Saint-Étienne Vers une mutation urbaine durable...lieux de rencontre entre les habitants. Un...

/ Décembre 2013

/ Dossier de presse

Saint-Étienne Vers une mutation

urbaine durable

Saint-Étienne Hôtel de ville BP 503 42007 Saint-Étienne cedex 1

Service presse : 04 77 48 74 22 Dominique Damian : 06 35 33 85 98 [email protected] Jean-Luc Rigaux : 06 03 88 69 45 [email protected] Saint-Étienne Métropole 2, avenue Grüner 42006 Saint-Étienne Claire Peyrard 06 73 82 65 57

[email protected]

/ Décembre 2013

/ Sommaire

Saint-Étienne Vers une mutation urbaine durable

Carte du territoire

• Une transformation à l’échelle de toute la ville B01 / À chaque quartier son identité B02 / Châteaucreux, plus qu’un quartier d’affaires B03 / Jacquard, maintenir le fil entre passé et futur B04 / Manufacture, innovation et création au cœur de l’écoquartier B05 / Saint-Victor-sur-Loire, quartier nature B06 / Novaciéries : de l’industrie à l’écosite

• La métamorphose d’une entrée de ville B07 / Pont de l’Âne-Monthieu, pôle commercial innovant

• Une dynamique immobilière relancée B08 / La rénovation de l’habitat ancien dégradé B09 / Des logements neufs respectueux de l’environnement

• Un centre-ville totalement repensé B10 / Des places rénovées pour plus d’attractivité B11 / Le piéton roi B12 / Le plan façade, vitrine du renouvellement

• Le nouveau visage des équipements publics B13 / La Comédie s’agrandit B14 / Rénovation du mythique Chaudron B15 / Un pôle gérontologique et de l’autonomie de pointe B16 / Un nouveau centre nautique pour les quartiers Beaulieu-Montplaisir B17 / Pôle santé de dernière génération à l’hôpital Nord

• Nature et modes doux changent la ville B18 / Modes doux, parcs-relais, gare intermodale… Les transports évoluent B19 / Encore plus de nature en ville

Saint-Étienne Hôtel de ville BP 503 42007 Saint-Étienne cedex 1

Service presse : 04 77 48 74 22 Dominique Damian : 06 35 33 85 98 [email protected] Jean-Luc Rigaux : 06 03 88 69 45 [email protected] Saint-Étienne Métropole 2, avenue Grüner 42006 Saint-Étienne Claire Peyrard 06 73 82 65 57

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/ Décembre 2013

/ Communiqué de presse

Saint-Étienne a engagé une profonde mutation urbaine dans tous ses quartiers. Forte d'un passé industriel et solidaire particulièrement dense et porteuse d'une âme de pionnière, la ville porte haut son ambition du bien-vivre ensemble dans un cadre agréable et durable. Habitat ancien rénové, création de quartiers innovants, développement d'une activité industrielle compétitive, virage tertiaire de son économie, métamorphose de ses équipements publics : la ville change, se réinvente pour être plus belle et plus attractive. La ville change de visage… Avec un centre-ville où les piétons et les modes doux sont prioritaires, un quartier d’affaires en pleine émergence ou encore un nouveau quartier dédié à l’innovation, Saint-Étienne se renouvelle et

s’adapte aux évolutions du XXIe siècle. En conjuguant rénovation de l’habitat existant et construction de nouveaux logements, la ville place les habitants, actuels et futurs, au cœur des dispositifs d’aménagement. … et mise sur les équipements publics Moteurs de la qualité de vie et du rayonnement de l’agglomération, les infrastructures et équipements font l’objet d’une attention particulière. Nouvelle Comédie, centre nautique, stade et équipements médicaux : de nombreux domaines sont concernés. Grâce à cette mutation urbaine durable engagée depuis plusieurs années, Saint-Étienne propose aujourd’hui un visage séduisant, axé sur la qualité de vie et l’innovation, capable d’attirer investisseurs et habitants.

/ Grâce à cette mutation urbaine engagée, Saint-Étienne propose aujourd’hui un visage séduisant qui attire de plus en plus

Saint-Étienne Vers une mutation urbaine durable

© Ville de Saint-Étienne


/ Saint-Étienne Vers une mutation urbaine durable /

B01 Une transformation à l’échelle de toute la ville À chaque quartier son identité

De Crêt de Roc à Montreynaud en passant par le centre-ville, Beaubrun et Tarentaize, plusieurs quartiers composent la ville de Saint-Étienne et offrent à la ville autant d’identités, de topographies et d’histoires différentes. Une richesse pour la ville. À chacun son histoire et ses spécificités Un air de XIXe siècle accroché à la colline pour Crêt de Roc, un grand ensemble spectaculaire des années 1970 pour Montreynaud ou encore des quartiers anciens du centre… Saint-Étienne propose différents visages, et c’est ce qui fait sa force. Chaque quartier décline son identité spécifique, avec des mairies de proximité, des marchés aux quatre coins de la ville, lieux de rencontre entre les habitants. Un renouvellement urbain Adaptation des logements anciens aux nouvelles exigences de la société actuelle, réhabilitation nécessaire des espaces publics pour produire des lieux de qualité : la rénovation urbaine en cours dans les différents quartiers offre une meilleure qualité de vie aux habitants. Les projets de réhabilitation prennent en compte les spécificités de chaque quartier en conservant l’existant qui a, à chaque fois, façonné l’histoire et la richesse de chacun. Un conseil pour chaque quartier À l’écoute des citoyens et attentifs à la proximité : c’est ce qui a guidé la mise en place des conseils de quartier, réunis trois ou quatre fois par an. Un budget d’investissement est ainsi consacré à des travaux visant à améliorer le quotidien de tous.

