S-OrriernALES IO* S OCIALLTE...

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rau IMITIEME ANNEE. N. 4284 ADMINISTRAIT a RÉDACTION 38, Rue Roqualaina TOI.101.1SE )rlas_aarinacnix.re 13 eLlerzemosonerree Innase 5 fr. 10 fr. 201e. ttraaçar 9 fr. 18h. 38 fr. 1,11epildelAngleture rentable surprise s du budget paradoxale que paraisse eiffirination est le montant re- oeil t peu dire in des nouvelles son ensemble, c'est un budget et franc, et M. Mann-lienna, eu alignant, o..rodnavacitsun franc ,en i;iagrd a d°)n,érite du budget est qu'Il les faits et les conditions l'os de la situation financière. nous sorremes débarras.. des s de parta sur les théories "à,eyeu'elles soient posées par les ernrangistes ou par les protec- aistes s. reat ainsi que s'exprime le grand de la uourgen,n, anglalse, le comme qui dirait notre » Terrips à propos des taxes lies proposées, par Fe gouverne- anglais, pour combler le gouffre t des dupeuses de guerre. Quelles sont donc ces taxes, que le omese trouve relat,ement peu » et qui vont jusqu'à lui inspi- sorte de refrain à l'union sa- sée ? y a, lotit d'abord, un prélèvement 50p. 100 Isur les bénéfices des tam- iseurs de la guerre supérieurs à ope fraises. Dép., dans son projet de lisation Industrielle, nationalisant laines pour la durée de la guerre, I Lloyd George avant limité ces b°- étires h 10 p. 100. U..?.1550-Kouna, ministre des !Man- la plus loin encore et c'est la Moi- tré des gros profits de la guerre, 1 rentrer dalle les coffres de la nuira part, les Anglais ont, k leur posidson, sen Impôt sur le revenu qui hien, pour tout Etat, le moyeu le ajuste et le plus souple, à la fois, op procurer de l'argent. M. Mue- sli. propose doue d'augmenter de 1. lue la taxe Sur le revenu déjà ente. Les revenus inférieurs à francs sont seuls exemptés de majora lion, ne-S,erina évalue h un milliard le produit annuel de l'impôt u. Quant à la retenue, opérée sur fourniescurs de la guerre, elle at- a le chiffre global de 7.500.000 . C'est un joli denier qui est ainsi ndé aux classes prigilégi.bes. On jugera par cet exemple cité par Le sire anglais ) un possesseur de 000 traites panera, a lm seul, .000 francs d'impôts. Où est-il, en France, le généreux na- liste qui consentirait à verser, sana igner, une telle somme pour gros- trésor de lu dofensenatonale ? Ou enkucl déjà les criailleries, de la de droite, les sélveres admonesta. na éle e. Teellpg ii dans le cas on- M. aurait l'audace de se laisser an- aux mesures, pour nous révolution- ( II!), que le ur Tins, » copen- se modérées et sages 1 Oit sacrée, qun précisément est ée par le c Times s dans son op- tion des projets de M. Mac-Ken- )0 surtout servi chez nous à mourner vole de l'impôt sur le revenu Il faudra cependant y venir. Sans nous nie voyons pas vraiment par moyen seront réparée Les désas- financiers de la guerre. C'est par MM. de pet impôt, ainsi que par la isntion de réformes profondes, al- jusqu'à la reprise des grands min- Putes, qu'on pourra. Cuire face à la nation critique de nos, finances, tout .elcipéchant que les conséquences u.gc,tuires de la guerre n'écrasent les 'Mues laborieuses. L'exemple de l'Angleterre est là pour r son cheminà la démocratie ise. Que celle-oi soit en retard ii all3k, cela ne lacé pas de doute, elle en sera quitte pour brûler les salin da la rattraper 1 M. Ribot, eee son grand 'âge, nous donnait. incerunent, à penser qu'il, se sen- %essieu.rd la force de se renouveler, Il en a C. MARCEL-LIBER'''. ECHOS LEURS MOTS . mat,11.9i$ les plus authentiques Pu, le début de hostilités, Pento- de nos plus grande générsn.. titi paretril mals 11... se con- avec des collêgues. St n'a pas e00 ,e trouvait A Z.., quand mission avec nn noria 't renoms. Ils échangeaient depuis utes des propos acre-doua quand marquis. s, vos aïeux conduisaient des sol- es 7 Vous.., ne conduisez que elle SURMENAGE vient d'être promu com- le, se gui ne surprendra per- un grand laborieux. Qu'on juge dote. s Demi-Vierges s fut, cet en s jours, e Gama, l'Invite de l'Académie .Française, M. no- Prévost d l'habitude de se lever fort, ter lendemain de son armee, vers dia rom s, il était encore au lit. elomment, paresseux, at .Enmond Rostand, en pénétrant dans sa 'chambra, sous dern,ea si .tard Ses. troubler le moins du monde, ses col- legue répondit sas je travaille, mon ami Je pense.. Le jour suivant, vers onze heures, roberait le porte le porte trouva son hôte le nez dans les couv rtures. 11 10 dit alors d'un air d'amical reproch Vr iment, mon cher, aujourd'hui vous galle SUrrneoer... Comment un lapinant parté Caporal 'Un inomerne, Paneton inuic sur la capotai dm quel deux umdesOrs gains de drap roui geoyaient, dans la cour du quartier passa Près de Moi. Voilà un monoieur qui rot lieutenants., nie ocuilfte a d'oreille mon sergent-major. Je lève la tête, je regarde le caporal d'a- bord, te sergent niarrer ensuite qui souriait de ma shapefaction. ?0( hie du-je. .. 'voilà un anrosirour qui est dioutionsut Et 9 apperite nu.itet. s Caporal Béranger, le capitaine veut ,o,on- naltre votre histoire ». 1,e aanuorai Deraneer Mit demi &air et ennp, Qteest-e. disse que rente blague. On mie baeOute que sous ete9 lielltenant 7 s s Coi mn capitale. «01).st-ce que vous faîtes Mors dans cette Seuls j' suis aussi exposai tt Il nus Mot vous torifessmr, que jo pas trop ôtai e charrie a. Cotte réponse, Mita avorte ...ire ma, déailelmit. Le ellipOtral Herr-entier s'on aperçut et eut raconta sans tenter son m'entame. s Ce, Ille.. P.9 une blague. C'est la stricto vérité, J'ai fait min service militaire dans l'infanterie et j'étais caporal à ma libéra- tion. Depuis te satià rentré cemune Ingéalieur l'Etat aux arsenaux maritimes de Toulon, où assimile 00 grade d'enseigne sis vais- soma Hava, Es charges, les droits, I. pré- rogatives ré la salkie de ce grade atuu cortes- jmnol d celle de mus-lIeutenant de l'armée do terre. Cette (position dams se aelier faim- 1mm/tait des praiorles d'inspiration de ricerve. l)Banld ta guerre a Aga bé. je me silin doms vos appeler dans l'infanterie au .fonctions du cruporat. Stupéfaction de nies ehefs et de mi- ment, Erodronalierm, Hien savoir. Il m'a fallu partir rommeo trair parai su dormis quand Mes vous mobilisé ?, v Depuis lit' ilètrut. Et combien de fois avez-vous fait re-rna, que l'anomalie do votre position ? e Oing eu six Sas. Partent on te vais, l'on ne remarie au Psoema O ceté. Et vous timethea votre solde Idienrol- gitg de vaisseau Y e Notarellement I Te»s les mais je Vais toucher chez le trésorier am solde mer/mol- le au Même titre ilote vue menue,» r, Istque. dit le te/Semer 1» Que votai. VOIlle diso ? Il paye tout empilement. a fuluue estomaqués en apprenant qiihin ingénieur des ateliers de l'État est ainsi inu- tilisé alors que tent dormeats et de banquiers sent rappelés du &Ma psitt/ fabriquer des gant 5 Peut être faut-il l'expliquer ¢.,ar /iguanes/ce où était le tioutenang-cannecal des bureaux ro il doveit s'adresser Quoiqu'il ea soit, le Cronnandent ,detet vib Narbonne dês qutil a comme le eau a ipris des in.ures pour réintégrer cet ingénimr Caris Vaa atalier dont il n'aurait jamais du sortir. La direction ries forges 'die l'Artillerie de Toulouse saisie, de l'affaire Nient d'appeler Eerranger b era viétritabiles itonetiens dasor- mais in ponirra rendre au pays Ms services qu'on estes droit diattondro de lui. Mais il aura pasei 13 mois ballotté de de- pdts en adrets, avec la charge de. diriger nes ccnerées de pommes ,de, ,tercet La ettanson è.tt ,Unanche LA MARRAINE" Air t Le Commission. do Varney, Un poilu, jeune et distingué, .0e 'trouvant tout seul en ce monde, De /a vie était fatigué, Plein dame tristesse profonde. PO, son bonheur il arriva Que, voulant -adoucir sa peine, Son vieux eu/m..1mM lui trouva Une « marraine a Du /mont il écrivait, heureux Et l'on voyait à chaque liges; Que c'était un gars valeureux Possédailt un cur noble et digne. Gentiment on loi répondait (Ça fleurait bon la marjolaine Plus tard, il obtint le portrait Lieu, « marraine o Pour éviter à son s petit » De caresser une chimère La veuve, belle blonde, mit Sous pli le portrait de-, sa mère / Il ouvrit la lettre, nermix Et puis, regardant avec peifle Pâlit devant les blames cheveux De sa « marraine a I Un beau, jour, ayant réussi D'âtre à son tour :permissionnaire, Il s'en fut pearr dire Merci I » Chez la dame d Fair deronnaire. Quelle ivresse, qui dore umar, Lorsqu'il vit, ah I l'exquise aubaine I In visage auréolé d'or De sa « :marraine » La voix grave de ce gareon Qui, tout ému, disait son .rose, Troubla la femme d'un frisson Combien l'heure leur parut brave I Elle souriait d'un air doux. Il respirait sa pure baleine Am retour il sera l'époux De sa « marraine L.-11, DUJOL. S OCIALLTE L'Homme du Jour Ferdinand de Bulgarie Il fait le quatrième it.e premier, c'est Guillaume t le second, Frau- enis_roaeph. I le troisiênie, Méhemet v. Quand ces gensid se mettent autour d'Un ta- pis vert ce n'est pas pour jouer Le la manille. Leur intention bien délibérée, /test ae s'at- tribuer de larges territoires qul us leur appar- tiennent pas, et eantres choses encore, Ferdinand de Bulgarie, complice de Vienne depuis la roor de l'annexion de la Bosnie- Herzégovine, grâce d laquelle n slee000n,iirre niedependence de son s Etat par les Murai est un insatisfait. Il était prinee a voulu. devenir tsar, L'Au, triebe et l'Aileaagne l'ont soutenu dans cette affaire. Devenu tsar, Il. voulu marcher sur Cone, tanUnople, a saisie ne lui a pie osent qulil pourrait arriver sur les bords du Bosphore, mais qu'il n'y régnerait jamais. Du coup, Ferdinmd est devenu d'autant plus russephobe que ses troupes ont échoué a tailla Avant de ,partir pour Fardée, Il s'était fait peindre à Chaval, devant Sainte-Sophie, un grand Ferdinand et une prolo Sainte-Sophie il y a du M. Perrichoi ehea ce souvent, Le laditeso est posté dasi le cabinet de travail du prince. Ferdinand pense toujours qu'une grande Bul- garie gormaMeée serait autorisée â dominer le Bosphore, les Tuas seras ici des compensa- tions par ailleurs. Il regarde son tableau tou- jours, espere, et tend les bras â son rêve I Eerdinand 5 'horreur des arecs pour qui tUinstantimple est toujours 'Byzance. Il a l'ho, rem, des Serbes et des Roumains. Il ne pense qu'a Slmelre u leur détriment. Enna Il est le maitre de la Bulgarie, Pour- quoi ne pas le prouver ? D'accord avec son peuple, dont il natte les paisious nationalistes me ce qui concerne la MacOddine et /hégémonie bulgare dans les Bal- kans, il se sépare sans crainte de ses sulete toutes les fois qu'Il le loge OpperllAn. 11 S. fait la Caere. aux Serbes et aux Grecs, malgré ses ministres. Il a pronmsê la dissolution du Sobranié hos- tile â sa politique, une premiêre fois, puis une seconde, Il en réunit un troisième quai passe par-dessons jambe. II euverne d'aceond avec Irodoslavof et sa majorité qu'i/ Informe de ses desseins tandis. qu'Il sait exclure la miliorIté de ses conladeroas Il reçoit da minorité, ,prend aete froidement de ses memaces et n'en falt mil sa tête. Ce qu'il veut d'abord la guerre aux serbes et aux Grecs, puis annexer toute la Macédoine et SeloMque. C,e veut, s'est jeter l'spée bulgare dans la balaise au profit du ,gerrronisme. son allié. Il écarte _de son conseil les russophiles oom. me te général Cneher, o y appelle les russopho, bes comme /e général Savof. Mals, dirai-on, II yuans opinion favorable Sol alliés en Bulgarie. (l'est vrai. Le malheur es. que Ferdinand n'en tient pis compte. Son premier muette nos plus, 420° jour de la guerre. Coarrincrunicriés Officiels Le Communiqué Français Parte, 25 septembre, 15 fleuret. EN ARTOIS, notre artillerie a ponesmai sort action efficace contre les li- gnes ennemies. AU SUD DE LA SOMME, les Allemands ont bombardé URI trfl n0Hée. et nos sapes, aux environs d'Andéclay, Darmou.rt et TilMloy. Nos batteries ont énergiquement riposté et pris sue un grand nombre de points finatiative feu. Canonnade réciproque toujours intense su nord de l'Aisne et sur le bord du canal de l'Aisne à la Marne. CIIAN1PAGNE, l'ennemi a répondu à un violent bonabardem.ent de ses tranchées et ouvrages par cies tirs d'obus suffocants sur la région d'Auberive et de Saint-Hilaire. Ces tirs eeutt produit aucun résultat EN ARGONNE, innéme actnvité de l'artillerie de part et d'autre, parbleu- finement dans le secteur des Courtes -Chausses. Quelques combats à coups de bouilles et, de grenades au Bois-le-Prétren EN LORFLAINE, nos patrouilles ont ramené quelques prisonniers. Une nouvelle attaque allemande près de Mn.nhoué a été complètement repoussée. Une de nos escadrilles a lancé hier eur la gare des Sablons, à Metz, une quarantalne d'obus. Aux Darclenelles La dernière semaine a été très calme dans les deux zones do la Perde- side. Sur notre front, les Turcs tentèrent uno.attaque à la mine, enais nous avons détruit leur galerie par un camouflet, tuant, d'après les dires d'un pri- sonnier, deux officiers PL treize hommes, Un de nos novires de guerre a canonné très efficacement une batterie de gros calibre sur la côte d'Asie. Corornunicrué .A.raglais L'activité de l'artillerie ennemie con- liner, nos avions ont attaque avec tienne depuis trois, jours sur notre fronb succès les communications de rennemi Noue mens répondu par un bomber- près d. Valenciennes. Un train a été dement efficace, atteint et la vole n'errée poupée en plu- % signale une activité des mines saeurs endroits, sans résultats importants. Le Cornrnu_nique Russe En Courlande, le village d'Ataldin, après de furieuses attaques, est resté dasn los mains des Russes. Dans la ré- gion de Dninsk, les Allemands dévelop- pent de formidables attaques d'artille- rie et prononcent d'énergiques offensi- ves. Dans la Russie occidentale, les Russes se sont emparés d'un matériel de guerre assez considérable. Dans Les environs de Lido, les armées de Luitpold de Psegière essaient de per- Le Communiqué Italien Sur le plateau de Larsiero, la forte hommes et de nombreuses munitions, position du Monte Cosion a été prise Sur le Carso, les Autrichiens ont of- de vive