Restructuration des Ateliers Energétiques CCTP... · 2018. 5. 29. · REGION RHONE ALPES - LYCEE...

LYCEE LE GRAND ARC ALBERTVILLE

Restructuration des Ateliers Energétiques

DEPARTEMENT DE LA SAVOIE – 73200

CHAUFFERIE BIOMASSE 12018

Maîtrise d'Ouvrage :

Région : Rhône Alpes

1, esplanade François Mitterand 69 269 LYON Cedex 2

Tél. 04 26 73 47 14

Lycée : Le Grand Arc

256, chemin de la Charette 73 200 ALBERTVILLE

Tél. 04 26 73 47 14

Architecte :

8, rue d’Arcole 42 000 SAINT ETIENNE

Tél. 04 77 49 20 70 Fax. 04 77 32 69 06

Bureau d’Etudes Chaufferie Biomasse :

32, avenue Franklin Roosevelt 73 100 AIX LES BAINS

Tél. 04 79 34 17 67 Fax. 04 79 34 14 43

DOSSIER DE CONSULTATION DES ENTREPRISES (DCE)

LOT N°16 : CHAUFFERIE CENTRALISEE BIOMASSE

& APPOINT + SECOURS GAZ

LYCEE LE GRAND ARC ALBERTVILLE

Restructuration des Ateliers Energétiques

DEPARTEMENT DE LA SAVOIE – 73200

CHAUFFERIE BIOMASSE 12018

Maîtrise d'Ouvrage :

Région : Rhône Alpes

1, esplanade François Mitterand 69 269 LYON Cedex 2

Tél. 04 26 73 47 14

Lycée : Le Grand Arc

256, chemin de la Charette 73 200 ALBERTVILLE

Tél. 04 26 73 47 14

Architecte :

8, rue d’Arcole 42 000 SAINT ETIENNE

Tél. 04 77 49 20 70 Fax. 04 77 32 69 06

LOT N°16

CHAUFFERIE CENTRALISEE BIOMASSE

& APPOINT + SECOURS GAZ

Bureau d’Etudes Chaufferie Biomasse :

32, avenue Franklin Roosevelt 73 100 AIX LES BAINS

Tél. 04 79 34 17 67 Fax. 04 79 34 14 43

CAHIER DES CLAUSES

TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P)

REGION RHONE ALPES - LYCEE GRAND ARC - ALBERTVILLE – Département de la Savoie – Restructuration des Ateliers Energétiques CCTP Lot n°16 : CHAUFFERIE BIOMASSE – APPOINT + SECOURS GAZ – Plans Architecte du 17/01/2014

A.C.T.I.F / Aff. n°12 018 / SG page n° 1

SOMMAIRE

CHAPITRE 1 - PRESCRIPTIONS ADMINISTRATIVES 4

1.1 - GENERALITES ADMINISTRATIVES 4 1.1.1 - DESCRIPTION DE L'OPERATION 4 1.1.2 - INTERVENANTS 5 1.1.3 - OBJET DU PRESENT CCTP 6 1.1.4 - PIECES A CONSULTER 7 1.1.5 - MISSION DU BUREAU D’ETUDES 7 1.1.6 - DOSSIER DES SOUMISSIONNAIRES 8 1.1.7 - DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES (D.O.E.) 9 1.1.8 - FONCTIONNEMENT ET SECURITE DU CHANTIER 9 1.1.9 - PROTECTION INCENDIE 10 1.1.10 - PERMIS FEU 10 1.1.11 - CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES 11 1.1.12 - OBLIGATIONS DE L'ENTREPRISE – VISITE DES L IEUX 11 1.1.13 - COORDINATION AVEC LES AUTRES CORPS D'ETAT 11 1.1.14 - PRESCRIPTION D'EXECUTION DES TRAVAUX 11 1.1.15 - CHOIX DES MATERIELS 12 1.1.16 - FOURNITURE DES ECHANTILLONS ET REALISATION DES TEMOINS 13 1.1.17 - OPERATIONS PREALABLES A LA RECEPTION, LEVE E DES RESERVES, RECEPTION

13 1.1.18 - COMPTE PRORATA 15 1.1.19 - GESTION DES DECHETS 15

CHAPITRE 2 - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES 16

2.1 - RAPPEL IMPORTANT 16 2.2 - PRESCRIPTIONS CHAUFFAGE 16

2.2.1 - TUYAUTERIES 16 2.2.2 - VITESSE DANS LES TUYAUTERIES 18 2.2.3 - CALORIFUGE DES TUYAUTERIES 18 2.2.4 - ENTRETIEN, IDENTIFICATION ET REGLAGE DES IN STALLATIONS 20 2.2.5 - ROBINETTERIE 21 2.2.6 - POMPES DE CIRCULATION 22 2.2.7 - COMPTEURS DE CALORIES 22 2.2.8 - VERIFICATIONS GENERALES 23 2.2.9 - ESSAIS DE CHAUFFAGE 24

2.3 - PRESCRIPTIONS VENTILATION 25 2.3.1 - REGLEMENT ET NORMES 25 2.3.2 - GENERALITES 25 2.3.3 - ACOUSTIQUE 26 2.3.4 - GAINES D'AIR 26 2.3.5 - ENTREES D'AIR 29 2.3.6 - BOUCHES DE REPRISE 30 2.3.7 - GRILLES DE REPRISE 30 2.3.8 - COMPENSATION D’AIR 30 2.3.9 - VIROLES D’EXTRACTION 30 2.3.10 - PIEGES A SONS 30 2.3.11 - GROUPES D'EXTRACTION 30 2.3.12 - REMARQUES 31 2.3.13 - VERIFICATIONS GENERALES 31



2.3.14 - ESSAIS ET REGLAGES VENTILATION 32 2.4 - PRESCRIPTIONS SPECIFIQUES PLOMBERIE 33

2.4.1 - DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX EAU FROIDE ET EAU CHAUDE 33 2.4.2 - ACOUSTIQUE 33 2.4.3 - CANALISATIONS EAU FROIDE ET EAU CHAUDE 33 2.4.4 - ROBINETTERIE DES RESEAUX 35 2.4.5 - CALORIFUGE 36 2.4.6 - APPAREILS SANITAIRES 37 2.4.7 - DISTRIBUTION ECS 38 2.4.8 - PROTECTION CONTRE LA LEGIONELLA 38 2.4.9 - DESINFECTION DES RESEAUX 39 2.4.10 - RESEAUX D’EVACUATION 39 2.4.11 - ESSAIS ET REGLAGES PLOMBERIE 40

CHAPITRE 3 - TRAVAUX 42

3.1 - RAPPEL IMPORTANT 42 3.1.1 - ETUDES ET RESPONSABILITES 42 3.1.2 - NIVEAU SONORE 43 3.1.3 - ETANCHEITE A L’AIR 43 3.1.4 - ETAT DES LIEUX 43 3.1.5 - COORDINATION DES INSTALLATIONS DU PRESENT L OT AVEC LES INSTAL-LATIONS

VOISINES 43 3.1.6 - COMPTE PRORATA 43

CHAPITRE 4 - DESCRIPTIF DES TRAVAUX 44

4.1 - GENERALITES 44 4.2 - OBLIGATIONS DE L’ENTREPRISE 44 4.3 - FLUIDES DISPONIBLES 44

4.3.1 - EAU FROIDE 44 4.3.2 - ELECTRICITE 44 4.3.3 - GAZ 45 4.3.4 - CARACTERISTIQUES PHYSICO – CHIMIQUES DE L’E AU 45

4.4 - BASE DE CALCULS 45 4.4.1 - CONDITIONS THERMIQUES 45 4.4.2 - SITUATION GEOGRAPHIQUE 46

4.5 - REGLEMENTATION 46 4.6 - NIVEAU SONORE 46 4.7 - LIMITES DE PRESTATIONS 47

4.7.1 - PRESTATIONS EXCLUES DU PRESENT LOT 47 4.7.2 - PRESTATIONS INCLUSES AU PRESENT LOT 49 4.7.3 - PLANS D’EXECUTION 49

4.8 - INSTALLATION EXISTANTE 50 4.8.1 - PRESENTATION 50 4.8.2 - DETERMINATION DES CONSOMMATIONS & PUISSANCE S 51

4.9 - TRAVAUX DE CHAUFFAGE 53 4.9.1 - DEPOSE DES EQUIPEMENTS 53 4.9.2 - PRODUCTION DE CHALEUR BOIS 54 4.9.3 - PRODUCTION DE CHALEUR GAZ 58 4.9.4 - RACCORDEMENT FUMEES 60 4.9.5 - VENTILATION HAUTE ET BASSE CHAUFFERIE 61 4.9.6 - VENTILATIONS SILO + GALERIE TECHNIQUE 61 4.9.7 - REMPLISSAGE CIRCUITS DE CHAUFFAGE 64 4.9.8 - CIRCUITS PRIMAIRES 65 4.9.9 - EQUIPEMENTS PRIMAIRE ECHANGEUR 66



4.9.10 - ECHANGEUR 67 4.9.11 - EQUIPEMENTS SECONDAIRE ECHANGEUR 68 4.9.12 - COMPTAGE D’ENERGIE 70 4.9.13 - CIRCUITS SECONDAIRES 70 4.9.14 - REGULATION 72 4.9.15 - ELECTRICITE 73 4.9.16 - REPERAGE DES CANALISATIONS ET DES EQUIPEME NTS 74 4.9.17 - EQUILIBRAGE 74 4.9.18 - MISE EN SERVICE 74 4.9.19 - ACCESSOIRES DIVERS 74 4.9.20 - PSE N°1 - ELECTROFILTRE 75 4.9.21 - PSE N°2 – TRAITEMENT ACOUSTIQUE 75 4.9.22 - PSE N°3 – MOTORISATION DES TRAPPES DU SILO 76

4.10 - TRAVAUX DE PLOMBERIE - SANITAIRE 77 4.10.1 - ORIGINE DE L’INSTALLATION 77 4.10.2 - BASE DE CALCULS 77 4.10.3 - REGLEMENTATION 78 4.10.4 - NIVEAU SONORE 78 4.10.5 - LIMITES DE PRESTATIONS 78 4.10.6 - DISTRIBUTION D’EAU 79 4.10.7 - PANOPLIE EAU FROIDE 80 4.10.8 - SECURITES INCENDIE 80 4.10.9 - EVACUATION DES EAUX USEES 81 4.10.10 - EVACUATION DES EAUX PLUVIALES 81 4.10.11 - POMPE DE RELEVAGE EAUX INFILTRATION GALER IE / SILO 81

4.11 - TRAVAUX DIVERS CHAUFFAGE - PLOMBERIE 83 4.11.1 - EXECUTION 83 4.11.2 - CARROTTAGES / PERCEMENTS / REBOUCHAGES 83 4.11.3 - PRESTATIONS DIVERSES 83 4.11.4 - DESINFECTION DES RESEAUX 84 4.11.5 - DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES 84 4.11.6 - MANUTENTION – GRUTAGE 84 4.11.7 - FRAIS COMPTE PRORATA 85 4.11.8 - GESTION DES DECHETS 85

CHAPITRE 5 - ANNEXES 86

5.1 - PLAN D’IMPLANTATION CHAUFFERIE BOIS SUR SITE 86 5.2 - SCHEMA DE PRINCIPE AMENAGEMENT CHAUFFERIE BOI S 86 5.3 - SCHEMA HYDRAULIQUE DE CHAUFFERIE BOIS + APPOI NT / SECOURS GAZ 86 5.4 - ANALYSE FONCTIONNELLE 86 5.5 - COURBE MONOTONE DE CHAUFFAGE 86 5.6 - CALCUL DU VOLUME DU SILO DE STOCKAGE BOIS DEC HIQUETÉ 86 5.7 - SIMULATIONS CALCULS PUISSANCES INSTALLEES 86 5.8 - MEMOIRE JUSTIFICATIF 86 5.9 - LISTE DE POINTS GTC 86 5.10 - ATTESTATION DE VISITE 86



CHAPITRE 1 - PRESCRIPTIONS ADMINISTRATIVES

1.1 - GENERALITES ADMINISTRATIVES 1.1.1 - DESCRIPTION DE L'OPERATION

Le présent document a pour objectif de définir les prestations à réaliser dans le cadre des travaux de création d’une chaufferie fonctionnant au bois déchiqueté avec appoint + secours au gaz naturel en remplacement des 2 chaufferies collectives gaz existantes, et ce pour couvrir l’ensemble des besoins de chauffage du site du Lycée Grand Arc à Albertville (Hors logements).

Le lycée est composé de deux ensembles construits en 2 tranches :

- La « tranche 1 » construite en 1982 représentant environ 7 940 m² de surface utile ; Les bâtiments ateliers, externat et internat garçons sont alimentés depuis la chaufferie n°1.

- La « tranche 2 » construite en 1988 représentant environ 5 947 m² de surface utile ; les

bâtiments ateliers et internat filles sont alimentés depuis la chaufferie n°2 « COJO ».

Dans le cadre de la restructuration du lycée, il est prévu la création d’une chaufferie au bois déchiqueté avec appoint + secours au gaz naturel. Elle sera construite à proximité de la chaufferie n°1 qui sera démolie. Elle assurera les besoins de l’ensemble du site, hors logements (indépendants des chaufferies). La chaufferie n°2 « COJO » sera transformée en sous-station ; les équipements de production de chaleur seront déposés. Ces travaux s’inscrivent dans une démarche plus globale de restructuration et d’amélioration énergétique de la production de chaleur et des bâtiments « Ateliers ». Le présent cahier des charges concerne uniquement l es travaux liés aux prestations de chauffage, ventilation, plomberie à l’intérieur de la chaufferie centrale.

- SITUATION

Le lycée Grand Arc est situé 256, chemin de la charrette sur la commune d’Albertville (73 200) dans le département de la Savoie.



1.1.2 - INTERVENANTS

MAITRE D'OUVRAGE : Région Rhône Alpes 1, esplanade F. Mitterand Tél. : 04.26.73.47.14 69 269 LYON

Chargé de projet : M. Thierry CATTANEO [email protected]

Lycée Grand Arc 256, chemin de la Charette Tél. : 04.79.37.17.02 73 200 ALBERTVILLE Fax : 04.79.37.86.07

Proviseur : M. Jean-Denis BRULOIS [email protected]

ARCHITECTE : AA GROUP 8, rue d’Arcole 42 000 SAINT ETIENNE Tél. : 04.77.49.20.70

Responsable : M. Bruno MASSON Fax : 04.77.32.69.06

Chargés d’Affaires : M. Pierre-Henry LEMOINE [email protected]

M. Richard BERGER [email protected]

ECONOMISTE : ARCOBA ZAC Le Bois des Côtes II 69 578 LIMONEST Cedex Tél. : 04.37.49.19.20

Responsable : M. Thierry DEBARBOUILLE Fax : 04.37.49.19.21

Chargé d’Affaires : M. Patrice CHERUAULT [email protected]

BET FLUIDES : ARCOBA ZAC Le Bois des Côtes II 69 578 LIMONEST Cedex Tél. : 04.37.49.19.20

Responsable : M. Thierry DEBARBOUILLE Fax : 04.37.49.19.21

Chargés d’Affaires :

Cvc-Plo : M. Lahbib HAJJI [email protected]

Electricité : M. Floris MERLIN [email protected]

CONTROLEUR : QUALICONSULT TECHNIQUE 159, Allée Albert Sylvestre

73 000 CHAMBERY Tél. : 04.79.75.00.00

Responsable : M. Thierry DEMEURE Fax : 04.79.75.00.01

Chargé d’affaires : M. Mathieu MORIN [email protected]

BET CHAUFFERIE A.C.T.I.F BIOMASSE: 32, avenue Franklin Roosevelt 73 100 AIX LES BAINS Tél. : 04.79.34.17.67

Responsable : Mme Jocelyne MESSORI Fax : 04.79.34.14.43

Chargés d’Affaires : M. Samuel GARITI [email protected]



1.1.3 - OBJET DU PRESENT CCTP

Le présent document a pour objet de décrire et de définir les travaux du lot n°16 : Chauffage Biomasse – Appoint + Secours gaz relatifs aux travaux de création d’une chaufferie bois du lycée Grand Arc.

Les travaux comprennent essentiellement :

� Chauffage – Ventilation : � La dépose et le stockage des équipements récupérés en chaufferie avant démolition, � L’équipement pour le remplissage du silo semi-enterré, � L’équipement pour le désilage du silo (extracteur, vis de transfert,…), � Installation et raccordement d’une chaudière bois déchiqueté, � Installation d’un dépoussiéreur multi cyclonique (rejets < 150 mg/Nm³), � Raccordement et distribution gaz, � Installation et raccordement d’une chaudière gaz en appoint et secours, � Mise en œuvre des conduits de fumées, � Réalisation des circuits primaire avec ballon tampon, échangeur, séparateur d’air,

traitement anti boues, compteurs d’énergie…, � Installation d’un groupe de maintien de pression au primaire et au secondaire échangeur, � Le raccordement eau froide avec panoplie de détente / comptage, � L’installation d’un traitement d’eau sur le remplissage de l’installation de chauffage � La création des circuits de distribution :

- Circuit Panneaux Rayonnants + CTA - Circuit Sous station COJO - Circuit Sous station Tranche 1

� Le raccordement des circuits sur les réseaux enterrés laissés en attente en chaufferie par le lot Chauffage – Ventilation – GTB,

� La régulation communicante des différents systèmes de chauffage, � Raccordements, asservissement électriques et armoire électrique, � Les prestations de réglage et d’équilibrage de l’installation, � Les ventilations haute et basse de la chaufferie, � La ventilation mécanique du silo + galerie technique.

Plusieurs Prestations Supplémentaires Eventuelles seront (PSE) proposées : � PSE n°1 : Electro filtre (rejets < 20 mg/Nm³) � PSE n°2 : Traitement acoustique des rejets de fumées et des VB/VH de la chaufferie � PSE n° 3 : Motorisation des trappes coulissantes du silo

� Plomberie : � La mise en œuvre de la panoplie eau froide, � Les réseaux eau froide pour les sécurités incendie de l’équipement « chaufferie bois », � Les réseaux d’évacuation d’eaux usées en chaufferie, � L’installation d’une pompe de relevage des eaux d’infiltration en partie basse de la galerie

technique.



1.1.4 - PIECES A CONSULTER

L'entreprise est tenue de se référer et de se conformer aux documents constituant le dossier de consultation, à savoir : S'ils existent :

- PGC en vue de l’établissement des PPSPS, - Dispositions communes à tous les lots, - Cahier des charges "acoustique", - Annexes, - CCAP, - RPAO

Ainsi que :

- les plans architecte, - les plans et cahiers des charges techniques des autres corps d'état, - le présent CCTP, - les plans propres au présent lot

NOTA : En cas de contradiction, les plans architecte prévaudront sur les plans techniques fournis au DCE. A charge des soumissionnaires d'intégrer dans leur offre les incidences éventuelles et de les signaler à la Maîtrise d'Œuvre.

Les études et métrés du présent dossier ont été réa lisés sur la base des plans de AA GROUP transmis en date du 17/01/2014.

Les prestations d’études d’exécution et de réadaptation des principes et plans en phase chantier sont à la charge de l’entreprise titulaire du présent lot.

1.1.5 - MISSION DU BUREAU D’ETUDES La mission du bureau d'études est une mission d’ingénierie complète BASE + EXE partielle. La conduite et la direction d’exécution des travaux seront réalisées par le cabinet AA GROUP, Maître d’Œuvre mandataire de l’opération. Le Maître d’Œuvre mandataire assurera :

- le suivi technique du chantier, - le contrôle technique et financier des travaux (validation des situations des entreprises), - les opérations de pré-réception et de réception du chantier.

Mission du BET ACTIF :

1. Elaborer les pièces constituant le présent appel d'offres (CCTP, cadre de décomposition forfaitaire et plans).

2. Assister le Maître d'Ouvrage dans le choix des entreprises (AMT)

3. Contrôler et approuver la préparation de chantier de l'entreprise (principe de distribution, liste de matériels, etc.). (Pas de mission VISA sur les plans de réservation et d’exécution Entreprise)

4. Assister le Maître d’œuvre mandataire ponctuellement sur le chantier.



Le BET ACTIF n’étant pas représenté au cours de l’ensemble des réunions de chantier, sa responsabilité ne peut être engagée pour tout vice caché non décelable au travers de visites ponctuelles. La mission du BET ACTIF n’intègre pas les Etudes Acoustiques des traitements des volumes intérieures / extérieurs et des équipements installés qui relèvent d’un cabinet spécialisé via un contrat direct avec la Maîtrise d’Ouvrage.

1.1.6 - DOSSIER DES SOUMISSIONNAIRES

Ce dossier doit être en tout point conforme au règlement de la consultation imposé par le Maître d'Ouvrage. A l'appui de sa proposition, l'entrepreneur devra fournir entre autres :

- l’acte d’engagement,

- le DPGF (ou DQE) complété des prix unitaires et globaux par rubriques,

- les documents techniques complets pour tout matériel proposé par l'entreprise,

- le mémoire justificatif complété joint dans les pièces administratives

Et d’une manière générale tous les documents demandés dans l’appel d’offres.

Les prix unitaires proposés tiendront compte de tous les frais environnants (administratifs, approvisionnements, stockages, manutentions, échafaudages, montages et démontages d'installations provisoires ou existantes, percements, rebouchages, réservations en faux plafond, protections des ouvrages, contrôles, essais, relayages, encadrement de personnel, etc...). Proposition de variantes :

Dans le cas où les pièces administratives de la Maîtrise d’Ouvrage autorisent les entrepreneurs à cette démarche, ces propositions ne seront prises en considération que dans la mesure où les candidats auront :

- Présenter des propositions qualitativement et correctement dimensionnées et non

contraires aux objectifs à atteindre - fait la preuve fondée sur la remise des procès-verbaux d'essais que ces derniers sont

conformes aux exigences de qualité du descriptif - démontré que les procédés proposés n'affectent pas l'organisation du bâtiment et

n'engendrent pas d'incidence sur les autres corps d'état (frais induits à inclure dans la variante).

Ces propositions devront obligatoirement recevoir l'accord du BET avant signature du marché. Dans tous les cas, si une variante était validée toutes les prestations de modifications de dossier technique, structure et architectes et CCTP, DQE, plans seront réalisées par l'entreprise qui a proposé la variante. Ces documents seront soumis au contrôle des BET et de l'architecte avant signature du marché. De plus, l'entrepreneur aura à sa charge la reprise de tous les plans d'exécution, notes de calculs déjà établis par les BET.



1.1.7 - DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES (D.O.E.) L'entreprise doit :

- un Dossier des Ouvrages Exécutés en DEUX exemplaires reliés plus DEUX sous forme de fichiers informatisés gravés sur CD. Les deux exemplaires papier sont présentés chacun dans un classeur à onglets qui contient notamment :

1) Onglet CCTP Marché

2) Onglet D.P.G.F.

3) Onglet liste du matériel installé avec procès-verbaux

4) Onglet documentation technique du matériel installé (avec adresse des fournisseurs)

5) Les documents techniques avec notices explicatives de fonctionnement et de paramétrages, sous forme de fiche à usage client

6) Onglet schémas

7) Onglet éventuel dossier CONSUEL

8) Onglet procès verbaux de mesure

9) Onglet plan de recollement

- la remise d'un document ayant fonction de "NOTICE DE FONCTIONNEMENT". Elle doit décrire l'utilisation et les opérations d'entretien courant de l'installation. L'attention de l'entreprise est attirée sur le fait que ce document doit être SIMPLE et à la portée du "grand public". Il est soumis à l'agrément du bureau d'études (fourni en DEUX exemplaires et UN exemplaire reproductible non relié).

- la mise à disposition du maître d'ouvrage, du personnel qualifié nécessaire à l'information et à la formation du personnel d'exploitation ou d'entretien quant au fonctionnement des installations réalisées.

- l'affichage dans les locaux techniques du schéma de fonctionnement des installations.

