le mouvement en-tamé le 18 mars avec actuellement 233services d’urgence en grève. Les situa-tions locales ont pu trouver des solu-tions au cas par cas, mais le problème national reste le même. Nous deman-dons toujours une revalorisation de 300 euros par mois pour les personnelsparamédicaux aux urgences, 10 000 emplois en plus, et réaffirmons l’objec-tif « zéro hospitalisation brancard ». Aucun patient ne doit rester sur un brancard parce qu’il n’y a pas assez de lits d’aval pour l’accueillir, commeon l’a vu pendant 18 heures voire pendant 6 jours dans un établissementcet été !

La ministre pointe un problème de recrutement pour répondre aux besoins en effectifs…C’est essentiellement un problème d’attractivité de ces métiers ! Avec dessalaires de 1 800 euros quand on va sauver des vies, et qu’on est accueillipar des patients qui parfois vous crachent dessus, cela ne donne pas très envie de signer ! Tant qu’il n’y aura pas une revalorisation substantielle des salaires, la fonction publique aura du mal à recruter.

Dans quel état d’esprit êtes-vous pour la suite ?Nous sommes déterminés. Le collectif inter-urgences est en train de construire des alliances avec les EHPAD et des collectifs issus de la psychiatrie. Des personnels qui sont confrontés aux mêmes difficultés que les services d’urgence. Nous les avons conviés à notre AG du 10 sep-tembre prochain pour définir un socle commun de revendications. No-tre objectif : accentuer le rapport de force avec le ministère. Plus nous serons nombreux, plus nous avons de chance de nous faire entendre.

Propos recueillis par Élodie BÉCU

Candice Lafarge Porte-parole du Collectif inter-urgences

D.R.

Simple comme un coup de fil ? Et si l’une dessolutions pour désengorger les urgences étaitune meilleure régulation des admissions enamont via un filtrage téléphonique. « Un nu-méro unique Santé qui regrouperait médecinsgénéralistes et urgentistes ensemble, connec-tés aux pompiers, permettrait de répondre à lafois aux urgences vitales et aux problémati-ques du quotidien, organiser les soins partoutsur le territoire », plaidait la semaine dernièresur France inter Thomas Mesnier, députéLREM de Charente. L’ancien urgentiste, en charge d’une missionsur la crise des urgences pour la ministre de laSanté, fait ainsi ressurgir le débat sur le « nu-

méro unique ». Il existe aujourd’hui plusieursnuméros pour les patients : le 15 (SAMU), le18 (Pompiers) le 112 (numéro européen).Sans compter le 116-117 « un numéro spécifi-que pour les demandes de soins qui ne relè-vent pas de l’urgence grave ou vitale ». Lesmédecins libéraux appellent à la généralisa-tion de ce dernier, plutôt qu’à un numérounique, pour orienter vers un professionnelen ville quand le problème n’est pas uneurgence vitale. Agnès Buzyn, lundi matin surFrance inter, a confirmé que le gouvernementtravaillait à un « numéro de téléphone derégulation médicale », sans donner davanta-ge de précisions.

Vers un numéro unique ?

Souvent dénoncé par les grévis-tes, le manque d’attractivité des professions de santé. À Metz, où « une centaine de postes d’infir-miers sont vacants », selon la mi-nistre de la Santé, la proximité avec le Grand-Dûché accroît en-core plus le problème.

Au Centre Hospitalier deLuxembourg (CHL), seul hôpital du Grand-Duché dans lequel des médecins travaillent comme sala-riés à plein-temps, les salairesbruts mensuels des débutants sont affichés sans complexe : 9 584 € pour un médecin spécia-liste, 4 468 € pour une infirmière et 4 547 € pour une infirmière en anesthésie/réanimation.

Pourquoi rester discret lorsqu’ils’agit de séduire – sans grand mal– les soignants exerçant de l’autrecôté de la frontière ? Car en Lor-raine, c’est la fuite sans retenue vers le Luxembourg. Parmi les

100 000 travailleurs frontaliers français, on compte un bon nom-bre de soignants, médecins, mais surtout infirmières, sages-femmeset puéricultrices. Du coup, des hôpitaux comme ceux de Lon-gwy, Briey, Metz, Thionville et même Nancy, peinent à recruter, surtout dans certaines spécialités.

Et les carences se font ressentir.Au CH Briey (54), il y a dix jours, par exemple, les accouchements ont dû être suspendus 3 jours en l’absence d’anesthésiste.

Salaire imbattableFormée dans un IFSI lorrain

(Institut de formation en soins infirmier) durant trois ans, et toutjuste diplômée d’État, Carole* n’a guère longtemps hésité avant de franchir le Rubicon. Salaire imbattable (4 000 € mensuels nets d’impôts), voiture de service,heures de travail fixes (40 heu-

res), 34 jours de congés payés, l’infirmière domiciliée dans le nord de la Meurthe-et-Moselle estravie. « Et pourtant j’avais com-mencé par postuler en France, pour exercer dans un service d’ur-gences. La responsable RH qui m’a fait passer l’entretien d’em-bauche m’a proposé la gériatrie ! 1 500 € nets, voire 1 700 avec desnuits et des week-ends ! J’ai refu-sé. Quelques jours après, j’ai été reçue au Luxembourg. Aujour-d’hui, je fais du domicile. Je me lève à 4 h, je fais de la route, mais je sais pourquoi je le fais… »

Dans peu de temps, le CHLaura besoin de 300 infirmières. Sachant que le Luxembourg n’en forme que le tiers, il faudra bien a l le r chercher les aut res ailleurs…

Ludovic BERHLE

* Le prénom a été modifié

À Metz, la proximité du Luxembourg plombe le recrutement

233C’est le nombre de servi-ces d’urgence en grève au 30 août, selon le collectif interurgences qui regrou-pe les professionnels pa-ramédicaux mobilisés. La Direction générale de l’offre de soin (ministère de la Santé) recensait de son côté 195 services en grève à la mi-août.

– 641 établissements desanté ont une autorisa-tion d’accueil des urgen-ces en France pour untotal de 719 structures(un établissement pou-vant avoir une structured’urgences générales etune structure d’urgencespédiatriques). À ces éta-blissements s ’ajoutent399 Smur et 103 Samu,selon des chiffres de laDirection de la recherche,des études, de l’évalua-tion et des statistiques de2016.– La médecine d’urgenceest prise en charge essen-tiellement par le secteurpublic , qui concentre77 % des structures, tan-dis que 17 % d’entre ellesdépendent du secteur pri-vé à but lucratif et 6 % dusecteur privé à but nonlucratif.

La quasi-totalité des Smur(98 %) sont implantésdans des établissementspublics.– Les structures des ur-gences accueillent chacu-ne, en moyenne, 29 000patients par an, le nombremoyen de passages étantplus faible dans les servi-ces pédiatriques (26 000p a s s a g e s p a r a n e nmoyenne) que dans lesstructures des urgencesgénérales (29 800 passa-ges par an).Les petites unités sont lesplus nombreuses : 20 %des unités d’urgences trai-tent moins de 15 000 pas-sages par an, et 63 %moins de 30 000. À l’op-posé, 22 % des structurese n r e g i s t r e n t p l u s d e40 000 passages par an ettraitent 42 % de l’ensem-ble des passages.

EN QUELQUES CHIFFRES


SAO21 - V1

tal. Il faut débloquer le carcanfinancier qui étouffe l’hôpital», estime en écho, ChristophePrudhomme, porte-parole del’Association des médecins ur-gentistes de France. La CGTsanté appelle à une journée demobilisation le 11 septembrepour l’hôpital public, autourde laquelle elle espère fédérer

d’autres syndicats. Avec unerevendication : « Que, dans leprochain budget de la sécuritésociale, les parlementairessuppriment la taxe sur les sa-laires pour les hôpitaux. Celapermettrait de dégager 4 mil-liards d’euros », plaide Chris-tophe Prudhomme.

E.B.

novembre. Un « point d’éta-pe » de leurs travaux sera or-ganisé début septembre. Leministère envisage d’annon-cer à ce moment-là de premiè-res mesures, si des pistes « uti-les et d’application rapide » sedégagent du pré-rapport.

Refonte de la médecine de ville

Au ministère de la Santé,« on suit de très près la situa-tion et son évolution ». Lessolutions à la crise, comple-xes, ne pourront se mettre enœuvre que sur le long terme etappellent une refonte de l’of-fre de soin. En organisant no-tamment différemment la mé-decine de ville pour que lespatients n’arrivent plus enmasse aux urgences, faute depouvoir se faire soignerailleurs.

Mais la tension qui montejour après jour dans les servi-ces d’urgence appelle à uneréponse politique rapide. Par-ti le 18 mars dernier, en réac-tion à une agression de soi-gnants à l’hôpital Saint-A n t o i n e à P a r i s , l emouvement s’est étendu rapi-dement et s’est ancré dans ladurée. Voilà maintenant cinqmois que les personnels para-médicaux (infirmiers, bran-cardiers ou aides-soignantesportent essentiellement laprotestation) demandent da-vantage de lits, davantage d’ef-fectifs et une revalorisation deleurs salaires.

Convergence des luttesLe collectif inter-urgences

cherche à faire monter la pres-sion sur le gouvernement enfédérant la psychiatrie et lesEHPAD, autres secteurs ensouffrance. « Le mouvementdes urgences porte l’ensembledes revendications de l’hôpi-

L a température ne redes-cend pas aux urgences. Le

nombre d’établissements engrève ne cesse de progresser.A u c o m p t e u r v e n d r e d i30 août, ils étaient 233. Soitdeux fois plus qu’à la mi-juin,lorsqu’Agnès Buzyn avait an-noncé le déblocage de 70 mil-lions d’euros pour tenter d’ar-rêter la crise. La prime derisque de 100 euros promisepar la ministre de la Santécommence à être versée sur lafiche de paie des personnels,mais elle ne suffit pas à calmerleur colère.

Des problèmes anciensLe mal, aux urgences, est en

effet plus profond. Manqued’effectifs, surcharge de tra-vail, cadences infernales, insé-curité à l’accueil : les problè-mes, anciens, n’ont pas étérésolus dans l’été. En vingtans, la fréquentation des ur-gences a plus que doublé, avec21,4 millions de passages en-registrés en 2017. Or, durantla même période, quelque100 000 lits ont été supprimésdans les hôpitaux, qui encomptent désormais moins de400 000.

Mesures début septembreVoila l’équation. Pour la ré-

soudre, Agnès Buzyn a confiéune mission à Thomas Mes-nier, député LREM de Cha-rente et Pierre Carli, présidentdu Conseil national de l’ur-gence hospitalière. Ils doiventrendre leurs conclusions en

Les personnels en grève depuis cinq mois veulent accentuer la pression sur le gouvernement. Photo Julio PELAEZ

SOCIAL Plus d’un tiers des services toujours en grève

Aux urgences, la colère ne retombe toujours pasAprès des mois de conflit, les personnels des urgen-ces ne désarment pas. Ils demandent toujours da-vantage d’effectifs, une revalorisation des salai-res et de meilleures con-ditions de travail.

QUESTIONS À

« Nous sommes déterminés »Où en est le mouvement de grève aux urgences ?Nous poursuivons le mouvement en-tamé le 18 mars avec actuellement 233services d’urgence en grève. Les situa-tions locales ont pu trouver des solu-tions au cas par cas, mais le problème national reste le même. Nous deman-dons toujours une revalorisation de 300 euros par mois pour les personnelsparamédicaux aux urgences, 10 000 emplois en plus, et réaffirmons l’objec-tif « zéro hospitalisation brancard ». Aucun patient ne doit rester sur un brancard parce qu’il n’y a pas assez de lits d’aval pour l’accueillir, commeon l’a vu pendant 18 heures voire pendant 6 jours dans un établissementcet été !

La ministre pointe un problème de recrutement pour répondre aux besoins en effectifs…C’est essentiellement un problème d’attractivité de ces métiers ! Avec dessalaires de 1 800 euros quand on va sauver des vies, et qu’on est accueillipar des patients qui parfois vous crachent dessus, cela ne donne pas très envie de signer ! Tant qu’il n’y aura pas une revalorisation substantielle des salaires, la fonction publique aura du mal à recruter.

Dans quel état d’esprit êtes-vous pour la suite ?Nous sommes déterminés. Le collectif inter-urgences est en train de construire des alliances avec les EHPAD et des collectifs issus de la psychiatrie. Des personnels qui sont confrontés aux mêmes difficultés que les services d’urgence. Nous les avons conviés à notre AG du 10 sep-tembre prochain pour définir un socle commun de revendications. No-tre objectif : accentuer le rapport de force avec le ministère. Plus nous serons nombreux, plus nous avons de chance de nous faire entendre.

Propos recueillis par Élodie BÉCU

Candice Lafarge Porte-parole du Collectif inter-urgences

D.R.

Simple comme un coup de fil ? Et si l’une dessolutions pour désengorger les urgences étaitune meilleure régulation des admissions enamont via un filtrage téléphonique. « Un nu-méro unique Santé qui regrouperait médecinsgénéralistes et urgentistes ensemble, connec-tés aux pompiers, permettrait de répondre à lafois aux urgences vitales et aux problémati-ques du quotidien, organiser les soins partoutsur le territoire », plaidait la semaine dernièresur France inter Thomas Mesnier, députéLREM de Charente. L’ancien urgentiste, en charge d’une missionsur la crise des urgences pour la ministre de laSanté, fait ainsi ressurgir le débat sur le « nu-

méro unique ». Il existe aujourd’hui plusieursnuméros pour les patients : le 15 (SAMU), le18 (Pompiers) le 112 (numéro européen).Sans compter le 116-117 « un numéro spécifi-que pour les demandes de soins qui ne relè-vent pas de l’urgence grave ou vitale ». Lesmédecins libéraux appellent à la généralisa-tion de ce dernier, plutôt qu’à un numérounique, pour orienter vers un professionnelen ville quand le problème n’est pas uneurgence vitale. Agnès Buzyn, lundi matin surFrance inter, a confirmé que le gouvernementtravaillait à un « numéro de téléphone derégulation médicale », sans donner davanta-ge de précisions.

Vers un numéro unique ?

Souvent dénoncé par les grévis-tes, le manque d’attractivité des professions de santé. À Metz, où « une centaine de postes d’infir-miers sont vacants », selon la mi-nistre de la Santé, la proximité avec le Grand-Dûché accroît en-core plus le problème.

Au Centre Hospitalier deLuxembourg (CHL), seul hôpital du Grand-Duché dans lequel des médecins travaillent comme sala-riés à plein-temps, les salairesbruts mensuels des débutants sont affichés sans complexe : 9 584 € pour un médecin spécia-liste, 4 468 € pour une infirmière et 4 547 € pour une infirmière en anesthésie/réanimation.

Pourquoi rester discret lorsqu’ils’agit de séduire – sans grand mal– les soignants exerçant de l’autrecôté de la frontière ? Car en Lor-raine, c’est la fuite sans retenue vers le Luxembourg. Parmi les

100 000 travailleurs frontaliers français, on compte un bon nom-bre de soignants, médecins, mais surtout infirmières, sages-femmeset puéricultrices. Du coup, des hôpitaux comme ceux de Lon-gwy, Briey, Metz, Thionville et même Nancy, peinent à recruter, surtout dans certaines spécialités.

Et les carences se font ressentir.Au CH Briey (54), il y a dix jours, par exemple, les accouchements ont dû être suspendus 3 jours en l’absence d’anesthésiste.