force malgré une défense achar fertile une contre attaque; ils ont été née des Autrichiens quel ont laissé dans repoussés, les marris de nos année 5 officeers, 118 La tourmente dans les Balkans L'inquiétante Bulgarie Le sphinx bulgare dira-t-il ce qu'il veut? - En attendant, il se prépare. - La Grèce l'imite. - Et la Bulgarie garde une attitude expectante. Ferlent el Radealmil compliele Nous comptions sur la Bulgarie. Quel mn' Saut pour ceux qui observent la diploma- tie des. la lune Pourtant, il n'y avait per s'y méprendre. .En Bulgarie. pour tout observateur atten- tif, /a situation est claire depuis Pelé de 1013. Le gouvernement de Sonar qui avait combiné avec le Cabinet de Vienne la pro- clamation de rindépendanoe bulgare et cel- le de l'annexion de la Boaniellervégovilm par François-Joseph, reste lié à l'Autriche- Hongrie. Il engagea la première guerre bal- kanique sans que le baron d'Aerenthal, avait connaissance du traité d'alliance sera boamIgare, 10 dissuaddt de cette entrent-oc, Il exécuta /attaque ,rousquée due, 25 jais 1513 contre sou allié( arabe Le l'instigation de la diplanatie austrohongroise. Également déçue par les événements, également sem,,- cer le centre russe qul ss défend héroï- quement ers inffigeant de très fartes liertes à ferment, À Au sud du ,Pripet, les 'tusses ont réoo rimé Lents, et par. lerie brillante volte- face ils ont culbuté) les Austro-Alle- maints qui ont laissé entre leurs mains 80 officiers, 4.000 soldats, des cuisines et des canons. En Galicie, l'ennemi a été refoul plus à-l'ouest lésde revanche 100 deux gouvernements complices combinèrent chacun dana au sphè re et aven. ses .moyeris propres, une noue ve/le opération destinée ul régler une fois Pour toutes les comptes orientaux. Il n'est pila douteux qu'au mois de juillet 1914 il existait entre les gouvolmement. D...lin' de Vienne et de Sena des arrangements mi- litaires en vue de la guerre européenne. Il n'y fut pas donna suite paree que le Cabinet Radoslavof constata que le peuple bulgare refuserait de anarnher. Mais les relations entre les trois Etats n'en furent Pro m'Ai- Dans ces conditiOnS tous les efforts de la Triple Entente pour 'décider le gouverne- ment bulgare à se prononcer militairement en sa faveur étaient condamnés à échouer, Ils ammiont pu réussir quo dans deux cas t si les sucrés des armées allies avaient été tels que l'écrasement de l'AustrO-Alle- magne fût assuré, ou si un changement ce- rrotéristique de ministère s'était efferrouro à DIMANCHE 26 SEPTEMBRE 1915 DITIONS RÈGlOriALES GARD, EÉRAULT, LOSÉRS, t _ Alita 19 8988-PYRÉNÊ899 PTRENÉEANDES, TARN-ET-GAROU:LE, e Lee oEns,LogTRON,CORIAArrt,cANTAL IO* S-OrriernALES 1411 ,nArrresnerntrulas, *je TOULOUSE 1111 ISAULE-GAEONNE, Zurich, septembro 10,15. Cest, par mi matin de septembre clair et deux, que je suis arrivé à zurich. Cette cite, Oeuf l'activité industrielle et commemiale, est considérable, se trouve en plein coeur de ta Suisse alémanique. Elle étreint roquette- ment les bord du gracieux lac de 'Zaridti ni les barques aux voiles latines fout son- ger it Geneve. Mais elle esl loin d'en avoir le charme souriant et l'accueillante hospita- lité. Malgré les eaux limpides du Lerrimat et de la Sihl qui la sillonnent, (malgré aro nombreux parcs. aro collines on d'innone branles villas émergent de la verdure Zro rial est une ville austère, aille a la raideur protestante d'une ville prussiennv Met sortantde la gare, je tombe sur un hro mense marché de Légmmo et de '109Itlonim qui entend sur les trottoirs de l'intermina- ble t Bahnhofstrasse ». Et je fais la de sin- gulières constatations. D'abord pour les tran sections ola s'aperçoit que la monnaie Mar- gent est presque exclusivement française. Pièces de cinquante centimes, de vo fraro, de deux francs atteignent Mes proportions extraordinaires. On peut affirmer que sur vingt piéces d'argent quinse sont de frappe françame. Et .pendont ce lonips mes comas- triol. sont obligés d'accepter les billets in- commodes ries Chambres de conmeree. En mitre, le prix de certaines denrées me laisse rêveur. Ainsi les raisins, valent de 41 5 sous, leu pèches de 0 a 8 sous, les .pnn- mes do IkI sous la .livre. Or ces fruits ne viennent point de Suisse. Les raisins et les .1/Mes ont un petit air franco -italien. En tout cas il noue est interdit on France eti- cheter e«es frtits au prix que paient les Zut richois et cependant ces produits ont pous- sa sur le sol français. (lette anomalie serait pontai/1d facile à expliquer. II en est do même pour la plupart dvi légumes qui sont toue vendus à. des prix plus abordable,» que chez nous Une brave femme m'endigua qu'il n'en fut pas toujours ainsi. Autrefois, I. revendeurs faisaient de l'agiotage. Fruits et légumes n'avaient pas de cours et se ven- daient un peu d'après la tête du client, Mais la municipalité y a mis ben ordre..Fale a irbligià tous les marchands à ensiler, hien en vue, les prix de tous les produits. Cette ame.re a immédiatement régularisé les roum, Du reste, si quelque spero,lateur se permet dans un Même marché de ,Chauger las étiquettes des prix il court le risque d'être pincé .par des agénts en civil chamgés do la répression de la fraude. Je signale cette organisation ms amis de la Munici- palité toulousaine. Tout en flânant, Iro jours suivants, yen suis maintes fois arrivé it me demander ni fétais dans une ville sum. ou allemande Seul l'uniforme els réséda de soldats hel- vétiques se rendant à la frontière nie rap- pelait à la réalité. Et pelletant, les °enfu- mes, les murs, la mentalité, le Mmage Moquent l'Allemagne jusqu'a l'illusion. Les ,passeets que vous Moles dans la rue ont souvent les figures grasses et rro. dan- Meus eti icliants teutons étalant avec um grotesque flerté de Miros. balafres. Le pe- tit chapeau vert tyrolien, rond d'une plume vous obsède. Dans les .magasins les étalagei offrent la polyehromie des glands bazars boches. Elles librairies ? Elles fourmillent de portraits de Hindenburg, de Matkensen, du kaiser et de sa progendure. Tous sont chamarrés d'or et constelles do eléCOnatiOns. Des gravures célèbrent les exploits de unrore Krieger ,) nos guerriers. Pas Une seule brochure française, mats d'innombra- bles romans militaires, récits de guerre, impressions du front émanant de la plume d'auteurs en vogue dontrolthin. Parfois on se trouve en présence dune pentldo -propagande. Voici, entre autres un détail caractéristique. Je m'arrête a la. vi- trine (Puri armurier attiré par ,deux ta- bleaux. Le premier contient mn sPeolnien réel de toutes les balles et cartouches en uSage dans, les pays belligérants. L'autrà, identique offre une série do cartouches à. balles Dom Durn. La première est la 'balle française, « dite balle de stand » précise une inscription. Mais les sept ou huit au- tres cartouches qui suivent or portent au- cune indication A quelle indien appurtien- nent-elles L'honnête armurier se garde bien de le préciser. En tout cas, l'insinua- tion ignunniieuse se dégage nettement. La France se sert de balles dom dum et elle est la seuils a le faire. Certainement ce Weal point dit brutalement, errais le passant est amené it le -penser. Au fait, cet armurier était ,peut-être un hoehe. Est-ce qu'on sait jamais. à Zurich? A trois heures, les abords de la conter- table gare de Zurich présentent une trépi- dante animait:in. C'est le moment de Parri- vée des j.ruaux allemands. Tous les grands quotidiens de Francfort, de Rroioh, de Ber- tin sont vendue par des canrelots. Ils Ont es au.paravant la -précaution d'agrafer sur leur poitrine le nurnero du journal qu'Us vendent. Ils ont souligné au miayou bleu Ira sensationnels communiqués de l'agence Wo/rt annonçant de prestigueuses victOirro. Et la vente marche bon train. Par contre, je n'ai jamais vu crier à Zurich, je ne dis point un journal français, mais un seul des gronde organes de la Suisse romamle. Quant aux jou/manu de la Suisse aLéma- nique, ils Hoservent gênéralernent une neu- tralité bienveillante-.k l'égard do l'Alle- magne. C'est mrtout par leurs suppléments illmtrés qu'ils se font, Gomel/griment ou in- oonsCiemment, des facteurs de. propagande germanique. Ces suppléments sont éditée en Allemagne. Gravures et prose sont naturel- iement rédigées pour un .puhlic allemand, car les memes illustrés se vendent de l'au- tre cals du Rhin mus deu titres différents, fis ont l'air Meng:ober la Suisse alémanique ,dans, la vaste famille de la o Oslfoe », Erillu, Zurich parait avoir été choisi de ,preférence par les teutons peur y opérer tous leurs agi.ements. Tous les moyens leurs sont bons, la naturalisatiOn surtout. Ainsi, rien quo polir le mois d'août, j'ai relevé, sur le Bulletin Municipal, tenon de dix Moro'es ayant reçu lofitre de Mayer. de Zurioh. Or, .parini eux, il y a des ingé- nieurs, des prOfessours. Ils trouvent, sans - doute, que la Suisse est un pays rharmant. Je signale en terrifient un fait démon- trant que, inalgré tout, le crédit français est bien supérieur crédit allemand. Le, inark en argent vaut on Suisse, en tronc net au lieu de 1 le, 25. Le franc from us àrgeut n'a subi aueuhe depreiation. René MENTIEZ. Sena. dli /un nl l'autre ne s'est ,produit. azpiication aujotto a caution Washington, 15 septembre. Rodoslavor, président du consen ds Bulge- rie a télégraphie à _ai Mme,/ son ministre Washington, détenant que la Bulgarie, ordonnant la mobilisation générale, da_ nulle-- meut eu des intentions agreïs.vas. II explique qua la neutralité armee a Cté dêmdee non seu- lement en vue des nécessités préseise mets aussi en ,pievision des possibilité, legs', Daro I» permien ace.° l'arort. bulgare se fût trouvé sans objet. La Triple, doyenne Quadruple Entente, se trou- vait donc a Sols en présence d'un gouver- nement qui, malgré toutes ses dénégations, a partie liée avec l'Austroesallemagne. Pour en aveM la certitude morale, il n'était nul- lement besoin .de la signature du traité tom coDulgare. COuolu sous les auspices do l'Al- lemagne, dans l'intérêt austro-allemand, ce traite consacre une situation de fait. 0. D. Les Allemands savaient En relisant auourcl5hui les articl. que la grande presse allemande a publiés ero jours derniers sur 1m problemes balkaniques, on FenpressiOn profonde que Io gouverne- ment impérial était bien remseigro sur dirt- tonton cle la Bulgarie d'ordonner la mobili- sation générale. En effet, alors que la MM- velte de cette mobilisation n'est arrivée en Suisse que mardi mie, on a pu constater quo le « Hainburger Frenidenblatt e usait déjà écrit lundi 20 septembre : « La politique bulgare entre dans une sou velte période... Les pourparlers vont être remplacés par Faction rt. Et la semofilcieme s Holnische Zeitungti publiait, elle aussi, da. sou Miron, sorti Oasis la matinée de mardi un .article sons Id titre t « Crépuscule balkmique », dans lequel on lisait O Il semble qu'A la Rn du mou de septem- bre 1915 va se produire ,Ilévénement pour lequel les .puimances do la Quadeu,ple En- tente ont fait tant d'efforts depuis neuf dans In guecre mondiale... Encore peu de temps et un nouveau chapitre de la guerre o.ndiale va commencer. Quelle sera l'atti- tude des autres .Etats .balkaniquro ? Cfest la question que chacun se p.. en comptant aujourd'hui .plue que jamais avec d'une intervention bulgare. line ré- ponse n'est pas encore poroible : elle dé- pendra des ,mesures dans lesquelles la Bul- garie interviendra. En trot cas, Ira nnenta .mOntrent surtout en ,Nouvelle Grâce, qu'on n'e. pas plus .couflance dam le frère balkanique, qu'au temps de la deuxième guerre et qu'on veut être préparé à tout. La Serbie se tient sur ses gardes. Elle eait ce qui l'attend'. La Roumanie continue à se réeeroer, Ia situation ne lui semble pas en- core assez claire pour une décision. Mous voilà donc à la veille d'événements impor- tants dont audou,rd'hui personne no prof en Ivre ,d.ire quelle sera leur In. C'est des Bal- kans quo cettegmnolo guerre est partie, e'est dans les Balkans marelle retourne. « Si l'intervention de la BulgariM qui semble si imminente Peut Imus ...n'Ir un petit avantage, noua, ne voutone cependant pas jubiler. » Ce serait une simple mesure de précaution A la légation de Bulgarie, on s'efforce de dO. ner /impression qu'on ne se trouve en presence que d'une simple mesure de precautmn. Le p.- mier secrétaire l'explique ainsi r La ellennlanie et la 'Grèce ont mobilisé une patate de leurs forces de99193 Igngtemps,La Suisse elle-même est sous les armes, ennime l'Hollande, Pourquoi, dans ces condinons, irm- ve-t-on si surprenmt,,que la Bulgarie suive eet exemple Pourquoi .notre mit-elle un changement dans notre politiqus na. tonale e II est impossible de prophétiser, irs evenements pouvant prendre une tournure Im- prévue qui mettrait les prounglios es défaut. 55 ,0015 que le mieux est eztl,eliemeni d'atten- dre et de voir venir La réponse bulgare au: Alliés Suivant la Caserte de ceci, la réponse de la Bulgarie a la noie de la Quedrupte-reente sera relnine AUE/IL la On ne septembre. Les preparatils bulgares Les réservistes rejoignent Genëve, 25 septembre. Cette nuit, par le traM quittant oznéee n une heure du matin, les réservistes bulgares sont partis pour Mur pays ; eur le vu de leurs pi- fesrâneta=as.r'rey'entyroeé I'ltuerrnte de f e r 91.559g qu'os leur rembourserait les bit- lets. Athênes, Sa septembre. Les reservistes bulgares ont reçu l'ordre de se présenter dans un délai de trois Murs avec trois tours de vivres, deux paires de chatin mes, manteau et lambiêres. On travaille fiévreusement Athênes, septs..., La mobilisation générale se fat en toute h. dans Mute la Bulgarie ; sols porte sur vin, Notre ]Enquête en Suisse Ce qu'on, peut voir à Zurich Les primeurs françaises. - La monnaie française Un armurier propagandiste.- Les journaux allemands. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Page 1: S-OrriernALES IO* S OCIALLTE Leeimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1915/B315556101_MIDSOC_1915... · rau IMITIEME ANNEE. N. 4284 ADMINISTRAIT a RÉDACTION 38, Rue Roqualaina TOI.101.1SE)rlas_aarinacnix.re

