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Saint-Blaise, au fil des saisons

Travail réalisé par les classes de Mmes Doyat, Martenet, Ducret et M. Brissat 2003 - 2004

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Saint-Blaise, au fil des saisons

• Au printemps• En été• En automne• En hiver

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Saint-Blaise, au printemps

• Fête: la Foire• Visite chez un agriculteur• Visite en forêt

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Le temps des foires

A une époque où on ne trouvait pas tout près de chez soi, les foires étaient un lieu privilégié d’achats et de rencontres. Lus dans les familles, les almanachs tel le Messager boiteux de Neuchâtel, édité de 1805 à 1962, constituait une référence. En effet, les almanachs réservaient une à deux pages à la publication des lieux et dates de foires.

En 1903, quatre foires de Saint-Blaise étaient encore inscrites au calendrier : celles des premiers lundi de mars, premier lundi d’avril, deuxième lundi de mai et dernier lundi d’octobre. Ces foires connurent un fort rayonnement dans toute la région. Vivement souhaitées par les paysans, pour favoriser la vente de leur bétail, elles attiraient de nombreux marchands. On dénombrait, de 1800 à 1900, quelque 200 bêtes à cornes, 40 chevaux et 300 moutons dans les écuries du village.

Les foires de mars, d’avril et d’octobre perdirent de leur vitalité déjà au début du 20ème siècle ; elles furent remplacées par une foire au mois de septembre, qui ne dura guère au-delà de l’année 1950, ainsi qu’une autre arrêtée au deuxième lundi de mai. Elle tomba aussi en désuétude dans la décennie des années 1960. Cependant, la Commission du 3 Février – Jour de Saint-Blaise - lui redonna vie en 1978 en l’organisant, désormais, le dernier samedi du mois de mai.

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La ferme des Contesse

Nous sommes partis à pied du collège de la Rive de l’Herbe pour aller voir la ferme des Contesse au Clos-aux-Moines.D’abord, nous avons vu les moutons de chez les Engel. Nous avons appris que le papa s’appelle le bélier, la maman la brebis et le petit l’agneau.Nous leur avons donné du pain ; les agneaux n’en prenaient pas, car ils tètent encore le lait de leur maman

Puis nous avons marché jusqu’à la ferme des Contesse. Là, Monsieur Contesse nous a parlé des machines et des tracteurs.Nous avons aussi vu les taureaux ; les gros nous faisaient un peu peur.Les taureaux âgés d’environ 12 mois sont destinés à la boucherie. On les transportent dans un camion jusqu’à l’abattoir ; là, on les place dans un couloir et on leur donne un coup avec une grosse barre de fer, sur le front. Ils sont très vite assommés et ainsi ils ne souffrent pas.

On garde quelques taureaux pour la reproduction et on engraisse les petits veaux mâles.

On a vu à l’étable ; il y avait beaucoup de petits taureaux. On a même vu « l’hôpital » : c’est un enclos pour les bêtes malades.

Madame Contesse nous avait préparé un délicieux goûter. Nous nous sommes régalés de pain qui venait de la boulangerie de Loïc, de chocolat et d’un bon thé.Nous avons remercié Monsieur et Madame Contesse, dit au revoir aux deux chiens et sommes rentrés à pied au collège.

C’était un magnifique après-midi.

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Voici les fourches qui se trouvent au nord du village.Les arbres de la forêt nous fournissent de l’oxygène. La forêt est protégée par les gardes forestiers. La superficie de la forêt de St - Blaise représente la moitié de la forêt de Chaumont.

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Ceci est un étang qui devrait permettre aux crapauds qui viennent de la forêt de Chaumont de pondre leurs œufs. Mais cela ne fonctionne pas car les crapauds vont pondre aux endroits où ils sont nés donc soit au bord du Loclat soit un autre étang asséché de la forêt.Le long de la route, on a créé un passage souterrain pour que les crapauds puissent aller jusqu’au Loclat sans qu’ils se fassent écraser par les voitures.

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Dans la forêt, en levant la tête, on peut parfois observer des trous qui servent de nid aux oiseaux. Mais il faut être très attentif…

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Les bûcherons coupent du bois dans la forêt. Ils s’occupent d’entretenir la forêt.

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Voici la forêt de Chaumont ainsi que le terrain de football des Fourches.Une partie de cette forêt appartient à la commune de Saint-Blaise.

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Dans cet étang, on peut trouver des crapauds, des grenouilles et des têtards. Il y a aussi des algues, de la vase et des fleurs aquatiques. Parfois, il y a des canards. Il est interdit de se baigner dans l’étang.

