Rive sud magazine

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MAGAZINE MAGAZINE de DÉSIR GROSSESSE durant la PANNE Le plus FORT, c’est mon PÈRE HAROLD COUTURIER personnalité masculine NOVEMBRE 2010 • V1N1 • GRATUIT

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Rive sud magazine

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MAGAZINEMAGAZINE

de DÉSIR GROSSESSEdurant la

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HAROLD COUTURIER

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Richard Harvey

Mode

MAGAZINE

6 NOVEMBRE 2010

ADIEU, POILS DISGRACIEUX!

L’automne est le moment idéal pour éli-miner définitivement les poils disgra-cieux.

On trouve plusieurs types de laser sur lemarché, dont le laser traditionnel LightSheer, et la technique d’épilation à la lu-mière pulsée. Comment s’y retrouver?Vous verrez, c’est bien simple! Le laserLight Sheer est utilisé depuis longtemps,malgré son efficacité, il est le plus dou-loureux. Avec sa petite lentille, il vise au-tant les pigments des poils que ceux de lapeau. Ce laser sera donc utile seulementsur des peaux très pâles et des poils trèsfoncés.

Les appareils d’épilation à la lumière pul-sée, tels que Starlux et BBL, sont plus ré-cents, mais ils ont tout de même fait leurspreuves. Ils sont plus efficaces et beau-coup moins douloureux. La lentille àspectre lumineux distingue les pigmentsdes poils de ceux des autres (peau ouveines). Ainsi, ces appareils sont adaptés

à tous les types de peau et de poil. Deplus, leur faisceau lumineux étant pluslarge, les séances sont plus rapides et ef-ficaces.

Alors, adieu au rasoir, à la cire et à touteautre méthode que vous devez sanscesse recommencer. Soyez prêt et prêteen tout temps!

UNE PEAU SAINE TOUTE L’ANNÉE

En hiver, le soleil se fait de plus en plusrare et votre corps en souffre. Malheureu-sement, le miroir ne vous épargne pas lereflet de vos imperfections. Vous devriezdonc profiter de cette période pour trai-ter votre peau.

La vie rapide et stressante d’aujourd’huiainsi que le temps qui passe laissent leurstraces sur votre peau. Depuis plusieursannées, les traitements d’abrasion sont

très populaires. Ils ont pour but d’enclen-cher la régénération naturelle, qui est ef-ficace pour retrouver une peau lisse etéclatante. Cependant, ils comportent deseffets secondaires désagréables pendantle traitement et après celui-ci : sensationde brûlure, rougeurs et, parfois même,desquamation de la peau.

Dernièrement, le Silk Peel Dermalinfu-sion, un nouveau traitement anti-âge, afait son apparition sur le marché. Le SilkPeel provoque l’abrasion de la peau avecune pointe de diamant et, simultané-ment, un sérum traitant est infusé. Un desavantages de ce soin : il ne donne pasd’effets incommodants! Par l’abrasion, larégénération naturelle est déclenchéesans abîmer la peau. L’infusion complètebien l’abrasion puisqu’elle traite et gorgela peau afin d’augmenter considérable-ment l’efficacité du traitement.

Un autre avantage de ce nouveau soin :tous les types de peau, de la plus fragileà la plus épaisse, peuvent être traités. Eneffet, l’abrasion peut être effectuée parquatre pointes de diamant différentes etquatre sérums d’infusion sont disponiblesselon le traitement et le résultat voulus.Que ce soit les rides, les taches pigmen-taires, la déshydratation, le relâchementcutané, l’acné, les cicatrices ou les verge-tures, le Silk Peel est là pour vous!

Alors, jouez un tour à votre miroir et nelaissez pas le temps et la vie s’attaquer àvotre peau!Gardez une peau saine, éclatante etjeune, vous le méritez bien!

Toute petite, je regardais mes sœurs se maquiller et se coiffer. J’étais déjà passionnée par la coif-fure, le maquillage et les petits soins! Sans l’ombre d’un doute, une carrière dans le domaine del’esthétique m’attendait! Après ma rencontre avec Sylvie Picard, une personne tout aussi captivéeque moi par la beauté, Parikart a vu le jour. Depuis, notre objectif est de vous faire découvrir nosproduits et nos services de qualité pour des résultats remarquables!

Bonne découverte!

MAGAZINEHélène Paré • Chroniqueuse

PARIKART :HISTOIRE DE PASSIONS

63, kennedy suite 103, Lévis, G6V 6C8418-838-6600 • www.parikart.com

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8 NOVEMBRE 2010

La marque de cosmétique NYX, qui reprendle nom de la déesse grecque de la nuit,vient tout juste de poser ses nouveautésdans les rayons. L'entreprise de Los Ange-les vous propose entre autres de devenirvotre propre artiste, avec des palettes de 5couleurs gel scintillantes, offertes en 6 ver-sions colorées. Un cadeau original, ou pourune occasion spéciale.

Même si on préfère briller d'intelligence, voici quelquesnouveautés cosmétiques, pour faire scintiller le bout deson nez et avoir l'envie de le mettre dehors!

Par Pascale Bernier

Pour briller de tousvos feux, assurez-vous tout avant toutd'avoir un teint ir-réprochable. Et pourcelles qui ont des petites rougeurs dues auxboutons et aux irritations, ou encore descapillaires éclatés, pas de problème. Lamarque clinique, spécialisée dans les pro-duits hypoallergènes et sans parfum, sortsur le marché sa poudre minérale apaisanteanti-rougeurs. Porté seul, ou par-dessus unfond de teint pour les retouches, il n'est pasgras et ne contient pas de talc. Chez Sears:39,50$, 24g.

Parce qu'on aime briller, la gamme deproduits maison de Jean Coutu, Per-sonnelle, nous offre sa petite Potionmagique, à un prix tout aussi magique(3,99$), qui transforme les ombres àpaupière en traceur yeux! Le principeest simple: l'applicateur, enduit d'ungel transparent, fait coller la poudre,peut importe la couleur choisie. En-suite, il ne reste plus qu'à l'appliquersur les yeux! Sympa!

Lancôme propose ici sa gamme d'ombres à paupière nouvelle technologie, of-ferte dans les tons de noir, prune et argenté. Offrant à la fois brillance et durabil-ité, Ombre magnétique est constituée d'une crème-poudre, se vantant de donnerdu mystère et de la chaleur à votre organe de la vue. Cependant, prévoyez un peuplus de temps qu'à l'habitude pour son application, car elle demande un peu depratique.Pour celles qui veulent éblouir, Lancôme promet un regard spectacu-laire.

