Résumé FR.pdf · Alice au pays des merveilles et au Magicien d’Oz. Les nombreux effets de...

27

Transcript of Résumé FR.pdf · Alice au pays des merveilles et au Magicien d’Oz. Les nombreux effets de...

Résumé

Véritable retour aux sources pour le Cirque du Soleil, le

spectacle révèle la performance humaine dans toute

son ampleur et dans toute sa fragilité, mêlée à un

humour bouffon décapant, ancré dans la tradition des

premiers films comiques. KOOZA ravive l’émotion et les

sensations de la piste en réunissant deux traditions

circassiennes – la performance acrobatique et les arts

clownesques.

« Le spectacle traite des contacts humains et du

concept de dualité – le bien et le mal, la lumière et la

noirceur, explique le metteur en scène David Shiner. Les

personnages sont drôles et amusants, le monde dans

lequel ils évoluent est léger et ouvert. »

KOOZA relate l’histoire de l’Innocent, un solitaire

mélancolique qui cherche sa place dans le monde.

L’Innocent est entouré d’une bande de personnages

drôles et cocasses, comme le Roi, le Trickster, le

Heimloss, le Pickpocket, le Touriste tonitruant et son

chien maboul.

Entre rire et sourire, force et fragilité, tumulte et

harmonie, KOOZA explore les thèmes de l’identité, de la

reconnaissance et du pouvoir. Le spectacle présente un

univers visuel empreint d’exotisme où se mêlent surprise

et frisson, dépassement et audace, étonnement et

complicité.

KOOZA est inspiré du mot sanscrit « koza », qui signifie

« boîte », « coffre » ou « trésor ». Ce nom traduit le

concept de « cirque en boîte » sur lequel repose le

spectacle. L’action de KOOZA démarre dans une boîte

d’où surgit, tel un diable à ressort (ou « jack-in-the-box »),

l’un des personnages principaux, nommé le Trickster. Ce

n’est que le début d’une suite ininterrompue de surprises

et de rebondissements.

Numéros

Équilibre sur chaises Avec une précision implacable, un

équilibriste empile huit chaises les

unes sur les autres pour créer une

tour de près de 7 mètres. Il se tient

en équilibre avec une grâce et

une maîtrise.

Manipulation de cerceaux L’artiste lance dans les airs un

nombre étourdissant de cerceaux,

créant des figures qui dépassent

l’entendement. En plus de faire

passer ses objets volants d’une

main à l’autre, l’artiste les lance

avec une précision époustouflante.

Cette performance, d’un niveau

de difficulté inégalé, est reconnue

comme étant l’un des meilleurs

numéros de cerceaux au monde.

Duo unicycle Un deuxième passager monte à

bord de l’unicycle et donne ainsi

une nouvelle saveur à un numéro

classique de la piste. En

mouvement perpétuel, le porteur

fait virevolter sa partenaire au-

dessus de lui, sans jamais cesser

de pédaler. Étonnant de grâce,

ce pas de deux sur une seule roue

conjugue équilibre, contrôle,

force et complicité.

Solo trapèze Dans un numéro tout en finesse,

une artiste se balance sur un

trapèze installé de cour à jardin,

au-dessus de la scène – une

innovation qui confère une

dimension nouvelle à cette

discipline. Mais le numéro va bien

au-delà de sa scénographie ou

de l’agilité de la trapéziste. Un

brin rebelle, celle-ci interagit avec

le Trickster, faisant monter d’un

cran l’intensité dramatique de son

numéro.

Planche sautoir Quatorze artistes exécutant des

quintuples sauts avec vrilles sont

projetés à 9 mètres au-dessus de la

scène par une planche à bascule.

Et ce n’est que le prélude à une

série d’acrobaties encore plus

spectaculaires que les acrobates

réalisent en échasses.

Charivari Les 19 artistes de la troupe

maison donnent le ton dès le

début du spectacle en

exécutant une suite

impressionnante de numéros qui

allient gymnastique

acrobatique, changements de

costumes ultra rapides et figures

aériennes créées au moyen de

trampolines miniatures

encastrés dans la scène. Parmi

les moments forts du numéro :

pyramides humaines, envolées

aériennes et plongeons

audacieux dans un cercle de

tissu inspiré du nalukauq – le jeu

traditionnel Inuit de la

couverture – et des toiles de

réception qu’utilisaient les

pompiers.

Contorsion

Insufflant une énergie nouvelle à

leur discipline, les jeunes

contorsionnistes propose un

numéro rythmé et moderne inédit,

tant par la vitesse d’exécution que

par l’originalité des mouvements et

les positions invraisemblables

qu’elles exécutent. Sur un plateau

rotatif, elles font preuve d’une

harmonie et d’un synchronisme

peu communs pour créer des

tableaux insolites d’une beauté

saisissante.

Fil de fer Quatre funambules gravitent

dans les airs sur deux fils de fer

superposés en diagonale à 4,5

et à 7,5 mètres au devant de la

scène. Tantôt assis sur des vélos,

tantôt juchés sur une perche

installée sur les épaules de deux

artistes, tantôt en équilibre sur

une chaise posée sur la perche,

le quatuor de fildeféristes

exécutent leurs numéros en

ajoutant leur poids aux 3 000 kg

de tension sur chacun des

câbles.

Roue de la mort Pesant 727 kg, la roue de la mort

de KOOZA tourne à une vitesse

déconcertante, activée par la

seule force des deux artistes qui

s’élancent dans les airs et se

déplacent dans le sens de la roue

– et même en sens inverse – pour

défier la gravité. Comme les fils de

fer, la roue de la mort est installée

en diagonale au-dessus de la

scène afin de briser la symétrie

habituelle et rapprocher au

maximum le public de l’action.

Les deux acrobates font preuve

d’un aplomb et d’un

synchronisme stupéfiants.

Personnages

Le Trickster Charmeur et sophistiqué, le

Trickster est un être sublime,

rapide et agile, un génie qui sait

tout du monde de KOOZA, car il

en est l’auteur. Il apparaît et

disparaît à sa guise, et chaque

fois qu’il entre en scène, il y a

de l’électricité dans l’air. Il a

créé ce monde pour l’Innocent,

sur qui il garde un œil

bienveillant. Il le taquine, joue

de son pouvoir sur lui, mais c’est

le subconscient de l’Innocent

qui mène la danse…

L’Innocent L’Innocent est un solitaire, naïf

et mélancolique, emporté dans

le monde du Trickster. Son

regard pur et candide dévoile

une apparente fragilité

d’enfant. Il est avide de

connaître ce nouveau monde

qui vient à lui, mais dès qu’il use

du pouvoir du Trickster, il

découvre un univers imprévu et

déroutant, reflet de son âme.

Le Roi Le Roi, c’est le roi des fous, le

plus burlesque de tous les

personnages. La chevelure

ébouriffée et la couronne

capricieuse, il tente

désespérément de se faire

respecter par plus fou que lui…

Les Clowns Les deux Clowns de la cour sont

les valets, les sots du Roi,

complices indispensables des

aventures abracadabrantes du

Royaume de KOOZA.

Le Pickpocket Voleur dissimulé sous un

costume de clown maladroit, il

propose des ballons en forme

d’animaux improbables. Il est

sans cesse pourchassé par deux

policiers, mais arrive toujours à

les semer …ou presque. Le

Pickpocket est un maître de

l’imposture; futé et habile, il

vous dépouillera en un rien de

temps! Heimloss

Chef des rouages mécaniques

du monde souterrain de

KOOZA, le très étrange Heimloss

vit sous la scène, et donne vie à

ce monde caché.

Le Chien maboul Dans ce monde de fous, même le Chien est maboul! Il court après

tout le monde, jappe et est impossible à maîtriser; le mot dressage

lui est parfaitement inconnu! Mais comme tous les autres, il

s’attache à L’Innocent, et devient son compagnon, joueur et

extravagant.

Costumes

Pour créer les costumes de KOOZA, Marie-Chantale

Vaillancourt a puisé son inspiration dans le roman

graphique, la bande dessinée, les films de voyage

dans le temps et l’espace , le Baron Munchaüsen et

Mad Max. L’inspiration vient aussi des tableaux de

Gustav Klimt (les couleurs rouge et or), de l’Inde et de

l’Europe de l’Est. Cet univers visuel naïf, empreint

d’une saveur exotique et intemporelle, évoque le

monde des jouets, les soldats de plomb et les livres

pour enfants, tout en faisant un clin d’œil espiègle à

Alice au pays des merveilles et au Magicien d’Oz.

