Réunions 60 minutes pour convaincre sur le thème:...

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Avant-propos

Depuis leur lancement en 2005, les réunions hebdomadaires « 60 minutes pour convaincre » sont devenues des moments de partage d’informations, de discussion et de débat incontournables et fort appréciés. Ces réunions ouvertes aux membres

du Secrétariat et des délégations permanentes, ainsi qu’aux partenaires de l’Organisation, sont consacrées à un large éventail de questions : pas seulement à des activités, mais aussi à des enjeux, pas seulement à des programmes, mais aussi à des tendances, pas seulement à des projets, mais aussi à des entités, comme les Instituts par exemple.

Les participants y découvrent fréquemment des initiatives dont ils ignoraient l’existence ou dont ils ne savaient que peu de choses et ils prennent alors – presque à chaque fois – conscience des nombreux points communs entre leurs propres expériences et celles de leurs collègues dont les activités portent sur des domaines très différents du leur. Au sein de notre Organisation, nous travaillons tous dans le même environnement mondial dont l’évolution est constante et rapide. Nous devons relever les mêmes défi s et aborder des problèmes semblables.

C’est la raison pour laquelle le Bureau de l’information du public a décidé d’organiser un cycle de quatre réunions portant sur le partage des connaissances : pour que des personnes rencontrant les mêmes diffi cultés puissent partager leurs solutions et les meilleures pratiques. Six études de cas ont été examinées lors de trois réunions successives, puis un débat sur le thème : « Comment l’UNESCO peut-elle devenir un meilleur passeur de savoir ? », présidé par Mme Elizabeth Longworth, directrice exécutive du Cabinet du Directeur général, a clos le cycle de réunions.

Les cinq fi ches d’information concernant le cycle de réunions sur le partage des connaissances, qui fi gurent dans cette publication, constituent un début de réponse à cette question cruciale. Diverses ressources multimédias relatives à ces réunions sont accessibles sur le site Internet « 60 minutes pour convaincre », tout comme les ressources concernant la centaine de réunions qui ont été organisées jusqu’à présent et dont la liste se trouve à la fi n de cette publication (http://intranet.unesco.org/60minutes).

Une bonne gestion des connaissances est indispensable à toute organisation soucieuse de préserver son avantage comparatif dans le monde d’aujourd’hui, et cela est encore plus vrai pour un passeur de savoir comme l’UNESCO. Je tiens à remercier chaleureusement tous les collaborateurs au sein de l’UNESCO et de ses Instituts qui ont contribué au succès de ce projet et, ce faisant, nous ont donné une belle leçon d’effi cacité en matière de gestion des connaissances.

Nino Muñoz Gómez, Directeur du Bureau

de l’information du public

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Introduction au débat, par Elizabeth Longworth, Directrice exécutive du Cabinet du Directeur général

Le savoir est un concept fondamental pour l’UNESCO : ancré dans notre Acte consti-tutif, il est l’une de nos principales raisons

d’être. La notion de « travailleurs du savoir » était au centre des débats qui ont accompagné la création de notre Organisation il y a plus de 60 ans de cela. Déjà à cette époque, c’était bien de savoir qu’il était question et non d’informa-tion. Aujourd’hui, dans un monde en pleine évolution avec la réforme profonde du système des Nations Unies et les bouleversements du paysage international, le savoir et les connais-sances restent au cœur de notre stratégie car ils sont la base sur laquelle repose notre avantage comparatif en tant qu’agence spécialisée.

L’ampleur de notre expertise technique est ce qui nous distingue des différents « fonds » ou « programmes ». Notre spécifi cité tient à notre manière de mettre en pratique et de diffuser les connaissances. C’est ce que l’on attend de nous ; c’est ce que nos États-mem-bres nous demandent de faire. Notre capacité à faire bouger les choses n’a rien à voir avec la simple attribution de fonds. Tant que moins de 10 % des crédits destinés à l’aide au déve-loppement dans le monde transitent par le sys-tème des Nations Unies, nous ne pouvons être perçus comme une source de fi nancement, mais plutôt comme une source d’expertise. Nous devons considérer cela comme un atout. Comme l’a dit un jour un maître à penser du management : « Le savoir est le principal, si ce n’est le seul, support sur lequel peut s’élever un avantage comparatif. »

Nous devons donc, dans le cadre des lignes d’action C/4 et C/5 du Plan d’action du SMSI et de notre approche interdisciplinaire des pro-blèmes, placer le savoir au cœur de notre stra-tégie. Chacune des réfl exions que nous menons aujourd’hui doit tenir compte des conséquen-ces et des responsabilités inhérentes à une stra-tégie ainsi axée sur le savoir, par exemple du point de vue de notre aptitude à développer les capacités dans le domaine des connaissances. Pour notre Organisation, la priorité consiste à

veiller à la qualité de l’aide technique que nous apportons. Nous devons essayer d’identifi er tou-tes nos propres connaissances implicites et ins-titutionnelles afi n d’être en mesure de transfor-mer nos savoirs normatifs en instruments utiles à l’échelle locale. C’est précisément le défi que doivent relever les Directeurs de Bureaux hors siège et de Secteurs qui mènent des program-mes sur le terrain, puisque les savoirs normatifs (qu’il s’agisse de normes générales, d’analyses comparatives, de pratiques ou de politiques), perdent rapidement toute pertinence s’ils ne se traduisent pas par la mise en œuvre d’actions crédibles à l’échelle de chaque pays.

Le fait d’avoir une mission et une stratégie fon-dées sur l’importance du savoir soulève des questions sur le fonctionnement de notre Orga-nisation. Toute institution moderne et effi cace doit investir dans la gestion des connaissances, ce qui suscite des interrogations sur la manière dont nous évaluons ce que nous savons, ce que nous sommes en mesure de faire avec ce que nous savons et les autres choses que nous devons savoir. Pour répondre à ces questions, nous devons assimiler la notion de partage des connaissances et porter un regard neuf sur nos savoirs et nos modes de fonctionnement actuels. En défi nitive, nous devons faire du partage des connaissances un pilier de la culture de notre Organisation afi n qu’en toute circonstance, nous ayons la volonté de partager et nous par-tagions effectivement nos connaissances. Pour ce faire, le facteur humain est capital. Même s’il dispose d’outils de technologie de pointe et de procédures performantes, nul ne peut être effi cace s’il ne décèle ni n’exploite le potentiel créatif et novateur des individus.

On dit que le secret pour produire de nouvel-les connaissances consiste à rester humble, à écouter et à recevoir les savoirs. C’est là la mission essentielle d’un « passeur de savoir ». Je pense donc qu’il est désormais temps pour nous de produire de nouvelles connaissances et c’est avec grand plaisir que je déclare ce débat ouvert.

