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Cadre Commun Filets Sociaux Saisonniers dans les Régions de Gao et Tombouctou
Restitution de l’Evaluation Finale
Lundi 24 Août 2015 / Bamako
Chiffres Clé• Zone d’intervention de 7 cercles et de 37 communes. 45% des communes de la région
de Tombouctou et 74% des communes de la région de Gao.
• 129 962 ménages dénombrés 39 749 ménages bénéficiaires des transferts monétaires,
soit un ratio de 31% des ménages des zones d’intervention qui ont bénéficié des filets
sociaux.
• Chaque ménage bénéficiaire a reçu 100 000 FCFA soit un total, de 3 974 900 000 FCFA
distribués (6 059 696 €).
• Budget Global de 10 000 000 €
• 60,6% du budget global en aide directe.
• Coût par ménage bénéficiaire de 65 025 FCFA ou 99 €
• Taille moyenne des ménages ciblés de 8 personnes
• Population très jeune, avec plus de la moitié des membres des ménages qui ont moins
de 17 ans et plus de 80% des bénéficiaires qui ont moins de 50 ans.
• Estimation du budget annuel moyen des ménages bénéficiaires comprise entre 600 000
FCFA et 900 000 FCFA par ménage et par an.
• 100 000 FCFA, permettent aux ménages de couvrir entre 11% et 17% de leurs
dépenses.
Saisonnalité des transferts
Saisonnalité prévue : pré-soudure, soudure, post-soudure/période des principales récoltes
Points relevés lors des Focus Group :
• Retard préjudiciable pour la préparation de la campagne
• Aide au moment de la soudure => Accès aux besoins de base
• Aide pour les travaux champêtres (désherbage, entretien des cultures) => Investissements, irrigation,
limitation de l’exode et renforcement de la main d’œuvre locale
• Aide au moment des récoltes => Stockage
• Aide pour la rentrée scolaire et au moment des fêtes
DAG et TM n’ont pas eu lieu aux mêmes moments
Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Octobre Nov. Déc. Janvier Février Mars
1ères distributions
2èmes distributions
3èmes distributions
Calendrier saisonnier
pour une année
typique (source :
FEWS NET)
Total CCFS
Transferts monétaires et saisonnalité
Préparation des
terresSemis Principales récoltes
Réc. contre saison
(riz maraichage)Saison des pluies
Récoltes de contre saison (riz
maraichage)
Entretien des
cultures
Soudure pastorale Soudure Agricole
Migration bétail
Sud/Nord
Migration bétail
Nord/Sud
Retour des
migrantsDépart des migrants
Pic de main d'œuvre prép. des
terres et semis
Pic de main
d'œuvre récoltes
Méthodologie
Périodes d’enquête
Des décalages dans les temps de collecte
Plusieurs tendances :
• Baseline et 1er PDM réalisés en période de soudure
• Dernier PDM en période plus favorable pour tout le monde : après les pics de main d’œuvre et au
moment des premières récoltes.
• Endline un mois avant la Baseline, en début de période de soudure et au moment fort de la soudure
pastorale, particulièrement difficile en 2015
Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Octobre Nov. Déc. Janvier Février Mars
Baseline
Premier PDM
Dernier PDM
Endline
Périodes d'enquêtes
Cadre Logique Commun
Objectif Général : Poser les bases de la résilience des ménages très pauvres, dans une perspective de
transition de l’urgence vers un développement durable
Objectif Spécifique : Un modèle de filets sociaux saisonniers visant à couvrir les besoins alimentaires et non
alimentaires des ménages les plus durement touchés par les crises alimentaire et politico-militaires de 2012
et 2013 dans les régions du Nord Mali est développé, documenté et partagé.
Résultat 1 : L’accès et la disponibilité via les marchés des ménages très pauvres à l’alimentation et aux biens
essentiels productifs et non productifs sont améliorés
Résultat 2 : Les risques de malnutrition sont mitigés à travers des mesures d’accompagnement appropriées
Résultat 3 : Le travail de partage, formation et capitalisation permet de développer et d’échanger avec les
acteurs concernés au niveau local et national des pistes stratégiques pour la mise en place d’un modèle de
filet sociaux institutionnalisé
3 formes d’aide :
• Transferts monétaires
• Distributions alimentaires
• Dépistage de la malnutrition et Blanket Feeding
+ Sensibilisation à l’hygiène et à la nutrition
+ Capitalisation et plaidoyer
Stratégies néfastesScore
(0 à 7: si 1 jour =1, si 2 jours
=2,...)