Après avoirbattu desrecords deventes au Canadaavec le parfum Neiges, Lise Watier ré-cidive avec le nouveau parfum Frissonneiges. Frais et aux effluves florales, ilest vendu dans un flacon semblableau précédent, mais cette fois il estrose avec des brillants argentés. Dequoi apporter un peu plus de magie àl'hiver approche!Chez Jean Coutu:57$, 50 ml.

Dans son étui or, lenouveau mascara Sump-tuous allonge, recourbeet définit, sans faire dedépôts indésirables.Pour une utilisation op-timale, recourber lescils au préalable avecun recourbe-cils.Doux à l'applica-tion, sa longuebrosse contribueà faciliter l'appli-cation, pour unrésultat assezhomogène. Envente chezSears, 23,50$pour 6ml.

MAGAZINEPascale Bernier • Chroniqueuse

Briller mille feuxde

Santé

MAGAZINE

10 NOVEMBRE 2010

Pendant l’une des plus belles expériencesde notre vie, il arrive une ombre au ta-bleau : la panne de désir durant la gros-sesse. Pas seulement chez la femme,l’homme aussi peut vivre cette panne.

Les sondages effectués au sujet du désir durantla grossesse montrent qu’il n’y a pas de règled’or : pour certains, le désir ne change pas, pourd'autres, il augmente, tandis que quelques-unsvoient leur désir diminuer.

HommeS’il est possible d’invoquer les hormones et sesnombreux bouleversements chez la femme du-rant la grossesse, il est plus difficile de mettre laresponsabilité de la panne de désir chezl'homme sur ses hormones! Alors, force est deconstater que les émotions jouent un rôle toutaussi grand que les hormones. En effet, nous necontrôlons pas toujours nos émotions…Stéphanie, âgée d’une trentaine d’années, ra-conte que la grossesse provoque chez sonconjoint une panne de désir et que ni elle, ni luine savent trop pourquoi. « Je suis enceinte demon deuxième. Lors de ma première grossesse,la libido de mon conjoint est tombée à zéro, etce, jusqu'à ce que je revienne à mon poids ini-tial. Aucune relation pendant plus d'un an! J'ensuis maintenant au 5e mois de ma deuxièmegrossesse et nous vivons le même problème. »

Le couple a discuté de la situation, sans pour au-tant arriver à comprendre ce qui se passait exac-tement. Sinon que la situation les rendmalheureux tous les deux, au point de rendrel'expérience de la grossesse un mal nécessaireplutôt qu’une expérience intense de rappro-chement. Stéphanie vit également la même si-tuation : « Ça fait 15 ans que nous sommesensemble et nous nous considérons comme desâmes sœurs. Nous nous aimons très fort. Or, ceproblème crée plusieurs tensions au niveau ducouple et gâche complètement mon bonheurde vivre une grossesse. Pour moi, une gros-sesse, c'est un mal nécessaire pour avoir unpetit ange. Bien que le bébé soit entièrementdésiré, je ne ressens aucun bonheur à être en-ceinte. Je me sens grosse, laide et repoussante.Ça me rend très malheureuse et j'en viens à envouloir à mon conjoint. »

Avoir une relation qui dure depuis longtemps etqui nous rend plus forts et unis, la grossesseprovoque parfois ce genre de réaction chezl’homme. On a souvent invoqué l’image de lamère qui prend le dessus sur l’image de lafemme séduisante et désirable, le fait qu’in-consciemment il peut craindre de blesser lebébé, que le corps alourdi de la future mèrepeut ralentir le désir de l'autre… En fait, un mé-lange de toutes ces raisons peut égalementcauser ce genre de réaction chez l’homme. «Dans le cas de mon conjoint, il ne comprendpas lui-même pourquoi il n'est pas capable, ra-conte Stéphanie. À ma première grossesse,nous avons essayé à quelques reprises, mais çane fonctionnait pas. Sachant que ça me peinaitbeaucoup, la pression chez lui montait et çafonctionnait encore moins. Heureusement,notre amour est très fort. J'ai confiance ennous… »

Stéphanie a décidé de reprendre les choses enmain : elle qui se trouve « grosse, laide et re-poussante » a décidé de modifier son image,à la fois pour changer la perception qu’elle ad’elle-même et aussi pour aider son conjointà la percevoir différemment. Dans son cas, çaa fonctionné! « Je suis allée magasiner le week-end dernier et j'ai acheté des vêtements qui, jele savais, plairaient à mon chum. Des jupes, desrobes, bref, tout ce qu'il y a de plus féminin! Ar-rivée à la maison, je lui ai fait une petite paradede mode. Il a beaucoup aimé et étrangement,ça l'a plutôt allumé et nous avons finalementpassé à l'acte. »

Le sexe et la sexualité sont deuxchoses bien différentes. Ainsi,même si vous n'avez pasenvie de faire l'amour ou sivos besoins sexuels sontréduits pendant la gros-sesse, vous pouvez avoirun plus grand besoind'autres formes d'ex-pression d'intimité phy-sique, comme desétreintes et des ca-resses. Masexua-lité.ca.

FemmeParfois, la futuremère voit son désir

diminuer au même rythme que son ventre s'ar-rondit : « C'est quoi ça le désir sexuel? Je l’aidéjà ressenti? » De façon générale, une femmeenceinte ne ressentira pas le désir de la mêmemanière durant toute sa grossesse. On observegénéralement une diminution de la libido pen-dant le premier trimestre, une augmentation audeuxième, puis de nouveau une baisse au troi-sième, trimestre durant lequel la fatigue et lalourdeur du corps se font sentir.

Une étude canadienne réalisée en 2000, portantsur 1 049 femmes, décrit une baisse de désir du-rant la grossesse dans 56 % des cas. De plus, lesrésultats indiquent que 46 % des femmes esti-ment que les rapports sexuels nuisent à la gros-

sesse et que 29 % desfemmes discutent

de leur sexua-lité durant la

grossesseavec leur

m é d e -cin.

MAGAZINEChronique • Santé • www.mamanpourlavie.com

Panne de désirdurant la grossesse

11NOVEMBRE 2010

L’automne s’installe tranquillement,avec son lot de travaux à faire. Toutesces activités extérieures peuvent de-venir très ardues si vous travaillez ra-pidement, n’effectuez pas les bonsmouvements et ne prenez pas letemps de bien vous échauffer.

