R e v u e M u n i c i p a l e - d é c e m b r e 2 0 1 5 - n ° 1 0 1

ORANGEvérités

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Bulletin municipal. Éditeur : Mairie d’Orange. Directeur de la publication : M. Gérald Testanière. Dépôt légal de publication : décembre 2015. ISSN : 1269 - 2018.Tirage : 16 000 exemplaires. BP 187 - 84106 Orange - Cedex www.ville-orange.fr. Régie publicitaire : Sogecom. Tél. : 06 33 11 30 03. Impression : Pure Impression

Gérald TestanièreAdjoint Police & Sécurité

éditorial

NOUS AVONS UNE TRÈS BONNE NOUVELLE à annoncer pour ce Noël 2015 : la dette est totalement effacée et c’est ainsi que des investissements

conséquents vont débuter en 2016 à Orange. L’argent public sera utilisé prochainement pour d’importants travaux comme notamment la réfection du Théâtre Antique, l’aménagement de la colline, la déviation de la route Nationale 7, l’installation d’un centre aquatique, l’élargissement des voies du pourtour de l’Arc de Triomphe etc.

Orange nous le savons est une cité riche d’un patrimoine historique dense, de l’époque romaine mais aussi des temps qui suivirent. Des recherches ont lieu en ce moment sur une bataille impressionnante, bataille qui engagea plus de 120 000 hommes sur notre sol orangeois en 105 av. JC. Notre cité avait une place stratégique capitale dans l’Empire romain et nous avons la chance d’avoir beaucoup de vestiges de cette époque. L’importance de cette bataille renforce le caractère romain d’Orange.

Après son heure de gloire, l’Empire romain d’Occident a subi un déclin, dû notamment à une forte immigration, à une baisse de natalité chez ses citoyens, à l'assistanat général et à l'invention du principe "du pain et des jeux" au peuple afin qu'il oublie la sinistre réalité.

L’Empire laissa donc place à une ère nouvelle : l'insécurité, la guerre et la pauvreté pour tous.

Après les invasions barbares, Orange devint un comté puis une principauté au VIIIème et XIIème siècle. La saga d’Orange vous en dira plus à ce sujet. Vous trouverez dans ce nouveau numéro d’Orange Vérités un retour sur nos belles expositions du mois d’octobre et des articles plus précis sur les travaux à venir. Les mois de la rentrée ont été denses, particulièrement au niveau culturel, vous trouverez donc quelques retours des événements et spectacles très réussis des mois derniers. Enfin, les fêtes de Noël arrivant à grands pas, vous découvrirez le programme festif du mois de décembre, avec notamment la venue du salon des santonniers pour la première fois à Orange. Il me reste à vous souhaiter un très joyeux Noël, fête traditionnelle qui nous rappelle notre passé et notre héritage commun, et à vous assurer que la ville d’Orange fera tout son possible pour continuer de servir le Bien commun des Orangeois et permettre un vivre entre nous agréable et constructif.

Joyeux Noël !

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D’après l’historien Tite-Live, la bataille qui a conduit à l’un des plus grands désastres militaires de l’histoire romaine s’est déroulée à proximité du Rhône dans les environs d’Orange.

Elle aurait eu lieu sur les territoires du peuple Tricastin. Alliés à Rome de longue date, les Tricastins étaient un peuple qui occupait des terres situées entre le Vaucluse et la Drôme. Deux Corps d’Armée romains étaient présents dans

les environs. L’un dirigé par Caepio, à l’Ouest du Rhône et l’autre dirigé par Maximus à l’est, à proximité d’Orange. Les deux chefs se vouaient une haine et une jalousie sans précédent, basées sur la peur de se retrouver dans l’ombre de l’autre.

Cette fameuse bataille, donc, opposera ces troupes romaines présentes dans la province d’Orange depuis l’an 120 avant JC, aux peuples germano-

celtiques des Cimbres et des Teutons. La bataille fut engagée par la destruction de l’avant-garde de l’armée de Maximus par les Germano-celtes. Maximus demanda alors à Caepio de le rejoindre à Orange pour consolider ses troupes et faire face aux éventuelles attaques. Celui-ci déplaça son armée à Orange mais refusa d’installer son camp à proximité directe de celui de Maximus. Il voulait se positionner de manière à ce que si les

RECHERCHESHISTORIQUESDANS NOTRE CITÉ

La bataille d’Orange en 105 av JC.