rau

IMITIEME ANNEE. N. 4284

ADMINISTRAITa RÉDACTION

38, Rue RoqualainaTOI.101.1SE

)rlas_aarinacnix.re 13

eLlerzemosonerreeInnase5 fr. 10 fr. 201e.

ttraaçar 9 fr. 18h. 38 fr.

1,11epildelAngleturerentable

surprise s du budgetparadoxale que paraisse

eiffirinationest le montant re-

oeil t peu dire in des nouvelles

son ensemble, c'est un budget

et franc, et M. Mann-lienna, eu

alignant, o..rodnavacitsun franc ,en

i;iagrda

d°)n,érite du budget est qu'Illes faits et les conditions

l'os de la situation financière.

nous sorremes débarras.. dess de parta sur les théories

"à,eyeu'elles soient posées par les

ernrangistes ou par les protec-aistes s.

reat ainsi que s'exprime le grandde la uourgen,n, anglalse, le

comme qui dirait notre

» Terrips à propos des taxes

liesproposées, par Fe gouverne-

anglais, pour combler le gouffre

t des dupeuses de guerre.Quelles sont donc ces taxes, que le

omese trouve relat,ement peu» et qui vont jusqu'à lui inspi-sorte de refrain à l'union sa-

sée ?y a, lotit d'abord, un prélèvement

50p. 100 Isur les bénéfices des tam-iseurs de la guerre supérieurs à

ope fraises. Dép., dans son projet de

lisation Industrielle, nationalisantlaines pour la durée de la guerre,

I Lloyd George avant limité ces b°-étires h 10 p. 100.U..?.1550-Kouna, ministre des !Man-

la plus loin encore et c'est la Moi-

tré des gros profits de la guerre,1 rentrer dalle les coffres de la

nuira part, les Anglais ont, k leurposidson, sen Impôt sur le revenu quihien, pour tout Etat, le moyeu le

ajuste et le plus souple, à la fois,op procurer de l'argent. M. Mue-sli. propose doue d'augmenter de1. lue la taxe Sur le revenu déjàente. Les revenus inférieurs à

francs sont seuls exemptés demajora lion,

ne-S,erina évalue h un milliardle produit annuel de l'impôt

u. Quant à la retenue, opérée surfourniescurs de la guerre, elle at-

a le chiffre global de 7.500.000. C'est un joli denier qui est ainsi

ndé aux classes prigilégi.bes. Onjugera par cet exemple cité par Le

sire anglais ) un possesseur de000 traites panera, a lm seul,

.000 francs d'impôts.Où est-il, en France, le généreux na-liste qui consentirait à verser, sanaigner, une telle somme pour gros-

trésor de lu dofensenatonale ?Ou enkucl déjà les criailleries, de la

de droite, les sélveres admonesta.na éle e. Teellpg ii dans le cas on- M.

aurait l'audace de se laisser an-aux mesures, pour nous révolution-

( II!), que le ur Tins, » copen-se modérées et sages 1

Oit sacrée, qun précisément estée par le c Times s dans son op-tion des projets de M. Mac-Ken-

)0 surtout servi chez nous à mournervole de l'impôt sur le revenuIl faudra cependant y venir. Sans

nous nie voyons pas vraiment parmoyen seront réparée Les désas-financiers de la guerre. C'est par

MM. de pet impôt, ainsi que par laisntion de réformes profondes, al-jusqu'à la reprise des grands min-

Putes, qu'on pourra. Cuire face à lanation critique de nos, finances, tout

.elcipéchant que les conséquencesu.gc,tuires de la guerre n'écrasent les'Mues laborieuses.

L'exemple de l'Angleterre est là pourr son cheminà la démocratieise. Que celle-oi soit en retardii all3k, cela ne lacé pas de doute,elle en sera quitte pour brûler lessalin da la rattraper 1 M. Ribot,

eee son grand 'âge, nous donnait.incerunent, à penser qu'il, se sen-

%essieu.rdla force de se renouveler, Il en a

C. MARCEL-LIBER'''.

ECHOSLEURS MOTS

. mat,11.9i$ les plus authentiquesPu, le début de hostilités, Pento-

de nos plus grande générsn..titi paretril mals 11... se con-

avec des collêgues. St n'a pase00,e trouvait A Z.., quand

mission avec nn noria 't

renoms. Ils échangeaient depuisutes des propos acre-doua quand

marquis.s, vos aïeux conduisaient des sol-

es 7 Vous.., ne conduisez que elle

SURMENAGEvient d'être promu com-

le, se gui ne surprendra per-un grand laborieux. Qu'on juge

dote.s Demi-Vierges s fut, cet en

s jours, e Gama, l'Invite del'Académie .Française, M. no-

Prévost d l'habitude de se lever

fort, ter lendemain de son armee, versdia rom s, il était encore au lit.

elomment, paresseux, at .Enmond Rostand,en pénétrant dans sa 'chambra, sous dern,easi .tard

Ses. troubler le moins du monde, ses col-legue répondit

sas je travaille, mon ami Je pense..Le jour suivant, vers onze heures, roberait

le porte le porte trouva son hôte le nez dansles couv rtures. 11 10 dit alors d'un air d'amicalreproch

Vr iment, mon cher, aujourd'hui vousgalle SUrrneoer...

