CRÉA Scène Conventionnée Jeune Public d’Alsace

Revue dePresse

2012

CREA

Mulhouse LUNDI 9 JANVIER 2012 1

Les vœux atypiques dela Ville de Kingersheimont attiré la foule,samedi soir, bienau-delà des frontièrescommunales. Un publicqui appréciela convivialitéde la formule.

Samedi soir, Kingersheim a bé-néficié une fois encore d’untemps relativement clément, dé-fiant toutes les statistiques mé-téorologiques d’un début de moisde janvier en Alsace. Le public apu suivre, sans trop de désagré-ment, si ce n’est une toute petitebruine sur le parvis de l’espaceTival, le discours resserré du mai-re et le spectacle proposé par lacompagnie de marionnettes Dé-lit de Façade.Au programme, une propositionrésolument différente des céré-monies de vœux traditionnelles,pas de discours fleuve, pas degrand buffet où le crémant et labière coulent à flots, mais unemodeste collation, des idées et dela musique à gogo.

« Tout citoyen acteurdu changement »Le maire de Kingersheim a préfé-ré élargir les horizons en mettantau cœur de son intervention lesenjeux des prochaines élections.Prônant l’adhésion au « Pacte ci-vique » (www.pacte-civique.org),il demande à chacun de s’engager« pour agir et vivre autrement, in-venter un futur désirable pourtous ». Jo Spiegel revendique« une approche nouvelle du change-ment », où tout citoyen devientacteur. Aux candidats à l’élection

présidentielle, les initiateurs du« Pacte civique », dont Jo Spiegelest signataire, demandent « de ré-duire la fracture démocratique etsociale », « de ne pas avoir une vi-sion à court terme truffée de solu-tions simplistes mais d’élever leregard à la hauteur de la complexitéde notre société » […] « Nous leurdemandons que, loin d’attiser lahaine, d’instrumentaliser les peurs,d’inciter aux replis frileux et égoïstes,il leur faut proposer une société oùl’égalité constitue de nouveau le fon-dement du pacte social. »

En prélude au spectacle, la com-pagnie Délit de Façade a présentéune vidéo amusante, condenséd’une quinzaine d’interviewsd’habitants de Kingersheim, dontles propos sont mis dans la bou-che de marionnettes. S’ils de-m e u r e n t a n o n y m e s , c e stémoignages ont eu un fort im-

pact, la distanciation humoristi-que étant plus efficace que tousles beaux discours…Le spectacle qui a suivi, intituléAutrement dit, met en scène, auxfenêtres du « château » Tival, lesmembres de deux familles ordi-naires dans une version revisitéede La Vie est un long fleuve tran-quille, avec tous les clichés qu’onpeut attendre sur les prolos Gro-seille un peu portés sur la bou-teille et peu regardants surl’éducation du fiston et les bour-geois Le Quesnoy préoccupés parles cours de la bourse et le maria-ge leur précieuse progéniture àun bon parti… Une prestationsympathique et joyeuse, haute encouleur et sans grand message— on s’attendait à plus de fond —mais dans sa grande majorité, lepublic a été enchanté. Les gensont apprécié également la pro-

grammation musicale éclectiquequi s’est déclinée plus tard, auxSheds, avec le groupe de salsaSon del Salon, à Tival avec lecollectif aux multiples talentsBringuebal (des vrais pros de laguinche), à la Maison de la ci-toyenneté où se produisait l’en-semble Arbolero et à l’égliseSaint-Adelphe avec la Marjolaineet La Concorde.

«Magnifique ! »« C’était magnifique ce specta-cle ! », commente Andrée, Kin-gersheimoise depuis 53 ans, quiapprécie la formule nouvelle de lacérémonie des vœux, « à part lefroid »… Mêmeengouementde lapart de Rachel et Pierre, qui sontvenus de Richwiller. « Le spectacleétait super-beau, c’est bien d’offrir àtoute la population la possibilité desortir, on sent une grande conviviali-

té… Et j’ai trouvé le discours dumaire très positif ! »

Delphine est venue avec un aminéerlandais, Dilser, et sa fille âgéede 9 ans. « J’habite à Wittenheimet on a vu l’annonce dans le journal.Ce que j’aime bien, c’est qu’on a lechoix entre plusieurs styles de musi-que et que c’est gratuit. On est venuspécialement pour ça. »

Roland et Colette habitent à Kin-gersheim depuis trois ans, ils ontinvité une amie guebwilleroise,Simone. « C’est très sympa et trèsconvivial. Le spectacle de marion-nettes était bien fait, on ne remarquemême pas le mauvais temps… C’està refaire ! »

IntergénérationnelJacqueline, Mulhousienne, est làavec ses deux fils âgés de 21 et 23ans et leurs petites amies respec-tives. « Je trouve ça génial ! Onpasse d’un lieu à l’autre, on changed’ambiance. On rencontre des gensqu’on ne connaissait pas aupara-vant, on discute avec eux. Et c’est unendroit où on peut venir avec sesgamins, c’est vraiment intergénéra-tionnel… Mes fils trouvent cette fêteépatante ! »

Tard dans la soirée, Christine,Martine, Fabienne, Édouard,Jean-Louis et Geneviève finissentpar quitter les lieux parce qu’ilsont faim et qu’une bonne galetteles attend. Certains habitent àKingersheim, d’autres à Pfastattou dans les Vosges. Les vœuxsont un prétexte à une sortie en-tre amis. « On se passe toujours lemot quand il y a quelque chosed’intéressant », expliquent-ils. Ilsont aimé « la variété des styles mu-sicaux », « la créativité », « le dis-cours du maire, vraiment sympa[…] Ça sort de l’ordinaire, c’était paspompeux. Il y a un bel esprit, uneouverture sur le monde… »

Dominique, Christelle et Lisasont venus spécialement deThann. « Ces vœux du maireétaient vraiment très chaleureux,très humains. Cétait ce que j’avaisenvie d’entendre. Si seulement tousles hommes politiques pensaientcomme ça ! »

Parmi les convives, plusieursMulhousiens qui apprécient par-ticulièrement le projet des Sheds(www.les-sheds.com) : « Pour-quoi on ne fait pas des Sheds àMulhouse ? », se demande Anne,prête à se lancer. Peut-être suffit-ilde s’y mettre…

FrédériqueMeichler

Cérémonie Vœux différentspour citoyens actifs à Kingersheim

La foule était au rendez-vous, samedi, sur le parvis de Tival, où élusmunicipaux et communautairesétaient logés à lamême enseigne que les habitants, sous un parapluie… Photo Jean-François Frey

Pendant 45minutes, le public a assisté à la vie qui défile, dans unspectacle où les petites filles naissent dans les roses… Photo J-F.F.

Le Bringuebal, excellent collectif musical parisien, a fait danser lafoule jusqu’àminuit à l’Espace Tival. Photo F.M.

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L’ALSACE — 9 janvier 2012

AU PAYS DE LA POTASSE

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DNA — 10 janvier 2012

Autour de Mulhouse S

Pendant les vacancesscolaires, les équipesdu Créa se mobilisentpour proposerdes animations variéesaux jeunesKingersheimois.Entre sports collectifset découverte dumétier de pompier,ceux qui ont parcourule programmed’activités en aurontsans doute remarquéune plutôtinhabituelle : « Coussindoudou ».

Le principe est plutôt simple : « Àpartir d’un coussin, création d’undoudou en ajoutant une tête, despieds, des mains… » Et suivant cet-te description aussi courte qu’effi-cace, des fillettes ont, dès lundidernier, au Créa, mis la main à lapâte, suivant les conseils de Jes-sica Grell.