LA RÈGLE

La règle d’or pour éviter de vous blesser àla colonne vertébrale est de ne jamais dé-passer la longueur de vos bras dans vosmouvements. En effet, si vous vous étirezau-delà de cette longueur anatomique per-sonnelle, c’est votre colonne vertébrale quisubira les contrecoups. N’oubliez pas d’uti-liser un escabeau pour être à la bonne hau-teur.

RAMASSER LES FEUILLESSANS DOULEUR

Ramasser les feuilles sur le terrain constitueune activité très efficace pour se garder enforme. Il suffit d’utiliser la bonne techniqueet les bons outils. Optez pour un râteau àlames flexibles disposées en éventail. C’estplus long, mais plus agréable et moins durpour les bras. Diminuez la tension au niveaude votre dos en plaçant une jambe enavant, et l’autre derrière. Alternez lesjambes et les mains de temps entemps. De cette manière, vousgarderez toujours votre centrede gravité au bon endroit.

DÉPLACEMENT DES OBJETS LOURDS SANS BLESSURE

L’automne signifie égale-ment que le temps est arrivéde changer les pneus, de ren-trer le bois et d’installer l’abrià neige. Ces activités peuventvous demander de soulever descharges et de déplacer des ob-jets plus lourds. Il est important derespecter les règles de base poursoulever ces charges avec précaution. Toutd’abord, approchez-vous de l’objet et met-

tez les pieds à la même largeur que cellede vos épaules. Vos pieds et votre tête doi-vent pointer en direction de l’objet à lever.Les genoux pliés et le dos droit, utilisez lesmuscles de vos jambes et de vos bras afinde soulever la charge tout en la gardantprès de votre corps. Pour déposer lacharge, pliez les genoux en premier, puiscontrôlez sa descente.

UN ÉCHAUFFEMENT ET DESÉTIREMENTS APPROPRIÉS

N’oubliez pas de vous échauffer graduel-lement et d’étirer vos mus-cles à intervallesréguliers pendanttoute votre journéede travail. Unéchauffement général de 5minutes est aussi requispour préparer le corpsen élevant la tempé-rature des mus-cles, desarticulations

et des tendons. Si l’échauffement est im-portant au début, il est tout aussi recom-mandé de bien s’étirer à la fin de la journée.Si des douleurs s’installent malgré ces re-commandations, n’hésitez pas à consultervotre chiropraticien. Il pourra vous aider àvous libérer de bien des maux.

Source : Clinique Chiropratique St-JeanAssociation des Chiropraticiens du Québec

Chronique Chiropratiqueconseil d’un spécialiste

MAGAZINE Marie-Andrée Labrecque, Geneviève Gagné • Chronique Chiropratique

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12 NOVEMBRE 2010

Le plus fortEn avril 2008, le cancer est entrédans ma vie ainsi que dans celle detoute ma famille. Nous venionsd’apprendre que mon père souffraitdu cancer du poumon! La peur,l’ignorance et l’impuissance se sontalors emparées de moi. Dix moisplus tard, après l’opération, lesnombreuses biopsies et les traite-ments de chimiothérapie, j’ai perdul’homme de ma vie, mon papy!

En 2009, mon patron, Michel Caron deLévy Honda invite tous ses employés àparticiper à une marche pour le cancer.Un Relais de 12 heures au stadeGeorges-Maranda de Lévis. Je me sens

interpellé par la cause et je décide departiciper à mon premier Relais pour lavie! Quel moment d’émotion de voir nossurvivants portant leur chandail jaune!Plus de 70 Relais pour la vie ont eu lieuen 2010 à la grandeur de la province deQuébec.

Aux quatre coins du Canada, des cen-taines de milliers de gens participent auRelais pour la vie de la Société cana-dienne du cancer : capitaines et mem-bres d’équipe, survivants du cancer,aidants, entreprises bénévoles, orga-nismes communautaires, amis, parents etvoisins. Chacun a une raison bien à lui ouà elle de prendre part à cet évènementspécial.

Le cancer m’a pris mon papa, rien nepourra changer cette fatalité. Toutefois,j’ai peur que cette maladie frappe en-core. Je ne peux être indifférente devantles épreuves que ma famille a traversées.En participant au Relais, je vois tous cessurvivants qui ont le cancer ou qui sonten rémission et je me dis que la re-cherche avance et que les chances desurvie sont de plus en plus encoura-geantes. Nous devrions tous participer.

C’est ensemble que nous allons changerles choses!

Pour plus d’information : www.cancer.ca/relais

Le Relais pour la vie de la Société canadienne du cancer est beaucoupplus qu'une campagne de collecte de fonds. C’est une occasion unique dese retrouver entre parents et amis afin de célébrer les êtres chers qui ontsurvécu au cancer, de rendre hommage à ceux qui ont perdu leur combat et de lutter ensemble dans l'espoir d'éliminer à jamais cette terrible maladie.

Pourquoi je participe et je m’implique au Relais pour la vie ?

c’estmon père!MAGAZINE Isabelle Fortin• Chronique Santé

13NOVEMBRE 2010

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* Ne peut se jumeler à aucune autre offre.

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Gastronomie

MAGAZINE

16 NOVEMBRE 2010

Au Québec, la production de fruits et delégumes est étendue et diversifiée. Quoide plus agréable que de circuler parmiles étalages de fruits et légumes auxcouleurs vives et aux odeurs alléchantes!Dans l’optique d’une saine alimentation,il est primordial qu’un adulte consommeau moins sept portions de fruits et delégumes par jour. Les vitamines, lesminéraux, les antioxydants et les fibresqu'ils contiennent sont essentiels aumaintien d’une bonne santé. En outre, ilest préférable de choisir les fruits etlégumes les plus colorés, soit ceux decouleur rouge, orange ou vert foncé.Selon le Guide alimentaire canadien, ils’agit d’une excellente façon de réduireles risques de souffrir de maladieschroniques liées à l’alimentation, notam-ment les maladies cardiovasculaires et lecancer.

PréparationIl faut laver sous un jet d’eau potabletous les fruits et les légumes, qu’ils soientdestinés à être mangés crus ou cuits,avec ou sans pelure. Cette étape estnécessaire pour enlever les résidus, la

terre ou les microorgan-

ismes pouvant se trouver à la surface.Une fois parés, les fruits et les légumesdoivent être conservés au réfrigérateur àune température située entre 0 ° et 4 °C.C’est le cas notamment des cantaloupstranchés.