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L’UNESCO et le partage des connaissances : IntroductionDepuis plus de 60 ans, il relève du mandat de l’UNESCO de contribuer « au maintien, à l’avancement et à la diffusion du savoir » (Acte constitutif, Art 1. 2 (c)). Afi n de relever les défi s de la mondialisation et de la société de l’information, l’Organisation plaide en faveur des « sociétés du savoir ». Mais que désignons-nous par les notions de « savoirs » et de « connaissances » au sein de l’UNESCO et quels liens existent-ils entre les programmes de partage des connaissances de l’Organisation et la gestion des connaissances (GC) de cette dernière ?

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Un rapport sur la GC récemment publié par le Corps Commun d’Inspection des Nations Unies (voir encadré page suivante) défi nit ainsi les

savoirs et connaissances : « Il s’agit de [l’univers de] ce qui est connu. Son acquisition fait intervenir des opérations cognitives complexes - perception, apprentissage, communication, association et raisonnement. » Rappelant que les organismes confondent souvent information et connaissances, le rapport insiste sur la nécessité de bien distinguer les concepts de données, d’information et de connaissances, ces dernières étant « bâties sur des données et de l’information et [étant] une création individuelle de la personne physique ou morale ».

Dix années d’évolution

Si l’UNESCO contribue « au maintien, à l’avancement et à la diffusion du savoir » depuis 1946, ce n’est que depuis le milieu des années 1990 que la gestion des savoirs et connaissances existe en tant que telle. En 1996, la Banque mondiale a lancé sa stratégie « banque du savoir » destinée à développer la capacité organisationnelle grâce à la mise au point et au partage d’outils et de procédures de GC. Son projet « Passerelle de développement » contribue au partage des connaissances et à la diffusion de l’information concernant tous les aspects du développement. Depuis cette époque, les activités liées aux savoirs reposent de plus en plus sur la collaboration. L’image encore récente du penseur solitaire enfermé dans sa tour d’ivoire est bien loin de toutes les formes de collaboration qui existent aujourd’hui, qu’il s’agisse de réseaux tels que le réseau Internet 2 ou de communautés de pratiques virtuelles.

Vers des sociétés du savoir

Le concept de sociétés du savoir défi ni par l’UNESCO (cf. Vers les sociétés du savoir : rapport mondial de l’UNESCO [Paris : UNESCO ; 2005]) s’inscrit dans une logique pluraliste et de développement qui prend en compte la complexité du processus de mondialisation, de même que les forces en jeu dans ce processus. Ce concept, qui tient compte du potentiel remarquable des nouvelles technologies en tant que facteur de développement, met l’accent sur la liberté d’expression, l’accès universel à l’information, l’éducation pour tous et la diversité culturelle.

Des études de cas

De quelle manière les réfl exions menées sur le savoir et le partage des connaissances depuis dix ans infl uencent-elles l’UNESCO et ses programmes ? La recommandation du Corps commun d’inspection des Nations Unies, selon laquelle il convient de formuler une défi nition de la gestion des connaissances valable pour l’ensemble du système des Nations Unies et de mettre au point des lignes directrices communes à suivre dans le cadre de toutes les stratégies de GC des différents organismes, semble parfaitement fondée. Mais, du point de vue de l’UNESCO, quelle est la spécifi cité et la particularité de la notion de savoir ? Cette question est d’autant plus importante que le système des Nations Unies a entamé un processus de réforme de grande ampleur. En outre, comment l’expérience acquise par l’UNESCO dans le cadre de son mandat lié au savoir peut-elle éclairer les pratiques de gestion des connaissances de l’Organisation ? Pour tenter de répondre à ces questions, les réunions « 60 minutes pour convaincre » organisées au mois de

Recettes nettes perçues au titre de la propriété intellectuelle. © SASI Group and Mark Newman – source : © Worldmapper

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Extraits du Rapport du Corps Commun d’Inspection« Gestion des savoirs et connaissances dans le Système des Nations Unies »On ne conçoit guère ce que recouvre la notion de « savoirs » ou « connaissances » dans le système des Nations Unies. La gestion des connaissances (GC) y est perçue différemment selon les organismes…

Une utilisation effi cace de l’atout primordial que ses savoirs et connaissances sont pour le système des Nations Unies est d’une importance décisive pour atteindre les objectifs des différents organismes.

Par gestion des savoirs et connaissances, on peut entendre les opérations systématiques ou la gamme des pratiques dont les organisations se servent pour identifi er, saisir, stocker, créer, actualiser, représenter et distribuer des connaissances à des fi ns d’utilisation, information et apprentissage internes.

Changer les comportements individuels ou créer une culture institutionnelle appropriée qui facilite et encourage le partage des savoirs est, aux yeux des organisations interrogées, l’une des… raisons les plus sérieuses de s’engager dans la gestion des connaissances.

Lire le Rapport : http://www.unjiu.org/data/reports/2007/en2007_06.pdf

Contact : Stella Hughes, [email protected]

Liens : Réunions « 60 minutes pour convaincre »http://intranet.unesco.org/60minutes

Fiches/Unesdoc :www.unesco.org/en/60minutes

bien avant l’avènement des TIC, ces dernières ayant contribué à les faciliter plutôt qu’à les transformer radicalement.C’est là l’un des paradoxes de la GC : si la démocratisation des TIC a favorisé son apparition et son expansion rapide, on souligne fréquemment le fait que les technologies ne représentent qu’un aspect mineur de la gestion des connaissances. En effet, cette dernière est avant tout un processus organisationnel qui s’efforce de créer une synergie entre la capacité de traitement des données et de l’information et le potentiel de création et d’innovation des êtres humains. Les nouvelles technologies ne pourront être exploitées de façon optimale tant qu’une nouvelle réfl exion et la mise en œuvre de nouveaux modes opérationnels n’auront pas fait évoluer les pratiques, c’est-à-dire la façon de travailler des gens, leurs habitudes et leur culture professionnelle.Au sein de l’UNESCO, la nouvelle Plate-forme de portail d’entreprise (EPP) – accessible prochainement – offrira de nouveaux outils de collaboration qui faciliteront les prises de décision, le partage des meilleures pratiques et le transfert des connaissances. Ces outils sont notamment :

Des outils à utiliser en temps réel pour communiquer de manière ponctuelleDes outils qui facilitent le travail d’équipe, qui tissent un lien entre et structurent les contacts ponctuelsDes fonctions de coordination : gestion de planning, recherche thématique, groupes de discussion, mais aussi ressources plus élaborées pour mener à bien les projets.

La mise à disposition de ces nouveaux outils devrait, selon les principes théoriques qui sous-tendent la gestion des connaissances, modifi er la façon dont travaillent les « travailleurs du savoir » de l’UNESCO.

février 2008 ont été consacrées à l’examen de questions concrètes, dans le contexte de programmes précis, à savoir : qu’entend-on par « savoirs et connaissances » ? Avec qui partage-t-on les connaissances, en interne comme dans les relations avec l’extérieur ? Quels sont les besoins de connaissances de ces utilisateurs et comment partage-t-on ces dernières avec eux, grâce à quels outils ? Établissant un lien entre ces questions et la gestion des connaissances, ces réunions avaient également pour objet d’identifi er les problèmes soulevés par la GC d’une part, et les pratiques de GC mises en œuvre par les directeurs de programmes d’autre part, lesquelles consistent par exemple à mettre à jour les connaissances et à écarter celles qui ne sont plus ni valables, ni pertinentes. Les études de cas abordées lors des séances portent notamment sur des programmes gérés au niveau du Siège et sur des exemples fournis par les Instituts.

