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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 RADIO

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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

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Solar Decathlon

FRANCE INTER

7/11/2013

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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

Emission présentée par Denis CheissouxReportage de Nathalie Fontrel sur le Solar DécathlonDurée : 02:01

- Denis Cheissoux : Du soleil et une bonne nouvelle. Pour la première fois, la France organisele Solar Décathlon, la plus grande compétition internationale de maisons solaires.

- Nathalie Fontrel : Oui vous savez Denis que dans ce concours les maisons et les bâtimentsdoivent produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Les maquettes des projets ont étéexposées récemment à la maison de l’architecture à Paris. Les étudiants sont maintenantretournés chez eux pour peaufiner leurs plans. Ils sont vingt équipes originaires de dix-septpays et les maisons seront construites près du Château de Versailles…

- Denis Cheissoux : Là où il n’y a plus de pesticides.

- Nathalie Fontrel : Exactement. Au printemps, et le public pourra évidemment les visiter. Leverdict est attendu pour le mois de juin.

- Denis Cheissoux : Et à quoi sert ce type de concours ?

- Nathalie Fontrel : Réponse avec Vincent Jacques Lesseigneur, le secrétaire général de l’Ines,l’institut national de l’énergie solaire.

- Vincent Jacques Lesseigneur : Il y a d’abord un enjeu pédagogique. Quand Al Gore crée lacompétition en 2002, l’enjeu c’est de former les futurs bâtisseurs, architectes ou ingénieurs, àla construction durable. Donc il faut leur apprendre le métier différemment. Il y a un enjeu desensibilisation de l’opinion publique, pour qu’ils voient, dans la vraie vie, que l’on peut produirela totalité de ses besoins, électriques, thermiques mais aussi de mobilité, grâce à son habitat.Donc c’est sensibiliser le grand public. Et puis il y a un enjeu industriel et d’innovationtechnologique. Puisqu’il s’agit d’une compétition, il faut être le meilleur, et pour être le meilleuril faut avoir les plus belles innovations.

- Denis Cheissoux : Mais on ne pourra peut-être jamais habiter dans ces prototypes ?

- Nathalie Fontrel : Peut-être que si. D’après le directeur de la compétition, Pascal Rollet.

- Pascal Rollet : Mais bien sûr que si. C’est fait pour ça. C’est la grosse différence de cettecompétition avec toutes les autres compétitions d’étudiants. Ce ne sont pas juste des idées,ce sont de vrais bâtiments. Et ce sont d’ailleurs des bâtiments qui sont testés en vrai mode devie, avec des vraies tâches à faire. Il faut faire la cuisine, il faut dormir dedans, il faut faire

bouillir de l’eau, il faut tirer des douches. Donc ce sont des vraies maisons. Ce sont desmaisons qui sont certes des prototypes, mais qui viendront sur le marché très rapidement.

- Denis Cheissoux : Grâce à vous

Solar Decathlon

FRANCE INTER - CO2 MON AMOUR

30/11/2013

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La densité pour minimiser les impacts environnementaux, la mobilité et la localisation du logement par rapport aux ressources essentielles, la sobriété, pour limiter la demande et la consommation d’énergie l’innovation, dans l’architecture, l’approvisionnement énergétique et les appareils domestiques le coût, pour maîtriser les investissements, et la contextualisation, chaque équipe doit trouver une solution d’habitat qui correspond au contexte et aux spécificités de son pays.

Les participants devront se départager dans 10 épreuves : l’architecture, l’ingénierie, l’efficience énergétique, le bilan énergétique, l’équipement, la communication, le projet urbain, l’innovation et la durabilité.

3 de ces dix critères seront jugés par des capteurs intégrés dans les pièces du prototype, tandis que des jurys s’occuperont des 7 autres. Il y a en tout six jurys : architecture, ingénierie et construction, efficacité énergétique, communication et sensibilisation sociale, urbanisme, transport et accessibilité économique et développement durable.

Ils sont composés de trois personnes chacun, qui viennent de tous les coins de la planète. On retrouve ainsi deux allemands, huit français, un chinois, un belge, deux américains, une serbe, une italienne, une espagnole et une sud-africaine.