1.1.8 - FONCTIONNEMENT ET SECURITE DU CHANTIER

1.1.8.1 - RESPONSABLE DU CHANTIER

L'entrepreneur désigne, dès la passation du marché, un responsable de l'exécution qui doit être l'unique interlocuteur responsable en face du maître d'ouvrage et du maître d'œuvre.

1.1.8.2 - MATERIELS DE CHANTIER

Doivent être inclus dans le prix global forfaitaire du présent lot, tous les frais d'installation, location, entretien, montage et démontage du matériel de manutention, de levage et d'échafaudage nécessaires à la réalisation des ouvrages dont il a la charge et ce jusqu'en fin de chantier.



1.1.8.3 - ORGANISATION DU CHANTIER

Généralités :

L'entrepreneur veille à la mise en place des dispositifs de protection spécifiques à son lot ainsi que l'affichage des consignes de sécurité effectué selon la réglementation. Pendant toute la durée des travaux, l'entreprise est tenue, sous sa responsabilité exclusive, de garantir par tous moyens appropriés, ses matériaux et ouvrages des dégradations et destructions de toute nature. L'entreprise subirait toutes les conséquences qui résulteraient d'un défaut de mise en place ou d'entretien des protections de ses ouvrages, qu'il s'agisse de leur réparation, de leur remplacement et de toute incidence sur les autres corps d'état.

Nettoyage du chantier :

Le présent lot devra enlever ses gravats de façon qu'ils n'encombrent le chantier à aucun moment et ne gênent en aucune façon le travail des autres corps d'état, ni le fonctionnement normal de l'établissement. A la fin du chantier, l'entreprise doit laisser les lieux exempts de tous ses propres emballages, chute de canalisations, gravats et autres. Ces prestations ne se substituent en aucun cas au nettoyage de fin de chantier avant la livraison, à la charge du lot peinture.

1.1.9 - PROTECTION INCENDIE

Chaque entreprise assurera sur l ‘ensemble de ses postes de travail présentant des risques incendie, la fourniture des moyens de protection adaptés aux risques créés.

Les entreprises mettant en œuvre des produits inflammables devront procéder à une surveillance de l’ambiance de travail et mettre en place si nécessaire, un dispositif de ventilation mécanique.

Elles devront également signaler la zone de travail à risque.

1.1.10 - PERMIS FEU

Le permis feu sera établi dans tous les cas de danger d’incendie et d’explosion occasionnés par les travaux par point chaud. Il est établi par le chef de l ‘entreprise utilisatrice ou son représentant qualifié, pour chaque travail exécuté soit par le personnel de l’entreprise, soit par celui d’une entreprise extérieure. Il ne concerne pas les travaux effectués à des postes de travail permanents de l’entreprise. Il doit être renouvelé chaque fois qu’un changement intervient dans le chantier.

A chaque établissement de permis feu, avant intervention de l’entreprise, copie de celui-ci sera transmise au Maître d’œuvre et au coordonnateur sécurité.

Les travaux ne pourront avoir lieu qu’après accord de ces derniers.



1.1.11 - CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES

L'attention des entreprises est attirée sur les précautions à prendre afin de limiter au maximum les nuisances générées par le chantier et à assurer la sécurité du public fréquentant les abords du chantier.

1.1.12 - OBLIGATIONS DE L'ENTREPRISE – VISITE DES L IEUX

Il est obligatoire aux entreprises de se rendre com pte sur place des difficultés d'exécution et d'approvisionnement.

Les travaux concernent des locaux et des installati ons existantes, il est indispensable qu'une visite des lieux soit effectuée par l'entreprise av ant la remise de son offre.

L'entrepreneur reconnaît avoir parfaitement apprécié sur place les servitudes propres à la situation, aux accès, voiries et aires de chantier. Une attestation de visite validée par le Lycée Gran d Arc devra être fournie avec l’offre de l’entreprise. L’absence de cette attestation rendra l’offre irrecevable (document joint en annexe n°5.10).

1.1.13 - COORDINATION AVEC LES AUTRES CORPS D'ETAT Avant commencement des travaux ou commande de matériel spécial, l'entrepreneur étudiera soigneusement les plans de chauffage, ventilation, etc. Il aura avec les autres corps d'état, les entrevues nécessaires pour assurer une coordination rationnelle de ses travaux avec les leurs et éviter toute gêne mutuelle due au matériel. Il sera responsable du respect de cette clause et, en cas de non observation de celle-ci, il ne pourra prétendre à aucune indemnité supplémentaire. L'entrepreneur sera tenu de travailler en collaboration étroite avec les services publics et avec le Maître d'œuvre lorsqu'il sera nécessaire de raccorder l'installation à l'appareillage du Maître d'ouvrage ou aux réseaux existants. L'entrepreneur aura la responsabilité du bon fonctionnement de l'ensemble de ses installations en accord avec les entreprises des autres lots. Il lui appartiendra d'obtenir par l'intermédiaire du Maître d'œuvre toutes indications, informations, confirmations qui lui paraîtront nécessaires pour remplir ces conditions.

1.1.14 - PRESCRIPTION D'EXECUTION DES TRAVAUX Les prescriptions du présent cahier des clauses techniques ont pour but de renseigner l'entrepreneur sur la nature des travaux à effectuer, sur leur importance, leurs dimensions et leur emplacement, mais il convient de signaler que ces descriptions n'ont pas un caractère limitatif et que l'entrepreneur devra exécuter comme étant compris dans ses prix, sans exception ni réserve, tous les travaux de sa profession qui sont indispensables, à l'achèvement complet des travaux dans les règles de l'Art. Tous les documents graphiques remis à l'entrepreneur pour l'exécution des ouvrages doivent être considérés comme une proposition qu'il devra examiner avant tout commencement d'exécution.



Il devra donc signaler au Maître d'œuvre les dispositions qui ne lui paraîtraient pas en rapport avec la solidité, la conservation des ouvrages, l'usage auquel ils sont destinés et l'observation des Normes françaises, ceci durant la période préparatoire. Le fait pour un entrepreneur d'exécuter sans modification les prescriptions des documents dressés par le Maître d'œuvre, ne peut atténuer en quoi que ce soit sa pleine et entière responsabilité d'entrepreneur. Aucune mesure ne devra être prise à l'échelle métrique sur les plans. Toutes les dimensions devront être vérifiées sur place. En cas d'erreur ou d'insuffisance de cotation, l'entrepreneur devra en référer au Maître d'œuvre en temps utile afin que celui-ci ait le temps de faire procéder aux mises au point et rectifications éventuelles. L'entrepreneur restera seul responsable des erreurs ainsi que des modifications qu'entraîneraient pour lui ou pour ses sous-traitants, un oubli ou l'inobservation de cette clause. L'entrepreneur est réputé, d'une part, avoir apprécié exactement toutes les conditions d'exécution et s'être parfaitement et complètement rendu compte de leur nature, leur importance et leur particularité et, d'autre part, d'avoir procédé à une visite détaillée des bâtiments et d'avoir pris parfaite connaissance de toutes les conditions physiques et de toutes sujétions relatives aux lieux des travaux, aux accès et abords, à l'exécution des travaux à pied d'œuvre ainsi qu'à l'organisation et au fonctionnement du chantier. Avant tout commencement d'exécution et en complément des détails graphiques donnés par le Maître d'œuvre, l'entrepreneur devra fournir les dessins nécessaires à l'exécution des travaux. L'entrepreneur veillera particulièrement à l'arrimage des matériels entreposés sur les toitures. Il est précisé que les travaux doivent être menés chaque jour ouvrable, de telle sorte qu'aucun risque de danger ne subsiste le soir après l'arrêt des travaux. L'entrepreneur sera responsable de tous les dégâts ou accidents commis par son personnel, du fait des travaux. Chaque entrepreneur est responsable de la propreté et de l'ordre devant régner sur l'ensemble du chantier.

1.1.15 - CHOIX DES MATERIELS

Les matériels proposés dans le mémoire justificatif joint dans les pièces administratives ont servi de base aux prés dimensionnements des réseaux, locaux techniques et aux objectifs à atteindre. Toute liberté est donnée aux soumissionnaires pour proposer d'autres produits pour autant qu'ils soient :

- Techniquement équivalent (rendement, consommation, niveau acoustique, durée de vie, encombrement minimal)

- Esthétiquement équivalent (matériels terminaux notamment)



- Estampillé NF ou équivalent (dans le cas contraire, une procédure "ATEX" "AVIS FEU" de chantier sera demandée à l'entrepreneur afin de faire agréer son matériel. Les frais correspondants seront endossés intégralement par l'entrepreneur du présent lot (plan de montage, notes techniques, reprises éventuelles de plans TCE, etc...)

Dans tous les cas, les soumissionnaires joindront à la remise de leur offre, une documentation technique détaillée des produits proposés afin de permettre l'examen de leur proposition et recevoir l’approbation écrite du Maître d’Ouvrage et du bureau d’études. A ce titre l’entreprise devra obligatoirement compléter le MEMOIRE JUSTIFICATIF correspondant à son lot joint en annexe du CCTP.

1.1.16 - FOURNITURE DES ECHANTILLONS ET REALISATION DES TEMOINS

L'entrepreneur doit fournir au Maître d'Œuvre pour accord tous les échantillons qui lui sont demandés afin de vérifier qu'ils correspondent aux documents du marché. Cette démarche doit être faite en temps opportun pour ne pas affecter le déroulement du chantier. La fourniture de ces échantillons ainsi que les frais engendrés sont à la charge de l'entrepreneur. Le maître d'ouvrage ainsi que le maître d'Œuvre peuvent refuser tout matériel commandé tant que l'acceptation des échantillons n'a pas été prononcée ou qu'il n'est pas conforme au présent document. D'autre part, dans le cadre de la réalisation d'ouvrages témoins, l'entreprise devra se conformer à ces obligations et réaliser les travaux correspondant à son corps d'état sur la zone concernée et prendre en charge toutes les prestations de mise au point (dépose, adaptation, réglages, essais...).

1.1.17 - OPERATIONS PREALABLES A LA RECEPTION, LEVE E DES RESERVES, RECEPTION

1.1.17.1 - AUTOCONTROLE EN COURS DE CHANTIER

TRAVAUX CHAUFFAGE :

Avant réception et en cours de chantier, il sera procédé par l'entrepreneur aux essais et mesures nécessaires au bon fonctionnement de son installation. L'entrepreneur devra établir un procès verbal de résultats des mesures effectuées sous forme d'un compte rendu essais type COPREC. Ce procès verbal sera remis au Maître d'Œuvre le jour de la réception, celui-ci se réservant le droit de contrôler les résultats y figurant.

ATTESTATIONS DE CONFORMITE :

L'entrepreneur devra faire toutes les démarches nécessaires auprès de l'Organisme de contrôle et des organismes agréés (consuel, EDF, GDF...) pour faire valider ses installations. Tous les frais correspondants engendrés seront à sa charge.



1.1.17.2 - OPERATIONS PREALABLES A LA RECEPTION (OP R)

Lors des OPR, l'entreprise devra avoir contrôlé en détail toute l'installation (autocontrôle de mise en œuvre, essais de fonctionnement, réglages...) conformément aux objectifs des cahiers des charges. A cet effet, l'entreprise devra prévoir :

- Le personnel nécessaire et qualifié - Les appareils de mesures - Les combustibles divers

L'entreprise devra fournir au Maître d'Œuvre, l'ensemble des tableaux de mesures caractérisant l'installation:

- Tableaux de mesure des débits hydrauliques et aérauliques à tous les niveaux de l'installation

- Pressions acoustiques - Intensité de court circuit, puissances, pouvoir de coupure des appareils électriques - Tableaux d'équilibrage - Valeurs de réglage de l'installation (point de consigne, réglage des pentes,

température, appareils de protections électriques...) - Affichage des programmations (chauffage, ventilation, production d'eau chaude...)

Lors des OPR, l'entreprise devra être représentée par un personnel qualifié en vue de réaliser toute simulation jugée utile par le BET. Au regard des mesures réalisées par l'entreprise, le bureau d'études procédera à des contrôles ponctuels pour valider les tableaux de mesures de l'entreprise. Dans le cas où ces contrôles ne seraient pas concluants, l'encadrement de l'entreprise pour mener à bien les essais et réglages de l'installation sera assuré par le BET à titre onéreux pour l'entreprise, sous l'autorité du Maître d'Ouvrage.

1.1.17.3 - LEVEES DE RESERVES

Conformément à la législation, l'entreprise aura l'obligation de procéder aux levées de réserves notées par le Maître d'Œuvre selon les délais contractuels.

1.1.17.4 - RECEPTION

L'installation sera déclarée recevable lorsque toutes les réserves éventuelles auront été levées et lorsque les dossiers de recollement auront été établis.

1.1.17.5 - GARANTIE ET 1ERE ANNEE DE PARACHEVEMENT

Pendant la 1ère année de cette période l'entreprise devra réaliser tous les contrôles et essais d'ajustement nécessaires à l'optimisation de l'installation. Cette intervention sera complétée de procès-verbaux relatant ces mises au point (consignes, températures...). Les garanties biennales et décennales auront pour date d'effet la date de réception ou en cas de réserves éventuelles lors des levées de celles-ci



1.1.18 - COMPTE PRORATA

Le présent lot prend en charge les frais liés aux dépenses de consommation et aux dépenses d’exploitation conformément aux pièces administratives.

1.1.19 - GESTION DES DECHETS

Le présent lot prend en charge les frais liés à la gestion des déchets conformément aux pièces administratives.



CHAPITRE 2 - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES

2.1 - RAPPEL IMPORTANT

Il est rappelé que les marques et les références qui sont indiquées dans ce descriptif le sont pour une meilleure compréhension de l'installation. Excepté le cas où les appareils prescrits le sont par vœux express du maître d'ouvrage, ces marques peuvent être modifiées. Cependant, les variantes proposées doivent amener un niveau de prestations techniques (qualité, fiabilité, performances, etc...) au moins équivalent à la solution de base et recevoir l'approbation écrite du bureau d'études.

A ce titre l’entreprise devra obligatoirement compléter le MEMOIRE JUSTIFICATIF correspondant à son lot.

2.2 - PRESCRIPTIONS CHAUFFAGE

2.2.1 - TUYAUTERIES

GENERALITES :

Toutes les incompatibilités entre matériaux sont proscrites. Ainsi une attention particulière est apportée au choix des matériaux afin d'éviter les désordres électrolytiques (effet de pile).

A) Les traversées des poutres se font en collaboration avec le maçon, le bureau d'études structure et leurs positions sont conformes aux plans

B) Les traversées de joints de dilatation au niveau d'un voile se font selon les prescriptions suivantes:

� Un fourreau acier est scellé dans l'un des voiles ou l'une des poutres

� Il est laissé libre dans l'autre voile ou poutre

� L'espace libre est rempli de résilient élastomère

� Les canalisations passent à travers ces fourreaux avec un jeu de quelques centimètres.

C) Les traversées de joint de dilatation au niveau d'une dalle ou d'un dallage se font en enrobant le fourreau d'une coquille isolante type ARMAFLEX NON FENDUE de 20 mm d'épaisseur sur une longueur de 30 cm de part et d'autre du joint. La coquille mesure donc 60 cm et est solidement scotchée sur le fourreau à ses deux extrémités. MISE EN ŒUVRE DES TUYAUTERIES

- SUPPORTS DE CANALISATIONS

Ils doivent être conçus de telle manière qu'ils permettent la libre dilatation des tuyauteries sans engendrer ni bruit, ni détérioration du tuyau ou de son calorifuge. Ils sont protégés contre la corrosion.



- DISPOSITIF DE DILATATION Les points fixes, coudes, lyres, compensateurs, doivent être prévus de manière à éviter tout problème dû aux dilatations.

- DISPOSITIF DE PURGE

Les points hauts et bas de l'installation sont à éviter et sont respectivement pourvus de purgeurs automatiques isolables par vanne quart de tour et de vannes de vidange.

Les purgeurs automatiques difficilement accessibles, (notamment ceux des sommets de colonnes de chauffage) ainsi que celui situé au sommet de la bouteille de dégazage départ chauffage sont de marque LA ROBINETTERIE INDUSTRIELLE et de type ARMSTRONG Réf. VALMATIQUE ou de qualité équivalente (portée métal sur métal et mécanisme hors d'eau).

- TRAVERSEES DE PAROIS

Les traversées de parois se font sous fourreaux. Les calorifuges sont conservés lors de ces traversées, excepté lors du franchissement de parois ayant une fonction acoustique; Dans ce dernier cas, un résilient est interposé entre tuyauterie et paroi et le calfeutrement est réalisé avec soin avec le même matériau que la paroi. Toutes les précautions sont prises afin d'éviter la pénétration d'eau entre paroi et tuyauterie, notamment lors des traversées de dalles horizontales pouvant être mouillées.

MISE EN OEUVRE DE TUYAUTERIES ACIER NOIR (NF A49-140 ET A 49-111)

- CONDITIONS D'EMPLOI :

• circuits fermés de chauffage en eau traitée contre la corrosion, non vidangés fréquemment

• circuit de distribution de gaz naturel (non enterré)

• fourreaux encastrés.

- DEFINITION :

• NF A49-140 (ancien tarif 1) pour 21,3 – 2,3 (anciennement 15/21) à 48,3 – 2,9 (anciennement 40/49)

• NF A49-111 (ancien tarif 10) au dessus de 60,3 –3,6 (anciennement 50/60) compris.

• en aucun cas il n'est fait usage de diamètre inférieur à 15/21.

- CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE : Tous les raccordements se font par soudure autogène L'emploi de raccords vissés est interdit en partie non accessible et doit être limité à la notion de démontage de l'installation. Les cintrages sont autorisés pour les diamètres inférieurs à 48,3 x 2,9 (anciennement 40/49). Pour les diamètres supérieurs, seuls les coudes du commerce de même qualité que les tubes sont admis. Ils doivent avoir un rayon de courbure égal à 5 D, sauf cas particulier (chaufferie) où ils peuvent être de 3 D. Toutes les canalisations et leurs supports sont protégés par deux couches de peinture antirouille résistante à la chaleur y compris en parties cachées (ex : fourreaux, etc..). La deuxième couche est appliquée après façonnage et mise en place des tuyauteries.



MISE EN OEUVRE DE TUYAUTERIES EN CUIVRE

- CONDITIONS D'EMPLOI :

Le cuivre est autorisé pour toutes les tuyauteries.

- DEFINITION : Parcours apparent : cuivre écroui du commerce Parcours encastré : cuivre recuit bénéficiant d'une garantie de 30 ans,

type SANCO ou équivalent

- CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE : Tous les raccordements se font par soudo-brasage par capillarité. L'emploi de raccords vissés est interdit en partie non accessible et doit être limité à la notion de démontage de l'installation. Chaque partie est composée d'un seul et unique tronçon. Il ne doit pas y avoir de raccord (soudé ou autre) encastré. La pose se fait sous fourreau type électricien ou type WICU. Le CINTROPLAST EST INTERDIT.

2.2.2 - VITESSE DANS LES TUYAUTERIES Les vitesses et pertes de charge maximales dans les tuyauteries de chauffage son définies ci-dessous : Valeurs mmCE/m m/s

- Collecteur chaudière - 1.00

- chaufferie 10 1.50

- distribution horizontale 25 1.50

- colonnes montantes 20 0.75

- locaux 20 0.70

2.2.3 - CALORIFUGE DES TUYAUTERIES

NOTA: Les travaux de calorifuge sont confiés, sauf dérogation du BUREAU D'ETUDES à un calorifugeur qualifié (OPQCB 5511 ou 5512). Le Bureau d'Etudes refusera tout autre type de mise en œuvre, ou toute mise en œuvre dont l'imperfection serait préjudiciable à l'installation sur les plans thermiques, longévité et esthétique.

La plus grande application sera tenue lors de la mi se en œuvre des isolants, équipant les réseaux et tous les organes (ballons d e stockage, vannes,….) afin de minimiser les pertes de distribution et de stockage , et de valoriser au maximum les apports solaires



PROTECTION DU CALORIFUGE

Il est OBLIGATOIREMENT mis en œuvre un revêtement de protection du calorifuge. Les éléments ou coquilles d'isolant doivent être soigneusement maintenue avant pose de la protection (ligature croisée ou bande de "gaze coton". Le bureau d'études sera appelé sur place par l'entreprise pour réceptionner la pose du calorifuge avant pose de la protection.

- CHAUFFAGE La protection peut être aluminium ou plastique classé M1. Cette protection doit être de type ou qualité équivalente à une coquille PVC type ISOGENOPACK, OKAPAK ou équivalent en chaufferie, locaux techniques, faux plafonds, gaine technique, etc.

- CANIVEAU

La protection doit être résistante à l'humidité et peut être réalisée avec une bande toilée et un enduit bitumineux en vide sanitaire, caniveau, etc.

- EXTERIEUR

La protection doit présenter toutes les garanties de tenue aux intempéries et au rayonnement ultra-violet.

EAU FROIDE (EAU DU RESEAU, TEMPERATURES MINIMALES DE L'ORDRE DE

6 A 10°C EN HIVER)

Les tuyauteries véhiculant de l'eau froide et étant susceptibles de provoquer de la condensation sont gainées par des coquilles en mousse nécessairement classée M1 au feu , type AMSTRONG (6 mm pour les locaux chauffés – 19 mm pour les locaux non chauffés) ou similaires enfilées sur les canalisations avant assemblage (le stockage de coquilles fendues et mises en place après assemblage n'est autorisé par écrit par le bureau d'études qu'exceptionnellement). Le collage avec une colle Néoprène doit créer un joint parfait et l'encollage doit être effectif sur la totalité de l'épaisseur de l'isolant tant dans le sens longitudinal (sur la génératrice de l'isolant) que dans le sens transversal (d'une coquille à l'autre). Les traversées de dalles se font sous fourreaux avec un isolant d'épaisseur 9 mm. Il est rappelé à l'entreprise qu'il est essentiel que cette continuité soit rigoureusement respectée. La mise en œuvre du calorifugeage des coudes, piquages, parties complexes, vannes et toutes parties nécessitant le découpage du matériau calorifuge est faite de telle sorte que l'ensemble de l'isolation des tuyauteries ait un bon aspect esthétique.

EAU CHAUDE SANITAIRE ET EAU CHAUDE (TEMPERATURE INFERIEURE OU

EGALE A 95°C)

L'ensemble des tuyauteries véhiculant l'eau chaude ainsi que les coudes, tés, brides, corps de vannes, nourrices etc. sont calorifugé de la manière suivante : Des prolongateurs d'axe de manœuvre doivent être installés sur les vannes de manière à permettre le passage aisé de l'isolant à ce niveau

Chaque tuyauterie est calorifugée séparément excepté le cas où des tuyauteries sont voisines, et véhiculant au même moment des fluides à la même température.



- Dimension inférieure ou égale au DN 32 : Résistance thermique > 0.7 m²°C / W (soit 32 mm d’armaflex ou coquille laine de verre épaisseur 30 mm) ATTENTION VALEUR PORTEE 40 mm SI PASSAGE EN CANIVEAU EXTERIEUR.

- Dimension supérieure au DN 32 : Résistance thermique > 0.95 m²°C / W (soit coquille laine de verre épaisseur 40 mm) ATTENTION VALEUR PORTEE 50 mm SI PASSAGE EN CANIVEAU EXTERIEUR

Il peut être utilisé des matériaux différents (mousse type CLIMAFLEX, ARMAFLEX, etc.) à la seule condition que les performances thermiques de l'isolant soient maintenues et que l'isolant soit protégé de la même manière que la laine de verre.