Un cadre pour les savoirs et connaissances

L’UNESCO propose divers types de services à ses États-membres, des activités normatives « en amont » à la mise en œuvre de projets « en aval », en s’appuyant sur son expertise dans ses domaines de compétence : éducation, sciences, culture, communication et information.Dans le cadre de sa stratégie à moyen-terme, l’UNESCO identifi e cinq rôles précis :1) laboratoire d’idées, notamment grâce à l’anticipation ; 2) défi nition de normes ;3) forum ;4) développement des capacités des États-membres dans

les domaines de compétence de l’Organisation ; 5) agent de promotion de la coopération internationale.

Si ces cinq rôles ont tous un rapport avec le savoir, trois d’entre eux sont intrinsèquement axés sur les connaissances : ceux de laboratoire d’idées, de forum et d’agent de développement des capacités. Trois séances « 60 minutes pour convaincre » et les fi ches correspondantes envisagent ces rôles comme des angles d’approche des questions liées aux connaissances.

Quelle est la place des nouvelles technologies ?

Les études de cas ont été choisies pour couvrir un large éventail d’activités dont certaines reposent entièrement sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC), tandis que d’autres ont débuté

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L’UNESCO et le partage des connaissances :le rôle d’agent de développement des capacitésLa première de ces quatre réunions est consacrée à deux études de cas émanant du Secteur de l’Éducation et du Secteur de la Communication et de l’Information. Son objet est d’examiner les concepts-clé et les questions liés au développement des capacités.

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Étude de cas : la Plate-forme de formation libre (OPT)

En mars 2007, l’UNESCO a lancé la Plate-forme de formation libre, un portail de partage et de mise à disposition de ressources en anglais permettant de renforcer les capacités à des fi ns de développement.

Objectif : La Plate-forme a pour but de contribuer à une meilleure diffusion des connaissances et des compétences pour répondre aux besoins des personnes à l’échelle locale dans les pays en développement. Ce projet est mené en collaboration par les Nations Unies et des partenaires spécialisés dans le développement. Sujets de débat : Comment s’est-on rendu compte de l’écart des savoirs et comment est-on parvenu à un consensus sur la manière de s’attaquer à ce problème ?

Fonctionnement : La Plate-forme permet d’identifi er, regrouper et classer des ressources de formation libres et gratuites (actuellement 1 820 ressources en anglais) fournies par des partenaires du monde entier (ils sont aujourd’hui 630 et comptent notamment les Secteurs et les Bureaux hors siège de l’UNESCO, d’autres agences des Nations Unies, des ONG et des associations) spécialisés dans le renforcement des capacités dans des domaines contribuant au développement comme l’agriculture, la santé, la création d’entreprises et la promotion de l’égalité entre les sexes. Une fois validées, décrites et classées sous différentes catégories, les ressources sont mises à la disposition des responsables de formation, des acteurs locaux du développement ou des apprenants. Sujets de débat : S’agit-il de partenariats formels et structurés ou de communautés de pratiques ouvertes que chacun peut décider d’intégrer ? Le recours à Internet ne signifie-t-il pas que certains sont exclus du fait de la « fracture numérique » et si tel est le cas, comment atténuer ce phénomène ?

Contact : Armelle [email protected]

Lien :http://www.opentrainingplatform.org

Deux rôles En proposant ce service, l’UNESCO joue à la fois le rôle de passeur de savoir et de gestionnaire des informations en vue de développer les capacités :

1/ Passeur de savoir : La Plate-forme de formation libre établit un lien entre des sources de connaissances (ceux qui produisent les ressources pédagogiques) et les utilisateurs de ces connaissances (formateurs et apprenants). Elle met à disposition des ressources sous licence ouverte. Les acteurs du développement soutiennent cet effort soit de manière informelle en fournissant des informations grâce à Internet, soit dans le cadre de partenariats formels, tandis que formateurs et apprenants sont guidés dans la consultation et l’utilisation de ressources pertinentes et gratuites. En incitant les formateurs et les apprenants à contacter les concepteurs de ces ressources pour obtenir des versions supplémentaires dans d’autres langues et/ou des informations pertinentes à l‘échelle locale, la Plate-forme favorise les communautés de pratiques et la production de nouvelles connaissances.Sujets de débat : L’UNESCO peut et doit-elle jouer un rôle plus important en dirigeant ou en organisant ces nouvelles activités liées au savoir (production de connaissances, communautés …) ? Peut-elle et doit-elle fournir elle-même des versions des ressources en diverses langues ?

2/ Gestion de l’informationLa Plate-forme se sert d’outils informatiques pour recueillir, traiter et classer les informations sur la production de supports pédagogiques. Ainsi les responsables d’activités de développement peuvent mieux gérer leurs ressources de formation puisqu’ils peuvent consulter la Plate-forme au cours de l’élaboration de leurs projets de formation, ils évitent ainsi les doublons et peuvent combler les lacunes des ressources disponibles. Les partenaires peuvent travailler de concert à l’élaboration de connaissances et à l’évaluation des activités, en tirant ensemble les enseignements des succès et des échecs. Enfi n, la Plate-Forme facilite le dialogue et la coopération entre les acteurs ayant des objectifs de transfert des connaissances communs dans des domaines particuliers.Sujets de débat : Comment l’UNESCO retient-elle et partage-t-elle cette expérience en interne ? Cette expérience repose-t-elle sur les enseignements tirés de projets précédents et est-elle exploitée dans le cadre d’autres projets ?

Évaluation La première évaluation des modalités d’utilisation de la Plate-Forme aura lieu en mars 2008. Elle s’appuiera sur des indicateurs de performance importants, sur les retours en ligne et sur des enquêtes menées auprès de groupes d’utilisateurs cibles. Sujets de débat : Quels sont les principaux obstacles à surmonter dans le cadre de cette activité ? Quels sont les enseignements tirés du rôle de passeur de savoir joué par l’UNESCO et quelle est la valeur ajoutée de ces enseignements ?

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nouvelles connaissances et à développer les capacités d’action. Les dernières consultations ont porté sur les diffi cultés rencontrées par les enseignants séropositifs dans le Sud et dans l’Est du continent africain, et sur le rôle de centres de soins et de soutien que jouent les écoles. Sujets de débat : Comment les Bureaux hors siège, les Secteurs et les Instituts se répartissent-ils les tâches dans le cadre de cette activité ? Comment les « nouveaux savoirs » produits sont-ils pris en compte pour mener des actions ? Comment sont-ils consignés et partagés avec les autres ?