Les nombreux effets de transformation de costumes

s’inspirent des méthodes utilisées par les magiciens et

les transformistes depuis des lustres. Dans le numéro

de Charivari, les costumes passent du doré au rouge

en une fraction de seconde. Le défi n’est pas tant le

changement de costumes, mais le fait que les artistes

font de l’acrobatie et se tiennent en équilibre en

même temps : ils ne disposent que de leur pouce

pour activer la transformation!

Marie-Chantale Vaillancourt a fait

développer des instruments de percussion

moulés au carbone pour les costumes des

Squelettes. Ces instruments ressemblent à des

os et produisent un son d’os creux lorsque les

artistes les frappent les uns contre les autres

pour créer un rythme musical.

Le costume du Chien maboul est un véritable

orchestre sur pattes : le manipulateur doit

pouvoir bouger les oreilles, sortir et rentrer la

langue, saliver, lever la patte et bouger la

queue.

Le costume Cape de rat donne l’illusion que

des rats courent tout le long du corps d’un

artiste jusqu’au sol, avant de disparaître dans

une trappe. La technique retenue s’inspire

du mécanisme de stores vénitiens. Le

costume compte 150 faux rats.

Dans le spectacle, on compte plus de 175

costumes et près de 160 chapeaux, soit plus

de 1,200 éléments de costume au total, en

comptant les chaussures, les accessoires, les

perruques, etc.

Un costume d’armée contient plus de 400

flapettes en tissus métallisés, cousues

individuellement et créant un effet d’armure.

Musique

La musique de KOOZA est composée de plusieurs

instruments de musiques dont le son est inspiré de la

culture pop de l’Occident, du funk des années 70 à

la musique Orchestrale – tout en faisant de

nombreuses incursions dans la musique

traditionnelle indienne de L’Inde. Ce mélange de

rythmes crées une atmosphère unique et intime tout

en accompagnant à merveille les numéros et

enchaînements du spectacle.

La musique nous connecte aux personnages qui

évoluent dans un monde imaginaire ou les formes et

style se mélangent naturellement.

I was inspired by Western pop music, from

1970s funk to orchestral music. I also drew

upon traditional Indian music and film

scores from the 1940s and 1950s, a period

I’m particularly fond of.

- Jean-François Côté

Scénographie decor

L’espace scénique de KOOZA évoque une place publique qui se

métamorphose en piste de cirque. La scène, dont la

configuration offre une vue à 260 degrés, recrée l’atmosphère et

les sensations de la piste. Le concept scénographique repose sur

les notions de simplicité et de transparence; même l’appareillage

acrobatique, la structure du chapiteau et les musiciens sont mis

en évidence. Le but ultime est de maintenir l’attention du

spectateur sur la performance acrobatique et le jeu des artistes.

La scène est dominée par un élément central, le bataclan,

une énorme tour qui, en se déplaçant, ouvre et referme

l’espace scénique.

L’étage d’entrée de piste du bataclan, qui sert aux entrées

et aux sorties de scène, est entouré d’escaliers menant à

l’étage central, lequel est dédié à l’orchestre. L’étage

supérieur évoque un campement bédouin.

La décoration du bataclan s’inspire de la culture hindoue,

des autobus pakistanais et des bijoux indiens.

L’énorme tissu (appelé « Void ») qui surplombe le bataclan

est imprimé d’un motif composé de nervures de feuilles, lui

conférant son aspect organique.

Les grandes voiles qui encadrent le bataclan s’ouvrent et se

referment comme les pétales d’une fleur. Elles sont

manipulées par deux personnes au moyen d’un système de

cordes et de poulies.

La patine de la scène – un ciel étoilé – donne l’impression

qu’on entre dans une nébuleuse. La carte du ciel,

correspondant au jour de la première performance publique

du spectacle, est peinte sur le plancher de scène.

La scène est bordée d’éclairages encastrés qui projettent

une lumière douce sur les visages des artistes, rappelant les

feux de la rampe du théâtre du 19e siècle.

“I wanted to capture the essence of circus itself

by creating a scenographic environment that

offers true proximity to the audience and where

danger is palpable.”

- Stéphane Roy

Concepteurs

Guy Laliberté Fondateur et Guide

Guy Laliberté est né à Québec en 1959. Accordéoniste, échassier et

cracheur de feu, il fonde, avec le soutien d'un noyau de complices,

le premier cirque d’origine québécoise de réputation internationale.

Visionnaire audacieux, M. Laliberté sait reconnaître et cultiver le talent

des amuseurs publics de la Fête foraine de Baie-Saint-Paul pour créer,

en 1984, le Cirque du Soleil.

Premier artisan du métissage des cultures et des disciplines artistiques

et acrobatiques qui caractérise le Cirque du Soleil, Guy Laliberté a

été, depuis 1984, le guide de l’équipe de concepteurs lors de la

création de tous les spectacles. Il a ainsi contribué à élever les arts du

cirque au rang des grandes disciplines artistiques.

Le Cirque du Soleil est aujourd’hui une entreprise internationale par la

composition de son organisation, par ses influences et par l’étendue

de ses activités. Guy Laliberté se retrouve à la tête d’une entreprise

qui déploie ses projets et ses réalisations sur cinq continents.

En octobre 2007, Guy Laliberté réalise un deuxième grand rêve : il

crée la Fondation ONE DROP visant à contrer la pauvreté en

favorisant l’accès durable à l’eau potable. Ce projet, qui s’inscrit au

cœur même de la survie des êtres humains et des sociétés partout sur

la planète, est né des mêmes valeurs qui l’animent depuis les débuts

du Cirque du Soleil : la conviction que ce que l’on donne à la vie

nous revient et que chaque geste individuel peut faire toute la

différence.

En septembre 2009, Guy Laliberté est devenu le premier explorateur

privé canadien de l’espace. Sa mission avait pour but de sensibiliser

l’humanité aux questions liées à l’eau sur la planète. Sous le thème

L’eau pour tous, tous pour l’eau, cette première mission sociale et

poétique dans l’espace visait à sensibiliser le public au moyen d’une

approche artistique : une émission spéciale de 120 minutes diffusée

sur le Web regroupant diverses prestations artistiques dans 14 villes sur

cinq continents incluant la Station spatiale internationale.

Principaux prix et distinctions

En 2011, Guy Laliberté est intronisé au temple de la renommée de

l’entreprise canadienne. Le célèbre Hollywood Walk of Fame

consacre une de ses prestigieuses étoiles à Guy Laliberté en 2010. La

même année, l’Ordre de la Pléiade du gouvernement du Québec

élève Guy Laliberté au grade d’Officier, l’ayant fait Chevalier six ans

plus tôt.

En 2008, Guy reçoit un doctorat honoris causa de l’Université Laval, à

Québec. L’année précédente, il est triple lauréat du Grand prix de

l’entrepreneur d’Ernst & Young en remportant les honneurs des volets

régional, national et international de ce prestigieux programme de

reconnaissance. En 2004, la Gouverneure générale du Canada remet

à Guy Laliberté l’insigne de l’Ordre du Canada, la plus haute

distinction du pays. La même année, son nom figure au palmarès des

cent personnes les plus influentes de Time Magazine.

Guy Laliberté est également honoré par le groupe Condé Nast, en

2003, dans le cadre du Never Follow Program, un hommage aux

créateurs et aux innovateurs. En 2001, il est nommé Grand Montréalais

par l’Académie du même nom. En 1997, Guy Laliberté reçoit l’Ordre

national du Québec, la plus haute distinction décernée par le

gouvernement du Québec.

David Shiner Auteur et metteur en scène

David Shiner aime faire rire les gens, mais il prend le métier de clown bien au

sérieux. « Le clown nous permet de rester en contact avec ce qu’il y a de plus

sacré en chacun de nous, raconte-t-il. Sur le plan du jeu, le métier de clown

est extrêmement exigeant. Le clown est en proie à une nostalgie lancinante,

sans cesse à la recherche du sens de son existence, de la place qu’il occupe

dans le monde. »

Le clown et metteur en scène David Shiner a fait ses débuts dans le métier

comme mime à Paris. Sa carrière a décollé véritablement en 1984 lorsque son

talent a été révélé au festival du Cirque de Demain. Il a ensuite collaboré à de

nombreuses compagnies, dont le Cirque Roncalli, en Allemagne, et le Cirque

Knie, en Suisse, créant également un duo avec le célèbre clown et mime

René Bazinet.

