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160juillet2 0 1 4
VIE SYNDICALE5 juin 2014Première assemblée générale de l’UPMF > p.4
ACTUALITÉEquipement : les VUL comme les VP > p.12
TECHNIQUEMaîtriser la glissance sur sol souple > p.28
L A R E V U E D E S P E I N T R E S E T D E S S O LI E R S
TECHNIQUE
ITE TRAITER LES POINTS SINGULIERS POUR ASSURER UNE ENVELOPPE CONTINUE ET PÉRENNE
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22 FORMATION
INFOPRO-FINITION.COM UN PROJET ORIGINAL ET UNIQUE À DESTINATION DES FORMATEURS
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UNIONPROFESSIONNELLE
DES MÉTIERSDE LA FINITION
TRANSMETTRE SON ENTREPRISE UN ENJEU MAJEUR POUR LE DIRIGEANT
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LA REVUE DES MÉTIERS DE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT DE SOL
Fabricants de produits, de matériels ou prestataires de service,
vous constituez l’environnement professionnel de l’entrepreneur de finition.
Le Club Alliance est un lieu privilégié entre les entreprises membres de l’Union
professionnelle des métiers de la finition et leurs fournisseurs partenaires.
CLUB ALLIANCE
Si vous souhaitez adhérer au Club Alliance Contactez Yves Labbé : [email protected]
EDITORIALMes chères consœurs, mes chers confrères,
Un gros nuage noir se profile à l’horizon 2015.
La loi sur la pénibilité, telle que présentée à ce jour,
nous obligera à comptabiliser quotidiennement
les tâches « pénibles » de nos salariés. Nous n’en
voulons pas !
Les négociations en cours devraient alléger ce dispositif
mais au-delà du résultat, c’est bien une contrainte
supplémentaire à la fois administrative et financière qui
viendra alourdir une fois de plus la
charge de travail de nos entreprises.
La cotisation supplémentaire de
l’ordre de 1,8 % ne serait qu’un début
et ne ferait qu’augmenter au fil du
temps.
Cela aurait pour effet premier de
continuer à creuser l’écart du coût du
travail avec nos concurrents étrangers.
L’autre effet pervers serait l’évaluation de cette
pénibilité individuelle, qui sera contestée par
notre personnel et par nous-mêmes. Ce sera
une source de conflit sans fin dans un contexte
déjà difficile pour les entreprises.
Nous devons faire corps avec la FFB pour nous
battre et rejeter en bloc ce système inacceptable.
Continuons à manifester notre profond
désaccord sur cette loi scélérate !
Confraternellement vôtre.
Marc CiolfiPrésident
de l’Union
professionnelle
des métiers
de la finition
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SOM
MA
IRE VIE SYNDICALE P.4
nPremière assemblée générale de l’UPMF p.4nLa vie des sections p.6 nCarnet syndical - La parole à … p.10
ACTUALITÉ P.12nEquipement : les VUL comme les VP p.12
nAide financière pour l’achat d’un échafaudage p.14
nCalcul des index BT p.15
nZoom assurance p.16
DOSSIER P.18nTransmettre son entreprise :
un enjeu majeur pour le dirigeant
TECHNIQUE P.22nTraiter les points singuliers pour assurer
une enveloppe continue et pérenne p.22
n Imperméabilité de façade : systèmes qualitatifs en perte de vitesse p.24
nMaîtriser la glissance sur sol souple p.28
nUn sol textile en espace public de montagne p.30
nVos questions à l’UPMF-FFB p.34
FORMATION P.36n Infopro-finition.com : un projet original et unique
à destination des formateurs p.36
nBeau Travail de peintre p.38
nPiloter une entreprise de bâtiment ne s’improvise pas p.40
nLe titre de solier de niveau IV renouvelé p.42
nDiplôme universitaire « compagnon en bâtiment durable » p.44
À NE PAS MANQUER P.46nLes nouveautés p.46
nLa bibliothèque UPMF-FFB p.50
JUILLET 2014 Reflets & Nuances l3
Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique
www.cluballiancepeintures.com
4 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
VIE SYNDICALE
5 juin 2014
Première assemblée générale de l’UPMF
Le président Ciolfi a tenu avant tout à remercier ceux
qui ont pris le temps de venir échanger avec leurs
confrères. « Cette assemblée générale est particu-
lière puisque c’est la première de l’Union professionnelle
des métiers de la finition, notre Union, et je suis honoré de
la présider » indique Marc Ciolfi en commençant le rapport
moral 2013 dont il ressort deux temps forts.
« Le temps fort de 2013, c’est bien évidemment
l’aboutissement du rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST,
qui a nécessité, pour mener à bien ce projet, une activité
intense tout au long de l’année jusqu’au 4 décembre 2013,
date à laquelle les assemblées générales extraordinaires
des deux Unions ont approuvé le rapprochement, poursuit-il.
Je remercie à nouveau pour tout le travail accompli
les deux présidents à l’initiative de cette démarche,
Philippe Bertolani et Gérard Adamo. » Date historique pour
les métiers de la finition, la création de l’UPMF leur apporte
de belles perspectives : parler d’une seule voix, rationaliser,
renforcer le dynamisme collectif et individuel des adhérents
et leur rendre un meilleur service. « Le rapprochement acté
par les instances des deux Unions, les statuts approuvés,
une nouvelle organisation mise en place et le recrutement
de deux ingénieurs effectué, l’UPMF, qui regroupe
6 000 entreprises, a pris son envol le 1er janvier 2014 »
ajoute le président de l’UPMF en assurant les participants
de sa détermination à valoriser la profession et assurer sa
pérennité. Il souligne ensuite un autre temps fort, technique
celui-ci : la sortie le 22 juin du nouveau NF DTU 59.1
intitulé « Travaux de bâtiment - Revêtements de peinture
en feuil mince, semi-épais ou épais » et laisse le soin à
Bruno Lucas, vice-président de l’Union, d’en exposer
les principales avancées1. Bruno Lucas insiste également
sur l’importance du «Calepin de chantier - Travaux de
peinture de bâtiment intérieurs et extérieurs », document
de vulgarisation du NF DTU 59.1 destiné aux personnels de
chantier. « Les métiers de la finition souffrent d’un problème
lié aux conditions d’exécution sur chantier » souligne le vice-
président de l’Union. C’est pourquoi l’UPMF a commencé à
rédiger un fascicule relatif aux conditions d’exécution des
travaux d’aménagement et finition qui donnera à tous les
acteurs de la finition des arguments techniques, juridiques, en
matière d’hygiène et de sécurité, pour pouvoir faire respecter
leurs propres règles professionnelles. « L’objectif est de faire
connaître ce document dans les sections départementales et
dans l’environnement de la profession » précise Bruno Lucas.
Le président régional UPMF : de nouvelles missionsLes rapports d’activité 2013 des présidents de commission
ayant été cette année distribués en séance et non lus par
leur président respectif, Bruno Lucas demande à chacun
d’entre eux de mettre en avant un des axes de leurs tra-
vaux qu’ils poursuivront en 2014. La commission technique
enclenchera le processus de révision du NF DTU 53.1 « Revê-
tements de sol textiles », organisera une nouvelle rencontre
avec les fabricants à la suite de la conclusion des essais
concernant la problématique de la consommation d’enduit
pour ITE en finition mince plus importante sur chantier que
ce qu’indiquent les fiches techniques, et fera le point sur
Le 5 juin, à la FFB à Paris, s’est tenue la
première assemblée générale de l’UPMF,
présidée par Marc Ciolfi. L’Union internationale des entrepreneurs de
peinture, invitée à y participer, a présenté
ses activités. Compte-rendu.
De gauche à droite : Bruno Lucas,
vice-président de l’UPMF, Marc Ciolfi, président
de l’UPMF, Stuart Seddon, président de l’Uniep,
Patrizia Di Mauro, secrétaire générale de l’Uniep.
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JUILLET 2014 Reflets & Nuances l5
l’application mécanisée
des produits de pein-
ture. La révision du BP
« peintre applicateur
de revêtements » étant
annoncée pour 2015, la
commission formation
préparera la refonte de
ce diplôme. La commis-
sion communication se
donne pour mission de
rechercher de nouveaux partenaires « sol » pour Reflets
& Nuances. Quant à la commission gestion, elle mènera
à bien sa réflexion sur la façon d’améliorer la productivité
dans les entreprises de finition.
Chargé des sections territoriales, Bruno Lucas fait ensuite
part de la nouvelle orientation que l’Union souhaite don-
ner aux missions du président régional UPMF afin que
le fonctionnement de ces sections gagne en efficacité.
Ces missions s’articuleront autour de trois axes : la for-
mation et la valorisation du métier, en devenant l’interlo-
cuteur privilégié des instances formation de la région ; le
métier, en étant le représentant régional métier vis-à-vis
de la FFB régionale et la vie syndicale, en représentant
l’Union dans les sections. La partie statutaire de l’assem-
blée s’est terminée par la lecture du rapport financier par
Nicolas Blangy, trésorier, et des rapports du commissaire
aux comptes. L’assemblée générale a approuvé le rap-
port du conseil d’administration sur les actions et la situa-
tion financière de l’Union pour l’exercice 2013.
L’UNIEP : la seule voix des entreprises de peinture en EuropeLe président Ciolfi souhaite la bienvenue à Stuart Seddon,
président d’honneur de l’Union internationale des entre-
prises de peinture (UNIEP) et Patrizia Di Mauro, secrétaire
générale. « Au 1er janvier l’UPMF a réintégré les rangs de
l’UNIEP et nous nous en réjouissons, ajoute-t-il.
L’Europe impacte la vie quotidienne de nos entreprises.
C’est en nous rassemblant que nous pourrons faire
entendre leur voix auprès des institutions de l’Union
européenne et défendre les intérêts de la profession ».
Le président Seddon remercie Marc Ciolfi de son accueil
et se dit honoré d’être présent à l’assemblée générale
de cette nouvelle Union, en saluant le rapprochement
réalisé entre l’UPPF et l’UNRST, source de force et de
dynamisme.
Rappelant tout d’abord que l’UNIEP a été fondée à Paris,
par l’UNPVF (Union nationale des peintres vitriers de
France), en 1953, la secrétaire générale Patrizia Di Mauro
présente les activités de l’association. Présidée actuel-
lement par Markus Straube (Allemagne), l’UNIEP repré-
sente environ 60 000 entreprises dans quatorze pays
d’Europe. Membre de l’Union européenne de l’artisanat
et des petites et moyennes entreprises (UEAPME), elle
oeuvre comme intermédiaire entre les associations des
peintres et les institutions européennes.
Son objectif principal est de faire entendre la voix des
entreprises de peinture à Bruxelles et d’informer tous ses
membres des dernières initiatives législatives concer-
nant le secteur de la peinture et du bâtiment, telles que
la TVA, le système REACH (législation sur les substances
chimiques), la santé et la sécurité au travail, la libre circu-
lation des travailleurs, le travail non déclaré, etc.
Pour cela, l’UNIEP agit en tant que groupe de pression
auprès des institutions européennes afin de participer
au processus décisionnel et défendre les intérêts des
entreprises. « Par ailleurs, l’UNIEP organise des jour-
nées politiques et est impliquée dans plusieurs projets
européens : Legacy skills (échange de techniques entre
jeunes peintres), Leonardo et Painting skills (mobilité des
appentis en Europe)2, explique Patrizia Di Mauro, ainsi
que des campagnes d’un grand intérêt pour le secteur et
qui aident à le promouvoir au niveau européen.»
Elle évoque ensuite le manifeste politique que l’UNIEP
a publié en mars dernier, en vue des élections euro-
péennes qui ont eu lieu en mai 2014. Adressé au Par-
lement européen qui l’a accueilli favorablement, ce
manifeste met l’accent sur trois nécessités pressantes :
la réduction des formalités administratives et l’accès au
crédit, l’investissement dans l’éducation et la formation
professionnelle, la lutte contre le travail illégal et le dum-
ping social.
Pour terminer, la secrétaire générale de l’UNIEP insiste
sur la nécessité d’une importante représentativité face
aux institutions européennes. « Grâce au lobbying exercé
par l’association auprès de Bruxelles, la profession peut
tirer des sonnettes d’alarme et améliorer l’environnement
dans lequel les entreprises évoluent » conclut Philippe
Bertolani, désormais membre du Conseil de l’UNIEP.
1Lire article p.28 de Reflets & Nuances n°156 de juillet 2013
2Lire article p. 42 de Reflets & Nuances n°159 d’avril 2014
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6 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
VIE SYNDICALE La vie des sections
ISÈREOpération T-shirts reconduite
Présidée par Bruno Fiard, la section peinture s’est réunie le 10 avril dans les locaux de la FFB Isère, en présence de Marc Ciolfi, président de l’UPMF, qui est intervenu sur la nouvelle Union professionnelle des métiers de la finition. A l’ordre du jour de cette réunion également, la présentation par Yves Labbé, délégué général de l’UPMF, des principales modifications apportées au NF DTU 59.1 paru en juin 2013. Les participants ont ensuite été informés du nouvel étiquetage des produits et des peintures, relatif à la qualité de l’air intérieur. Autre sujet évoqué : les possibilités de financement en Isère pour l’acquisition de machines à nettoyer les matériels de peinture.Rappelons que la section peinture de l’Isère a reconduit son opération de communication, lancée le 5 juin, pour promouvoir l’image de marque des entreprises de peinture dans tout le département. Pendant un mois, les salariés des 60 entreprises de peinture adhérentes ont arboré sur les chantiers, ainsi que les jeunes en apprentissage peinture et les enseignants, le slogan « les peintres en bâtiment un métier haut en couleur » apposé sur leurs T-shirts.
VAUCLUSEDes sujets variés
Rémi Fernandez, président de la section peinture, et Diego Boluda, président de la section revêtements de sol, ont réuni leurs confrères le 14 avril à la Fédération à Avignon. Yves Labbé, délégué général de l’UPMF, est intervenu sur la nouvelle Union née du rapprochement de l’UPPF et de l’UNRST avant que Richard Avril, conseiller prévention OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du BTP), ne prenne la parole sur les actions menées par l’organisme. Autres sujets évoqués : la révision du NF DTU 53.1 «Travaux de bâtiment - Revêtements de sol textiles » au sujet de laquelle les entrepreneurs ont fait part des avancées qu’ils souhaitaient voir apporter au document et les possibilités de financement des stations de nettoyage du matériel de peintre.
PICARDIELa communication à l’ordre du jour
Persuadés que les sujets techniques doivent rester une composante forte du service proposé par la FFB, Nicolas Blangy, président régional UPMF, Eric Gilot, Pascal Odent et Claude Desprez, respectivement présidents des sections de la Somme, de l’Oise et de l’Aisne, se sont réunis le 22 avril dernier, sous l’impulsion de l’animateur métiers régional, pour réfléchir à la vie de leur section professionnelle.Ce nouveau mode de fonctionnement, qui sera réitéré chaque année, leur permet de débattre de l’actualité de leur métier et de décider du moyen par lequel ils souhaitent transmettre l’information à leurs confrères. Il peut s’agir d’organiser une réunion, régionale ou départementale, mais désormais aussi d’envoyer une communication ciblée métier. Des actions de lobbying local, spécifiques au métier, peuvent aussi faire partie de ce plan d’actions annuel. Ce travail est mené en concertation avec les fédérations départementales qui adhèrent à cette nouvelle méthode de travail. Des réunions départementales d’information sur le NF DTU 59.1 auprès de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et des entreprises générales de bâtiment sont proposées en 2014 ainsi que sur les subventions pour l’achat de machines à nettoyer les outils du peintre.Par ailleurs, les présidents souhaitent l’envoi d’une communication métier, début 2015, à tous les adhérents UPMF de Picardie, L’objectif de ce document sera de lister, de façon synthétique, toute l’actualité du métier et de renvoyer vers des éléments plus complets de l’Union ou de la Fédération. D’un coup d’œil, les adhérents bénéficieront des principales informations techniques à retenir et pourront creuser l’information souhaitée.
MOSELLEAcceptation des supports et réception des ouvrages finis
Les sections professionnelles « peinture-finitions-revêtements » et « carrelage revêtements de sol » ont tenu, le 25 avril à la FBTP à Metz, une assemblée générale commune sous la présidence de Felice Della Rosa et Patrick Ambrosini. Après les formalités statutaires et informations professionnelles de chacun des métiers, Véronique Sever, responsable du service juridique de la FBTP Moselle, a présenté les dernières informations juridiques et notamment le nouveau service mis en place par la Fédération : la garantie de protection juridique permettant aux entreprises, pour un tarif « adhérent » particulièrement intéressant, d’être accompagnées dans
les démarches de contentieux (impayés, redressement fiscal…). Yves Labbé, délégué général de l’UPMF, et Hubert Carette, secrétaire général de l’UNECB (Union des carreleurs), ont ensuite animé une réunion technique sur « l’acceptation des supports et la réception des ouvrages finis », deux étapes cruciales dans la réalisation des travaux, qui bien maîtrisées, évitent des sinistralités et des contentieux éventuels. Ils insistent particulièrement sur l’absolue nécessité de réceptionner d’une manière formelle les supports et subjectiles avant tout démarrage des travaux. La réception des ouvrages finis joue un rôle essentiel tant sur le plan technique que sur le plan administratif. Des échanges fructueux ont eu lieu après cette intervention très appréciée des participants, qui se sont ensuite retrouvés pour un déjeuner sur place.
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8 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
VIE SYNDICALE
BOUCHES- DU-RHÔNEBATICUP Méditerranée fête ses dix ans
La 10e édition de la BATICUP Méditerranée se déroulera à Marseille les 13 et 14 septembre prochain, sous le parrainage de Nathalie Simon, ex-championne de France de planche à voile, et se positionne cette année comme un événement « supporter » du projet « Marseille Provence capitale européenne du sport 2017 ». Organisée à l’initiative de la Fédération du BTP des Bouches-du-Rhône, la première régate professionnelle de la rentrée
est devenue l’événement nautique incontournable des acteurs de la construction. Entrepreneurs, architectes, bureaux d’études, fournisseurs… peuvent participer à ce rassemblement sportif et décontracté aux allures de « fête de famille ». Chaque année, les peintres des Bouches-du-Rhône engagent un bateau. Côté partenaires, Jefco et Couleurs de Tollens, membres du Club Alliance, seront présents. Pour ses dix ans, la BATICUP Méditerranée conservera plus que jamais son caractère festif et convivial : plus de 600 invités sont attendus à la grande soirée du samedi, moment fort de détente et de partage. Ce rendez-vous nautique est une occasion unique de rencontres avec tous les acteurs de la profession. Alors, que vous soyez du Sud ou d’ailleurs, tous à la barre !