Comment un lapinant

parté Caporal'Un inomerne, Paneton inuic sur la capotai dm

quel deux umdesOrs gains de drap rouigeoyaient, dans la cour du quartier passaPrès de Moi.

Voilà un monoieur qui rot lieutenants.,nie ocuilfte a d'oreille mon sergent-major.

Je lève la tête, je regarde le caporal d'a-bord, te sergent niarrer ensuite qui souriaitde ma shapefaction.

?0( hie du-je... 'voilà un anrosirour qui est dioutionsut

Et 9 apperite nu.itet.s Caporal Béranger, le capitaine veut ,o,on-

naltre votre histoire ».1,e aanuorai Deraneer Mit demi &air et ennp,

Qteest-e. disse que rente blague. On miebaeOute que sous ete9 lielltenant 7 s

s Coi mn capitale.«01).st-ce que vous faîtes Mors dans cette

Seuls j' suis aussi exposai ttIl nus Mot vous torifessmr, que jo

pas trop ôtai e charrie a. Cotte réponse, Mitaavorte ...ire ma, déailelmit.

Le ellipOtral Herr-entier s'on aperçut et eutraconta sans tenter son m'entame.

s Ce, Ille.. P.9 une blague. C'est la strictovérité, J'ai fait min service militaire dansl'infanterie et j'étais caporal à ma libéra-tion.

Depuis te satià rentré cemune Ingéalieurl'Etat aux arsenaux maritimes de Toulon, où

assimile 00 grade d'enseigne sis vais-soma Hava, Es charges, les droits, I. pré-rogatives ré la salkie de ce grade atuu cortes-jmnol d celle de mus-lIeutenant de l'arméedo terre.

Cette (position dams se aelier faim-1mm/tait des praiorles d'inspiration de ricerve.

l)Banld ta guerre a Aga bé. je me silin domsvos appeler dans l'infanterie au .fonctions ducruporat.

Stupéfaction de nies ehefs et de mi-ment,

Erodronalierm,Hien savoir. Il m'a fallu partir rommeo trair

paraisu dormis quand Mes vous mobilisé ?,

v Depuis lit' ilètrut.Et combien de fois avez-vous fait re-rna,

que l'anomalie do votre position ? eOing eu six Sas. Partent on te vais,

l'on ne remarie au Psoema O ceté.Et vous timethea votre solde Idienrol-

gitg de vaisseau Y eNotarellement I Te»s les mais je Vais

toucher chez le trésorier am solde mer/mol-le au Même titre ilote vue menue,»

r, Istque. dit le te/Semer 1»Que votai. VOIlle diso ? Il paye

tout empilement. afuluue estomaqués en apprenant qiihin

ingénieur des ateliers de l'État est ainsi inu-tilisé alors que tent dormeats et de banquierssent rappelés du &Ma psitt/ fabriquer desgant 5

Peut être faut-il l'expliquer ¢.,ar /iguanes/ceoù était le tioutenang-cannecal des bureauxro il doveit s'adresser

Quoiqu'il ea soit, le Cronnandent ,detetvib Narbonne dês qutil a comme le eau a iprisdes in.ures pour réintégrer cet ingénimrCaris Vaa atalier dont il n'aurait jamais dusortir.

La direction ries forges 'die l'Artillerie deToulouse saisie, de l'affaire Nient d'appelerEerranger b era viétritabiles itonetiens dasor-mais in ponirra rendre au pays Ms servicesqu'on estes droit diattondro de lui.

Mais il aura pasei 13 mois ballotté de de-pdts en adrets, avec la charge de. diriger nesccnerées de pommes ,de, ,tercet

La ettansonè.tt ,Unanche

LA MARRAINE"Air t Le Commission. do Varney,

Un poilu, jeune et distingué,.0e 'trouvant tout seul en ce monde,De /a vie était fatigué,Plein dame tristesse profonde.PO, son bonheur il arrivaQue, voulant -adoucir sa peine,Son vieux eu/m..1mM lui trouva

Une « marraine a

Du /mont il écrivait, heureuxEt l'on voyait à chaque liges;Que c'était un gars valeureuxPossédailt un cur noble et digne.Gentiment on loi répondait(Ça fleurait bon la marjolainePlus tard, il obtint le portrait

Lieu, « marraine o

Pour éviter à son s petit »De caresser une chimèreLa veuve, belle blonde, mitSous pli le portrait de-, sa mère /

Il ouvrit la lettre, nermixEt puis, regardant avec peifle

Pâlit devant les blames cheveuxDe sa « marraine a I

Un beau, jour, ayant réussiD'âtre à son tour :permissionnaire,Il s'en fut pearr dire Merci I »

Chez la dame d Fair deronnaire.Quelle ivresse, qui dore umar,Lorsqu'il vit, ah I l'exquise aubaine I

In visage auréolé d'or

De sa « :marraine »La voix grave de ce gareonQui, tout ému, disait son .rose,Troubla la femme d'un frissonCombien l'heure leur parut brave I

Elle souriait d'un air doux.Il respirait sa pure baleineAm retour il sera l'époux

De sa « marraineL.-11, DUJOL.

S OCIALLTEL'Homme du Jour

Ferdinand de BulgarieIl fait le quatrième

it.e premier, c'est Guillaume t le second, Frau-enis_roaeph. I le troisiênie, Méhemet v.

Quand ces gensid se mettent autour d'Un ta-pis vert ce n'est pas pour jouer Le la manille.

Leur intention bien délibérée, /test ae s'at-tribuer de larges territoires qul us leur appar-tiennent pas, et eantres choses encore,

Ferdinand de Bulgarie, complice de Viennedepuis la roor de l'annexion de la Bosnie-Herzégovine, grâce d laquelle n slee000n,iirreniedependence de son s Etat par les Muraiest un insatisfait.

Il était prinee a voulu. devenir tsar, L'Au,triebe et l'Aileaagne l'ont soutenu dans cetteaffaire.

Devenu tsar, Il. voulu marcher sur Cone,tanUnople, a saisie ne lui a pie osent qulilpourrait arriver sur les bords du Bosphore,mais qu'il n'y régnerait jamais.

Du coup, Ferdinmd est devenu d'autant plusrussephobe que ses troupes ont échoué atailla

Avant de ,partir pour Fardée, Il s'était faitpeindre à Chaval, devant Sainte-Sophie, ungrand Ferdinand et une prolo Sainte-Sophieil y a du M. Perrichoi ehea ce souvent, Leladiteso est posté dasi le cabinet de travail duprince.

Ferdinand pense toujours qu'une grande Bul-garie gormaMeée serait autorisée â dominer le

Bosphore, les Tuas seras ici des compensa-tions par ailleurs. Il regarde son tableau tou-jours, espere, et tend les bras â son rêve I

Eerdinand 5 'horreur des arecs pour quitUinstantimple est toujours 'Byzance. Il a l'ho,rem, des Serbes et des Roumains.

Il ne pense qu'a Slmelre u leur détriment.Enna Il est le maitre de la Bulgarie, Pour-

quoi ne pas le prouver ?D'accord avec son peuple, dont il natte les

paisious nationalistes me ce qui concerne laMacOddine et /hégémonie bulgare dans les Bal-kans, il se sépare sans crainte de ses suletetoutes les fois qu'Il le loge OpperllAn.

11 S. fait la Caere. aux Serbes et aux Grecs,malgré ses ministres.

Il a pronmsê la dissolution du Sobranié hos-tile â sa politique, une premiêre fois, puis uneseconde, Il en réunit un troisième quai passepar-dessons jambe.

II euverne d'aceond avec Irodoslavof et samajorité qu'i/ Informe de ses desseins tandis.qu'Il sait exclure la miliorIté de ses conladeroas

Il reçoit da minorité, ,prend aete froidementde ses memaces et n'en falt mil sa tête.

Ce qu'il veut d'abord la guerre aux serbeset aux Grecs, puis annexer toute la Macédoineet SeloMque.

C,e veut, s'est jeter l'spée bulgare dansla balaise au profit du ,gerrronisme. son allié.

Il écarte _de son conseil les russophiles oom.me te général Cneher, o y appelle les russopho,bes comme /e général Savof.

Mals, dirai-on, II yuans opinion favorableSol alliés en Bulgarie.

(l'est vrai. Le malheur es. que Ferdinandn'en tient pis compte. Son premier muette nosplus,

420° jour de la guerre.

Coarrincrunicriés OfficielsLe Communiqué Français

Parte, 25 septembre, 15 fleuret.

EN ARTOIS, notre artillerie a ponesmai sort action efficace contre les li-gnes ennemies.

AU SUD DE LA SOMME, les Allemands ont bombardé URI trfln0Hée. etnos sapes, aux environs d'Andéclay, Darmou.rt et TilMloy. Nos batteries onténergiquement riposté et pris sue un grand nombre de points finatiativefeu.

Canonnade réciproque toujours intense su nord de l'Aisne et sur le borddu canal de l'Aisne à la Marne.

CIIAN1PAGNE, l'ennemi a répondu à un violent bonabardem.ent de sestranchées et ouvrages par cies tirs d'obus suffocants sur la région d'Auberiveet de Saint-Hilaire. Ces tirs eeutt produit aucun résultat

EN ARGONNE, innéme actnvité de l'artillerie de part et d'autre, parbleu-finement dans le secteur des Courtes -Chausses. Quelques combats à coups debouilles et, de grenades au Bois-le-Prétren

EN LORFLAINE, nos patrouilles ont ramené quelques prisonniers. Unenouvelle attaque allemande près de Mn.nhoué a été complètement repoussée.

Une de nos escadrilles a lancé hier eur la gare des Sablons, à Metz, unequarantalne d'obus.

Aux DarclenellesLa dernière semaine a été très calme dans les deux zones do la Perde-

side. Sur notre front, les Turcs tentèrent uno.attaque à la mine, enais nousavons détruit leur galerie par un camouflet, tuant, d'après les dires d'un pri-sonnier, deux officiers PL treize hommes,

Un de nos novires de guerre a canonné très efficacement une batterie degros calibre sur la côte d'Asie.

Corornunicrué .A.raglaisL'activité de l'artillerie ennemie con- liner, nos avions ont attaque avec

tienne depuis trois, jours sur notre fronb succès les communications de rennemiNoue mens répondu par un bomber- près d. Valenciennes. Un train a été

dement efficace, atteint et la vole n'errée poupée en plu-% signale une activité des mines saeurs endroits,

sans résultats importants.

Le Cornrnu_nique RusseEn Courlande, le village d'Ataldin,

après de furieuses attaques, est restédasn los mains des Russes. Dans la ré-gion de Dninsk, les Allemands dévelop-pent de formidables attaques d'artille-rie et prononcent d'énergiques offensi-ves. Dans la Russie occidentale, lesRusses se sont emparés d'un matérielde guerre assez considérable.

Dans Les environs de Lido, les arméesde Luitpold de Psegière essaient de per-

Le Communiqué ItalienSur le plateau de Larsiero, la forte hommes et de nombreuses munitions,

position du Monte Cosion a été prise Sur le Carso, les Autrichiens ont of-de vive force malgré une défense achar fertile une contre attaque; ils ont éténée des Autrichiens quel ont laissé dans repoussés,les marris de nos année 5 officeers, 118

La tourmente dans les Balkans

L'inquiétante BulgarieLe sphinx bulgare dira-t-il ce qu'il veut? - En attendant,

il se prépare. - La Grèce l'imite. - Et la Bulgariegarde une attitude expectante.

