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Revue de presse « Défense »
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Alain-Fournier, auteur du Grand Meaulnes
était né le 3 octobre 1886
Date : 3 octobre 2014
Sommaire des articles proposés
1) Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions : Principe de précaution - Frappes en Syrie : pourquoi l’Elysée hésite
Qui jugera les cyberterroristes ?
2) Relations internationales - Europe de la défense - OTAN : Les défis de la politique régionale de la Turquie
Les crises chez les autres n’existent plus
Accord franco-saoudien d’aide au Liban : Riyad aurait posé de « nouvelles » conditions
3) Armements - Industries - Économie : Moratoire de 3 ans dès 2015 pour le paiement des 4 sous-marins S-80 de
Navantia
OCK lance la production en série de moteur anaérobie
Des trous dans le fuselage des Eurofighter autrichiens
L’Australie intéressée par les batteries litium-ion japonaises
4) Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie : Le CEMAT à la rencontre de la force SANGARIS
Le Latouche-Tréville et Saumur : 25 ans de liens renforcés
5) Zones de conflits : Nouveaux affrontements tribaux à Sabha (Libye)
Syrie : la Turquie débat, Deach se déploie
Mali : 9 casques bleus nigériens tués dans une attaque terroriste
Les combattants terroristes voudraient agir avant l’hiver
6) Renseignements et menaces : Le nombre de passagers clandestins explose à la frontière de Menton
Drones à tout faire : mirages ou réalités ?
Une importante faille de sécurité touchant les clés USB rendue publique
L’Egypte veut remplir ses prisons de militants
7) Sécurité intérieure : Djihadisme : la France mal protégée
8) Énergie environnement climat : Un Français sur 5 touché par la précarité énergétique
Pêche : la Commission publie sa proposition de quotas pour les poissons d’eaux profondes pour 2015 – 2016
Les gaz fluorés ont un effet croissant sur le changement climatique
9) Géopolitique de la culture : Déferlante de voiles à l’université
Jérusalem sous haute surveillance à l’approche d’importantes fêtes religieuses
10) Géopolitique de l’information : ARM présente Mbed un OS pour l’internet des objets
Windows 10 : ce ne sera qu’une nouvelle interface
Massive fuite de données personnelles chez JP Morgan
Anonymat sur le Net : Tot bientôt intégré à Firefox ?
Faille Shellshock dans Bash : pourquoi la tempête est loin d’être terminée
11) Jour après Jour : le 3 octobre
12) Revue de presse internationale en langue étrangère :
The Juncker Commission and Europe’s defence industry
In Syria, the United States is bombing friend and foe alike
US State Department Opens Door to maritime Defense Weapon Sales To Vietnam
In secret Service, Some Blacks See a Flawed Shield for The President
Why Defense Has a Secure Future In Boeing’s Business Mix
Navy projects blue water muscle with long rang deployment in Indian Ocean region
13) Liste d’articles non retenus mais pouvant être consultés sur demande.
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1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE - CONCEPTS – MISSIONS
THEME 1 - 1 : Principe de précaution - Frappes en Syrie : pourquoi l’Elysée hésite Source, journal ou site Internet : L’Opinion
Date 3 octobre 2014
Auteurs : JD Merchet Adressé par Jean-Claude Tourneur
La présence de centaines de combattants d’origine française dans les rangs de Daesh
embarrasse l'exécutif qui hésite à participer aux frappes antidjihadistes
Les faits - La France a décidé de mobiliser trois Rafale supplémentaires - soit neuf au total -
et une frégate antiaérienne dans le golfe arabo-persique, dans le cadre des opérations
militaires contre l’Etat islamique (EI), a annoncé mercredi le ministère de la Défense, à l'issue
d'un conseil restreint de défense. Depuis le début des opérations militaires, le 19 septembre, la
France n'a effectué que deux frappes, contribuant pour moins de 1% aux actions militaires sur
l'ensemble du théâtre syro-irakien. La France repousse pour l'instant toute idée de frappes
aériennes en Syrie et continue de «soutenir par tout moyen l'opposition démocratique en
Syrie». Ne pas prendre le risque de tuer avec des bombes françaises des citoyens français
partis faire le djihad. C'est le grand non-dit des hésitations de l'Elysée quant à une intervention
militaire en Syrie contre l’Etat islamique. D'autres arguments, plus ou moins convaincants,
sont mis en avant. Mais de celui-ci, personne ne veut parler. Le sujet est politiquement
explosif. Au plus mal dans l'opinion publique, le pouvoir est-il prêt à assumer que des jeunes
Français, pour la plupart d'origine immigrée, soient tués par l'armée française aux ordres d'un
gouvernement socialiste ? Pour l'instant, la réponse est négative - d'où les atermoiements de la
position de Paris telle qu'elle a encore été exprimée jeudi par un communiqué de l'Elysée à
l'issue d'un conseil restreint de défense. Une source au ministère de la Défense estime que 350
à 360 Français, ou résidents en France, sont actuellement présents sur le théâtre, l'immense
majorité d'entre eux en Syrie et non en Irak. Au total, près d'un millier de personnes, la plupart
très jeunes, sont impliquées dans ce djihad tricolore. Près d’un quart d’entre eux sont des
convertis et les femmes sont environ 20%. On compte aussi quelques mineurs. La même
source assure que 37 Français ont déjà été tués dans les combats, par les forces de Bachar,
d'autres groupes rebelles ou par les récentes frappes arabo-américaines. Si, demain, la France
décidait d'élargir les (rares) frappes qu'elle conduit en Irak sur le territoire voisin de la Syrie, il
est quasiment certain que des Français feraient partie des victimes. Ce sera une première dans
l'histoire récente de notre pays. Certes, une grande majorité de l'opinion publique ne trouverait
rien à redire à ces «dommages français collatéraux» de la lutte contre le djihadisme, mais cela
pourrait radicaliser plus encore une partie de ces jeunes touchés par la propagande djihadiste
et les pousser à passer à l'action sur le territoire national. Les responsables de la sécurité
intérieure suivent ce dossier comme le lait sur le feu. Sans compter que les familles pourraient
engager des procédures juridiques contre l'Etat. Même si celles-ci auraient peu de chances
d'aboutir, elles créeraient un climat de polémique dont le gouvernement préfère se passer.
Alors ministre de l'Intérieur, Manuel Valls parlait en 2012 de «l'ennemi de l'intérieur» : «La
menace terroriste est bien là, présente sur notre sol en particulier dans nos quartiers
populaires». Deux ans plus tard, les choses ne se sont pas améliorées, tant s'en faut. Cet
«ennemi de l'intérieur» préfère aujourd'hui s'exporter au Moyen-Orient pour y combattre les
«mécréants» sous les ordres du «calife Ibrahim». Mais dans ce monde globalisé, les concepts
d'«intérieur» et d'«extérieur» perdent beaucoup de leur signification. Est-il légitime, pour un
gouvernement, de tuer ses ressortissants qui combattent dans un pays étranger ? Les Etats-
Unis ne s’embarrassent pas de telles pudeurs, même si le débat juridique y est vif. Au moins
quatre citoyens américains ont été tués par des frappes de drones, menées par la CIA ou l'US
Air Force. Le plus connu est Anouar al-Awlaki, membre d’al-Qaïda, né en 1971 au Nouveau-
Mexique et tué en 2011 par un drone au Yémen. Son fils Abdulrahman a également trouvé la
mort, comme Samir Khan, élevé dans le Queens, à New-York, tué dans la même frappe.
Enfin, Jude Kenan Mohammad, de Caroline du Nord, a été tué au Pakistan dans ce que les
Américains nomment pudiquement une «exécution extra-judiciaire». Pour l'heure, ces
pratiques n'ont pas franchi l'Atlantique, même si les Britanniques, forts de leur longue
expérience contre les Irlandais de l'IRA, n'y rechignent sans doute pas. L’armée française
s’était déjà retrouvée dans une situation délicate lors des combats au Mali en 2013. Il est
probable que quelques Français ou binationaux aient combattu les armes à la main contre la
force Serval. Des sources militaires indiquent que, parmi les documents retrouvés sur les
djihadistes, l'armée française a découvert des courriers de Pôle emploi... En mai 2013, les
forces spéciales avaient capturé Gilles Le Guen, Breton converti à l'islam qui avait rejoint les
djihadistes. Toutefois, le phénomène n'avait pas la même ampleur qu'en Syrie où l'on parle de
plusieurs centaines de personnes, par ailleurs très connectées sur les réseaux sociaux. Les
djihadistes français pourraient-ils être déchus de leur nationalité, comme le réclame Marine
Le Pen ? Juridiquement, l'affaire est complexe. La déchéance est possible, mais uniquement
pour les personnes qui ont acquis le nationalité française depuis moins de quinze ans et à
condition qu'elles en possèdent une autre. En engageant la France dans les frappes contre
Daesh, l’Elysée s’est mis dans l’engrenage de la guerre. Elargir les opérations en Syrie ? A la
Défense, on reconnaît que «la question est ouverte» : «On se donne du temps. Pour l'instant,
on est dans la répartition des tâches», la France et les autres Européens (Royaume-Uni,
Belgique, Pays-Bas, Danemark) n'intervenant qu'en Irak, les Arabes qu'en Syrie et les
Américains des deux côtés de la frontière. Militairement, intervenir en Syrie contre Daesh
serait cohérent pour trois raisons, estime-t-on dans les milieux de la Défense : 1/ cela
soulagerait l'opposition modérée - notre alliée - en affaiblissant l'un des ses ennemis, l'autre
restant Bachar al-Assad, 2/ c'est en Syrie, et non en Irak, que l'essentiel se joue pour l'instant,
3/ le renseignement français connaît beaucoup mieux le terrain syrien que l'irakien. Ces
arguments l'emporteront-ils? Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit en parler ce
vendredi avec son homologue Chuck Hagel, au cours d'un déplacement à Washington.
Subsiste la crainte de renforcer le régime de Bachar. Là aussi, les choses pourraient bouger,
grâce à l'attitude de la Russie, qui semble évoluer. En échange d'une bienveillance de
l'Occident sur le dossier ukrainien, Moscou pourrait contribuer à une solution politique en
Syrie. Reste donc la question «éthique», selon le mot d'un acteur du dossier : l'Elysée peut-il
assumer le risque de faire tuer de jeunes Français, fussent-ils à Raqqa, la «capitale» syrienne
de l'Etat islamique ?
THEME 1 - 2 : Qui jugera les cyberterroristes ? Source, journal ou site Internet : slate
Date : o2 ctobre 2014
Auteur : Pierre Alonso
Adressé par Elie Billaudaz
L'hémicycle très peu rempli de l'Assemblée nationale a adopté le 18 septembre le projet de loi
antiterroriste présenté par le gouvernement. Destiné à tarir le flot de djihadistes
autoradicalisés partant en Syrie, et le reflux de ces combattants «déshumanisés par
l’expérience quotidienne et répétée de la violence», il comprend deux volets principaux: les
séjours sur zone et l'utilisation d'Internet. Sur ce point, un article du projet de loi a concentré
les critiques. L'article 9 prévoit le blocage de sites faisant de la propagande terroriste, à la
demande du ministère de l'Intérieur. Pour les défenseurs des libertés numériques, il
s'agit d'une «extrajuridiciarisation de la répression de contenu en ligne»entraînant, en
clair, «la création d'une police privée» (les hébergeurs) selon la formule de la député UMP
Laure de La Raudière, très opposée à cette mesure. Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur
et auteur du texte, défend sa disposition au nom d'une plus grande efficacité: la justice
judiciaire alourdirait et ralentirait la procédure, un appel auprès des tribunaux administratifs
est prévu par le texte... Moins âprement débattu, un autre article du projet de loi aggrave
considérablement les peines en cas de piratage informatique visant les services de l'Etat s'ils
sont commis en bande organisée. Conséquence, ce sont les juridictions spécialisées en
criminalité organisée qui hériteront de ces dossiers. Laurence Blisson, du Syndicat de la
magistrature (classé à gauche) dénonce cette réforme: «Cette disposition permet de faire
entrer de nouvelles infractions dans le régime pénal dérogatoire de la criminalité organisée,
qui offre des pouvoirs plus étendus au parquet et permet de retarder l'intervention d'un
magistrat du siège.» Ce faisant, le projet de loi antiterroriste aborde sans avoir l'air d'y toucher
un sujet sensible, controversé depuis des années: la compétence des juridictions en matière de
cybercriminalité. Plusieurs rapports ont été commandés, publiés, oubliés.
Juridiction centralisée ou une spécialisation des juridictions?
Le dernier date du 30 juin. Surnommé le rapport Robert du nom du procureur général, Marc
Robert, qui présidait la commission interministérielle chargée de sa rédaction, il récusait l'idée
de créer une juridiction centralisée unique, comme il en existe en matière terroriste par
exemple. Cécile Doutriaux, avocate spécialisée en droit des NTIC, abonde dans son sens:
«Internet est un simple outil, qu'on retrouve dans des contentieux de nature très différente.
Une juridiction unique pour la cybercriminalité ne serait pas adaptée au terrain.» Le rapport
Robert plaidait pour un principe de spécialisation des juridictions: le parquet de Paris
récupèrerait les affaires impliquant des attaques contre les services sensibles de l'Etat et contre
les organismes d'importance vitale, tandis que les attaques commises «en bandes organisées»
reviendraient aux juridictions inter-régionales spécialisées. A ce jour, aucune suite n'a été
donnée aux cinquante-cinq recommandations. L'attribution des compétences fait l'objet
d'intenses tractations, alimentées par des jeux de pouvoirs entre tribunaux. Le procureur de
Paris, François Molins, a déclaré vouloir mettre l'accent sur la lutte contre la cybercriminalité
dans la réorganisation du parquet financier. Une section y sera consacrée, avec deux
magistrats (contre 20 pour l'autre section, spécialisée dans les délits économiques et
financiers). Une nouveauté loin d'être radicale. Un magistrat, qui voit surtout un effet
d'annonce dans la réorganisation voulue par François Molins, explique: «Jean-Claude Marin
(prédécesseur de François Molins) avait déjà modifié l'organigramme et créé la section
“délinquance astucieuse et cybercriminalité” (la section S2). Un assistant spécialisé, issu de
la DCRI, l'a rejoint à l'automne dernier.» Se voyant déposséder des dossiers les plus
emblématiques avec la création du parquet national financier, le procureur de Paris se
positionnerait opportunément sur la cybercriminalité, sujet à la mode, mais laissé largement
en jachère jusqu'ci. Le tribunal de grande instance de Paris récupère aussi les affaires
d'apologie ou de provocation à la commission d'actes terroristes. Ceux qui en sont soupçonnés
découvriront la galerie Saint-Eloi qui abrite la section antiterroriste du Palais de justice. Elle
centralise toutes les affaires ayant trait au terrorisme, ce que critiquent de longue date les
associations de défense des droits humains, pointant une justice d'exception. L'antiterrorisme
élargira ainsi son périmètre, après l'adoption définitive du projet de loi, qui doit encore passer
au Sénat.
La formation des magistrats devient urgente
Contournement du juge judiciaire ou justices dérogatoires, le cyberterrorisme nécessite des
qualifications pour ceux qui instruisent ou jugent ces affaires. Maître Doutriaux est confiante:
«Le discours selon lequel les magistrats ne maîtrisent pas du tout les questions liées à
Internet est très exagéré.» Des chambres correctionnelles ou des cours d'appel ont pourtant
entendu des présidents prononcer «Gogleuh» (pour Google) ou«wahou» (pour yahoo)…
Nicolas Arpagian, directeur scientifique sur la sécurité numérique à l'Institut national des
hautes études pour la sécurité et la justice, souligne le besoin transversal de formation:
«Tous les magistrats doivent avoir des éléments de connaissance en matière de
cybercriminalité, ne serait-ce que pour savoir ce qu'il est possible de faire. Il ne faut pas
dépendre du lieu de commission de l'infraction pour avoir une justice compétente.»
A ce jour, l'Ecole nationale de la magistrature ne l'intègre pas dans le cursus initial, mais
propose des formations continues. Le rapport Robert recommandait de généraliser la
sensibilisation et de former de manière approfondie les magistrats particulièrement concernés.
Ce qui devient d'autant plus urgent depuis l'offensive lancée par l'exécutif.
2/ RELATIONS INTERNATIONALES - EUROPE DE LA DEFENSE - OTAN :
THEME 2 - 1 : Les défis de la politique régionale de la Turquie Source, journal ou site Internet : affaires-stratégiques info
Date : 2 octobre 2014
Auteur : Didier Billon, directeur adjoint de l’IRIS
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Depuis plusieurs mois, il est de bon ton, chez de nombreux commentateurs, d’ironiser, de
s’inquiéter pour certains, sur les évolutions de la politique extérieure de la Turquie. L’angle
d’attaque de ces critiques est immanquablement de souligner la forte contradiction qui existe
entre les déclarations passées, maintes fois répétées, de Ahmet Davutoglu, alors ministre des
Affaires étrangères, sur le "zéro problème avec nos voisins" et la réalité actuelle de cette
assertion. Certes, la Turquie connaît aujourd’hui de réelles difficultés dans ses relations avec
la plupart de ses voisins. Toutefois, deux remarques s’imposent. La première est que la
formule forgée par l’ancien ministre des Affaires étrangères, même si elle a
conjoncturellement de fortes difficultés à être mise en œuvre, représentait un formidable
changement de paradigme par rapport à la formule "le Turc n’a pas d’autre ami que le Turc",
qui a, durant des décennies, été l’un des adages de la politique extérieure turque. Modification
donc essentielle dans la perception des Turcs de leur environnement géopolitique. La seconde,
même si elle n’absout pas les erreurs de la Turquie, oblige à admettre qu’il est plus complexe
d’articuler une politique régionale fluide et raisonnée lorsque que l’on possède pour voisin la
Syrie, l’Irak ou l’Iran, plutôt que l’Espagne, l’Italie, la Suisse ou l’Allemagne. Inutile donc de
prétendre donner des leçons à la Turquie sans prendre en compte ces données basiques,
pourtant visiblement nécessaires à rappeler. Au cours des dernières semaines, les
interrogations se sont concentrées sur les hésitations de la Turquie à participer aux opérations
militaires contre l’Etat islamique. De multiples raisons justifient cette posture. Parmi celles
qui sont légitimes, on peut parfaitement comprendre que les autorités d’Ankara ne souhaitent
pas se retrouver partie à une intervention sous l’égide des Etats-Unis, sans résolution explicite
de l’Organisation des Nations unies (ONU) et sans que les objectifs politiques des opérations
militaires aient été clairement annoncés. On peut aussi comprendre les inquiétudes turques
devant la décision de quelques Etats occidentaux d’armer les groupes de combattants kurdes,
notamment le Parti de l’union démocratique, projection syrienne du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK), organisation qui continue, dans le même temps, à être classée dans la liste
des organisations terroristes par les Etats-Unis et l’Union européenne. La contradiction n’est
pas secondaire et nécessite que le processus de résolution politique, donc la mise en œuvre
d’un compromis politique, entre l’Etat turc et ledit PKK puisse être mené à son terme dans les
meilleurs délais. C’est la condition pour que la question kurde ne devienne pas un facteur
supplémentaire de déstabilisation régionale. D’autres raisons qui permettent de saisir la
décision turque sont, pour leur part, beaucoup plus problématiques. La première réside dans
les liens tacites qui ont visiblement été établis avec les groupes djihadistes, tels le Front Al-
Nosra et Daesh. Cette posture ne peut se comprendre que par l’obsession du gouvernement
turc à faire tomber le régime de Bachar Al-Assad depuis l’été 2011. Cet objectif, le même
donc que la plupart des Etats occidentaux, a entraîné la politique extérieure turque sur un
terrain dangereux. Dans les relations internationales, les ennemis de nos ennemis ne sont pas
toujours nos amis et, sur ce point, Ankara a commis une erreur. Les raisonnements binaires ne
fonctionnent pas et sont incapables de fournir le cadre de décision prenant en compte tous les
paramètres d’une situation infiniment complexe. Ainsi, les erreurs commises depuis plus de
trois ans et demi quant à l’appréciation et la gestion de la crise syrienne ont été multiples. Ni
Ankara, ni Paris, ni Washington ou Londres n’ont été capables d’évaluer précisément la
réalité des rapports de forces en Syrie et de comprendre les dynamiques entre le pouvoir
baassiste et les différentes composantes de la société syrienne. Les positions politiques
promues par Ankara sur le dossier syrien, de par leur radicalité et leurs outrances, ont entraîné
la Turquie sur une ligne politique dangereuse et contraire à ses intérêts. D’autant que n’est
probablement pas absente des préoccupations du gouvernement turc la volonté de constituer
un axe sunnite, en d’autres termes la tentation de confessionnaliser, sur ce dossier, la politique
extérieure du pays. Erreur funeste : nulle politique extérieure ne peut se construire à partir de
considérations religieuses, seuls les intérêts nationaux doivent servir de boussole. La
complaisance à l’égard des groupes extrémistes est ainsi devenue problématique, et
l’affirmation des groupes terroristes-djihadistes depuis plusieurs mois est devenue
incontrôlable. C’est probablement pour cette raison que le président de la République, Recep
Tayyip Erdogan, a enfin clairement indiqué lors de son discours à l’Assemblée générale de
l’ONU prononcé, le 23 septembre, que la Turquie s’engageait à soutenir la coalition organisée
par les Etats-Unis. Décision, en outre facilitée par la libération des 46 otages turcs aux mains
de l’Etat islamique depuis le mois de juillet. On le sait, les révoltes arabes ont été pour la
Turquie un test quant à la viabilité de sa politique régionale, "zéro problème avec ses voisins",
engagée par le Parti de la justice et du développement. Si son modèle – terme qui, au passage,
n’a jamais été utilisé par les dirigeants turcs eux-mêmes – a, dans un premier temps, été mis
en avant en tant que porteur des valeurs démocratiques et libérales, les soulèvements
successifs dans le monde arabe, et notamment celui en Syrie, ont mis à jour les limites de
l’influence turque. Les appels répétés d’Ankara à l’intervention de ladite communauté
internationale dès la fin de l’année 2011 témoignent des difficultés de la politique étrangère
turque à endosser le rôle qu’elle voulait incarner : celui d’une puissance centrale, garante de la
paix, de la stabilité et de la prospérité de ses voisins, au premier rang desquels son allié syrien
d’alors. Les oscillations à l’égard de ses différents partenaires mettent en relief le manque de
relais turcs pour peser sur l’avenir de la Syrie. Pour des raisons principalement économiques,
la Turquie ne peut en effet rompre avec ses partenaires que sont l’Iran et la Russie. De même,
un alignement total sur ses alliés américains et européens mettrait à mal son image dans la
région et pénaliserait donc sa marge de manœuvre sur la gestion du conflit syrien. Ses
initiatives diplomatiques en faveur des oppositions syriennes, quitte à flirter avec les
extrêmes, ses pronostics pour le moins hasardeux sur la chute programmée de Bachar Al-
Assad et ses inflexions successives sur le dossier syrien ont réduit sa capacité à appréhender
précisément son environnement proche et à devenir la puissance centrale tant escomptée.