Pondération(en fonction de la gravité
de la stratégie néfaste)
A) Consommer des denrées que le
ménage aime moins mais sont moins
chères
1
B) Emprunter des denrées
alimentaires ou dépendre de l’aide
d’amis ou de parents
2
C) Diminuer la quantité de nourriture
lors des repas1
D) Diminuer la consommation
alimentaire des adultes en faveur de
celles des enfants
3
E) Réduire le nombre de repas
consommés par jour1
Objectif Spécifique : Modèle de filets sociaux saisonniers visant à couvrir les besoins alimentaires et non
alimentaires des ménages les plus durement touchés par la crise
Indicateur d’OSIndice des Stratégies d’Adaptation
• Valeur cible de réduction des stratégies néfastes fixée à une diminution de 20%.
• Diminution de presque 50% du score des stratégies d’adaptation entre la Baseline et le
premier PDM puis une stabilisation en cours de projet.
• Retour des stratégies d’adaptation 5 mois après les distributions
⇒ Valeur cible atteinte et largement dépassée en cours de projet mais plus atteinte 5 mois
après les dernières distributions
Indicateur d’OSIndice des Stratégies d’Adaptation
• Au cours du projet les stratégies les plus néfastes sont celles qui diminuent le plus
• 5 mois après les distributions plus de ménages mettent en œuvre toutes les stratégies
d’adaptations mais de manière moins fréquente.
⇒ Besoin d’une aide de long terme pour pouvoir vivre décemment sans avoir recours à des
stratégies alimentaires néfastes pour leur ménage, érosive pour les campagnes agricoles et
socialement difficiles à assumer.
Indicateur d’OSIndice des Stratégies d’Adaptation
Objectif Spécifique : Modèle de filets sociaux saisonniers visant à couvrir les besoins alimentaires et non
alimentaires des ménages les plus durement touchés par la crise
Indicateur d’OSScore d’actifs des ménages
Actif du ménage
Coefficient
appliqué pour le
calcul du score
1. Vaches/ Bœufs 10
2. Moutons 4
3. Chèvres 4
4. Chameaux 12
5. Volailles 1
6. Ânes 4
7. Chevaux 11
8. Charrue 4
9. Charrette 10
10. Pirogue 11
11. Porte-tout (pousse-
pousse)
5
12. Motopompe 13
13. Greniers / Magasin 5
Actif du ménage
Coefficient
appliqué pour le
calcul du score
14. Maison en banco 15
15. Case en paille 11
16. Filet / Epervier 2
17. Nasse 1
18. Hameçon 1
19. Daba / Houe 1
20. Faucille 1
21. Parcelles agricoles (en ha) 12
22. Natte 3
23. Matelas 3
24. Téléphone portable 2
25. Radio 1
Score à interpréter dans les tendances
Indicateur d’OSScore d’actifs des ménages
• 40% des ménages augmentent leur score d’actif contre 37% des ménages pour lesquels le score
d’actifs diminue.
⇒ Valeur cible de 50% non atteinte
• 63% des ménages maintiennent ou améliorent leur score d’actifs
• Ceux qui ont augmenté leurs actifs ont pu investir de manière assez importante.
• L’HAS moyen a connu une évolution positive de +7%
• 76% des ménages pensent que les filets sociaux ont eu une influence positive sur leurs actifs
• C’est surtout sur les animaux que des augmentations d’actifs ont eu lieu, ce qui représente une
forme d’épargne pour les ménages.