Ce qui me plaît le plus,c’est de pouvoir créerce qu’on veut

L’intervenante plasticienne expli-que : « Les enfants aiment bien lesdoudous, c’était l’occasion de les ini-tier à la couture et à l’esthétique,

mais aussi de leur permettre de ra-mener à la maison un objet qu’ellesont créé. »

Entre les caisses pleines de tissusmulticolores, Éléonore épingledes éléments sur son coussin.Elle confie avoir déjà cousu :« J’avais déjà fait de la couture avecla Guerre des boutons (une autreanimation proposée par le Créa), et on avait fait des sacs. Ce qui meplaît le plus, c’est de pouvoir créer cequ’on veut, avec les couleurs qu’onveut. »

Mais avant de se lancer dans une

telle aventure, les fillettes ont toutd’abord dessiné le doudou de leurrêve. Pas question d’improviser !

J’ai choisi ce tissu parcequ’il a plein de couleurs

Et c’est donc à partir de ces des-sins qu’Inès a choisi les étoffescolorées qu’elle découpe : « J’aichoisi ce tissu parce qu’il a plein decouleurs et qu’il est joli », s’exclame-t-elle à propos de ce qui sera lasalopette de son coussin doudou.

Les enfants découpent, épin-

glent, rembourrent, mais la casemachine à coudre est gérée parJessica Grell : il ne s’agirait pas dese blesser.

Et parmi ces doudous rigolos auxformes animales ou humaines,celui qui pourrait remporter lapalme de l’originalité est sansdoute le doudou d’Anastasia :« J’ai inventé un doudou avec deschoses de beaucoup d’animaux. Il ades pattes d’oiseaux, des oreilles dechat, un nez de lapin… Je voulais lefaire comme un petit monstre, maisun monstre gentil ! »

Christophe Schmitt

Kingersheim Des doudousfaits maison

« Coussin doudou » était pour ces jeunes filles un premier contact avec la couture. Photo C.S.

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L’ALSACE — 10 MARS 2012

Q DU 10 AU 16 MARS 2012 l'actu 3

As if (we would be) de Stephanie Tiersch, une étude chorégraphique annoncée comme pleine d’émotions. (DR T. TRAMBOW)

MULHOUSE À laFilature

ÉtatsdeTrans(e)Depuiscinqans, le festivalTrans(e)prendlepoulsdela jeunecréationfrançaise,allemandeetsuisse.Entreplaisirdesmots,urgence

politique,ouverturesur lacité, théâtreaquatiqueetéchappéespoétiques,cettenouvelleéditions’annoncefoisonnante.

Regarderdanstroisdirections,etgarder la tête dans les nuages :àMulhouse,c’estlasymboliquede la Tour de l’Europe. C’est

aussi celle du festival Trans (e), qui con-jugue depuis cinq années la création surle mode franco-germano-suisse. Cinqsaisons et puis s’en va ? Le festival ima-giné par Joël Gunzburger survivra-t-il audépart de son créateur ? Le projet pré-senté par la nouvelle directrice de laFilature, Monica Guillouët-Gélys, pré-voit la création d’une plate-forme de lacréation européenne émergente. Trans(e) pourrait donc bien survivre, sinondans le nom, du moins dans l’esprit.En attendant, la cinquième édition dufestival fourbit ses armes.

Piqûre de rappelavant élections ?Au programme : de la danse, du théâtre,des photographies, des performances,un trio de DJs… Mais inutile d’attendrebeaucoupdesurpriseslepremiersoir.Etpourcause :dans leur spectacleLesRoisdu suspense (16/3, complet), PascaleMurtin et François Hiffler (alias la com-pagnie Grand Magasin) ont pris le partide vendre systématiquement la mè-che. Adieu surprises, attente, suspen-se…Maisquereste-t-ildoncd’unspecta-cle dont on annonce toute l’action àl’avance ? Réponse sur la scène de lasallemodulable,etpourceuxquidésire-

raient encore une louche d’humour ab-surde, le même duo proposera dans lafoulée un mini-concert de chansonnet-tes (entrée libre à 22h30).Depuis quelques éditions, Trans (e) aaussi su s’entourer d’une poignée de fi-dèles. Outre Valéry Warnotte et Char-

lieWindelschmidt(lireci-dessous),c’estle cas de Christophe Greilsammer, quirevient avec son adaptation de MatinBrun. Le spectacle avait déjà été présen-té lors de la dernière édition du festival :déjàunclassique,à l’instardelanouvel-le de Franck Pavloff, ou la proximité des

élections le rend-il à nouveau indispen-sable ? Fable brûlante sur une dérivefasciste à laquelle personne, par confortet par lâcheté, ne s’opposera, le specta-cleseraprésentésouslaformed’untrip-

tyque : une version en français, untemps de discussion et enfin une ver-sion en allemand. Première représenta-tion le 21 mars, jour du lancement offi-c ie l de la campagne p our lesprésidentielles (reprise le 22/3)…Le festival promet également quelques

belles échappées chorégraphiques, àcommencer par Sideways Rain (17/3) :une course hypnotique où le chorégra-phe suisse Guilherme Botelho sembletraquer, à l’image du photographe Ead-

weard Muybridge en sontemps, l’essence même dumouvement. À ne pas man-querégalement(22/3), lapre-mière française d’un des der-niers spectacles de lacompagnie Mouvoir : As is(wewouldbe). Ici,plusd’indi-vidus filant comme autantd’électrons libres, commechez Botelho, mais une mas-se d’anonymes : la chorégra-phe allemande StephanieTierschestalléejusqu’enChi-ne étudier comment les gens,dans les salles d’attente, fi-nissentparsedissoudredansle groupe… De ses observa-tions,ellea tiréunepiècesin-gulière sur les thèmes du mi-métismeetde l’individualité.

Quand le festivalprend la tangente…

Autre tangente, proposée cette fois parNurkan Erpulat et Tançay Kulaoglu : LöBal Almanya (22 et 23/3). La forme re-joint ici le fond dans l’originalité, sur-tout pour un spectateur français : repre-nant la recette du Bal de Jean-ClaudePenchenat (adapté au cinéma par EttoreScola), cette vaste fresque raconte rienmoins que cinq décennies d’immigra-tion turque en Allemagne sous forme decomédie musicale. Présenté dans la lan-gue de Gœthe, le spectacle sera surtitréen français.Nul besoin de traduction en revanchepour goûter aux deux derniers événe-ments : la traditionnelle Nuit Trans (e)confiée à un trio de DJs des trois pays —Hamid Vincent, Rainer Trüby et ThomsBrunner (24/3) — et l’exposition Obses-sionsqui rassemblera dans la galerie lestravaux de treize photographes suisses,allemands et français.Enfin, pour les plus jeunes, le Créa deKingersheim accueillera H2O de la com-pagnie allemande Helios (21/3), pourtout découvrir des propriétés scientifi-ques et potentialités artistiques de l’élé-ment liquide. R

QDu16au24mars à la FilaturedeMulhouse. Exposition visible jusqu’au9avril. Tarifs de5,5 à25€, possibilité depass. 03 89 36 28 28.@www.lafilature.org

Cinq décennies d’immigrationturque en Allemagne racontée sousforme de comédie musicale…Matin Brun, Lö Bal Almanya : la fable politique et la fresque musicale…

(DR CHARLOTTE MICHAILLARD ET UTE LANGKAFEL –MAIFOTO)

L’eau sous toutes ses formes, c’est dans H2O à Kingersheim. (DR–W.G. BREUER)