Pour en savoir plus sur les formules de partenariats, l’inscription à la régate ou la soirée de Baticup, n’hésitez pas à contacter Danièle au 04 91 23 26 20 ou [email protected] • www.baticup-med.fr
La vie des sections
SEINE-MARITIME/Rouen-DieppeEtes-vous bien assuré ?
La chambre de peinture, présidée par Paul Hubert et la chambre de carrelage-revêtements de sol, présidée par Nadine Marchand, ont organisé conjointement leur assemblée générale le 13 mars à la FFB Rouen-Dieppe. Après la partie statutaire au cours de laquelle a été évoqué le rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST pour devenir l’UPMF, la SMABTP a insisté sur la question « êtes-vous bien assuré ? » puis est intervenue sur la sinistralité et les pathologies récurrentes rencontrées par les professionnels de la finition. Le 16 mai, Paul Hubert a réuni ses confrères pour une réunion technique sur le nouveau NF DTU 59.1 dont les changements ont été commentés par Yves Labbé, délégué général de l’UPMF.
NORD-PAS-DE-CALAISRendez-vous techniques
A l’initiative de Pascal Pawlaczyk, président de l’Union régionale peinture finition du Nord-Pas-de-Calais, des réunions techniques, animées par Yves Labbé, délégué général de l’UPMF, ont été groupées sur deux jours pour présenter les changements apportés au NF DTU 59.1 : le 15 avril à la FFB à Arras et le 16 avril à Marcq-en-Baroeul à la FFB Nord-Pas-de-Calais. Ce fut également l’occasion de présenter la nouvelle Union professionnelle des métiers de la finition.
HAUTE-GARONNELes dirigeants peintres s’intéressent à l’amiante
Cinq jours durant plusieurs dirigeants d’entreprises adhérentes au syndicat de la peinture sols et finition ont suivi, à l’image de leur président, Pascal Capdevila, une formation intensive sur le risque amiante, qui s’est déroulée dans les locaux de la FBTP 31. L’amiante ne fait pas partie de ces sujets qui, comme la mode, perdent de leur intérêt au fil du temps. Avec l’amiante c’est une question de santé publique qui est en jeu et en la matière, il n’existe pas de date de péremption. On ne peut que louer, en conséquence, ces dirigeants de faire preuve d’un esprit aussi avisé en regard de la santé de leur personnel mais aussi des opportunités d’affaires que cette situation engendre même si de l’avis du président Capdevila, la formation était trop éloignée de la profession de peintre.
SAÔNE-ET-LOIREUne journée bien remplie
Présidées respectivement par Didier Sève et Jean-Yves Lonjaret, les sections professionnelles « plâtrerie peinture » et « maçonnerie » ont organisé pour leurs adhérents la visite des carrières souterraines et des usines à chaux de la société « Chaux & enduits de Saint Astier » (CESA) en Dordogne. Arrivés la veille à Périgueux après un long voyage en car, c’est le lendemain dès 8h30 que la visite du site a commencé, suivie d’un exposé technique sur les chaux et enduits et d’une visite guidée de l’aire d’exposition. C’est très convivialement que les saône-et-loiriens ont été accueillis par leur hôte qui leur a fait découvrir les chaux naturelles pures ou colorées, pour la restauration et la rénovation.
L’évènement nautique du BTP, vous y serez ?
Entrepreneurs du BTP, architectes, bureaux d’études, promoteurs, fournisseurs, affichez votresportivité et votre soutien à la candidature de Marseille Provence Capitale
Européenne du Sport 2017 en participant à la 10ème édition de la BATICUP Méditerranée !
Venez rejoindre les 600 passionnés du BTP et de la mer pour vivre 2 jours de régate et de fête dans la superbe rade de Marseille. Organisée par la Fédération du BTP 13
pour tous les acteurs de la Construction, la BATICUP Méditerranée se déroulera les 13 et 14 septembre prochains.
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INSCRIVEZ-VOUS avant le
6 septembre 2014 !
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Une résistance extrême aux chocs
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Systèmebasique
mixte
Systèmeminéral
classique
Joules
10 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
VIE SYNDICALE
Depuis que je suis rentré dans cette grande et belle maison appelée « le Bâtiment », j’ai côtoyé de nombreuses personnes avec des personnalités très différentes et parfois surprenantes, allant d’un extrême à l’autre.Plus de trente ans à parcourir une route sinueuse, remplie d’embûches, de craintes, de peurs, de solitude mais aussi de bonheur et de satisfaction du travail bien accompli.Combien de fois me suis-je retrouvé à mon bureau, seul face à des décisions importantes à prendre devant engager l’entreprise, sans pouvoir me confier à quiconque. Impossible de partager ce que j’appellerai la « solitude du chef d’entreprise », qui n’est prise en compte par personne et encore moins par les pouvoirs publics.Seul face à un carnet de commandes vide, seul face à un découvert bancaire, seul face
à une administration intraitable et inhumaine la plupart du temps, seul face au choix stratégique pour le bon déroulement de l’entreprise, seul face à des femmes et des hommes qui attendent de vous que vous ne leur donniez que des bonnes nouvelles et que vous affichiez un visage souriant pour les rassurer.Se sentir seul à faire face à des situations difficiles peut parfois être accompagné d’actes irréversibles. La « pénibilité morale » ne peut-elle pas, elle aussi, être porteuse de maux ?Mais ce chemin chaotique est heureusement parsemé d‘instants magiques dus au facteur humain, source d’avantages dans nos entreprises. Le facteur humain est inépuisable à condition de bien l’entretenir et de le cultiver au quotidien. Les hommes et les femmes qui m’ont
accompagné durant ma carrière, m’ont fait grandir. Sans eux, ma solitude n’aurait pas été supportable. Ils m’ont obligé à plus d’ouverture, d’écoute et de tolérance. A plusieurs reprises, ils m’ont démontré qu’ils n’étaient pas indifférents aux problèmes de l’entreprise. Leurs encouragements et motivations ont servi de carburant pour me faire avancer sur cette route sinueuse.Rien n’aurait été possible sans l’esprit d’entreprise des personnes qui m’ont entouré.Alors en réalité, je n’ai jamais été seul mais toujours accompagné. C’est cette plus-value des hommes et des femmes qui forment nos entreprises que nous devons mettre à l’honneur et promouvoir au quotidien.Seuls, nous ne représentons que nous-mêmes.
MISE À JOUR DE L’ANNUAIRE DE L’UPMF
Mise à jour dans sa version numérique, la nouvelle édition de l’annuaire de l’UPMF regroupant les 6 000 entre-prises des métiers de la finition met à votre disposition leurs coordonnées et vous permet de contacter facilement vos confrères, notamment en cliquant sur leur e-mail. Vous trouverez également les distributeurs locaux par région de vos partenaires industriels.www.cluballiancepeintures.com
JACQUES CHANUT A PRIS SES FONCTIONS À LA FFB
Elu Président de la Fédération française du bâtiment le 21 mars dernier, Jacques Chanut a pris ses fonctions le 13 juin, lors du congrès de la FFB à Biarritz, succédant ainsi à Didier Ridoret, président depuis 2008. A cette occasion, il a rappelé les principaux enjeux du secteur du bâtiment : la défense du marché, notamment grâce à la transition énergétique et à la défense de la primo-accession ; l’allègement des normes, des complexités administratives et de la fiche pénibilité ; la lutte contre la concurrence déloyale avec les mêmes règles et contrôles pour tous ; la promotion des métiers afin d’accompagner l’apprentissage, l’alternance, et l’insertion des jeunes ainsi que la transmission d’entreprise.
LA PAROLE À…Plus-value des hommes et des femmes dans nos entreprises
PATRICK TORCOL
MPR [LE PRÉ SAINT GERVAIS-93]
ANNUAIRE NATIONAL DES
ENTREPRISES DE L’UNION
PROFESSIONNELLE DES
MÉTIERS DE LA FINITION
UNIONPROFESSIONNELLE
DES MÉTIERSDE LA FINITION
2014
L’UPMF6 000 entreprises
de fi nition
Les points de vente des partenaires de l’annuaire
L A R E V U E D E S M É T I E R SDE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT DE SOL
Ingénieur matériaux diplômé de l’école Polytech Grenoble, Pierre Couque, 24 ans, a intégré l’équipe de l’UPMF le 2 juin 2014.
ARRIVÉE DE
PIERRE COUQUE
BAS-RHIN
GUY KLEINMANN dirigeant de Peintures Kleinmann à Brumath, a été élu président de la nouvelle chambre professionnelle de la finition du Bas-Rhin.
GIRONDE
ERIC LÉONARD dirigeant de l’entreprise Sofibat à Pessac, a été élu le 14 avril 2014 président de la section professionnelle peinture de la Gironde pour un mandat de trois ans. Il succède à Yves Sorain.
COMMISSION ECONOMIQUE FFB
BRUNO LUCAS président du directoire de la SA BAL Groupe Lucas, vice-président de l’UPMF, a été désigné président de la commission économique de la FFB.
NOMINATIONRAYMOND POGGIAdirigeant de l’entreprise Peintures & rénovations des Alpes à Colombe (38), a été nommé au grade d’Officier dans l’ordre des Palmes académiques par décret du Premier Ministre en date du 1er février 2013.Il a également reçu la médaille de vermeil de l’enseignement technique.
CARNET SYNDICAL
© P
H.B
AU
DU
IN
12 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
ACTUALITÉ
Avant, les utilitaires étaient considérés comme de
vils outils de travail. Ils étaient basiques et dépouil-
lés, façon voitures fabriquées en Europe de l’Est
au moment du communisme. Au menu : tôles qui grincent,
direction non assistée qui “fait les biceps”, sièges aussi
durs que du béton, et bruit assourdissant dû à l’absence
d’insonorisation comme de paroi de séparation. Les habi-
tacles laissaient peu de place aux fioritures.
Et puis, tout a changé. « En fait, les équipements ont
investi les utilitaires en deux temps. Les constructeurs
ont commencé à “vépéiser” leurs modèles voilà une quin-
zaine d’années », explique Yves Le Comte responsable
marketing de Fiat Professionnal. Aujourd’hui, les VUL
empruntent leur plate-forme à des voitures particulières.
« Ils ont adopté la traction avant, des motorisations plus
modernes et plus “discrètes”, voire des boîtes robotisées
(DSG) très agréables », raconte Philippe Jourdain, res-
ponsable produit chez VW. La technologie quant à elle,
monte à bord des fourgons autour de 2010. Cette date
correspond à l’arrivée de la climatisation sur le secteur
qui s’accompagne d’une augmentation de la dotation
en matière de confort et de sécurité. C’est à ce moment
que les packs optionnels qui regroupent plusieurs équi-
pements font leur apparition. « Ces packs rencontrent un
vif succès. Chez nous, la finition Pack Techno disponible
sur le Ducato, est choisie par une majorité de nos clients
», explique le responsable Fiat. Aujourd’hui, si l’on se
penche sur le catalogue d’options d’un utilitaire, la liste
ressemble à un inventaire à la Prévert. L’on croise pêle-
mêle détection de franchissement de fil, feux auto-adap-
tatifs, reconnaissance des panneaux de signalisation,
caméra et radar de recul, GPS intégré avec écran tactile,
limiteur-régulateur de vitesse… De quoi faire pâlir de jalou-
sie James Bond, l’espion britannique, pourtant habitué
aux gadgets high-tech. Ces systèmes, souvent proposés
en option, ont aussi pour mission d’alourdir la note et
d’accroître les marges des constructeurs.
Equipement les VUL comme les VP
Longtemps aussi dépouillés que des cellules de moines, les utilitaires
peuvent recevoir aujourd’hui le même équipement qu’un véhicule
particulier. Mais, quelles fonctions sont indispensables ?
PASCAL ODENT, GÉRANT DU GROUPE ODH À CHANTILLY (OISE)
« Le confort de nos utilitaires s’est amélioré depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, leur habitacle n’a plus grand-chose à envier à celui d’un VP. Notre flotte comprend une trentaine de véhicules essentiellement des Peugeot Expert et Boxer et des Renault Kangoo et Trafic. Il s’agit pour la plupart d’entrées de gamme. A cela s’ajoute quelques voitures de société Peugeot 207 et Renault Clio à 2 places. Le choix de moteurs de faible cylindrée permet d’éviter les trop nombreux excès de vitesse. Tous nos véhicules sont pourvus de l’ABS et de l’airbag conducteur, soit l’essentiel à mes yeux en termes de sécurité. Pour le confort, nous optons en général pour la radio CD et le verrouillage centralisé. En revanche, seuls les conducteurs de travaux, qui font jusqu’à 50 000 km par an, ont droit à la climatisation. Pour les autres, les compagnons notamment, qui parcourent de petites distances, cet équipement me paraît moins primordial. Enfin, les Smartphones, dont sont équipés nos employés, rendent les GPS caduques ».
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JUILLET 2014 Reflets & Nuances l13
Eviter les gadgets coûteuxFaire le tri entre indispensable et superflu permet de ne
pas trop grever le prix d’un utilitaire. La législation fran-
çaise impose désormais sur tous les VUL neufs, l’ABS et
l’airbag conducteur. L’ESP les rejoindra en novembre pro-
chain. Bref, en matière de sécurité l’on dispose du mini-
mum sans mettre la main à la poche. Pour les fonctions
supplémentaires, à chacun de définir ce dont il a besoin
selon son usage. Pour les professionnels, le kit Blue-
tooth ou téléphone main-libre semble essentiel. « Les
artisans passent leur temps au téléphone à prendre des
rendez-vous ou à négocier des contrats. Cette fonction
permet de conserver les mains sur le volant », déclare-
t-on chez Peugeot. Les radars et caméra de recul, dis-
ponibles sur le nouveau Peugeot Boxer notamment,
s’avèrent également vraiment pratiques au quotidien. La
visibilité vers l’arrière n’étant pas le point fort des utili-
taires. En revanche, détecteurs de changement de fil ou
essuie-glaces automatiques se révèlent vite agaçants
et finissent souvent déconnectés “à vie”. Les nouveaux
Smartphones remplacent par ailleurs, fort bien les GPS
(cf encadré), même si un écran intégré à la planche de
bord, calme l’ardeur des voleurs.
Clim ou pas clim ? Question confort, cette fois, la climatisation divise. Cer-
tains y sont très attachés. Elle décontracterait et déten-
drait les ouvriers “échauffés” et fatigués par une journée
de labeur. D’autres, comme Pascal Pawlaczyk, y voit plus
de contraintes que de bénéfices. « Je ne choisis pas cet
équipement sur mes utilitaires parce qu’il augmente la
consommation et nécessite un entretien régulier. Nos
employés circulent rarement plus d’une heure par jour,
ils peuvent donc s’en passer », déclare le gérant d’ECP
Saudemont à Arras (Pas-de-Calais). Reste que la valeur
de revente (VR) serait meilleure pour un véhicule muni
d’une climatisation… Une allégation sujette à caution, qui
constitue en revanche un excellent argument de vente
pour les constructeurs. De la même manière, la meilleure
isolation des cabines des VUL modernes rend l’option
siège chauffant facultative, à moins d’être “horriblement
frileux”. En résumé, le meilleur conseil à donner est de
faire le tri entre l’indispensable et
le gadget. Et de se passer le plus
possible de ces derniers. Votre
utilitaire vous reviendra beau-
coup moins cher, sans que vous
n’y perdiez grand-chose en sécu-
rité ou agrément quotidiens.
CIRCULATION ALTERNÉE RÉSULTAT NUANCÉ
Le pic de pollution du 17 mars dernier a été l’occasion de tester la circulation alternée en région parisienne. Airparif, association chargée d’évaluer la qualité de l’air en Île-de-France, a paru assez dépitée suite à ce premier essai grandeur nature. Si cette mesure a bien réduit les pollutions aux abords des grands axes, périphériques ou grandes avenues, elle n’a pas suffi à améliorer la qualité de l’air dans son ensemble.
UN LABEL VO RENAULT POUR LA RENTRÉE
C’est en septembre prochain que sera lancé Renault Occasion Pro. Ce label proposera une sélection d’utilitaires d’occasion, recevant des garanties spécifiques. Transformés ou de série, ces VUL seront visibles dans l’une des 95 concessions du réseau Renault Pro+.
LA MORTALITÉ ROUTIÈRE À LA HAUSSE
On avait pris l’habitude d’assister à une baisse assez régulière des chiffres des morts sur la route. Et puis patatras, depuis deux mois c’est l’inversion de tendance avec une augmentation assez franche sur mars et avril derniers. Ainsi avec 255 tués, avril 2014 a compté 8,1 % de décès supplémentaires. Pire, les autres indicateurs passent aussi dans le rouge avec 7,3 % de blessés et 8 % d’hospitalisations en plus. ©
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GRANDS UTILITAIRES PSA/FIAT : PHASE 2
Le grand fourgon commun à PSA et Fiat, né en 2006, évolue. Toujours conçus et construits dans la Botte, les Citroën Jumper, Peugeot Boxer et Fiat Ducato reçoivent une nouvelle face avant qui diffèrent par quelques détails. L’équipement fait un bond avec désormais la possibilité d’opter pour l’aide à la descente, la caméra de recul ou le GPS intégré avec écran tactile. La gamme vaste comprend toujours quatre longueurs et trois hauteurs de chargement différentes. Des versions bennes ou châssis-cabines figurent aussi au catalogue.