Types Denrées alimentairesJours pendant lesquels l’aliment a été consommé durant les 7 jours antérieurs
Type d’aliments Hier J-2 J-3 J-4 J-5 J-6 J-7 Total
1. Céréales, Racines et
tubercules
Mil, sorgho, mais, riz, pate
alimentaire, autre :2
Pommes de terre, manioc,
Igname, autre :
2. Légumineuses (niébé) et
oléagineux (arachides)
Niébé, lentilles, pate
d’arachide, autre :3
3. Légumes et feuillesTomates, oignon, chou,
carotte, gombo feuilles de
moringa, autre :
1
4. Fruits Mangue, banane, autre : 1
5. Viandes, Poisson et œufBœuf, chèvre, volaille, porc,
œufs et poissons autre :4
6. Produits laitiers Lait, yaourt, fromage 47. Sucre et produits du sucre,
miel Sucre, miel 0,5
8. Huile, graisse, et beurre Huile alimentaire, graisse,
beurre 0,5
9. Condiments, thé ou café 0
« Pauvre » < 28,5 < « Limite » < 42 < « Acceptable »
Indicateur du R1Score de Consommation Alimentaire
Résultat 1 : L’accès et la disponibilité, via les marchés, aux biens essentiels sont améliorés
Indicateur du R1Score de Consommation Alimentaire
Valeur cible : 80 % des ménages ont un SCA acceptable
• Largement atteinte au premier PDM puis stabilité au dernier PDM avec réduction importante du
SCA pauvre
• 5 mois après les distributions, valeur cible qui n’est plus atteinte et SCA acceptable plus faible
qu’à la baseline
• SCA pauvre reste plus faible qu’à la baseline, augmentation du SCA limite
• Moyenne du SCA a connu une très légère baisse entre Baseline et Endline
Indicateur du R1Score de Consommation Alimentaire
• Les aliments les plus fréquemment consommés sont les produits amidonnés, suivi des
produits sucrés, des condiments et du thé. Viennent ensuite l’huile, la viande et les légumes.
• Les aliments les moins consommés sont les produits laitiers, les légumineuses et les fruits.
• Les produits amidonnés, aliments les plus consommés, n’ont connu qu’une faible diminution
entre la Endline et les deux enquêtes précédentes
• Les condiments qui sont pondérés à 0 et ne rentrent pas dans le calcul du SCA, nous donnent
une idée de la qualité des repas. Ces condiments ont connu une augmentation entre le
dernier PDM et la Endline.
• Les fruits qui sont faiblement pondérés, ont eux aussi connu une hausse de la consommation
entre le dernier PDM et la Endline.
Valeur cible : 15% des dépenses des ménages sont utilisés pour la couverture des besoins non
alimentaires essentiels et l’investissement de base (productifs et sociaux)
• Besoins non alimentaires + investissements productifs + besoins sociaux : 19% à la Baseline,
26% au dernier PDM et 24% à la Endline.
• + santé hygiène + éducation + remboursement de dettes (somme de tous les postes non-
alimentaires) : 37% à la Baseline, 39% au dernier PDM et 44% à la Endline
⇒ baisse de la part du budget alloué à l’alimentation à la Endline vs. stabilité en cours de projet
Limitation des achats alimentaires en début de période de soudure et mise en œuvre de stratégies
de d’adaptation plutôt que de payer cher des denrées inaccessibles
Recours aux stocks
Continuation de la DAG dans certaines zones
Indicateur du R1Structure des dépenses des ménages
• Dépenses dans les actifs restent plus importantes à la Endline qu’à la Baseline (rapport avec l’augmentation
de l’HAS ). Estimation de 64 000 FCFA d’investissement annuel soit environ le prix de deux moutons ou de
la moitié d’une vache, ou encore d’un grenier ou une charrue ou le tiers d’une pirogue.
• Dépenses en santé et hygiène qui augmentent et budgets alloués à la santé plus importants que ceux
alloués à l’hygiène.
• Education reste faible / besoins sociaux stable / épargne quasiment inexistante
Les PDM ont montré que :
• L’utilisation du cash avait globalement la même structure que les budgets des ménages
• Les premiers transferts avaient réglé les problèmes les plus immédiats et l’investissement a plus été fait sur
les derniers transferts.
Indicateur du R1Structure des dépenses des ménages
Résultat 1 : L’accès et la disponibilité, via les marchés, aux biens essentiels sont améliorés
� Point de vue des commerçants
Indicateur du R1Accès aux marchés
Valeur cible de 10% des commerçants qui améliorent leur approvisionnement et leur volume de
transactions
• 23% des commerçants ont connu une hausse de volume d’approvisionnement + volume de
transaction
• 11% ont connu à la fois une hausse du volume + fréquence d’approvisionnements + volume de
transaction.
• Hausse de l’activité : 88% au suivi et 39% à l’évaluation finale
⇒ Les commerçants attribuent cette hausse aux transferts monétaires.
• Augmentation du volume d’approvisionnements : 46% au suivi et 38% à l’évaluation finale
• Diversification des sources d’approvisionnement : 18% au suivi et 22% à l’évaluation finale
⇒ Croissance et diversification des approvisionnements au cours du projet.