Salaire imbattableFormée dans un IFSI lorrain

(Institut de formation en soins infirmier) durant trois ans, et toutjuste diplômée d’État, Carole* n’a guère longtemps hésité avant de franchir le Rubicon. Salaire imbattable (4 000 € mensuels nets d’impôts), voiture de service,heures de travail fixes (40 heu-

res), 34 jours de congés payés, l’infirmière domiciliée dans le nord de la Meurthe-et-Moselle estravie. « Et pourtant j’avais com-mencé par postuler en France, pour exercer dans un service d’ur-gences. La responsable RH qui m’a fait passer l’entretien d’em-bauche m’a proposé la gériatrie ! 1 500 € nets, voire 1 700 avec desnuits et des week-ends ! J’ai refu-sé. Quelques jours après, j’ai été reçue au Luxembourg. Aujour-d’hui, je fais du domicile. Je me lève à 4 h, je fais de la route, mais je sais pourquoi je le fais… »

Dans peu de temps, le CHLaura besoin de 300 infirmières. Sachant que le Luxembourg n’en forme que le tiers, il faudra bien a l le r chercher les aut res ailleurs…

Ludovic BERHLE

* Le prénom a été modifié

À Metz, la proximité du Luxembourg plombe le recrutement

233C’est le nombre de servi-ces d’urgence en grève au 30 août, selon le collectif interurgences qui regrou-pe les professionnels pa-ramédicaux mobilisés. La Direction générale de l’offre de soin (ministère de la Santé) recensait de son côté 195 services en grève à la mi-août.

– 641 établissements desanté ont une autorisa-tion d’accueil des urgen-ces en France pour untotal de 719 structures(un établissement pou-vant avoir une structured’urgences générales etune structure d’urgencespédiatriques). À ces éta-blissements s ’ajoutent399 Smur et 103 Samu,selon des chiffres de laDirection de la recherche,des études, de l’évalua-tion et des statistiques de2016.– La médecine d’urgenceest prise en charge essen-tiellement par le secteurpublic , qui concentre77 % des structures, tan-dis que 17 % d’entre ellesdépendent du secteur pri-vé à but lucratif et 6 % dusecteur privé à but nonlucratif.

La quasi-totalité des Smur(98 %) sont implantésdans des établissementspublics.– Les structures des ur-gences accueillent chacu-ne, en moyenne, 29 000patients par an, le nombremoyen de passages étantplus faible dans les servi-ces pédiatriques (26 000p a s s a g e s p a r a n e nmoyenne) que dans lesstructures des urgencesgénérales (29 800 passa-ges par an).Les petites unités sont lesplus nombreuses : 20 %des unités d’urgences trai-tent moins de 15 000 pas-sages par an, et 63 %moins de 30 000. À l’op-posé, 22 % des structurese n r e g i s t r e n t p l u s d e40 000 passages par an ettraitent 42 % de l’ensem-ble des passages.

EN QUELQUES CHIFFRES

22 ACTU MONDE Samedi 31 août 2019

SAO22 - V1

Plusieurs figures du mouvement pro-démocratie hongkon-gais, dont Joshua Wong et un député, ont été arrêtéesvendredi, un coup de filet dénoncé par des associationscomme une tentative chinoise de museler l’opposition aprèsl’interdiction d’une grande manifestation samedi. « Nouspoursuivrons le combat, nous ne nous rendrons pas », apromis M. Wong à l’extérieur du tribunal tout en fustigeant« l’effet glaçant » des arrestations d’opposants à Pékin.

HONG KONGQuatre opposants au régime chinois arrêtés, avant une nouvelle manifestation

L e Brandebourg, land quientoure Berlin et la Saxe,

le Land de Dresde et Leipzig,ne représentent que 8 % ducorps électoral allemand.Pourtant les résultats desdeux élections régionalespourraient secouer le paysagepolitique en profondeur etavoir des conséquences natio-nales. À 18 heures dimanche,c’est tout le pays qui va retenirson souffle. L’extrême droiteva-t-elle être première forcedans l’un ou l’autre de cesLänder ? Ce serait une césurehistorique. Dans le Brande-bourg, les deniers sondagesmontrent qu’il n’y a qu’unpoint d’écart entre les sociauxdémocrates du SPD (22 %) etl’Alternative pour l’AllemagneAfD (21 %), le parti d’extrême-droite. Les sociaux-démocra-tes au pouvoir depuis la Réu-nification dans ce Landdéfendent un bastion qu’ilsdétiennent à la tête d’une coa-lition de gauche.

Une défaite, après les reculsaux européennes et à Brêmeen mai, renforcerait le campdes opposants à la GrandeCoalition. Le parti, sans prési-dent depuis juin, se donne jus-qu’à l’automne pour prendreune décision sur son maintiendans la majorité de la chance-lière. En Saxe, la CDU (32 %)semble finalement s’être ins-tallée en tête, 8 points devantl’AfD. Mais s’ils veulent gar-der la main sur une régionqu’ils gouvernent depuis tren-te ans, les conservateurs de-vront trouver une alliance. Le

parti se déchire : la basesaxonne à 90 % refuse unecoalition avec les Verts (crédi-tés de 11 %) ; un grand frontrépublicain semble impossi-ble tant le SPD est devenufaible (8 %). Tenter un gouver-nement de minorité en tolé-rant le soutien de l’extrêmedroite ? La direction s’y oppo-se mais pourrait bel et bien yêtre contrainte, au risque dedéclencher une crise politiqueplus majeure encore au ni-veau national. Et l’explosionde la majorité de Merkel.

Hélène KOHL

Dimanche soir, les Allemands sauront si l’extrême droite sort en tête des urnes, dans certains länder. Photo John MACDOUGALL/AFP

ALLEMAGNE Politique

A l’est, scrutins périlleux pour Angela MerkelLes scrutins régionaux prévus demain en Saxe et dans le Brandebourg (ex-RDA) risquent d’affaiblir un peu plus la coalition d’Angela Merkel, avec une montée supplémentaire de l’extreme droite (AfD).

La plus haute instance civiled’Écosse avait été saisie en ur-

gence par un groupe de 75 parle-mentaires pro-européens. Ceux-ci souhaitaient faire déclarer illégale la suspension du Parlement envi-sagée par Boris Johnson. Mais le juge Raymond Doherty a estimé qu’une interdiction n’était « pas nécessaire à ce stade » puisqu’une audience pour examiner sur le fond la demande aura lieu la se-maine prochaine. Il a toutefois ju-gé bon d’avancer cette audience du 6 au 3 septembre, la suspensionétant prévue pour la deuxième se-maine de septembre.

Malgré cette déconvenue, lesplaignants restent optimistes, mê-me si de son côté, Downing Street s’est dit « ravi ». La suspension du Parlement « n’empêche » pas les députés « de surveiller notre re-trait de l’Union européenne », a assuré une porte-parole après la

décision de justice. Les députés « ont promis de mettre en œuvre lemandat du peuple, ils ont promis de mettre en œuvre le Brexit et j’es-père qu’ils le feront », a déclaré le Premier ministre britannique à la chaîne de télévision Sky News. Dans le cas contraire, la « confian-ce du peuple dans la politique s’érodera gravement », a-t-il préve-nu.

Un autre recours introduit aunom d’un militant des droits de l’homme nord-irlandais RaymondMcCord devait également être examiné vendredi matin par la Haute Cour d’Irlande du Nord. L’ancien Premier ministre conser-vateur John Major, opposant du Brexit, a aussi annoncé vendredi qu’il allait se joindre à une troisiè-me action en justice contre la sus-pension du Parlement, intentée par la militante anti-Brexit Gina Miller.

GRANDE-BRETAGNE Crise

Brexit : Johnson gagne une première bataille

Le populisme, c’est d’abord unmanque de confiance ?

La montée des forces antisystè-me est une crise politique, qui vientd’une très forte défiance vis-à-vis des institutions. Et cette défiance est née de la crise économique : lesindividus ne font plus confiance aux institutions sur leur capacité à les protéger contre les principaux risques économiques. Mais cela n’explique que la moitié du phéno-mène. Il existe une autre défiance, plus structurelle : nous vivons une crise de confiance dans les autres, une forme de dissolution sociale

avec le passage d’une société de classes à une société d’individus, etsurtout d’individus isolés.

La défiance n’est pas égalementpartagée entre les Français…

La crise de confiance dans lesinstitutions est assez générale. Elleest plus forte parmi les perdants dela crise économique, mais on a vu que les sympathisants des gilets jaunes étaient aussi parmi les ca-dres. Il y a eu aussi parmi les gilets jaunes une surreprésentation des aides-soignantes libérales, des rou-tiers, alors qu’on y a trouvé peu d’ouvriers industriels… La société de services, numérisée, isole les in-dividus. Elle n’encadre plus de la même façon les relations sociales dans les entreprises, avec des syn-dicats. C’était peut-être vertical, mais cela assurait la socialisation des personnes… De la même fa-çon, le sentiment de solitude est plus important dans les unités ur-

baines de taille moyenne, entre 10 000 et 50 000 habitants. La so-ciété de services a tendance à con-centrer l’ensemble des ressources dans les grandes métropoles, et à vider les petites villes de leurs servi-ces publics, mais aussi de leurs boulangeries et de leurs bars PMU.

Quel est l’impact sur la distinc-tion gauche-droite ?

Les électeurs de la gauche radica-le et de la droite populiste ont en commun une très forte défiance vis-à-vis des institutions. En revan-che, et nous l’avons vérifié dans l’ensemble des pays, ceux de la gauche radicale ont un niveau de confiance dans les autres nette-ment plus élevé : il est comparable chez les électeurs de Mélenchon etde Macron, la différence se faisant sur la confiance aux institutions. Chez les électeurs de la droite radi-cale, le niveau de défiance dans les

autres est extrêmement élevé. Celaexplique leurs positions sur l’im-migration, mais aussi le fait, appa-remment paradoxal, qu’ils ne croient pas à la redistribution (pré-lever de l’impôt pour en redistri-buer le produit) : ils sont persuadésqu’elle bénéficiera seulement aux plus pauvres, aux « assistés », maispas à eux-mêmes… Dire que l’on va « taxer les riches » n’aidera donc pas à ramener cet électorat.

Le retour de la confiance peut-ilvenir d’un homme, d’un prési-

dent de la République ?Il y a eu une vague d’optimisme

au moment de l’élection d’Emma-nuel Macron, mais elle a été passa-gère… Un homme providentiel nepourra rétablir la confiance, si on ne trouve pas de réponse à quel-ques enjeux de civilisation.

Recueilli par Francis BROCHET

« Les origines du populisme », deYann Algan, Elizabeth Beasley,Daniel Cohen, et Martial Foucault(Seuil)

Yann Algan, Elizabeth Beasley, Daniel Cohen et Martial Foucault. Photo D.R.

ENTRETIEN Yann Algan, économiste

« Nous vivons une crise de confiance dans les autres »L’économiste Yann Algan, explique les raisons de la montée du populisme. Il a analysé le phènomène dans toute l’Europe avec trois autres chercheurs et décrypte le phénomène.

23ACTU FRANCESamedi 31 août 2019

SAO23 - V1

manuel Macron, se sont réunis cevendredi autour de Christophe Béchu, maire d’Angers et proche d’Édouard Philippe. D’autres élusmodérés, adhérents de la France audacieuse, étaient à Nice autour de Christian Estrosi. Laurent Wauquiez, contraint à la démis-sion de la présidence LR en juin, grimpera ce dimanche le mont Mézenc en Haute-Loire, sans la presse qui n’est pas conviée. Le président de la région Auvergne Rhône-Alpes se fait oublier de la scène nationale, sans doute pour mieux revenir.

Xavier Bertrand en attenteLa droite fait donc sa rentrée en

ordre dispersé, conformément aux lignes politiques qui la traver-sent. Entre la droite conservatri-ce, la droite modérée, celle qui soutient Macron et celle qui le rejette, une chatte n’y retrouveraitplus ses petits.

Le président du Sénat, GérardLarcher, habitué aux compromis, a l’ambition de lisser les désac-cords, de sauver ce qui peut l’être dans l’optique des municipales et des sénatoriales qui suivront. En bon sénateur, il travaille au com-promis pour faire naître un projetfédérant droite et centre. Il parle aussi à Xavier Bertrand, qui at-tend sur son Aventin des Hauts-de-France. C’est avec Nicolas Sarkozy la personnalité la plus populaire de droite. Un recours ?

Nathalie MAURET

s’écharper, ont créé un « comité du renouvellement ». Ils pren-dront aussi la parole à la Baule. « On veut donner un nouveau souffle à la droite ; présenter des idées concrètes sur tous les thè-mes, notamment ceux que la droi-te a délaissés », détaille le jeune député de l’Aisne Julien Dive.

Cette initiative est assez mal per-çue par Julien Aubert et Guillau-me Larrivé. Pour eux, le jeunismen’est pas un programme. Ambian-ce… Eux insistent mais beaucoupsont partis. Valérie Pécresse, après avoir créé son microparti (Libres !) au sein des LR a définiti-vement quitté le mouvement de larue Vaugirard. Près d’une quaran-taine de maires de droite modéréequi souhaitent la réussite d’Em-

paraît simple : ce ne le sera pas. Ses deux concurrents, Guillaume Larrivé (Yonne) et Julien Aubert (Vaucluse) participent à cette élection sans suspense pour cran-ter dans l’opinion. À 42 et 41 ans, ces deux énarques, anciens con-seillers de Nicolas Sarkozy, figu-rent parmi les laissés pour compted’une droite qui était program-mée pour retrouver le pouvoir en 2017. Ils ont choisi de rester à LR,qui devrait (encore) changer de nom, au risque de perdre davan-tage les sympathisants débousso-lés.

Les jeunes contre les vieux ?Les jeunes primo-élus du parti

les Républicains, députés ou élus locaux, épuisés de voir leurs aînés

Christian Jacob, GuillaumeLarrivé et Julien Aubert se

succéderont ce samedi devant les militants du parti Les Républi-cains réunis pour l’université d’étéde la Baule. Ce rendez-vous de find’été signe chaque année la ren-trée politique à droite. L’un de cestrois députés, selon toute probabi-lité Christian Jacob, sera élu en octobre à la présidence du parti.

Cela se fera sans fanfaronnade.Le parti LR est l’ombre de ce qu’ilfut. Laminé lors des élections européennes (8,48 %), lâché par de nombreux cadres dont Valérie Pécresse, et par les militants, il estsubclaquant. Les trois députés candidats pour le ressusciter, sontpeu connus du grand public.

Nouveau nom après l’élection ?Christian Jacob, grand favori, a

été ministre de Jacques Chirac et préside le groupe parlementaire àl’Assemblée. À 59 ans, sa seule ambition est de réunir toutes les chapelles pour en faire « une grande cathédrale » et surtout évi-ter toute guerre des chefs. Cela

Christian Jacob en juin à Saint-Etienne. Photo Romain LAFABREGUE/AFP

POLITIQUE Les Républicains et ses satellites

La droite s’éclate encore pour sa rentréeSans incarnation forte, sans ligne politique claire, sans projet et avec de moins en moins de militants : la droite fait sa rentrée en ordre dis-persé. Une partie des Répu-blicains sera ce samedi à La Baule avant une élection interne sans suspense… ni enthousiasme.

Les femmes qui suivent un trai-tement hormonal contre la

ménopause présentent plus de ris-que de développer un cancer du sein que celles qui n’en suivent pas.C’est le résultat d’une vaste étude statistique (compilant 58 études épidémiologiques portant sur plus de 100 000 femmes au total) pu-bliée dans la revue The Lancet.