2.2.4 - ENTRETIEN, IDENTIFICATION ET REGLAGE DES IN STALLATIONS

REPERAGE

Les dispositifs de repérage et d'identification sont composés de plaquettes gravées, ou d'étiquettes imprimées placées sous protection transparente fixées solidement par collier, vis inox ou sur tiges soudées à la tuyauterie. Ils sont placés selon les dispositions ci-dessous : Chaque appareil de régulation est équipé d'une étiquette gravée d'une mention identique à celle spécifiée sur les schémas d'armoire et dans les dossiers DOE, soit :

- Sonde - moteur de vanne - contrôleur de débit - pressostat - tous les régulateurs en armoire - compteurs - …..

De plus, les organes suivants sont repérés :

- thermomètres

- préparateur ECS

- vanne isolement

- ventilateurs

- pompes

- ….. Les réseaux comportent un repérage aux couleurs conventionnelles pouvant être constitué par la couleur de l'étiquette de repérage et des flèches indiquant le sens de circulation des fluides.

MESURE

Les thermomètres, manomètres et autres appareils de mesure sont mis en place conformément aux schémas, plans et présent dossier. Cependant il doit être possible de mesurer la température au départ et au retour de chaque circuit réglable en température. Leur position doit permettre une lecture aisée (hauteur comprise entre 0,5 et 2,3 m). Chaque fois qu'un thermomètre ou un autre appareil de mesure est placé sur un circuit, le repérage de ce circuit est effectué à côté de cet appareil.



Le thermomètre doit permettre une précision de lecture de l'ordre de 2 % de la grandeur mesurée. La présence d'un calorifuge doit être prise en compte dans la pose de ces manomètres. Les manomètres doivent être munis d'une "vanne pour manomètre". Le manomètre est hors pression en temps normal. La lecture de la pression se fait après action sur la vanne. La fermeture de la vanne remet le manomètre à la pression atmosphérique par vidange du manomètre. Le manomètre doit permettre une précision de lecture de l'ordre de 5 % de la grandeur mesurée.

ISOLEMENT ET REMPLACEMENT DES APPAREILS

Les appareils susceptibles d'être démontés doivent pouvoir être isolés (vannes, compteur…). De plus, ils sont assemblés de façon à être facilement démontables, soit raccord union galvanisé pour diamètre jusqu'à 66/76 mm et brides et contre brides galvanisées pour les diamètres supérieurs.

2.2.5 - ROBINETTERIE

MISE EN OEUVRE

La mise en place de la robinetterie se fait conformément aux plans et schémas ci-joints, sans toutefois manquer aux principes suivants :

- Isolement possible de chaque appareil risquant d'être démonté - Vidange possible de toute portion de circuit isolable - Vanne de vidange facilement accessible à chaque point bas - Vanne type boisseau sphérique ¼ tour ou/et vanne papillon - Robinet de réglage sur chaque portion de réseau devant être équilibrée.

DEFINITION DES VANNES

Les vannes sont soit :

A boisseau sphérique ¼ tour (bille inox ou chromée sur portée téflon, l'ensemble possédant les caractéristiques nécessaires à un fonctionnement momentané de 10 min environ à une température de 140 °C, sans dégradation)

A papillon, conformes aux prescriptions ci-dessous : - vanne papillon, montage entre brides avec oreilles de centrale - corps fonte type Ft 25 - papillon réalisé en CUPROALUMINIUM, ou autre matériau non sensible aux corrosions - manchette EPDM chaleur

Elles peuvent être de marque OREG, modèle URANIE CC, avec éventuel moteur Réf. CRBDL 4,5 ou équivalent.



2.2.6 - POMPES DE CIRCULATION

Chaque pompe de circulation est installée en respectant les dispositions ci-dessous : Les prescriptions spécifiques du constructeur sont strictement respectées

La pompe est installée de manière à ce que les tuyauteries n'exercent aucune contrainte sur les corps de pompe

En cas de risque de transmission de vibrations, des transmissions souples sont obligatoires pour les pompes à moteur ventilé et pour les débits supérieurs à 20 m³/h.

La pompe doit toujours être en charge pour éviter la cavitation. Ainsi, la charge minimale requise (NPSH) doit être conforme pour chaque sélection

La pompe doit être installée de manière à ce que la boîte à borne ne soit jamais en partie basse.

Si la pompe est installée sur une canalisation véhiculant de l'eau chaude sanitaire, elle doit :

- être constituée de matériaux compatibles avec cet usage - être installée sur une partie verticale de la canalisation, avec flux de liquide ascendant

Dans le cas d'une autre installation, l'agrément écrit doit être demandé au BET.

Sur une tuyauterie verticale, avec flux descendant de liquide, la pompe doit fonctionner en vitesse maxi.

Dans le cas d'utilisation de pompe double et de doublage de pompe, un système d'inversion automatique en cas de défaut est prévu.

2.2.7 - COMPTEURS DE CALORIES

GROSSES PUISSANCES

Par exemple en chaufferies, îlots, sous-stations, hôpitaux, immeubles.

- CONDITIONS GENERALES DE SERVICE (A CHOISIR SELON L'APPLICATION)

• chauffage eau chaude : plage de température 30-110°C

• eau surchauffée : plage de température 100-180°C

• climatisation : plage de température 0- 30°C

• fonctionnement : à débit constant

- DESCRIPTION DU MATERIEL

Ensemble approuvé en classe I et composé :

• d'un intégrateur électronique alimenté en 220 volts ou par piles et permettant : � le calcul de l'énergie � la compensation intégrale automatique du coefficient calorifique � la compensation automatique des dérives d'étalonnage au faible écart de

température � affichage par totalisateur électromécanique de l'énergie et des volumes

• d'une paire de sondes de températures à résistance de platine Pt100, appariées, avec : � boîtier de raccordement � deux doigts de gant de mesure � deux doigts de gant de contrôle



• d'un mesureur de diamètre déterminé en fonction du débit maxi d'utilisation et avec totalisateur indicateur intégré

• d'un filtre à tamis obligatoire avec mailles de diamètre 1 mm maxi APPLICATIONS TYPE REPARTITION

Par exemple en Centres commerciaux, bureaux, logements

- CONDITIONS GENERALES DE SERVICE (A CHOISIR SELON L'APPLICATION)

• circuit chauffage : plage de température 30-110°C

• circuit climatisation : plage de température 0- 30°C

• fonctionnement : à débit constant

- DESCRIPTION DU MATERIEL Ensemble approuvé en classe I et composé :

• d'un intégrateur électronique alimenté par deux piles au lithium soudées (autonomie 6/7 ans) et permettant : � le calcul de l'énergie � la compensation intégrale automatique du coefficient calorifique � la compensation automatique des dérives d'étalonnage au faible écart de

température � affichage de l'énergie par un totalisateur électromécanique

• d'une paire de sondes de températures à résistance de platine Pt100, appariées, avec : � deux doigts de gant de mesure

• d'un mesureur de diamètre déterminé en fonction du débit permanent d'utilisation et avec totalisateur indicateur intégré

Ces compteurs de calories seront installés suivant les règles de l'art et conformément aux recommandations du fabricant

2.2.8 - VERIFICATIONS GENERALES

Il est procédé, lors de la mise en service et avant tout calorifugeage, au jour fixé en accord avec le Maître d'œuvre, en présence de l'entrepreneur ou de son représentant qualifié :

À la vérification de l'étanchéité des installations et au bon fonctionnement des appareils suivant les caractéristiques techniques demandées

À la bonne exécution des dispositions réalisées suivant les Règles de l'Art

À la mesure, après finition, des résultats imposés par le Cahier des Charges et définis au chapitre II

Les fournitures manquantes doivent être mises en place, les fournitures reconnues insuffisantes ou défectueuses remplacées et les défauts de montage rectifiés sous quinzaine.

Si pour une raison quelconque après leur constatation, il était décidé de conserver les fournitures ou dispositions non conformes au devis, il serait fait un abattement sur le montant du forfait

Tous les essais peuvent être différés tant qu'une part quelconque des fournitures ou travaux n'est pas acceptée. Les conséquences qui en découlent, restent à la charge de l'entreprise.



2.2.9 - ESSAIS DE CHAUFFAGE

Les essais sont effectués selon les dispositions figurant dans les documents COPREC n° 1. Les résultats de ces essais sont portés sur un formulaire COPREC n° 2. Tous les frais occasionnés par ces essais sont à la charge du présent lot. Ils comportent notamment :

• étalonnage des appareils de mesure et de protection

• contrôle de fonctionnement des organes de protection

• étanchéité des canalisations de tous les circuits hydrauliques (essais effectués sous une pression supérieure à 50 % à la pression normale)

• contrôle du fonctionnement de toute l'installation de régulation (seuil de basculement, pentes, différentiels, écarts, consignes, températures (départs, retours, ECS) etc…

• contrôle du bon fonctionnement de l'appareillage hydraulique (vérification de la bonne manœuvre des robinets, vannes, soupapes de sécurité, groupe de sécurité des chauffe-eau et d'une manière générale tous les appareils de sécurité)

• contrôle du bon équilibrage hydraulique et aéraulique de l'installation, notamment par mesure de pression différentielle au niveau de chaque robinet et registre de réglage de débit. Les résultats d'essais sont à fournir sous forme d'une liste de relevés des organes réglés avec DN, débit, position.

Un procès-verbal de ces essais est remis avant la visite préalable à la réception des ouvrages au Maître d'ouvrage, au BET et au bureau de contrôle. Un procès-verbal spécifique pour les opérations d'équilibrage est remis avant la visite préalable à la réception des ouvrages au BET et au bureau de contrôle. L'entreprise titulaire se doit d'obtenir la réception de ses installations par les services techniques des concessionnaires concernés. Dan le cadre de travaux de rénovation de chauffage, les essais portent sur les installations concernées par ces travaux.



2.3 - PRESCRIPTIONS VENTILATION

2.3.1 - REGLEMENT ET NORMES

Les travaux devront respecter les exigences du DTU 68.1 (NF P 50-410) et du DTU 68.2 (NF P 50.411-1 et 2). L’installation de VMC, sera réalisée conformément à la note de calcul du dimensionnement de celle-ci (selon les dispositions prévues dans le DTU 68-1), établie par l’entreprise titulaire du lot. L’installation de ventilation respectera les normes XP P 50-410 (DTU 68-1) et NF P 50-411-1 et 2 (DTU 68-2), notamment en ce qui concerne l’implantation des équipements et leurs accès, afin de réaliser les interventions de vérification, d’entretien et de maintenance. Les réseaux de ventilation respecteront les normes XP P 50-410 (DTU 68-1) et NF P 50-411-1 et 2 (DTU 68-2), notamment en ce qui concerne l’implantation des réseaux et leurs accès, afin de faciliter les interventions de vérification, d’entretien et de maintenance, tous les conduits collectifs doivent être réalisés en matériau rigide. Le réseau collectif et les piquages individuels doivent disposer de tous les éléments (trappe de visite, bouchon de pied de colonne, etc …) pour réaliser leur nettoyage sans devoir démonter les liaisons entre les canalisations. Le nettoyage du module d’extraction des bouches ne doit pas nécessiter le démontage de la liaison bouche/conduit et doit pouvoir être effectué facilement par l’usager, y compris pour accéder à la bouche. Le ventilateur de la VMC sera monté sur un support antivibratoire et placé dans un local ou un caisson insonorisé. Chaque traversée de plancher sera rebouchée soigneusement après le passage des conduits de VMC avec interposition d’une gaine souple « TALMISOL ». Le caisson doit être raccordé aux conduits au moyen de manchettes souples (aspiration et refoulement). Les têtes de colonnes de VMC seront traitées par des tés insonorisés. Chaque réseau précédant les extracteurs sera équipé de dispositif atténuateur de bruits (piège à sons) et de registre de réglage.

2.3.2 - GENERALITES

Le titulaire du présent lot est soumis dans le cadre des travaux à une obligation de résultats tant sur le plan aéraulique que sur le plan acoustique. Les différentes dispositions définies dans le présent document permettent à priori, et à la condition d'une parfaite réalisation, de respecter les normes et d'obtenir les résultats souhaités. Il va de soi qu'en cas de non satisfaction (débits insuffisants, niveau sonore trop élevé), l'entreprise s'engage à remettre l'installation en stricte conformité avec le présent dossier sur demande du bureau d'études, approuvée par le maître d'ouvrage. La totalité des frais dus à ces travaux (travaux eux-mêmes, sujétions second œuvre, frais de bureau de contrôle, d'experts, frais d'études, indemnisation, etc..) sont à la charge de l'entreprise.



2.3.3 - ACOUSTIQUE L'installation est réalisée de façon à respecter les niveaux sonores réglementaires dans les différents locaux intéressés. Toutes dispositions relatives aux supports d'appareils (prévoir montage sur plots anti-vibratiles), gaines et tuyauteries (raccordement aux groupes extracteurs par des manchettes souples) ainsi qu'au choix des appareils et traitements acoustiques nécessaires des réseaux de gaine sont donc à la charge du présent lot. Les appareils sélectionnés et les dimensions de réseau mentionnés ci-après et sur les plans permettent théoriquement de respecter ces conditions, encore convient-il que la réalisation soit effectuée soigneusement par l'entreprise qui est responsable du résultat obtenu.

2.3.4 - GAINES D'AIR

2.3.4.1 - GENERALITES

Elles sont réalisées en tôle spiralée (sauf spécification contraire). Elles sont encloisonnées dans des gaines techniques visitables à chaque niveau. Les liaisons entre tuyaux tôle se font grâce à de la gaine thermo rétractable RAYCHEM. La totalité du réseau doit pouvoir être ramoné, pour cela des bouchons de visite sont installés en tête et en pied de colonne, ainsi qu'aux changements de direction. Des fourreaux résilients sont mis en place avant rebouchage des trémies afin de désolidariser les gaines verticales de la structure. IL EST RAPPELE QUE LE REBOUCHAGE DES TREMIES DES GA INES AU BETON EST A LA CHARGE DU PRESENT LOT. Dans le sous sol ou dans les combles le sens de circulation de l'air véhiculé doit être explicitement indiqué sur les gaines (marquage clair). Toutes les dispositions sont prises pour éviter la condensation à l'extérieur des gaines (isolation) et pour évacuer les éventuelles condensations dans les gaines.

2.3.4.2 - GAINES METALLIQUES

Les gaines de soufflage, d'extraction ou de reprise pour les réseaux basse pression, seront de section rectangulaire ou circulaire. Elles seront en tôle d'acier galvanisé. Les tôles utilisées répondront aux normes AFNOR A 36320 et A 46321, relatives aux tôles galvanisées d'épaisseur inférieure à 2 mm. Les tolérances d'épaisseur seront celles définies par la norme NFA 46302, relatives à la qualité des tôles d'acier galvanisé en continu et livrées en bobines.

• GAINES RECTANGULAIRES

Les épaisseurs de tôle utilisées seront fonction de la longueur maximale du grand côté de la section et du procédé de fabrication utilisé. Toutes les précautions seront prises pour qu'elles soient parfaitement étanches et rigides, et éviter toute vibration en service. Dans tous les cas où elle s'avère nécessaire, en particulier pour respecter les niveaux sonores, et d'une manière impérative pour les gaines dont le grand côté est supérieur ou égal à 1400 mm, les tôles seront façonnées en pointe de diamant et munies de raidisseurs en tôle pliée de même nature que la tôle constituant les gaines. Ces raidisseurs ne seront fixés à l'intérieur des gaines que sur demande ou accord du Maître d'œuvre.



L'assemblage des tronçons de gaine entre eux pourra être réalisé par coulisses et épingles avec interposition de joints étanches, et garniture d'angle. Les différents éléments de tôle seront assemblés entre eux par agrafe ou tout autre système équivalent permettant d'obtenir une étanchéité comparable, les brides d'assemblage étant réalisées par pliage à partir de la même feuille de tôle que les éléments eux-mêmes. Les coudes seront réalisés avec rayon intérieur égal à la moitié de la longueur de la gaine. Dans le cas où les nécessités de montage impliquent un rayon inférieur, il sera prévu des coudes d'équerre équipés d'aubes directrices. Ces aubes seront convenablement disposées et fixées solidement à la gaine afin d'empêcher toute vibration. Les dérivations seront équipées de registres permettant un réglage et un contrôle des débits ; des points de mesure seront prévus. Des unités de mesure et d'équilibrage préfabriquées avec clapet et prise de pression seront installées à chaque fois que le réseau comportera de nombreuses ramifications. Elles seront de classement M0.

• GAINES CIRCULAIRES

Les gaines circulaires seront du type "spirale" réalisées par agrafage en spirale serties assurant aux tubes ainsi constitués une résistance particulière, sans risque de vibration. L'assemblage des tronçons de gaine entre eux devra être parfaitement étanche ; il sera réalisé par accessoires mâles (joints coulissants) avec mastic ou bande adhésive. Dans tous les cas, l'assemblage des tronçons et des accessoires pourra être réalisé par "fourreaux thermo-rétractables" qui ont l'avantage de procurer une excellente étanchéité, de contribuer à l'insonorisation et d'être plus facilement réparables. Elles seront de classement M0.

2.3.4.3 - GAINES RIGIDES EN D'AUTRES MATERIAUX Il sera possible, pour des raisons économiques, thermiques, acoustiques, et incendie, d'utiliser des matériaux autres que l'acier pour la construction des gaines rigides. Ces matériaux ne pourront être utilisés qu'après approbation du Maître d'œuvre et du bureau d'études. Ces gaines pourront être circulaires ou rectangulaires. Elles seront de classement M0.

2.3.4.4 - GAINES SOUPLES

Il s'agit essentiellement de gaines de section circulaire. Elles pourront être soit en galva, soit en alu. Elles seront de classement M0. Dans les ERP elles seront obligatoirement en galva M0 (point de fusion supérieur à 650°C).

2.3.4.5 - IMPLANTATION

Les gaines seront disposées autant que possible parallèlement aux murs et plafonds. Elles seront en général suspendues à l'ossature ou au béton armé des planchers à l'aide de supports de hauteur réglable. Elles ne devront en aucun cas être supportées par les faux plafonds. Elles seront en général accrochées aux supports par le dessus afin d'obtenir un aspect d'ensemble correct. Un jeu de 0,05 m sera réservé entre les parois du bâtiment et la gaine ou son calorifugeage extérieur éventuel.



Les gaines comporteront si nécessaire : - des organes de réglage - des tronçons munis de silencieux - des trappes de visite étanches

Les gaines et notamment les coudes et les piquages seront conçus de façon à réduire au minimum les pertes de charge et assurer un fonctionnement silencieux de l'installation. Le colmatage des réservations autour des gaines au droit des joints de dilatation du bâtiment sera réalisé avec un matériau souple et incombustible. Le cheminement des réseaux est conforme aux plans. Les diamètres des conduits VMC sont indiqués sur les plans. La pose des réseaux doit être adaptée de manière à permettre la réalisation des éventuels traitements COUPE FEU (inter distance support/gaine, etc.).

2.3.4.6 - CALORIFUGE DES GAINES

Les gaines de distribution d'air traité situées en faux plafond ou dans les locaux non chauffés seront calorifugées avec une efficacité minimale de 90 %. Le choix du matériau sera effectué en tenant compte des contraintes du milieu d'implantation et de mise en œuvre (ininflammabilité, résistance superficielle au passage de l'air dans le cas d'isolation intérieure à la gaine, etc...). En général, il sera prévu : feutre de laine de verre revêtu sur une face de kraft aluminium avec languette de recouvrement de 10 cm de large épaisseur 25 mm. Les gaines passant à l'extérieur du bâtiment seront calorifugées par de la laine de roche recouverte de toile de jute enduite de plusieurs couches de flintkote et recouverte d'un P.V.C. (La couleur du PVC sera déterminée avec le Maître d'œuvre pour une bonne esthétique générale). Dans les réseaux de climatisation ou rafraîchissement, tous les éléments de réseau doivent être calorifugés d'une manière très soignée (y compris plénum de liaison ou de diffuseur soufflage, etc…). Les calorifuges seront de classement M0.

2.3.4.7 - VITESSE DANS LES GAINES

Les vitesses de circulation dans les gaines de ventilation seront choisies en fonction :

- des sections des gaines et de leur forme - des locaux desservis par les gaines - du type de distribution (haute ou basse pression) - des conditions de confort acoustique désiré dans les locaux où chemineront les gaines et

desservis par celles-ci - du type de diffuseur installé

Dans tous les cas où l'on voudra réaliser une installation particulièrement silencieuse, les coudes comporteront des aubes directrices. En outre, un revêtement intérieur insonorisant (laine de verre ou de roche et métal déployé ou tôle perforée) sera placé sur les pièces qui peuvent être bruyantes, en particulier les coudes et l'aval des registres ; des silencieux pourront être aussi utilisés.



2.3.4.8 - ORGANES DE REGLAGE

Des organes de réglage seront implantés chaque fois que cela est nécessaire pour équilibrer le réseau. Ces organes ne devront provoquer aucun bruit ou battement au passage de l'air. Les commandes comprennent une poignée avec secteur et un dispositif de blocage efficace. Ces registres seront installés dans des endroits facilement accessibles au personnel d'exploitation.

2.3.5 - ENTREES D'AIR

En ce qui concerne les entrées d’air, le présent lot doit confirmer au menuisier les réservations nécessaires pour la mise en place des entrées d’air. Dans le cadre de sa GARANTIE DE RESULTAT relative à l'installation de ventilation mécanique, l'entreprise titulaire du présent lot est responsable de la fourniture et de la pose de ces bouches. Dans les logements, les entrées d'air seront installées dans toutes les pièces principales (chambres et séjours). Elles seront réalisées par des orifices en façade, ces orifices faisant communiquer directement l'intérieur avec l'extérieur. Le débit d'air sera :

- au moins égal au débit type pour toute différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur supérieure à 10 Pa.

- et au plus égal au quadruple du débit type pour toute différence de pression inférieure à: � 60 Pa en classe E1 � 160 Pa en classe E2 � 240 Pa en classe E3

Emplacement (choisi pour, de toute façon, éviter les courants d'air) :

- dans le linteau sous plafond - dans le dormant de la menuiserie - dans le coffre du volet roulant - sous l'appui de fenêtre

Les bouches seront du type auto réglable ou régulante et facilement démontable comprenant :

- un capuchon de façade (fixé de façon à assurer sur sa périphérie l'étanchéité à l'eau) - un dispositif régulateur - un diffuseur déflecteur intérieur - une grille anti-moustique (en dehors des zones urbaines et de maillage supérieur à 3

mm) - un manchon de traversée de mur s'il n'est pas possible de les installer dans la

menuiserie (les découpes dans la menuiserie et les réservations dans les murs sont à communiquer en temps utiles aux corps d'état concernés)

Prendre toutes les dispositions pour assurer l'implantation des entrées d'air sur les fenêtres en toiture. Pour des raisons acoustiques, il pourra être prévu des entrées d'air acoustiques, c'est à dire comportant un manchon possédant un traitement acoustique à base de laine de verre. Les entrées d'air auront fait l'objet d'un essai suivant norme NFP 50.402.



2.3.6 - BOUCHES DE REPRISE

Les bouches de reprise de ventilation mécanique sont au minimum auto réglables, sauf spécifications portées sur les plans (par exemple HYGROREGLABLE). Les bouches d'extraction sont implantées conformément aux plans et ont les débits indiqués sur les plans.

2.3.7 - GRILLES DE REPRISE

Elles sont à lames métalliques fixes, entrecroisées pour former un quadrillage. Elles sont en aluminium naturel satiné. L'indice d'évaluation du bruit Nc doit être inférieur à 20. La vitesse maximale de passage d'air se situe vers 3 m/s.

2.3.8 - COMPENSATION D’AIR

Se référer au chapitre « Travaux de ventilation ».

2.3.9 - VIROLES D’EXTRACTION

Se référer au chapitre « Travaux de ventilation ».