Résultat 1 : L’accès et la disponibilité, via les marchés, aux biens essentiels sont améliorés
� Point de vue des commerçants
Indicateur du R1Accès aux marchés
• A l’évaluation finale 42% des commerçants ont changé les produits qu’ils vendaient suite à un
accroissement inhabituel du pouvoir d’achat des ménages, des changements dans les habitudes de
consommation et un accroissement du pouvoir d’achat des ménages.
• 9% des commerçants déclarent avoir eu recours à une augmentation des prix
• Problèmes de pénurie : 50% à l’enquête initiale, 22% au suivi et 29% à l’évaluation finale.
• Les problèmes de pénuries touchent tous les types de produits vendus mais particulièrement les
produits les plus vendus tels que le riz, le mil, la farine, le lait, l’huile ou le sucre. Ces filières sont
sensibles car sont à la base de la sécurité alimentaire et connaissent des variations de prix et des
pénuries.
Résultat 1 : L’accès et la disponibilité, via les marchés, aux biens essentiels sont améliorés
� Point de vue des ménages
Indicateur du R1Accès aux marchés
Valeur cible de 80 % des ménages bénéficiaires qui affirment trouver sur les marchés locaux les
produits de première nécessité en quantité et qualité suffisantes.
Dernier PDM : 94% / Endline : 89%
Problèmes les ayant limité dans l’achat de produits de premières nécessités alimentaires et non
alimentaires sur les marchés depuis la dernière distribution.
Dernier PDM : 7% / Endline : 56%
Problème de prix (loin devant les autres), de disponibilité des produits de qualité des produits et
problèmes d’écoulement des grosses coupures de monnaies (moins fréquents mais restent
présents). On a demandé si des problèmes de fermeture de marchés, liés à des contraintes
sécuritaire avaient pu poser problème. Ce n’a que rarement été le cas.
Résultat 1 : L’accès et la disponibilité, via les marchés, aux biens essentiels sont améliorés
� Point de vue des ménages
Indicateur du R1Accès aux marchés
Hausse observées sur les mêmes produits que ceux pour lesquels les commerçants avaient eu des
problèmes de pénurie : riz, mil, farine, lait, huile sucre. La viande, les condiments, les produits de
base non-alimentaires tels que le savon ou le charbon ont aussi connu des hausses de prix mais
moindrement.
Deux hypothèses pour expliquer cette hausse des prix perçue par les ménages :
• Période de soudure qui rend les denrées moins disponibles
• Le mois de Ramadan qui génère une hausse de la demande
Ces résultats sont en contradiction avec la perception des commerçants qui n’ont pas observé
d’augmentation des prix
Résultat 1 : L’accès et la disponibilité, via les marchés, aux biens essentiels sont améliorés
� Conclusion marchés
Indicateur du R1Accès aux marchés
⇒ Les marchés ont bien répondu à la hausse de la demande pour couvrir les besoins des
ménages et les commerçants avaient bien anticipé leur réaction à cette hausse
⇒ Les transferts monétaires couplés aux distributions alimentaires ont contribué à dynamiser
l’économie locale mais cette dynamisation résiste mal à la période de soudure.
⇒ Il redevient nécessaire de soutenir l’approvisionnement en produits de première nécessité,
notamment à travers des distributions alimentaires.
R1 : Conclusion
Résultat 1 : L’accès et la disponibilité via les marchés des ménages très pauvres à
l’alimentation et aux biens essentiels productifs et non productifs sont améliorés
Les ménages ont eu accès à l’alimentation et aux autres biens essentiels pendant le projet. Les
marchés ont bien pu jouer leur rôle et les budgets des dépenses des ménages étaient
diversifiés.
Les premières distributions ont permis de couvrir les besoin de base et les distributions
suivantes ont pu être dépensées sur des postes de plus long terme tels que les actifs.
Résultat 2 : Mitigation des risques de malnutrition
Indicateur du R2Score CAP
Pratiques de soins, accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène, sont des déterminants clés de l’état
nutritionnel
⇒ Messages clés, comme mesures d’accompagnement / conditionnalité légère
Evalué par une série de questions (CAP simplifiée)
• 66% des ménages améliorent leur score CAP
• 30% des ménages au-dessus d’un seuil d’augmentation critique de 10% de bonnes réponses
• 38% de bonnes réponses à la Baseline contre 42% au dernier PDM
=> Valeur cible de 30% des ménages ciblés qui améliorent leurs connaissances et bonnes pratiques
d’hygiène et nutritionnelle atteinte mais cette amélioration est légère.