THEME 2 - 2 : Les crises chez les autres n’existent plus Source, journal ou site Internet : Frankfurter Allgemeine Zeitung
Date : 2 octobre 2014
Auteur : Frank-Walter Steinmeier
Adressé par Jean-Claude Tourneur
Tribune du ministre fédéral des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, à l’occasion de
son déplacement à Paris pour la Journée de l’unité allemande, parue dans le quotidien
allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung » (FAZ) le 1er octobre 2014.
Je me rends à Paris cette année à l’occasion de la Journée de l’unité allemande. Ce n’est pas
un hasard. Cette visite illustre la ferme volonté qui nous anime de préparer l’avenir ensemble,
avec la France. Mon homologue français, Laurent Fabius, viendra à son tour à Berlin sous peu
où il sera l’invité d’honneur d’une réunion de notre Conseil des ministres fédéral. Tout cela
reflète notre confiance profonde, une confiance construite en un demi-siècle. Une confiance
qui, pourtant, n’est pas une évidence aujourd’hui. La France et l’Allemagne sont deux nations
fières de leur identité et qui entretiennent une relation d’amitié pas toujours sans nuages. Un
schéma de pensée bien connu pointe la complexité de cette relation : les Allemands
aimeraient les Français, tandis que ceux-ci ne feraient que les respecter. Inversement, les
Français insisteraient pour être respectés mais n’obtiendraient de nous que de l’amour. Qu’en
est-il ces jours-ci de cet amour et de ce respect ? Qui suit le débat franco-allemand dans nos
opinions publiques ne peut faire autrement par moments que de se demander si notre couple
se regarde encore vraiment dans les yeux. Des polémiques engendrent un climat empoisonné.
On s’accuse mutuellement d’être incapable de procéder à des réformes, de gaspiller les
ressources budgétaires, ou bien de faire passer l’ordre avant tout, d’être obsédé par les
économies. Cet horizon limité au porte-monnaie nous empêche de voir bien des éléments
essentiels sur lesquels repose justement notre amitié. À travers le marché unique et l’euro, nos
destinées économiques sont étroitement liées ; cela ne fait pas le moindre doute. Si la France
va mal, il manque à l’équipe européenne l’un de ses meilleurs avants. Et si l’Europe est
éjectée de première division, c’est un coup tout aussi dur qui nous est porté à nous,
Allemands. Avec beaucoup de courage, le gouvernement français a entrepris des réformes et
je suis sûr que la France respectera les critères de stabilité que nous avons fixés ensemble. J’ai
confiance dans la volonté de la France de maintenir le cap, même contre le vent. Toutes ces
questions sont importantes, je ne le nie pas. Mais nous ne devons pas pour autant réduire les
relations franco-allemandes au seul Pacte de stabilité et de croissance. Dans le voisinage de
l’Europe s’opèrent actuellement des bouleversements dramatiques qui menacent la paix
internationale et notre sécurité. Nous n’avons jamais connu à mon sens un tel nombre de
crises graves, et de surcroît en même temps. Si nous consentons à voir plus loin que le bout de
notre nez, nous devons bien reconnaître que nous avons plus que jamais besoin d’une Europe
solidaire. Dans chacune des crises actuelles, que ce soit en Ukraine, au Proche et
Moyen-Orient ou en Afrique, l’Allemagne et la France agissent ensemble. Notre «
coude-à-coude » est un signal politique. Et cela fait une grande différence si l’Allemagne ou
la France agit seule ou si nos deux pays savent pouvoir compter, l’un comme l’autre, sur leur
savoir et leurs compétences politiques, diplomatiques et aussi militaires. Dans cette situation,
la concertation avec Paris a toute la priorité. J’ai eu mon premier entretien personnel avec
Laurent Fabius le jour où j’ai pris mes fonctions. À ce premier contact ont succédé de
nombreux autres moments décisifs : ainsi, nous étions tous deux à Kiev, en compagnie de
notre homologue polonais, lorsque Maïdan s’est embrasée et que nul ne savait ce que nous
réservaient les heures à venir. Nous étions ensemble en Moldova, en Géorgie et en Tunisie
pour réfuter l’idée que l’Allemagne se préoccupe avant tout de l’Europe orientale, et la France
du voisinage méridional. Lorsque Paris et Berlin interviennent côte à côte sur la scène
internationale, l’empreinte que nous laissons est bien plus marquée. Et quand nous mettons en
commun nos ressources, comme nous prévoyons de le faire en coopérant à la mise en place
d’un pont aérien vers l’Afrique de l’Ouest pour lutter contre l’épidémie d’Ebola, nos efforts
sont bien plus efficaces et nous pouvons venir en aide très concrètement à un plus grand
nombre de personnes. Le tableau ne serait pas complet sans ajouter que dans un monde qui
semble déboussolé, nous devons préserver, ensemble, les valeurs fondamentales européennes.
Dans toute l’Europe s’élèvent les voix des populistes, prônant l’égoïsme national, le
cloisonnement et l’intolérance. Ce ne sont pas là pourtant les valeurs démocratiques et
solidaires qu’ont défendues les révolutions pour la liberté de 1789 et 1989. Ensemble, nous
sommes déterminés à faire front aux démagogues. Dans nos pays comme à l’étranger, une
chose est certaine : si la France et l’Allemagne ne tendent pas, avec toutes leurs forces, vers
un même objectif, cela nuit à nos deux pays, et à beaucoup d’autres encore. Les crises chez
les autres n’existent plus. Voilà autant de raisons de se respecter mutuellement. Les ministres
ne sont certes pas compétents pour les affaires de cœur. Mais il y a en revanche dans nos deux
pays des millions de personnes qui, depuis des décennies, se consacrent de tout cœur à
l’amitié franco-allemande. C’est bien grâce à elles si notre partenariat, au lieu d’être
simplement une entreprise administrative, est profondément enraciné dans les villes et les
villages, de Kiel à Biarritz. Il y a 24 ans, aurions-nous trouvé, sans cette passion, chez nos
voisins français le capital de confiance nécessaire pour nous permettre de réaliser la
réunification allemande ? Le projet franco-allemand et le projet de paix européen, au sein
duquel l’Allemagne réunifiée a trouvé sa place, vivent de cette confiance. Et c’est cette
confiance qui va maintenant nous aider à bien préparer l’avenir !
THEME 2 - 3 : Accord franco-saoudien d’aide au Liban : Riyad aurait posé de « nouvelles » conditions Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Les Saoudiens réclament des garanties que les armes ne finissent par entre les mains du
Hezbollah, indique une source au Figaro. "C'est bloqué, on n'avance plus". Tel est le constat
établi par une source française proche du dossier sur le projet d'aide saoudienne en
équipements militaires français destinés à l'armée libanaise. "Les Saoudiens ont posé de
nouvelles conditions", ajoute cette source anonyme interrogée par Georges Malbrunot dans le
Figaro de jeudi. "Ils veulent attendre que le Liban se soit doté d'un président de la République
conforme à leurs intérêts, et ils réclament des garanties que ces armes ne finissent pas entre
les mains du Hezbollah", poursuit la source. En décembre 2013, l'Arabie avait annoncé une
aide de 3 milliards de dollars au Liban pour l'achat d'armes françaises, afin notamment de
lutter contre les jihadistes du groupe État islamique (EI), infiltrés au Liban. Des jihadistes (de
l'EI, mais également du Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda) que l'armée a combattus
début août à Ersal (Békaa), et qui retiennent otage une trentaine de soldats et membres des
Forces de sécurité intérieure (FSI). Trois soldats ont déjà été exécutés, dont deux par
décapitation. A l'occasion de la visite du prince héritier saoudien Salman Ben Abdel-Aziz à
Paris, début septembre, Beyrouth et Paris avaient espéré une accélération de la conclusion de
l'affaire. Mais, selon un diplomate français cité par le Figaro, "les Saoudiens ont présenté
leurs nouvelles conditions". Dans ce contexte, les Français s'interrogent sur la logique
saoudienne, alors que Riyad a envoyé une aide immédiate d'un milliard de dollars, début août,
à l'armée libanaise. "Mais là, les Saoudiens n'ont posé aucune condition", s'étonne un militaire
français interrogé par le Figaro. D'autres sources imputent le retard à des réticences françaises
vis à vis du commandant en chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwagi, perçu comme
"pro-américain". Notre collègue, Élie Masboungi, rapporte de son côté qu'un haut responsable
du ministère français de la Défense a indiqué hier en off à la presse qu'on ne peut pas parler de
retard dans la concrétisation de l'accord franco-saoudien d'aide militaire au Liban et qu'en
raison de l'importance de ce marché, les délais sont normaux par rapport aux normes
habituelles. Le responsable a néanmoins reconnu des lenteurs, dues à trois facteurs : l'Arabie
saoudite n'a pas encore versé ce qui lui est demandé pour la mise en exécution du contrat ;
nombre d'armes et de matériels ne sont pas disponibles dans l'immédiat et ils ne seront livrés,
par conséquent, que par échelonnements (un char par mois, à titre d'exemple...) ; le pays
fournisseur ne peut pas satisfaire intégralement la demande libanaise, du moins pour certains
missiles et certains équipements de la dernière génération... Le responsable a par ailleurs noté
que les honoraires demandés par l'Odas, organisme mixte chargé de la bonne exécution des
marchés d'armement français, sont trop élevés et que ce chiffre n'a pas échappé à la vigilance
du payeur saoudien.
3/ ARMEMENTS - INDUSTRIES – ECONOMIE
THEME 3 - 1 :Moratoire de 3 ans dès 2015 pour le paiement des 4 sous-marins S-80 de Navantia Source, journal ou site Internet : intranet entreprise
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par François Jouannet
Le gouvernement espagnol a annoncé mardi 30 septembre un moratoire de trois ans dès 2015
pour le paiement du programme S-80 en raison, notamment, de son rallongement. Notifié en
2005, ce programme, dont l’objectif est la construction de 4 sous-marins pour la Marine
espagnol, a connu plusieurs problèmes durant la construction. Le groupe ibérique a d’ailleurs
annoncé en mai 2013 qu’en raison de ces problèmes, la date de livraison du premier sous-
marin serait reportée pour un délai compris entre 12 et 24 mois, tout en fixant la date de
livraison du premier bâtiment à fin 2015. Construit à Cartagena, dans le sud de l'Espagne, le
S-80 mesurera 70.05 mètres pour 7.3 mètres de diamètre. Son déplacement sera de 2 198
tonnes en surface et atteindra 2 426 tonnes en plongée. Ces 4 bâtiments sont destinés à
remplacer les vieux sous-marins français du type Daphné. Ils disposeront d'un système de
combat développé par Lockheed Martin et d'armements américains, notamment des missiles
de croisière Tomahawk. Les S-80 seront, par ailleurs, dotés d'un système de propulsion en
circuit fermé développé en Espagne.
THEME 3 - 2 : OCK lance la production en série de moteur anaérobie Source, journal ou site Internet : intranet entreprise
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par François Jouannet
La Russie a annoncé mercredi 1er octobre que le chantier naval Admiralty Shipyard lancera la
production en série de moteurs anaérobie pour l’ensemble des futurs sous-marins du projet
LADA 677. La production d’un moteur prototype a déjà commencé. Les essais au banc
réussis, les moteurs seront ensuite testés à bord d’un sous-marin. Les sous-marins de classe
LADA remplaceront ceux de classe Kilo. Le moteur anaérobie permettra aux futurs
bâtiments d’augmenter leur durée de plongée de 15 à 45 jours tout en réduisant le bruit, les
batteries n’étant plus rechargées par les générateurs diesel. Le projet LADA 677 vise à
construire 3 sous-marins à propulsion diesel-électrique. Le premier, nommé Saint-
Pétersbourg, a été livré à la Marine russe en mai 2010. Les deux autres unités, commandées
en 2005 et 2006, sont encore en cours de construction et seront équipées du nouveau moteur
anaérobie. Cette quatrième génération de sous-marins est adaptée à tout théâtre d’opération :
guerre anti-sous-marine, mission de reconnaissance, protection de bases navales, etc. Avec ce
nouveau sous-marin, OCK souhaite développer ses exportations, notamment vers l’Inde et la
Chine, le Groupe ayant développé un design adapté aux marines étrangères et proposé un
système d’armement adapté. Le moteur anaérobie sera ensuite proposé à toutes les offres
d’exportation des sous-marins du projet LADA.
THEME 3 - 3 : Des trous dans le fuselage des Eurofighter autrichiens Source, journal ou site Internet : La Tribune
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur et François Jouannet
L'avion de combat Eurofighter dans les turbulences
Des vérifications de routine sur l'avion de combat européen ont révélé en Autriche un
problème sur une pièce du fuselage qui réduit des deux tiers la durée de vie de ce composant.
Après l'Allemagne, l'Autriche. Décidément pour l'Eurofighter, la mauvaise passe se poursuit.
Des vérifications de routine ont révélé un problème sur une pièce du fuselage de l'Eurofighter
qui réduit des deux tiers la durée de vie de ce composant, ont fait savoir mercredi les forces
armées autrichiennes. Le fuselage de l'avion de combat est fabriqué par Premium Aerotec,
une filiale allemande d'Airbus Group. Le problème a été signalé en août et doit être résolu par
des modifications en cours, ajoutent-elles sans identifier le fabricant du composant. "La
sécurité en vol de l'Eurofighter n'est pas affectée actuellement", a affirmé en revanche l'armée
autrichienne, qui compte 15 avions de combat de ce type. Le problème est situé à l'arrière du
fuselage et ramène la durée de vie du composant concerné de 6.000 à 2.000 heures de vol. A
Berlin, le ministère de la Défense a confirmé le problème en le qualifiant d'"embêtant" mais
en soulignant qu'il n'affectait pas les capacités immédiates des forces aériennes allemandes.
Le porte-parole du ministère, Ingo Gerhartz, a précisé que BAE Systems avait identifié des
trous de perçage "qui ne correspondent pas aux critères de conception" et effectuait des tests
pour en mesurer l'impact.
SOUPÇONS DE POTS-DE-VIN POUR LE CONTRAT EUROFIGHTER
Depuis 2012, la justice allemande et autrichienne soupçonne le constructeur aéronautique
européen Airbus Group (alors EADS) d'avoir versé au moins 70 millions d'euros de pots-de-
vin dans la vente d'avions de combat Eurofighter à l'Autriche. Les soupçons de corruption
autour de ce contrat d'armement, conclu en 2003, ont rythmé la vie politique autrichienne au
cours des dernières années. La commande pour deux milliards d'euros de 18 Eurofighter
Typhoon, fabriqués par le consortium Eurofighter, formé par Airbus Group, le britannique
BAE Systems et l'italien Finmeccanica, avait été réduite en 2007 à 15 appareils sous l'effet du
scandale, plusieurs partis demandant l'annulation pure et simple du contrat
THEME 3 - 4 : L’Australie intéressée par les batteries litium-ion japonaises Source, journal ou site Internet : Intranet entreprise
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par François Jouannet
Le Japon a décidé d’équiper ses 4 prochains sous-marins de classe Soryu avec des batteries en
Lithium-ion en remplacement des propulsions AIP (air independant propulsion system). Le
programme Soryu porte sur la construction de 10 sous-marins dont six ont déjà été construits.
Les batteries en Lithium-ion offrent plusieurs avantages. Plus puissantes que les batteries
équipant les bâtiments actuels, elles nécessitent aussi moins de maintenance. Jusqu’à présents,
les sous-marins conventionnels japonais bénéficiaient de moteurs diesel, de batteries et d’un
système AIP basés sur les technologies de Kockums Stirling. Cette annonce incrémente
l’intérêt de l’Australie pour les sous-marins japonais. En juin, les deux pays avaient annoncé
leur accord dans le développement conjoint de technologie dans le cadre du programme de
renouvellement de la flotte australienne. Ce programme, d’un montant de 33 milliards de
dollars, vise à remplacer les six sous-marins australiens de classe Collins. Les sous-marins de
classe Soryu sont plus gros que les sous-marins européens qui intègrent des AIP. La longue
période d’obtention des contrats sur le marché des sous-marins est un avantage pour le Japon
qui disposerait de temps pour développer ses batteries en lithium-ion en vue d’améliorer la
performance de ses navires, leurs vitesses, et augmenter ainsi l’intérêt des marines étrangères
comme la Marine australienne.
4/ Les forces armées- Air - Marine - Terre – Gendarmerie
THEME 4 - 1 : Le CEMAT à la rencontre de la force SANGARIS Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr
Date : 3 octobre 2014
Auteur : A Herlin
Adressé par André Dulou
Le 29 septembre 2014, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de
Terre, est venu faire un point de situation avec les soldats de l’opération SANGARIS à
Bangui.
C’était le premier déplacement du CEMAT en République centrafricaine depuis sa prise de
fonction, le 1er
septembre 2014. Accueilli par le commandant de la force SANGARIS : le
général de brigade Eric Bellot des Minières, le CEMAT est allé à la rencontre des hommes
dont il a salué la remarquable adaptation malgré un environnement difficile. En participant,
ensuite, à une patrouille à pied nocturne, il a pu constater par lui-même la bonne coordination
entre la force SANGARIS et la mission onusienne MINUSCA.
THEME 4 - 2 : Le Latouche-Tréville et Saumur : 25 ans de liens renforcés Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr
Date : 3 octobre 2014
Auteur : marine nationale
Adressé par André Dulou
Une cinquantaine de marins de la frégate de lutte anti-sous-marine Latouche-Tréville, en
escale à Nantes du 26 au 30 septembre, se sont rendus à Saumur les 27 et 28. Ils ont
célébré, en présence du Maire de la ville, les vingt-cinq ans de parrainage de leur
bâtiment par cette dernière. La délégation de marins a également participé aux
cérémonies officialisant le jumelage de la frégate avec les Écoles militaires de Saumur.