Cette année des recherches historiques ont débuté à Orange sur une importante bataille qui a eu lieu sur le territoire actuel de notre ville en 105 avant JC. Sous la présidence d’Alain Deyber et la direction de Thierry Luginbuhl, le projet de recherche réunit plusieurs services d’archéologie et Universités de France et de l’étranger.

Germano-celtes attaquaient, il fut le premier à s’engager dans la bataille, s’assurant ainsi toute la gloire en cas de victoire.

Mais le déroulement en fut autrement. Voyant les forces romaines se rassembler, l e s g e r m a n o - c e l t i q u e s tentèrent de négocier la paix par une attribution de terres. Ils envoyèrent donc une ambassade à Maximus, mais cette dernière fut malheureusement interceptée par Servilius Caepio qui, vexé qu’elle ne lui fut pas adressée, renvoya les négociateurs en rejetant toute idée d’entente. L’orgueil de ce chef de guerre prit donc l’ascendant sur la stratégie militaire. Une deuxième ambassade fut envoyée à Rome pour rencontrer le Sénat. Elle revint bredouille un mois après, et c’est donc à partir de ce moment que la bataille devint inéluctable, et que

les deux armées romaines furent détruites par Boiorix et Teutobod, les chefs de guerre germano-celtes.

Nous avons peu de détails sur la bataille en elle-même. Les auteurs nous apprennent que dès les premiers assauts des barbares, l’armée romaine aurait cédé. D’après les sources historiques les pertes romaines s’élevèrent à 120 000 hommes, environ la totalité des forces ! Rappelons qu’une Légion romaine comptait 6 000 hommes, soit l’équivalent de 4 fois le 1er REC et qu’à Orange, nous sommes 30 000 habitants ! Ces chiffres mettent en perspective l’importance de cette bataille et surtout l’importance stratégique, géographique… de notre ville et ses alentours. La fin de la bataille est décrite plus précisément par l’historien Orose : « Les ennemis, maîtres

des deux camps et d’un énorme butin, anéantirent tout ce dont ils s’étaient emparés dans un sacrifice expiatoire, nouveau et insolite. Les vêtements furent déchirés et abandonnés, l’or et l’argent jetés dans le fleuve, les cuirasses des combattants mises en pièces, les phalères des chevaux détruites, les chevaux eux-mêmes noyés dans des tourbillons, les hommes pendus aux arbres par des lacets passés à leur cou, si bien que le vainqueur ne réalisait aucun butin, et que le vaincu ne connaissait aucune miséricorde ».

Cette bataille qui est une des principales défaites de l’armée romaine, fut un désastre pour Rome. Les recherches en cours actuellement nous permettront de mieux comprendre cet épisode capital de l’histoire romaine d’Arausio.

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« En l’an 35 avant Jésus-Christ, les vétérans de la deuxième légion gallique ont pour mission de créer la Colonia Secundanorum Arausio, la deuxième cité de la province narbonnaise : Orange, notre ville. Si cette dernière est unique en son genre, c’est parce que son caractère a été forgé par les terribles batailles qui opposèrent les peuples germains et les légions romaines. Après le « Roma Victor » proclamé par le grand empereur et chef de guerre Auguste, les romains ont construit notre cité qui bénéficie encore aujourd’hui de la splendeur de cette civilisation. »

Ces quelques lignes sont le début du discours d’inauguration des

fêtes romaines prononcé par le maire d'Orange les 12 et 13 septembre dernier : " Lors de cette Fête Romaine, plusieurs évènements autour de notre Histoire, notre patrimoine et nos origines se sont déroulés à Orange.Ainsi les Orangeois ont pu admirer le défilé triomphal de l’empereur et de ses légions romaines dans les rues d’Arausio ; ils ont pu se divertir aux jeux du cirque et demander grâce à l’empereur pour le « gladiateur au trident » transpercé par le glaive de son adversaire ; découvrir le fonctionnement des redoutables armes de guerre telles que le Scorpion et les implacables techniques de l’infanterie à pied telles que la célèbre tortue. Ces journées ont permis aussi aux plus jeunes d’apprendre à tisser des couronnes de lauriers, symbole honorifique décerné aux généraux triomphants, et aux plus âgés de découvrir des ateliers d’artisanats de l’époque antique ".

Ainsi le partenariat entre Culturespaces et la Ville, a plongé Orange dans la réalité historique de la romanité ; pendant deux jours, les Orangeois ont pu apprécier un peu de la grandeur de cette civilisation que fut Rome ; grandeur qui fut suivie d’une décadence et d’une chute terrible.