2.3.10 - PIEGES A SONS

Des pièges à sons circulaires ou à baffles sont installés chaque fois que le niveau sonore émis par les ventilateurs, centrales, etc. est incompatible avec le niveau sonore final demandé dans les locaux ou en champ libre. Ces pièges à sons ont les caractéristiques suivantes :

- Enveloppe et brides de fixation des deux côtés - Baffles installées dans cadre - Matériau absorbant non hydrophile recouvert d'un voile de verre, résistant à l'érosion

(jusqu'à 20m/s) - Vitesse de passage déterminée de manière à ne pas régénérer le bruit - Caisson de détente interposé, chaque fois que le piège à sons est placé contre un

organe autre qu'une gaine de même section (centrale, condenseur groupe de froid, grille extérieure, caisson, etc.)

- Perte de charge sensiblement égale à un conduit tôle de même dimension, de toutes façons inférieure à 4 mm CE

- Matériaux composant l'enveloppe, les cadres des baffles et les divers caissons, en tôle de métal adapté aux conditions de fonctionnement (humidité, sel contenu dans l'air du front de mer, vapeurs corrosives, etc.).

2.3.11 - GROUPES D'EXTRACTION

Ils sont dimensionnés afin d'avoir une courbe plate dans la plage de fonctionnement de l'installation et sont composés d'un ventilateur muni de moteur et d'une transmission par courroies et poulies. Toutes les précautions sont prises afin d'éviter la transmission de bruit entre les différents locaux par le comble. A cet effet, les passages de gaines au travers des refends sont soigneusement rebouchés.



Les extracteurs sont définis selon les critères suivants : - Calculs de manière à prendre en compte 5 % de débit de fuite - Montage sur un socle (à charge du présent lot) avec mise en place sur plots anti-

vibratiles - Raccordement aux différentes gaines par manchettes souples - Raccordement électrique : le présent lot doit l'ensemble de l'installation de la ventilation y

compris les raccordements électriques des groupes depuis les attentes laissées par l'électricien ou à sa charge suivant le cas spécifié plus après dans ce document.

- Chaque groupe d'extraction est muni d'un pressostat de sécurité. Un contact à fermeture est laissé en attente pour le report d'alarme

- Pour chaque groupe d'extraction il peut être demandé un moteur de rechange (en caisse ou monté sans courroie si deux emplacements prévus)

- Pour chaque groupe d'extraction il peut être prévu une courroie de rechange - Le présent lot doit également le dispositif de coupure à proximité immédiate du groupe,

s'il n'est pas incorporé au groupe (protection des travailleurs).

2.3.12 - REMARQUES

Tout défaut d'exécution relevé par rapport au descriptif conduirait quel que soit le moment où il est constaté, à la réfection immédiate par l'entreprise de l'ouvrage en cause y compris toutes incidences sur les autres corps d'état. Des plénums sont éventuellement à prévoir (à la charge du présent lot) pour la fixation des grilles sur les réseaux. Des caissons ayant un degré coupe feu de 2 heures sont à prévoir (à la charge du présent lot) pour le passage des gaines VMC dans les locaux définis selon la réglementation incendie comme "locaux à risques importants" ou "locaux à risques moyens" (chaufferie, locaux archives, atelier d'imprimerie, locaux sous-station, locaux machinerie ascenseur, magasins de réserve, atelier de reprographie, locaux réceptacle vide-ordures, autre locaux ventilations, etc…).

2.3.13 - VERIFICATIONS GENERALES

Il est procédé, lors de la mise en service et avant tout calorifugeage, au jour fixé en accord avec le maître d'œuvre, en présence de l'entrepreneur ou de son représentant qualifié :

- À la vérification de l'étanchéité des installations et au bon fonctionnement des appareils suivant les caractéristiques techniques demandées

- À la bonne exécution des dispositions réalisées suivant les règles de l'art - À la mesure, après finition, des résultats imposés par le Cahier des Charges et définis au

chapitre II.

Les fournitures manquantes doivent être mises en place, les fournitures reconnues insuffisantes ou défectueuses remplacées et les défauts de montage rectifiés sous quinzaine. Si pour une raison quelconque après leur constatation, il était décidé de conserver les fournitures ou dispositions non conformes au devis, il serait fait un abattement sur le montant du forfait.

Tous les essais peuvent être différés tant qu'une part quelconque des fournitures ou travaux n'est pas acceptée. Les conséquences qui en découlent, restent à la charge de l'entreprise.



2.3.14 - ESSAIS ET REGLAGES VENTILATION

Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, les divers essais et vérifications sont effectués (application entre autre de la loi du 04/01/1978). Tous les frais occasionnés par les essais et réglages de l'installation sont à la charge de l'adjudicataire.

Ils sont effectués selon les dispositions figurant dans les documents COPREC N°1. Les résultats

des ces essais sont portés sur le formulaire COPREC N°2. Ils comportent notamment :

- Etalonnage des appareils de mesure, prises de pressions différentielles, pressostats,

etc...

- Contrôle de fonctionnement des organes de sécurité;

- Etanchéité des canalisations aérauliques;

- Contrôle du fonctionnement de toute l’installation de régulation (seuil de basculement,

pente, différentiels, écarts, consignes, etc..)

- Mesure de l’intensité de chaque groupe de ventilation en fonctionnement et

établissement d’un PV signalant également le courant NOMINAL théorique de chaque

groupe

- Contrôle de la conformité à la réglementation acoustique et aux exigences acoustiques

spécifiques à cette installation.

Un procès verbal de ces essais est remis AVANT la visite préalable à la réception des ouvrages au

Maître d’Ouvrage, au B.E.T. et au Bureau de Contrôle.

Il est rappelé que la REMISE DE CE PROCES VERBAL EST UNE CONDITION IMPERATIVE A

L’OBTENTION DE LA RECEPTION DES OUVRAGES.



2.4 - PRESCRIPTIONS SPECIFIQUES PLOMBERIE

2.4.1 - DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX EAU FROIDE ET EAU CHAUDE

PRESSION

Les tuyauteries doivent être prévues pour assurer à chaque appareil le débit minimum conforme à la norme NF P 41 201. L’installation répondra aux dispositions prévues par le DTU 60.11.

VITESSE DANS LES RESEAUX

Les vitesses de l'eau dans les canalisations sont définies ci-dessous, selon la position des réseaux :

� Sanitaires V = 1 m/s si le débit est supérieur ou égal à 25 litres/minute

� Dérivations d'étage V < 1 m/s

� Colonnes V = 1,5 m/s

� Infrastructures V = 2 m/s

2.4.2 - ACOUSTIQUE

L'attention de l'entrepreneur est particulièrement attirée sur l'isolation acoustique à prévoir pour ses installations. Il devra notamment :

• la fermeture par calfeutrement coupe-feu 2 heures des baies et trémies laissées en attente pour le passage de ses tuyauteries

• la fermeture et le calfeutrement à chaque traversée de murs, cloisons et dalles

• les passages dans les faux plafonds qui devront être particulièrement soignés. Les supports tuyauteries ne devront en aucun cas transmettre les vibrations, bruits d'impact, etc ...

2.4.3 - CANALISATIONS EAU FROIDE ET EAU CHAUDE

GENERALITES :

Tout montage défectueux ou inesthétique sera refait. Les vannes d'isolement, de vidange et de réglage, seront convenablement repérées par des étiquettes en plastique rigide, munis d'anneaux. Les fixations des canalisations devront éviter la détérioration du calorifuge. Les canalisations seront pourvues de fourreau en matériau résilient dans la traversée des parois de toute nature. Les fourreaux en plancher dépasseront de 1 cm le niveau du sol fini; ailleurs les fourreaux seront arasés. Dans les parcours regroupés, les canalisations seront suffisamment écartées pour être calorifugées séparément. Les supports ou colliers galvanisés seront réglables pour permettre le réglage des pentes de vidange et de purge d'air. Dans les zones d'habitation, les colliers seront isophoniques, avec rosace d'écartement.



COLLECTEURS ET COLONNES :

Ces canalisations seront réalisées en tube acier galvanisé à chaud suivant la norme NF A 49.7OO, en série "soudés par rapprochement" conforme à la norme NF E 29.027. Les tubes d'un diamètre inférieur à 15 x 21 seront interdits. Les coudes seront effectués, à la cintreuse à froid pour les diamètres inférieurs ou égaux à 26 x 34 et par des courbes pour des diamètres supérieurs. Le raccordement direct d'une canalisation en métal cuivreux sur un tube acier galvanisé sera interdit. Le piquage devra être réalisé en T.A.G. sur une longueur minimum de 10 cm avant de permettre la liaison de ces deux métaux.

DERIVATIONS VERS LES EQUIPEMENTS SANITAIRES :

Les canalisations seront en tube cuivre écroui, conforme à la norme NF A 56.501. Le soudage sera du type autogène brasé d'après le DTU 60-1. Les distributions seront installées en plinthe ou en faux plafonds. Les éventuelles canalisations encastrées seront sous fourreau ininterrompu, en tube cuivre recuit d'un seul tenant, sans soudures. Les attentes des locaux techniques seront réalisées en tube acier galvanisé.

VIDANGE

Les réseaux sont exécutés de façon à être vidangeables et les points bas (dont le nombre est réduit au minimum) sont munis de robinets de série légère, munis d'un embout où l'on peut adapter un tuyau souple. Ces robinets sont indépendants des vannes de sectionnement.

PURGE

Les points hauts de l'installation (également réduits en nombre) comportent des dispositifs de purge d'air composés d'une bouteille de purge en acier munie de son purgeur. On les trouve en particulier en tête de colonne montante et sur les points hauts du réseau.

COUPS DE BELIER

Il est placé un anti-coup de bélier de type pneumatique avec membrane en tête de chaque colonne montante et en bout des grandes longueurs horizontales des canalisations d'eau froide et d'eau chaude. L'entreprise doit prendre toutes les précautions utiles, notamment en cas de forte pression du réseau, de longue portion d'allure rectiligne, etc… pour mettre en œuvre les dispositifs suffisants afin d'éviter tout coup de bélier.

REMARQUES GENERALES

A proximité de chaque nourrice EF et ECS est placée une plaque gravée "coupure eau froide" ou "coupure eau chaude", visible par toute personne. Ces plaques sont placées sur la trappe de visite des gaines techniques de sanitaires en local technique et dans la gaine pour les autres trappes. Tous les départs de nourrices sont repérés par des étiquettes gravées.



2.4.4 - ROBINETTERIE DES RESEAUX

GENERALITES :

La robinetterie sera conforme aux normes NF. Le montage des robinetteries devra permettre leur dépose sans intervention sur la tuyauterie (au moins un raccord union).

EQUIPEMENTS DES RESEAUX :

• chaque dérivation de circuit collecteur sera équipée d'une vanne d'isolement avec vidange

• chaque colonne EFS recevra, en son sommet, un antibélier à pneumatique d'un diamètre de raccordement identique à celui de la colonne

• les alimentations générales de chaque bloc sanitaire seront munies de robinets d'isolement, facilement accessibles

• les canalisations EF alimentant des postes situés dans des zones ventilées naturellement (locaux techniques) seront équipées avant leurs pénétrations dans ces locaux, d'une vanne d'arrêt. Les points les plus bas recevront des boisseaux de vidange nécessaires à la mise hors gel des réseaux et appareils

INCENDIE :

• chaque colonne montante ou descendante sera équipée d'une vanne d'isolement avec blocage et d'un boisseau de vidange. Ces vannes seront plombées en position ouverte.

• un manomètre avec robinet à soupape d'isolement sera disposé au sommet de chaque colonne.

SPECIFICATIONS COMMUNES A TOUTE LA ROBINETTERIE :

VANNES D'ARRET OU ISOLEMENT RESEAUX ET ATTENTES

- diamètre jusqu'à 50 x 60 Vanne à tournant sphérique, corps laiton, joint, sphère chromée, passage intégral

- au-dessus de 50 x 60 Vanne à papillon 1/4 de tour à insérer entre brides PN 1O avec cavaliers, passage intégral, corps fonte

CLAPETS ANTI-RETOUR

Décret 89-3 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, fixe les règles générales d’hygiène applicables aux installations de distribution d’eau Art. 31 « les installations intérieures aux immeubles ne doivent pas pouvoir, du fait des conditions de leur utilisation et notamment à l’occasion de phénomènes de retour d’eau, perturber le fonctionnement du réseau auquel elles sont raccordée ou engendrer une contamination de l’eau distribuée.

- clapet A.R. toutes positions, corps laiton brut, clapet, ressort inox, joint de clapet

Les clapets à battant ne seront pas admis.

Classe A contrôlable pour une protection de type EA.

Classe B non contrôlable pour une protection de type EB.



ROBINET DE PUISAGE

Tous les robinets de puisage seront munis d’un disconnecteur d’extrémité pour une protection de type HA.

DISCONNECTEUR

Les disconnecteurs seront à zone de pression réduite contrôlable pour une protection de type BA.

COMPTEURS

Les compteurs d’eau proposés devront avoir les caractéristiques suivantes :

• entraînement par turbine ou piston rotatif

• transmission et cadran hors d'eau

• totalisateur à rouleaux pour la lecture directe des consommations en m3 et L

• agrément SIM/CEE ou équivalent

2.4.5 - CALORIFUGE

GENERALITES :

• les travaux seront exécutés conformément aux recommandations du SNI (chambre syndicale nationale de l'isolation) et des règles de l'Art

• le calorifuge sera ininterrompu et devra recouvrir les bouteilles diverses, les collecteurs de pompes, piquages divers, coudes, fonds, réductions, etc... Seules seront admises les interruptions dues à la robinetterie, aux séparateurs et bouteilles d'air, aux pompes. Les interruptions se feront le plus près possible des raccords et seront équipées de manchettes d'arrêt

• les matériaux employés seront ininflammables (MO) ou difficilement inflammables (M1) et auront un coefficient de conductibilités thermique égal à 0,041 W/m².K

• les tubes seront isolés séparément

• le repérage des circuits calorifugés sera obtenu par pose d'anneaux adhésifs périmétriques aux teintes conventionnelles. Ils seront disposés tous les 20 m environ avec un minimum de 1 dans chaque zone

DESIGNATION :

En plomberie, la nature et l’épaisseur de l’isolant permettra d’obtenir la classe 3 de la RT 2000.

NATURE ET SITUATION :

Elastomère expansé en fourreaux et plaques. En gaine technique et en faux-plafond sur canalisation eau froide sanitaire et canalisation eau chaude sanitaire.



2.4.6 - APPAREILS SANITAIRES

GENERALITES :

La proposition de base sera établie conformément au présent document. Les entrepreneurs pourront proposer en variante seulement tout autre matériel de caractéristiques équivalentes. Avant commande, l'entrepreneur adjudicataire présentera le matériel choisi au Maître d'ouvrage et au Maître d'œuvre, pour approbation.

APPAREILS :

Les appareils seront conformes au cahier des charges de la Société Française d'études et d'organisation de la distribution des appareils sanitaires. Couleur : blanc Pour les toilettes accessibles aux handicapés, les caractéristiques des cuvettes et accessoires, ainsi que leur mise en œuvre, devront être conformes aux directives de l'Association des Paralysés de France. Fixation des WC suspendus suivant nature du support :

• mur béton : fixation par goujons traversant

• carreau de plâtre : équerre renforcée dans la gaine technique

• placostil : fixation au sol dans la gaine technique pour la partie horizontale et encastrée dans la cloison pour la partie verticale

La fixation des consoles des lavabos doit pouvoir supporter le poids d'une personne s'appuyant en bout de lavabo. Aussi, des dispositifs de renforcement sont à prévoir dans les parois d'adossement qui le nécessitent (colonne sous lavabos posés contre cloisons). D'une façon générale, il faut prévoir l'interposition de matériaux résilients entre appareils sanitaires et parois, afin de limiter la transmission de bruits. Les appareils sont raccordés au réseau d'alimentation et d'évacuation, grâce à des canalisations de diamètres intérieurs (en mm) conformes aux DTU en vigueur. Il pourra être demandé au présent lot de déposer les appareils pour exécuter les travaux de peinture des parois où ils sont adossés, puis de les reposer après achèvement de ces travaux.

ROBINETTERIE :

La robinetterie sera conforme à la norme NF.D 18.201. Elle sera garantie 5 ans.

Caractéristiques :

Norme EPE Bât : E2 – A2 – U2 Norme NF : groupe IB

Lavabo, évier

. Norme EPE Bât : E4 – A2 – U2 Norme NF : groupe IC

Baignoire



ACCESSOIRES :

Les accessoires devront être estampillés NF. Ils devront satisfaire aux conditions d'utilisation d'un établissement recevant du public. Tout accessoire métallique sera chromé, de bonne qualité.

2.4.7 - DISTRIBUTION ECS

Les installations de distribution ECS seront conformes à l’arrêté du 30 novembre 2005. Afin de limiter le risque de brûlure dans les pièces destinées à la toilette, la température maximale de l'eau chaude sanitaire est fixée à 50 °C aux points de puisage :

� dans les autres pièces, la température de l'eau chaude sanitaire est limitée à 60 °C aux

points de puisage ;

� dans les cuisines et les buanderies des établissements recevant du public, la température de l'eau distribuée pourra être portée au maximum à 90 °C en certains points faisant l'objet d'une signalisation particulière.

� Les points de puisage à risque définis dans le présent alinéa sont les points susceptibles

d'engendrer l'exposition d'une ou plusieurs personnes à un aérosol d'eau ; il s'agit notamment des douches.

Afin de limiter le risque lié au développement des légionelles dans les systèmes de distribution d'eau chaude sanitaire sur lesquels sont susceptibles d'être raccordés des points de puisage à risque, les exigences suivantes doivent être respectées pendant l'utilisation des systèmes de production et de distribution d'eau chaude sanitaire et dans les 24 heures précédant leur utilisation :

� lorsque le volume entre le point de mise en distribution et le point de puisage le plus éloigné

est supérieur à 3 litres, la température de l'eau doit être supérieure ou égale à 50 °C en tout point du système de distribution, à l'exception des tubes finaux d'alimentation des points de puisage. Le volume de ces tubes finaux d'alimentation est le plus faible possible, et dans tous les cas inférieur ou égal à 3 litres ;

� lorsque le volume total des équipements de stockage est supérieur ou égal à 400 litres, l'eau

contenue dans les équipements de stockage, à l'exclusion des ballons de préchauffage, doit :

� être en permanence à une température supérieure ou égale à 55 °C à la sortie des équipements ;

� ou être portée à une température suffisante au moins une fois par 24 heures, sous réserve

du respect permanent des dispositions prévues au premier alinéa du présent article. L'annexe 1 indique le temps minimum de maintien de la température de l'eau à respecter. »

2.4.8 - PROTECTION CONTRE LA LEGIONELLA

Afin de lutter contre la multiplication de la Legionella :

• éviter les bras morts

• installer tous les disconnecteurs et clapets anti-retour suivant normes

• prévoir la désinfection correcte du réseau suivant les recommandations

• un traitement de l’eau chaude sanitaire par injection de chlore comprenant principalement un compteur à émetteur et un groupe de dosage pour 210l/mn, y compris tous les accessoires réglementaires, les raccordements électriques depuis l’armoire chaufferie, la première charge en chlore.



2.4.9 - DESINFECTION DES RESEAUX

Avant la réception par le Maître d'œuvre, les installations de distribution d'eau destinée à la consommation humaine, seront rincées et désinfectées, conformément aux directives des autorités sanitaires (injection de permanganate de potassium).L’entreprise doit prévoir toutes les prestations et sujétions nécessaires. Le présent lot doit aussi la désinfection de tous les accessoires (y compris des flexibles de douche, pomme de douche …….) Le présent lot doit aussi la fourniture des analyses d’eau en fin de traitement (sur eau froide et eau chaude). Après mise en service, l’installateur doit fournir une analyse d’eau vis à vis de la légionellose.

2.4.10 - RESEAUX D’EVACUATION

Les réseaux sont réalisés en PVC, FONTE ou PE.

EVACUATION DES APPAREILS

Ces évacuations sont réalisées en PVC ou en PE, dans les diamètres suivants :

� DN 40 pour lavabos, éviers, lave-linge � DN 50 pour douches (une canalisation par appareil jusqu'à la culotte sur la colonne) � DN 100 pour W-C, caniveaux de douches collectives et toutes les circulations en

terre plein sous dallage (une canalisation par appareil jusqu'à la culotte sur la colonne).

Pour les cuisines, il est nécessaire que l'entreprise prenne contact avec l'éventuel cuisiniste pour s'informer des caractéristiques dimensionnelles de la gaine technique laissée libre derrière les appareils. Dans le cas où la cuisine est livrée non aménagée, il importe que les canalisations soient parfaitement rectilignes et ne présentent pas de bossage, coude ou autre surépaisseur gênant la pose des meubles et appareils.

CHUTES

Les chutes ont un diamètre constant et sont réalisées soit en PVC, soit en fonte, soit en PE. L'utilisation d'un système en chute unique implique le recours à un procédé bénéficiant d'un avis technique. Les ventilations primaires sont dans la mesure du possible, toujours sorties à l'extérieur du bâtiment. La totalité des sujétions relatives à ces V.P. sont à la charge du présent lot. Il est rappelé que les clapets équilibreurs de pression ont un usage réglementé et limité et qu'il est interdit de les utiliser avec un système de chute unique; Au delà de SIX étages de collecte, le pied de chute est toujours, quel soit le matériau de la chute, réalisé en fonte. Dans tous les cas ce pied de chute est composé d'un coude à 45°, d'un té à 45° et d'un orifice de tringlage facilement utilisable.



RESEAUX COLLECTEURS

Excepté les mentions portées sur les plans, les réseaux d'évacuations sont toujours réalisés avec une pente de 2 cm/m. Les supports de ce réseau doivent être conçus en fonction de la sous face de la dalle (interaction avec d'éventuels traitements feu, isolation thermique, parement, etc…). Les coudes et piquages à 90° sont interdits sur les réseaux EU et EV. Des bouchons étanches démontables doivent permettre un entretien aisé de l'installation. Les regards en terre plein doivent être de type étanche excepté dans les parties extérieures. La solution souhaitée est que les canalisations ne s'interrompent pas au niveau du regard. Si ce n'est pas possible (angle spécifique, trop de canalisations, etc...), le tampon doit être absolument étanche.

VISITE DES RESEAUX

D'une façon générale, les réseaux doivent être accessibles autant que possible. En particulier, les réseaux d'évacuation qui transportent des fluides chargés, doivent être visitables. Des tés avec tampons hermétiques équipent ces canalisations. Ils doivent au minimum être répartis comme suit :

� en pied de toutes les colonnes et à tous les raccordements sur canalisations horizontales (pour EU et EV).

� à tous les niveaux pour les réseaux EU et EV. � aux changements de direction, en extrémité du collecteur et tous les 9 m environ sur

les longueurs droites pour les réseaux d'allure horizontale. 2.4.11 - ESSAIS ET REGLAGES PLOMBERIE

Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, les divers essais et vérifications sont effectués

(application entre autre de la loi du 04/01/1978).

Tous les frais occasionnés par les essais et réglages de l'installation sont à la charge de

l'adjudicataire.

Ils sont effectués selon les dispositions figurant dans les documents COPREC N°1. Les résultats

des ces essais sont portés sur le formulaire COPREC N°2.

Ils comportent notamment :

1. Etalonnage des appareils de mesure, prises de pressions différentielles,

pressostats, etc...

2. Contrôle du bon fonctionnement de l’appareillage hydraulique, (vérification de la

bonne manoeuvre des robinets, vannes, soupapes de sécurité, groupes de

sécurité des chauffe-eau et d’une manière générale de tous les appareils de

sécurité)

3. Contrôle du bon fonctionnement de l’installation notamment des évacuations,

regard, ventilations primaires et secondaires, etc...



4. Contrôle du bon équilibrage hydraulique de l’installation par mesure de pression

différentielle au niveau de chaque robinet de réglage de débit. Les résultats

d’essais sont à fournir sous forme de relevé de liste d’organe réglés avec DN,

débit, position.

5. Etanchéité des canalisations à 1,5 fois la pression de service.

6. Contrôle du fonctionnement de toute l’installation de régulation (seuil de

basculement, pente, différentiels, écarts, consignes, etc.)