Le risque était connu, depuis unepremière alerte par une étude amé-ricaine en 2002. La nouveauté de l’enquête de The Lancet est de chif-frer le risque en fonction du type detraitement, et de la durée de ce der-nier. (De manière statistique, sans établir un lien de cause à effet)

Ainsi, une femme de cinquanteans qui suit un traitement hormo-nal de la ménopause (THM)

associant des œstrogènes et de laprogestérone en continu a 8,3 % de probabilité de développer un

cancer du sein dans les vingt an-nées qui suivent le début du traite-ment, alors que le risque n’est que de 6,3 % pour les femmes du mêmeâge n’ayant eu aucun traitement.

La proportion serait de 7,7 %

pour celles ayant suivi un traite-ment de même durée avec œstro-gènes et progestérone par inter-mittence (pas tous les jours), et de6,8 % pour celles traitées parœstrogènes seuls, selon les cher-cheurs. Le risque augmente aussien fonction de la durée du traite-ment.

En France, le nombre de femmesayant un THM a fortement dimi-nué depuis les premières alertesdu début des années 2000.

Alors qu’au moins un quart desfemmes de 50 à 60 ans étaient trai-tées en 2000 et 2001 ce type detraitement a diminué de 62 % en-tre 2002 et 2006.

Parallèlement, l’incidence descancers du sein a nettement bais-sé, de 6,6 %, entre 2003 et 2006 chez les femmes de 50 à 69 ans, un phénomène au moins en partie at-tribué à la raréfaction des THM.

SANTE Une étude de The Lancet

Ménopause : des risques liés aux traitements

Un mois après, ils ont été retrou-vés. Cinq personnes, soup-

çonnées d’avoir participé à « des degrés divers » à la fusillade d’Ol-lioules (Var) le 28 juillet, qui avait fait trois morts, dont Catherine Santos, originaire de Vesoul, tou-chée par une balle perdue, ont été arrêtées et présentées à un juge.

L’une d’elles a été mise en exa-men « pour homicides volontairesavec préméditation en bande or-ganisée, tentative d’homicide vo-lontaire avec préméditation en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la commis-sion de crimes », a précisé le pro-cureur de la République de Mar-seille, Xavier Tarabeux. Le parqueta requis son placement en déten-tion provisoire.

Mardi, l’antenne de police judi-ciaire de Toulon a interpellé dans le Var « neuf personnes impli-quées à des degrés divers par les

éléments d’enquête, dont l’un des auteurs présumés », a ajouté ce dernier. Quatre d’entre elles ont été relâchées et les cinq autres dé-férées vendredi devant un magis-trat en vue de leur mise en examen.À l’occasion des perquisitions, 20 kilos de résine de cannabis ont été par ailleurs saisis.

Le 28 juillet au cours d’un règle-ment de compte entre trafiquants de produits stupéfiants, deux hom-mes de 29 et 30 ans, connus des services de police et de la justice, avaient été tués par balles dans une station de lavage d’Ollioules, ainsi qu’une touriste de 58 ans, vic-time collatérale de la fusillade. Sonépoux avait également été blessé.

Les enquêteurs ont « rapide-ment pu déterminer que ce règle-ment de comptes meurtrier s’ins-crivait dans le contexte d’un conflit entre trafiquants varois de stupéfiants », rappelle le parquet.

VAR Enquête

Fusillade d’Ollioules : cinq suspects arrêtés

Valérie Pécresse ne fait plus partie des Républicains. À la surprise générale, elle en est partie au lendemain des Euro-péennes. Elle fera sa rentrée cedimanche à Brive (Corrèze) avec son mouvement « Li-bres », pour la première fois entoute autonomie de LR. « Elle a fait le constat qu’elle n’a pas réussi à porter une autre voix au sein des Républicains. Pourelle, la droite doit être plurielle et elle s’intègre dans la démar-che de rassemblement de Gé-rard Larcher », commente sonentourage. Le président du Sé-nat, Gérard Larcher sera pré-sent à Brive grâce à un messa-ge vidéo. Un message dans lequel il reconnaît que le mou-vement de la présidente de la région Île de France est un ac-teur de la reconstruction de la droite.Lequel ? C’est ce que Valérie Pécresse devra définir ce di-manche, devant la vingtaine de parlementaires qui feront ledéplacement. Elle veut incar-ner ce qu’elle appelle la droite moderne, qui n’est ni le centre,ni la droite conservatrice que le Premier ministre, ex-LR, raille en « droite Trocadéro ».

N.M.

Valérie Pécresse, libre à Brive

Photo DR

24 ACTU FRANCE Samedi 31 août 2019

SAO24 - V1

Le « Macron nouveau » est arri-vé. Et le projet de loi sur les

retraites en est la première illustra-tion. Sur cette réforme à haut ris-que - la transformation de notre système actuel vers un régime uni-versel à points -, le président de la République abandonne sa straté-gie à la hussarde et se donne du temps. Celui de renouer avec les partenaires sociaux et de faire comprendre les enjeux de son fu-tur projet de loi aux Français. Le temps aussi d’enjamber les muni-cipales.

Futur régime universel à pointsHier, Gérald Darmanin, minis-

tre de l’Action et des Comptes pu-blics, a évoqué sur RTL une con-certation d’un an « avec la société,avec les avocats, avec les infirmiè-res, avec les professeurs, tous ceuxqui sont concernés ». Un calen-drier laissant présager d’un exa-men du projet de loi bien après lesélections de mars 2020. Un peu plus tard dans la journée, Édouard Philippe, le Premier mi-nistre, a tempéré, préférant parler de la présentation du texte « dans les mois qui viennent ».

« Ma détermination est totale,mais dans la méthode, nous vou-lons prendre le temps d’abord de partager sur un texte aussi impor-tant […] Quand vous modifiez la logique qui a prévalu pendant 70 ans, 75 ans parce qu’elle pose tou-te une série de questions, parce que le système n’est pas équilibré, parce qu’il est assez juste, vous

n’agissez pas dans la précipita-tion », a déclaré le Premier minis-tre en marge d’un déplacement dans le Var. Du temps, Jean-Paul Delevoye en a pris depuis le débutdu quinquennat en discutant ré-gulièrement avec les partenaires sociaux pour aplanir les complexi-tés de cette réforme d’ampleur. Leprojet vise à fondre dans un régi-me universel par points les 42 régi-mes actuels. Mais les consulta-tions, techniques, ont surtout été suivies par les cercles d’experts. Legouvernement doit à présent fairede la politique, en communiquantauprès des Français autour du dossier. Et en évitant qu’il ne se fracasse sur l’échéance électorale des municipales.

Pour mener à bien son projet, ildoit aussi renouer avec les parte-naires sociaux, très critiques à l’égard de la méthode Macron. Avec la réforme de l’Assurance chômage, où il est passé en force en juillet, le gouvernement s’est attiré les foudres de Laurent Ber-

ger, patron de la CFDT, rare allié potentiel sur le dossier des retrai-tes.

Le président de la République acréé la surprise en tendant la mainau syndicat lundi soir, lors de son allocution à l’issue du G20. Em-manuel Macron a déclaré préfé-rer désormais « un accord sur la durée de cotisation plutôt que sur l’âge ». Un point central pour la CFDT. Mais les déclarations du chef de l’État ont ensuite été atté-nuées par Sibeth Ndiaye, estimantmercredi que « l’idée de l’âge pi-vot » n’était pas « enterrée ».

Bref, sur le fond comme sur lecalendrier, de nombreux points restent à trancher. Premiers élé-ments de réponse la semaine pro-chaine. Édouard Philippe, le Pre-mier ministre, reçoit patronat et syndicats jeudi 5 et vendredi 6 septembre. Et promet de faire, à cette occasion, des annonces plus précises sur le « calendrier », le « rythme », sur la « méthode. »

E.B.

Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, évoque une concertation d’un an. Photo/AFP LUDOVIC MARIN

SOCIAL Négociations

Retraites : l’exécutif recule…le départ de la réformeGérald Darmanin évo-que « un an de concer-tation ». Édouard Phi-lippe préfère compter en mois. Le projet de loi sur les retraites devrait être reporté après les municipales.

Le chiffre traduit une inquiétu-de massive. Selon un sondage

BVA pour la presse régionale (*), àla veille de cette rentrée 2019, les Français sont 72 %, à partager « lesentiment que l’enseignement est de moins bonne qualité depuis dix ans ». Ils sont à peine 9 % à penser qu’il s’est amélioré dans la dernière décennie et 19 % jugent que sa qualité n’a pas bougé.

L’Éducation nationale pourra serassurer en constatant que parmi les parents d’élèves, principaux concernés par ses services, la part de ceux qui estiment que la quali-té de l’enseignement se dégrade n’est « que » de 67 %. Ils sont d’ailleurs 58 %, parmi eux, à juger la qualité de l’enseignement satis-faisante (contre 51 % dans la po-pulation totale).

Pas touche aux vacancesParadoxalement, l’image de

l’école reste très bonne. Deux per-sonnes sondées sur trois expri-ment une opinion positive des en-seignants , une profession régulièrement critiquée. Chez les parents d’élèves, la proportion monte même à 70 %. Et les Fran-çais leur font confiance sur les fondamentaux de l’éducation. À 62 %, ils estiment que l’école par-vient à « enseigner les savoirs de base », la mission à leurs yeux la plus importante.

Le rythme de l’année scolaire, làencore sujet à moult débats dans les familles et le monde éducatif, semble aussi les satisfaire : une large majorité choisit de conser-

ver la durée des différentes vacan-ces, plutôt que de les allonger ou les raccourcir.

De même, l’enseignement dessavoirs de base reste la priorité assignée au système éducatif.

Le hiatus entre l’école et l’opi-nion se situe sur les objectifs se-condaires que l’on assigne à l’éco-le. Près d’une personne interrogéesur deux aimerait qu’elle « prépa-re à la vie active » ou « transmetteles valeurs de respect, politesse ouégalité ». Or moins d’un tiers juge que ces missions sont remplies. Inversement, sont jugées moins prioritaires les notions « vivre avec les autres » et « développer la confiance en soi ».

Drapeau réforme du bac : l’opinion approuvée

L’égalité des chances entre élè-ves est aussi brocardée : 55 % des sondés et un parent d’élève sur deux pensent que l’école ne l’assu-re pas.

Dans cette morosité ambiante,le projet de loi présenté par le gouvernement reçoit un accueil plutôt positif. Toutes les mesures présentées en cette rentrée ont reçu approbation des personnes interrogées : de la symbolique pré-sence des drapeaux français dans les classés (64 % d’opinion favora-ble), à la réforme du système de formation des enseignants (81 %),et jusqu’à la pérennisation des ac-compagnants d’élèves handica-pés, décision plébiscitée avec 91 % d’opinion favorable. Contes-tée par les syndicats enseignants, la réforme du baccalauréat passe aussi plutôt bien : 65 % des per-sonnes interrogées la valident.

A.P.

(*) Sondage BVA pour la presserégionale, réalisé du 19 au 21 aoûtsur un échantillon de 1 200 person-nes représentatif de la populationfrançaise de 18 ans et plus.

EDUCATION Sondage BVA

Pour les Français, l’école « doit mieux faire »Une large majorité des Fran-çais garde confiance dans l’école de la République pour apprendre les savoirs de base aux enfants. Toutefois, près des trois quarts d’entre eux jugent que la qualité de l’ap-prentissage s’est dégradée au cours des dernières années.

EN BREFUNION EUROPÉENNEAffaire des assistants : Sylvie Goulard blanchieLe Parlement européen a« blanchi » la candidate de laFrance pour siéger à la Com-mission européenne, SylvieGoulard, dans le cadre d’uneaffaire d’emplois fictifs pré-sumés au Modem. « Le cas auParlement européen est clos.Il y a des irrégularités admi-nistratives mineures notées,non systématiques et non in-tentionnelles. Le rembourse-ment lié à cette affaire a étéeffectué », a déclaré l’instan-ce strasbourgeoise.

ALSACEFillette enlevée : la mère arrêtée en RoumanieLes parents d’une fillette de16 mois que sa mère roumai-ne avait soustraite mi-août àune pouponnière de Logel-bach-Wintzenheim (Haut-Rhin), où l’enfant était pla-cée, avant de prendre lafuite, ont été arrêtés en Rou-manie. Les deux personnessoupçonnées de l’enlèvementont été arrêtées jeudi dans larégion de Timisoara. Le cou-ple va être remis aux autori-tés françaises.

AFFAIRE GREGORYUn homme entendu pour appels malveillantsUn homme a été entendu ven-dredi après-midi pour des ap-pels téléphoniques mal-v e i l l a n t s p a s s é sanonymement au domicile dugrand-oncle et de la grand-tante de Grégory Villemin,Marcel et Jacqueline Jacob, àGranges-sur-Vologne (Vos-ges). Une enquête pour ap-pels téléphoniques mal-veillants a été ouverte etl’exploitation technique qui aété immédiatement réaliséepar la gendarmerie a permisd’identifier un homme, qui neréside pas dans les Vosges, aajouté la procureure.

VIENNEMère de famille tuée : l’ex-compagnon a avouéL’ex-compagnon d’une femmede 30 ans tuée au fusil mer-credi dans la Vienne a recon-nu avoir tiré sur elle, involon-tairement selon lui. Cethomme de 38 ans, avec le-quel la victime avait vécuprès de cinq ans avant uneséparation « très conflictuel-le » au printemps, a été misen examen vendredi pour as-sassinat et placé en déten-tion provisoire à Poitiers. Lesuspect a dit qu’il était venuchez la victime « avec unearme pour l’intimider, maisqu’il « ne voulait pas latuer ».

SARTHEElle frappe son fils de 8 ans dans la rueUne jeune femme de 26 ans aété interpellée puis placée engarde à vue après avoir frap-pé mardi son petit garçon de8 ans dans la rue au Mans(Sarthe), relate Le Maine Li-bre . La jeune femme ad’abord hurlé sur son filsavant de menacer de le tueret de lui donner des coups depied aux jambes. Elle a étéstoppée par des passants,qui ont prévenu la police. Legarçonnet est confié à sesgrands-parents. La mère defamille sera convoquée autribunal pour « violence vo-lontaire » sur son enfant.

25ACTU ZAPPINGSamedi 31 août 2019

SAO25 - V1

Écouter de l’opéra… dans son bainC’est l’idée pour le moins originale que la chanteuse Eva Kyvalova a eue pour interpréter le célèbre opéra de Mozart, Don Giovanni. Seuls quelquesprivilégiés ont pu profiter du spectacle, sur le sommet du palace Lucerna, à Prague (République tchèque), jeudi. Les heureux spectateurs ne sont pas allésjusqu’à échanger leur smoking, contre des serviettes. Photo Michal CIZEK/AFP

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Un nouveau souffle pour « TheVoice » : le programme-pha-

re de TF1 va renouveler intégrale-ment son équipe de coachs pour sa9e saison, en accueillant Marc La-voine, Lara Fabian, Pascal Obispo et Amel Bent.

C’est un quatuor inédit qui vas’installer dans les fameux fau-teuils rouges du télécrochet : MarcLavoine et Lara Fabian n’avaient encore jamais participé à l’émis-sion, tandis que Pascal Obispo avait été coach durant la 7e saison. Quand à Amel Bent, elle passe de « The Voice Kids » à « The Voi-ce ». Cette nouvelle équipe, dont les membres ont écoulé plus de 45 millions de disques à eux qua-tre, succède à Julien Clerc, Jenifer, Mika et Soprano. « Ces nouveaux coachs sont de grands artistes qui ont marqué la chanson française. Ils sont en adéquation avec les va-leurs positives et fédératrices d’un programme tel que The Voice. Et je suis heureux de les accueillir », acommenté Nikos Aliagas, qui pré-sente l’émission, avec Karine Ferri en coulisses. Les dates de diffusionde cette 9e saison n’ont pas encore été annoncées. Ce changement de casting, auquel s’ajouteront enco-

re « de nombreuses surprises », comme le promet un communi-qué du producteur, ITV Studios France, pourrait donner un nou-vel élan à ce concours de chant, de plus en plus défié par la concurren-ce. L’émission est ainsi tombée pour la première fois sous les 5 millions de téléspectateurs en moyenne durant la 8e saison, et sa dernière finale (qui était diffusée cette année un jeudi, au lieu du sa-medi soir) n’avait réuni que 3,4 millions de fans.