Résultat 2 : Mitigation des risques de malnutrition
Indicateur du R2Score CAP
• Forte augmentation de 21% des scores :
alimentation du nourrisson
• Augmentation significative comprise entre
5% et 7% : Alimentation FEFA + enfants de
6 à 23 mois + supplémentation en
vitamine
• Stabilité : hygiène et assainissement +
consommation et traitement de l’eau, +
lavage des mains + traitement de la
diarrhée + consommation de sel iodé
⇒ Messages sur la nutrition mieux passés
Résultat 2 : Mitigation des risques de malnutrition
Nom de l’enfant :
Tranche d’âge de l’enfant (1): ���� 6-12 mois ���� 13-23 mois L’enfant est-il allaité ? 1- ���� Oui 0- ���� NonL’enfant est-il en traitement pour cause de malnutrition aigüe ? 1-����OUI 0-����NONSi oui, quel type de malnutrition ? 1-���� Modérée 2-���� Sévère
Types d’alimentsDenrées alimentaires (entourer denrée consommée) 1 = oui, 0
= Non
Céréales, racines et tuberculesMil, sorgho, mais, riz, pate alimentaire, Pommes de
terre, manioc, Igname, autre
1
Légumineuses (niébé) et oléagineux (arachides)
Niébé, lentilles, pate d’arachide, autre : 1
Nourritures riches en Vitamine ALégumes de couleur orange (potirons, carottes,
mangues, patate douce), huile de palme, choux
1
Autre fruits et légumes Tomates, oignon, banane, gombo, ou autre. 1
Viandes et poissonsMouton, bœuf, poulet, poissons ou autres fruits de la
mer ou de la rivière
1
Œufs Œufs 1
Produits laitiers : lait frais, lait caillé, yaourt Lait, yaourt, fromage 1
Huile, graisse, et beurre Huile alimentaire, graisse, beurre 0
Blanket Feeding CSB+, CSB++, plumpy sup, farine enrichie. 0
Score total 7
Indicateur du R2SDAI des enfants de 6 à 23 mois
Indicateur du R2SDAI des enfants de 6 à 23 mois
• Valeur cible de 20% d’augmentation du SDAI
moyen
⇒ atteinte au dernier PDM et continue de l’être
à la Endline mais n’est plus dépassée
• Moyenne du SDAI inférieure à 4, pour les
deux tranches d’âge.
⇒ Diversité alimentaire des enfants qui reste en
moyenne insuffisante et en dessous des seuils
de l’OMS.
• Moyenne du SDAI supérieure pour les enfants
de la tranche d’âge 13-23 mois
Indicateur du R2SDAI des enfants de 6 à 23 mois
⇒ Diversité alimentaire reste trop faible chez près de 60% des enfants des ménages
bénéficiaires du CCFS
• L’augmentation du SDAI à la Endline repose sur quasiment tous les groupes
d’aliments et traduit une augmentation équilibrée de la diète des enfants.
• Lors du dernier PDM, c’était la hausse de la consommation de céréales, de fruits et
légumes et des produits laitiers qui expliquait la hausse du SDAI.
Indicateur du R2Périmètre Brachial des enfants de moins de 23 mois
Dépistage de la malnutrition au moment des distributions de Blanket Feeding
Activité assez indépendante qui a été réalisée en parallèle des autres activités des filets sociaux.
⇒ Pas de correspondance de dates de distributions, ni du nombre de distributions de Blanket Feeding
effectués en fonction des acteurs (de 2 à 5 distributions en fonction des acteurs)
⇒ Données hétérogènes. Nous présentons les données de premiers et de derniers dépistages réalisés par
les acteurs sur la période de Juin à Décembre 2014
• PB moyen de 136,06 mm au premier dépistage et 138,35 mm au dernier dépistage
Valeur cible de 75% des enfants des zones où opèrent un acteur Nutritionnel dans la prise en charge et
appartenant aux ménages ciblés par la BF qui atteignent ou maintiennent un PB >125 mm est atteinte.