La première collaboration de David Shiner avec le Cirque du Soleil remonte à

1990, moment où il s’engage comme artiste dans Nouvelle Expérience. Il

participera à la tournée canadienne et américaine de ce spectacle pendant

19 mois, faisant ensuite escale à Las Vegas pendant une année. David Shiner

est peut-être le plus notoire des clowns du Cirque du Soleil grâce à ses

numéros : il traverse la foule en enjambant littéralement les spectateurs, et

crée un faux film muet mélodramatique avec la participation de quatre

spectateurs. Nouvelle Expérience a d’ailleurs été capté sur film pour le réseau

HBO en 1991. Ses autres prestations télévisuelles comprennent de nombreux

passages à l’émission The Tonight Show.

David Shiner a fait ses débuts au cinéma en 1992, incarnant un clown dans

Lorenzo’s Oil. L’année suivante, il servait de faire-valoir à Bill Irwin dans le film

Silent Tongue de Sam Shepard. Bill Irwin et lui ont par la suite créé le spectacle

duo sans paroles Fool Moon, une soirée de « folie inspirée » qui a tenu l’affiche

de 1992 à 1999, y compris trois passages à Broadway. Fool Moon s’est mérité

un prix Tony pour « meilleure performance live » en 1999, un prix Drama Desk

pour « meilleure expérience autonome » et un prix du Outer Critics Circle pour

« réalisation exceptionnelle de l’année ».

En 2000, David Shiner a créé le rôle de « Cat in the Hat », l’hôte et le guide de

la comédie musicale Seussical à Broadway. À l’aide d’une bourse de la Pugh

Foundation, il crée un spectacle au ACT Theatre de Seattle qu’il transformera

plus tard en un spectacle solo intitulé David Shiner in the Round.

« KOOZA traite des contacts humains et du concept de dualité – le bien et le

mal, la lumière et la noirceur, relate David Shiner. Les personnages sont drôles

et amusants, le monde dans lequel ils évoluent est léger et ouvert, mais le

spectacle approfondit aussi certaines idées fondamentales : la peur, l’identité,

la reconnaissance et le pouvoir. »

David Shiner est né à Boston, au Massachusetts, en 1953.

« Le clown transforme les

faiblesses humaines les plus

profondes en humour. C’est

un anarchiste qui peut se

permettre de transgresser

les règles. »

– David Shiner

Gilles Sainte-Croix Guide artistique

Lorsque Gilles Ste-Croix a annoncé à ses parents qu’il voulait se lancer

dans le show-business, ils se sont exclamé : « N’importe quoi, mais pas

ça! » Gilles Ste-Croix a grandi sur une ferme en Abitibi, mais il était

résolu à ne pas y rester. Devenu un hippie et un saltimbanque, il a

entrepris un voyage de quatre années sur la côte Ouest canadienne,

où il est happé par la contre-culture. Il y vivait dans un réseau de

communes, côtoyant d’autres jeunes qui voulaient transformer la

société.

Gilles Ste-Croix a pourtant fait des efforts pour se conformer,

s’enrôlant même dans un bureau d’architectes. Mais il savait que le

monde des affaires tel qu’il était à l’époque ne lui convenait pas.

Gilles Ste-Croix souligne que, durant son adolescence, il avait un

ardent désir de réussir, mais aussi de divertir les gens. Son entrée dans

le monde du show business s’est effectuée d’une manière tout à fait

inusitée.

À la fin des années 1970, Gilles Ste-Croix vivait dans une commune à

Victoriaville, au Québec, et cueillait des pommes dans un verger pour

gagner de l’argent. Un jour, il a songé que ce serait beaucoup plus

facile s’il fixait l’échelle à ses jambes : il a donc fabriqué sa première

paire d’échasses. Un ami voyant l’échassier cueillant le fruit lui a alors

parlé d’une troupe d’artistes au Vermont – le Bread and Puppet

Theatre – qui présentaient des spectacles sur échasses. Intrigué, Gilles

Ste-Croix est allé voir leur spectacle et s’est rendu compte que ses

aptitudes de cueilleur de pommes pourraient fort bien être exportées

dans le monde du divertissement!

En 1980, Gilles Ste-Croix, en compagnie d'une bande d'artistes de rue,

fonde les Échassiers de Baie-Saint-Paul, à qui l'on doit l'organisation de

la Fête foraine de Baie-Saint-Paul. Ce rassemblement coloré

d'amuseurs publics allait donner naissance au Cirque du Soleil, en

1984, sous la direction de Guy Laliberté.

En 1984 et en 1985, Gilles Ste-Croix conçoit et interprète de nombreux

numéros d'échasses pour le Cirque du Soleil. En 1988, il en devient le

directeur artistique tout en coordonnant la recherche de talents aux

quatre coins du monde. De 1990 à 2000, il a été le directeur de la

création de toutes les productions du Cirque du Soleil, soit Nouvelle

Expérience, Saltimbanco, Alegría, Mystère, Quidam, La Nouba, «O» et

Dralion. En 1992, il a signé la mise en scène de Fascination, le premier

spectacle du Cirque du Soleil présenté en aréna au Japon. Il met

également en scène, en 1997, Pomp Duck and Circumstance, un

cabaret-théâtre présenté en Allemagne.

Porté par son amour des chevaux, Gilles Ste-Croix décide, en 2000, de

quitter le Cirque du Soleil afin de concrétiser un de ses grands rêves :

créer un spectacle équestre. Il fonde sa propre entreprise. Entre mai

2001 et janvier 2003, son spectacle Cheval Théâtre, réunissant 30

chevaux et autant d'acrobates, a été présenté sous chapiteau dans

dix villes en Amérique du Nord.

En décembre 2002, Gilles Ste-Croix revient au Cirque du Soleil pour

assumer le rôle de vice-président de la création – développement de

tous les nouveaux spectacles et projets au Cirque du Soleil. En juillet

2006, il devient vice-président principal – contenu créatif.

Serge Roy Directeur de la création

Serge Roy faisait partie de la famille du Cirque du Soleil avant même

la naissance de l’entreprise en 1984. Issu d’une famille de musiciens –

son père était saxophoniste dans le milieu florissant du cabaret à

Montréal –, Serge Roy a hérité d’un intérêt marqué et d’un don

naturel pour la musique. Il a touché au métier de chanteur et

enregistré un tube durant son adolescence. Mais avant même la

parution du disque, il aspirait déjà à une carrière plus valorisante sur

les plans artistique et personnel.

Serge Roy a exploré diverses avenues, faisant des études en théâtre

et jouant de la batterie pendant quelques années, mais le véritable

moment de déclic surviendra lorsqu’il sera en vacances dans la

foisonnante communauté artistique de Baie-Saint-Paul. Il frayera avec

Guy Laliberté et Gilles Ste-Croix, qui organisaient à l’époque les

spectacles qui allaient mener, quelques années plus tard, à la

fondation du Cirque du Soleil. « J’ai soudain compris que je venais de

trouver ma place », dit-il.

Après avoir travaillé en tant que régisseur du spectacle Le Cirque du

Soleil de 1984 à 1985, Serge Roy a quitté l’entreprise pour se

consacrer à d’autres projets. De retour en 1989, il a assumé le rôle de

directeur de la tournée nord-américaine de Nouvelle Expérience,

fonction qu’il occupera également pour Saltimbanco en 1992 et en

1993.

Serge Roy retournera travailler sur d’autres projets pendant deux

années, mais il ne peut résister à l’attrait du Cirque. En 1995, Gilles Ste-

Croix fait appel à ses qualités de leader, l’invitant à se joindre à la

tournée nord-américaine et japonaise d’Alegría en tant que

coordonnateur artistique. La même année, il ralliera la troupe de

Saltimbanco en Europe dans le même rôle et deviendra le directeur

artistique de Quidam.

Deux années plus tard, Serge Roy transporte ses pénates à Las Vegas

pour assumer la coordination artistique de Mystère. C’est en tant que

directeur artistique qu’il se joindra, peu après, à l’équipe de Dralion,

au moment de la création du spectacle; il y restera durant les

premières années de la tournée nord-américaine. En 2003, il renouera

avec Saltimbanco à titre de directeur artistique. Deux années plus

tard, il se voit confier son plus grand défi : la direction de création de

KOOZA.