Pascal Obispo.Photo Jacques DEMARTHON/AFP

TÉLÉVISION Changement d’équipes

The Voice renouvelle entièrement ses coachs

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26 SPORTS SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Samedi 31 août 2019

SAO26 - V1

SP

OR

TS

National 2Groupe D

Marignane - Martigues.......................Hier. 20hOL - Jura Sud.....................................sam. 15hGrasse - Fréjus/St-Raph.....................sam. 18hSaint-Priest - Chasselay.....................sam. 18hLouhans-Cuiseaux - Yzeure...............sam. 18hHyères - Monaco................................sam. 18hOM - Endoume...................................sam. 18hAnnecy - Nîmes 2...........................sam. 19h30

Pts J G N P p. c.1 Louhans-Cuiseaux 7 3 2 1 0 12 52 Grasse .................. 6 3 2 0 1 5 33 Endoume .............. 5 3 1 2 0 3 14 Hyères................... 5 3 1 2 0 2 15 Yzeure................... 4 3 1 1 1 1 26 Nîmes 2 ................ 4 3 1 1 1 4 27 Martigues.............. 4 3 1 1 1 3 38 Saint-Priest ........... 4 3 1 1 1 3 39 Annecy.................. 4 3 1 1 1 4 410 Fréjus/St-Raph. ..... 4 3 1 1 1 4 411 OL ......................... 4 3 1 1 1 3 412 Monaco ................. 3 3 1 0 2 5 813 Marignane............. 3 3 1 0 2 3 414 Jura Sud................ 3 3 1 0 2 4 1015 OM ........................ 3 3 1 0 2 3 416 Chasselay ............. 2 3 0 2 1 3 4P r o c h a i n e j o u r n é e . - s a m e d i 0 7 s e p t e m b r e : C h a s s e l a y - L o u h a n s -C u i s e a u x , F r é j u s / S t - R a p h . - S a i n t -P r i e s t , M a r t i g u e s - G r a s s e , Y z e u r e -OL,Endoume-Hyères,Monaco-Annecy,Nîmes 2-Marignane,Jura Sud-OM.

■Le groupeMichelizzi, Metro (gar-diens). Doucouré, Abdou, Ngwem, Abderrahmane, Gaye, Crolet, Benhamza Mingoua, Larose, Ahouré Macalou, Barty, Bentabet, Angani. Entraîneur Frédé-ric JayMatch ce samedi 18 heu-res au stade de Bram

REPÈRES

LOUHANS-CUISEAUX - MOULINS-YZEURECe samedi 18 h

I l règne comme un air de déjà-vu à Louhans-Cui-

seaux. Depuis la victoire con-tre Montceau (7-2), le 11 mai dernier, il semblerait que les Bressans soient confortable-ment installés sur leur para-chute ascensionnel. « Oui mais avant ce match, on avait

quand même gagné 5-2 à Be-sançon » rappelle très juste-ment Othmane Benhamza, le milieu de terrain louhannais, comme pour mieux souligner que son club a rapidement su se remettre en question après la lourde défaite à Dijon (5-2), un mois plus tôt.

« Personne ne pète plus haut que son c.. »

Se remettre en question. Voilà une des clés de la réussi-te bressane depuis plusieurs mois. Quand les événements tournent au vinaigre, comme ce fut le cas chez la réserve du DFCO, Benhamza et sa ban-de retournent s’entraîner de plus belle. Sans piper mot. Quand le plan se déroule sans accroc, comme à Monaco (4-6) ou à Jura Sud (1-6), là aussi, chacun remet le bleu de chauffe le lundi à l’entraîne-ment. « On a repris de la mê-me façon. On n’a même pas parlé du score » assure ainsi Benhamza.

Si Louhans-Cuiseaux s’éver-tue à faire profil bas, c’est par-ce qu’il sait pertinemment

que la vérité d’un match peut rapidement varier d’une se-maine à l’autre. Et surtout que son inexpérience à ce ni-veau de compétition l’oblige à rester humble. « Il n’y a quasi-ment aucun joueur qui vient de N2. On n’est personne pour croire qu’on est trop fort, tonne Benhamza. Il n’y a aucun gars qui pète plus haut que son c.. »

Le garçon sait très bien de quoi il parle, lui qui évoluait il y a encore deux saisons à Avallon, en Régional 1. « On travaille et on fait preuve d’humilité, insiste l’entraî-neur Frédéric Jay. On est conscient qu’il n’y a rien de

fait et qu’on n’aura pas tou-jours la maîtrise du jeu. L’ad-versaire change mais nous, nous ne devons pas chan-ger. »

La recette semble simple. À Louhans-Cuiseaux de conti-nuer à mettre les bons ingré-dients.

Richard MONTAVON

Othmane Benhamza et Louhans-Cuiseaux surfent sur la dynamique de la fin de saison dernière. Photo JSL/Philippe MONPERRUS

FOOTBALL National 2

Louhans-Cuiseaux garde les pieds sur terre

Auteur de deux cartons à l’extérieur, Louhans-Cui-seaux réalise un début de saison aussi parfait qu’étonnant. Mais au club, personne ne veut s’en-flammer.

12Avec 12 buts au compteur, Louhans-Cuiseaux est tout simplement la meilleure attaque de France sur le plan national. De la Ligue 1 au National 3 personne n’a fait mieux.

27SPORTS SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGIONSamedi 31 août 2019

SAO27 - V2

MONTCEAU - PONTARLIERCe samedi, 18 h

« O n n’est quand mêmepas loin du truc. » Jean-

Philippe Forêt en est persuadé. Montceau n’est pas si loin de la vérité. Même après deux défaites.Même avec 7 buts encaissés en deux matches. L’entraîneurmontcellien veut y croire. « Ça fait 0 point en deux matches maison est en période d’apprentissa-ge, on a des joueurs encore en formation, il ne nous manque

pas grand-chose. »Le visage accrocheur montré à

Auxerre (4-3) lui donne des mo-tifs d’espoir. Notamment dansl’état d’esprit, s’il avait besoin d’être rassuré à ce sujet.

Devenir intraitable aux Alouettes

« À Auxerre, on a été plutôt pasmal, même si on a souffert », ex-plique le technicien montcellien. « Mais on n’a jamais rien lâché, même à 2-0 ou 4-1, on n’a jamais abdiqué. Au niveau de l’état d’es-prit, je n’ai aucun doute, je ne suispas inquiet. Il faut même que ce soit notre marque de fabrique. »

Comme faire des Alouettes uneterre hostile, si possible. Et ce dèsce samedi contre Pontarlier, une autre pointure du groupe.

« Vu tous les changements

qu’on a eus, on va jouer un bon maintien, et ça passera par chez nous », estime le coach montcel-lien. « Il faut arriver à se resserrerdéfensivement et que tout le monde fasse plus offensivement et prenne conscience qu’il faut absolument qu’on commence à enquiller chez nous. Ça ne fait que deux matches mais c’est quand même chiant parce qu’on aime tellement gagner. » Un cri du cœur qui attend confirmationce soir.

Grégory MONNOT

Othmane El Khadari et Montceau veulent débloquer leur compteur ce samedi. Ils devront se montrer plus solides défensivement et plus entreprenants offensivement. Photo JSL/Ketty BEYONDAS

FOOTBALL National 3 (3e journée)

Montceau veut montrer qu’il est dans le vrai

Après deux défaites en deux matches, Montceau reçoit un nouveau gros morceau ce samedi : Pon-tarlier, relégué de N2. Avec l’espoir de décrocher ses premiers points et de lancer enfin sa saison.

■Le groupeScannella, Loctin (gar-diens). Yaba, Jean, S. Lar-teau, Dimitriou, K. Dupas-quier, Large, Hangnoun,J. Larteau, Cretin, De Oli-veira, El Khadari, Goulliat,Kada, Rougeot.Match ce samedi à 18 heu-res au stade des Alouettes

LE GROUPE

} On est en période d’apprentissage, mais il ne nous manque pas grand-chose. ~

Jean-Philippe Forêt,entraîneur de Montceau

MORTEAU - GUEUGNONCe samedi, 18 h

Avec deux victoires au compteuren deux journées, le FC Gueugnona parfaitement lancé sa saison. Malgré une large revue d’effectif durant la trêve estivale, l’équipe de Philippe Correia semble avoir ra-pidement trouvé ses marques et rê-ve de conserver le plus longtemps possible une invincibilité qui dure depuis le début de la préparation.

Omar Wade absentPour cela, le coach gueugnon-

nais devra probablement modifier son duo d’attaque puisque Omar Wade est sorti sur blessure contre Sochaux B. Laissé au repos cette semaine, il a passé une échogra-phie qui n’a rien décelé mais la douleur était bel et bien réelle et il

n’est pas certain que Philippe Cor-reia prenne le risque de voir son goleador se blesser plus sérieuse-ment. Si tel était le cas, l’entraîneurgueugnonnais dispose de plu-sieurs solutions de rechange avec Franck Revuelta, Hugo Nseke ou Erkan Sahin qui marque les espritsà l’entraînement.

Trois éléments qui auront fort àfaire pour manœuvrer une arrière-garde mortuacienne toujours très difficile à bouger sur ses terres. Et qui cherchera à décrocher un pre-mier succès cette saison.

Jérôme DEBARREIX (CLP)

Le groupe : Mpeck (g) - Mahla,N’Gako, Drouhin, Vuolo, Baning,Nyamwisi, Calonge, Fa. Revuelta,Mamessier, Harrison, Mvondo, Fr.Revuelta, Wade, N’Seke.

FOOTBALL National 3 (3e journée)

Gueugnon vise la passe de 3

National 3Groupe E

Sochaux B - AJ Auxerre B..................sam. 16hIs-Selongey - Besancon Foot.............sam. 18hDijon B - Novillars Roc ....................... sam. 18hMontceau - Pontarlier......................sam. 18hMorteau - Gueugnon.......................sam. 18hRC Besançon - Sens..........................sam. 18hJura Dolois - Valdahon-Vercel............sam. 18h

Pts J G N P p. c. Dif.1 AJ Auxerre B... 6 2 2 0 0 6 3 32 Gueugnon...... 6 2 2 0 0 4 1 33 Pontarlier ........ 4 2 1 1 0 5 3 24 Sens ............... 4 2 1 1 0 3 1 25 Is-Selongey..... 4 2 1 1 0 4 3 16 Besancon Foot 4 2 1 1 0 2 1 17 Valdahon-Vercel 3 2 1 0 1 2 3 -18 Jura Dolois...... 2 2 0 2 0 2 2 09 Novillars Roc... 1 2 0 1 1 2 3 -110 Morteau .......... 1 2 0 1 1 1 2 -111 Dijon B ............ 1 2 0 1 1 3 4 -112 Sochaux B ...... 1 2 0 1 1 1 2 -113 Montceau....... 0 2 0 0 2 4 7 -314 RC Besançon . 0 2 0 0 2 2 6 -4Prochaine journée. - samedi 07 septembre:Gueugnon-Is-Selongey,Besancon Foot-DijonB,AJ Auxerre B-Morteau,Pontarlier-SochauxB , S e n s - M o n t c e a u , J u r a D o l o i s - R CBesançon,dimanche 08 septembre :Valdahon-Vercel-Novillars Roc.

REGIONAL 1Poule A

Paray - Chalon..................................sam. 18hUF Mâconnais - Paron.....................sam. 18hImphy/Decize - La Charité B .......... sam. 18h30Quetigny - St-Apollinaire....................sam. 19hCosne/Cours - Is/Selongey B..............dim. 15hAJ Auxerre C - Avallon Fco ................. dim. 15hStade Auxerre - Fauverney..................dim. 15h

Pts J G N P p. c. Dif.1 St-Apollinaire .. 3 1 1 0 0 4 0 42 Paron .............. 3 1 1 0 0 2 0 23 Stade Auxerre . 3 1 1 0 0 2 1 14 UF Mâconnais 3 1 1 0 0 2 1 15 Imphy/Decize.. 3 1 1 0 0 1 0 16 AJ Auxerre C... 1 1 0 1 0 1 1 07 Paray .............. 1 1 0 1 0 1 1 08 La Charité B.... 0 0 0 0 0 0 0 09 Quetigny ......... 0 0 0 0 0 0 0 010 Chalon ........... 0 1 0 0 1 1 2 -111 Is/Selongey B . 0 1 0 0 1 1 2 -112 Avallon Fco ..... 0 1 0 0 1 0 1 -113 Fauverney....... 0 1 0 0 1 0 2 -214 Cosne/Cours... 0 1 0 0 1 0 4 -4

REGIONAL 1Poule B

Ornans - Grandvillars.........................sam. 18hBaume Dames - Lons ........................ sam. 18hVesoul - Bresse Jura Foot..................sam. 19hBelfort Sud - Louhans/Cuiseaux B sam. 20hPontarlier 2 - Champagnole...............sam. 20hRacing Besançon 2 - Saint-Vit ............dim. 15hJura Sud 2 - 4 Rivieres 70...................dim. 15h

Pts J G N P p. c. Dif.1 Lons................ 3 1 1 0 0 5 2 32 Grandvillars .... 3 1 1 0 0 2 0 23 Vesoul............. 3 1 1 0 0 2 1 14 Baume Dames 3 1 1 0 0 1 0 15 Racing Besançon 2 3 1 1 0 0 1 0 16 Ornans............ 1 1 0 1 0 2 2 07 4 Rivieres 70... 1 1 0 1 0 2 2 08 Jura Sud 2 ...... 1 1 0 1 0 1 1 09 Saint-Vit .......... 1 1 0 1 0 1 1 010 Champagnole . 0 1 0 0 1 1 2 -111 Bresse Jura Foot 0 1 0 0 1 0 1 -112 Louhans/Cuiseaux B 0 1 0 0 1 0 1 -113 Pontarlier 2 ..... 0 1 0 0 1 0 2 -214 Belfort Sud...... 0 1 0 0 1 2 5 -3

RÉGIONAL 1UF MÂCON - PARONJean Acedo, coach de l’UFM :« Ce sera compliqué contreune équipe solide mais ondoit confirmer notre succès àIs/Selongey (1-2). Mettons del’intensité tout le match et il yaura récompense. Cette sai-son, on doit se montrer in-traitable sur nos terres si onveut atteindre notre objec-tif. »➤ Le groupe mâconnais :Belleville, Roux ?, Benguelil,Karamoko, Gassama, Cotinet,Rigaud ?, Ben Hamed, Tiko-Messina, Saholona, N’Doye,Hadj Panu, Doudou, O. Pa-checo.Ce samedi à 18 h au stadePierre-Guérin à Mâcon.

PARAY - FC CHALONRémy Dureuil, coach du FCChalon : « Ce sera très com-pliqué face à une équipe deParay qui a de la qualité. Sil’on veut ramener des points,il nous faudra être bienmeilleur que la semaine der-nière. »➤ Le groupe chalonnais :Paphanel, Papillon, Bidalot,Fantaccione, Sogorb, Pillot,Drillien, Kiboula, Santa Cris-tina, Kassi, Sangaré, M’Cha-rek, Moutaoukil, Guenot.