7. Mesure de l’intensité de chaque organe électrique.

8. Mesure des pressions EF et ECS à débit nominal et à débit nul, aux points de

puisage les plus et les moins favorisés.

9. Mesure des débits EF et ECS.

10. Contrôle de la conformité à la réglementation acoustique et aux exigences

acoustiques spécifiques à cette installation.

Un procès verbal de ces essais est remis AVANT la visite préalable à la réception des ouvrages au

Maître d’Ouvrage, au B.E.T. et au Bureau de Contrôle.

Il est rappelé que la REMISE DE CE PROCES VERBAL EST UNE CONDITION IMPERATIVE A

L’OBTENTION DE LA RECEPTION DES OUVRAGES.



CHAPITRE 3 - TRAVAUX

3.1 - RAPPEL IMPORTANT

3.1.1 - ETUDES ET RESPONSABILITES

Le Maître d'Ouvrage a confié une mission de maîtrise d'œuvre générale de Base + Exe partielle (Mission Maîtrise d’œuvre normalisée) à AA GROUP, Architecte Mandataire de l’équipe de Maîtrise d’œuvre. Le BET ACTIF est le Bureau d’Etudes chaufferie de l’opération, et dispose d’une mission d’ingénierie normalisée BASE + EXE partielle phase études de conception sans VISA. Le Maître d’œuvre Mandataire assure la mission de suivi de chantier des lots techniques. Il sera ponctuellement assisté par le BET ACTIF.

L'entrepreneur sera obligatoirement assisté par le fabricant de l'ensemble des matériels mis en place. L'entrepreneur sera à ce titre entièrement responsable :

- de la détermination du matériel et des études de réalisation, plans de détails de chantier. - de la conformité des appareils qu'il a fournis et installés, avec la description qu'il en a

donnée et avec les caractéristiques techniques indiquées dans son offre, ainsi que de leur bon fonctionnement et de leur bonne tenue de marche.

- du montage d'installation.

- les résultats obtenus pendant une période d'exploitation d'un an, résultats qui doivent

être conformes aux conditions imposées par le maître de l'ouvrage, exposées en conformité avec le dossier de consultation.

L'entrepreneur est considéré comme ayant pris connaissance de l'ensemble des pièces du dossier, plans et pièces écrites nécessaires à la réalisation de ses ouvrages dont il en doit l'achèvement normal dans les règles de l'Art. Le présent descriptif n'est pas limitatif, l'entrepreneur aura lieu de prévoir tous les travaux qui ont rapport à sa profession ou qui touchent ou découlent de ceux des autres corps d'état. Il est rappelé que pour la détermination de ses prestations, l'entrepreneur aura toute latitude de se procurer les autres pièces du dossier (notes écrites et plans) concernant l'ensemble des autres lots. L'entrepreneur doit prendre connaissance des lieux, avant remise de son offre, il ne pourra prétendre à aucune plus value.



3.1.2 - NIVEAU SONORE

Le niveau de pression acoustique engendré par les équipements techniques ne devra pas occasionner de désagrément dans les bâtiments et à l'environnement. Les installations intérieures seront dimensionnées de telle façon que le niveau sonore dans le bâtiment réponde aux critères de l’arrêté du 9 janvier 1995 et au Code de la Construction et à la circulaire du 28 janvier 2000. Les ouvrages et matériaux nécessaires pour obtenir ces résultats seront à la charge de l’entreprise et intégrés dans le montant de sa soumission.

3.1.3 - ETANCHEITE A L’AIR

Sans Objet

3.1.4 - ETAT DES LIEUX L'entrepreneur réunira tous les renseignements nécessaires à l'appréciation des difficultés d'exécution imposées par la disposition des lieux, la structure du bâtiment et des mitoyens existants (difficultés d'approvisionnement et d'accès des engins, exigences de voiries et de police, etc.). En conséquence, sa proposition est censée tenir compte des divers impératifs résultant du lieu d'implantation et elle ne pourra prétendre par la suite à aucun supplément ou plus-value sous prétexte que ses prévisions, basées sur les seules indications figurées aux plans et devis descriptif, se révèlent insuffisantes eu égard à l'importance réelle des travaux ou aux sujétions imposées par les diverses particularités du projet. Cette clause s'applique à l'étendue de ses prestations.

3.1.5 - COORDINATION DES INSTALLATIONS DU PRESENT L OT AVEC LES INSTAL-LATIONS VOISINES

Lorsque les installations du présent lot seront voisines d’autres installations, elles devront être coordonnées afin d’aboutir à la meilleure disposition possible des différents réseaux en présence. L’entrepreneur du présent lot devra fournir en temps utile, toutes indications, schémas et plans qui seraient nécessaires aux autres corps d’état. Faute de fournir les éléments nécessaires dans les délais impartis, l’entreprise aura à sa charge toutes les sujétions entraînées par cette carence.

3.1.6 - COMPTE PRORATA Le présent lot se réfère au CCAP, PGCSPS et RC joints au dossier de consultation.



CHAPITRE 4 - DESCRIPTIF DES TRAVAUX

4.1 - GENERALITES

Il est rappelé que les marques et les références qui sont indiquées dans ce descriptif le sont pour une meilleure compréhension de l'installation. Excepté le cas où les appareils prescrits le sont par vœux express du maître d'ouvrage, ces marques peuvent être modifiées. Cependant, les variantes proposées doivent amener un niveau de prestations techniques (qualité, fiabilité, performances, etc...) au moins équivalent à la solution de base et recevoir l'approbation écrite du bureau d'études.

4.2 - OBLIGATIONS DE L’ENTREPRISE

L’Entreprise sera tenue de compléter dans le mémoir e technique joint au présent CCTP les caractéristiques techniques et performancielles du matériel

En phase EXE, des fiches d’approbation de matériel seront envoyées au bureau d’études pour validation avant achat.

L’entreprise prend à sa charge, les modifications f aites après consultation sur la base des plans définitifs architecte. Prise en charge des ét udes, adaptations des réseaux, reprise des plans et de toutes les prestations d’exécution.

4.3 - FLUIDES DISPONIBLES

4.3.1 - EAU FROIDE

L’arrivée générale eau froide existante en chaufferie sera reprise par le lot VRD et laissée en attente dans la nouvelle chaufferie.

4.3.2 - ELECTRICITE

Nature du courant : 230- 400 V TRI Régime du neutre : TT Mise en attente en chaufferie par le lot Electricité. Le présent lot doit toutes les amenées de puissance aux appareils (depuis ces attentes) sauf indications contraires dans les différents chapitres. Les chemins de câbles chemineront en parallèle de ceux du lot Electricité, et dans les gaines techniques électriques. Idem pour les courants faibles.



4.3.3 - GAZ

Actuellement, un réseau gaz existant arrive en façade extérieure de la chaufferie. Une panoplie comprenant plusieurs départs gaz (ateliers, logement, cuisine et chaufferie) est installée en façade de la chaufferie, sous abri grillagé. Le réseau gaz extérieur sera repris pour alimenter la future chaufferie et les départs vers les ateliers et les logements devront être réalimentés depuis la façade de la nouvelle chaufferie (prestation à la charge du lot VRD).

4.3.4 - CARACTERISTIQUES PHYSICO – CHIMIQUES DE L’E AU

Caractéristiques de l’eau distribuée :

� Titre Hydrotimétrique : 24.5 °F

� Titre Alcalimétrique complet : 16.5 °F

� pH à 20°C : 7.72

� Conductivité : 548 µS/cm

4.4 - BASE DE CALCULS

Les études techniques ont été réalisées sur la base d’équipements répondant à des exigences performancielles. Les entreprises ont l’obligation de respecter ces rendements et caractéristiques de consommation de chacun des équipements préconisés par le BET ACTIF. NOTA : L’attention de l’entreprise est attirée sur le respect des valeurs techniques performancielles des équipements techniques préconi sés.

4.4.1 - CONDITIONS THERMIQUES

Hiver - Température extérieure de base hiver : -11°C - Température intérieure locaux courants : 19°C - Température intérieure salles de classe : 20°C - Température intérieure sanitaires : 19°C - Température intérieure locaux techniques : NC

Eté - Température non contrôlée – absence de confort d’été



4.4.2 - SITUATION GEOGRAPHIQUE

- Situation : ALBERTVILLE (73 200) - Altitude : 340 m - Zone Climatique : H1c - Exposition : EX1 - Façade : Non abritées - Température extérieure hiver de base : - 11°C - Type de chauffage : Collectif Bois déchiqueté avec appoint + secours gaz naturel - Production ECS : indépendante par producteur gaz (Hors présent lot) - Occupation : Intermittente

4.5 - REGLEMENTATION

Les installations seront conformes à la réglementation en vigueur au moment de l'exécution des travaux, normes, DTU, avis techniques... L'ensemble du choix du matériel proposé sera soumis à l'agrément du Maître d'ouvrage et du Maître d'œuvre avant son installation. Dans le cas de matériels ou matériaux non répertoriés dans les normes, l'entreprise devra fournir les procès-verbaux d'essais du C.S.T.B. ou du laboratoire agréé pour ce genre de matériel (CETIM, CETIAT, CNE, ...).

4.6 - NIVEAU SONORE

Le niveau de pression acoustique engendré par les équipements techniques ne devra pas occasionner de désagrément dans les bâtiments et à l'environnement. Les installations intérieures seront dimensionnées de telle façon que le niveau sonore dans le bâtiment réponde aux critères de l’arrêté du 9 janvier 1995 et au Code de la Construction et à la circulaire du 28 janvier 2000. Les ouvrages et matériaux nécessaires pour obtenir ces résultats seront à la charge de l’entreprise et intégrés dans le montant de sa soumission.



4.7 - LIMITES DE PRESTATIONS

4.7.1 - PRESTATIONS EXCLUES DU PRESENT LOT

NOTA : Les limites de prestations concernant les ra ccordements aux réseaux extérieurs ainsi que les prestations à la charge des lots VRD et Gro s Œuvre, liées à ces raccordements, sont données à titre prévisionnel. Ces prestations devro nt impérativement être validées après vérification des cheminements.

Maître d’Ouvrage : - La décentralisation de la production ECS Cuisine.

CHAUFFAGE VENTILATION – GTB & BET ARCOBA : - Le calcul des puissances de chauffage à installer par bâtiment concerné par le

programme de travaux, - Le calcul et la conception des productions d’eau chaude sanitaire concernées par le

programme de travaux, - Le calcul du volume d’eau de l’installation et hauteur statique (pour dimensionnement du

groupe de maintien de pression par ACTIF), - Le dimensionnement et la conception (tracé, Ø,…) des réseaux de chaleur enterrés, - Confirmation de la nature et des diamètres des tubes enterrés (acier ou autre) avec

préconisation du fabricant pour mise en température, - Confirmation des dimensions du regard de pénétration des réseaux enterrés en chaufferie - Bus de liaison entre la chaufferie biomasse et la future sous station COJO, - La décentralisation des productions ECS, - La détermination des débits et hauteurs manométriques des pompes des circuits

secondaires.

DEMOLITION : - Avant la démolition de la chaufferie existante, l’isolement des installations (AEP, EU, EP,

GAZ et EDF) et la prise de contact avec les concessionnaires - La démolition du bâtiment chaufferie n°1, y compris les installations techniques non

conservées. → évacuation et mise en décharge NOTA : Avant la dépose des installations techniques , le lot Chaufferie biomasse – appoint + secours gaz doit les repérages et éventue lles récupération de matériel.

GROS ŒUVRE / VRD : - Construction de la chaufferie suivant préconisations du BET ACTIF :

→ Dimensions : Longueur 12m80 x largeur 10m50 x ht 4m35 à 4m55 (suivant plans architectes)

- Les socles maçonnés pour pose des chaudières, ballon tampon,…, - Le ou les regards de pénétration en chaufferie des réseaux enterrés (dimensions à valider

par le lot Chauffage Ventilation GTB et BET ARCOBA) : 2 regards de dimensions intérieures 100 x 50 cm 1 regard de dimensions intérieures 75 x 50 cm - Le regard pour les pompes de relevage des eaux d’infiltration dans la galerie tehcnique,

dimensions 100x100x150 cm Ht - La mise en place, en coordination avec le présent lot, des platines d’ancrage des conduits

de fumées dans le dallage chaufferie (fourniture par le présent lot), - Les réservations murales en chaufferie pour les ventilations haute et basse,



- Fourniture et pose des siphons de sol en chaufferie, - Seuil de rétention de 10 cm au droit des portes d’entrées et de l’escalier d’accès au silo. - Construction du silo Bois suivant préconisations du BET ACTIF et suivant plans

architectes : Silo semi enterré de dimensions intérieures : 5m90 x 12m50 x ht au plus bas de 3,30 m. + Intégration d’une grille de ventilation de dimensions 500 x 150 mm Ht par le présent lot + Galerie Technique de dimensions intérieures : 3m20 x 5m90 x Hauteur 3m00 - Séparation entre le silo et la zone au-dessus de la galerie technique + intégration d’une

grille 300 x 300 mm en façade du voile extérieur au-dessus de la galerie (cf plans). - Rapprochement du lot GO avec le lot Chaufferie bois pour pose des vis de transfert du

bois, - Massif béton pour ancrage des vérins hydrauliques du silo - Rapprochement avec le lot n°16 pour la mise en place des trappes gigognes du silo, - L’édicule maçonné pour la ventilation du silo, positions suivant plans ACTIF et Architectes Dimensions intérieures : 400 x 300 mm x hauteur 700 mm + Intégration d’une grille pare pluie 300 x 300 mm Ht prévue au présent lot - Aménagement de l’accès au silo pour acheminement bois par camion : enrobé pour

accès + retournement, - La reprise des réseaux enterrés à proximité de la chaufferie :

• Réseaux gaz à dévoyer et à réadapter (sortie sous grillage de protection en façade chaufferie),

• Réseau EF à modifier (pénétration en chaufferie suivant plan), • Réseaux EU à dévoyer et à réadapter.

- Tranchées, lit de sable et grillage avertisseur pour liaisons hydrauliques des réseaux existants (sous station, aérothermes,…) entre la chaufferie et le ou les bâtiments,

- Les EP extérieures à la chaufferie, - Les regards EU, EP extérieurs.

COUVERTURE / ETANCHEITE :

- Abergement et étanchéité en toiture chaufferie pour sortie des conduits de fumées, - Etanchéité du silo de stockage.

SERRURERIE :

- Pente en tôle à l’intérieur du silo sur une largeur de 1m20, longueur de 12m50, pente de 60% (cf plans ACTIF et Architectes),

- Grillage de protection avec fermeture à clef en façade chaufferie pour sortie des réseaux de gaz,

- Fourniture et pose porte d’accès chaufferie (porte principale) CF 1h, avec barre anti panique, ferme porte et serrure déverouillable de l’intérieur. (dimensions à valider),

- Fourniture et pose porte d’accès chaufferie (porte secondaire) CF 1h, avec barre anti panique, ferme porte et serrure déverouillable de l’intérieur. (dimensions à valider),

PEINTURE :

- La peinture de sol et murale blanche chaufferie.

ELECTRICITE :

- Alimentation électrique armoire chaufferie, - Eclairage, équipements électriques en chaufferie, hors matériel liés aux installations de

productions de chauffage et ventilation, - Mise à la terre de la chaufferie, - Mise à la terre des canalisations,



- Liaisons électriques et régulation entre la chaufferie et les différents bâtiments, - Fourniture, pose, paramétrage du système de GTB du site, - Report de défaut « chaufferie », par voyant rouge, à l’accueil du lycée au RDC (à valider

en phase EXE), y compris liaisons depuis chaufferie.

4.7.2 - PRESTATIONS INCLUSES AU PRESENT LOT

- Fourniture de la platine d’ancrage des conduits de fumées autoportants, - Le repérage et l’éventuelle récupération des équipements conservés en chaufferie

(traitement d’eau, compteurs, vannes…), - La mise à disposition du Maître d’Ouvrage des éventuels équipements récupérés (à

valider en phase chantier – visite à faire avec le Maître d’ouvrage), - La protection des ouvrages dont il a la charge, - Le nettoyage pendant et en fin de chantier, ainsi que l’enlèvement des déchets et gravats

dont il à la charge, - Tous les moyens de manutention nécessaires à la mis e en place des équipements, - Les percements et rebouchages dans le gros œuvre lorsque les réservations n’ont pas

été demandées en temps utile, - Les équipements techniques du silo, - Fourniture et pose des trappes de remplissage du silo semi-enterré, type gigogne, sur la

totalité de la surface du silo Les trappes seront de conception telle qu’elles empêcheront toute entrée d’eau dans le silo. Surface de trappe silo : 5m90 x longueur 12m50, en pente suivant plans architectes (+ prolongation de la longueur de trappes pour « esthétique » suivant plans architectes). - Le rapprochement avec le gros œuvre pour la mise en place des équipements du silo et

de la chaufferie (racleurs, vis d’alimentation…), - Les extincteurs en chaufferie, - Les raccordements électriques depuis les câbles d’alimentation laissés en attentes à

proximité par le lot Electricité Courants Faibles, - La sélection avec validation par le lot GTB et la fourniture de la régulation à l’intérieur de

la chaufferie, - Les plans de réservations et d’exécution y compris remise à jour en fonction des

modifications architecturales en cours de chantier, - Tous les frais de reproduction de plans et de dossiers, - Les essais et réglages des installations, - L’établissement des bordereaux et les frais concernant les contrôles techniques, - Tous les frais visés dans les différents documents.

4.7.3 - PLANS D’EXECUTION

L’Entreprise prend en charge les plans de réservations, les plans d’exécution et de détails de chantier ainsi que l’intégration et le suivi de l’ensemble des modifications en cours de chantier. Un jeu de plans de recollement complet sera remis au Maître d’Ouvrage en phase « réception de chantier »



4.8 - INSTALLATION EXISTANTE 4.8.1 - PRESENTATION

CHAUFFERIE N°1 : Elle assure la production de chaleur pour l’ensemble des bâtiments de la tranche 1 et comprend deux chaudières de 1982, fonctionnant au gaz naturel. Les chaudières sont de marque TRANSTUB avec brûleur CUENOD C80 Puissance unitaire = 721 kW. Les chaudières fonctionnent en « cascade » et alimentent les circuits suivants :

- Circuit Sous Stations (7 sous stations sont alimentées), - Circuit Aérothermes, (Ateliers), - Circuit Primaire ECS Cuisine, - Circuit Primaire ECS Internat Garçons.

Cette chaufferie sera entièrement détruite. Une nouvelle chaufferie sera installée à environ 10 mètres des bâtiments existants (cf plan masse en annexe n°5.1). Les circuits « Sous stations » et « Aérothermes » seront refaits et les circuits primaires ECS seront supprimés définitivement.

CHAUFFERIE N°2 – « COJO » : Elle assure la production de chaleur pour l’ensemble des bâtiments de la tranche 2 et comprend deux chaudières gaz naturel de 1988. Les chaudières sont de marque TRANSTUB type ESSO avec brûleur WEISHAUPT G5 – Puissance unitaire = 630 kW. Les chaudières fonctionnent en « cascade » et alimentent les circuits suivants :

- Circuit Radiateurs (internat filles), - Circuit Aérothermes (Ateliers), - Circuit Primaire Sous Stations (1 sous station alimentée).

Un producteur ECS autonome fonctionnant au gaz alimentant l’internat filles est installé dans cette chaufferie. Il sera conservé. Cette chaufferie sera transformée en sous station (hors présent lot).

� La puissance totale des chaudières réparties sur les deux chaufferies est de 2 702 kW. Cette valeur de puissance semble largement surdimensionnée au regard des surfaces imparties. (Cf § 4.8.2 et annexe 5.7).



4.8.2 - DETERMINATION DES CONSOMMATIONS & PUISSANCE S

DETERMINATION DES CONSOMMATIONS → CRITERE DE DIMENSIONNEMENT DU SILO Suite à l’analyse des factures de gaz du lycée sur les 3 dernières années (2010 – 2011 – 2012) et sur la base des éléments de diagnostic du bureau d’étude INDDIGO (*), les consommations à imputer à la chaufferie sont :

Consommation moyenne annuelle Lycée : 1 826 069 kWh/an (suivant relevés sur factures).

Consommations à déduire : Consommation moyenne logements(*): 273 000 kWh/an Consommation moyenne ECS(*) : 370 000 kWh/an

Consommation moyenne annuelle de la chaufferie : 1 183 069 kWh/an

(*) : Base de données Diagnostic INDDIGO : Cette base de données a été validée par le Maître d’Ouvrage au stade de la consultation de la Maîtrise d’œuvre, pour le dimensionnement de la chaufferie centralisée. La détermination de la puissance et des besoins des bâtiments, à l’exception des bâtiments « Ateliers Energétiques », étant hors mission de la Maîtrise d’œuvre. DETERMINATION DES PUISSANCES → CRITERE DE DIMENSIONNEMENT DES GENERATEURS ET DE LA

CONCEPTION GLOBALE DE LA CHAUFFERIE ) Les éléments de diagnostic du bureau INDDIGO, les informations délivrées par la Gestionnaire du Lycée Mme Humbert, et nos constatations relevées sur site nous ont permis de réaliser une approche de l’affectation des puissances actuellement installées et restant à couvrir (cf annexe n°5.6).

4.8.2.1 - ANALYSE DE LA VALEUR DE LA PUISSANCE INST ALLÉE ACTUELLE Les tableaux correspondant à ces simulations sont donnés en annexe n°5.7. 1 - BESOINS EN PUISSANCE DE CHAUFFAGE :

� Externat : 274 kW � Ateliers T1 : 176 kW � Ateliers T2 : 412 kW � Internat Garçons : 74.8 kW � Internat Filles : 75.1 kW � Vie Scolaire : 103.1 kW

TOTAL BESOINS CHAUFFAGE : 1 115 kW

2 - BESOINS EN PUISSANCE ECS : (PRODUCTION INSTANTA NEE)

� Internat Garçons : 615 kW � Internat Filles : 345 kW � Cuisine : 150 kW

TOTAL BESOINS ECS : 1 110 kW

BESOINS TOTAUX DU LYCEE : 2 224.2 kW



Soit une puissance installée en considérant une surpuissance de 20% (pratique moyenne dans les années 80) :

2 224.2 x 1.20 = 2 669 kW

Conclusion : Notre approche nous permet bien de retrouver la puissance actuellement installée (2 702 kW).

4.8.2.2 - CALCUL PUISSANCE À INSTALLER RECALÉE SUIV ANT LES NOUVEAUX BESOINS DU LYCÉE

Les tableaux correspondant à ces simulations sont donnés en annexe n°5.7.

1 – Besoins chauffage → 1 115 kW 2 – Besoins ECS → 0 kW (Les productions ECS seront décentralisées). Soit BESOINS TOTAUX DU LYCEE → 1 115 kW

En considérant de futurs travaux d’amélioration de l’isolation des bâtiments existants, nous partons sur une surpuissance de chauffage, peu élevée, de 10% afin de déterminer la puissance minimale à installer en chaufferie. La surpuissance prend en compte les rendements de production et de distribution (pertes thermiques sur les réseaux,…).

La nouvelle chaufferie devra donc permettre d’assurer uniquement les besoins de chauffage en considérant une surpuissance de 10% : 1 115 x 1.10 = 1 226.5 kW

Sur la base de la saison de chauffe 2009-2010, une simulation des appels de puissance de chauffage a été réalisée. Cette approche nous permet d’estimer les taux de couverture de chaque chaudière et de valider la puissance de la chaudière gaz de façon à minimiser le nombre de jours où elle ne pourra assurer le secours total pour le chauffage. Sur cette base de réflexion, les puissances de chaudières retenues sont :

� Chaudière bois : puissance de 620 kW, avec un taux de couverture de l’ordre de 68%,

� Chaudière gaz : puissance de 810 kW, avec un taux de couverture de plus de 90%.