NISSAN E-NV200, UNE LEAF EN BLEU DE TRAVAIL
Le petit utilitaire de Nissan roule désormais aussi à l’électricité, dans une version à la calandre obstruée. La mécanique du e-NV200 provient directement de la Leaf, berline électrique du constructeur nippon. Résultat, une autonomie de 170 km et une vitesse de pointe de 120 km/h. Le châssis du e-NV200 a dû être retravaillé pour accueillir sous le plancher, un pack de batteries lithium-ion. Les flottes DHL, Ikea ou Coca-Cola notamment ont déjà testé des versions prototypes.
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14 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
ACTUALITÉ
MEMENTO DU SOUS-TRAITANT : NOUVELLE ÉDITION
Pour aider ses adhérents à respecter et faire respecter la loi du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance, la FFB a mis au point dès 1980 un « Mémento du sous-traitant ».
Après de nombreuses éditions régulièrement actualisées, une édition 20141 a été réalisée pour intégrer les dernières évolutions concernant la sous-traitance, notamment :• le nouveau régime d’autoliquidation de la TVA applicable aux contrats de sous-traitance conclus à compter du 1er janvier 2014 ; • un rappel sur les couvertures d’assurance qu’il convient de souscrire en position de sous-traitant ;• le nouveau contrat-type de sous-traitance composé des conditions générales et d’un cadre de conditions particulières simplifiées ;• de nouveaux modèles de lettre2 permettant au sous-traitant de faire accélérer le paiement direct de ses travaux par le maître de l’ouvrage public.
1/2Téléchargeables sur www.upmf.ffbatiment.fr
Espace adhérents > Médiathèque > et respectivement dans Publications >
Sous-traitance et dans Boîte à outils > Sous-traitance
LES INFORMATIONS QUI FACILITENT VOTRE QUOTIDIEN • Actualités générales• Comptes-rendus des
réunions• Technique• Publications Demandez à votre fédération départementale votre code d’accès à l’espace « Adhérent ».
La CNAMTS1 offre aux entreprises du bâtiment de 1 à 49 salariés une aide financière pour l’achat d’un échafaudage, appelée « Echafaudage + ». Proposée jusqu’en septembre 2015, elle est destinée à l’acquisition d’un échafaudage de pied ou roulant avec montage et démontage en sécurité (MDS) admis à la norme NF avec en option, une aide à l’achat d’une remorque avec rack pour le transport des échafaudages. Objectif : réduire les risques liés aux chutes de hauteur qui ont représenté en 2012, 16 % des accidents du travail du BTP (50 décès sur 144).
L’aide représente 40 % de l’investissement hors taxes plafonnée par entreprise à 6 000 € pour un échafaudage de pied, 3 000 € pour un échafaudage roulant et 2 000 € pour une remorque avec rack. Comme condition, l’entreprise doit avoir formé, depuis moins de cinq ans, un ou plusieurs salariés à l’utilisation, au montage et au démontage des échafaudages auprès d’un organisme de formation conventionné par la CNAMTS2.
Non cumulable avec un autre dispositif de subvention (subvention OPPBTP3, autre aide de CARSAT4), l’aide ne porte que sur un seul échafaudage par entreprise. Elle ne peut être accordée a posteriori sur un achat déjà réalisé, une réservation de l’aide devant être effectuée avant l’achat. Les équipements financés par crédit-bail, leasing ou location longue durée sont exclus du dispositif.
CONSEIL : contactez votre correspondant Carsat4 au plus tôt pour vérifier que vous remplissez les conditions pour bénéficier de l’aide.
1 Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés 2 Liste disponible sur www.ameli.fr/espace employeurs > rubrique prévention
3 Organisme professionnel de prévention du BTP 4 Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail
Prévention Aide financière pour l’achat d’un échafaudage
Statistiques 2013 QUALIBAT
Les entreprises qualifiées en chiffres
998 ENTREPRISES QUALIFIÉES dont 365 de moins de 20 salariés
556 entre 21 et 100 salariés 77 à plus de 100 salariés
Spécialité 611 Peinture-Ravalement3301 ENTREPRISES QUALIFIÉES dont 2465 de moins de 20 salariés 789 entre 21 et 100 salariés 47 à plus de 100 salariés
Spécialité 612 Ravalement en peinture266 ENTREPRISES QUALIFIÉES dont 159 de moins de 20 salariés 102 entre 21 et 100 salariés 5 à plus de 100 salariés
Spécialité 621 Revêtements textiles942 ENTREPRISES QUALIFIÉES dont 556 de moins de 20 salariés 352 entre 21 et 100 salariés 34 à plus de 100 salariés
Spécialité 622 Revêtements résilients1829 ENTREPRISES QUALIFIÉES dont 1128 de moins de 20 salariés 655 entre 21 et 100 salariés 46 à plus de 100 salariés
Activité 34 Calfeutrement et protection
des façades
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www.upmf.ffbatiment.fr
BTP BANQUE AP 190x135_ok.indd 1 12/07/13 16:02
LOI RELATIVE À LA CONSOMMATION : CONTRATS À TACITE RECONDUCTION
Les entreprises qui proposent à leurs clients particuliers des contrats de longue durée renouvelables automatiquement doivent les informer de leur droit d’y mettre fin en respectant la durée de préavis convenue. La loi « Hamon » relative à la consommation impose au professionnel d’informer le consommateur ou non-professionnel de la possibilité de ne pas renouveler le contrat à son échéance « au plus tôt trois mois et au plus tard un mois avant le terme de la période autorisant le rejet de la reconduction ».Cette information devra se faire par écrit, « par lettre nominative ou courrier électronique dédiés ». Il s’agit d’un courrier personnalisé dont l’objet porte sur le droit à résiliation. L’information, « délivrée dans des termes clairs et compréhensibles, fait apparaître, dans un encadré apparent, la date limite de résiliation ».
FORUM NANORESP : RÉFLEXION SUR LES NANOMATÉRIAUX
Organisé par la SMA BTP, un forum sur les nanomatériaux, habitat et construction s’est tenu le 28 avril dernier avec des interventions d’industriels et de laboratoires techniques. L’UPMF était représentée à ce Forum NanoResp qui offre une réflexion ouverte sur les nanotechnologies et les nanomatériaux.Partant des préoccupations des diverses parties prenantes, ce dialogue propose de mettre en partage les connaissances, les initiatives concrètes, les attentes liées à ce domaine pour questionner les usages, les bénéfices et les risques des « nanoproduits » au regard des alternatives existantes. Il s’agit aussi d’examiner comment les différents acteurs concernés assument leurs responsabilités.
Calcul des index BT
L’insee a repris la maîtrise d’ouvrage
Depuis près de 60 ans, les index BT étaient calculés parallèlement par la FFB et le ministère de l’Equipement. Le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie (ex-ministère de l’Equipement) a demandé à l’Insee1 de reprendre la maîtrise d’ouvrage et la méthode de calcul des index BT à son compte. Ce transfert était prévu à l’automne 2014 à l’issue de réunions de concertation qui devaient avoir lieu entre l’Insee et la FFB.Or, un décret officialisant le transfert de maîtrise d’ouvrage est paru dès le 7 février dernier. L’Insee peut désormais appliquer sa propre méthode de calcul : choix des matériaux suivis, de l’indice de salaires voire des pondérations. Les index BT de novembre 2013 ont d’ailleurs été publiés à la fin du mois de février selon la méthode de calcul de l’Insee. Ces index deviennent les nouveaux index officiels et seront publiés sur les sites de la FFB.Les négociations reprendront entre la FFB et l’Insee pour affiner les matériaux devant être suivis par l’Insee et faire évoluer les structures des index en relation avec l’évolution de la structure des coûts des entreprises. Les créations et suppressions d’index devront dorénavant passer par la direction des affaires juridiques du ministère de l’Economie.
1Institut national de la statistique et des études économiques
16 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
ACTUALITÉ
Zoom Assurance
Même quand ce n’est pas de votre fauteDOMMAGE CAUSÉ PAR UN AUTRE INTERVENANT
Légalement, chaque entreprise est tenue, vis-à-vis du maître d’ouvrage, de réparer les désordres
affectant ses travaux, même s’ils ont été endommagés par un autre intervenant. Elle dispose
cependant d’un recours contre le responsable s’il est identifié. Les différents intervenants sur un même
chantier sont considérés comme des tiers entre eux. Les dommages qu’ils se causent relèvent de leur
responsabilité civile, dont l’assurance, quoique facultative, s’impose évidemment.
Extrait de « A chaque métier son assurance », guides assurance en « peinture et finitions »
et en « revêtements de sols souples et techniques » réalisés par la SMABTP.
IMPORTANT
PréventionN’acceptez pas de faire des travaux sur des supports où le poids de l’humidité est supérieur à 5 % et/ou la planéité d’ensemble n’est pas rapportée à la règle des 2 m et au réglet de 20 cm.Vous devez être le seul intervenant sur le chantier, notamment en raison des poussières que pourrait générer le travail d’un tiers.Les locaux dans lesquels vous travaillez doivent être hors d’eau, hors d’air et correctement ventilés.
Vice du matériauLa mauvaise qualité d’un enduit ou d’une peinture, un défaut de fabrication d’un revêtement, d’un enduit de sol ou d’une colle peuvent rapidement entraîner des désordres. Vous êtes garant de la qualité des matériaux que vous mettez en œuvre (même si ceux-ci ont été
fournis par votre client). Vous disposez cependant d’un recours à l’encontre des fournisseurs, qui engagent leur responsabilité en leur qualité de vendeur, soit au titre des vices cachés de la chose, soit pour manquement à leur obligation de renseignement.
Erreur de conceptionLa présence d’une maîtrise d’œuvre n’est pas suffisante pour décharger l’entreprise d’exécution de tous les risques consécutifs à un défaut de conception. En effet, l’entreprise doit signaler les difficultés de réalisation et émettre des réserves écrites auprès du maître d’ouvrage. Dans de nombreux cas, les responsabilités sont partagées.
CONSEILIl est nécessaire d’apporter la preuve de la responsabilité de l’auteur des dommages. Conservez la trace écrite de tous vos échanges : conseils, préconisations, réserves, avertissements. Cela vous permettra de démontrer que vous avez parfaitement rempli votre devoir de conseil. Vérifiez que les matériaux que vous utilisez répondent aux performances exigées par la réglementation française, en particulier s’ils proviennent de l’étranger et ce, même s’ils sont marqués CE.
EXEMPLESUne entreprise de peinture réalise le revêtement extérieur d’un lotissement. Une seconde, chargée des fermetures, intervient ensuite et endommage la façade. Le maître d’ouvrage refuse de réceptionner l’ouvrage. La première entreprise est alors contrainte de reprendre son ouvrage. Heureusement, elle avait souscrit une assurance « tous risques chantier ». Celle-ci va lui éviter d’exposer ses fonds propres et donc de rencontrer des difficultés financières.
L’intervention d’un autre corps d’état après la mise en œuvre du revêtement de sol endommage ce dernier. Le corps d’état responsable reste malheureusement non identifié. En l’absence d’une assurance « tous risques chantier » couvrant ce risque, l’entreprise doit reprendre à ses frais son ouvrage.
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18 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
DOSSIER
Depuis le temps que l’on parle du baby-boom
(devenu « papy-boom »), celui-ci est devenu une
réalité. Nombreux sont les entrepreneurs qui
atteignent l’âge de la retraite et souhaitent transmettre
leur affaire. Leurs motivations sont diverses : s’assurer un
complément de retraite, passer le flambeau à un enfant
ou un collaborateur…
Quelle que soit cette motivation, la transmission d’en-
treprise est une affaire sérieuse. Pour beaucoup, l’abou-
tissement d’une vie professionnelle. Un sujet qui valait
bien un dossier complet de Reflets & Nuances. Avec, à
la clé, quelques recommandations (lire L’avis d’expert)
et témoignages de professionnels du secteur finition qui
ont cédé leur entreprise.
Savoir anticiperLe mot magique, souvent entendu lorsqu’on évoque la
transmission, est « anticipation ». Ce n’est pas pour rien
qu’on en parle usuellement. Car, en réalité, il y a tout à
mettre au point : les volets fiscaux, juridiques, adminis-
tratifs, financiers, sociaux, managériaux, commerciaux,
patrimoniaux, humains ! Alors, anticiper, cela veut dire
quoi exactement ?
Cela signifie qu’il faut orienter son action en fonction de
cette perspective en s’y prenant au moins trois ans avant
la date de transmission envisagée. Il faut en effet que
l’entreprise soit au point sur le plan fiscal et juridique,
sans parler des réorganisations patrimoniales (le mieux,
pour ces sujets, est de se mettre en relation avec les
spécialistes : experts-comptables, conseillers financiers,
avocats… ). Le cédant doit se poser quatre questions sur
la transmission : à qui, quoi, comment, quand ?
A qui transmettre ? C’est la question de la nature même
de la transmission : à un héritier, un collaborateur ou à
un repreneur ? En clair, à quelqu’un de l’intérieur ou de
l’extérieur ? Les témoignages recueillis (lire encadrés)
explorent ces deux choix possibles. La forme de la ces-
sion peut découler directement de ce sujet car, s’il y a
plusieurs héritiers par exemple, il s’agit de ne désavanta-
ger personne, sans oublier la question de la gouvernance
de l’entreprise. Le « quoi transmettre » ? C’est important
bien sûr, puisqu’une entreprise peut être vendue en
étant, par exemple, scindée en deux. Un repreneur peut
ne vouloir racheter qu’une partie de l’activité. Quant au
« comment » et au « quand », nous allons revenir dessus
à plusieurs reprises.
Transmettre son entreprise : un enjeu majeur pour le dirigeant
Comment et quand transmettre
son entreprise ? Comment
identifier son repreneur ?
Quels montages juridiques
et financiers utiliser ? Reflets
& Nuances répond à (presque)
toutes vos questions
sur la cession-transmission.
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JUILLET 2014 Reflets & Nuances l19
Transformer un point faible en point fortAlors, comment anticiper toute ces questions ? « Le diri-
geant n’est pas le mieux placé pour avoir une connais-
sance claire et objective de son affaire », fait remarquer
Dominique Chapelain, conseil et expert en transmission
d’entreprise (société Diribat). Il est trop “dedans“ et ne
possède pas la vision de celui qui arrive de l’extérieur ».
D’où la nécessité de réaliser un diagnostic approfondi
de son activité. Cela permettra au cédant d’en identifier
points forts et points faibles. Il ne faut pas négliger ces
derniers. Souvent, le repreneur a besoin de détecter des
points faibles, au sujet desquels il peut se dire qu’il consti-
tue précisément l’homme de la situation : par ses compé-
tences (complémentaires, par exemple, à celles du fon-
dateur), il va pouvoir travailler ces points afin de donner
de la valeur additionnelle à l’entreprise. Un défaut est fré-
quemment un axe d’amélioration. Raison supplémentaire
pour ne pas le cacher. « Le repreneur doit savoir ce qu’il
fera demain avec cette entreprise et anticiper les pistes
de développement », précise Dominique Chapelain.
C’est pourquoi le diagnostic doit être complet et le
cédant ne doit pas hésiter à tout passer au crible. Il doit
raconter son entreprise mais aussi en révéler le potentiel
pour demain.
L’évaluation, étape capitaleA un stade ou un autre de sa démarche, le cédant va
devoir dresser une évaluation de son entreprise. Une
étape capitale. La FFB délivre une méthode pour cela,
qui mixe deux approches : le patrimonial et le rendement.
Dans le premier cas, il s’agit d’évaluer ce qui appartient
à l’entreprise (l’actif, mais aussi le passif, en apportant les
retraitements nécessaires). Dans le second cas, de cal-
culer la moyenne des résultats nets pondérés des trois
dernières années auquel on applique un taux de ren-
dement qui tient compte du risque propre à l’activité du
bâtiment. En conjuguant ces deux critères, on obtient la
valeur de l’entreprise. C’est différent dans le cas d’une
entreprise individuelle car, dans ce cas-là, seul le fonds
de commerce est transmis.
L’attractivité de l’entreprise doit aussi tenir compte de sa
transmissibilité. Pour qu’elle soit transmissible, elle doit
être en capacité d’acquérir une certaine autonomie vis-
à-vis de son dirigeant et de vivre sans lui. Pour ce point
aussi, l’anticipation est essentielle : cette démarche peut
aller jusqu’à former chefs d’équipe et conducteurs de tra-
vaux afin qu’ils acquièrent de l’autonomie par rapport au
dirigeant. Le repreneur y sera très sensible.
Céder à ses enfants : ce qu’il faut savoirParallèlement, le cédant doit mener à bien une réflexion
patrimoniale et répondre aux questions suivantes : que
vais-je devenir après la transmission ? Où, comment
et avec quels revenus vais-je vivre ? Idem pour mon
conjoint. La transmission s’inscrit donc dans un projet
plus global. Toute la palette de la fiscalité patrimoniale
peut être exploitée, avec notamment les différentes pos-
sibilités de donations en cas de cession à ses enfants.
Mais au-delà, et une fois que le dirigeant a arbitré —
transmission familiale ou non — et opté pour une trans-
mission familiale, deux questions devront se poser avant
toute construction juridique : pour reprendre, l’enfant
Regards croisés entre père et fils [Patrick Torcol-58 ans] [Eric Torcol-34 ans]
Quelle méthode avez-vous utilisée pour céder l’entreprise à votre fils ?
PATRICK TORCOL : j’ai créé l’entreprise MPR en 1982 et nous sommes 49 salariés. Mon fils Éric, qui travaille avec moi depuis plus de 15 ans, a manifesté en son temps la volonté de reprendre l’entreprise. Au fil des années, j’ai constaté que progressivement il prenait le pouvoir, ce qui me rassurait, car on ne donne pas le pouvoir, il se prend. Dans cet esprit, je lui ai transmis 44% des parts de la société, par le biais d’une donation. Éric a occupé tous les postes dans l’entreprise et connaît aujourd’hui tous les rouages pour assurer son bon fonctionnement.
Pourquoi avoir souhaité reprendre l’entreprise familiale ?