19 quartiers dans la ville de Saint-Étienne, et autant de conseils de quartier.

Patrimoine Inscrite au plan local d’urbanisme de la ville, la mise en valeur des ensembles d’habitat et des immeubles patrimoniaux participe au renforcement de l’attrait résidentiel de la ville.

© Saint-Étienne Métropole / Epase

© Epase


B02 Une transformation à l’échelle de toute la ville Châteaucreux, plus qu’un quartier d’affaires

Dédié à l’accueil d’une nouvelle offre tertiaire pour l’économie stéphanoise, Châteaucreux est également un quartier qui offre services, qualité de vie et bien-être dans l’habitat et les espaces publics. Une offre tertiaire haut de gamme Châteaucreux, aujourd’hui, c’est la gare TGV, l’accessibilité, des bureaux et le siège de grandes entreprises et institutions. Les 27 000 m2 de la cité Grüner abritent entre autres la communauté d’agglomération, tandis que la BNP, Le Progrès et le Centre national du chèque emploi-service universel (CNCESU) sont implantés à proximité. Le quartier présente aussi d’autres avantages, qui complètent cette offre tertiaire. 40 000 m

2 d’espaces publics

Avec 40 000 m2 d’espaces publics, créés sous la forme d’une coulée de jardins reliant Châteaucreux au stade Geoffroy-Guichard, le site est aussi pensé pour le piéton. Des soins particuliers sont apportés au traitement des sols et des plantations afin de proposer des trajets agréables. Squares et placettes aménagés contribuent à faire de ce quartier un véritable lieu de vie. Un quartier aux usages diversifiés Concilier qualité de vie et confort de travail est l’ambition du quartier, afin que l’on puisse habiter, faire ses courses et travailler sur un seul et même lieu de vie. L’offre en logements (sociaux ou de standing) et en services fait partie intégrante du développement de Châteaucreux. En témoignent les constructions de White Carbon, qui mélange bureaux, commerces et 35 logements sur 6 000 m2, Cap City avec ses 111 logements ou le futur îlot Poste-Weiss, qui rassemblera un hôtel, 4 400 m2 de logements et une offre tertiaire.

60 hectares concernés par le projet.

Regard Au cœur du quartier, le jardin du Regard offre 2 500 m2 d’espaces publics aux habitants.

© Epase / Saint-Étienne Métropole

© Saint-Étienne Métropole


B03 Une transformation à l’échelle de toute la ville Jacquard, maintenir le fil entre passé et futur

Jacquard affiche une identité de quartier historique de centre-ville, où cohabitent des populations diverses, dans une ambiance vivante et animée. La stratégie de renouvellement urbain dans ce quartier emblématique se développe autour de deux priorités : la requalification de l’espace public et l’intervention sur l’habitat existant. Le réaménagement de la place, acte fondateur S’attacher à l’image du quartier et à sa revalorisation, c’est d’abord considérer l’espace public et les lieux de rencontre. En ce sens, l’aménagement de la place Jacquard constitue une opération phare et un signe fort pour les habitants. Requalifiée, la place redevient un espace central dédié aux piétons, au marché structuré par de grandes allées et bordé de « salons design », conviviaux et attrayants. L’îlot Gachet, une autre intervention majeure Accueillant jusqu’alors plusieurs équipements sans réelle cohérence entre eux, l’îlot Gachet fait l’objet d’une attention toute particulière. La démolition du gymnase laisse place à un jardin de plus de 7 000 m2, autour duquel se tiendront un tout nouveau gymnase et 190 logements neufs. L’habitat ancien, une priorité complémentaire Plusieurs dispositifs ont été lancés par l’EPA de Saint-Étienne : accompagnement et subventions aux propriétaires pour les inciter à rénover leurs immeubles ; obligations de travaux pour les immeubles les plus dégradés. L’intervention en profondeur sur un habitat énergivore propose aujourd’hui des logements rénovés confortables avec des charges énergétiques limitées.

5 000 Nombre d’habitants à Jacquard.

Habitat Priorité de la Ville de Saint-Étienne, la lutte contre l’habitat vétuste s’inscrit dans une démarche plus globale de requalification et d'embellissement des quartiers.