Ferlent el Radealmil compliele

Nous comptions sur la Bulgarie. Quel mn'Saut pour ceux qui observent la diploma-tie des. la lune Pourtant, il n'y avait pers'y méprendre..En Bulgarie. pour tout observateur atten-

tif, /a situation est claire depuis Pelé de1013. Le gouvernement de Sonar qui avaitcombiné avec le Cabinet de Vienne la pro-clamation de rindépendanoe bulgare et cel-le de l'annexion de la Boaniellervégovilmpar François-Joseph, reste lié à l'Autriche-Hongrie. Il engagea la première guerre bal-kanique sans que le baron d'Aerenthal,avait connaissance du traité d'alliance seraboamIgare, 10 dissuaddt de cette entrent-oc,Il exécuta /attaque ,rousquée due, 25 jais1513 contre sou allié( arabe Le l'instigation dela diplanatie austrohongroise. Égalementdéçue par les événements, également sem,,-

cer le centre russe qul ss défend héroï-quement ers inffigeant de très fartesliertes à ferment, À

Au sud du ,Pripet, les 'tusses ont réoorimé Lents, et par. lerie brillante volte-face ils ont culbuté) les Austro-Alle-maints qui ont laissé entre leurs mains80 officiers, 4.000 soldats, des cuisineset des canons.

En Galicie, l'ennemi a été refoulplus à-l'ouest

lésde revanche 100 deux gouvernementscomplices combinèrent chacun dana au sphère et aven. ses .moyeris propres, une noueve/le opération destinée ul régler une foisPour toutes les comptes orientaux. Il n'estpila douteux qu'au mois de juillet 1914 ilexistait entre les gouvolmement. D...lin'de Vienne et de Sena des arrangements mi-litaires en vue de la guerre européenne. Iln'y fut pas donna suite paree que le CabinetRadoslavof constata que le peuple bulgarerefuserait de anarnher. Mais les relationsentre les trois Etats n'en furent Pro m'Ai-

Dans ces conditiOnS tous les efforts de laTriple Entente pour 'décider le gouverne-ment bulgare à se prononcer militairementen sa faveur étaient condamnés à échouer,Ils ammiont pu réussir quo dans deuxcas t si les sucrés des armées allies avaientété tels que l'écrasement de l'AustrO-Alle-magne fût assuré, ou si un changement ce-rrotéristique de ministère s'était efferrouro à

DIMANCHE 26 SEPTEMBRE 1915

DITIONS RÈGlOriALES

GARD, EÉRAULT, LOSÉRS,

t_

Alita19 8988-PYRÉNÊ899PTRENÉEANDES,TARN-ET-GAROU:LE,

eLeeoEns,LogTRON,CORIAArrt,cANTAL

IO*S-OrriernALES

1411 ,nArrresnerntrulas,

*jeTOULOUSE

1111ISAULE-GAEONNE,

Zurich, septembro 10,15.Cest, par mi matin de septembre clair et

deux, que je suis arrivé à zurich. Cette cite,Oeuf l'activité industrielle et commemiale,est considérable, se trouve en plein coeur deta Suisse alémanique. Elle étreint roquette-ment les bord du gracieux lac de 'Zaridtini les barques aux voiles latines fout son-ger it Geneve. Mais elle esl loin d'en avoirle charme souriant et l'accueillante hospita-lité. Malgré les eaux limpides du Lerrimatet de la Sihl qui la sillonnent, (malgré aronombreux parcs. aro collines on d'innonebranles villas émergent de la verdure Zrorial est une ville austère, aille a la raideurprotestante d'une ville prussiennv

Met sortantde la gare, je tombe sur un hromense marché de Légmmo et de '109Itlonimqui entend sur les trottoirs de l'intermina-ble t Bahnhofstrasse ». Et je fais la de sin-gulières constatations. D'abord pour les transections ola s'aperçoit que la monnaie Mar-gent est presque exclusivement française.Pièces de cinquante centimes, de vo fraro,de deux francs atteignent Mes proportionsextraordinaires. On peut affirmer que survingt piéces d'argent quinse sont de frappefrançame. Et .pendont ce lonips mes comas-triol. sont obligés d'accepter les billets in-commodes ries Chambres de conmeree.

En mitre, le prix de certaines denrées melaisse rêveur. Ainsi les raisins, valent de41 5 sous, leu pèches de 0 a 8 sous, les .pnn-mes do IkI sous la .livre. Or ces fruits neviennent point de Suisse. Les raisins et les.1/Mes ont un petit air franco -italien. Entout cas il noue est interdit on France eti-cheter e«es frtits au prix que paient les Zutrichois et cependant ces produits ont pous-sa sur le sol français. (lette anomalie seraitpontai/1d facile à expliquer. II en est do

même pour la plupart dvi légumes qui sonttoue vendus à. des prix plus abordable,» quechez nous Une brave femme m'endiguaqu'il n'en fut pas toujours ainsi. Autrefois,I. revendeurs faisaient de l'agiotage. Fruitset légumes n'avaient pas de cours et se ven-daient un peu d'après la tête du client,Mais la municipalité y a mis ben ordre..Falea irbligià tous les marchands à ensiler, hienen vue, les prix de tous les produits. Cetteame.re a immédiatement régularisé lesroum, Du reste, si quelque spero,lateur sepermet dans un Même marché de ,Chaugerlas étiquettes des prix il court le risqued'être pincé .par des agénts en civil chamgésdo la répression de la fraude. Je signalecette organisation ms amis de la Munici-palité toulousaine.

Tout en flânant, Iro jours suivants, yensuis maintes fois arrivé it me demander nifétais dans une ville sum. ou allemandeSeul l'uniforme els réséda de soldats hel-vétiques se rendant à la frontière nie rap-pelait à la réalité. Et pelletant, les °enfu-mes, les murs, la mentalité, le MmageMoquent l'Allemagne jusqu'a l'illusion. Les,passeets que vous Moles dans la rue ontsouvent les figures grasses et rro. dan-Meus eti icliants teutons étalant avec umgrotesque flerté de Miros. balafres. Le pe-tit chapeau vert tyrolien, rond d'une plumevous obsède. Dans les .magasins les étalageioffrent la polyehromie des glands bazarsboches. Elles librairies ? Elles fourmillentde portraits de Hindenburg, de Matkensen,du kaiser et de sa progendure. Tous sontchamarrés d'or et constelles do eléCOnatiOns.

Des gravures célèbrent les exploits deunrore Krieger ,) nos guerriers. Pas Une

seule brochure française, mats d'innombra-bles romans militaires, récits de guerre,impressions du front émanant de la plumed'auteurs en vogue dontrolthin.

Parfois on se trouve en présence dunepentldo -propagande. Voici, entre autres undétail caractéristique. Je m'arrête a la. vi-trine (Puri armurier attiré par ,deux ta-bleaux. Le premier contient mn sPeolnienréel de toutes les balles et cartouches enuSage dans, les pays belligérants. L'autrà,identique offre une série do cartouches à.

balles Dom Durn. La première est la 'ballefrançaise, « dite balle de stand » préciseune inscription. Mais les sept ou huit au-tres cartouches qui suivent or portent au-cune indication A quelle indien appurtien-nent-elles L'honnête armurier se gardebien de le préciser. En tout cas, l'insinua-tion ignunniieuse se dégage nettement. LaFrance se sert de balles dom dum et elleest la seuils a le faire. Certainement ce Wealpoint dit brutalement, errais le passant estamené it le -penser. Au fait, cet armurierétait ,peut-être un hoehe. Est-ce qu'on saitjamais. à Zurich?

A trois heures, les abords de la conter-table gare de Zurich présentent une trépi-dante animait:in. C'est le moment de Parri-vée des j.ruaux allemands. Tous les grandsquotidiens de Francfort, de Rroioh, de Ber-tin sont vendue par des canrelots. Ils Ontes au.paravant la -précaution d'agrafer surleur poitrine le nurnero du journal qu'Usvendent. Ils ont souligné au miayou bleuIra sensationnels communiqués de l'agenceWo/rt annonçant de prestigueuses victOirro.Et la vente marche bon train. Par contre,je n'ai jamais vu crier à Zurich, je ne dispoint un journal français, mais un seul desgronde organes de la Suisse romamle.

Quant aux jou/manu de la Suisse aLéma-nique, ils Hoservent gênéralernent une neu-tralité bienveillante-.k l'égard do l'Alle-magne. C'est mrtout par leurs supplémentsillmtrés qu'ils se font, Gomel/griment ou in-oonsCiemment, des facteurs de. propagandegermanique. Ces suppléments sont éditée enAllemagne. Gravures et prose sont naturel-iement rédigées pour un .puhlic allemand,car les memes illustrés se vendent de l'au-tre cals du Rhin mus deu titres différents,fis ont l'air Meng:ober la Suisse alémanique,dans, la vaste famille de la o Oslfoe »,

Erillu, Zurich parait avoir été choisi de,preférence par les teutons peur y opérertous leurs agi.ements. Tous les moyensleurs sont bons, la naturalisatiOn surtout.Ainsi, rien quo polir le mois d'août, j'airelevé, sur le Bulletin Municipal, tenonde dix Moro'es ayant reçu lofitre de Mayer.de Zurioh. Or, .parini eux, il y a des ingé-nieurs, des prOfessours. Ils trouvent, sans -

doute, que la Suisse est un pays rharmant.

Je signale en terrifient un fait démon-trant que, inalgré tout, le crédit françaisest bien supérieur crédit allemand. Le,inark en argent vaut on Suisse, en troncnet au lieu de 1 le, 25. Le franc from usàrgeut n'a subi aueuhe depreiation.

René MENTIEZ.

Sena. dli /un nl l'autre ne s'est ,produit. azpiication aujotto a caution

Washington, 15 septembre.Rodoslavor, président du consen ds Bulge-

rie a télégraphie à _ai Mme,/ son ministreWashington, détenant que la Bulgarie,

ordonnant la mobilisation générale, da_ nulle--meut eu des intentions agreïs.vas. II expliquequa la neutralité armee a Cté dêmdee non seu-lement en vue des nécessités préseise metsaussi en ,pievision des possibilité, legs',

Daro I» permien ace.°l'arort. bulgare se fût trouvé sans objet. LaTriple, doyenne Quadruple Entente, se trou-vait donc a Sols en présence d'un gouver-nement qui, malgré toutes ses dénégations,a partie liée avec l'Austroesallemagne. Pouren aveM la certitude morale, il n'était nul-lement besoin .de la signature du traité tomcoDulgare. COuolu sous les auspices do l'Al-lemagne, dans l'intérêt austro-allemand, cetraite consacre une situation de fait.

0. D.

Les Allemands savaientEn relisant auourcl5hui les articl. que la

grande presse allemande a publiés ero joursderniers sur 1m problemes balkaniques, on

FenpressiOn profonde que Io gouverne-ment impérial était bien remseigro sur dirt-tonton cle la Bulgarie d'ordonner la mobili-

sation générale. En effet, alors que la MM-

velte de cette mobilisation n'est arrivée enSuisse que mardi mie, on a pu constaterquo le « Hainburger Frenidenblatt e usaitdéjà écrit lundi 20 septembre :

« La politique bulgare entre dans une souvelte période... Les pourparlers vont êtreremplacés par Faction rt.

Et la semofilcieme s Holnische Zeitungtipubliait, elle aussi, da. sou Miron, sortiOasis la matinée de mardi un .article sons

Id titre t « Crépuscule balkmique », danslequel on lisait

O Il semble qu'A la Rn du mou de septem-bre 1915 va se produire ,Ilévénement pourlequel les .puimances do la Quadeu,ple En-

tente ont fait tant d'efforts depuis neuf

dans In guecre mondiale... Encore peu de

temps et un nouveau chapitre de la guerreo.ndiale va commencer. Quelle sera l'atti-tude des autres .Etats .balkaniquro ? Cfest laquestion que chacun se p.. en comptantaujourd'hui .plue que jamais avec

d'une intervention bulgare. line ré-ponse n'est pas encore poroible : elle dé-pendra des ,mesures dans lesquelles la Bul-garie interviendra. En trot cas, Irannenta .mOntrent surtout en ,Nouvelle Grâce,

qu'on n'e. pas plus .couflance dam le frèrebalkanique, qu'au temps de la deuxièmeguerre et qu'on veut être préparé à tout.La Serbie se tient sur ses gardes. Elle eaitce qui l'attend'. La Roumanie continue à seréeeroer, Ia situation ne lui semble pas en-core assez claire pour une décision. Mousvoilà donc à la veille d'événements impor-tants dont audou,rd'hui personne no prof enIvre ,d.ire quelle sera leur In. C'est des Bal-kans quo cettegmnolo guerre est partie,e'est dans les Balkans marelle retourne.