Une série de festivités qu'est venue clore une réception officielle à bord de la frégate le
29 soir. Voilà un quart de siècle que les équipages successifs du Latouche-Tréville et les
saumurois s'enrichissent mutuellement. « Un bel anniversaire », pour reprendre les mots du
capitaine de vaisseau Matthieu Drevon, commandant de la frégate, qui a été célébré, presque
jour pour jour, tout au long de la journée du 27. Chaleureusement accueillis par la ville de
Saumur, les marins du Latouche-Tréville ont pris part à de nombreuses activités destinées à
fêter un quart de siècle de parrainage dans la convivialité. Après s'être initiés à la boule de
fort, jeu traditionnel pratiqué dans leur ville marraine, ils ont été reçus à la Mairie. Pour
sceller l'évènement, une plaque commémorative a été dévoilée par le Maire, en leur présence,
sur le quai éponyme « Frégate Latouche-Tréville ». Enfin, le lendemain, les marins ont été
invités à vendanger les vignes du château, autre temps fort de la vie de Saumur. Les liens forts
qui unissent l’équipage aux saumurois ont également trouvé un développement avec
l'officialisation d’un jumelage entre le Latouche-Tréville et les Écoles militaires de Saumur au
cours d’une cérémonie solennelle dans la cours d’Austerlitz de l’école de cavalerie. « Je suis
heureux que notre duo devienne un trio, a déclaré le Maire de la ville, Monsieur Jean-Michel
Marchand. Depuis 25 ans, les relations entre la frégate et la ville sont très fortes. Elles
s’inscrivent dans notre volonté de resserrer les liens entre la nation et ses armées », a-t-il
poursuivi. Au-delà du rapprochement entre la ville de Saumur et la Marine, ce jumelage,
voulu par les chefs d'état-major de la Marine et de l’Armée de Terre, s'inscrit dans un effort
constant pour renforcer la connaissance mutuelle entre l'armée de Terre et la Marine. « Une
proximité qui est d'autant plus importante que nos forces sont de plus en plus souvent
déployées dans le cadre d'opérations interarmées », explique le capitaine de vaisseau
Matthieu Drevon. L'opération Serval, à laquelle des régiments de cavalerie et le Latouche
Tréville ont participé, l'a récemment démontré. Gageons maintenant que ce jumelage
permettra de développer un esprit d'équipage commun aux Écoles militaires de Saumur et au
Latouche-Tréville. La force du lien qui unit le navire à sa ville marraine depuis 25 ans sera
pour cela un atout important. L'embarquement d'élèves et d'instructeurs des écoles
saumuroises ou l'envoi de délégations lors des moments forts vécus par les unités permettront
de faire vivre ce lien fraternel qui les unit désormais. Rendez-vous en 2018 pour fêter les
noces de perle !
5/ ZONES DE CONFLITS THEME 5 - 1 : Nouveaux affrontements tribaux à Sabha (Libye)
Source, journal ou site Internet : Magharebia
Date : 2 octobre 2014
Auteur : Aya Elbrqawi Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Les heurts violents entre tribus rivales à Sabha ont fait au moins treize morts et plusieurs
blessés ces trois derniers jours, a indiqué le Libya Herald dans son édition de mercredi 1er
octobre. Les combats entre les tribus Kadhadfa et Awlad Suleiman se sont poursuivis dans la
nuit de mercredi, en dépit d'un accord de cessez-le-feu. Une trève de vingt jours avait été
négociée lundi par les anciens de la ville et des représentants des tribus. "Le quartier de
Manshia a connu des bombardements indiscriminés, qui ont entraîné la mort d'un père et de
son fils dans l'une des maisons", a expliqué à Magharebia Zidan Mohamed, journaliste à
Sabha. Fatima Gaddafi, enseignante de 41 ans, explique : "Dans ce contexte de
bombardements aléatoires, les signes apparents de vie dans la ville ont disparu. Les services
publics, en particulier dans le domaine de la santé, tournent au ralenti, les banques sont
fermées et les stations d'essence manquent de carburant." "Le conflit entre ces deux tribus est
très ancien, et il resurgit régulièrement", souligne-t-elle. "Et avec le manque de sécurité et
d'autorité en Libye, et la présence d'armes aux mains de personnes irresponsables, ce conflit
s'est aggravé pour des raisons insignifiantes." Comme l'explique Imran al-Majbari, employée
de 46 ans : "Que soient damnés l'Aube libyenne de Misrata, les Frères musulmans et les
agents infiltrés qui entretiennent le conflit entre ces deux tribus. C'est à cause d'eux que nous
assistons à ces guerres et à ce bain de sang entre Musulmans, qui pousseront les deux parties
dans les flammes de l'enfer, que Dieu nous en préserve." "Des obus de mortier tombent sur les
quartiers résidentiels, terrorisent les habitants, détruisent les maisons et frappent les femmes et
les enfants", ajoute-t-elle. Samir Zawi, avocat de 34 ans, déclare que "les groupes armés
attaquent et vandalisent les magasins de la compagnie d'électricité. Si ces bombardements
continuent, c'est toute la ville qui sera détruite." "La situation en Libye s'aggrave de jour en
jour. D'un côté il y a Derna et Benghazi à l'est, de l'autre Tripoli, Warshefana et Bani Walid à
l'ouest, puis Sabha dans le sud", poursuit-il. "Des affrontements ont maintenant lieu aux
quatre coins de la Libye", conclut-il.
THEME 5 - 2 : Syrie : la Turquie débat, Deach se déploie
Source, journal ou site Internet : El Watan
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Ryma Maria Benyakoub
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Alors que le groupe de l’Etat islamique continuait à progresser, hier, vers les frontières
turques, malgré les raids de la coalition antidjihadistes, à Ankara, le Parlement d’Erdogan
débattait sur leur intervention contre les djihadistes en Irak et en Syrie. Depuis la
proclamation de son califat, en juin 2014, le groupe de l’Etat islamique ne cesse de se
déployer. En Syrie, les djihadistes de Daech continuaient, hier, à tisser leur toile sur la ville
kurde Kobané (Aïn Al Arab en arabe), malgré les frappes aériennes de la coalition
antidjihadiste réunie par les Etats-Unis. «Les djihadistes sont désormais à moins d’un
kilomètre à l’est et au sud-est de Kobané, et la ville est totalement asphyxiée», à l’exception
du Nord, a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de
l’homme (OSDH). «Mais les combattants kurdes sont déterminés à mener des “batailles de
rue’’ pour défendre Kobané, troisième ville kurde de Syrie», poursuit-il. Idriss Nahsen, un
responsable kurde local, a, quant à lui, déclaré : «Nous sommes prêts pour le combat»,
confirmant un «redéploiement» tactique des forces à l’intérieur de la ville. Par ailleurs, la
chute de la ville syrienne aux mains des djihadistes de Daech risque de faire échouer le
processus de paix engagé avec Ankara pour régler le conflit kurde en Turquie. «Le siège de
Kobané est bien plus qu’un siège ordinaire. Si cette tentative de massacre réussit, elle aura
pour conséquence de mettre un terme au processus de paix», avertissait hier Abdullah Öcalan,
le chef historique des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), cité par l’agence
de presse kurde Firat News. Dans ce message transmis à une délégation de membres du Parti
démocratique populaire (HDP) qui lui a rendu visite mercredi dans son île-prison d’Imrali
(nord-ouest), Öcalan a une nouvelle fois exhorté les Kurdes à combattre Daech «afin que le
processus et le voyage de la démocratie n’échouent pas en Turquie». Les combats qui les
opposent depuis deux semaines aux combattants kurdes ont déjà provoqué l’exode vers la
frontière turque proche de plus de 160 000 habitants de cette région de la Syrie à majorité
kurde. Ce resserrement de l’étau par les groupes armés du groupe de l’Etat islamique sur la
ville de Kobané s’est fait alors que le Parlement turc s’apprêtait à entrer dans un débat sur une
motion autorisant le gouvernement à participer militairement à la coalition antidjihadiste
dirigée par les Etats-Unis et à laquelle prennent part une cinquantaine de pays. La Turquie,
qui a été longtemps accusée d’avoir soutenu le groupe de l’Etat islamique pour accélérer la
chute du régime syrien de Bachar Al Assad, a récemment changé sa position et suggéré
qu’elle pourrait rejoindre la coalition anti-Daech, sans toutefois préciser les modalités de son
intervention.
Obus
En effet, face à la menace grandissante du groupe de l’Etat islamique, le Parlement devait
examiner à huis clos, hier après-midi, un projet de résolution du gouvernement islamo-
conservateur turc qui devrait l’autoriser à engager une intervention militaire contre Daech. Le
texte, qui devrait être largement approuvé, prévoit la possibilité de conduire des opérations en
Irak et en Syrie, ainsi que le stationnement ou le passage en Turquie de soldats étrangers qui y
prendraient part. Pour rappel, le gouvernement turc a engagé, durant l’automne 2012, des
pourparlers de paix avec le PKK pour tenter de mettre un terme au conflit kurde, qui a
provoqué la mort de plus de 40 000 personnes depuis 1984. Pour le président turc, Recep
Tayyip Erdogan, les frappes aériennes ne suffisent pas pour venir à bout de Daech. Le général
américain à la retraite, John Allen, qui coordonne la coalition internationale, a par ailleurs
prévenu que l’entraînement en cours des rebelles syriens «modérés» censés combattre Daech
au sol «prendra du temps, en fait peut-être des années». Kobané «s’est vidée à 90% de ses
habitants et les villages environnants sont quasiment déserts et contrôlés par le groupe de
l’Etat islamique», a précisé l’OSDH qui s’appuie sur un large réseau d’informateurs et de
militants. Il ne resterait ainsi que quelques milliers de civils dans cette cité qui comptait 70
000 habitants avant la guerre et qui avait accueilli un nombre équivalent de réfugiés d’autres
régions syriennes. Ainsi, cette région est défendue par les Unités de protection du peuple
(YPG), la principale milice kurde, dont les hommes sont moins bien équipés que les
djihadistes. Du côté turc de la frontière, le bruit continuel des tirs d’obus de mortiers était
clairement audible, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ailleurs en Syrie, 48 personnes,
dont 41 enfants, ont péri mercredi dans un attentat contre leur école à Homs, centre du pays,
selon l’OSDH. L’attentat perpétré dans un quartier alaouite contrôlé par le régime n’a pas été
revendiqué, mais son modus operandi rappelle celui des djihadistes. En Irak, les forces
kurdes, appuyées par les raids américains et britanniques, continuent de combattre les
djihadistes sur plusieurs fronts, au nord et à l’ouest de Baghdad. Londres a annoncé qu’une
frappe avait détruit dans la nuit un véhicule de Daech. Les pays occidentaux craignent de voir
ces djihadistes revenir sur leur territoire organiser des attentats, alors que Daech et Al Qaîda
ont menacé les pays de la coalition de représailles.
THEME 5 - 3 : Mali : 9 casques bleus nigériens tués dans une attaque terroriste Source, journal ou site Internet : RFI
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Casques bleus de la Minusma au Mali.Pierre René-Worms/RFI
Neuf soldats nigériens tués. C'est le bilan provisoire d'une attaque contre un convoi de la
Minusma ce vendredi matin au Mali. L'attaque n'a pas encore été revendiquée. Le convoi des
soldats du Niger circulait sur l'axe Menaka-Ansongo. C'était une mission de ravitaillement.
Deux hommes circulant à moto - le mode opératoire utilisé en ce moment par les jihadistes
dans le nord du Mali - ont bombardé la patrouille à la roquette, précisément au RPG 7. Deux
véhicules et une citerne ont été détruits. D'importants moyens aériens ont été ensuite déployés
pour sécuriser la zone et permettre l'évacuation des blessés.
« Acte terroriste et odieux »
L'attaque, qui s'est déroulée non loin du village d'Indélimane, n'a pas été, pour le moment,
revendiquée. Située au sud-est de Gao, la zone est connue pour être l'un des points de repli du
Mujao (le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest). Dans un communiqué,
l'état-major de l'armée du Niger a rendu hommage aux 9 soldats tués ce matin et a indiqué être
« plus que jamais déterminé à lutter contre toute forme de terrorisme ». La Minusma a
condamné pour sa part « cet acte terroriste et odieux ». « Ces crimes ne doivent pas rester
impunis, a déclaré son porte-parole. Cette violence doit cesser immédiatement »
THEME 5 - 4 : Les combattants terroristes voudraient agir avant l’hiver Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Scarlett Haddad
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
La polémique politique habituelle et le blocage des institutions cachent mal la gravité de la
situation sécuritaire. C'est comme si, toutefois, on cherchait à occuper la population avec des
problèmes mineurs pour l'empêcher de comprendre que le Liban traverse une des périodes les
plus critiques de son histoire. Une source sécuritaire précise à ce sujet que la frontière avec la
Syrie est devenue une source d'inquiétude sérieuse. Les informations en provenance de
l'étranger, reçues par les services de sécurité, rapportent que les combattants de l'EI auraient
reçu des instructions pour se replier de Syrie vers le Liban, seul pays de la région où l'État est
suffisamment affaibli pour leur laisser une certaine marge de manœuvre. Selon les rapports
sécuritaires, l'EI serait considéré à la fois comme une menace et une opportunité par certains
pays de la région. Ce qui renforce sa position et sa marge de manœuvre. En Irak, par exemple,
cette organisation terroriste pourrait servir à renforcer le poids de la communauté sunnite.
C'est la raison pour laquelle Mossoul et la province de Ninive sont si facilement tombées
entre les mains des terroristes, le gros de l'armée ayant refusé de les combattre ou ayant
rejoint leurs rangs. De même, la Turquie facilite leurs déplacements puisque la plupart d'entre
eux sont passés par le territoire turc pour d'abord faire chuter le régime syrien et affaiblir les
pays arabes afin de prendre le leadership du monde musulman, mais aussi contre les Kurdes
du PKK, puisque sa hantise reste de voir naître un État kurde à ses frontières. La Jordanie n'a
qu'un souci, les éloigner de son territoire, ayant déjà fort à faire pour tenter de contrôler les
extrémistes dans certaines régions du pays. De son côté, l'Arabie saoudite se sent menacée à
la fois par les houthis au Yémen et par les combattants de l'EI en Irak. Elle les combat donc
sur son sol, mais en même temps, elle n'est pas mécontente de les utiliser pour faire chuter le
régime d'Assad en Syrie. Israël de son côté a une position ambiguë à leur égard, cherchant à
les utiliser pour provoquer la fameuse confrontation entre sunnites et chiites qui ne peut que
lui profiter. Mais surtout, il facilite leur arrivée dans la région de Chebaa pour y créer une
force hostile au Hezbollah, sachant que cette région du Sud est essentiellement peuplée de
sunnites et de druzes. L'idée des Israéliens serait de créer un nouveau front à la frontière
libanaise dans la région du Sud-Est qui contribuerait à défaire encore plus le tissu social
libanais et pourrait même pousser les druzes de la région à réclamer la protection de l'État
hébreu. Ce serait à cause de cette menace que le leader druze Walid Joumblatt aurait entamé
sa dernière série de contacts pour pousser les druzes et les habitants de la région à ne pas
renoncer à leur appartenance arabe, à n'importe quel prix. Selon la source de sécurité précitée,
les informations en provenance de la région de Chebaa font état de l'arrivée de milliers de
réfugiés syriens, venant du Golan. Israël serait en train de faciliter leur passage, ayant déjà
favorisé la prise du contrôle de Qoneitra par les combattants de Daech. Il est donc à craindre
que des combattants terroristes se cachent parmi les réfugiés syriens. Ce qui pourrait créer un
nouveau foyer de tension au Liban dans le genre de la bourgade de Ersal et ses environs. Le
point positif, c'est que, du côté syrien, la frontière avec le Liban est pratiquement sous le
contrôle de l'armée syrienne et du Hezbollah, avec quelques failles, notamment celles de
Ersal, de Zabadani et de Qoneitra-Chebaa. De son côté, l'armée libanaise fait de son mieux
pour fermer autant que possible la frontière du côté libanais, mais on connaît les difficultés
auxquelles elle se heurte, notamment à cause de la présence de camps de réfugiés dans
lesquels ses soldats ne sont pas autorisés à entrer. Selon la source sécuritaire précitée, il faut
absolument éviter de créer un environnement favorable aux groupes terroristes par le biais de
positions sans la moindre ambiguïté si l'on veut protéger le Liban. Il faut donc empêcher les
combattants terroristes de s'infiltrer dans le tissu social libanais en misant sur les failles
confessionnelles et politiques. Le meilleur moyen pour cela est de renforcer l'unité interne et
d'éviter tout ce qui pourrait provoquer des tensions confessionnelles. Dans ce contexte, il est
impératif de donner à l'armée une couverture politique totale et sans la moindre ambiguïté,
d'autant que le temps presse. Selon les rapports sécuritaires parvenus aux services libanais, les
combattants planifieraient de bouger rapidement, avant que s'installe l'hiver dur dans les
montagnes et les grottes du jurd de Ersal. Ils pourraient donc préparer une attaque contre
l'armée sur un double front dans le but de la neutraliser en misant sur, au minimum, une
neutralité de la population sunnite, comme cela a été plus ou moins le cas à Mossoul. De la
sorte, ils pourraient revenir en force à Ersal et profiter de son infrastructure pour échapper à
l'isolement dans les grottes en hiver. Pour toutes ces raisons, les Libanais sont donc appelés à
la plus grande vigilance et les responsables à mettre de côté leurs divergences pour ne pas
prêter le flanc aux plans diaboliques des terroristes. La source sécuritaire précitée rend à ce
sujet hommage au ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk qui ne cesse de tirer la sonnette
d'alarme contre les projets qui se préparent contre le Liban, en cherchant à les neutraliser...
Mais il faut surtout une action collective.
6/ RENSEIGNEMENTS ET MENACES : THEME 6 - 1 : Le nombre de passagers clandestins explose à la frontière de Menton Source, journal ou site Internet : Le Figaro
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Jean-Marc Leclerc
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Dans un courrier au ministre de l'Intérieur, le député UMP de Nice, Éric Ciotti, révèle
qu'un millier d'étrangers en situation illégale arrivent chaque semaine à Menton . Il
réclame que la France rétablisse ses contrôles à la frontière sud.
Le député UMP des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, tire le signal d'alarme sur l'explosion des
passages clandestins à la frontière franco-italienne. Dans un courrier qu'il vient d'adresser au
ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, l'élu révèle que le syndicat de policiers Alliance lui
a «dressé un panorama réaliste du vécu des fonctionnaires de police sur le terrain» et que «le
seuil des 19.000 interpellations d'étrangers en situation irrégulière, depuis mars 2014, aurait
été franchi». Selon lui, «en une semaine, du 15 au 21 septembre, les policiers des Alpes-
Maritimes auraient ainsi procédé à plus de 1000 interpellations». «Un millier de clandestins
par semaine, c'est le rythme effarant de cette migration!», insiste-t-il. Cette mise en garde
survient juste après «le dramatique accident du 30 septembre impliquant un clandestin sur les
voies ferrées de Menton», rappelle le député, par ailleurs président du Conseil général des
Alpes-Maritimes.
«Les policiers sont découragés»
L'élu insiste sur le «dénuement» total des forces de l'ordre face à l'ampleur du phénomène.
Son appel au ministre de l'Intérieur fait suite à l'enquête que Le Figaro avait publiée le 5 août
dernier sur le «phénomène migratoire érythréen». Un défi humain et sécuritaire qui avait
justifié une «réunion exceptionnelle», le 9 juillet dernier, à la préfecture des Alpes-Maritimes.
Mais depuis l'été, la situation s'est encore dégradée. «Devant un tel afflux de clandestins, les
réadmissions vers l'Italie dans la bande des 20 km se font pour l'essentiel «hors procédure»,
faute d'accord des autorités italiennes», assure Eric Ciotti. «Pire, écrit-il, au-delà de la bande
des 20 km, à Nice par exemple, les policiers rédigent ce qu'ils appellent des «LAP», c'est-à-
dire des Libre après procédure». A le lire donc, la police baisse les bras. «Les policiers sont
découragés tant les renforts annoncés, pour l'essentiel des forces mobiles», ne sont pas
adaptés à ce type de missions, explique le député. Lui appelle purement et simplement à ce
que la France invoque «la clause de sauvegarde de la convention de Schengen permettant le
rétablissement des contrôles aux frontières, car le flux migratoire en provenance d'Afrique ne
paraît pas se tarir.»