© Epase / Saint-Étienne Métropole

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B04 Une transformation à l’échelle de toute la ville Manufacture, innovation et création au cœur de l’écoquartier

L’écoquartier créatif de la Manufacture représente l’emblème du renouveau stéphanois. Véritable fer de lance de l’économie inventive, des nouveaux modes d’habiter, du design urbain et des savoirs d’exception. Le modèle de « ville-parc » L’histoire du quartier commence par un rapprochement, une addition vertueuse : celle de la Manufacture, site historique comprenant l’ancienne manufacture d’armes, et de la Plaine Achille, qui accueillait d’ores et déjà bon nombre d’équipements culturels. La méthode : une ville-parc de plus de 107 hectares, imaginée avec le concepteur Alexandre Chemetoff, qui offre notamment les 13 hectares du parc François-Mitterrand, inauguré en 2011. Des structures innovantes Cité du design, école d’art et de design, Télécom Saint-Étienne, pôle optique Rhône-Alpes, équipement d’excellence Manutech… Ces entreprises et écoles, déjà installées sur le site, permettent aux chercheurs, jeunes créateurs et nouveaux talents de se rencontrer et d’échanger. De son côté, la réhabilitation du bâtiment de l’Imprimerie offre 5 000 m2 ouverts à la mixité et à la créativité : une pépinière d’entreprises, une crèche, la plate-forme International Rhône-Alpes Médias, France 3 et France Bleu y ont déjà pris place. Un quartier qui ne cesse de grandir L’installation en 2016 de la Comédie, Centre dramatique national, et la construction d’Urban Park dès 2014 (sur l’ancien site de la Brocante, 120 logements dont 35 étudiants) vont contribuer à la mixité. Culture, sciences, recherche et loisirs cohabitent au sein d’un même site, guidés par trois pôles majeurs : optique-vision, design et médias.

107 hectares, la superficie du quartier.

Écoquartier Le quartier Manufacture a été récompensé par le premier prix Écoquartier 2011, dans la catégorie « Renouvellement urbain ».




B05 Une transformation à l’échelle de toute la ville Saint-Victor-sur-Loire, quartier nature

Commune associée de Saint-Étienne depuis 1969, le petit village médiéval jouit d’une localisation exceptionnelle, perché au-dessus des gorges de la Loire. Il fait le bonheur des plaisanciers, qui profitent de son port, et des touristes qui flânent dans ses étroites ruelles. Une parenthèse 100 % verte À l’ouest de Saint-Étienne, le « quartier-village » de Saint-Victor-sur-Loire surplombe les gorges de la Loire au cœur d’un site protégé en réserve naturelle. C’est un quartier authentique et atypique de la ville. Loin du bruit et de la circulation automobile, Saint-Étienne s’offre une parenthèse de pleine nature. La ville à la campagne Vieilles maisons de pierre du XVIIe siècle, église romane à colonnes du XIe siècle, chapelle gothique, château du XIIIe siècle avec son jardin à la française… Tous ces témoins de l’histoire du village invitent à la découverte et incitent à déambuler sans se presser dans les ruelles fleuries et pittoresques. En observant bien, les visiteurs pourront ainsi découvrir, entre autres, au-dessus des portes, des dates gravées et des croix de protection, dispositifs de défense symbolique qui étaient censés garantir la santé des habitants de la maison. Le bonheur des plaisanciers Le port de plaisance réaménagé en 2012-2013 est l’un des plus importants en eaux intérieures de France. Plus de 300 bateaux y sont amarrés pour la baignade et les activités nautiques (aviron, canoë, planche à voile…). Le site est le point de ralliement estival des Stéphanois et des touristes.

365 hectares, la superficie du plan d’eau, situé sur une retenue de 23 kilomètres de long.

Croque-Cerises ? Nom donné aux habitants de Saint-Victor-sur-Loire. Avant d'être rattaché à Saint-Étienne, Saint-Victor était un petit bourg où les cerisiers étaient abondamment cultivés. Les habitants, qui allaient vendre leur production à Saint-Étienne, ont été surnommés les Croque-Cerises.




B06 Une transformation à l’échelle de toute la ville Novaciéries : de l’industrie à l’écosite

Projet majeur au cœur de la ville de Saint-Chamond, Novaciéries (ex-GIAT) se transforme en un véritable quartier de ville, alliant activités économiques, commerces, services, habitat et loisirs. Un exemple à suivre À travers la mise en œuvre de cette reconversion emblématique, l’agglomération s’engage dans une démarche innovante et vertueuse. La concertation menée avec les publics, la pédagogie à l’environnement, la mise en œuvre d’une approche environnementale de l’urbanisme, la gestion exemplaire des pollutions qui situe le projet comme une référence nationale… sont autant d’atouts pour mettre en avant la valeur d’exemplarité et la « réplicabilité » d’une telle expérience. Cette opération de rénovation urbaine a été désignée lauréate de l’appel à projets « Quartiers durables de Rhône-Alpes » en 2010 et de l’appel à projets « Gestion des terres dans les friches urbaines polluées » par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie en 2012. Un site à vocation économique Des entreprises spécialisées dans les marchés de l’écoactivité et de la mécanique s’implantent essentiellement dans la partie ouest du site. À proximité immédiate de l’A47, un second parc d’activités sera dédié aux PME et aux PMI. Au cœur du site, un pôle de mécanique lourde dédié aux marchés de l’énergie est pérennisé par la restructuration des accès et la réhabilitation des anciens bâtiments. L’ensemble du projet se veut compatible avec les exigences environnementales du XXIe siècle, aussi bien dans sa conception globale que dans la sobriété énergétique des bâtiments et le recours aux énergies renouvelables. À l’est, un écoquartier Autour de la « Halle 01 », remarquable pour sa qualité architecturale, un écoquartier va être développé avec des bâtiments à hautes qualités environnementales. Ils accueilleront logements, commerces, services et activités de loisirs. Entre 2015 et 2017, la « Halle 01 » de 15 000 m² sera rénovée pour accueillir une moyenne surface commerciale de centre-ville, une rue intérieure commerçante (restaurants, bars…), un cinéma de six à huit salles et une salle de spectacles, des logements, des parkings, ainsi que des espaces de bien-être et de remise en forme.