UnpéplummulhousienDESMAJORETTES,deslycéens,desgrognards,dessalariés,descomédiens,desspectateurs,desbénévoles,delamusique,desperformances,duthéâtreetbeaucoupdesurprises…Voilàquelquesunsdesingrédientsquicomposeront leDéfilédeshabitants,point finaldesdeuxannéesderésidenceàMulhouseducollectifDérézo.« Toutçaressembleraàunpéplum »résumeValéryWarnotte.Depuis l’andernier,avecsoncompliceCharlieWindelschmidt, lemetteurenscèneapartagélequotidiendeshabitantsdelaMulhouse. Ilsontorganisédesateliersenprison, interpellé lespassants, rencontrélesusagersdelamédiathèque,discutéavecdesétudiants…Decette immersion,ilsavaient tiré l’andernierunepremièreperformance :Leshabitants—Cinqtableauxsonores. Ils récidiventcette

annéeavecunfinalenformed’apothéose :Ledéfilédeshabitants.Leconcept ?Undéfiléassociant toutes lespersonnesetassociationsaveclesquellesilsont travaillé (plusde120figurantsentout)etdesspectateurs lambda,ainsiqu’uncertainnombred’artistes invités.Quatrecortègespartirontdedifférentsquartiersdelaville,suivantunitinérairejalonnédeplusieursstationsthéâtrales,avantdeserejoindreàlaFilaturepourungrandspectacleenformedefeud’artifice.« Notrematière,cesont lesgens :celapeutparaîtreétrange,maiscelarecèlebeaucoupdepoésieetd’humour »conclutValéryWarnotte. R

Q Les20et21marsà19h30, lieuxdedépartàcommuniquer : renseignementsau0389362828.

Le défilé des habitants, immersion dans la réalité mulhousienne.(PHOTO SÉBASTIEN DURAND)

DNA REfLEtS — 10 MARS 2012

DNA — 13 MARS 2012

KINGERSHEIM Accueil de loisirs

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L’ALSACE — 27 MARS 2012

À l’invitation du Créa de Kin-gersheim, deux spectacles serontproposés, ce jeudi, à l’Espace Ti-val.

La compagnie Brounïak, en rési-dence jusqu’au vendredi 30 marsà Kingersheim, jouera sa créationBaudruche, à 17 h. Sous-titré Soloaérophagique à respirer avec lesoreilles, ce spectacle oscille entremusique, clownerie, improvisa-tion et théâtre. Accompagné deses ballons de baudruche, unhomme seul joue avec la gravi-té… et a de gros problèmes avecl’air. Entre deux respirations, ilréveille notre écoute au présent.

Cette représentation sera suiviedu spectacle La souplesse de la ba-leine à 18 h 30. Cette pièce dethéâtre sans parole pour jeunepublic a été écrite et jouée par leDuo opéra d’Alfred Spirli et deJean-Marc François. Un chef d’or-chestre, véritable alchimiste duson, s’applique à extraire des so-norités d’un fatras d’objets récu-pérés et originaux. De cette

fantaisie musicale et visuelle naîtune succession de saynètes em-menées par son adjoint bricoleuret déjanté. Pêle-mêle apparais-sent des animaux mécaniquesdétournés en personnages dethéâtre, un marin d’eau douce,des bestioles géantes, un danseurvirtuose…

FY ALLER Jeudi 29mars à 17 h et18 h 30 à l’Espace Tival, place de laRéunion, à Kingersheim, tél.03.89.57.30.57.

Kingersheim Deux spectacles jeune public à l’Espace Tival

Dans le spectacle« Baudruche », un homme seula de gros problèmes avec l’air.

DR

L’ALSACE — 22 MAI 2012

ciation Zone verte de Rie-disheim. Antigone ne peutaccepter la loi de Créon, sononcle, qui l’empêche d’enterrerson frère. Elle se battra, jusqu’àla mort, pour rendre les hom-mages funèbres à Polynice.Dans l’univers coloré et flam-boyant des gitans, cette pièceprend l’accent d’une tragédied’aujourd’hui.

Peau d’âne, samedi 26 mai à17 h et dimanche 27 mai à18 h 30. Création collective parle cycle 1 et 2 du conservatoiredu Créa. Avec la participationde l’association Zone verte deRiedisheim. Entièrement jouéen gromelot, c’est-à-dire en lan-gage imaginaire, le célèbre con-te acquiert une théâtraliténouvelle, pleine d’humour etde moments de farce, d’émo-tion et de créativité.

Le chant du Dire-Dire de DanielDanis, samedi 26 mai à 18 h 30et dimanche 27 mai à 20 h. Parles adultes de l’atelier théâtre.Le Québec. Sa langue si parti-culière. Une famille un peu enmarge. Joué par treize clowns,un texte poétique qui mélangedélicatesse et grotesque…

FY ALLER Attention les placessont limitées pour les ateliers-théâtre. Billets à 3 € à retirer àl’accueil du Créa, 27, rue deHirschau à Kingersheim. Rensei-gnements au Créa au03.89.57.30.57. ou sur www.crea-kingersheim.com

L’assemblée générale du Créade Kingersheim se déroulerasamedi 26 mai et sera suivie dereprésentations des ateliersthéâtre dans le cadre de la fêtedu Créa.

Rendez-vous à partir de 10 h 30pour une ouverture musicalede l’assemblée générale avecl’école de musique du Créa. À12 h 30, buffet et vernissage del’exposition des ateliers enfantset adultes.

Dans l’après-midi de samediainsi que dimanche, les ateliersthéâtre d’Anne-Laure Walger-Mossière investiront l’EspaceTival. L’occasion de découvrirdes spectacles originaux pré-sentés par les différents mem-bres des ateliers de théâtre.

Le programmethéâtral

Le Malade imaginaire de Moliè-re, samedi 26 mai à 14 h etdimanche 27 mai à 15 h 30. Parles 13/15 ans de l’atelier théâ-tre. Argan, célèbre hypocon-driaque, arrivera-t-il à lâcherses potions ? Toinette parvien-dra-t-elle à lui faire entendreraison ? Laissera-t-il sa fille An-gélique épouser Cléanthe ?

Antigone de Jean Anouilh, sa-medi 26 mai à 15 h 30 et di-manche 27 mai à 17 h. Par les16/20 ans de l’atelier théâtre.Avec la participation de l’asso-

Kingersheim La fête du Créa

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L’ALSACE — 23 MAI 2012

Le festival de Caves est une mani-festation théâtrale itinérante quise déroule dans tout le Grand Est.Sa 7e édition s’arrête à Kin-gersheim ce vendredi, dans la ca-ve voûtée du « château » Tival,avec le spectacle « After theend ».

Écrite par Dennis Kelly, cette piè-ce mise en scène par Olivier Wer-ner est un huis clos entre unhomme et une femme enfermésdans un abri antiatomique, avecpour seules ressources de quoisurvivre quelques jours. Une ex-plosion nucléaire semble avoirtout ravagé à l’extérieur. Dans cet-te proximité contrainte et dansl’ignorance de ce que l’avenir leurréserve, ils se livrent à un jeu derôle où chacun tente stratégique-ment de survivre, au détrimentde l’autre. Tout est permis de direou de faire pour manipuler, asser-vir ou séduire celui que l’on devi-ne trop fragile pour assumer la

précarité de la situation. After theend est un pur théâtre d’acteursdans lequel le rythme et la ten-sion des échanges, le caractèrephysique du jeu, passent au toutpremier plan.