ERIC TORCOL : quand mon père m’a proposé d’intégrer l’entreprise, je n’ai pas hésité une seconde. C’était le moyen pour moi de partager ensemble une belle histoire et un beau challenge. La relation entre deux fonctions, chef d’entreprise et père, peut parfois être difficile à gérer, il y a une frontière à ne pas franchir. Notre satisfaction est d’avoir fait à ce jour un grand chemin l’un à côté de l’autre. En tant que directeur général, j’insuffle des orientations nouvelles, dans le secteur du dégât des eaux, du ravalement, de l’informatique... Je me fais un devoir de racheter les parts restantes de mon père, car j’estime qu’il doit pouvoir bénéficier du fruit de son travail. Cela va être un investissement pour moi, mais rien ne s’obtient gratuitement, sans efforts.
Et maintenant ?
PATRICK TORCOL : j’ai su m’effacer dès lors qu’Éric a pris les rênes de l’entreprise. Il ne peut y avoir qu’un chef. Je ne lâche pas mon travail au sein de MPR, mais c’est Éric qui pilote. Il a su consolider, renforcer l’existant, tout en développant un nouveau portefeuille de clientèle. Une de ses priorités est le contact permanent avec le personnel de l’entreprise, il a les valeurs humaines nécessaires pour diriger les femmes et les hommes qui l’entourent. Une chaîne est formée de plusieurs maillons. En parfaite cohésion avec Eric, je ferai valoir mes droits à la retraite dans quelque temps afin qu’il devienne président de la SAS MPR.
TRANSMISSION DE L’ENTREPRISE MPR
LE PRÉ-SAINT-GERVAIS [93]
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20 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
DOSSIER
sur les chantiers, avec des fournisseurs (qui connaissent
beaucoup d’entreprises), etc. Il est également possible
de passer une annonce sur le site transmibat.fr (créé par
la FFB) ou sur d’autres sites spécialisés (chambres consu-
laires, banques… ) . Cette annonce ne révèle pas l’identité
de l’entreprise et lorsqu’un repreneur est intéressé, c’est
auprès de la Fédération qu’il postule. Celle-ci joue un rôle
d’intermédiaire qualitatif et interroge le postulant sur son
projet et son profil avant de transmettre son dossier au
cédant. C’est donc celui-ci qui garde l’initiative d’entrer
ou non en contact avec l’entreprise qui s’est manifestée.
En passant par transmibat.fr, le dirigeant pourra être aidé
par sa fédération départementale (et sa cellule transmis-
sion) pour être mis en relation avec des consultants spé-
cialisés dans la cession d’entreprise. Sans entrer dans la
négociation (ce n’est pas son rôle), la Fédération pourra
contribuer à dresser l’évaluation de l’entreprise.
Dès la première prise de contact entre le cédant et le
repreneur potentiel, un accord de confidentialité doit être
signé. Le cédant remet ensuite un dossier de présenta-
tion de l’entreprise à son interlocuteur. Suite à cet entre-
tien et si le repreneur potentiel confirme son intérêt après
des discussions qui font déjà partie des négociations,
ce dernier rédige alors une lettre d’intention. Il indique
un prix d’achat maximum, qu’il va assortir de conditions
(audits d’acquisition satisfaisants, conditions de règle-
ment, conditions suspensives), et de nombreux autres
pressenti est-il suffisamment compétent et motivé ? Et la
cession à cet héritier en particulier ne risque-t-elle pas de
remettre en cause l’entente familiale ? À noter qu’en ce
qui concerne la compétence, le futur légataire a la pos-
sibilité de bénéficier d’une formation au sein de l’Ecole
supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB)
(lire article p. 40). Souvent, l’héritier doit pouvoir se faire un
prénom dans l’entreprise. Cela aussi se prépare : il faut
qu’il détienne rapidement une visibilité et une légitimité
auprès des clients, des partenaires et des collaborateurs.
Sur le plan juridique, il va être nécessaire de mettre en
place un dispositif qui permette au dirigeant de céder
le pouvoir au successeur familial choisi tout en respec-
tant l’égalité entre tous ses enfants, s’il en a plusieurs.
Cela peut passer par une holding familial qui permet de
contrôler l’entreprise (et de la mettre à l’abri de toute
mésentente). Ainsi, chaque enfant a le même nombre de
parts de l’entreprise mais celui qui dirige détient la majo-
rité de la société holding, laquelle détient elle-même la
majorité de l’entreprise. Bien sûr, il y a d’autres façons
de céder l’activité à ses enfants. Deux frères au profil
différent, par exemple (l’un plutôt technicien, l’autre
plutôt gestionnaire), peuvent se partager les décisions.
Céder à un collaborateurTransmettre l’entreprise à l’un de ses salariés est un cas
de figure fréquent. Il n’est pas rare que se développe une
forme de relation filiale entre le chef d’entreprise et son
principal collaborateur. Il y a plusieurs points communs
entre ce type de transmission et la cession intra-familiale
avec, bien sûr, quelques différences. Comme l’enfant du
dirigeant, le collaborateur repreneur doit faire preuve de
motivation et présenter les compétences indispensables
à la direction d’une société. Il peut très bien, lui aussi,
intégrer le parcours de formation de l’Ecole supérieure
des jeunes dirigeants du bâtiment. Ce cursus lui per-
mettra de combler ses lacunes en matière de gestion, à
laquelle il n’a généralement pas été associé jusqu’alors.
S’il y a plusieurs compagnons dans l’entreprise, le patron
doit, comme pour les enfants, assumer, expliquer et argu-
menter ce choix afin qu’il n’y ait aucun sentiment de favo-
ritisme.
Mise en vente : principales étapes Une fois l’ensemble des étapes de préparation passées,
vient le temps de la mise en vente. Il faut vendre et le
faire savoir. « C’est souvent un dilemme, relève Domi-
nique Chapelain : le dirigeant veut vendre mais ne sou-
haite pas toujours que cela se sache. » Quoiqu’il en soit, il
faut savoir exploiter ses réseaux personnel et profession-
nel. Le dirigeant doit saisir l’opportunité de discussions
Transmettre son entreprise : un enjeu majeur pour le dirigeant
Jacques Silve [MARSEILLE]
L’option du MBO« J’approchais des 60 ans et je savais que des collaborateurs étaient intéressés à reprendre mais sans disposer de moyens suffisants. J’en ai donc parlé à mes différentes banques, dont l’une m’a mis en relation avec un fonds d’investissement local. Au début, cela nous a surpris mais il s’avère que cette solution est tout à fait adaptée à notre cas de figure. D’une certaine manière, nous étions trop petits pour intéresser un repreneur de dimension nationale et trop gros pour appâter un acquéreur local tout seul. Pour pouvoir lever plusieurs millions d’euros, les acquéreurs ont opté pour un MBO (Management Buy Out), c’est-à-dire la reprise de l’entreprise par des salariés. Le MBO leur permet de bénéficier d’un effet de levier important. La dette que représente l’emprunt bancaire constitue la moitié du montant à investir pour le rachat, l’autre moitié de ce montant étant financée par le fonds d’investissement régional et par les repreneurs eux-mêmes : les cadres dirigeants et quatre autres collaborateurs. Ces personnes connaissent bien la société et ses clients, ce qui est un atout majeur. Il est prévu que ce fonds, qui dépend de la Caisse d’épargne Provence-Alpes-Corse, se retire au bout de 5 ans. En ce qui me concerne, j’ai veillé, pour le volet patrimonial de l’opération, à ne revendre qu’à moins de deux années de mon départ en retraite, ce qui me permet de bénéficier d’une exonération sur les plus-values. »
>>>
JUILLET 2014 Reflets & Nuances l21
points : financement de l’opération, garanties demandées
(notamment la garantie de passif), durée de l’offre, pour
ne citer que les plus fréquentes. Une fois que le cédant a
donné son accord suite à la réception de cette lettre, les
deux parties entrent dans un processus dit exclusif, en ce
sens que le vendeur donne l’exclusivité à un repreneur
pour négocier sur une certaine période. Cette phase de
négociation comporte des audits, qui constituent pour le
repreneur autant de moyens de vérifier la véracité de ce
que le chef d’entreprise a énoncé précédemment : mise
à disposition des contrats de travail, du carnet de com-
mandes, etc. Il rencontre aussi salariés et clients lors de
cette période. « Certains cédants sont encore frileux à ce
stade et ne font visiter leur entreprise que le dimanche,
souligne Dominique Chapelain. Ca ne sert à rien. L’ac-
quéreur a besoin de voir une entreprise en marche. »
Etape suivante : si les deux entrepreneurs confirment
leur intérêt réciproque, un protocole d’accord est pré-
paré. Souvent rédigé par un avocat spécialiste, cet
acte d’engagement formalise les conditions de mise en
œuvre (avec des conditions suspensives, notamment sur
le financement bancaire ou la reconduction d’un marché
important) et prépare l’acte de cession. Celui-ci est signé
quelques semaines après, si toutefois les conditions sus-
pensives ont été levées. Si tout va bien, l’acte de vente
est signé devant un avocat ou un notaire.
Il y a une vie après la venteOn aurait tort de penser que la transmission s’arrête une
fois la vente signée. Afin de donner toutes ses chances
de réussite à l’acquéreur, le vendeur peut lui prêter main
forte pendant quelque temps pour la prise en mains de
l’entreprise. Généralement cet accompagnement est sti-
pulé en amont et figure dans les différents actes. Dans
certains cas, une partie du paiement de la vente est assu-
jettie aux résultats obtenus par l’entreprise au cours de
la première année de reprise. « En revanche, il n’est pas
utile que l’acquéreur “s’attarde“ dans l’entreprise après
sa vente, précise Dominique Chapelain : le nouveau diri-
geant doit pouvoir rapidement s’imposer. »
Concernant le volet fiscal, la taxation faite auprès du
cédant qui vend sa société correspond aux prélève-
ments sociaux d’une part (CSG, CRDS) et à la plus-value
soumise au barème de l’impôt sur le revenu de l’autre. Il
existe des abattements fiscaux, notamment si le cédant
liquide ses droits pour partir à la retraite ( jusqu’à deux ans
avant et deux ans après). Il est conseillé de se rapprocher
d’un fiscaliste, qui pourra évaluer le montant de l’impôt.
On le voit : toutes ces démarches, depuis le tout premier
moment où la transmission est envisagée jusqu’à cette
dernière étape décrite ci-dessus, montrent bien que la
cession de son entreprise est une affaire sérieuse.
Dominique ChapelainEXPERT EN CESSION-TRANSMISSION [DIRIBAT]
Quels sont les délais qui s’écoulent généralement entre le moment où le cédant passe son annonce et celui où la vente se concrétise ?
Ils sont variables bien sûr. Toutefois, ces délais sont le plus souvent supérieurs à six mois. Il peut même s’écouler environ un an jusqu’à la vente effective, à partir du moment où le repreneur est intéressé. En revanche, lorsqu’une annonce est déposée et qu’aucun repreneur ne se manifeste pendant plusieurs mois, le cédant doit se poser la question de l’attractivité de son offre.
Quels sont généralement les profils des repreneurs ?
Il y a le fils ou la fille bien sûr, mais aussi un salarié, souvent le collaborateur principal, devenu en quelque sorte le « fils spirituel ». Autre cas de figure fréquent : un salarié d’une autre entreprise de finition, par exemple un conducteur de travaux. Il a envie de devenir patron et son propre employeur n’envisage pas une succession. Ce sont des profils intéressants car ils connaissent bien le métier et le marché. Attention toutefois à leur contrat de travail, surtout si leur employeur actuel se situe dans la même zone géographique.
Et les cadres de plus grandes entreprises désirant se mettre à leur compte ?
C’est une autre grande catégorie de repreneurs. Par exemple, des salariés de très grandes entreprises du même secteur d’activité qui, pour x raisons, voient leur avenir un peu bouché et profitent d’une possibilité de sortie financièrement intéressante pour reprendre une affaire. Cela peut très bien fonctionner. Prudence toutefois : même si la personne a d’excellentes pratiques de conduite de chantier, le passage d’une grande entreprise à une TPE ou PME peut être un choc. Le repreneur doit en être pleinement conscient. Autre profil, enfin : les repreneurs provenant d’un autre secteur d’activité. La question essentielle devient alors celle de la taille de l’entreprise, la personne n’étant pas issue du métier. Si cette taille est importante, ce n’est pas forcément handicapant. On voit d’ailleurs d’excellents repreneurs qui acquièrent des entreprises de plus de dix salariés en peinture-finition et leur donnent un nouvel élan commercial (et gestionnaire). En cas de petite entreprise, c’est beaucoup moins évident : le dirigeant a nécessairement des décisions d’ordre technique à prendre. De toute façon, tout repreneur doit posséder aujourd’hui au moins deux de ces trois compétences clés : la technique, la gestion, le commercial.
Quelles sont les grandes tendances en matière de cession d’entreprise ?
Dans le bâtiment en général, 45 % des chefs d’entreprise ont plus de 50 ans, ce qui totalise 100 000 entreprises concernées dans les dix ans à venir. Or parmi ces dirigeants, 40 % n’ont pas encore réfléchi à leur transmission. On sait qu’environ 6 entreprises du bâtiment sur 10 sont transmises au moment du départ en retraite de leur dirigeant, ce qui équivaut à environ 5 000 entreprises chaque année sur le marché. Peu facilement transmissibles, surtout parce qu’elles sont des entreprises individuelles sans salariés, les autres mettent tout simplement la clé sous la porte. Pour les repreneurs extérieurs, le critère régional est prépondérant : ils font plus facilement l’acquisition d’une entreprise du littoral Atlantique ou du sud de la France.
22 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
TECHNIQUE
Les habitudes constructives évoluent. Pour preuve,
le développement significatif des systèmes d’isola-
tion thermique par l’extérieur (ITE) dont on a posé
presque 20 millions de mètres carrés en 2013 alors qu’il
y a à peine sept ans, il s’en posait moins de 6 millions
(source TBC*). Dans cet ensemble, les procédés sous
enduit mince sont majoritairement prescrits. Pour que
le succès ne se démente pas, il est important que pres-
cription et mise en œuvre soient à la hauteur. L’une des
conditions de la réussite, sinon la condition, repose sur le
traitement des points singuliers. Lequel est capital si l’on
veut une enveloppe performante sur le plan thermique,
esthétique, en termes d’étanchéité à l’eau, et également
pérenne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces
points singuliers, en neuf ou rénovation, sont légion :
jonction avec les balcons, encadrements de baies, arêtes
et angles rentrants et sortants, jonction entre murs et
toitures, acrotères, joints de dilatation en façade et en
toiture-terrasse, saillies pour les bâtiments existants ou
encore soubassements, fondations, planchers bas sur
terre-plein…
Il est donc impératif de les traiter pour réaliser une enve-
loppe sans pont thermique et assurer ainsi une isolation
continue. Outre une limitation des déperditions, ce trai-
tement continu va éviter les risques de moisissures, de
condensation et de corrosion au droit des ponts ther-
miques, à l’intérieur du bâtiment.
Réflexion préalable A priori dans le neuf, leur traitement est plus simple car
pensé (normalement) dès la phase conception. Cela
dit, les architectes aiment jouer avec les volumes et les
ouvertures, donc ont tendance à les multiplier. Autre
mode génératrice de points singuliers : la multiplicité des
Traiter les points singuliers pour assurer une enveloppe continue et pérenne
Si la mise en place
d’un système d’isolation
thermique par l’extérieur
(ITE) sous enduit est d’une
grande efficacité au niveau
thermique, il importe
qu’il ne devienne pas source
de problèmes, en raison
d’un traitement hasardeux
des points singuliers.
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JUILLET 2014 Reflets & Nuances l23
revêtements de façade
sur un même bâtiment
posant ainsi la question de
la jonction entre, par exemple, un enduit et un bardage.
Dans l’existant, tout dépend du type de bâtiments. Mais
les choses ne sont pas toujours simples notamment lors-
qu’il y a des saillies en façade ou des modénatures.
Neuf ou rénovation, le raccordement du système d’ITE
avec les ouvertures représentent, avec les raccorde-
ments en toiture et le traitement des angles et joints, l’un
des points les plus critiques lors de la mise en œuvre.
C’est pourquoi, au-delà de l’isolation elle-même, il est
nécessaire de réfléchir avant le démarrage de chantier
à la réalisation de ces points singuliers. Et s’il y a chan-
gement de menuiseries, cette réflexion doit être menée
avec le fournisseur de celles-ci. Dans tous les cas, les
angles de baies vitrées seront obligatoirement renforcés
à l’aide de mouchoirs de renfort, avant la mise en œuvre
du sous-enduit.
Système complet Pour ce traitement, outre une bonne technicité des opé-
rateurs, il est important d’avoir une bonne connaissance
des documents relatifs aux procédés. A ce jour, il n’existe
pas de DTU et ces systèmes sont encore considérés
comme technique non courante sauf si elle bénéficie
d’un Atec (avis technique) ou ATE (agrément technique
européen) et DTA (document technique d’application).
Pour autant, il existe de nombreux documents auxquels
il convient de se référer : comme la version 2 du cahier
CSTB 3035 (CPT)**, relatif aux conditions d’emploi et de
mise en œuvre des systèmes d’isolation thermique exté-
rieure par enduit sur polystyrène expansé. De même,
les procédés sont systéma-
tiquement proposés dans le
cadre d’un système complet
qui intègre les composants
techniques (isolants, treillis,
fixations…) et une finition
compatible avec tous les
composants. Selon les fabri-
cants et les assureurs, cette
approche optimise les per-
formances et la pérennité du
système.