5 hectares de parc urbain avec espaces publics, jeux de boules, aire de pique-nique, piste de roller, jeux pour les enfants, cheminements pour piétons et vélos…

Novaciéries GIAT Industries (Groupement industriel des armements terrestres) a fermé ses portes en 2006. Le site des aciéries a été officiellement renommé « Novaciéries » le 8 décembre 2011. Le choix de ce nouveau nom a été soumis au vote des habitants.

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B07 La métamorphose d’une entrée de ville Pont de l’Âne-Monthieu, pôle commercial innovant

Repenser l’offre commerciale. Réaménager ce faubourg d’entrée de ville. Instaurer une mixité des usages avec le logement et les loisirs. L’ambition pour Pont de l’Âne-Monthieu est globale et vise à instaurer un nouveau quartier, à deux pas du centre-ville. Une requalification nécessaire Aujourd’hui dominé par la voiture, Pont de l’Âne-Monthieu offre le visage d’une entrée de ville monofonctionnelle, dédiée quasi exclusivement au commerce. À seulement 2,5 kilomètres du centre-ville, le site a vocation à se diversifier et à s’embellir. Un projet pris à bras-le-corps par la Ville, la communauté d’agglomération et l’établissement public d’aménagement. Développer entreprises et logements Au-delà de l’offre commerciale qui continuera à être le fer de lance de l’attractivité du site, Pont de l’Âne-Monthieu est destiné à devenir un vrai quartier mixte. Ainsi, la deuxième phase du projet prévoit la construction de 24 000 m2 de locaux destinés aux PME et aux PMI désireuses de s’implanter sur le territoire. L’habitat fait également partie des axes prioritaires de développement, puisque 540 logements, implantés sur 53 000 m², verront le jour. Un vrai quartier à vivre Les nouvelles habitudes de déplacement instaurées (voie verte, transports en commun plus accessibles) proposeront un cadre de vie plus convivial, incitant les Stéphanois à venir s’installer sur le site ou à s’y rendre pour se détendre. Un changement radical d’image et d’identité.

2016 Date à laquelle le projet deviendra opérationnel.

Urbanisme Le réaménagement du site a été confié à David Mangin (Seura Architectes Urbanistes) et Bernard Reichen, Grands Prix de l’urbanisme 2008 et 2005.




B08 Une dynamique immobilière relancée La rénovation de l’habitat ancien dégradé

Les logements anciens font l’objet d’une attention toute particulière : leur réhabilitation soignée, respectueuse de l’environnement, participe à l’attractivité de la ville, offrant des logements diversifiés et de qualité. De multiples actions engagées Entre 2009 et 2011, l’Agence nationale de l’habitat du parc privé a réalisé 1 280 interventions dans différents quartiers de la ville. Dans le quartier Jacquard, 270 logements sont réhabilités grâce à différents dispositifs mis en place pour inciter les propriétaires à faire des travaux. Des actions ANRU sont également menées à Crêt de Roc et Tarentaize-Beaubrun-Séverine. Un système vertueux L’action publique sur les logements, dans des secteurs clés et visibles, a vocation à exercer un effet d’entraînement. L’ambition, grâce au nombre et à la qualité des travaux engagés, consiste à inciter les propriétaires à entreprendre la rénovation de leur bien, afin de lui conférer une attractivité et une valeur renouvelées. Des logements de qualité à prix maîtrisés Architecture contemporaine ou préservée, recul de l’insalubrité, nouvel environnement extérieur, qualité des espaces publics sont autant d’ingrédients qui participent à diminuer la vacance des logements et à satisfaire les occupants, locataires ou propriétaires. Réhabilités, les logements anciens conservent leur cachet original et proposent des loyers abordables au regard du marché régional (7,70 euros le mètre carré, contre 11 euros en Rhône-Alpes).

186 000 logements dans l’agglomération, dont plus de 40 000 logements sociaux.

Dispositifs De nombreux dispositifs publics sont employés pour rénover l’habitat ancien : AVAP (aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine), ORI (opération de restauration immobilière), OPAH (opération programmée d’amélioration de l’habitat)…




B09 Une dynamique immobilière relancée Des logements neufs respectueux de l’environnement