THEME 6 - 2 : Drones à tout faire : mirages ou réalités ? Source, journal ou site Internet : La Tribune
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Michel Cabirol Adressé par Jean-Claude Tourneur
Il est encore loin le temps où il y aura des autoroutes du ciel pour les drones En dépit d'annonces fracassantes par des entreprises prêtes à faire du "buzz", le marché des
drones et de ses applications civiles est très compliqué à développer en raison de la
réglementation contraignante lié à la sécurité des personnes et des biens. Et le restera encore à
moyen terme. Avec les drones, il faut savoir raison garder. En dépit du foisonnement des
projets des opérateurs et des constructeurs, le marché des drones civils et de ses applications
est aujourd'hui très exigu... et le restera encore un bon bout de temps. Le chiffre d'affaires de
cette filière s'est élevé à "moins de 100 millions d'euros en 2014" et doit atteindre "plusieurs
centaines millions d'euros en 2020", selon le secrétaire de la Fédération professionnelle du
drone civil (FPDC), Stéphane Morelli, qui s'exprimait le 23 septembre lors d'un colloque "Les
drones : une révolution en vol", organisé par la compagnie nationale des experts de justice en
aéronautique et espace. En 2018, cette filière pourrait représenter en 5.000 à 7.000 emplois
(opérateurs, constructeurs et équipementiers, donneurs d'ordres), selon la FPDC. Loin et
même très loin de l'explosion claironnée toutes les semaines à travers des projets les plus fous
les uns des autres d'entreprises telles que Google, Amazon, DHL..., qui se font du "buzz" en
s'offrant dans les médias de la publicité à bon compte. Pourquoi ? Parce que tout simplement
la réglementation est aujourd'hui extrêmement contraignante, en France notamment. Il est par
exemple interdit de survoler des personnes dans les zones dites peuplées. En tout cas sans
autorisation. Adieu la livraison express de la pizza les soirs de match de foot ou la commande
de la belle robe de soirée faite sur internet au tout dernier moment pour sortir belle comme un
cœur. Une ruée vers l'or dans le domaine des services qui fait pschitt...
UN "BUSINESS MODEL" COMPLIQUE
Dans ces conditions, trouver le "business model" pour une start-up en appelant tous les jours
la préfecture pour obtenir une autorisation de survol d'un drone avec une analyse des risques
relève de l'exploit. D'autant que l'autorisation en poche, il faut vider le jour J le quartier de ses
habitants pour faire voler un drone de moins de 25 kg. Sans parler de la disparité de traitement
des autorisations préfectorales. Fin du rêve des autoroutes du ciel empruntées par des flots de
drones. D'autant que les vols hors vue sont à ce jour peu pratiqués pour des raisons de
sécurité. "Il faut assurer la sécurité des personnes et des biens au sol, et des autres aéronefs
dans l'espace aérien", rappelle tout simplement le chef de la mission Aviation Générale et
Hélicoptère à la direction générale de l'aviation civil (DGAC), Maxime Coffin. Les drones
doivent également tenir compte des vols militaires à basse altitude. Sans oublier les
restrictions dans certaines zones aéronautiques à proximité des aéroports, hélistations, pistes
ULM... "La réglementation a créé le marché, pas l'inverse", résume Stéphane Morelli.
90 % DES DRONES SONT UTILISES PAR LES MEDIAS...
Aujourd'hui en France, faut-il aussi rappeler cette statistique qui en dit long sur ce marché
encore très balbutiant : 90 % des drones utilisés le sont par les médias, la communication,
l'événementiel, les loisirs... et 10 % par l'industrie. "Beaucoup de personnes rejoignent cette
filière avec un certain amateurisme en France, explique en outre Stéphane Morelli. Ce qui
génère de nombreux problèmes". La FPDC recense 900 sociétés, principalement des
opérateurs (676 autorisés par la DGAC et qui font voler un peu plus de 1.160 drones) et 1.600
drones en service en France. "Beaucoup d'entrants, souvent des auto-entrepreneurs mais
aussi pas mal de sortants qui déposent le bilan", constate Stéphane Morelli. Le secteur
composé de TPE-PME reste encore très fragile. D'autant que de nombreuses sociétés du
secteur, qui possèdent en moyenne trois drones, sont aujourd'hui sous-financées. "Une
structuration est impérative", affirme-t-il. Autant sur le plan financier que sur le plan
industriel. En outre, la formation des télé-pilotes doivent être encore affinée pour pallier
souvent l'insuffisance des nouveaux entrants, souvent moins aguerris dans le domaine du
pilotage. "La licence de télé-pilote arrive", affirme Stéphane Morelli.
DES SIGNES PROMETTEURS
Les drones aux ailes pour le moment de plomb ne seraient-ils finalement qu'une tendance à la
mode qui finira par se faner ? Pas si sûr. Car, en dépit des contraintes d'utilisation, il existe
toutefois des signes prometteurs. Notamment en France, un pays de longue tradition
aéronautique qui reste aujourd'hui encore parmi les leaders internationaux dans la filière drone
(40 constructeurs). Même si industriels et militaires français sont complètement passés à côté
de la révolution de ces nouveaux systèmes d'armes, dont les soldats ne peuvent plus se passer
sur les théâtres d'opérations. En revanche, des poids lourds tricolores à l'international comme
EDF, GDF-Suez et la SNCF pourraient être des moteurs de l'utilisation des drones en France.
Dans des zones non-peuplées, ces groupes peuvent les utiliser pour des missions de
surveillance et d'inspection d'ouvrages. Les groupes de BTP peuvent profiter des
performances des drones, outre pour des inspections d'ouvrage, pour des suivis de chantiers et
de la modélisation 3D. Pour les industriels dans les mines et carrières et dans l'agriculture, les
drones sont utiles pour cartographier et faire des diagnostics de cultures. En outre, ils existent
"de multiples services et applications potentiels", estime Maxime Coffin. Enfin, des
chercheurs travaillent énormément sur comment intégrer les drones civils dans le trafic aérien.
Selon la professeur chercheur à l'École nationale de l'aviation civile (ENAC), Catherine
Ronfle-Nadaud, un démonstrateur pourrait être mis au point fin 2016 par Airbus Defence &
Space et Stéria notamment en partenariat avec l'ENAC, pour répondre à cette question
cruciale pour l'essor du marché des drones et surtout de ses applications.
UNE VOLONTE POLITIQUE
La filière drone dispose enfin d'un atout primordial pour émerger. Il existe "une volonté
politique de définir un environnement règlementaire qui favorise le développement de
l'activité", explique Maxime Coffin. La France a été parmi les premiers pays à se doter d'une
réglementation spécifique pour favoriser l'émergence rapide d'un marché. Une nouvelle
réglementation devrait être mise en œuvre très rapidement fin 2014, début 2015. Elle devrait
"ne pas être trop prescriptive pour ne pas anticiper sur les développements technologiques à
venir", précise-t-il. Surtout, il faut, explique-t-il, "accepter des règles simples et légères pour
les cas simples et légers dans lesquels les caractéristiques intrinsèques du drone (masse,
vitesse, distance à l'opérateur) limitent par eux-mêmes les risques aux autres usagers" et
"élaborer des règles plus contraignantes pour des machines ou des missions plus lourdes et
plus complexes". Enfin, la filière drones est également inscrite dans les 34 plans de la
nouvelle France industrielle. L'ambition d'un plan spécifique aux drones civils est de
permettre leur essor dans le domaine civil. Une part importante des nouveaux services aériens
qui pourraient être proposés ne pourront être rendus que par des drones plus lourds, plus
performants et plus autonomes dans le respect des exigences en matière de sécurité des biens
et des personnes, selon le comité de pilotage de la Nouvelle France industrielle. Le plan, pour
son volet drones civils a vocation à lever les verrous actuels pour développer une filière
industrielle, qui servira une multitude de besoins dans l'agriculture, les réseaux, ou la
protection de l'environnement. "Cette diversité impose un modèle industriel réactif et à haute
valeur ajoutée qui s'inscrit dans la réflexion de l'Usine du futur et qui garantit l'ancrage
national des emplois liés au développement de cette activité", a précisé le comité.
THEME 6 - 3 : Une importante faille de sécurité touchant les clés USB rendue publique Source, journal ou site Internet : Le Monde
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par Elie Billaudaz
L'existence d'une faille informatique majeure touchant l'ensemble des clés USB n'est pas
nouvelle : elle avait été révélée fin juillet. Mais jusqu'à présent son découvreur avait gardé en
grande partie secrète la manière dont fonctionne cette faille, baptisée « BadUSB ». La faille
est majeure : en l'utilisant il est possible de prendre le contrôle total d'un ordinateur dans
lequel elle est insérée, d'y installer des programmes espions ou de surveiller son trafic Internet
à l'insu du propriétaire. Plus problématique encore, la faille n'est, selon son découvreur, pas
corrigeable – et en tout cas pas par l'utilisation d'un simple correctif. Elle se niche à un niveau
fondamental dans le logiciel faisant fonctionner la totalité des clés USB sur le marché. C'est
pourquoi il avait choisi de ne pas rendre publique la méthodologie de fonctionnement de la
faille, expliquait-il cet été. Mais la semaine dernière, deux autres chercheurs en sécurité
informatique qui sont parvenus à reproduire en grande partie le problème ont choisi de publier
leurs travaux, arguant qu'il s'agit de la seule manière de contraindre les constructeurs de clés
USB à repenser le foncitonnement des logiciels qu'ils utilisent. « Si les seules personnes
capables d'utiliser cette faille sont les entités disposant de budgets importants [comme la
NSA, NDLR] le problème ne sera jamais corrigé », ont-ils affirmé auprès du magazine
américain Wired.
THEME 6 - 4 : L’Egypte veut remplir ses prisons de militants Source, journal ou site Internet : El Watan
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Faten Hayed
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
© D. R. Une manifestation de soutien aux grévistes de la faim (dont...
Près de quatre mois après la gouvernance de Abelfattah Al Sissi des dizaines d’activistes
et militants des droits de l’homme sont toujours détenus dans les geôles du Caire.
Certains risquent la mort d’un jour à l’autre.
«Malgré toutes les pressions que nous mettons sur le gouvernement d’Al Sissi rien n’a
vraiment évolué. La situation des grévistes de la faim est un scandale de plus et on ne peut
faire face à ce genre de chose, juste parce que l’Etat est arrogant et veut donner des leçons
mémorables au peuple égyptien, déclare Bassem Rizk journaliste et militant des droits de
l’homme en Egypte. Le 17 septembre dernier nous avons lancé une opération de soutien aux
détenus injustement, et nous comptons refaire la même chose pour Ahmed Douma qui est,
depuis hier, dans un état de santé des plus préoccupant.» La libération sous caution deux trois
grévistes de la faim mi-septembre de cette année n’a pas satisfait les militants et les grévistes.
«Alaa Abdelfattah a été condamné à 15 ans de prison par contumace en juin dernier. Il est la
première victime de la loi antimanifestations adoptée en novembre 2013», poursuit Bassem.
Un texte controversé et jugé contraire à la Constitution égyptienne.
Image
Les droits acquis par la «Révolution du Nil» de 2011 auraient été bafoués par cette
interdiction. Plus de 100 jours sont passés sur la gouvernance très critiquée d’Al Sissi à cause
des mêmes prisonniers politiques et militants des droits de l’homme détenus et toujours en
grève de la faim. Parmi les autres détenus, il y a Mohamed Soltane, dont les proches ont fait
savoir que son état de santé est critique et qu’il «risque une défaillance d’organe à tout
moment», rapporte Amnesty International. L’activiste ne se nourrit plus depuis 240 jours. «Le
cas de Mohamed Soltane prouve que le gouvernement ne veut pas faire d’effort pour ne
serait-ce que donner une bonne image de leur chef, Al Sissi», affirme Alâa Inaam, sociologue
et chercheur sur les révolutions en Egypte et dans le monde arabe.
Criminel
«Quand l’autorité d’un pays refuse de répondre aux besoins d’un citoyen, même en prison,
l’accusation change de camp. C’est ce même Etat qui devient à son tour criminel. A la prison
d’Al Aqrab, le détenu Mohamed Soltane, fils d’un prédicateur religieux, a été mis en
détention pour punir son comportement, puisqu’il refusait de se nourrir.» L’histoire de
Mohamed Soltane est assez obscure. Arrêté en août 2013 durant la répression contre les
partisans pro-Morsi place Rabaa Al Adawiya, Mohamed Soltane travaillait avec un comité de
médias qui dénonçait les violations des droits humains commises par les forces de sécurité
contre les partisans du président déchu Mohamed Morsi. Mohamed Soltan est accusé d’avoir
«financé le rassemblement de Rabaa al Adawiya» et «propagé de fausses informations» en
vue de déstabiliser le pays. L’ONG Reporters sans frontières rapporte que «les violations des
libertés fondamentales sont quotidiennes : arrestations, détentions arbitraires prolongées et
tortures. Les journalistes sont tout particulièrement ciblés, mettant en danger la liberté
d’information dans le pays». Le 25 août 2014, le photographe Ahmed Gamal Ziyadah,
incarcéré depuis le 28 décembre 2013, a déclaré s’associer au vaste mouvement de grève de la
faim entamée par de nombreux activistes détenus ces dernières semaines.
Cible
Arrêté suite à sa couverture des affrontements entre la police et des partisans des Frères
musulmans à l’université d’Al Azhar, Ahmed Gamal Ziyadah est depuis en détention
provisoire. Il est poursuivi pour «participation à une manifestation illégale», «agression sur
agents de police» et «port d’arme». Un autre journaliste est la cible des autorités, le 1er
septembre 2014, Imad Abou Zeid, 49 ans, correspondant pour le journal Ahram Gate a été
condamné par la cour pénale à une peine de trois ans de prison pour appartenance aux Frères
musulmans. Il faut savoir que depuis 2011 avec l’arrivée au pouvoir d’un instrument aussi
intimident que le Conseil suprême des forces armées, plus de 12 000 civils ont été jugés par
des tribunaux militaires. Une procédure expéditive et sévère.
Hassiba Hadj Sahraoui. Directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-
Orient d’Amnesty International
Refuser des soins médicaux à une personne gravement malade est insensible et cruel, mais
aussi totalement illégal, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui. Les autorités ont l’obligation de
veiller à ce que tous les prisonniers placés sous leur responsabilité aient accès à des soins
médicaux appropriés. Mohamed Soltan n’aurait jamais dû être incarcéré et les accusations
portées contre lui ne sauraient constituer des infractions pénales. Aujourd’hui, les autorités
jouent avec sa vie. Il doit être remis en liberté sans délai. Les autorités sont tenues de garantir
le droit à la santé de tous les détenus, y compris des grévistes de la faim. Les punir pour les
forcer à se réalimenter est une violation de leur droit à la liberté d’expression. Les autorités
doivent mettre fin à cette pratique dans les prisons égyptiennes.»
7/ SECURITE INTERIEURE THEME 7 - 1 : Djihadisme : la France mal protégée Source, journal ou site Internet : L’Express
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Pascal Ceaux et Eric Pelletier
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
La menace d'une action terroriste sur le territoire national n'a jamais été si forte. Le nombre
élevé de jeunes Français partis combattre dans les rangs djihadistes et le redoutable défi de
leur retour soulèvent bien des questions. Le bouclier renforcé des services de sécurité et un
dispositif législatif qui a fait ses preuves suffiront-ils à écarter le danger?
Le 24 septembre, à l'aéroport de Montpellier, l'un des trois djihadistes présumés que la police
a "manqués" la veille, est accompagné à Paris par les forces de l'ordre. AFP
PHOTO/SYLVAIN THOMAS Les services français pourront-ils encore compter sur le facteur
chance ? Le 23 septembre dernier, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s'est
trouvée au centre d'un couac retentissant. Un avertissement sans frais qui illustre la fragilité
du bouclier antiterroriste, à l'heure où la nécessité de protéger les Français d'une possible
attaque se fait plus pressante. Ce cafouillage a eu d'autant plus d'écho qu'il est survenu au
lendemain de l'appel au meurtre de Français par l'organisation Etat islamique (EI) et la veille
de l'assassinat du guide de montagne Hervé Gourdel en Algérie. Série noire. Le 23
septembre, donc, trois djihadistes présumés de retour de Syrie, via la Turquie, passent
tranquillement la frontière à l'aéroport de Marseille-Marignane alors qu'un comité d'accueil
les attend depuis trois heures à Paris-Orly, à plus de 700 kilomètres de là. Une fois la nouvelle
connue, ces islamistes, dont le beau-frère de Mohamed Merah, assassin de sept personnes à
Toulouse et à Montauban en mars 2012, répondent aux journalistes sur leurs portables. Se
sachant recherchés, ils veulent se rendre. Nouveau cafouillage : la gendarmerie de l'Hérault
où ils se présentent, le 24 septembre, vers 11h30, est fermée à cette heure-là pour cause de
regroupement de brigades... Le trio doit attendre qu'on lui envoie une voiture de patrouille.
Les jeunes gens ont, depuis, été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation
avec une entreprise terroriste" et écroués. Devant la polémique, le ministre de l'Intérieur,
Bernard Cazeneuve, défend ses troupes, rappelant qu'une "quarantaine" de retours de Turquie
se sont déroulés sans incident, y compris celui d'un recruteur du djihad réputé dangereux,
Mourad Farès. Mais l'épisode révèle d'autres faiblesses. Hasard malencontreux, bien que sans
lien avec le ratage, le système informatique Cheops, qui permet le fonctionnement des
principaux fichiers de police (personnes recherchées, automobiles dérobées...), est tombé en
panne pendant deux heures, ce même après-midi. Un peu comme si les plombs de la "Grande
Maison" - tous services confondus et dans toute la France - avaient sauté et que la police
devenait aveugle. La faute à des carences informatiques dénoncées de longue date par les
syndicats de police. "Cheops? Un moteur de 2 CV auquel on demande de tracter des
remorques de plus en plus lourdes, fulmine Christophe Rouget, du Syndicat des cadres de la
sécurité intérieure. On agrège sans cesse de nouvelles données sans renforcer l'architecture du
système." Jusqu'ici, le dispositif antiterroriste s'est révélé plutôt efficace. Des Français ont été
assassinés à l'étranger (Pakistan, Mauritanie, Algérie...) mais aucun attentat islamiste n'a été
perpétré dans l'Hexagone entre 1996 et 2012. "Deux tentatives sérieuses sont déjouées chaque
année, assure François Heisbourg, auteur du livre blanc du gouvernement "La France face au
terrorisme" (2006). Environ 1 000 Français ont été tués dans des actes de terrorisme depuis
cinquante ans, mais la majeure partie d'entre eux dans les années 1970 et 1980."
Le théâtre d'opérations irako-syrien fascine les jeunes Français attirés par le djihad.
(Ici, des djihadistes en Syrie) REUTERS/Stringer
La menace s'est rapprochée depuis l'éclatement de la guerre civile en Syrie, il y a trois ans, et
l'intervention française en Irak au sein de la coalition menée par les Américains. Le 22
septembre, l'EI appelle à tuer "en particulier les méchants et sales Français". Deux jours plus
tard survient l'assassinat, en Algérie, d'Hervé Gourdel, dont la vidéo de la décapitation est
mise en ligne. La "guerre contre le terrorisme" est devenue une notion palpable.
De 10 à 20% seulement des passagers communautaires sont passés dans les fichiers
Le théâtre d'opérations irako-syrien, plus facile d'accès que ceux d'Afghanistan ou du Mali,
fonctionne comme un "aimant" pour de jeunes sunnites attirés par le djihad armé. Le
problème inédit qui se pose est d'abord d'ordre quantitatif. Près de 1000 personnes résidant en
France sont concernées d'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur : 353
combattent sur place, près de 174 sont en route pour le front, 189 sont sur le chemin du retour
ou déjà rentrées, 232 ont l'intention de partir. Pour les services, la masse critique est atteinte.
Selon la Place Beauvau, les forces de sécurité ont procédé ces derniers mois à plus de 110
interpellations. Dans un entretien au Figaro du 26 septembre, Loïc Garnier, patron de l'Unité
de coordination de la lutte antiterroriste, estime que la surveillance d'une cible mobilise une
vingtaine de fonctionnaires. Il faut donc faire des choix, d'autant que les ex-djihadistes sont
recensés dans 78 départements... Aux frontières aussi, la donne se complique. Il ne s'agit plus
de détecter un commando iranien ou algérien, comme dans les années 1980 et 1990. Cette
fois, il faut estimer la dangerosité de Français, ou de binationaux, partis combattre à l'étranger,
dont on ignore les desseins au retour. Encore faut-il les voir rentrer... Pas moins de 144 avions
en provenance de Turquie, affrétés par une quinzaine de compagnies, se posent chaque
semaine dans une dizaine d'aéroports français. Ces routes ultrasensibles ne sont en réalité
surveillées que par "sondages". L'article 7 du Code frontières Schengen interdit en effet des
contrôles systématiques des ressortissants de l'Union européenne. "Les vérifications à l'arrivée
ne sont pas conçues comme des contrôles de police mais comme des contrôles migratoires, la
philosophie générale restant la liberté de circulation", résume un responsable de la Police aux
frontières. De 10 à 20% seulement des passagers communautaires sont passés dans les
fichiers. Les policiers voudraient donc pouvoir connaître le nom des voyageurs dès
l'enregistrement à l'aéroport de départ et croiser les identités de ceux-ci avec le Fichier des
personnes recherchées, comme en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Le ministère de
l'Intérieur finalise l'accès de ses services aux "PNR" (passenger name records), les données de
réservation du transport aérien. Paris s'efforce de convaincre ses partenaires de la nécessité de
créer un fichier européen. Mais tout n'est pas simple. Techniquement, les données PNR vont
alourdir les bases de données policières nationales, déjà saturées. En 2012, l'Intérieur
estimait que ces nouvelles dispositions, si elles étaient appliquées, entraîneraient une
"vingtaine de millions d'interrogations par an". Et, sur le plan des libertés individuelles, ces
informations apparaissent bien plus intrusives que les simples mentions d'état civil. Y figurent
numéro de carte bancaire, personne accompagnatrice, régime alimentaire, réservations d'hôtel
ou de voiture... C'est la raison pour laquelle le Parlement européen se montre réticent à la
transmission des PNR aux polices des Etats membres.