CongélationAfin d’avoir à sa portée des produits toutau long de l’année, la congélationreprésente le meilleur moyen de conser-vation des fruits et légumes. La plupartdes légumes et certains fruits doiventêtre blanchis avant d’être congelés,c’est-à-dire qu’il faut les plonger dansl’eau bouillante de deux à quatre min-utes pour inactiver certaines enzymes,puis les refroidir immédiatement à l’eaufroide pour arrêter la cuisson. Lorsqu’elleest prescrite, l’étape de blanchimentest nécessaire avant de procéder àla congélation, car elle permetde conserver la qualitédes légumes etdes fruits pen-dant toute lapériode de con-s e r v a t i o n

recommandée.À ce propos, les tableaux suivants in-diquent les périodes où l’on peut se pro-curer des fruits et des légumes frais duQuébec ainsi que les durées de conser-vation appropriées.

Pour la plupart des légumes, la décon-gélation avant la cuisson n’est pas néces-saire. La décongélationcomplète estmême à éviter, car elle entraîne despertes de saveur et de valeur nutritive.Dans le cas des fruits, la plupart peuventêtre utilisés congelés dans les recettes.N’oubliez pas de réduire le temps decuisson des légumes congelés, car ils ontdéjà subi une cuisson partielle au mo-ment du blanchiment.

Fruits et légumesdu Québec à volonté!

MAGAZINEChronique Santé • Fruits et Légumesq g

18 NOVEMBRE 2010

Temps de cuisson :dedddddTemps de préparation :de p ééééérépa Portions : 20 min. 40 min. 4

HAUTS DE CUISSE20 ml (4 c. à thé) huile d’olive extra vierge Irresistibles*8 hauts de cuisse de poulet sans dos, sans peau1 petite échalote française, hachée finement250 ml (1 tasse) jus d’orange Irresistibles*30 ml (2 c. à soupe) vinaigre balsamique Irresistibles*5 ml (1 c. à thé) pâte de tomates ou coulis de tomates

PRÉPARATIONPréchauffer le four à 180 °C (350 °F). Dans une poêle, faire chauffer 15 ml (1 c. à soupe) d’huile à feu moyen-vif et faire colorer le poulet, 3 minutes/côté. Déposer dans un plat allant au four et poursuivre la cuisson 25-30 minutes. Entre-temps, dans la même poêle, faire revenir, à feumoyen-vif, dans le reste de l’huile, l’échalote, 1 minute. Incorporer le jus, le vinaigre et la pâte de tomates et laisser réduire de moitié. Enroberde sauce les hauts de cuisse avant de servir.

QUINOA AUX LÉGUMES PARFUMÉ À LA NOISETTE

PRÉPARATION

Rincer le quinoa à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit limpide.Égoutter. Dans unegrande casserole, porter à ébullition le bouillonà feu vif. Incorporer le quinoa et porter à nouveau à ébullition. Ré-duire à feu doux, couvrir et faire cuire 20 minutes ou jusqu’à ceque le grain soit translucide. Réserver dans un bol. Dans la mêmecasserole, faire suer à feu moyen et à couvert, l’ail et l’oignon dansl’huile. Ajouter les légumes et les tomates séchées, couvrir etlaisser mijoter 10 minutes. Ajouter le basilic, les épices, le quinoaet assaisonner. Disposer dans lesassiettes, arroser d’un filet d’huilede noisette et servir aussitôt.Conseil : Le quinoa prend qua-tre fois son volume initiale,prévoyez une casserole à samesure. *Metro recommande lesproduits Irresistibles et Selection

MAGAZINEChronique • Recette

250 ml (1 tasse) bouillon de légumes Irresistibles* 125 ml (½ tasse) quinoa 15 ml (1 c. à soupe) huile d’olive extra vierge Irresistibles*3 gousses d’ail, hachées 60 ml (1/4 tasse) oignon rouge, émincé 1 tomate moyenne, en dés 1 petite carotte, en dés

1 branche de céleri, en dés 15 ml (1 c. à soupe) tomates séchées, émincées 5 ml (1 c. à thé) basilic frais, haché 2 ml (1/2 c. à thé) piment de Cayenne moulu

Irresistibles* Au goût sel de mer Irresistibles*

60 ml (1/4 tasse) huile de noisette Irresistibles

et quinoa parfumé à la noisetteHauts de cuisse de poulet

Chronique • Vins

19NOVEMBRE 2010

MIS EN BOUTEILLES : Mis au château.

SITUATION GÉOGRAPHIQUECôteaux situés sur la rive nord de la Loire sur la com-mune de Pocé s/Cisse.

NATURE DU SOL : Argilo-silicieux-calcaire.

SUPERFICIE DU DOMAINE : 30 Ha

RENDEMENT : 60 Hl/Ha

ENCEPAGEMENT : Sauvignon.

VINIFICATION : 25 % en macération pelliculaire, 75 % en macérationtraditionnelle courte, fin de fermentation alcooliqueen phase liquide.

CARACTÈRE DU VIN : La robe est jaune, brillante. Le nez est mûr, avec unepalette d’arômes allant de la fleur blanche au végétalvert fin, en passant par le pamplemousse et la pêchede vigne. La bouche est ronde avec une persistancesauvignonée.

GARDE : 2 ans.

HARMONIE METS/VIN : Ce vin accompagnera avec bonheur les fruits de mer,les poissons fumés, grillés ou en sauce, la charcuterie,les viandes blanches et les fromages de chèvre. Servirà 10ºC.

20 NOVEMBRE 2010

Le mode de cuisson des aliments dé-pends de la nature de l'aliment en ques-tion, S'il s'agit de viandes, de volailles oumême de fruits de mer, poissons, cre-vettes, langoustines, crabes etc. Alors, ilest préférable de consulter un restaura-teur ou un chef spécialisé, car chaquesorte de viande s'accommode mieux àune recette particulière. Aller manger au

restaurant offre une variété de choix.Certains cuisiniers ont un savoir-faireunique pour préparer toutes sortes demets de viandes, volailles et fruits demer. On peut en général rôtir ou grillerune viande selon son goût et adapter lasaveur finale avec une sauce adaptée.

Manger au restaurant est un plaisir!