L’une des clés de l’attractivité stéphanoise repose sur sa capacité à renouveler son parc de logements en proposant chaque année de nouvelles constructions, orientées sur le développement durable, fil conducteur de la politique de l’agglomération. Produire des logements de qualité Avec un nombre croissant de logements, l’attention portée à la qualité architecturale et des typologies diversifiées, l’offre immobilière stéphanoise se renouvelle. « Nous travaillons sur de nouvelles formes d’habitat, au cœur de quartiers où se mêlent logements, commerces et bureaux, commente Maurice Vincent, Sénateur-Maire de Saint-Étienne. Notre ambition est de produire des logements de qualité, respectueux de l’environnement et qui sauront séduire une nouvelle population, notamment de jeunes actifs. » Des bâtiments « verts » qui économisent l’énergie La construction de nouveaux logements s’inscrit dans une logique de développement durable, fortement ancrée dans la politique de l’agglomération. Comme pour les immeubles de bureaux, les bâtiments basse consommation (BBC) offrent une réelle qualité d’habiter et permettent de réduire les factures énergétiques, grâce à des réalisations qui prennent en compte l’ensoleillement, l’isolation et le confort thermique. À Châteaucreux, les 111 logements de Cap City sont implantés dans trois bâtiments BBC, comme le futur White Carbon. Construire régulièrement chaque année Le plan local de l’habitat, révisé en 2011, confirme la volonté stéphanoise de produire un grand nombre de logements : 800 constructions sont prévues chaque année (500 en accession et 300 en locatif social). La demande est au rendez-vous (+ 17 % de logements vendus en 2010 à Saint-Étienne).

1 000 nouveaux logements dans le quartier de la Manufacture.

373 logements locatifs sociaux dont la construction a été soutenue financièrement par la communauté d’agglomération auprès des organismes HLM en 2012.




B10 Un centre-ville totalement repensé Des places rénovées pour plus d’attractivité

Le projet Cœur de ville vise à rendre le centre-ville plus attractif. La rénovation des espaces publics ainsi que des places Dorian et Hôtel-de-Ville fait partie de ce nouveau visage. Créer des lieux plantés La rénovation des espaces publics que sont les places Dorian et Hôtel-de-Ville changera des lieux jusque-là très minéraux. « Notre volonté est d’agrémenter au maximum ces places de plantations, afin d’en faire de véritables lieux de vie apaisés », confie Florent Pigeon, adjoint à l’urbanisme. Un travail de réhabilitation sur le mobilier urbain va également être réalisé. « Nous voulons intégrer des objets design, simples au premier regard, mais qui font l’objet de profondes recherches. Cela donnera au centre-ville un visage unique, loin des standards habituels. » Réhabiliter l’ensemble du cœur de ville Cette rénovation des deux places de Saint-Étienne s’inscrit dans le projet d’ensemble Cœur de ville, qui vise à apaiser le centre et à rénover de nombreuses rues (Braille, Blanqui, Tessier, Sainte-Catherine…) pour créer une ambiance semi-piétonne. « Rendre les rues plus confortables pour les piétons, c’est les inciter à se rendre davantage dans le centre-ville, ce qui ne peut qu’être bénéfique pour le commerce. » Associer les entreprises locales Dans une logique de développement durable, les matériaux utilisés pour la rénovation du centre-ville proviennent d’entreprises situées dans un périmètre de 50 kilomètres autour de Saint-Étienne. De plus, « l’ensemble du mobilier urbain, du design jusqu’à la fabrication, a été confié à Mécaloire, un regroupement d’entreprises. L’objectif est toujours de faire travailler des professionnels du territoire. »

75 000 mètres carrés d’espaces piétons dans le centre-ville.

Éclairage L’éclairage public des places Dorian et Hôtel-de-Ville va être profondément remodelé, comme dans l’ensemble de la ville. Au total, cela permettra des économies d’énergie, estimées à 1 875 000 kWh par an. Un cœur de ville rendu plus attractif avec la rénovation des places Dorian et Hôtel-de-Ville ainsi que des rues adjacentes.




B11 Un centre-ville totalement repensé Le piéton roi

Déambulation agréable, flânerie en toute sécurité et shopping dans une ambiance propice : le projet Cœur de ville, avec un plateau piéton partagé, offre au piéton une place et un statut revalorisés, et donne tout son sens à l’attractivité commerciale du centre-ville. Un plateau piéton pour plus de convivialité Ouvert à l’été 2010, ce plateau piéton donne priorité aux passants, aux modes doux et aux transports en commun. Il permet aux piétons de circuler avec davantage de sérénité et de sécurité. « Plutôt que d’aborder les différents aspects de la rénovation du centre-ville les uns après les autres, nous avons tout traité en même temps, confie Florent Pigeon, adjoint à l’urbanisme. Le but était de remettre le piéton au cœur des préoccupations. C’est ce que nous avons fait, avec, dans le même temps, le retour des bus, la diminution de la voiture et l’apparition des modes doux. » L’attractivité retrouvée Des trottoirs plus larges et moins hauts, un parcours chaland mieux organisé, des accès limités pour les voitures (bornes d’entrée et de sortie)… L’ensemble de ces éléments améliore l’offre à l’intention des piétons et participe à revaloriser les commerces du centre-ville. Des espaces publics rénovés « Nous avons fait beaucoup d’efforts sur les plantations de massifs afin de donner de la gaieté à notre centre-ville », note le Sénateur-Maire Maurice Vincent. La réhabilitation des places Dorian et Hôtel-de-Ville s’inscrit également dans cette volonté d’offrir un cadre plus agréable aux promeneurs. Pour Pascal Hornung, directeur général de l’établissement public d’aménagement de Saint-Étienne, « offrir plus d’espaces pour les piétons, c’est aussi relancer l’attractivité résidentielle du centre-ville, car l’habitant a besoin d’espaces de détente en bas de chez lui. C’est aussi donner envie à ceux qui en avaient perdu l’habitude de revenir faire du shopping en centre-ville. »

2009 Date du début du réaménagement du centre-ville. Fin des travaux prévue en 2014.

Obras C’est l’équipe Obras, composée d’architectes, d’urbanistes et de paysagistes, qui est chargée de définir les nouvelles ambiances du centre-ville.