Vers la création d'un nouveau délit d'"entreprise terroriste individuelle"
A l'Assemblée nationale, l'accroissement du risque terroriste depuis le 11 septembre 2001 a eu
raison de bien des réserves, y compris à gauche. Devant l'insistance de policiers et de
magistrats spécialisés, les parlementaires français ont voté en treize ans six lois renforçant le
Code pénal en matière antiterroriste. Depuis décembre 2012, le fait de partir combattre dans
les rangs djihadistes en Syrie constitue, pour un Français, un délit de terrorisme.
La participation française à la coalition et son intervention en Irak (ici, le 19 septembre)
ont accru la menace terroriste contre le pays. afp.com/Jean-Luc Brunet
La course à l'armement législatif va franchir un palier avec le projet de loi en passe d'être
discuté au Sénat à la mi-octobre. Le texte vise à assécher la vague de départs. Il prévoit
l'interdiction de quitter le territoire pour un ressortissant français "dès lors qu'il existe des
raisons sérieuses de croire qu'il projette des dépla cements [...] sur un théâtre d'opérations de
groupements terroristes". Crée en outre un délit "d'entreprise terroriste individuelle". Autorise
enfin les enquêteurs à accéder aux données stockées à distance... Des voix s'élèvent pour
accompagner la réponse d'un volet préventif. Selon Guillaume Denoix de Saint-Marc,
directeur général de l'Association française des victimes du terrorisme, "le pire se situe au
retour. Nous nous trouvons face à des personnes qui ont subi, vu ou fait des choses horribles.
Les prendre en charge, c'est un chantier auquel les victimes sont prêtes à prendre leur part.
Nous enregistrons actuellement 21 témoignages en plusieurs langues avec le but de les
diffuser dans toute l'Europe". Interdiction administrative des départs, incarcérations au retour,
intrusions informatiques... Face à la menace, les services de renseignement n'ont jamais été si
puissants. "Ils se sont entièrement restructurés autour de la lutte antiterroriste, qui constitue la
colonne vertébrale de leur activité", rappelle Jean-Jacques Urvoas, député (PS) et président de
la délégation parlementaire au renseignement. Du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, à
l'affaire Merah, en France, en 2012, les drames du terrorisme naissent souvent de la
répétitivité des tâches, et surtout du manque de coordination. Ainsi, l'entraînement de
Mohamed Merah dans un sanctuaire d'Al-Qaeda au Pakistan n'avait pu être repéré, faute
d'échange d'informations entre Français et Américains. Pis : au niveau français, la coopération
entre la DGSE (sécurité extérieure) et la DCRI (sécurité intérieure) avait été lacunaire,
chacune des deux maisons détenant une pièce du puzzle. "Il faut rompre avec la culture du
cloisonnement et du secret nuisible à la bonne conduite des enquêtes", insiste Me Marie-Laure
Ingouf, avocate de l'ex-otage Nicolas Hénin, aussi intervenue dans le dossier Merah.
Désormais, des cellules de coordination dédiées aux "filières syriennes" sont implantées aux
sièges de la DGSI et de la DGSE. L'efficacité du dispositif pèse sur les épaules des quelque
2000 policiers spécialisés et des 3000 agents de la DGSE engagés dans la lutte antiterroriste.
Au risque qu'à un moment le poids ne devienne trop lourd.
8/ ENERGIE - ENVIRONNEMENT – CLIMAT THEME 8 - 1 : Un Français sur 5 touché par la précarité énergétique Source, journal ou site Internet : actu-environnement
Date :3 octobre 2014
Auteur : Adressé par André Dulou
11,5 millions de personnes soit 5,1 millions de foyers, représentant un cinquième de la
population française (20%), sont victimes de précarité énergétique, selon le premier rapport
de l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE).
© piranka
Installé en mars 2011, cet Observatoire vise à mesurer le phénomène et identifier les zones les
plus concernées "pour mieux le combattre". Il réunit notamment plusieurs acteurs de la
solidarité, de l'énergie et du logement parmi lesquels l'Agence de l'environnement et de la
maîtrise de l'énergie (Ademe), l'Union sociale pour l'habitat (USH), la Fédération Nationale
des collectivités concédantes et Régies (FNCCR), l'Agence nationale de l'habitat (Anah) ou
encore EDF, GDF Suez et le Médiateur national de l'énergie. Est reconnue en situation de
précarité énergétique une personne qui consacre plus de 10% de ses revenus à ses dépenses
d'énergie qui "ne permettent pas ou plus de faire face à ses besoins pour se chauffer et
s'éclairer, vivant dans un logement bien souvent énergivore". "Cette définition, parce que trop
générale, ne permet cependant pas d'appréhender la portée véritable des enjeux de ce fléau",
estime l'Observatoire. Sur cette base, 3,8 millions de ménages (8 millions de personnes)
seraient touchés par ce phénomène contre 3,4 millions de ménages en 2011. L'ONPE propose
de mieux définir les contours de la précarité énergétique liée au logement à travers un panel
d'indicateurs prenant également en compte le niveau de revenu (bas revenus - dépenses
élevées) et le ressenti du froid. Ce qui porte leur nombre à 5,1 millions de ménages concernés
(11,5 millions de personnes). "C'est le mérite de ce premier rapport de l'ONPE que d'avoir
posé un socle de définitions fournissant les bases à partir desquelles une diversité de mesures
et d'indicateurs permettront de fonder un diagnostic et d'établir une vision commune", a
déclaré Jérôme Vignon, président de l'ONPE.
Elargir les aides via la création d'un chèque énergie
L'Observatoire recommande notamment d'élargir les aides au paiement des factures avec le
chèque énergie proposé dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique,
actuellement examiné par les députés en plénière. Il préconise également de "maintenir les
efforts engagés" sur les dispositifs de soutien aux rénovations énergétiques des logements.
L'ONPE souligne "l'importance" du programme "Habiter Mieux" piloté par l'Agence
nationale de l'habitat et les actions conduites dans le logement social par l'Union sociale pour
l'habitat. Il recommande que "l'effort budgétaire de l'Etat soit maintenu et ceci au-delà de
2015". La ministre du Logement Sylvia Pinel a notamment annoncé un renforcement des
ressources de l'Anah qui passeront de 306 millions d'euros en 2014 à 468 millions d'euros en
2015. "L'urgence, c'est d'aider dès à présent les plus démunis à payer leurs factures de
chauffage et de mettre en place un véritable bouclier énergétique. Penser pouvoir réussir la
transition énergétique et écologique sans traiter la question sociale, ce serait prendre un
risque majeur d'échec. C'est pourquoi je me réjouis de la création du chèque énergie dans le
projet de loi sur la transition énergétique. C'est un combat de plusieurs années et une
conviction personnelle", a déclaré Bruno Léchevin, président de l'Ademe. Le projet de loi sur
la transition énergétique prévoit d'intégrer "la performance énergétique dans les critères de
décence des logements". Le seuil de performance exigé serait "relevé au fur et à mesure des
années par décret". Un amendement écologiste, visant à flécher une part des certificats
d'économie d'énergie (CEE) vers la précarité énergétique, a également été voté le 25
septembre par les députés.
THEME 8 - 2 : Pêche : la Commission publie sa proposition de quotas pour les poissons d’eaux profondes pour 2015 - 2016 Source, journal ou site Internet : actu-environnement
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par André Dulou
Ce vendredi 3 octobre, la Commission européenne a présenté ses propositions de quotas de
pêche concernant les stocks de poissons d'eau profonde dans les eaux de l'Union européenne
et les eaux internationales de l'Atlantique du Nord-Est pour 2015 et 2016. "Conformément aux
avis scientifiques, la Commission propose, par rapport à l'année 2014, d'augmenter les totaux
admissibles des captures (TAC) pour quatre stocks, de les réduire pour neuf stocks et de
maintenir le statu quo pour cinq stocks", indique la Commission, ajoutant que "pour quatre
stocks, principalement des requins des grands fonds, la proposition n'est pas encore chiffrée
car les avis scientifiques seront livrés dans le courant du mois".
Bloom en appelle au principe de précaution
L'exécutif précise que sur la base des avis scientifiques, il propose une réduction de 12% du
quota de pêche pour le grenadier de roche et qu'une hausse de 2% sera possible en 2016. Pour
quatre stocks de phycis de fond, la Commission propose des hausses de 10%. Enfin, pour un
certain nombre d'autres stocks, tels que la dorade rose dans la zone de l'ouest du Portugal et
autour des Açores, les données étant rares la Commission "[applique] d'importantes
réductions afin de protéger les stocks". Les avis scientifiques pour la zone de l'ouest du
Portugal recommandent même de mettre en place un plan de reconstitution En réaction,
l'association Bloom "[demande] aux Ministres européens de la pêche et plus particulièrement
au secrétaire d'Etat à la pêche Alain Vidalies de respecter strictement le principe de
précaution lorsqu'ils décideront des quotas de pêche pour les espèces profondes".
L'association déplore par ailleurs que seuls 26 stocks sont actuellement sous quotas alors que
22 autres espèces profondes ne sont pas réglementées.
THEME 8 - 3 : Les gaz fluorés ont un effet croissant sur le changement climatique Source, journal ou site Internet : news climat
Date : 1er
octobre 2014
Auteur : Sandra Besson
Adressé par André Dulou
Les gaz fluorés ont un effet de plus en plus important sur le changement climatique, alors
que l’utilisation de ces derniers a légèrement diminué. Les gaz fluorés sont émis dans
l’atmosphère en quantités relativement faibles, mais leur effet sur le changement climatique
est de plus en plus significatif. Ces substances sont des gaz à effet de serre très puissants, et
ont un effet de réchauffement des milliers de fois supérieur à celui du dioxyde de carbone
(CO2) dans de nombreux cas. L’Agence Européenne pour l’Environnement a publié un
nouveau rapport montrant la production, l’utilisation, l’importation, l’exportation et la
destruction de ces substances en 2013. A l’origine, ces gaz ont été introduits
progressivement pour remplacer les produits chimiques ayant un effet néfaste sur la couche
d’ozone. Ils sont utilisés dans de nombreux produits différents, y compris les réfrigérateurs
, les unités de climatisation et les aérosols.
L'utilisation des gaz fluorés a décliné de 1,4% en 2013
Mesurés en tonnes d’équivalent CO2, montrant leur effet sur le climat, les gaz fluorés
représentent actuellement approximativement 2% des émissions totales de gaz à effet de
serre de l’Union Européenne. Cette proportion a augmenté alors que les émissions de gaz
fluorés ont augmenté d’environ 60% depuis 1990. Pour contrôler les émissions de ces gaz,
la loi de l’Union Européenne a introduit une série de mesures en 2006 pour éviter les fuites
et interdire certaines utilisations des gaz. Le rapport publié cette semaine est associé à un
pré-requis légal, obligeant les compagnies à signaler certaines activités impliquant les gaz
fluorés. Le rapport de l’Agence Européenne pour l’Environnement montre que l’utilisation
des gaz fluorés a décliné de 1,4% en 2013. C’est la troisième année consécutive qu’un tel
déclin est enregistré d’après les données signalées par les compagnies. La production de gaz
fluorés dans l’Union Européenne a également chuté en 2013, inversant une tendance
d’augmentation de la production ces dernières années. Cependant, il y a eu une
augmentation de 12% des importations de ces produits chimiques et une augmentation de
2% des exportations. Les lois européennes ont été révisées afin de répondre à la
contribution croissante des gaz fluorés aux émissions totales de gaz à effet de serre de
l’Union Européenne. Une nouvelle Réglementation sur les Gaz Fluorés sera appliquée à
partir du 1er Janvier 2015, visant à réduire les émissions de gaz fluorés par 60% par
rapport au niveau de 2010 d’ici 2030. Des principaux types de gaz fluorés, les émissions
d’hydrofluorocarbures (HFC) ont augmenté le plus rapidement dans l’Union Européenne,
triplant depuis 1990. Pour cette raison, la nouvelle réglementation inclut un système de
quota pour les HFC.
9/ GEOPOLITIQUE DE LA CULTURE : THEME 9 - 1 : Déferlante de voiles à l’université Source, journal ou site Internet : Le Point
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Jean-Paul Brighelli Adressé par Jean-François Mazaleyrat
À la Sorbonne, à l'IUT de Saint-Denis, à l'IEP d'Aix-en-Provence et partout ailleurs, les voiles
islamiques se multiplient, ce qui n'est pas sans créer des frictions. Interdit en primaire, au
collège et au lycée, le port du voile est autorisé à l'université, déplore Jean-Paul Brighelli. ©
PATRICE MAGNIEN/20 MINUTES/SIPA La métaphore est une figure délicate à employer.
Par exemple, un voile peut-il être un "cheval de Troie de l'islamisme", comme l'a affirmé
Jean-Charles Jauffret, agrégé d'histoire et spécialiste de l'histoire militaire coloniale ? En tout
cas, l'étudiante de l'IEP (Institut d'études politiques) d'Aix à qui il s'adressait l'a mal pris, ainsi
qu'un certain nombre de ses camarades (mais pas tous, et j'y reviendrai). "Porter ce voile, c'est
aussi ma liberté", a-t-elle lancé avec un sens évident de la contradiction interne - personne
n'arrivera jamais à me faire comprendre qu'un enfermement puisse être en quelque manière
une liberté, sauf à faire l'hypothèse d'un syndrome de Stockholm généralisé, ou d'une
dépendance à l'opium du peuple, comme disait un barbu célèbre du XIXe siècle. Et la
véhémence de ces jeunes filles à affirmer leur "liberté" est le signe même de leur aliénation.
"Elle est totalement manipulée", précise d'ailleurs l'enseignant interviewé par France
Télévisions, qui a soigneusement trié les élèves passant à l'antenne. "Elle me fait pitié." La
Provence, qui doit tenir compte de son lectorat, a immédiatement déploré "l'amère
expérience" de l'étudiante "issue de la diversité", comme on dit euphémistiquement. La
direction de l'IEP, bien obligée de suivre la lettre de la loi, joue l'apaisement.
Mettre les voiles
J'essaie d'en sourire, mais le coeur n'y est pas. La loi de 2004 qui interdisait les signes
religieux ostensibles dans les collèges et les lycées s'est arrêtée à la porte des universités -
alors même qu'elle s'applique aux classés prépas, qui sont par définition dans l'enceinte d'un
lycée, bien que les élèves soient généralement aussi majeurs que leurs homologues de fac.
Une loi pleine de bonnes intentions, mais la droite alors au pouvoir n'a pas osé en tirer les
conséquences ultimes : l'enseignement ne fait qu'un, la laïcité ne se divise pas, de la
maternelle à l'université. J'irai même plus loin : les hôpitaux ont-ils vocation à soigner des
fantômes, et les maires à marier des silhouettes ? Deux mois après la loi Jospin qui, en 1989,
autorisait fort imprudemment le droit des élèves à la libre expression éclatait à Creil la
première affaire de voile. Depuis, Fatima, Leïla et Samira ont fait des émules, à Creil et
ailleurs. La loi de 2004 a ralenti le processus, sans oser y mettre un terme. Toute demi-mesure
est une mesure pour rien.
Marseille, terre d'islam
J'ai passé mon enfance à Marseille dans les années 1960 - grande période d'immigration. Et je
tiens à le dire : pendant toutes ces années, je n'ai jamais vu une seule femme voilée dans les
cités où j'habitais moi-même. Pas une. Je me rappelle précisément mon ébahissement d'enfant
devant les cheveux cuivrés au henné des Algériennes du 13e arrondissement. Étaient-elles
pour autant de mauvaises musulmanes ? Je ne le crois pas, et leur pudeur ne tenait pas à
l'exhibition de leur crinière (il faut être sérieusement cintré pour voir dans la "toison
moutonnant jusque sur l'encolure" chère à Baudelaire un écho du poil pubien : voir ce qu'en
dit l'écrivain algérien Mohamed Kacimi). Les voiles qui déferlent depuis plus de vingt ans
sont parallèles à la montée d'un islam de conquête - hier celui du GIA ou du FIS, aujourd'hui
celui de l'EIIL. Rien à voir avec la foi : c'est de stratégie (du grec stratos, armée) qu'il faut
parler. De conflit de civilisations. Depuis mon retour à Marseille (2008), je marche dans une
ville où les voiles volent à chaque coin de rue, où les filles non couvertes, surtout si elles sont
européennes et qu'elles s'habillent court, sont injuriées et parfois agressées par des jeunes gens
élevés dans l'impunité de leurs désirs et de leurs certitudes. Il est loin le temps où les poètes
arabes développaient dans Les Mille et Une Nuits et ailleurs des modèles raffinés de
séduction, au point d'influencer les chantres de la fine amor médiévale. Où les sorties
scolaires, grâce aux suggestions imbéciles de Benoît Hamon (le diable nous préserve des
bonnes consciences qui croient bien faire !), sont des casse-tête de plus en plus complexes. Où
chaque reculade d'un gouvernement de bons apôtres qui ont cru se concilier le vote immigré
(stratégie développée par Terra Nova en 2012 et mise à mal par des mesures ultérieures,
comme l'a souligné Christophe Guilluy dans son livre sur la France qui gronde) devient
l'occasion d'une avancée de la cinquième colonne des vrais croyants...
Une offensive généralisée ?
Les frictions désormais se multiplient. À l'IUT de Saint-Denis, le directeur Samuel Mayol se
fait menacer sévèrement parce qu'il a mis fin aux agissements d'un escroc, et qu'il a demandé
à une organisation islamiste de bien vouloir partager le local mis à la disposition des
associations, où elle entreposait des tapis de prière. À la Sorbonne, une enseignante explique-
t-elle à une étudiante voilée que l'ostentation de sa foi risque de gêner son insertion
professionnelle ? La voici accusée d'islamophobie, et la présidence de l'université est obligée
de faire des excuses. À la fac d'Aix, c'est par dizaines que les jeunes femmes voilées
investissent les cours, et manifestent lorsque le contenu ne leur paraît pas conforme à leurs
rites. Montée générale du communautarisme, dénoncent Malika Sorel et les autres membres
du Haut Conseil à l'intégration interviewés ici même. Et il faut l'angélisme de Jean-Louis
Bianco pour dire que parler de ces questions fait aux intégristes une "incroyable publicité" : la
publicité de la superstition, c'est chaque jour, à chaque coin de rue. Je ne me fais aucune
illusion : ce n'est pas Najat Vallaud-Belkacem (qui, en tant que ministre chargée aussi des
universités, a tout pouvoir pour le faire) qui lèvera l'ambiguïté d'une loi qui autorise des
jeunes filles manipulées à imposer partout leurs étranges certitudes. Mais il faut savoir : soit
nous sommes une République laïque et nous nous donnons les moyens de faire respecter cette
laïcité, n'en déplaise aux idiots utiles (et inutiles...) des commissions bruxelloises, alors même
que divers arrêts rendus par la Cour de justice européenne et commentés par la Cour de
cassation rendent parfaitement licite l'application stricte par la France d'une laïcité sans
concession. J'ai une parfaite indifférence en matière de religions, chacun peut en privé adorer
ce qu'il veut, mais je voudrais vivre dans un vrai espace de liberté - et la liberté ne consiste
pas à s'engloutir sous la nuit, mais, conformément à l'enseignement du XVIIIe siècle, à faire
toute la lumière. Sur le tableau de Delacroix, La Liberté guidant le peuple n'est pas voilée -
elle a même les seins nus, et c'est très bien ainsi.
THEME 9 - 2 : Jérusalem sous haute surveillance à l’approche d’importantes fêtes religieuses Source, journal ou site Internet : La Figaro
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Cyrille Louis
Adressé par Elie Billaudaz
Yom Kippour et l'Aïd al-Adha, deux des plus importantes célébrations religieuses pour les
Juifs et les Musulmans, coïncident ce week-end pour la première fois depuis trente-trois ans.