Comment choisir les bons plats au restaurantet quel genre de cuisine privilégier chez un restaurateur ?

MAGAZINEGastronomie • Conseils

Famille

MAGAZINE

22 NOVEMBRE 2010

Parfait!Le compagnon

MAGAZINEJuliane Beaulieu • Chronique animale

Il est fier, affectueux et aime la bonnecompagnie. Il adore le confort du foyeret mange toujours à des heures fixes.Rares sont les fois où il n’obtient pas cequ’il veut. Bien qu’il sorte parfois sesgriffes, Léo est le plus beau cadeau quej’ai reçu. Ce Léo, c’est mon chat. Vaillantcompagnon depuis mes 12 ans, il m’aaccompagnée dans mes plus grandesjoies comme dans mes petits chagrins.Léo est mon ami, mon thérapeute, monconfident…

C’est ça l’amour des animaux : sincère, in-conditionnel, sans artifices. J’ai souvent eula chance d’en discuter avec d’autres pas-sionnés dans le cadre de mon travail. Lesconclusions étaient unanimes : bien sou-vent, les animaux nous sauvent la vie, sim-plement par leur présence.

Rompre la solitudeDans notre société où tout va trop vite, oùmême le temps manque de temps et oùl’individualisme prévaut sur l’altruisme, lacompagnie d’un animal devient avanta-geuse. Quoi qu’il arrive, sa présence nousrassure. Notre animal nous accueille tou-jours de la même façon, sans juger notremoral, que l’on soit de bon ou de mauvaispoil. Certains pousseront même la réflexionen affirmant préférer la présence animale àla présence humaine : un animal ne peut pasmentir et reste fidèle en toute circonstance.

La venue d’un animal peut aussi romprel’isolement chez certaines personnes.Ainsi, il n’est pas rare de voir certains cé-libataires adopter un animal pour ensuiterencontrer la femme parfaite pendant uneséance de dressage ou lors d’une prome-nade au parc. Cela semble cliché, jevous l’accorde, mais ces choses arriventplus souvent qu’on ne le pense! Çadonne envie d’y croire n’est-ce pas?

Le physique autantque le mental Le développement de la médecine alter-native a également permis aux animaux dese tailler une place importante. Depuisquelques années, on entend de plus enplus parler des bienfaits de la zoothérapie.Toutes les catégories de malades peuventtirer avantage de la présence des animaux :handicapés physiques, personnes souffrantde déficiences intellectuelles, personnesâgées en perte d’autonomie, enfants at-teints de trouble envahissant du dévelop-pement, etc. Les animaux apaisent,divertissent, aident au développement psy-chomoteur et à la préservation des acquis.Ainsi, il est courant d’entendre des histoiresinspirantes traitant des bienfaits de la zoo-thérapie sur un patient.

Bien au-delà de la médecine, la zoothérapiefait son œuvre dans tous les foyers qui ac-cueillent un animal. Que votre animal decompagnie soit un chien,un chat, un rongeur

ou un oi-seau, vouspouvez tout demême profiter desbienfaits de la zoo-thérapie sans être ma-lade. Il suffit de luidonner tout l’amour qu’ilmérite pour en recevoirautant. D’ailleurs… vousai-je déjà parlé deLéo?

24 NOVEMBRE 2010

Habitation

MAGAZINE

26 NOVEMBRE 2010

Lorsque vient le temps de transfor-mer une pièce, deux questions s’im-posent : quels choix s’offrent à vouset lequel d’entre eux sera le plus judi-cieux?

Le choix des éléments est de la plushaute importance puisque c’est l’ensem-ble de tous les éléments qui donne soncachet à une pièce. Ainsi, il ne faut pasprendre à la légère cette étape. Pourbien choisir, il faut tout d’abord détermi-ner quelle sera la fonction première de

la pièce. Il est primordial, par la suite, debien cibler vos goûts. Ensuite, détermi-ner l’ambiance, le style et l’atmosphèrede la pièce vous paraîtra un vrai jeu d’en-fant.

Autres points très importants, il fautconnaître l’ampleur du projet, détermi-ner les délais et, bien sûr, le budget que

vous êtes prêt à investir. Est-ce seule-ment un choix de sélection de couleurset d’objets décoratifs? Préférez-vous unprojet complet où l’on pourrait changerles revêtementsde plancher, dé-placer ou créerde nouvellescloisons?

Ces questions sont toutes très impor-tantes dans le déroulement de votre pro-jet. Ainsi, la présence d’un designerd’intérieur vous aidera à effectuer deschoix judicieux qui sauront combler vosbesoins.

Au Centre du design Mercier, une belleéquipe est prête à vous aider dans toutesles étapes de votre projet personnel, au-tant dans la sélection d’une nouvelle

couleur que dans celle d’un nouveau re-vêtement de plancher. Le choix de cedernier reste un élément très crucial. Parconséquent, nous avons reçu la meilleureformation, donnée par les experts de lacompagnie. Nous sommes en mesure derépondre à toutes vos interrogations et

CENTRE du DESIGN MERCIER INC. :

fier distributeur dePLANCHER MERCIER INC.

MAGAZINEMylène Boisvert et Anne-Marie Leblond • Centre du Design Mercier

27NOVEMBRE 2010

de vous aider à choisir le revêtement deplancher idéal.

Vous devez considérer plusieurs aspectslorsque vient le temps de choisir un plan-cher de bois : l’essence qui convient lemieux à vos besoins, la largeur desplanches, le grade du bois (uniforme oucomportant des variations), la couleur et

le type de lustre. Chacun de cespoints exerce un impact impor-tant sur l’aspect de la pièce et,bien évidemment, sur le prix.

Nous parlons abondamment del’apparence, mais la qualité de-meure une priorité lors de la fa-brication du bois des Planchers

Merciers inc. En effet, ce bois est supé-rieur grâce à ses dix couches de vernis,comprenant de l’antibactérien, del’oxyde d’aluminium et de l’anti jaunisse-ment.

Faites-nous confiance! Nous sauronsvous proposer le produit idéal qui sauravous plaire et qui conviendra à votrebudget.

Affaires

MAGAZINE

30 NOVEMBRE 2010

Un portrait, un parcours, une vie: voilàle dessein de cet article, consacré àchaque édition à une personnalité dela Rive-Sud. Dans ce numéro, nousvous proposons une rencontre avecHarold Couturier, un homme d'affairepour qui l'implication est au cœur desa vie.