Ateliers de développement des capacités EDUSIDA – Des ateliers de développement des capacités menés dans différentes langues et réunissant du personnel de l’UNESCO, des représentants des pouvoirs publics, des organismes coparrainants de l’ONUSIDA et des représentants de la société civile, ont pour objectif de renforcer les capacités et le travail d’équipe entre le personnel de l’UNESCO et ses partenaires dans le domaine de la lutte contre le VIH et le SIDA à l’échelle de chaque pays. Sujets de débat : Assiste-t-on à la création de communautés de pratiques permettant de poursuivre le partage des connaissances après l’atelier ? Comment est gérée l’évolution rapide des besoins de connaissances ? Comment le savoir produit dans le cadre des autres activités (par exemple les deux activités décrites précédemment) est-il pris en compte lors des ateliers ? Comment mesure-t-on les répercussions et l’efficacité des ateliers ?

Étude de cas : Le partage des connaissances en vue de contribuer à la mise en place de réponses coordonnées et globales par le secteur de l’éducation au VIH et au SIDA.

Objectif : Ces activités ont pour objet d’aider les États-membres à progresser vers la mise à disposition pour tous de programmes de prévention du VIH, de traitement, de prise en charge et de soutien. Le partage des connaissances est capital dans tous les domaines concernés en priorité par la Stratégie de l’UNESCO pour répondre au VIH et au SIDA, à savoir :

Plaidoyer et soutien en faveur de politiques et de pratiques fondées sur des données factuellesConseil en matière de politiques et de programmesAppui technique et renforcement des capacitésCoordination et harmonisationSuivi, mesure et évaluation des progrès

On trouvera ci-dessous des exemples d’activités de partage des connaissances en vue de renforcer les capacités et dans le cadre desquelles les connaissances sont identifi ées et partagées avec différents publics pour renforcer la volonté et la capacité de concevoir et de mettre en place des réponses coordonnées et globales du secteur de l’éducation à l’épidémie. Sujets de débat : Sur quels types de partenariats ces activités reposent-elles ? Quelle est la compétence particulière de l’UNESCO en matière de partage des connaissances sur le VIH et le SIDA ?

Série de brochures sur les Bonnes politiques et les bonnes pratiques dans le domaine de l’éducation vis à vis du VIH et du SIDA – Destinée à un large public, cette série de publications aborde des thèmes importants liés à l’éducation et au VIH/SIDA dans des brochures qui s’appuient sur l’expérience en matière de connaissances et de programmes pour mettre l’accent sur les problèmes soulevés et les enseignements tirés d’une part, et pour proposer des stratégies de mise en place de politiques et de programmes dans les pays en développement d’autre part. Les prochaines brochures seront consacrées aux apprentissages et aux partenariats effi caces Sujets de débat : Comment les besoins d’information du public ciblé sont-ils identifiés ? Les informations sont-elles régulièrement mises à jour et sont-elles répertoriées ? Quels stades de la procédure reposent-ils sur les partenaires (qui fournissent des informations sur le VIH) et lesquels reposent-ils sur l’expertise de l’UNESCO (qui consiste à adapter les informations aux besoins) ?

Consultations techniques sur des questions-clé – Ces consultations réunissent plusieurs acteurs dont les points de vue diffèrent afi n que ceux-ci examinent en profondeur une question précise de façon à produire de

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Contact : Chris Castle: [email protected]

Liens : Portail VIH et SIDA www.unesco.org/aids

Stratégie de l’UNESCO pour répondre au VIH et au SIDAhttp://portal.unesco.org/en/ev.php-URL_ID=33533&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

Bonnes pratiques et politiques dans l’éducation et le VIH & SIDAhttp://portal.unesco.org/en/ev.php-URL_ID=35444&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

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Étude de cas : Histoires générales et régionales

C’est en 1952 qu’a débuté le premier des projets menés par l’UNESCO dans le domaine de l’histoire. Ces projets font partie des activités de partage des connaissances de l’UNESCO les plus anciennes : celui de l’Histoire de l’humanité dure depuis 56 ans et celui de l’Histoire générale de l’Afrique depuis 35 ans. Cette longue expérience apporte un éclairage précieux sur les réussites et les diffi cultés rencontrées dans le cadre d’entreprises d’une telle complexité et d’une telle ampleur d’une part, et sur la manière dont l’UNESCO envisage sa mission vis à vis du savoir depuis plusieurs décennies d’autre part.

Quels savoirs ? L’histoire est une discipline qui présente l’avantage, du point de vue épistémologique, de nous aider à mieux comprendre l’évolution des connaissances portant sur d’autres domaines. Les collections historiques de l’UNESCO reposent sur la production interdisciplinaire et en collaboration d’ouvrages historiques élaborés sur de longues périodes et tenant compte des différences, voire des antagonismes, entre les points de vue. Cette démarche dans la production de connaissances est étroitement liée à la défi nition des besoins de savoirs (voir ci-dessous), en ce sens que toutes deux montrent la volonté de favoriser une meilleure compréhension des faits. Du fait de l’envergure de cette démarche, de la recherche d’un consensus et par conséquent du laps de temps important nécessaire pour produire les savoirs, des problèmes d’obsolescence se sont posés, de nouvelles recherches venant infi rmer ou éclairer les connaissances recueillies et regroupées si minutieusement. La mise à jour des ouvrages n’a pas pour autant accéléré le processus : si la première édition de l’Histoire de l’Humanité a nécessité 16 années de travail, la seconde n’a été achevée qu’au bout de 40 ans.

À quels besoins de savoirs ces projets répondent-ils ? Ces besoins sont ceux que mentionne l’Acte constitutif de l’UNESCO : les Histoires ont pour but de contribuer à une meilleure compréhension entre les peuples et d’identifi er les origines des malentendus et des confl its, afi n d’élever « les défenses de la paix ». Elles s’efforcent de « désarmer l’Histoire » en mettant en exergue notre patrimoine commun, ainsi que la contribution des différentes cultures aux avancées humaines. Elles s’efforcent également de « décoloniser l’Histoire » en donnant la parole aux spécialistes des régions anciennement colonisées et en remettant ainsi en question les versions dominantes des événements élaborées par des spécialistes extérieurs. Si les objectifs défi nis sont le refl et des préoccupations de l’époque, ils s’avèrent néanmoins pertinents à long terme, en particulier dans un contexte marqué par la volonté de favoriser le dialogue entre les cultures.

Contact : Ali Moussa [email protected]

Lien : http://portal.unesco.org/culture/en

Qui sont les utilisateurs ? Les versions intégrales des Histoires, chacune comportant entre cinq et neuf volumes qui font parfois jusqu’à 1 000 pages, étaient à l’origine destinées aux enseignants, aux étudiants, aux historiens et aux chercheurs. Il a également été prévu dès le début d’adapter les ouvrages de manière à mettre ces connaissances à la disposition du grand public et des écoliers.