Pour éviter des affrontements, la sécurité a été renforcée dans les principales villes
israéliennes. Les forces de sécurité israéliennes ont été placées en état d'alerte à l'approche
d'un week-end de célébrations particulièrement importantes aux yeux des Juifs comme des
Musulmans. Pour la première fois depuis 33 ans, le calendrier lunaire des deux religions fait
coïncider ce samedi les fêtes de Yom Kippour et de l'Aïd al-Adha. Un «télescopage» qui,
selon la police, risque d'exacerber les tensions entre les deux communautés. Le Grand Pardon,
jour le plus important de l'année pour les Juifs, est un temps de jeûne et d'expiation. Il débute
ce vendredi peu après 18 heures pour s'achever samedi au coucher du soleil. La circulation
automobile est interdite par la tradition durant les 25 heures du jeûne, à l'exception des
véhicules d'urgence. L'aéroport Ben Gourion et l'espace aérien d'Israël seront également
fermés. L'Aïd al-Adha, fête la plus importante du calendrier musulman, est au contraire
marquée par des festivités au cours desquelles les familles sont invitées à immoler un mouton.
Elle débute samedi et doit se prolonger jusqu'à mardi. Des renforts seront notamment
déployés dans les villes israéliennes où cohabitent d'importantes communautés juives et
musulmanes. À Jérusalem, évidemment, où la présence policière est très visible depuis
plusieurs jours déjà. Des milliers de Musulmans sont attendus samedi sur l'esplanade des
mosquées tandis que les Juifs se rendront auMur des lamentations. Le centre d'Hébron
(Cisjordanie), où quelque 500 colons juifs vivent au milieu de 170.000 Palestiniens dans un
climat de fortes tensions, sera également placé sous haute surveillance. Plus globalement, le
gouvernement israélien a décidé de boucler la Cisjordanie durant ce week-end. Sur la côte,
enfin, les villes à forte population musulmane de Jaffa, Haïfa et, surtout, Saint-Jean-d'Acre
seront soumises à une vigilance particulière.
Des accords conclus dans certaines villes pour épargner les sensibilités
En octobre 2008, les célébrations de Yom Kippouravaient en effet été ternies par plusieurs
nuits d'émeute dans cette ville de 50.000 habitants située à l'extrême nord d'Israël. Le passage
d'un automobiliste arabe dans un quartier juif, perçu comme une provocation et accueilli par
des jets de pierre, avait servi d'étincelle. De violents affrontements avaient éclaté, des voitures
avaient été brûlées et plusieurs magasins avaient été mis à feu. Soucieuses d'éviter un nouvel
épisode de tension, les deux communautés ont cette fois conclu un accord visant à épargner
les sensibilités. Les célébrations de l'Aïd al-Adha ne débuteront que dimanche mais des
voitures électriques seront mises à disposition des fidèles qui souhaiteront se rendre, samedi, à
la mosquée. Un compromis a également été adopté à Jaffa, où les Musulmans seront autorisés
à organiser des barbecues dans un espace vert situé près de la mer, mais pas dans les parcs
voisins de Tel-Aviv. Après les restrictions de circulation imposées aux Palestiniens durant la
fête du Grand Pardon, les autorités israéliennes ont annoncé un assouplissement des mesures
de sécurité en début de semaine. Les habitants de Cisjordanie, a fait savoir l'armée, seront
autorisés à se rendre à Jérusalem entre dimanche et mardi. Quelque 500 Palestiniens de la
bande de Gaza ont par ailleurs reçu l'autorisation exceptionnelle de se rendre en Israël. Ce
week-end à haut risque intervient après un été de tensions particulièrement vives entre
Israéliens juifs et arabes. L'enlèvement et le meurtre de trois étudiants juifs en Cisjordanie,
suivis de la mise à mort d'un adolescent palestinien à Jérusalem, a radicalisé les deux
communautés. Des manifestations ont été organisées en Cisjordanie ainsi que dans les villes
israéliennes à majorité arabe pour dénoncer la guerre à Gaza, qui a fait plus de 2000 morts
palestiniens.
10/ GEOPOLITIQUE DE L’INFORMATION :
THEME 10 - 1 : ARM présente Mbed un OS pour l’internet des objets Source, journal ou site Internet : ZDnet
Date : 2 octobre 2014
Auteur : Louis Adam
Adressé par Elie Billaudaz
Un de plus, un de moins … ARM a présenté hier son OS dédié au monde des objets
connectés. En développement depuis 2006, mbed est un OS pensé spécifiquement pour
l’internet des objets et ayant pour ambition de devenir un standard permettant de connecter
entre eux les différents appareils connectés dont le nombre va croissant. Un challenge
ambitieux, surtout venant d’un constructeur qui ne s’est jamais trop aventuré sur le terrain du
logiciel et se contentait jusque là de sa domination sur le marché des processeurs pour
terminaux mobiles. Mbed est donc un OS, conçu pour les objets embarquant les
microcontrôleurs de la gamme Cortex-M, détenus par ARM. L’OS sera gratuit et disponible à
partir de 2015 et ARM misera sur la couche logicielle additionnelle, Mbed Device Server,
pour s’assurer des revenus. L’accent est évidemment mis sur la connectivité de l’OS, qui est
ainsi capable de gérer de nombreux protocoles tels que le bluetooth, l’ethernet, le wifi ou le
tout récent protocole Thread, mais la sécurité est également mise en avant, avec des outils
dédiés au chiffrement.
Un OS de plus ou un vrai tournant ?
« Tout connecter », tel est le slogan assez peu original exhibé par ARM pour accompagner le
lancement de ce nouvel OS. C’est en effet tout l’enjeu de l’Internet of Things : parvenir à
créer des standards partagés par l’ensemble de l’industrie. ARM peut ainsi s’enorgueillir
d’une longue liste de partenaires supportant son projet Mbed : la firme cite notamment les
noms d’IBM, Salesforce, Alcatel Lucent ou encore Freescale parmi les soutiens du projet.
Mais il convient de noter que l’IoT regorge actuellement de projets et de consortiums visant
tous à faire de leurs normes favorites le nouveau standard, et que certains entreprises
n’hésitent pas à souscrire à toutes les initiatives. L’OS est en version 3.0, avec une première
alpha pour le mois de décembre, une beta en août 2015 et une release stable envisagée pour
octobre 2015. Les informations concernant le développement de ce nouvel OS sont
centralisées sur le site dédié, mbed.org, les premières versions alpha devraient commencer à
circuler chez les partenaires à la fin de l’année et les premiers appareils embarquant mbed
sont prévus pour 2015.
THEME 10 - 2 : Windows 10 : ce ne sera qu’une nouvelle interface Source, journal ou site Internet : ZDnet
Date : 3 octobre 2014
Auteur : La rédaction
Adressé par Elie Billaudaz
Windows 10 est un travail encore en cours. La communication a porté principalement sur
lesévolutions apportées à l’interface du système d’exploitation. Toutefois, le prochain
Windows n’apportera pas seulement des changements visuels. La « Technical Preview for
Enterprise » permet de se faire une idée des fonctionnalités que l’éditeur entend implémenter
pour ses utilisateurs professionnels de Windows. Oliver Niehus de Microsoft a détaillé le 1er
octobre, dans un billet de blog, certains des ajouts qui seront apportés du côté de la sécurité,
de la confidentialité et de l’administration.
Authentification grâce à Azure Active Directory
Toutefois, le lendemain ce billet avait été retiré, mais trop tard puisque Mary Jo Foley de
ZDNet.com a pu elle en prendre connaissance. Microsoft va ainsi nettement rapprocher Azure
Active Directory, la version Cloud d’AD, de Windows 10 afin que les utilisateurs puissent se
connecter à leurs terminaux grâce à leurs identités Azure AD. Les entreprises pourront utiliser
leur Active Directory existant, fédéré dans le Cloud avec Azure AD, et sans la nécessité de
disposer de comptes Microsoft. Windows 10 doit aussi intégrer « la prochaine génération de «
crédentiels » utilisateur, comme une alternative au mot de passe et qui permettra une
authentification unique, partout. Toujours côté sécurité, Microsoft prévoit avec Windows 10
de renforcer la protection des données en l’intégrant au niveau de la plateforme. Un système
de VPN par application est aussi prévu. En ce qui concerne les boutiques d’applis, Microsoft
l’a officiellement annoncé, les Stores seront donc unifiés pour Windows, Windows Phone and
Xbox One.
Des achats de licences en volume depuis le Windows Store
Mais dans son billet, Oliver Niehus apportait plus de détails. Le Store unique n’intégrera plus
seulement des applications Metro, mais aussi des applis Bureau, classiques donc, et différents
types de contenus numériques. Niehus annonce aussi différentes façons de payer un achat
d’applis. Pour les entreprises achetant des licences en volume, Microsoft prévoit un nouveau
programme accolé à ce Store qui permettra aux entreprises d’acheter des applications en vrac,
de les déployer et d’en gérer les licences, c’est-à-dire de les récupérer et de les réutiliser par
exemple lorsqu’un salarié quitte l’entreprise. Le Store pourra accueillir des magasins privés
d’applications propres aux entreprises. Pour l’authentification, Microsoft supportera Azure
Active Directory pour les applis d’entreprise, et les comptes Microsoft pour les apps
personnelles. Le MDM est un autre des domaines dans lesquels Microsoft souhaite s’investir
avec Windows 10. Le service de MDMcommuniquera avec le programme d’achat en volume
afin d’automatiser installation et gestion des licences lors des achats sur le Windows Store.
THEME 10 - 3 : Massive fuite de données personnelles chez JP Morgan Source, journal ou site Internet : ZDnet
Date : 3 octobre 2014
Auteur : La Rédaction
Adressé par Elie Billaudaz
Record battu ? Le piratage de la base clients de la banque américaine JPMorgan Chase
pourrait être le plus important de l'histoire. En effet, l'établissement a reconnu ce jeudi avoir
été attaqué cet été, une attaque qui a permis la fuite des noms, adresses, numéros de téléphone
et adresses électroniques de 83 millions de ses clients et 7 millions de PME. C'est bien plus
que les 56 millions de données bancaires des clients de Home Depot, envolées dans la
nature même si a priori le danger est moins élevé puisqu'il ne s'agit "que" de données
nominatives et non bancaires. Exploitation compliquée A ce stade, "rien ne permet d'établir
que des informations sensibles de ces clients - numéros de comptes, mots de passe,
identifiants, dates de naissance ou numéros de sécurité sociale - aient été dérobés durant cette
attaque", a précisé le groupe américain dans un communiqué. Il n'apparaît donc pas nécessaire
de modifier son mot de passe si l'on est titulaire d'un compte, ajoute-t-il. Suffisant pour
rassurer les clients de la première banque américaine ? Rappelons que sans le numéro de
sécurité sociale qui identifie les Américains, il sera plus compliqué pour les hackers
d'exploiter ces informations à des fins criminelles. La violation de certains serveurs de la
banque avait été rendue publique fin août, soit près d'un mois après sa découverte. Une
enquête avait été mené depuis, débouchant sur ce bilan. Le FBI de son côté estime que
l'attaque a pu être organisée par des pirates russes.
THEME 10 - 4 : Anonymat sur le Net : Tot bientôt intégré à Firefox ? Source, journal ou site Internet : silicon
Date : 3 octobre 2014
Auteur : David Feugey
Adressé par Elie Billaudaz
Le réseau anonyme Tor pourrait devenir accessible directement depuis Firefox, depuis le
mode de navigation privée du navigateur. Une évolution intéressante, mais qui reste à
confirmer. Andrew Lewman, directeur exécutif de Tor, dévoile sur la liste de discussion de ce
projet que les responsables de Mozilla l’auraient approché afin d’intégrer Tor directement
dans le navigateur web Firefox. Ce système de surf anonyme pourrait ainsi être inclus par
défaut au sein du butineur, et activé automatiquement lorsque le mode de navigation privée
est utilisé par les internautes. Andrew Lewman ne cite pas directement Mozilla , mais un
éditeur dont le navigateur web occuperait entre 10 % et 20 % du marché. Une caractéristique
qui correspond à Firefox. Reste le problème de l’arrivée d’un fort afflux d’utilisateurs sur le
réseau Tor, qui supposera une amélioration de l’infrastructure de ce réseau informatique.
Une navigation privée et anonyme
Actuellement, le mode de navigation privée de Firefox permet de s’assurer qu’aucune
information sur la session de surf en cours ne sera stockée sur la machine de l’utilisateur.
Idéal pour aller visiter des sites en toute discrétion. Toutefois, la navigation privée ne permet
pas de garantir l’anonymat sur le web. Elle ne peut donc servir de contre-mesure pour
d’éventuelles opérations de surveillance, réalisées par exemple par un employeur ou un
gouvernement. L’intégration de Tor dans Firefox permettra de répondre efficacement à cette
problématique. Notez que l’offre Tor Browser s’appuie d’ores et déjà aujourd’hui sur le
navigateur web Mozilla Firefox .
THEME 10 - 5 : Faille Shellshock dans Bash : pourquoi la tempête est loin d’être terminée Source, journal ou site Internet : silicon
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Reynald Fléchaux
Adressé par Elie Billaudaz
La faille Shellshock, liée à Bash, outil présent dans de multiples OS dont Linux, était déjà
sévère. Mais ce sont en fait six failles différentes de l’interpréteur de commandes qu’il faut
combler. D’où une certaine confusion dans la riposte qui s’organise. ,« Nous ne savons
toujours pas combien de systèmes sont vulnérables au bogue Shellshock, mais cela se chiffre
vraisemblablement en millions. » Dans une tribune publiée cette semaine sur la MIT
Technology Review, Cesar Cerrudo, le directeur technique de la firme de sécurité IOActive
Labs, résume assez bien le désarroi et l’inquiétude de la communauté des spécialistes en
sécurité. Une semaine après la divulgation de cette faille affectant l’interpréteur de commande
Bash (Bourne again shell) présent dans de nombreux systèmes Linux mais aussi Unix, BSD,
z/OS (l’OS des mainframes IBM) ou Mac OS, la réponse à la menace reste insuffisante. Or le
risque est, lui, bien supérieur à Heartbleed, autre faille qui a défrayé la chronique en avril
dernier. Tandis que cette dernière permettait à des attaquants de récupérer des données en
mémoire (dont, potentiellement, des clefs de cryptage ou des mots de passe), les possibilités
offertes par Shellshock sont bien plus larges, puisque cette vulnérabilité permet de prendre le
contrôle d’un système, même sans login et mot de passe adéquats. Exploitée avec succès,
Shellshock donne tout simplement à un assaillant la capacité à exécuter les mêmes
commandes qu’un administrateur. Et cette exploitation est simple et ne requiert pas de
compétences pointues, ajoute Cesar Cerrudo. De nombreux kits d’exploitation, scripts ou
démo seraient déjà disponibles. « Comme un attaquant peut utiliser Shellshock pour exécuter
à distance tout type de code sur le système, la faille peut être exploitée pour créer un ver qui
va s’auto-répliquer. Ce dernier utiliserait un seul système compromis pour attaquer d’autres
systèmes et ainsi de suite, se propageant rapidement sur le réseau et contaminant des
centaines de milliers de systèmes en peu de temps », imagine le directeur technique dans ce
qui ressemble à un scénario catastrophe.
Linux embarqué : la présence insidieuse de Bash
De facto, la société américaine spécialisée en sécurité FireEye fait état d’un trafic important
relatif à l’exploitation de Shellshock, trafic émanant probablement pour partie de Russie selon
elle. Objectifs selon FireEye : des attaques DDoS (par déni de service), l’injection de
malwares, l’exfiltration de données, la création de backdoors… Selon une autre société
spécialisée, Incapsula, qui parle de 1 800 domaines attaqués sur son réseau et de 725 attaques
à l’heure, les assaillants utilisent des scanners pour repérer les systèmes vulnérables. Un
constat d’autant plus inquiétant qu’il n’existe pas à ce jour de liste exhaustive des systèmes
concernés par le bogue. Si le chercheur en sécurité Rob Fuller maintient sur GitHub une
liste des systèmes pour lesquels des exploits semblent réalisables (la plupart concernant des
serveurs Web faisant tourner des services CGI ou SSH), celle-ci est loin d’être exhaustive. Par
exemple, Cisco a d’ores et déjà identifié plus de 70 produits concernés, issus de familles les
plus diverses ! Bien plus que le nombre de produits qui ne sont pas exposés. Et le géant des
réseaux a encore une liste de près de 170 produits à vérifier ! Oracle a, de son côté, publié des
patch pour 9 produits (dont ses machines Exadata, Exalogic, Exalytics ou SuperCluster ou
encore 4 versions de Solaris) et indiqué que 42 autres références sont probablement affectées.
Chez Juniper, si la liste est moins longue, la plate-forme de management Junos Space est
concernée, dans toutes ses versions. De son côté, VMware a recensé une quarantaine de
produits impactés pour lesquels le spécialiste de la virtualisation a ou est en train de
développer des patches. Majoritairement des appliances virtuelles Linux, même si
l’hyperviseur ESX (versions 4.0 et 4.1) est lui aussi touché. Si de grands fournisseurs en sont
encore à évaluer l’étendue des dégâts, on imagine ce qu’il en est de concepteurs plus
exotiques de webcam IP, de points d’accès Wifi ou de box Internet embarquant un Linux…
Qui représentent pourtant un risque bien réel. FireEye a ainsi détecté une attaque Shellshock
visant les systèmes NAS du constructeur taïwanais QNAP.
Une faille ? Non, six… pour l’instant
Si la situation apparaît confuse, c’est surtout que Bash n’est pas affecté par une faille mais par
une flopée de vulnérabilités, découvertes au fil des jours. Résumons : identifiée sous le nom
de code CVE-2014-6271, la faille Shellshock a rapidement été patchée par les principaux
distributeurs de Linux. Sauf qu’un ingénieur de Google a rapidement découvert que ce
correctif pouvait être contourné, donnant naissance à une autre Common Vulnerability and
Exposure (CVE), la CVE-2014-7169, qui elle aussi permet d’exécuter des commandes à
distance. Deuxième patch émanant des principaux éditeurs de distributions. Quatre jours plus
tard, le 28 septembre, rebelote : deux ingénieurs de Google découvrent deux autres failles
(CVE-2014-7186 et CVE-2014-7187). Certes moins sévères – elles ne permettraient pas
l’exécution de code à distance, mais de mener par exemple des attaques par déni de service -,
ces failles expliquent par exemple le correctif incomplet publié par Apple. Selon les
chercheurs en sécurité de Rapid7, le patch de Cupertino ne comble pas CVE-2014-7186, elle
aussi présente dans MacOS. Et la liste ne s’arrête pas là. Coup sur coup, le 27 et le 30, Michal
Zalewski (alias Icamtuf), autre employé de Google et découvreur de failles bien connu, lance
deux nouveaux pavés dans la mare, alias CVE-2014-6277 et CVE-2014-6278. Deux
vulnérabilités de Bash qui reçoivent le score de criticité maximal, car elles permettent là
encore l’exécution de code à distance. Si les détails techniques ne sont pas connus, les patches
précédents des éditeurs de distribution seraient inopérants, selon un billet de blog d’Icamtuf.
Ce dernier recommande l’installation d’un correctif créé par un ingénieur de Red Hat, Florian
Weiner, et basé sur le filtrage des variables d’environnement. Une méthode radicale.
OpenVPN pris dans les filets
Si les deux dernières vulnérabilités ne semblent pas avoir été exploitées pour l’instant, le
nombre de failles et la surface d’attaques que présente Bash sont évidemment des facteurs
inquiétants. Car les vecteurs sont nombreux pour accéder à l’interpréteur Bash des systèmes
ciblés : serveurs HTTP exploitant une interface CGI (Common Gateway Interface) ou
FastCGI, clients DHCP, services SSH (Secure Shell) en particulier. Il faudra probablement
des semaines, voire des mois, avant que les concepteurs de services, appliances ou appareils
divers parviennent à mettre à jour leurs systèmes. Sans oublier quelques mauvaises surprises,
comme la vulnérabilité d’OpenVPN, package logiciel Open Source permettant de créer des
réseaux privés virtuels… lui-même embarqué dans nombre d’autres systèmes. Signalons que
FireEye explique que les sondes IPS et d’autres équipements de surveillance réseau sont très
efficaces pour détecter les exploits Shellshock. En effet, la séquence de code permettant
d’activer la vulnérabilité est très spécifique et facile à analyser. Le risque de faux positifs
serait donc limité. Une consolation. En attendant mieux.
11/ JOUR Par JOUR ... le 3 octobre 2014 THEME 11 - 1 : Evénements dont c’est aujourd’hui l’anniversaire
Source, journal ou site Internet : l’internaute histoire
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par André Dulou
610 3 octobre
Héraclius empereur byzantin
Le général Héraclius, fondateur de la dynastie des Héraclides, prend le pouvoir à
Constantinople en renversant le tyran Phocas. Alors que son royaume est menacé
de toutes part, Héraclius assurera sa défense avec brio, évinçant au nord les
Avars, et au sud les Perses sassanides. Il imposera le grec comme langue
officielle et inaugura l'hellénisation de son empire en se donnant le titre de
"Basileus" qui en grec signifie "roi".