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C’est un œuf qui est tombé de son nid. Au printemps, on peut observer et entendre beaucoup d’oiseaux. Les oiseaux trouvent la nourriture dans la forêt. Ils voyagent beaucoup dans la forêt.

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L’eau alimente la forêt, l’étang et le ruisseau de Saint- Blaise.

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Au printemps, certains arbres poussent plus vites que d’autres.Les bourgeons vont bientôt sortir. En automne, les arbres perdent leurs feuilles.

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Cette eau vient des montagnes et rejoint le Ruau de St-Blaise. Elle fait un long voyage sous terre avant de ressortir dans la nature.

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Au début du printemps, certains arbre n’ont pas encore de feuilles.

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Nous voici à la source du Ruau, en haut des Fourches. Cette eau va couler à travers la forêt puis à travers le

village de St-Blaise.

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Voici la source officielle du Ruau des Fourches.Il s’agit de l’eau qui sort de la grille.

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Dans ce tronc, un pic a fait un trou et son nid.

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Les bûcherons débarrassent les arbres morts qui sont ensuite recyclés pour faire des objets ou des meubles. Le bois est aussi utilisé pour le chauffage.

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Cette eau permet aux plantes de pousser.Après avoir traversé la forêt et le village de St Blaise, elle se jettera dans le lac de Neuchâtel.

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Cette eau vient de Chaumont.Avec l’eau, on peut fabrique de l’électricité

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Dans certains endroits de la forêt, il fait plus sombre. Dans ces endroits, on peut voir des plantes comme lierre et autres végétaux. le lierre s’accroche aux troncs des arbres.

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Il y a beaucoup d’orvets dans la forêt de St-Blaise.Ces reptiles permettent de rendre la terre plus fine et plus saine.

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Voici un panneau pédestre contre un tronc.Il permet d’indiquer les chemins des promeneurs.

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Dans la forêt, on trouve des panneaux jaunes indicateurs pour les promeneurs. Ces chemins sont interdis aux voitures.

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Saint-Blaise, en été

• Fête: du sauvetage• Le lac (le Loclat)• Le Ruau• Le moulin

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La société de sauvetage du Bas-LacC’est donc le 17 décembre 1934 que fut fondée la SSBL. Ce n’est pas une coïncidence car durant l’été 1934, deux ouragans firent 3 victimes dont deux sur le Bas-Lac de Neuchâtel. Une assemblée de citoyens préoccupés par le sauvetage sur le lac décida donc de fonder la Société de Sauvetage du Bas-Lac et proposa l’acquisition d’un canot à huit rameurs du type de ceux que l’on retrouve sur le lac Léman ; les buts de la société étant les suivants :Assurer un secours prompt et efficace aux personnes et embarcations en difficulté sur le lac.Réunir dans un esprit de solidarité et de fraternité les navigateurs et sauveteurs de la région.Unir les amateurs de sports nautiques et aquatiques dans un même esprit.Précisons d’emblée que la SSBL ne touche aucune subvention pour ses activités de sauvetage sur le lac. Ceci malgré la signature en 1976 d’une convention avec l’Etat de Neuchâtel qui prévoit que la SSBL a pour mission d’organiser le sauvetage à l’est de la ligne Champréveyres-Cudrefin. Les seules entrées financières de la société proviennent du bénéfice de notre fête organisée toutes les années au mois d’août, des cotisations de nos membres actifs et passifs, ainsi que des dons versés par les personnes secourues par la société. Ce sont les uniques ressources qui permettent de couvrir les frais d’exploitation, l’entretien du matériel ainsi que la formation continue des sauveteurs. Pendant la saison estivale, les sauveteurs portent assistance une vingtaine de fois à des personnes en difficulté sur le lac. Les alarmes proviennent directement de la centrale d’alarmes et transmissions de la police cantonale de Neuchâtel et la SSBL travaille en étroite collaboration avec le SIS. Chaque sauveteur porte un « pager » 24h/24h et 365 jours par année. Depuis 1994, les interventions pour porter secours aux navigateurs se font au moyen de bateaux pneumatiques à coque rigide du type Tornado. L’avantage de cette embarcation par rapport aux précédentes : plus grand, plus stable, poste de pilotage central avec sièges type jockey, motorisation plus puissante et plus grande capacité d’embarquement. La spécificité de ces bateaux est d’avoir été conçus dès le début pour le sauvetage en mer et d’être particulièrement bien adaptés pour le gros temps.