Vous aurez donc le plaisir de «rencon-trer» le nouveau Président de la chambrede commerce de Lévis, également pro-priétaire du Métro Plus de la ville.

Mais surtout, vous rencontrerez l'homme.Car il faut abolir le schéma réducteur del'homme d'affaires; Harold Couturier està la fois père, mari, ami. Et derrière la cra-vate, le cœur est bel et bien là.

Si Harold Couturier est le nouveau Prési-dent de la chambre de commerce deLévis, depuis le 8 septembre dernier, cen’est pas par hasard. Car celui-ci a com-mencé très tôt dans le commerce, etc'est ce qui lui donne la volonté de re-présenter et de servir les commerçantsde la Rive-Sud au mieux de lui-même. S'ila comme objectif de diversifier le do-maine d'affaires et impliquer davantageles organismes communautaires dans lachambre de commerce, Harold veutaussi changer la perception qu'ont lesgens de cette institution. Et quoi demieux qu'un commerçant, impliqué danssa ville, pour le faire. A ses débuts, au se-condaire, il travaille d’abord comme em-balleur dans une épicerie Steinberg. Puis,il gravit les échelons en devenant gérantde département. Par la suite, au niveau

scolaire, il réalise une technique admi-nistrative au cégep, avant de compléterun baccalauréat multidisciplinaire à l’uni-versité. Toutes ces activités contribuent àlui donner le goût pour le commerce et lavie sociale. Et pour ce qui est du bagoutet de l'énergie, il ne faut pas de douter, ilen a aussi.

Si M. Couturier s’installe en 1990 à Mont-réal en pensant peut-être s’y établir défi-nitivement, les aléas du destin lepoussent à bouger. En effet, après 10 ansde vie à Montréal, sa femme découvreavec stupéfaction une bosse sur sa poi-trine. Harold raconte aujourd'hui cetteanecdote avec un brin d'humour, mais àcette époque, c'est loin d'être comique.Après consultation auprès de spécia-listes, le verdict est sans appel: sa femmesouffre d’un cancer du sein de stade 4 etles chances de survie sont plutôt faibles,les médecins les plus optimistes les éva-luant autour de 5%. Le jeune couple faitdonc les valises vers la Vieille-Capitale etdécide de se poser à St-Jean-Chrysostome. La raison est simple: l’hô-pital St-Sacrement représente leur seulespoir. Spécialisé dans le domaine, ilpourrait augmenter les chances de sur-vies jusqu'à 9%.

C’est alors que les traitements commen-cent, de même qu’une campagne de fi-nancement pour la cause. C'est uneépoque difficile pour la famille, qui com-bine la vie professionnelle, la vie person-nelle et la vie... à l'hôpital.

Après une violent combat de 16 mois, lafemme de Harold Couturier hisse le dra-

peau blanc alors qu’elle décède, entou-rée des siens. C'est un dur coup à en-caisser pour ceux qui connaissent lajeune femme dans la trentaine.

Malgré tout, l’espoir continue de coulerdans les veines de notre protagoniste,pour qui chaque dollar peut être celuiqui fait la différence.

Endeuillé avec ses trois jeunes enfants,il continue au contraire de s’impliquerdans la région et d'éduquer les gens surles dangers du cancer du sein et de l'im-portance de la prévention. C'est à cetteépoque d'ailleurs qu'il amorce une bellecollaboration avec le Club des Lions, quiperdure encore à ce jour. Bref, sont là lesprémisses d’une campagne de sensibili-sation pour le cancer du sein dont oncontinue de parler abondamment au-jourd’hui, la cause ayant été reprise parde nombreux organismes, représentéepar le fameux ruban rose.Grâce à son dévouement, lors d'une pre-mière levée de fonds, Harold réussit àamasser plus de 10 000$, en l’espace dequelques heures. Et les réussites se suc-cèdent, sans attendre. Car une détermi-nation de fer comme celle de M.Couturier n'accepte pas l'échec. Ainsi,moins de deux ans après ses débuts,l’ex-ministre Carole Théberge devient laprésidente d’honneur de sa levée defonds, remplacée deux ans plus tard parDanielle Roy-Marinelli, mairesse de Lévis.La cinquième année, il approche la co-médienne Guylaine Tremblay et laconvainc à être la porte-parole de sonévénement. Et elle ne peut qu'acceptersa requête, car elle joue à ce même mo-ment le personnage d'Annie et seshommes, qui est préoccupée par le can-cer du sein. Autre réussite, Harold Cou-turier réussit aussi à remplir le Centre descongrès et à diriger les profits généréspar la vente d’alcool pour sa fondation,ce qui n'est pas habituellement chosepossible.

Bref, plus les années passent, plus lastructure se développe, comptant deplus en plus de gens dans l'organisation.Évidemment, l’appui et la reconnais-

Pascale Bernier • Chroniqueuse

HAROLD COUTURIER:

sance connaissent un crescendo euxaussi, de même que les montants amas-sés, qui s'améliorent à chaque année; cequi n'est pas pour démotiver les troupes.

Parallèlement à ses projets, Harold Cou-turier exploite une première franchiseMétro à St-Jean-Chrysostome, en 2004.De plus en plus connu et reconnu, il uti-lise sa notoriété pour servir ses causes etdonner de l'espoir à ceux qui luttentcontre la maladie du siècle qu’est le can-cer. En 2008, il s'associe au Relais pourla vie de Lévis, organisé par la Société ca-nadienne du cancer. Pour ce faire, il com-mandite l'événement avec soncommerce, qui est aujourd'hui le MétroPlus de Lévis. Et il est aussi le Présidentd'honneur de l'évènement, aux côtés deLouis Pouliot, un survivant du cancer,ainsi que leur «champion», Mathieu, quia 12 ans et une double victoire sur la leu-cémie.Bref, le natif de Sept-îles a fait du chemindepuis la Côte-Nord. Influencé par desgens tels que la famille Tanguay, qui misà part d'être riche et puissante, organisele Noël pour les enfants handicapés, iladmire tout autant les gens passionnes

par leur travail, nommons ici Gilles Le-houillier, député de Levis, ou encore ledocteur Julien, qui s'implique pour lesenfants défavorisés. Et s'il ne comptepas dans ses ambitions la politique, c'estbien par choix. Car il préfère de loin tra-vailler et poursuivre ses objectifsconcrets, gratifiants, tout en ayant dutemps pour sa famille.Maintenant père de quatre enfants, dontun fils autiste, l'homme de 41 ans désireplus que tout continuer de donner la vieet combattre à sa manière le cancer, enorganisant des levées de fonds pour lescauses qui lui sont chères.