1369 3 octobre
Décès de Margarete Maultasch
Margarete Maultasch décède à Vienne. Née en 1318, elle succède à son père
Henri, comte du Tyrol, à ses 17 ans. Le duché de Carinthie passe en revanche aux
mains d'Albert Ier de Habsbourg. En 1342, elle est excommuniée par le pape
d'Avignon, Clément VI pour avoir épousé Louis 1er sans avoir obtenu de divorce
pour son union avec Jean-Henri, qu'elle a chassé avec l'aide de l'aristocratie
tyrolienne. Poursuivie par sa réputation et une fois son mari décédé, elle devra
céder son trône à son fils, Meinhard en 1361.
1569 3 octobre
Victoire de Moncontour
Le duc d'Anjou l'emporte face aux hommes de Coligny. Avec la bataille de
Jarnac, qu'il a également remporté sur les protestants quelques mois plus tôt, on
attribue au futur Henri III des mérites militaires personnels. Pourtant il n'avait fait
que suivre les ordres des vieux généraux expérimentés Cossé et Tavannes. Il
deviendra roi de France à la mort de son frère Charles IX en 1574.
1633 3 octobre Levée du siège de Smolensk, ville polonaise, et défaite de l'armée russe du Tsar
Michel III
Le tsar Fedor Romanov et son fils Michel III, assez peu intéressé par les affaires
de l'Etat, forment une diarchie, gouvernant tous les deux la Russie. Fedor
entreprend la conquête d'une partie de la Sibérie jusqu'au fleuve Amour entre
1630 et 1636. Sur le front ouest, les Polonais possèdent l'ancienne ville russe de
Smolensk depuis presque 15 ans. En 1632, le roi de Pologne Sigismond III Vasa
décède et son fils Ladislas IV lui succède et prétend au trône de Russie. Fedor
Romanov va envoyer une armée pour reprendre Smolensk et l'assiéger pendant 7
mois. La Russie n'a alors pas les moyens de mener une guerre sur deux fronts et
son armée divisée subit plusieurs défaites. Le 3 octobre 1633, l'armée russe lève
le siège de Smolensk. En 1635, les Russes signeront la Paix de Polionovska par
laquelle ils acceptent de redonner « pour toujours » les territoires de Smolensk,
Iaroslav et, du côté sibérien, de Novgorod-Severski et Tchernihiv.
1673 3 octobre
Mort d'Auguste III, roi de Pologne
Auguste III de Pologne, né le 17 octobre 1696, s'éteint à Dresde. Electeur de Saxe
depuis 1694 sous le nom de Frédéric-Auguste II, fils d'Auguste II « le Fort »
(1670-1733), il monta sur le trône de Pologne, avec l'appui de la Russie, en 1733,
mais, contredit dans ses prétentions par Stanislas Ier Leszczynski (1677-1766), il
ne fut officiellement reconnu qu'après la guerre de Succession, en 1738. A sa
mort, la Russie tsariste imposa Stanislas II Auguste Poniatowski. Mariée au
dauphin Louis-Ferdinand, fils de Louis XV en 1747, sa fille, Marie-Josèphe de
Saxe (1731-1767), donna naissance à Louis XVI, Louis XVIII et Charles X,
derniers rois de la Maison Bourbon à avoir effectivement régné.
1691 3 octobre
Signature du traité de Limerick
Au lendemain de la bataille de la Boyne, les Irlandais ont essuyé une cuisante
défaite à Aughrim, provoquant la chute de Limerick. Un traité est alors signé et
assure aux Catholiques une certaine liberté. Des terres leurs sont à nouveaux
attribuées mais pour peu de temps. Quelques années plus tard, Guillaume III sera
contraint d’annuler le traité tandis que le gouvernement irlandais instaurera de
sévères lois pénales. Ces dernières interdiront aux Catholiques de circuler
librement, d'occuper un poste dans les fonctions publiques et d’acquérir des
terres. Elles s’accompagneront également d’un boycott des produits irlandais de
la part de l’Angleterre, afin que le développement économique de l’Irlande ne
vienne pas concurrencer la puissance économique anglaise.
1867 3 octobre
Naissance de Pierre Bonnard
Le peintre français Pierre Bonnard voit le jour à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-
Seine). Participant dans sa prime jeunesse au mouvement nabi au côté de son ami
Edouard Vuillard, rencontré à l'Ecole des beaux-arts de Paris, ou Félix Valloton,
s'étant essayé à la gravure, nature morte, aux intérieurs, portraits ou paysages
animés, Bonnard, que l'on tenta parfois de qualifier d'artiste « postimpressioniste
», est connu pour ses nombreux nus de sa femme, Marthe, réalisés à la fin de sa
vie. Il meurt le 23 janvier 1947 au Cannet (Alpes-Maritimes), qui lui consacrera
un musée, ouvert le 25 juin 2011.
1880 3 octobre
Création de Brazzaville
Le 3 octobre 1880, Pierre Savognan de Brazza, un explorateur français, fonde
Brazzaville, la capitale du Congo. Grand initiateur du colonialisme français en
Afrique, Brazza part pour une mission de découverte du continent africain entre
1879 et 1882. En 1880, il rencontre le roi des Tékés, Illoy Ier, et lui propose de
mettre son royaume sous protection française. Il crée un établissement français à
Nkuna, sur le Congo, qui deviendra plus tard Brazzaville.
1886 3 octobre
Naissance d'Alain-Fournier
Alain-Fournier, écrivain français, naît le 3 octobre 1886 dans le Cher. Après des
études de lettres, il devient secrétaire de Claude Casimir-Périer, avant de rédiger
son unique roman en 1913, le "Grand Meaulnes". Lieutenant de réserve, il est
mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, et meurt lors d'une mission de
reconnaissance le 22 septembre 1914. Un recueil de plusieurs de ses poèmes,
"Miracles", sera publié à titre posthume en 1924.
1897 3 octobre
Naissance de Louis Aragon
Le romancier, poète et journaliste Louis Aragon naît le 3 octobre 1897 à Neuilly-
sur-Seine. Adhérent au Parti communiste français, il travaille pour des journaux
comme " l'Humanité" en 1933 mais aussi "Commune", "Ce soir" et "Les Lettres
françaises". Inspiré du dadaïsme, il crée le mouvement surréaliste dans les années
1920 avec notamment André Breton et Paul Eluard. Il s'engage dans la résistance
durant la Seconde Guerre mondiale. Parmi ses œuvres célèbres, on peut citer la
suite romanesque "Le Monde Réel", " l'Honneur des poètes" (1943) ou encore
"Le Fou d'Elsa" (1963). Aragon décède en 1982.
1905 3 octobre
Mort de José-Maria de Heredia
D'origine cubaine, né Espagnol puis naturalisé Français en 1893, José-Maria de
Heredia est célèbre en tant qu'hommes de lettres. Ce poète est en effet l'un des
plus éminents représentants du mouvement parnassien, bien que son œuvre ne
consiste qu'en 118 sonnets réunis en un seul et même recueil intitulé les
Trophées. Parmi les plus célèbres et remarquables, on compte les Conquérants et
le Récif de corail. Il est décédé le 3 octobre 1905.
1907 3 octobre
Naissance d'Yves Allégret
Yves Allégret est né le 3 octobre 1907 à Asnières-sur-Seine. Ce réalisateur
français, qui a parfois utilisé le pseudonyme d'Yves Champlain, a offert à Alain
Delon son premier rôle dans Quand la femme s'en mêle où celui-ci interprète un
tueur à gages. Outre ses longs-métrages, il a aussi réalisé plusieurs enquêtes du
commissaire Maigret au début des années 1980. Il a par ailleurs été marié à
Simone Signoret. Il est décédé le 31 janvier 1987 à Paris.
1929 3 octobre
Naissance de la Yougoslavie
Dans l'espoir de mettre un terme aux divisions ethniques, le Roi Alexandre Ier
change le nom de son royaume serbe, croate et slovène pour le baptiser,
Yougoslavie. il en devient le dictateur. Après l'invasion allemande en 1941, le
nouveau dirigeant du pays, Tito, proclamera l'abolition de la monarchie. Le 29
novembre 1945, la république sera instaurée. marquant ainsi la fin du royaume de
Yougoslavie.
1935 3 octobre
L'Italie envahit l'Ethiopie
Sur les ordres du chef de l'Italie fasciste, Benito Mussolini, 400 000 hommes
débarquent en Abyssinie et prennent le pays à partir des colonies italiennes de
Somalie et d'Erythrée. Après plusieurs mois d'affrontements, les troupes
éthiopiennes emmenées par le souverain Hailé Sélassié, capitulent. Le 9 mai 1936
le roi d'Italie, Victor-Emanuel III deviendra empereur d'Ethiopie. Le "roi des
rois", Hailé Sélassié, retrouvera son empire en mai 1941 avec l'appui des
Britanniques.
1940 3 octobre
Statut des juifs en zone libre
Sans avoir reçu aucune pression de la part du régime nazi, le gouvernement de
Vichy promulgue une nouvelle loi sur le statut des juifs. L'article 1er stipule: "Est
regardé comme juif […] toute personne issue de trois grands-parents de race
juive ou de deux grands-parents de la même race, si son conjoint lui-même est
juif." Cette mesure est la première d'une série qui iront en s'aggravant. De
nombreuses professions seront interdites aux juifs. La collaboration, présidée par
le Maréchal Pétain, entraînera la déportation de 75 721 personnes, dont 6012
enfants.
1950 3 octobre
Election du président brésilien Getulio Vargas
Getúlio Vargas (1882-1954) est né dans le Rio Grande. Juriste de formation, il
s'implique très tôt dans la politique. À la tête du gouvernement brésilien depuis la
révolution de 1930, Vargas est écarté du pouvoir par les militaires le 29 octobre
1945. En 1950, il se présente comme candidat du parti ouvrier, et grâce au
soutien du gouverneur de Sao Polo, Adhemar Pereira de Barros, et du parti
social-démocrate, il remporte les élections face à Eduardo Gomes. Le 3 octobre
1950, Getúlio Vargas est élu président du Brésil. Le 24 août 1954, impliqué dans
une affaire de meurtre, Vargas se donne la mort.
1971 3 octobre
Sortie de "The Big Boss" à Hong Kong
La première du film est un véritable succès. Il remet au goût du jour les arts
martiaux et lance la carrière internationale de Bruce Lee qui devient alors une
véritable star. Premier film d'une série de cinq, il sort un an plus tard aux Etats-
Unis sous le nom "Fist of fury".
1990 3 octobre
Mort de Stefano Casiraghi
Le deuxième époux de la princesse Caroline de Monaco, meurt à 30 ans dans un
accident de off-shore au large de Saint-Jean Cap Ferrat. Passionné de mécanique,
de vitesse et de mer, il s'adonnait à la compétition depuis 1983. Il fut couronné
champion du monde en 1989. Lors de le deuxième journée du grand prix de off-
shore de Monaco, son bateau le "Pinot di Pinot" se retourne alors que la houle
s'est levée brusquement. Son co-équipier, Patrice Innocenti, réussit à s'éjecter,
Stefano n'aura pas la même chance. Il courrait sa 80° course à bord d'un bolide
capable de dépasser les 200 km/h sur mer plate.
1990 3 octobre
Réunification de l'Allemagne
A minuit l'Allemagne en liesse, fête sa réunification. Un traité d'union, bientôt
ratifié par l'ensemble de la communauté internationale, met fin à la division. A
Berlin, des centaines de milliers de personnes ont entonné "l'Hymne à la joie" de
Beethoven en agitant des drapeaux rouge, or et noir. Après la chute du mur de
Berlin en novembre 1989, une nouvelle Allemagne est née.
12/ REVUE de PRESSE INTERNATIONALE en langue étrangère
THEME 12 - 1 : The Juncker Commission and Europe’s defence industry Source, journal ou site Internet : European Strategy
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
The decision by the incoming President of the European Commission, Jean-Claude Juncker,
to merge the internal market and industry portfolios under one commissioner is an intelligent
move. Of course, it is not the first time this has been attempted. Some may recall that Étienne
Davignon was the Commissioner for Internal Market, Customs Union and Industrial Affairs
under the Jenkins Commission (1977-1981). Yet, from the perspective of Europe’s defence
industrial policy – an area that was not well-developed when Davignon was in office – the
decision could be incredibly important. Firstly, Juncker has appointed a Pole, Elzbieta
Bienkowska, as head of the super portfolio: ‘Internal Market, Industry, Entrepreneurship and
SMEs’. Ms. Bienkowska has substantial government experience. Indeed, she previously
served as Minister of Regional Development in Prime Minister Donald Tusk’s cabinet (2007-
2013) and after this went on to become Deputy Prime Minister of Poland and continued in the
same ministerial role, albeit of a renamed portfolio: ‘Infrastructure and Development’. More
specifically, she also has previous knowledge of European Union (EU) structural funds and
cohesion policy. The decision to assign this important portfolio to a Pole (and one from a
liberal-conservative party) is indicative of the growing importance of Poland in the EU, and it
also serves as a statement of intent that the completion of the internal market along liberal
lines is a key priority for Juncker. The appointment of Ms. Bienkowska – should the European
Parliament sign-off on the Juncker Commission – is bound to have been greeted with relish by
the British, Dutch and German governments, at least on the overall objective of completing
the Single Market. The fact that Ms. Bienkowska will work primarily with Vice-President
Jyrki Katainen (another liberal-conservative) further underscores Juncker’s intent. Indeed, in
President Juncker’s mission letter to Bienkowska he states that her overarching aim is to
‘ensure that Europe maintains its global leadership in strategic sectors with high-value jobs
such as the automotive, aeronautics, engineering, chemicals and pharmaceutical industries.’
She is also tasked with ‘stimulating investment in new technologies, improving the business
environment, easing access to markets and to finance, particularly for SMEs’. More
specifically on defence-industrial policy, Ms. Bienkowska’s aim is to encourage ‘Member
States to create more synergies and stronger cooperation in defence procurement in order to
avoid duplication of national programmes and match resources to our foreign policy
ambitions.’ This will be a change of perspective for Ms. Bienkowska, especially given that
she was a government minister during the modernisation of the Polish Armed Forces and the
re-structuring of Poland’s defence industry: which emphasised increased investments on
research and development and exports. During this period of modernisation – which saw the
Polish government commit approximately €33.5 billion (£26.4 billion; US$43 billion) to
defence procurement – Poland had been a vocal critic of EU legislation on procurement. This
is legislation which seeks to prevent member states from making use of offsets to favour
national industry. While the country put into motion a new ‘EU friendly’ offset law on 7th
July 2014, its immediate aim during the modernisation period was to ensure that defence
contracts mainly went to local arms producers. As was reported in the Financial Times at the
time, ‘the military’s goal is for Polish companies to eventually take an 80 percent share of
incoming contracts, up from just over 50 percent at present.’ It is little wonder that the Polish
government was quick to stress the importance of the intergovernmental European Defence
Agency (EDA) rather than the European Commission in its 2013 Strategy of Development of
the National Security System of the Republic of Poland 2022 (see specifically p. 24). As head
of the internal market portfolio Ms. Bienkowska will be responsible for ensuring that all
member states, including her own, abide by offset regulations – offsets are forbidden under
EU law. Some might say that the decision to fuse the internal market and industry portfolios
was on the cards, especially when one considers Michel Barnier and Antonio Tajani’s efforts
to work closely on defence industrial policy. It was at the request of Mr. Barnier and (now)
MEP Tajani that a Commission ‘Defence Taskforce’ be established in order to better
coordinate Commission initiatives aimed at bolstering the European Defence Equipment
Market (EDEM) and the European Defence Technological and Industrial Base (EDTIB). Ms.
Bienkowska’s ‘super portfolio’ will be an important step to further consolidate this trend, and
it will be incumbent on the new commissioner to stress the strategic importance of the defence
sector and to emphasise the essentiality of using internal market tools to support the sector.
Time will tell how effective Ms. Bienkowska’s team is in challenging the member states’
recourse to Article 346 (which allows a derogation from the treaties on national security
grounds under strict conditions). It will also be interesting to see how, if at all, the
Commission’s ‘roadmap’ on defence industrial policy will change in the run-up to the July
2015 European Council meeting on defence. A healthy relationship with High
Representative/Vice-President (HR/VP) Federica Mogherini and the Chief Executive of the
EDA, Claude-France Arnould, is also vital. Other reshuffles and appointments under the
Juncker Commission are interesting from a defence industry perspective too. The decision to
merge transport and space may raise a few eyebrows. Under the Maroš Šefčovič – the former
Commissioner for Inter-Institutional Relations and Administration – the task will be to ensure
that space policy does not decouple itself from the wider strategic importance to areas such as
internal market, industry, research and defence. The decision to assign the ‘Research, Science
and Innovation’ portfolio to the Portuguese Carlos Moedas is wise given his industry and
economic expertise and experience. Nevertheless, it will be up to Mr. Moedas to deal with the
sensitive relationship between research and defence. Research and development is crucial to
the defence industry and the EU sits on sizeable amounts of funding for research, but the use
of these funds for purely military projects has caused problems in the past. Finally, the media
coverage of Ms. Mogherini’s appointment as HR/VP has largely overlooked the fact that she
will also become the new head of the EDA. The outgoing HR/VP did not really take to
defence policy. Time will tell if Ms. Mogherini really does believe that ‘defence matters’. For
the incoming HR/VP the main challenge will be balancing the interests of the EDA and the
European Commission. These two institutions have historically been suspicious of each other,
so perhaps the greatest gift the new European Commission could give to Europe’s defence
industry would be to better manage relations between these two institutions. The more
cynically minded might, from a defence industry perspective, view the changes brought in
under the Juncker European Commission as an exercise in merely ‘re-arranging the deck
chairs on the Titanic’. Indeed, it can be reasonably argued that more than new appointments
and super portfolios are needed to deal with the strained state of Europe’s defence industry. It
is certainly true that the member states still ultimately hold the key to a more effective EDEM
and EDTIB. Nevertheless, Juncker’s mantra is that he wants ‘the European Commission to be
bigger and more ambitious on big things, and smaller and more modest on small things’. Over
the next five years one will learn if Europe’s defence industry is a ‘big thing’ or a ‘small
thing’.
Mr. Daniel Fiott is a Senior Editor of European Geostrategy. He is also a Researcher at the
Institute for European Studies at the Vrije Universiteit Brussel. He writes here in a personal
capacity.
THEME 12 - 2 : In Syria, the United States is bombing friend and foe alike Source, journal ou site Internet : The Washington Post
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
Mohammed Alaa Ghanem is senior political adviser and government relations director for
the Syrian American Council, a board member of the Coalition for a Democratic Syria, and a
fellow at the Syrian Center for Political and Strategic Studies. Last week, warplanes from the
United States and its partners began strikes against Islamic State positions in Syria. President
Obama justified the attacks by saying that the United States would “not tolerate safe havens
for terrorists,” an objective that is both correct and long overdue. However, the airstrikes are
falling short in ways that could soon jeopardize this objective. Airstrikes alone will not defeat
the Islamic State. Despite nearly two months of strikes in Iraq, Islamic State fighters attacked
Iraqi army checkpoints close to Baghdad last weekend, and reports this week indicate a strong
Islamic State presence just a mile west of the city. Although Obama administration officials
are correct that the anti-Islamic State campaign will take time, they need to accelerate and
significantly modify the effort to prevent further advances toward Baghdad. Close
coordination with Syrian rebels would accomplish this. By enabling rebels to escalate ground
attacks on the Islamic State’s western front, coordination would force the group to divert
resources from Baghdad. And unlike the Iraqi army, moderate Syrian rebels have a proven
record of rolling back Islamic State forces. But no coordination of any significance is
occurring. The Syrian rebels possess the most up-to-date intelligence on Islamic State
positions, often because they can see its troop movements with their own eyes. But the United
States has not availed itself of this information. Multiple coalition airstrikes appear to have
been based on faulty intelligence, leading to missed targets or civilian deaths. Initial coalition
airstrikes in Syria included attacks on the Islamic State’s headquarters in Raqqah, and my
contacts there reported strikes that appeared to target longtime Islamic State nerve centers.