Pour Serge Roy, KOOZA représente la fusion de deux traditions

circassiennes : les arts clownesques et la performance acrobatique.

« Ces traditions sont intimement liées l’une à l’autre depuis des lustres,

explique-t-il. Ils font partie d’un seul et même monde : les arts du

cirque. KOOZA est un rapprochement vers la simplicité, l’humanité et

l’intimité d’un cirque traditionnel. C’est un spectacle convivial qui

rappelle les arts de la rue, un mélange de gymnastique acrobatique

et d’arts clownesques profondément ancré dans les arts du cirque et

très proche des origines du Cirque du Soleil. »

Serge Roy est né à Montréal, en 1957.

« KOOZA est un

rapprochement vers la

simplicité, l’humanité et

l’intimité d’un cirque

traditionnel. C’est un

spectacle convivial qui

rappelle les arts de la rue,

un mélange de

gymnastique acrobatique et

d’arts clownesques

profondément ancré dans

les arts du cirque et très

proche des origines du

Cirque du Soleil. »

– Serge Roy

Stéphane Roy Scénographe

Influences familiales et amitiés de jeunesse : tout destinait Stéphane

Roy à signer les décors de spectacles du Cirque du Soleil. Au contact

d'un père architecte et d'une mère active en théâtre, il a acquis et

développé ce regard à la fois social et artistique sur l'espace qui

caractérise ses créations. Plus tard, il a côtoyé, à Baie-Saint-Paul,

plusieurs des amuseurs publics qui allaient devenir les piliers du Cirque

du Soleil.

Depuis l'obtention de son diplôme en scénographie de l'École

nationale de théâtre du Canada, en 1988, Stéphane Roy a participé,

comme scénographe ou directeur artistique, à une centaine de

productions présentées à Montréal comme à l'étranger, dont Oncle

Vania avec la Compagnie Jean Duceppe et La Mouette au Théâtre

du Nouveau Monde, en 2006. De plus, depuis 1995, il a été le

scénographe de plusieurs productions de la compagnie de danse

contemporaine de réputation internationale La La La Human Steps.

Actif principalement en théâtre et en danse, il a également travaillé

en cinéma, en télévision, en publicité et dans le secteur des variétés.

Le Cirque du Soleil compte également parmi les principaux lieux de

création de Stéphane Roy. Cette collaboration, initiée lors de la

création du spectacle Dralion, s'est consolidée avec Varekai,

Zumanity, Zarkana et maintenant KOOZA. « Au théâtre, explique-t-il, la

scénographie concrétise le discours de l'auteur et le regard du

metteur en scène. Au Cirque du Soleil, j'ai découvert la page

blanche. Il s’opère, à chaque nouvelle création, une mise en abîme

complète où aucune porte n’est fermée aux concepteurs. Le

processus de création est libre et ouvert ».

Les réalisations de Stéphane Roy lui ont valu plusieurs prix et

distinctions. Il a ainsi reçu, en 1989, le Prix de la révélation de l'année,

toutes catégories, décerné par l'Association québécoise des critiques

de théâtre. En 1992, le même organisme l'honorait du Prix de la

meilleure scénographie. Son talent a également été récompensé par

le Conseil des arts de la Communauté urbaine de Montréal,

l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision et l'Académie

québécoise du théâtre.

« J’ai voulu capter l’essence même du cirque en créant un

environnement scénographique qui offre une réelle proximité avec

les spectateurs, où le danger est palpable. Un espace scénique où

tout se fait dans la simplicité et la transparence : même l’appareillage

acrobatique, la structure du chapiteau et l’orchestre sont mis en

évidence. »

Stéphane Roy est né en 1963, à Québec.

« J’ai voulu capter l’essence

même du cirque en créant

un environnement

scénographique qui offre

une réelle proximité avec

les spectateurs, où le

danger est palpable. Un

espace scénique où tout se

fait dans la simplicité et la

transparence : même

l’appareillage acrobatique,

la structure du chapiteau et

l’orchestre sont mis en

évidence. »

- Stéphane Roy

Marie-chantale

Vaillancourt Conceptrice des costumes

Marie-Chantale Vaillancourt a signé, depuis près d’une vingtaine

d’années, la conception des costumes d’un grand nombre de

productions tant au théâtre qu’en danse, à l’opéra et au cinéma, qui

ont fait le tour de la planète, en réussissant avec doigté le maillage

des deux disciplines auxquelles elle appartient : le design de mode et

la scénographie.

Depuis 1989, Marie-Chantale Vaillancourt est une fidèle collaboratrice

de Robert Lepage, ayant participé à la création de nombreuses

productions, dont Les sept branches de la rivière Ota, La géométrie

des miracles, La face cachée de la lune, la tournée Growing Up de

Peter Gabriel, La trilogie des dragons et le spectacle KÀ du Cirque du

Soleil.

Marie-Chantale Vaillancourt a accumulé les accolades au fil des ans,

au Québec comme dans le reste du Canada. Elle s’est entre autres

mérité deux Masques de la conception de costumes en 1999 et en

2005, ainsi que de nombreuses nominations, notamment aux prix

Genies et Jutras pour sa collaboration au long-métrage Nô de Robert

Lepage.

Avec KOOZA, Marie-Chantale Vaillancourt signe sa deuxième

collaboration avec le Cirque du Soleil, en tant que conceptrice des

costumes.

« Même si KOOZA n’est pas qu’un spectacle de clowns, explique

Marie-Chantale Vaillancourt, on y trouve de nombreux rôles incarnés

par des acteurs comiques. Il fallait éviter les clichés et la caricature et

miser plutôt sur des archétypes de personnages universels et

intemporels. Une esthétique bédéiste s’est tout de même imposée,

mais filtrée à travers le regard naïf du personnage principal de

l’Innocent »

« Les costumes puisent leur source dans le roman graphique, la

bande dessinée, les films de voyage dans le temps, des Aventures du

Baron de Munchaüsen à Mad Max. L’inspiration vient aussi des

tableaux de Gustav Klimt, de l’Inde et de l’Europe de l’Est. Cet univers

visuel naïf, exotique et intemporel, évoque le monde des jouets, les

soldats de plomb et les livres pour enfants, tout en faisant un clin d’œil

espiègle à Alice au pays des merveilles et au Magicien d’Oz. »

Marie Chantale Vaillancourt est née en 1967, à Sept-Iles (Québec).

« Les costumes puisent leur

source dans le roman

graphique, la bande

dessinée, les films de

voyage dans le temps et

l’espace, du Baron de

Munchaüsen à Mad Max.

L’inspiration vient aussi des

tableaux de Gustav Klimt,

de l’Inde et de l’Europe de

l’Est. »

– Marie-Chantale

Vaillancourt

Jean-François Côté Compositeur

Claviériste, compositeur et musicien électronique depuis les années

1980, Jean-François Côté est très actif sur la scène musicale de Los

Angeles. Musicien autodidacte, il a enchaîné les collaborations avec

de nombreux artistes et groupes québécois innovateurs. Ce prolifique

musicien, qui possède un rare instinct pour brosser des tableaux

musicaux où les styles s’entremêlent, est toujours à l’affût de nouvelles

sonorités, ayant tracé sa propre route et développé, au fil des ans, un

style bien à lui.

Joueur de hockey durant son adolescence, Jean-François Côté a

découvert la musique à l’âge de 16 ans, frayant avec des groupes

rock et soul sur la scène montréalaise aux commandes de son clavier.

À la même époque, Jean-François Côté a décroché un emploi au

Cirque du Soleil comme gardien de sécurité sur le tout premier

spectacle de l’entreprise intitulé Cirque du Soleil. « La nuit, se rappelle-

t-il, je me glissais discrètement derrière le clavier du compositeur René

Dupéré pour faire de la musique et parfaire ma technique. »

Plusieurs années plus tard, un soir où il accompagnait l’interprète Julie

Masse sur la scène du Spectrum de Montréal, il attire l’attention du

compositeur Benoit Jutras qui a signé la musique de nombreux

spectacles du Cirque du Soleil. Cette rencontre mènera à la première

collaboration de Jean-François Côté avec le Cirque en tant que chef

d’orchestre sur Mystère et «O». Dans la foulée de cette association, il

conçoit l’environnement sonore de la séquence de tambours Taiko

du film Imax du Cirque du Soleil Journey of Man.