* Le marché de l’isolation thermique par l’extérieur
en France en 2013
** Téléchargeable gratuitement sur www.cstb.fr
R&N : En tant qu’observateur de la pathologie, constatez-vous une augmentation des sinistres liés à un mauvais traitement des points singuliers d’ITE ?Stéphane Orsetti : « A notre niveau, nous ne notons pas d’augmentation importante du nombre d’expertises en relation avec ces désordres. Ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas de pathologies, juste que certaines d’entre elles ne rentrent pas dans le cadre de la décennale. On observe, en outre, l’émergence de nouvelles pathologies liées au renforcement de la réglementation thermique et au changement dans les habitudes constructives. Par exemple avec la pose au nu extérieur du mur de menuiseries dotées de précadre. Si le joint n’est pas correctement réalisé, il y a risque d’infiltration à l’interface ITE menuiserie. Mais le gros souci actuellement réside dans l’arrivée sur le marché d’entreprises qui ne sont pas ou peu qualifiées. Inévitablement, la qualité de réalisation des façades s’en ressent, notamment au niveau des nombreux points singuliers à traiter. »
R&N : Quels conseils délivrez-vous aux entrepreneurs ?SO : « Les travaux d’isolation thermique par extérieur sous enduit sont très techniques, du fait des nombreux points singuliers et de la diversité des configurations de façade. D’où la nécessité de disposer d’opérateurs bien formés. C’est la première étape. Les entreprises ont aussi intérêt à s’engager dans une démarche de qualité, ce qui constitue un gage de savoir-faire vis-à-vis des différents interlocuteurs. Je pense qu’il est indispensable d’adopter des procédés sous ATE et DTA pour des questions d’assurabilité. Dans le cas contraire, l’assureur demandera une étude au cas par cas. Cela passe encore par les méthodes de travail. Par exemple, la découpe des isolants PSE (polystyrène expansé) : il est indispensable qu’elle soit réalisée au fil chaud, les découpes à la scie s’avèrent approximatives, susceptibles de nuire à l’homogénéité et la continuité de l’ensemble. »
R&N : Pouvez-vous nous donner d’autres exemples ?SO : « Oui. Les rails de départ qui, pour autoriser leur dilatation, doivent être espacés de 3 mm. Il y a aussi des soucis aux angles. A ce niveau, les panneaux isolants doivent se croiser et les angles être renforcés à l’aide de profils dédiés (harpage). Il y a également de fortes problématiques au droit des joints des panneaux isolants que l’on rebouche avec de la mousse PU, ce qui crée un point dur susceptible d’engendrer de la fissuration. Attention également aux chevilles trop enfoncées et bien sûr aux baies : découpe en L de l’isolant et réalisation de coins mouchoirs obligatoires. Autre pathologie nouvelle : la mise en œuvre sur une même façade de PSE blanc PSE gris, d’où dilatations différentielles et fissurations. »
Stéphane Orsetti, chargé de mission au GIE Socabat
Trois questions à…©
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GIA
24 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
TECHNIQUE
Dédiés à la rénovation des façades,
les systèmes d’imperméabilité
créent ou rétablissent l’étanchéité à
l’eau des façades en service. Ce sont leurs
propriétés intrinsèques, notamment leur
grande souplesse et leur comportement
élastométrique, qui leur permettent de résis-
ter à la fissuration du support – dans une
certaine limite – sans se déchirer, et donc
d’empêcher l’infiltration des eaux de pluie et
de ruissellement dans la maçonnerie.
Ces systèmes sont aujourd’hui, malgré leur
qualité, en perte de vitesse. Notamment
parce que les maîtres d’ouvrage profitent
des travaux de rénovation pour mettre en
place une isolation thermique par l’extérieur
(voir encadré p.25). Autre explication, il s’agit
là de produits très techniques exigeant une
préparation et une mise en œuvre spéci-
fique qui augmentent les coûts.
Autre frein possible, la frontière qui n’est pas
toujours très nette entre produits décoratifs
et d’imperméabilité. Ce qui a des implica-
tions en termes d’assurabilité, les systèmes
décoratifs ayant une garantie d’un an tandis
que ceux d’imperméabilité relèvent de la
garantie décennale. Par exemple, certains
RSE (revêtements semi-épais) bénéficient
à la fois d’un classement I1 premier niveau
des systèmes d’imperméabilité (norme
NF P 84-404 DTU 42.1) et d’un classement D3,
troisième et dernier niveau des revêtements
décoratifs (norme NF P 74-201 DTU 59.1).
Dans tous les cas, si le produit est prescrit
D3, il reste D3 avec sa garantie de deux
ans et son DTU de référence. Si ce même
Imperméabilité de façade :
systèmes qualitatifs en perte de vitesse
Très techniques, encadrés par une norme DTU exigeante et réservés à la rénovation, les systèmes d’imperméabilité restituent l’étanchéité à l’eau des façades. Concurrencés sur leur propre terrain par l’isolation thermique par l’extérieur (ITE), ils sont de moins en moins prescrits.
>>>
S’ils sont étanches à l’eau, les systèmes
d’imperméabilité sont néanmoins perméables à
la vapeur d’eau, de façon à laisser « respirer »
la paroi, en tous cas à ne pas bloquer la vapeur
d’eau, source de désordres dans les murs.
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26 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
TECHNIQUE
produit est prescrit I1, il est I1 avec sa garan-
tie décennale et son DTU de référence.
Attention donc aux confusions.
Quatre types de systèmesLes règles de mise en œuvre sont fixées
par la norme NF P 84-404 DTU 42.1 « Réfec-
tion de façades en service par revêtements
d’imperméabilité à base de polymères ».
Laquelle, révisée en 2008, n’admet que des
produits acryliques et vinyliques en phase
aqueuse. Elle spécifie aussi les quatre types
de systèmes couverts par la garantie décen-
nale de I1 à I4, en fonction des caractéris-
tiques mécaniques des produits définies par
la norme européenne NF EN 1062-1.
Diagnostic et étude préalable Comme pour tous travaux de ravalement,
un diagnostic précis est indispensable avant
de se lancer. Celui-ci permettra de détermi-
ner la nature et l’état du support, de tenir
compte des contraintes d’exposition des
parois (écarts de température, chaleur, gel,
taux d’humidité), de définir la nature des tra-
vaux préparatoires et le choix de l’impres-
sion, de réfléchir au traitement des points
singuliers et de choisir les systèmes adaptés
au support – ce en fonction de la taille des
fissures existantes. En outre, il sera possible
de prévoir la résistance future à la fissuration
souhaitée par le maître d’ouvrage.
Indispensable également,
l’étude préalable. À ne
pas confondre avec le
diagnostic, elle est impo-
sée par le NF DTU 42.1.
Impérativement réalisée
par un organisme indé-
pendant lorsque la solu-
tion technique a été arrê-
tée (pour les ouvrages inférieurs à 500 m2,
l’entreprise peut effectuer l’étude), elle ne
vise qu’un seul but : déterminer si la solution
d’imperméabilité retenue est applicable sur
le revêtement existant, ou si ce revêtement
doit être décapé. Si elle n’est pas réalisée,
il y a obligation de décaper le revêtement
existant, même si visuellement aucun défaut
n’est constaté.
La nature du support a son importance
puisque la norme DTU en autorise quatre
dans le cadre de techniques courantes :
le béton de granulats courants ou légers
de type parement soigné ; les maçonne-
ries d’éléments ou de béton revêtues d’un
enduit à base de liant hydraulique tradi-
tionnel ou prêt à l’emploi ; les revêtements
scellés ou collés de petits éléments en pâte
de verre ou grès cérame. D’autres supports
sont admis mais il s’agit alors de techniques
non courantes.
>>>
Quand réaliser l’étude préalable> Lorsque le revêtement existant a une épaisseur inférieure à 300 micromètres (cas d’un film mince) et qu’on envisage de le recouvrir par un système d’imperméabilité I1, I2, I3 ou I4.> Lorsque le revêtement existant montre une épaisseur supérieure à 300 micromètres (D3 et imperméabilité de façade) et qu’on envisage de le recouvrir avec une imperméabilité I1. Le décapage est obligatoire pour les revêtements de plus de 300 micromètres si l’on souhaite mettre en place une imperméabilité de classe I2, I3 ou I4.
Frédéric Poggia, gérant de l’entrePrise Poggia, seyssinet (38)
« Les clients et maîtres d’œuvre se tournent de plus en plus vers l’ITE »
« Le marché de l’ITE, filière sèche et humide, s’impose petit à petit à celui de l’imperméabilité de façade. Clients et maîtres d’œuvre optent de plus en plus pour l’ITE bien qu’il y ait des disparités avec les régions aux hivers rigoureux.Les maîtres d’ouvrage préfèrent souvent remplacer les systèmes d’imperméabilisation I4 par une ITE qui est certes deux fois plus chère mais qui permettra une réduction de la facture énergétique tout en valorisant le bien. Le renouvellement des qualifications pour le niveau I4 est d’ailleurs de plus en plus difficile à obtenir car nous avons moins de chantiers de référence. Le NF DTU 42.1 qui représente le reflet de l’expérience des professionnels et des règles de l’art, et aussi destiné à être contractualisé au dossier de consultation, nous conforte dans la maîtrise des techniques et des produits liés aux systèmes d’imperméabilisation. La mise en œuvre est relativement simple pour peu que l’on choisisse les bons outils, notamment les rouleaux. Attention aussi à respecter le nombre de couches. »
© S
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StoColor Silco et sa base de résines silo xanes favorise une imperméabilité à l‘eau de pluie, une très bonne perméabilité à la vapeur d‘eau et une forte résistance à l‘encrassement.
iQolor – intelligent Color
les peintures de façade signées StoUne gamme qui allie diversité et performances.
StoColor lotusan® participe activement à garder les façades propres et sèches grâce à la fonction autonettoyante de l‘effet lotus®.
StoColor X-black et sa technologie NIR (Near Infrared Reflection) autorise l‘utilisation de teintes foncées et soutenues en façade.
28 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
Les chutes de plain-pied peuvent être la consé-
quence de plusieurs problèmes : inattention, tré-
buchements, revêtements en mauvais état… Selon
l’Institut national de recherche et de sécurité, ces chutes
représentent à elles seules plus de 25% des accidents
avec arrêts de travail. Du côté des accidents domes-
tiques, la Caisse nationale d’assurance maladie avance
que, chaque année, près de 2 millions de personnes
âgées de plus de 65 ans sont victimes d’une chute. Avec
l’âge, le risque de chutes augmente et représente les
deux tiers des décès par accidents chez les plus de 75
ans. Dans bien des cas, c’est un problème de sol glissant
qui est la cause des chutes.
Dans les locaux professionnels, la glissance des sols
relève en général de la nature même de l’activité exer-
cée et, en particulier, des ambiances humides géné-
rées par cette activité. Ainsi, des ateliers de l’industrie
agro-alimentaire ou des cuisines de restauration collec-
tive. En résidentiel, également en raison de la présence
d’eau, les salles de bains sont des lieux à risques. Des
risques démultipliés dans les établissements de santé et
les résidences pour personnes âgées où les occupants
sont fragilisés. Dans l’habitat collectif comme dans les
établissements recevant du public, les zones permettant
d’accéder aux bâtiments depuis l’extérieur sont égale-
ment des espaces où peuvent se produire des chutes.
Dans tous ces lieux, il conviendra d’effectuer les choix
pertinents en matière de revêtement de sol afin de pré-
venir les accidents par chute.
Dans tous les cas, la loi de 2005 sur le handicap, avec
2015 comme date butoir, impose la mise en œuvre de
dispositifs d’aménagement en matière d’accessibilité
des bâtiments afin de faciliter la vie des personnes à
mobilité réduite. Les sols sont naturellement concernés
par cette règlementation : les revêtements de sol et les
équipements sur le sol des cheminements des parties
communes doivent être sûrs et permettre une circulation
aisée des personnes handicapées. Le sol ou le revête-
ment du cheminement accessible doit être non meuble,
non glissant et non réfléchissant.
Maîtriser la glissance sur sol souple
Les accidents du travail
comme les accidents
domestiques sont souvent
provoqués par les glissades
et chutes de plain-pied.
Et dans la majorité des cas,
le revêtement de sol est un
des éléments en cause.
Des solutions existent
permettant de préserver
l’intégrité physique des
personnes.
Les sols des cuisines collectives
présentent des risques de glissance.
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TECHNIQUE
JUILLET 2014 Reflets & Nuances l29
Mesurer la glissancePour mesurer objectivement la glis-
sance des sols, le Comité Européen de
Normalisation a retenu deux méthodes
pour comparer et classifier les perfor-
mances des revêtements. La plus communément utilisée
est la méthode du plan incliné en laboratoire (DIN 51130).
Elle permet d’évaluer la résistance au glissement des
revêtements de sol et convient à toutes les situations de
marche (pieds nus, chaussures de sécurité, chaussures
de ville). Tous les types de revêtements de sol peuvent
être étudiés avec tous les produits mouillants ou pol-
luants rencontrés dans la vie quotidienne (eau, eau +
détergent ou produit moussant, eau + huile). La glissance
est caractérisée à partir d’un coefficient d’inclinaison
tenant compte de la nature du corps en contact avec le
revêtement (chaussure ou pied nu), de la nature et de
la quantité d’eau ou de lubrifiant en présence sur le sol,
et de facteurs mécaniques liés à l’individu (glissement
du talon, pression de contact). La méthode fait appel à
un opérateur qui marche en avant puis en arrière sur le
plan recouvert du revêtement de sol à tester. Le plan est
incliné progressivement jusqu’à ce que l’opérateur sécu-
risé perde l’équilibre. Cette méthode détermine ainsi
l’angle limite d’inclinaison et donc la résistance au glis-
sement du revêtement. On obtient un classement allant
du plus glissant R9 (angle de glissade compris entre 6°
et 10°) au non glissant R13 (angle de glissade supérieur
à 35°).
L’autre méthode, réalisée sur site, est l’essai de frotte-
ment dynamique (NF EN 13893). On utilise un appareil
portable comportant un patin chargé qui est tiré paral-
lèlement à la surface du revêtement de sol à vitesse
constante. La force horizontale exercée pour tirer le
patin est enregistrée sur
la longueur d’un tracé. La
force horizontale est divi-
sée par la force verticale
pour obtenir le coefficient
de frottement dynamique.
Les mesurages sont effec-
tués uniquement sur des
surfaces de revêtement
sèches.
Les coefficients mesurés
permettent de comparer
le caractère glissant des
zones testées (entre 0 et 1).
On considère qu’un coeffi-
cient de frottement supérieur à 0,4 présente une sécurité
minimum pour un revêtement de sol.
Les solutions PVCLe carrelage a été pendant longtemps, et demeure sou-
vent, le revêtement de sol le plus souvent prescrit dans
les cuisines collectives et les salles d’eau des établisse-
ments de santé. Mais le PVC est aujourd’hui très présent
dans ces applications, en particulier dans les salles de
bains des hôpitaux et des maisons de retraite. Il présente
en effet des avantages en termes d’acoustique, d’hy-
giène (nombre réduit de joints) mais également de glis-
sance. Pour obtenir l’effet antiglissant, le PVC homogène
inclut des particules antidérapantes (oxyde d’aluminium,
carbure de silicium, particules de quartz). Ces éléments
viennent affleurer lorsque le pied exerce une pression
sur le sol, ce qui déclenche un effet de grip. L’anglais Altro
s’est fait une spécialité de cette famille de produits qui
ont fait leurs preuves. Parfaitement au point depuis plu-
sieurs années mais demandant une bonne compétence
technique de la part de l’entreprise qui met en oeuvre,
Forbo Sarlino (Sarlibain), Gerflor (Taradouche) et Tarkett
(Concept Douche) offrent des solutions complètes pour
l’aménagement des salles d’eau de plain-pied, avec un
sol antiglissant associant étanchéité, facilité d’entretien
et accessibilité.
Pour l’aménagement des cuisines collectives ou cen-
trales, il existe sur le marché deux systèmes sous Avis
Technique, développés en association entre un fabricant
de revêtement de sol et un industriel des produits de
mise en œuvre : Gerflor et Uzin d’une part, Altro Floors et
Bostik d’autre part. Ils sont constitués d’éléments indisso-
ciables à savoir : un ragréage autolissant pour les parties
planes et un pour les parties pentues, une colle réactive
à 2 composants, cordon de soudure, siphon et caniveau
et le revêtement antiglissant (Altro Unity 25 et Altro
Stronghold K30 pour Altrofloors, Tarasafe Plus pour
Gerflor). La mise en œuvre doit être assurée par des
entreprises agréées par le fabricant du revêtement de
sol. La pente et la position des siphons doivent être
soignées pour éviter la présence d’eau stagnante.
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Une solution pour
ne pas glisser sur les sols
des douches à l’italienne.
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Sécuriser
la marche des
personnes en état
de fragilité.
30 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
TECHNIQUE
Au cœur de la station de sports
d’hiver Courchevel 1850, le
Forum est une galerie commer-
çante qui rassemble toute une palette
d’activités tournées vers les services
et les loisirs, un point de rencontre qui
entend mettre l’accent sur la convivia-
lité. Sur 18 000 m2, l’offre se décline en
plusieurs niveaux et pôles d’attraction
caractérisés tant par leur différence
que par leur complémentarité. Autour
d’un vaste hall conçu comme le centre
névralgique du complexe et réparti sur
trois niveaux, se retrouvent boutiques,
espaces de restauration, maison de
la presse, laverie, une structure artifi-
cielle d’escalade, un centre de fitness,
un bowling. Transparent, le bâtiment
laisse voir le paysage et les pistes tan-
dis que les arcades côté rue s’ouvrent
sur les terrasses extérieures et la vie
de la station.
Construit en 1990, le bâtiment est
représentatif de l’architecture contem-
poraine en montagne. Très sollicité,
le cadre d’accueil intérieur avait tou-
tefois besoin d’être actualisé afin
de recréer un effet d’attraction cha-
leureux, moderne et fonctionnel. La
rénovation des revêtements de sol a
grandement contribué à cette opéra-
tion « relooking » qui s’est déroulé sur
trois mois pour s’achever en novembre
dernier, avant l’ouverture de la saison.
Des conditions agressivesMaître d’œuvre sur cette opéra-
tion, l’architecte d’intérieur Christine
Meurice-Vibert (73-Saint-Oyen) était
Un sol textile en espace public de montagne
Répondre aux lourdes
contraintes endurées
par le sol d’une galerie
commerciale, qui plus
est implantée dans une
station de sport d’hiver,
était le défi à relever
pour le revêtement qui
serait prescrit par le
maître d’œuvre. Associé
à un système pertinent de
protection des accès, le
revêtement textile floqué
retenu a parfaitement
répondu aux attentes.
L’impression
haute définition
reproduit l’aspect
du bois avec
beaucoup
de réalisme.