• Premier dépistage : 79% / dernier dépistage : 83%
• Valeur cible non atteinte dans le cercle de Gourma-Rharous. Premier dépistage : 52% / dernier
dépistage : 58%
• Variations entre premier et le dernier dépistage assez faibles, entre 0% et 4% en fonction des cercles
• Malnutrition aigüe sévère (PB<110 mm) peu présente et concerne moins de 1% des enfants dépistés
Résultat 2 : Les risques de malnutrition sont mitigés à travers des mesures
d’accompagnement appropriées
Les mesures d’accompagnement ont été mises en place et ont légèrement amélioré les
connaissances d’une partie importante des ménages.
La diversité alimentaire des enfants a été améliorée mais reste insuffisante.
La malnutrition a faiblement baissé, les valeurs cibles sont atteintes mais la situation reste
critique dans certains cercles.
R2 : Conclusion
Impact
Cash et DAG, qui sont des consommables et qui relèvent du capital financier ont eu une
influence sur l’ensemble des autres types de moyens d’existence.
Impact Economique
Impact général sur l’économie des zones d’intervention:
• Augmentation des échanges favorisé par l’apport en liquidités
• Affluence de prestataires divers
• Retour de certains métiers
Au niveau des communautés :
• Activités de petit commerce, d’artisanat et AGR diverses
• Reconstitution de cheptel
• Aide pour les cultures et pour la main-d'œuvre locale
• Petits investissements agricoles
25% des bénéficiaires ont de nouvelles sources de revenus
Nouvelles sources sont souvent des premières ou deuxièmes sources et assez rarement des
troisièmes sources de revenus.
⇒ Ceux qui ont de nouvelles sources de revenus ont créé des activités qui sont importantes
pour eux.
83% des ménages ayant créé une nouvelle source de revenu attribuent cela aux Filets Sociaux
� Ménages plus nombreux à avoir constaté une diminution de leurs sources de revenus qu’à
avoir constaté une augmentation :
32% diminué, 47% stable, 21% augmenté (sur 1ère source)
Impact Economique
4 groupes :
• Les ménages vivant de leur main d’œuvre, groupe vulnérable car ces ménages n’ont que leur propre capital
humain à leur disposition pour vivre.
• Les ménages tirant leurs revenus de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche que l’on peut qualifier comme
les plus résilients puisqu’ils disposent d’un capital physique productif et vendent leurs propres productions.
• Les ménages vivant des secteurs secondaires et tertiaires, le petit artisanat et petit commerce, eux aussi
assez résilients.
• Les autres, dépendant de produits de collectes, de transferts monétaires communautaires ou de la zakat qui
peuvent être qualifiés de très vulnérables.
⇒ Amélioration de la résilience des ménages ayant un capital humain qui leur permettait de vivre mais qui
étaient dans une situation difficile et ne vivaient que de leur main d’œuvre.
⇒ Les ménages dans une situation de plus grande dépendance sont restés assez nombreux et n’ont pas réussi à
générer de nouvelles sources de revenus.
Impact Economique
Diversification des sources de revenus est considérée comme une stratégie
résiliente :
• Les ménages ayant une et deux sources de revenus sont moins nombreux
• Ce sont les ménages ayant trois sources de revenus et plus qui sont les plus
nombreux
⇒ Revenus qui n’augmentent pas mais deviennent plus résilients
Endettement
11% des ménages qui étaient endettés avant la mise en œuvre des programmes et ne se
sont pas rendettés par la suite.
73% des ménages prévoient de s'endetter de nouveau pendant la période de soudure
41% des ménages prévoient de s'endetter de nouveau après la période de soudure
Forte dynamique de désendettement réendettement. Moins forte entre Décembre et
Juin que pendant la mise en œuvre du projet.
Les filets sociaux ont permis aux bénéficiaires de rembourser leurs dettes et d’en
contracter de nouvelles.
« Si quelqu'un à des dettes qu'il n'arrive pas à payer, il se cache pour que le créancier ne
le voit pas, après distributions, même s'il ne rembourse pas la totalité il peut donner
5 000 Francs au créancier et là, la honte s'est levée en quelque sorte. »
Impact Social
• Cohésion sociale et entraide à travers la redistribution.
« Ca créé de la cohésion sociale, et ça a permis également aux gens de s'entraider. »
91% des ménages ont redistribué une partie de l’aide reçue.
Ils ont redistribué en moyenne 19% de l’aide
Chiffres qui varient peu entre les cercles et en fonction des différentes formes d’aide.
