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La lettre de votre conseiller général • Canton VII (Amiens sud-ouest et Pont-de-Metz)

N° 8 • Printemps 2009

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CANTINES SCOLAIRESLa Vérité

Rassurez-vous, contrairement à ce qu’écrit M. Jardé (le député, Conseiller général), dernièrement, personne ne sera privé d’aide à la cantine dans les écoles primaires de notre canton… Tout simple-ment parce que personne ne touche ce type d’aide pour le moment sur le canton ! Il serait souhaitable que Mr Jardé prenne mieux connaissance des dossiers de sa circonscription et des cantons qui en font partie…

Par contre, sachez que dès la rentrée 2009, en septembre prochain, une aide aux repas dans les cantines des écoles primaires sera fournie en fonction des revenus de la famille. C’est ce qu’a choisi de mettre en place une majorité de gauche pour venir en aide aux enfants des familles les plus touchées par une crise qu’ils n’ont pas provoquée… !

L’AMIRAL ET SON GARAGEEnfin !

Après plusieurs années d’attente, le Collège Amiral Lejeune a enfin un garage à vélo digne de ce nom ! Une fois de plus, en terme de développement durable, on peut constater qu’entre la parole, l’effet d’annonce et l’action, le concret…la Gauche agit plus que la droite !

Depuis le début de mon mandat, (2004) et pour faire suite à une demande des parents d’élèves, j’avais tenté avec le Groupe Somme à Gauche de faire instal-ler un garage à vélo pour les collégiens qui souhaitent se déplacer en utilisant ce mode de transport doux. Il a fallu attendre notre arrivée à la tête de l’exé-cutif départemental pour transformer une volonté politique en acte.

Pour le développement durable dans la Somme, une majorité de gauche est syno-nyme d’efficacité !

Autres dossiers plus locaux que je suis de près

LaFeuille

Rendez-vous auprès de Martine Cauet, par téléphone au 03 22 71 80 41ou par courriel : jtetu@somme.fr

Permanences régulièresConseil général à Amiens

et en mairie de Pont de Metz

L’ANNEE 2008 restera dans l’histoire celle du début d’une crise financière inter-

nationale sans précédent, qui engendre récession et précarité.

Ne nous leurrons pas, la crise financière n’est qu’un phéno-mène parmi d’autres d’une crise économique, sociale, environnementale, ali-mentaire mondialisée...

Et face à cette situa-tion exception-nelle, la seule réponse du g o u v e r -nement c’est de privilégier les plus riches et culpabiliser les plus précaires.

Plan de relance inef-ficace, stigmatisation du syndicalisme, glorification de la méthode Coué…

L’environnement a eu son Grenelle, initiative que je salue, mais qui a été réduite à une simple campagne de communi-cation et surtout qui n’est pas à la hauteur des enjeux du déve-loppement durable.

Concernant l’économie, l’agitation du Président de la République ne masquera pas longtemps son inefficacité. Nicolas Sarkozy est l’homme du libéralisme, du pouvoir d’achat du CAC 40.

Les profondes réformes, le changement, dont notre société a besoin, ne viendront pas de lui. Ce changement, c’est à cha-cun d’entre nous de le porter, en agissant à son niveau.

Ainsi début 2009, la Majorité départementale dont je fais

partie a adopté son premier budget. Des mesures ont

été prises pour amélio-rer la vie de nos con-

citoyens comme le doublement

de l’alloca-tion sco-

l a i r e ou la

création du conseil

général junior. D’autres sui-

vront !

Le développement durable sera le fil rouge de

notre action politique pour les prochaines années.

2009 est l’année des élec-tions européennes. Ce scru-tin, primordial, doit être l’occasion d’une transfor-mation écologique et socia-le de l’Europe au service des hommes et des femmes qui y vivent et y vivront.

Jean-Pierre TétuConseiller général de la Somme

• Canton d’Amiens sud-ouest = quartiers Centre, Foy, Beauvais, Hotoie, Saint Roch, Châteaudun, Hippodrome et Petit Saint-Jean + commune de Pont-de-Metz.

Inauguration d’un crapauduc à Cottenchy sous la RD 116.

Les talents du Sport 2009.