Une première cérémonie de

récompenses aura lieu après les six premières épreuves, avant de remettre le trophée du vainqueur lors du 14 juillet, dernier jour des épreuves.

http://www.yvelinesradio.com/infos_all/affichage_all_01_489716576612_27037.htm

Le Solar Decathlon de Versailles aura une ligne directrice de six mots clés. (Yvelines Radio).

YVELINES RADIO

26/06/2014

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TITRE DE L’ARTICLE

Emission présentée par Simon Le Baron Reportage d’Anne Laure BarralInterview de David Shoïber, de l’Université de Lucerne en Suisse, et de Pascal Rollet, directeur du Solar Decathlon. Durée 1 minute 31

Simon le Baron : La maison du futur se trouve peut-être à Versailles. Une sorte de coupe du monde de maison solaire commence demain à la cité du Soleil à côté du château. Le Solar Decathlon oppose 800 étudiants ingénieurs et architectes du monde entier. 20 projets de maisons autonomes en énergie et adaptées aux changements climatiques seront notées. Vous pouvez les visiter. C’est ce que vous avez fait pour France Info Anne Laure Barral.

Anne Laure Barral : Daniel Schoïber, étudiant à l’école d’architecture de Lucerne en Suisse est fatigué mais ravi de faire visiter la maison Your +, construite en dix jours à peine exprès pour la compétition. Cette maison basse est équipée de capteurs qui suivent la course du soleil et elle essaie aussi de répondre à un autre problème.

Daniel Schoïber: La Suisse ce n’est pas un pays très grand, on n’a pas beaucoup de place. Vous avez la chambre qui est privée, c’est seulement pour toi et ton partenaire, et après vous avez la cuisine, ça c’est semi-privé.

Anne Laure Barral : Certaines pièces donc sont réservées soit pour un événement, soit pour quelqu’un de

passage. Ce projet est le premier présenté par la Suisse dans cette compétition. Né aux Etats-Unis il y a 11 ans sous l’impulsion d’Al-Gore, le Solar Decathlon est pour la première fois organisé par la France. Et pour son directeur Pascal Rollet, il garde l’esprit d’origine, celui qui anime les architectes d’aujourd’hui.

Pascal Rollet : A partir du moment ou il est conscient du fait qu’il y a un énorme changement climatique, il est obligé de penser la ville, il est obligé de penser les transports, l’environnement complet, les ressources qu’il utilise pour pouvoir concevoir un bâtiment. C’est devenu une obligation, et je dirais même plus, un devoir.

Anne-Laure Barral : Réhabiliter l’ancien, trouver de l’espace en plus sur les toits, construire des potagers en ville, cette compétition est aussi une mine d’idées pour ceux qui veulent construire la maison du futur, ou leur future maison.

Simon Le Baron : Anne-Laure Barral, la spécialiste environnement de France Info.

FRANCE INFO

27/06/2014

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Présentateur : Bernard Poirette Chroniqueur : Laëtitia NalletDurée 2 minutes

Bernard Poirette : Et ça vaut la peine de vous écouter Laëtitia Lalé parce que vous vous avez trouvé un truc qui s’appelle « les maisons à énergie positive »

Laëtitia Nallet : Oui on va rappeler ce que c’est. Donc la maison BC (Basse consommation) c’est une maison passive. C’est-à-dire que tout est fait pour qu’elle réduise au maximum ses dépenses. Une maison à énergie positive c’est une maison qui produit plus qu’elle ne consomme. Ça ne tient pas du miracle, on sait tous que c’est aujourd’hui techniquement possible. Et si vous êtes comme Saint Thomas, c’est-à-dire que vous avez besoin de voir pour croire, eh bien courrez vite à Versailles.

Bernard Poirette : Pourquoi il y a des panneaux solaires sur les toits là bas?