« Si l'intervention de la BulgariM quisemble si imminente Peut Imus ...n'Ir unpetit avantage, noua, ne voutone cependantpas jubiler. »

Ce serait une simple mesure

de précautionA la légation de Bulgarie, on s'efforce de dO.

ner /impression qu'on ne se trouve en presenceque d'une simple mesure de precautmn. Le p.-mier secrétaire l'explique ainsi

r La ellennlanie et la 'Grèce ont mobilisé unepatate de leurs forces de99193 Igngtemps,LaSuisse elle-même est sous les armes, ennimel'Hollande, Pourquoi, dans ces condinons, irm-ve-t-on si surprenmt,,que la Bulgarie suive eetexemple Pourquoi .notremit-elle un changement dans notre politiqus na.tonale e II est impossible de prophétiser, irsevenements pouvant prendre une tournure Im-prévue qui mettrait les prounglios es défaut.55 ,0015 que le mieux est eztl,eliemeni d'atten-dre et de voir venir

La réponse bulgare au: AlliésSuivant la Caserte de ceci, la réponse de la

Bulgarie a la noie de la Quedrupte-reente serarelnine AUE/IL la On ne septembre.

Les preparatils bulgares

Les réservistes rejoignentGenëve, 25 septembre.

Cette nuit, par le traM quittant oznéee n uneheure du matin, les réservistes bulgares sontpartis pour Mur pays ; eur le vu de leurs pi-

fesrâneta=as.r'rey'entyroeé I'ltuerrntede f e r 91.559g qu'os leur rembourserait les bit-lets.

Athênes, Sa septembre.Les reservistes bulgares ont reçu l'ordre de

se présenter dans un délai de trois Murs avectrois tours de vivres, deux paires de chatinmes, manteau et lambiêres.

On travaille fiévreusementAthênes, septs...,

La mobilisation générale se fat en toute h.dans Mute la Bulgarie ; sols porte sur vin,

Notre ]Enquête en Suisse

Ce qu'on, peut voir à ZurichLes primeurs françaises. - La monnaie française

Un armurier propagandiste.- Les journauxallemands.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: S-OrriernALES IO* S OCIALLTE Leeimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1915/B315556101_MIDSOC_1915... · rau IMITIEME ANNEE. N. 4284 ADMINISTRAIT a RÉDACTION 38, Rue Roqualaina TOI.101.1SE)rlas_aarinacnix.re

trois classes et sera entièrement terminée de-main soir.Tous les .batiments de guerre bulgaies sc sont

réfugies dans le petit golfe quo se trouve prosde. ar. et dont t'rutoOgs êté protegée pu rdesliSurs de mines

La mise en élat de défense des porte de lamer Noire et de /a mer 'Enée se poursuit ra-pidement.

Pas d'ultimatum à la SerbieLa.M., 25 septembre.

Le ?nuit st os ultimatum de la Bulgarie estdénué tte fondement.

Malgre fa ,hardiesse de sa decieon, /a Bul-gaile don agir avec précaution ,, disent lesDernières Nouvelles de Mmeleh.

Ferdinand et l'oppositionParis, 23 septembre.

D'une lettre qui apu échapper à la censurebulgare et qui vent d'arriver â Paris, on com-munique les renseignements complémentairessuivants sur l'entrevue historique qu'eut le tsarde Bulgarie avec les chefs de l'oppositionl'authenticité de ces renseignements est affir-mée

Le tsar, aprês avoir entendu tes exposéede chue. des représentants de gopposition, de-manda au leader agrarien, 84, Stambuloski, desnouvelles tee récoltes ; celui-cl répondit d'abordqu'elles étaie.; bonnes cette année nuis bien-tôt s'arretant, g s'écria a et pou.nt, ce n'estPan le moment de par/er des rerolles Je lerepête à Votre Majesté, le pays ne veut pasd'une politique d'aventure qui lui a coûté sicher en 1943 ; vous avee profité de toutes lesficelles de la Constitution pour diriger le paysà vetre guise ; vos ministr, ne sont rien seulvous en avez la responsabilitè

e roi rép/oqua froidement « La politique queje me sMs déridé a suivre. est celle que ges-lime la plus profitable aux intérêts du pays

a Cent une politique qui n'apportera que desmatheurs, répéta le leader agrarien, une non-tique qui condMra fi une nouvelle catastropheet qui compromettra, non seulement l'avenir dupays, mais votre dynastie et qui pourrait vuoscoûter la tate g

Devisageant celui qui lu par/ait ainsi, fe roidit

a Ne vous occupen pas de ma tête qui estdéjà vieille, pensez ,plutêt Ma vôtre. »

Et M. Stambuloski de répartirPeu M'importe ma tete, sire, je ne pense

qu'al mon pays. »Après ces paroles, le roiurerdinand, prit à

part Mg. Diane et Guéehoffj;-pendant quel-ques instants les deux leaders Insistèrent au-près de lui pour D convocation du Serani& ex-pliquant que la situation par/cmentaire actuelleindiquait que 1114. Radoalevot n'avait pas la ma,balte deux montrèrent de nouveau l'agi-tation que les récente, déolaratIons de 01. Ra-doslavof avaient provoqué dans le pays

Le roi eut un geste énigmatique et àit« Je le sfiO'alas ; il se retira alors ,aceompa-

g. du .prince bêtifie, dans ses appartements.

Les préparatif: de la Grèce

L'entente est nacessaireRome, 25 septembre.

Les nouvelles d'Athènes, arrivees hier à Bo-ule, de source autorisée, diseat que renom.,de la mobilisation bulgare a provoqué dans lacapitale helleuique une émotion qui a gagne tousIre milieux politiques.

Ceux-ci, en géneral, on réclamé une attitudeconforme aux obligations du traité seroo-greo.

On croit; en effet, que contrairement aux rti-clan:Urne do M. Rodoslamf, l'invasion de laglaeedoMe par l'armée bulgare, dont Pavant-garde est composée de quatre divisions, de plufilouta régiments de cavalerie et de bandas devolontaires macédoniens, serait tout 4 fait loi.

Le premMr ministre vient d'affirmer, dansune eontroeerse particulière wu une haute pe,sonalitê politique, laa nécessité de favoriser laplus stricte entente entre la SerMe, la -Ortie etla Roumanie afin de forcer 0 la réflexion le go.verne ment bulgare.

Plusieurs journaux, en reponse a la mobilisa.tien bulgare, réclament une action énergique

sous le Ptre ; Les drapeaux des alliés doi-vent flotter en efacedeine

On estime qu'outre la flotte, 050.000 hommesde troupes grecques seront mobnses Lici quel-ques jours.

L'armée grecque a fait de grands progrês,depuis la dernicre guerre, eommel egulpemant et

effectifs.

La mobilisation se poursuitAth., 25 septendee.

La mobilisation se poursuit daos tout le -paysau milieu d'un grand calme ; le gouvernementprend toutes les mesures nécessaires pour qu'et-le s'accomplisse dane un ordre Paefalt.

La Ghambre est convoquée pour mercredila presse sans distraction de parti est unanime,pour approuver les mesures pris, Par le 'gou-vernement, d'accord aveo le souveram, pour ladéfease des interets du pays coutre le dangerbulgare.

Lell ouifigecoiluotitie ses remues

Geneve, 05 septembre.Le Berliner Mmgen Post annonce que les grau.

des manuvres qui devaient commencer pro-chainement, ont été supprimées a es derniêreheure, h la suite de la situation extérieure, quine permet aucun déplacement de troupes,

110 décret .paru au Journal °fixent, convoqueles derniêres oies. de réserve et la classe 1916,

devant le .conseil de révision.

Manifestations antiallemandesBucarest, 2 5septembre.

De violentes maMfestations antballemandeesesent produites à Bucarest.

L'opinion en Franco : au secours

de la SerbiePale, 25 Septembre.

L'opinion française se prononce ea faveur derenrei d'un corps expéditionnaire destiné à sou-tenir na Serbie, et, eventuellement, la Grâce con-tre une agression bulgare.

Ce sentiment correspond OmOul qui manlfestela grande majorité du public hellênique, qulne veut pas voir les Allemands dans la péninsuleend-danubienne.

L'efernsive austro-allemandoGenève, 25 septembre.

Un télégramme d'Insbruok dit que la grandeoffensive austro-allemande contre /a Serbie com-mencera d'ici quelques jours, dès que l'artillerielourde nécessaire tura êtê amenée.

Sur le Front occidental

Le bombardement de StuttgartVoici quelques Matera des edifices bombardes

par nes avios dans la capitale du WurtembergLe château royal est un immense bâtiment

construit sur /e modèle de Versailles. L'interieurcontient am série d'appartements somptueux oPtouas étonné de nombreux souvenirs de l'épo-que nap.onienne. Malheurtusement oe châteauest presque toujours inhabitê. Une caserne estcependant attenante.

Le roi du Wurtemberg par mesure d'econo-mie habite 000000150 de modeste apparencesitué à environ 400 métres du palais royal quisert uniquement aux réceptions officielles degra,nd gala.

Ouant à la gare Die n'a Mus l'importancequ'elle avait antrefol, Os etret, sa démolitiona Le décidée voil0 environ trois ans. La nou-velle .gare se construit flèvreusemcnt à envi-ron un kilomètre plus bas, dans la directiondo Cannstatt, le long du sapera, parc royal.

Or, H se trouve à Stuttgard et dans ses envi-rons immedlate des édifices extrêmement impor.

bants pour l'armée allemande, Signalons en pas-sant les usines Bosch et la raineuse fabriqueduutomobilea Mercedes.

Chez Bosch on y fabrique actuefiement de5.magnéto, des obus Codes ffechettes. Che. DairirgHe, dont /es merveilleuses usines sont situéesâ finterfervheim, h cinq kilométras de .Stuttgart,se fiant des autos de toute esneee et surtout desmoteurs d'avions et de dirigeables.

A aman quelqaes bombes bien plarDs sur cesdeux etabfissements ?

Lss hostilités en FlandreAmsterdam, 25 septembre.

1, »vu, Botterdamsche Courant, publie unedépéche de PEcluse disant que Paotivite au.g-mente sur le front en Flandre et da, toutesles direelions la canonnade est très vfohante.'Des aéros ennemis paraissent tous /es jours au.dessus de la opte.

Sur le Front oriental

Une brillante volte-saceParis, 05 septembre,

.Une rOntreeffenSire russe héroïquement me-née, dans la soirée de jeudi et la journée devendredi, a rejeté les Ailemans dans la ire tonau nord de Vilna, avec des pertes ,graves ; plu-sieurs milliers de prisonniers, une vingtaine demlirai/Muses et plus de quinze canons sont tom-bés aux mains des. Russes.

!armée de Mackensen, embourbée dans lesmarais de ,Pinsk après 000 0100 bataille, a étdabegée .d'évecuer Legisehin.

:agagements d'eclaireurs dassla agios de Van

..trograd, 25 septembre.Le 22 septembre, dans la region.de Van, eue.

.genients entre des détachements de nos 00101.reurs coins Turcs..

Sur le reste du front, aucun changement.Lausanne, 25 septembre.

GGazetle de Francfort se montre tuas éton-née de la puissance de l'artillerie serbe, LesSenbes, dit le journal teuton, ont reçu beau-coup d'artillerie lourde de Franee et d'Angle-terre. Près de Belgrade, six batteries d'artillerielourde avec artilleurs anglais sont tout particu-lièrement redoutables.