À titre de compositeur de la musique de KOOZA, Jean-François Côté

se retrouve à nouveau dans un lieu de création qu’il qualifie des plus

stimulants. « Malgré sa grande taille, dit-il, le Cirque a conservé sa

vocation première : la création de spectacles de grande qualité. Le

degré de liberté dont jouissent les créateurs est inégalé. »

Pour exprimer le côté humain et drôle de KOOZA, Jean-François Côté

a procédé à un habile métissage des formes. « J’ai puisé mon

inspiration dans les cultures musicales pop de l’Occident – du funk

des années 1970 à la musique orchestrale – tout en faisant de

nombreuses incursions dans la musique traditionnelle indienne. Je

fais aussi un clin d’œil à la musique du cinéma des années 1940 et

1950, une époque que j’affectionne tout particulièrement. »

Jean-François Côté est né en 1968, à Montréal.

« J’ai puisé mon inspiration

dans les cultures musicales

pop de l’Occident – du funk

des années 1970 à la

musique orchestrale – tout

en faisant de nombreuses

incursions dans la musique

traditionnelle indienne. Je

fais aussi un clin d’œil à la

musique du cinéma des

années 1940 et 1950, une

époque que j’affectionne

tout particulièrement. »

- Jean-François Côté

Clarence Ford Chorégraphe

Clarence Ford est un prolifique danseur, chorégraphe, enseignant et

réalisateur torontois dont les créations ont rayonné partout au

Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Ce partisan

inconditionnel de la collaboration a côtoyé le légendaire James

Brown et imprimé sa marque en stylisant les vidéoclips de Robbie

Williams et de la formation Barenaked Ladies, entre autres.

À cinq ans, Clarence Ford s’imaginait joueur de hockey professionnel.

À l’école secondaire, il a participé à des compétitions d’athlétisme,

battant le record interscolaire du 100 mètres et attirant du coup les

bourses d’athlétisme américaines. Il découvre la danse à l’âge de 17

ans et sa carrière d’artiste de scène prend son envol au moment où il

se joint à Soul Express, une formation musicale qui a réalisé des

tournées partout au Canada, et participé à des galas et des

émissions télévisées, dont une émission spéciale sur le réseau CBC qui

leur a été consacrée.

Au plan stylistique, Clarence Ford est un innovateur. Il est un des

premiers chorégraphes en Amérique du Nord à intégrer les arts de la

rue et le hip hop au patinage artistique. Ses chorégraphies ont mené

deux patineurs sur la première marche du podium aux Jeux

olympiques. Il a chorégraphié nombre d’émissions spéciales telles que

Stars on Ice et collaboré avec des patineurs de renommée mondiale,

dont Kurt Browning, Scott Hamilton, Victor Kraatz et Shae-Lynn Bourne.

Il a aussi signé les chorégraphies d’émissions télévisées de remise de

prix Juno, Genie et Gemini.

Chorégraphe auprès des grands studios de film – DreamWorks,

Universal et Miramax, entre autres –, Clarence Ford a fait le tour du

monde, travaillant notamment à Los Angeles, aux Antilles et en

Europe. Son nom figure au générique de films comme The Ladies

Man, avec Will Ferrell, The Tuxedo, mettant en vedette Jackie Chan

et Jennifer Love Hewitt, Gossip, avec Kate Hudson, et Undercover

Brother, avec Eddie Griffin et Billy Dee Williams.

En plus de signer la chorégraphie d’une quarantaine de publicités,

Clarence Ford a produit, réalisé et chorégraphié des défilés de mode

ainsi que de nombreux événements spéciaux, y compris le défilé de

mode de Reebok diffusé sur la chaîne Fashion Television. Les

formations musicales Arrested Development, Soul Decision (avec

Christina Aguilera et N*SYNC), Soul Decision et Sugar Jones ont aussi

fait appel à ses talents de producteur, de réalisateur et de

chorégraphe.

Clarence Ford n’en est pas à sa première collaboration avec le

Cirque du Soleil. En 1997, la chorégraphe Debra Brown l’invitait à

prendre part aux ateliers de création de La Nouba, qui intègre

certaines de ses chorégraphies. Il participait ensuite à la formation

générale aux studios du Cirque à Montréal.

Les chorégraphies de KOOZA puisent leur inspiration dans la culture

pop urbaine, la « danse excentrique » vaudevillesque, le jazz et les

arts de la rue. « Les chorégraphies sont un mélange de styles et

d’inspirations qui a mené à la création d’un langage distinctif chargé

d’émotion, d’énergie et de tension dramatique », explique-t-il.

Clarence Ford est né à Toronto, en 1956.

« Les chorégraphies sont un

mélange de styles et

d’inspirations qui a mené à

la création d’un langage

distinctif chargé d’émotion,

d’énergie et de tension

dramatique. »

– Clarence Ford

Martin Labrecque Concepteur des éclairages

La feuille de route de Martin Labrecque comprend une centaine de

productions théâtrales. Il a contribué au succès critique de plusieurs

créations québécoises dont L’homme en lambeaux, en 2001, pour

laquelle il remporte un prix pour la conception des éclairages. En

2003, il est coauteur, avec Patrice Dubois, d’un spectacle sur la vie

d’Orson Welles, Everybody’s Welles pour tous, honoré du Masque de

la meilleure production Montréal. Il décroche deux autres Masques

en 2005 et en 2007 pour les éclairages de Le peintre des madones et

Hosanna, mises en scène par Serge Denoncourt. Ses tableaux de

lumière ont récolté une dizaine de nominations.

Un habitué des arts du cirque, Martin Labrecque a collaboré aux

spectacles Rain et Nomade de Cirque Éloize auprès du metteur en

scène Daniele Finzi Pasca, qui a aussi signé le spectacle Corteo. En

plus de Corteo et KOOZA, Martin à aussi conçu les éclairages de VIVA

Elvis et Michael Jackson THE IMMORTAL World Tour pour le Cirque du

Soleil.

KOOZA marque la première incursion de Martin Labrecque dans

l’univers clownesque du metteur en scène David Shiner. Résumant le

mandat qu’on lui a conféré, le concepteur des éclairages raconte :

« David m’a dit d’emblée : “Je veux qu’on voie mes clowns”. J’ai

donc voulu envelopper les artistes, accentuer les expressions faciales

des acteurs comiques – essentielles à l’appréciation de leur jeu – sans

briser l’équilibre d’ensemble ni compromettre l’esthétique du

spectacle. Le défi était d’autant plus important qu’il s’agit d’une

scène à 280 degrés. »

Martin Labrecque est né en 1972, à Montréal.

« L’un de mes défis a été

d’accentuer les expressions

faciales des acteurs

comiques – essentielles à

l’appréciation de leur jeu –

sans briser l’équilibre

d’ensemble ni

compromettre l’esthétique

du spectacle. »

– Martin Labrecque

Jonathan Deans Co-Concepteur sonore

Jonathan Deans, l'un des concepteurs de son les plus sollicités dans le

monde du théâtre musical, signe, avec KOOZA la conception sonore

de son treizième spectacle du Cirque du Soleil. Celui qui a façonné

les ambiances sonores de Saltimbanco, «O», Mystère, La Nouba,

Zumanity, KÀ, Corteo, LOVE, KOOZA, Wintuk, CRISS ANGEL Believe et

OVO est stimulé par la démarche de création évolutive « work-in-

progress » du Cirque du Soleil et par l'étroite collaboration qui se noue

au sein de l'équipe de créateurs.

Acteur dès la tendre enfance, Jonathan Deans éprouve une

fascination pour l'électronique et le son. C'est à l'âge de 15 ans,

foulant déjà les planches avec la Royal Shakespeare Company, qu'il

mettra son intérêt pour le son au service du théâtre. Après un périple

comme ingénieur du son dans le milieu de la musique, notamment

chez Morgan Studios où il frayera avec des artistes de renom tels que

Cat Stevens, Paul Simon et Rick Wakeman, il renoue avec le théâtre

par l’entremise du Royal Opera House (Covent Garden) et se voit

confier le mixage sonore de la comédie musicale A Chorus Line. Un

succès n'attendant pas l'autre, il devient opérateur sonore pour une

douzaine de productions, y compris Evita, Cats, Bugsy Malone et The

Sound of Music.

Le succès de Jonathan Deans venant aux oreilles des producteurs du

« West End », il devient concepteur de son pour la comédie musicale

Marilyn; s'ensuivront, entre autres, Time, Les Misérables et Mutiny, Jean

Seberg, puis Ragtime, Fosse, King David, Damn Yankees, Taboo,

Brooklyn, Lestat, Pirate Queen et Young Frankenstein sur Broadway.