C’est la première fois que le festi-val de Caves fait étape à Kin-gersheim. Initiée il y a six ans àBesançon par la compagnie Malanoche, cette manifestation quifait des caves des lieux de créationet permet au public une grandeproximitéavec lesartistes, s’étendaujourd’hui dans tout le GrandEst jusqu’à Lyon et s’exporte mê-me en Allemagne. Cette 7e édi-tion propose des rendez-vousdans 25 communes différentes etplus de 100 représentations.

FY ALLER Vendredi 25mai à 20 h,cave Espace Tival, place de laRéunion à Kingersheim. Une placeofferte pour une place achetée (7 €).Jauge limitée (maximum 35 person-nes), réservation obligatoire au03.89.57.30.57.

Théâtre Le 7e festival de Caves s’invite à Kingersheim ce vendredi

« After the end », ce vendredi 25mai dans la cave de Tival. DR

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DNA — 24 MAI 2012

KINGERSHEIMAssemblée générale du Créa

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L’ALSACE — 25 MAI 2012

Le festival de Caves fait étape àKingersheim avec After the end.Cette pièce de Denis Kelly, miseen scène par Olivier Werner, estun huis clos entre un homme etune femme enfermés dans unabri antiatomique.

FY ALLER À 20 h à la Cavede l’Espace Tival, place de la Réu-nion à Kingersheim. Une placeofferte pour une achetée (7 €), limitéà 35 personnes. Réservation obliga-toire au 03.89.57.30.57.

Théâtre

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L’ALSACE — 27 MAI 2012

Les ateliers théâtreparticipent à la fêtedu Créa de Kingersheimen proposant leursCréa… tions encoreaujourd’hui,à l’Espace Tival.

Quel bonheur de voir, à l’occasionde la fête du Créa de Kin-gersheim,desateliers théâtres’at-taquer à des pièces du répertoire,et sans micro, au lieu de puiserdans les sempiternels sketchs autexte sans profondeur… et sansdifficulté.Le résultat, pour les 13/15 ans deKingersheim, n’en est quemeilleur. Ils présentent Le maladeimaginaire dont on ne se lasserajamais. Bien sûr, la comédie estamputée de quelques scènes,pour ne pas prolonger le specta-cle au-delà d’une heure. Mais celane gêne en rien la compréhen-sion. Et les morceaux de bravoure(le quiproquo entre Argan, le ma-lade, et sa fille Angélique, au sujetde son mariage, les savoureuxcompliments de Thomas Diafoi-rus qui espère obtenir la main dela jeune fille, la scène du pou-mon, la simulation de la mortd’Argan) y figurent tous.

Entre comédieQuatre Toinette et quatre mala-des très convaincants se relayent,avec un bonheur toutefois inégal.Certains poussent le réalismejusqu’à utiliser la chaise percée…en pleine réunion avec la familleDiafoirus. Toinette est coquineen diable.Même si l’opéra que répètent An-gélique et son amoureux travestien maître de chant se transforme

en rap et si la pièce se termine surle langoureux Ti amo d’UmbertoTozzi (après tout, il s’agit d’unecomédie-ballet), on rit, sans êtrele moins du monde choqué : Mo-lière ne disait-il pas lui-mêmeque l’important est de plaire ?

Et tragédie« C’était génial pour des jeunes, par-ce que le texte est assez compliqué »,déclarait, ravie, la grand-mamand’un des Argan. Sa tante, parailleurs professeur de théâtre, ap-prouve aussi : « La pièce est super.Molière est fabuleux. Et le morceaude rap apporte une touche de moder-nité. La mise en scène (d’Anne-Lau-

re Walger-Mossière, NDLR) aussiest bien. Par ailleurs faire jouer lerôle du malade par quatre acteursdifférents permet de voir les différen-tes facettes d’un même personna-ge. »

Changement de registre avec ladeuxième pièce au programme,celle des 16/20 ans. Antigoned’Anouilh remue l’âme en trai-tant de la révolte et des éternelsproblèmes humains : l’amour, lamort, le devoir, la loi, l’autorité.Malheureusement, la mise enscène, cette fois, dessert les comé-diens. L’idée de placer la scènedans un camp gitan très coloré,aurait pu être bonne…

Mais, pour faire réaliste, on utili-se des poules et un âne. Or lescomédiens, qui jouent souventau fond de la scène, n’ont pas uneélocution parfaite, avec une puis-sance de voix parfois insuffisante,ou un débit trop rapide, tournésvers le fond ou de profil par mo-ments, se voient couverts… parles caquètements et les pas del’âne.

Antoinette OberFY ALLER Aujourd’hui dimanche27mai, « Lemalade imaginaire » à15 h 30, « Antigone » à 17 h, le« Conservatoire » à 18 h 30 et « Lechant du Dire-Dire » de Daniel Danispar les adultes à 20 h, à l’EspaceTival, rue de Hirschau, à Kin-gersheim.

Kingersheim Le temps du théâtre à l’Espace Tival

Angélique, éperdue devant son père qu’elle croit mort : une bellemise en scène et des adosconvaincants. Photos A.O.

Une Antigone dans un camp gitan : original…mais un peu risqué.« Lemalade imaginaire » : une proie facile pour lesmédecins et lescharlatans.

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L’ALSACE — 19 juin 2012

L’art pratiqué au centre de réa-daptation de Mulhouse (CRM)est sorti des murs de l’établisse-ment médical pour exposer sestableaux au Créa de Kin-gersheim. Les pensionnaires, quiont travaillé sous les conseils avi-sés de Michèle Ackerer, fontpreuve d’un réel talent si l’on enjuge les aquarelles et les dessinsau crayon présentés dans le halld’accueil.

Bernard Humbert et ses amis du

CRM ont insisté, lors du vernis-sage, sur les bienfaits de cetteactivité, « un espace de création etde sensibilité » qui redonne le mo-ral et l’envie de vivre aux malades.Les tableaux présentés à Kin-gersheim ne représentent qu’uneinfime partie de la collection.

L’exposition est visible au Créa,27 rue de Hirschau aux heuresd’ouverture du centre cultureljusqu’à 27 juin prochain. Rensei-gnements au 03.89.57.30.57.

Kingersheim Les artistes du centre de réadaptation exposent au Créa

Les premiers visiteurs. Photo Jean-Paul Frey

L’association de troc BretSel deLutterbach et environs tient unmarché samedi 23 juin, à 14 h,aux étangs Saint-Pierre, rue deRichwiller, à Pfastatt. Tout s’yéchange, rien ne s’y vend en ar-gent liquide. Mais, pour échan-ger, il faut être membre del’association car les trocs ne sefont pas d’une personne à l’autre,

mais à l’intérieur de tout un ré-seau : on peut, par exemple, ac-quérir au marché des biens(vêtements, produits d’entretien,plantes, livres, photos, etc.) quiseront réglés en BretSel, unemonnaie fictive, et en obtenir enrendant service à un autre adhé-rent. La journée se terminera parune paella au bord de l’étang.

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L’ALSACE — 21 juin 2012

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L’ALSACE — 7 juillet 2012

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Le Créa de Kingersheima fait récemmentle bilan de son activité.La structure culturellequi touche environ 900usagers fonctionneavec un budgetde 1,5 million d’euros,une quinzainede salariés permanentset 120 vacataires.

« Nous sommes à un tournant dansla maison, en raison du départ pro-chain à la retraite de notre adminis-trateur Alain Cuenot. Nousréfléchissons, avec l’équipe de direc-tion élargie, à une réorganisationinterne », explique PhilippeSchlienger, directeur du Créa,Centre de rencontre, d’échange etd’animation de Kingersheim.L’association, présidée par YvesBertrand, a fini l’année 2011 avecun budget très légèrement défici-taire (2500 €), dans un contextefinancier contraint.