Matthieu Gaudin et StéphaneDescharmes, coaches de Pa-ray : « Nous allons rencontrerune opposition solide. Ilnous faut monter en puissan-ce. À nous de nous montrerplus convaincants physique-ment, tactiquement et collec-tivement. Notre objectif estde prendre rapidement despoints à domicile. »➤ Le groupe parodien : Lou-dot, Perianayagom, Longin,Lafay, Scirpoli, M. et Z. Bena-meur, Boullet, Bouillet,Doumbouya, Voisin, Junier, Bouchot, Michelet.Ce samedi à 18 h au stade dessables à Paray.

BELFORT - LOUHANS BAnthony Roueff, coach deLouhans B : « Sur une surfacesynthétique que l’on ne maî-trise pas, il conviendra demanifester davantage de ri-gueur et d’efficacité. On sedoit de ramener au moins lepoint du match nul. »➤ Le groupe louhannais :Diolot, Hoguet, Mayeux, Fro-mont, Letienne, Bourgeois,Boulay, L. Coulon, Cissé,Moutault, Doury, Gambey,Puget ?, Anli.Ce samedi à 20 h au stade desTrois Chênes à Belfort.

28 SPORTS SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION

SAO28 - V1

traîneur, pas mécontent de dis-puter de nombreux derbies.

➤ Groupe BCette poule semble un peu

plus ouverte que le groupe A. Et tous les regards se tournent vers Saint-Marcel, à tel point que chacun en fait son favori. Justi-fié ? « Oui, on est ambitieux, c’est vrai, confirme l’entraîneur Thierry Fayolle. On ne va pas se cacher derrière notre petit doigt. La montée est à l’ordre du jour. » Un discours franc qui tranche singulièrement avec le trop grand classique du “match après match.”

Les autres formations de Saô-ne-et-Loire présentes aux côtés de Saint-Marcel sont nettement plus mesurées. La Chapelle-de-Guinchay, qui repart avec un nouveau coach en la personne de Bruno N’Gotty, sort d’une saison éprouvante et cherchera d’abord à se relancer. Idem pour Chalon B qui veut se stabi-liser à ce niveau. Enfin, Le Creu-sot continue son retour vers une division qui lui sied mieux.

Richard MONTAVON

Saint-Marcel version 2019-2020. Debout (de gauche à droite). Fayolle, Vespuce, N. Pommey, Douhay, Demirel, Médigue, Saint-Prix, Marlot, Sall. Accroupis (de gauche à droite) : Lebeau, Fontaine, Picard, El Aaroussi, Q. Pourrey, Tavernier, Degrange. Photo JSL/Jean-Michel BONNOT (CLP).

1RE JOURNÉEÀ partir de ce samedi

➤ Groupe A

L e niveau au-dessus, Saint-Sernin-du-Bois connaît. Il

l’a fréquenté une saison. C’était en 2016-2017. Pourtant, le petit club de la région creusotine l’as-sure. Il n’ambitionne pas de le retrouver à l’issue de cet exerci-ce. « C’est une année de transi-tion » assure Jocelyn Ducloux, le manager général qui travaille-ra cette année en collaboration avec Jean-Baptiste Géreau, le néo-technicien de l’USSS. « Il y a pas mal de changements au niveau du club » confirme-t-il pour justifier ses ambitions. Si Ducloux se veut résolument prudent, c’est avant tout parce qu’il a perdu deux joueurs clés sur le plan offensif. Riyad Mannkour s’en est allé à Saint-Apollinaire tandis que Rodol-phe Puvilland est contraint d’ar-rêter le football. « Il faudra s’habituer à jouer sans eux » avance Géreau.

Malgré ces mauvaises nouvel-les, Saint-Sernin présente un bel effectif. C’est en tout cas ce que pense Anis Bouzaiene, le coach de Montchanin. « Moi, je mettrais bien un billet sur eux » s’avance-t-il alors que son équi-pe visera le maintien en R2. Comme beaucoup d’autres clubs du département d’ailleurs. Référence est faite à Gueugnon B, le promu, Paray B qui a priori ne peut pas monter, Châtenoy ou le CS Sanvignes de Lionel Martin. « On ne veut surtout pas revivre la même saison que l’an dernier. On va donc essayer d’être régulier et de développer un jeu intéressant » lâche l’en-

FOOTBALL Régional 2

Ambition pour certains, transition pour les autresLe Régional 2 reprend ses droits ce week-end avec onze clubs de Saône-et-Loire au por-tillon. Ils sont nom-breux mais n’ont pas tous les mêmes objec-tifs.

■Accessions et relégations➤ Le premier de chaque groupe et les deux meilleurs deuxièmes montent en R1.➤ Les deux derniers de chaque groupe et le moins bon 10e descendent en R3Ce règlement s’applique pour 3 descentes de N3 à R1

REPÈRES

En à peine un an au FC Montceau, Nicolas Phom-marath a imposé son style. Et ce n’est pas la relégation des U17 Nationaux, dont il avait la responsabilité la sai-son dernière, qui a freiné les dir igeants montcel l iens dans leur envie de le pro-mouvoir chez les grands.

Un entraîneur-ordinateurÀ 28 ans, l’ancien Dijon-

nais prend en main, pour la première fois, une équipe se-nior. Nicolas Phommarath succède donc à Mathieu Blanchard et continuera de mettre en avant la formation m o n t c e l l i e n n e . « L a meilleure de Bourgogne - Franche-Comté au niveau amateur » rappelle-t-il fière-ment.

Phommarath prof i tera également de son nouveau

« La vidéo, il n’y a rien de tel. À domicile nos matches seront tous filmés. J’aurai toujours ma caméra avec mon trépied car j’ai une pla-teforme internet qui s’appel-le Teamballin et qui me per-met de donner le match en entier aux joueurs puis de leur faire des découpages pour observer le positif et le négatif. Aujourd’hui, je me considère comme un entraî-neur-ordinateur » procla-me-t-il.

Grâce à l’image, le coach peut désormais comptabili-ser les pertes de balle de ses hommes, le nombre de pas-ses réussies ou la distance à laquelle son défenseur se si-tue par rapport à l’atta-quant. Entre autres puisque la vidéo offre des solutions infinies.

Richard MONTAVON

poste pour développer ses compétences numériques. Cette saison, il projette en effet de filmer un maximum les différentes équipes du club. Notamment la sienne.

Nicolas Phommarath. Photo JSL/Richard MONTAVON

Nicolas Phommarath : « A domicile, nos matches seront tous filmés »


SAO29 - V1

Saint-Marcel version 2019-2020. Debout (de gauche à droite). Fayolle, Vespuce, N. Pommey, Douhay, Demirel, Médigue, Saint-Prix, Marlot, Sall. Accroupis (de gauche à droite) : Lebeau, Fontaine, Picard, El Aaroussi, Q. Pourrey, Tavernier, Degrange. Photo JSL/Jean-Michel BONNOT (CLP).

FOOTBALL Régional 2

Ambition pour certains, transition pour les autresGROUPE A

■Gueugnon BDéparts : Paulo, Moussa (Sanvignes), Pelin et Feugere (Creusot), Roelandt, LalaArrivées : Soulier, Z. Mahla, De Melo (Libres), S. Mahla (Team Montceau Foot), Le-ger (Génelard), Calli (Mont-ceau) et Doridot (Imphy-De-cize)L’effectifGardiens : Jacquet, RoseDéfenseurs : A. Acikgoz, De Melo, Dos Santos, Dulka, Goncalves, Calcic, Jarraud, Léger, Libourel, Z. Mahla, Robert, Soulier,Milieux : Bouazzaoui, Calli, Kourekama, S. Mahla, Mi-chelet.Attaquants : K. Acikgoz, Azerarak, Boulenouar, Dori-dot, Roinel, TumbaEntraîneur : Fabrice Correia.

■Montceau BDéparts : Coulon (Chalon), Wojtczak (Le Creusot), Fri-zot (Le Creusot), Agius (Le Creusot), Hadj (UF Mâcon-nais), Calli (Gueugnon), Schaffer (Sanvignes), Lan-glois (Sanvignes), Essombe (Le Portel), Guerin (Servette De Genève)Arrivées : Mariniuc (Rouma-nie), Berthommier (ASPTT Dijon), Beaumenil (ASPTT Dijon), Renoud (ASPTT Di-jon), Kerbache (Stains), Ou-chem (Chalon), Ferreira Cas-tro (Cruas), Hangnoun (St-Genis-Laval)L’effectifGardiens : Loctin, Sefedini, PineauDéfenseurs : Diallo, Bouaza, B. Dupasquier, Hangnoun, Moscato, Bagnon, K. Dupas-quier, YabaMilieux : Belkacem, Beau-menil, Ouchem, Berthom-mier, Ferreira Castro, Kerba-cheAttaquants : Kada, Diahaby, Cosmin, Renoud, De Olivei-ra Maia.Entraîneur Nicolas Phom-marath.

■Paray BDépart : aucun.Arrivées : Rénier (Digoin), Albayrac (Digoin), Villain (SNID), Benmedjamed (Mâ-con).L’effectifGardien : Charvon.

Défenseurs : Rénier, Bonin, Junier, Philibert, Grivel, Vil-lain, Foraste, Brivet, Rizet.Milieux : Lemoal, Muneret, Dessauge, Blachon, Bousha-ki, Valette.Attaquants : Oorrano, Albay-rac, Charpin, Benmedjamed, Kacem Ala. Entraîneur Adri-en Jarrier

■ChâtenoyDépart : A. Sogorb (Chalon)Arrivées : Pungrier (Aval-lon), Briel (Chalon), Abosso-lo (Louhans/Cuiseaux), Jao-nenga (sans club), Ouchem (Chalon ACF)L’effectifGardiens : Hamdi, JaonengaDéfenseurs : G. Jeudy, Kanté, Lethenet, Malfondet, Menye Ngokoa, Moine, Muniz, Pun-grier, Rabut.Milieux : Abessolo, Adilson, Girard, C. Jeudy, M’Hamdi, Ouchem, A. Sarre, C. Sarre, Sigaud, Zerbini.Attaquants : Briel, Chevaux, Euvrard, Haddad, Prata, Sdi-ri, Wadi.Entraîneurs : R. Perreault et N. Jambon.

■MontchaninArrivées : Dieye, Iyitutuncu.Départs : Erdem (Beaune), Proenca (Chalon), Demirel (Saint-Marcel) , Reviron (Saint-Sernin), Ouachem (Val de Norge), Bouchtat (Le Creusot), Pedreno (Bois-du-Verne) , De Murtas (Le Breuil), Paladino (arrêt), San Severino (arrêt), Clouzot (ar-rêt), De Araujo (arrêt), Bor-jon (arrêt), Caprioli (arrêt), Grenier (arrêt), Simon (ar-rêt), Messousa (arrêt), Nec-toux (arrêt), Bonnin (arrêt), Velez (arrêt), Bernard (arrêt).L’effectifGardiens : Kowalski, Garcia, RibeiroDéfenseurs : Da Pont, De-maiziere, Develay, Gaidi, So-vanavy, Iyitutuncu, MoreleMilieux : Clair, Ducroux, Iyi-tutuncu, Leite, Proenca, Re-naud, ChachoueAttaquants : Da Rocha, Khe-dir, Khuon, Morele, DieyeEntraîneur : Anis Bouzaiene

■SanvignesDéparts : J. Bolletot (Ciry), Champliaud (Blanzy), Curtil (arrêt).Arrivées : Milan, Diry (Tou-lon), Schaffer, Langlois

( M o n t c e a u ) , M a n s o u r (Saint-Bonnet), Moussa-Boudjelthia (Gueugnon), Guyot, Appolinar (Bois-du- Verne)L’effectifGardiens : Barnet, Bérard.Dé f enseu r s : Rouan ia , G. Bolletot, Assal, Guisset, Moussa-Boudjelthia, Pom-merolle, Emorine.Milieux : Schaffer, Mansour, Ducarouge, Laifa, Benzineb, Martin, Boudinot.Attaquants : Moussa, Pa-caud, Langlois , Guyot , M. Moussa, Milan, Bon. En-traîneur Lionel Martin.

■Saint-Sernin-du-BoisDéparts : Mannkour (Saint-Appolinaire), Puvilland (ar-rêt)Arrivées : J.B. Géreau (en-traîneur), Reviron (Montcha-nin), Da Silva (Quetigny), Maringue (Le Creusot), Tra-col (Dijon PTT), Gaunet (FC Autun)L’effectifGardiens : Abich, BenetDéfenseurs : Cali, Chapuis, Gaunet, Lecou, K. Marchal, Mangone, Pauchard, Pillot, TracolMilieux : Bouillet, Burtier, Haliti, Lacour, A. Marchal, Maringue, Romagon, Van-nierAttaquants : Da Silva, Labille, Lemond, Matrat, Pichard, Re-viron. Entraîneur J.-B. Gé-reau.GROUPE B

■Saint-MarcelDéparts : Jouvenceau (Bresse Jura), De Simone (Épervans).Arrivées : Pommey (Ou-roux), Elaaroussi (Ouroux), Ogier (Ouroux), Mallamacy (Buxy), Vincent (libre), Ves-puce (Guadeloupe), Demirel (Montchanin), Douhay (Le Creusot) ;L’effectifGardiens : Fontaine, Roux.Défenseurs : Tavernier, De-guine, Medigue, Pommey, Vestuce, Compagnon, Chau-dat, Chenard, Mallamacy, B. Pourrey, Pissemen, Solè-me.Milieux : Demirel, Douhay, Lebeau, Elaaroussi, Marlot, Picard.Attaquants : Saint-Prix, Ogier, Sall, Guerekoyazande, Vincent, Diallo, Q. Pourrey, Degrange.

Entraîneur : Thierry Fayolle.

■La Chapelle-de-GuinchayDépar t s : B e l k o r ch i a , Vouillon (JS Mâcon), Boya ( R C P a r i s ) , S a x e m a r d (Feillens)Arrivées : Simon, Antunes (UF Mâcon), Meillerand (Lai-zé) Tandjigora (Grièges Pont-de-Veyle), Orieux, Fillali, Atasoy, Décamp (Belleville/Saône)L’effectifGardiens : Diot, JailletDéfenseurs : Thiébault, Ba-taillard, Dardouillet, Saint-Cyr, Simon, Tandjigora, Le-pesqueux, Barret.Milieux : Fillali, Da Costa, Ra-tignier, Durand, Meillerand, Orieux, DécampAttaquants : Antunes, Paradi-si, Fezzoli, Bernard, Dunière, Atasoy. Entraîneur Bruno Ngotty.

■Le CreusotArrivées : Agius, Amirou, Fri-zot, Wojtczak (Montceau), Guyard (La Charité), Pellin (Gueugnon), Amrane (Saint-Vallier)Départs : Maringue (Saint-Sernin), Mouta (Le Breuil), Mome (Mâcon Sporting)L’effectifGardiens : Elorza, CairraoDéfenseurs : Agius, Bonafé, Da Cunha, De Simone, Des-sertaine, Nowak, Pellin, Pu-chalski, WojtczakMilieux : Amirou, Botton, Fri-zot, Galli, Laleye, Samane, TrévisanAttaquants : Calvo, Fugère, Harrault, Primon, Sivi. En-traîneur : Romain Degranges.

■Chalon BDépart : Briel (Châtenoy)Arrivées : Janet (Saint-Rémy), Pautonnier (Saint-Vincent-Bragny), Errachidi (Lons) Proenca (Montchanin), Gau-theron (Chalon ACF).L’effectifGardiens : Beranger, Loudot.Défenseurs : Kassi, Simette, Parraud, Lauvernay, M’Cha-rek, Janet, Dupont, Gambey, Chaouali.Milieux : Degrange, Proenca, Pautonnier, Mille, Dandane, Errachidi, Pigot.Attaquants : Gautheron, Da-ouda, Moussa, Rose, Taranis, Moutaoukil.Entraîneur : Samuel Belor-gey.