Soit une puissance installée en chaufferie de :

PUISSANCE CHAUDIERE BOIS = 620 kW PUISSANCE CHAUDIERE GAZ = 810 kW

PUISSANCE INSTALLEE EN CHAUFFERIE = 1 430 kW PUISSANCE NECESSAIRE AU CHAUFFAGE = 1 230 kW



4.9 - TRAVAUX DE CHAUFFAGE

La chaufferie bois et son silo seront créés à proximité de l’actuelle chaufferie n°1. Elle est implantée à au moins 10 m des bâtiments existants les plus proches, ce qui réglementairement permet d’avoir une structure non CF 2h00. Le silo est semi-enterré. Les dimensions intérieures de la chaufferie et du silo sont les suivantes (dimensionnement sur la base des éléments définis au § 4.8.2) :

- Chaufferie : → Longueur 12m80 x largeur 10m50 x 4m35 à 4m55 de hauteur, Soit une surface au sol de 134,40 m², - Silo semi-enterré : → Longueur 12m50 m x largeur 5m90 x 3m30 de hauteur au plus bas, Avec une largeur de 4m70 pour l’installation de 3 racleurs + une partie de 1m20 en pente, Soit un volume brut de 230 m3 environ.

La chaufferie comprendra l’ensemble des circuits de distributions secondaires suivants :

- 1 départ « CTA + Panneaux Rayonnants » pour les ateliers (ex circuit Aérothermes existant - raccordement sur réseau chaleur enterré laissé en attente par le lot Chauffage – Ventilation – GTB, dans un regard en chaufferie),

- 1 départ « Sous-stations » des bâtiments de la « tranche 1 » (raccordement sur réseau de chaleur enterré laissé en attente par le lot Chauffage – Ventilation – GTB, dans un regard en chaufferie),

- 1 départ vers la sous-station / ex-chaufferie « tranche 2 COJO » (raccordement sur réseau de chaleur enterré laissé en attente par le lot Chauffage – Ventilation – GTB, dans un regard en chaufferie).

La totalité des productions ECS sera décentralisée pour fonctionner indépendamment de la chaufferie. Un plan d’implantation de la chaufferie sur le plan masse est placé en annexe n°5.1. Un plan d’aménagement avec dimensions de la chaufferie est placé en annexe n°5.2. Le schéma hydraulique de la chaufferie est placé en annexe n°5.3. La note de calcul du volume du silo de stockage bois déchiqueté est placée en annexe n°5.6.

4.9.1 - DEPOSE DES EQUIPEMENTS

La démolition de la chaufferie et la dépose des équipements techniques sont la charge du lot démolition. Le présent lot devra tout de même réaliser les prestations suivantes :

- Repérer l’ensemble des réseaux de chauffage existants - Toutes les prestations d’isolement et de vidange des réseaux concernés

NOTA : L’entreprise jugera de la pertinence de conserver des équipements en fonction de leur état (vannes, équipements électriques,…) : à faire valider au BET ACTIF avant toute repose.



4.9.2 - PRODUCTION DE CHALEUR BOIS

La production de chaleur, assurant les besoins de chauffage de l’ensemble du lycée (hors logements), est réalisée par une chaudière à bois déchiqueté et par une chaudière gaz naturel pour l’appoint / secours.

OFFRE DE L’INSTALLATEUR : Le présent lot doit la fourniture et pose d’une chaudière fonctionnant au bois déchiqueté (caractéristiques données ci-dessous, § 4.9.2.2). L’offre de l’installateur devra obligatoirement faire mention, et ce de façon claire et précise, des caractéristiques suivantes :

- Sous forme de diagramme et/ou tableau, • Les puissances calorifiques minimale et maximale de la chaudière ainsi que

les rendements, en fonction du combustible et de la charge (puissances et rendements en fonction du % d’humidité du combustible, par pas de 5%),

• Les caractéristiques minimales et maximales du bois déchiqueté admissibles (PCI, humidité),

• Les températures de fonctionnement (température minimale de retour d’eau, température maximale de sortie d’eau, températures des fumées, etc…),

• La consommation horaire en combustible du la chaudière, en fonction des caractéristiques du combustible,

- Caractéristiques détaillées de la composition de la chaudière (nature du corps de chauffe, réfractaires, matériaux mis en œuvre, etc…) ainsi que les limites physico-chimiques admissibles par rapport à ces matériaux (tenue aux températures, etc…), dimensions et poids.

- Caractéristiques détaillées du dépoussiéreur multicyclonique (dimensions, nombre de cellules, construction,…)

- Caractéristiques détaillées de l’électrofiltre prévu en Prestation Supplémentaire Eventuelle (dimensions, construction, …).

D’une façon générale, l’installateur devra fournir une documentation complète et détaillée du matériel proposé, depuis le système de désilage jus qu’aux traitements des fumées, y compris chaudière, système de convoyage du bois, de décendrage, etc…

4.9.2.1 - SILO SEMI-ENTERRÉ

Le silo sera semi-enterré et décalé de la chaufferie. Le silo permettra une autonomie de 2 semaines durant les mois les plus froids d’hiver (cf. annexe 5.6). Ses dimensions sont les suivantes : longueur 12m50 m x largeur 5m90 x 3m30 de hauteur au plus bas. Des racleurs seront installés sur une largeur de 4m70 et sur les 1m20 de largeur restante, un pan incliné à 60%, en tôle, sera installé de façon à guider le bois vers les racleurs. Le volume brut du silo est d’environ 230 m3. Ces dimensions sont à confirmer par l’entreprise en fonction des côtes d’implantation de son matériel (dimensions nécessaires variant en fonction du matériel des fabricants). L’accès au sous-sol (vers la zone technique et les moteurs des vis et racleurs, et vers le silo) est réalisé depuis la chaufferie par l’intermédiaire d’un escalier. (cf. annexe n° 5.2) L’étanchéité du cuvelage maçonné du silo est intégrée au lot « Etanchéité ».



Les prestations d’équipement du silo sont dues par le présent lot, qui se doit de travailler en concertation avec le lot gros œuvre pour lui fou rnir tous les éléments permettant la mise en place des équipements dans le silo (racleur s, vis d’alimentation, etc...). TRAPPES TYPE GIGOGNE SUR LE SILO Les trappes d’alimentation en combustible sont implantées sur la totalité du silo, afin de permettre un bon remplissage du silo et également au dessus de la galerie technique pour conserver une homogénéité esthétique. Ces trappes sont à la charge du présent lot, avec une coordination avec le maçon pour la mise en œuvre. Surface de trappes silo : 5m90 x longueur 12m50 + prolongation de la longueur de trappes pour « esthétique » suivant plans architectes soit environ 16m50 de longueur, suivant plans architectes. Elles sont de type gigogne, en pente, étanches, permettant l’évacuation des eaux pluviales, et de fabrication empêchant toute infiltration d’eau dans le silo. Elles seront coulissantes, horizontalement, sur des rails reposants sur un muret maçonné, avec un système de butées pour chaque trappe. Leur manipulation se fera manuellement et l’entreprise veillera à ce que leur manipulation soit aisée et que le coulissement soit parfaitement ajusté : manutention par le personnel conforme avec le code du travail. L’entreprise s’assurera de la compatibilité des trappes avec les bennes de livraison de bois déchiqueté. La charge maximale admissible est de 300 kg/m². Les trappes sont en structure acier, peint aux couleurs au choix de l’architecte. Elles sont essentiellement composées de :

- un habillage de la trémie béton avec le rail de coulissement, - de couvercles coulissants en plusieurs parties pour permettre une manipulation aisée, - de grilles de protection antichute, en pente, démontables, - d’un système de fermeture à clé empêchant l’ouverture par toute personne non

habilitée Nous attirons l’attention de l’entreprise sur la nécessité d’un système efficace de fermeture des trappes du silo, afin d’éviter tout accident pouvant survenir avec les élèves du lycée.

Un plan de fabrication détaillé devra être transmis pour validation au Maître d’œuvre d’exécution et au BET ACTIF avant commande (DPGF). EXTRACTEUR A POUSSOIR HYDRAULIQUE ET VIS D ’EXTRACTION DU SILO

Le silo est équipé d’un extracteur à poussoir hydraulique composé de plusieurs modules, disposés côte à côte et recouvrant la totalité de la surface de dallage en fond de silo. Ce racleur permettra de pousser le combustible depuis le fond du silo vers une vis sans fin d’alimentation et d’optimiser le volume utile du silo. Un carénage de protection en fond de silo disposé entre la sortie de l’extracteur et la vis d’alimentation évite toute dispersion de poussières dans la chaufferie, lors des déversements de combustible dans le silo. La visualisation du niveau de combustible est réalisée au travers de fenêtres amovibles en plexiglas.



Caractéristiques extracteur : - Nombre d’échelles : 3 - Largeur d’échelle : 1.5 m - Type de vérin : A poussée

Chaque vérin est fixé par un pieu de fixation ancré dans un massif béton (hors lot) qui permet de reprendre une partie des efforts de poussée du vérin. Le présent lot doit la fourniture d’un plan d’implantation des plots maçonnés pour la pose du matériel, avec dimensions et poids supporté sur chaque plot. Dans la galerie technique d’accès au silo, au bout des extracteurs, est installée une vis sans fin avec son carénage de protection, permettant d’acheminer le bois vers la vis de transfert de combustible qui alimentera la chaudière.

Un dispositif de sécurité contre l’incendie est disposé au dessus de l’ensemble du carénage. Il est composé d’une soupape thermique à capillaire, d’une rampe équipée d’une buse d’arrosage. Une sonde de détection de température est disposée dans le carénage au dessus de la sortie des échelles, qui libérera de l’eau lors des excès anormaux de température. Le présent lot devra l’ensemble des raccordements hydrauliques du dispositif. TRANSFERT COMBUSTIBLE

Depuis la vis sans fin d’alimentation, le transfert du combustible vers la chaudière bois est réalisé par une autre vis sans fin, en pente entre la galerie technique et la chaudière. La vis de transfert est équipée d’un moto réducteur de commande. Elle est composée d’éléments facilement démontables pour faciliter la maintenance. La section de l’ensemble capotage + vis est d’environ 220 x 220 mm, sur une longueur de 9 m. La puissance électrique du moteur est d’environ 2,2 kW.

ALIMENTATION DU FOYER DE LA CHAUDIERE A l’extrémité du convoyeur, un dispositif d’alimentation automatique du foyer sera installé. Il comprendra essentiellement, les éléments suivants :

- Une goulotte d’introduction, - Un réservoir d’alimentation, - Un clapet coupe-feu muni d’un servomoteur, - Une vis sans fin d’alimentation au foyer - Un dispositif de sécurité contre l’incendie.

NOTA : Le système de protection incendie est équipé d’une rampe qui arrosera le bois en cas d’élévation anormale de la température. Le présent lot devra l’ensemble des raccordements hydrauliques du dispositif. VENTILATIONS DU SILO + GALERIE TECHNIQUE Il est prévu une ventilation mécanique, pour le silo et la galerie technique, avec installation d’un ventilateur installé dans la galerie technique. Ventilation prévue au chapitre 4.9.6



4.9.2.2 - CHAUDIERE BOIS

CHAUDIERE BOIS :

Combustible :

- Bois déchiqueté conforme aux normes EN14961 – CEN/TC335 ou équivalent - Humidité : 35% maxi - Pouvoir calorifique inférieur (PCI): 3 100 kWh/T - Granulométrie moyenne : 20 x 10 x 5 mm

Important : Le combustible doit être de bonne qualité, c'est-à-dire exempt de pierres,

terres, clous, ferrailles, plastiques…

Générateur : - Puissance utile minimale : 620 kW avec un bois déchiqueté suivant descriptif ci-

dessus - Rendement : 90% PCI minimum - Pression de service : 3,5 bars - Température de service maxi : 105°C - Température minimum de retour d’eau : 70 °C (à valider en fonction du fabricant) - Foyer en béton réfractaire - Echangeur combiné : lames d’eau / tube de fumées - 2 thermostats de température (Haute et Basse) - 1 pressostat niveau mini d’eau - 1 échangeur de sécurité thermique eau/eau intégré à la chaudière raccordé en eau

de ville et indépendant de toute énergie électrique (en adéquation avec le CH8 du règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux ERP),

- Allumeur automatique - Ventilateur centrifuge d’extraction des fumées avec variateur de fréquence - Ramonage automatique continu par air comprimé des tubes chaudière via un

compresseur Ce dispositif permet de réduire les fréquences de ramonage des tubes de fumées de manière très sensible (1 à 2 ramonages par an au lieu d’un ramonage tous les 3 mois).

- Evacuation automatique des cendres et des suies par vis sans fin dans des conteneurs séparés

Des passerelles seront installées pour accéder aux raccordements au dessus de la chaudière. NOTA « EXPLOITATION CHAUFFERIE – CENDRES » : Les cendres peuvent être valorisées comme engrais du fait de leur forte teneur en Potassium et en Phosphore. Les cendres de bois qui ne seraient pas utilisées comme engrais doivent être éliminées en respectant l’environnement. Il est donc nécessaire dans ce cas de déposer le surplus de cendres non utilisé dans une décharge de classe II en s’acquittant d’un montant de 85 € HT / Tonne de cendres (montant à valider suivant site de retraitement). Les dimensions de la chaudière permettront son implantation dans la chaufferie tout en permettant les accès de maintenance réglementaires.



EVACUATION DES CENDRES - MAINTENANCE :

Un nettoyage régulier du matériel devra être effectué afin de garantir la pérennité et le fonctionnement optimum du matériel. Les cendres seront récupérées dans un conteneur sous le dépoussiéreur. Le présent lot prévoit dans son offre la fourniture des accessoires nécessaires au ramonage, au nettoyage du matériel ainsi que pour le stockage et l’évacuation des cendres (2 conteneurs en acier, d’une contenance minimale de 240 litres utiles).

DEPOUSSIEREUR MULTI CYCLONIQUE :

Un filtre multi cyclonique destiné à effectuer un pré-dépoussiérage des poussières contenues dans les fumées, est installé sur l’évacuation des fumées. Le dépoussiéreur permettra de respecter un taux de rejets de poussières inférieur à 150 mg/Nm 3 à 11% d’O 2. NOTA : Il est prévu en PSE (§ 4.9.20), un electrofiltre permettant de respecter un taux de rejets de poussières inférieur à 20 mg/Nm3.

4.9.3 - PRODUCTION DE CHALEUR GAZ

4.9.3.1 - RACCORDEMENT GAZ

Actuellement, un réseau gaz existant arrive en façade extérieure de la chaufferie existante. Une panoplie comprenant plusieurs départs gaz (ateliers, logement, cuisine et chaufferie) est installée en façade de la chaufferie, sous abri grillagé. Le réseau gaz extérieur sera repris pour alimenter la future chaufferie et les départs vers les ateliers et les logements devront être réalimentés depuis la façade de la nouvelle chaufferie (prestation à la charge du lot VRD).

Le présent lot doit le raccordement en gaz naturel de la chaudière depuis l’attente laissée par le lot VRD au droit de la façade de la chaufferie. Après raccordement sur l’attente, le présent lot met en place le coffret de coupure / détente (fermé au moyen d’une porte condamnée par une serrure amovible).

Le coffret sera équipé de : - Une vanne de coupure générale, - Détendeur 300 mbar, - Une étiquette portant la mention « COUPURE GAZ CHAUFFERIE ».

La canalisation pénètre en chaufferie au droit du coffret en façade. Les parties à moins de 2 m du sol seront munies d’une protection mécanique. Le présent lot doit la mise en œuvre de la canalisation d’alimentation de la chaudière gaz en tube acier noir Tarif 3 Ø 60.3 x 3.6 mm.

Un volume tampon gaz sera installé en chaufferie pour assurer le parfait fonctionnement du brûleur. Ce volume tampon répond aux caractéristiques suivantes :

- Capacité : 130 litres (1/1000ème du débit maxi brûleur), - Vanne d’isolement ¼ de tour DN 50, - Chaise métallique de supportage.

Une vanne de coupure de proximité et un filtre à tamis seront installés avant le raccordement sur le bloc gaz du brûleur.



L’ensemble des tuyauteries gaz sera peinte par 1 couche anti rouille et 2 couches jaune ocre.

Conformément à l’article 25 de l’arrêté du 2 Aout 1977 mis à jour le 10 novembre 2005, le présent lot doit l’établissement du certificat de conformité gaz :

- type modèle 3, en 3 exemplaires.

NOTA IMPORTANT : L’installation doit être réalisée par un ouvrier titulaire d’une attestation d’aptitude professionnelle.

4.9.3.2 - CHAUDIERE GAZ

CHAUDIERE GAZ :

Combustible :

- Gaz naturel - Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI) : 10.2 kWh / m³

Générateur :

- Puissance minimale à 90°C : 810 kW - Rendement à 70°C : > 90 % sur PCI - Pression de service : 6 bars - Chaudière pressurisée avec corps de chauffe en fonte, - Circuit de fumées à 3 parcours, - Isolation intégrale du corps de chauffe par 100 mm de laine de verre.

BRULEUR :

- Brûleur modulant testé et préréglé à chaud - Faibles émissions polluantes - Tête de combustion longue - Rampe gaz - Régulateur de pression 300 mbar

EQUIPEMENTS COMPLEMENTAIRES :

Les équipements complémentaires suivants devront être installés :

- Soupapes de sécurité - Thermostat de sécurité 110° à réarmement manuel - Vannes d’isolement DN 100 - Contrôleur de débit - Thermomètres - Manomètre - Plots anti vibratils

Les dimensions de la chaudière permettront son implantation dans la chaufferie tout en permettant les accès de maintenance réglementaire. La chaudière gaz fonctionnera en appoint et secours de la chaudière bois (chaudière bois prioritaire).



4.9.4 - RACCORDEMENT FUMEES

Les produits de combustion seront évacués par des cheminées autostables avec ancrages scellés dans la dalle. CONDUIT DE FUMEES - CHAUDIERE BOIS : Le conduit devra posséder un avis technique et répondre aux caractéristiques suivantes :

- Type : double parois isolé, - Nature : Acier inoxydable 316 L, - Epaisseur 2 mm, - Isolation : laine minérale épaisseur 50 mm, - Diamètre : conduit Ø 350 mm intérieur, - Hauteur : 11 m, - Carneau : longueur de 4 ml entre la chaudière et le dépoussiéreur et de 7 ml entre le

dépoussiéreur et le conduit vertical (à valider au stade EXE Chantier par l’entreprise, suivant matériel sélectionné),

- Couleur RAL au choix du Maître d’Ouvrage.

Le conduit sera équipé des éléments complémentaires suivants : - Piquage à 135° - Trappe de visite - Evacuation des condensats - Bavette hors d’eau - Assemblage sur buse chaudière par bride ou collier manchette - Y compris coudes, supports et accessoires d’accrochage et de supportage - Carneaux mécano-soudés en acier inoxydable 316 L

Installation et montage conformes aux prescriptions du fabricant et à l'avis technique. La mise en œuvre des conduits de fumées devra respecter le NF DTU 61-1 de Février 2006. Le présent lot doit la fourniture au lot Gros œuvre de la platine d’ancrage du conduit de fumées dans le dallage. (Rapprochement avec le lot GO pour mise en œuvre) CONDUIT DE FUMEES - CHAUDIERE GAZ : Le conduit devra posséder un avis technique et répondre aux caractéristiques suivantes :

- Type : double parois isolé - Nature : Acier inoxydable 304 L, - Epaisseur 2 mm, - Isolation : laine minérale épaisseur 50 mm, - Diamètre : conduit Ø 400 mm intérieur, - Hauteur : 11 m, - Carneau : longueur de 5 m, - Couleur RAL au choix du Maître d’Ouvrage.

Le conduit sera équipé des éléments complémentaires suivants : - Piquage à 135° - Trappe de visite - Evacuation des condensats - Bavette hors d’eau - Cône d’éjection



- Assemblage sur buse chaudière par bride ou collier manchette - Y compris Coudes, supports et accessoires d’accrochage et de supportage

Installation et montage conformes aux prescriptions du fabricant et à l'avis technique. La mise en œuvre des conduits de fumées devra respecter le NF DTU 61-1 de Février 2006. Le présent lot doit la fourniture au lot Gros œuvre de la platine d’ancrage du conduit de fumée dans le dallage. (Rapprochement avec le lot GO pour mise en œuvre) Le présent lot prévoira l’installation d’une protection paratonnerre avec compteur et liaison équipotentielle. IMPORTANT : La hauteur totale des conduits de fumées a été vali dée par le bureau de contrôle (QUALICONSULT) sur la base d’une distance conduits de fumées / bâtiments voisins de 14 mètres minimum avec une hauteur maximale des bâtiments voisins de 9 mètres environ. Toute modification de l’implantation de la chauffer ie peut entrainer une modification de la hauteur des conduits.

4.9.5 - VENTILATION HAUTE ET BASSE CHAUFFERIE

VENTILATION BASSE CHAUFFERIE : Le présent lot doit la fourniture et la pose d’une grille conforme à la description suivante :

- Grille pare pluie - Finition acier galvanisé, - Dimensions : 1200 x 1000 mm - Surface libre minimale : 62 dm² - Contre cadre

VENTILATION HAUTE CHAUFFERIE :

Le présent lot doit la fourniture et la pose d’une grille conforme à la description suivante : - Grille pare pluie, - Finition acier galvanisé, - Dimensions : 600 x 600 mm - Surface libre minimale : 13,5 dm² - Contre cadre

4.9.6 - VENTILATIONS SILO + GALERIE TECHNIQUE

Il est prévu une ventilation mécanique, pour le silo et la galerie technique, avec installation d’un ventilateur installé dans la galerie technique. Cette ventilation aura pour but d’ :

- Empêcher les concentrations dangereuses de gaz de fermentation dans le silo, la galerie technique et la chaufferie,

- Utiliser la chaleur dégagée des éléments de production de la chaufferie pour sécher partiellement le bois.



Une entrée d’air sera installée en plafond de la galerie technique, cheminement dans le vide technique au-dessus de la galerie et en prolongation du silo, au niveau RDC (prolongation pour aspect esthétique et uniformité visuelle). Le présent lot installe en voile de ce vide technique, au plus haut, une grille pare pluie avec grillage anti moustique de dimensions 300 x 300 mm. Une sortie d’air est prévue en bout de silo (cf plans donnés en annexe). Le présent lot prévoit l’installation d’une grille pare pluie de dimensions 500 x 150 mm Ht au plus haut du silo, côté préau – entrée chaufferie. Un ventilateur sera installé dans la galerie technique, avec une gaine d’aspiration au sol de la galerie. Le conduit de refoulement rejettera l’air dans le silo, avec interposition d’un clapet coupe-feu 2 heures. Un transfert d’air se fera entre la galerie technique et le silo. Le ventilateur fonctionnera sur programmation horaire. Une commande de marche forcée sera installée à l’entrée de la galerie technique et un voyant sera installé au dessus de la porte d’accès. Le voyant sera allumé en rouge lors du non fonctionnement du ventilateur. Pour permettre une bonne ventilation, le présent doit la fourniture et pose du matériel suivant :

4.9.6.1 - VENTILATEUR

A la charge du présent lot, la fourniture et pose d’un ventilateur répondant aux caractéristiques suivantes :

- Ventilateur de conduit en acier galvanisé, - Centrifuge à réaction - Débit = 300 m3/h sous 150 Pa - Diamètre de raccordement : Ø 200 mm

Il sera équipé des accessoires suivants : - Manchettes souples, - Accessoires de pose et fixation, - Piège à sons au refoulement (cf § 4.9.6.2), - Pressostat, - Interrupteur de proximité.

Le raccordement électrique est à la charge du présent lot et se fera depuis l’armoire chaufferie. A la charge du présent lot,

- l’horloge en armoire, - le voyant à l’entrée de la galerie, - la commande forcée à l’entrée de la galerie, - les asservissements et tous raccordements.