« Nos préoccupations, c’est de réus-sir la réorganisation de l’équipe, demaintenir une offre diversifiée dequalité pour les usagers, de renforcerles activités qui fonctionnent bien,d’accompagner au mieux les adoles-cents et de voir comment on peut êtreplus efficace dans nos projets. »

Moins demondependant les petitesvacancesL’équipe du Créa est globalementsatisfaite de la fréquentation deses activités. « Depuis quelques an-nées, on a développé certaines activi-tés de pratiques artistiques et deloisirs comme le théâtre (plus de 80 personnes/semaine), le cirque (90personnes) et la danse (70 person-nes). »

L’école de musique du Créa con-serve aussi des effectifs stablesavec 112 inscrits l’année dernière.

Si les activités à l’année se portentbien, en revanche le Créa a enre-

gistré une petite baisse de régimepour les centres de loisirs pen-dant les petites vacances. « Pourdes familles qui ont plusieurs en-fants, le coût peut devenir important(la semaine revient à 90 € pour deshabitants de Kingersheim, 110 €pour des extérieurs). » À chaquevacances intermédiaires, le Créaa constaté une diminution de 15à 18 % des inscrits. Les chiffressont plus stables pour l’été, maisles familles optent pour des pé-riodes plus courtes et souvent desactivités sur une demi-journée.

Le Créa poursuit sa mission d’ac-cès à la culture et multiplie lespropositions pour favoriser leséchanges entre la maison et lesartistes. Le festival Momix est unmoment privilégié pour cela. Lastructure qui bénéficie du label« Scène conventionnée jeune pu-blic » profite également des rési-dences d’artistes pour organiserdes rencontres entre scolaires etjeunes qui viennent au Créa et lescompagnies qui séjournent dansses murs. Le Créa souhaite ap-

porter une attention particulièreaux jeunes et aux familles qui nefréquentent pas les lieux cultu-rels. C’est notamment la missionde Jokari et des ani-médiateursqui vont à la rencontre des fa-milles dans les quartiers et lesassocient ponctuellement à desévénements, accompagnent desjeunes quand ils ont des projets…

Reste que le Créa n’est pas uncentre social et ne peut pas, dansles quartiers, remplacer le travaild’un service de prévention spécia-lisée. « Je militerais pour un dia-gnostic social, pour voir ce qu’il fautmettre en place, faire de notre mieuxavec les moyens dont on dispose. »

« Dimension de servicepublic »Philippe Schlienger précisenéanmoins : « Si le Créa est perçudavantage comme un lieu culturel,nous avons une vraie dimensionsociale que nous revendiquons et,fondamentalement, c’est l’un desprojets culturels le plus social de tou-te la région. L’éducation populaire

est le fondement de notre projet. »

La jeunesse reste la priorité de lamaison, 80 % des 900 usagers duCréa ont moins de 18 ans.

« La dimension de service public duCréa est largement reconnue, y com-pris par les autres associations kin-gersheimoises. On offre des services àbeaucoup de familles et certainesviennent même s’installer à Kin-gersheim à cause de nous. Il y a unefierté, le Créa donne l’image d’uneville dynamique, avec le festival Mo-mix notamment, qui a accueilli13 000 spectateurs à Kingersheimlors de sa dernière édition… (25 %sont Kingersheimois, 25 % habi-tants de M2A, 25 % du Haut-Rhinet le reste de l’extérieur). »

Dans ce domaine, PhilippeSchlienger et son équipe sont entrain de mettre la dernière mainau Guide du jeune spectateur quidevrait être expérimenté par lesenfants à la rentrée prochaine,avec l’objectif d’une édition en2013.

F.M.

Kingersheim Créa : « L’éducationpopulaire au cœur du projet »

L’enfance est au cœur du projet du Créa. Photo Julien Schmitt

DNA 18 juillet 2012

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L’ALSACE — 24 juillet 2012

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Tous ceux quipossèdentun appareil photoet une idée sont invitéspar l’associationUstensibles à lui donnervie à travers un court-métrage d’animation.Remise des copies le1er septembre et rendez-vous pour le 5e festivaldu nom début octobre.

Certains se souviennent peut-être du gagnant de l’édition 2011en catégorie amateur : intituléMarchéchaussée partout, ce film aété réalisé par deux Mulhousiens,Muriel Maîtreau et Pascal Rieth.Un brin provocateur mais sur-tout très drôle, il raconte, en troisminutes à peine, une descente depolice dans une rave party avec,en bande-son, un extrait de BlackSwan Feather du groupe de rockmulhousien Shineski. Les per-sonnages sont des figurines Play-mobil et les décors et accessoires,des jouets d’enfants. Et pourl’anecdote, sachez que les créa-teurs se sont lancés sur le fil.C’est ça, l’esprit du festival du

film d’animation Les Ustensi-bles : créer, fabriquer, produiredes images animées avec troisfois rien. « En raison de sa simplici-té et du peu de moyens nécessaires, lepublic s’est retrouvé dans le film deMuriel et Pascal, remarque FannyDelqué, membre de l’associationUstensibles. Il suffit de faire bougerson personnage image par image et

de prendre des photos avec un appa-reil compact. On peut créer un uni-vers graphique animé avec peu dechoses. Des boulons et des allumettessuffisent », assure la jeune gra-phiste-illustratrice.

Délocalisationà KingersheimDepuis sa première édition, il y acinq ans, le festival mulhousienn’a d’autre ambition que d’ouvrirles films d’animation à tous lespublics. Les films de copains ontlaissé place à deux catégories –professionnel et amateur – et àdes propositions du monde en-tier, du conte fantastique à uneproduction plus engagée. L’andernier, 17 films étaient en com-pétition, un chiffre que l’associa-tion espère dépasser. « On a déjàune quinzaine de films inscrits, dont

deux en provenance du Portugal etdes États-Unis, et six hors compéti-tion, sachant qu’ils arrivent toujoursà la dernière minute, observe Fan-ny Delqué. Avoir plus de proposi-tions, c’est avoir plus d’idées decréation et de techniques. Ça inviteles Mulhousiens à s’y mettre. »

La programmation est en cours,mais il est d’ores et déjà possibled’annoncer que pour souffler sescinq bougies, le festival Les Us-tensibles se délocalisera à l’Espa-ce Tival, à Kingersheim, lesamedi 6 octobre, et peut-êtremême le lendemain. Parmi lestemps forts de cette cinquièmeédition, outre la soirée de projec-tion des films en compétition, lesesprits créatifs et farfelus de l’as-sociation prévoient un atelier demodelage et un apéro-kermesseloufoque. Ça promet !

Céline Bechler

Festival Ustensibles : plus qu’un mois pour rendre sa copie

Dessin, graphisme, arts plastiques, photographie, cinéma, le film d’animation englobe de nombreusestechniques et permet d’être créatif avec peu demoyens. Archives Christophe Schmitt

Comment participer ?H Professionnel ou amateur, voiciles exigences auxquelles doiventrépondre les courts-métrages afind’être sélectionnés pour le festivalLes Ustensibles.H Thème : libre. Seront refusés lesfilms dont le contenu estpublicitaire, pornographique,violent, diffamatoire, xénophobe,raciste ou haineux.H Durée : 5 minutes maximum.

H Technique : image parimage/Flash/3D.H Ratio image : 4/3 – 16/9e.H Format : AVI/MOV.H Inscription : remplir unformulaire en ligne sur le sitewww.lesustensibles.fr, puisenvoyer le film sur CD, DVD ou cléUSB à l’association Ustensibles, 3,rue du Marché à Mulhouse, enindiquant la catégorie, votre nomet le nom du film.