REPÈRES

Groupe A : dimanche 12 h 30 : AJ Auxerre D - Mont-ceau B ; 15 h : Gueu-gnon B - Paray B, Garchizy - Clamecy, Châtenoy - Ma-gny, Montchanin - Saint-Benin, Sanvignes - Saint-Sernin-du-Bois.Groupe B : Ce same-di 19 h : Saint-Marcel - Jura Dolois B, 19 h 30 : La Chapelle-de-Guinchay - Le Creusot, 20 h : Dijon USC - Chevigny-Saint-Sauveur. Dimanche 15 h : Marsan-nay - Chalon B, Queti-gny B - Beaune, Dijon ASPTT - Lons B.

EN BREFLe calendrier de la première journée

4Montceau B, La Chapelle (relégués), Le Creusot et Gueugnon B (promus) débarquent en Régional 2 cette année.

30 SPORTS SAÔNE-ET-LOIRE ET RÉGION Samedi 31 août 2019

SAO30 - V1

BOURG - CHALONCe samedi (à 17h30)

M ené de 14 points à l’entamedu dernier quart-temps (59-

73), jeudi contre Anvers, l’Élan Chalon a montré du caractère pour arracher la gagne (91-87). Etprouvé qu’il était dans le vrai sur le plan physique en terminant en trombe la rencontre.

« On s’est préparé physique-ment pour avoir cette capacité à enchaîner les matchs », souligne Philippe Hervé. « Mes joueurs n’ont pas triché durant ces trois premières semaines. » Vingt-qua-tre heures après sa large défaite face à l’ASVEL, l’Élan a donc montré qu’il avait du caractère et des ressources mentales après tant d’efforts consentis.

Bien sûr, les états de forme nesont pas les mêmes d’un joueur à

l’autre. Robinson, même s’il a dé-livré 17 passes décisives sur ces deux premiers matchs amicaux, est clairement dans le rouge dans ses duels des deux côtés du terrain(14 pts cumulés à 5/12 en 53’). Les “anciens” Gelabale et Cama-

ra ont livré chacun un match soli-de avec 17 points (à 5/7) contre Anvers pour le premier cité et 20 points (à 9/13) et 12 rebonds pour le second contre Villeurban-ne. Mais ils ont parfois le capot qui fume. Quoi de plus logique,

après tout. Après une première sortie décevante, les Américains Thornton (22 pts à 4/6 à 3 pts) et Johnson (11 pts à 3/5 à 3 pts) ont sorti de gros shoots, jeudi.

Mais le plus surprenant de tous,c’est sans aucun doute le jeune

arrière Hugo Besson (18 ans ; 1,91 m). On savait qu’il avait du talent. Mais son culot et sa facultéà s’adapter à la mène et à scorer chez les pros sont bluffants (ndlr :19 pts cumulé à 7/12 en 26’36 surles 2 matchs).

Niveau d’intensité

« Il a du talent. Mais sans tra-vail, cela ne servira à rien. Hugo (Besson) a été un peu secoué au départ. Mais depuis, il fait les ef-forts pour élever son niveau d’in-tensité des deux côtés du terrain. Son avenir passera par là », con-fie Philippe Hervé.

Opposé cet après-midi (à17h30) à Bourg-en-Bresse, qui évoluera sur ses terres à Ekinox pour cette petite finale, Chalon aura une belle occasion de peaufi-ner son collectif encore en chan-tier. Même si les jambes ne répon-dent pas toujours.

Michaël RIGOLLETLe jeune Hugo Besson a été bluffant sur les deux premiers matchs amicaux. Photo JSL/Ketty BEYONDAS

BASKET-BALL Match amical (Tournoi de Bourg)

Avec ou sans les jambes,l’Élan doit encore avancerVainqueur d’Anvers (91-87) ce jeudi, l’Élan Chalon s’est rassuré sur le plan offensif après ses 20 points marqués en pre-mière mi-temps contre Villeurbanne lors de sa première sortie (défaite 77-56). Et affronte Bourg, aujourd’hui, pour son 3e match en 4 jours.

L’AS Mâcon a donc terminé sapréparation avec une troisième victoire en trois matches. Mais les Mâconnais voudront certai-nement ne retenir que la secondepériode. Ponctuée de quatre es-sais et d’une agressivité retrou-vée. Car dans le premier acte, le con-tenu a plutôt laissé sur sa faim. Avec une équipe proche de celle qui devrait débuter à Vienne le 7 septembre, dont six recruesdans le quinze de départ, Mâcon balbutie son rugby. Les Mâcon-nais confondent vitesse et préci-pitation à l’image de Malyon (19e), quand ils ne perdent pas des munitions en touche (30e, 37e).

Libérés en seconde périodeDe son côté, l’Asvel ne se mon-

tre guère plus efficace. La sortie de Salandria sur carton jaune dé-cante quelque peu la rencontre mais l’Asvel négocie mal deux penaltouches et une prise d’inter-

valle de Serele (23e, 26e). Et alorsqu’on se dirige vers un 0-0 assez singulier à la pause, Moutome fait enfin se lever le public cluny-sois à la suite d’un coup de pied àsuivre de Malyon (5-0, 40e).

Le deuxième acte est bien plus

emballant et sans doute plus dans les standards mâconnais. Il démarre tambour battant avec un essai sous les poteaux de Leo-ta, après une bonne sortie de mê-lée de Ravier (12-0, 42e). Dans la foulée, Mâcon enquille avec une

belle combinaison initiée parAleyrangues et conclue par Ma-lyon (19-0, 49e). Le jeu est quasi àsens unique. L’Asvel n’existe pluset Mâcon ne concède aucune ac-tion. Euphoriques, les hommes d’Aguilar jouent libérés et se per-mettent même des relances de-puis leurs 22, pas récompensées (55e, 60e). En fin de match, Poli-che ajoute finalement un dernier essai en coin (24-0, 80e) et offre àMâcon un large succès couplé à une prestation défensive de pre-mier plan (0 point).

Grégory MONNOT

Paul Ravier et Louis-Mathieu Jazeix ont marché sur l’Asvel en seconde période, avec quatre essais inscrits au total. Photo JSL/Philippe MONPERRUS

RUGBY Fédéral 1 (amical)

L’AS Mâcon termine sa préparation sur une bonne note

■ MÂCON – ASVEL : 24-0À Cluny (stade Jean-Bordet), Mâcon bat l’Asvel 24 à 0 (5-0). Arbitre : M. Crapoix. Spectateurs : 200.Essais : Moutome (40), Leota (42), Malyon (49), Poliche (80).Transformations : Aleyrangues (42, 49).Carton jaune : Salandria (22). Carton rouge : Normand (57).

LA FICHE

Deuxième la veille derriè-re Julien Zinsmeister,Alexandre Verplaetse apris sa revanche ce ven-dredi sur le Francilien,lors de la 2e étape. Le Di-jonnais s’est imposé en1h48 sur les 8 km entreGigny-sur-Saône et Tour-nus. La 3e place revenantcomme jeudi à Arthur Re-mond. Chez les féminines,la Dijonnaise Agathe Hen-ry a conservé son bonnetjaune en glanant sadeuxième victoire endeux jours, en 2h06.

NATATIONSwim’Saône : la 2e étape pour Verplaetse

Alexandre Verplaetse. Photo JSL/Philippe MONPERRUS

● HierDijon - Strasbourg : 80-54Villeurbanne - Anvers : 84-55■ AUJOURD’HUI (à Bourg)Anvers - Strasbourg (15h)Bourg - Chalon (17h30)Dijon - Villeurbanne (20h15)

PROGRAMME

31SPORTS FRANCE MONDESamedi 31 août 2019

SAO31 - V2

Ligue 1Metz-Paris SG.............................................0-2OL - Bordeaux................................sam. 17h30Angers - Dijon .................................... sam. 20hNantes - Montpellier...........................sam. 20hNîmes - Brest .....................................sam. 20hToulouse - Amiens..............................sam. 20hReims - Lille.........................................dim. 15hRennes - Nice......................................dim. 15hStrasbourg - Monaco...........................dim. 17hMarseille - Saint-Etienne.....................dim. 21h

Pts J G N P p. c. Dif.1 Paris SG ......... 9 4 3 0 1 10 2 82 Rennes ........... 9 3 3 0 0 5 1 43 OL................... 6 3 2 0 1 9 1 84 Lille ................. 6 3 2 0 1 5 2 35 Nice ................ 6 3 2 0 1 5 4 16 Angers ............ 6 3 2 0 1 6 7 -17 Brest ............... 5 3 1 2 0 3 2 18 Reims ............. 4 3 1 1 1 2 1 19 Bordeaux ........ 4 3 1 1 1 4 4 010 Nantes ............ 4 3 1 1 1 3 3 011 Montpellier ...... 4 3 1 1 1 2 2 012 Marseille ......... 4 3 1 1 1 2 3 -113 Metz................ 4 4 1 1 2 4 6 -214 Saint-Etienne .. 4 3 1 1 1 3 5 -215 Toulouse ......... 4 3 1 1 1 2 5 -316 Amiens............ 3 3 1 0 2 3 4 -117 Strasbourg ...... 2 3 0 2 1 1 3 -218 Nîmes ............. 1 3 0 1 2 3 7 -419 Monaco........... 1 3 0 1 2 2 8 -620 Dijon ............... 0 3 0 0 3 1 5 -4

Ligue 2Auxerre-AC Ajaccio .....................................3-1Caen-Le Havre............................................0-3Châteauroux-Troyes.....................................0-1Le Mans FC-Sochaux..................................2-0Nancy-Rodez Aveyron ................................. 1-1Orléans-Niort...............................................0-1Valenciennes-Clermont ............................... 1-0Lorient - Guingamp.............................sam. 15hParis FC - FC Chambly.........................lun. 19hGrenoble - Lens ............................... lun. 20h45

Pts J G N P p. c. Dif.1 Le Havre ......... 14 6 4 2 0 14 6 82 Lorient ............ 13 5 4 1 0 9 3 63 Valenciennes .. 13 6 4 1 1 6 3 34 Clermont......... 11 6 3 2 1 8 4 45 Niort................ 11 6 3 2 1 7 4 36 Troyes ............. 10 6 3 1 2 8 5 37 AC Ajaccio ...... 10 6 3 1 2 7 7 08 Rodez Aveyron 9 6 2 3 1 8 6 29 FC Chambly.... 9 5 2 3 0 2 0 210 Sochaux.......... 8 6 2 2 2 5 4 111 Auxerre ........... 8 6 2 2 2 8 7 112 Lens................ 7 5 2 1 2 6 7 -113 Nancy ............. 7 6 1 4 1 5 7 -214 Caen ............... 6 6 1 3 2 4 7 -315 Guingamp ....... 5 5 1 2 2 6 8 -216 Grenoble......... 3 5 0 3 2 5 8 -317 Le Mans FC .... 3 6 1 0 5 6 10 -418 Orléans........... 2 6 0 2 4 3 7 -419 Châteauroux ... 2 6 0 2 4 0 8 -820 Paris FC.......... 1 5 0 1 4 2 8 -6

mêmes », a avancé la milieu de terrain Charlotte Bilbault. « On devra mettre en place notre jeu, lancer des contres ».

Les Bleues ayant manqué la

qualification pour les Jeux de To-kyo-2020 à cause de leur élimina-tion prématurée au Mondial en juillet, elles n’auront pas de véri-table challenge sportif avant l’Eu-

Corinne Diacre et ses joueuses doivent montrer des choses sur le terrain. Photo Progrès/Richard MOUILLAUD

A près une Coupe du monde terminée sur une déception

face aux Américaines, l’heure est à la remobilisation : les Bleues veulent profiter du match amical contre l’Espagne de ce samedi à Clermont-Ferrand (21h00) pour afficher leur unité.

Car si le Mondial à domicile a offert au foot féminin une exposi-tion inédite, il s’est conclu dans une ambiance crispée chez les Françaises. La sélectionneuse Corinne Diacre a publiquement critiqué son attaquante Eugénie Le Sommer, accusée sur TF1 de ne pas avoir respecté les con-signes.

L’attaquante s’est exprimée ce-tte semaine dans les médias : « je pense que je serais tombée de mon canapé si j’avais regardé en direct » cette interview, a-t-elle lâ-ché sur RMC. « Je ne suis pas quelqu’un qui ne respecte pas les consignes. C’est dur d’entendre cela mais bon, elle a dit ce qu’elle avait à dire. C’était son ressenti ».

L’équipe de France veut mainte-nant tourner cette page, en re-trouvant le terrain. Le président de la Fédération Noël Le Graët est d’ailleurs venu déjeuner mer-credi à Clairefontaine pour re-mobiliser les troupes bleues.

À l’orée d’une nouvelle saison (le championnat de France s’est ouvert le week-end dernier) et maintenant que le Mondial sem-ble digéré, les Bleues veulent ser-rer les rangs et se concentrer sur elles-mêmes. : « On connaît l’Es-pagne : c’est du collectif, de la possession, du jeu dans les petits espaces. Donc on va surtout axer notre préparation sur nous-

ro-2021 en Angleterre. Pour Corinne Diacre, ce match amical samedi à Clermont est un joli clin d’œil, puisqu’elle y a débuté sa carrière d’entraîneur, en Ligue 2, devenant la première femme sur le banc de touche d’une équipe professionnelle masculine en France.

Le calendrier des Bleues

31 août : France-Espagne en ami-cal, à Clermont-Ferrand à 21H, 4 octobre : France-Islande en ami-cal, à Nîmes à 21H, 8 octobre : Kazakhstan-France en qualifica-tion pour l’Euro-2021, 9 novem-bre : France-Serbie en qualifica-t i on pour l ’Euro -2021 , à Bordeaux, 10 avril : France-Ma-cédoine en qualification pour l’Euro-2021, 14 avril : Autriche-France en qualification pour l’Eu-ro-2021, 5 juin : France-Autriche en qualification pour l’Euro-2021, 9 juin : France-Kazakhstan en qualification pour l’Euro-2021.

FOOTBALL Équipe de France féminines

Face à l’Espagne pour repartir du bon piedEffacer la déception d’une fin de Mondial amère pour les Bleues. Tel est l’enjeu de cette rencontre ami-cale contre l’Espagne. Ce samedi à 21h, les joueus-es de Corinne Diacre voudront repartir de l’avant.

Le Paris SG, diminué par l’absence de ses stars Ney-mar, Mbappé et Cavani, est sorti vainqueur du piège de Metz (2-0). Une performance appliquée et sérieusé, en ou-verture de la 4e journée de Ligue 1. Parfait avant la trêve.

A Metz, Thomas Tuchel avait pourtant choisi d’align-er un gardien polonais de 19 ans à la place d’Alphonse Areola en partance pour le Real Madrid, ainsi qu’un Titi de 17 ans sans expérience en L1. Il a même fait entrer Jesé, qui n’avait plus joué en Championnat depuis décem-bre 2016.

La version bis du PSG a rapporté trois précieux points en déplacement qui lui permettent de recoller au leader Rennes avant le week-end.

Ce succès doit beaucoup à la performance très sérieuse de ses cadres restants, qui ont été d’une grande efficacité face à des Messins trop limi-tés techniquement pour rêver à l’exploit. Di Maria a trans-

formé un penalty logique (11e), pas perturbé par le bal-lon lancé par les supporters derrière le but. Marco Verrat-ti, qui a formé un duo infran-chissable devant la défense avec Idrissa Gueye, a ensuite offert un bijou de coup-franc pour Choupo-Moting qui a doublé la mise de la tête (43e).