© F
LOT
EX
© F
LOT
EX
JUILLET 2014 Reflets & Nuances l31
en facilitant l’aspiration, et autorise
un brossage intense, y compris à la
monobrosse. Enfin, la liaison étroite
entre velours et sous-couche forme un
ensemble imperméable et imputres-
cible qui permet un lavage à grande
eau avec des détergents puissants
tolérés par le polyamide 6.6.
Un maître d’ouvrage soucieux de la
pérennité de ses sols sera rassuré
par la certification NF UPEC U3P3E2/
U3sP3E2 de ce revêtement imputres-
cible, imperméable, résistant aux
agents tachants et chimiques, béné-
ficiant d’un traitement antimicrobien
incorporé dans la masse et procurant
un amortissement acoustique de 21dB.
confrontée, pour le choix du revête-
ment de sol, à la double contrainte
de sa tenue à l’usage et son entre-
tien d’une part, et, d’autre part, de
son aspect esthétique. Avec l’obli-
gation de répondre aux attentes de
la municipalité maître d’ouvrage, des
services techniques et des commer-
çants. Les conditions d’usage d’un
revêtement de sol sont particulière-
ment sévères dans une station de
sports d’hiver. Entre l’humidité de
la neige fondue, les trafics intenses
chaussures de ski au pied et les pro-
blèmes d’entretien, les contraintes
sont nombreuses pour les prescrip-
teurs œuvrant sur des résidences et
autres centres commerciaux. Pour
avoir déjà utilisé du Flotex dans des
locaux à fort passage en montagne,
Christine Meurice-Vibert avait l’ex-
périence de ce revêtement floqué
aux caractéristiques techniques très
particulières.
Une construction textile originaleEn effet, la construction du Flotex de
Forbo lui permet de résister à l’usure
et de supporter des procédures de
nettoyage qui ne seraient pas tolé-
rées par d’autres sols textiles. Le
velours est constitué de fibres polya-
mides ultra courtes implantées par
un effet de champ magnétique, à
raison de 80 millions de brins au m2,
dans un support en PVC expansé et
stabilisé par un voile de verre. Ces
brins sont ensuite fixés définitive-
ment au support par une enduction
qui les rend inarrachables. La com-
binaison de la haute densité des
fibres et de leur rapport hauteur/
diamètre limite les effets de l’abra-
sion à leur extrémité, évitant qu’elles
s’écrasent. Cette densité réduit la
possibilité de pénétration des salis-
sures, qui demeurent en surface
>>>
L’entreprise Revet 73 (73-Cevins) qui a réalisé la mise en œuvre des revêtements de sol est spécialisée dans ce domaine depuis plus de 40 ans. Depuis quatre ans, reprise et dirigée par Jean-François Woehrl, elle emploie 10 personnes et réalise un chiffre d’affaires moyen compris entre 2 et 2,4 millions d’euros. « Nous intervenons sur l’ensemble du bassin albertvillois et notre activité à un fort aspect saisonnier, qui nous conduit à doubler notre capacité de production à certaines périodes, explique Jean-François Woehrl. Nous intervenons sur les marchés publics et les grands comptes comme le Club Méditerranée, l’UCPA et le résidentiel hôtelier implantés en montagne, en Savoie et Haute-Savoie. Notre situation géographique nous a permis de nous spécialiser sur ce créneau et de nous différencier de nos confrères. Elle implique en effet des contraintes qu’il convient de bien gérer. Nous devons intervenir dans des délais très courts et quelles que soient les conditions climatiques. A nous de bien programmer les travaux en concertation avec le maître d’ouvrage ou le maître d’œuvre. L’expérience de nos poseurs les conduit à utiliser la bonne colle, au bon moment. »Ce savoir-faire a permis à Revet 73 de traiter tous les Club Med réalisés ou rénovés dans la région depuis 10 ans, de travailler très régulièrement avec l’UCPA. L’hôtel 5 étoiles Les Grandes Alpes, à Courchevel, est une autre référence de prestige.« Sur le Forum, qui était un marché public, poursuit Jean-François Woehrl, notre connaissance du Flotex a été un atout important. C’est en effet un revêtement que nous posons énormément en montagne pour ses caractéristiques qui correspondent complètement aux contraintes rencontrées. Un exemple : on peut très bien le travailler à 4°. Sur ce chantier, le challenge le plus important était la préparation du support. Nous partions sur un carrelage existant qui n’offrait pas toutes les garanties de planéité. Les joints de dilatation et de fractionnement ont été ouverts et remplis avec une résine époxy. Puis le sol a été traité avec un primaire d’accrochage (Primatech de Bostik) appliqué au rouleau avant de tirer à la pompe un ragréage P3. Pour la pose du Flotex, nous avons recommandé l’utilisation d’une colle polyuréthane pour tenir compte non seulement de l’importance du trafic piétonnier mais également du passage d’engins lourds comme les chariots et les transpalettes pour les livraisons. Avec le risque d’arrachement de la colle, donc d’une usure prématurée du revêtement. Notre intervention a duré près de deux mois mais nous avons pu travailler dans de bonnes conditions car, même si elle reste ouverte, la galerie est peu fréquentée durant l’intersaison. »Ce qui n’était plus le cas à partir de Noël ainsi qu’en février lorsque, durant les Jeux de Sotchi, des retransmissions en direct avaient lieu quotidiennement dans le Forum. Cela avec un succès incroyable qui a permis au revêtement de faire la preuve de ses qualités dans ce type d’application. Et un chantier dont l’entreprise peut tirer une légitime fierté.
L’entreprise Revet 73 : du savoir-faire en altitude
Jean-François Woehrl,
dirigeant
32 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
TECHNIQUE
La précision du dessinPour l’esthétique, l’architecte d’in-
térieur a retenu la référence Flotex
HD Naturals dont les 2000 m2 trans-
forment le hall central, au cœur de la
galerie, en un espace aux tons boisés
et chaleureux qui rappelle la nature et
les chalets environnants. HD est une
collection d’impression numérique en
haute définition, qui crée des textures
de qualité et un aspect s’approchant
de la 3D. La technologie de fabri-
cation utilisée permet d’obtenir des
répétitions infinies de grands motifs
aux couleurs vives ou aux tons plus
calmes comme la reproduction d’es-
sence bois utilisée ici. L’originalité
des dessins est portée par une qua-
lité de reproduction découlant des
techniques numériques d’impression
textile qui utilise des colorants réactifs
plutôt que des pigments appliqués en
surface. La couleur ne se contente pas
« d’enduire » la surface mais pénètre
en profondeur dans chaque fibre.
Avec au final davantage de densité et
d’intensité pour les couleurs, une meil-
leure définition des détails à l’intérieur
du dessin, un rendu beaucoup plus
net et une qualité d’impression homo-
gène sur l’ensemble de la surface tex-
tile. Cette technologie d’impression a
également permis de personnaliser le
site en dessinant, sur 50 m2 au sol, le
logo « Le Forum ».
Accès bien protégésQuelles que soient les performances
du Flotex en matière d’entretien, le
maître d’œuvre a souhaité les asso-
cier, conformément aux préconisa-
tions de Forbo, à des systèmes de
protection installés de part et d’autre
des accès à la galerie marchande.
A l’intérieur, les entrées sont dotées
de 270 m2 de Coral Brush, un tapis
en velours tufté et coupé. Sa struc-
ture en fibres lui confère une grande
résistance au trafic ainsi qu’au feu,
critère indispensable en ERP et
offre une capacité de rétention de
94 % des salissures et de l’humidité
sur 6 ml. Egalement à l’intérieur et
passé le seuil, 23 m2 de Nuway Grid,
accessibles aux personnes à mobilité
réduite, assurent une double fonction
de grattage et d’absorption grâce à
des profilés rigides en aluminium dans
lesquels sont insérées des bandes
d’essuyage Coral Brush faisant un rap-
pel de couleurs avec le hall.
A l’extérieur, les accès sont bordés par
23 m2 de tapis rigide Nuway Tuftiguard
Plain chargés d’éliminer un maximum
des saletés dès l’entrée. Composé
de profilés gratte-pieds en aluminium
brossé et de bandes d’essuyage en
caoutchouc vierge, ce tapis recueille
de grandes quantités de salissures. Sa
structure ouverte avec bandes simples
et siphon récupère efficacement la
neige et propose une alternative aux
grilles habituellement placées dans
les extérieurs de stations, et qui se
révèlent bruyantes et contraignantes
pour les chaussures à talon.
Le logo de la
galerie marchande
a été imprimé
sur le revêtement.
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LOT
EX
© F
LOT
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La protection
des accès occupe
une surface
importante, à
l’intérieur comme
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34 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
TECHNIQUEVos questions à l’UPMF-FFB
Besoin d’un conseil technique ? Appelez au
01 40 69 57 04
Mélinda Routier, ingénieure,
répond aux questions des adhérents de
l’UPMF-FFB.
2 LE MENUISIER A POSÉ DES FENÊTRES IMPRIMÉES FOURNIES PAR LE MAÎTRE D’ŒUVRE.
LES TROUS DE VIS NE SONT PAS BOUCHÉS. QUI DOIT LES REBOUCHAGES DE CES TROUS DE VIS ?
Dans le NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment – Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais
ou épais », l’article 3.1 « Travaux faisant partie du marché » du CCS (cahier des clauses spéciales) ne
mentionne pas les travaux de rebouchage. S’il le souhaite, le maître d’œuvre peut les demander au
peintre. Ces travaux feront alors l’objet d’une facturation supplémentaire.
3 JE DOIS REPEINDRE UN PLAFOND DANS UN BAR-TABAC SUR LEQUEL SONT COLLÉES DES DALLES
DE POLYSTYRÈNE. PUIS-JE REPEINDRE PAR-DESSUS OU SUIS-JE OBLIGÉ DE LES ENLEVER ?
Dans un ERP (établissement recevant du public), ce type de dalles est rigoureusement interdit
dans le neuf comme en rénovation.
JE DOIS RÉALISER DES TRAVAUX CONSISTANT À ENCAPSULER DES DALLES AMIANTÉES
ET À LES RECOUVRIR D’UN PARQUET FLOTTANT. CELA RELÈVE-T-IL D’UNE FORMATION
AMIANTE SOUS-SECTION 3 OU SOUS-SECTION 4 ?
L’encapsulage est en effet à considérer de façon générale en sous-section 3 quand il s’agit d’un
encapsulage étanche, durable et solide. Toutefois, dans le cas où l’encapsulage ne réunit pas ces
conditions, comme dans le cas de la mise en place d’une moquette ou d’un linoléum collé par scotch
double face sur des dalles vinyle amiante, il s’agit de sous-section 4. Ainsi, la pose d’un parquet flottant
recouvrant des dalles amiantées relèverait de la sous-section 4.
1
LE NF DTU 59.2 « REVÊTEMENTS PLASTIQUES ÉPAIS SUR BÉTON ET ENDUITS
À BASE DE LIANTS HYDRAULIQUES » EXISTE-T-IL TOUJOURS ?
Depuis la sortie en juin 2013 du nouveau NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment - Revêtements de
peinture en feuil mince, semi-épais ou épais », le NF DTU 59.2 n’existe plus. En effet, il est repris en
partie par le NF DTU 59.1 et en partie par le NF DTU 42.1 « Travaux de bâtiment - Réfection de façades
en service par revêtements d’imperméabilité à base de polymères ».
5
ON NOUS DIT QUE NOS PASSAGES D’ANGLE (ANGLE ENTRANT) EN PAPIER PEINT SONT
« NON-CONFORMES », SANS PLUS D’EXPLICATION. EXISTE-T-IL UNE NORME OU UN TEXTE
CONCERNANT LA CONFORMITÉ DE LA POSE DE PAPIER PEINT ET NOTAMMENT
LORS DU PASSAGE D’ANGLE ?
Le NF DTU 59.4 « Mise en œuvre des papiers peints et des revêtements muraux » ne donne pas
de précision sur les passages d’angle. En revanche, il comporte l’article 7 « Vérifications » présentant
les critères de conformité dont les passages d’angle ne font pas partie.
4
6 SUR LE CHANTIER D’UNE ÉCOLE, JE DOIS POSER UN REVÊTEMENT DE SOL PVC SUR UN
DALLAGE SUR TERRE-PLEIN. LE CCTP (CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES)
NE PRÉVOIT PAS DE SOUS-COUCHE ANTI-REMONTÉE D’HUMIDITÉ. QUEL EST LE NF DTU
DE RÉFÉRENCE ET QUI DOIT CETTE SOUS-COUCHE ?
Il s’agit du NF DTU 53.2 « Travaux de bâtiment - Revêtements de sol PVC collés ». L’article 6
« Prescriptions relatives à l’exécution » du CCT (cahier des clauses techniques) et plus particulièrement
le 6.1.3.1 « Dallage » précise les conditions de mise en œuvre sur dallage. Le titulaire du lot revêtement
de sol doit s’assurer que l’une des solutions techniques décrites dans l’article est inscrite dans les DPM
(documents particuliers du marché). En revanche l’article 3.2 « Travaux ne faisant pas partie du marché »
du CCS (cahier des clauses spéciales) stipule que « la fourniture et l’application de tout système de
sous-couche d’interposition ou de système de barrière anti-remontée d’humidité sous avis technique
(ou son équivalent dans les conditions indiquées à l’avant-propos) » ne font pas partie du marché sauf
dispositions contraires des DPM.
JUILLET 2014 Reflets & Nuances l35
10 ON M’IMPOSE UNE MODIFICATION DU CCTP (CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES
PARTICULIÈRES) AVEC DE MULTIPLES COULEURS DANS DES LOGEMENTS. QUEL EST
L’EXTRAIT DU NF DTU 59.1 QUI POURRAIT ME PERMETTRE DE JUSTIFIER UNE PLUS-VALUE ?
Contrairement à la version précédente, le NF DTU 59.1 homologué en juin 2013 prend en compte
le nombre de couleurs par pièce (dans le cas où le NF DTU 59.1 applicable serait bien celui du
22 juin 2013). L’article 3.2 « Travaux ne faisant pas partie du marché » du CCT (cahier des clauses
techniques) indique sauf dispositions contraires des DPM (documents particuliers du marché) que
les travaux à caractère décoratif impliquant notamment des tracés, rechampissages décoratifs
et des choix de polychromie spécifiques au-delà des limites fixées dans l’annexe A pour les
revêtements intérieurs, ne font pas partie du marché. Cette annexe normative donne les limites
de prestations suivantes : « Les rechampis décoratifs ne seront que ceux en plafond, huisseries et
plinthes. Un maximum de 4 teintes sera toléré pour l’ensemble du chantier inférieur à 1000 m² de
peinture. Pour des chantiers particuliers : établissements hospitaliers, scolaires etc., un maximum
de 7 teintes pourra être accepté par étage. »
7 EXISTE-T-IL UNE MÉTHODE POUR ÉLABORER UN MÉTRÉ DE PEINTURE?
L’UPPF-FFB (devenue l’UPMF-FFB), en collaboration avec l’Union des architectes et l’Union des
économistes de la construction, a réalisé un guide pratique pour l’établissement des descriptifs et des
quantitatifs. Il concerne tous les travaux de peinture, revêtements muraux et ravalement de façades
réalisés à l’échelon national, quelle que soit la domiciliation de l’architecte et de l’économiste.
Consultable sur www.upmf.ffbatiment.fr / espace adhérent / médiathèque / publications
8 LES BANDES VISUELLES SUR DES PORTES D’ENTRÉE DES ERP DOIVENT ÊTRE POSÉES
À 1,10 M ET 1,60 M DE HAUTEUR. DOIT-ON PRENDRE LES MESURES PAR RAPPORT
AU BORD DE LA BANDE OU AU MILIEU DE CELLE-CI ?
La circulaire n° DGUHC 2007-53 du 30 novembre 2007 ne donne pas de précision à ce sujet :
« il est recommandé de disposer les motifs à l’intérieur de deux bandes horizontales d’une largeur
de 5 cm, situées respectivement à 1,10 m et 1,60 m de hauteur ». De l’avis d’un expert, se baser
sur le milieu de la bande convient très bien car cela assure la présence des bandes aux hauteurs
souhaitées. Le tout étant que les bandes soient suffisamment larges.
POUR UN RAVALEMENT DE FAÇADE ISOLÉE THERMIQUEMENT PAR L’EXTÉRIEUR
DANS LE CADRE D’UNE COPROPRIÉTÉ, LE DIAGNOSTIC AVANT TRAVAUX EST-IL OBLIGATOIRE ?
Les règles ETICS (Règles professionnelles pour l’entretien et la rénovation de systèmes d’isolation
thermique extérieure « ETICS ») précisent: « Une reconnaissance préalable du subjectile est
obligatoire quelle que soit la surface concernée. La reconnaissance préalable du subjectile implique
l’intervention d’un professionnel (organisme ou maître d’œuvre spécialisé), autre que l’entrepreneur et
les fournisseurs, choisi par le maître d’ouvrage, et à la charge de celui-ci lorsque la surface concernée
est supérieure à 250 m2 ou lorsque le maître d’ouvrage l’exige. Lorsqu’il s’agit d’un marché unique
correspondant à une maison individuelle mitoyenne ou non de R0 ou R+1 maximum dont la surface
isolée en ETICS est inférieure ou égale à 250 m2, la reconnaissance préalable peut être effectuée par
l’entrepreneur, assisté le cas échéant par le professionnel de son choix. »
9
SUR UN CHANTIER, LE SOL EST CONSTITUÉ D’UN PLANCHER BOIS EN OSB, RECOUVERT
PAR NOTRE LOT D’UNE CHAPE SÈCHE SUIVIE D’UN RAGRÉAGE FIBRÉ PUIS D’UN SOL
SOUPLE. J’AI DEMANDÉ UNE RÉSERVATION DE 30 MM (CHAPE, RAGRÉAGE ET SOL SOUPLE).
IL S’AVÈRE QU’EN MOYENNE LA RÉSERVATION EST DE 34 MM CE QUI ENTRAÎNE UNE
SURCONSOMMATION DE RAGRÉAGE. JE SOUHAITERAIS SAVOIR QUELLE TOLÉRANCE
AUTORISE LE NF DTU DES PLANCHERS BOIS ?