Vous avez écrit au président du Département, à un vice-président ou à un service du conseil général ? Si vous souhaitez que ce courrier soit suivi par votre élu Vert, n’oubliez pas de nous envoyer une copie de votre courrier ou du dossier à :

Conseil général de la Somme - Hôtel des Feuillants53 rue de la République - BP 32615

80026 Amiens CEDEX 1

La Feuille • La lettre de votre conseiller général du canton VII (Amiens sud-ouest et Pont-de-Metz) • N° 8 mai 2009 • Directeur de la publication : J.-P. Tétu Rédaction : JPT - FM • Maq. LD • Dépôt légal et commission paritaire en cours • Imprimé par ANSEL Amiens • Ne pas jeter sur la voie publique

Privilégier

les plus riches,

culpabiliser les plus

précaires

Match de Hockey avec les élèves d’Elbeuf.

Le prix Jean Renaux 2008. L’église St Honoré. Les Talents du Sport 2008.

ROMAN ÉCOLOPâques, la complainte d'une îleDes statues renversées. Des dieux auxquels on ne croit plus. Des hommes qui s’entretuent sur une île nue, sans arbres, sans oiseaux, sous le regard impassible de titans de

pierre. Faute de bois, faute de pirogues, les insulaires ne peuvent

quitter le « Nombril du Monde » pour retrouver les terres fertiles de leurs ancêtres.

Comment survivre quand les ressources d’une île aride ont été épuisées et que les hommes, à coups de pics, ont creusé leur propre tombeau ?

Entre la fable écologique, la complainte ou le chant, ce roman insolite interroge notre cons-cience en retraçant le destin d’un peuple victime de ses croyances, du climat, de lui-même, avant l’arrivée des Européens, le jour de Pâ-ques 1722.

Pâques, la complainte d'une île Isabelle Marsay - Editions Myria-pode (Broché - II-2009 - 16,00 €).

ler un garage à vélo pour les collégiens qui souhaitent se déplacer en utilisant

cutif départemental pour transformer une

Pour le développement durable dans la Somme, une majorité de gauche est syno-

ROMAN ÉCOLPâques, la complainte d'une îleDes statues renversées. Des dieux auxquels on ne croit plus. Des hommes qui s’entretuent sur une île nue, sans arbres, sans oiseaux, sous le regard impassible de titans de

pierre. Faute de bois, faute de pirogues, les insulaires ne peuvent

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Billet d’humeur

Aujourd’hui, l’heure est à la re-cherche d’alternatives. Dans tous les domaines et surtout

l’agriculture.

La Majorité a décidé d’aider deux asso-ciations (FAMAPP* et Solidarité Pay-sans) qui agissent pour maintenir des emplois paysans de proximité et déve-lopper une agriculture respectueuse de

l’environnement dans notre département. Et cela sans modifier le financement de l’agriculture conventionnel-le (moins de 5 % du budget agricole global…).

De même pour l’association Picardie Nature à qui notre collectivité a choisi de donner les moyens de ses actions en faveur de l’environnement.

Je trouve pitoyable que pour la pré-servation de privilèges et des considé-rations bassement politiciennes, l’op-position ait décidé de voter contre le financement de ces associations et ainsi fermer la porte à d’autres pistes de dé-veloppement agricole et une meilleure préservation de nos milieux naturels.

Ce que vient de faire l’opposition est au mieux irresponsable, au pire, malhon-nête.

Quel manque d’ouverture d’esprit !

tent toute notre attention. Est-ce de cette façon, que l’on va encourager et pratiquer le développement durable dans notre département ?

Pourtant, notre département possède des riches-ses naturelles qui font d’elle une terre d’énergies renouvelables. Deuxième gisement de vent en France, la Somme dispose également d’une ressource en ter-me de biomasse non négligeable et surtout qui dispose d’une marge de développement très importante.

L’exemple du bois énergie est frappant. Le gisement non valorisé dans notre département est évalué à 200 000 tonnes. Que ce soit sous forme de plaquettes, granulés ou résidus d’espaces verts, le bois énergie per-mettrait de diminuer considérablement les factures de chauffage grâce à une stabilité de son prix ce qui n’est pas le cas des énergies fossiles.

De plus, cette ressource est locale. Pas de transports lointains pour l’approvisionnement. La seule chose à faire aujourd’hui c’est de structurer la filière. A chaque fois que dans un équipement collectif arrive le choix du mode de chauffage, le conseil général a les ressources pour effectuer une étude mettant en concurrence le bois et l’énergie fossile afin d’avoir une aide à la décision.

L’énergie verte a ici, si l’on s’en donnait la volonté et les moyens, un bel avenir.