C’est dans cette optique que le Directeur de la rédaction du Figaro Histoire, Michel de Jaeghere, est venu le dimanche après-midi présenter lors d’une conférence publique son travail – travail d’une vie – relatif à la chute de l’empire romain d’Occident. Son ouvrage, intitulé Les Derniers Jours, analyse les causes historiques, politiques, culturelles, sociales et même géographiques qui ont mené cette civilisation au déclin. Sans le vouloir expressément, les éléments mis en valeur dans son étude rappellent fortement la situation politique et sociale de la France d’aujourd’hui, dans notre société contemporaine.

Encore bravo et merci au Pôle Culturel et aux partenaires de la mairie pour la réussite de ces deux jours.

AVÉ CÉSARLES ORANGEOISTE SALUENT !ORANGE FÊTE LA GRANDEUR DE ROME !

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L'ORIGINE DES SANTONSLes Santouns (petits saints en provençal) ont été crées sous la Révolution Française. En effet, durant cette période de persécutions envers les Catholiques dans notre pays, la plupart des églises sont fermées et la messe de minuit supprimée. En réaction à cette interdiction de pratiquer leur culte librement, les chrétiens de Provence ont eu l'idée de créer des petites figurines en argile représentant la scène de la Nativité pour vivre cette nuit de Noël dans l'intimité de leur foyer. Les personnages indispensables de la crèche sont Jésus, Marie, Joseph, le Bœuf, l'Âne et les Rois Mages. D'autres personnages représentatifs de la vie quotidienne de la région à cette époque sont venus se greffer. Aussi, on retrouve le plus souvent les Bergers, le Ravi, le Tambourinaïre, le Meunier…Depuis ce temps, chaque famille provençale réalise sa crèche le premier dimanche de l'avent.

Le RaviPersonnage indispensable de

la crèche, ce simple d'esprit est représenté les bras levés vers le ciel. Il montre par ce geste la joie simple qu'il

à d'accueillir l'enfant Jésus.

Le TambourinaïreEncore un incontournable, il mène la farandole en jouant

de son galoubet et de son tambourin.

L'AngeIl est le messager de la naissance et annonce aux populations la venue de Jésus dans une étable.

Les BergersPremiers arrivés dans l'étable de la nativité, les bergers ont été prévenus par les anges de la venue du Christ.

SANTONNIERS SALON DES

Orange a à cœur de défendre la tradition Provençale et c'est pourquoi elle est heureuse d'accueillir cette 7ème édition du salon des santonniers co-organisé par l'association Orange Passion Provence sous la présidence d'Alain Favier. Il se déroulera aux parc des expositions les 12 et 13 décembre prochains. Vous y découvrirez 70 santonniers et créchistes et plus de 70 bénévoles répartis sur 2.500 m2. Karine Fraisse, invité d’honneur viendra encourager et soutenir la création et les savoirs-faire, les coutumes ou l’histoire de la Provence. Animations musicales, folklores, conteurs et ateliers créatifs pour les enfants seront aussi au programme.

Orange Fête NoëlLA SAINT-NICOLAS spectacle gratuit pour enfants

Palais des Princes - mercredi 2 décembre - 15h00

ARBRE DE NOËL pour la petite enfance

Espace Daudet - mercredi 2 décembre - 8h00 > 17h00

LE CARNAVAL DES ANIMAUX spectacle

Palais des Princes - vendredi 4 décembre - 20h30

SALON DES SANTONNIERSParc de expositions - du 11 au 13 décembre

VILLAGE DE NOËLCentre-Ville - du 18 au 23 décembre de 10h à 19h

ORANGE FÊTE NOËL spectacle et embrasement du Théâtre Antique

Théâtre Antique - vendredi 18 décembre à 17h

NUIT DE LA SAINT SYLVESTRE dîner-pectacle

Espace Daudet - jeudi 31 décembre

TRIBUNES D'OPPOSITION

RÉPONSE DE LA VILLE

RÉPONSE DE LA VILLE

La limite de 142 signes ne nous permettant raisonnablement pas de participer à la tribune municipale, nous sommes désolés de constater que cette situation perdure.Jean-Philippe MATON-WEISMANN et Caroline BOIS (LR)

Le maire critique l’Etat : 7 % des associations accaparent 71 % des subventions, 80 % n'ont rien. A Orange 1 % des associations raflent 93 % des subventions, 85 % n’ont rien. Pire que l’ETAT. Anne Marie HAUTANT, Alexandre HOUPERT, Christine BADINIER Groupe Aimer Ma Ville.