FOOTBALL Ligue 1

Sans briller, le PSG fait le métier

EN BREFEUROPA LEAGUETirages abordables pour St-Etienne et RennesRennes a hérité ce vendredi d’un groupe plutôt relevé en Ligue Europa avec la Lazio Rome (ITA), le Celtic Glasgow (SCO) et les Roumains de Cluj. Pour Saint-Etienne, le tirage est plus favorable avec Wolfsburg (GER), la Gantoise (BEL) et le modeste club ukrainien d’Olexandriya.

MERCATOAït Bennasser prêté à BordeauxLe milieu international maro-cain de Monaco, Youssef Aït Bennasser a été prêté pour une saison avec option d’achat à Bordeaux. Il avait émis le souhait de quitter le club de Monaco et ne s’en-traînait plus avec l’équipe première du club de la Princi-pauté.Probable retour de Bakayoko à Monaco sous forme de prêtLe milieu de terrain interna-tional français de Chelsea, Tiémoué Bakayoko va proba-blement retourner à Monaco sous forme de prêt jusqu’à la fin de la saison. Le milieu de terrain de 24 ans avait quitté Monaco en juillet 2017 contre 45 millions d’euros.Adam Ounas à NiceNice a annoncé ce vendredi une troisième recrue en 24

heures après son change-ment de propriétaires. Après Kasper Dolberg (Ajax Amster-dam) et Alexis Claude-Mau-rice (Lorient), le GYM an-nonce l ’arr ivée d’Adam Ounas. Le milieu de terrain international algérien est prêté par Naples pour un an avec option d’achat.

ETRANGERSeville perd ses premiers pointsLe Séville FC manque la passe de trois : les hommes de Julen Lopetegui ont laissé filer leurs premiers points de la saison en étant rejoints par le Celta Vigo (1-1).Werner porte LeipzigLe RB Leipzig, futur adver-saire de l’Olympique Lyon-nais en Ligue des Champions, s’est imposé à Mönchenglad-bach en ouverture de la 3e journée de Bundesliga grâce à un triplé de Timo Werner.

LIGUE 1Le PSG-Metz interrompuLa rencontre a été interrom-pue trois minutes par l’ar-bitre, après le déploiement d’une banderole jugée homo-phobe par des Ultras lor-rains.

LIGUE 2Le Havre nouveau leaderDans l’un des chocs de cette

6 e journée de Ligue 2, Le Havre s’est imposé à Caen sur le score de 3-0. Une vic-toire synonyme de première place au classement et mar-quée par le nouveau but de Tino Kadewere, déjà auteur de 9 buts en Ligue 2. Mau-vaises opérations du soir pour Châteauroux et Orléans qui ne décollent toujours pas. Ils ont respectivement été battus par Troyes et par Niort, à chaque sur le score de 1-0. À noter également la première victoire du Mans contre Sochaux (2-0).

32 SPORTS FRANCE MONDE Samedi 31 août 2019

SAO32 - V2

Top 14Aviron Bayonnais - Clermont..........sam. 15h30Montpellier - Pau................................sam. 18hLa Rochelle - Stade Francais ............. sam. 18hAgen - Ca Brive..................................sam. 18hBègles Bordeaux - Toulon..............sam. 20h45Racing - Castres..............................dim. 12h30Lou - Toulouse.................................dim. 17h05

Pts J G N P p. c.1 Lou........................ 5 1 1 0 0 43 92 Toulon ................... 5 1 1 0 0 44 253 Pau........................ 4 1 1 0 0 33 144 Clermont ............... 4 1 1 0 0 28 125 Aviron Bayonnais .. 4 1 1 0 0 24 176 Bègles Bordeaux... 4 1 1 0 0 30 257 Castres.................. 4 1 1 0 0 26 258 Montpellier ............ 1 1 0 0 1 25 269 Toulouse ............... 1 1 0 0 1 25 3010 Racing................... 0 1 0 0 1 17 2411 La Rochelle ........... 0 1 0 0 1 12 2812 Agen ..................... 0 1 0 0 1 25 4413 Ca Brive ................ 0 1 0 0 1 14 3314 Stade Francais ...... 0 1 0 0 1 9 43

Pro D2Carcassonne-Grenoble............................19-26Béziers-Valence Romans........................36-20Colomiers-Mont-de-Marsan.....................29-16Montauban-Angouleme...........................19-19Oyonnax-Nevers......................................54-16Rouen-Aurillac.........................................13-24Biarritz-Vannes........................................18-17Aix-en-Provence - Perpignan...........dim. 14h25

Pts J G N P p. c.1 Oyonnax ............... 10 2 2 0 0 107 292 Colomiers.............. 8 2 2 0 0 52 363 Aurillac .................. 8 2 2 0 0 47 324 Angouleme............ 7 2 1 1 0 43 375 Montauban............ 6 2 1 1 0 59 336 Grenoble ............... 5 2 1 0 1 46 427 Aix-en-Provence .... 5 1 1 0 0 42 128 Biarritz................... 5 2 1 0 1 37 409 Carcassonne......... 5 2 1 0 1 56 3610 Perpignan ............. 4 1 1 0 0 23 1311 Béziers.................. 4 2 1 0 1 49 4312 Vannes.................. 1 2 0 0 2 27 5513 Rouen ................... 0 2 0 0 2 27 6414 Mont-de-Marsan ... 0 2 0 0 2 28 7115 Nevers................... 0 2 0 0 2 34 7816 Valence Romans... 0 2 0 0 2 33 89

■Grosso de retour avec ClermontLe Rhodanien Rémy Grosso (5 sélections) titularisé à l’aile, constituera le seul changement dans l’équipe de Clermont qui se déplace à Bayonne, avec aussi l’international All Black, George Moala (5 sélections) de retour au centre. Ils remplacent respectivement Ezeala et Naqalevu.

■Montpellier conserve les battus de CastresBattus de justesse à Castres (26-25), les Montpelliérains débuteront avec la même composition face à Pau. Puisque Xavier Garbajosa a simplement titularisé Nemani Nadolo à la place de Timoci Nagusa dans le XV de départ.

■Ben Té’o déjà titulaire avec ToulonRecruté la semaine dernière comme joker Coupe du monde, le trois-quarts centre international anglais Ben Te’o fera ses débuts au centre avec Toulon. Du côté de l’UBB, Matthieu-Jalibert sera titularisé à l’ouverture à la place de Ben Botica, l’ancien ouvreur d’Oyonnax.

■Le Racing 92 a recruté un joker argentinLe Racing 92 a annoncé avoir recruté l’international argen-tin Joaquin Diaz Bonilla comme «joker Coupe du monde» au poste d’ouvreur. Diaz Bonilla (30 ans, 4 sél.), titulaire dans les rangs des Jaguares cette saison en Super Rugby, avec à la clé une finale, n’a pas été retenu dans le goupe argentin pour le Mondial au Japon. Le sélectionneur Mario Ledesma lui a préféré Sanchez (Paris) et Urdapilleta (Castres). Il palliera les absences de l’Écossais Russell et du Fidjien Volavola, retenus pour la Coupe du monde, et de François Trinh-Duc, qui s’est fracturé un avant-bras il y a trois se-maines.

TOP 14 EXPRESS

Le promu Bayonne, vainqueur surprise au Racing pour la re-prise, se voit proposer un nou-veau challenge à relever avec la venue de Clermont, cet après-midi (15 h 30) dans la marmite en fusion de Jean-Dauger. Pour son premier match de Top 14 dans son antre depuis le print-emps 2017, l’Aviron Bayonnais souhaite confirmer sa première victoire. Mais c’est Clermont qui se profile à l’horizon…

« Nous avons de l’appréhen-sion, c’est notre première récep-tion face au vice-champion de France et avec le résultat que nous avons fait au Racing, nous serons un peu plus attendus. Nous voudrons porter le plus fièrement possible le maillot de l’Aviron », souligne le Bayon-nais Antoine Batut.

Bayonne va devoir encore se sublimer s’il tient à faire chuter Clermont. Malgré une kyrielle d’internationaux absents en préparation à la Coupe du

monde, l’ASM a fait forte im-pression face à La Rochelle (28-10), balayée à Michelin. À Bayo-nne, le vice-champion de France se déplace sans pression, mais avec ambition. En tout cas, il sait où il met les pieds. « Je ne sais pas si ce sera une fête à Jean-Dauger. Mais nous, on n’y va pas pour la faire. On se déplace pour gagner là-bas », lance le capit-aine clermontois Paul Jedrasiak.

Julien Tisseron et l’Aviron veulent confirmer. Photo AFP/LBONAVENTURE

L’AFFICHE Bayonne - Clermont

Un nouveau défi à relever pour l’Aviron Bayonnais

Yoann Huget a inscrit le premier des sept essais des Bleus.Photo AFP/Lionel BONAVENTURE

tré deux facettes de son appar-ence.Il a commencé par afficher un visage séduisant, à l’image de l’essai en bout de ligne d’Huget dès la 3e minute. Et puis, il re-tomba inexplicablement dans ses travers et laissa entrevoir son faciès grimaçant.

Incapables de maîtriser leur agressivité, les Tricolores con-nurent un énorme passage à vide au cours duquel ils concédèrent alors la bagatelle de neuf pénali-tés et récoltèrent deux cartons jaunes (Picamoles, Slimani) en une vingtaine de minutes. Seulement punis par un essai de Bellini, ils finirent par retrouver leurs esprits.Deux essais de pénalité et de Chat sur ballon porté leur per-mirent d’arriver à la pause de-vant au score (19-7) au terme d’une prestation décousue.

Le XV de France reprit la deuxième mi-temps tambour battant avec un essai marqué par Dupont qui s’offrit un slalom de géant dans la défense italienne. Puis, dans la foulée, Iturria, Lau-ret et Ramos allèrent eux aussi à l’essai donnant un peu plus d’éclat à la victoire tricolore. Mais même si c’est toujours bon de terminer une phase de prépa-ration par un succès, le plus dur est à venir…

De Paris, Yves Billet

pas terminé avec la navigation à vue. Avec cette victoire, il a sim-plement gagné le droit d’utiliser le sextant de la confiance qui peut lui indiquer le cap de bonne espérance. Mais cette lueur bleue est encore bien pâle…

Elle lui laisse toutefois caresser l’espoir de pouvoir atteindre les quarts de finale, synonyme d’ex-ploit face à l’Argentine ou l’An-gleterre en phase de poule.À condition que le grand « manie tout » du XV de France, Jacques Brunel, passe enfin maî-tre dans l’art du bricolage.Mais ce bricoleur du vendredi soir, auquel la Fédération a ad-joint plusieurs ingénieurs rugbystiques en renfort, ne don-ne toujours pas l’impression d’avoir trouvé la solution pour parvenir à resserrer enfin les boulons du jeu tricolore.

Du tri sélectif des ballons à leur acheminement en bout de chaîne, les problèmes continu-ent à se cumuler. C’est le signe ostentatoire d’une équipe qui avance à tâtons.Et ce ne sont pas les matches de préparation qui auront permis d’inverser la tendance.A trois semaines de l’ouverture de la Coupe du monde, on n’est pas plus avancé et rassuré qu’à la fin du dernier Tournoi.

Hier soir, le XV de France a d’ailleurs une nouvelle fois mon-

FRANCE-ITALIE47-19

De notre envoyé spécial

M ême si le score en trompe l’œil est honorable et con-

fortable, les absents n’ont pas eu tort ! Bien sûr, les Tricolores ont hissé la grand-voile de l’offensive face aux Italiens avec sept essais à la clé.Mais dans un Stade de France qui sonnait aussi creux que par-fois leur jeu, ils n’ont pas franche-ment convaincu.

Des Bleus aux deux visages

À l’instar de leur manque de constance dans la performance, faite de hauts et de bas, leur pres-tation fut encore une fois con-trastée. Une sorte de résumé de leur aventure…

Compte tenu de ses résultats en forme de montagnes russes, mais aussi de la faiblesse de l’opposi-tion italienne, force est de con-stater que le XV de France n’en a

RUGBY Match amical

Une lueur bleue dans la grisailleLe XV de France a terminé sa préparation par une victoire honorable sur l’Italie. Sept essais ont récompensé la prestation contrastée des Tricolores qui n’ont pas convaincu, présentant au gré du match un visage séduisant et un faciès grimaçant.

Au Stade de France : France bat Italie 47-19 (mi-temps 19-7).Temps chaud, 25 000 spectateurs environ. Arbitre : Matthew Carley (Angleterre).Les points pour la France.- 7 essais Huget (3), de pénalité (24), Chat (31), Dupont (44), Iturria (46), Lauret (59), Ramos (75), 6 transformations de pénalité (24) et Ntamack (31, 44, 46, 59, 75)Pour l’Italie.- 3 essais Bellini (14, 67), Polledri (51), 2 transformations (14, 51) Allan.Cartons jaunes.- Picamoles (18) et Slimani (22) pour la France. Bellini (24) pour l’Italie.Évolution du score.- 5/0 (France), 5/7, 12/7, 19/7 (mi-temps). 26/7, 33/7, 33/14, 40/14, 40/19, 47/19.>> FRANCE.- Poirot (Baille 52), Chat (Guirado 52), Slimani (Sétiano 52) – Iturria (Lambey 55), Taofifenua – Lauret (Cros 62), Camara, Picamoles – Dupont (Serin 57), Ntamack – Fickou, Fofana (Ramos 68), Guitoune (Vakatawa 57), Huget (Sétiano 27-33) – Médard.>> ITALIE.- Ferrari (Lovotti 41), Bigi (Zani 48), Riccioni (Pasquali 36) – Zanni, Ruzza (Budd 52) – Steyn (Negri 60), Parisse – Tebaldi (Palazzani 60), Allan – Minozzi, Morisi (Benvenuti 27), Campagnaro (Canna 60), Bellini – Hayward.

LA FICHE

33SPORTS FRANCE MONDESamedi 31 août 2019

SAO33 - V1

Pliskova a souffert

De son côté, Karolina Pliskova qui peut devenir N.1 mondiale à l’issue du tournoi a éliminé dans la douleur Ons Jabeur (62e), 6-1, 4-6, 6-4, alors que c’est la Tunisienne qui était blessée.

Finaliste 2016 et en quête d’un premier titre de Grand Chelem, Pliskova semblait ne devoir faire qu’une bouchée de son adversaire quand celle-ci a montré en début de partie des signes de forte douleur provenant de son genou droit. Après une première manche à sens unique bouclée en 26 min-utes, Jabeur a même fait venir le médecin pour se faire poser une compresse avant de débuter le 2e set.Sur des oeufs lors des premiers

jeux de la 2e manche, la Tunisi-enne a ensuite pris confiance et, profitant de la torpeur dans laque-lle paraissait être tombée Pliskova, elle s’est adjugé le 2e set. « Elle a beaucoup mieux joué à partir du 2e set et réussi des points incroy-ables », a plaidé la Tchèque pour expliquer ses propres difficultés.

Les résultatsHommes (3e tour).- Federer (Sui/N.3) bat Evans (GB) 6-2, 6-2, 6-1 ; De Minaur (Aus) bat Nishikori (Jap/N.7) 6-2, 6-4, 2-6, 6-3.Dames (3e tour).- K.Plísková (R.Tch/N.3) bat Jabeur (Tun) 6-1, 4-6, 6-4 ; S.Williams (USA/N.8) bat Muchová (R.Tch) 6-3, 6-2 ; Martic (Cro/N.22) bat Sevastova (Let/N.12) 6-4, 6-3 ; Barty (Aus/N.2) bat Sakkari (Gre/N.30) 7-5, 6-3

Roger Federer s’est facilement qualifié. Photo AFP/Timothy A. CLARY

Roger Federer, qui partage avec Pete Sampras et Jimmy Con-

nors le record de 5 victoires à Flushing Meadows, n’a mis que 1h20 pour renvoyer le Britan-nique Daniel Evans (58e) au ves-tiaire (6-2, 6-2, 6-1).