Ses diverses réalisations comme concepteur de son lui ont valu de

nombreux prix. En 1998 notamment, au moment où il mettait au point

l'environnement sonore de La Nouba, Jonathan Deans a reçu le

Entertainment Design Award de la production de l'année pour sa

contribution au spectacle «O»..

Pour Jonathan Deans, les spectacles permanents et les spectacles de

tournée sont deux mondes distincts au plan sonore. La beauté du

grand chapiteau réside dans l’intimité qui s’installe entre les artistes et

le public. « Les aspects techniques sont différents, explique-t-il, mais

l’expérience sonore, les idées, le jeu de textures et la superposition de

sons et de musique sont identiques. Pour KOOZA, mon mandat est de

transporter les spectateurs au cœur d’un monde singulier – l’univers

clownesque de David Shiner. »

Jonathan Deans est né en Angleterre et vit actuellement aux États-

Unis

« Au plan sonore, mon

mandat est de transporter

les spectateurs au cœur

d’un monde singulier –

l’univers clownesque de

David Shiner. »

– Jonathan Deans

Leon Rothenberg Co-concepteur de son

Les réalisations de Leon Rothenberg en tant que concepteur de son

sont imprégnées des acquis d’une solide formation en composition

musicale et en programmation. En 1995, il suit des cours de musique

classique de l’Inde du Nord à l’école Sangit Mahabharati, à Mumbai,

en Inde. Deux années plus tard, il décroche un double baccalauréat

en musique et en informatique à l’Oberlin College, en Ohio. Il

complète sa formation, en 2002, en obtenant une maîtrise en beaux-

arts avec spécialisation en conception sonore au California Institute

of the Arts.

« J’aime penser que mon approche de la conception sonore est

teintée d’une certaine sensibilité et d’une certaine musicalité,

commente-t-il. Je savais tout jeune que je voulais faire carrière en

musique. Je jouais de plusieurs instruments, mais je consacrais aussi

beaucoup de temps à faire des expériences avec un

magnétophone à bobines. Au collège, je composais de la musique

pour des concerts, mais je me suis rendu compte que la composition

et la conception sonore au théâtre me permettait de collaborer

avec plein d’artistes. »

Leon Rothenberg a enseigné l’« écoute créative » et la conception

sonore avant de prendre part, en tant qu’ingénieur de production et

concepteur, à des créations universitaires et communautaires en

Californie du Sud. Ses talents ont attiré l’attention du milieu,

notamment au Mark Taper Forum de Los Angeles, mais aussi ailleurs

en Californie et à New York. En 2003, il a conçu les tableaux sonores

d’une méga-production de King Lear présentée à Los Angeles et en

France. Cette production complexe se déroulait dans plusieurs

immeubles. Il a aussi participé à la réalisation de nombreux films

d’animation expérimentaux.

Jonathan Deans, le concepteur de son de plusieurs spectacles du

Cirque du Soleil, a eu vent des talents du jeune concepteur. Leur

première collaboration remonte à la création du spectacle KÀ. Leon

Rothenberg a également secondé Jonathan Deans sur les spectacles

Corteo et LOVE. KOOZA marque sa première collaboration avec le

Cirque en tant que concepteur de son, rôle qu’il assume en duo

avec Jonathan Deans.

« Jonathan et moi avons exploré de nouvelles techniques afin que

l’espace sonore enveloppe les spectateurs tout en préservant

l’impression d’intimité. »

Leon Rothenberg est né en 1974, à Boston (Massachusetts).

« J’aime penser que mon

approche de la conception

sonore est teintée d’une

certaine sensibilité et d’une

certaine musicalité. »

– Leon Rothenberg

Danny Zen Concepteur des

équipements et des

gréements acrobatiques

En 1990, Danny Zen s’enrôle au Cirque du Soleil comme soudeur et

assembleur aux ateliers de Longueuil. Au cours de la même année, il

participe à la toute première tournée européenne avec Cirque

Réinventé, puis avec Nouvelle Expérience où il cumule les fonctions

de soudeur, assembleur, mécanicien et chef placier. Il participe à la

tournée de Saltimbanco, en 1992, comme technicien de tente. Tout

en étant responsable technique du Studio de création, Danny Zen a

aussi mis ses connaissances techniques à contribution lors de la

création des spectacles Alegría, Mystère, Quidam, Dralion, Varekai,

«O», La Nouba et KÀ. De plus, il été chef gréeur pour Quidam en 1996.

À partir de 1993, Danny Zen travaille au développement du studio de

création tel qu’il est aujourd’hui. À titre de chef gréeur et de

responsable technique, c’est en grande partie grâce à son travail

innovateur qu’ont été créées et établies les normes existantes du

Cirque du Soleil en matière de formation des gréeurs et de sécurité

des artistes et des techniciens. Ayant également travaillé à l’École

nationale de cirque, Danny Zen a, au fil des ans et des productions,

participé à la conception de la plupart des éléments acrobatiques

aériens de l’univers du Cirque du Soleil.

KOOZA marque la deuxième collaboration de Danny Zen à un

spectacle du Cirque du Soleil comme concepteur des gréements

acrobatiques, il a aussi assumé ce rôle sur Zarkana.

Pour ne pas détourner l’attention des spectateurs de l’essentiel,

l’équipe de KOOZA a voulu réduire au minimum les manipulations sur

scène et éviter le recours à l’automation. « Dans KOOZA, explique

Danny Zen, les numéros aériens sont de haut calibre. Pour les mettre

pleinement en valeur, j’ai misé sur la simplicité, la fluidité et la légèreté

à tout point de vue. »

Danny Zen est né en 1965, à Saint-Luc, en Montérégie (Québec).

André Simard Concepteur de

performances acrobatiques

André Simard et le Cirque du Soleil sont faits l’un pour l’autre. Celui qui

met sa quête effrénée du dépassement au service de la créativité

incarne, pour le Cirque, la fusion idéale entre les aptitudes physiques

et l’approche esthétique de la performance.

André Simard collabore avec le Cirque du Soleil depuis 1987. Il crée

alors pour le spectacle Nouvelle Expérience un numéro de trapèze

ballant qui enclenche une véritable révolution dans le mouvement

aérien de haute voltige. Les prouesses acrobatiques des artistes

évoluant entre ciel et terre, dans une salle ou un chapiteau, prennent

sous sa signature des allures de ballets fluides. Entre 1989 et 2000,

treize des numéros qu'il a conçus pour le Cirque du Soleil, l'École

nationale de cirque ou pour sa propre compagnie artistique, le Studio

de création les gens d'R, ont été récompensés dans des festivals

réunissant les meilleurs artistes de cirque du monde entier.

Le Cirque du Soleil a fourni à André Simard la plate-forme dont il avait

besoin pour transformer ses numéros aériens en véritables œuvres

d’art. C'est à lui que les nouveaux arts du cirque doivent la création

de la discipline du tissu aérien, en 1995. Le numéro du « bateau » dans

le spectacle «O» est un autre exemple de ses innovations

technologiques et chorégraphiques issues de sa collaboration avec

le concepteur d'appareils acrobatiques Jaque Paquin. Plus

généralement, André Simard a conçu la majorité des numéros

aériens des treize spectacles du Cirque du Soleil présentés

actuellement dans le monde.

Depuis plus de 30 ans, André Simard réussit avec bonheur le maillage

des trois univers auxquels il appartient, soit les beaux-arts, le sport

d'élite et le cirque! En effet, au début des années 1970, André Simard

a mené simultanément une carrière au sein de l'Équipe nationale de

gymnastique du Canada et des études à l'Institut des arts graphiques

de Montréal. Au moment où 'il préparait sa participation aux Jeux

Olympiques d'été de 1972, à Munich, il entraînait des clowns et autres

amuseurs publics au Centre Immaculée-Conception à Montréal, le

précurseur de l'École nationale de cirque de Montréal. « Je cherche

constamment à marier les règles de biomécanique, utilisées dans

l'entraînement sportif, à la puissance évocatrice des arts de la scène

», dit-il. Cette approche a également marqué son enseignement à

l'École nationale de cirque de Montréal, puis au Centre national des

arts du cirque de Châlons-sur-Marne et à l'École nationale de Cirque

de Rosny-sous-Bois, tous deux situés en France.