Laëtitia Nallet : ça se passe dans le parc du château en fait, il y a vingt prototypes de maisons positives qui sont à visiter. Alors il y a une raison en fait, c’est le Solar Decathlon, c’est une compétition d’architecture solaire avec des étudiants du monde entier qui prennent le pari de concevoir, construire, et mettre en place des maisons qui doivent être abordables et positives. C’est la première fois que cet événement a lieu en France, alors profitez-en, allez-y, vous avez 18 jours pour les découvrir gratuitement. Les étudiants étaient soutenus par des

industriels. Par exemple en France il y a Rockwool, un fabriquant d’isolant en laine de roche qui a équipé le projet français. Ils ont positionné plusieurs couches de laine de roche entre les parois, le plafond et la toiture. L’isolation étant la règle numéro 1 pour une maison positive.

Bernard Poirette : D’accord, et à quoi ressemble le projet français s’il y en a un ? Il y en a un forcément ?

Laëtitia Nallet : Evidemment, il s’appelle Liv Lib’ avec une super idée écoutez bien. Ils ont séparé la partie technique et la partie habitation. C’est-à-dire que vous avez un bâtiment dans lequel il y a toute la partie technique. Et tout autour vous avez des maisons qui viennent en quelque sorte se plugger, c’est-à-dire se brancher sur la partie technique. Du coup quand on déménage, on peut emmener sa maison puisqu’il n’y a plus de tuyaux, canalisations tout ça. Elle est transportable puisqu’elle est en bois. Et l’idée c’est de trouver un autre hub, c’est-à-dire un autre module technique, dans une autre ville ou un autre quartier.

Bernard Poirette : C’est excellent ça.

Laëtitia Nallet : Attendez c’est génial parce que du coup, ça veut dire que ça peut réduire le coût de construction des habitations de manière juste considérable.

Autre personne : Et puis on pourrait aller habiter 3 mois dans l’année à Marseille

Laëtitia Nallet : Exactement, Bernard, vous qui habitez à plein d’endroits différents, vous pourrez vous balader avec votre maison sur le dos.

Bernard Poirette : Le Solar Decathlon, donc, c’est comme ça que ça s’appelle, à la cité du soleil dans le parc du château de Versailles. J’espère que ce n’est pas trop mitoyen du château lui-même parce que ça doit être bizarroïde quand même… Merci mes amis ! A demain !

«Les Maisons à Energie Positive»

RTL

28/06/2014

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Solar Decathlon

Animatrice : Noemie BonninEmission diffusée à 11hDurée : 21 secondes

Noémie Bonnin : C’est le début d’une compétition originale aujourd’hui dans les jardins du château de Versailles. C’est le Solar Decathlon. 800 jeunes ingénieurs et architectes venus du monde entier vont présenter leurs projets d’habitation à taille réelle. Des logements durables et innovants. En verre en céramique, en bois, le projet le plus performant en termes de bilan énergétique mais aussi de confort entre autres, sera primé.

FRANCE BLEU - émission ‘Un point sur l’information’

28/06/2014

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Emission présentée par Sarah PetitbonReportage d’Anne-Laure Barral sur le Solar DécathlonInterview de david Shoïber de l’Université de Lucerne en Suisse et de Pascal Rollet, directeur du Solar Decathlon.

Durée : 1 minute 38

Sarah Petitbon : Direction Versailles en Ile de France où se déroule en ce moment le Solar Decathlon. Une autre coupe du Monde. Celle d’étudiants, ingénieurs et architectes du monde entier dont le défi est le suivant : construire en onze jours vingt maisons, qui n’ont pour seule énergie que le soleil. Seize pays sont en compétition pour bâtir ces prototypes. Des prototypes qui pourraient bien devenir les standards de demain. Reportage à Versailles, Anne-Laure Barral.

Anne Laure Barral : Daniel Schoïber, étudiant à l’école d’architecture de Lucerne en Suisse est fatigué mais ravi de faire visiter la maison Your +, construite en dix jours à peine exprès pour la compétition. Cette maison basse consommation est équipée de capteurs qui suivent la course du soleil et elle essaie aussi de répondre à un autre problème.

Daniel Schoïber: La Suisse ce n’est pas un pays très grand, on n’a pas beaucoup de place. Vous avez la chambre qui est privée, c’est seulement pour toi et ton partenaire, et après vous avez la cuisine, ça c’est semi-privé.