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ALSACE — 3 SEPtEMBRE 2012

Sur le podium central, étaientprésentées des démonstrationsde danses, de gymnastique, desports de combat et de ping-pong. « On se dirait aux JeuxOlympiques », a commentéavec humour Raymond, un ha-bitué de la fête. Un peu plusloin, les membres du King-Cruisers avaient aligné leursmotos rutilantes et de nom-breux bouchons ont sauté àl’occasion des 20 ans de l’asso-ciation (L’Alsace du 29 août).

Un tel rassemblement ne seraittotalement abouti sans l’indis-pensable note musicale et onpeut regretter que les sons nesoient montés dans le ciel kin-gersheimois qu’en débutd’après-midi. Quatre fanfaresont enflammé le parcours avecdes rythmes des Balkans, de lavariété française, des tons mé-tissés, le tout assorti d’une notehumoristique.

Enfin, la cour Tival accueillaitceux qui voulaient simplementéchanger autour d’un verre oud’une bonne table. Des grou-pes flamenco, espagnols, fran-co-hongrois ont entre autresanimé les lieux. L’édition 2012de la fête des rues est à classerparmi les bons crus.

Jean-Paul Frey

Le concept a ses adeptes depuis1981. Kingersheim était alorsl’une des premières commu-nes d’Alsace à faire la part belleaux bradeurs amateurs. Plus de500 d’entre eux ont investi hierle bitume du centre historique.Leurs vêtements, bibelots, dis-ques et autres objets ont étédéballés aux premières lueursdu jour. Bien que le soleil n’aitdistillé ses rayons qu’avec parci-monie, des milliers de visiteurssont allés à la rencontre desvendeurs d’un jour.Installées en face du Créa, lesassociations locales, qui ani-ment la ville tout au long del’année, ont trouvé dans cettefoule un auditoire rêvé pourmettre en lumière leurs activi-tés. L’Aqua-club a sorti ses pois-sons rouges et ses épuisettespour faire mordre de nouveauxadeptes à l’hameçon, les histo-riens ont déballé leurs livresrelatant la genèse de la ville,André Malnati a fait sonnerson accordéon, tandis que lestireurs, le Club vosgien etd’autres clubs affichaient desphotos souvenirs de leurs acti-vités. Les parents d’élèves, eux,vendaient des crêpes à côté del’association Adesion du Bassinpotassique qui présentait sesmeubles relookés.

Lesmotos rutilantes du King-Cruisers attiraient les regards…Photo J.-P.F.

Kingersheim L’animation à tous les coins de rue

Desmembres de lamusique Concorde ont animé la fête.

ALSACE — 3 SEPtEMBRE 2012

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KINGERSHEIM

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ALSACE — 19 SEPtEMBRE 2012

che la tendresse qui les unit.Sur quoi construire ce lien avecune mémoire en fuite, dans unmonde sans cesse remis àneuf ?

La compagnie veut traduire larichesse et la complexité de cet-te relation en jouant avec lacombinaison des disciplines(musique, chant, dessin, vidéoet jeu), mais aussi prendre cedéfaut de mémoire avec hu-mour ; donner l’illusion d’unehistoire qui s’invente au fur et àmesure et s’amuser d’une vieoù tout a toujours le goût de lapremière fois.

FY ALLER Répétition publiquejeudi 20 septembre à 17 h àl’Espace Tival, place de la Réu-nion, à Kingersheim. Spectacle àpartir de 8 ans. Durée : 1 henviron.Renseignements et réservationsau 03.89.57. 30. 57 ;mail : info@momix.org

La compagnie Théâtre à crupropose une répétition publi-que de son spectacle J’avance etj’efface, ce jeudi à 17 h, à l’Espa-ce Tival dans le cadre de sarésidence à Kingersheim jus-qu’au 21 septembre. L’ensem-ble sera également à l’affichedu 22efestival international jeu-ne public Momix

J’avance et j’efface repose surl’énigme d’une mémoire quipart aux oubliettes : celle deStirs, 9 ans, n’excède pas troisminutes. Il grandit et apprendà vivre sans souvenir, loin dessiens, mais aux côtés de sanourrice japonaise Asaki, quifait le pari de l’accompagnerdans cette marche où chaquepas efface le précédent.

Avec malice, chacun à sa ma-nière, Stirs et Asaki doivent dé-velopper astuces et stratagèmespour déjouer les pièges del’oubli et entretenir sans relâ-

La compagnie Théâtre à cru invite à la répétition de sonspectacle, ce jeudi, à l’Espace Tival à Kingersheim. DR

Spectacle L’énigme de la mémoire qui part aux oubliettes

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ALSACE — 20 SEPtEMBRE 2012

Loisirs aujourd'hui JEUDI 20 SEPTEMBRE 2012 24

L’ensemble vocalEuterpe, dirigé parJean-Luc Roth, seproduit ce soir à lachapelle Saint-Jean. Auprogramme de lamusique baroquefrançaise du XVIIe siècleavec continuo. Ils sontaccompagnés par ÉliseRollin à l’orgue etChantal Baeumler à laviole de gambe.

FY ALLER À 20h30 à la chapelleSaint-Jean Grand-Rue, à Mulhouse.Entrée libre plateau.

Musique Euterpe chante Marc-Antoine Charpentier

Euterpe interprètent «Lamesse desmorts» deMarc-AntoineCharpentier. Photo Darek Szuster

J’avance et j’efface, répétition pu-blique de la compagnie Théâtre àcru à l’espace Tival. Théâtre,chant, musique, vidéo et dessinpour les enfants à partir de 8 ans.

FY ALLER À 17 h, Espace Tival, 2,place de la Réunion à Kingersheim.Tél. 03.89.57.30.57.

Jeune public

DR

Verino se produit ce soir à l’Entre-pôt. Un spectacle aux gags astu-cieux et avec un humour où levisuel compte autant que le texte.

FY ALLER À 20 h 30 à l’Entrepôt, 50,rue du Nordfeld à Mulhouse. Tarifs :de 5,50 € à 17 €. Tél. 03.89.54.46.31.

Humour

DR

La sélection

Musées

Semaine de la mobilitéCette semaine est l’occasion delaisser sa voiture au garage ettester les modes de déplacementalternatifs dans le cadre de la Se-maine de la mobilité.Au programme aujourd’hui : « Vé-loCité, l’essayer c’est l’adopterbus informations et ticket journéeoffert de 10 h à 18 h place de laRéunion.Dans les coulisses des transportsen commun visite guidée de l’en-treprise Soléa à 14 h. Visite gratui-te inscription obligatoire au03.89.66.77.03.Entretenez votre équilibre avec laClé des aînés et l’Irfa-Est. Confé-rence et conseils du docteur HenriMetzger de 14 h à 16 h à la courdes Chaînes, 15, rue des Francis-cains à Mulhouse.Programme détaillé sur les sites :www.mulhouse.fr et mulhouse-al-sace.fr. Tél. : 03.89.32.58.90.

Et aussi

ALSACE — 29 SEPtEMBRE 2012

À

Conseil de rentréemercredi àKingersheim. Au menu,quelques chiffres surl’activité municipale, undébat sur l’avenir del’agglomération et leprojet des Sheds quientre dans une phasetrès active.

Il y a eu beaucoup de débat mer-credi au conseil municipal deKingersheim, malgré un ordredu jour plutôt léger et peu dedécisions à prendre. En raisonnotamment des interventionssystématiques de l’opposant Phi-lippe Maupin.