248 associations sont actives sur la commune d’Orange. 55 d’entre-elles, c’est-à-dire 22,18 %, ont été subventionnées l’année dernière par la mairie pour un montant global de 2 219 629 euros. A cela s’ajoute les 161 associations qui ont bénéficiées des prestations ou d’aide en nature, pour un montant de 1 546 312 €. Près de 65% des associations orangeoises ont donc reçu des aides de la mairie.Un simple calcul mathématique permettrait à madame Hautant, madame Badinier et monsieur Houpert de vérifier les résultats que j’ai annoncés et de s’abstenir de publier des chiffres dénués de sens.

Cette situation perdure car nous attendons toujours la réponse du tribunal administratif. Certains élus de l’opposition ont souhaité régler cette question devant la justice, nous sommes donc soumis à la longue et pénible attente des procédures judiciaires.

Attention Chat - Chiens - Pigeons… NOUS RAPPELONS QU’IL EST INTERDIT DE NOURRIR LES ANIMAUX ERRANTS EN VILLE selon un arrêté préfectoral instituant le règlement sanitaire départemental. En effet, nourrir les animaux errants permet une prolifération trop

importante de ces derniers et comme chacun le sait, l’excès n’est jamais bon. Cela entraîne des risques de nuisances et de contamination à l’homme par des maladies transmissibles. Les nuisances peuvent être

d’ordre sonore ou sanitaire. Ainsi nous demandons à chaque Orangeois de veiller à ne pas

déposer de nourriture dans les lieux publics. Notamment sur l’îlot Pontillac où beaucoup de chats nichent.Il est impératif de respecter scrupuleusement cet arrêté et nous comptons sur le sens du Bien Commun de chaque

Orangeois pour observer cette règle.

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RUE DES BLANCHISSEURSDepuis mars 2015, la CCPRO procède aux travaux de restructuration de la rue des Blanchisseurs à

Orange. Cela pour élargir la partie la plus étroite de la voie et permettre d’améliorer la sécurité de circulation de tous les usagers, les équipements et embellir la zone. Mais suite à la

découverte de réseaux d'assainissement des eaux usées parallèles qui ne figuraient sur aucun plan et dont personne ne connaissait l'existence, le calendrier du chantier a

été momentanément suspendu. Une inspection télévisée sur l’ensemble du réseau d'assainissement a eu lieu pour connaître l’état de ces canalisations. La découverte

d'amiante-ciment a retardé les travaux. Ils ont repris mi-novembre sur la partie située entre les rues Rodolphe d'Aymard & Liberté.

TRAVAUX AU COUDOULETLe projet d’aménagement d’assainissement pluvial et de réfection de voiries

dans la résidence du Coudoulet est pour le moment en attente. Une convention avait été signée entre la mairie d’Orange et

G r a n d Delta Habitat, propriétaire de cette résidence, p o u r ces travaux. Mais suite à la découverte d’un réseau

d’assainissement des eaux usées en mauvais état cette convention est remise en cause. Nous attendons

donc qu’un nouvel accord soit passé entre la mairie et Grand Delta Habitat, afin q u e les travaux puissent

commencer.

Depuis plus de 20 ans, l’évolution de l’urbanisme a fait mûrir dans la tête de nos gouvernements successifs des lois sur le rapprochement des communes entre elles et parfois même des lois sur la disparition de communes au profit de grands ensembles. La récente loi NOTRe continue ce projet de destruction des bassins de vie naturels. Les intercommunalités sont donc nées de regroupements par nombre d’habitants. Elles sont régies par le Code Général des Collectivités Territoriales, une émanation du millefeuille administratif français. Ainsi, la loi a obligé la ville d’Orange à s’inscrire dans un rapprochement intercommunal : depuis 2014 notre ville est membre de la CCPRO.