Anne Laure Barral : Certaines pièces donc sont réservées soit pour un événement, soit pour quelqu’un de passage. Ce projet est le premier présenté par la Suisse dans cette compétition. Né aux Etats-Unis il y a 11 ans sous l’impulsion d’Al-Gore, le Solar Decathlon est pour la première fois organisé par la France. Et pour son directeur Pascal Rollet, il garde l’esprit d’origine, celui qui anime les architectes d’aujourd’hui.

Pascal Rollet : A partir du moment où il est conscient du fait qu’il y a un énorme changement climatique, il est obligé de penser la ville, il est obligé de penser les transports, l’environnement complet, les ressources qu’il utilise pour pouvoir concevoir un bâtiment. C’est devenu une obligation, et je dirais même plus, un devoir.

Anne-Laure Barral : Réhabiliter l’ancien, trouver de l’espace en plus sur les toits, construire des potagers en ville, cette compétition est aussi une mine d’idées pour ceux qui veulent construire la maison du futur, ou leur future maison.

Solar Decathlon

FRANCE CULTURE - Journal de 7h

29/06/2014

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Solar Decathlon

Emission présentée par Nathalie Bourrus Reportage d’Anne-Laure BarralInterview d’un étudiant de Bangkok, d’Ouessanne Dobé (projet Philéas, Nantes) et de Vincent-Jacques le Seigneur, un des organisateurs de la compétition. Durée 2 minute 28

Nathalie Bourrus : C’est l’une des plus prestigieuses compétitions internationales d’architecture. Elle se déroule depuis hier à la Cité Soleil de Versailles. Le Solar Decathlon rassemble vingt projets d’étudiants du monde entier. Futurs ingénieurs et architectes ont construits en à peine dix jours les prototypes des maisons de demain. Des prototypes que le public peut visiter jusqu’au 14 juillet. Anne-Laure Barral a pu les découvrir en avant-première.

Etudiant qui fait visiter sa maison : Donc là on a la cuisine, le salon, la chambre, et la salle de bain sur la droite.

Anne-Laure Barral : Des poignées de porte à la brosse à dents au verre de la salle de bain, tout est prêt pour faire visiter ces vingt maisons témoin, fruit de deux ans de travail pour les 800 étudiants qui y ont participé, comme Ouessanne Dobé de l’Ecole Centrale de Nantes qui a travaillé sur le projet Philéas.

Ouessanne Dobé : C’est un vieux bâtiment qui date de 1895 et qui est actuellement juste situé dans le quartier du Bas-Chantenay à Nantes en bord de Loire. En fait notre concept de réhabilitation c’est de

réutiliser au maximum la structure existante du bâtiment, c’est de réintroduire l’agriculture au sein des villes et c’est pour ça qu’on a une serre en toiture du bâtiment qu’on réhabilite. Une production de fruits, de légumes, qui soient directement exploitée au niveau des commerces du bâtiment et au niveau du quartier.

Anne-Laure Barral : Les étudiants ont donc cherché à réhabiliter par exemple d’anciennes usines, à trouver de l’espace sur les toits des villes, à moduler les pièces en fonction des besoins, et aussi à trouver des logements qui s’adaptent aux catastrophes naturelles comme l’explique un étudiant de l’Université de technologie de Bangkok.

Etudiant de l’Université de Bangkok : Avec le changement climatique nous devons faire face à des problèmes d’inondation, nous avons donc surélevé la maison de 60 centimètres. Elle est conçue pour être autonome pendant 3 jours le temps que les secours arrivent. Nous avons des batteries solaires et un système de filtration de l’eau innovant qui nous permet de produire de l’eau potable.

Anne-Laure Barral : Mieux qu’une émission de télé de déco qui change tout en une semaine, les étudiants sont partis d’une feuille blanche pour faire des bâtiments peu gourmands en énergie et qui se chauffent au soleil. Pour l’organisateur du concours Vincent-Jacques le Seigneur, cela prouve que la transition énergétique est en marche.

Vincent-Jacques le Seigneur : Ici vous voyez que la transition énergétique est à l’œuvre, et les jeunes que vous avez autour de vous, ils vont l’assumer. Nous on est déjà has been. Ils sont capables de construire l’habitat de demain, ils savent faire l’habitat de la transition énergétique. Elle n’est pas sur le papier vous voyez, elle est en réalité. Donc vous avez là le must du savoir-faire et de l’innovation qu’on peut avoir. Ce sont des formules 1.