Le NF DTU concerné est le NF DTU 51.3 « Planchers en bois ou en panneaux à base de bois ».
Le paragraphe 5.1.6 « Tolérance de l’ouvrage terminé » et notamment le point 5.1.6.3 « Arase (mise
à niveau) » stipulent que lorsque le plancher est posé avant les revêtements de sol des pièces
contiguës, l’arase donnée par le trait de niveau du maçon doit être respectée à 2 mm près.
11
36 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
FORMATION
C’est à l’initiative de l’UPMF-FFB que l’association « Peintres et peintures pour la France » (3PF) regroupant l’ensemble de la filière finition (fabricants, distributeurs, entrepreneurs et artisans peintres)1 a créé, avec le soutien actif du CCCA-BTP2 et de l’Éducation nationale, un site de référence de la filière destiné aux formateurs, visant à mutualiser tous les savoirs et savoir-faire de la profession.
infopro-finition.com : un projet original et unique à destination des formateurs
«Le projet est venu d’un constat fait lors d’un
atelier organisé avec nos partenaires indus-
triels sur la (non) qualité dans les métiers
de la peinture, explique Rachel Pellé, présidente de la
commission formation de l’UPMF-FFB : une inadéqua-
tion entre la formation dispensée au sein des CFA et
des lycées professionnels et les besoins réels des entre-
prises de peinture, due notamment à une relation encore
insuffisante entre le monde de l’enseignement et celui
de l’entreprise. »
La filière a alors décidé de se réunir, avec la collaboration
du CCCA-BTP et de l’Education nationale, pour créer un
site appelé « infopro-finition.com ». Alimenté et validé par
la filière, il met des ressources pédagogiques à la dispo-
sition des formateurs de CFA, des professeurs de lycées
professionnels, des tuteurs et des maîtres d’apprentis-
sage de la filière.
Des formations en phase avec les besoins des entreprisesLes objectifs sont multiples : contribuer à faire évoluer
les formations afin qu’elles répondent aux besoins des
entreprises tout en respectant les référentiels en vigueur,
créer une culture « filière » et une synergie entre tous les
acteurs de la filière et les établissements de formation,
mettre à leur disposition de nombreuses ressources de
natures diverses et les informer des dernières évolutions
technologiques et réglementaires, organiser et proposer
une veille active dans tous les domaines liés à la filière,
permettre à tous les formateurs de mutualiser leur pro-
duction et d’échanger leurs expériences.
Bases métiers, produits, matériels, règlementation, réfé-
rentiels diplômes… Le site aborde toutes les thématiques
en lien avec les métiers de la finition au travers de sup-
ports variés (vidéos, fiches, diaporamas…), actualisés en
fonction des dernières évolutions du secteur, pour aider
les formateurs dans l’élaboration de leurs supports péda-
gogiques dans le cadre des formations initiales en pein-
ture finition (CAP, BP, Bac pro, BTS, licence pro).
Philippe Bertolani, alors président de l’UPPF (Union pro-
fessionnelle peinture finition), membre du conseil d’ad-
ministration d’Actions 3PF, et Rachel Pellé, chargée de la
formation, ont participé activement à ce projet. « Par ce
projet, la profession souhaite combler les écarts entre ce
qui se fait et devrait être fait et à moyen terme, remettre
tout le monde à niveau » espère Rachel Pellé.
JUILLET 2014 Reflets & Nuances l37
Améliorer la qualité de l’apprentissageCe nouveau site de référence pour tous les formateurs
de la filière finition a été lancé officiellement à l’occa-
sion du séminaire national « Apprentissage et métiers
de l’aménagement et de la finition » organisé par le
CCCA-BTP, qui s’est déroulé du 31 mars au 4 avril dernier
à Port-Bourgenay (Vendée), en présence des formateurs
et équipes de direction des 103 CFA du BTP du réseau
de l’apprentissage BTP, des professionnels et partenaires
du secteur de l’aménagement finition et du domaine de
la santé et sécurité au travail. Le site a reçu un accueil
positif par l’ensemble des acteurs présents.
Le but du séminaire était de contribuer à l’amélioration de la
qualité de l’apprentissage BTP. Les travaux se sont articulés
à partir d’un domaine essentiel : la prise en compte dans la
formation professionnelle en alternance des attentes des
entreprises du secteur et des évolutions à venir.
La réflexion a été menée autour de trois axes :
• une analyse des pratiques de formation au regard des
attentes de la profession et d’un état des lieux réalisé
dans chaque CFA du BTP du réseau de l’apprentissage
BTP,
• un approfondissement sur des thématiques pédago-
giques relevant des métiers de l’aménagement et de la
finition,
• la conception de projets régionaux pour mettre en
œuvre des actions d’amélioration de la qualité de la
formation déclinées sur le terrain par les CFA du BTP.
1 Représentés par leur organisation professionnelle respective SIPEV (Syndicat des industries des peintures, enduits et vernis), FND (Fédération nationale de la décoration), UPMF/FFB, CAPEB/UNA PVR
2 Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage dans le BTP
L’AVIS D’UN FORMATEUR
Un gain de temps et d’énergie
Philippe Moreau a débuté sa carrière en tant qu’ouvrier au sein d’une entreprise du bâtiment située en Auvergne. Rapidement promu chef de chantier de finition, il a ensuite décidé de changer de cap et d’intégrer le CFA d’Agnetz (Oise) où il est formateur depuis 21 ans. Il forme aujourd’hui des apprentis peintres de niveau CAP et BP.
Qu’attendez-vous de ce nouveau site infopro-finition ? Ce que j’en attends, ce sont des ressources immédiates, en phase avec les référentiels de l’Education nationale mais aussi avec les besoins des entreprises, aussi bien en matière de finition, de mécanisation, de nouveaux produits, et des pratiques à mettre en œuvre aujourd’hui. J’y vois également un autre avantage : suivre en temps réel les évolutions métier. Trouver en un lieu unique un maximum de données et d’informations qui permettra de développer des supports pédagogiques, ce sera pour les formateurs un gain de temps et d’énergie.
FFEBat/RGE Un nouveau module dédié au responsable technique
L’offre de formation du dispositif FEEBat s’enrichit d’un nouveau module de formation dédié à la mention RGE (Reconnu garant de l’environnement). D’une durée de trois jours, il est destiné au responsable technique des entreprises souhaitant obtenir la qualification RGE, qui doit détenir un ensemble de connaissances définies dans la charte RGE Travaux.Cette formation a pour objectifs de :• comprendre le fonctionnement
énergétique d’un bâtiment dans le contexte du Plan de rénovation énergétique de l’habitat (PREH),
• connaître les principales technologies clés, les différentes solutions d’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment, leurs interfaces,
• dans le cadre d’une approche globale, savoir appréhender et expliquer le projet de rénovation énergétique, en interprétant une évaluation énergétique.
Ce module pourra être mis en œuvre par les organismes de formation habilités, à partir du second semestre 2014. Il viendra en complément des combinaisons de modules FEEBat éligibles pour le RGE. Pour en savoir plus : contactez votre fédération départementale
COMMENT AVOIR ACCÈS À www.infopro-finition.com ?
C’est facile et gratuit !Sur simple inscription sur le site et après réception d’un mot de passe
par courriel, les enseignants peuvent accéder gratuitement à son contenu.
Parallèlement, le site est alimenté et validé par l’ensemble des acteurs
de la filière finition s’inscrivant de la même façon.
Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique
www.cluballiancepeintures.com
38 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
FORMATION
C’est encore un des
nombreux paradoxes
français : alors que le
nombre de personnes sans
emploi atteint des records, il
existe aujourd’hui dans notre
pays 400 000 emplois non
pourvus. Au total, 115 métiers en attente de recrute-
ment ont été identifiés par le MEDEF. Faire connaître
et valoriser ces métiers pour lesquelles les entreprises
ne trouvent pas de compétence, tel est donc l’objectif
du programme court « Beau Travail », produit et financé
par l’organisation patronale et diffusé sur les chaînes
France 2 et France 3 du 14 mai au 26 décembre 2014.
« Beau Travail » rassemble des témoignages de salariés,
jeunes ou moins jeunes, sur le métier qu’ils exercent.
Filmés dans leur environnement professionnel, ils
racontent leurs activités au quotidien et les satisfactions
qu’ils en tirent. Leur parcours et la formation pour accé-
der à chaque métier sont mis en avant. Il est à noter que
tous les métiers présentés sont accessibles via une for-
mation en alternance. Ce programme est complété par
un site internet qui va plus loin en mettant en avant les
qualités requises et la fiche métier.
Sollicitée, la FFB participe à ce programme avec
8 métiers dont celui de peintre. C’est Rodrigue, ouvrier
peintre dans l’entreprise ADER à Bordeaux (33), qui a
été choisi pour présenter le métier. Agé de 24 ans,
Rodrigue explique fièrement que « ça ne s’im-
provise pas ce métier, il y a des techniques à
connaître et puis il faut savoir quelle peinture va
sur quel support. Mais quand le client me dit que
c’est beau, je suis le plus heureux ! ».
Revaloriser nos métiersPourquoi Rodrigue ? « Rodrigue a été choisi après un
casting en fait, raconte Nathalie Vessaud, dirigeante de
l’entreprise ADER. A l’issue de l’entretien, nous avons
été rappelés pour nous informer qu’il avait été choisi.
Rodrigue, c’est quelqu’un qui a le sourire quand il arrive
le matin. On voit qu’il aime son métier de peintre et il
connaît la valeur du travail. » Nathalie Vessaud, qui
reconnaît des difficultés à embaucher des ouvriers quali-
fiés dans les périodes où le marché se porte bien, estime
que les métiers manuels sont souvent, injustement,
dévalorisés. « Je suis toujours partante pour promouvoir
nos métiers. Dans le bâtiment, nous avons une bonne
grille des salaires avec des métiers bien payés, pour-
suit-elle. J’ai des enfants qui sont au collège et à qui on
explique qu’il faut aller jusqu’au baccalauréat mais on ne
leur parle pas des métiers du bâtiment ou de bouche par
exemple. Ils sont considérés comme des sous-métiers
alors qu’ils ont autant de valeur que celui d’ingénieur.»
« Tordre le cou aux idées reçues » et donner envie aux
téléspectateurs de se tourner vers ces métiers est un
des objectifs de ce programme. Mais Nathalie Vessaud a
une autre ambition pour ces petits films : « Ces supports
ont le mérite d’exister, ce serait dommage qu’ils soient
relégués aux archives ! Ce serait bien qu’ils puissent
être visionnés dans les collèges, les centres de
documentation, à la portée de tous pour montrer
qu’il y a une alternative aux grandes études. »
Beau Travail de peintre
Dans le cadre du Pacte de responsabilité et de la mobilisation pour créer un million d’emplois, la FFB se mobilise aux côtés du MEDEF et présente huit métiers en tension dans le programme « Beau Travail » diffusé sur deux chaînes nationales. Rodrigue, jeune peintre, nous raconte son métier.
Nathalie Vessaud,
dirigeante de
l’entreprise ADERwww.beautravail.org
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Le nouveau métier du peintre
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FORMATION
Unique en France, les cursus pro-
posés par l’ESJDB ne sont ni
techniques, ni empruntés aux écoles
de commerce. Les formations s’ap-
puient sur la réalité quotidienne de
l’entreprise de bâtiment pour donner
à des techniciens confirmés ou des
responsables d’encadrement, les
outils nécessaires à une gestion opti-
mum de l’entreprise. Pour atteindre
ces objectifs, l’ESJDB propose des
formations adaptées à chaque étape
de la vie de l’entrepreneur du BTP,
du créateur-repreneur au dirigeant
en activité.
Le cursus Entrepreneur : une formation pour apprendre à dirigerLes stagiaires du cursus « Entre-
preneur du bâtiment » ont pour la
plupart une première expérience
dans le secteur. Pour le reste, l’hé-
térogénéité domine : âgés de 20 à
50 ans, à raison de 20 % de femmes.
Ils ont en majorité une formation
technique du bâtiment du CAP
au BTS, mais un quart d’entre eux
sont des autodidactes. Leur dénomi-
nateur commun : la solidité de leur
projet professionnel défini avec le
chef d’entreprise et affiné lors d’une
commission d’admission qui consti-
tue le laissez-passer indispensable
pour rejoindre l’ESJDB.
Les 70 jours de formation (en alter-
nance) s’organisent autour de 4 axes :
la gestion financière de l’entreprise
et du chantier, le management des
équipes, les aspects juridiques et
sociaux, la stratégie d’entreprise et
l’évolution des marchés.
Une période de stage d’observa-
tion en entreprise tierce permet aux
candidats de repérer et d’analyser
d’autres modes de fonctionnement,
enrichissant ainsi leurs « catalogues
de bonnes pratiques ».
Cette formation se conclut par la réa-
lisation d’un « projet d’évolution pro-
fessionnel », le stagiaire réalisant lui-
même l’audit de son entreprise, son
analyse financière et surtout élabore
son plan d’action, véritable feuille de
route pour les années à venir.
Les stagiaires obtiennent un titre
homologué niveau III (bac +2) et
dispose de la boîte à outils nécessaire
pour diriger une entreprise du BTP.
Visio BTP : développer une vision stratégique de son activitéPour un dirigeant d’entreprise,
prendre le temps d’analyser sa
structure et son environnement
relève souvent du défi. Pourtant,
c’est ce temps d’analyse qui permet
la mise en place d’une vision straté-
gique de son entreprise sur le long
terme.
C’est pourquoi l’ESJDB propose une
formation « action » spécifique aux
dirigeants en place, Visio BTP, cen-
trée sur leurs besoins, qui leur offre
la possibilité de prendre du recul
sur leur activité et d’assoir leurs
compétences de dirigeant d’entre-
prise du BTP. Adapté au rythme des
chefs d’entreprises, le cursus est de
18 jours. Améliorer la compétitivité,
développer les compétences ou
encore assurer la rentabilité de sa
structure, tels sont les objectifs de
cette formation « action ».
Pour en savoir plus : www.esjdb.com
Piloter une entreprise du bâtiment ne s’improvise pas
Depuis la création de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment
(ESJDB) par la FFB en 1994, plus de 2 600 candidats à la reprise d’entreprise
y ont été formés aux techniques de gestion et de management, la formation
leur ayant permis de s’affirmer dans leur premiers pas de chef d’entreprise.
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42 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
FORMATION
Déposé conjointement par l’UNRST-FFB1
(aujourd’hui Union professionnelle des métiers
de la finition (UPMF-FFB) et le SFEC (Syndicat
français des enducteurs, calandreurs et fabricants de
revêtements de sol et murs), ce titre de niveau IV a été
renouvelé par la Commission nationale de la certification
professionnelle (CNCP) jusqu’en 2019.
Il permet de reconnaître les compétences des compa-
gnons soliers pour la mise en œuvre courante et tech-
nique des revêtements de sol souples et de murs. Il est
accessible en VAE (validation des acquis de l’expérience)
ou en candidature libre via des entretiens ou des mises
en situation pratique pour les professionnels qui veulent
valoriser leur savoir-faire.
Le titre de solier est également accessible en formation
initiale, aux jeunes à partir de 16 ans, qui se lancent dans
le métier. Pour s’y préparer, ils doivent suivre une forma-
tion de 18 mois en alternance au travers d’un contrat de
professionnalisation dispensé dans les centres de forma-
tion du RFS (Réseau de formation des soliers).
Contenu de la formationCette formation comprend un enseignement pratique
pour se former sur la préparation des supports, la pose
courante et la pose technique des revêtements de
sol souples (par exemple : les techniques de pose en
escaliers, la pose de douche, les poses conductrices,
mais aussi l’entretien, les finitions ou la décoration…).
Elle intègre également un enseignement technolo-
gique avec les calculs professionnels (calcul de besoins,
devis...), l’ergonomie ou la sécurité sur le chantier, la prise
en compte des nouvelles données environnementales.
Alliant théorie et pratique, elle connaît de bons résultats
avec près de 90 % de réussite et 95 % d’embauchés à
l’issue de la formation, ainsi qu’une reconnaissance de la
profession sur sa qualité et son adéquation.
Depuis sa création, près de 500 jeunes ont obtenu
leur diplôme. Malheureusement cela ne suffit pas pour
répondre au besoin d’au moins 300 soliers par an2 pour
faire face aux départs en retraite de la classe d’âge des
baby boomers.
Huit centres de formation agréés dispensent aujourd’hui
cette formation dans l’hexagone. Ils se situent à Lyon
(Rhône), Montpellier (Hérault), Paris, Reims (Marne),
Rennes (Ille-et-Vilaine), Sedan (Ardennes), Toulouse
(Haute-Garonne), Tours (Indre-et-Loire) (voir sur www.for-
mation-solier.fr).
Pour trouver toutes les informations relatives au titre de
solier de niveau IV, les compétences évaluées ou le pro-
fil des candidats, rendez-vous sur le site internet de la
CNCP http://www.rncp.cncp.gouv.fr/ puis dans l’onglet
« recherche avancée » tapez « solier » dans le champ
« intitulé ».
1 Le titre est présenté avec les deux institutions cosignataires UPMF-FFB et SFEC
2 Résultats d’une étude menée en 2013 par le SFEC et l’UNRST-FFB sur le besoin annuel en soliers
Le titre de solier de niveau IV renouvelé
Reconnu par la profession pour sa qualité et son adéquation aux besoins des entreprises, le titre de solier (niveau IV) a été renouvelé par la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP) pour une période de cinq ans.
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44 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
FORMATION
Le diplôme universitaire (DU) « compagnon en bâtiment durable » est un diplôme de niveau IV préparé en un an, en alternance. Formation unique en France pour l’instant, elle est ouverte aux jeunes, de tous corps de métiers du bâtiment, titulaires d’un bac pro ou d’un BP.