Comment les connaissances sont-elles partagées ? Les Histoires sont une source d’information très appréciées dans le monde de l’éducation (enseignement, études et recherche). Bien que dès le début, il ait été prévu de concevoir des versions plus courtes et illustrées à destination du grand public, il s’est avéré bien plus diffi cile de diffuser largement ces versions et d’atteindre les lecteurs des pays en développement avec des ouvrages à un prix accessible. Parallèlement à cela, on a rencontré des diffi cultés pour adapter le contenu des ouvrages à des fi ns d’enseignement dans le cadre de l’élaboration de nouveaux manuels scolaires. Si l’on peut considérer la production de connaissances initiale comme un succès, le reste du « cycle de vie » des connaissances – diffusion, mise à jour, mise à disposition de tous les publics et transformation en outils pédagogiques – continue de poser des diffi cultés à l’UNESCO aujourd’hui. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication représentent une chance sans précédent de concevoir des stratégies innovantes visant à optimiser le potentiel de ce patrimoine intellectuel colossal et à partager tous ces savoirs comme ils le méritent. La volonté actuelle de favoriser le dialogue entre les cultures donne un nouvel élan au partage de ces connaissances.

L’UNESCO et le partage des connaissance : le rôle de forum La deuxième de ces quatre réunions est consacrée à deux études de cas – l’une portant sur l’une des initiatives les plus anciennes, et l’autre sur l’une des initiatives les plus récentes de l’Organisation en matière de partage des connaissances – dans le but d’examiner les concepts et les points-clé liés au rôle de forum de l’UNESCO

© UNESCO

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Comment les connaissances sont-elles partagées ? Le partage des connaissances se fait grâce à un accès en ligne gratuit et en plusieurs langues. Les utilisateurs peuvent rechercher et extraire les données qui les intéressent grâce à un dispositif d’analyse thématique des politiques spécialement conçu à ces fi ns. Ils peuvent regrouper les documents en les extrayant et en les compilant. L’accent est mis sur les possibilités de comparaison entre les pays et les expériences.

Le partage des connaissances au sein de l’UNESCO : Le programme sur L’homme et la biosphère (MAB) met actuellement l’accent sur l’utilisation des réserves de biosphère et de leurs réseaux afi n de tirer des enseignements en matière de développement durable. Le programme MAB est en train de choisir cinq sites appartenant au Réseau mondial de réserves de biosphère afi n d’évaluer le dispositif d’analyse comparative des politiques de l’Outil MOST. L’objectif est de promouvoir la prise en compte des questions environnementales et de développement dans l’élaboration des politiques. Les données concernant trois réserves de biosphère choisies au préalable seront analysées afi n d’examiner les modalités de mise en oeuvre de mesures en faveur du développement durable. Ce travail permettra d’en savoir davantage sur les différents modes de fonctionnement adoptés, et notamment sur la création d’institutions « passerelles » dans la mise en oeuvre de politiques de développement durable.

Enjeux :

Évaluation de l’impact : On attend la publication des nouvelles statistiques sur la fréquentation sur Internet, en mars 2008, pour évaluer l’impact du lancement de l’Outil MOST. Sa portée sera quant à elle évaluée grâce au nombre et au type d’acteurs qui investissent dans l’Outil. On continue de s’interroger sur la manière d’encourager les retours d’information spontanés de la part des utilisateurs. Multilinguisme : L’interface de l’Outil existe actuellement en anglais, en français et en espagnol, et des versions en arabe, en chinois et en russe vont être créées prochainement. En revanche, le contenu existe actuellement en anglais et en français mais il n’est pas traduit dans les autres langues, le programme MOST ne disposant pas des fonds nécessaires à sa traduction. On continue donc de s’interroger sur les moyens de procéder à la traduction du contenu.

Étude de cas : L’Outil MOST de recherche pour les politiques

Le Programme MOST (Programme pour la Gestion des Transformations Sociales) fournit des données, issues notamment de travaux de recherche, aux dirigeants politiques et aux autres acteurs concernés par la mise en œuvre de politiques. Le nouvel Outil de recherche pour les politiques permet d’accéder en ligne à des données comparatives pertinentes pour l’élaboration de politiques : il donne aux utilisateurs la possibilité d’obtenir des réponses personnalisées à des questions portant sur différents aspects en sélectionnant des contenus au sein même des documents originaux.

Quels savoirs ? Le contenu du Programme recouvre un large éventail de domaines liés aux transformations sociales, grâce à des documents émanant de divers Secteurs et unités de l’UNESCO (SHS, HED, MAB, etc.) et d’agences de l’ONU partenaires (OMS, UNU, etc.). L’Outil fournit des informations factuelles tirées des documents et portant sur les contextes et les questions soulevées, les politiques et les programmes, les résultats des recherches, les recommandations et les aspects opérationnels de la mise en oeuvre des politiques, le tout complété par des résumés et des bibliographies, ainsi que par des indicateurs et des articles sur l’actualité.

Qui sont les utilisateurs ? Ce service est avant tout destiné aux dirigeants politiques (décideurs et équipes techniques au sein des pouvoirs publics locaux et nationaux) et aux responsables d’organismes intergouvernementaux. Il est également utile pour les représentants de la société civile, les membres d’ONG et de groupes de pression et les chercheurs. Il pourrait présenter un intérêt pour les étudiants et la société dans son ensemble.

À quels besoins de savoirs répond-il ? Dans le domaine de la recherche pour les politiques, on manque de connaissances comparatives, interdisciplinaires et internationales facilement accessibles et proposant des modèles de mise en oeuvre transposables. Grâce à un mécanisme « d’adaptation », l’Outil transforme des « comptes rendus de recherche » en « synthèses de politiques ». Les lacunes et les doublons dans la mise à disposition des connaissances sont identifi és, ce qui donne la possibilité de procéder à des adaptations au fi l du temps.

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Contact : Vincent Maugis [email protected]

Lien : http://www.unesco.org/shs/most/tool

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L’UNESCO et le partage des connaissance :Le rôle de laboratoire d’idéesLa troisième de cette série de quatre réunions est consacrée aux activités de deux Instituts de catégorie 1 de l’UNESCO, afi n d’examiner leur rôle de laboratoires d’idées.

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Étude de cas : L’Institut international de planifi cation de l’éducation (IIPE)

L’IIPE est un Institut de catégorie 1. À ce titre, il fait partie de l‘UNESCO et contribue à atteindre les objectifs de l’Organisation grâce à un programme annuel approuvé par un Conseil d’administration. Entre autres objets et fonctions, l’IIPE joue le rôle de laboratoire d’idées dans les domaines de la planifi cation et de la gestion de l’éducation. Ce rôle est capital au regard de la mission globale de l’IIPE qui consiste à développer et à renforcer les capacités des États-membres en matière de planifi cation et de gestion de l’éducation.

Publics ciblés. Les publics que nous ciblons en priorité (planifi cateurs, gestionnaires, décideurs) ont besoin d’informations récentes et de qualité pour éclairer la conception et la mise en œuvre de leurs programmes. Le public auquel nous nous adressons en second lieu fait partie de nos partenaires au sein du système des Nations Unies et des agences bilatérales et multilatérales avec lesquelles nous nous efforçons de créer des synergies pour progresser sur la voie du développement à l’échelle nationale.