Anne-Laure Barral : Des prototypes qui deviendront peut-être les standards de demain, et la compétition permet aussi aux écoles qui y participent de se nourrir des idées des autres pour faire avancer la construction dans le monde entier.

FRANCE INFO

29/06/2014

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Journal de 19h00 d’Eric AbiteboulReportage d’Anne-Laure BarralInterview de David Shoïber de l’Université de Lucerne (Suisse) et de Pascal Rollet, un des organisateurs de la compétition.1:45 sur le Solar Décathlon

Eric Abiteboul : A quoi ressemblera demain votre petite maison dans la prairie ? Des éléments de réponse avec le Solar Decathlon. Cette compétition internationale se déroule en ce moment même à Versailles à la cité-soleil. Elle oppose 800 étudiants, ingénieurs et architectes du monde entier. 20 projets de maisons autonomes en énergie et adaptées au changement climatique sont à visiter et seront bien sur notés. Ce ne sont que des prototypes bien sur mais qui deviendront peut-être demain, qui sait, les standards de la construction individuelle. Avec Anne-Laure Barral, on va visiter maintenant l’une de ces maisons du futur.

Anne Laure Barral : Daniel Schoïber, étudiant à l’école d’architecture de Lucerne en Suisse est fatigué mais ravi de faire visiter la maison Your +, construite en dix jours à peine exprès pour la compétition. Cette maison basse est équipée de capteurs qui suivent la course du soleil et elle essaie aussi de répondre à un autre problème.

Daniel Schoïber : La Suisse ce n’est pas un pays très grand, on n’a pas beaucoup de place. Vous avez la chambre qui est privée, c’est seulement pour toi et ton partenaire, et après vous avez la cuisine, ça c’est

semi-privé.

Anne Laure Barral : Certaines pièces donc sont réservées soit pour un événement, soit pour quelqu’un de passage. Ce projet est le premier présenté par la Suisse dans cette compétition. Né aux Etats-Unis il y a 11 ans sous l’impulsion d’Al-Gore, le Solar Decathlon est pour la première fois organisé par la France. Et pour son directeur Pascal Rollet, il garde l’esprit d’origine, celui qui anime les architectes d’aujourd’hui.

Pascal Rollet : A partir du moment ou il est conscient du fait qu’il y a un énorme changement climatique, il est obligé de penser la ville, il est obligé de penser les transports, l’environnement complet, les ressources qu’il utilise pour pouvoir concevoir un bâtiment. C’est devenu une obligation, et je dirais même plus, un devoir.

Anne-Laure Barral : Réhabiliter l’ancien, trouver de l’espace en plus sur les toits, construire des potagers en ville, cette compétition est aussi une mine d’idées pour ceux qui veulent construire la maison du futur, ou leur future maison.

Solar Decathlon

FRANCE INTER - 19h

29/06/2014

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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

Extrait:

Dans les jardins du Château de Versailles se déroule en ce moment le «SOLAR DECATHLON», une compétition internationale organisée pour la 1ere fois en France.

Elle réunit depuis fin juin et jusqu’au 14 juillet, 800 étudiants -apprentis architectes ou ingénieurs venus de 16 pays.

20 équipes ont construit en 11 jours seulement autant de maisons-prototypes fonctionnant exclusivement à l’énergie solaire.

http://www.franceinter.fr/emission-grand-angle-week-end-le-solar-decathlon

Le Solar Decathlon

FRANCE INTER - le 5/9h du week-end (Grand Angle)

12/07/2014

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Reportage de Benjamin IllyInterview de Vincent, équipe Philéas de Nantes, Shota Tojima, équipe japonaise et Jérôme Mat, organisateur de l’événement. Durée 3 minutes 47

Présentatrice : Et à Versailles en ce moment, un autre mondial : Solar Decathlon, c’est son nom. Ou, comment créer en le moins de temps possible la maison du futur, la plus écolo possible et qui fonctionne totalement à l’énergie solaire. 800 étudiants sont à fond sur le sujet, ils ont construit des maisons prototype dans les jardins du château de Versailles. Benjamin Illy a visité ce lotissement nouveau genre.