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B12 Un centre-ville totalement repensé Le plan façade, vitrine du renouvellement

Mettre en valeur le bâti existant et conserver l’authenticité des immeubles stéphanois : le plan façade, lancé en 2010, participe à la démarche globale de revalorisation du centre-ville. Un travail important est mené, avec les propriétaires, sur la pierre et les ferronneries, en écho à l’attention portée aux espaces publics. La continuité du plan couleur Un premier travail d’embellissement avait été effectué par un ingénieur-coloriste il y a quelques années sur certains immeubles du centre-ville. Les propositions faites aux copropriétaires permettaient de proposer une harmonie d’ensemble et une cohérence des façades. « Cette fois, on travaille davantage sur la pierre, en remettant celle-ci en valeur », explique l’adjoint à l’urbanisme Florent Pigeon. Mise en valeur et authenticité conservée Pour embellir les façades d’immeubles, « nous préconisons un nettoyage de la pierre, afin de la mettre en valeur, puis l’application d’une peinture à la chaux. » L’élu détaille le principe : « Cette peinture donne de la coloration à la pierre, la pigmente légèrement et permet de laisser une transparence. Au final, l’application se veut subtile et mesurée et cherche toujours à conserver l’authenticité. » L’inscription dans un projet d’ensemble Le plan façade prend place dans un projet global, celui du travail sur Cœur de ville. Il est ainsi complémentaire de la rénovation des espaces publics, du développement des modes doux et des transports en commun, de la dynamisation du secteur commercial et de la piétonnisation du centre.

2014 Année au cours de laquelle le plan façade montrera l’étendue du changement.

Originalité La restauration des ferronneries existantes permet également de préserver l’originalité. « L’idée est toujours de proposer un travail de qualité pour mettre en avant les matériaux d’origine », confie Florent Pigeon, adjoint à l’urbanisme.




B13 Le nouveau visage des équipements publics La Comédie s’agrandit

Symbole de la décentralisation théâtrale et pionnière des centres dramatiques nationaux, la Comédie est un fleuron de l’offre culturelle stéphanoise. Fondée en 1947 par Jean Dasté, l’institution se reconstruit en beauté et en fonctionnalités pour attirer un public toujours plus large et populaire. Une évolution nécessaire « Notre grande salle de 700 places présente un plateau technique contraint. Nous manquons de profondeur et de dégagement pour accueillir de grands spectacles, confie le directeur Arnaud Meunier. De plus, il nous faut une salle intermédiaire de 300 places, qui correspond à la majorité des propositions de spectacles français aujourd’hui. » Et de conclure : « Enfin, notre École nationale supérieure d’art dramatique (l’une des 11 de l’Hexagone) n’offre pas les meilleures conditions de travail aux étudiants. » Le quartier de la Manufacture, l’emplacement idéal Le directeur du Centre dramatique national, l’un des 33 de l’Hexagone, est enthousiaste : « À dix minutes de la gare, à proximité immédiate de l’autoroute et à côté du Zénith, nous allons pouvoir bénéficier d’une accessibilité optimale, dans un quartier en plein développement. » Le départ de Beaubrun ne laissera pas un vide culturel dans le quartier, puisque la salle Jeanne-d’Arc va prendre la place de la Comédie, laissant elle-même ses locaux pour des vocations associatives et animations de la Ville. Un vecteur de notoriété « C’est une chance que cet équipement ait pu être préservé, estime Arnaud Meunier. Son déménagement va lui permettre de continuer à grandir et va donner encore davantage de visibilité à la ville. Saint-Étienne se redéfinit, et la culture est un axe fort de sa nouvelle existence dans le paysage national. »

2016 Année d’emménagement de la Comédie dans ses nouveaux locaux.

Mission « Le cœur de notre mission, c’est de présenter la plus haute qualité possible au plus grand nombre possible. » Arnaud Meunier, directeur de la Comédie.