• Mariages, baptêmes et fêtes
« Globalement le projet a eu des impacts positifs sur la vie des communautés à travers la
création des AGR, l'achat des petits ruminants, des habits de fête, des moutons de fête et le
payement des dettes. »
Impacts négatifs éventuels
• La mise en œuvre du projet s’est faite dans le respect des populations et la méthodologie
utilisée pour transférer l’argent était appropriée.
Les problèmes sont restés rares et aucun incident sécuritaire n’a été à déplorer. L’information
sur les distributions et la couverture géographique des lieux de distribution sont restés bons
mais ont été moins bons à la dernière distribution qu’à la première.
• Il n’y a pas eu de tensions liées au distributions
« Juste quelques mécontentements dans la ville mais rien de grave. »
• Seul le ciblage a pu être l’objet de soupçons et de mécontentements
« Il n'y pas eu d'impacts négatifs en dehors des colères par ci par là. On fait toujours appel aux
autorités villageoises. Après une distribution on fait une assemblée générale pour expliquer que
tout le monde ne peut pas être bénéficiaire. »
« Les mécontents sont généralement les non-bénéficiaires, ils se sont plaints surtout au moment
du ciblage et à la sélection finale du ciblage. »
Retour sur le ciblageProcessus de ciblage du Cadre Commun en cinq étapes avec des variantes en fonction des acteurs :
1. Définition des zones prioritaires et un ciblage des communes d’intervention
2. Dénombrement général de la population dans les zones d’intervention
3. Ciblage informatique reposant sur les données de dénombrement et des critères de ciblage définis par
les ONG et/ou de manière communautaire
4. Ciblage communautaire réalisé au niveau de chaque village avec la mise en place d’un comité de ciblage
5. Croisement des deux listes pour arriver à une liste finale et une validation de cette liste en assemblée
générale villageoise
Ciblage bien compris / approprié par les bénéficiaires
⇒ Importance de la communication sur les critères
Les problèmes qui ont été relevés sont variés :
• Des erreurs de noms
• Plusieurs bénéficiaires dans un même ménage.
• Des fausses déclarations lors du dénombrement
• Des erreurs d’inclusions volontaires
• Processus trop long et trop lourd
• Incompréhension du ciblage
• Ciblage compris comme une loterie
Ils n’ont pas été jugés fréquents ou sources de tensions au sein des communautés.
Retour sur le ciblage
Les points qui ont été particulièrement appréciés sont :
• Le dénombrement car cela induit de la transparence
• La définition des critères de vulnérabilité de manière communautaire
• Les assemblées générales villageoises pour valider les listes définitives
Débat entre ceux qui préfèrent le ciblage des ONG au ciblage communautaire :
/ Forte implication des autorités villageoises car ce sont eux qui connaissent « les vrais
vulnérables du village »
/ Décisions plus externes pour limiter les soupçons.
Recommandations :
• Offrir plus de place aux femmes dans le ciblage (dans les différents comités)
• Mieux prendre en compte les femmes veuves, les personne âgées, et les handicapés (dans
les critères de vulnérabilité)
• Insister sur la communication et la sensibilisation de la population aux critères.
• Garder un point de vue extérieur à la communauté qui induise de la transparence et une
implication des communautés pour la validation des listes.
• Dénombrement trop lourd pour être à renouveler
Gestion des plaintes
Systèmes de gestion de plainte avec des variantes mais qui comprenaient :
1. Un comité de gestion des plaintes qui pouvait être le même comité que le comité de ciblage
ou un autre comité, ou encore un « comité de liaison » faisant le lien avec l’ONG
2. Une boite pour recevoir les plaintes écrites
3. Un « numéro vert » que les mécontents pouvaient biper pour être rappelés.
• Rôle psychologique
Catalyseurs de confiance, et garanties de transparence. Puisque le système de gestion des
plaintes existe et que l’on sait qu’il peut fonctionner, même si on ne l’utilise pas, cela permet de
mieux gérer les problèmes éventuels et de désamorcer les soupçons.
Systèmes qui font l’objet d’une surveillance de la part des bénéficiaires et non-bénéficiaires
• Problèmes surtout gérés en interne
« Parce qu’ils jouent très bien leur rôle (le comité de gestion des plaintes) donc il n y a jamais eu
de réclamation »
• Rôle central de la communication
« Tous les mécontents ont pu se plaindre mais signalons que nous avons enregistré peu de
plainte à cause d'une large diffusion des critères d'éligibilité »
Gestion des plaintes
Points faibles / recommandations :
• Des numéros verts qui ne fonctionnaient pas
⇒ A améliorer avec des personnes en charge qui parlent les langues locales.