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Le Loclat

Le Loclat est un petit lac qui se trouve tout près du lac de Neuchâtel. Il est assez profond. Il y a souvent des pêcheurs qui viennent attraper des poissons, mais ils doivent avoir un permis.

Au début du printemps, beaucoup de crapauds viennent y pondre leurs œufs. Ils descendent de la montagne de Chaumont et traversent la route par un passage souterrain.

Autour du petit lac, il y a beaucoup de jardins.Au-dessus on voit le cimetière et la ferme de Monsieur Contesse.

De l’autre côté, il y a la route.Au bout du Loclat, il y a une petite forêt.

Lorsque les hivers sont très froids, on peut y patiner.

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Le Ruau

Une nappe phréatique se situe aux Fourches. Cette eau vient de la montagne de Chaumont. La source du Ruau se trouve un peu en dessous de la nappe. C’est l’endroit où l’eau sort de la terre. Le Ruau traverse le village du nord au sud et alimente 7 fontaines. A certains endroits, le débit d’eau est plus rapide. Le Ruau passe parfois sous des routes et sous des maisons. Il alimente le moulin de Saint-Blaise. Dans le Ruau, il y a des poissons (mais la pêche est interdite). Il se jette finalement dans le lac de Neuchâtel dans le port de Saint-Blaise. L’endroit où un cours d’eau rejoint un lac ou une mer s’appelle l’embouchure.

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Le Ruau sort de la forêt des Fourches. Il arrive au Pré Brenier

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Il poursuit son cours vers la roue.

Il passe sous des maisons…

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… et sous la route

pour se jeter dans le lac !

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Le moulin

Il y a longtemps le village de St-Blaise possédait plusieurs moulins.En souvenir de cette époque, il reste un moulin qui se trouve à la rue des Moulins. Autrefois, il servait à moudre le grain. Le moulin est alimenté par l’eau du Ruau. En hiver, on enlève la roue afin qu’il ne gèle pas. Le moulin a été entièrement restauré en 2003.

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Saint-Blaise, en automne

• Fête: les mascarades• Les épouvantails• Le pressoir• Les caves

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La Fête des Mascarades :Une tradition sans âge

Durant un mois, entre le 15 septembre et le 15 octobre, d’étranges silhouettes envahiront les rues du village, colorées, nées de bric et de broc, portant de vieux vêtements, créées pour effraye, et portant tellement attachantes. Ces silhouettes sont celles des désormais célèbres épouvantails saint-blaisois. Instaurée depuis quelques années déjà, cette tradition a puisé son élan dans une autre tradition, plus ancienne, sans âge.

Enfants grimés et bonbons

En effet, voilà plus d’une cinquante d’années, durant la période des vendanges, les pressoirs étaient ouverts tard le soir et, le temps d’une semaine, les enfants se grimaient et parcouraient le village, de porte en porte, poussant la chansonnette afin de collecter quelques bonbons. Avec la modernisation des pressoirs qui n’avaient plus besoin d’être ouverts le soir, la tradition s’est perdue. Jusqu’à un beau jour de 1984 où un groupe d’institutrices décida de la faire renaître de ses cendres, en proposant aux enfants et adultes de se déguiser, le dernier jeudi avant les vacances d’automne, afin de défiler dans le village en visitant habitants et commerçants, avant de se retrouver au Pré Brenier pour une soupe aux pois, accompagnée par la fanfare. Mais en 1999, les institutrices s’essoufflent et demandent à la Commission du 3-Février de reprendre le flambeau. Pour relancer la fête, un membre du comité propose d’animer la période des vendanges, en pla4ant des épouvantails dans le village, un peu à l’instar de ce qu’il avait vu près de Morges. L’idée fait son chemin et en 2000, afin de garantir une présence minimum, la commission fait appel à l’école pour la confection des épouvantails. A la grande surprise des organisateurs, certains habitants en réalisent spontanément d’eux-mêmes et, au final, ils seront une quarantaine à trôner dans la localité. En 2001, c’est le succès absolu, 220 épouvantails règnent sur Saint-Blaise, et depuis lors cette nouvelle tradition perpétue. Toutefois, les anciens rites ne sont pas morts ; en effet, le dernier jeudi avant les vacances d’automne, les enfants sont invités à se faire grimer gratuitement devant la Maison de Commune, avant de former un cortège qui les mènera au Pré Brenier où, sous deux tentes, grillades et fondues au feu de bois les attendent.