Quels savoirs ? L’IIPE identifi e les nouveaux enjeux, en consultant les acteurs concernés et grâce à ses propres expériences et observations. Il produit ensuite des connaissances lorsqu’il est nécessaire d’adapter des connaissances générales à un contexte donné ou lorsqu’on constate des lacunes dans les savoirs. Concrètement, nous examinons des questions fondamentales telles que celles de la planifi cation du fi nancement de l’éducation, de la décentralisation et de la conception et de la gestion des systèmes d’enseignement supérieur.

Comment les connaissances sont-elles partagées ? L’IIPE partage les résultats de ses recherches en faisant connaître les bonnes pratiques, en accompagnant et en formant les responsables de la planifi cation et de la gestion dans ce domaine et en exerçant une infl uence sur les activités des acteurs concernés en organisant des événements, en participant à des conférences et en publiant des documents sous format électronique ou papier. En outre, l’IIPE classe les informations et les

Contact : Mark Bray. [email protected]

Lien : http://www.unesco.org/iiep

connaissances qu’il recueille et produit, puis il les met à la disposition des personnes intéressées grâce à des bases de données en ligne. Le partage des connaissances repose essentiellement sur la prise en compte du fait que les différents publics ont besoin de supports différents et que la diffusion ne peut se faire uniquement grâce à la publication de documents mais passe également par l’assistance technique et la promotion.

Qu’est-ce qui différencie le rôle de laboratoire d’idées lorsqu’il est joué par un Institut ? Le fait d’avoir un mandat concernant précisément la planifi cation et la gestion de l’éducation permet à l’IIPE de ne consacrer ses activités qu’à ces questions, et donc de réaliser un travail approfondi. En outre, l’Institut est libre, en tant qu’entité spécialisée, d’étudier de nouveaux thèmes qu’il considère comme importants, même si ces thèmes ne font pas encore partie des priorités des dirigeants des États-membres. Parmi les domaines qui ont pu tirer parti de cette liberté, on peut citer le HIV et le SIDA, l’entrepreneuriat dans l‘enseignement, l’éducation dans les situations d’urgence, les mécanismes externes d’assurance de la qualité, les universités virtuelles et la corruption. La souplesse des modalités de gestion de l’IIPE, associée à son autonomie sur le plan opérationnel, permet à l’Institut d’anticiper, d’analyser et d’agir ou de réagir en conséquence.

Atouts et obstacles. Les facteurs suivants contribuent à faciliter le rôle de l’IIPE en tant que laboratoire d’idées : la maîtrise de nos activités, des liens étroits avec les réseaux professionnels qui jouent le rôle d’intermédiaires, la crédibilité auprès des acteurs concernés du fait de notre expertise et la confi ance de nos partenaires. L’IIPE doit cependant faire face à un certain nombre de contraintes, notamment le caractère sensible de certaines des questions qu’il aborde et le coût de la production des différents supports pour les différents publics. L’IIPE doit également surveiller le coût d’opportunité de ses activités et donc déterminer lesquelles de ses actions sont prioritaires.

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la classe (par exemple des approches des programmes et des outils).

Fonctionnement : Les processus de production et de partage des connaissances relatives aux programmes d’enseignement (qui portent principalement sur les différentes conceptions, les contenus, les pratiques et les ressources pédagogiques) se situent à différents niveaux (local, national international), en différents lieux (ministères, universités, société civile) et selon différents cadres (coopération Sud-Sud et coopération Sud-Sud-Nord).

Inscrit dans un cadre global, le partage des connaissances se fait grâce à des activités en face à face et en ligne, notamment des conférences et des séminaires internationaux sur les grands enjeux, des ateliers de développement des capacités, des échanges inter-régionaux, des forums électroniques mondiaux et régionaux, une activité d’animation hebdomadaire sur la documentation et le partage des informations, des alertes en ligne hebdomadaires, le téléchargement de publications et de documents émanant du BIE et l’accès à des ressources pédagogiques.

Les données et les connaissances sont regroupées grâce à l’action coordonnée en face à face et en ligne des instances de coordination de la COP, de 11 points focaux régionaux couvrant les cinq régions de l’UNESCO et des membres de la COP. Ces données et connaissances sont classées et partagées dans diverses langues grâce aux pages du site Internet du BIE qui sont consacrées à la COP.

Les principaux obstacles au partage des connaissances sont les diffi cultés que pose la compréhension commune de concepts fondamentaux tels que l’éducation inclusive ou les approches fondées sur les compétences, ainsi que les barrières linguistiques qui doivent être dépassées pour que les membres de la COP puissent communiquer directement. L’un des atouts de la COP est le partage inter-régional de concepts grâce auquel des éducateurs et des spécialistes des programmes des différentes régions peuvent avoir accès à de nouveaux concepts et une nouvelle terminologie.

Étude de cas : Communauté de Pratique (COP) en matière de développement curriculaire

La Communauté de Pratiques (COP) en matière de développement curriculaire est un projet d’envergure mondiale mené par le Bureau international d’éducation de l’UNESCO afi n de venir en aide aux régions et aux pays lors de la conception et de la mise en œuvre des modifi cations apportées à leurs programmes d’enseignement dans le cadre des objectifs de l’Éducation pour tous (EPT). En tant que plate-forme ouverte, plurielle, multilingue et proactive de production et d’échange des connaissances, elle offre les possibilités suivantes :

possibilité de partager des conceptions, des approches, des expériences, des pratiques novatrices et des résultats de recherche et d’études analytiquespossibilité d’entreprendre conjointement des programmes et des projets destinés à développer les capacités institutionnelles liées aux thèmes curriculaires, en se fondant essentiellement sur les exigences et les besoins identifi és dans ce domaine par les responsables de l’éducation et les spécialistes des programmes.

Acteurs : Les connaissances sont produites et mises en commun au sein et en dehors de l’UNESCO grâce à près de 800 décideurs politiques, éducateurs, spécialistes et concepteurs de programmes, formateurs d’enseignants, personnes chargées de l’encadrement, directeurs d’établissements, enseignants, chercheurs et universitaires vivant dans 90 pays et couvrant les cinq régions de l’UNESCO.

Besoins : Les principaux besoins sont la compréhension et la clarifi cation de concepts-clé dans le domaine de l’éducation et des programmes d’enseignement, l’accès aux tendances actuelles, aux résultats des recherches comparatives et à une documentation mise à jour sur les changements dans les programmes d’enseignement, ainsi que la description des bonnes pratiques et des ressources pédagogiques utiles aux niveaux de l’établissement et de

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Contact : Renato Opertti [email protected]

Lien : www.ibe.unesco.org/COPs.htm).