LA CCPRO EN BREF

La CCPRO, en bref, c’est le regroupement de Sorgues (17 520 habitants), Bédarrides (5 103 habitants), Caderousse (2 498 habitants), Châteauneuf-du-Pape (2 078 habitants), Courthézon (5358 habitants), Jonquières (3 924 habitants), Orange (27 999 habitants). Son objectif est de mutualiser les compétences – ou rôles – entre les villes. Cela permet aux communes de s’entraider sur telle ou telle activité. Par exemple, le ramassage des ordures des communes de la CCPRO est géré par les services de cette dernière. Les camions sont utilisés pour tous : cela permet de réaliser – officiellement – des économies d’échelles. Ainsi, depuis janvier 2014, les compétences suivantes sont déléguées à la CCPRO : ☛ l'aménagement du territoire,☛ la protection et la mise en valeur de l'Environnement (propreté, recyclage, environnement)☛ la lutte contre les inondations et le contrat de rivière de la Meyne et des annexes du Rhône,☛ l’office du tourisme☛ la voirie☛ le réseau pluvial La CCPRO fonctionne comme une mairie : elle est composée de Services et d’élus. Les élus sont les élus des conseils municipaux des communes, le nombre d’élus par commune est calculé proportionnellement au nombre d'habitants. Le président est élu par ses pairs, il s’agit de monsieur Alain Rochebonne, maire de Courthézon (photo ci-contre).

TROIS NOUVEAUX ORANGEOISÀ LA CCPRO

Lors de la dernière réorganisation, trois nouveaux élus municipaux d’Orange sont

devenus « conseillers communautaires ». Il s’agit de Catherine Gaspa, Anne Crespo et

Guillaume Bompard. Ce dernier est membre de la commission « tourisme », il agit au sein de cette commission au développement du

tourisme à Orange mais aussi dans les autres villes de l’intercommunalité.

Pour la voirie, les travaux en cours sont les suivants : rue des Blanchisseurs ; rue du Portugal ; les travaux de l ’Arc de

Triomphe et route de Jonquière. La Communauté de Communes des Pays de Rhône et Ouvèze réalise également des travaux d’aménagement d’assainissement pluvial et de réfection de voiries sur 4 résidences situées au Nord de l’avenue Hélie Denoix de St Marc à Orange : Résidences des Chênes, des Genêts, la Calade et le Coudoulet. Ces travaux permettront de raccorder la rue au réseau pluvial, de sécuriser et mettre aux normes d’accessibilité le cheminement piétonnier et de restructurer la voirie.

TRAVAUX EN COURS - TRAVAUX EN COURS

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NOS BELLES EXPOSITIONSDU MOIS D’OCTOBRE

Plus de 4000 personnes ont profité du festival international cubain les 13,14 et 15 novembre derniers à Orange. Ce temps

exceptionnel, où sont proposés des cours de danse variés, des spectacles originaux, et cela dans une ambiance très chaleureuse, commence à étendre sa renommée. Ainsi de plus en plus d’artistes sont présents, français et étrangers, venant de tout horizon. Cette année par exemple nous avions la chance d’avoir Yanet Fuentes, danseuse principale de la chanteuse Shakira, qui a donné des cours de reggaeton.

Les cours de reggaeton, oshun, salsa, palo, afro contemporain…tous les thèmes des origines de la musique latine, se sont enchainés à l’espace Daudet pendant trois jours. Chaque soir était proposée une programmation différente avec concerts et soirées jusqu’aux premières lueurs du matin. C’est un festival qui s’amplifie et dont la ville d’Orange est fière d’être partenaire. Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle ambiance « Caliente » !

FESTIVAL INTERNATIONAL

CUBAIN

Mon jardin est un potagerDans notre monde où les centres d’intérêts sont de plus en plus virtuels, pouvoir retrouver le sens du réel par l’art du potager est une chance à saisir ! Créer et prendre soin d'un potager est devenu aujourd'hui à la portée de tous ceux qui possèdent un petit bout de terre. Alors pourquoi ne pas essayer ?

C’est ce que proposait l’exposition « Mon jardin est un potager ». Une très belle réussite où petits et grands ont pu découvrir toutes les astuces pour cultiver les fruits et légumes de chaque saison.

Il est important de se laisser porter par ce rythme naturel dans notre manière de vivre. Respecter les saisons dans nos choix culinaires permet une alimentation équilibrée, adaptée à nos besoins et saine pour notre corps.

Alice au pays des mathématiquesLa rentrée scolaire c’est l’automne, les amis, la classe qui reprend mais aussi les mathématiques ! Heureusement cette année, Alice a réussi à captiver nos jeunes esprits pour les inciter à comprendre et à s’amuser avec la logique mathématique.

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L’INSTRUMENT CHOISI est enseigné dans un cours individuel, mais aussi sous forme d’un cours d’Ensemble. Ces cours de pratiques collectives sont également

ouverts à tous les instruments (traditionnels, classiques...) et à tous les âges.