En 1995, il fonde le Studio de création les gens d'R, à Montréal. Ce

projet artistique est pour André Simard l'occasion de pousser encore

plus loin l'expression de l'émotion par le mouvement aérien. En 2001,

la troupe présentait en première mondiale à Venise le spectacle

Échos, créé à l'invitation des organisateurs de la célèbre Biennale.

André Simard éprouve une fascination pour les airs : « Je vole

beaucoup dans mes rêves, confie-t-il. Je ne pense plus pouvoir voler

à mon âge, mais ça fait encore partie de moi. Planer et voler dans les

airs, c’est dans mon sang. C’est quelque chose que je peux très bien

imaginer. »

Avec KOOZA, dans lequel le risque, le courage, mais aussi la fragilité

du moment de l’acrobate sont à l’avant-plan, André Simard baigne

plus que jamais dans son élément. « Ce spectacle est un retour aux

origines du Cirque du Soleil. L’effort humain – la performance

humaine à l’état brut – est exploré dans toute son ampleur et dans

toute sa fragilité. »

André Simard est né en 1945, à Montréal.

« KOOZA est un retour aux

origines du Cirque du Soleil.

L’effort humain – la

performance humaine à

l’état brut – est exploré dans

toute son ampleur et dans

toute sa fragilité. »

– Leon Rothenberg

Florence Cornet Conceptrice des

maquillages

Depuis plus de vingt ans, Florence Cornet explore mille et une

manières de toucher le public au moyen de ses maquillages.

Après avoir complété des études au Collège de Sainte-Foy (Québec)

au début des années 1980, Florence Cornet a suivi des cours de

maquillage auprès du scénographe gaspésien Yvan Gaudin. Cette

expérience l’éveille à son futur métier. Elle continue sa formation

auprès de Mikie Hamilton et son école de Mytho Maquillages. Avant

même d’atteindre l’âge de vingt ans, elle entame une carrière

prolifique dans sa discipline.

Cultivant ses multiples intérêts, Florence Cornet se rend en France en

1985 pour y suivre un stage en maquillage. Cela l’amène, entre

autres, au Festival mondial de la marionnette où elle assumera le

double rôle de directrice artistique et de scénographe d’un

spectacle multiculturel. Au fil des ans, elle cumulera une

impressionnante feuille de route dans les domaines du maquillage, du

costume, de la direction artistique et de la marionnette, collaborant

notamment à quelque 200 productions au Québec. Le Théâtre Petit à

Petit, le Théâtre du Trident, le Théâtre de la Licorne et le Théâtre du

Nouveau Monde comptent parmi ses principaux lieux de création.

Elle a collaboré avec des metteurs en scène québécois de renom,

dont Serge Denoncourt, Dominic Champagne, Claude Poissant,

Wajdi Mouawad, Denise Guilbault, Michel Lemieux et Victor Pilon.

En plus d’enseigner le maquillage depuis une vingtaine d’années,

dans diverses écoles de théâtre ainsi qu’à l’École nationale de cirque

de Montréal, Florence Cornet a œuvré en cinéma et en télévision,

notamment en tant que chef maquilleuse dans la télésérie Hommes

en quarantaine. En 2000, elle est en nomination pour un Prix

Gémeaux (meilleurs maquillages) pour sa collaboration au film Une

âme immortelle de Cine Qua Non Film, réalisé par Bernar Hébert.

Florence Cornet n’en est pas à ses premières armes avec le Cirque du

Soleil. Elle a participé au spectacle KÀ en 2004 et à quelques

événements spéciaux à titre d’assistante aux maquillages. Elle signe,

avec KOOZA, sa première création à titre de conceptrice des

maquillages.

Dans ses concepts de maquillages, Florence Cornet a misé sur une

facture naturelle et libre. « J’ai exploré des textures inspirées du

Moyen-Orient et de l’Afrique, où on a recours au doré, aux bijoux, au

brillant et à la terre. J’ai adopté une signature qui privilégie la

spontanéité du geste, qui accentue l’asymétrie des traits et leur côté

instinctif et rituel. »

Québécoise d’adoption depuis l’âge de cinq ans, Florence Cornet

habite Montréal depuis une vingtaine d’années. Elle est née en 1963,

à Toulon, dans le sud de la France.

« J’ai exploré les textures

inspirées du Moyen-Orient

et de l’Afrique, où on a

recours au doré, aux bijoux,

au brillant et à la terre. J’ai

adopté une signature qui

privilégie la spontanéité du

geste, qui accentue

l’asymétrie des traits et leur

côté instinctif et rituel. »

– Florence Cornet

Rogé Francoeur Concepteur des accessoires

Si Rogé Francœur rêvait d’être chanteur ou comédien lorsqu’il était

jeune, c’est plutôt derrière la scène que sur les planches qu’il a fait sa

marque, notamment au cinéma, au théâtre et en télévision. Après

avoir fait des études en arts visuels au Québec et participé à des

ateliers libres de sculpture à l’Université York de Toronto, il s’installe à

Montréal. Dès lors, il s’aperçoit qu’il pourrait mettre à profit ses talents

dans les domaines du théâtre et du cinéma.

Rogé Francœur s’intègre rapidement dans le monde du spectacle. Il

collabore à plusieurs films en tant que maquettiste et concepteur

d’accessoires. Son nom figure notamment au générique de Taming

of the Demons, d’Émile Radok (1985), une expérience qui s’avèrera

déterminante dans son choix de carrière. Il a aussi contribué son

regard tridimensionnel aux films Agaguk, de Jacques Dorfmann (1990-

1991), Zelda, de Pat O’Connor (1993), et Screamers, de Christian

Duguay (1995).

En 1996, Rogé Francœur participe à une exposition sur le cinéma à

Tokyo – Cinéma Avenue Japon – comme assistant à la conception et

à la réalisation des maquettes de présentation. Dès 1996, le

concepteur des accessoires exerce son métier par l’entremise de son

propre laboratoire de création, l’Atelier Rogé Francœur. Depuis six

ans, soucieux de faire bénéficier la relève de son expérience, il

enseigne la conception d’accessoires, la fabrication de maquettes et

la peinture scénique au Cégep de Saint-Hyacinthe.

La première collaboration de Rogé Francœur avec le Cirque du Soleil

remonte à 1992. Cette année-là, il a travaillé à la création de

Saltimbanco auprès de la conceptrice de costumes Dominique

Lemieux. De 1993 à 1994, il conçoit et réalise les accessoires pour les

spectacles Mystère et Alegría en collaboration avec le scénographe

Michel Crête. Depuis 2003, il agit à titre de consultant pour des projets

de recherche-développement. KOOZA marque sa première véritable

collaboration en tant que membre de l’équipe de création.

C’est l’expérience de Rogé Francœur avec les clowns du spectacle

Alegría qui a d’abord attiré l’attention du Cirque du Soleil. « KOOZA

est une incursion dans le monde imaginaire de David Shiner, explique-

t-il. Le jeu des acteurs comiques est de haut niveau et, à ce titre,

l’accessoire ne doit jamais éclipser le personnage. J’ai le souci

constant de la simplicité, de l’ergonomie et de l’intégration aux

décors et aux costumes. »

« Lorsque je conçois un accessoire, dit Rogé Francœur, ma démarche

est plutôt impressionniste. L’accessoire n’est véritablement révélé que

lorsqu’il est vu dans le contexte global du spectacle. »

Rogé Francœur est né en 1963, à Macamic, en Abitibi (Québec).

« KOOZA est une incursion

dans le monde imaginaire

de David Shiner. Le jeu des

acteurs comiques est de

haut niveau et, à ce titre,

l’accessoire ne doit jamais

éclipser le personnage. J’ai

le souci constant de la

simplicité, de l’ergonomie et

de l’intégration aux décors

et aux costumes. »

– Rogé Francœur

Fast Facts

KOOZA :

• KOOZA a eu sa première mondiale à

Montréal en avril 2007, depuis le spectacle

a visité plus 30 villes en Amérique du Nord et

au Japon. En 2012, KOOZA fait un retour

Amérique du Nord pour ensuite se diriger

vers l’Europe;

• KOOZA à célébré sa 1000e performance

à Santa Monica, Californie aux États-Unis en

2009, sa 1500e performance à Tokyo au

Japon en 2011 et sa 2000e performance à

Dallas , Texas aux États-Unis en 2012.