Sur le Front monténégrin

L'artillerie lourde des SerbesStockholm, 26 septembre.

es journaux signalent la rameue d'une ba-taille navale qui se serait livres .pres des Ples

land des tnarins rapportent eaoir vu Luterprobablément après torpillage, tia grena met-seur allemand.

En AllemagneLe Vorwrerts s'élève contre l'opti-

misme officiel

Le o Vorwrierts o,. dir. De.r.fin, met en gantlecerntne casio qui montrent drop 0.PtimismoCane la questionnes ce-Obus/ras écuremiques:

a Cen0 un dangereux sopirisane écrit lejearna008. siir dine IqUe pent-dant oette piaille if. 'nourrir so population,bien que l'imporlernott nies produites aéra-edires de la iyie ait Mal pnesque entièrementinterrompue et kradouter que mous deponsClarn reremnaiserrents d Fogriougture alterna,

41/a.ar numide/. grarae à la 33.800tiondouanière, une tel31, eopucitê de production.

s Li Put dr« au antre., quo Patine.es.Lotion de la ditepulatiron n'a, pas pu pendantla &der., 00,00 asse.rée «usée forpta satisfai-t/ante par les resounc. suaticenales.

Se contraint; «Ste gulane a praidaérnetritforioni qoPie est impossible doesMut actued de la pialardtion %aria/lei d'ob-tenir sur le sol arilimul Seo .ntentitee sufen-earkted de prchluits adiadotaires quePan d'un asombre «animaux de boucher.ererrespondan 505e ..une.A16 de da poprurnion

erup.sibe eus t'intlOortatiorn do defir606frnirragèros idu /abord. La « sésietan.oc point de vue Lean AWA.Jea-re000rA4 se petit.-

lon.gleange.; mais «est aux dégions re laente gmbgique qui cet tentoment erntoulb)par tes primadiausa etest suai, aux derperstroupeau national, si Lient réduit an3our1190.qu'Il faudra de neenbae.usee années poug leenconetieuer el. ite ',mener, surtout ehms lespetite paysans, au point où él étai auto.,

LE PARLIEIVIENTS N A:r

M. Dubost préside la séance ouverte3 h. 15 et fait Pelage funèbre .de OMIT. Pou-liot sénateur d. Cher, et de Breton. séna-teur de la Mayenne.

M. Ribot dépose le projet relatif aux dou-zièmes provisoire,s.

Ou passe ensuiteà la discussion du projetde lei tendant h ouvrir d'es crédits addition-nels au ministère du Commerce pour ache-ter et vendre du blé et de la farine afin deravitailler ta population civile.

M. Lhopiteau critique le .projet de laChambre qui, d'après lui, porte atteinte à. /aliberté eammerciale.

M. Thom.n justifie les .mesures prisesP ar le gouvernement.

01. Aimond, rapporteur général déclareque la Commission .des finances eit 'hostilean monopole .dhenportation et affirme quel'introduction .de la farine de riz dans celtedc froment porterait à la fraude.

L'ensemble du, ,projet est adoptd à l'una-nimité.

La 'prochaine séance du Sénat aura lieumardi à 3 .heures.

L'assassinat de JaurèsL'arrêt de la chambre des anises en accu-

sation n'a pas armure statué eur le renvoiaux assises de Villain, inculpée de P5055000'Pat de Jaurès.

Vraisemblablement, le rapport sera faitle premier mardi ou vendredi d'octobre; eLsi on suit l'ordre normal du rôle de la courd.'assisesi l'affaire viendra dans la secondequinzaine de novembre.

Il est prenable que Me Erucos de la Baillese iprésentera pour la partie civile; la dé-fense a été 'confiée à Me Henri Ger.," etMe Zévans. Ils e.uront â répondre au réqui-eitoire dol procureur général Herbault.

Çà etL'opinion d'un °Meier danois

hans nigem Tilskner, le grand journal deCopenhague, le lieutenant-roloael Fusch, lem!.nent critique 00010, 010121

a Des soldatd allemands désertent par mil-liers en Danemark, en Hollande, parteut oû ilspeuvent trouver asile. 'L'allégresse artificiolled'aujjourdimi peut un beau Jour, quand Dans'éteindra, flambeaux et musique d, Pte, setransformer en un désarroi complet, parce quetes résultats poditifs feront défaut, Maigre leurspertes et leurs échecs, les puissances de l'En-tente n'ont pus bee de trop s'alarmer. An reste,on se borne precher la patience en Prame,

An.gleterre et en Rusdie. Lt c'est avcc ral.son, ose si la stratégie allemande a nhteau unrésultat, c'est de renvoyer la perspective d'unspaix dans un avenir lointain. a

Et de celte pal., c'est J' Allemagne jui a leplus besoin.

Le ch a rn icr arménien. L'effroyableextermination d'un peuple. -

Lontr,s, 25 sapteinbreOn mande d'Athènes fa la afornIng PostLPS voyageurs revenant de l'intérieur de l'Ar-

menia racontent qu'ils virent des ravins rem-plis de cadavres d'Arménie.. Ils ajoutent quedans les vilayete de Sivas, d'Erzeroum et deTrébizonde l'extermination d, la popu/ation ar-ménienne est presque complète,

-1110NIQUE LOCALE

I iravers TotilouseJournée des Eprouvés de la Guon e

La Journée des 01010.0 indu de la guerre quidevait avoir lieu le 20 septembre est remise,dans le département de la Ihate-Garenne,au dimanche 3 octabre.

Bous eepérons que le dévouement des or-ganisateurs locaux, parmi lesquels M01 lesmembres de l'Enseignement, ainsi que lagrande générosité de la population ferontde cettli journée une grande manifestationnationale dont le succès est par avance 'a,sure

Pour les Orphelins de la guerreCinquième liste de souscription versée

par Palle ArtaudM. le Trileorier-Payeur général et le Per-

sonnel de la Tré.rerie, 00 50; M. Hue, di-recteur du journal a La Dépêche a, 1511

M. Mathieu. employé A la mairie, 20. Total229 fr. 50. 'Versements antérieu., 40211 25.Total b ce jour 1 10.431 fr. 70.

Fourneaux économiquesDens en espèces du 20 au M septembreiPrrnessours de l'Université, du Personnel

de la Bibliothèque Universitaire de l'Acuedemie et du Secrétariat des Faculté, r90

versement), 200 Dl.Total h ce jour 1 94.194 fr. 50.

Cours des viandes.Cours des viandes du 11 au 23 septembre :

'Bufs, are qualité, 2 MI; 2e, 2 fr.; 3e, 1 90.Vaches, Ire quel., 1 90; Zr, 1 80; 3e, 1 70.Génisses, Ire quat. 2 10; 2e, 2 fr.; 3e, I 90.Veaux, Ire qualj. 2' Pr.; 2e, I 90; 0e, 01 80.Moutons, allo quai. 2 30; 20,2 20; Se, 2 IQ.Brobis, quai., h 20; Ne, 2 10; 3e, 2 fr.Agneaux dre quai., 2 30; 20, 2 20; 3e, 2 10.Olièvres,'Ire quai, 1 60 ; 2e, t 50; Se, 1 40.Chevreaux, Ire quai., 2 20; 20, 2 10; 3e, 2 fr.Pores, itre quai., 2 26; 2e, o 30; 30, 2 20.Cheveu Ire que 1 60; 2e, 1 50; 3e, 1 40Mulets, ire quel, CO; 20, 1 90; 3e, 1 40.Armes, Ire gurn., 1 70; 2e, d 60; Se, I 60

Aux Arènes toulousainesAujourd'hui, dimanche, 20 septembre, h 0 h.

tut précis, Carmen, aveu le concourd de MileHennette Berck, de l'Opéra-Cemique, dont le pu-blic toulousain Ma pas oublié la brillante int,prétation de I'llerotte de Biset.

-La distribution de l'ouvrage du malter fran-cals se complétera de Mme Maritza d'Heilsona,sympathique àfieaéla o Grétry et Vignier, 500eaèdeset Frasquita 0f. Claude-Sean, ardent BonJosé ; Vilette, superbe Escamillo, Mouchez,consciencieux Dmige ; Duranthy et LabordedVine" et Morat..

La seguidine du O' aOte par Mlle Ange...Nat-ta. Au le acto noud a.pplaudiro. 15510es Colombe,Natta, Dirry, Boos et Dee°. Choeurs cool.chestre complets du Capitole, c'est-à-dge,tables.

En cas de mauves temps, l'Association s'estpréoccupée d'organiser Mut ce qui est néecod-saire alin de donner cette sensationnelle rea.

présentation au théâtre du ,Capnole, à2 heuresIres urées. et à prix rêdnite.

Location sans augmentation des prix au théâ-tre du .Capitole, 0 partT de 9 heures.

Union Typographique ToulousaineLes membres de l'Union Typographique

Toulousaine sont pries dassister aux Oh.-q000 du confrère Jean Fabre qui aurontlieu aujourd'hui dimanche a 4 heur..

On se réunira à la maison anostuaire, ruedo /a Providence, 82.

Petits FaitsTOUJOURS LES TRAMS

Hier après-midi, vers 2 .heures, une colli-sion s'est .produite rue ()senne entre /a mo-trice 77 et un camion de la Compagnie Ne-hout, attelé d'un Dheval que ...luisait M.Sengtessité Jean 68 ans, camionneur, demeu-rant route de Larme 13.

Par suite du choc, te dernier ai été prOjeté contre le panneau du fourgon qu'il con-duisait et a reçu de .legéren contusions b latête.

Lee :dégâts matériels eont peu importer,.QUI A PRIS LE BILLET DE BANQUEProces-verbal a été .dressot au ler arron-

dissement contre in.nnu pour vol duobllOrt de banque de 50 francs, earreds mipréjudice et au .domicile &Mme Anne'Cau-bot, demeurant place des Blancs 3.

TROUVAILLESRéclamer I au Inn/eau dm épaves, en kni

de parapluie; à Mme Virés, à Griffauletquartier Assalit une Obligation des Chemins de fer; h l'Administration d.es tram;un bréviaire; k Mme Flingo Rosa, rue del'Etoile, 9, un p.ortemonnaie contenant unepetite somme et des bons de travel': à Me.Itournagnim, chem

Pin de la Gloire, 33, un a-

Toisaient Mme Vergé, CAteePavée. 82unsac de jardinage.

Çoarrier ThéâtralThéâtre dee Variétés

L'année dornifire, ou dehut de la saisonthéâtrale, nous avone dit id .mênne, pour-quoi nous trouvions sage 1'007,7...aime dedonner des représentatiero moud. do la

par M, le bene.] commandant la170 région.

I/ est superflu, croyons-nous, do réitérernos .ralsons, .remeerienee ayant surabondamment démontré que nous ne nous trempions

Petites Nouvellesressort des débats 0 la Chanabre des Com-

mua, que le gouvernement frmgaie a ceafieau Board of Tes de anglais la conduite des né-gociations pour le ravitaillement de gara. [ran-ce. en viande de boeuf.

-Le chiffre vies versements d'or b la Ban-que de Franee depuis D 27 mai est, la dated'aujourd'hui. de 1e1.e2s.400 francs.

-Le 3 oetobre auront lieu dans toutes lesvil/es suisses un peu .importantes, des manifes-tations publiques pour la paix, Gus manifesta-tions sont Organisées .par le parti socleiste su,ne. FUnion suisse des féderations syndicalistes,l'Union suisse des ouvrer, et le ,Parti socialisteitalien en Suisse.

- C'est de jeudi 30 septembre que la Cham-bre discutera la propesitioede MI tendant m re-logement de la solde des soldats, caporaux et.0e 0 non

- Il semble maintenmt certain que le cou-reur cycliste ,Lmile Dcerilinger, bien connu surnos vélodromes, a été fusillé par Sos AIlenlandsDrflinger, de nationalitê suisse, etait inculpé.d'espionnage.

- On annonee la mort de M. L eBreton, sé-nateur royaliste de la Mayenne.