Programmé à la mi-journée alors qu’il avait joué en après-midi et le soir jusque-là, le Suisse a été bien plus efficace que lors de ses deux premiers tours lors desquels il avait concédé à chaque fois la pre-mière manche.

« J’ai fait pareil (que lors des deux premiers matchs). Peut-être que lui était fatigué car il avait joué la veille », a assuré Federer pour ex-pliquer son excellente entrée en matière.

Il s’était qualifié pour ce 3e tour mercredi en profitant du toit du court Arthur-Ashe tandis que le match d’Evans avait été reporté à jeudi à cause de la pluie. Vendredi, le soleil brillait sur Flushing Meadows : « le jeu était plus rapide que le soir et que sous le toit qui rend l’atmosphère hu-mide », a expliqué Federer à qui ces conditions conviennent mieux.

L’an dernier, c’est en huitième de finale qu’il avait été éliminé par l’Australien John Millman.

TENNIS US Open

Federer est monté en puissancePeu convaincant lors des deux premiers tours, Rog-er Federer a survolé le troisième et a atteint les huitièmes de finale pour la dix-huitième fois en 19 participation

Le vétéran espagnol Alejandro Valverde (Movistar) s’est offert une victoire au sommet du Mas de la Costa à plus de 12 % de moy-enne vendredi, lors de la 7e étape, marquée par le retour en tête du général de Miguel Ángel López (Astana). Et si c’est le Colombien de Movis-tar Nairo Quintana qui a, le pre-mier et le plus souvent, placé des attaques, c’est son équipier, le champion du monde de 39 ans Valverde, qui a gagné. L’Espagnol devient le 3e coureur le plus âgé victorieux d’un jour sur un grand tour, derrière l’Américain Chris Horner (41 ans, sur la Vuelta 2013) et le Belge Pino Cerami (41 ans, sur le Tour de France 1963).

Là-haut, l’Espagnol a d’abord semblé moins en forme que les au-tres, presque lâché dans des

étape jeudi avant de le prêter, le temps d’une d’une journée, au Bel-ge Dylan Teuns (Bahrain), dis-tancé.

Les classements7e étape.- 1. Valverde (Esp/Mov) , 2 .Rog l i c (S lo/ Jumbo) mt , 3.M.A.Lopez (Ast) à 6’’, 4.Quinta-na (Col/Mov) mt, 5.Majka (Pol/Bora) à 42’’, 6. I.Izagirre (Esp/Ast) à 48’’, 7. Pogacar (Slo/UAE) à 51’’, 8.Aru (Ita/UAE) mt, 9.Bennett (Aus/Jumbo) à 1’07’’, 17.Latour (Ag2r) à 2’03’’, 18.Edet (Cof) à 2’19’’., 42.Teuns (Bel/Bah) à 9’46’’.Général.- 1.Lopez, 2.Roglic à 6’’, 3.Valverde à 16’’, 4.Quintana à 27’’, 5. Majka à 1’58’’, 6.Pogacar à 2’36’’, 7.Chaves (Col/Mit) à 2’52’’, 8.Ben-nett à 3’34’’, 9.Kelderman (PB/Sun) à 3’36’’, 10.Aru mt, 11.Latour à 3’55’’, 16.Edet à 6’24’’.

pourcentages allant jusqu’à 25 %. Mais dans les derniers mètres, il a été plus fort que le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma) et Miguel Ángel López, nouveau leader.

Lopez récupère le maillot rouge qu’il avait déjà porté lors de la 6e

Alejandro Valverde. Photo AFP/Jose JORDAN

CYCLISME Tour d’Espagne

Valverde au sommet, Lopez reprend son bien

Pauline Ferrand-Prévot, qui retrouve les podiums du VTT après ses ennuis de santé, s’attaque au titre mondial, samedi, sur le circuit québécois de Mont Sainte-Anne, quatre ans après avoir décroché l’or dans les Mondiaux de la discipline.La Champenoise (27 ans) a récolté le bronze, mercredi, dans l’épreuve du relais mixte disputée par équipe nationale. Opérée en janvier d’une endofibrose iliaque, une douleur qui, dit-elle, a gâché ses trois saisons précédentes, elle a gagné début août, en Italie, une manche de Coupe du monde. Pour la première fois depuis… 2015. « Je me sens à nouveau nor-male », affirme la Française au moment de concourir à Mont Sainte-Anne, une étape traditionnelle de la Coupe du monde qui a déjà accueilli les Mondiaux à deux reprises (1998 et 2010). Au Canada, elle aura affaire aux deux dernières championnes du monde, la Suissesse Jolanta Neff (2017) et l’Américaine Kate Courtney (2018), en tête du classement général de la Coupe du monde. Ainsi qu’à la Suédoise Jenny Rissveds, la championne olympique de Rio qui revient après une coupure due à une dépression.

VTT/ CHAMPIONNATS DU MONDEPauline Ferrand-Prévot entrevoità nouveau les podiums

Longtemps restée dans l’ombre, Madeleine Malonga (-78 kg) a jailli en pleine lumière en s’of-frant sa première couronne de championne du monde, à 25 ans, vendredi à Tokyo. Au meilleur moment, à un an des JO-2020 dans la capitale japonaise.

Après le quatrième sacre histo-rique de Clarisse Agbegnenou (-63 kg) mercredi, puis le premier de Marie-Eve Gahié (-70 kg) jeu-di, voilà l’équipe de France à la tête d’une collection de trois mé-dailles d’or, toutes conquises par sa délégation féminine, plus deux en bronze (Margaux Pinot en -70 kg et Axel Clerget en -90 kg).

Le judo tricolore n’avait plus amassé autant d’or depuis les Mondiaux-2011 organisés dans son antre de Bercy (4 titres). C’est d’autant plus fort que son assur-ance tous risques Teddy Riner, double champion olympique en titre des poids lourds et décuple champion du monde, fait l’im-passe sur le rendez-vous tokyoïte, pleinement focalisé sur les JO-2020. Ça tombe précisément à pic, à onze mois de la grand-messe olympique dans le pays berceau du judo.Longtemps, Malonga a attendu son tour. Entrée à l’Insep en 2010, l’année de ses dix-sept ans,

celle qui, enfant, a rapidement abandonné la danse pour le judo est restée de longues années dans l’ombre, notamment celle d’Au-drey Tcheuméo, double médai-llée olympique (bronze en 2012 et argent en 2016), triple médai-llée mondiale et quadruple cham-pionne d’Europe entre 2011 et 2017, mais en difficulté cette année et pas sélectionnée pour ces Mondiaux-2019.

Cinq victoires par ippon en au-tant de combats, deux derniers succès aux dépens de la N.1 mon-diale, la Brésilienne Mayra Agui-ar, puis de la championne du monde sortante et N.3 mondiale, la Japonaise Shori Hamada, son parcours a été de toute beauté. « Je suis montée en puissance tout au long de la journée. »Malonga, qui mène en parallèle de sa carrière sportive des études d’infirmière, devient la vingtième judoka française de l’histoire sacrée championne du monde. Chez les messieurs, en -100 kg, le médaillé de bronze olympique 2016 Cyrille Maret et Alexandre Iddir ont tous les deux été stop-pés en huitièmes de finale, le pre-mier battu par le Russe Niyaz Ilyasov (ippon), le second par le Géorgien Varlam Liparteliani (waza-ari).

Madeleine Malonga. Photo AFP/Charly TRIBALLEAU

JUDO Championnats du monde

Premier sacre mondial pour Madeleine Malonga

34 SPORTS FRANCE MONDE Samedi 31 août 2019

SAO34 - V1

avec Fournier (29 points contre l’Italie) pourrait s’avérer déci-sive.

Et puis, celui de Rudy Gobert, élu une nouvelle fois meilleur défenseur de la NBA. Sa capaci-té à dissuader et à détruire ses adversaires directs vont apport-er à la défense française une étanchéité indispensable pour s’illustrer au Mondial. Lui aussi sera bien épaulé par Poirier et Lessort. Dimanche, après l’apéro en France, il faudra faire trinquer les Allemands…

Gilles GAIHIER

La dissuasion Gobert, le talent De Colo

Deux noms symbolisent les caractéristiques de cette équipe de France composée de onze joueurs exilés en NBA ou en Europe sur douze (seul La-combe devrait resigner en Jeep Elite à Monaco).

D’abord, celui de Nando De Colo, considéré comme le meil-leur arrière jouant en Europe. Plusieurs fois MVP de l’Euroli-gue, il brille par son talent, sa science du jeu, son efficacité. Sur jeu rapide, sa complicité

Nando De Colo, ici contre le Monténégro, sera un atout offensif pour l’Équipe de France. Photo Progrès/Maxime JEGAT

Les Ferrari ont dominé les deux premières séances d’essais libres de vendredi au GP de Belgique. Les pilotes montrent leurs ambi-tions pour cette 13e manche du championnat du monde de F1, alors qu’elles n’ont toujours pas obtenu de victoire cette saison. Mais Sebastian Vettel l’avait em-porté l’an dernier et entend bien rééditer sa performance diman-che afin de se relancer, ainsi que la Scuderia, au championnat.

Sebastian Vettel le matin et Charles Leclerc l’après-midi ont réalisé les meilleurs temps, le je-une Monégasque se montrant plus rapide que l’Allemand qua-druple champion du monde,

sous un temps chaud et enso-leillé.

La 2e séance d’essais a toutefois été interrompue quelques min-utes avant la fin en raison d’un bris de moteur sur la Racing Point de Sergio Perez. Le Mexic-ain avait tout de même eu le temps de réaliser le 5e temps der-rière les deux Ferrari et les deux Mercedes de Valtteri Bottas et Lewis Hamilton et devant la Red Bull de Max Verstappen.

Av e c 1 m i n 4 4 m i n e t 123/1000e, Leclerc a devancé son équipier de 630/1000e l’après-midi et la première Mer-cedes, cel le de Bottas de 846/1000e.

F1 GP de Belgique

Les Ferrari étalent leur puissance

EN BREFCYCLISMEL’étape et le maillot de leader pour Kristoff au Tour d’AllemagneAlexander Kristoff (UAE Emir-ates) est le nouveau leader du Tour d’Allemagne. Le Nor-végien s’est imposé au sprint devant l’Italien Sonny Col-brelli (Bahrain-Merida).

Tour Poitou-Charentes : victoire finale de LaporteLe Français Christophe La-porte (Cofidis) a remporté le Tour du Poitou-Charentes à l’issue de la 5e et dernière étape qui est revenue au sprinteur italien Andrea Pasqualon (Wanty). Laporte succède au palmarès à un au-tre sprinteur tricolore, Ar-naud Démare.

TRIATHLONVincent Luis à Lausanne pour l’histoireVincent Luis est à une course du titre de champion du monde de triathlon. Son titre sera garanti en cas de top 5 lors de la grande finale de la série mondiale (WTS), ce sa-medi à Lausanne. Vincent Lu-is part en quête d’une pre-mière : depuis 2009 et la création de la WTS aucun Français n’est parvenu à s’im-poser.

BOXELomachenko veut poursuivre sa moissonConsidéré comme le meilleur boxeur actuel, toutes catégo-ries confondues, le phéno-ménal et spectaculaire Vasyl

Lomachenko possède tous les arguments pour surclasser l’Anglais Luke Campbell. L’Ukrainien peut ajouter une troisième ceinture mondiale des légers à son palmarès, ce samedi à Londres, lui qui est déjà détenteur de deux titres.

AVIRONLes frères Onfroy qualifient le deux sans barreur pour Tokyo-2020Théophile et Valentin Onfroy se sont qualifiés pour la fina-le des Championnats du monde d’aviron à Linz/Otten-sheim (Autriche). La 3e place obtenue sur leur demi-finales valide du même coup le billet pour les JO-2020 pour cette catégorie de bateau.

Vincent Collet, lequel visera sa cinquième médaille mondiale ou européenne après dix années comme sélectionneur, va devoir élever son niveau de jeu pour viser au moins la quali-fication olympique (finir dans les deux meilleures équipes eu-ropéennes) et c’est l’objectif an-noncé.

La concurrence s’annonce dense, terrible. Dès le second tour, la France aura rendez-vous avec de redoutables na-tions comme l’Australie, le Can-ada ou la Lituanie. Quant à son premier match, les Bleus vont retrouver dimanche les Alle-mands, ceux qui les ont élimi-nés en 2017 (81-84) en 8e de finale de la Coupe du Monde. Un match d’ouverture à hauts risques et aux conséquences multiples. On n’ose encore imaginer une défaite. Mais les Bleus n’ont qu’à bien se tenir dans l’Empire du Milieu.

« On veut la qualification olympique. On a perdu deux joueurs du cinq et nous sommes aussi dans le mauvais côté du tableau. On pourrait faire une magnifique compétition et per-dre en quarts de finale contre les USA ou la Grèce » explique Vincent Collet, l’entraîneur de l’équipe de France qui, plus que jamais, prône un basket disci-pliné, d’abord basé sur une bonne défense pour mieux util-iser son jeu rapide et de transi-tion.

L e s B l e u s s o n t à p i e d d’œuvre. Au Bay Sports

Center de Shenzen, ils ont hier révisé leur gamme. Loin des re-gards indiscrets. À l’abri de la fièvre ambiante d’une ville de 15 millions d’habitants, ancien port de pêche, symbole du mira-cle économique chinois.

Okobo et Maledon ont été renvoyés à leurs chères études, Moerman et Heurtel, deux j o u e u r s d u c i n q m a j e u r sérieusement blessés et dont les absences risquent de peser lourd, sont restés en Europe. L’équipe de France a donc per-du du monde en route. Elle n’est pas la seule. On pourrait presque organiser un Mondial des absents ou blessés. Tant que la FIBA comme le fait la FIFA, n’exigera pas aux joueurs d’honorer leur sélection na-tionale…

Il n’en reste pas moins vrai que dans cette Coupe du monde pour la première fois à 32 équipes, rien n’est écrit à l’encre de Chine. L’équipe de

BASKET Mondial messieurs

France : la route de Tokyo passe par la ChinePour se qualifier pour les JO 2020, les Bleus doivent terminer dans les deux meilleures nations européennes au Mondial en Chine qui débute ce samedi. C’est l’objectif même si Batum et les siens rêvent d’une con-sécration en l’absence des stars de Team USA.

Meneurs : Andrew Albicy (1,78 m, 29 ans - Morabanc Andorre, Espagne) ; Frank Ntilikina (1,98 m, 21 ans - New York Knicks, NBA)Arrières : Nando De Colo (1,96 m, 32 ans - Fenerbahçe, Turquie) ; Paul Lacombe (1,95 m, 29 ans - Monaco) ; Ev-an Fournier (1,99 m, 27 ans - Orlando Magic, NBA)Ail iers : Axel Toupane (2,01 m, 27 ans - Malaga, Es-pagne) ; Amath M’Baye (2,03 m, 20 ans - Pinar Karsiva-ka, Turquie) ; Nicolas Batum (2,03 m, 31 ans - Charlotte Hornets, NBA).Intérieurs : Vincent Poirier (2,13 m, 26 ans - Boston Celt-ics, NBA) ; Louis Labeyrie (2,09 m, 27 ans - Valence, Es-pagne) ; Mathias Lessort (2,05 m, 24 ans - Bayern Mu-nich, Allemagne) ; Rudy Gob-ert (2,16 m, 27 ans - Utah Jazz, NBA)Coach : Vincent Collet (56 ans - Strasbourg)

Le groupe France

} On veut la qualification olympique. ~Vincent Collet, entraîneur

de l’équipe de France

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