• Plus de 4 million de spectateurs ont été

séduit par KOOZA depuis sa création.

Distribution et équipe d’arrière-scène :

• La distribution artistique et l’équipe

d’arrière scène de KOOZA comprend 24

nationalités (la distribution en représente 18

au total) : Argentine, Australie, Autriche,

Bélarusse, Bosnie-Herzégovine, Brésil,

Bulgarie, Canada, Chine, Colombie ,

Espagne, États-Unis, France, Grande-

Bretagne, Hongrie, Inde, Japon,

Kazakhstan, Moldavie, Mongolie, Pays-Bas,

Roumanie, Russie et Suisse;

• Les langues les plus utilisées sont

évidemment le Français et l’Anglais, mais

aussi plusieurs autre langues sont aussi

parlées sur le site: Chinois, Espagnol, Russe

etc;

• 170 personnes voyagent avec la tournée

à temps plein incluant 53 artistes, près de

120 employés et accompagnateurs officiels

(épouses, maris et enfants);

• La tournée compte en grande majorité

sur les distributeurs locaux pour

s’approvisionner en biens essentiels: la

nourriture et les boissons, le biodiésel, glace,

machinerie, banques, service de

messagerie et transport, recyclage et

déchets – ce qui en même temps

encourage l’économie locale;

• Dans chaque ville, nous engageons environ 120

travailleurs locaux. Les rôles peuvent variés, soit des

hôtes, placiers, contrôleurs de billets,

réceptionniste, sous-chefs, responsables à la

boutique etc. Il y a également, plus de 100

personnes à la main d’œuvre pour aider au

montage et démontage.

•La cuisine emploi 1 gérant de la cuisine de façon

permanente en tournée et 3 cuisiniers;

•L’école sur le site à 2 professeurs en temps plein et

5 élèves;

•2 personnes en médecine de la performance sont

aux services de la distribution artistique (1

superviseur et 1 thérapeute) et voyagent avec la

tournée.

•4 personnes prennent soin de plus de 1000 pièces

de costumes à temps plein.

Village itinérant

Le village itinérant du Cirque du Soleil comprend le Grand Chapiteau, la tente artistique, la billetterie, la

cuisine, l’école, les bureaux, les entrepôts et bien plus encore. Le site, entièrement autonome sur le plan de

l’alimentation électrique, compte uniquement sur un approvisionnement local en eau et à des installations

de télécommunications pour subvenir à ses besoins.

Le site

Il faut 9 jours pour monter et 3 jours pour

démonter les installations.

60 camions sont nécessaires pour transporter le

spectacle de villes en villes.

Le Grand Chapiteau, la tente artistique et la

tente VIP Rouge ont une température contrôlée

en tout temps. Le ‘Grand Chapiteau’

Le Grand Chapiteau peut accueillir un peu plus

de 2 600 spectateurs.

Il faut plus de 85 personnes pour monter la tente,

une opération d’une durée de 12 heures selon

les conditions météorologiques et l’état du

terrain.

La toile de la tente et ses 11 tunnels pèsent

environ 5227,3 kg (11,500 livres)

Le Grand Chapiteau compte 18 morceaux de

toile de vinyle ignifugée et a été fabriqué à

Bordeaux, en France, par la société Voileries du

Sud-ouest, réputée dans le monde entier pour

ses grands chapiteaux.

Le Grand Chapiteau a une hauteur de 56 mètres

et un diamètre de 51 mètres.

Le Grand Chapiteau est soutenu par quatre mâts

d’acier d’une hauteur d’environ 25 mètres.

17,000 mètres carrés sont nécessaires à

l’installation des infrastructures.

La tente d’entrée

Il y a une seule grande tente d’entrée

où l’on retrouve comptoirs à souvenir

ainsi que des points de restauration.

La tente VIP Rouge

La tente VIP Rouge peut accueillir

jusqu’à 250 invités et être réservée à

titre privé.

La tente artistique

La tente artistique abrite un espace

pour les costumes, les loges des

artistes, une aire d’entraînement tout

équipée ainsi qu’une salle de

physiothérapie.

La cuisine

La cuisine est la plaque tournante du

village. On y sert 300 repas par jour, six

jours sur sept et elle se veut le lieu de

rencontre de tous les membres de la

tournée (artistes et employés).

Cirque du Soleil en bref

De la vingtaine de saltimbanques qui le

constituaient à ses débuts en 1984, le Cirque du

Soleil est une entreprise québécoise de

divertissement artistique de haute qualité qui

compte 5 000 employés, dont plus de 1 300

artistes, provenant de plus d’une cinquantaine de

pays différents.

Le Cirque du Soleil a entraîné dans son rêve plus

de 100 millions de spectateurs, dans plus de trois

cents villes dans plus d’une quarantaine de pays

sur six continents. L’entreprise a établi son Siège

social international à Montréal.

Pour plus d’information sur le Cirque du Soleil visitez

www.cirquedusoleil.com.

La mission

La mission du Cirque du Soleil est d'invoquer

l'imaginaire, provoquer les sens et évoquer

l'émotion des gens autour du monde.

Création du Cirque du Soleil

Tout a commencé à Baie-Saint-Paul, une petite

municipalité située près de la ville de Québec, au

Canada, au début des années 80. Les membres

d’une troupe de théâtre de rue fondée par Gilles

Ste-Croix (Les Échassiers de Baie-Saint-Paul)

déambulent sur des échasses, jonglent, dansent,

crachent le feu et jouent de la musique. Ces jeunes

amuseurs publics, dont Guy Laliberté (le fondateur

du Cirque du Soleil), impressionnent déjà et

intriguent les résidents de Baie-Saint-Paul.

La troupe fonde ensuite Le Club des talons hauts

puis, en 1982, organise La Fête foraine de Baie-

Saint-Paul, un événement culturel où des amuseurs

publics de partout se donnent rendez-vous pour

échanger et animer pendant quelques jours les

rues de la petite municipalité. La Fête foraine est

reprise en 1983 et en 1984. Le Club des talons hauts

se fait remarquer. Guy Laliberté, Gilles Ste-Croix et

leurs complices nourrissent dès lors un rêve fou :

créer un cirque québécois et amener cette troupe

à voyager autour du monde.

En 1984, le Québec célèbre le 450e anniversaire de

la découverte du Canada par Jacques Cartier, et

on cherche un spectacle pour faire rayonner les

festivités dans toute la province. Guy Laliberté

présente alors un projet de spectacle, nommé

Cirque du Soleil, et réussit à convaincre les

organisateurs. Le tout premier spectacle du Cirque

parcourt donc le Québec. L’entreprise n’a jamais

cessé ses activités depuis!

Statistiques générales

•En 1984, 73 personnes travaillaient pour le

Cirque du Soleil. L’entreprise compte

aujourd’hui 5 000 personnes dans le monde

entier, dont plus de 1 300 artistes.

•Le Siège social international, établi à

Montréal, compte à lui seul près de 2 000

employés.

•On retrouve plus de 100 corps de métier au

Cirque du Soleil.

•Plus de 50 nationalités sont représentées au

sein de l’entreprise et 25 langues différentes

sont parlées parmi les employés et les artistes.

•Plus de 100 millions de spectateurs ont vu un

spectacle du Cirque du Soleil depuis 1984.

•Près de 15 millions de personnes verront un

spectacle du Cirque du Soleil en 2012.

•Depuis 1992, le Cirque du Soleil ne reçoit plus

aucune subvention gouvernementale ou

privée pour ses opérations.

Première: jeudi 17 juillet 2013

Shows en juillet: vendredi 19, samedi 20, dimanche 21, mardi 23,

mercredi 24, jeudi 25, vendredi 26, samedi 27, dimanche 28, mardi 30

et mercredi 31

Shows en aout: jeudi 1, vendredi 2, samedi 3, dimanche 4, vendredi 9,

samedi 10, dimanche 11, vendredi 16, samedi 17, dimanche 18

Kooza se trouve près du gare de Knokke:

Natiënlaan, 8300 Knokke

Tickets à partir de 34 euros, tickets premium 104,5 euros

www.cirquedusoleil.com

Information de presse, accréditations, images:

E: [email protected] - M: 0032 498 52 25 79

E: [email protected] - M: 0032 473 97 98 13

T: 0032 3 298 58 21

Télécharger des images libres de droits :

http://dpcommunications.be/fr/ (droit, en haut)

Login : cirque

Mot de passe : kooza