• Problèmes de prise en compte des plaintes / Des comités qui n’avaient pas les moyens de
faire remonter l’information.
⇒ Insister sur la « formation » des membres des comités de plaintes
⇒ Traitement des plaintes publique et ouverture publique des boites à suggestion
⇒ Rester attentifs à la composition des comités, leur formation et leur impartialité
⇒ Rémunérer les membres des comités pour qu’ils puissent bien faire leur travail
• Mauvaise connaissance des systèmes de gestion des plaintes de la part des communautés
(rare)
⇒ Insister sur l’information sur le fonctionnement des systèmes de gestion de plaintes
• Problèmes d’accès aux comités
⇒ Meilleure couverture géographique des comités
Les suggestions concernent beaucoup plus le fonctionnement des comités que le contenu des
plaintes en lui-même.
⇒ Importance de la forme
Durabilité• Durabilité des effets
« Tout ce qui était réalisé au cours des distributions, ils sont en train de le vendre pour faire face
à la campagne agricole. »
« Le projet a permis aux gens de faire face aux chocs du moment, du moment simplement, mais
pas de se préparer pour des chocs futurs. »
« Les impacts sont présents à 30% et vont durer dans le temps car certains bénéficiaires ont payé
des petits ruminants des charrues, des motopompes. »
« A travers le projet nous avons repris toutes les activités: l'artisanat, la reprise des travaux
champêtre, la réhabilitation des concessions l'ouverture des caisses mutuelles ou on peut avoir
du crédit et faire les activités. »
• Perspectives
« Faire des programmes de développement, fournir aux communautés des moyens de
production agricole tels que les motopompes, les engrais, les semences, les périmètres
maraîcher, les AGR, les plateformes multifonctionnelle, les programme de long durée. »
« La reconstitution du cheptel, le cash for work. Les achats des animaux, créer des travaux pour
les jeunes, réhabilitation des lieux publique : les écoles, le marché, les CSCOM »
« Il faut aider tous les ménages, subventionner les paysans en intrants agricole, en semences,
pour les femmes créer des micros-finances. »
Retour sur les modalités d’intervention• Formes d’aide préférées par les ménages
1. Cash
2. Aide alimentaire
3. Distributions d’intrants/aliments bétail/matériel agricole / bétail
4. Compléments alimentaires
5. Coupons
• Cash + DAG perçus comme complémentaires.
⇒ DAG couvre les besoins alimentaires / Cash protège les rations « le prix des condiments »
⇒ DAG permet d’utiliser le Cash pour couvrir d’autres besoins que les besoins alimentaires
même si une partie importante de l’aide est utilisée pour acheter de la nourriture.
• Besoins annuels moyens estimés par les ménages :
300 000 FCFA pour couvrir les besoins alimentaires
300 000 FCFA si on veut relancer une activité économique
• Suggestions des ménages :
⇒ Montants suggéré de 50 000 FCFA par transfert et 100 000 FCFA pour les grandes familles
⇒ Adapter l’aide à la taille des ménages
⇒ Elargir le nombre de bénéficiaires
Fréquence :
1. Tous les mois pour couvrir des besoins réguliers
2. En une seule fois pour pouvoir investir
3. Tous les deux mois (fréquence qui a été appliquée)
Conclusion
Des bases de résilience ont vu le jour pendant le projet mais après 5 mois, on voit un recul des
indicateurs clés. On préfère donc parler d’un début de relèvement suite à la crise. En période
de soudure et dans un contexte sécuritaire qui reste tendu, les ménages n’ont pas la capacité
intrinsèque de faire face.
Résultats importants et de grande ampleur en touchant une grande part de la population du
Nord du Mali, sur une zone d’intervention très vaste.
Dynamisation de l’économie et renforcement de la cohésion sociale entre les ménages.
Le CCFS a joué son rôle de phase pilote et a permis de montrer qu’il était possible de mettre en
œuvre des projets de Filets Sociaux dans le Nord du Mali à large échelle.
⇒ Apporter une aide de moyen terme qui soit anticipable par les ménages jusqu’à la sortie de
crise
⇒ Continuer les Filets Sociaux associant Transferts Monétaires et Distributions Alimentaires
⇒ Mettre en œuvre en parallèle des programmes de reconstructions d’infrastructures et de
relance agricole pour accompagner la reconstruction