SÉCURITÉ. – Tout en faisantl’éloge du Contrat local de sécuri-té – « C’est une méthode qui mar-che, on est tous responsables de lasécurité, élus, police, justice, diffé-rents acteurs de terrain », JoSpiegel est revenu sur le guet-apens dont a été victime un Kin-gersheimois rue d’Alsace, mi-septembre (voir nos éditions du17 et 18 septembre). « Jamaisaucune méthode n’empêchera ce quis’est passé, commente le maire. Ças’est passé à Kingersheim mais ça neressemble pas à Kingersheim, c’est laraison pour laquelle je me suis tu, jene m’accapare pas un événementpour faire de la démagogie… »

L’opposant Philippe Maupin con-vient « qu’il faut laisser la justicefaire son travail » dans cette histoi-re et exprime sa solidarité enversla victime. « Nous pouvons avoircollectivement une pensée pour cettepersonne sur laquelle il y a eu tenta-

tive de meurtre. Ce n’est pas de ladémagogie, c’est un principe de réa-lité. Les cambriolages, les voituresbrûlées, on ne les compte plus, ce nesont pas juste des problèmes de voisi-nages, les politiques ont une respon-sabilité, c’est un choix de moyens àrevoir ».

Un point de vue partagé par JoSpiegel qui déplore une diminu-tion importante des effectifs depolice : « Nous avons perdu 20 per-sonnes sur 70 sur le terrain ».

AGGLO. – L’examen du rapportd’activités de M2A a été l’occasiond’évoquer l’avenir de l’aggloméra-tion. C’est Philippe Maupin qui adécoché la première flèche. « Onpeut être satisfait de l’existence de laM2A mais cette organisation a uncoût. Il a été question, depuis sacréation, de revoir la copie, où enest-on ? »

Sans utiliser le terme d’arméemexicaine, Jo Spiegel reconnaîtque la situation est aujourd’huianormale, tout en étant la consé-quence d’un compromis. « Il a été

plus ou moins accepté de faire uneassemblée constituante avec 194élus communautaires alors que se-lon les textes, on devrait être autourde 90… Certaines communes sontsurreprésentées. Cela changeraaprès les prochaines municipales oùelles se retrouveront avec un ou deuxsièges. »

Le maire milite pour « une réno-vation de la démocratie » qui passepar « une application stricte dunon-cumul des mandats, des assem-blées plus modestes, une approcheplus concentrée, une mutualisationdes services pour une organisationplus sobre, plus efficace et plus démo-cratique. »

Philippe Maupin partage tout àfait le point de vue du maire sur lanécessité de non-cumul desmandats « qui doit s’appliquer aus-si au niveau local, pour ouvrir unmaximum de mandats à ceux quiveulent s’engager, c’est une questionde représentation politique, com-ment ramener le citoyen dans la viepublique… »

SHEDS. – Le projet des Shedsprend de l’ampleur et le conseil aadopté une convention de parte-nariat avec l’association Unis-Ci-té, pour la mise à disposition de24 jeunes effectuant leur servicecivique qui interviendront sur lechantier.

FrédériqueMeichler

Kingersheim Petit ordredu jour, longs débats

Cette rentrée, les effectifs scolaires sont en hausse de 4,9 %.Archives Denis Sollier

Chiffres d’étéH 320 enfants ont participé auxaccueils de loisirs organisés cetété par le Créa et 60 jeunes sesont inscrits aux camps soustente, mix-stages, semaineproximité…H La Ville a enregistré 737élèves inscrits dans les écolesélémentaires (- 2 par rapport à2011) et 509 dans les écolesmaternelles (+ 63 par rapport à2011), soit une augmentation de4,9 % des effectifs.H Dans le cadre de l’opérationTranquillité vacances, 73habitations ont été surveillées,la police municipale a assuré111 passages. La surveillancedes espaces publics de la Plainede foot et du Vert village a étérenforcée. La police a enregistré22 infractions routières, elle estintervenue à 53 reprises pourdes problèmes de sécurité,tranquillité et salubritépubliques, les emploissaisonniers PEP (protection desespaces publics) ont assuré 264heures de surveillance.H Le Centre communal d’aidesociale a instruit 36 dossiers.Après huit mois defonctionnement, l’épiceriesolidaire et sociale accueille 44familles (130 personnes) dont 56adultes et 74 enfants, 20femmes élevant seule leursenfants. Elle est ouverte deuxdemi-journées par semaine.H La Ville a procédé à denombreux travaux dans lesécoles. Au total, cela représenteun coût de 97 000 €.

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DNA — 29 SEPtEMBRE 2012

ALSACE les Régionales 2012/13

Sur les cheminsdu théâtreLesRégionalesfonttournerdurantlasaison2012/13,dix-neufspectaclesdansunetrentainedelieuxenAlsace.Laprogrammationreflètepourl’essentiel, lavitalitédelacréationthéâtraleactuelle,ensesmultiplesvariations.

EN CES TEMPS de disette budgé-taire, l’exemplarité des Régiona-les offre la garantie d’une vitalité delacréationartistiqueenAlsace.Acteur d’un aménagement cultu-rel et économique du territoire, cedispositifcadréparl’Agencecultu-relle d’Alsace et financé par la Ré-gion promeut non seulement ladiffusion de spectacles et la pro-grammation des théâtres horsStrasbourg, Mulhouse et Colmar,mais accompagne des compa-gnies émergentes au long de leurprocessuscréatif.Les Régionales n’offrent pasqu’unrefletduspectaclevivantdelarégionmaisprolongent lacolla-borationculturelleavecleQuébec,la Belgique et font aussi tournerdes compagnies venues d’autresrégions françaises. Quelque24000 spectateurs auront été ac-cueillis dans les 37 villes du ré-seau au cours de la saison2011/2012.Jusqu’au 7 juin prochain, 37 lieuxvont présenter 19 spectacles, soitprèsde162représentations.Si la tournée n’accorde plus deplace à la danse, le théâtre en cesvariations multiples, circassien-

ne,musicale,tientlehautdel’affi-che.Etl’adresseaujeunepublicserenforce.À commencer par le Plastic circus,ingénieux mécanisme bricolé parlaCieFoisrienquisoulèvel’imagi-nation dans le souvenir du Grand cirque fabriqué par le génial Ray-mond Calder. Au théâtre d’ombre,lesQuébécoisduThéâtredelapireespèce projettent la chanson deRoland, leur relecture intelligenterefigure en papier l’épopée cheva-leresqueetremetencausel’histoi-reofficielle.Flash Marionnettes et PhilippeDorin embarquent dans une fableapocalyptique qui avoue son tri-

but à Orwell, 2084, un futur pleind’avenir. Avec Les Arts Pitres, onvoyageàreboursdelamémoiredePépé, ancien clown cloué dans unfauteuil roulant. Tendre, profondet drôle, Un fauteuil dans la sciure,réenchante la magie du cirque.Conte visuel, Macao & Cosmageanime dans le souvenir d’Edy Le-grand, une allégorie écologique àl’aubedel’ère industrielle.Entre Chaplin et Tati, L’air de rienqu’affiche la Cie Manie venue deBourgogne, redynamise l’art dujonglage dans le rebond de mixesélectroetinventeunnouveaugen-re: la pièce de cirque. Tout aussiacrobatique, rythmique, Capas de