4.9.6.2 - PIEGE A SON

Le piège à son répond à la description suivante : - Enveloppe en tôle d’acier galvanisé - Viroles de raccordement à joint - Isolant acoustique : laine de roche + voile de verre - Classement au feu M0



Caractéristiques acoustiques :

Atténuation en dB, mesurée selon la norme ISO 7235 Fréquence centrale de la bande d’octave (Hz) Modèle

63 125 250 500 1000 2000 4000 8000 250 4 6 12 22 40 38 30 24 315 4 5 12 21 38 35 25 22 355 3 5 10 20 35 35 25 22 400 3 5 10 20 35 31 25 20 450 3 5 10 19 31 28 23 17 500 3 5 10 16 29 22 18 16 560 2 4 9 16 22 20 13 10 630 2 4 8 16 19 19 10 8

4.9.6.3 - CLAPET COUPE-FEU Des clapets coupe-feu 2h-500Pa déclenchés par fusible thermique 70°C et contact début/fin de course, sont installés en traversée de voiles conformément aux plans et/ou selon les consignes du bureau de contrôle. Les clapets coupe-feu doivent être accessibles pour réarmement.

4.9.6.4 - RESEAUX AERAULIQUES La détermination des réseaux se fera pour des vites ses maxi de 3 m/s en petit débit et 4 m/s pour les grands débits . Dans tous les cas nécessitant un respect du flux aéraulique, il sera prévu des aubes directrices pour améliorer les changements de direction à angle droit, et des aubes directrices en milieu de gaine pour parfaire le flux laminaire. Afin de prévenir une réverbération de bruit, une isolation soignée de tous les réseaux sera prévue entre les pièges à sons et les sorties des locaux techniques, jusque vers les locaux traités ou gaines techniques. Tous les conduits et silencieux devront posséder un classement au feu M0.

• RESEAU D’AIR REJETE Le réseau est réalisé en gaine acier galvanisée Ø 200, non isolée, y compris pièces de raccordement au ventilateur, tous les supports et accessoires. Le refoulement d’air se fera en partie haute du silo, avec interposition d’un clapet coupe-feu.

• RESEAU D’AIR EXTRAIT Le réseau est réalisé en gaine acier galvanisée circulaire Ø 200, non isolée, y compris pièces de raccordement au ventilateur ainsi que, tous les supports et accessoires. L’extraction se fera au sol de la galerie technique avec un grillage de protection sur la gaine. Pour la mise en œuvre de ces réseaux, on veillera à respecter les dispositions suivantes :

- Les conduits seront en acier galvanisé suivant la norme NFP 50 401, - Les calorifuges intérieurs seront M0



- Sont compris dans les métrés de gaines tous les accessoires de raccordement, fixations par collier, étanchéité,

- Des trappes de visites seront installées sur les conduits collecteurs, - toutes dispositions sont prises pour éviter la condensation à l'extérieur des gaines et pour

évacuer les éventuelles condensations dans les gaines. Dans le cas d’une mise en œuvre de siphons, ceux-ci auront une garde d’eau suffisante pour faire face à la dépression dans le réseau.

Le présent lot doit également les percements dans les murs (en cas d’oubli de réservations), et dans les cloisons y compris rebouchages soignés.

4.9.6.5 - GRILLES PARE-PLUIES Les grilles pare pluies de prise et de rejet d’air extérieur, installées sur l’édicule maçonné et sur le silo, répondront aux caractéristiques suivantes :

- Grille pare pluie en aluminium, - Grillage pare insectes, - Diamètre 200 mm

4.9.7 - REMPLISSAGE CIRCUITS DE CHAUFFAGE

4.9.7.1 - PANOPLIE EAU FROIDE

Raccordement pour remplissage eau froide de l’installation : - Tube acier noir, calorifugé par 19 mm d’armaflex, - Vannes d’arrêt ¼ de tour, - Disconnecteur hydraulique type BA, à zone de pression réduit contrôlable DN 25, - Compteur à émission d’impulsions, - Pot d’introduction de réactif entre vannes d’isolement et de by pass, - Clapet anti retour, - 1 robinet de puisage avec disconnecteur type HA au nez,

Le présent lot doit prévoir la première charge en produit de traitement d’eau lors du remplissage de l’installation en fin de chantier. Un piquage est réalisé en DN 20 pour l’alimentation des réseaux de sécurité incendie nécessaires à la chaudière bois et à son équipement (cf § 4.10.8).

4.9.7.2 - TRAITEMENT D’EAU

Le remplissage primaire chauffage devra être réalisé avec une eau respectant les paramètres imposés par le fabricant de la chaudière bois :

- TH < 0.5°F, - pH entre 8.5 et 9.5, - Sulfites en excès de 20 à 80 mg/L pour neutraliser l’oxygène, - Phosphates entre 20 et 80 mg/L pour disperser le calcaire.

L’entreprise prévoira l’installation d’un traitement d’eau conforme la description suivante :

- Filtre à tamis lavable et interchangeable, finesse de filtration 90 µm,



- Adoucisseur permettant de passer d’un TH de 25 à 0°f, avec vanne de mitigeage intégrée,

- Bac à sel en polyéthylène avec plancher et valve à saumure, - Bloc hydraulique avec régénération programmable. - Réserve de sel mis à disposition du Maître d’Ouvrage (25 kg).

Un groupe de dosage sera installé afin d’atteindre les caractéristiques optimales de l’eau de chauffage, décrites ci-dessus. Il sera conforme à la description suivante :

- Pompe doseuse à fonctionnement en dosage proportionnel, - Compteur émetteur DN25, - Bac de rétention pour jerrican, - Jerrican de produits de 20 kg.

4.9.8 - CIRCUITS PRIMAIRES 4.9.8.1 - CIRCUIT PRIMAIRE CHAUDIERE BOIS

Sur le circuit primaire chaudière bois, il est prévu : - Tube acier noir tarif 1 ou 10, y compris raccords, soudures, supports, colliers et

accessoires, peinture anti rouille… - Calorifuge soigné suivant les diamètres :

• Diamètres ≤ DN 32 : Armaflex 32 mm • Diamètres > DN 32 : 40 mm de laine de verre finition PVC

- Régime d’eau : 90 / 70 °C, - Pompe de charge chaudière simple (Pompe P2 sur le schéma donné en annexe n°5.3)

montée entre manchons antivibratils et vannes d’isolement, avec manomètre et robinets, • Débit : 27 m³/h • HMT : 6 mCE • Fonctionnement à débit variable

- Clapet anti retour - Compteur d’énergie + doigts de gants (x2 sur départ x2 sur retour) (PM, prévu au §

4.9.11), - Une régulation par vanne 3 voies, avec servomoteur proportionnelle 0-10 Volts, assurera

une température d’entrée chaudière bois de 70°C minimum (température à valider en phase chantier en fonction du modèle et du fabricant de chaudière bois retenu),

- Vannes d’isolement - Vanne de réglage de débit à prise de pression, - Filtre à tamis inox, avec bypass et manomètres, - Tous les accessoires : purges sur tous les points hauts, tous les points bas seront

équipés de vidange, vidanges ramenées à l’évacuation la plus proche, thermomètres à doigt de gant.

4.9.8.2 - CIRCUIT PRIMAIRE CHAUDIERE GAZ

Sur le circuit primaire chaudière gaz, il est prévu : - Tube acier noir tarif 1 ou 10, y compris raccords, soudures, supports, colliers et

accessoires, peinture anti rouille…, - Calorifuge soigné suivant les diamètres :

• Diamètres ≤ DN 32 : Armaflex 32 mm,



• Diamètres > DN 32 : 40 mm de laine de verre finition PVC - Régime d’eau : 90 / 70 °C, - Pompe de charge chaudière simple (Pompe P1 sur le schéma donné en annexe n°5.3)

montée entre manchons antivibratils et vannes d’isolement, avec manomètre et robinets, • Débit : 35 m³/h • HMT : 6 mCE • Fonctionnement à débit variable

- Clapet anti retour - Vannes d’isolement - Vanne de réglage de débit à prise de pression - Filtre à tamis inox, avec bypass et manomètres, - Tous les accessoires : purges sur tous les points hauts, tous les points bas seront

équipés de vidange, vidanges ramenées à l’évacuation la plus proche, thermomètres à doigt de gant.

4.9.9 - EQUIPEMENTS PRIMAIRE ECHANGEUR 4.9.9.1 - BALLON TAMPON

Un ballon tampon d’une capacité de 6 000 litres est installé en chaufferie, permettant de réduire les cycles « marche / arrêt » de la chaudière bois et d’optimiser le rendement de l’installation.

Réservoir tampon présentant les caractéristiques suivantes :

- Capacité : 6 000 litres, - Réservoir : position verticale en acier, - Pression de service maxi : 7 bars, - Jacquette calorifugée par 100 mm de polyuréthane, finition PVC.

Le réservoir est équipé des équipements suivants :

- 1 trou d’homme Ø 400 mm, - 1 purgeur automatique, - 1 vanne d’isolement pour purgeur, - 1 purge manuelle avec évacuation, - 1 vanne de vidange, - 3 thermomètres (répartis sur la hauteur du ballon), - 3 sondes de température (réparties sur la hauteur du ballon), - 2 vannes d’isolements.

4.9.9.2 - SEPARATEUR D’AIR

Le présent lot installe un séparateur d’air au départ primaire conforme à la description suivante :

- Séparateur d’air par absorption, - Capacité = 60 litres environ - Pression de service maxi = 10 bars - Raccords à brides DN 125 - Tête de purge - Manteau d’isolation épaisseur 50 mm



4.9.9.3 - GROUPE DE MAINTIEN DE PRESSION PRIMAIRE

L’expansion d’eau de l’installation sera assurée par un groupe de maintien de pression pour la partie primaire de l’installation. L’équipement répond à la description suivante :

- Pompes de maintien de pression (x2) - Déverseurs de gestion de l’expansion (x2) - Bâche fermée – Capacité 500 litres - Electrovanne de remplissage automatique de la bâche - Filtres - Clapets anti-retour - Contacts de niveau haut et bas dans la bâche - Compteur d’eau volumétrique à impulsion - Capteur de pression piézo-électrique - Collecteurs hydrauliques - Vannes d’isolement - Vanne de vidange - Soupape de sécurité - Coffret de régulation

4.9.9.4 - RACCORDEMENT HYDRAULIQUES

Les équipements suivants seront installés sur la tuyauterie commune : - Tube acier noir tarif 1 ou 10, y compris raccords, soudures, supports, colliers et


• Diamètres ≤ DN 32 : Armaflex 32 mm,

• Diamètres > DN 32 : 40 mm de laine de verre finition PVC - Régime de température : 90/70°C - Raccordement sur l’échangeur, - Pot à boues DN125, - Vannes d’isolement - Tous les accessoires : purges sur tous les points hauts, tous les points bas seront

équipés de vidange, vidanges ramenées à l’évacuation la plus proche, thermomètres à doigt de gant, manomètres.

4.9.10 - ECHANGEUR

Le circuit primaire de production de chaleur sera séparé de la distribution secondaire via un échangeur à plaques et joints, calorifugé monté entre vannes d’isolement et manomètres. Cet échangeur sera largement surdimensionné pour ob tenir le plus haut rendement possible et limiter les pertes. Il répondra aux caractéristiques suivantes :

- Puissance installée = 1 430 kW - Puissance « utile chauffage » = 1 230 kW (dimensionnement de l’échangeur) - Jaquette calorifugée - Débit primaire = 54 m³/h - Perte de charge primaire maxi = 3 mCE



- Débit secondaire = 54 m³/h - Perte de charge secondaire = 3 mCE

L’échangeur est équipé des accessoires suivants : - Vannes d’isolement - Manomètres primaire et secondaire entre vannes d’isolement - Soupapes de sécurité - Thermomètres - Vannes de vidange - Raccordements

4.9.11 - EQUIPEMENTS SECONDAIRE ECHANGEUR 4.9.11.1 - CIRCUIT SECONDAIRE ECHANGEUR

Sur le circuit secondaire échangeur, il est prévu :

- Tube acier noir tarif 1 ou 10, y compris raccords, soudures, supports, colliers et accessoires, peinture anti rouille…,

- Calorifuge soigné suivant les diamètres :

• Diamètres ≤ DN 32 : Armaflex 32 mm

• Diamètres > DN 32 : 40 mm de laine de verre finition PVC - Régime de température : 80 / 60 °C - Pompe double (Pompes P3 sur le schéma donné en annexe n°5.3) montée entre

manchons antivibratils et vannes d’isolement, avec manomètre et robinets d’arrêt, plaque d’obturation permettant le fonctionnement après enlèvement d’une des 2 pompes

• Débit : 54 m³/h

• HMT : 5 mCE

• Fonctionnement à débit variable - Clapet anti retour - Compteur d’énergie + doigts de gants (x2 sur départ x2 sur retour) (Cf § 4.9.12), - Vannes d’isolement - Vanne de réglage de débit à prise de pression, - Filtre à tamis inox, entre bypass et manomètre, - Tous les accessoires : purges sur tous les points hauts, tous les points bas seront


4.9.11.2 - DESEMBOUAGE MAGNETIQUE

Sur le retour du secondaire échangeur, il est mis en œuvre un traitement anti boues, raccordé en dérivation. Ce traitement anti boues a les caractéristiques suivantes :

- Filtre de désembouage magnétique équipé d’électro aimants - Débit de traitement égal au 1/3 du débit de l’installation - Réservoir vertical en acier noir monté sur pied, Ø 500 mm - Calorifuge par jaquette M0 épaisseur 50 mm finition tôle - Electro-aimant - 1 circulateur de dérivation simple – Q maxi = 25 m³/h - Electrovanne de remplissage



- Vanne de sortie motorisée - Vannes d’isolement - Entonnoir pour additif - 1 purgeur d’air - 1 manomètre.

Le système est équipé d’un coffret électrique, avec automate, pré câblé, sur sa façade avant. Le présent lot doit le raccordement électrique depuis l’armoire chaufferie.

4.9.11.3 - GROUPE DE MAINTIEN DE PRESSION SECONDAIRE

L’expansion d’eau de l’installation sera assurée par un groupe de maintien de pression pour la partie secondaire de l’installation. Le calcul du volume d’eau de l’installation est sous la responsabilité du cabinet ARCOBA qui remet à ACTIF ce dernier pour dimensionner le groupe de maintien de pression. La validation de la sélection du groupe de maintien de pression et le volume de l’installation est à faire valider en phase EXE par le présent lot, au bureau d’études ARCOBA. L’équipement répond à la description suivante :

- Pompes de maintien de pression (x2) - Déverseurs de gestion de l’expansion (x2) - Bâche fermée – Capacité 500 litres - Electrovanne de remplissage automatique de la bâche - Filtres - Clapets anti-retour - Contacts de niveau haut et bas dans la bâche - Compteur d’eau volumétrique à impulsion - Capteur de pression piézo-électrique - Collecteurs hydrauliques - Vannes d’isolement - Vanne de vidange - Soupape de sécurité - Coffret de régulation

4.9.11.4 - COLLECTEURS HORIZONTAUX

Des collecteurs horizontaux de découplage hydraulique permettent de raccorder les circuits secondaires. Les collecteurs répondent aux caractéristiques suivantes :

- Diamètre : 273 x 6.3 mm - Longueur : 3 000 mm - Isolée par 50 mm de laine de verre finition PVC - Voie de bypass en « U » Ø 139.7 x 4.0 mm - Clapet anti retour DN 125 - Vanne d’isolement type papillon DN 125 - Vanne de vidange de chasse DN 50

Les collecteurs seront munis d’un châssis métallique de support avec fixation au sol.



4.9.12 - COMPTAGE D’ENERGIE

Les circuits équipés de compteurs d’énergie sont les suivants : - Circuit « chaudière bois », en DN 100 - Circuit secondaire général (échangeur /Collecteurs), en DN 125 - Circuit CTA + Panneaux Rayonnants Ateliers, en DN 65

Les compteurs d’énergie seront conformes à la description suivante :

- Intégrateur d’énergie thermique, fixation murale par rail - Compteur d’eau équipé d’un émetteur d’impulsions, placé entre vannes d’isolement, avec

filtre inox à maille fine (250 microns) en amont (prévu au § circuits) - 2 doigts de gant sur l’aller et 2 sur le retour équipés de sonde de température - Alimentations électriques et câblage - Pile de continuité de comptage (durée de vie 7 ans).

4.9.13 - CIRCUITS SECONDAIRES

Sur les collecteurs horizontaux sont raccordés les circuits de distribution secondaires suivants :

- Un circuit sous-station COJO (ex chaufferie n°2), - Un circuit CTA + Panneaux Rayonnants pour les ateliers, - Un circuit sous-station tranche 1.

4.9.13.1 - CIRCUIT SOUS STATION COJO (EX CHAUFFERIE N°2)

Sur le circuit sous-station COJO, il est prévu : - Tube acier noir tarif 1 ou 10, y compris raccords, soudures, supports, colliers et



• Diamètres > DN 32 : 40 mm de laine de verre finition PVC - Régime d’eau : 80 / 60 °C - Pompe double (Pompe P4 sur le schéma donné en annexe n°5.3) montée entre

manchons antivibratils et vannes d’isolement, avec manomètre et robinets d’arrêt, plaque d’obturation permettant le fonctionnement après enlèvement d’une des 2 pompes

• Débit : 28 m³/h à valider en phase EXE par le BET ARCOBA

• HMT : 18 mCE à faire valider en phase EXE par le BET ARCOBA

• Régulation variation à ∆P variable

• Moteur haut rendement indice d’efficience énergétique IE2,

• Conception monobloc à rotor noyé,

• Pompes centrifuges montées dans un corps unique avec l’une en secours de l’autre,

• Vitesse de rotation maximum : 2 900 tr/min - Clapet anti retour - Vannes d’isolement - Vanne de réglage de débit à prise de pression - Tous les accessoires : purges sur tous les points hauts, tous les points bas seront




4.9.13.2 - CIRCUIT CTA + PANNEAUX RAYONNANTS ATELIE RS

Sur le circuit CTA + Panneaux Rayonnant Ateliers, il est prévu : - Tube acier noir tarif 1 ou 10, y compris raccords, soudures, supports, colliers et



• Diamètres > DN 32 : 40 mm de laine de verre finition PVC

- Régime d’eau : 80 / 60 °C - Pompe double (Pompe P5 sur le schéma donné en annexe n°5.3) montée entre

manchons antivibratils et vannes d’isolement, avec manomètre et robinets d’arrêt,

• Débit : 6,5 m³/h – à valider en phase EXE par le BET ARCOBA

• HMT : 15 mCE à faire valider en phase EXE par le BET ARCOBA

• Régulation variation à ∆P variable

• Moteur haut rendement indice d’efficience énergétique IE2,

• Conception monobloc à rotor noyé,

• Pompes centrifuges montées dans un corps unique avec l’une en secours de l’autre,

• Vitesse de rotation maximum : 2 900 tr/min - Clapet anti retour - Compteur d’énergie + doigts de gants (x2 sur départ x2 sur retour) (Cf § 4.9.12), - Vannes d’isolement - Vanne de réglage de débit à prise de pression - Filtre à tamis inox, entre bypass et manomètre, - Tous les accessoires : purges sur tous les points hauts, tous les points bas seront


4.9.13.3 - CIRCUIT SOUS STATION TRANCHE 1

Sur le circuit sous-station Tranche 1, il est prévu : - Tube acier noir tarif 1 ou 10, y compris raccords, soudures, supports, colliers et



• Diamètres > DN 32 : 40 mm de laine de verre finition PVC - Régime d’eau : 80 / 60 °C - Pompe double (Pompe P6 sur le schéma donné en annexe n°5.3) montée entre

manchons antivibratils et vannes d’isolement, avec manomètre et robinets d’arrêt,

• Fonctionnement à débit constant,

• Pompe débit variable,

• Remplacement de la pompe actuelle par un modèle équivalent : Référence du modèle en place à remplacer = SALMSON EURAMO CX-2801-T3 NOTA : L’entreprise est tenue de vérifier toutes les références nécessaires

pour le remplacement de la pompe double. - Clapet anti retour - Une régulation par vanne 3 voies, montée en mélange, faisant varier la température de

départ en fonction de la température extérieure, avec servomoteur proportionnel,



- Vannes d’isolement, - Vanne de réglage de débit à prise de pression - Tous les accessoires : purges sur tous les points hauts, tous les points bas seront


Les 3 circuits sont ramenés au sol jusqu’au(x) regard(s) maçonné(s) de pénétration des réseaux enterrés. Le présent lot doit le raccordement sur les raccords sur tubes pré isolés laissés en attente dans le regard par le lot Chauffage Ventilation – GTB. Le présent lot devra se faire valider par le lot Chauffage Ventilation – GTB :

- La nature des tubes préisolés (acier noir ou polybuthylène , isolé avec mousse de polyuréthane et protégé de la corrosion par un tube polyéthylène assurant l’étanchéité),

- Préconisations pour mise en température ainsi que toutes autres préconisation pour la bonne mise en œuvre de ces réseaux (suivant le cahier des charges du fabricant des tubes).

Se référer au schéma de principe de la chaufferie joint en annexe n°5.3.

4.9.14 - REGULATION

L’entreprise se réfère à l’Analyse Fonctionnelle jointe en annexe n°5.4. La régulation des installations privilégiera le fonctionnement de la chaudière bois. Les équipements seront de type communiquant avec le système de GTB mis en place par le lot Chauffage Ventilation GTB. → Rapprochement avec le lot Chauffage Ventilation GTB pour valider la compatibilité des équipements entre la chaufferie biomasse, la chaufferie sous station COJO et éventuellement les sous stations. → Bus de communication entre chaufferie et future sous station COJO à charge du lot Chauffage Ventilation GTB.

La totalité du câblage de communication, en chaufferie, entre les différents appareils et la totalité des câblages des sondes, thermostats, autres capteurs, actionneurs (vannes, etc.) est à la charge du présent lot. L’entreprise est tenue à une garantie de résultat. D’autre part, il doit être prévu par l’entreprise le temps nécessaire pour former le responsable de l’entretien à la pratique du matériel mis en place. Un dossier explicatif « Conduite – Entretien – Maintenance des installations » sera transmis au prestataire. La liste des points liés à la chaufferie Bois / Gaz, devra être communiquée par le présent lot, au lot Chauffage Ventilation – GTB. Une liste de points a été définie en annexe n°5.9.



4.9.15 - ELECTRICITE

ARMOIRE ELECTRIQUE Fourniture, pose et raccordement depuis l’attente laissée à proximité par le lot Electricité d’une armoire électrique installée dans le local technique et regroupant les commandes et protections des différents matériels :

- Chaudière bois + accessoires d’approvisionnement bois (racleurs, vis, électrofiltre (PSE), etc...),

- Chaudière gaz, - Pompes de circulation de la chaufferie, - Traitement d’eau, - Groupes de maintien de pression, - Désembouage magnétique, - Ventilation mécanique de la galerie technique + silo + chaufferie, - Régulation du matériel, - Asservissements.

L’armoire électrique comprendra :

- Un disjoncteur différentiel, - Un arrêt d’urgence en façade de l’armoire, - Un parafoudre sur l’ensemble des réseaux, - Une prise de courant 220V avec dispositif différentiel de 30 mA, pour le bloc autonome

d’éclairage de sécurité portatif (à la charge du lot électricité – CF), - Une prise de courant 220V avec dispositif différentiel de 30 mA, - Un inter à clef auto manu permettant le fonctionnement des appareils hors automate, - En face avant : les voyants lumineux marche/arrêt/défaut de tous les appareils, - En face avant : les boutons de commande marche/arrêt de tous les appareils

(neutralisés par la position auto de l’inter à clef), - Un éclairage intérieur, - La protection des circuits, - Le bornier pour tous les points « REGULATION » (alarmes, mesures, comptage…..), - Une réserve de 30%, - Signalétique complète et schéma électrique.

Elle sera conforme aux normes en vigueur et aux demandes des pompiers.