« Bienvenue à France Inter »

Benjamin Illy : Vous avez du monde chez vous

« Oui, on a pas mal de monde, on va avancer là bas si vous voulez bien »

Benjamin Illy : L’accueil est chaleureux dans ce nid douillet de 55m² avec panneaux photovoltaïques, ou thermiques et système de récupération d’eau de pluie. C’est le projet Philéas porté par 45 étudiants nantais depuis 1 an et demi. Leur idée : réhabiliter une grande minauderie désaffectée. Le prototype construit à Versailles n’est qu’une toute petite partie de l’ensemble avec une serre sur le toit pour cultiver ses légumes et une loggia pour avoir chaud. Vincent, étudiant à l’Ecole Centrale de Nantes.

Vincent : Le soleil il chauffe notre

loggia, grâce à des matériaux comme la terre crue ou le béton armé existant qui va permettre vraiment d’apporter de l’inertie thermique à notre bâtiment. Donc, d’accumuler la chaleur la journée, et de la retransmettre pendant la nuit. Donc il faut imaginer qu’en plein hiver nous puissions avoir 20, 21, 22 degrés dans notre loggia. Si tu veux on peut finir juste la visite à l’extérieur.

Benjamin Illy : L’habitat de demain vous le rêvez comment vous ?

Vincent : Alors l’habitat de demain je le rêve un petit peu comme un mix de toutes les maisons que nous pouvons voir ici. Donc que ce soit nous, la réhabilitation d’un bâtiment déjà existant mais aussi d’autres équipes qui, par exemple, construisent des logements à la suite de catastrophes naturelles, donc des logements qui doivent être construits très vite. On a vraiment une multitude de projets très différents qui permettent d’avoir un point de vue global sur l’habitat de demain.

Benjamin Illy : A quelques pas de là, une autre maison qui fait beaucoup parler d’elle. Celle de l’équipe japonaise. Pour l’instant, elle est première au classement. Shota Tojima, 30 ans, venu de l’Université de Shiba pour présenter son concept. Une maison toute en bois à énergie solaire forcément. Une maison flexible composée de modules préfabriqués en atelier, pas cher, facile à transporter, rapidement assemblés, pour créer de vrais petits villages en un clin d’œil. Pratique,

pour les zones dévastées.

Shota Tojima : Cette maison a été conçue pour les gens qui ont subi des catastrophes naturelles comme à Fukushima. Des tremblements de terre, des tsunamis comme il y a trois ans. Ces gens se sont retrouvés à la rue : plus de maison, plus de communauté. Nous on essaie de reconstruire pas seulement une cité autonome en énergie, mais on veut aussi reconnecter les gens, créer une communauté.

Benjamin Illy : Il y a toute une philosophie derrière les économies d’énergie. De quoi intéresser aussi l’industrie. Jérôme Mat, organisateur du Solar Decathlon.

Jérôme Mat : La richesse du Solar Decathlon tout d’abord, c’est de faire travailler des étudiants qui inventent un nouveau modèle de vie, un nouveau modèle de ville par rapport aux contraintes qu’on connait aujourd’hui. Qu’elles soient économiques, sociales, et également environnementales. Et la richesse de cette compétition, c’est qu’on arrive à faire travailler des enseignants, des étudiants, mais également des industriels. Sur les 20 prototypes que vous avez là, au total il y a 650 industriels qui se sont engagés derrières les équipes et qui se servent de cette compétition comme d’un laboratoire de recherche et de développement à ciel ouvert. Ils viennent tester des produits, des innovations, à ciel ouvert et regarder comment on peut améliorer ces produits ou ces matériaux.

Solar Decathlon

FRANCE INTER - Le 7/9h du week-end

12/07/2014

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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

Benjamin Illy : C’est pour trouver des solutions applicables d’ici 10 ou 15 ans. Les maisons du Solar Decathlon c’est le futur, oui, mais un futur proche bientôt à notre porte.

Présentatrice : Et la finale c’est ce soir à 20 heures. Reportage de Benjamin Illy à écouter sur FranceInter.fr