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Les caves des vignerons de Saint-Blaise

Dans notre village, il y a 4 encaveurs : Jean-Pierre Kuntzer, Dimitri Engel, Frédéric Haussener et la cave du Ruau. Chaque cave est composée de 4 partie :

Le pressoir : c’est là que l’on presse le raisin pour obtenir du jus de raisin que l’on mettra dans des cuves de diverses grandeurs.Dans un pressoir, ça sent bon.Il y a 3 sorte de vin :-le vin blanc que l’on fait avec du jus de raisin blanc-le vin rosé que l’on fait avec du jus de raisin rouge-le vin rouge que l’on fait avec du jus de raisin rouge ; on laisse reposer le jus et les grains pendant une semaine pour que le jus prenne la couleur rouge.A travers de grands tuyaux, le jus va aller dans :

Les tonneaux : c’est là que le sucre du jus de raisin va fermenter et se transformer en alcool.Le vigneron doit vérifier, chaque semaine, que les tonneaux et les cuves soient bien remplis pour qu’il n’y ait pas de vide et que l’oxygène ne puisse pas entrer.S’il y avait de l’oxygène dans les tonneaux, le vin tournerait et ne serait plus bon.Le vin doit se reposer au moins une année pour qu’il ait un bon goût.Puis, on va mettre le vin dans :

Les bouteilles : ce sont de grandes machines qui remplissent les bouteilles qui peuvent être de diverses grandeurs (même plus grande qu’un enfant).Une bouchonneuse va mettre un bouchon à chaque bouteille pour bien la fermer et que l’air ne puisse pas entrer.Puis une étiqueteuse va coller une étiquette sur chaque bouteille.On range ensuite les bouteilles dans des casiers et on les laisse dans la cave. Le vigneron va pouvoir vendre son vin.Le vigneron habite près de sa cave dans :

La maison du vigneron : c’est là qu’il pourra se reposer car faire du vin, c’est beaucoup de travail.

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Saint-Blaise, en hiver

• Fête: le 3 février• Saint-Blaise• Le blason• Les bâtiments

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La fête du 3 février dans notre village

Pour cette fête, créée le jour de la Saint-Blaise il y aura cinquante ans en 2005, il y a beaucoup d’animations dans notre village.L’école enfantine organise un stand où l’on peut déguster de délicieuses gaufres, ainsi que des boissons chaudes ou fraîches. Les commerçants préparent un concours de vitrines pour tous les habitants.Dans tout le village s’ouvrent des buvettes où l’on va manger, boire le vin du village, danser, faire la fête. On y trouve de la soupe aux pois, de la fondue… Les caves des vignerons sont ouvertes au public.Des fanfares se promènent dans les rues.On peut aller s’exercer au tir.Chaque année, une exposition d’art est organisée au collège de La Rive de l’Herbe, ainsi qu’un spectacle au collège de Vigner.Au temple, les jeunes de 18 ans sont reçus par les autorités à l’occasion de leur majorité et les enfants qui ont participé au concours du Prix Nicole Thorens reçoivent les résultats et une belle récompense.C’est un jour où tous les habitants de Saint-Blaise peuvent se retrouver et on est joyeux.

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SAINT-BLAISE : QUI EST-CE ?

Saint-Blaise est né à Sivas en Turquie.Il fait des études de médecine.Il a tant de qualités qu’il est nommé évêque dans sa ville.

Un jour, i’empereur romain Licinius décide de poursuivre tous les chrétiens. Alors Blaise se réfugie dans la montagne et vit dans une caverne avec des bêtes sauvage.

Mais le gouverneur de la province le fait rechercher par des soldats.Blaise s’enfuit et, chemin faisant, fait plusieurs miracles. Il sauve, entre autre, un enfant étouffé par un os dans sa gorge, juste en faisant une prière et un signe de croix.

Malheureusement les soldats le rattrapent, l’attachent et lui arrachent la peau avec des peignes à carder la laine.Blaise ne semble pas avoir mal.

Il est rattrapé une seconde fois et condamné à mort.On lui tranche la tête.

Toute cette histoire se passait il y a bien longtemps, vers l’an 320.

Depuis, le culte de Saint-Blaise s’est étendu jusqu’en Europe.Sa fête a lieu le 3 février.

Notre village porte son nom depuis l’année 1280.Avant, il s’appelait Arens.

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Parti au premier, de gueules à l’image de Saint-Blaise vêtu pontificalement et mitré d’argent rehaussé d’or, tenant dans la dextre un peigne à carder et dans la senestre une crosse d’or ; au second, coupé d’azur à la croix d’or, et d’argent à la roue de moulin de sable.

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Nous visitons l’église catholique de Saint-BlaiseL’église

Elle est construite en pierre jaune d’Hauterive.A l’entrée, il y a deux bénitiers avec de l’eau bénite dedans.