RACCORDEMENTS ELECTRIQUES ET ASSERVISSEMENTS Raccordements électriques des matériels par câbles passant sous fourreaux ou dans chemin de câbles. Les pompes et les chaudières seront asservies entre elles suivant l’analyse fonctionnelle et les préconisations des fabricants. Prévoir tous les contacts secs nécessaires aux fonctionnements des différentes installations décrites ainsi que tous les asservissements selon les principes de fonctionnement suivant l’analyse fonctionnelle. Report de défaut de synthèse à livrer au lot Electricité pour renvoi sur GTB. Tout matériel, câblage, etc… nécessaire pour renvoyer les informations à la GTB, suivant la liste de points donnée en annexe n°5.9.



En plus du report de défaut sur la GTB, deux voyants de défauts, rouge, sont à prévoir : - 1 au-dessus de la porte d’entrée de la chaufferie (à la charge du présent lot), - 1 à l’accueil du lycée, au rez de chaussée (à confirmer en phase EXE) : Le voyant de défaut et sa liaison depuis la chaufferie sont prévus au lot électricité.

A la charge du présent lot, la mise à la terre de ses équipements en chaufferie. Le coffret de « coupure pompiers » à l’entrée de la chaufferie est à la charge du présent lot. Le CONSUEL pour les installations électriques est à la charge du présent lot.

4.9.16 - REPERAGE DES CANALISATIONS ET DES EQUIPEME NTS

Un plan plastifié, en grand format, du principe de l’installation avec repérage et nomenclature avec marque et type de tous les matériels, indication de la position normale des vannes et sens de circulations des fluides sera installé en chaufferie. Un repérage de l’ensemble des canalisations (flèches symbolisant le sens de circulation à apposer sur les canalisations) et des accessoires hydrauliques (numéros reportés sur le plan) sera également effectué par l’entreprise.

4.9.17 - EQUILIBRAGE

Le présent lot devra : - fournir au Maître d'Ouvrage, les calculs informatiques des équilibrages comprenant entre

autre (liste non limitative) :

• le calcul et dimensionnement des distributions,

• le calcul des réglages sur les différents organes.

• le calcul du débit et hauteur manométrique des pompes des différents circuits. - exécuter le réglage de tous les organes suivant les résultats des calculs.

4.9.18 - MISE EN SERVICE

Le présent lot réalisera la mise en route de la chaufferie avec l’assistance des fabricants des

chaudières et procèdera à l’ensemble des essais et contrôles de fonctionnement pour s’assurer du

bon fonctionnement des installations dans toutes les configurations (Confort, réduit, appoint,

secours,…) et du bon réglage des différentes températures.

Le présent lot accompagnera le lot Chauffage Ventilation GTB pour la mise en service de la GTB et

s’assurera de la bonne réception des informations et des commandes assurées depuis la GTB et

liées au matériel installé en chaufferie.

4.9.19 - ACCESSOIRES DIVERS

Le présent lot doit la fourniture et la pose des équipements suivants :

- Pupitre d’entretien type « écritoire »

- Extincteur à poudre de classe 5A-34B avec panneau précisant « Ne pas utiliser sur

flamme gaz »

- Bac à sable de 0.1 m³ avec pelle



4.9.20 - PSE N°1 - ELECTROFILTRE

Il est prévu en prestation supplémentaire éventuelle, un système d’électrofiltre permettant d’atteindre un taux de rejets de poussières bas. L’électrofiltre assure la captation des poussières les plus fines. Il sera installé en aval du dépoussiéreur multi cyclonique, afin de garantir les performances quelles que soient les conditions de fonctionnement de la chaudière et le type de combustible utilisé. Il est prévu en PSE, la fourniture et pose d’un électrofiltre permettant d’obtenir un taux de rejets de poussières < 20 mg/Nm 3 à 11% d’O 2 (soit 45 mg/Nm 3 à 6 % d’O 2). Le niveau sonore de l’électrofiltre devra être inférieur à 80 dBA.

L’électrofiltre sera équipé d’un coffret de protection et de commande des éléments internes.

Une passerelle en partie haute de l’électrofiltre permet l’accès aux équipements nécessitant une maintenance. L’accès à la passerelle s’effectue par une échelle à crinoline depuis le sol. En cas de non retenue de la prestation, le présent lot conservera la place nécessaire en chaufferie pour l’installation ultérieure d’un électrofiltre (surface au sol estimée à 8,5 m² - hauteur estimée à 3m50).

4.9.21 - PSE N°2 – TRAITEMENT ACOUSTIQUE Sous réserve de la confirmation de la nécessité par un acousticien, il est prévu en prestation supplémentaire éventuelle le traitement acoustique des ventilations haute et basse de la chaufferie. Les conduits seront équipés de pièges à son en sortie de chaudière installés sur les carneaux pour réduire les nuisances sonores en sortie de cheminées. La ventilation haute sera munie d’un piège à son à baffles, sous caisson en acier galvanisé :

- Nombre de baffles : 3 - Epaisseur baffle : 100 mm - Longueur de baffle : 1 m

La ventilation basse sera munie d’un piège à son à baffles, sous caisson en acier galvanisé :

- Nombre de baffles : 6 - Epaisseur baffle : 100 mm - Longueur de baffle : 1 m

A la charge du présent lot, adaptation des dimensions des grilles pare pluies de façon à conserver les surfaces libres nécessaires, suivant § 4.9.5. L’ensemble des traitements acoustiques devra permettre le respect de l’arrêté du Ministère de l’Intérieur du 3 juin 1978 : Le niveau NR 50 de pression acoustique du bruit engendré par la chaufferie ne doit pas dépasser 50 dB(A) à une distance de 2 mètres des façades de tous les bâtiments environnants. Par rapport à l’Environnement extérieur, l’entreprise doit le reste du décret du 18.04.1995, à savoir :

- + 5 dB(A) + C en période diurne (7h00 à 22h00), - + 3 dB(A) + C en période nocturne (22h00 à 7h00).



4.9.22 - PSE N°3 – MOTORISATION DES TRAPPES DU SILO L’entreprise prévoit en prestation supplémentaire éventuelle, la motorisation des trappes de visites. Pour se faire, l’offre du présent lot devra comporter :

- une note explicative sur la solution proposée pour la motorisation intégrant les contraintes de sécurité,

- un schéma technique permettant de valider le principe technique de motorisation de la trappe,

- une fiche technique de la motorisation proposée (puissance, vitesse), - une fiche de maintenance.

L’installation comportera : - un ou plusieurs moteurs, selon la conception envisagée, - un système de guidage pour l’ouverture et la fermeture, - une sécurité de « blocage » à la fermeture et à l’ouverture : protection « travailleurs » et

arrêt en cas de gêne au coulissement, - un système de bip sonore avec flash d’avertissement lors du fonctionnement du moteur, - des panneaux d’information « Manipulation – Sécurité », - une coordination avec le lot Gros Œuvre.

Toutes les précautions de fixations, de mise en œuvre et de protection des moteurs sont intégrées à l’offre.



4.10 - TRAVAUX DE PLOMBERIE - SANITAIRE

4.10.1 - ORIGINE DE L’INSTALLATION

4.10.1.1 - EAU FROIDE SANITAIRE Raccordement sur attente EF livrée par le lot VRD en chaufferie : Arrivée eau froide générale par PEHD Ø 110 x 10 mm.

4.10.1.2 - EAUX USEES Le lot VRD doit la reprise des réseaux d’évacuation situés sous l’emprise de la future chaufferie. Le présent lot doit l’ensemble des réseaux d’évacuation EU depuis les siphons des appareils jusqu’aux attentes laissées par le lot VRD conformément aux plans – écoulement de type gravitaire – La mise en place de pompes de relevage sera également proscrite.

4.10.1.3 - EAUX PLUVIALES

Le lot VRD doit la reprise des réseaux d’évacuation situés sous l’emprise de la future chaufferie. Les eaux pluviales seront extérieures au bâtiment et ne devront pas tomber dans le silo ou la galerie technique d’accès au matériel du silo. Les eaux pluviales extérieures sont Hors lot.

4.10.1.4 - GAZ

Cf § 4.9.3 Le lot VRD doit la reprise des réseaux Gaz situés sous l’emprise de la future chaufferie et laisse en attente le branchement en façade de la chaufferie.

4.10.1.5 - ELECTRICITE Raccordement sur les attentes laissées par le lot électricité.

4.10.2 - BASE DE CALCULS

Documents de référence : - Traité de plomberie et d'installations sanitaires de H. CHARLENT, - Formulaire des installations sanitaires de R. DELEBECQUE et C. ROUX, - Normes NF, - Les DTU N° : 60 et 90, - Les avis techniques du C.S.T.B, - Les règles professionnelles UCH.



ALIMENTATION EF :

- Les débits de base des robinets et les débits simultanés probables seront déterminés conformément au DTU 60.11,

- Les vitesses maximales dans les canalisations seront de :

• intérieurs aux locaux : V maxi 1,20 m/s

• réseaux enterrés : V maxi 2,00 m/s

EVACUATIONS EU - EV - EP :

- EU - EV :

• les débits pris en compte seront ceux définis par le DTU 60.11,

• les débits probables simultanés seront déterminés d'après la formule ou les tableaux du DTU 60.11,

• les vitesses recommandées dans les évacuations seront de 1,00 m/s à 2,00 m/s avec minimum de 0,60 m/s,

• la pente minimum sera de 2 cm par ml,

• lorsque le calcul donne pour le collecteur, un diamètre inférieur au diamètre de la chute, le diamètre à prendre en considération est celui de la chute.

- EP :

• les débits pris en compte seront ceux définis par le DTU 60.11,

• les vitesses recommandées dans les évacuations seront de 1,00 m/s à 2,00 m/s avec minimum de 0,60 m/s,

• la pente minimum sera de 2 cm par ml.

4.10.3 - REGLEMENTATION

Les installations seront conformes à la réglementation en vigueur au moment de l'exécution des travaux, normes, DTU, avis techniques... décrits au chapitre II. L'ensemble du choix du matériel proposé sera soumis à l'agrément du Maître d'ouvrage et du Maître d'œuvre avant son installation. Dans le cas de matériels ou matériaux non répertoriés dans les normes, l'entreprise devra fournir les procès-verbaux d'essais du C.S.T.B. ou du laboratoire agréé pour ce genre de matériel (CETIM, CETIAT, CNE, ...).

4.10.4 - NIVEAU SONORE Le niveau de pression acoustique engendré par les équipements techniques ne devra pas occasionner de désagrément dans le bâtiment et à l'environnement. Les installations intérieures seront dimensionnées de telle façon que le niveau sonore répond aux critères de l’arrêté du 9 janvier 1995 et au Code de la Construction et dans les logements à l’arrêté du 30 juin 1999 et à la circulaire du 28 janvier 2000. Les ouvrages et matériaux nécessaires pour obtenir ces résultats seront à la charge de l’entreprise et intégrés dans le montant de sa soumission.

4.10.5 - LIMITES DE PRESTATIONS

Cf paragraphe 4.7.



4.10.6 - DISTRIBUTION D’EAU

RAPPEL : la plomberie sera complètement isolée du reste du bâtiment. Les alimentations noyées dans les planchers ou traversant une paroi verticale seront gainées dans un fourreau. Les colliers servant à fixer les canalisations comporteront une bague néoprène, qualité souple élastique, entre le collier et la canalisation. La distribution d’eau froide sera entièrement calorifugée par du calorifuge M1. Eau froide Canalisations en matériau de synthèse Les tubes et raccords PVC-U K62 seront conformes aux prescriptions entre autres des normes NF T 54-002, 54-003 et 54-016. Les tubes seront conformes aux normes NF T 54-003 et 54-016. Les raccords seront conformes aux normes NF T 54-002, 54-003, 54-016, 54-028, 54-029, 54-039 et 54-040. Les tubes, raccords, vannes et polymère de soudure doivent être garantis par écrit par le fabricant. Le système sera monté conformément à la documentation technique du fabricant. Eau chaude sanitaire Les tubes auront un avis technique (ATEC) et devront être titulaires d’une attestation de conformité sanitaire (A.C.S).

4.10.6.1 - EAU POTABLE

Le présent programme est alimenté depuis le réseau géré par la LYONNAISE DES EAUX.

4.10.6.2 - PRESSION DISPONIBLE

L'entreprise sera tenue de vérifier la pression disponible avant l'ouverture du chantier.

4.10.6.3 - CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES

Caractéristiques de l’eau distribuée :

� Titre Hydrotimétrique : 24.5 °F

� Titre Alcalimétrique complet : 16.5 °F

� pH à 20°C : 7.72

� Conductivité : 548 µS/cm

Les résultats d’analyse d’eau révèlent une eau dite « dure ». Elle possède un caractère entartrant. Les productions ECS étant déportées hors de la chaufferie, il n’est prévu aucun traitement particulier au présent lot. L’eau de chauffage sera traitée avant remplissage des circuits – Prestation prévue au chapitre 4.9.6.2.



4.10.7 - PANOPLIE EAU FROIDE

L’arrivée générale eau froide sera laissée en attente en chaufferie par le lot VRD conformément au plan d’aménagement joint en annexe n°5.2.

La panoplie de détente / comptage sera réalisée en chaufferie et comprendra les éléments suivants : - Raccord électrosoudé sur tube PE en DN 100 (A charge du lot VRD) - Tube PVC Pression, calorifugé par 19 mm d’Armaflex - Vannes d’arrêt, DN 100 - Compteur EF à émission d’impulsions, DN 100 - Filtre à tamis entre vannes et bypass, DN 100 - Détendeur entre manomètres, DN 100 - Clapet anti pollution type EA DN 100 - Filtre autonettoyant, DN 100 - Robinet de puisage DN 15 - Tube témoin coudé entre vannes d’isolement et de by pass, DN 100

Quatre départs seront créés depuis cette panoplie :

- Départ EF général à raccorder sur réseau existant (liaison enterrée en tube PE laissée en attente par le lot VRD dans le regard en chaufferie) avec vanne d’isolement, en DN 100,

- Départ EF pour les Ateliers T1 avec vanne d’isolement, en DN 80, à raccorder sur liaison enterrée en tube PE laissée en attente dans le regard en chaufferie,

- Départ EF pour le remplissage des circuits chauffage avec vanne d’isolement, en DN 25, - Départ EF pour le système de sécurité des équipements chaufferie (alimentation bois,

chaudière bois…) avec vanne d’isolement, en DN20.

4.10.8 - SECURITES INCENDIE 4.10.8.1 - TRANSPORTEUR DE REPRISE SORTIE SILO

Un dispositif de sécurité contre l’incendie est disposé au dessus de l’ensemble du carénage du transporteur de reprise en sortie de silo. Le dispositif est composé des équipements suivants :

- Soupape thermique à capillaire - Rampe de distribution avec buse d’arrosage - Sonde de température

Le présent lot doit le raccordement hydraulique du dispositif depuis la panoplie EF en tube acier noir.

4.10.8.2 - DISPOSITIF D’INTRODUCTION DU COMBUSTIBLE

Un dispositif de sécurité contre l’incendie est intégré à la vis d’introduction de combustible. Le dispositif est composé des équipements suivants :

- Soupape thermique à capillaire - Rampe de distribution avec buse d’arrosage - Sonde de température

Le présent lot doit le raccordement hydraulique du dispositif depuis la panoplie EF en tube acier noir.



4.10.8.3 - ECHANGEUR DE SECURITE THERMIQUE

Un échangeur de sécurité thermique eau/eau est intégré à la chaudière. La circulation de l’eau dans l’échangeur de sécurité est assurée par l’ouverture d’une vanne thermostatique. Cette vanne est reliée à un capillaire mesurant la température d’eau de départ chaudière et se déclenche à 110°C. Le présent lot doit le raccordement hydraulique du dispositif depuis la panoplie EF en tube acier noir.

4.10.9 - EVACUATION DES EAUX USEES

Le présent lot doit le raccordement de toutes les purges, vidanges, soupapes jusqu’aux attentes EU

laissées en rez de dalle par le lot Gros Œuvre.

Les évacuations seront réalisées en tube acier noir pour résister aux eaux de chauffage y compris

coudes, tés et colliers de fixations.

Les évacuations respecteront une pente minimum de 1.5 cm par mètre.

Le présent lot aura à sa charge la remise des implantations précises des attentes avec leur diamètre

au lot GO et le raccordement des équipements sur ces attentes.

4.10.10 - EVACUATION DES EAUX PLUVIALES

Les EP seront extérieures à la chaufferie et au silo / galerie technique. Les descentes d’eaux pluviales extérieures sont hors lot.

4.10.11 - POMPE DE RELEVAGE EAUX INFILTRATION GALER IE / SILO

Il est prévu l’installation de deux pompes de relevage dans un regard en partie basse de la galerie technique pour le relevage des eaux d’infiltration dans le silo et la galerie technique. Les pompes seront submersibles, et répondront aux caractéristiques suivantes :

- Pompe en inox 304, - Centrifuges, équipées de roues Vortex - Débit unitaire = 10 m3/h – HMT = 6 mCE

Elles seront équipées de :

- Pièces d’adaptation pour raccordement en DN80 - Clapet anti-retour à boule DN80 - Vannes d’isolement DN80 - 4 interrupteurs à flotteurs pour eaux chargées - Kit de pied d’assise en DN80, avec chaîne de relevage et barre de guidage - Accessoires de raccordement et fixations - Tube acier noir DN80, y compris soudures, fixations - Coffret de commande et de protection pour 2 pompes avec permutation automatique et

fonctionnement en simultané possible. Les pompes de relevage pourront fonctionner en parallèle ou en secours.



L’entreprise doit le raccordement du coffret de commande et de protection depuis l’armoire de la chaufferie. Le coffret de commande doit assurer les fonctions suivantes :

- basculement automatique des pompes - gestion du fonctionnement d’une ou 2 pompes en fonction des niveaux atteints dans

le regard (niveau bas, haut, seuil très haut pour enclenchement 2ème pompe, seuil alarme)

- gestion des défauts, et information de synthèse défaut laissée ramenée dans l’armoire pour renvoi sur la GTB.

Un voyant lumineux de défaut déporté sera placé dans la chaufferie. Le raccordement au réseau EP est réalisé en tube acier Ø 88,9x3,2 mm avec point haut, avec sortie du bâtiment à 1 mètre du voile jusqu’au réseau EP enterré. Un évent est remonté en plafond de la galerie technique vers l’extérieur.



4.11 - TRAVAUX DIVERS CHAUFFAGE - PLOMBERIE

4.11.1 - EXECUTION

Les études d’exécution en phase conception, seront effectuées par le BET ACTIF qui donnera : - le dimensionnement des installations, - les plans d'exécution au stade de la consultation intégrant la synthèse du chauffage de la

plomberie et de la ventilation. Les Etudes d’exécution « phase Réalisation Travaux » sont à la charge du titulaire du présent marché.

4.11.2 - CARROTTAGES / PERCEMENTS / REBOUCHAGES

L’adjudicataire du présent lot doit tous les percements, carottages de dalles et de murs ainsi que tous les rebouchages dans le même matériau constituant la paroi. De même pour les travaux de dépose, l’entreprise doit tous les rebouchages dans le même matériau constituant la paroi.

4.11.3 - PRESTATIONS DIVERSES

L'entrepreneur doit : - les plans de réservations, - les plans de chantier et de détails d’exécutions, - la sélection et la mise en œuvre des protections acoustiques, - la modification des plans d'exécution en fonction d es modifications intervenants

post consultation et en cours de chantier, - le calcul des réglages à effectuer sur les différents organes, - la coordination avec les différents concessionnaires, - la participation à la cellule de synthèse tous corps d'état, - Présentation d'échantillons au Maître d'ouvrage et au Maître d'œuvre, - la fourniture d'un quantitatif détaillé en prix unitaire, - les essais de fonctionnement et d'étanchéité (COPREC), - les réglages des différents organes, - le repérage des canalisations aux couleurs conventionnelles, - le repérage de tous les organes, - le nettoyage des locaux techniques, des gaines techniques et le dépoussiérage extérieur

de toutes les installations (tuyauteries, appareils), - la protection des équipements en cours de chantier - les percements et rebouchages dans les cloisons, - les rebouchages dans le gros œuvre, - le rinçage des canalisations pour évacuer toutes les limailles et boues pouvant se trouver

dans celles-ci, - le nettoyage intérieur des gaines, - des synoptiques des installations dans tous les locaux techniques, - des synoptiques des installations dans toutes les armoires électriques, - les frais divers prévus aux différentes pièces du dossier de consultation, - la garantie de résultat (donc la vérification des plans d'exécution), - la formation du personnel.



L’entreprise prend à sa charge, les modifications f aites après consultation sur la base des plans définitifs architecte et en fonction du matér iel retenu. Prise en charge des études, adaptations des réseaux et de toutes les prestation s d’exécution. Les cheminements des réseaux ainsi que l'implantati on des matériels sont à coordonner avec le lot Electricité courants forts et faibles l ors de l'exécution attendu qu'ils utilisent les mêmes cheminements et qu'il y a interaction des uns sur les autres.

4.11.4 - DESINFECTION DES RESEAUX

Avant la réception par le Maître d'œuvre, les installations de distribution d'eau destinée à la consommation humaine, seront rincées et désinfectées, conformément aux directives des autorités sanitaires (injection de permanganate de potassium). L’entreprise doit prévoir toutes les prestations et sujétions nécessaires. Le présent lot doit aussi la fourniture des analyses d’eau (chimique et bactériologique) en fin de traitement (sur eau froide et eau chaude). Réalisation d’une analyse bactériologique dans les 3 mois qui suivent la mise en service de l’installation.

4.11.5 - DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES Le présent lot doit fournir le dossier des ouvrages exécutés (en 2 exemplaires + 2 sous forme de CD) comprenant :

- un sommaire de la composition du dossier, - les plans d'exécution mis à jour en tirage papier et sous forme de fichiers informatiques

au format DXF ou DWG, - la documentation sur tous les matériels installés, - le carnet sanitaire, sous la forme de plans spécifiques de repérage des productions, des

traitements d’eau, des organes de contrôle et de gestion des réseaux d’eau froide, d’ECS (vannes d’isolement et de réglage, clapets, détendeurs, manchettes témoins, prise d’échantillons), le réglage de température des mitigeurs, etc…),

- les calculs d'exécution, - la documentation sur tous les matériels installés, - les certificats de garantie de tous les matériels, - les P.V. de classement de tous les matériels, - les P.V. de réaction au feu des matériaux, - l'état des réglages effectués et les notes de calcul, - les notices d'entretien, - les notices de fonctionnement, - la notice d'exploitation.

4.11.6 - MANUTENTION – GRUTAGE

Le présent lot inclus dans son offre l’ensemble des prestations nécessaires pour la mise en œuvre du matériel nécessitant l’emploi d’engin spécifique. Toutes les précautions sont également prises pour la protection et la sécurité des travailleurs intervenant sur les engins ainsi que le maniement des engins par du personnel habilité.



4.11.7 - FRAIS COMPTE PRORATA

Le présent lot prend en charge les frais liés aux dépenses de consommations et aux dépenses d’exploitation conformément aux pièces administratives.

4.11.8 - GESTION DES DECHETS

Le présent lot prend en charge les frais liés à la gestion des déchets conformément aux pièces administratives.



CHAPITRE 5 - ANNEXES

5.1 - PLAN D’IMPLANTATION CHAUFFERIE BOIS SUR SITE

5.2 - SCHEMA DE PRINCIPE AMENAGEMENT CHAUFFERIE BOIS

5.3 - SCHEMA HYDRAULIQUE DE CHAUFFERIE BOIS + APPOINT / SECOURS GAZ

5.4 - ANALYSE FONCTIONNELLE

5.5 - COURBE MONOTONE DE CHAUFFAGE

5.6 - CALCUL DU VOLUME DU SILO DE STOCKAGE BOIS DECHIQUE TÉ

5.7 - SIMULATIONS CALCULS PUISSANCES INSTALLEES

5.8 - MEMOIRE JUSTIFICATIF

5.9 - LISTE DE POINTS GTC

5.10 - ATTESTATION DE VISITE

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