La bonne vitalité et la médiatisation des musiques régionales, notamment pour la cornemuse, ont permis à cette discipline rare d’être mieux représentée.

Aujourd’hui la classe est fréquentée par de tout jeunes élèves, des ados et des adultes.

Les répertoires abordés ne se limitent pas aux musiques régionales.

Les musiques anciennes, du Moyen-âge, de la Renaissance, de la période Baroque de France et d’Europe sont aussi explorées.

La classe de musique traditionnelle et régionale du Conservatoire d’Orange répond

ainsi à la demande de différents publics et offre un apprentissage ou un perfectionnement sur les instruments régionaux de notre patrimoine.

Outre les diplômes nationaux attribués par le conservatoire à ces élèves, un grand nombre de musiciens de la classe ont été récompensés par des diplômes régionaux (FFM) à Aix-en-Provence notamment.Tél. : 04.90.51.38.07www.alain-bravay.fr

LA MUSIQUE TRADITIONNELLEAU CONSERVATOIRE D’ORANGE

VIE ASSOCIATIVE

Depuis bientôt 20 ans la classe de musique traditionnelle et régionale du Conservatoire propose l’apprentissage du Galoubet-Tambourin provençal, de la Cornemuse et des flûtes à bec. M. Bravay, professeur diplômé d’état et médaille d’or du Conservatoire d’Avignon, assure la formation des élèves dans cette discipline depuis 1997.

LE 5 SEPTEMBRE DERNIER avait lieu la journée des associations à Orange.

Nous avons la chance d’avoir un tissu associatif très dynamique et cette journée a été l’occasion pour de nombreux Orangeois de le découvrir ou plutôt redécouvrir. Tennis, billard, échec, danse, rugby, lecture, couture, autant d’activités éducatives et formatrices, quels que soient les âges et les goûts. Un des événements associatifs important dernièrement fut les

70 ans du Cyclo Club Orangeois. L’assemblée générale qui a eu lieu le 6 novembre dernier a montré un club en forme, avec un bilan positif et des futurs projets enthousiasmants. On peut remarquer un exploit unique et spécifique à cette année : leur course de 757 km parcourus pour retrouver leurs homologues allemands de Rastatt. Félicitations à cette belle équipe de cyclistes ! Le 11 novembre dernier c’est la 7ème course de la colline qui

avait lieu, organisée par l’Union Athlétisme d'Orange : plus de 500 coureurs (enfants et adultes) y ont participé. Ils ont montré leur courage sur 12km, certains ayant même décidé de rajouter à leur motivation un brin d’humour. Nous avons eu notamment un coureur-plongeur, armé de bouteilles d’oxygène en cas de problème de respiration. Un grand bravo à tous les vainqueurs, de chaque catégorie, qui ont prouvé leur talent lors de ce bel événement.

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Des travaux en cours actuellement vous proposent un parking souterrain refait à neuf et sécurisé. Les cages d’escalier ont

été repeintes et des nouveaux dispositifs de sécurité ont été placés aux entrées piétonnes. Ce parking est à proximité du centre-ville et sous vidéo-surveillance 24h/24. Nous vous proposons donc un lieu de stationnement pratique qui vous permettra de faire vos emplettes en toute tranquillité. De nouveaux abonnements, notamment celui « week-end », vous proposent des tarifs abordables en fonction de vos besoins.

Sachez aussi que si vous devez stationner moins d’une heure dans le centre-ville d’Orange, vous n’aurez rien à payer en vous garant dans le parking souterrain.

Un autre avantage de ce parking est son nombre de places important. 309 voitures peuvent y stationner. Bien que sa fréquentation soit en

hausse, vous êtes assurés de trouver une place quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit. Ne risquez plus de contraventions, de fourrière ou autres problèmes et profitez de ce lieu de stationnement propre, sécurisé et bon marché !

PARKING SOUTERRAIN

BADGE 6,00 € Mensuel Trimestriel Semestriel Annuel

NUIT+WE 30,00 € 80,00 € 150,00 € 300,00 €

du lundi au jeudi: 18h00 - 8h00 . Du vendredi 18h00 au lundi 8h00

JOUR 7H-20H 30,00 € 80,00 € 150,00 € 300,00 € COMPLET 24h/24 45,00 € 110,00 € 220,00 € 440,00 €

LA PROPRETÉ, C’EST L’AFFAIRE DE TOUS !Les incivilités en matière de propreté sur la voie publique sont encore trop nombreuses. Nous attirons votre attention sur les jets de mégots de cigarettes et de chewing-gums qui encrassent nos pavés et les semelles de vos chaussures ! Le saviez-vous ?La durée de biodégradation d’un chewing-gum est d’environ 5 ans, celui du mégot de cigarette de 2 ans.