B14 Le nouveau visage des équipements publics Rénovation du mythique Chaudron

Élément phare du sport stéphanois et terrain de jeu des emblématiques Verts, le stade Geoffroy-Guichard bénéficie d’une profonde rénovation en vue de l’Euro 2016 de football. Sans renier ce qui a fait sa légende. Un lieu emblématique en France Le stade Geoffroy-Guichard, issu du nom de l’entrepreneur stéphanois fondateur du groupe Casino, a été construit en 1931. Lieu de ferveur populaire, le Chaudron abrite le meilleur public de supporters de l’Hexagone. C’est un site emblématique du football français grâce à son club occupant, l’AS Saint-Étienne, dix fois champion de France et vainqueur de six Coupes de France, et grand vainqueur de la Coupe de la Ligue en avril dernier. Aujourd’hui encore, la fièvre verte ne se dément pas. Une ambiance unique conservée Saint-Étienne Métropole, propriétaire du site, a souhaité conserver, dans le projet de rénovation, les tribunes très proches du terrain et la verticalité affirmée qui font la particularité du stade. Des sièges à dossier rabattables permettront de « jongler » entre les normes imposées par l’Union européenne de football et la volonté des groupes de supporters d’assister aux matchs de leur équipe favorite debout. Toitures rehaussées pour créer des angles, mise aux normes PMR, accessibilité, sécurité, hygiène et confort grandement améliorés vont offrir un nouveau visage au stade. Un stade « design » livré fin 2014 Avec les nouveaux salons (mobilier, couleurs, papiers peints…) réalisés par l’atelier Tourette et Goux, le stade invite le design dans son enceinte, par un aspect qui retranscrit les valeurs du territoire. À l’avenir, l’enveloppe du stade sera habillée d’une peau de métal rainurée et perforée qui laissera passer la lumière. Des touches en Inox réfléchissantes animeront le stade à la nuit tombée et le rendront encore plus visible. L’ensemble procurera un sentiment d’ouverture sur la ville. Livraison prévue fin 2014.

40 600 Nombre de places que comportera le stade une fois rénové.

Architectes C’est l’atelier d’architecture Chaix & Morel et Associés qui a été choisi pour réaliser les travaux, lesquels ne feront pas l’objet d’un partenariat public-privé, chose rare pour une rénovation ou une construction de stade. Cette agence a notamment réalisé le premier Zénith de France à Paris et les stades de la Licorne (Amiens) et des Alpes (Grenoble).




B15 Le nouveau visage des équipements publics Un pôle gérontologique et de l’autonomie de pointe

En partenariat avec le CHU de Saint-Étienne, la Ville va réhabiliter un ensemble de 13 hectares, à l’entrée sud, dans le quartier de Bellevue et donner naissance à un pôle de gérontologie et de l’autonomie. Bellevue, une implantation idéale Bénéficiant d’une accessibilité en transports en commun optimale et de réelles possibilités d’évolution, le pôle gérontologique a fait le choix de s’implanter à Bellevue. Il se situera ainsi sur le site du centre hospitalier universitaire (ouvert depuis le 24 avril 1900). Il comprendra 220 places pour des patients dépendants. Quatre objectifs principaux : – amélioration des filières gériatriques et de la coordination entre l’ensemble des partenaires ; – développement de la formation, de l’enseignement, des échanges, et diffusion des bonnes pratiques à l’intention des professionnels et des aidants ; – développement de la recherche pluridisciplinaire dans le champ de la gérontologie ; – développement économique à travers la promotion de nouvelles activités ou d’innovations. La dépendance des personnes âgées, une priorité L’évolution de la société et le vieillissement de la population placent le traitement des questions liées à la prise en charge de la dépendance au rang des priorités. Le projet veut offrir aux personnes âgées un service d’accueil sanitaire et social de qualité et poursuit l’ambition de s’imposer sur le plan national sur la question de la prise en charge de la dépendance.

220 places pour patients dépendants prévues dans le pôle gérontologique.

Partenariat Ville, CHU de Saint-Étienne, Mutualité française Loire SSAM (services de soins et d’accompagnement mutualistes) et Caisse autonome nationale de la sécurité sociale dans les mines (CANSSM) : depuis septembre 2012, tous ces acteurs sont réunis au sein d’une association de préfiguration du pôle gérontologique.




B16 Le nouveau visage des équipements publics Un nouveau centre nautique pour les quartiers Beaulieu-Montplaisir

Élément fondamental de la requalification des quartiers sud-est, le centre nautique, achevé en septembre 2013, attend 100 000 entrées par an. Intégration parfaite dans l’environnement Très attendu par les Stéphanois, ce nouveau centre nautique profite de la pente naturelle du site pour proposer des plages extérieures, à l’abri du bruit et des regards. Sa façade en verrière colorée et éclairée en fait un véritable signal design, visible depuis la RN 88. Un lieu résolument écologique Le bâtiment se veut résolument économe en énergie : son architecture permet une ventilation naturelle qui réduit le traitement d’air mécanisé. Les panneaux solaires apportent une partie du chauffage nécessaire à l'eau chaude sanitaire. L’eau de pluie est récupérée pour les sanitaires, le nettoyage des plages et du parvis et l’eau froide des douches, ce qui permet une économie de 5 000 euros par an. Trois bassins pour répondre à la diversité des usages La piscine proposera trois espaces de nage : un bassin sportif avec six couloirs ; un bassin ludique et d’apprentissage avec des profondeurs allant de 0,60 à 1,20 mètre, comprenant notamment une zone de détente avec jets massants et rivière aquatique. Enfin, la pataugeoire de 30 centimètres permettra aux tout-petits de découvrir les plaisirs de l’eau.

100 000 entrées par an attendues.

Attractivité Équipement de proximité se voulant accessible à tous, le nouveau centre nautique rayonnera sur les quartiers sud-est de la ville, mais aussi au-delà.