However, the group had already evacuated these buildings in anticipation of the strikes. The
Syrian rebels knew where the Islamic State had gone, but because they were not consulted the
strikes did not accomplish their objective. If airstrikes were limited to Islamic State territory,
failure to coordinate would have only reduced their effectiveness. But the United States has
also struck targets deep inside rebel territory. Some of these attacks caused substantial civilian
deaths or struck close to command centers of moderate Free Syrian Army brigades. Rebels
were not consulted on these strikes either. U.S. officials claim that strikes inside rebel
territories targeted the Khorasan Group, a small, shadowy al-Qaeda branch said to have been
planning an imminent attack on the United States or Europe. But none of my Syrian contacts
had heard of this group. Nor have many European counterterrorism specialists. Adding to the
confusion, coalition forces bombed on Monday an anti-Assad brigade with no affiliation to al-
Qaeda. Let’s look at this ambiguity from the perspective of most ordinary Syrians. They
approve of Obama’s plan to back Syrian rebels fighting the Islamic State. But after his “red
line” chemical weapons debacle last year, most Syrians do not take Obama at his word. The
president’s statements conflict with allegations from hard-liners that the United States is
waging war on Sunni Islam and with a stream of Syrian regime propaganda suggesting a
Western partnership with dictator Bashar al-Assad. Without conclusive evidence, Syrians can
judge only by what they see: The United States has bombed Islamic State territory and rebel
territory, but never Assad. Though the United States declared war on the Islamic State, which
primarily fights the rebels, the anti-Assad al-Qaeda affiliate Jabhat al-Nusra was also bombed.
On Monday, targeting was expanded to include Liwa al-Haq, which is affiliated with a
coalition of 60,000 rebels called the Islamic Front. Syrians have no way of knowing who will
be targeted next, and the United States therefore risks losing its critical Syrian ground
partners. The U.S.-endorsed Free Syrian Army’s general staff has requested clarification on
which groups are “moderate” enough to avoid targeting. Even the Aleppo Provincial Council,
Syria’s first democratic council since 1963, has condemned the strikes outside of Islamic
State territory. The Obama administration should quickly take three concrete actions to
remedy this problem: First, the Free Syrian Army’s request must be answered. The United
States must identify its partners and demonstrate its commitment to them with coordination
that makes a difference on the ground. This would also enhance the effectiveness of U.S.
airstrikes by providing targeting intelligence and ground follow-up. Second, the United States
must win back Syrian public support through transparency on civilian casualties. The United
States still has not said whether it carried out an airstrike on an Islamic Front facility in
Badama that killed and injured civilians last Friday. Syrians do not know whether this was a
coalition or Assad attack. To regain public support, the United States must be honest about
collateral damage and compensate families of victims. Third, the United States needs to target
Jabhat al-Nusra differently. Nusra has to go. It threatens Americans as an al-Qaeda branch,
and its hard-line ideology conflicts with the pluralistic spirit of the Syrian revolution. But
unlike the Islamic State, Nusra did not gain strength by conquering rebel territory. Rather, it
leveraged its superior weapons and funding to lure Syrians desperate to stop the regime’s
killing spree. For this reason, airstrikes on Nusra have stirred a backlash. Jabhat al-Nusra is
best undermined through support for the moderate rebels with which the group is at odds.
Despite these difficulties, U.S. airstrikes have had important positive impacts. The Islamic
State has suffered real losses, and there have been fewer civilian deaths now that Assad’s
aerial monopoly is broken. But the dangers are substantial; anti-U.S. sentiment has risen in
western Syria, and the Islamic State has continued to creep toward Baghdad. To preserve the
viability of its strategy, the United States must complement its airstrikes with firm support, in
both word and deed, to moderate anti-Islamic State Syrian rebels.
THEME 12 - 3 : US State Department Opens Door to maritime Defense Weapon Sales To Vietnam Source, journal ou site Internet : Défense news
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Aaron Metha
Adressé par François Jouannet
A video grab image taken on June 1 from a Vietnam Coast Guard ship and released on June 5
shows a Chinese Coast Guard ship, left, chasing a Vietnamese vessel near the site of a
Chinese oil rig in disputed waters off Vietnam's central coast. (AFP/ Vietnam Coast Guard)
WASHINGTON — The United States will allow the sale of lethal equipment and weaponry
to Vietnam for maritime defense purposes, the US State Department announced Thursday.
The executive decision, which ends an overall ban on lethal weapon sales to that country and
which has been in place since the end of the Vietnam War, begins immediately. It also comes
at a time of growing tensions in the South China Sea, including a situation over the summer
where China set up an oil rig in waters claimed by Vietnam. The definition of what maritime
security assets are is nebulous and will be decided on a case-by-case basis, as are all potential
sales of military equipment. That will ensure the US maintains control and prevents
Vietnamese military forces from gaining assets that could be used to quell internal dissent. It
also leaves wiggle room for Vietnam to procure aviation assets, State Department officials
said. The country is likely to have an interest in helicopters or planes that can be used for
maritime surveillance, opening up the possibility of Vietnam pursuing a range of platforms,
from prop planes like the A-29 Super Tucano to Boeing’s large P-8 maritime surveillance
aircraft. However, immediate sales are not expected. A State Department official, speaking on
background to reporters, said Vietnam does not have any equipment on order at this moment.
Officials told reporters the decision is the result of increased cooperation between the US and
Vietnam, including Vietnam’s improvements in the human rights arena. That includes the
release of 11 political prisoners over the last year and improved religious freedoms within the
country. However, they acknowledged that China’s growing aggression in the region also
played a part in putting the focus on maritime assets. “In very broad terms, it’s partly in
response to the realization that there is a lack of maritime capacity in the region and it is
useful to fill that gap,” one official said. “And certainly, the need for that has become more
apparent over the last year or two. But it is not in response to a specific action or crisis at the
moment. “This is not an anti-China move. This is not something where we would feel we had
to alert China to. This is really a move on the continuum of things we’ve been talking about to
help countries build maritime capacity.” The officials stressed that the definition of what
could be transferred is limited, and emphasized that the State Department will continue to
monitor Vietnam’s human rights situation. “Just because we’ve shifted the nonlethal policy is
not an indication we’re going to provide all lethal assistance,” a second official said. “I don’t
want you to get the sense the floodgates are opening.” ■
THEME 12 - 4 : In secret Service, Some Blacks See a Flawed Shield for The President Source, journal ou site Internet : The New York Times
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
Members of the Secret Service waiting for President Obama in Evanston, Ill., on Thursday.
Several breaches in security have rocked the agency recently.Credit Doug Mills/The New
York Times
WASHINGTON — Representative Elijah E. Cummings of Maryland was at the grocery store
the other day when he ran into an elderly black woman who expressed growing concern about
President Obama’s safety. Why, she asked, wasn’t he being better protected by his Secret
Service agents? The furor that led to this week’s resignation of the director of the Secret
Service resonated deeply among blacks, outraged that those supposed to be guarding the first
black president were somehow falling down on the job — and suspicious even without
evidence that it may be deliberate. “It is something that is widespread in black circles,” said
Representative Emanuel Cleaver II of Missouri, who like Mr. Cummings is an African-
American Democrat who has been approached repeatedly by voters expressing such a
concern. “I’ve been hearing this for some time: ‘Well, the Secret Service, they’re trying to
expose the president.’ You hear a lot of that from African-Americans in particular.” Both Mr.
Cummings and Mr. Cleaver said that they did not believe the Secret Service lapses reported
recently had anything to do with Mr. Obama’s race and that they had tried to dispel the notion
among their constituents. But the profound doubts they have encountered emphasize the
nation’s persistent racial divide and reflect an abiding fear for Mr. Obama’s security that has
unnerved blacks still mindful of the assassinations of Malcolm X and the Rev. Dr. Martin
Luther King Jr. It is a longstanding fear. Colin L. Powell’s wife urged him not to run for
president in 1996 out of fear that he might be targeted. And when Mr. Obama took office in
January 2009, the Secret Service recorded an alarming surge in threats against him. The threat
level since then has actually fallen back to a rate more typical of previous presidents, officials
said, but potential racial animosity persists in risk calculations by the Secret Service as it
seeks to protect Mr. Obama. The Secret Service does not discuss the nature of threats against
Mr. Obama in much detail, but said the agency was fervently devoted to his security. “The
Secret Service is committed to protecting the first family and the president at all costs,” said
Ed Donovan, a spokesman for the agency. “We recognize that protecting the president is a
sacred trust we have with the American public and that they place in us. It’s never mattered to
the service who the president is because we recognize that trust.” Mr. Obama has consistently
made a point of expressing faith in the Secret Service teams that surround him each day. “The
president has no shortage of appreciation for the men and women who serve in the Secret
Service, their bravery, their sacrifice, their determination, and the hard work and the courage
they put on the line every day,” Eric Schultz, a White House spokesman, told reporters on
Thursday. But concern over Mr. Obama’s security has been a quiet but consistent theme from
the beginning of his rise in politics. Michelle Obama expressed worry even before he was
elected to the Senate in 2004. She later said she dreaded the day he would receive Secret
Service protection because it would indicate that threats were being made. And in fact, the
agency assigned agents to guard him starting in May 2007, the earliest a presidential
candidate has ever been provided protection. It became such a refrain during that campaign
that Mr. Obama found himself constantly reassuring supporters even as some of his aides
fretted that his possible vulnerability would discourage some blacks from voting for him.
“I’ve got the best protection in the world,” Mr. Obama reassured supporters who brought up
the issue. “So stop worrying.” The Secret Service did detect a spate of threats around the time
Mr. Obama won the presidency and took office. But without providing numbers, the agency
flatly denied reports that he had received three or four times as many as other presidents and
added that they eventually subsided. “After his first election, there was a spike in his
numbers,” Mr. Donovan said. “They’ve leveled out and they’ve been consistent and similar to
his predecessors.” For many blacks, the recent series of missteps by the agency charged with
his protection has echoed powerfully. “One of the greatest fears of a first black president was
harm being done to him,” Roland Martin, the talk show host, said on his radio program this
week. The ability of a fence-jumper to make it all the way into the White House brought that
home. “I can understand one or two, but for five layers to fail in the White House of all
places?” Charles D. Ellison wrote on The Root, a black-oriented online news site, that the
episodes raised questions. “There could be only two reasons that Secret Service protection for
President Barack Obama is slipping these days,” he wrote. “Either agents missed the memo
that he’s the first black president or they really are just that overwhelmed.” Such sentiments
are not uncommon. Joshua DuBois, a former White House aide to Mr. Obama, said the
president’s security feels personal for many blacks. “There’s a broad extended family around
the country of moms and aunts and uncles who feel a real sense of kinship with this first
family, and they want to make sure they’re protected and whole,” he said. “So you see a lot of
concern right now.” Some supporters of the president have long asserted that he has been
treated with less respect by political opponents and the media, attributing that to his race. That
has fueled suspicion that perhaps the Secret Service has not been as committed to him either.
Donald W. Tucker, one of the first black members of the Secret Service, who retired from the
agency in 1990 and wrote a book about his experiences, said that he had no reason to believe
the agency had not protected Mr. Obama vigorously but that he heard the concern regularly.
“I would say over 75 percent of the African-American community are suspicious and think
that could be a situation, based on all the other things they think has happened to President
Obama because he’s an African-American, politically,” he said. “They’re adding that to the
pot.” Representative Steven Horsford, a Nevada Democrat who is black, was among those
who grilled Julia Pierson during a hearing before she resigned as Secret Service director this
week. “I was at my church on Sunday and people were asking about it; they were concerned
about it,” he said in an interview afterward. “They are shocked and outraged by the lack of
competence.” Mr. Cleaver said that even though “I’m as paranoid as anyone else,” he rejected
the suspicion and added that its prevalence troubled him. “There’s nothing further from the
truth, and it’s a little dangerous for us to allow that thinking to grow and spread,” he said. “To
the degree we can dismantle it, we should. I’m going to dispel it as much as I can.”
THEME 12 - 5 : Why Defense Has a Secure Future In Boeing’s Business Mix Source, journal ou site Internet : Forbes.com
Date : 2 octobre 2014
Auteur : Loren Thompson
Adressé par Jean-Claude Tourneur
America’s biggest exporter is having a banner year, thanks to a surge in global demand for
jetliners. The Boeing BA +1.34% Company has just experienced the most profitable quarter
in its hundred-year history, and with a backlog of $376 billion in orders for commercial
transports such as the 737 and 787 it looks like E.P.S. could reach $10 by the end of the
decade — twice what it was when the decade began. With no end in sight to the growth of
passenger travel and hunger for more fuel-efficient transports, there are whispers that Boeing
revenues might hit $100 billion in 2016, the centennial year of the company’s founding (they
will be about $90 billion this year). The one big question mark in this picture is what will
happen with Boeing’s defense business. That operation, which focuses mainly on military
aircraft, space systems and aerospace services, has held up surprisingly well in the recent
defense downturn — typically generating over $30 billion in sales annually. But with
congressional mandates capping defense outlays and commercial orders continuing to grow,
Boeing Defense, Space & Security (as it is called) now only generates about a third of
corporate sales. Many investors barely seem to notice the military component of the business,
focusing instead on Boeing’s reputation as the biggest builder and leading innovator in
commercial flight . With so many opportunities beckoning in the commercial transport
sector, it is inevitable that somebody somewhere will raise the question of whether Boeing’s
capital could be better deployed by going full-bore on new jetliners while scaling back in
defense. The sizable charge recently taken on an Air Force tanker program is just the latest
evidence that defense is far from being risk-free for Boeing. Several of the biggest bets the
company has made in next-generation military systems over the last decade have not panned
out, forcing painful adjustments at Boeing facilities in Alabama, California, Missouri and
elsewhere. When I raised that issue with Boeing Vice Chairman, President & COO Dennis
Muilenburg this week, I got a firm response. According to Muilenburg, “Our concept of One
Boeing assumes an integrated business mix of deep commercial and military expertise applied
across the global marketplace.” Muilenburg says the strategy of combining commercial and
military lines in a single synergistic enterprise was crafted two decades ago when Boeing
merged with McDonnell Douglas, and has remained central to the company’s identity ever
since. Under Chairman & CEO James McNerney, the company’s incentive structure and
promotion system have been crafted to reinforce the idea that Boeing’s military and
commercial lines are inextricably united. That got me to thinking about the logic of such a
strategy — about how you would explain it to somebody who was trying to understand the
Boeing enterprise beyond this year’s results, as the only large aerospace company that has
managed to survive intact since the dawn of flight. Most of Boeing’s big competitors didn’t
exist two generations ago, and some of them came into being only as the result of massive
subsidies from friendly governments. Why has Boeing thrived for so long without
government handouts, and how does that inform its strategy of remaining committed to both
the commercial and the military parts of the aerospace market? Here, to my way of thinking,
are the top reasons why maintaining a big presence in both market segments serves Boeing’s
shareholders and stakeholders.
1. Defense and commercial demand cycles tend to be complementary. Historically, the
commercial transport sector has been a boom-and-bust business. So has military contracting.
But the two market segments follow very different demand cycles, so much so that they
sometimes seem to be varying inversely. For instance, demand for jetliners plummeted after
the 9-11 attacks, while demand for combat systems surged. Today, the opposite is
happening. That would be quite a roller coaster ride for investors if Boeing operated in only
one market segment, but because it is in both, revenues and returns can be smoothed out from
year to year. Some Boeing insiders have used the metaphor of counter-rotating gears to
describe this dynamic, however to make it work the company must have a robust presence in
military contracting to balance the ups and down of commercial demand.
2. Aerospace skills are fungible across defense and commercial markets. When Boeing
announced this week it was moving defense jobs out of the Seattle area, it noted that some of
the defense workers in the region might shift over to jobs at the company’s commercial
operations. That possibility underscores the fact that while defense and commercial lines
have different customers, they require many of the same skills to succeed. Boeing builds
military, commercial and civil satellites at the same factory in Southern California, and
increasingly is sending commercial work packages to defense sites with excess capacity. The
fungibility of skills across market segments thus allows it to get maximum utilization of
resources and retain talent even when demand in one segment is softening.
3. Business characteristics of defense and commercial aerospace are similar. Boeing’s
core business is the design, production and support of complex capital equipment such as
satellites and jetliners. Whether that equipment is destined for civil, commercial or military
use, it exhibits certain shared characteristics in terms of how it is financed and sustained. For
example, products typically take a decade or longer to develop, and then remain in service for
many years. Creating such products requires the company to make huge up-front
investments, and returns on that investment may not materialize until many years after
production has commenced. Barriers to entry are high, but so are risks for those who have
managed to establish a presence in the business. Even the operating margins are similar;
Boeing projects an operating margin of somewhat above 10% in commercial aircraft this year,
compared with 9.5% in its defense business. All these similarities make it easier to manage
what appears to be a very diverse business mix.
4. Military customers are migrating toward commercial products and processes. The
Pentagon has recently proposed reducing barriers to purchase of commercial items, signaling
dissatisfaction with its traditional reliance on military-unique technologies. That is good news
for military suppliers like Boeing who have long experience in refining commercial
manufacturing and logistical systems. Many of the joint force’s next-generation
reconnaissance and mobility aircraft will be military derivatives of Boeing commercial
transports, and the satellites the company builds for NASA and the Defense Department
leverage technologies developed in its commercial comsat business. Thus, there are
functional and engineering synergies between its military and commercial lines that transcend
mere economies of scale.
5. Defense is less vulnerable than commercial markets to predatory trading. Although
Boeing’s jetliner business is riding high today, it faces serious challenges in the future from
state-subsidized market entrants in Brazil, Canada, China, Japan and Europe. Some of the
governments working to help local companies penetrate the commercial transport market are
far more supportive of indigenous enterprise than Washington (witness the current
controversy surrounding reauthorization of the Export-Import Bank). The U.S. defense
market is less subject to such pressures for the simple reason that America can’t risk being
dependent on countries like China for its combat systems. So defense offers Boeing a partial
sanctuary against the predatory trading practices of foreign competitors, even as it strives to
maintain market share in the commercial transport sector. When you survey all the ways in
which Boeing military and commercial lines overlap and support each other, it becomes
obvious why the company needs to remain a big player in the military marketplace. Nothing
lasts forever, and that includes the current surge in demand for jetliners. One day — probably
the next time there’s a global recession — demand for commercial transports will soften. If
past experience is any indication, military demand may be surging at the same time. Being in
both markets is the best way to assure that Boeing can sustain its market leadership in
aerospace for another century.
THEME 12 - 6 : Navy projects blue water muscle with long rang deployment in Indian Ocean region Source, journal ou site Internet : The Times of india
Date : 2 octobre 2014
Auteur : Adressé par Indiqué par les @mers du CESM
NEW DELHI: Four Indian warships on Wednesday set sail from Mumbai on a long overseas
deployment to East Africa and beyond to build "maritime bridges" with countries in the
Indian Ocean Region (IOR). The first port of call for the warships -- guided-missile destroyer
INS Mumbai, stealth frigates INS Talwar and INS Teg, and tanker INS Deepak - will be
Antisiranana in Madagascar during the 50-day deployment. "INS Teg will then separately
head for the international waters off Simon's town, the main base of the South African Navy
near Cape Town, for the IBSAMAR exercise among India, Brazil and South Africa from
October 20 to November 7," said an officer. "Such long-range deployments, covering the IOR
and beyond, bear testimony to the Navy's blue-water capabilities. The four warships will be
under the command of Western Fleet chief Rear Admiral R Hari Kumar," he added. The
IBSA forum was established in June 2003 to promote south-south dialogue, cooperation and
the adoption of common positions on issues of international importance. Under it, the first
IBSAMAR exercise was held in May 2008 as a unique trilateral strategic initiative involving
three democracies from three different continents. Indian warships usually undertake long-
range deployments, both to project power as well as "build bridges of friendship", but the
IBSAMAR wargames are nevertheless considered a challenging endeavour since the distance
from India to South Africa, as also from Brazil to South Africa, is some 4,000 nautical miles.
13/ Titres des articles pouvant être demandés à l’adresse [email protected], qui vous les adressera dans la journée de la demande. Ces articles n’ont pu être insérés dans la revue de presse. Pour recevoir un ou plusieurs articles, il suffit d’adresser un message électronique à l’adresse :
1) Articles en langue française : HAL : le premier Tejas de serie decolle a Bangalore
les @mers du CESM - 03/10/2014
Le Yémen , entre transition et contre-révolution
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Les habitants du Maghreb dénoncent l'EIIL
HONGKONG : "LA CHINE N'A PAS INTERET A UTILISER LA
FORCE" Tribune
Assises de la sécurité 2014 : le cerveau au cœur de la cybersécurité
Chiffrement sur Android et iOS : l’Europe aussi s’inquiète
Ankara promet de « tout » tenter pour empêcher la chute de Kobané
La BCE ne convainc pas les marchés avec son rachat de
« subprimes » à l'européenne
Nouveaux heurts à Hongkong dans l'attente des négociations
Djihad: une ado de 15 ans recherchée
Avenir de l'entreprise Roxel
2) Articles en langue étrangère :
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