Pour vous associer à ses causes:Le Relais pour la vie de Lévis aura lieu les11 et 12 juin 2011. Également, les 10 et 11 novembre pro-chain, il y aura un événement Karaokéà l'Anglicane, le tout au profit del'étage des soins palliatifs duFoyer St-Joseph. Plusieurschanteurs pousseront la notepour la noble cause, soyez-y!

MAGAZINE

un cœur derrière la CRAVATE

Harold Couturier, en quelques mots:

• Un vœu pour l'humanité : Guérir le cancer

• Une passion qui vous anime : organiser des campagnes de financement

• Une musique qui vous touche : Nicola Ciccone (Un ami)

• Une odeur qui vous émeut : la vanille

• Un livre que vous aimez : Mary Higgins Clark, Dan Brownou encore Christine Brouillette

• Un/une idole : les gens passionnés par leur travail

Le monde du sport automobile fait routevers plus de parité. La Fédération inter-nationale de l’automobile (FIA) a an-noncé l’ouverture de la "Commission desFemmes et du Sport Automobile" pilo-tée par Michèle Mouton, premièrefemme à avoir démarré et réussi une car-rière mondiale dans le rallye. « Lesfemmes ont toujours eu leur place dansle sport automobile, a déclaré cette an-cienne championne. Elles l’ont prouvé.Mais depuis de nombreuses années, onme demande pourquoi aucune femmene suit mon exemple. J’espère que cettecommission aidera à répondre à cettequestion et que nous pourrons attirer etsoutenir les femmes dans tous les do-maines du sport. » Sous-entendu pas seulementen tant que pilotes, maisaussi comme dirigeantesd'écuries, ingénieures,mécaniciennes, etc.

19 membres font partiede cette commission in-ternationale, dont unemajorité de femmesbien sûr. Parmi elles, lapilote suisse NatachaGachnang, la cham-pionne de karting CathyMuller, l’australienneMonisha Katenborn, di-rectrice générale depuis

janvier 2010 de l’écurie de course auto-mobile Sauber ou encore Kady Angel-bert, présidente de la FédérationIvoirienne de Sports Automobile et deMotocyclisme (FISAM).

Jean Todt, le président de laFIA, soutient bien entendu to-talement cette commission : «Comme beaucoup de fédéra-tions internationales, nous al-lons soutenir, promouvoir etaider la participation desfemmes dans le sport auto-mobile, en leur assurant deschances égales à tous les ni-veaux. ».

Rappelons que ce milieu reste très mas-culin, voire machiste. Parmi les 60 000 li-cenciés de la Fédération française dusport automobile, seuls 5% à peine sontdes femmes.

Plus de femmesdans le sport automobile

Par : Corinne Dillensege

34 NOVEMBRE 2010

Michèle Mouton

Natacha Gachnang

MAGAZINE

SportsMotorisés

36 NOVEMBRE 2010

Une page d’histoire Jeep,

une légende mondiale

MAGAZINEÉric Fortier • Chroniqueur

Le nom Jeep viendrait de l’expression« General Purpose », composée deslettres G et P qui se prononcent« jeep » en anglais.

La marque a été créée en 1940 àla suite d’une demande du gou-vernement américain. Au total,135 manufacturiers ont été invi-tés à soumettre un prototyped’un véhicule généraliste pourl’armée. Le défi était de taille, carle prototype devait être livré enseulement 49 jours. Seulementdeux compagnies ont relevé ledéfi, Bantam et Willys-Overland.Les ingénieurs des compagniesrespectives ont donc travaillé jouret nuit.

C’est Bantam qui a finalementréussi l’exploit. L’armée américainedoutant des capacités de produc-tion de la compagnie, cette der-nière a donc dû partager son succèsavec Ford et Willys-Overland.

Peu de temps après, Willys a amélioréle design du véhicule et a obtenu uncontrat pour en fabriquer 16 000 deplus.

À la fin de la guerre, Willys en auraitproduit 361 349, alors que Ford n’enaurait fourni que 277 896.

Après la guerre, la compagnie Willyslance le premier sport utilitaire large-ment inspiré du modèle de l’arméeaméricaine et le nomme CJ-2A pourCivilian Jeep.

37NOVEMBRE 2010

Un robuste chez BRP

MAGAZINE Pierre Harvey • Chroniqueur

Bombardier produits récréatifs inc.(BPR) fait son entrée dans le segmentdes côtes à côtes de façon très re-marquée en vous présentant le Can-Am Commander 2011.

Design avant-gardiste et technologie in-novatrice. Le nouveau Can-Am® Com-mander est non seulement le véhiculecôte à côte le plus puissant de l’industrie,mais également le plus efficace en ma-tière de consommation de carburant.Ajoutez à sa maniabilité exceptionnelle,des caractéristiques axées sur les besoinsdu conducteur ainsi qu’un habitacle er-gonomique et vous obtenez un véhiculecôte à côte qui propulse l'industrie à untout autre niveau. BPR vous propose cinqmodèles dans la gamme du Comman-der, incluant deux motorisations possi-bles : le bicylindre en V de 799,9 cc et lebicylindre en V de 976 cc (85 ch). Voiciquelques caractéristiques : commanded’accélérateur intelligente (iTC), suspen-sion avant à bras triangulaire double avecgéométrie adaptée, suspension indé-pendante arrière (TTI) avec barre stabili-satrice extérieure, différentiel avant àauto verrouillage Visco-Lok , siège du conduc-teur réglable etvolant inclinable.Boîte de range-ment à double ni-veau unique dansl'industrie, cadrede protectionde 2 po ded i a m è t re

conforme aux normes des structures deprotection contre le retournement(ROPS), filets latéraux à fixation rapide,phares de 240 W, magnéto de 650 W etréservoir d'essence de 37,85 L. À la ver-sion XT, on doit ajouter; treuil d’une ca-pacité de 1 814 kg (4 000 lb) incluant unguide-câble à rouleau, télécommande àfil et rangement de télécommande inté-gré, jantes en aluminium moulé de 14po, traverses robustes, garde-boue, ins-trumentation analogique/numériqueavec indicateur multifonction et volantpersonnalisé avec partie centrale en alu-minium brossé. Une version Xmc est éga-lement offerte, incluant les amortisseursavant et arrièreFox RacingShok HPG« p i g g y -back » àréglagede lac o m -pres-