A l’intérieur, il y a de belles peintures sur lesquelles on voit la vie de Jésus.Le plafond est fait avec de magnifiques caissons en bois peint.

Dans le chœur, il y a l’autel et aussi une très belle crèche pendant la période de Noël.Il y a une galerie sur laquelle se trouve l’orgue.

A droite du chœur se trouve une chapelle dédiée à Marie. On peut y faire brûler des cierges.Tout près de la chapelle brûle une petite lumière rouge. C’est aussi là que se trouve le tabernacle

dans lequel est rangé le calice.A l’extérieur s’étend un beau parvis.

La cure se trouve juste à côté de l’église.Nous étions impressionnés de savoir que l’église et la cure ont été déplacées, sans être démolies,

lors de la construction de l’autoroute A5.Elles ont été rapprochées du lac. A l’intérieur de l’église le curé disait la messe et l’organiste jouait.

Le clocherNous ne sommes pas montés dans le clocher…c’est dommage car nous aurions pu le comparer à

celui du temple !Tout en haut il y a une croix.

Les clochesLes cloches sonnent électriquement et elles sont plus petites que

celles du temple.Que se passe-t-il à l’église ?

Il y a des messes, des baptêmes, des enterrements, des mariages, des communions…

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Nous visitons l’église protestante,le Temple de Saint-Blaise

L’égliseL’église est vieille de plus de 500 ans.

Elle a brûlé plusieurs fois.Elle est construite en pierre d’Hauterive.

Elle a la forme d’une croix ; c’était d’abord une église catholique, maintenant c’est un temple protestant.

Sur le clocher, on peut voir une croix (signe de l’église catholique) surmontée d’un coq (signe de l’église protestante). A l’intérieur, on peut admirer de beaux vitraux.

A l’extérieur, on aperçoit une gargouille en forme d’animal.Devant l’église s’étend un grand parvis.La cure se trouve juste à côté de l’église.

Le clocherLe clocher du temple mesure environ 40 mètres de hauteur.

Nous sommes montés tout en haut du clocher ; c’était un peu pénible car il y a 103 marches irrégulières et l’escalier est en colimaçon. Nous avions l’impression que cela n’en finissait plus…Nous étions juste au-dessus des cadrans de l’horloge. Les gens et les maisons nous paraissaient

tout petits. C’était impressionnant !Les cloches

Tout en haut du clocher, nous avons vu les trois cloches. La plus grande pèse environ 1000 kilosNous avons entendu les cloches sonner… Nous avons dû nous boucher les oreilles car, de tout

près, elles sonnent très fort. Ce sont des marteaux, actionnés par un système électrique, qui tapent sur les cloches pour les faire sonner.

A l’époque, c’était une personne qui montait dans le clocher et tirait une corde pour faire bouger les marteaux

Que se passe-t-il au temple ?Il y a des cultes, des mariages, des baptêmes, des présentations, des enterrements, des concerts…

Le pasteur est le responsable de la paroisse

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Nous visitons l’Hôtel communal (la maison de Commune)La maison de Commune s’appelait autrefois l’Hôtel communal car les commerçants

qui passaient par Saint-Blaise pouvaient s’arrêter là pour dormir et manger.Le bâtiment a été construit il y a environ 500 ans. Le lac arrivait tout près et de beaux

jardins entouraient la maison.La commune de Saint-Blaise est jumelée avec Sankt-Blasien, ville en Allemagne.

La commune compte environ 3100 habitants.Rez-de-chaussée

On y trouve :La police des habitants

Un carnotzetLes armoiries de Saint-Blaise taillées dans la pierre jaune d’Hauterive

Premier étage On y trouve :Des bureaux

Des guichets. C’est là que les habitants du village peuvent aller demander des renseignements ou dire ce qui va ou ce qui ne va pas dans la Commune.

Deuxième étage On y trouve :Des bureaux

Troisième étage On y trouve :

La Salle de Justice. C’est là que, à l’époque, on jugeait les gens qui avaient fait des bêtises. Puis c’est devenu une salle de classe et maintenant on y célèbre les mariages civils. Sur les murs, il y a de beaux tableaux anciens. Il y a aussi un très vieux poêle en catelles et les anciennes horloges du

temple.La Salle du Conseil communal. C’est là que les 5 conseillers communaux se retrouvent pour parler

de l’organisation de la Commune.La salle des Bourbakis (soldats). C’est une salle de réunion ou de conférence pour les personnes

qui dirigent la Commune.Quatrième étage

On y trouve :Deux appartements.