Mais sans doute faut-il regretter encore une fois que la France continue d’être à la traîne de nombreuses na-tions qui ont pris de l’avance sur nous, préférant privilé-gier le lobby militaro-industriel.

TRANSPORTSCollectifs, sinon rien !

53 lignes régulières, 600 communes desservies sur les 732 de notre départe-ment, 1,4 millions de voyageurs par an… Ce sont les chiffres du réseau de bus dé-

partemental Trans’80. Ce réseau financé à hauteur de 6 millions d’euros par le Département de la Somme. C’est un véritable service public de transport qui mérite d’être valorisé pour plusieurs raisons :

- C’est, malgré l’énergie utilisée, un mode de transport plus écologique que la voiture individuelle (30 fois moins de CO2 rejeté).

- C’est un moyen de transport convivial, qui permet de recréer un lien social entre passagers.

- Ce mode de transport privilégie l’intermodalité avec le train et le réseau régional.

Nous avons la volonté de développer ce réseau à l’ave-nir. Aujourd’hui déjà avec le logo Trans’80 et la création d’un site internet. Fin 2009, le conseil général se dotera d’une centrale départementale de mobilité.

De plus, une coordination des modes de transport dé-partementaux est indispensable et cela m’incite à vous parler également d’une récente étude initiée par le conseil régional sur l’étoile ferroviaire d’Amiens. Je représentais le conseil général lors du rendu de cette étude organisé par l’ALEP et j’ai insisté sur la nécessité de coordonner l’ensemble des offres de transport pour amener chacun de nos concitoyens à utiliser de plus en plus souvent les transports collectifs plutôt que sa voiture. Une partie de mon action dans ce domaine est d’essayer d’amener les principales collectivités à créer ensemble un syndicat mix-te des transports de façon à aller vers une tarification et un ticket uniques. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de l’avancement de ce projet.

ENERGIESRenouvelables contre nucléaire

Même si ce n’est pas médiatisé, j’évo-quais lors d’une session du conseil gé-néral récente, le danger permanent que

peut représenter pour notre département le développe-ment accru du nucléaire.

Il y a très proche de nous la centrale de Penly. Les ac-cidents nucléaires qui ont eu lieu dans plusieurs centrales françaises dernièrement et qui pourraient très bien arriver à la centrale de Penly sont des évènements graves – mais pas rares – souvent présentés le plus souvent par les mé-dias comme une sorte de fatalité de la société du risque. Souvenez-vous également de l’accident de la centrale de Tricastin et de ses conséquences sur les activités touristi-ques et halieutiques de la région.

Le nucléaire qui n’est pas, je vous le rappelle, une éner-gie renouvelable, on dispose au mieux au niveau mondial de 40 ans de réserve si on s’en tient à la consommation actuelle. De plus cela produit des déchets ingérables et dangereux.

A ce propos, la série noire du nucléaire survient au mo-ment même où l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) propose aux communes de 9 can-tons de notre département de stocker, à 50 ou 200 mètres sous leurs pieds, des déchets nucléaires à « faible activité et à vie courte ». Doux euphémisme pour des déchets qui devront être surveillés durant… des milliers d’années.

Certes, les offres financières sont alléchantes pour des collectivités locales aux budgets souvent tendus. Mais au regard des dangers et risques liés au stockage des déchets nucléaires dans nos communes, cet intérêt est bien mince.

Les conséquences de tels projets sur l’environnement et surtout sur les générations futures sont énormes et méri-

LOGEMENTUn nouveau départ

En tant que qu’élu du groupe Somme à Gauche, tu participes activement depuis un an, avec la Majorité dé-

partementale, à la conduite des politiques du Département. Pour concrétiser cet engage-ment envers tes concitoyens, tu as accepté la vice-présidence en charge du Logement et du cadre de vie.Tu es écologiste, pourquoi as-tu accepté cette délégation ?

Effectivement, il paraît naturel qu’un élu vert s’occupe plutôt de tout ce qui touche à l’envi-ronnement, à l’écologie ou encore au dévelop-pement durable. Cela s’apparente souvent à un passage obligé pour un élu vert de s’attacher à ces problématiques. Mais c’est souvent, aux yeux de certains partenaires politiques, une voie de garage sur laquelle on laisse s’échiner les élus verts, sans moyens ni ressources humaines.