sion à haute et à basse vitesse, de la dé-tente et de la précharge des ressorts,barre stabilisatrice avant, roues de 12 poen aluminium de type « beadlock »,pneus Maxxis Bighorn∞ 2.0 (pneusavant : 686 x 229 x 305 mm/27 x 9 x 12 poet pneus arrière : 686 x 279 x 305 mm/27x 11 x 12 po), garde-roche, pare-chocsavant robuste, instrumentation analo-gique/numérique avec indicateur multi-fonction, volant personnalisé avec partiecentrale en aluminium brossé ainsi quegraphiques et housses de siège de l’en-semble X. Plusieurs options sont égale-ment offertes. Le nouveau véhiculeCommander côte à côte est puissant, ef-ficace en matière de carburant et de ma-

niabilité, offre un habitacle supérieuret est accepté dans la plu-

part des sentiers.Il n’attend

plus quevous!

38 NOVEMBRE 2010

La participation des femmes dans lessports est une histoire aux racines an-ciennes, méconnues et pourtantneuve pour nous. Sans risque de tropse tromper, on pourrait ajouter qu'ellecomporte des épisodes ahurissants.

Dans la Grèce antique, les femmesn'avaient même pas le droit d'assistercomme spectatrices aux Jeux olym-piques et encore moins de prendre partaux épreuves. Certaines se sont dégui-sées pour entrer au stade, se sont faitprendre et ont été exécutées. Au coursdes deux millénaires qui ont suivi, la si-tuation n'a guère été plus reluisante.

« De tous les temps, les femmes ont pra-tiqué des activités physiques, mais l'his-toire n'en fait pas mention », affirmeGeneviève Rail, sociologue des sports etprofesseure à l'École des sciences del'activité physique. Par contre, précise-t-elle, l'art lève un coin du rideau. Ainsi,des tableaux de la Renaissance montrentdes baigneuses et des femmes faisant del'aviron ou du vélo. « Cependant, la no-tion de loisir est une invention assez mo-derne et réservée à une très petite classede gens privilégiés », précise MmeRail.En deux millénaires, peu de changementSautons deux millénaires pour nous re-trouver en 1896 aux premiers jeux olym-piques modernes. « Les choses n'ontguère évolué, rappelle Mme Rail. Lebaron Pierre de Coubertin, fondateur desjeux, considère que les femmes devaientse limiter à applaudir les athlètes mascu-lins. » L'influence de la religion, catho-lique ou musulmane, contribue aussi à

bloquer la participation des femmes,précise-t-elle.

Quant à la notion spécifique de « sport», elle est encore récente. Les premierssports sont bourgeois ou encore penséscomme exutoires au trop plein d'énergiedes écoliers en Angleterre. Éventuelle-ment, ils se propageront en Europe etdans l'Empire britannique.

Le 18e siècle ouvre certaines portes auxjeunes filles mais « à des fins très instru-mentales », explique Mme Rail. « L'Émilede Jean-Jacques Rousseau a un pendantféminin dont on a peu entendu parler. Le

philosophe Rousseau en-courage la jeune fille à pra-tiquer toutes sortesd'activités physiques... afinde devenir une conjointevaillante et une mèreforte. »Les femmes athlètes : unemenace pour la nation !

La pratique d'activitésphysiques demeurel'apanage des femmesbourgeoises. Elles for-ment des clubs et desligues, à l'échelle localeet régionale. Toutefois,

tout au long des 18e et19e siècles, les médecins découragentles femmes de la pratique des sports carelles deviendraient trop musclées, ce quipourrait nuire à l'enfantement, déplaire àleurs maris et, au bout du compte, me-nacer la nation ! Plus près de nous, auxalentours de 1930, il était encore courantd'entendre des médecins dissuader lesfemmes de faire du vélo, leur conseillantplutôt de rester à la maison où elles pou-vaient quand même pédaler, mais surleur moulin à coudre, et battre des tapispour se renforcer les bras.

Vers les années 1910-1915, parallèlementavec le mouvement des suffragettes, desfemmes commencent à défier lescontraintes traditionnelles. Elles partici-pent aux compétitions nationales et in-ternationales, mais dans des disciplinessocialement convenables, telles que lepatin artistique, la gymnastique, l'athlé-tisme et les sports aquatiques.

Certains interdits demeurent cependant.Par exemple, aux Olympiques de 1928,on élimine toutes les épreuves de courseféminine de plus de 200 mètres parceque jugées trop épuisantes. Cet interditn'est levé qu'en 1960 !

Retour en forcedu féminismeLe retour en force du féminisme au coursdes années 1960 suscite « des pousséesextraordinaires dans la pratique sportiveet des changements de règlements, rap-pelle la sociologue. Les écoles et les mu-nicipalités mettent sur pied des équipessportives féminines et organisent des ac-tivités pour les jeunes filles. Des sportsd'équipes, comme le volley-ball, le bas-ket-ball et le hockey sur gazon devien-nent très populaires. »

Selon Mme Rail, une nouvelle tendanceémerge depuis peu. « Les sports ont étéinventés pour et par des hommes enmettant l'accent sur la compétition et lebesoin de gagner à tout prix. Après lesavoir adoptées, les femmes commencentà remettre ces valeurs en question. »

La sociologue fait remarquer que, depuiscinq à dix ans, de nombreuses femmesoptent pour des pratiques axées plutôtsur la coopération et le respect de l'envi-ronnement ou encore des activités peucoûteuses, peu contraignantes en termesd'horaire et n'exigeant pas une impor-tante infrastructure ou une grandeadresse.

Quant à l'avenir, la sociologue estimeque « des changements s'imposent dansl'organisation, la structure et les valeursde nombreux programmes sportifs si l'onveut satisfaire les besoins des femmes. Ilest plus probable que ces changementsauront lieu lorsque le pouvoir sera pluséquitablement réparti entre les hommeset les femmes. Dans le monde entier, lesfemmes doivent réaliser que les jeux etles sports sont parmi les agents d'op-pression les plus puissants de nos socié-tés mais, paradoxalement, qu'ils sontaussi parmi les plus grands libérateurs. »

Les femmes et le sportPar : Reine Degarie