la Compania Circo Eia quitte Bar-celonepourouvriruneaubergees-pagnole très instable, reposantsurdespyramideshumaines.Les compagnies d’ici qui partenten tournée servent un théâtredont le ressort est le texte tout enexplorant diverses formes de re-présentation. Laurent Crovellades Méridiens extrait des Moulinsà paroles, monologues d’AllanBennett, des fragments d’existen-cesordinaires.Del’écrivain-dramaturge,WilliamPellier, Catherine Javaloyès de laCie Le Talon rouge conjugue à lascène la Grammaire des mammifè-res. Il en signe l’écriture et la miseen scène, Thierry Simon expéri-mente le polar scénique et nousenferme dans le Vivarium, saison01, épisode 02, avec une mère defamille accusée de quatre meur-tres.En novembre également, PascalHoltzer va activer La Tectoniquedes nuages et dérégler la mesuredu temps d’un récit au réalismemagique, inspiré par José Rivera.Puis on croisera Le Gardien desâmes créé par le romancier alsa-cien Pierre Kretz, interprété ma-gnifiquement par Francis Frey-burger et mis en scène par OlivierChapelet.Au 84, Charing Cross Road, on arendez-vous avec l’écrivaine amé-ricaine, la passionnante HelenHanff et son correspondant bri-tannique Franck Doel. PadamCompagnien’inventerienmaisti-

redubest-selleréponymed’HelenHanff, lavéritédesentimentsmisà nu. Chez Théâtrino, on s’attachepareillement à l’amitié naissantemais dans le registre tauromachi-que,c’est Toréadors.De Belgique retentira jusqu’ànous, la confession brutale, vio-lente d’Un homme debout qui ra-conte la délinquance, la prison etlesannéesdesilence.Àl’enseignede L’Ancre, le comédien Jean-MarcMahy incarne cette parole déran-geante et courageuse promise àunlargeretentissement.D’autres propositions tramentaux jeu et textes des partitionsmusicales. À l’instar de Mainte-nant !proposéparlaCieDemainilfera jour, qui rend un hommagepoétique aux gloires discrètes despetitesgens.Andromaqueseréin-vente en fantaisie barock’avec lesÉpisnoirs.Molièren’estpasmoinschahuté et montré dans tous seséclatspar laCiequivapiano.De la chanson, Cécile Solin éman-cipeaussisonart,performeusedelavoixflirtantauxlisièresdujazz,du romantisme, de rengaines réa-listes,elles’accompagnedupianofidèle de Michel Ott. Sur l’écrannoir de nos nuits blanches, Solinfaitsoncinéma.Etonenredeman-de. R

VENERANDAPALADINO

QÀpartirdu3octobreà15h,auCREAàKingersheim,PlasticCircusdelaCieFoisrien.@www.culture-alsace.org

Macao & Cosmage, de La Soupe Cie. (PHOTO DAVID SIEBERT)

ALSACE — 2 OCtOBRE 2012

Dans le cadre de la tournée2012/2013 des Régionales, pro-posée par l’Agence culturelle d’Al-sace, le Créa à Kingersheimaccueille, demain, Plastic Circus,un spectacle pour les petits, pro-posé par la compagnie Le Foisrien. Inspiré par le sculpteur Cal-der, ce cirque est habité par desmarionnettes miniatures. Unmicrocosme jubilatoire où se dé-roulent d’étonnantes aventures,entre le cheval qui galope à recu-lons et le lion avalant son domp-teur !Johnny Bamro, l’homme le plusfort du monde, Igor, le loup hon-grois au quotient intellectueld’Einstein ou Gounda, l’éléphantcertifié d’Afrique et d’Asie : les ve-dettes du Plastic Circus se relaientsur la piste pour exécuter desnuméros époustouflants, dérisoi-res et comiques. Minuscules etpittoresques, les artistes ne me-surent pas plus de dix centimè-tres, mais se prêtent pourtant àtoutes les prouesses du cirqueclassique… Un bel hommage àCalder pour un spectacle original,drôle et décalé.La compagnie Le Fois rien est néeen 2001 de la rencontre à Stras-bourg de deux plasticiens, Julien

Kowaltschek et Nicolas Gru-nenwald. Leur volonté d’insufflerla vie aux objets les conduit desarts plastiques aux arts du specta-cle, du mouvement à la parole.Parmi les spectacles du Fois rien :Poublastic, Et pik et poc (2004),Richard la Star (2005), Matic etMardouki (2009), Plastic Circus(2010) et bientôt une adaptationpar Julien Kowaltschek et Quen-tin Lemaire de La Ferme des ani-maux de George Orwell (2013).

FY ALLERMercredi 3 octobre à 15 hà la salle audio du Créa, 27 rue deHirschau à Kingersheim. Théâtred’objets à partir de 3 ans. Tarifs : 6 €.Réservations au 03.89.57.30.57 ou àl’accueil du Créa ;site : www.crea-kingersheim.com

Jeune public « Plastic Circus »et ses drôles de vedettes

Un spectacle où les artistes nemesurent pas plus de dixcentimètres. DR

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ALSACE — 5 OCtOBRE 2012

Pour sa 5e édition,le festival du filmd’animation organisépar les créatifsd’Ustensiblesse délocalise àKingersheim, ce week-end, et met à l’honneurla pâte à modeler.

Depuis sa première édition, il y acinq ans, le festival Les Ustensi-bles n’a d’autre ambition qued’ouvrir les films d’animation àtous les publics en démontrantque tout un chacun, avec un sim-ple appareil photo et une idée,peut se transformer en réalisa-teur.

Les films de copains de la premiè-re édition ont peu à peu laisséplace à deux catégories – profes-sionnel et amateur – et à despropositions cinématographi-ques du monde entier, du contefantastique à une productionplus engagée.

Cette 5e édition reflète le succèsdes années précédentes en pro-posant un festival sur deux joursau lieu d’un, dans un nouveaulieu d’accueil : l’Espace Tival, àKingersheim.

Pour son 5e anniversaire, le festi-val du film d’animation s’est of-fert un invité de marque avec la

présence de Zarno, « patamode-leur rékupekréateur » profes-sionnel qui animera un atelierd’initiation au film d’animation,samedi, de 10 h à 18 h (attentionplaces plus que limitées, inscrip-

tion par mail : contact@ustensi-bles.fr), en plus d’exposer sontravail et de diffuser ses clipsTambours du Bronx, The cosmicplot ou Jneb band au cours dufestival.

Le public pour juryComme lors des éditions précé-dentes, c’est le public qui sera legrand jury du festival et qui devravoter pour son film préféré parmiune sélection d’une vingtaine decourts-métrages français et étran-gers (Portugal, États-Unis…)d’une durée de cinq minutesmaximum.

Le public sera accueilli à partir de19 h, samedi, avec le vernissagede l’exposition de Zarno, unapéro et une kermesse loufoque(on n’en doute pas une secon-de !). La projection des films encompétition avec interlude entreamateur et pro plus le vote dupublic débutera à 21 h et serasuivie d’un échange lui aussi ani-mé vers 22 h, avant la remise desprix à 22 h 30. La kermesse loufo-que sera de retour pour clore lasoirée. Dimanche, une visite del’expo est prévue à 14 h avant laprojection, à 14 h 30, des filmshors compétition, des films ga-gnants de la soirée et d’une carteblanche au « patamodeleur »Zarno avant l’heure du goûter-16 h à 18 h). Il y a de l’enfancedans l’air.

C.B.FY ALLER Festival du film d’anima-tion, samedi à partir de 19 h etdimanche de 14 h à 18 h à l’espaceTival, place de la Réunion à Kin-gersheim. Entrée libre. Infos surwww.ustensibles.fr

Festival Les Ustensibles fontleur cinéma à l’Espace Tival

L’univers du « patamodeleur » professionnel Zarno est à l’honneurau 5e festival du film d’animation Les Ustensibles. DR

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