Bureau international d’éducation, Genève

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L’UNESCO et le partage des connaissances : Comment l’UNESCO peut-elle devenir un meilleur passeur de savoir ?La dernière de ces quatre réunions est consacrée à l’examen d’un certain nombre de points soulevés et à l’étude de la question suivante : comment l’UNESCO peut-elle mieux jouer son rôle d’intermédiaire entre les producteurs et les utilisateurs de connaissances ? Enfi n les participants mènent une réfl exion sur les moyens d’améliorer la gestion des connaissances au sein de l’Organisation.

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Le partage des connaissances : le domaine privilégié de l’UNESCO

L’UNESCO est un organisme du système des Nations Unies qui se distingue des autres du fait de l’étendue de ses domaines de travail et de son degré d’expertise dans chacun d’entre eux. Ces derniers sont très importants d’un point de vue stratégique puisque l’éducation, les sciences, la culture et la communication s’entremêlent pour composer le tissu social. L’UNESCO s’efforce de fournir des « services en connaissances et en savoirs » qui ne soient ni exclusifs, ni normatifs et qui tirent parti de la diversité. Plutôt que d’imposer des lignes directrices, le rôle de l’Organisation est de rassembler des informations et des connaissances, de proposer des scénarios et de suggérer des priorités à ses différents organes à travers différents types de processus de partage des connaissances. Ce faisant, l’UNESCO remplit son rôle « en amont » en développant ses capacités d’anticipation, en identifi ant précocement les nouvelles tendances, en les étudiant avec l’aide de spécialistes, en exploitant la production d’idées nouvelles, en agissant en tant qu’autorité sur les innovations nécessaires qui découlent des connaissances. Tout cela pourrait constituer son avantage comparatif dans un secteur concurrentiel qui évolue rapidement.

Mettre l’accent sur les procédures de partage des connaissances ?

Les discussions sur les études de cas qui ont eu lieu au cours des trois premières séances (cf. fi ches précédentes) ont clairement montré que pour appréhender le partage des connaissances dans sa globalité, il est indispensable d’identifi er et d’analyser non pas le contenu d’un programme, ni ses modalités de mise en œuvre, mais les procédures adoptées.

Par exemple, les réunions et les publications de l’UNESCO sur le VIH/SIDA offrent un exemple de partage des connaissances dans le cadre d’un processus d’apprentissage et de prévention. La Communauté de Pratique en matière de développement curriculaire du Bureau international d’éducation a un mode opératoire ouvert, fondé sur la collaboration. Les Histoires générales donnent un exemple de partage des connaissances dans le cadre d’un dialogue qui mène à la publication d’ouvrages qui font autorité. Le rôle de « laboratoire d’idées » joué notamment par les Instituts renforce le processus de production et de création. Chaque modalité – par exemple, une réunion – peut mettre en jeu des processus particuliers allant du développement des capacités à la création de savoirs. Une publication peut quant à elle mettre en jeu différents processus allant du simple transfert d’informations (par exemple grâce à des brochures) à l’anticipation (par exemple à travers des Rapports mondiaux). Il est particulièrement important de noter que le contenu d’une publication peut devoir exister sur différents supports, être plus ou moins approfondi et être traduit dans plusieurs langues, avant de pouvoir remplir sa mission de partage et d’accroissement des connaissances auprès de ses différents publics. De nombreux supports de connaissances d’excellente qualité n’ont que peu de répercussions en raison de la médiocrité ou de l’absence de processus de partage des connaissances (lesquels constituent le socle sur lequel peuvent s’appuyer de bonnes pratiques de gestion des connaissances). Le manque de ressources et/ou l’absence de défi nition de priorités dans la création de versions différentes d’un même « produit » réduisent fortement la portée de l’investissement initial.

Jeunes femmes analphabètes : les dimensions des territoires sont proportionnelles au nombre de femmes analphabètes agées de 15 à 24 ans déduction faite du nombre d’hommes analphabètes du même age dans les mêmes territoires.© SASI Group and Mark Newman – source : Worldmapper.org

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Compte rendu :Mary-Louise Kearney, Directrice du Forum de l’UNESCO sur l’enseignement supérieur, la recherche et la connaissance Axel Plathe, Chef du Bureau exécutif, Secteur de la communication et de l’informationJens Boel, Archiviste en chefStella Hughes, Chef de la Section communication interne et réseaux

jouer un rôle bien défi ni dans ce domaine d’autre part, afi n de bénéfi cier d’un avantage comparatif.Comment favoriser le partage des connaissances au sein de l’UNESCO ? L’implication des collaborateurs, la reconnaissance de leur contribution, leur maîtrise des processus de partage des savoirs, la professionnalisation des pratiques de partage des connaissances (systèmes de metadonnées, classifi cation, octroi de licences, etc.) sont différents éléments de réponse qui peuvent contribuer à dépasser les réfl exes de « chacun pour soi ».La qualité et le contrôle de la qualité sont des enjeux capitaux : comment repérer et encourager les pratiques de qualité ?La place exacte des activités de l’UNESCO au sein du cycle de vie des connaissances doit être bien comprise (cf. schéma ci-dessus) pour garantir la pertinence et l’effi cacité de ces activités, notamment grâce à des analyses comparatives et à des évaluations.Il est capital de défi nir la nature plutôt « en amont » ou « en aval » de chaque activité, ainsi que ses rapports avec les autres activités, en amont ou en aval, en particulier dans le contexte de la Réforme des Nations Unies qui contraint chaque organisme du système à analyser et à redéfi nir sa valeur ajoutée.Comment les membres du personnel peuvent-ils devenir de meilleurs passeurs de savoir ? Comment les ressources humaines devraient-elles être structurées pour trouver le bon équilibre entre compétence dans les domaines d’action et savoir-faire en termes de gestion ?De nouvelles procédures organisationnelles sont-elles nécessaires pour améliorer le partage des connaissances – par exemple : fl ux de travail, structure hiérarchique, technologies ?L’histoire de l’UNESCO, notamment à travers ses analyses des enseignements tirés, sa réfl exion sur son propre rôle, sur son impact, sur ses succès et ses échecs, ainsi que sur la pertinence de son Acte constitutif dans le monde actuel, devrait être à même d’éclairer les efforts déployés pour que l’Organisation joue encore mieux son rôle dans le partage des connaissances.