Toutes les tâches noires que vous voyez sur nos trottoirs et pavés sont des chewing-gums qui ont été jetés à même le sol.

Pour pallier à ces incivilités la Ville a mis à votre disposition des cendriers collecteurs de chewing-gums. Soyons civilisés, utilisons les cendriers !

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AU COURS DE CETTE ANNÉE 2016 vont être entrepris des travaux

pour la sécurité et la mise en valeur de la colline Saint-Eutrope. De nombreux vestiges de l’époque romaine et médiévale sont présents sur la colline. Le capitole, le temple et le château sont autant de patrimoine historique d’Orange à mettre en valeur. Transformée au fil des siècles en lieu de promenade, la colline reste un haut lieu de l’histoire d’Orange. Les vestiges sont peu à peu gagnés par la végétation ce qui accélère leur détérioration et empêche une lecture culturelle du site.

C’est pourquoi la ville d’Orange a entrepris un projet de mise

en valeur de ce site et de ses vestiges historiques. Un schéma directeur, entreprit par Didier Repellin, a conclu 5 axes de travail pour ce projet : la sécurité des personnes, la pérennité sanitaire, l’archéologie, la pédagogie et l’accessibilité. C’est un projet conséquent avec 14 phases de travaux : 4 phases de mises en sécurité et 10 phases de mise en valeur. Les premiers travaux chronologiquement sont ceux concernant la sécurité qui consistent en plusieurs entreprises : la mise en place d’une clôture de sécurité sur le flanc nord de la colline pour interdire l’accès au théâtre antique ; la consolidation des maçonneries et des

voutes du château ; la dé-végétalisation de la poterne et une consolidation de ses maçonneries ; l’installation de garde-corps interdisant l’accès au rocher Crève-Cœur ; le remblaiement et la consolidation des maçonneries du capitole ainsi que la plantation de végétaux hydrophiles sous terre autour du capitole.

Un projet de travaux sur la colline, toujours en attente, est le complexe aquatique. Nous espérons que ce projet va voir le jour dans des temps proches, mais nous attendons encore le permis de construire de l’état, qui n’est pas décidé à nous le donner.

AMÉNAGEMENT DE LACOLLINE SAINT- EUTROPE

Travaux

PAR SAINT MICHEL !VIVE LES PARAS !

DANS L’ARMÉE FRANÇAISE, les parachutistes, bérets verts dans la Légion ou bérets rouges dans les troupes de marine, ont marqué l’histoire des conflits du xx° siècle. Ces hommes ont toujours été les éclaireurs ou les premiers à

investir les théâtres d’opérations, les premiers à essuyer les balles ennemies et « faire le boulot » avant l’arrivée des chars ou des troupes au sol.

Rappelons quelques magnifiques faits d’armes dont notamment celui de Kolwezi ou 700 légionnaires parachutistes du 2ème REP ont libéré des belges et des français prisonniers des mains sauvages de la junte congolaise, ou encore celui de Dien Bien Phu où ces paras ont été largués au fond des cuvettes inondées de boues pour la reprise des PC Gabrielle ou Isabelle. Les paras sont aussi les victimes des lavages de cerveau dans les camps Viêt-Minh, victimes qui sont devenus les héros de l’Algérie, du coup d’état des généraux au service de l’empire français, et « les chiens de guerre » de l’écroulement des empires coloniaux.

Aujourd’hui, les parachutistes français sont toujours l’élite de l’armée française, utilisant des techniques de saut toujours plus précises et toujours plus efficaces. C’est ainsi que le 25 septembre, à quelques jours de la Saint Michel, le quartier Labouche fêtait les 80 ans du parachutisme français. Une messe a été célébrée par l’aumônier aux armées, puis après les discours protocolaires très émouvants, le musée des commandos de l’air a été inauguré.