Ce n’est pas du tout le cas dans notre Dé-partement et le partenariat que

j’ai construit au sein du groupe Somme-à-Gauche, et maintenant

au sein de la Majorité départementale, a permis que les politiques liées à l’environnement, l’éco-logie et le développement durable soient issues de préoccupations bien réelles au sein de notre exécutif. Ces problématiques sont d’ailleurs très bien prises en charge par mon collè-gue Michel Boulogne.

Il me paraît important d’ap-porter la preuve que l’écolo-gie politique ne se cantonne pas à la protection (au de-meurant essentielle) des petits oiseaux et que ce qui touche au logement et au cadre de vie fait partie intégrante d’une démarche progressiste de développement durable. C’est pourquoi j’ai accepté cette délégation. Avec l’emploi et la for-mation, le logement est une composante es-sentielle de l’intégration sociale des individus. Lors des permanences que je tiens, la grande majorité des sollicitations dont je fais l’objet est liée à la difficulté de trouver un logement décent ou un emploi.

C’est une occasion idéale pour moi d’inscrire le travail et la place d’un élu vert dans un do-maine d’action qui ne lui est pas « naturel » et de pouvoir démontrer qu’il peut y être efficace et compétent.

• Comment as-tu appréhendé cette vice-présidence ?

Cela n’a pas été évident telle-ment les politiques précéden-

tes procédaient de l’opacité et du saupoudrage sans véritable ligne directrice et de stratégie claire. Certai-nes démarches avaient été

engagées en matière d’habi-tat. Nous les avons enrichies

avec nos objectifs de solidarité.En premier lieu, il faut préciser

que le logement et l’habitat ne sont pas des compétences obligatoires pour les conseils généraux et agir dans ces domaines est le re-flet d’une volonté forte du conseil général de la Somme d’être au service des habitants du dé-partement et notamment en direction des plus défavorisés.

C’est pour nous une priorité stratégique ! Le but de notre collectivité, grâce notamment à un nouveau Plan Départemental de l’Habitat qui vient de voir le jour, est de se positionner comme animateur d’une politique de l’habitat durable en mobilisant les partenariats et en contribuant à lever les obstacles. Nous souhai-tons également, par notre action, encourager et appuyer les collectivités pour les aider à en-gager une politique de l’habitat en cohérence avec les enjeux du logement et de l’habitat dans notre département.

Et il faut savoir que ces enjeux sont impor-tants. La Somme a accumulé un retard con-sidérable dans la réalisation de logements et particulièrement de logements sociaux.

Il est indispensable d’assurer la cohérence avec les schémas et documents d’orientation en matière sociale et médico-sociale pour garantir une véritable complémentarité entre politiques de l’habitat et politiques sociales qui sont, elles, une compétence légale d’un con-seil général.

• Beaucoup de travail en perspective. A ce propos, peux-tu nous indiquer trois

grands points de ton action sur lesquels tu souhaites mettre l’accent ?

Oui, beaucoup de travail mais c’est ce qui fait aussi l’intérêt du mandat d’élu. Il y a beau-coup de sujets importants.

Le premier qui me vient à l’esprit c’est le logement dans la nou-velle politique d’aménage-ment du territoire, la PACTe. Il existe un volet logement et habitat qui, dans le ca-dre d’une contractualisa-tion avec chaque EPCI, permet à celle-ci d’œuvrer plus efficacement dans ces domaines.

Nous avons souhaité accom-pagner notre engagement politique au service de l’habitat, de l’urbanisme et du logement par un engagement financier très important. Au total, c’est une dotation de 8 330 000 euros sur trois ans qui est prévue dans le cadre du volet Habitat de la PACTe. Ce qui représente une augmentation de 110 % par rapport aux années précédentes.

Le second, c’est le développement dura-ble. Logement et cadre de vie, tel est l’intitulé de ma délégation. Et pour un meilleur cadre de vie, j’ai souhaité que nous respections et faisions respecter, dans chacune de nos in-

terventions, les objectifs du dévelop-pement durable pour contribuer

dès aujourd’hui à la qualité de vie et à l’attractivité de notre

territoire tout en préservant son avenir et celui des gé-nérations qui nous succé-deront.

Le dernier qui me vient à l’esprit, c’est la notion de

parcours résidentiel. J’évo-quais précédemment le loge-

ment comme élément structurant de l’intégration sociale. Une de nos priorités

est de pouvoir sécuriser au mieux le parcours des individus dans leur quête d’un logement.

À votre écoute,

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au quotidien

Entretien 3

" Logement et habitat font

partie des priorités stratégiques du Con-

seil général de la Somme "

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