LOBEZ ET FA/TES LIRELE s MIDI SOCIALISTE

Les matinées et les soiré. tira/traiesMont donné lieu à aumun scandale et la te-nue des spectateurs a été parfaite. L. ar-tistes, ouvreuses, contoMeurs, machiniste.,musiciens, etc., ea ou mot tous ceux quidos titres divers sont occupés. dons 1m diffé-ded, lhéreues. ont pu gagner honorable-ment leur vie et celle de leur famille.

En outre, la bienfaisance du public a troucl, nu cours des différentes représentationsdcc occasions multiples de s'exercer géné:reusement, puisque le seul thrntre des Va-riétés a vereré plus de 20.000 francs pour lesblessés.

La aaleon vient de reentnmeneor aux Va-riétés et les débute noue font espérer debrillantes représentations. L'abondance des

nous oblige k remettue d, demainfo compte rendu de MEventail », la spiri-tuelle pièce d. do Flers et Caillavet. Pouraujourd'hui, contentons-naus de dire quel'interprétation en fut excellente et que lesnombreux spectateurs ne ménagèrent 'pointMurs bravos aux artistes.

L.

'routes les

Nouveautés d 'Automneen Tissus , Confections el Paruressont en vente aux Grands Magasins

du PRINTEMPS, TOIllOOSe.

Celle semaine, à l'occasion de laréouverture des pensions, vente spé-cialement avantageuse de

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et Trousseaux de Pension

Voir aujourd'hui nos Etalageo.

ZotwoeattonsSYNDICATS

Ouvriers maeons. - Tous les camarades ad-ministrateurs sont pelés de se rendre la Houride du Travail, le mardi eu courant, b 6 h. 80du soir.

Ordre du Jour ; 5. Dispositions a prendre pourOu réception des délégués d'Albi ; 2. CorrosPola-Duces mi/noires ; 3, Divers.

Coupeurs, presseurs et one/Pres en confec-tions militaires de Toulouse. - Sont informesqu'une permanence aura lieu tous Ms diman-ches de 9 h. à 11 h. du mat. 000001005e duTraVail,

Les syndique ou non dyadiques pourront ap-porter leurs dO/éances.

Le eanlarade flernadaa les reeervra.

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Publications de Mariagesdu 24 septembre 1015

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Jean Icaret, soldat mobilise au 57e d'argile -rio, a Toulouse, et Emelia Lenard, e. p., Avenuede Muret, 28 bis.

Pierre Lerner, adjudant au 14e de ligne, aufront, et Joséphine Wnt-Aget, brodeuse, ruedu Gorp, 12.,

Louis Delmas, soldat au 80e de ligne, et IvoneDeyres, tisserande, quartier de la Leseedoure

Sylvain Bor/aima, soldat mobilise au 14 'deligne, au front, et Marie Despia,Gouret, mé-nagère, rue St-FlOme, 17.

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Jean Fabre, 60 ans, Oued, la Providenee, 62,Pierre Feylis, 40 ans, rue de la Colombe., 64.Co:bière, neuve Band, 77 ans, Avenue de la

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THEATRE DES VARTETES. - Aujourd'hui, 26 Mme 1Peanet donmium t roi,.ID, n trousâ la somme rie 45 f.100ulst à, Mlle nlart,derned de la alabefeeture, 10: qui /

sepbnehr e, pour ces représentations de Mlle Ba-reine, la dellcieuse vedette de t'Athénée, âheures, .grancles matinées de gala, avec 10men-0on, l'on des plus gros succès de Mg de Flerset 'Caillavet. Le soir, à 8 h. 45, avec te concours

e Mlle Bareille dans le Dile de MargueLteGnithier cl de M..Plerre .Audoui, dans cetul d'Ar-mand Duval, première representatioa de La Da-rne am Conattas, l'admirable pièce de Dumasfile, qui, avec MM, SainDLeon, Paul nereces,

A/ice Hirbec, Jane aBoyer, etc., nenni/DemLune Interprétation sensationnelle, .Locationverte sans augmentation.

NOUVEWUTES. - Le programme de sotte se-maine a été particulièrement apprecie, car tou-tes les attractions sont de premier mire,

Aujourd'hui deux .grandes et dernieres repré-sentations .d'Enthaven et des merveilleux cy-clistes Tsom et Vest, dos acrobates Tom et Gury,Rustyek, le roi des Instrumentistes, Bilai, le phSnomène voca/.

CINEMA THEATRE-LAFAYETTE. Con-tinuation 40 progmmme de choix d'hier e quicn est ou plein s0002d.

Aelmirdlhuf dimanche, de. grandes matinéesde deux heures û 4 heures et de aknheuess,Sonee, à 8 h. 45. En vedette L'Ami Granscombe,en 3 parties ; Versons notre Or, eget pour eaFrance ; et le drame le plus émouvant, Amourde Gauoho, en 2 part..

Nornbrouses autres vues COmiques et d'aCtua-Iltés de la guerre. - Bons de reduction valables.

AMERLIAN-GORMODRAPH. Aujourdbul,matinées O 2 h. 30, à 4 h. 00 et soirée 1 6h, 41.

Dans la Brousse, drame ; Quand tu m'aimais,colmege ; Gramgmernan, sentimental Vengean-ce de mari, comique ; Blouse Man ce, La De tellegille. est ;L'idée de Delly, comédie

Actualités de la Guerre t Use vielle 'histori-ue, S. M. le roi dee Belges et le président de ta

etéguedique aux Armées françaises.

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(11-1110N10,11E IIGGIONALE

Petite CorrespondanceGïaape sociatiste de rustre, - Convocaton

arrivée trop tard.

AUDEVendangeur pour rire

Noue ap.prenOns qu'un na/tonnais0,00 b Narbonne, qui se vante sur les terras-ses des cafés Or n'avoir que dix .minut.Pavai/ par joue, et de .manger du gibierquand il lui plaît, vient eentrer da. une.colere folle parce qu'on lui a refusé 000permission des venciang..

Ce monsieur est un gr. PerSonnage fie laville. Il n'a jamais touché un outil. Il n'apas un pied de vigne au soleil. Il a demande

aller vendanger.Mais il a trou00 un chef qui lui a dit :Monsieur, voue n'êtes 1,419 viticulteur,

mais ,puisque vous oeilPa aider la viticul-ture, je vais vous embaucher dans uneéquipe qui part denain pour une tournéeâ trave. le Barbonnais, et qui se met lé 10disposition des propriétaires qui ont besoinde main d'oeuvre. a

Gamme bien on perme, notre homme Mapl. voulu vendanger. Il d.ianciait sa per-mission .pour se pavaner à travers la ville

Oeilen sa luxueuse auto.

01100 0,0 permis de féliciter ce chefqui a eu le courage d'appliquer dans sonesprit, da. tout son esprit, la eirmaaireministériel',

NARBONNELES BARBCIN.NALS AU FEU. - Bau Fer-

nand, soldat au 53e d'infanterie, tue tr. l'en-nerni le 29 août.

Pons Pierre, caporal au 80e d'infanterie,tué à. l'ennemi le 24 septembre 1914.

Babilée Jean soldat au 460 groupe spé-niai, décédé 00 54 septembre PhOpitalran, à C'uercif.

Bonnafous .41ariva, canonnier au tel d'au.Cl/et-ho h pied, b l'hôpital de l'Hermitage,Nice.

ETAT CIVIL. - Déc. I 13onnet Etienne,cultivateur, Dé ans; Mède Victor, még.iant,69 ans.

SALLE DES LEMES. - En .matinée et ensoirée. La barque nuptia/e, grand drame Ondeux parties; La Gitanilla, grand draine entrois parties, ete, ete

CAPTURE DES O000I050. - Deux chiensdépourvus rie .nauselière ont été .pturés etmis en feurrière.

TROUTALLLES. - La jeune .Reuese Jean-ne 9 rue Chaney, a trouvé une petite sain-me d'argent.

CARCASSONNEACCIDENT DU TRAVAIL. - Le nomme

fit esse Boufferd, àgé de 49 ans, demeurantallée de Bezons, 12. charretier à P.inegaz, Soignait sen eheval a l'écurie lorsquecelai-ci se mit la ruer, Catteiernient d'un 'coupde pied h l'oreille droite, lui faisant uneblessure qui entraînerai une incapacité detravail de 8 jours.

(LNEMA 11031 FAMILLES. -- Aul.ourdlhei,.programme varié et de premier ordre. LesFiancés en Omis, drame ,breton; Les DeuxMaris d'Irma, comédie; Le M.yetere du Cha-t., grand drame policier en deux port eu;Enfants de France, drame patriotique ; Ac-tualités, etc., etc. Matinée à 21/pures.

TROUVAILLES. - af. Jean, pompier à lamairie, a trouve une clef,

simoun 001550-", bon ""'LZ.2:,'.o..Imam n errons. ° selleraI, '"" m"' 1.11

Pher 0.70

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IlAYS.,âNNES. - Il est rapnelede la loi des retraites ougrierien ayant eu 30 ans aceo;np.1004, qu'ils -doivent renouveler Io.Chnqllq année, au manent

dede leur naissance.SERVICE .PHARMACEUTICRE.

dlui, la ph.armacie Grenier, c. drestera ouverte toute la journée p'rer /e servi..01A02000NDISES ANARIFES

verabl a été dressé contre un. >é,de Carbes p.our vente d'oeufs

avarLia44,4LES ANNAN/1E0ES A CASTFtEs.avons dit que vers le 15

septerubr'namites devaient arriver bCastre'

-a,installée à l'arsenal, Le !convoi estbr",.,rivé, ermis il es pris une autre d...1)e-Il a ollé envoyé- b Tarbes.

On 110us dit qu'un secondl convoi cj,lui destiné à l'areonal de Castres. ''-

000.000.,OOM /TE DE L'OPGVIIE DES:MUT'LA GUERRE. - Les membres du

Carmaux iront invités a. assisterdimanche, à la réunion qui ai

ARIEGEfoixtqr pou

LE FEU A LA MONTAGNE. - Le onpris la montagne du .Pech, au quarpMoustières. En quelques instants l''n%L.a pris des proportions démesuré..hectares de terrain ,plantésversm ers mers ont 010 la proie des0aumes. Très tard dans la nuit on p00,.7enre apercevoir do alivers points dele brasier de l'incendie

Fort heureusement aucun accident .05sonnes dest .deplorer.

LOT-ET-GARONNETOP/REINE,

AR.RETE. Mani donné les mua,cas .de rage, tous les chiens dedeet

etretenus en laisse ou munis d'uneProcès-verbal sera dressé à tout., iutr,,

ne qui ne se ennformera pas h Oct arrêt,

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Le Communiqué de 23 hen

Paria, 25 Septembre.

Sar la.côt.e. de Belgique, nos batteries 151empere au bombardement, per la fiche lernaise, des positions Mlemandes de Wer-tende et de Middelkerke.

Les troupes britanniques ont attaqué amsuccés les positione ennemies à PourelLoos et d'Holluele.

Nos troupes,. opérant en liaison avec l'ar-niée britannique, ont promue au liard

d'Arr., une attaque énergique qui leurpermis de .prendre pied. 81.1r plusieurs patades lignes ennemies.'Entre la Sumo set l'Aisne ...cati

eaups de tOrpilles et de born'tbes. MM Isecteur de Canny-snr-édatz, notre artil.a fait exploser on dépôt ele munition, amUne maison fortifiée de Breugaignes.

0100.Charnpagne, après un nouveau el tubvioHnt bearDaajdeMent des tranehées-abr;hlOckhauSs et batteries ennemis, nos tooPen d'infanterie sont parties a Pasautlignes 4.1emandes entre la Suippe et, t'AigleLes premières positions adverses ont Eloccupées sur la .presque totalité. du fel,d'attaque. .Notre .progr.sion se pourat

Lutte ,d'artillerie en .Wevre, en lerrair.et da. les Vosges, aux environs de la dûpelotte et du Schraternasnnele.

ultalle.l'àO,111 CO,

1011MM. Lundi 27 Septembre et Jours suivants

ALia.TOULOUSE, Magasins Modernes, TOULOUSE

Flerrtrée cies Caasse0cilrand tley,

101

bd

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