Ce DU forme des professionnels qualifiés et capables d’appliquer les nouvelles normes en matière de bâtiment durable, de travailler ensemble avec les différents corps de métiers présents sur le chantier et de devenir les référents développement durable du bâtiment. En travaillant de concert avec les autres corps d’état, les compagnons de chantier apprennent à collaborer et à mieux communiquer pour assurer, ensemble, les performances d’une construction. La formation est centrée à 70% sur la pratique professionnelle : les enseignements sont réalisés en situations réelles de chantier.
Qualibat a validé cette formation comme étant éligible RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), ce qui permettra aux entreprises embauchant les jeunes titulaires de valoriser ce diplôme dans leur dossier RGE.
Sous contrat de professionnalisation, les jeunes se forment durant une année à raison de 700 heures à l’IUT (Institut universitaire technologique) de Marne-la-Vallée et de 1 100 heures en entreprise.
Lancée en octobre 2013 à Champs-sur-Marne (77), la première promotion a accueilli 11 candidats. La deuxième promotion démarrera en septembre-octobre 2014. Les villes de Rennes (35) et Nice (06) sont déjà sur les rangs pour implanter ce diplôme localement.
Diplôme universitaire
« Compagnon en bâtiment durable »
Répondre aux enjeux de performance énergétique des bâtiments, tel est l’objectif de ce nouveau diplôme universitaire « compagnon en bâtiment durable » qui forme des professionnels compétents en matière d’efficacité et de rénovation énergétiques.
EUROSKILLS : LILLE 2014
Les EuroSkills sont la plus grande compétition européenne des métiers manuels, techniques et technologiques. Elle s’adresse à des jeunes de moins de 25 ans (apprentis, lycéens, étudiants, jeunes actifs) issus de près de 25 pays européens. 41 métiers y sont représentés. A l’échelle européenne, les EuroSkills visent à promouvoir les savoir-faire et la formation professionnelle tout en développant la mobilité des jeunes en Europe. Après Rotterdam en 2008, Lisbonne en 2010, Spa Francorchamps en 2012, le Nord-Pas de Calais accueille les EuroSkills du 2 au 4 octobre 2014 à Lille, sur le site unique de Lille Grand Palais.
OLYMPIADES DES MÉTIERS : ENTRÉE DU MÉTIER DE SOLIER DANS LA COMPÉTITION
Tarkett France, spécialiste des revêtements de sol, et WorldSkills France, l’association encharge de la promotion des jeunes et des métiers à travers l’organisation des Olympiades des Métiers, ont signé le 8 avril une convention de partenariat entérinant l’entrée du métier de solier-moquettiste dans la compétition. Ce partenariat permettra de promouvoir le métier de solier et l’excellence technique et de faire découvrir aux jeunes le savoir-faire du métier.
OPPBTP : 100 MINUTES POUR LA VIE
25 000 jeunes des CFA du CCCA BTP (Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage dans le BTP) participent à l’opération 100 minutes pour la vie, organisée par l’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du BTP). Objectif : leur transmettre durablement les bons réflexes à avoir pour prévenir les risques professionnels sur les chantiers.
LE SITE DE L’OBSERVATOIRE DES MÉTIERS DU BTP FAIT PEAU NEUVE
L’observatoire des métiers du BTP a fait évoluer son site internet (www.metiers-btp.fr) et a notamment enrichi les chiffres du secteur pour permettre des recherches statistiques très affinées. Le site propose également une boîte à outils dédiée à la gestion des emplois et des compétences, aux métiers et à la formation.
JEUNES DIRIGEANTS
Grâce à la promotion alsacienne de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB), les locaux de l’amicale des sapeurs-pompiers de Feldkirch (Haut-Rhin) ont été rénovés et inaugurés en avril dernier. Les futurs entrepreneurs ont mobilisé des jeunes demandeurs d’emploi formés à l’Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) avec l’aide de la région, dans le cadre d’un parcours d’insertion élaboré par l’Institut formation et recherche du bâtiment.
ITE : INITIATIVE LORRAINE
Constatant un manque de personnel qualifié en matière d’isolation thermique par l’extérieur, l’Opca Constructys, Pôle Emploi Lorraine et trois centres de formation régionaux se sont regroupés pour mettre en place une préparation opérationnelle à l’emploi collective (POEC) dans ce domaine. Depuis fin 2013, les CFA de Pont-à-Mousson (54) et de Montigny-lès-Metz (56) ainsi que l’AFPA de Golbey (88) se sont répartis la formation (399 heures dont 130 en entreprise) d’une soixantaine de demandeurs d’emploi peintres, carreleurs ou maçons.
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31 nuances bleutées et grisées évoquant la modernité et l’aspect brut des matériaux. Ces teintes sont présentées en différentes finitions et effets décoratifs.
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La collection
46 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
DÉCO NAÉ « MISE EN COULEURS » : LE NOUVEAU NUANCIER D’UNIKALO
Un outil complémentaire d’aide à la vente
Unikalo dévoile son nouveau nuancier riche de 193 teintes, décli-nées en 30 ambiances originales et modernes. Fruit d’une collabo-ration entre les coloristes et une décoratrice d’intérieur, il apporte des conseils déco de qualité. Les peintures Naé, formulées à base de composants naturels et biosourcés, associent tendance déco, perfor-mances techniques et qualités envi-ronnementales. Elles sont dispo-nibles en impression et finition mate ou veloutée.
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NEOMAT NON LUSTRANT DE SEIGNEURIE
Une peinture acrylique mate nouvelle génération destinée à la décoration des murs intérieurs
Grâce à sa formule à base de microbilles de verre, cette peinture acrylique, qui offre une très bonne résistance au lustrage et à l’abra-sion, s’entretient facilement. Elle peut donc s’appliquer même dans les lieux les plus exposés aux frot-tements ou aux salissures. Sa matité profonde et stable dans le temps minimise les risques de reprise pour un rendu de qualité. Disponible en blanc et plus de 600 tons pastel, Neomat non lustrant est labélisé NF Environnement.
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KEDOPLAN DE SEMIN
Semin présente sa gamme d’enduits de ragréage.
Grâce à leur spécificité, les cinq nouveaux ragréages de sol Kedoplan répondront à vos besoins en fonction de toutes les situations de ragréage rencon-trées. Kedoplan 3, pour les locaux à circulation modérée existe en version Fibrée (applicable sur béton et plancher bois), Autolissante et Express pour une rénovation rapide. Kedoplan Super 4 est, quant à lui, dédié à la rénovation et aux locaux à fortes sollicitations tandis que Kedoplan 4 Trafic Intense est un ragréage rapide, fibré et polyvalent.
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DESSO AIRMASTER® : CAPACITÉ PERMANENTE DE FILTRAGE DE L’AIR
Des dalles de moquette contribuant à l’amélioration de la qualité de l’air intérieur
Desso AirMaster® capture et
retient les poussières fines, ce qui entraîne une baisse significative de la propagation des polluants micro-biens (tels que les moisissures, les pollens et les allergènes). En faisant appel à une solution mécanique, la structure de la moquette rend cette fonctionnalité permanente et annule tout effet secondaire. La structure ouverte du produit garantit une libé-ration aisée de la poussière lors du nettoyage afin d’assurer une régé-nération maximale de la capacité de filtrage de la moquette. Les dalles Desso AirMaster® sont disponibles dans 24 coloris avec la possibilité de créer son propre AirMaster®.
Tél. 01 55 26 39 39www.desso.fr
MONOTIGRE 4G DE JEFCO : MAT PROFOND SANS REPRISE
Le mat ultime de 4e génération
Véritable mat profond sans reprise, Monotigre 4G conjugue esthétisme et technicité afin de répondre aux spécificités architectu-rales modernes. Destiné aux travaux courants d’intérieur, Monotigre 4G s’applique sur murs et plafonds en monoproduit. Il est disponible en 4L et 15L en blanc et teintes pastel du nuancier Jefcolor.
Tél. 04 96 12 50 00www.jefco.fr
NUANCIERS LASURES SATIZOL DE ZOLPAN
120 teintes pour embellir durablement le bois
En collaboration avec Atelier 3D
couleur, Zolpan lance deux gammes de teintes subtiles alliant tradition et modernité. Le nuancier Satizol Lasures naturelles et colorées allie naturalité et tendance tandis que le nuancier Satizol Lasures opaques est construit depuis les blancs colorés jusqu’aux tons saturés profonds. Ce large choix de couleurs réalisables avec le système à teinter Zolpachrom 3, permet de répondre à toutes les attentes, des plus clas-siques aux plus contemporaines.
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NOUVEAUTÉS
STODÉCO FRAME DE STO POUR EMBELLIR LES FAÇADES !
Ensemble d’encadrements et d’appuis de fenêtres pour les façades isolées par l’extérieur
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βBêtaTechnologie d’application de l’enduit Airless
αAlphaTechnologie de la protection du non-peint et du ponçage
γGammaTechnologie de la projection Airless de la peinture en fût
Renseignements
02 35 72 68 04
48 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
UNE DÉMARCHE ÉCO-INNOVANTE DE FORBO FLORING SYSTEMS
Une nouvelle génération de revêtements de sol souples sans phtalate
Forbo Flooring Systems annonce l’arrivée de nouvelles solutions conçues pour améliorer la qualité de l’air intérieur et la santé des utili-sateurs. Plus de 50% des gammes Forbo sont produites sans phtalate, sans aucune répercussion au niveau du coût pour les clients. Avec cette génération de revêtements de sol souples, Forbo Flooring Systems couvre l’ensemble des segments du marché : la santé, l’enseignement, l’hôtellerie et les loisirs, le résiden-tiel, les bureaux et l’industrie.
www.forbo-flooring.fr
WEBER AU SERVICE DES CONFORTS DES UTILISATEURS
Une offre complète et polyvalente des systèmes de l’isolation thermique par l’extérieur (ITE)
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STYL’BÉTON DE GUITTET
Un revêtement décoratif inspiré d’une tendance forte en décoration
Guittet a conçu un enduit de décoration intérieur en phase aqueuse, prêt à l’emploi, pour les murs intérieurs, imitant le béton dans sa version brute ou lisse. Disponible dans une palette de 23 teintes d’as-pect mat, Styl’Béton propose une multitude de solutions décoratives en réponse à toutes les envies. Conditionnée en pot de 15 kg, cette pâte onctueuse est composée à 77% de matières premières recyclées et classée A+ sur l’échelle de régle-mentation des émissions dans l’air intérieur.
Tél. 01 57 61 00 00www.guittet.com
RUBBOL SATIN DE SIKKENS : LA LAQUE SANS ÉCHEC
Une peinture-laque satinée mate en phase solvant thixotrope prête à l’emploi pour travaux courants
Dédié aux travaux courants en intérieur, Rubbol Satin s’applique sur des bois ou matériaux de dérivés du bois, métaux et anciennes peintures. Sa texture gélifiée assure un résultat soigné sans effort et supprimant les risques de coulures ou d’éclabous-sures. Un temps ouvert long permet de bien travailler le support et de limiter le risque de reprise. Dispo-nible en blanc et en 1600 teintes du nuancier 4041, Rubbol Satin protège les supports durablement contre les chocs et rayures.
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HYDROFUGE ONIP POUR PROTÉGER LES MAÇONNERIES MINÉRALES
Une solution en phase aqueuse pour la protection des surfaces contre le ruissellement
Constitué de résines siloxane et silane, Hydrofuge Onip permet l’hy-drofugation des surfaces minérales non peintes telles que les pierres, briques, ciment ou béton. S’utilisant en extérieur comme en intérieur, il permet de conserver leur aspect d’origine et d’assurer leur protection en prévenant la prolifération de la végétation et des effets indésirables de la pollution. Hydrofuge Onip génère peu d’odeur et ne jaunit pas.
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L’INTÉGRALE DÉCO DE TOLLENS
Une gamme de peintures décoratives entièrement réinterprétée
Tollens revisite entièrement, sur
le plan chromatique comme tech-nique, son offre phare en matière de peintures décoratives, enduits et peintures à effets. Il lance ainsi trois grandes familles de produits (Les Intemporels, Les Collections et Les Chaux) possédant chacune une palette de couleurs dédiée et une formulation simplifiée pour faciliter leur mise en œuvre par les profes-sionnels.
Tél. 01 41 27 64 20www.tollens.com
SOFRAMAP ET L’ITE : SA GAMME ET SON NOUVEAU RECUEIL
Une offre de systèmes d’isolation thermique par l’extérieur, en termes de produits et de supports de communication
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NOUVEAUTÉS
BIBLIOTHÈQUE UPMF-FFB
50 l Reflets & Nuances JUILLET 2014
Les
enca
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tech
niqu
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Ce document a pour objet de rappeler à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb.
Attention à ne pas confondre présence de plomb et accessibilité au plomb. La présence de plomb dans un ouvrage entretenu n’a pas d’incidence sur la santé. Il n’y a pas d’obligation de supprimer la présence de plomb sur le support quel qu’il soit. Il y a obligation de supprimer le risque de l’accessibilité au plomb, présente lorsque l’ouvrage se dégrade. Les particules de plomb libérées lors de la dégradation du support sont dangereuses par leur ingestion ou l’inhalation. A partir du moment où il y a des travaux sur un mur (percement, perforation, fixation…) recouvert de peinture au plomb, le risque d’exposition au plomb existe. Dans ce cas si l’accessibilité au plomb est supprimée, le plomb et le risque restent en place.
PEINTURES AU PLOMBQUE FAUT-IL SAVOIR EN MATIèRE DE RéGLEMENTATION, PRéVENTION ET SéCURITé ?
Les dates clés
l Décret48-2034du30/12/1948relatifàl’interdictiond’emploideproduitsplombifèresetcérusedanstouslestravauxdepeintureenbâtimentpourl’ensembledesprofessionnels
l Arrêtédu01/02/1993relatifàl’interdictiondelamisesurlemarchéetdel’emploidecertainessubstancesetpréparationsdangereuses
l Décretdu19/03/1993fixant,enapplicationdel’articleR.237-8ducodedutravail,lalistedestravauxdangereuxpourlesquelsilestétabliparécritunplandeprévention
l Arrêtédu07/08/1998relatifauxlimitationsdemisesurlemarchéetd’emploidecertainsproduitscontenantdessubstancesdangereuses(dontcertainespeinturesauplomb)pourlegrandpublic
l Décret2001-97du01/02/2001ditdécretCMR(agentschimiquescancérogènes,mutagènesoutoxiquespourlareproduction)
l Décret2003-1254du23/12/2003relatifàlapréventiondurisquechimique
La fiche individuelle de pénibilité
l Arrêtédu30janvier2012relatifaumodèledeficheprévuàl’articleL.4121-3-1ducodedutravail.Lestravauxsurpeintureauplombdoiventêtreconsignésdansuneficheindividuelledesuivi.
Lafichedepénibilitéestcommuniquéeauservicedesantéautravailquilatransmetaumédecindutravail.Ellecomplèteledossiermédicalensantéautravaildechaquetravailleur.
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Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ?
Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.
LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ?
Rappel de la nouvelle législation
Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012.Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui.Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.
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L’entreprise de peinture et son assurance
1
S’il est vrai qu’à chaque métier, il faut son assurance, il est aussi vrai qu’à chaque entreprise,il faut une assurance adaptée à sa taille, à ses spécialités et au chef d’entreprise. Ce document vous permettra de vérifi er si vous êtes bien assuré et de faire le nécessaire pour vous protéger au mieux.
Qualifi cation des travaux de peinture
Responsabilités en fonction des travauxLa distinction des responsabilités a été précisée au fur et à mesure des décisions prises par les tribunaux pour les travaux de peinture.
PEINTURES DÉCORATIVES INTÉRIEURES-EXTÉRIEURES
REVÊTEMENT D’IMPERMÉABILITÉ ANTI-CORROSION ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR
Ne constituent pas un ouvrage relevant du régime décennal
Peut constituer un ouvrage relevant du régime décennal
TRAVAUX NEUF OU RÉNOVATION GARANTIE DÉSORDRES/DOMMAGES CONTRAT
q Peintures intérieures q Peintures extérieuresq Revêtements décoratifs
Durée : 10 ans à compter de la réception
=j’ai un contrat (marché)
pour des travaux
Quel que soit le désordre : responsabilité contractuelle de droit commun
Contrat
« tous fondements »
de préférence
q Revêtements d’imperméabilité I1, I2
Garantie légale de 10 ans à compter de la réception
=
je construis un ouvrage
Désordres esthétiques qui n’atteignent ni la solidité ni la destination de l’ouvrage
Faute de l’entreprise retenue
Responsabilité pourdésordres intermédiaires
q Revêtements d’imperméabilité I3, I4 Dommages affectant
la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination Responsabilité décennale
q Isolation thermique par l’extérieurBâti neuf en service*
q Spécifiques
Garanties particulièresLes engagements spécifiques de l’entreprise envers son client engagent sa responsabilité dans les conditions prévues au contrat. Par exemple : engagement de bonne tenue
Attention de ne pas reprendre les engagements des fabricants dans le contrat.
Mise en jeu de cette garantie par le client
Cas particulier
(Voir votre assureur)
*Cass. Civ. 3e 18/01/2006, N°04-17.888, qui considère que ces travaux ne sont pas pris en compte par la garantie décennale mais relèvent de la responsabilité contractuelle de droit commun.
Vous souhaitez accéder aux documents de l’UPMF-FFB ?
Ils sont accessibles en version papier ou en version numérique
par fax 01 40 70 01 74
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Peintures au plombPeintures au plomb : que faut-il savoir en matière de réglementation, prévention et sécurité ?Format A4, 4 pages
Isolation thermique par l’extérieur5 Fiches techniques
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Façades Le décapage chimique des façades : quoi de neuf depuis juin 2012 ?Format A4, 4 pages
ChantierRéussir son chantier : Conditions d’exécution et modalités de fonctionnement des travaux d’aménagement et finition Format A5, 24 pages
Mémoire techniqueGuide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peinture
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Bâtir avec l’environnementL’entreprise de peinture écoresponsable
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AssuranceL’entreprise de peinture
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pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs
GUIDE PRATIQUE peinture
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AccessibilitéGuide des bonnes pratiques de mise en couleur
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Méthode descriptifGuide pratique pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs de peinture, revêtements muraux, peinture de sols, sel, façades, ite, ETICS
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