En ces temps compliqués et parfois mornes de la politique française, n’oublions pas les fils de France qui du haut de leur Transvaal ont sauté et risqué leur vie pour que nous puissions fêter un Noël de plus. Enfin, pour comprendre ce qui anime les cœurs de ces hommes, voici le texte de leur prière, la prière du para :

Je m'adresse à vous, mon Dieu,Car vous donnez ce qu'on ne peut obtenir que de soi.Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,Donnez-moi qu'on ne vous demande jamais.Je ne vous demande pas le repos,Ni le succès, ni même la santé.Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement,Que vous ne devez plus en avoir!Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,Donnez-moi ce que l'on vous refuse.Je veux l'insécurité et l'inquiétude.

Je veux la tourmente et la bagarre.Et que vous me les donniez, mon Dieu,Définitivement.Que je sois sûr de les avoir toujoursCar je n'aurai pas toujours le courageDe vous les demander.Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.Mais donnez-moi aussi le courage,Et la force et la foi.Car vous êtes seul à donnerCe qu'on ne peut obtenir que de soi.

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Travaux Publics et ParticuliersCoustelet - 84220 Cabrières d’Avignon

Tél. : 04 90 76 97 99 - Fax : 04 90 76 87 61

À LA VEILLE DES INVASIONS BARBARES, de prestigieux monuments

embellissent la cité romaine : le capitole sur la colline, le théâtre à ses pieds, le sanctuaire impérial à l’ouest du théâtre et un Arc de Triomphe au nord de la ville. Quel fut le visage d’Orange pendant les temps barbares ? En l’absence d’archives et surtout de vestiges, nos connaissances sont lacunaires et se bornent à quelques certitudes : la fondation d’un évêché au Vème siècle, la tenue d’un concile et la dédicace de la cathédrale Notre-Dame de Nazareth en 529. Le passage des Alamans, des Wisigoths, des Burgondes, puis des Francs et des Sarrasins a vraisemblablement modifié les structures de la ville. Dans ces bribes d’histoire, la légende a fini par s’installer, rendant difficile la distinction du vrai et du faux.

La création du comté d’Orange est elle-même sujette à interprétation : elle est attribuée à Charlemagne dans le cadre de la réorganisation administrative et militaire de son empire. Il aurait confié le comté à un de ses lieutenants, Guillaume « au

cort nez », après la victoire de ce dernier contre les sarrasins et la libération de la ville d’Orange en 793. Le comté d'Orange était un fief du Saint-Empire romain germanique car il faisait partie du Royaume de Bourgogne. Le comté puis la principauté bénéficiaient donc des droits féodaux et de la souveraineté propres aux terres d'Empire.

Qu’advint-il après Guillaume au cornet ? Ses descendants créèrent la principauté d’Orange. Leur histoire est tout aussi légendaire que celle de Guillaume, et bien des zones d’ombre subsistent sur l’ordre de succession des princes. La présence d’Hérimbrue, fille de Guillaume au cornet, à la tête du comté pendant vingt-trois ans semble avérée. Mais c’est avec Raimbaud II, qui portait les titres de Vicomte de Nice et Comte d’Orange, que l’on entre vraiment dans l’Histoire.

Descendant ou successeur de Guillaume, il participa à la première croisade (1096-1099), en compagnie d’un autre Guillaume, l’évêque d’Orange, sous la bannière de Godefroy de Bouillon. Parti

délivrer Jérusalem, il ne revint jamais de la Terre sainte. Sa fille Tiburge est la fondatrice de la principauté. Il est encore difficile aujourd’hui de dire dans quelles circonstances elle a agi. Ce que l’on sait, c’est que la principauté se constitua autour d’un noyau central : Orange, Courthézon et Jonquières. Vers 1130, Tiburge œuvra au relèvement des murailles d’Orange, fit ériger une tour et, au-dessus de l’arc antique, un donjon. Veuve de Gérald Adhémar, elle épousa en secondes-noces Guillaume de Montpellier, dont elle eut cinq enfants. Fidèle à la tradition carolingienne, elle fixa dans son testament, en 1150, le partage de ses biens entre ses enfants. Pendant plusieurs décennies, la principauté subira divisions et démembrements, au gré des partages, héritages et dots. Il faut attendre le début du XIVème siècle pour qu’elle trouve ses limites définitives : 12km du nord au sud, 25 km de l’est à l’ouest. À cette époque, la principauté regroupait Orange, Jonquières, Gigondas, Malijay, Causans, Courthézon, S a i n t- A n d r é - d e s - R a m i è r e s , Violès, Suzette, Châteauneuf-Redortier, Montmirail et Tulette.

Saga d’Orange n°6

LA NAISSANCE DU COMTÉ D’ORANGE ET LA CRÉATIONDE LA PRINCIPAUTÉ