Concepts-clé

Les études de cas des trois premières séances ont montré qu’il n’existe pas de frontières nettement défi nies entre les cinq principaux rôles en matière de savoirs et de connaissances. En effet, une seule activité peut très bien jouer – simultanément ou successivement – plusieurs rôles. Il apparaît en outre qu’une compréhension commune de ces rôles fondamentaux, fondée sur des défi nitions concrètes de chacune d’entre eux, est indispensable à une bonne gestion des connaissances. Forum : recueil, transfert, diffusion et partage des informations, des connaissances et des meilleures pratiques identifi ées dans les domaines de compétence de l’UNESCO. Mise en lumière des solutions novatrices qui sont évaluées grâce à des projets pilotes. Laboratoire d’idées : création des conditions propices à la production de nouvelles connaissances dans les domaines de compétence de l’UNESCO – il s’agit de connaissances novatrices, voire révolutionnaires, grâce au travail d’anticipation – afi n de prévoir les tendances futures et de garantir la transmission des connaissances actuelles pertinentes aux publics et aux acteurs concernés.Développement des capacités : processus de partage des connaissances en vue de créer des environnements favorisant les activités de l’UNESCO dans ses domaines de compétence, notamment grâce à l’adoption de politiques et de cadres légaux adaptés, à des modifi cations au niveau institutionnel et à la participation des communautés.Nouveaux savoirs : Nouveaux pour qui ? Il relève du mandat de l’UNESCO de favoriser et de diffuser les nouvelles connaissances, mais l’Organisation doit également veiller à ce que tous les intéressés aient accès aux savoirs qui sont nouveaux pour eux. Des savoirs pour réfl échir et des savoirs pour agir : Le mandat de l’UNESCO couvre ces deux aspects, avec des connaissances pratiques, techniques et scientifi ques dirigées vers l’action et des activités de réfl exion ouvertes, philosophiques et axées sur les sciences sociales. L’Organisation offre une valeur ajoutée particulière lorsque ces deux types de savoirs s’associent dans le cadre d’un processus global qui aboutit à une offre de « services de connaissances » conçus pour répondre aux besoins des États-membres.Contrôler et valider les informations et les connaissances : Le rôle d’entité de contrôle et de validation des informations et des savoirs de qualité que joue l’UNESCO prend de plus en plus d’importance dans un contexte marqué par l’abondance des informations disponibles aujourd’hui. Les savoirs au centre d’un système :Sa connaissance des systèmes dans lesquels s’inscrivent les savoirs (et de leurs principaux éléments que sont les politiques, les infrastructures, les ressources humaines et les investissements), permet à l’UNESCO de traiter les problèmes à l’échelle de ces systèmes. L’Organisation aborde par exemple le problème de la fuite des cerveaux en tant que conséquence de failles dans le système qui rendent la fuite des cerveaux possible.

Points soulevés, questions posées

On trouvera ci-dessous quelques-uns des points et questions soulevés au cours des séances précédentes.

L’UNESCO doit veiller à faire une priorité de ses activités liées aux connaissances d’une part, et à

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Créer

Répertorier

Organiser

Mettreà disposition

CollaborerUtiliser

La GC s’appuie sur une démarche stratégique, globale et menée en collaboration en vue de

créer, de répertorier, d’organiser, de mettre à disposition et d’utiliser

le capital intellectuel

Modèle de processus de GC

Source : Gartner (Février 2006)

La GC nécessite la gestion et l’optimisation de votre capital intellectuel

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Thèmes des réunions « 60 minutes pour convaincre » qui se sont tenues entre le mois de septembre 2005 et le mois de février 2008. Les ressources multimédia relatives à toutes ces réunions sont accessibles à l’adresse suivante : http://intranet.unesco.org/60minutes. Les fi ches d’information sont quant à elles accessibles à l’adresse suivante : www.unesco.org/en/60minutes

L’éducation pour tousLa sécurité humaineL’éducation à la citoyennetéPopulariser l’accès au savoirLes enseignants La prévention des catastrophes naturelles Lutter contre la pauvretéDomaine public et propriété intellectuelleFavoriser l’avancement des connaissances en sciencesLes politiques nationales d’éducationLes concepts fondateurs de l’UNESCOLe patrimoine immatériel L’éducation à la prévention contre le VIH/SIDALes droits de l’HommeLes technologies de l’informationObserver et connaître les océansMusées et mémoires du mondeLa gestion des transformations socialesArtisanat et designSciences et technologies pour le développementEnseignement secondaire et professionnelLe développement des médiasL’homme et la biosphère Le multilinguismeLes industries culturellesL’éducation des fi lles et des femmesLe patrimoine mondialLa gestion de l’eauLutter contre le racismeL’enseignement supérieurLes petites îles Le droit d’auteurLa société civileLa liberté de l’information et de la presseAnticipation et prospectiveLa diversité culturellePriorité AfriqueL’enseignement à distanceL’éducation en vue du développement durableDésertifi cation et zones aridesLe service public internationalLe problème du dopage dans le monde du sportBibliothèques et archivesL’éthique des sciences et des technologiesÉduquer par le sportLe pluralisme des médiasLes politiques culturellesLes savoirs traditionnelsAgir avec et pour les jeunes50 Luttes contre l’esclavageVilles et habitats urbainsLa bioéthiqueApprendre à vivre ensembleLes politiques scientifi ques et technologiquesL’éducation non formelleLa reconstruction post-confl itL’éducation artistiqueDialogue entre les civilisations, les cultures et les peuplesL’enseignement scientifi que et technologiqueLes sociétés du savoirLa traduction et l’interprétation à l’UNESCO L’Institut de statistique

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L’Institut international de planifi cation de l’éducationDivision des systèmes informatiques et des télécommunicationsInformation du public et communication – À quelles fi ns ? L’UNESCO et le climat Un débat sur la réforme du système des Nations Unies L’UNESCO et le cyberespace L’EPT et la coopération avec différents partenaires La décentralisationLes femmes et la scienceLangues et multilinguismeTendances et enjeux de la production de savoirsLe secrétariat du Conseil exécutifLa pénurie d’eau Théâtre et développement L’égalité entre les sexesLa communication en vue du développement Le patrimoine immatérielÉco-responsabiliser l’UNESCO La liberté de la presseSports et développement durableSISTER 2 Faire parler de l’UNESCO dans la presse Les stages au sein de l’UNESCO L’UNESCO et la réforme du système des Nations UniesLes répercussions des programmes de l’UNESCO sur les politiques nationales : L’exemple du projet La Route de l’esclaveLa médiation au sein de l’UNESCOLes réserves de biosphère Les nouveaux sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial Préserver notre patrimoine documentaire à l’ère du numériquePlaider en faveur de l’égalité entre les sexesL’UNESCO à la télévision Construire la paix dans les pays qui sortent d’un confl itL’UNESCO et les Objectifs du Millénaire pour le DéveloppementBien organiser les conférences virtuellesL’audit vert de l’UNESCO Le Programme UNITWIN/Chaires UNESCO : vers de nouvelles orientations stratégiques et de nouveaux outils.Le dialogue entre les religions 100e réunion « 60 minutes pour convaincre en présence du DDG : L’UNESCO : perspectives d’avenirYou and Human Rights – Les trésors cachés de la cinémathèque de l’UNESCOContenu libre : avec les lauréats du Prix pour l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans l’éducationLa philosophie dans le monde de demain : le rôle de l’UNESCOLes TIC au service du développement dans le monde de demain : le rôle de l’UNESCOLes savoirs et le rôle d’agent de développement des capacitésLes savoirs et le rôle de forumLes savoirs et le rôle de laboratoire d’idéesComment l’UNESCO peut-elle devenir un meilleur passeur de savoir ?

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Cette publication n’est pas un document offi ciel de l’UNESCO. Elle présente, à des fi ns d’information du public, le thème préparé pour les sessions des « 60 minutes pour convaincre » de février 2008.

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