B17 Le nouveau visage des équipements publics Pôle santé de dernière génération à l’hôpital Nord

Le site actuel de l’hôpital Nord connaît une profonde mutation. Il accueillera, dès 2014, un pôle santé dédié à la collaboration entre médecins, ingénieurs, entreprises et étudiants. Plus qu’un pôle santé Le pôle santé est une entrée de ville et un quartier à vivre grâce au renouvellement urbain qu’il va proposer. Parking-relais, pistes cyclables, station Véli’ vert, amélioration de la desserte en tramway vont ainsi donner un nouveau visage urbain au site. Bienvenue à la faculté de médecine La faculté de médecine va transférer ses locaux depuis Bellevue vers le nouveau pôle santé. Un restaurant et une bibliothèque municipale universitaire seront également construits à proximité. Un double diplôme unique en France La construction du CIS (centre Ingénierie et Santé) de l’École nationale supérieure des mines sur le site va former à la fois des ingénieurs et des médecins. L’obtention de ce double diplôme permettra de proposer une formation unique en France. Irmis, dédié au sport L’institut régional de Médecine et d’Ingénierie du sport (Irmis) comportera une unité médicalisée du CHU pour l’accueil d’athlètes de haut niveau, un laboratoire de recherche sur la physiologie de l’exercice et deux plates-formes de transfert de technologies. Il accueillera également le siège de Sporaltec, cluster régional visant à accompagner et favoriser l’innovation et la créativité des entreprises liées au marché du sport.

40 ans. Créé en 1972, le centre hospitalier universitaire a fêté ses 40 ans en 2012.

Hygée Hygée, centre régional de ressources pour l’information, la prévention et l’éducation sur les cancers, va s’implanter dans le pôle santé. Il constituera l’une des plates-formes régionales du Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes, créé dans le cadre du plan cancer.




B18 Nature et modes doux changent la ville Modes doux, parcs-relais, gare intermodale… Les transports évoluent

Développement d’un parc de vélos et de voies cyclables, parcs-relais, gare TGV hyperconnectée, attention portée aux transports collectifs : tout est mis en œuvre pour diversifier les modes de circulation, faciliter et adoucir les déplacements. Châteaucreux, un quartier connecté Une gare à 40 minutes en TER de Lyon et à 2 h 20 en TGV de Paris, directement connectée au tramway et au service de vélos à la demande, à 15 minutes à pied du centre-ville et au cœur d’un quartier d’affaires en plein développement mêlant également logements, commerces et services : Châteaucreux participe aujourd’hui au développement de la ville, à son ouverture vers l’extérieur et à son rayonnement grandissant. Les parcs-relais, nouvelle manière de stationner En 2011, avec la création de 17 parcs-relais, situés à proximité immédiate d’une ou de plusieurs lignes de transport, la communauté d’agglomération a souhaité développer une nouvelle façon de stationner, en conjuguant voiture et transports en commun. Ville-centre, Saint-Étienne concentre la majeure partie des parcs-relais. Cependant, les gares du Chambon-Feugerolles, de Firminy-Nord, de La Ricamarie, mais aussi de Saint-Chamond et de Rive-de-Gier, proposent également des parcs-relais connectés directement aux TER et aux offres de la STAS. La part croissante du vélo « Saint-Étienne est une ville collinaire où l’usage du vélo n’est pas inscrit dans les mœurs », note Florent Pigeon, adjoint à l’urbanisme. Mais l’apparition de Véli’ vert (vélos en libre-service) et l’apaisement de la circulation en centre-ville commencent à inverser la tendance. Les Stéphanois voient ainsi de plus en plus le vélo comme un moyen de locomotion régulier.

2 200 places de stationnement disponibles dans les parcs-relais.




B19 Nature et modes doux changent la ville Encore plus de nature en ville

Gage de qualité de vie et de bien-être, la végétalisation prend toute sa place dans les aménagements en cours et futurs de Saint-Étienne. Parcs rénovés, jardins repensés, nouveaux espaces verts et plantations diverses participent à instaurer une ville verte et accueillante. La nature, partout où cela est possible Vivre en ville tout en profitant de la nature est une réalité pour Saint-Étienne. La ville compte de nombreux espaces verts, et le végétal est incontournable dans les aménagements amorcés dans les quartiers de la ville. Le parc François-Mitterrand (13 hectares) à Manufacture et le jardin du Regard (2 600 m2) à Châteaucreux participent déjà au retour du vert en ville. Le jardin Gachet (6 500 m2, en 2015) à Jacquard proposera lui aussi un espace de détente aux habitants. Une voie verte autour de la ville Dédiées aux vélos et aux piétons, les voies vertes permettent de faire le tour du centre en empruntant les coteaux et en reliant les différents parcs urbains entre eux. La première partie de ce tronçon vert a été réalisée en juin 2010. Sur 1,7 kilomètre, elle permet de relier, en toute sécurité, le quartier Grouchy à celui de Grand-Clos. À terme, il sera possible de traverser la ville de part en part avec cette voie verte, de la Terrasse jusqu’à Bellevue. La « green map », bible verte Voies vertes, mais aussi forêts, parcs et jardins pédagogiques ou familiaux, espaces récréatifs, squares, plantes et arbres particuliers : la green map recense l’ensemble de l’offre de nature pour les touristes et les habitants.

3 300 jardins familiaux, répartis sur 91 sites, font partie de l’histoire de la ville.

Révélation Le parc François-Mitterrand a permis de révéler un patrimoine d’arbres jusque-là méconnu des Stéphanois.

Saint-Étienne Vers une mutation urbaine durable...lieux de rencontre entre les habitants. Un...

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